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I l a déjà avalé des centaines de milliers de miles en mer. Et il n’est toujours pas rassa- sié. Celui qui porte le plus haut grade du navire peut souvent paraître inaccessible. Celui qui supervise la conduite et la sécurité du paquebot coordonne également l’ensem- ble des services à bord. Le mandataire de l’armateur lors de cette 4 e Croisière des Ch’- tis est français. Philippe Fichet-Delavault fait partie de la petite dizaine de commandants de bord recensé dans le pays pour diriger un bateau tel que le Costa Marina. Une chance pour les passagers quand on sait que la compagnie Costa croisières ne compte qu’un seul capitaine français. Sa joie et sa bonne humeur quotidiennes ont séduit ces Ch’tis, tous surpris par l’accessibilité du seul véritable maître à bord. Du haut de sa passerelle, Philippe Fichet-Delavault n’hésite pas à discuter avec les passagers flânant sur le pont. Quand il le peut. Lors de cette croisière, « j’étais comme un poisson dans l’eau » Avec un équipage de près de 400 person- nes issues de 27 nationalités différentes, pas facile de commander le navire. « Il est divisé en trois services : les ponts, les machines et l ’hôtel. Chacun de ces services a un chef de département et puis il y a tout un système de délégation. » Pourtant, c’est plus qu’un équipage que le commandant français réus- sit à gérer, à l’image de cette dernière croi- sière. Vers ses clients, il n’hésite pas à aller. Pour discuter, conseiller et même commen- ter le paysage. Parce qu’avec Philippe Fichet- Delavault à la barre du Costa Marina dans les Fjords, des manœuvres assez délicates ont été entreprises au plus près des casca- des. Histoire que les passagers prennent le temps d’immortaliser ces instants exception- nels. On est alors loin de l’image des an- ciens chefs de bord, un peu trop rigides. « Quand on voit les gens heureux, c’est que nous avons réussi notre challenge. C’est no- tre plus grande satisfaction et le meilleur compliment qu’ils puissent nous faire. »À l’image de cette "Beer party" organisée sur le pont 7. Le commandant de bord est inter- venu, comme souvent, a pris la parole, al- lant même jusqu’à inviter une personne sur la scène pour entonner le P’tit quinquin. Ce jour-là, la fête a battu son plein sous des airs de carnaval de Dunkerque... Et tout cela grâce à l’initiative d’un Philippe Fichet-Dela- vault toujours hanté par le souci du détail et du bien-être de ses passagers. Alors, com- mandant, quels sont les ingrédients pour une bonne croisière ?« Il faut une destina- tion intéressante et un dépaysement au ni- veau des services, comme aller au restau- rant chaque jour et se faire servir. Une fois la valise mise à bord, c’est à nous de jouer ! » Préserver une intimité entre l’équipage et le client relève d’une nécessité pour celui qui adore les croisières à thème personnali- sées : « Il y a toujours un esprit communau- taire, les gens cherchent à être ensemble. Là, ils voulaient retrouver l’ambiance du nord. » Et, à choisir, le commandant préfère garder le cap à bord de ce type de croisière « avec un seul et unique groupe. Là, je suis comme un poisson dans l’eau. » « En France, les Ch’tis ont une très bonne réputation » Un poisson dans l’eau qui connaît bien le nord puisque son fils a suivi, pendant cinq ans, des études à Valenciennes. « Et puis, j’avais des copains à Boulogne ». « En France, on connaît les régions et leurs caractéristiques. On sait, par exemple, que les Ch’tis ont une très bonne réputation, ce sont des gens qui savent faire la fête et s’amuser. » Et c’est Philippe Fichet-Dela- vault qui les a accompagnés : « Costa cher- che à développer le marché français, ça per- met d’avoir un contact plus proche avec la clientèle ». La langue aurait été une barrière pour les passagers avec un commandant ita- lien, par exemple. Commandant de bord depuis 1997 sur un cargo et depuis 2003, à temps plein, sur un paquebot, Philippe Fichet-Delavault a déjà à son actif 38 ans de navigation. Malgré ces années d’expérience, le Malouin n’a pas en- core parcouru l’ensemble des pays : « Il me reste l’Australie et l’Antarctique à visiter, sans oublier certaines zones du Canada ». Parmi les régions qui l’ont le plus marqué, on retrouve l’Alaska, la Patagonie et l’Amazo- nie : « Il y a quelque chose de particulier là- bas à découvrir, un peu comme la Norvège. Il y a de l’émerveillement et une nature en- core vierge. » Comme il l’avait annoncé à ses Ch’tis en dé- but de croisière - « Si vous débarquez de ce bateau, je débarque avec vous ! » -, Philippe Fichet-Delavault est descendu au port d’Amsterdam avec sa troupe nordiste pour quelques semaines de vacances en compa- gnie de son épouse et de ses trois enfants. Même s’il pense déjà à sa reconversion (bientôt la retraite), il souhaite continuer à profiter de sa formidable aventure car le Ma- louin sait qu’il ne sont plus beaucoup à avoir la chance de commander un paquebot en France. Une petite dizaine... Philippe Fichet-Delavault était le maître à bord lors de cette croisière Un commandant proche de ses Ch’tis En moyenne, ce commandant de bord français navigue huit mois dans l’année. La Croisière des Ch’tis 4 Au programme de cette 4 e Croisière des Ch’tis : les Fjords. Ils étaient près de 750 à avoir embarqué depuis le port de Dunkerque direction la Norvège. Nous les avons suivis pendant une semaine. Retrouvez l’interview du commandant de bord français, les coulisses des cuisines, les impressions des croisiéristes, des artistes ch’tis… Mercredi 20 juillet 2011 25

