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L e succès de la Côte d’ivoire repose sur l’agriculture ; mais les paysans, dans leur grande majorité, vivent dans une condition de précarité alar- mante. Il y a donc nécessité de renforcer les actions en faveur du développement rural. Or, compte tenu du libéralisme économique, l’es- sentiel de l’investissement étatique à travers les collectivités publiques est orienté vers les infrastructures sociaux (école, centre de santé, centre de distraction : stades, centres culturel- les…). Quant aux infrastructures économiques, on note les routes les marchés, l’électrification qui sont réalisés par l’Etat. Il appartient aux opérateurs économiques privés de faire les investissements « créateurs de richesses ». Mais vu le niveau d’instruction des popula- tions rurales et la précarité de leur condition sociale, il importe de leur apporter un réel ap- pui à plusieurs niveaux ; à savoir : La réalisa- tion des investissements créateurs de richesse ; telle que l’industrialisation de l’agriculture ; étant donné que l’agriculture est la principale activité du monde rural. Autant il est possible de concevoir et réaliser des programmes de création de pompe hydraulique et d’électrification généralisé à l’ensemble des villages du pays ; il est aussi possible de concevoir et réaliser un programme d’aménagement de sites agricoles pour la prati- que d’une agriculture moderne dans chacun des villages du pays. Un encadrement très ap- profondie des villageois afin de leur permettre de sortir de l’informel ; afin de pouvoir bénéfi- cier de crédit auprès des établissements finan- ciers ; Emmener les villageois à réaliser et à entretenir de façon durable et par le fruit de leur travail les investissements à caractères sociaux (école, centre de santé…). Et cela exige une action plus vigoureuse des collectivités publi- ques et l’application de diverses mesures dont : Affecter prioritairement (dans son exécution) les budgets des collectivités publiques (mairies ; conseils généraux…) à l’industriali- sation de l’agriculture. Et fixer un taux mini- mum de ces budgets à affecter à cet effet. Re- centrer les investissements liés au développe- ment rural au sein d’une structure ; pour une meilleure coordination de ses types d’opération. Cette structure dont l’essentiel de l’ac- tivité consistera à collecter des fonds ; pourrait être appelée le Fonds National de Développe- ment Rural (FNDR). Les sources de finance- ment de ce fonds pourraient être : des subven- tions (Collectivités publiques, institution diver- ses…), des prêts, des prélèvements faits sur la commercialisation de produits agricoles, et des dons. Le suivi du volet technique des projets du FNDR par une entreprise privée. Celle-ci aura pour charges : L’encadrement des collectivités publiques dans le cadre des projets de dévelop- pement rural, des études techniques permettant d’adopter une ligne directrice pour l’industriali- sation des productions des cultures vivrières pour un village donné, la création S i Le peuple d’Israël sortant d’Egypte était arrivé dans la région de la Mara- houé, je parie que Moise se serait écrié « quelle belle terre que l’Eternel nous a donnée, une terre ou pousse toute graine qui y est semée ». La marahoue, autrefois appelé le pays Gouro est une terre a cheval sur la savane et la foret. Cette double location lui offre tous les avantages que procurent ces deux écosystèmes dans pour l’agriculture que l’élevage. PLAIDOYER POUR LE RENFORCEMENT DES ACTIONS EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT. Une reflexion de Zoro Bi Kouame EDITORIAL: Developper le Vivrier dans la Marahoue Kweni News MARS 1 2012 VOLUME I ISSUE 2 KWENI INC. 3423 Orange Grove Ct Ellicott City, MD 21043 © Kweni Inc.

Kweni News Magazine Mars 2012

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Magazine des Kweni de Cote D'Ivoire

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Page 1: Kweni News Magazine Mars 2012

L e succès de la Côte d’ivoire repose

sur l’agriculture ; mais les paysans,

dans leur grande majorité, vivent

dans une condition de précarité alar-

mante. Il y a donc nécessité de renforcer les

actions en faveur du développement rural. Or,

compte tenu du libéralisme économique, l’es-

sentiel de l’investissement étatique à travers

les collectivités publiques est orienté vers les

infrastructures sociaux (école, centre de santé,

centre de distraction : stades, centres culturel-

les…). Quant aux infrastructures économiques,

on note les routes les marchés, l’électrification

qui sont réalisés par l’Etat. Il appartient aux

opérateurs économiques privés de faire les

investissements « créateurs de richesses ».

Mais vu le niveau d’instruction des popula-

tions rurales et la précarité de leur condition

sociale, il importe de leur apporter un réel ap-

pui à plusieurs niveaux ; à savoir : La réalisa-

tion des investissements créateurs de richesse ;

telle que l’industrialisation de l’agriculture ;

étant donné que l’agriculture est la principale

activité du monde rural.

Autant il est possible de concevoir et

réaliser des programmes de création de pompe

hydraulique et d’électrification généralisé à

l’ensemble des villages du pays ; il est aussi

possible de concevoir et réaliser un programme

d’aménagement de sites agricoles pour la prati-

que d’une agriculture moderne dans chacun

des villages du pays. Un encadrement très ap-

profondie des villageois afin de leur permettre

de sortir de l’informel ; afin de pouvoir bénéfi-

cier de crédit auprès des établissements finan-

ciers ; Emmener les villageois à réaliser et à

entretenir de façon durable et par le fruit de leur

travail les investissements à caractères sociaux

(école, centre de santé…). Et cela exige une

action plus vigoureuse des collectivités publi-

ques et l’application de diverses mesures dont :

Affecter prioritairement (dans son exécution)

les budgets des collectivités publiques

(mairies ; conseils généraux…) à l’industriali-

sation de l’agriculture. Et fixer un taux mini-

mum de ces budgets à affecter à cet effet. Re-

centrer les investissements liés au développe-

ment rural au sein d’une structure ; pour une

meilleure coordination de ses types d’opération.

