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La Cellule com …………. 388 ………. Fin juin – 14 juillet 16 Soins, protection sociale, siège de l'agence du médicament… Brexit : quelles conséquences dans le monde de la santé ? La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne aura des répercussions en matière de santé. Si le déménagement de l’Agence européenne du médicament (EMA, installée à Londres), est symbolique, médecins et patients devraient, à moyen terme, être concernés par plusieurs changements. http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/07/04/brexit-quelles- consequences-dans-le-monde-de-la-sante-_818226?ecmp=NL_alaune_20160704

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La Cellule com

……………. 388……….Fin juin – 14 juillet 16

Soins, protection sociale, siège de l'agence du médicament…Brexit : quelles conséquences dans le monde de la santé ?

La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne aura des répercussions en matièrede santé. Si le déménagement de l’Agence européenne du médicament (EMA,installée à Londres), est symbolique, médecins et patients devraient, à moyen terme,être concernés par plusieurs changements.http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/07/04/brexit-quelles-consequences-dans-le-monde-de-la-sante-_818226?ecmp=NL_alaune_20160704

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L'ACADEMIE dans les médias

LE QUOTIDIEN DU MÉDECINÀ la uneLa révolution antibiotique est en marcheLa recherche en antibiothérapie serait-elle en train de sortir de l'impasse ? Tel est le raisonnable espoir permispar de récentes et stupéfiantes avancées dans ce domaine. Grâce à une meilleure compréhension duphénomène de l'antibiorésistance et des écosystèmes bactériens, les nouveaux antibiotiques révolutionnent lalutte antimicrobienne. Une lutte condamnée au dynamisme et à la créativité.Favorite Cinq académies* ont choisi, ensemble, de « contourner l’antibiorésistance » et de montrerqu’il y a « des raisons d’espérer ». Il faut dire que l’état des lieux n’est pas fameux : l’antibiorésistanceserait responsable, en France, de 158  000 infections et de 15  000 décès par an. En 2050, si rien n’estentrepris, elle pourrait causer plus de 10 millions de décès dans le monde. Pour que les antibiotiquescontinuent d’être efficaces, diverses mesures doivent être mises en place, que ce soit en termes de préventiondes maladies infectieuses, ou de prescription raisonnée, aussi bien en médecine humaine que vétérinaire.Chercheurs et industriels proposent des solutions alternatives, des stratégies innovantes et… de nouvellesgénérations d’antibiotiques !C’est la bonne nouvelle. Même si « le pipeline et les perspectives de nouvelles molécules thérapeutiquesdans le traitement des infections à entérobactéries productrices de carbapénèmases (EPC) sont assez limités», le portefeuille des laboratoires n’est plus totalement vide. Thierry Naas, enseignant et praticien hospitalierspécialiste de l’antibiorésistance, insiste sur l’arrivée de « nouveaux antibiotiques à spectre large ». Il précisenéanmoins que « les molécules qui sortent aujourd’hui sont celles pour lesquelles la recherche a commencé ily a une quinzaine d’années, elles répondent donc à la problématique de l’époque, à savoir la résistance dustaphylocoque doré à la méticilline (SARM). Aujourd’hui, le problème se pose pour les bactéries à gramnégatif pour lesquelles nous sommes face à une pénurie d’antibiotiques ».Une pénurie qui devrait néanmoins s’atténuer d’ici à quelques années, car des molécules en développement,l’eravacycline et l’omadacycline, sont parvenues en phase III d’essais cliniques. Une fois commercialisées,elles compléteront avantageusement le court arsenal à disposition pour lutter contre les bactéries à gramnégatif, comme le fait Zerbaxa. Ce médicament associe une nouvelle céphalosporine, ceftolozane, à unancien inhibiteur de bêtalactamases, tazobactam. Autorisé en Europe depuis septembre dernier, il n’est pasencore commercialisé en France car son prix est en cours de négociation.Manipuler les bactériesParmi les nouveaux antibiotiques disponibles, Thierry Naas cite la telavancine (approuvée en Europe enseptembre 2011), la ceftaroline (août 2012), la dalbamancine (février 2015) et l’oritavancine (mars 2015).Pour le spécialiste, l’association d’avibactam et de ceftazidime (Avycaz aux États-Unis, Zavicefta en Europe)est l’un des médicaments les plus intéressants, car il permettrait de traiter 85 % des infections aux bactériesrésistantes aux antibiotiques de dernier recours. Il a reçu l’avis favorable de l’EMA)mais n’a pas encore sonAMM Outre un certain désintérêt de l’industrie pharmaceutique pour la recherche en antibiothérapies jusqu'àrécemment, le frein vient aussi de la difficulté à manipuler les bactéries. Laurent Dortet, directeur du Centrenational de référence de la résistance aux antibiotiques, le rappelle : les antibiotiques actuels dérivent demolécules produites naturellement par des germes environnementaux. Mais « 99 % des espèces bactériennessont dites non cultivables, tout du moins dans des conditions classiques de culture en laboratoire ». Leschercheurs ont dû faire preuve d’imagination pour y parvenir, mais ils ont pu créer de nouvelles méthodes deculture in situ, les plus performantes étant les « environnements stimulés ». Il s’agit d’isoler une bactérie touten la laissant dans son milieu naturel pour la cultiver, elle n’est prélevée que lorsqu'elle est suffisammentrobuste pour être « repiquée » en laboratoire. Grâce à cette méthode, une nouvelle molécule antibiotique a vule jour en 2015, la teixobactine, dont l’activité antibactérienne vise toutes les bactéries à gram positif, ycompris les souches multirésistantes. Mais les recherches en sont à leur début et, si elle passe toutes lesétapes de son développement, la teixobactine ne pourra pas arriver sur le marché avant une dizaine d’années.

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Impasse thérapeutiqueD’autres méthodes ont récemment vu le jour pour s’attaquer spécifiquement aux résistances. C’est ce quetente de faire la start-up Eligo Biosciences qui utilise une « nucléase guidée par des petits ARN pour couperla séquence cible de la bactérie visée », comme l’explique l’un de ses cofondateurs, David Bikard. Au lieud’une attaque générale de toutes les bactéries, bonnes et mauvaises, cet antibiotique « intelligent » fait le tri.Il est capable de lire l’ADN des bactéries et peut donc, par exemple, cibler ses attaques sur les gènesprésentant une résistance. « Tous ces nouveaux antibiotiques semblent avoir des propriétés très intéressantes,en tout cas sur le papier, notamment certains inhibiteurs à large spectre capables de traiter toutes les classesd’enzyme, remarque Thierry Naas. Cependant, le développement d’antibiotiques est principalement tournévers les bactéries à gram positif. Les tétracyclines à très large spectre devront être utilisées avec précaution àcause de possibles effets collatéraux. » Surtout, l’arrivée de nouveaux antibiotiques ne doit pas faire relâcherla pression sur le principe d’une utilisation raisonnée, à moins de vouloir se retrouver dans la même impassethérapeutique très rapidement avec ces nouvelles molécules auxquelles les bactéries seront devenuesrésistantes. Des études ont déjà démontré des résistances à l’avibactam, alors même que Zavicefta n’est pasencore commercialisé en France. « La règle est simple, rappelle Thierry Naas, plus on utilise un antibiotique,plus on risque de voir apparaître des résistances. En Grèce par exemple, la résistance aux carbapénèmes étaitde 13 % dans la population en 2005, elle est de 60 % aujourd’hui. » La course entre les écosystèmesbactéries et la recherche en antibiothérapie n'est pas près de s'arrêter.

LE GÉNÉRALISTEPour la patronne de l'Ordre des Pharmaciens, l'affaire est simple : le médecin devrait être "celui qui prescritla vaccination", et les pharmaciens seraient habilités à vacciner "des adultes" pour "des rappels", a plaidéIsabelle Adenot, appelant à l'arrêt des "guerres de chapelles", notamment avec les médecins.Autoriser les pharmaciens à vacciner les patients "sous certaines conditions" permettrait d'ailleursd'améliorer la couverture vaccinale en France. Selon les pays", la mesure a permis, "grosso modo",d'augmenter de 10 points voire plus la couverture vaccinale, assure-t-elle en effet Toutefois, quelquesconditions sont nécessaires à la vaccination en officine : l'obligation pour les pharmaciens volontaires de seformer et de disposer d'un espace dédié, à l'instar, explique-t-elle, de ce qui se fait dans d'autres pays, commeaux États-Unis, depuis 1995, au Royaume-Uni depuis 2002, au Portugal depuis 2007, en Irlande depuis 2011ou encore au Canada depuis 2012. Avant l'Ordre, l'Académie de pharmacie s'est prononcée dans lemême sens il y a quelques mois, compte tenu de ces exemples étrangers qu'elle jugeait positifs.Dans son projet initial, la loi santé devait ouvrir la vaccination aux pharmaciens, mais la levée de bouclierssuscitée chez les médecins avait contraint le gouvernement à rétropédaler. Pourtant, cette "question va êtrecruciale", en pleine crise démographique médicale La présidente de l'Ordre a également annoncé ledéploiement en septembre du volet vaccination du dossier pharmaceutique (DP), ouvert par quelque "35millions de Français". Les données concernant les vaccins délivrés pourront désormais y rester 21 ans,contre 4 mois pour les médicaments (hors biosimilaires).

…................... A LA UNE …...........................

Le professeur Henri Joyeux, à l'origine d'une pétition controversée sur lesdangers de certaines vaccinations, sera radié de l'Ordre des Médecins à compterdu 1er décembre

Radiation confirmée pour le Dr Bonnemaison

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Plan pour le séquençage du génome de la population françaiseL'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (aviesan) a remis au Premier ministre un rapportintitulé « France Médecine Génomique 2025 », qui prévoit la mise en uvre d'un plan pour développer leséquençage et l'analyse des gènes des français. Avec ce plan, la France se dote d'une filière médicale etindustrielle en vue d'introduire la médecine de précision dans le parcours de soin et de développer une filièrenationale en ce domaine. En Europe, plusieurs pays ont commencé à intégrer la médecine génomique dans leursystème de santé, qui permet de personnaliser la manière dont on prévient, diagnostique, soigne et pronostiquel'évolution d'une maladie. La médecine génomique permet de gagner en précisions et en efficience, et donc desupprimer des coûts du système de santé. Dans un premier temps, trois premières pathologies sont ciblées : lecancer, le diabète et les maladies rares (déficiences intellectuelles). Puis, à partir de 2020, le dispositif sera étenduà la prise en charge de maladies communes. Trois objectifs structurent le plan : mettre en uvre les instruments duparcours de soins génomique, assurer le déploiement opérationnel et la montée en puissance du dispositif dansun cadre technique et éthique sécurisé et enfin, mettre en uvre des outils de suivi et de pilotage afin de réaliserles adaptations nécessaires du plan durant sa mise en oeuvre.

