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S346 87 e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique scanner et comparée à la planification préopératoire en réalisant une fusion des deux scanners. À un an postopératoire, une analyse de marche 3D a été réalisée avec 28 paramètres cinématiques et cinétiques analysés dont : les amplitudes de mouvement du bassin et de la hanche ainsi que les moments des forces de flexion-extension, de rotation externe-interne et d’abduction-adduction de hanche et de bassin. Chaque patient était utilisé comme son propre témoin. Dix-huit sujets contrôles ont également été analysés afin d’avoir des valeurs de référence. La boiterie de Tredelenbourg était analysée sur les amplitudes de mouvement frontal du bassin. Résultats.— Une reconstruction 3D précise a été obtenue. Le centre de la tête fémorale était restauré avec une précision de —1,2 ± 3 mm pour les longueurs et 0,6 ± 2 mm pour l’offset. Le centre de rotation était restauré avec une précision de —1,6 ± 3,3 mm médio-latéralement et de —0,16 ± 3 mm crânio- caudalement. Il n’y avait pas de différence significative entre les antéversions natives et les antéversions finales. Concernant la marche, il n’existait aucune différence significative entre le côté opéré et le côté sain avec des courbes cinématiques et cinétiques qui étaient toutes comprises dans l’enveloppe de la nor- malité. Aucun patient ne présentait de boiterie de hanche avec des moments d’abduction-adduction normaux. Conclusion.— L’association d’une voie d’abord anatomique respec- tant les parties molles et une reconstruction tridimensionnelle précise de l’anatomie de hanche semblent utiles pour permettre une normalisation de la marche chez les patients opérés pour coxar- throse unilatérale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.180 251 Validation radiologique d’une technique de positionnement de l’implant fémoral d’un resurfac ¸age de la hanche guidée par amplificateur de brillance Régis Pailhé , Julien Laborde , Nicolas Reina , Valérie Lafontan , Etienne Cavaignac , Philippe Chiron CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France Auteur correspondant. Introduction.— Le positionnement de la cupule fémorale lors d’un resurfac ¸age de hanche est un élément essentiel de la survie de l’implant. Chiron [1] a décrit en 2005 une technique de positionne- ment de la cupule fémorale guidée par amplificateur de brillance, indépendante de la voie d’abord réalisée. Notre hypothèse était que grâce à cette technique nous pouvions mettre en place les implants fémoraux dans la position retenue lors de la planification préopéra- toire de manière reproductible et précise. Les objectifs principaux étaient d’étudier le bon positionnement des implants fémoraux et étudier la précision de la technique. Patients et méthodes.— Entre 2003 et 2011 nous avons réalisé une étude prospective sur 160 resurfac ¸ages de hanche consécutifs mono-opérateurs tous opérés par la technique de positionne- ment guidée par amplificateur de brillance, en incluant la courbe d’apprentissage. Deux observateurs mesuraient à deux reprises, sur les planifications préopératoires : l’angle cervico-diaphysaire (NSA), l’angle tige de l’implant-diaphyse planifié(planSSA), l’angle d’antéversion de la tige par rapport à l’axe du col ; sur les radiographies postopératoires : l’angle tige-diaphyse (SSA) ; l’offset supérieur et inférieur dont le rapport permettait d’évaluer le cen- trage de l’implant de face ; l’angle d’antéversion de la tige par rapport à l’axe du col ; l’offset antérieur et postérieur ; la présence d’encoche fémorale. Tous les paramètres radiologiques étaient étu- diés à l’aide du logiciel OsiriX, sur des radiographies numériques calibrées après vérification de critères stricts de bonne qualité radiographique. L’analyse statistique reposait sur la comparaison de deux groupes par test T de Student. Résultats.— L’intégralité des implants était positionnée en valgus, avec un valgus moyen de 7,816 (p <0,001). Tous les implants ont été positionnés en position neutre ou antéversée avec une anté- version moyenne de 1,98 (p < 0,001). Le rapport d’offset vertical était en moyenne de 0,90 (p < 0,001) et le rapport d’offset horizon- tal de 0,92 (p < 0,001). Nous n’avons retrouvé aucune encoche. Le risque d’erreur de positionnement de face était inférieur à 1,41 avec p < 0,019. Le risque d’erreur de positionnement de profil était inférieur à 0,80 avec p < 0,047. Discussion et conclusion.— Un positionnement en varus ou en valgus excessif expose au risque de fracture cervicale qui varie entre 0 et 17 % selon les séries. Cependant, le bon positionnement de l’implant fémoral reste encore une tâche difficile y compris pour les chirur- giens expérimentés. Cette étude permet de valider une technique de positionnement des implants fémoraux de resurfac ¸ages, simple et précise, indépendante de la voie d’abord réalisée. Références [1] Chiron P. Use of a guide wire in hip resurfacing arthroplasty. Osteologie 2005;14:65—8. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.181 252 La chirurgie assistée par ordinateur permet-elle d’améliorer la restitution de la longueur et de l’offset global lors d’une PTH ? Nicolas Bouguennec , Guillaume Odri , Denis Waast , Jean Marie Philippeau Clinique chirurgicale orthopédique, Hôtel-Dieu, 44000 Nantes cedex France Auteur correspondant. Introduction.— L’inégalité de longueur des membres inférieurs après prothèse totale de hanche (PTH) est une complication à l’origine de douleurs, d’impotence fonctionnelle et de litiges. Une augmentation de l’offset de plus de 5 mm péjore les résultats fonctionnels. Les méthodes de planification et de mesure peropé- ratoires manquent de précision. L’hypothèse de ce travail était que l’utilisation d’un logiciel de chirurgie assistée par ordina- teur (CAO) passif permet d’atteindre l’objectif de longueur des membres. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective compa- rant 50 PTH naviguées et 50 PTH non naviguées en deux séries continues. L’objectif de longueur était fixé en préopératoire par l’opérateur avec un bilan comportant une radiographie du bassin de face en charge. La technique opératoire utilisait une navigation passive sans imagerie complémentaire. Les variations de longueur et d’offset global ont été comparées entre l’objectif préopératoire et la mesure sur les radiographies de bassin de face en charge le jour de la sortie. Résultats.— Les 2 populations étaient statistiquement comparables. Il n’y avait de différence significative de longueur (p = 0,31) entre les deux groupes. On ne retrouvait pas de différence significative (p = 0,16) pour la restitution de l’offset global mais une variance statistiquement plus petite dans la série « naviguée ». Dans sous- population des hanches avec ACD inférieur à 125 parmi lesquels il y avait plus de rallongements et médialisation, la navigation n’a pas permis de corriger ces défauts. La durée opératoire était signi- ficativement plus longue pour le groupe « navigué » (75,2 min ± 2 vs 69,2 min ± 2(p = 0,034)). Aucune morbidité liée au matériel de navi- gation n’a été retrouvée. Discussion.— La CAO ne nous a pas permis d’améliorer de manière significative la restitution de la longueur et de l’offset global lors de la pose d’une PTH, même dans la sous-population des hanches à risque en coxa varamais nous avons retrouvé une diminution des erreurs importantes. Nous avons constaté une augmentation de la durée opératoire moyenne peu importante et aucune morbidité spé- cifique. La limite de cette étude est le nombre limité des effectifs