La 4e Croisière des Ch’tis

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Au programme de cette 4e Croisière des Ch’tis : les Fjords. Ils étaient près de 750 à avoir embarqué depuis le port de Dunkerque direction la Norvège. Nous les avons suivis pendant une semaine. Retrouvez l’interview du commandant de bord français, les coulisses des cuisines, les impressions des croisiéristes, des artistes ch’tis…

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Page 1: La 4e Croisière des Ch’tis

Il a déjà avalé des centaines de milliers demiles en mer. Et il n’est toujours pas rassa-sié. Celui qui porte le plus haut grade du

navire peut souvent paraître inaccessible.Celui qui supervise la conduite et la sécuritédu paquebot coordonne également l’ensem-ble des services à bord. Le mandataire del’armateur lors de cette 4e Croisière des Ch’-tis est français. Philippe Fichet-Delavault faitpartie de la petite dizaine de commandantsde bord recensé dans le pays pour dirigerun bateau tel que le Costa Marina. Unechance pour les passagers quand on saitque la compagnie Costa croisières necompte qu’un seul capitaine français. Sa joieet sa bonne humeur quotidiennes ont séduitces Ch’tis, tous surpris par l’accessibilité duseul véritable maître à bord. Du haut de sapasserelle, Philippe Fichet-Delavault n’hésitepas à discuter avec les passagers flânant surle pont. Quand il le peut.

Lors de cette croisière, « j’étaiscomme un poisson dans l’eau »

Avec un équipage de près de 400 person-nes issues de 27 nationalités différentes, pasfacile de commander le navire. « Il est diviséen trois services : les ponts, les machines etl’hôtel. Chacun de ces services a un chef dedépartement et puis il y a tout un systèmede délégation. » Pourtant, c’est plus qu’unéquipage que le commandant français réus-sit à gérer, à l’image de cette dernière croi-sière. Vers ses clients, il n’hésite pas à aller.Pour discuter, conseiller et même commen-ter le paysage. Parce qu’avec Philippe Fichet-Delavault à la barre du Costa Marina dansles Fjords, des manœuvres assez délicatesont été entreprises au plus près des casca-des. Histoire que les passagers prennent letemps d’immortaliser ces instants exception-

nels. On est alors loin de l’image des an-ciens chefs de bord, un peu trop rigides.« Quand on voit les gens heureux, c’est quenous avons réussi notre challenge. C’est no-tre plus grande satisfaction et le meilleurcompliment qu’ils puissent nous faire. » Àl’image de cette "Beer party" organisée sur lepont 7. Le commandant de bord est inter-venu, comme souvent, a pris la parole, al-lant même jusqu’à inviter une personne surla scène pour entonner le P’tit quinquin. Cejour-là, la fête a battu son plein sous des airsde carnaval de Dunkerque... Et tout celagrâce à l’initiative d’un Philippe Fichet-Dela-vault toujours hanté par le souci du détail etdu bien-être de ses passagers. Alors, com-mandant, quels sont les ingrédients pourune bonne croisière ?« Il faut une destina-tion intéressante et un dépaysement au ni-veau des services, comme aller au restau-rant chaque jour et se faire servir. Une fois lavalise mise à bord, c’est à nous de jouer ! »Préserver une intimité entre l’équipage et leclient relève d’une nécessité pour celui quiadore les croisières à thème personnali-sées : « Il y a toujours un esprit communau-taire, les gens cherchent à être ensemble.Là, ils voulaient retrouver l’ambiance dunord. » Et, à choisir, le commandant préfèregarder le cap à bord de ce type de croisière« avec un seul et unique groupe. Là, je suiscomme un poisson dans l’eau. »

« En France, les Ch’tisont une très bonne réputation »

Un poisson dans l’eau qui connaît bien lenord puisque son fils a suivi, pendant cinqans, des études à Valenciennes. « Et puis,j’avais des copains à Boulogne ».

« En France, on connaît les régions et leurscaractéristiques. On sait, par exemple, que

les Ch’tis ont une très bonne réputation, cesont des gens qui savent faire la fête ets’amuser. » Et c’est Philippe Fichet-Dela-vault qui les a accompagnés : « Costa cher-che à développer le marché français, ça per-met d’avoir un contact plus proche avec laclientèle ». La langue aurait été une barrièrepour les passagers avec un commandant ita-lien, par exemple.