Cette structure dont l’essentiel de l’ac-

tivité consistera à collecter des fonds ; pourrait

être appelée le Fonds National de Développe-

ment Rural (FNDR). Les sources de finance-

ment de ce fonds pourraient être : des subven-

tions (Collectivités publiques, institution diver-

ses…), des prêts, des prélèvements faits sur la

commercialisation de produits agricoles, et des

dons. Le suivi du volet technique des projets du

FNDR par une entreprise privée. Celle-ci aura

pour charges : L’encadrement des collectivités

publiques dans le cadre des projets de dévelop-

pement rural, des études techniques permettant

d’adopter une ligne directrice pour l’industriali-

sation des productions des cultures vivrières

pour un village donné, la création

S i Le peuple d’Israël sortant d’Egypte

était arrivé dans la région de la Mara-

houé, je parie que Moise se serait écrié

« quelle belle terre que l’Eternel nous

a donnée, une terre ou pousse toute graine qui y

est semée ». La marahoue, autrefois appelé le

pays Gouro est une terre a cheval sur la savane et

la foret. Cette double location lui offre tous les

avantages que procurent ces deux écosystèmes

dans pour l’agriculture que l’élevage.

PLAIDOYER POUR LE RENFORCEMENT DES ACTIONS

EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT. Une reflexion de Zoro Bi

Kouame

EDITORIAL: Developper le Vivrier dans la Marahoue

Kweni News M A R S 1 2 0 1 2 V O L U M E I I S S U E 2

KWENI INC.

3423 Orange Grove Ct

Ellicott City, MD 21043 © Kweni Inc.

Page 2: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 2

Ce que Moise a reçu comme terre promise où il coule le

lait et le miel serait une malédiction en comparaison au

pays Kweni/Gouro. Alors que le pays Gouro possède le

fleuve Marahoué et une bonne pluviométrie, la terre dite

terre promise elle a une pluviométrie limitée qui va de

novembre à Février, laissant le reste de l’année un pays

aride dont la terre ne produit que le blé, les olives, et les

lentilles. Malgré ces conditions difficiles, le people d’I-

sraël a su se nourrir sans attendre constamment de l’aide

de qui que ce soit. Le pays Kweni/Gouro se présente donc

comme une terre ou coule le lait et le miel et où il suffit

d’un de volonté pour manger à sa faim, et générer des res-

sources supplémentaires pour vivre décemment. La ques-

tion qui se pose donc est celle de savoir pourquoi les Gou-

ro peuvent être pauvres assis sur une telle richesse naturel-

le? Bien avant la colonisation le peuple Kweni avait at-

teint une autosuffisance alimentaire, ce qui a fait des fem-

mes Kweni/Gouro des expertes du commerce du vivrier a

travers la rotation des jours de marche au pays Kweni.

Qu’est ce qui peut donc justifier qu’un peuple vivant sur

une terre ou coule le lait et le miel soit pauvre? Nous

avons abandonne la culture du vivrier qui nous nourrit a

la culture de l’Hévéa, du café, du cacao, abandonnant

ainsi notre bien-être a jeux des spéculations sur les prix

de produits que nous ne nous servent pas, mais qui oc-

cupent nous terres et nous appauvrissent. Pourtant la

culture du vivrier profite plus que celle du café, du cacao

et de l’Hévéa. Un ami qui fait la culture du vivrier m’a

dit que de nos jours, un hectare de champs de piment

rapporte environs 700 000 frs CFA de bénéfices après 3

mois. Je vois des jeunes gens sortis des universités qui

préfèrent créer des cabines au bord des routes plutôt que

de s’engager dans la culture du vivrier dont les femmes

Gouro se sont spécialisées dans la vente. On rencontre

des jeunes qui ont l’intelligence de développer une

culture adaptée et rentable, mais qui captives par le my-

the d’Abidjan préfèrent flâner a longueur de journée a

chercher un hypothétique emploi qui ne leur donnera pas

plus de 100 000 frs d’économies après 6 mois. Certains

poussent le ridicule a revendre des tablettes d’œufs plu-

K W E N I N E W S

Un Plaidoyer Pour le Developpement…

d’un cadre propice à une production industrialisée

(construction de barrage, de forages, de systèmes d’irriga-

tion…), la création d’une plantation test en vue d’inciter la

population à faire autant. La formation des villageois

et leur encadrement dans l’exploitation des sites aménagés,

l’achat de la production des exploitants des sites aména-

gés, la planification de la réalisation et de l’entretien des

infrastructures communautaires (à soumettre aux collecti-

vités publiques et au FNDR). Avant de généraliser l’appli-

cation de ces mesures à l’ensemble de tous les villages du

pays, il faudra l’expérimenter dans un département ; par

exemple, Sinfra. Ce département comporte environ une

trentaine de villages regroupés en 6 cantons. La quasi-

totalité de ces villages sont électrifiés et disposent de pom-

pes hydrauliques. On y note aussi l’existence d’infrastruc-

tures telles que les routes, les écoles et des centres de san-

té. Les budgets annuel de la mairie et du conseil général

cumulé dépassant les un milliard deux cent millions de

francs CFA (1 200 000 000 F CFA) ; en affectant 10% de

ces budgets à ce projet, on a annuellement 120 000 000 F

CFA. Ce fonds pourrait permettre d’aménager des sites

d’environ 50 ha dans deux villages par an. Ainsi, tous les

villages du département pourront bénéficier de ce projet au

bout d’une période de 15 ans.