Polémique autour de l'étiquetage nutritionnel : le PDG de l'Inserm claque la portePlusieurs chercheurs auraient quitté le comité scientifique de l'étude sur l'étiquetage nutritionnel des produits enraison de la présence de membres ayant des liens avec l'industrie agro-alimentaire.Le PDG de l'Inserm, Yves Lévy, a annoncé à l'AFP avoir démissionné du comité de pilotage de l'étude surl'étiquetage nutritionnel des produits, diligentée par le gouvernement pour mieux informer le consommateur Lescientifique n'a pas souhaité commenter sa décision. Selon le journal daté de mardi 11 juillet 2016, le fait que les"réserves et critiques" du responsable sur "la rigueur méthodologique de l'étude" n'aient pas été prises en comptepar le comité de pilotage sont à l'origine de cette démission.Le lobbying n'a pas empêché de faire le paquet neutreLe comité de pilotage de dix membres est co-présidé par le Directeur général de la Santé, Benoît Vallet, etChristian Babusiaux, président du Fonds français pour l'alimentation et la santé (FFSA), un organisme financépar les industriels. Selon Le Monde, trois chercheurs ont également quitté le comité scientifique de l'étude enraison de la présence de membres ayant des liens avec l'industrie agro-alimentaire ou la grande distribution, quiont chacun proposé leur propre système d'étiquetage. le ministère de la Santé reconnaît "du lobbying autour dulogo nutritionnel" mais affirme en citant l'exemple du tabac que "cela n'a pas empêché de faire le paquet neutre".Le ministère rappelle aussi que les quatre types d'affichage qui vont être testés auprès des consommateurs ontété validés par l'Anses pour l'étude, qui sera financée "à 100% par des fonds publics". En mai 2016, le ministère dela Santé a annoncé le lancement des tests auprès des consommateurs à partir de septembre, dans plusieursgrandes surfaces.Les résultats d'un test prévus en décembre 2016Le principe d'un nouvel étiquetage a été acté dans la loi sur la modernisation du système de santé, votée fin2015, mais les industriels se sont élevés contre un code avec cinq couleurs (du vert au rouge), préconisé par leHCSP. Face à la demande pressante des industriels en faveur d'une étude menée directement dans les grandessurfaces, Marisol Touraine a décidé de lancer un test comparatif entre quatre systèmes : le "Nutri-score" (pourcinq couleurs) défendu par le HSCP, celui avec trois couleurs en vigueur au Royaume-Uni, "Nutri-repère" (conçupar l'industrie agro-alimentaire) et un dernier utilisé par la grande distribution ("SENS"). Les résultats de l'étudesont attendus en décembre 2016 et "l'Anses rendra ensuite un nouvel avis scientifique étayé", a indiqué leministère. Le nouvel étiquetage doit rendre plus compréhensible les informations actuelles qui détaillent laquantité de glucides, protides, lipides par portion de 100 grammes et parfois la teneur en vitamines.

Un plan d'action national contre la maladie de LymeSuite aux nombreux appels des associations de patients atteints de maladie de Lyme, Marisol Touraine, ministrede la Santé, a décidé de lancer en septembre prochain un plan d’action national contre cette maladie qui toucheprès de 27 000 personnes par an. Il s’agit de renforcer l’information, la détection et la prévention face à cetteforme de borréliose résultant de piqûres de tiques, elles-mêmes infectées par le spirochète du genre Borrelia.

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Les signes cliniques dans la phase précoce (érythème migrant apparaissant entre trois et trente jours après lapiqûre de tique parfois accompagné de courbatures, de malaise général et de fatigue) et le déroulement de lamaladie restent en effet mal connus du grand public et parfois même des professionnels de santé.L’efficacité de la détection de cette forme de borréliose a été souvent mise en cause par les associations depatients qui accusent certains tests de manquer de fiabilité. Par conséquent, le ministère informe qu’uneévaluation des tests de dépistage a été conduite par l’ANSM Par ailleurs, de nouvelles recherches ont étéengagées par l’INSERM et l’Aviesan. Enfin, la HAS est invitée à mettre à jour ses recommandations sur letraitement des formes avancées de la maladie. En attendant, de nombreuses informations et desrecommandations en antibiothérapie pour le traitement de la phase précoce sont disponibles à l'intention desprofessionnels de santé sur le site de Santé publique France, la nouvelle agence nationale de santé publique.

La ministre des Familles, Laurence Rossignol, a confirmé la prochaine abrogation de la circulairerappelant aux gynécologues les risques pénaux qu'ils encourent lorsqu'ils orientent les femmes versun centre étranger ne respectant pas la législation française en matière de PMA.

Les homosexuels sont autorisés à donner leur sang en France. Une mesure très restrictive qui demanded'observer une période d'abstinence pouvant aller jusqu'à 12 mois. Ce don leur était refusé en Francedepuis 1983. Dimanche, le droit des personnes homosexuelles à faire don de leur sang est entré envigueur. La mesure, défendue par la ministre de la Santé et promesse de campagne de FrançoisHollande, était parue au Journal officiel le 10 avril dernier et le questionnaire à remplir avant chaquedon a été modifié, pour transformer la case "orientation sexuelle", en "pratiques sexuelles".

Essai clinique de Rennes : le patient décédé avait une pathologie encocrânienne occultehttp://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/06/14/essais-cliniques-de-rennes-le-patient-decede-avait-une-pathologie-endocranienne-occulte_297636?ecmp=NL_infodujour_20160614Le laboratoire Bial a annoncé l'arrêt des recherches sur la molécule qui avait provoqué le décès d'undes volontaires de l'essai clinique de Rennes.

les parents n'ont plus le droit de donner une fessée à leurs enfants. L'interdiction des violencescorporelles contre les enfants a été votée par les députés.

L'Europe autorise une association antibiotique efficace sur les bactéries multirésistantesPorteur de grands espoirs, le nouvel antibiotique Zavicefta vient de recevoir son AMM en Europe. Commercialisésous le nom d'Avycaz aux États-Unis depuis plus de six mois, ce médicament est une association fixe de ceftazidime,une céphalosporine de troisième génération, et d’avibactam, un nouvel inhibiteur de bêtalactamases à spectre largede première classe. Cette association permet de traiter 85 % des infections aux bactéries résistantes aux antibiotiquesde dernier recours. Zavicefta est indiqué dans les infections intra-abdominales compliquées, les infections urinairescompliquées, dont la pyélonéphrite, les pneumopathies nosocomiales et les infections à bactéries aérobies à gramnégatif chez les patients adultes dont les options de traitement sont limitées. Les décisions concernant le prix et leremboursement du médicament seront nationales. Zavicefta pourrait être disponible sur le marché français fin2016 ou début 2017, en fonction du résultat des négociations entre le Laboratoire AstraZeneca et le CEPS. Car cenouvel antibiotique risque fort d'afficher un prix élevé. Aux États-Unis, il coûte 12  000 euros pour cinq jours detraitement, et c’est à cause de son prix élevé que la FDA lui a attribué une indication restreinte aux infectionsmultirésistantes où le pronostic vital est engagé. Un prix qui limitera peut-être l'utilisation de ce nouvel antibiotique,et le protégera d'un développement de bactéries résistantes. Mais rien n'est moins sûr : alors que le Zavicefta n'est pasencore commercialisé en Europe, des études ont déjà démontré des résistances à l’avibactam.

La consultation chez le généraliste passera à 25 euros en 2018 C2 à 48 euros et majoration de coordination portée à 5 euros pour les spécialistes

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Le 1er juillet, la dispense d'avance de frais (tiers payant) a été étendue aux femmes enceintes etaux patients atteints d'une affection de longue durée (ALD)http://www.francetvinfo.fr/sante/comprendre-lextension-du-tiers-payant-aux-femmes-enceintes-et-aux-malades-chroniques_1523111.html

L’Uruguay a remporté son long conflit contre le cigarettier Philip Morris, qui lui réclamait 25 millions dedollars (près de 22,5 millions d’euros) en compensation des pertes occasionnées par la stricte réglementationantitabac locale. Le géant helvético-américain poursuivait depuis 2010 ce petit pays sud-américain (3,3 millionsd’habitants) pour avoir notamment augmenté la taille des avertissements sanitaires sur les paquets de cigarette.

Le Pr Norbert IFRAH président de l'INCahttp://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/breve/2016/06/30/inca-le-pr-norbert-ifrah-est-officiellement-nomme-president_818001?ecmp=NL_derniereheure_20160630

Lionel Collet, pressenti pour la présidence de l’Agence nationale de santé publique http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/lionel_collet.pdf

Yves Lévy, nommé membre de la Task Force « Global Health Crises » de l'ONUhttp://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/breve/2016/07/01/yves-levy-nomme-membre-de-la-task-force-global-health-crises-de-lonu_818141?ecmp=NL_derniereheure_20160701

Le bureau du Conseil national de l’Ordre des médecins a largement réélu le Dr Patrick Bouet à laprésidence pour un deuxième mandat de trois ans. Mots d'ordre : « amplification » et « accélération »

Le professeur Philip Gorwood, psychiatre addictologue, et Véronique Nahoum-Grappe,anthropologue, deviennent respectivement président et vice-présidente du comité scientifique de laFondation pour la recherche en alcoologie.

CarmatQuand le cœur de la Bourse fait boom… L’action du concepteur du premier cœur 100 % artificiel a gagné jusqu’à12,3 %, mercredi, à 32,89 €, après le feu vert du Comité de protection des personnes et de l’Agence nationale desécurité des médicaments et des produits de santé au lancement d’une étude pivot. Elle impliquera unevingtaine de personnes et portera sur des aspects plus qualitatifs d’efficacité. L’objectif est de soumettre ensuitele dossier pour le marquage CE aux autorités compétentes, prélude à la commercialisation du cœurbioprothétique. Parallèlement, des démarches pour initier l’étude dans d’autres pays d’Europe sont encours.Malgré l’envolée du jour, le titre reste en baisse depuis le 1er janvier (-21,6 %), sur un an (- 45,8 %) et troisans (- 72,7 %).

• AlertesPLUS DE CENT PRIX NOBEL SOUTIENNENT LE DÉVELOPPEMENT DES OGM ET APPELLENT GREENPEACE À CESSER SES CAMPAGNES CONTRE LE RIZ DORÉhttp://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2666

CHARBON : 23 000 morts prématurées, cancers, maladies cardiaquesTel est l'impact sur la santé en 2013 des centrales européennes à charbon pour lesquelles des données suffisantessont disponibles, soit 257 sur 280 centrales. Le charbon a représenté 18% des émissions de gaz à effet de serre del'UE en 2014. Les émissions des centrales au charbon ont provoqué en 2013 22.900 morts prématurées, mais aussides dizaines de milliers de cas de maladies cardiaques, bronchites, cancers, selon ce rapport réalisé par quatreONG -- le WWF, Climate Action Network, Heal (Alliance pour la santé et l'environnement) et Sandbag. "Plus dela moitié des morts prématurées dans l'UE dues au charbon peuvent être attribuées à 30 centrales"

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Les impacts sanitaires du charbon ont engendré en 2013 "un coût global de 32,4 à 62,3 milliards d'euros" Les cinqpays les plus touchés par la pollution au charbon venue des pays voisins, s'ajoutant à celle provoquée par leurspropres centrales, sont l'Allemagne (3.630 morts prématurées au total), l'Italie (1.610), la France (1.380), la Grèce(1.050) et la Hongrie (700)."La France a peu de charbon dans son mix énergétique mais est lourdement impactéepar les centrales de ses voisins Les particules fines constituent "l'ingrédient le plus toxique" de la pollution par lecharbon: elles ont fait environ 19.000 morts, soit 83% du total. Ces particules d'un diamètre inférieur à 2,5microns pénètrent profondément dans le système respiratoire et dans le sang. Quant au mercure produit par lacombustion du charbon, il "endommage le système nerveux de milliers de fœtus en Europe tous les ans".

