1
L’EST RÉPUBLICAIN | DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013 SPECIALE SPECIALE NCY04 K Johnny Hallyday (à gauche), Chas Chandler (ex-bassiste des Animals) et Jimi Hendrix au café Foy de Nancy, juste après leur concert au Rio, le 14 octobre 1966. Photo DR K La toute première photo de Jimi Hendrix, ici avec les membres de The Jimi Hendrix Experience, a été prise devant le Grand hôtel de Nancy, place Stanislas. Photo Collection Gérard Nguyen K Johnny finira son concert torse nu au Rio. Photo ER K Flavio n’avait que 14 ans, mais la soirée reste gravée dans sa mémoire. Photo Pierre MATHIS Le témoignage « Un guitar hero venait de naître » Flavio Pessoto, de Ludres, a lui aussi assisté au concert du Rio. « J’avais 14 ans », raconte celui qui avait dû faire le mur pour voir Johnny. Quarante-sept ans plus tard, le souvenir reste intact. « Dans cette salle archicomble, Jimi Hendrix a été la plus grande surprise de la soirée. Son arrivée et sa présence sur scène, sa façon de jouer de la guitare avec de nouvelles sonorités offertes par sa stratocaster, ses coups de dents sur les cordes ne laissèrent personne indifférent. » Il n’a donc pas été surpris quand, un peu plus de trois mois plus tard, Hendrix surgissait à la lumière pour devenir ce musicien cultissime. « La prestation est restée gravée dans la mémoire des Nancéiens présents ce soir-là. Un guitar Hero venait de naître. » Flavio devient intarissable. Jimi Hendrix, à l’entendre, a communié avec le public du Rio. « Son passage à Nancy, pour tous ceux qui l’ont approché, laissera le souvenir d’un gars souriant, heureux de vivre à travers son métier de musicien. L’avenir nous montrera qu’il était déjà en quête d’exploration musicale avec l’envie folle de créer des choses nouvelles et de faire, au même titre que les Beatles, progresser le rock and roll dans tout son univers artistique », insiste- t-il. Lui qui, à l’époque, commençait à gratter sa guitare estime que, comme pour d’autres « Hendrix reste une icône pour tous les jeunes guitaristes qui voulaient franchir le mur du son avec leur guitare ». K La séquence des ronds de fumée tirée du film de Claude Goretta. Photo DR MAIS DE QUELLE PLANÈ- TE DÉBARQUE CE JIMI HENDRIX ? Ce 14 octobre 1966, dans la salle le Rio de Nancy, le petit Olympia de l’époque de la Cité ducale, personne ne connaît celui qui, quelques mois plus tard, va être propulsé parmi les monstres sacrés de la musi- que rock et populaire. Tout juste sait-on que le meneur du groupe anglais « The Jimi Hendrix Experience », s’est produit la veille à Évreux, en première partie de Johnny Hallyday. Pas de photo. Juste un écho dans le journal local. Et il n’est guère enthousias- mant. Jimi Hendrix est dé- peint comme un « chanteur guitariste à la chevelure broussailleuse. Mauvais cocktail de James Brown et de Chuck Berry qui se contor- sionne pendant un bon quart d’heure sur la scène en jouant parfois de la guitare avec les dents ». Il n’y a pas à dire, le confrère de l’Eure- Eclair avait du nez pour repé- rer le talent naissant… Première photo première dédicace premières images À Nancy, la vedette c’est également Johnny. Hendrix, qui a quitté son Amérique natale pour constituer à Lon- dres son premier groupe un mois et demi plus tôt, est noyé dans une copieuse pre- mière partie où figurent Long Chris, l’ami de Johnny, et The Blackbirds, le nouvel orches- tre de l’idole des jeunes. Mais, depuis ce concert du 14 octo- bre 1966, Nancy est devenue « la ville hendrixienne par excellence », affirme Yazid Manou, LE spécialiste fran- çais d’Hendrix. « C’est à Nan- cy que la première photo de The Jimi Hendrix Expérience sera prise. À Nancy encore qu’il signera son premier autographe (lire par ailleurs). A Nancy enfin que seront fil- més ses premières images », liste-t-il ; ce qu’il a condensé en août 2012 dans un article publié dans la revue « Rock and Folk ». Si la tournée avec Hendrix s’est poursuivie, non pas six mois, comme le déclare aujourd’hui Johnny, mais par deux concerts, le 15 octobre à Villerupt et à l’Olympia le 18 octobre, Nancy demeure dans l’histoire comme la date marquant la naissance de la star. « Il fallait le voir sur scène », assure