Zoro Bi Kouame est concultant en Gestion. Il peut etre

contacte au 01692937/05671544

ARRET SUR LA PHOTO

Le Marché Gouro se trouve ds la Rue Doudeauville/

quartier "Barbès"au nord de Paris, 9eme arrondissement,

la meilleur station est Chateau Rouge

Paris Métro Line 2 Direction

Porte Dauphine

Nation

Anvers

Paris Métro Line 2 Direction

Nation

La Chapelle

Paris Métro Line 4

Direction Direction

Château Rouge Gare du Nord

MARCHE GOURO A PARIS par Maman Maliki

Editorial: Developper le vivrier

Page 3: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 3 V O L U M E I I S S U E 2

KWENI, une organization des gouro, pour

L’unite et Le deveLopment socio-economique et cul-

tureL des gouro de La cote d’ivoire et de La diaspora

L a fabrication du compost permet de réduire le volume

de sa poubelle et de produire, à partir de déchets or-

ganiques (reste de cuisine, taille de végétaux) un

humus de qualité nécessaire au bon développement

des plantes (que cela soit les plantes vertes ou celles du jardin

et du potager).

L'humus disparait chaque année à hauteur

de 2 à 3%, en se minéralisant pour apporter

les éléments indispensables au développe-

ment des plantes. En incorporant du com-

post à la terre, le jardinier compense cette

perte, améliore la fertilité du sol et limite

de volume de déchets à traiter.

Comment Faire? L'idéal est de définir 2 espaces. Un pour

stocker pêle-mêle les déchets mis à sécher

et un réservé au compostage. Pour la partie

compost, il faut choisir un emplacement à

l'abri des vents froids et pas trop ensoleillé.

Ceci déterminer, il reste un dernier choix à faire pour mener le

compost :

En tas ou en bac Le tas présente l'avantage d'être facilement

manipulable, sans contrainte de volume (un

compost ne fournira que 10% de son poids en

humus) et moins d'entretien. Par contre il est

visible de tous, à la disposition des animaux

qui peuvent être attirés par les restes de cuisi-

ne et, surtout, son exposition aux intempé-

ries, vent et soleil fait que la formation du

compost est plus lente. Pour ces raisons, le

compostage en bac est généralement privilé-

gier, sachant que pour les volumes impor-

tants, rien n'empêche d'avoir plusieurs com-

posteurs.

Si vous choisissez de faire votre compost en

bac, il est possible d'achetez des composteurs

prêt à l'usage ou de réaliser le votre.

Cette seconde solution est à privilégier, moins onéreu-

se, elle permet de réaliser un composteur d'environ 1 m3, suffi-

sant pour un jardin d'environ 500 m2.

Quelques planches ou rondins suffisent. La réalisation ci-contre

est un bon exemple d'un bac à composter "maison", l'idéal étant

d'avoir un coté facilement démontable pour pouvoir accéder au

compost régulièrement.

Pour les moins bricoleurs, quelques palettes de transports feront

l'affaire (on en trouve gratuitement chez les marchands de maté-

riaux). C'est moins esthétique et fonctionnel, mais rapide à mettre

en œuvre.

Votre compost doit être en contact

avec le sol. Retournez celui-ci à l'en-

droit où vous voulez placer le compos-

teur, puis après avoir placé le compos-

teur, couvrez le fond d'une couche de

petites branches pour faciliter la circu-

lation de l'air et améliorer le drainage.

Votre composteur est maintenant prêt.

Pour l'alimenter il faut y placer en

alternance des résidus humides

(déchets de cuisine...) et des résidus

secs (déchets de jardinage) et pour

finir ajoutez du compost "fini", si pos-

sible, ou de la terre. Ces différentes

couches ne doivent pas dépasser 5 cm

d'épaisseur afin que le processus naturel de formation du compost

s'active facilement.

En sortie de fosse septique, alors que les

matières organiques sont liquéfiées, la

qualité de “l’eau” obtenue est insuffisante

pour pouvoir être diffusée directement

dans l’environnement. Aussi, le principe

est de mettre en œuvre la décomposition

de la matière organique encore présente,

par son traitement dans le filtre à roseaux.

Les matières à placer dans le compost

doivent être si possible sèches :

- les tontes du gazon

- les cendres, sciures et copeaux de bois

- les restes de légumes et de fruits sauf s'il

ont été traités (c'est souvent le cas des

fruits du commerce, même les pommes de

terre sont traitées à l'anti-germe)

- les végétaux issus des tailles doivent être

broyés. En cassant ainsi les fibres du bois, ils seront plus perméa-

bles à l'humidité et aux micro organismes qui sont responsables

de la fermentation.

- les fumiers d'animaux (le meilleur étant celui du cheval). Néan-

moins, il ne faut pas utiliser de fumier provenant d'un élevage

"industriel", car trop "pollué" par les différents additifs à l'alimen-

comment produire de L’engrais natureL ou compost

Page 4: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 4

K W E N I N E W S

Femmes

Adherez!

Tra Bi Zehe Gyslain, Mabalacat, Panpaga, Philipine

comment produire de L’engrais natureL

Les pepinieres

Trois mois plus tard, la recolte.

En moyenne 700 000 frs CFA l’hec-

tare a la recolte. Deux a trois

recoltes par annee.

Le vivrier source de richesse

tation.

- la paille de blé ou autre

- mouchoirs en papier

- essuie-tout

- certains tissus en fibres naturelles

- les fonds de pots de fleurs ou de jardi-

nières

- le marc de café et les filtres papier

- les marcs de raisins

- les sachets de thé

- les litières animales (sans les déjec-

tions)

- les coquilles d'oeufs

- la couenne de jambon, les croutes de

fromage, ...