La chirurgie assistée par ordinateur permet-elle d’améliorer la restitution de la longueur et de l’offset global lors d’une PTH ?

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canner et comparée à la planification préopératoire en réalisantne fusion des deux scanners. À un an postopératoire, une analysee marche 3D a été réalisée avec 28 paramètres cinématiques etinétiques analysés dont : les amplitudes de mouvement du bassin ete la hanche ainsi que les moments des forces de flexion-extension,e rotation externe-interne et d’abduction-adduction de hanche ete bassin. Chaque patient était utilisé comme son propre témoin.ix-huit sujets contrôles ont également été analysés afin d’avoir desaleurs de référence. La boiterie de Tredelenbourg était analyséeur les amplitudes de mouvement frontal du bassin.ésultats.— Une reconstruction 3D précise a été obtenue. Leentre de la tête fémorale était restauré avec une précisione —1,2 ± 3 mm pour les longueurs et 0,6 ± 2 mm pour l’offset.e centre de rotation était restauré avec une précision de1,6 ± 3,3 mm médio-latéralement et de —0,16 ± 3 mm crânio-audalement. Il n’y avait pas de différence significative entrees antéversions natives et les antéversions finales. Concernanta marche, il n’existait aucune différence significative entre leôté opéré et le côté sain avec des courbes cinématiques etinétiques qui étaient toutes comprises dans l’enveloppe de la nor-alité. Aucun patient ne présentait de boiterie de hanche avec desoments d’abduction-adduction normaux.onclusion.— L’association d’une voie d’abord anatomique respec-ant les parties molles et une reconstruction tridimensionnellerécise de l’anatomie de hanche semblent utiles pour permettrene normalisation de la marche chez les patients opérés pour coxar-hrose unilatérale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.180