Bernard, un Vandopé- rien qui assista à ce concert mythique au Rio. « Nous étions 1.500 dans la salle. À cette époque, je n’avais que 16 ans et nous étions tous là pour voir Johnny. Jimi, ce fut un ouragan, une révélation. Il faut se remettre dans le con- texte. Au milieu des années 60, mes parents n’écoutaient que de l’accordéon. Johnny avait ouvert nos esprits, mais Hendrix, c’était inimagina- ble. Avec les copains du lycée, on n’en revenait pas. Quand il s’est mis à jouer avec les dents, les 1.500 personnes du Rio se sont levées. C’était dingue, de la pure folie », té- moigne encore Bernard, qui se souvient qu’Hendrix a cas- sé une corde sur le morceau « Wild Thing », des Troggs. Battle de ronds de fumée Collectionneur dans l’âme, il a précieusement conservé son entrée, payée « 20 F de l’époque ». S’il recherche de- puis des années « le pro- gramme de la soirée », il a contribué à l’écriture du re- marquable dossier, signé Jean-Charles Barrès, dans la revue bisannuelle « Le club des années 60 ». On y ap- prend que ce soir-là, Johnny monta sur scène à 23 h pour livrer un show tout aussi électrique. Il finira « torse nu », écrira d’ailleurs Alain Ganassi, le journaliste de L’Est Républicain, présent au Rio. La soirée se poursuit au café Foy. Johnny Hallyday, Chas Chandler (ex-bassiste des Animals et manager de Jimi) et Hendrix fendent la foule pour monter au pre- mier étage de l’établisse- ment. Pendant que les fans se massent devant le Foy, les ca- méras de Claude Goretta, qui suivent Hallyday, vont filmer une scène surréaliste : les deux JH (Johnny Hallyday et Jimi Hendrix) dans un battle de ronds de fumée. Unique et historique. Alexandre POPLAVSKY W Les photos et vidéos de l’époque sur notre site internet www.estrepublicain.fr. Si vous avez une incroyable histoire à nous raconter, contactez-nous à alexandre.poplavskymayor@estre publicain.fr Les incroyables histoires de Meurthe-et-Moselle Hendrix à Nancy : l’expérience inédite K Bernard de Vandœuvre : « Voir Hendrix fut une révélation ». Photo Patrice SAUCOURT L’insolite Jimi Hendrix et Johnny Hallyday réunis 45 ans plus tard Jocelyne n’avait que 16 ans en 1966. « Avec sa sœur Michèle, elles ont quitté ce soir-là leur domicile de la rue Exelmans à Nancy, où elles vivent avec leur maman », raconte Valérie Demoulin, la fille de Jocelyne, laquelle est partie s’installer depuis à Toulon. En première partie se produisait le groupe Jimi Hendrix Expérience. « Ayant sympathisé avec les musiciens, elles ont su qu’après le concert ils iraient se restaurer au Foy. Avec son 45 tours sous le bras, maman attendait l’arrivée de Johnny ; celui-ci n’arrivant pas, elles ont passé un moment avec Jimi Hendrix, Noel Redding, Mitch Mitchell, Chas Chandler, Long Chris et Micky Jones. Ne parlant pas anglais, elles ont tout naturellement discuté avec Long Chris. Pour la petite anecdote, Jimi Hendrix a voulu embrasser maman, mais elle a refusé, car Jimi était plein d’acné. Elle a donc eu cette avalanche d’autographes, mais pas Johnny ». Grâce à Yazid Manou, elle a pu obtenir la dédicace de Johnny… 45 ans plus tard. « Nagui l’a invité à un Taratata consacré à Johnny. Et, à cette occasion, on a donc pu réunir leurs signatures », raconte Valérie. K La première dédicace de Jimi Hendrix. Photo DR Un CD, un DVD… Les célébrations de l’anniversaire du guitariste qui aurait eu 70 ans le 27 novembre dernier se poursuivent. Cette année, après l’album « People, Hell & Angels » et la réédition du quadruple coffret « The Jimi Hendrix Experience », la société Experience Hendrix (dirigée par Janie Hendrix, sa sœur adoptive) et Sony Legacy proposent deux sorties exceptionnelles le 4 novembre 2013. La première est un CD, double album vinyle « Jimi Hendrix Experience : Miami pop festival ». C’est l’enregistrement du groupe le 18 mai 1968 à Miami. Outre les traditionnels morceaux de bravoure, on découvrira entre autres une rarissime version de « Hear My Train A Comin’» jouée sur scène pour la deuxième fois sans parler de celle de « Tax Free » inconnue des fans. La seconde est un DVD baptisé « Hear My Train A Comin’» qui retrace la carrière du « Voodoo child ». Plus d’infos sur www. Jimihendrix.com