- les coques des noisettes, cacahuètes,

noix, ...

- les orties entières avant la floraison

- les aiguilles de conifères fournissent un

humus acide

- les algues marines doivent être au pré-

alable dessaler à la pluie

- les cheveux, poils, ongles, plumes, ...

- les feuilles saines

- les fleurs fanées.

A ne pas composter :

- les plantes malades,

- la viande,

- le poisson,

- les produits laitiers,

- excréments d'animaux domestiques carni-

vores (chien, chat),

- les "mauvaises herbes" montées à graines.

Le Secret D’un Compost de

Qualite

Mélanger

Le compostage repose sur le principe de la

fermentation. Cette activité provoque une

montée en température à 30, 40 ou même 60°

C au cœur du tas. Si l'air ne circule pas, les

micro-organismes ne peuvent pas vivre et

travailler. Le compostage est plus efficace

lorsque les morceaux de matière organique

sont de petite taille. Vous devez donc brasser

et mélanger les déchets organiques pour faci-

liter l'aération et éviter le pourrissement.

C'est encore plus vrai au début du composta-

ge (les 2 premiers mois retournez et mélan-

gez le compost toutes les deux semaines ou à

chaque ajout de matière). Le brassage favori-

se également la régularité de la transforma-

tion dans toutes les zones du tas et permet

d'obtenir un compost de qualité homogène.

Humidifier

Page 5: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 5 V O L U M E I I S S U E 2

Le Matin : Qui est Zongo à l'Etat civil ? Zongo: Zongo, à l'Etat civil, c'est un jeune artiste, un panafricain, un amoureux de l'art qui a décidé de s'in-vestir corps et âme dans la chose artistique avec tou-tes les difficultés que cela peut comporter. Donc, c'est un citoyen du monde. Je suis d'origine et de nationalité ivoirienne, mais Burkinabé d'adoption. Mais vous ne nous avez pas encore dit votre nom e t p r é n o m à l ' E t a t c i v i l . . . ? Oui ! A l'Etat civil, c'est un Joker ! Donc, allons-y pour l a s u i t e , d ' a b o r d . . . Comment êtes-vous venu dans la comédie ? Il y a longtemps que la comédie et moi nous nous côtoyons. Quand j'étais jeune élève, j'étais un peu turbulent. Pour me punir, mes maîtres m'ont orienté vers le théâtre. Histoire aussi de pouvoir me reca-drer. J'y ai pris goût par la suite et durant tout le par-cours scolaire ça m'a suivi jusqu'à ce que je décide d ' e n f a i r e u n m é t i e r . Qu'est-ce qui vous a influencé dans le choix du personnage-auteur de Maréshal Zongo que vous incarnez, avec son accent typiquement moré ? La conception du personnage vient d'un amour d'en-fance. Etant Ivoirien d'origine, j'ai vécu dans un envi-ronnement panafricain et puis, les gens qui m'entou-raient étaient des Burkinabés. Donc, je suis Burkina-bé d'adoption. J'ai connu l'attitude, la réaction du mossi villageois dans sa réaction brute, le « moaga ». Je l'avais en moi sans être acteur. Aussi, quand la chance m'a été donnée d'interpréter un rôle ou d'incarner ou de composer un personnage, je me suis dit « tiens : pourquoi ne pas faire avec ce que je maîtrisais le plus. » C'est ainsi qu'est né le personna-ge de Zongo. En même temps, le personnage reven-

MAREShAL ZONGO a Coeur ouvert

Page 6: Kweni News Magazine Mars 2012

Fely Tchaco, une Kweni super Artiste aux

Etats Unis

Fely Tchaco est une kweni qui porte haut l’étendard de la

culture et de la music kweni/Gouro. Apres ses débuts en Co-

te D’Ivoire ou elle s’est révélée aux public ivoirien, notre

sœur Fely Tchaco réside en Californie, aux Etats unis ou elle

se fait l’ambassadrice de notre culture, de notre rythme et de notre identité. En plus de la beauté Kweni qui est évidente en elle, Fely a su imprégner

divers genres a sa music pour se forger une identité qui rend fier tous les kweni. L’organisation Kweni encourage les efforts de notre sœur, et invi-

te chaque Kweni a soutenir Fely Tchaco afin que tout ce qu’elle entreprend lui réussisse. Puisse l’exemple de Fely Tchaco servir de motivation a

chaque jeune sœur Kweni pour que notre peuple aspire toujours a l’excellence.

La croisée des cultures

Historique

Page 7: Kweni News Magazine Mars 2012

V O L U M E I I S S U E 2

Fely Tchaco, une Kweni super Artiste aux

Etats Unis

LES ŒUVRES DE FELY TCHACO

Son dernier CD qui a pour titre « Maturité » contient les titres suivants:

Goba

Woui le menfe

En Louh

Blue Topaz

Si J’avais des ailes

« Goba » a été choisit comme finaliste dans la catégorie de la music mondiale lors

d’une compétition internationale des compositeurs.

Les œuvres de Fely Tchaco sont disponibles de partout le monde a travers

les zones de distribution suivantes:

iTunes:

Amazone, USA

Napster

Tradebit.

Cherchez ces adresses via http://google.com

Fely Tchaco, ses paroles:

“Notre culture ( Gouro) est en voie de disparition et mon devoir

c’est de conquérir les états unis afin de l’exposer a un plus

grand

public”

Pour savoir ce que fait Fely

aujourd’hui, allez sur son site

a:

http://www.felymusic.com

Laissez lui un gentil mot

d’encouragement pour le

beau travail quelle fait pour le

peuple Kweni.

N’oubliez pas d’acheter ses

CDs

Cheers, sister, we are proud

of you!