51alidation radiologique d’une technique deositionnement de l’implant fémoral d’unesurfacage de la hanche guidée par amplificateure brillanceégis Pailhé ∗, Julien Laborde , Nicolas Reina , Valérie Lafontan ,tienne Cavaignac , Philippe Chiron

CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le positionnement de la cupule fémorale lors d’unesurfacage de hanche est un élément essentiel de la survie de’implant. Chiron [1] a décrit en 2005 une technique de positionne-ent de la cupule fémorale guidée par amplificateur de brillance,

ndépendante de la voie d’abord réalisée. Notre hypothèse était querâce à cette technique nous pouvions mettre en place les implantsémoraux dans la position retenue lors de la planification préopéra-oire de manière reproductible et précise. Les objectifs principauxtaient d’étudier le bon positionnement des implants fémoraux ettudier la précision de la technique.atients et méthodes.— Entre 2003 et 2011 nous avons réaliséne étude prospective sur 160 resurfacages de hanche consécutifsono-opérateurs tous opérés par la technique de positionne-ent guidée par amplificateur de brillance, en incluant la courbe’apprentissage. Deux observateurs mesuraient à deux reprises,ur les planifications préopératoires : l’angle cervico-diaphysaireNSA), l’angle tige de l’implant-diaphyse planifié(planSSA), l’angle’antéversion de la tige par rapport à l’axe du col ; sur lesadiographies postopératoires : l’angle tige-diaphyse (SSA) ; l’offsetupérieur et inférieur dont le rapport permettait d’évaluer le cen-rage de l’implant de face ; l’angle d’antéversion de la tige parapport à l’axe du col ; l’offset antérieur et postérieur ; la présence’encoche fémorale. Tous les paramètres radiologiques étaient étu-

iés à l’aide du logiciel OsiriX, sur des radiographies numériquesalibrées après vérification de critères stricts de bonne qualitéadiographique. L’analyse statistique reposait sur la comparaisone deux groupes par test T de Student.

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ésultats.— L’intégralité des implants était positionnée en valgus,vec un valgus moyen de 7,816◦(p < 0,001). Tous les implants ontté positionnés en position neutre ou antéversée avec une anté-ersion moyenne de 1,98◦(p < 0,001). Le rapport d’offset verticaltait en moyenne de 0,90 (p < 0,001) et le rapport d’offset horizon-al de 0,92 (p < 0,001). Nous n’avons retrouvé aucune encoche. Leisque d’erreur de positionnement de face était inférieur à 1,41◦vec p < 0,019. Le risque d’erreur de positionnement de profil étaitnférieur à 0,80◦ avec p < 0,047.iscussion et conclusion.— Un positionnement en varus ou en valgusxcessif expose au risque de fracture cervicale qui varie entre 0 et7 % selon les séries. Cependant, le bon positionnement de l’implantémoral reste encore une tâche difficile y compris pour les chirur-iens expérimentés. Cette étude permet de valider une techniquee positionnement des implants fémoraux de resurfacages, simplet précise, indépendante de la voie d’abord réalisée.éférences

1] Chiron P. Use of a guide wire in hip resurfacing arthroplasty.Osteologie 2005;14:65—8.

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52a chirurgie assistée par ordinateur permet-elle’améliorer la restitution de la longueur et de

’offset global lors d’une PTH ?icolas Bouguennec ∗, Guillaume Odri , Denis Waast ,ean Marie Philippeau

Clinique chirurgicale orthopédique, Hôtel-Dieu, 44000 Nantesedex FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’inégalité de longueur des membres inférieursprès prothèse totale de hanche (PTH) est une complication à’origine de douleurs, d’impotence fonctionnelle et de litiges. Uneugmentation de l’offset de plus de 5 mm péjore les résultatsonctionnels. Les méthodes de planification et de mesure peropé-atoires manquent de précision. L’hypothèse de ce travail étaitue l’utilisation d’un logiciel de chirurgie assistée par ordina-eur (CAO) passif permet d’atteindre l’objectif de longueur desembres.