Commandant de bord depuis 1997 sur uncargo et depuis 2003, à temps plein, sur unpaquebot, Philippe Fichet-Delavault a déjà àson actif 38 ans de navigation. Malgré cesannées d’expérience, le Malouin n’a pas en-core parcouru l’ensemble des pays : « Il mereste l’Australie et l’Antarctique à visiter,sans oublier certaines zones du Canada ».Parmi les régions qui l’ont le plus marqué,

on retrouve l’Alaska, la Patagonie et l’Amazo-nie : « Il y a quelque chose de particulier là-bas à découvrir, un peu comme la Norvège.Il y a de l’émerveillement et une nature en-core vierge. »

Comme il l’avait annoncé à ses Ch’tis en dé-but de croisière - « Si vous débarquez de cebateau, je débarque avec vous ! » -, PhilippeFichet-Delavault est descendu au portd’Amsterdam avec sa troupe nordiste pourquelques semaines de vacances en compa-gnie de son épouse et de ses trois enfants.Même s’il pense déjà à sa reconversion(bientôt la retraite), il souhaite continuer àprofiter de sa formidable aventure car le Ma-louin sait qu’il ne sont plus beaucoup à avoirla chance de commander un paquebot enFrance. Une petite dizaine...

Philippe Fichet-Delavault était le maître à bord lors de cette croisière

Un commandant proche de ses Ch’tis

En moyenne, ce commandant de bord français navigue huit mois dans l’année.

La Croisière des Ch’tis 4Au programme de cette 4e Croisière des Ch’tis : les Fjords. Ils étaient près de 750 à avoir embarqué depuis le portde Dunkerque direction la Norvège. Nous les avons suivis pendant une semaine. Retrouvez l’interview du commandantde bord français, les coulisses des cuisines, les impressions des croisiéristes, des artistes ch’tis…

Mercredi 20 juillet 2011 25

Page 2: La 4e Croisière des Ch’tis

Ils étaient peu nombreux,à l'origine du projet, àcroire à la crédibilité, et en-

core moins à la pérennité,de cette croisière quelquepeu particulière. Alain Du-bois a porté à bout de brasce concept pour en faireaujourd'hui un véritable sé-jour tendance. Le délégué ré-gional d'Havas voyages a sucréer un produit devenuphare dans le nord de laFrance. Pour preuve, à l'is-sue de la présentation de laCroisière des Ch'tis 5, le der-nier jour du séjour, 175 pré-inscriptions avaient déjà étéenregistrées ! C'est dire sil'engouement rencontré lorsde la première édition estresté intact. Et plus encorepeut-être. Alors, commenta-t-il réussi à convaincre lesCh'tis de le suivre dans cetteaventure folle sur plusieurssaisons successives ? Com-ment les gens du nord luiont-il accordé leur confianceen si peu de temps ?� La destinationEn partant du constat que lamajorité de ses passagersvoyagent entre deux et cinqfois par an, Alain Dubois leurpropose une destination unan à l'avance afin qu'ils puis-sent prendre le temps de pré-parer leur voyage. Nou-veauté pour la prochaine édi-tion, deux itinéraires ont étéprésentés : les Caraïbes oules îles grecques. La pre-mière destination (Les per-les des Antilles du 9 au17 mars 2012) répond à unedemandes de clients fidèles,ou en passe de le devenir :« C'est un souhait, nous te-nons compte des remar-ques des passagers dans lesfiches qualité de l'agence ».Avec un vol au départ deRoissy, il s'agira, cette fois,d'une croisière long courrier,à bord du Costa Luminosa.

La seconde destination (Del'Adriatique à la Grèce du2 au 11 novembre 2012) em-mènera les Ch'tis français enMéditerranée, cette foispour répondre à une de-mande de tarifs faibles, àbord du Costa Classica. Undouble itinéraire commepour fêter un anniversaireque personne n'attendait de-puis l'émergence de cette

idée commune entre Havasvoyages et Costa : la 5e Croi-sière des Ch'tis.� Le conceptCette croisière est avant toutprésentée comme un « pro-duit spécifique aux gens dunord ». Evidemment, le suc-cès du film de Dany Boon yest pour beaucoup. Et AlainDubois a voulu poursuivre, à

sa manière, cette tendancech'ti : « On a senti un élan,un besoin d'identification ré-gionale. C'est un produit quin'existe pas sur le marché. »Ce sont les Alsaciens qui ontosé les premiers en France :« Et ça reste des projets quifonctionnent toujours trèsbien », explique Héléna Ro-bert, responsable Nord-Nor-mandie de la compagnie

Costa. Dans ce concept nor-diste ont également été asso-ciés les Ch'tis du sud, qui re-présentent 180 clients surles trois dernières croisièresconfondues. « C'est demieux en mieux, on est pas-sés de 300 à 410, puis 600 etenfin 750 clients pour la 4 ! »� Le prixGrosse différence par rap-port à une croisière dite clas-sique, le prix. Il s'agit en effetd'un tarif groupe négocié audépart de la région. Le lance-ment officiel des inscriptionspour la prochaine croisière adémarré le 18 juillet. Plu-sieurs artistes de renom ontété déjà été contactés pourles futurs rendez-vous…� Le tout comprisTout est inclus de A à Z(taxes, forfaits de séjour àbord, cocktails privés, anima-tions, accompagnements,permanences…) avec unepension complète. Des hô-tesses étaient présentesdans chaque bus pour serendre au port de Dunker-que et cet encadrement s'estpoursuivi jusqu'au retourdans la cité de Jean Bart. Al’horizon de la croisière 5,des salles et des animationsseront, quotidiennement, pri-vatisées pour les passagersnordistes.