Sensuelle

Moderne

Rocky

Cool

Page 8: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 8

K W E N I N E W S

NOTRE HISTOIRE

L a connaissance du passé permet de comprendre le présent pour anticiper l’avenir. Ceux

qui ne connaissent pas leur histoire sont voues a répéter les erreurs du passé. Nous vou-

lons apprendre de notre histoire pour y tirer les leçons pour affronter les défis du pré-

sent. Comment est ce qu’un people qui n’avaient pas besoin d’investisseurs étrangers,

qui ne comptaient que sur lui même a

pu vivre, et se développer sans l’occi-

dent ? On a comme l’impression que

sans la France, ou les pays dits dévelop-

pes toute évolution est vouée a l’échec,

pourtant les kweni ne mourraient pas de

faim, car ils étaient autosuffisants. Etu-

dions notre histoire.

Page 9: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 9 V O L U M E I I S S U E 2

1: dou

2: fié

3: yaha

4: ziein

5: sohou

6: suêrou

7: sroayié

8:sroha

9: sroaziein

10: vou

11: voutadou

12: voutafié

13: voutayaha

14: voutaziein

15: voutassohou

16: voutassuêrou

17: voutassroayié

18: voutassroha

19: voutassroaziein

20: yordou

Être humain: mi

Homme: gloein

Femme: lé

Enfant: nein

Fils: bi

Fille: lou

Tante: drihin

Oncle: moubouhi

Mère: mou

Père: ti

Grande sœur: blou/ klin

Grand frère: bouhi

Petite sœur/ petit frère:

zouanin

Grand père: tisséré/ tra

Grande mère: mousséré/

nahan

Mari: zran

Épouse: nan

APPRENONS LE GOURO avec

Tue Bi Alida

dique quelque chose. Si vous voyez le personnage de Zongo, c'est un personnage analphabète, mais pas idiot. C'est pour dire en quelque sorte que le raisonne-ment est francophone avec la langue française qui n'est pas de chez nous. Mais cela ne veut pas dire que nous s o m m e s idiots. Un Africain peut être analpha-bète et ne pas être bête. C'est la cari-cature de l'analphabète africain qui n'est pas du tout bête. Zongo a com-mencé la co-médie il y a l o n g t e m p s . Vous avez notamment collaboré avec Gbi de Fer, Adama Dahico, vous êtes dans le casting au cinéma, vous êtes dans la

musique. Vous êtes un artiste complet qui a acquis de l'ex-périence. Mais vous avez décidé d'évoluer en duo avec votre ami de tous les jours, Tao, celui avec qui vous ‘'êtes toujours mais avec qui vous n'êtes jamais d'accord''. Com-

ment est née cette col laboration ? Après les étapes de la formation théâtra-le, il y a eu l'avène-ment humoristique en Côte-d'Ivoire avec l 'émission « Dimanche pas-sion ». Nous nous sommes tous retrou-vés et en fait, nous étions tous des pou-lains auprès des aînés comme les Gbi de Fer et autres. Puis, il est arrivé un m o m e n t , n o u s avions voulu prendre notre indépendance pour essayer de voir si ce qu'on a appris

pouvait tenir sur le marché. C'est comme ça qu'on a créé les personnages de Zongo et Tao ; deux amis « toujours ensemble, mais jamais d'accord ». Zongo est analphabète mais il parle plus rapidement. Tao est un intellectuel qui raisonne bien mais qui a des difficultés à sortir des mots (c'est un bègue, ndlr). Du coup, il y a une contradiction per-pétuelle entre les deux. Ils sont toujours ensemble mais ils ne sont jamais d'accord parce qu'ils n'ont pas toujours la même façon de voir les choses. Ce concept cache une phi-losophie de la réalité dans la vie. Dans la vie, il y a la nuit et le jour. C'est le jour qui donne de l'importance à la nuit et c'est cette dernière qui donne de l'importance à la premiè-re. Il y a l'homme et la femme, il y a la gauche, il y a la droi-te. Donc, Dieu a crée la dualité pour que les choses soient complémentaires. Et, c'est cette complémentarité qu'on revendique au travers du personnage de Zongo et de Tao. Zongo et Tao, vous venez de le dire, « sont toujours ensemble, mais jamais d'accord », aujourd'hui vous êtes seul au Mali, qu'est-ce qui explique l'absence cette fo is -c i de vo t re « par t ena i r e » ? Je suis arrivé au Mali par la grâce d'un spectacle que j'ai donné au Blonba en avril 2011. Et cela a coïncidé avec l'explosion de la crise en Côte-d'Ivoire. Comme tout le mon-de en ce temps-là était sorti pour se mettre à l'abri, j'ai déci-dé de rester un peu ; le temps que les choses se calment. Je suis resté, le Mali n'a pas été méchant avec moi, les

Mareshal Zongo fait aussi de la musique

Page 10: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 1 0

Je ne suis pas interdit de sejour gens ont été super-sympas. J'ai eu à organi-ser plusieurs activités où j'ai fait venir Tao. On a fait le Blonba, le Babem-ba... Moi, j'ai décidé de rester un peu parce qu'Africable m'a sollicité pour faire une émission q u i s ' i n t i t u l e « JTZ » (Journal Télévisé

de Zongo) qui passe d'ailleurs chaque samedi. Ceci a été une motivation forte qui m'a permis de rester pour le moment. Je ne suis pas interdit de séjour à Abidjan. Je suis là car ma passion m'y o b l i g e . Et justement, votre

aventure avec A f r i c a -ble télévision, comment ça se p a s s e ?

