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n° 33 - mars 2006 SOMMAIRE N ° 33 Mot du directeur 1 Orientations stratégiques 2006 2 - 5 Interview: M me Annie Grange 6 - 7 Entretien avec M. Michel R. Walther 8 - 9 Campagne MSST 10 La CGB à la Place des Affaires 11 Trajectoires 12 Brèves 13 Nouveautés: internet et plaquette 14 Coin gourmand 15 Agenda 16 VERS UN TOURNANT CULTUREL Le dossier de ce numéro de Trait d’Union est consa- cré aux grandes orientations stratégiques 2006 de la Clinique Générale-Beaulieu. Il y est présenté, de manière tout à la fois succincte et transparente, les principaux champs d’action de la planification de l’entreprise. Pourquoi une telle présentation, sachant qu’elle va provoquer diverses réactions? Si nous prenons l’initiative de présenter ces grandes orientations stratégiques de l’entreprise à chacune et chacun d’entre vous, c’est d’abord parce que nous souhaitons vous associer étroite- ment aux changements qui se préparent. (suite en page 16) Mot du directeur De la qualité au marketing, en passant par les ressources humaines, les infrastructures, les finances et la politique d’entreprise en géné- ral, le Comité de direction de la Clinique Générale-Beaulieu a fixé les orientations stratégiques pour 2006. À la clef, d’importants investis- sements, notamment en radiologie, avec l’acquisition d’une IRM de la dernière génération. (Photo: IRM Achieva 3 Tesla) Les grandes orientations 2006

La Clinique Générale-Beaulieu en 2006

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Orientations stratégiques de la Clinique Générale Beaulieu pour 2006Comment s'organise les soins : interview de Mme Annie GrangeEntretien avec M. Michel R. WaltherCampagne MSSTLa Clinique Générale-Beaulieu à la Place des Affaires

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n° 33 - mars 2006

S O M M A I R E N°33

Mot du directeur 1

Orientations stratégiques 2006 2 - 5

Interview: Mme Annie Grange 6 - 7

Entretien avec M. Michel R. Walther 8 - 9

Campagne MSST 10

La CGB à la Place des Affaires 11

Trajectoires 12

Brèves 13

Nouveautés: internet et plaquette 14

Coin gourmand 15

Agenda 16

VERS UN TOURNANT CULTUREL

Le dossier de ce numéro de Trait d’Union est consa-cré aux grandes orientations stratégiques 2006 dela Clinique Générale-Beaulieu. Il y est présenté, demanière tout à la fois succincte et transparente, lesprincipaux champs d’action de la planification del’entreprise. Pourquoi une telle présentation,sachant qu’elle va provoquer diverses réactions?

Si nous prenons l’initiative de présenter cesgrandes orientations stratégiques de l’entreprise àchacune et chacun d’entre vous, c’est d’abordparce que nous souhaitons vous associer étroite-ment aux changements qui se préparent.

(suite en page 16)

Mot du directeur

De la qualité au marketing, en passant par les ressources humaines,les infrastructures, les finances et la politique d’entreprise en géné-ral, le Comité de direction de la Clinique Générale-Beaulieu a fixé lesorientations stratégiques pour 2006. À la clef, d’importants investis-sements, notamment en radiologie, avec l’acquisition d’une IRM dela dernière génération. (Photo: IRM Achieva 3 Tesla)

Les grandesorientations

2006

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2 le dossier

La qualité. La Clinique Générale-Beaulieu, rap-pelons-le, est certifiée ISO 9001 et a mis enplace avec succès le modèle EFQM d’excellen-ce. Elle fait aussi partie du club très sélectif desSwiss Leading Hospitals qui regroupe quatorzecliniques en Suisse. La nouveauté 2006 portesur la mise en place d’un nouvel outil, lancé dès2005, mais qui prendra toute sa dimension dansl’année en cours: le questionnaire MeCon.

Il s’agit d’un questionnaire «patient». Trèssophistiqué et très complet, il a été élaboré parune société spécialisée qui travaille avecd’autres établissements médicaux et permet,de ce fait, une comparaison avec d’autres cli-niques et hôpitaux. Le questionnaire MeConremplace le questionnaire interne, validé parH+, qui prévalait jusqu’en 2005.

Philippe Cassegrain commente l’importance dece changement: «Nous recevons de la sociétéMeCon des résultats fouillés, tant sur le planstatistique que des commentaires en provenan-ce de nos patients. Environ toutes les deuxsemaines, ces remarques nous permettent, parsecteur d’activité, de prendre la juste mesurede leur satisfaction, ou insatisfaction, et d’entirer les conséquences utiles.»

