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KIT MÉDIA 2017

KIT MÉDIA 2017 - Le Devoir · de l’application mobile en 4 mois * Source: ... MULTIPLATEFORME 1 807 426 visiteurs uniques 7 082 870 pages vues Pour un mois 520 000 lecteurs chaque

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KITMÉDIA2017

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M A R I E - M I C H È L E S I O U ICorrespondante parlementaireà Québec

L a Ville de Québec emboîtele pas à Montréal et annule

des centaines de constats d’in-fraction remis à des manifes-tants du Printemps érable.Au total, 500 constats remis

en vertu de l’article 500.1 duCode de la sécurité routière(CSR) pendant le conflit étu-diant de 2012 sont abandonnés.

« Dans une af faire impli-quant la Ville de Montréal, laCour supérieure a déclaré cettedisposition invalide le 15 no-vembre 2015, a rappelé le rela-tionniste de la Ville de Québec,David O’Brien. En conséquence,tous les constats lancés en vertude cette disposition doivent êtrearrêtés.»

L’article 500.1 du CSR interdittoute entrave à la circulation desvéhicules routiers sur un che-min public dans le cadre d’une«action concertée».En novembre 2015, le juge

Guy Cournoyer, de la Cour su-périeure, a fait valoir que cet ar-ticle «porte atteinte aux libertésd’expression et de réunion paci-fique ». À Montréal, des cen-taines de constats d’infractionont été annulés en raison de cejugement.La décision de la Ville de

Québec s’inscrit dans une ten-dance : à l’instar de l’ar ti-cle 500.1, les deux dispositionsdu règlement municipal P-6qui ont été les plus utiliséespendant le conflit étudiant de2012 ont été révoquées par lestribunaux.En juin 2016, la juge Chantal

Masse a déclaré nul l’ar ti-cle 3.2 du règlement montréa-lais P-6, qui interdit le port demasques, foulards ou cagoules

pendant des manifestations no-tamment. La magistrate a aussirestreint la por tée de l’ar ti-cle 2.1, qui force la divulgationde l’itinéraire d’une assemblée,d’un défilé ou d’un attroupe-ment au directeur du Service

de police de la Ville de Mont-réal. Pendant la grève étu-diante, des milliers de contra-ventions ont été remises envertu de ces deux articles.

Le Devoir

J E A N N E C O R R I V E A UL’ Union des municipalitésdu Québec (UMQ) aconclu une entente avec l’Insti-tut du Nouveau Monde (INM)afin d’élaborer un cadre deconsultation qui viendra pallierla disparition des référendumsprévue dans le projet de loi 122.

Ce projet de cadre deconsultation sera déposé auxmunicipalités en septembreprochain. L’UMQ soulignel’impor tance de moderniserles outils de consultation,d’augmenter la participationcitoyenne et d’accroître la res-ponsabilité des élus dans lecontexte du projet de loi 122,qui accordera aux municipali-tés plus d’autonomie.Rappelons que l’abolition

des référendums a suscité unevague de critiques. Plus tôtcette semaine, le ministre desAffaires municipales, MartinCoiteux, a réitéré son inten-tion de les faire disparaître.

« Il n’est absolument pasquestion de reculer là-dessus »,a-t-il dit sans toutefois précisersi une obligation de consulterla population serait imposéeaux villes dans la loi.Le nouveau cadre de consul-

tation élaboré avec l’INM de-vra s’appuyer « sur les règles del’ar t et de l’éthique reconnusdans le domaine».Briser le mouleUn comité formé d’élus

sera mis à contribution ainsique des praticiens de laconsultation citoyenne. C’estla mairesse de Châteauguay,Nathalie Simon, qui présiderace comité.« On veut un cadre modula-

ble qui répond aux capacitésdes municipalités, a expliquéau Devoir Mme Simon. Les pe-tites municipalités n’ont pas lesmoyens qu’ont des villes commeMontréal et Québec. »Selon la mairesse de Châ-

teauguay, les référendums

sont « archaïques » et « ne per-mettent pas aux villes d’avan-cer». Ils tendent aussi à mettreen opposition des groupes decitoyens plutôt que d’instaurerun dialogue.« Il faut briser ce moule-là »,

dit-elle tout en reconnaissantque les opposants n’aurontplus le même outil légal pourcontester un projet.Le mandat accordé à l’INM

s’élève à 20 000$.La Ville de Québec avait faitappel à l’INM l’an dernier afind’analyser sa Politique deconsultation publique.Dans son rapport rendu pu-

blic en février dernier, l’INMavait suggéré que, advenantl’abolition des référendums, laVille devrait prévoir un méca-nisme qui peut les remplacer.«Un éventuel retrait nécessite-rait au préalable une redéfini-tion de l’espace dédié aux ci-toyens dans la prise de décision.»

Le Devoir

L E D E V O I R , L E S S A M E D I 8 E T D I M A N C H E 9 A V R I L 2 0 1 7A C T U A L I T É SA 7

HÉLÈNE ROULOT-GANZMANNCollaboration spéciale«J ’ai grandi à Brossard, dans unquartier très multiculturel et pasnécessairement dans la commu-

nauté portugaise, raconte l’artiste d’origineportugaise Nicolas Fonseca. Je vois mon iden-

tité comme une main de cartes. Je choisis macarte selon les gens, les lieux, ce qui se passe

autour de moi. Je ne ressens pas le besoin dem’attacher à une seulede mes identités. »Quand on lui demandedès lors s’il se sentplus Portugais, Québé-cois ou Canadien, ilrépond tout simple-ment qu’il est Montréa-lais. « C’est une identitéqui me permet de vivrecette espèce de multi-plicité, précise-t-il.Montréal est une ville