L’ EST RÉPUBLICAIN | SPECIALEbrumepourpre.hendrix.free.fr/EstRepublicain.pdf · L’EST RÉPUBLICAIN | DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013 SPECIALE NCY04 KJohnny Hallyday (à gauche), Chas

  • Upload
    dodung

  • View
    217

  • Download
    2

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L’ EST RÉPUBLICAIN | SPECIALEbrumepourpre.hendrix.free.fr/EstRepublicain.pdf · L’EST RÉPUBLICAIN | DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013 SPECIALE NCY04 KJohnny Hallyday (à gauche), Chas

L’ E S T R É P U B L I C A I N | D IMAN CH E 1 3 O C TO B R E 2 0 1 3

SPECIALESPECIALE

NCY04

K Johnny Hallyday (à gauche), Chas Chandler (ex­bassiste des Animals) et Jimi Hendrix au café Foy de Nancy, juste après leur concert au Rio, le 14 octobre 1966. Photo DR

K La toute première photo de Jimi Hendrix, ici avec les membres de

The Jimi Hendrix Experience, a été prise devant le Grand hôtel de

Nancy, place Stanislas. Photo Collection Gérard Nguyen

K Johnny finira son concert torse nu au Rio. Photo ER

K Flavio n’avait que 14 ans, mais la soirée reste gravée dans sa

mémoire. Photo Pierre MATHIS

Le témoignage

« Un guitar hero venait de naître »

Flavio Pessoto, de Ludres, a

lui aussi assisté au concert

du Rio. « J’avais 14 ans »,

raconte celui qui avait dû

faire le mur pour voir

Johnny. Quarante­sept ans

plus tard, le souvenir reste

intact. « Dans cette salle

archicomble, Jimi Hendrix a

été la plus grande surprise

de la soirée. Son arrivée et sa

présence sur scène, sa façon

de jouer de la guitare avec

de nouvelles sonorités

offertes par sa stratocaster,

ses coups de dents sur les

cordes ne laissèrent

personne indifférent. »

Il n’a donc pas été surpris

quand, un peu plus de trois

mois plus tard, Hendrix

surgissait à la lumière pour

devenir ce musicien

cultissime. « La prestation

est restée gravée dans la

mémoire des Nancéiens

présents ce soir­là. Un guitar

Hero venait de naître. »

Flavio devient intarissable.

Jimi Hendrix, à l’entendre, a

communié avec le public du

Rio. « Son passage à Nancy,

pour tous ceux qui l’ont

approché, laissera le

souvenir d’un gars souriant,

heureux de vivre à travers

son métier de musicien.