Un quart des 50 000 morts dus à l'alcool concernent des jeunes de 15 à 34 anshttp://www.egora.fr/sante-societe/sante-publique/211920-un-quart-des-50-000-morts-dus-lalcool-concernent-des-jeunes-de-1

3 à 11 % de cette populationMaladie du foie : les enfants surexposésticipent à l'augmentation de la stéatose hépatique non-alcoolique (NASH) chez les enfants en surpoids. Le modede vie est le principal facteur de risque.http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16534-Maladie-du-foie-les-enfants-surexposes

Aide à la concentration ou vigilanceBoissons énergisantes : l'Europe fait la chasse aux allégations mensongèreshttp://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16676-Boissons-energisantes-l-Europe-fait-la-chasse-aux-allegations-mensongeres

Truvada: un premier homme infecté par un VIH résistant aux médicamentshttp://www.journaldemontreal.com/2016/06/12/truvada-un-premier-homme-infecte-par-un-vih-resistant-aux-medicaments

Sur les 400 000 femmes porteuses d'implants mammaires, 29 ont développé un lymphome rare…29 cas de lymphomes associés aux implants mammaires ont été signalés en France. La majorité desprothèses sont de marque Allergan.

Accès aux soins : une dégradation spectaculaire en 4 ansLa désertification médicale et le dépassement d'honoraires sont à l'origine d'une « fracture sanitaire », selon uneétude de l'association UFC-Que Choisir.s sont à l'origine d'une « fracture sanitaire », selon une étude del'association UFC-Que Choisir.http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/29/25151-acces-soins-degradation-spectaculaire-4-ans

• Découvertes, innovations, avancéesL'Institut national polytechnique de Toulouse (INP) a annoncé lundi avoir mis au point unrevêtement qui protège les médicaments liquides dans les flacons en verre, ce qui permettrait la misesur le marché de nouveaux produits pharmaceutiques.Certaines molécules ne peuvent pas être commercialisées faute de pouvoir les conditionner et les conserver, aexpliqué l'INP. "Le verre est une matière très inerte mais il se corrode malgré tout. Avec un médicament dont lePH est très fort ou très faible, il peut faire des paillettes. Et vous imaginez le danger si le médicament estinjectable", a expliqué à l'AFP Brigitte Caussat, enseignante-chercheur au laboratoire du Génie-chimique del'INP. Le nouveau revêtement protecteur a été conçu en partenariat avec SGD Pharma, leader mondial del'emballage primaire pharmaceutique. Il a nécessité 5 ans de recherches spécifiques après 20 ans de travaux surla thématique du conditionnement.

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Cette nouvelle "barrière chimique entre le verre et le médicament" a pour objectif de rendre le flacon plusneutre et de protéger le produit des interactions venant dégrader les caractéristiques du médicament et réduirela durée de vie du contenant Pour rester efficaces, les molécules complexes et sensibles des nouveauxmédicaments doivent être préservées sur tout leur cycle de vie, et particulièrement pendant leur stockage, selonla même source. "Dernière étape avant de commercialiser le flacon : réaliser des tests et des expériences sur deslignes de production qui tournent à des cadences de plusieurs milliers de flacons par heure"

Lutte contre la iatrogénie : 74 millions d'euros d'économies dégagéesUn an après le lancement de la campagne de sensibilisation à la iatrogénie médicamenteuse chez les seniors, leLEEM tire un bilan largement positif. On a ainsi pu observer une diminution des quantités prescrites chez lesplus de 65 ans au 2e semestre 2015, avec une amélioration de la qualité de la prescription et une économieréalisée de 74 millions d'euros entre le second semestre 2015 et le second semestre 2014. Des économiesgénérées par la iatrigénie qui pourraient représenter des alternatives aux baisses de prix Forts de ce constat,l’ensemble des partenaires impliqués a décidé de s’organiser pour créer le « Collectif Bon Usage dumédicament ». Ce collectif mettra en œuvre un programme d’action 2016 visant notamment la modification descomportements.

Aux Pays-Bas, un robot nommé Charlie apprend aux enfants atteints de diabète de type 1 à faire faceà leur maladie et à éviter les erreurs de dosage, qui pourraient leur être fatales.http://www.sciencesetavenir.fr/sante/diabete/20160711.OBS4401/un-robot-qui-aide-les-enfants-diabetiques.html

Des chercheurs de l’Institut Curie lancent un essai permettant d’évaluer l’efficacité d’une nouvelletechnique échographique, l’élastrographie par ondes de cisaillement, qui mesure la dureté des tissus,pour prédire la réponse à la chimiothérapie chez des femmes porteuses d’un cancer du sein.http://www.egora.fr/actus-medicales/212190-une-technique-echographique-pour-predire-la-reponse-la-chimiotherapie

Un mouchard traque les pesticidesScan Eat, il scanne puis évalue, grâce à un faisceau lumineux envoyé sur le produit, le taux de concentration enpesticides, ces produits chimiques utilisés dans l'agriculture qui ont un impact sur la santé. Grâce à soninvention, Simon Bernard, étudiant en dernière année de l'Ecole nationale supérieure maritime du Havre, aremporté le premier prix du concours Greentech Ecoles du ministère de l'Environnement. Il va égalementbénéficier d'un CDD de neuf mois pour développer son innovation.

C’est une première mondiale. Après dix années de recherches intenses, les scientifiques de l’Institutnational de la recherche agronomique (Inra) à Toulouse sont parvenus à séquencer l’ADN dutournesol. Objectif : livrer enfin tous les secrets de cette plante, dont le génome est 20 % plus grand que celuid e l ’ h o m m e . http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16481-Genetique-des-chercheurs-francais-percent-les-secrets-du-tournesol

Une bactérie nommée « Nantes » L’équipe de recherche du Dr Stéphane Corvec (université de Nantes – CHU de Nantes) a découvert unenouvelle bactérie, officiellement baptisée en référence au nom de la ville où on l’a identifiée.Propionibacterium namnetenseComme beaucoup de découvertes, celle de l’équipe dont fait partie le Dr Stéphane Corvec doit une part auhasard, ainsi que l’explique le bactériologiste : « Sachant que je travaillais sur une bactérie proche,Propionibacterium acnes, l’une de mes collègues m’a confié une souche qu’elle venait d’identifier chez unpatient souffrant d’une infection osseuse, notre domaine de spécialité. Au fil des tests complémentaireseffectués, il est apparu qu’il ne s’agissait pas de l’espèce en question, notamment parce qu’on ne parvenait pasà caractériser sa résistance à la rifampicine. »

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Sa curiosité piquée, le Dr Corvec entreprend des investigations qui l’amènent progressivement à déterminerqu’il vient de découvrir une nouvelle espèce : « L’identification biochimique et phénotypique a révélé un profilproche mais différent de P. acnes. » En poussant plus loin l’investigation, notamment par l’étude des acidesgras de la paroi de la bactérie, en collaboration avec l’équipe du Pr Paul Lawson (université d’Oklahoma),l’équipe nantaise lève le doute : il s’agit bien d’une de ces bactéries présentes sur la peau, dont de nombreusesespèces sont courantes, alors que d’autres ne sont pas encore identifiées : « Elles ne sont pas dangereuses, saufquand elles s’introduisent dans l’organisme au cours d’une intervention, en présence de matériel étranger, parexemple. » Devant les difficultés rencontrées pour faire reconnaître la découverte par le milieu scientifique, leDr Corvec a procédé à une étude génétique et génomique avec séquençage du génome entier de la « bestiole »,qui a confirmé sans plus de contestation possible qu’il s’agit bel et bien d’une espèce jusqu’alors inconnue.Restait à la baptiser: « Je tenais à ce que son nom évoque la ville où a eu lieu la découverte. Nous avons doncchoisi de la nommer Propionibacterium namnetense, clin d’œil au nom latin de Nantes, Namnetum. » Ladécouverte fera très prochainement l’objet d’une publication par le Dr Stéphane Corvec et ses collègues les DrsPascale Bémer et Guillaume Aubin dans l’International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology.Dr Stéphane Corvec Tél. 02.40.08.39.55

Des chercheurs mettent au point un muscle artificiel d'un nouveau genre conçu pour les robots, etfait d'une structure en caoutchouc qui se contracte sous l'action d'un vide d'air. "Sur le plan fonctionnel,notre actuateur mécanique est identique à un biceps" expliquent les deux chercheurs de Harvard. Leur idée :mettre au point un dispositif efficace pour faire bouger les machines (des bras robotisés par exemple) avecefficacité, sans risquer de blesser les humains alentours. Pour ce faire, ils ont développé un dispositif bio-inspiréqui se contracte sous l'effet d'une pompe qui crée un vide d'air à l'intérieur.http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/robot/20160606.OBS1991/des-chercheurs-mettent-au-point-un-muscle-artificiel-d-un-nouveau-genre.html#xtor=EPR-1-[SEAActu17h]-20160612

Un laboratoire teste des médicaments sur des muscles fabriqués in vitro à GrenobleDepuis 3 ans, la société de biotechnologie Cytoo teste des médicaments sur des muscles humains fabriqués invitro! Une première. http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/un-laboratoire-teste-des-medicaments-sur-des-muscles-fabriques-vitro-grenoble-1046895.html

Des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences en Israël ont réussi à reprogrammer unorganisme qui se trouve plus haut dans la chaîne alimentaire Il absorbe du sucre et libère du dioxyde decarbone, afin de lui faire consommer le CO2 provenant de l’environnement pour produire les sucres dont il abesoin pour construire sa masse corporelle. Le Dr Niv Antonovsky, qui mène cette recherche dans le laboratoiredu Pr Ron Milo précise : « la capacité d’améliorer la fixation du carbone est essentielle pour que l’homme soitcapable d’affronter de nouveaux défis, comme par exemple la nécessité de fournir de la nourriture à unepopulation grandissante dans un monde dont les ressources diminuent, tout en utilisant moins de combustiblefossile« . Les chercheurs ont répondu à ce défi en insérant le mécanisme métabolique de fixation du carbone etde production du sucre (cycle de Calvin) dans la bactérie du E. coli, organisme consommateur connu, qui senourrit de sucre et libère du dioxyde de carbone. La voie métabolique pour la fixation du carbone est bienconnue, et le Pr Milo et son groupe ont réussi à introduire les gènes contenant l’information pour laconstruction de cette voie dans le génome de la bactérie. L’enzyme essentielle utilisée dans les plantes pourfixer le carbone, RuBisCO, utilise comme substrat pour la réaction de fixation du CO2 un métabolite qui esttoxique pour les cellules bactériennes. Il fallait donc que la stratégie comprenne la capacité de réguler avecprécision les niveaux d’expression des différents gènes tout au long de ce long trajet à étapes.Les bactéries ont effectivement produit les enzymes de fixation du carbone, de manière fonctionnelle. Le DrAntonovsky a précisé : « Nous avons travaillé avec un organisme qui a évolué pendant des millions d’annéesafin de consommer du sucre, et non pas du CO2. Alors nous nous sommes tournés vers l’évolution pour nousaider à mettre au point le système que nous avions en vue »…