Lucas Dycke,Coudekerque-Branche� « C'est ma première Croisièredes Ch'tis et la première, d'ailleurs,en général. Je suis venu avec mesgrands-parents qui font, eux, partisdes Ch'tis du sud. C'était uncadeau de leur part, ils m'ontrécupéré à Dunkerque et on aembarqué. Du coup, mesvacances commencent vraimentbien ! En plus, en rentrant, je parsavec eux dans le sud. Tout est trèsbien ici et ce qui me plaît le plusce sont les excursions. Il y a justeun peu de bruit dans la cabinequand on dort. Il y a aussi debonnes activités sur le bateau.L'accueil est très bien, quand on abesoin d'un service, c'est fait toutde suite ! »

Nicole et Roger Bigout,Dunkerque� « C'est la 2e fois qu'on vient surcette croisière. On avait découvert lapremière dans le journal et jeconnaissais très bien l'agence Havasvoyages. Nous avions envie de voirles fjords depuis longtemps. Toutaussi longtemps qu'un bateau n'étaitplus parti de Dunkerque, donc ons'est inscrits tout de suite. On a pris leforfait avec les 3 excursions. Noscompliments au personnel qui aessayé de parler français, il étaitd'une si grande gentillesse… Si c'estune destination qu'on ne connaît paset que la santé le permet, onreviendra pour la prochaine édition. »

Nadine Boulogne etJean-Pierre Plancke,Fort-Mardyck� « C'est la première fois que nouspartons en croisière. On a vu la pubdans le journal et comme il y alongtemps qu'on voulait en faire etque le départ était à Dunkerque…Alors, on s'est dit pourquoi pas !Nous sommes très contents aussibien sur le bateau qu'avec lespaysages proposés ; c'est unmoment inoubliable. Tout le mondeétait gentil et souriant. C'estpossible qu'on revienne maintenantqu'on y a goûté. On a fait un peu cequ'on voulait entre les excursions,les visites et notre temps libre. »

Noëlla et JacquesVandenbilcke, Bray-Dunes� « C'est notre première Croisière desCh'tis. Ma belle-sœur m'avait parlé de cevoyage ; elle savait que je voulais partiren Norvège. En plus, le départ était àDunkerque… donc nous nous sommesinscrits tout de suite. C'est un bateauconvivial, ce n'est ni trop grand ni troppetit. C'est la toute première fois pournous. On a pris le pack des 3 excursionspour le jour et, le soir, on se rendait authéâtre. Nous avons vraiment aimé lasoirée avec les ténors, avec TinoValentino… Et puis, avec Philippe,l'animateur, on ne s'ennuyait jamais ! Onne partira pas l'année prochaine, mais onvoudrait bien pour la 6e édition. »

Une météo plutôt clémente durant cette croisière qui s’est déroulée du 6 au 13 juillet.

Caraïbes et Méditerranée, la Croisière des Ch'tis 5 a été

Déjà 175 passagers ch'tis ins

Martine et Gérard Ryckman,Hoymille� « C'est notre toute premièrecroisière et c'est surtout parce que çapartait de Dunkerque ! Mon fils nousavait montré la publicité, il sait quej'adore les bateaux. Ce serait biend'avoir un vrai terminal croisière àDunkerque. La taille humaine dubateau nous plaît, ce n'est pas uneusine avec 3 000 personnes. Et puis, lepersonnel était sympa. On a fait lapremière excursion à Bergen et ladernière à Stavanger. On descendaitdu port de nous-mêmes aussi. Pour laCroisière des Ch'tis 5, tout dépendrade ce qu'on nous propose et si ce n'estpas sur un plus grand bateau. »

Embarquementà Dunkerque en 2013 ?

Havas voyages aimerait effec-tuer un nouvel embarque-ment dans une capitale por-tuaire nordiste ; un projetavec Dunkerque suit actuelle-ment son cours…

Présentationofficielle de la

Croisière des Ch'tis 5

Deux soirées de présentationsont programmées les ven-dredis 16 et 23 septembre, à18h30, au théâtre de l'hôteldu casino Lucien-Barrière, àLille. Renseignements et ins-criptions dans les agencesHavas voyages : Abbeville au03.22.99.00.00, Amiens au03.22.22.27.30, Arras au03.21.23.26.00, Bondues au03.20.10.05.00, Dunkerqueau 03.28.66.03.80, Lens au03.21.37.70.00, Lille au03.20.2142.80, Montreuil-sur-Mer au 03.21.06.76.30, Saint-Quentin au 0826.825.538, Va-l e n c i e n n e s a u03.27.45.68.16.