INTRODUCTION DU SYSTÈME CIRS

Une autre technique de questionnaire, le systè-me CIRS pour Critical Incident ReportingSystem, a également été adoptée par le Comitéde direction. «Il s’agit là d’une véritable révolu-tion culturelle», précise Philippe Cassegrain, àpropos de ce système. «Il permet d’identifierles dysfonctionnements quels que soient les

ANIMÉ PAR PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAU-

LIEU, LE COMITÉ DE DIRECTION, COMPOSÉ DE MMES

CORINNE MOUSSAVIAN, BRI-

GITTE ROBBE, ANNIE GRANGE ET CHANTAL BUEHLER, ÉLABORE LA PLANIFICA-

TION ET LA STRATÉGIE ANNUELLE. DE LA QUALITÉ AU MARKETING, EN PASSANT

PAR LES RESSOURCES HUMAINES, LES INFRASTRUCTURES, LES FINANCES ET LA

POLITIQUE D’ENTREPRISE EN GÉNÉRAL, TOUT EST MINUTIEUSEMENT PASSÉ EN

REVUE SELON UN SYSTÈME DE GRILLES ÉLABORÉ EN 1999 DÉJÀ. POUR 2006, DE

NOUVELLES ÉTAPES IMPORTANTES SERONT FRANCHIES. TOUR D’HORIZON.

De nouvelles étapes décisives pour la clinique

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2006

Bloc opératoire intégré : postes de travail spécialisés.

Table de radiologie interventionnelle multiDiagnostEleva Flat Detector.

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3le dossier

services. Le système CIRS est déjà connu dansles milieux médicaux pour son efficacité. Nousallons l’introduire progressivement au niveaudes procédures. Nous avons atteint un niveaude qualité suffisamment élevé pour passer à uninstrument plus pointu qui va contribuer à nousdémarquer de la concurrence et à conserver untemps d’avance. La philosophie du systèmeCIRS repose sur un principe essentiel: il n’y apas de petits incidents.»

LES RESSOURCES HUMAINES

Le département des ressources humaines vamettre en place un système d’évaluation quipermet de s’assurer de l’adéquation de la for-

mation par rapport aux besoins de la clinique. Ils’agit d’un objectif tant qualitatif que quantitatif.La nouvelle formation ASSC (Assistance ensoins et santé communautaire) sanctionnée parun Certificat fédéral de capacité (CFC) proposeune alternative intéressante qui sera prise enconsidération par la clinique dès 2006.

Philippe Cassegrain souhaite également main-tenir un contact étroit avec l’ensemble du per-sonnel. Aussi annonce-t-il, dès le jeudi 6 avril de11h30 à 13h30, un rendez-vous proposé à tous:les apéritifs de la direction, prévus à un rythmetrimestriel, qui permettront des échanges dansun esprit convivial.

Le Comité de direction au complet. De gauche à droite: M. Philippe Cassegrain avec Mmes Chantal Buehler (debout),Brigitte Robbe, Annie Grange et Corinne Moussavian.

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4 le dossier

ACQUISITION D’UN IRM

DE LA DERNIÈRE GÉNÉRATION

Les infrastructures. Le vaste programme derénovation des unités de soins se poursuit en2006 avec la mise à niveau du 3e étage, puis des4e et 5e étages en 2007. La principale nouveauté,en 2006, concernera la radiologie qui sera com-plètement modernisée. «Nous allons remodelercertaines salles pour encore accroître l’accueil etle confort des patients lors de leur prise en char-ge. Cette rénovation concerne les équipementsde radiologie interventionnelle et conventionnel-le, ainsi que l’acquisition d’un IRM 3 Tesla de ladernière génération, deux fois plus puissant quecelui que nous possédons actuellement. Cetteseule acquisition représente déjà un coût de plusde 4,5 millions de francs si l’on tient compte destravaux à effectuer pour cette nouvelle installa-tion.»

Parmi les autres réalisations importantes en2006, le démarrage d’un programme de rénova-tion des salles du bloc opératoire. Les huit sallesdu bloc seront progressivement rénovées, de2006 à 2009, avec l’exécution, encore cetteannée, d’une salle témoin. «Nous allons recueillirles avis des utilisateurs avant de poursuivre ceplan de rénovation qui doit permettre d’accroîtrela polyvalence d’utilisation des salles opératoires.Les nouvelles salles seront dites "intégrées" surles plans multimédia et numérique.»

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2006

Concept de bloc opératoire intégré.

IRM Panorama 1 Tesla ouverte.