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Médecine personnalisée pour la mucoviscidoseDes « mini-intestins » pour sélectionner lesrépondeurs aux thérapies ciblées Deux thérapies ciblant la mucoviscidose sont disponibles pour la moitié despatients (10 mutations). Une équipe néerlandaise montre qu’un test fonctionnel, réalisé sur des organoïdes créés invitro à partir de cellules rectales des patients, permet d’identifier d’autres répondeurs indépendamment de leurm u t a t i o n . http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/23/des-mini-intestins-pour-selectionner-les-repondeurs-aux-therapies-ciblees_816731?ecmp=NL_alaune_20160623

Une enzyme capable de naturellement réduire la masse grasse a été découverte. Située dans la graissebrune, elle provoque la perte de poids en brûlant les calories sans les stocker. Une équipe du Dana-Farber Cancer Institute publie dans Cell une étude sur la souris qui révèle une action alternative.les chercheurs ont rendu un groupe de souris obèses à l’aide d’un régime gras. Puis ils se sont intéressés autissu adipeux des animaux. Trois formes existent : la graisse blanche – qui stocke les calories –, la graisse brune– qui brûle de l’énergie – et la graisse beige – qui est plus équilibrée. Dans ces deux derniers cas, laconsommation du glucose est modifiée. Au lieu de transformer les calories puis stocker l’excès, les cellulesséparent les deux processus et se contentent de brûler le glucose. C’est ce « brûle-graisse » naturel qui permetune perte de poids. Un premier mécanisme a été identifié. Il se situe au niveau des mitochondries, dont laprésence abondante explique la couleur différente de la graisse brune. La protéine UCP1 était considéréecomme la seule source responsable du phénomène.Mais un fonctionnement alternatif a été mis au jour L’enzyme PM20D1, sécrétée par les graisses brune et beige,déclenche également le processus « brûle-graisse ». Pour cela, des acides aminés qui transforment l’énergie enchaleur sont libérés. Les travaux chez la souris ont confirmé cela. La protéine a été injectée aux rongeursobèses. Dès 8 jours, les acides aminés ont déclenché une perte de poids majeure, et ce, uniquement dans lestissus gras. Et pour cause : leur concentration dans le sang était accrue. « Ces données suggèrent que soitPM20D1 soit les acides aminés N-acyl peuvent être utilisés à des fins thérapeutiques dans le traitement del’obésité ou d’autres troubles associés à l’obésité tels que le diabète et la stéatohépatite non-alcoolique », Ilfaudra encore de longues années avant d’y parvenir, notamment parce que la graisse brune est très peuprésente chez l’adulte. Des méthodes d’administration devront donc être développées. l’enjeu est réel : enprévenant mieux l’obésité, les pathologies associées pourront être réduites. Parmi elles, les cancersfavorisés par l’excès de poids.

Cancer: la réparation de l'ADN, nouvelle voie d'attaqueLa molécule olaparib, développée par le laboratoire américain AstraZeneca sous le nom de Lynparza, vise àperturber les mécanismes de réparation de l'ADN des cellules cancéreuses.http://vosmedias.actualites.sante.lefigaro.fr/Interstitial/Figaro/Sante/2016/06/14/575fc4c14c17a.html

Des nano-billes de plastique pour piéger vos mauvaises odeursDes chercheurs ont mis au point un déodorant fonctionnant sur un principe radicalement différent desdéodorants classiques. http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/16/25105-nano-billes-plastique-pour-pieger-vos-mauvaises-odeurs

Maladies à prion : vers une réduction de l’expérimentation animale Des chercheurs de l’Inra ont développé un système efficace d’amplification in vitro du prion de plusieursespèces animales. Outre son intérêt pour répondre rapidement à des questions scientifiques, notamment lesmécanismes moléculaires de la propagation du prion, cette technique constitue un pas vers la réduction del’expérimentation animale dans ce domaine.(Scientific Reports le 7 juillet 2016.) http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/Maladies-a-prion-vers-une-reduction-de-l-experimentation-animale

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quand le numérique simule les effets des médicamentsLe mode d’action des molécules sur les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) devrait pouvoir être étudié dès2017, via une simulation de la signalisation cellulaire humaine effectuée à partir d’une plateforme numériquedédiée. Cette innovation est née au carrefour de deux mondes, l’informatique et les biotechnologies. Une entitéspécifique, TheraScape, a été créée pour cette application d’un investissement de 500 000 euros. Il s’agit d’unefiliale de Bionext, société de bio-informatique, implantée à Strasbourg. Elle vient de racheter les actifs deRhenovia Pharma, spécialiste mulhousien de la bio simulation du système nerveux central (SNC), qui anotamment mis au point le premier simulateur informatique des mécanismes biologiques de l’épilepsie. Lacomplémentarité des deux approches technologiques permettra une fois qu’un RCPG aura été identifié commecible d’un candidat médicament, de prédire ses effets au cœur de la cellule. Cette nouvelle plateforme digitaledéveloppée sous forme de logiciel en ligne et donc accessible en SaaS (Software-as-a-Service), présente unintérêt majeur pour l’industrie pharmaceutique dans la mesure où 30 % des médicaments actuellementcommercialisés ciblent les RCPG. Certes, cette technologie ne permettra pas de contourner les essais cliniques,mais elle sélectionnera plus rapidement les médicaments candidats en évinçant les molécules inefficaces ou auxeffets secondaires trop dangereux. Selon une étude de MarketsandMarkets de juillet 2015, le marché mondial de labio simulation dans le domaine de la R & D du médicament devrait doubler d'ici à 2020.

Des médicaments sur mesure grâce à une nouvelle imprimante 3Dhttp://www.mediscoop.net/index.php?pageID=a360ffc9d34ccc7d02af79368db5915c&id_newsletter=8579&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=84f7b910ce46ea843c2ba01aaf04d33d&midn=8579&from=newsletter

Phagothérapie : les mécanismes d’action fondamentaux décryptésNext-Generation“-omics”Approaches Reveal a Massive Alteration of Host RNA Metabolism during BacteriophageInfection of Pseudomonas aeruginosa, Plos Genetics, 5 juillet 2016Dans un article paru dans PLoS Genetics , des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Université Catholique deLouvain décryptent pour la première fois les mécanismes génétiques et métaboliques qui sous-tendent l’action d’unbactériophage connu pour son potentiel thérapeutique.Les chercheurs de l’Institut Pasteur, menés par Laurent Debarbieux (chef du groupe Interactionsbactériophages bactéries chez l’animal à l’Institut Pasteur), et de l’Université Catholique de Louvain, menés parRob Lavigne, ont publié le 7 juillet dans PLoS Genetics une étude décryptant au niveau moléculaire lesmécanismes d’action utilisés par un bactériophage, connu pour son potentiel thérapeutique, infectant labactérie pathogène Pseudomonas aeruginosa. Ces travaux révèlent que toute la stratégie d’infection dubactériophage, depuis le piratage de la cellule jusqu’à son propre programme de multiplication, repose sur lemétabolisme de l’ARN. Les chercheurs ont en effet d’abord montré qu’au cours de son cycle infectieux, le phageétait capable de déstabiliser fortement la cellule, en dégradant précocement les ARN qu’elle produit. A l’inverse,la synthèse de l’ARN du bactériophage, elle, est particulièrement active, traduisant une forte activité liée à sapropre multiplication. Les chercheurs ont également montré que le bactériophage faisait appel à desmécanismes de contrôle impliquant des fragments d’ARN appelés "petits ARN" et "ARN antisens", pour réaliserles différentes étapes de production des nouvelles particules virales. "Ces travaux devraient inciter à lacaractérisation d’autres bactériophages à potentiel thérapeutique Nous espérons qu’ils contribueront, à terme, àrendre de nouveau possible en France l’utilisation de ces virus à des fins médicales."

Deux biologistes montpelliérains récompensés par l' Académie des sciencesLa jeune biologiste Vanessa Delfosse du Centre de biochimie structurale (Montpellier) et son directeur de rechercheWilliam Bourguet ont démontré l'effet cocktail des pertubateurs endocriniens. Les deux chercheurs ont mis enévidence que deux substances, prises isolément, peuvent être inoffensives, mais qu'elles deviennent un poisonune fois mélangées : deux molécules, un pesticide et un Oestrogène que l'on trouve dans les pillulescontaceptives sont capables d'activer plus fortement le récepteur hormonal que nous avons étudié. L'exposition,même à de faibles doses de plusieurs substances, à la fois peut être dangereuse.

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On retrouve ces polluants environnementaux dans l'eau, dans l'air. Ils sont également présents dans denombreux produits d'usages courants: les platiques, les solvants, les médicaments, les aliments. Cettedécouverte remet en question la réglementation de ces substances. Pour l'instant ces molécules sont testéesindividuellement pour leur toxicité, les doses admissibles journalières devraient être divisées par 10, 100, 1000pour tenir compte de cette toxicité accrue lorsque les composés sont contenus dans des mélanges. Et en fait, onest toujours confrontés à des mélanges" William Bourguet directeur de recherche au Centre de BiochimieStructurale Montpellier

• A suivre Valneva VLS.PA a annoncé être parvenu à générer un candidat vaccin hautement purifié contre le virus Zika,déclaré en février urgence de santé publique par l'OMSLe spécialiste des vaccins précise avoir utilisé sa plateforme existante de vaccins contre l'encéphalite japonaisedéjà commercialisés aux Etats-Unis et en Europe. "Au regard des similitudes existantes dans le procédé defabrication, le candidat vaccin pourrait être produit rapidement à des coûts attrayants en utilisant lesstructures cliniques et commerciales utilisées pour son vaccin existant » La veille, Sanofi SASY.PA a annoncé un accord de collaboration de recherche et développement avec le WalterReed Army Institute of Research (WRAIR), un organisme du département n américain de la Défense, pour lecodéveloppement d'un vaccin contre le virus.