Quinquin et carnaval

Lors de la "Beer party", lecommandant a tenté d'ani-mer encore plus ce rassem-blement, déjà festif, autour dela piscine. Il s'est alors em-paré du micro pour appelerun Ch'ti volontaire à entonnerle P'tit Quinquin. Ni une, nideux, une Dunkerquoise s'estmanifestée, entraînant tout lepont 7 dans une embuscademusicale, laquelle s'est inévi-tablement terminée avec lecarnaval de Dunkerque...

La Croisière desCh'tis 4 en DVD

Autre nouveauté cette année,les Ch'tis ont été filmés à bordet lors de leurs excursionspar une société de produc-tion audiovisuelle Prodave-nue. Retrouvez, au prix de35 euros, les interviews descroisiéristes, les reportagesquotidiens des escales, ainsique les images du bateau,des animations et des soiréespendant plus d'une heure. LeDVD peut encore être achetéjusqu'au 25 juillet. Plus de ren-s e i g n e m e n t s a u03.69.36.10.36 ou [email protected]

La Croisière des Ch’tis 4

ON VOUS DONNE LA PAROLEUne première expérience pour la majorité des croisiéristes

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Hélène et Aimé Waguet,Grande-Synthe� « C'était notre cadeau pour nos 40 ans demariage. Et c’était notre toute premièrecroisière en bateau. On en avait entenduparler et on a vu la publicité dans lesjournaux. Les fjords valent vraiment le coupd'être vus, le paysage est magnifique. Il yavait longtemps qu'on voulait venir enNorvège et on n'a pas été déçus ! Lepersonnel était super et les activitésdiverses. L'an prochain, on fera les îlesgrecques, mais pas les Caraïbes, etpeut-être en famille, cette fois. Là, on avaitété envoyés en éclaireurs et donc si c'étaitbien, on avait convenu de revenir àplusieurs ! »

Odile et Jean-PierreCornette, Dunkerque

� « C'était notre premièrecroisière. On a découvert cetteannonce dans le journal et,comme on n'en avait jamais faiteet qu'elle partait deDunkerque… C'était unecroisière vraiment agréable,reposante et qui a répondu ànos attentes. On se sentait trèsbien à bord du Costa Marina. Onne pense pas, pour le moment,repartir l'an prochain, mais quisait… »

Edith Noël, Nielles lès Bléquin,et Ghislaine Vansuypenne,Ruminghem� « Nous sommes belles-sœurs et c'est lapremière fois que nous partons avec laCroisière des Ch'tis. On est déjà alléesjusqu'au Cap Nord, mais aussi enMéditerranée et, là, on avait vu lapublicité dans le journal. Il faut dire queles fjords, ça nous a tout de suite tentéesparce qu'on voulait revenir les voir. C'étaità bord d'un petit bateau ; en mai, on estmontées sur un navire de3 500 personnes. Nous étions six avecdes amis parisiens. On avait prévu3 excursions et, après, on descendaitnous-mêmes dans les villes. »

� Le jour du départ, l’embarquement aduré autant de temps pour les passagersque... pour la nourriture. Les remorquesdes poids-lourds se sont succédé pen-dant plusieurs heures. Et un seul charge-ment a été nécessaire pour nourrir les750 passagers (sans compter les400 membres de l’équipage) à hauteurde huit repas par jour proposés. Rencon-tre avec Andrea Imasirio, directeur del’hôtel du Costa Marina.Comment se déroule l’embarquementde la nourriture pour proposer 8 repaspar jour aux 750 passagers ?« Quand la croisière est plus longue (àpartir de 14 jours), on doit faire deux em-barquements de fruits et de légumespour avoir des produits frais. Il faut savoirque les dates de péremption peuvent va-rier en fonction des pays. Cette croisière,c’était facile car ce n’était que des Fran-çais. Une croisière "normale", c’est 6 ou7 nationalités. Il faut, par exemple, desproduits laitiers particuliers pour les Fran-çais. L’embarquement de toute la nourri-ture s’effectue dans la porte du chef d’es-cale, on a pris entre 500 et 600 palettes,ça a retardé le débarquement. »Que se passe-t-il quand les stocks sontépuisés ?« On voit les menus avec le chef qui com-mande les boissons et la nourriture. Onfait une demande 20 jours avant l’embar-

quement. On peut ravitailler grâce à desappels d’urgence. Il faut commander enfonction des passagers à bord. »Par exemples ?« Les pâtes ne doivent pas être trop cui-tes pour les Italiens, bien plus pour lesFrançais. Pas de sauces blanches pourles Italiens, beaucoup pour les Français.Beaucoup de poissons pour les Espa-gnols, des légumes bien cuits pour lesFrançais, pas trop cuits pour les Ita-liens... Il faut connaître leurs goûts etleurs habitudes. »Combien de temps faut-il en cuisinepour préparer les repas ?« Nos stocks sont divisés en fonction des