Aujourd'hui, je peux dire que ça se passe très bien. Car surtout je traî-nais mon idée d'émission humoristique d'informa-tions depuis longtemps, et, quand je suis arri-vé, pendant que j'organi-sais un spectacle de Zongo et Tao, on m'a proposé de proposer une émission à Africable Donc, j'ai proposé une idée et ça a plu. On est partenaire là-dessus, on travaille ensemble. Je

femme. Cette-fois, j'ai donné deux chances aux femmes de Bamako : vendredi 23 septembre et samedi 24 septembre à l'hôtel Radisson. Si elles n'ont pas réussi à m'avoir. En fait ; il s'agit d'un spectacle one-man-show intitulé : « Enfin ! Je

Avez-vous d'autres pro-j e t s ? Oui : je dois me marier. Avez-vous déjà un c h o i x ? Non ! En fait, mon pro-blème est que je trouve toujours la date et le lieu, mais je ne trouve pas la

me marie» qui est la cari-cature de la bonne coha-bitation sociale. Et, à par-tir du moment où la coha-bitation se trouve dans la famille et dans le maria-ge plus spécifiquement. Deux personnes qui ne se connaissaient pas et qui ont eu leur éducation

rapports avec cer-tains humoristes maliens, notam-ment avec un jeu-

ne humoriste malien du nom d'ATT junior, qui se défend très bien et dont j'apprécie l'humour. On a toujours eu besoin de quelqu'un, on a besoin du soutien de X ou de Y. Déjà quand nous étions plus jeunes, les aînés

nous donnaient leur coup de main pour qu'on puis-se avancer. Si aujour-d'hui je peux me taper la poitrine pour dire que grâce à moi, il y a un jeu-ne qui se positionne, ça fait du bien ! Et cela arri-ve parce que lui aussi il est talentueux. Il a réussi à attirer mon attention et depuis lors, on marche e n s e m b l e .

produis l'émission, Africa-ble la diffuse, on se don-ne des idées et jusque-là ça se passe bien. Vous avez des relations avec les humoristes ma-l i e n s ? J'entretiens de très bons

K W E N I N E W S

Faites vos commandes de

parfums et eaux de toi-

lettes a partir des Etats

Unis chez la soeur

Stephanie.

Contacts: Stephanie Tra

410 SW 26th Street, Unit3 Lawton, Oklahoma USA, 73501 Tel: 580 4587178 Email: [email protected]

HOMMES - FEMMES

ZONGO et TAO

C’est la facon de voler de l’epervier qui apprend aux poussins a

se cacher.

Page 11: Kweni News Magazine Mars 2012

L eadAfricaines est une

association sans but

lucratif créée parce

qu’ayant perçu les diffi-

cultés des femmes francophones.

C’est un réseau régional de fem-

mes d’Afrique francophone qui

cherche à mettre en place dans

une vision systémique et solidaire,

un dispositif régional pour donner

aux femmes d’Afrique francophone, les moyens d’accéder au

leadership (sociopolitique, économique et médiatique), aux sphè-

res décisionnelles, d’y

demeurer et de s’y réaliser

en les accompagnant dans

l'analyse de leurs enjeux et

dans la construction de

leurs visions, pour passer en

permanence des enjeux à

l'action de façon cohérente.

Le réseau couvre les

pays suivants: Côte d’I-

voire, Sénégal, Burkina

Faso, Mali, Niger, Gui-

née, Togo et Bénin.

La fondatrice et prési-

dente de LeadAfricaines

est la très dynamique

Georgette Zamble qui a

su motiver les femmes a

se prendre en charge car

comme le dit si bien la

fondatrice, il est préféra-

ble d’apprendre a pêcher

a une personne que de lui donner un poisson. La dépendance a la charité rend

l’individu assujetti a celui qui l’aide. L’indépendance véritable consiste a obtenir

une indépendance mentale, économique et individuelle. Avec son organisation

P A G E 1 1 V O L U M E I I S S U E 2

prétexte pour lancer un mes-sage d'harmonie sociale ; pour dire qu'on peut être dif-férent et vivre ensemble. On peut ne pas parler la même langue, ne pas avoir la mê-me vision de la chose mais essayer de s'harmoniser pour vivre ensemble. Car dit-on, dans la vie, quand ce qui vous unit est plus fort que ce

et leur environnement déci-dent de se mettre ensemble sur la base de quelque chose qu'on appelle le mariage de-mande beaucoup de sacrifi-ce, beaucoup de tolérance, beaucoup d'intelligence et pour moi, il n'y a pas meilleur exemple de cohabitation so-ciale que le mariage. Je prends le mariage comme

qui vous divise, il n'y a pas de raison de rester divisé. Le monde a besoin que nous soyons ensemble pour pou-voir vaincre toutes ces diffi-cultés qui s'imposent à nous. Donc, je vais me marier quel-les que soient les difficultés q u e c e l a i m p l i q u e . Parlant d'unité justement,

EXCELLENCE KWENI

LEADAFRICAINES EN ACTION

Georgette Zamble travaille a libé-

rer la femme Africaine des chai-

nes de la pauvreté. L’organisation

Kweni, dont elle est la première

responsable de sa section Cote

D’Ivoire est toute aussi fière de

tout le travail qu’elle fait au ni-

veau des femmes de l’Afrique de

l’Ouest. Félicitations a toi digne

Kweni!