Alzheimer, Parkinson, AVC…Le serious game, un « médicament numérique » pour les seniorsLudique et engageant, le jeu vidéo thérapeutique constitue une voie d’avenir pour améliorer la prise en chargedes patients seniors dans certaines pathologies lourdes. Sollicitant précisément le malade au niveau physique,cognitif ou comportemental, le « serious game » donne des résultats tangibles, études cliniques à l’appui.http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/06/le-serious-game-un-medicament-numerique-pour-les-seniors_813771?ecmp=NL_dossier_20160703

Le marché de la lutte contre la contrefaçon des médicaments, un nouvel eldorado ?http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/le-marche-de-la-lutte-contre-la-contrefacon-des-medicaments-un-nouvel-eldorado-584771.html

Une app « douleur » pour les patients: mode ou nécessité ? http://www.jim.fr/medecin/actualites/congres//e-docs/une_app_douleur_pour_les_patients_mode_ou_necessite__159368/document_actu_con.phtml

Smokitten, une application pour arrêter de fumer ou la prévention par le jeuhttp://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/24/smokitten-une-application-pour-arreter-de-fumer-ou-la-prevention-par-le-jeu_817086?ecmp=NL_derniereheure_20160624

Le Groupe de Recherche Servier mise sur le synchrotron Soleil pour optimiser sa recherche,notamment en cancérologie. Le synchrotron Soleil basé à Saclay occupe un bâtiment aussi vaste que leColisée, à Rome, suffisant pour abriter un accélérateur d’électrons de 354 mètres de périmètre d’où cesparticules seront éjectées en 29 « lignes de lumière » figurant les rayons du soleil. Chacune de ces lignes delumière est un véritable laboratoire permettant d’analyser l’infiniment petit et par exemple déterminer lastructure 3D de molécules impliquées dans la genèse d’une pathologie afin de fabriquer des médicaments dontla spécificité ainsi rendue optimale permettra d’en améliorer l’efficacité tout en en réduisant les effetsindésirables.http://www.egora.fr/actus-medicales/212347-servier-mise-sur-le-synchrotron-soleil-saclayhttp://www.irdes.fr/documentation/lu-pour-vous.html

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Tunisie : un modèle pour la politique du médicament ?L'organisation du secteur pharmaceutique tunisien intéresse beaucoup d’économistes de la santé et anotamment été saluée par l’OMS qui lui a consacré un rapport en 2003. Elle présente en effet descaractéristiques uniques, en particulier dans le domaine de la réalisation et du contrôle de l'importation desmédicaments qui repose sur un secteur public à caractère monopolistique. A côté des différentes structures deréglementation et de contrôle, on retrouve ainsi des structures publiques d'approvisionnement qui centralisentles importations des médicaments destinés à la fois au secteur public et au secteur privé.http://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/tunisie_un_modele_pour_la_politique_du_medicament__159425/document_actu_pro.phtml

• Côté institutions Violence conjugale : le ministère forme ses médecins urgentistes référentshttp://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/violence_conjugale_le_ministere_forme_ses_medecins_urgentistes_referents_159694/document_actu_pro.phtml

Endométriose : les infirmières scolaires et les profs seront formésDes affiches et des brochures seront distribuées dans tous les établissements scolaires. L'objectif affiché est debriser le tabou de la maladie et de réduire le retard de diagnostic qui est actuellement de sept ans.http://www.egora.fr/sante-societe/sante-publique/212331-endometriose-les-infirmieres-scolaires-et-les-profs-seront-forme

Les politiques de lutte contre la consommation nocive d'alcool.Cour des comptes, 2016Ce rapport porte sur l’évaluation des politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool. Laconsommation d’alcool est, en effet, un sujet sensible en France, car l’alcool est associé aux évènements festifs,aux modes de vie et à la culture. Cet héritage social et culturel, renforcé par des enjeux économiques, induit unetolérance générale vis-à-vis de la consommation d’alcool qui explique, pour une large part, la difficulté à définiret à mettre en oeuvre dans la durée une politique intégrée de santé et de sécurité. La Cour des comptes aconduit une évaluation des politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool visant à analyser lesévolutions de la consommation et l’état des connaissances scientifiques sur les comportements à risque, et àapprécier l’efficacité des principaux leviers d’action publique et les limites des politiques conduites. Aux termesde son enquête, la Cour appelle à une prise de conscience collective et propose un cadre d’action au serviced’objectifs mieux affirmés.

La France maintient sa contribution d'un milliard d'euros au Fonds mondial contre le sidahttp://www.egora.fr/sante-societe/economie-de-la-sante/212321-la-france-maintient-sa-contribution-dun-milliard-deuros-au

La FDA vient d'autoriser un nouvel antiviral à action directe (AAD) dans l'hépatite C. Epclusa  est letout premier AAD à être efficace dans les six génotypes de la maladie. Ce nouveau traitement del'américain Gilead est une association fixe de sofosbuvir (commercialisé sous le nom de Sovaldi) et develpatasvir, une toute nouvelle molécule. Tout comme celui de Sovaldi, qui a révolutionné la prise en charge del'hépatite C, le mode d'administration est d'un comprimé par jour. Ce nouveau médicament est pour le momentannoncé au prix de 74  760 dollars pour un traitement de 12 semaines, à utiliser en combinaison avec laribavirine, mais sans interféron. En Europe, Epclusa a reçu le feu vert de l'EMA fin mai et attend l'approbationde la Commission européenne pour pouvoir être commercialisé.

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Immunothérapie anticancer : feu vert au 1er essai clinique utilisant CRISPRUn comité fédéral américain vient d’approuver le lancement du premier essai clinique visant, avec la technique CRISPR, à modifier le génome de cellules humaines en vue de stimuler l’immunité de patients atteints de cancer.http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160622.OBS3153/immunotherapie-anticancer-feu-vert-au-premier-essai-clinique-utilisant-crispr.html#xtor=EPR-1-[SEAActu17h]-20160622

Etats-Unis : les laboratoires ont versé plus de 7,5 milliards de dollars aux professionnels de la santéhttp://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/07/01/etats-unis-les-laboratoires-ont-verse-plus-de-7-5-milliards-de-dollars-aux-professionnels-de-la-sante_4961640_3222.html

Un programme pour doubler le nombre de médicaments en oncologie pédiatriqueL’INCa, l’association Imagine for Margo et l’Institut Gustave Roussy, lancent l’essai européen AcSé-Esmart :doubler en deux ans le nombre de nouveaux médicaments destinés aux enfants atteints de cancers.http://www.egora.fr/actus-medicales/211919-un-programme-pour-doubler-le-nombre-de-medicaments-en-oncologie-pediatrique

Prévenir le risque infectieux /Le défi de la vaccination chez les seniorsDans un avis rendu public le 12 mai dernier, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a rappelé l’importancede la vaccination des personnes âgées invitant à une mise à jour systématique du statut vaccinal avant que lesréponses immunes ne soient effondrées, notamment lors du repérage d’une fragilité.http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/06/le-defi-de-la-vaccination-chez-les-seniors_813936?ecmp=NL_dossier_20160703

Face au fardeau de la dépendance, la Cour des comptes recommande de mieux cibler aides à domicileet soutien aux médecins traitantshttp://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/07/12/face-au-fardeau-de-la-dependance-la-cour-des-comptes-recommande-de-mieux-cibler-aides-a-domicile-et-soutien-aux-medecins-traitants_299396?ecmp=NL_infodujour_20160712#utm_source=gene&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20160712&utm_campaign=NL_infodujour

Traitement raisonné de la ménopause La notion de fenêtre thérapeutique réaffirméeÀ l’appui de l’étude ELITE, récemment publiée dans le « New England Journal of Medicine » (1), le Grouped’Etude sur la Ménopause et le vieillissement hormonal (GEMVI) réaffirme ses recommandations sur untraitement raisonné de la ménopause avec des hormones naturelles prescrites dans les dix premières années.http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/13/la-notion-de-fenetre-therapeutique-reaffirmee_815036?ecmp=NL_alaune_20160614

Pour le Hcsp, la "fish therapy", consistant à immerger les pieds) dans un bocal rempli de petits poissons qui détachent lessquames de la peau, n’a aucune efficacité médicale et peu comporter des risques infectieux.

HAS : Rapport d'activitéle bilan de l'activité des 3 commissions réglementaires de la HAS qui évaluent les médicaments, dispositifsmédicaux, actes et mènent les évaluations médico-économiques. En 2015, 805 médicaments ont reçu un avis dela commission de la transparence (CT), et 2010 dispositifs médicaux, un avis de la Commission nationaled'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts). Le délai moyen d’instructiondes dossiers de demande d’inscription était de 100 jours pour les médicaments, et de 87 jours pour lesdispositifs médicaux. Par ailleurs, la HAS a rendu 21 avis d’efficience, concernant par exemple desmédicaments indiqués dans la prise en charge des adultes infectés par le virus de l’hépatite C ou encore letraitement de l’urticaire chronique spontanée, 6 recommandations de santé publique, 6 recommandations debonnes pratiques (la greffe rénale, les troubles bipolaires, le déficit de l’attention chez l’enfant et l’adolescent,les urétrites et les cervicites) et 7 fiches mémo.

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Sur les 3 millions de Français qui auraient besoin d'un appareil auditif, seulement 2 millions enbénéficient. La raison ? Le coût des audioprothèses, selon l'Autorité de la concurrence. Le coût actuel deces appareils varie entre 900 et 2 000 euros et le coût moyen par oreille est de 1 500 euros, pour une prise encharge de 120 euros par l'assurance-maladie. Ce qui explique que sur 3 millions de Français « appareillables »,seulement 2 millions le sont. « Cette situation a un coût social parce qu'entendre mal engendre le risque des'isoler, de dépression, de déficits cognitifs  ; un coût économique puisque ces pathologies coûtent cher àl'assurance-maladie  ; un enjeu de démocratie pour l'accès à la santé », souligne Bruno Lasserre, président del'Autorité de la concurrence. C'est pourquoi ses services ont auditionné tous les acteurs du secteur depuis lemois de février et effectué des relevés dans 61 centres d'audioprothèses. Une consultation publique va débuteraprès le 14 juillet pour savoir s'il est préférable, ou non, de coupler le prix d'achat de l'appareil et le prix desprestations d'entretien, et si le nombre d'audioprothésistes est « suffisant pour irriguer tout le territoire français ».avis définitif en décembre.

Recherche de thérapie cellulaire en cardiologieLe CHU de Toulouse au centre d'un ambitieux programme européenLe Pr Jérôme Roncalli cardiologue toulousain coordonne trois études sur les thérapies cellulaires pour lespathologies cardiaques. Il a lancé en début d’année la phase 2 de l’étude MESAMI, 100 % française et espèredévelopper un nouveau médicament de thérapie innovante en 2020. 90 patients seront recrutés dans les 18 mois.En 2005, sous la direction des Prs Fauvel et Galinier, il a réalisé la première injection de cellules souches de lamoelle osseuse par voie intracoronaire au CHU de Rangueil En 2009 c’est encore lui qui est le premier à réalisercette opération directement dans le cœur par les artères périphériques. Aujourd’hui en pointe sur les thérapiescellulaires pour les pathologies cardiaques, le CHU toulousain est l’investigateur coordonnateur du plusimportant programme d’Europe à travers trois études dont l’étude MESAMI.Il s’agit d’un programme académique institutionnel qui a reçu début 2016 l’autorisation de l’ANSM etl’ouverture au recrutement. Il associe le CHU de Toulouse et l’Établissement Français du Sang pour les phases 1et 2. La phase 3 prévoit ensuite le transfert de technologie à la plateforme industrielle cell4cure (filiale dulaboratoire du fractionnement du sang). Elle sera soutenue notamment par la BPI à hauteur de 7 millionsd’euros. « L’étude MESAMI a pour but de traiter les patients souffrant d’une insuffisance cardiaque d’origineischémique ». À travers cette étude, les équipes du CHU de Toulouse ciblent les patients âgés de 75 ans aumoins et qui restent symptomatiques malgré un traitement médical optimal et des techniques derevascularisation. « Nous leur proposons alors la thérapie cellulaire pour retarder la transplantation cardiaque »Dans le cadre de MESAMI, le CHU souhaite ainsi recruter 90 patients dans les 18 prochains mois, dont unetrentaine à Toulouse, ainsi qu’à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, à la Pitié Salpétrière, et dans les CHU deNantes, Lille et Grenoble. La méthodologie prévoit une étude randomisée versus placebo. Un patient sur deuxrecevra donc un médicament de thérapie innovante (MTI) suite à un prélèvement de cellule souche par ponctionde moelle osseuse. Cette moelle osseuse sera d’abord adressée à l’EFS qui fera une culture des cellulesadhérentes pour sélectionner les cellules mésenchymateuses autologues de la moelle osseuse. « Au bout de 17jours de culture, nous obtenons le MTI que nous injectons dans les 24 heures dans le muscle cardiaque dupatient par voie percutanée en passant par une artère périphérique. Nous aurons au préalable réalisé unecartographie du ventricule gauche en 3D ». Deux à trois mois après l’injection, les médecins évaluent la capacitéd’exercice à l’effort des patients dans le cadre d’un suivi qui dure un an. À Toulouse, les patients sont de plus enplus adressés par les cardiologues de ville* et repérés dans la file active des consultations pour biland’insuffisance cardiaque.