produits. Pour la viande, par exemple, ilfaut changer la température en la met-tant dans un autre réfrigérateur avant dela préparer, puis attendre sa décongéla-tion. On prépare 2 jours avant les repas, ily a des normes sanitaires à respecter. »De combien de personnes disposiez-vous en cuisine ?« 60 personnes qui ont des horaires diffé-rents. Il y a une partie cuisine qui travaille24h/24, comme la boulangerie. »Quelles sont les différences en cuisinelors d’une croisière de Ch’tis ?« On fait des menus adaptés, ce sont desplats particuliers. Pour les Français, onmet pas mal de couleurs, toutes les pré-parations sont bien cuites, c’est impor-tant ! On a mis beaucoup de poissons.Avec les Italiens, il faut mettre plus deviandes. »Le Français est exigeant sur les repas ?« Toutes les nationalités sont exigeantes.Avant, Français et Allemands étaient trèssimples mais, depuis qu’ils commencentà faire de plus en plus de croisières, ils de-viennent plus exigeants. »

Dans les cuisines du Costa Marina

Le service ou l’art du détailTout le monde sur

le pont !

Il fallait se lever très tôtpour saluer la visite dequelques dauphins et ba-leines autour du CostaMarina. Sur les conseilsdu commandant debord, nombreux étaientles passagers à être surle qui-vive dès 5h30 surle pont, appareil photo àla main.

Hélitreuillé dès lapremière journée

A peine le Costa Marinaquitte-il le port de Dunker-que, au niveau de l’em-bouchure entre l’île bri-tannique et la Belgique,qu’une personne estdéjà hélitreuillée ! Ils’agissait en réalité d’unchangement classiquede pilote à bord, enpleine navigation, enmoins de deux minutes,montre en main.

Franck Duboscà bord

A l’affiche de Bienvenueà bord, la vedette deCamping a navigué jus-qu’aux Caraïbes pen-dant six semaines pourproposer un nouveaufilm avec Gérard Darmonet Valérie Lemercier. Etc’est à bord du Costa At-lantica que les acteurss’en sont donné à cœurjoie pour une sortie pré-vue le 19 octobre pro-chain.

� Une première pour ce groupe dunkerquois à bord de Costa pour une Croisière des Ch'tis. Toutes se sont inscri-tes individuellement et se sont retrouvées sur le paquebot. Après avoir lu une annonce dans le journal, les amiesde Jean-Bart prennent contact et décident, ensemble, de partir direction les fjords. « C'est super un bateaucomme celui-ci ; et encore, ce n'est pas le plus grand ! » Enjouées à l'idée de manger, de participer aux anima-tions, de descendre en excursion, Mireille, Jacqueline, Solange et Eliane refusent de se plaindre à bord : « Le per-sonnel est vraiment très gentil. C'était bien. » Alors, pourquoi ne pas repartir pour la 5e Croisière des Ch'tis ? Unvoyage déjà dans les têtes de ces Dunkerquoises, en espérant qu'il leur apporte autant de sensations et d'émo-tions que celui des fjords : « Tout nous va, rien ne nous dérange, nous ne sommes pas difficiles ». Et puis, si, enplus, l'embarquement a lieu à Dunkerque… : « C'est aussi ce qui nous a tentées. Il devrait d'ailleurs y en avoir plusà Dunkerque, on ferait plus de croisières, c'est sûr ! »Et pour profiter au maximum de cette croisière, les Ch'tis avaient tout prévu : « Nous sommes descendues à Ber-gen et Flam jusqu'à dimanche, comme ça il nous restait deux jours pour profiter du bateau ». Mais nos damesétaient avant tout parties pour découvrir les Fjords : « On ne connaissait pas du tout ». Et de ce voyage, elles ontembarqué bon nombre de souvenirs dans leurs valises. « La croisière devrait peut-être être un peu plus longue,sur dix jours. On a déjà le voyage jusqu'en Norvège, et puis le retour jusqu'à Dunkerque. » Ce qui ne les a pas em-pêchées de participer aux animations proposées à bord pendant ces journées en mer…

présentée

crits

Entre autres... 1 000 litres de bière.

Mireille Top, Jacqueline Mouchie, Solange Massmain (Dunkerque) et Eliane Maréchal (Leffrinckoucke)Avec un embarquement à Dunkerque, « on ferait plus de croisières ! »

Sylviane et StéphaneHebinck, Nicole et ClaudeVandenbilcke, Dunkerque� « Quand on a vu dans lesjournaux que cette croisière étaitau départ de Dunkerque, on asauté dessus ! C'est la premièrefois pour nous. Ce qui nous a aussimotivés à venir, c'est l'ambiance.C'est vraiment super, avec desbeaux paysages, on a bien mangéet le personnel était aussi trèsdévoué et sensible. Peut-être qu'onsera là pour la Croisière desCh'tis 5, ça dépendra de plusieurschoses... »

ON VOUS DONNE LA PAROLEQui reviendra pour la prochaine édition de la Croisière des Ch’tis ?