Georgette Zamble

Page 12: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 1 2

“Depuis 2011, j’ai pense

organiser une rentrée

culturelle des Gouro a

Abidjan, si possible au

palais de la culture pour

que tous les Gouro

puissant se retrouver et

communier”

Mareshal Zongo

“Soutenons tous le frè-

re Zongo a s’équiper en

appareil audio visuelle

afin de produire lui mê-

me ses films.” Dr John

Tra

AFricain, ce qui ne te tue pas te rend plus fort

Mon reve est d’aider a l’unite de mon peuple

votre pays, la Côte-d'Ivoire vient de traver-ser une longue et inter-minable crise politique. En tant qu'Ivoirien, quel conseil avez-vous à l'endroit des tenants du pouvoir et au peuple de Côte-d'Ivoire pour le p a r d o n ? Je pense que la crise de Côte-d'Ivoire est due à tous les fils de Côte-d'Ivoire. Tous les Ivoi-riens ont, d'une façon ou d'une autre, participé au

fait que la Côte-d'Ivoire soit là où elle est aujour-d'hui. Certains par leur indifférence, certains pour avoir posé des ac-tes, d'autres pour n'avoir pas agi, d'autres pour avoir conseillé, pour avoir orienté... chacun, à sa façon, dans son petit coin, a fait quelque chose pour que la Côte-d'Ivoire se soit retrouvée là. On est tous responsables, d'une façon ou d'une au-tre, mais peut-être à des

niveaux différents, des responsabilités différen-tes, en fonction des pos-tes que chacun occupe dans la société. Les artis-tes ont leur part de res-ponsabilité, les politiciens ont leur part de respon-sabilité, les journalistes ont une grande part de responsabilité, les popu-lations ont une part de responsabilité. Aujour-d'hui, ce n'est pas la meilleure leçon, mais c'est une leçon quand

Entretien réalisé par Anta Cissé, Oumou Ko-né (stagiaires) et Ama-dou Salif Guindo le Ma-tin

cerveau. Nos médias et nos artistes doivent jouer un rôle de sensibilisation et d'éducation. Et tant que l'indépendance sera vue de l'Europe et sera vécue à l'européenne, notre indépendance ne sera jamais acquise.

Quelle lecture faites-vous des indépendan-ces africaines, cinquan-te ans après ? L'indépendance en Afri-que est loin d'être ache-vée. L'indépendance n'est pas que politique mais elle est aussi philo-sophique, alimentaire, vestimentaire, musicale. Or, tous ces domaines

dépendent à présent de l'Occident. Pour que l'in-dépendance soit complè-te, chaque Africain doit s'y mettre, réfléchir, consommer africain et croire en soi, comme l'a fait Thomas Sankara. L'esclavage existe enco-re mais sous une autre forme. Au lieu d'avoir des chaînes à nos pieds et bras, on les a dans le

même ! Je pense que la victoire de la Côte-d'Ivoire, ce n'est pas la victoire d'un camp ; c'est la victoire de tous les enfants de la Côte-d'Ivoire, unis et réunis autour de l'idéal qu'est la patrie. La Côte-d'Ivoire, comme tout pays, se doit de s'unir pour la conquête de la grande h a u t e u r .

K W E N I N E W S

INSOLITE! Un cobra a trois têtes.

Déjà qu’avec une tête le cobra est

une terreur, ajouter a cela deux têtes,

même en Inde il y a de quoi a s’arrê-

ter bien loin de ce serpent.

Page 13: Kweni News Magazine Mars 2012

LES KWENI

Pulcherie, Abidjan, Cote D’Ivoire

Alida, Ile de France, France

Georgette, Presidente Leadafricaines Abidjan, Cote D’Ivoire

Martin a gauche de Gbagbo Laurent, Suede, Scandina-vie

Lea, Abidjan, Cote D’Ivoire

Dr Diagone, Ravensburg, Allemagne

Gogone’-Bi, directeur a DGDDI, Abidjan, Cote D’Ivoire

Frederic, Abidjan, Cote D’Ivoire

Les enfants Tra, Maryland, Etats Unis

Stephanie, Oklahoma, Etats Unis

Beatrice, Presidente des Sentinelles du COJEP, Abidjan, Cote D’Ivoire

Arthur-Narcisse, Abidjan, Cote D’Ivoire

Page 14: Kweni News Magazine Mars 2012

P A G E 1 4

L'humidité est un point très important à surveiller régu-

lièrement. Trop d'humidité empêche l’aération, ce qui a

pour conséquence de freiner le processus de fermenta-

tion et de dégager des odeurs désagréables, tandis que

pas assez d'humidité bloque la fermentation. Le contenu

du composteur doit donc être humide comme une épon-

ge tordue.

Remarque

Le compostage des végétaux

durs, longs, encombrants est

possible. Soit il faut être pa-

tient et leur faire subir plu-

sieurs cycles de compostage,

soit il faut les sectionner et

broyer pour faciliter l'action

des micro-organismes.

Au bout

de 4 à 8

m o i s

votre compost est prêt à être utilisé.

Il est homogène, de couleur sombre,

s'émiette facilement et a une bonne

odeur d'humus (comme le sous-sol

forestier).

Tamisez-le pour éliminer les matiè-

res qui ne sont pas entièrement dé-

composées. Celles-ci peuvent faire

un bon paillage ou être remise

dans le composteur pour finir

leur décomposition. En outre,

n'oubliez pas de garder du com-

post pour le mélanger à la nou-

velle préparation.

Un compost à maturité peut être

utilisé de 3 manières différen-

tes :

Comme amendement organi-

que :

l'épandre en couches minces (1

à 5 litres par m2), puis l'incor-

porer au sol superficiellement par binage (sur 5 à 15

centimètres),

comme support de culture :

incorporer de la terre à votre compost. En effet, il faut

éviter de semer ou de planter directement dans le com-

post, la majorité des plantes ne le supportent pas.

pour les plantes vertes chez-soi :

préparer un mélange avec 1/3 compost, 1/3 terre et 1/3

sable pour le rempotage de vos plantes.