Après plusieurs mois de travaux et d’auditions des acteurs du secteur du médicament, la commissiondes affaires sociales du Sénat a présenté mercredi 29 juin son rapport sur la politique du médicament,afin de déterminer comment garantir l’accès des malades aux médicaments les plus efficaces.

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Ce rapport préconise d’agir à plusieurs niveaux et notamment celui de l’Europe pour renforcer les exigencesrelatives à l’évaluation du médicament pour l’AMM, autant que de mener une action intergouvernementaleavec les partenaires européens pour définir un cadre commun de négociations des prix des médicaments lesplus onéreux. Au plan national, une politique plus active en matière de brevets pourrait être menée, selon lerapport. Plusieurs points concernent le Comité économique des produits de santé (CEPS). Celui-ci pourraitdévelopper des partenariats avec l’Assurance maladie afin d’agir sur les comportements de promotion, deprescription et d’usage des médicaments. La place de l’Assurance maladie pourrait être renforcée au sein duCEPS, celui-ci pouvant bénéficier de moyens de contrôle plus importants. Le CEPS pourrait également présenterles résultats de la négociation avec les industriels et la comparaison entre les prix du médicament en France etdans les pays voisins devant la commission des affaires sociales des Assemblées.Par ailleurs, la commissionsénatoriale recommande de mettre en œuvre les préconisations du rapport Polton pour la mise en place d’uncritère unique d’évaluation comparative des médicaments, la valeur thérapeutique relative (VTR). Les taux deprise en charge à 15 %, 30 % et 65 % pourraient fusionner en un seul. http://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/prix-des-medicaments-le-senat-rend-sa-copie.html

L'Ordre national des pharmaciens vient de publier un cahier thématique consacré à la vaccination et aurôle que le pharmacien pourrait jouer afin d’améliorer la couverture vaccinale

Formation continue : les pharmaciens champions de l'assiduité

Technologies sans fil : attention aux enfants…Le portable, les tablettes tactiles, les bracelets connectés, les jouets télécommandés, ou encore les « baby phones »,sont à manier avec modération dans l’environnement immédiat des enfants. Des effets sur leurs fonctions cognitiveset le bien-être sont en effet à craindre. C’est l’avis émis par l’ANSES dans un rapport intitulé « Exposition auxradiofréquences et santé des enfants ». Saisie il y a cinq ans par la DGS) la Direction générale de la prévention desrisques (DGPR) et la DGCCRF, l’ANSES a réalisé un inventaire des sources, caractérisé l’exposition des enfants etanalysé les publications scientifiques sur l’influence des champs magnétiques.Les experts concluent, sur la base d’études expérimentales « dont la méthodologie est bien maîtrisée », à unepossible interaction des radiofréquences sur les fonctions cognitives de l’enfant, telles que la mémoire,l’attention, les facultés psychomotrices ou encore le langage. De même, ne sont pas à exclure des effets sur lebien-être des enfants en termes de qualité de sommeil, de concentration, de gestion du stress ou de l’anxiété.Des maux de tête pourraient même être imputables à l’usage de ces appareils. La fréquence et la précocité del’utilisation augmentent d’autant les risques liés à l’exposition aux sources émettrices. Tout comme l’âge del’enfant. « Il semblerait en effet que la forme externe du crâne et la distribution des différents tissus dans la têtejouent un rôle significatif dans l’absorption de l’énergie », cite entre autres le rapport. Toutefois, relèvent lesexperts, il reste difficile de distinguer l’effet propre aux radiofréquences de celui lié à l’impact del’usage des appareils sur le sommeil. En revanche, le rapport est formel : l’état actuel desconnaissances ne permet pas « de conclure à l’existence ou non d’un effet des radiofréquences chezl’enfant sur le comportement, les fonctions auditives, les effets tératogènes et le développement, lesystème reproducteur mâle et femelle, les effets cancérogènes, le système immunitaire ainsi que sur latoxicité systémique ». Autant d’effets néfastes pour lesquels la technologie sans fil a souvent étéincriminée dans le passé.

Vaccin hybride : introduire des usines à antigènes chez le patientDes chercheurs de l'université de Buffalo (New York), en association avec l'entreprise Abcombi Bioscience, viennentde faire la première démonstration, dans un article paru dans la revue « Science », de l'intérêt d'un vaccin hybridecombinant des matériaux d'origine biologique et biomatériaux, dirigés contre le pneumocoque.

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Le vaccin hybride se compose d'une bactérie Escherichia coli non pathogène, dont les protéines contenues dansla membrane cellulaire (les lipopolysaccharides entre autres) jouent le rôle d'adjuvants naturels, capablesd'exprimer une protéine de surface pneumococcique A (PspA). Cet assemblage combine une présentation activeet une présentation passive de PspA, ainsi que des propriétés adjuvantes. Non seulement les bactériesprésentaient à leur surface les antigènes d'intérêt, mais elles étaient de plus la cible des macrophagesprésentateurs d'antigènes pour améliorer encore d'avantage la disponibilité de l'antigène. Les auteurs ont de plusinclus un gène codant pour une protéine de perforation membranaire LyE afin que les bactéries finissent pars'autodétruire, contrôlant ainsi leur population et évitant toute toxicité même si lorsque des doses importantesde vecteur sont injectées.3 à 6 fois plus d'immunoglobulinesLes chercheurs ont comparé l'injection de 5 et 15 µg de PspA accompagné d'alun ou d'adjuvant de Freund chezdes rongeurs, à celle d'environ 0,007 à 0,7 µg de PspA utilisant ce nouveau vecteur. Les concentrationsplasmatiques en immunoglobulines étaient 3 à 6 fois plus importantes, 28 jours après l'injection, chez les sourisvaccinées à l'aide du vecteur hybride que chez les souris témoins bénéficiant d'un vaccin « traditionnel », selonla concentration, le type d'adjuvant et la voie d'administration utilisées. L'efficacité du vaccin a été vérifiée,quelle que soit la voie d'administration : intrapéritonéale, sous-cutanée et intranasale, ce qui « implique quecette nouvelle méthode est particulièrement flexible » Il s'agit de la première utilisation d'un tel vecteur hybridedans le cadre d'une vaccination contre une pathologie particulière. Les auteurs envisagent déjà d'autresapplications comme l'immunothérapie dirigée contre les cellules cancéreuses. Ils précisent même que cetteméthode pourrait être utilisée en incluant des opérons codant pour un grand nombre de protéines d'intérêt ausein d'une même bactérie, ouvrant la voie, par exemple, à une nouvelle forme de vaccination combinée.

• Arts et métiers

Les outils de sensibilisation aux difficultés des officines se mettent en place. Après le « Manifeste pourla pharmacie française », l'affiche à apposer dans les vitrines vient d'être validée par les représentantsde la profession.

Le pharmacien est actuellement en France le seul professionnel de santé à ne pas disposer de clause deconscience. Une telle exception est-elle légitime ? 85 % des pharmaciens réclament la reconnaissance d’unetelle clause (Le Quotidien du pharmacien, 21 mars 2016). Quels sont les enjeux d’une telle question ? Cela estd’autant plus d’actualité que l’Ordre national des pharmaciens a annoncé en novembre 2015 une grandeconsultation des 75 000 pharmaciens afin qu’ils participent à la révision de leur code de déontologie au cours del’année 2016. Il reviendra au Conseil national de l’Ordre de préparer le code qui sera ensuite édicté sous la formed’un décret en Conseil d’État. Le premier code de déontologie date de 1953 et il a été révisé en 1995.

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Le plus grand centre français pour grands brûlés va ouvrir à Lyon au printemps. La nouvelle unitérassemblera les équipes de l'hôpital public Édouard-Herriot et de l'hôpital privé à but non lucratif Saint-JosephSaint-Luc Le nouvel établissement comprendra 30 lits et devrait assurer quelque 700 hospitalisations par an. Ilaccueillera ainsi 25% des cas de brûlures graves en France.

En Italie, les cabinets des généralistes du secteur public devront être ouverts 16 heures par jour

L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) publientun rapport sur le développement des prises en charge hospitalières ambulatoires en médecine.Il s’agissait d’évaluer les enjeux, les conditions et les moyens du développement de ce type d’activité dans lecadre du "virage ambulatoire" encouragé par les autorités de santé. L’objectif à terme est d’assurer la qualité deprise en charge équivalente et un retour à domicile en toute sécurité, la fluidité des parcours des patients enévitant toute rupture liée à l’hospitalisation. En 2014, l’hospitalisation ambulatoire en médecine, correspondantaux séjours sans nuitée, représentait 42,9 % de l’ensemble des séjours programmés de médecine, et 25,2 % del’ensemble des séjours de médecine. Cela concerne l’ensemble des services, dans des proportions variables, etprincipalement les sujets de 18 à 74 ans.Les auteurs du rapport soulignent l’importance de cette stratégie : "Une démarche d’ensemble visant à développerl’hôpital de jour comme élément d’un nouveau modèle de référence fondé sur les prises en charge ambulatoires oualternatives à l’hospitalisation complète est préconisée par la mission à la fois au niveau territorial et au niveaunational". Pour cela, les auteurs du rapport souhaitent mettre en place un comité stratégique national chargé depiloter et coordonner le virage ambulatoire de médecine à l’hôpital, en y associant les représentants desprofessions de santé et les associations de patients. Ils préconisent l’élaboration de référentiels de prise encharge, permettant d’aider les établissements dans leur démarche et leur permettre d’avoir une approchesystématique par spécialité et type de prise en charge. Il propose aussi la diffusion de guides organisationnels etmédico-économiques.En parallèle, au niveau territorial, les auteurs affirment que "le développement des hôpitaux de jour de médecinesuppose qu’une action soit engagée dès à présent pour en définir les modalités dans le cadre d’une stratégie co-construite entre les établissements de santé et les ARS". La mission préconise de confier aux établissements laresponsabilité de mener une analyse au niveau local des marges de progression dont ils disposent, en lien étroitavec leurs équipes médicales et soignantes, et aux ARS celle de piloter cette démarche, en s’appuyant sur uneanalyse comparative des établissements, à la fois sur leur territoire et dans un cadre plus large. Enfin, lesétablissements de santé sont invités à conduire, sous l’égide des ARS, un examen systématique de leurs courtsséjours. Mais, il n’apparait pas pertinent aux auteurs du texte, de définir des "taux cibles de médecineambulatoire", qui pourraient, selon eux entraîner des effets pervers ou non maîtrisés.