Pascaline Lequain etBernard Berten, Lille� « On a déjà fait les quatrecroisières ! On avait découvertces voyages dans le journal. Et,tous les ans, on revient ! C'étaitnotre 7e croisière à bord deCosta et la 9e au total ! Ce quinous a plu ici, c'est l'ambianceet, avec Costa, c'est vraimentimpeccable. On voudrait revenirpour la 5e, mais tout dépendrade ce qu'on nous proposera.Nous ne sommes venus qu'àdeux et il n'y a vraiment rien àredire. »

Nourriture : 2 tonnes de farine, 900 litresd’huile, 1,5 tonne de pommes de terre, 1 800 li-tres de lait, 2 tonnes de viande, 1,2 tonne depoisson, 6 tonnes de fruits, 600 kg de fro-mage, 400 kg de charcuterie et 1,5 tonne de lé-gumes.Boissons : 4 300 bouteilles de vin, 5 000 litresde bière, 8 000 bouteilles d’eau, 2 500 litres deboissons non alcoolisées.

La Croisière des Ch’tis 4

� Le transfertL'avantage de cette croi-sière réside aussi dans ledépart depuis sa région.Pour la Croisière desCh'tis 5, de nouvelles vil-les de partance se sontajoutées à celles déjà exis-tantes (Abbeville, Mon-treuil, Lens et Bondues).« Nous avons des agen-ces régionales, autre-ment dit des contacts deproximité existent pourtous nos clients dans la ré-gion », poursuit Alain Du-bois. Revenant égalementsur la suppression destransferts en train : « 50%de nos clients n'étaientpas satisfaits des condi-tions ».� Une scène d'ar-tistes renouveléeChaque année, la Croi-sière des Ch'tis présentedes spectacles d'artisteslocaux. Avec des nou-veautés, comme la talen-tueuse Marielle, décou-verte à bord du Costa Ma-rina et véritable surprisede ce séjour.

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Page 4: La 4e Croisière des Ch’tis

Quelle que soit l'excursion, lespassagers ch'tis de la croisièresont rentrés de Norvège des

souvenirs plein la tête. En termes depaysages, mais pas seulement. Dansles villages et les vallées de Fjords,nos valeureux Nordistes se sont no-tamment rendus à Flam, l'une des pluspetites communes, si touristique, avecses 380 habitants, (à 166 km de Ber-gen). Importante parce que plus de1 000 bateaux affluent chaque été ducôté de Flam. Autant de curieux quiviennent à la découverte des fjords etde son climat doux, de ses -10˚ l'hiverjusqu'à ses 27˚ l'été. Ou encore de sesprincipales cultures, les arbres fruitiers: grâce à un climat propice (essentielle-

ment les pommes, les cerises et lesframboises). Quand on sait qu'il n'y apas véritablement d'autres culturesdans cette région, on imagine le nom-bre d'importations depuis le reste del'Europe.

Pas d’autoroute...Important aussi le bois, l'une des ima-ges les plus marquantes de la Nor-vège. Et notamment le sapin, utilisépour construire les maisons de cesgrands Nordistes ; simplement parcequ'il est reconnu pour sa résistance etson adaptation optimale aux tempéra-tures hivernales. L'épicéa, également,est utilisé pour chauffer ; il s'agit là del'une des ressources du pays les plusimportantes : des arbres sont plantéstoute l'année.

Les Ch'tis ont été quelque peu surprisdu tardif développement des routes etdes transports dans le pays avec desconstructions importantes, et récen-tes, de tunnels. Lesquelles permettentaujourd'hui une meilleure communica-tion à l'intérieur même des fjords.Autrefois difficile en raison d'un nom-bre important d'avalanches dans lesvallées. Aucune autoroute ne permetde communiquer entre l'est et l'ouestet surtout entre Oslo et Bergen, lesdeux plus grandes villes norvégien-nes.

Arno et Corinne Melkior, Drocourt (Arrageois)� Spécialités : Aanimateur/présentateurprofessionnel dans l'événementiel ; maître decérémonie pour des soirées à thèmes� Mission : chauffer le public avant lareprésentation d'un artiste.� CV : premières parties deDany Brillant, PatrickFiori, Annie Cordy, les Forbans, Emile & Images…� « J'ai 2 spectacles pour les fins d'année. Sinon,j'anime dans les maisons de retraite, pour desbanquets… Avec Corinne, c'est notre 2e croisière. Abord, c'est un public plus facile, on sait que les genssont dans un esprit de village vacances, ils sontdemandeurs et détendus. Sur ce bateau, les moyenstechniques mis à notre disposition sont super. Etpuis, il y a cette proximité avec les croisiéristes, onfait partie de leur vie pendant une semaine, il y a unlien qui se crée. C'est encore plus facile de seproduire sur la Croisière des Ch'tis, il faut justesavoir s'adapter au public et revenir à un registreplus général. C'est un métier passionnant, on veutcontinuer d'apporter du bonheur aux gens. Quandon prend du plaisir, on arrive à leur transmettre desémotions. On partage notre passion en famille avecnos deux enfants qui arrivent… »