Quelques conseils en cas de difficulté

Le compostage n'est pas un

processus difficile mais il peut

parfois exiger quelques soins

particuliers. Voici quelques

solutions faciles aux problèmes

les plus courants.

Le tas ne réduit pas ou ne pro-

duit pas de chaleur : il faut pro-

voquer le processus :

- arroser (avec de l'eau de pluie)

quand c'est trop sec;

- assécher quand c'est trop hu-

mide, en étalant le compost au

soleil pendant quelques heures,

ou en y incorporant de la terre

sèche

Le centre du tas est humide et chaud mais le reste est

froid : il est possible que votre tas soit trop petit. Essayez

de garder le composteur aussi plein que possible. Mélan-

gez les vieux résidus avec les nouveaux et les résidus

secs avec les résidus humides en brisant les mottes.

Le tas est humide et il sent le sucré sans chauffer : il est

possible qu'il soit en manque d'azote. Ajoutez du gazon

coupé, des résidus de table.

Le tas sent mauvais : don-

nez-lui de l'air. Rendez la

matière plus meuble en

brisant les mottes, retour-

nez-le pour favoriser l'aéra-

tion.

K W E N I N E W S

comment produire de L’engrais natureL

Les vers accelerent le composting

Page 15: Kweni News Magazine Mars 2012

JE ME PRESENTE…

P A G E 1 5 V O L U M E I I S S U E 2

je suis Zamble Bi Zamble Felix, fils de feu Zamble Bi Zamble Alphon-

se et de Thian Lou Trabou Henriette, je suis né à Zuenoula, marié

père de deux filles. je suis docteur d'Etat en médecine, spécialiste en

dermatologie et vénéréologie et chef du service de dermatologie et

vénéréologie du CHR de Korhogo. je suis entre autre président de

l'ordre des médecins de toute la region des savanes (de Korhogo à

Tingrela, Boundiali, Ferkessedougou, Sinematiali, Ouangolo etc....).

je suis chasseur de perdrix et de lièvre à mes temps perdus, je suis

président d'honneur de l'association des KWENI de Korhogo. j'aime

la région Gouro et tous mes frères Gouro et suis à deux cent pour

cent pour la relance et le réveil du peuple Gouro toute considéra-

tion politique et politicienne mise à part car c'est ce genre de consi-

dération qui nous a mis en retard.

Dr Zamble, un kweni a connaitre

Le jeune docteur en medicine et famille

Deux charmantes filles

Hommage au père, feu Mr Zamble Bi Zamble

Alphonse, Ancien Maire de Bouafle. Dr Zamble, un kweni digne et travailleur

Page 16: Kweni News Magazine Mars 2012

Phone: +1 443 253 1995

E-mail: [email protected]

KWENI INC

Editorial… Developper le vivrier

KWENI COTE D’IVOIRE

01 BP 1437 San Pedro 01

DEVENEZ MEMBRE DE KWENI

ORGANISATION. Pour devenir membre, il vous suffit simplement de contacter un

représentant de Kweni le plus proche ou envoyer vos noms, pré-

noms et contacts a la représentation de Kweni en Cote D’Ivoire et

de vous acquitter de vos cotisations annuelles.

Pour tout renseignement contactez:

Boue Dominique (San Pedro, Cote D’Ivoire)

Email:[email protected]

Tel: (225) 07674125

Martin Tra Bi (Suede, Scandinavie)

Email: [email protected]

Tel: +00 46 736910894

Nous avons besoin d’une salle de ren-contre pour la ville d’Abidjan. Avez vous

quelque chose a proposer? Contactez Lea Tra a [email protected]

Phone: 225 07674125

E-mail: [email protected]

3423 Orange Grove Ct

Ellicott City, MD 21043 USA

Qui est Sehi Nin Casro? Si vous avez une

idée de la réponse envoyez la a

[email protected]

Nouveaux membres du bureau de l’organisa-

tion Kweni

Conseiller du Bureau National– Cote D’Ivoire: Vami Bi Zah

Lazare

Communication et Audio-Visuel– Cote D’Ivoire: Mareshal

Zongo

Charge des relations avec les Institutions– Cote D’ivoire: Beatrice

Zahoula

Tresorier– USA: Stephanie Tra

SOUTENONS LES GOURO DE BAZRE

VOS DONS EN NATURE SONT LES BIENVENUS

tôt que d’élever les pondeuses. On dit certes qu’il

n’y a pas de sot métier, mais je pense qu’avoir une

maitrise de l’université dans la poche, et vendre des

tablettes d’œufs est simplement stupide lorsqu’on

gagne tout au plus 10 000 frs comme bénéfices,

lorsqu’on sait qu’au village on posséderait facile-

ment des hectares de terrains pour la culture du vi-

vrier. Les femmes Gouro, de par leurs efforts quo-

tidiens dominent le secteur du vivrier, se levant très

tôt le matin et allant dans des villages dans des

conditions difficiles pour collecter ces légumes

qu’elles vendent dans les villes. Ne serait pas ma-

gnifique d’avoir le peuple Gouro dominer et la pro-

duction et la vente du vivrier? La terre est la, les

femmes sont prêtes a vendre, alors ou sont les hom-

mes? Sont ils devenus trop instruits faire de l’agri-

culture? L’indépendance d’un peuple se fera lors-

qu’il sera maitre de ce qu’il mange, car aussi long-

temps que notre pain quotidien nous viendra congé-

lateurs en Europe, nous resterons perpétuellement

des mendiants de l’aide internationale.

La Marahoué attend d'être exploitée, elle

attend de devenir le grenier de la Cote D’ivoire, ou

sont nos jeunes frères kweni?

Dr John Tra

Contact: [email protected]