En France, un médecin sur 10 a été formé à l'étranger

Au Japon, il faut être médecin pour tatouerAlors que jusqu’à présent les tatoueurs se trouvaient dans une zone grise sans régulation de lapratique, certains d’entre eux ont été arrêtés. Ils sont en effet accusés de "violation du code de lamédecine" japonaise pour avoir pratiqué sans diplôme. Ces derniers devront désormais être titulairesd’un bachelier en médecine. Même constat en Corée du Sud. Le tatouage n’est pas illégal mais il doitêtre réalisé par un médecin licencié Les pouvoirs publics justifient cette législation en invoquant laquestion de santé, des aiguilles mal stérilisées pouvant transmettre le virus du VIH. Certainsprofessionnels continuent d’exercer mais dans l’ombre, au sein de salons secrets.

Carnet de santé, dossier médical, fichiers des médecins : tout sera bientôt réuni dans un seul documentaccessible en ligne : le Dossier Médical Partagé (DMP). Les conditions d’utilisation de cet outilviennent d’être présentées dans un décret au Journal Officiel.

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L’ancien dossier médical personnel change de nom mais garde ses objectifs : favoriser la prévention, la qualité etla continuité des soins pour les patients. Il peut être ouvert par le patient lui-même ou par un professionnel desanté, mais toujours avec le consentement du titulaire. C’est aussi le patient qui peut décider de clôturer sondossier : il ne se substitue pas en effet au dossier que tiennent les établissements de santé et les médecins.

Paris 5, Paris 6, Nice : le podium des facs les plus performantes aux ECNi 2016

Pourquoi les géants mondiaux de la santé accourent en Chinehttp://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/0211089235730-pourquoi-les-geants-mondiaux-de-la-sante-accourent-en-chine-2011603.php

Un centre de prévention santé unique en France bientôt en AuvergneUn centre expérimental de prévention santé, unique en France, verra prochainement le jour dansl'agglomération clermontoise. Porté par le syndicat mixte Le Grand Clermont, le projet baptisé CEPIA(Centre expérimental de prévention individualisée en Auvergne) s'adressera à des adultes âgés de 35 à 55ans, sans pathologies avérées, qui pourront bénéficier d'une prise en charge préventive et d'un suivipersonnalisé pour prédire les risques de développer de futures pathologies chroniques.http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/07/02/un-centre-de-prevention-sante-unique-en-france-bientot-en-auvergne_298866?ecmp=NL_infodujour_2016070

Les études de la semaine

Partenariats MSDAvenir-Institut de Génétique Humaine : le dynamisme de la recherche public-privéen France MSDAvenir et le CNRS s’associent pour lancer deux projets de recherche conduits par l’Institut deGénétique Humaine (IGH) dans le domaine des traitements contre le virus du sida et les cancerschimiorésistants.

Omega 3 : impact sur la mortalité cardiovasculaire confirméJama Internal Medicine, 27 juin 2016. http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2530286La consommation d'acides gras oméga-3 entrainerait une réduction de 10% du risque de mortalité d’originecardiovasculaire. http://www.egora.fr/actus-medicales/212365-omega-3-impact-sur-la-mortalite-cardiovasculaire-confirme

La prise de paracétamol pendant la grossesse augmenterait le risque d’hyperactivité chez l’enfant ànaître. Chez les garçons, un risque de troubles autistiques serait également associé à la prise del'antalgique. L'association de la prise de paracétamol par la femme enceinte au risque d’hyperactivité chezl'enfant est relevée par une étude publiée dans le « Journal of Epidemiology », qui a suivi 2  644 femmes enEspagne durant et après leur grossesse. Celles-ci ont renseigné la fréquence des prises (jamais, sporadique,régulière) de paracétamol à 12 et 32 semaines de grossesse. plus de 40 % des bébés ont été exposés auparacétamol au moins une fois durant les 32 premières semaines de grossesse. Et à 5 ans, ces enfants exposésprésentaient un risque d’hyperactivité de 30 % supérieur aux autres enfants. « La relation semble dosedépendante, mais d’autres études sont nécessaires afin de mieux évaluer cette composante » En ce qui concerne lestroubles autistiques, une relation avec la prise de paracétamol a également été relevée, mais seulement chez lesgarçons. cette différence entre les deux sexes pourrait être liée à un métabolisme du paracétamol différent chezles garçons et chez les filles. Et aussi au fait que le cerveau masculin soit plus sensible aux agents stressants dansles premiers mois de vie. Enfin, élément plus rassurant, la prise de paracétamol n’a pas eu d’impact sur ledéveloppement cognitif, moteur ou social des enfants à l’âge de 5 ans. Pour le moment, cette étude préliminairen’est pas suffisante pour bannir la prise de paracétamol chez la femme enceinte, les bénéfices de la molécule restantdans bon nombre de cas supérieurs aux risques. Toutefois, elle ouvre la voie à d’autres travaux qui pourraient tenterde définir une dose maximale de paracétamol à ne pas dépasser chez les femmes enceintes.

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Fatigue chronique : la piste d'une bactériehttp://www.egora.fr/sante-societe/recherche/212521-fatigue-chronique-la-piste-dune-bacterie

Un « piratage organisé » au potentiel thérapeutiqueContre l'antibiorésistance, la stratégie « tout ARN » des phagesL'équipe de Laurent Debarbieux à l'Institut Pasteur travaille sur les bactériophages (ou « phages »), ces virus quiinfectent les bactéries. Les chercheurs français ont mis en évidence avec précision comment les phagesdétournent pour leur propre compte l'ARN de la bactérie infectée. La phagothérapie, longtemps délaissée, estune piste d'avenir contre l'antibiorésistance.http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/07/11/contre-lantibioresistance-la-strategie-tout-arn-des-phages_819211?ecmp=NL_alaune_20160711#utm_source=qdm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20160711&utm_campaign=NL_alaune

Une étude canadienne publiée dans JAMA Internal Medicine, suggère que les transfusions sanguinesqui proviennent de jeunes donneurs ou de femmes sont associées à un taux de survie plus faible. « Cesrésultats intriguent et suggèrent que si vous avez besoin d’une transfusion, les conséquences cliniques peuventêtre affectées par l’âge et le sexe du donneur »http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/07/12/transfusions-sanguines-quand-les-caracteristiques-du-donneur-modifient-la-survie_299381?ecmp=NL_infodujour_20160712#utm_source=gene&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20160712&utm_campaign=NL_infodujour

Cancer du colon, un test génétique pour prédire les récidivesUn test génétique détectant des fragments d'ADN tumoral circulant pourrait prédire la probabilité de récidive decertains cancers du côlon et aider ainsi à affiner les stratégies thérapeutiques, selon une étude publiée dans la revuemédicale américaine Science Translational Medicine. Les chercheurs ont suivi pendant 2 ans 230 patients traitéspour un cancer du colon de stade 2 (ablation de la tumeur +/- chimiothérapie). Ils ont pu identifier, dans lespièces opératoires de ces malades, au moins une mutation génétique spécifique de leur cancer. Ces scientifiquesont ensuite traqué chez chaque patient cette signature génétique dans des échantillons sanguins prélevés 4 à 10semaines après l'intervention puis tous les 3 mois et ce pendant 2 ans. Les participants ont également eu unscanner corps entier tous les 6 mois . À l’issue de ce suivi, les chercheurs ont montré que les récidives tumoralesétaient plus fréquentes chez les patients chez lesquels la signature génétique de la tumeur était mise enévidence. Celle-ci a été détectée chez 20 des 230 sujets de l'étude, dont 14 n'avaient pas eu de chimiothérapiesupplémentaire. Sur ces 14 patients, 11 ont eu une récidive découverte par scanner. Parmi les 6 qui ont bénéficiéd'une chimiothérapie supplémentaire, 3 ont vu leur cancer réapparaître. Quatorze ont également vu leur cancerréapparaître alors que le test sanguin n'avait pas détecté l'ADN tumoral. Ainsi, "bien que ce test et d'autres baséssur la détection d'ADN tumoral dans le sang ne soient pas parfaits, quand la signature génétique de la tumeurest détectée chez un patient, une récurrence du cancer est très probable", résume le Dr Nickolas Papadopoulos,co- auteur de l'étude (hôpital Johns Hopkins, Baltimore). un test repérant ces fragments d'ADN tumoral circulantmutés pourrait aider les médecins à affiner les stratégies thérapeutiques au moment du diagnostic.

Maladie cardiovasculaire : le beurre innocenté Consommer du beurre n'augmente pas le risque de maladiescardiovasculaires. Une méta-analyse remet en cause les idées dominant jusqu'ici.http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16524-Maladie-cardiovasculaire-le-beurre-innocente

Mort subite cardiaque du sujet jeuneEn quête d’une explication, le test génétique postmortemL’adjonction du test génétique à l’autopsie peut aider à identifier la cause de la mort subite cardiaque chez lessujets jeunes, selon une vaste étude prospective de 3 ans menée sur la population d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Une étude par ailleurs instructive, publiée dans le « New England Journal of Medicine ».

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http://www.lequotidiendupharmacien.fr/pharmacie-et-medecine/article/2016/07/04/en-quete-dune-explication-le-test-genetique-postmortem_246991?ecmp=NL_alaune_20160704

Des chercheurs américains ont découvert un mécanisme par lequel un traitement antibiotiquecontribue à l’expansion de germes pathogènes intestinaux, tels que les salmonelles.http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160620.OBS2985/comment-des-antibiotiques-favorisent-la-croissance-de-bacteries.html#xtor=EPR-1-[SEAActu17h]-20160620

Un test génétique sanguin à l’étude pour discriminer infections virales et bactériennesScience Translational Medicine. Ce test sanguin expérimental identifie sept gènes dont l'expression se modifiependant une infection, avec des évolutions variables selon la nature de l’infection. Testé chez des enfantsseptiques, ce test a permis d'étiqueter de façon fiable la nature de l'infection dans 96 cas . ce test pourrait àterme aider les praticiens à discriminer infections bactériennes et virales et permettre ainsi de mieux cibler lesprescriptions d’antibiotiques. Cependant d’autres essais cliniques plus étendus sont nécessaires « avant que cesrésultats puissent être mis en œuvre en pratique clinique ». Avant que ce test puisse être commercialisé, ildevrait être réalisable en une heure contre quatre à six heures actuellement. Enfin, « le test devra aussi être bonmarché pour encourager une utilisation généralisée »

Des chercheurs de l'université Paris Sud viennent de mettre au point un système informatiquepouvant repérer les joueurs à risque de dépendance, grâce à un algorithme. les sites de jeux et de parisen ligne diffusent des messages de prévention vis-à-vis des joueurs, mais rien ne les oblige à repérer ceux qui ontou développent une dépendance en fréquentant le site (…), ils peuvent ainsi continuer à les sollicitercommercialement. Et l’équipe de chercheurs l’assure, les données récoltées par les sites de jeux en lignepourraient « suffire à repérer les joueurs en difficulté ». http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16542-Addiction-aux-jeux-un-modele-repere-les-personnes-a-risque

