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(1) La signature de l’annonceur est exigée afin de permettre d’exer-

cer un recours éventuel contre les auteurs de faux.

A déposer à “La Presse de la Manche”, 9, rue Gambetta, Cherbourg

Le marché

du BRIC

à BRAC

Imaginez le Cotentin en 2074Le 23 avril 2010, La Presse de la

Manche fête son 20 000e numéro. Acette occasion, nous souhaitons nouspropulser dans l’avenir ; nous vous

invitons à imaginer le 40 000e numéro.

Que se passera-t-il le 19 octobre 2074 ?Comment nous déplacerons-nous ?

Qu’y aura-t-il dans nos assiettes ? A quoiressembleront nos villes de la Manche...?

Votre texte ne devra pas dépasser 2000caractères ou une feuille A4, et avoir un

thème principal.

Les articles sélectionnés paraîtrontdans notre

20 000e numéro le, 23 avril 2010.

LA PRESSEDE LA MANCHE

Envoyez vos articles avant le 14 avril 2010, à :La Presse de la Manche, service rédaction,

9, rue Gambetta, BP 408, 50104 Cherbourg cedex

Une troisième édition quia bien démarré et ce, dèsl’ouverture des portes. « Onretrouve les habitués, maiségalement beaucoup degens de passage : des Pari-siens venus passer ce week-end pascal en Cotentin, maisaussi de nombreux étran-gers et notamment des Alle-mands et des Anglais. Cesderniers sont d’ailleurs très

à l’affût des papiers sortantde l’ordinaire », soulignentM. et Mme Lemberger, dustand des livres et papiersanciens. Un stand qui suscitel’intérêt et où l’on trouve deslivres datant du 17e jusqu’au20e, en passant par un rayontrès prisé en terme de régiona-lisme bas-normand.

Neuf antiquaires de la régionvous attendent donc sur ce

Salon. Les professionnelsproposent tous les styles : del'antiquité à la brocante enpassant par des meubles an-glais, des gravures anciennes,des tableaux, buffets, tables,bibelots et tapis. « Les ventesont démarré dès l’ouverture.De belles pièces sont déjàparties. Et il faut savoir quenos stands sont réapprovi-sionnés chaque jour afin de

tenir le week-end », précisentles antiquaires, qui désignentquelques belles peintures du19e, ou par exemple une com-mode empire, etc. « Il y en apour toutes les bourses.Cela va de 1,50 ! à 10 000 !.L’objectif de ce Salon est deproposer de la mixité dans lamarchandise afin de touchertoute la clientèle et quechacun puisse y trouver

son compte. » Mais outreles achats, il y aussi le plaisirà parcourir ce Salon où labonne humeur de nos expo-sants reste intarissable !

Rendez-vous donc à lahalle aux grains de Quettehou,de 10 heures à 19 heuresjusqu’à demain. Entréegratuite.

Josiane RENOUF

Le Salon des antiquairesse poursuit à QuettehouOuvert depuis hier, le Salon des antiquaires se poursuit encore jusqu’à demain à la halle aux grains de Quettehou.

Durant ces trois jours, le Salon des antiquaires accueille plus de 2 500 personnes. Au stand des livres et papiers anciens.

Le chantier de ces loge-ments sociaux pourrait com-mencer à l’automne prochain.Pour l’instant, le permisde construire est en coursd’instruction. « Sa délivrancesemble être prévue prochai-nement », s’inquiètent desriverains dans un courrieradressé à tous les conseillersmunicipaux de Granville, le28 mars.

Ils dénoncent un projet detrente logements (T2 au T4) etde vingt-quatre places de par-king à l’emplacement de l’an-cien centre médico-social, rueTardif, à Granville. « Bien quefavorables à la mixité socialeet générationnelle, assure lecollectif « Rue Tardif », les ri-verains ont rapidement ex-primé leur inquiétude parrapport au projet. Ils se sontconstitués en collectif afinde le faire évoluer par laconcertation. »

Ce qui les soucie plus parti-culièrement dans ces futursappartements, répartis endeux immeubles de quatreétages avec combles aména-gés, d’une hauteur de 17 à24 mètres (chiffres fournis parle collectif) : un terrain en pro-montoire, enchâssé entre desrues étroites, à la circulation

difficile, un sous-sol peu fiable,constitué d’une falaise deschiste en mauvais état deremblais, un impact visuel surle paysage granvillais.

" La municipalitéreste ferme

L’ensemble serait visibled’un peu partout dans Gran-ville, si l’on se fie au photo-montage présenté par lesriverains. Ils s’interrogent éga-lement sur la compatibilité decet impact visuel avec le label« Ville d’art et d’histoire » au-quel prétend Granville.

Face à l'interpellation ducollectif, la municipalité resteattachée à ses objectifs. Lemaire, Daniel Caruhel : « Nousvoulons des logements so-ciaux en centre-ville et nousavons la ferme volonté demettre en place notre poli-tique sociale. Nos jeunessont aujourd’hui obligés deconstruire à l’extérieur dela ville à cause d’un marchéde l’immobilier aux courstrop élevés. Du coup, lapopulation granvillaise vieil-lit. Nous sommes pourla mixité sociale et généra-tionnelle. »

Tout projet immobilier deplus de dix logements se voit

désormais imposer un taux de20 % de logements sociaux.Deux tiers de la populationlocale peut y prétendre, sou-ligne Daniel Caruhel, qui rap-

pelle également que desprojets vont rapidement seconcrétiser route de Villedieuet route du Moulin. Sans ou-blier le projet d’écoquartier,

avec 750 logements, dontla ville est maître d’œuvre. Ilse situera route de Saint-Planchers.