Table de radiologie conventionnelle Bucky Diagnost TH.

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5le dossier

FACTURATION ÉLECTRONIQUE

Les finances. La Clinique Générale-Beaulieu vaintroduire progressivement la facturation élec-tronique auprès des assureurs, ce qui doit per-mettre, à terme, la suppression du supportpapier. «Nous allons également optimaliser nosachats et nos approvisionnements médicaux enrecourant davantage aux services de la Cades,qui est la Centrale d’achat des établissementssanitaires. Cette sous-traitance, via des profes-sionnels reconnus du matériel médical, va nouspermettre de réduire des coûts cachés et doncd’accroître la productivité. Nous avons égale-ment adhéré au Groupe d’achat des SwissLeading Hospitals dans le but de réduire lesfrais d’achats du matériel médical.»

VEILLER AU RÉÉQUILIBRAGE PRIVÉ-PUBLIC

Politique d’entreprise. Le mode de finance-ment des hôpitaux en général fait partie despréoccupations d’entreprise de la Clinique

Générale-Beaulieu, dans un contexte d’actualitétoujours tendu. «A l’échelon national suisse, lesexperts sont de plus en plus favorables au sys-tème moniste. Or, celui-ci prévoit un seul fluxde financement détenu par les seuls assureurs.Nous y sommes opposés. Les cliniques privéessont confrontées à un système qui les traitedéjà de manière inégale par rapport aux patientsprivés séjournant dans un hôpital public. Car,contrairement à nous, l’hôpital public reçoit dessubventions pour la prise en charge despatients au bénéfice d’une assurance complé-mentaire. Cette distorsion de la concurrencedevrait intéresser la ComCo. Nous devronsaussi, dans un proche avenir, veiller à ce quel’Etat ne se mêle pas de notre politique d’entre-prise, sous prétexte d’un éventuel rééquilibra-ge» explique Philippe Cassegrain, par ailleursprésident de l’Association des cliniques privéesde Genève. Une coordination plus étroite avecles cliniques privées vaudoises fait partie de sesobjectifs. ■

Système de gestion numérique des images. Concept centralisé de visualisation et de manipulation.

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MADAME ANNIE GRANGE, RESPON6 interview

LE TRAIT D’UNION POURSUIT SA SÉRIE D’ENTRETIENS AVEC LES CADRES DE

DIRECTION DE LA CLINIQUE. ANNIE GRANGE, INFIRMIÈRE-CHEF, ASSUME LA

RESPONSABILITÉ DE PLUS DE 180 INFIRMIÈRES, AIDE-SOIGNANTES, NURSES,

SAGES-FEMMES, ENTRE AUTRES PROFESSIONS.

Comment s’organisent les soins

Annie Grange, vous êtes responsable des soinsinfirmiers. En quoi cela consiste-t-il?

ANNIE GRANGE: «Tout d'abord je ne peux rienfaire sans mon équipe. Grâce à elle, nous pou-vons mener de front plusieurs priorités qui noussemblent essentielles. En premier lieu, la sécu-rité. Nous voulons que nos patients bénéficientdes expertises les plus récentes. C'est pournous un gage de sécurité et de réussite et pourcela, nous apportons une attention particulièreà la formation des soignants. Nous veillonsaussi de très près à la prévention pour garantirla meilleure qualité possible d'hygiène hospita-lière. A ce titre, nous participons aux enquêtesnationales et nos résultats sont excellents.Ensuite, nous sommes très vigilants à considé-rer nos patients aussi sur le plan humain. Noséquipes les accompagnent individuellement eten permanence, et s'efforcent aussi derépondre à l'ensemble de leurs besoins, au-delàdes aspects purement médicaux. Ainsi nous nous mobilisons pour créer une rela-tion qui intègre le personnel soignant, le patientainsi que son entourage et sa famille.L'ambiance, la qualité des relations et le confort

apportés à chacun nous ont prouvé à de mul-tiples reprises qu'ils étaient favorables au soin.»

Parmi vos responsabilités figurent celles del'engagement et du suivi de formation du per-sonnel. Comment cela se traduit-il?

ANNIE GRANGE: «Nous avons la chance d'avoiravec nous des femmes et des hommes pas-sionnés par leur métier. Leur engagement atoujours été présent. Leur motivation à évoluerles pousse à se former dans tous leursdomaines de responsabilités. En cela la direc-tion générale nous apporte son soutien et nousencourage avec détermination. Elle met à notredisposition des budgets importants. J'en profiteaussi pour remercier tous les médecins quisavent s'investir et participer en nous apportantleurs connaissances et leurs savoirs.»