- Idées & OpinionsClonage thérapeutique : 20 ans après, à quoi a servi la brebis Dolly ?La naissance de Dolly, la brebis clonée, le 5 juillet 1996, a laissé espérer des avancées majeures en matière de santé,comme la fabrication d'organes en laboratoire. Mais le miracle n'a pas eu lieu, notamment à cause des craintes dedérives. Le clonage humain s'est avéré compliqué, risqué et éthiquement contestable si bien que d'autres techniqueslui ont été préférées, soulignent les experts. Le clonage à des fins médicales "n'a pas été à la hauteur des attentes", aexpliqué Rosario Isasi de l'Institut universitaire de Miami pour la bioéthique et les politiques de santé.Dolly, la plus célèbre des brebis, a été le premier mammifère cloné grâce à la technique dite de transfertnucléaire de cellules somatiques (SCNT) : le noyau d'une cellule adulte avec son ADN est prélevé et implantédans un œuf non fécondé dont le noyau a été retiré. Grâce à diverses techniques, notamment un choc électrique,l'ADN reprogrammé par l'ovocyte commence à se diviser jusqu'à ce qu'il forme un embryon. Mais on ne connaità ce jour aucun être humain créé de cette façon. Car le clonage comme technique de reproduction humaine a étémassivement rejeté dans le monde entier, pour des raisons éthiques et à cause du risque sanitaire. En effet, chezles animaux, seule une poignée d'embryons clonés peut survivre à la naissance et beaucoup ont, plus tard, desproblèmes de santé. Selon les éthiciens, l'utilisation du clonage comme outil thérapeutique a été renduimpossible par la peur que tout cela aille trop loin, jusqu'à la réplique d'êtres humains.Les investissements dans la recherche sur le clonage thérapeutique ont diminué au fil des années et aujourd'hui,peu de pays permettent la création d'embryons pour la recherche (Belgique, Chine, Israël, Japon, Corée du Sud,Grande-Bretagne, Singapour, notamment). "Le public et les hommes politiques eux-mêmes, craignent "une penteglissante", qu'une chose en entraine une autre puis une autre, jusqu'à ce qu'il y ait une catastrophe" Laproduction de cellules souches à visée thérapeutique impliquant la destruction d'embryons suscite également undébat éthique et moral. Quelques scientifiques sont parvenus à créer des cellules souches de cette manière enutilisant la technique Dolly, mais sans jamais aller jusqu'à la création d'organes humains fonctionnels.

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Mais si le clonage n'a pas donné lieu à des applications directes dans le domaine médical, il a ouvert la voie à denombreuses technologies dérivées, selon les experts. Comme la technique des cellules iPS (cellules souchespluripotentes induites) : des cellules souches sont créées sans recourir à des embryons, en stimulant des cellulesmatures que l'on ramène vers un état juvénile. Cette technique est une stratégie thérapeutique encore endéveloppement mais elle a déjà donné lieu à un Nobel. Elle vise à réparer un organe lésé ou malade grâce à descellules souches qui vont remplacer les cellules défectueuses. Elle pourrait permettre par exemple de remplacerdes tissus oculaires endommagés ou de créer des cellules productrices d'insuline pour guérir le diabète. Uneautre technique dérivée des connaissances acquises avec le clonage permet le transfert d'ADN mitochondrialsain lors d'une fécondation in vitro pour éviter des maladies transmises par la mère. Pour Aaron Levine,bioéthicien au Georgia Institute of Technology, la plus importante retombée du clonage en matière de santéhumaine pourrait être la création d'animaux pour produire des organes, des tissus ou des médicaments qui neseraient pas rejetés par le système immunitaire humain. Mais il pense "que le clonage de cellules humainesdisparaîtra". "Je pense qu'il n'y a pas assez de demande. Il n'y a tout simplement pas assez de choses où le clonage estincontournable et qui ne sont pas accessibles avec une autre technique".

- Débats et controversesContraception masculine : des choix restreints par la physiologie… et par les médecins !http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1528759-contraception-masculine-des-choix-restreints-par-la-physiologie-et-par-les-medecins.html

La médiatisation des polémiques sur les statines à l’origine de plus de 10% d’arrêt detraitement

Dépakine : imbroglio autour des pictogrammes sur les boîtesDepuis mai 2015, les conditions de prescription et de délivrance de la Dépakine sont plus encadrées en France.Mais l'Apesac (Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant) estime quetrop de femmes prennent encore pendant leur grossesse cet antiépileptique, exposant ainsi le fœtus à un risqueaccru de malformations. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait alors pris un engagement : le 7 marsdernier, elle proposait de créer «un nouveau pictogramme explicite indiquant un risque en cas de grossesse».«Les laboratoires Sanofi ont souhaité privilégier l'image d'une femme enceinte de face avec un fœtus visible pouréviter, selon eux, toute mauvaise interprétation et convenir à toutes les cultures» Prenant modèle sur ce qui sefait depuis 2007 pour les bouteilles d'alcool, l'Apesac et sa présidente, Marine Martin, ont l'idée de faire affichersur les boîtes de Dépakine, le profil d'une femme enceinte barrée d'un trait rouge. Pour l'instant, ces boîtes ontpour seule mention, «Dépakine + grossesse = risque ». L'association soumet son projet à l'ANSM … Le 31 mai,l'Apesac reçoit un e-mail de l'ANSM signé par Philippe Vella, le directeur des médicaments en neurologie :«Après la demande de Madame la Ministre concernant les spécialités à base de valproate, les laboratoires Sanofinous ont transmis plusieurs propositions, partagées avec les laboratoires génériqueurs, de nouveaux étiquetagesincluant un pictogramme en complément des informations écrites… Les laboratoires Sanofi ont souhaitéprivilégier l'image d'une femme enceinte de face avec un fœtus visible pour éviter, selon eux, toute mauvaiseinterprétation et convenir à toutes les cultures.» Et l'ANSM de transmettre à l'Apesac le dessin incompréhensibled'une femme à l'enfant dans un ballon, elle-même lovée dans un triangle rouge.Olivier Cigolotti, sénateur UDI de la Haute-Loire, a fait en février, une proposition de loi. Il demande la création d'unnouvel article du Code de la santé publique pour rendre obligatoire l'apposition d'un pictogramme semblable à celuifigurant sur les bouteilles d'alcool. Aujourd'hui, les médicaments hautement tératogènes comme le Roaccutane, untraitement pour l'acné, ne font l'objet d'aucun pictogramme. Mais pour un pharmacologue, l'essentiel n'est pas dansles logos. «Il appartient aux autorités sanitaires de prendre, si nécessaire, toutes les mesures coercitives. Il peut s'agird'une limitation de prescription ou d'une interdiction qu'il faut justifier. Pour minimiser le risque, se focaliser sur unlogo, c'est hors sujet.»

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Le président de l'Autorité de la concurrence, Bruno Lasserre, s'agace des contraintes imposées par laFrance au commerce en ligne de médicaments. En désaccord avec le gouvernement, il considère qu'il s'agitlà d'un « exemple de frilosité française ».

Aux Etats-Unis près de 600 cliniques proposent des soins basés sur des cellules souches qui n'ont pas étéautorisés.

MOTS ET CHIFFRESCancer: Les Français attendent en moyenne 30 jours pour une IRM «urgente»

Un Français sur 4 a déjà pris RV chez un médecin en ligne

Près de 10 millions de patients atteints d'une maladie de longue durée en 2014

Près de 90 % des femmes enceintes prennent des médicaments

Les hépatites tuent plus que le sida

Aux Etats-Unis, il sera possible de s’inscrire comme donneur d’organe directement sur iPhone »

La fracture sanitaire se creuse : 10 millions de Français renoncent à se soigner

Un Français sur 4 s'est mis au sport sur les conseils de son médecin

Aux États-Unis, les professeurs de médecine femmes gagnent moins que leurs collègues hommes

* La Fondation Mérieux, l’INSERM, l’Institut Pasteur, le réseau Canopé, Médecins sans frontières, Universcience,l'organisation de recherche Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDi), avec le soutien du programmeInvestissements d’avenir du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Faut-il privilégier l'automédication ? "Le bon sens ne remplacera jamais l'avis d'un professionnel"L'industrie pharmaceutique a lancé, lundi, une campagne de sensibilisation pour inciter les patients à se soignerseuls en cas de pathologies bénignes. Ce qui n'est pas du goût des médecins, dont nous avons recueilli les avis.http://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/faut-il-privilegier-l-automedication-le-bon-sens-ne-remplacera-jamais-l-avis-d-un-professionnel_1508999.html

…. EVENEMENTSSNITEM / Les Rencontres du Progrès Médical / 4 : 6 septembre 2016 à l'Institut Pasteur Quelques exemples d’innovations dans le dispositif médicalLa robotique au service de l’éducation des enfants exceptionnels Prothèses « bioniques » La maison du futur pour un retour à l’autonomie La réalité augmentée Le cœur artificiel Les diagnostics du futurhttp://www.snitem.fr/sites/default/files/rencontres_du_proges_medical_2016_-_programme_0.pdf

Et aussi…Le retour tant attendu du médicament Synthol, un antiseptique réputé comme étant capable d’apaiser un large type de souffrances, comble des milliers d’adeptes. Remis sur le marché le 27 juin dernier, le produit n'était plus disponible depuis 2014, « en raison d’un problème d’approvisionnement d’un des principes actifs entrant dans la composition », avait expliqué le fabriquant, GSK. Depuis l’annonce de son retour, les ventes de Synthol explosent, notamment sur les sites de vente de médicaments en ligne. http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16498-Retour-du-Synthol-les-ventes-explosent

Sciences et Avenir recense les expositions scientifiques du moment dans toute la France. Voici près d’unecentaine de lieux à découvrir, classés par région, avec les liens vers les sites Internet. Bonnes visites !http://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/expositions/20151002.OBS6963/le-guide-des-expositions-de-sciences-et-avenir.html#xtor=EPR-1-[SEAActu17h]-20160701

La "Villa M" dévoile son design / Groupe Pasteur Mutualité Ce lieu dédié à la « santé de demain » doit s’implanter en 2019 dans les locaux de ce qui est aujourd’huile Méditel dans le 15ème arrondissement de Paris. Maison de santé connectée, showroom innovation etlab e-santé, centre de check-up médical dédié aux professionnels, galerie art et santé mais aussi desespaces de travail pour les étudiants : la villa M a pour objectif d’être « une vitrine ouverte sur la ville etla santé de demain et les besoins de ses acteurs ». Outre la partie tournée vers la santé, le projet prévoitaussi un hôtel, un lieu de restauration ou des espaces de co-working.http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/07/02/la-villa-m-devoile-son-design_298841?ecmp=NL_infodujour_20160702

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Les radis et petits pois cultivés sur Mars sont sans danger selon une étude néerlandaise Pour mener à bien leur expérience, les chercheurs ne sont pas allés sur Mars. Ils ont utilisé de la terrefournie par la Nasa, qui possède les mêmes propriétés que celle que l'on trouve sur la planète rouge. Etdans ces conditions particulières, les chercheurs sont parvenus à faire pousser du cresson, des radis, despetits pois et du seigle. Et même mieux, ces aliments extraterrestres ne seraient pas toxiques pourl'homme. "Ils ne contiennent pas de quantité dangereuse de métaux lourds" (aluminium, zinc, arsenic,fer) et seraient "consommables sans risques". La concentration en métaux lourds de certaines plantesétait même moins élevée que dans celles cultivées sur du terreau, précise l'université de Wageningen.