Marielle, Tourcoing� Spécialités : transformiste, chanteuse� Mission : changer de costumes en quelquessecondes et chanter en direct� CV : premières parties de Patrick Juvet, Zoukmachine...� « C'est mon premier spectacle à bord. TinoValentino m'avait présentée à Alain Dubois, qui m'afait confiance. J'ai fait les beaux-arts pendant deuxans et j'ai essayé la peinture pendant deux ans. Cequi me permet aujourd'hui d'avoir une vued'ensemble pour créer mes costumes et mes décors.J'ai joué des rôles d'opérette dans les quartiers deTourcoing ; j'avais déjà aussi fait de la danse. Il y adix ans, j'ai monté mon propre numéro qui durait15 minutes. J'ai aujourd'hui mon propre spectacle.C'est un peu compliqué de se produire sur unbateau. Il a fallu comprimer les valises, je n’avaispas le confort habituel, les lumières... L’équilibre dubateau m’a aussi perturbé. Je suis en spectacledans la région, jusqu’à Paris et en Belgique, et puisquelques tournées occasionnelles. C’est uneexpérience que j’ai envie de réitérer. »

A la découverte de la Norvège…

Dans les villageset les vallées des fjords

Tino Valentino, Armentières� Spécialité : ventriloque� Mission : faire parler des marionnettes et donnerdu plaisir au public� CV : Le plus grand cabaret du monde, ouverturedu JT (France 2), passages dans Le Grand journal(Canal +), dans un reportage sur Costa (TF1),Incroyable talent (M6)� « C'est ma 3e Croisière des Ch'tis. On ne seproduit pas dans des conditions habituelles. Ici, lesgens sont très zen et viennent au spectacle alorsqu'ils n'y sont pas obligés. Ils sont demandeursd'animations. Les salles à bord du bateau sont bienéquipées. C'est une grande première de se produireavec uniquement des Ch'tis à bord. Ce sont despersonnes que je retrouve ailleurs, comme je tournebeaucoup dans la région. En termes de notoriété,c'est très bien la croisière, ça renvoie une bonneimage. J'aime prendre des risques sur scène, mais ilfaut rester à l'écoute des gens pour qu'ils se sententtoujours concernés. J'adore travailler avec un publicd'adultes qui adhère à la fin du spectacle… parceque ça s'apparente quand même à un jeu pourenfants. »

� Si la Norvège a longtemps été considéré comme l'undes pays les plus pauvres d'Europe, elle fait aujourd'hui par-tie des plus riches. Son développement économique a com-mencé après la découverte de pétrole dans les années 60 àl'intérieur des Mer du Nord et mer de Norvège. L'Etat a pro-fité de l'exportation de son or noir pour moderniser etconstruire davantage de routes. Tout en sachant que les res-sources liées au pétrole ne sont pas éternelles. Le pays aainsi créé des fonds d'épargne ; ce qui fait de lui,aujourd'hui, l'une des nations les plus riches d'Europe. Quifait d'ailleurs partie de l'espace Schengen, mais pas del'Union Européenne. Autrement dit, seule la découverte depétrole peut expliquer cette nouvelle richesse. Plongéedans des difficultés abyssales, l'économie norvégienne alongtemps peiné à voir le bout du tunnel. Ce qui peut justi-fier que le Norvégien épargne énormément aujourd'hui.Dans une famille moyenne, il faut compter un revenu d'envi-ron 1 900 euros par mois. Mais la vie norvégienne estchère, à l'image des transports et de la nourriture (très sou-vent importée). Lourd paradoxe pour la population, l'es-sence est onéreuse, malgré les puits de pétrole nationaux-qui existent. La Norvège peut toutefois se satisfaire d'untaux de criminalité de 2%. Et de posséder aussi le plus longtunnel du monde (25 km) pour se rendre des fjords à la capi-tale.Un bus de Ch’tis peut en cacher un autreEt les Vikings alors ? Les Ch'tis ont exploré quelques campsreconstitués. Des traditions notamment revisitées à Gud-wangen (90 habitants), le seul village norvégien qui se plaîtà revenir sur les traces des Vikings. Et c'est lors de cette jour-née d'excursion qu'un bus de Ch'tis a rencontré un autrebus de Ch'tis, issus d'une autre croisière. Et quand des Dun-kerquois retrouvent des connaissances dunkerquoisesdans les fjords, ils ont bon nombre de choses à se raconter.Comme ce qu'ils viennent d'apprendre dans le car : il pleutpendant près de 320 jours en Norvège ! Mais égalementqu'on peut pratiquer une multitude de sports dans lesfjords : base jump, canoë-kayak, rafting, randonnée, vélo (leski est le sport national en Norvège). D'ailleurs, nombreuxsont les touristes à y passer des vacances sportives.

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de la croisièresur notre site

www.lepharedun-kerquois.fr

Les fjords peuvent parfois révéler de drôles de surprises, mais toujours autant d’émerveillement.

Reportage réalisépar Rémi Foulon

La Croisière des Ch’tis

La Norvège oula nouvelle richesse du pétrole

ON DONNE LA PAROLE AUX ARTISTES CH’TISLes Melkior, Tino et... Marielle ou la révélation ch’ti de cette croisière

28 Mercredi 20 juillet 2011