atients et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective compa-ant 50 PTH naviguées et 50 PTH non naviguées en deux sériesontinues. L’objectif de longueur était fixé en préopératoire par’opérateur avec un bilan comportant une radiographie du bassine face en charge. La technique opératoire utilisait une navigationassive sans imagerie complémentaire. Les variations de longueurt d’offset global ont été comparées entre l’objectif préopératoiret la mesure sur les radiographies de bassin de face en charge leour de la sortie.ésultats.— Les 2 populations étaient statistiquement comparables.

l n’y avait de différence significative de longueur (p = 0,31) entrees deux groupes. On ne retrouvait pas de différence significativep = 0,16) pour la restitution de l’offset global mais une variancetatistiquement plus petite dans la série « naviguée ». Dans sous-opulation des hanches avec ACD inférieur à 125◦ parmi lesquelsl y avait plus de rallongements et médialisation, la navigation n’aas permis de corriger ces défauts. La durée opératoire était signi-cativement plus longue pour le groupe « navigué » (75,2 min ± 2 vs9,2 min ± 2 (p = 0,034)). Aucune morbidité liée au matériel de navi-ation n’a été retrouvée.iscussion.— La CAO ne nous a pas permis d’améliorer de manièreignificative la restitution de la longueur et de l’offset global lorse la pose d’une PTH, même dans la sous-population des hanches

risque en coxa varamais nous avons retrouvé une diminution des

rreurs importantes. Nous avons constaté une augmentation de laurée opératoire moyenne peu importante et aucune morbidité spé-ifique. La limite de cette étude est le nombre limité des effectifs

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Résumés des communications

qui peut méconnaître une différence significative. Malgré le carac-tère séduisant de ce type de système simplifié qui ne s’intéressequ’à la longueur et à l’offset global, nos résultats, concordantavec la littérature, montrent un bénéfice peu important dans larestitution anatomique de la hanche prothésée pour un coût nonnégligeable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.182

253La restitution de l’offset fémoral après prothèsetotale de hanche : évaluation par l’imagerie EOS® àpropos d’une série de 100 patientsJean yves Lazennec ∗, Adrien Brusson , Marc Antoine RousseauHôpital Pitié-Salpétrière, 43, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris,France∗Auteur correspondant.

La restitution de l’offset fémoral est l’un des objectifs lors dela pose des PTH. Le contrôle postopératoire est critiqué sur lesradios standard et la pratique du scanner est discutable pour desproblèmes de coût et d’irradiation. Ce travail prospectif explorel’intérêt du système EOS® qui permet de comparer à partir desmêmes acquisitions debout les mesures sur les images natives etsur les reconstructions.Patients et méthodes.— Dans notre protocole de routine, nous avonsinclus 100 patients porteurs d’une PTH unilatérale sans complica-tion.L’offset « 2D » est mesuré sur le cliché « natif » de face, comme surune radio standard. L’offset « 3D » est calculé par reconstructionà partir des acquisitions orthogonales de face et de profil. Toutesles mesures ont fait l’objet d’une étude de reproductibilité et derépétabilité.Pour chaque cas, nous avons comparé l’offset après PTH à l’offsetde la hanche non opérée à partir des mesures « 2D », puis « 3D ».Résultats.— Sur l’ensemble des cas (100 hanches natives et100 PTH), l’offset 2D est de 40 mm (DS : 6,5 de 7 à 64 mm). L’écart-type est de 6,5 mm pour la répétabilité et de 7,5 mm pour lareproductibilité. L’offset « 3D » est de 43 mm (DS : 5,58 de 27 à62 mm). L’écart-type est de 4,6 mm pour la répétabilité et de5,5 mm pour la reproductibilité.Pour les hanches sans PTH, l’offset « 2D » est de 39 mm (DS : 5,72 de24 à 56 mm), l’offset « 3D » de 42 mm (DS : 5,58 de 27 à 58 mm).Pour les PTH, l’offset « 2D » est de 41 mm (DS : 7,09 de 27 à 64 mm),l’offset « 3D » de 44 mm (DS : 5,49 de 30 à 62 mm).La comparaison des deux techniques de mesure montre toujoursun offset supérieur sur le calcul en « 3D ». Si la limite de toléranceest fixée à 5 mm entre le côté sain et le côté prothésé, 41 % despatients ont un offset insuffisant sur les mesures en « 2D » et 22 %sur les calculs en « 3D ». Si la limite de tolérance est fixée à 10 mm,les taux sont respectivement de 13 % et 0 %.Conclusions.— Ce travail interroge une nouvelle fois sur la fiabilitédes mesures d’offset sur le cliché de face et sur les limites d’erreuracceptables dans la restitution de l’offset fémoral post-opératoire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.183

254Apport de la planification tridimensionnelleassistée par ordinateur dans l’anticipation desdifficultés peropératoires des arthroplasties totalesde hanche par voie mini-invasiveElhadi Sariali ∗, Frédéric Khiami , Hugues Pascal Moussellard ,

Yves CatonneService de chirurgie orthopédique, hôpital Pitié-Salpétrière,47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France∗Auteur correspondant.