G. L.

Granville : deux HLM qui inquiètentLa SA HLM Coutances-Granville a pour projet trente logements sociaux en centre-ville de Granville. Uneconstruction prochaine qui provoque l’opposition de riverains.

« La décision des élus duPays du Cotentin de s’enga-ger dans un plan climat a étéprise il y a quatre ans. Unplan climat est un plan d’ac-tions construit avec des par-tenaires ayant pour objectifde réduire les émissions degaz à effet de serre (GES) surnotre territoire. Il est essen-tiel de commencer un planclimat par une phase de sen-sibilisation et de concerta-tion, pour que les acteursdu territoire, habitants, élus,entrepreneurs, prennentconscience des enjeux etsoient force de propositionpour les actions à mener,afin qu’ils puissent s’enga-ger à la mise en œuvre decertaines d’entre elles. »

Tels sont les mots duprésident Michel Canoville, enaccueillant la centaine de per-

sonnes présentes. Le débat aété co-animé par Les 7 Ventsdu Cotentin (Thomas Paysant-Leroux) et l'association Eco-vivre (Antoine Elléaume) autourdu film Sous les pavés, laTerre, réalisé par ThierryKruger et Pablo Girault. Cefilm, navigant entre constats etpropositions réalistes dans lesdomaines de l’agriculture, dutransport et de l’habitat, aincité à la réflexion sur nosmodes de vie…

" Le Pays du Cotentins’engagedans le plan climat

Il regroupe la communautéurbaine de Cherbourg et lestreize communautés de com-munes formant la presqu’île dudépartement de la Manche.Ce territoire, entre terre etmer, comprend plus de deux

cent mille habitants répartisentre l’agglomération cher-bourgeoise et le territoire rural.

Le Pays du Cotentin s'en-gage dans la lutte contre leréchauffement climatique endisposant d'un moyen d'ac-tion : le plan climat territorial. Àcet effet, le SMC a recruté unechargée de mission plan cli-mat, en la personne de Mor-gane Jestin, arrivée en janvierdernier. C'est elle qui a pré-senté la soirée et a invité lesparticipants à s'inscrire pourparticiper début juin à desgroupes de travail. « Je vousinvite à nous rejoindre pour,ensemble, définir les besoinset les pistes d'action pourréaliser nos objectifs, à sa-voir la réduction des émis-sions de gaz à effet de serre.Pour les atteindre, nous pou-vons par exemple optimiser

l’éclairage public, favoriserle recours au bois énergie,rénover l’habitat… Ce sontdes actions transversalessur les trois secteurs d'acti-vité : habitat, transports,agriculture, que nous pour-rons définir ensemble. »

" Des actionsdéjà engagées

« Cinq permanences« Espace Info Énergie » » ontdéjà été mises en place enterme de communication pourconseiller les habitants : Cher-bourg, Valognes, Les Pieux,Saint-Pierre-Eglise et Caren-tan. Les conseillers appartien-nent à la SCIC Les 7 Vents duCotentin et ils répondent gra-tuitement aux questions dansles domaines suivants : éner-gies (maîtrise de l'énergie,moyens de production),habitat (isolation, ventilation,chauffage, eau chaude sani-taire, éco-construction, réno-vation), énergies renouvelables(solaire, bois, pompe à chaleur,éolien) et aides disponibles etservices accessibles.

" Un film interrogateurLe film Sous les pavés, la

terre a duré plus d'une heure

et a laissé le public pensif.D'un côté, des images chocsde la pollution de la terre : lesfumées d'usines, les déchetsqui s'entassent, le parc auto-mobile grandissant, la multipli-cité des pesticides, comme ditle commentaire : « La terretourne… Mais où va-t-elle? »Puis de l'autre, des initiativesindividuelles sur l'habitat éco-logique, sur les terres agri-coles, sur les économiesd'eau, sur le transport, commele train ou le ballon dirigea-ble… « Pour éviter le pillagede la planète, conclut le film, ilfaut que l'être humainchange et que l'humain rem-place le profit, car il vautmieux un effort solidairequ'un effort solitaire… »

Dans le débat qui a suivi,plusieurs intervenants ont sou-ligné que le film donnait « unenouvelle image de l'écologie,mais que ce laboratoired'idées est un idéal, loin dela réalité d'aujourd'hui. Nerêvons pas! Car on sait bienque l'être humain est égo-centrique et que des popula-tions entières n'ont mêmepas le minimum vital pourvivre dignement ! »

J.-L. F.

Lancement du plan climat :« Sous les pavés, la terre »Jeudi soir, a eu lieu, à Ludiver, une soirée ciné-débat, organisée par le Syndicat mixte du Cotentin, pour lelancement du plan climat du Pays du Cotentin.

Une centaine de personnes étaient présentes pour le lancement du plan climat.

Morgane Jestin, la nouvelle chargée de mission pour la miseen œuvre du plan climat, a présenté la soirée, avec à ses côtés leprésident Michel Canoville.

Le projet de la rue Tardif, tel que le redoute le collectif, qui nous fournit ce photomontage.