biculturelle à la base, où n’importe qui peut sesentir une minorité tôt ou tard. »Nicolas Fonseca est né à Montréal dans les

années 1970 de parents ayant immigréquelques années plus tôt. Comme la très

grande majorité des Portugais, ils ont débar-

qué le long du boulevard Saint-Laurent, sur lePlateau. Parce que les loyers n’étaient pas

chers et que les différentes associations

créées par leurs concitoyens s’y étaient

installées. Attachement à la terreMais, très vite, la petite famille a déménagé

sur la Rive-Sud, dans l’intention d’acheter unemaison avec un potager. «Beaucoup de Portu-

gais ont effectué ce mouvement vers l’extérieur

de Montréal, raconte Jacinta Amãncio, direc-

trice générale de laCaisse Desjardins por-tugaise. Beaucoupd’immigrants débar-qués entre 1950 et1970 étaient des fer-miers. Tout le monde faisait pousser deslégumes pour arrondir les fins de mois. »Alors, ils ont reproduit cela ici, en arrivant.

D’autant que la diversité alimentaire àl’époque n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Les épiceries étaient alors le royaume des pro-

duits industrialisés, et les Portugais, habitués

à manger les pommes de terre fraîchement

cueillies avec de la morue dont ils connais-

saient la provenance, n’aimaient franchementpas la nourriture d’ici.

Les fins de semaine, ilsretournaient dans lesépiceries portugaisesdu Plateau pour ache-ter leurs produits : levinaigre balsamique,l’huile d’olive, la moruesalée…C’est dans cet universque Fatima Soares agrandi. Dans l’épiceriede la rue Duluthouverte par son grand-père au tout début des

années 1970. Originaires du nord de Lisbonne,

ses grands-parents ont quitté leur pays en1963 avec leurs enfants. Ils sont arrivés auCanada à bord du Saturnia et ont été envoyés

à Montréal pour y cultiver la terre. À l’époque,

toute l’île n’était pas urbanisée et il restait

encore de nombreux champs. Le Québec était

en pleine Révolution tranquille, il fallait

construire la province et nourrir la population.

Le Canada a signé des ententes avec plusieurs

pays dans le monde afin de faire venir ici dela main-d’œuvre, dont le Portugal.Attachement au paysMais, très vite, la famille Soares se tourne vers

le commerce. « Tout le monde travaillait dans

l’épicerie, se souvient Mme Soares, qui aaujourd’hui deux filles dans la vingtaine. Moi-

même, petite, j’allais à l’école, mais, quand je

revenais, j’aidais au magasin. Au départ, il n’y

avait que la communauté portugaise qui

venait, et petit à petit les gens du quartier ont

poussé la porte. La cuisine portugaise est à lamode. »Sur les 56 000 Québécois d’origine portugaise,

la grande majorité viennent des Açores, depetites îles au large de Lisbonne. Leurs habi-

tants ont fui la pauvreté et nombre d’entreeux étaient analpha-bètes et très attachésà la religion catho-lique. D’autres sontpartis pour des raisonspolitiques, alors que ladictature de Salazardivisait le pays. D’au-tres, enfin, venaientd’anciennes coloniesportugaises d’Afrique,l’Angola et le Mozam-bique, ayant acquisleur indépendance en1975.

C’est le cas notamment des parents de Nico-

las Fonseca et de Jacinta Amãncio. « On ne

se sentait pas les bienvenus au Portugal,

explique cette dernière. Nous trouvions Lis-bonne très étroite d’es-prit comparé au cadretrès cosmopolite del’Afrique. J’ai choisi devenir à Montréal engrande partie parce

qu’à l’école, à l’époque, nous apprenions lefrançais avant l’anglais. »Joaquina Pires, conseillère en relations inter-

culturelles à la retraite, a quant à elle débar-

qué à Montréal avecses parents il y a plusde cinquante ans.Toute la famille étaitvenu rejoindre sonfrère qui, en passantpar Saint-Malo, étaittombé sur un écriteauincitant les candidatsà l’immigration à venirau Québec. « J’ai passé toute mavie sur le Plateau,raconte-t-elle. Je l’aivue évoluer, la communauté portugaise. Enfin,

les communautés. Nombreux sont ceux qui

sont arrivés pauvres et analphabètes.

Aujourd’hui leurs enfants ont fréquenté

l’école, souvent même l’université, sont tri-

lingues et naviguent dans toutes les sphères

de la société. Leurs vies sont certainementici. » Et ce même s’ils retournent régulièrement aupays. « Le Portugal, c’est un peu notre Flo-

ride ! lance Joaquina Pires. Les retraités y

passent leurs hivers. »La semaine prochaine : les Grecs

Des Portugaisbien enracinésà Montréal

CONTENU COMMANDITÉ PAR LA SOCIÉTÉ DES CÉLÉBRATIONS DU 375E ANNIVERSAIRE DE MONTRÉAL

En entrant au café Paolo’s, tous les quatre commandent un galaõ, sorte de latté portu-

gais servi dans un grand verre. La preuve que leurs racines ne sont jamais bien loin…

même s’ils s’identifient tous d’abord et avant tout comme des Montréalais.

Le Devoir poursuit cette semaine, en collaboration avec la Société des célébrations du 375e

anniversaire de Montréal, la publication de sa série de portraits des communautés culturelles

qui ont bâti le Montréal d’aujourd’hui.

Prenez part à la ligne du temps participative du 375e de MontréalExplorez les petits et grands moments

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Québec annule 500 contraventions remisesaux manifestants du Printemps érable

CLÉMENT ALLARD LA PRESSE CANADIENNE

Plusieurs manifestations se sont déroulées à Québec au cours du conflit étudiant en 2012.

PROJET DE LOI 122L’UMQ va élaborer un nouveaucadre de consultation des citoyens

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