L’avenir nous montrera qu’il

était déjà en quête

d’exploration musicale avec

l’envie folle de créer des

choses nouvelles et de faire,

au même titre que les

Beatles, progresser le rock

and roll dans tout son

univers artistique », insiste­

t­il. Lui qui, à l’époque,

commençait à gratter sa

guitare estime que, comme

pour d’autres « Hendrix reste

une icône pour tous les

jeunes guitaristes qui

voulaient franchir le mur du

son avec leur guitare ».

K La séquence des ronds de fumée tirée du film de Claude Goretta. Photo DR

MAIS DE QUELLE PLANÈ­TE DÉBARQUE CE JIMIHENDRIX ? Ce 14 octobre1966, dans la salle le Rio deNancy, le petit Olympia del’époque de la Cité ducale,personne ne connaît celuiqui, quelques mois plus tard,va être propulsé parmi lesmonstres sacrés de la musi­que rock et populaire. Toutjuste sait­on que le meneurdu groupe anglais « The JimiHendrix Experience », s’estproduit la veille à Évreux, enpremière partie de JohnnyHallyday. Pas de photo. Justeun écho dans le journal local.Et il n’est guère enthousias­mant. Jimi Hendrix est dé­peint comme un « chanteurguitariste à la chevelurebroussailleuse. Mauvaiscocktail de James Brown et deChuck Berry qui se contor­sionne pendant un bon quartd’heure sur la scène enjouant parfois de la guitareavec les dents ». Il n’y a pas àdire, le confrère de l’Eure­Eclair avait du nez pour repé­rer le talent naissant…

Premièrephotopremièredédicacepremières images

À Nancy, la vedette c’estégalement Johnny. Hendrix,qui a quitté son Amériquenatale pour constituer à Lon­dres son premier groupe unmois et demi plus tôt, estnoyé dans une copieuse pre­mière partie où figurent LongChris, l’ami de Johnny, et TheBlackbirds, le nouvel orches­tre de l’idole des jeunes. Mais,

depuis ce concert du 14 octo­bre 1966, Nancy est devenue« la ville hendrixienne parexcellence », affirme YazidManou, LE spécialiste fran­çais d’Hendrix. « C’est à Nan­cy que la première photo deThe Jimi Hendrix Expériencesera prise. À Nancy encorequ’il signera son premierautographe (lire par ailleurs).A Nancy enfin que seront fil­més ses premières images »,liste­t­il ; ce qu’il a condenséen août 2012 dans un articlepublié dans la revue « Rockand Folk ».

Si la tournée avec Hendrixs’est poursuivie, non pas sixmois, comme le déclareaujourd’hui Johnny, mais pardeux concerts, le 15 octobre àVillerupt et à l’Olympia le18 octobre, Nancy demeuredans l’histoire comme la datemarquant la naissance de lastar.

« Il fallait le voir sur scène »,assure Bernard, un Vandopé­rien qui assista à ce concertmythique au Rio. « Nousétions 1.500 dans la salle. Àcette époque, je n’avais que16 ans et nous étions tous là

pour voir Johnny. Jimi, ce futun ouragan, une révélation. Ilfaut se remettre dans le con­texte. Au milieu des années60, mes parents n’écoutaientque de l’accordéon. Johnnyavait ouvert nos esprits, maisHendrix, c’était inimagina­ble. Avec les copains du lycée,on n’en revenait pas. Quand ils’est mis à jouer avec lesdents, les 1.500 personnes duRio se sont levées. C’étaitdingue, de la pure folie », té­moigne encore Bernard, quise souvient qu’Hendrix a cas­sé une corde sur le morceau

« Wild Thing », des Troggs.