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S347

ntroduction.— L’arthroplastie totale de hanche (PTH) par voientérieure mini-invasive (AMI) permet une récupération fonction-elle rapide et un taux de luxation faible. Cependant, des tauxlevés de complications per-opératoires ont été rapportés. Notreypothèse était que le planning tridimensionnel préopératoire per-ettrait d’anticiper ces difficultés techniques peropératoires et’obtenir une précision élevée de reconstruction de hanche aprèsTH par voie AMI.atients et méthodes.— Une étude observationnelle prospective

inclus 191 patients consécutifs opérés pour coxarthrose avecmplantation d’une PTH primaire sans ciment par voie AMI. Une pla-ification tridimensionnelle basée sur scanner était réalisée pournticiper les difficultés per-opératoires en particulier concernanta reconstruction de l’anatomie de hanche. Une tige sans cimentnatomique (SPS) à col modulaire a été implantée. Les composantstaient choisis de manière à restaurer : les longueurs, les off-set,es antéversions femorales et acétabulaires natives. En postopéra-oire, un scanner de hanche a été réalisé afin d’analyser l’anatomiet de la comparer à la planification préopératoire.ésultats.— Les difficultés opératoires ont toutes été anticipées.ucune fausse route et aucune luxation postopératoire ne sont sur-enus. Un alésage de fémur a été anticipé et réalisé dans six casn raison d’une densité osseuse très élevée. Un col varus 8◦ a ététilisé dans 60 % des cas essentiellement pour compenser une dimi-ution de l’off-set acétabulaire généré par un fraisage nécessaire enaison d’une dysplasie cotyloidienne. Un col rétroversé a été utiliséans 8 % pour compenser un trouble de torsion fémoral supérieur. Latabilité induite par ce col a toujours été vérifiée en peropératoire.4 % des patients étaient plus long du côté opéré en préopératoire,mposant un non-allongement de membre. Les implants définitifstaient identiques à ceux planifiés dans 94 % des cas pour la cupule,6 % pour la tige, 100 % pour le col et 96 % pour la bille. Il existait unexcellente corrélation entre les valeurs planifiées et les valeurs défi-itive de l’antéversion fémorale et cotyloïdienne. La précision deeconstruction était de —1,6 mm ± 3,2 pour la longueur de membret de 0,1 mm ±2,5 pour l’off-set fémoral.iscussion.— Aucune complication peropératoire n’a été déplorée.’absence de fausse route était probablement facilitée par la formee la tige qui possède une courbure sagittale permettant une des-ente facile des râpes malgré l’abord limité du fémur.onclusion.— La planification tridimensionnelle anticipe les diffi-ultés peropératoires d’une arthroplastie de hanche, ce qui permet’augmenter la précision et la sécurité de la procédure chirurgicale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.184

55rothèse de hanche sur déport fémoral augmentét coxa vara : intérêt du resurfacage de hanchelexandre Blairon ∗, Bruno Miletic , Gilles Pasquier , Henri Migaud ,ulien Girard

Hôpital Roger-Salengro, rue Emile-Laine, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le respect du déport fémoral (offset) après unerthroplastie de hanche (PTH) est théoriquement justifié afin’améliorer la stabilité de la hanche, l’action des muscles fessierst réduire l’usure. Les hanches avec un angle cervico-diaphysaireémoral réduit présentent très souvent une corrélation avec laaleur du déport fémoral. Les cas de coxarthroses sur coxa vara avecn offset augmenté induisent de grandes difficultés dans la recons-ruction biomécanique lors de la pose d’une PTH. Le resurfacagee hanche (RTH) permet théoriquement de restaurer précisément’anatomie du fémur proximal en s’affranchissant du problème de

’offset et de la coxa vara.atients.— Le but de ce travail était d’évaluer les résultats radio-liniques des RTH implantés sur des hanches en coxa vara avec unéport fémoral augmenté au travers d’une étude prospective.