Battlede rondsde fuméeCollectionneur dans l’âme,

il a précieusement conservéson entrée, payée « 20 F del’époque ». S’il recherche de­puis des années « le pro­gramme de la soirée », il acontribué à l’écriture du re­marquable dossier, signéJean­Charles Barrès, dans larevue bisannuelle « Le clubdes années 60 ». On y ap­prend que ce soir­là, Johnnymonta sur scène à 23 h pourlivrer un show tout aussiélectrique. Il finira « torsenu », écrira d’ailleurs AlainGanassi, le journaliste deL’Est Républicain, présent auRio.

La soirée se poursuit aucafé Foy. Johnny Hallyday,Chas Chandler (ex­bassistedes Animals et manager deJimi) et Hendrix fendent lafoule pour monter au pre­mier étage de l’établisse­ment. Pendant que les fans semassent devant le Foy, les ca­méras de Claude Goretta, quisuivent Hallyday, vont filmerune scène surréaliste : lesdeux JH (Johnny Hallyday etJimi Hendrix) dans un battlede ronds de fumée. Unique ethistorique.

AlexandrePOPLAVSKYW Les photos et vidéos de

l’époque sur notre site internet

www.estrepublicain.fr.

Si vous avez une incroyable

histoire à nous raconter,

contactez­nous à

alexandre.poplavskymayor@estre

publicain.fr

Les incroyables histoires deMeurthe­et­Moselle

HendrixàNancy: l’expérienceinédite

K Bernard de Vandœuvre : « Voir Hendrix fut une révélation ». Photo Patrice SAUCOURT

L’insolite

Jimi Hendrix et Johnny Hallydayréunis 45 ans plus tard

Jocelyne n’avait que 16 ans

en 1966. « Avec sa sœur

Michèle, elles ont quitté ce

soir­là leur domicile de la rue

Exelmans à Nancy, où elles

vivent avec leur maman »,

raconte Valérie Demoulin, la

fille de Jocelyne, laquelle est

partie s’installer depuis à

Toulon. En première partie

se produisait le groupe Jimi

Hendrix Expérience. « Ayant

sympathisé avec les

musiciens, elles ont su

qu’après le concert ils iraient

se restaurer au Foy. Avec son

45 tours sous le bras, maman

attendait l’arrivée de

Johnny ; celui­ci n’arrivant

pas, elles ont passé un

moment avec Jimi Hendrix,

Noel Redding, Mitch Mitchell,

Chas Chandler, Long Chris et

Micky Jones. Ne parlant pas

anglais, elles ont tout

naturellement discuté avec

Long Chris. Pour la petite

anecdote, Jimi Hendrix a

voulu embrasser maman,

mais elle a refusé, car Jimi

était plein d’acné. Elle a donc

eu cette avalanche

d’autographes, mais pas

Johnny ». Grâce à Yazid

Manou, elle a pu obtenir la

dédicace de Johnny… 45 ans

plus tard. « Nagui l’a invité à

un Taratata consacré à

Johnny. Et, à cette occasion,

on a donc pu réunir leurs

signatures », raconte Valérie.

K La première dédicace de

Jimi Hendrix. Photo DR

UnCD,unDVD…Les célébrations del’anniversaire du guitaristequi aurait eu 70 ans le27 novembre dernier sepoursuivent. Cette année,après l’album « People, Hell& Angels » et la réédition duquadruple coffret « The JimiHendrix Experience », lasociété Experience Hendrix(dirigée par Janie Hendrix,sa sœur adoptive) et SonyLegacy proposent deuxsorties exceptionnelles le4 novembre 2013.La première est un CD,double album vinyle « JimiHendrix Experience :Miami pop festival ».C’est l’enregistrement dugroupe le 18mai 1968 àMiami. Outre lestraditionnels morceaux debravoure, on découvriraentre autres une rarissimeversion de « Hear My TrainA Comin’» jouée sur scènepour la deuxième fois sansparler de celle de « TaxFree » inconnue des fans.La seconde est un DVDbaptisé « Hear My TrainA Comin’» qui retrace lacarrière du « Voodoochild ». Plus d’infos surwww. Jimihendrix.com