Comment s'organise le travail?

ANNIE GRANGE: «Mon staff est pour moi lemaillon essentiel de l'organisation interne du

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NSABLE DES SOINS INFIRMIERS 7interview

département. Chacun de nous est parfaitementqualifié et responsable de sa mission. Nos res-ponsables d'unité permettent et facilitent lacoordination. Ils garantissent aussi le bon fonc-tionnement global des services, grâce aux col-loques, séances et réunions qu'ils organisentrégulièrement. Ma présence au Conseil médicalme permet un échange régulier avec les méde-cins et favorise une bonne organisation dessoins. Notre activité n'est rendue possiblequ'avec le soutien efficace et permanent de tousles autres services de la clinique, que je remer-cie pour leur aide.»

Quelles sont les difficultés principales que vousrencontrez dans le cadre de vos fonctions?

ANNIE GRANGE: «La volonté de la clinique à setenir en permanence au meilleur niveau suscitelogiquement un nombre important de projets.J'ai la chance de pouvoir participer à certains,ce qui d'ailleurs est passionnant. Bien sûr, celamobilise du temps, dont je ne dispose plusautant que je le voudrais pour être proche demes équipes. Autrement dit, même si je suis

parfaitement tranquille sur le bon fonctionne-ment, je voudrais passer plus de temps sur leterrain. Voilà la plus grande difficulté que j'aiaujourd'hui.»

Comment, avec votre expérience, percevez-vous l'évolution des qualités nécessaires auxpersonnels soignants?

ANNIE GRANGE: «Il me semble que choisir uneprofession de soignant appelle toujours unevocation, un goût pour l'humain. Je trouve aussique la profession évolue vers une expertisetechnique toujours plus élevée et surtout enévolution permanente. La technique de soin pro-gresse régulièrement et nous ne pouvons quenous en féliciter. Une évolution sensible apparaîtaussi dans le savoir-être des soignants. Lademande de nos patients en termes d'accompa-gnement et de rapports humains nous pousse ànous améliorer aussi dans ces domaines. Nousavons d'ailleurs déjà entrepris des démarchesdans ce sens, qui portent leurs fruits.» ■

PORTRAIT-EXPRESS DE ANNIE GRANGE

Annie Grange est issue d'une famille franco-suisse. Sa curiosité natu-relle la pousse à se remettre volontiers en question. Elle aime aussis'investir dans tous types de projets, autant professionnels que per-sonnels. Ainsi elle prend plaisir à contribuer à ceux de la clinique aux-quels elle donne impulsion et dynamisme. Elle se doit d'être aussimembre actif de plusieurs groupes de travail et de commissions. Elles'appuie pour ce faire sur ses multiples connaissances qu'elle a eul'occasion d'acquérir dans son parcours professionnel et privé.

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politique santé8 A PROPOS DE LA CAMPAGNE LIBRE CHOIX D

MICHEL R. WALTHER DIRIGE LA CLINIQUE DE LA SOURCE, À LAUSANNE. IL

PRÉSIDE ÉGALEMENT L'ASSOCIATION VAUDOISE DES CLINIQUES PRIVÉES. EN

PARTENARIAT AVEC L'ASSOCIATION DES CLINIQUES PRIVÉES DE GENÈVE,

PRÉSIDÉE PAR PHILIPPE CASSEGRAIN, LES DEUX ASSOCIATIONS ONT LANCÉ,

À L'AUTOMNE 2005, UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION POUR ENCOURA-

GER LA POPULATION, EN PARTICULIER LES JEUNES MÉNAGES, À SOUSCRIRE

UNE ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE AFIN D'ACCÉDER AUX PRESTATIONS DU

SECTEUR HOSPITALIER PRIVÉ.

Il faut encourager les complémentaires!

Monsieur Walther, quels sont les enjeux de lacampagne Libre choix et quels sont les échosrecueillis à ce jour?

MICHEL R. WALTHER: «Nous avons voulu sensibi-liser la population de Suisse romande, et en par-ticulier du Bassin lémanique puisque la cam-pagne est orchestrée par les associations de cli-niques privées de Vaud et Genève, à l'impor-tance de souscrire une assurance complémen-taire, seul véritable moyen d'accéder aux pres-tations du secteur privé. Nous avons travailléavec une agence de communication sur desthèmes visuels forts retenant l'attention. Nousattendons une première évaluation dans le cou-rant d'avril, avant le lancement d'une nouvellevague d'affichage et d'encarts publicitaires. Lacampagne s'étend sur une période de trois ans,

durée nécessaire pour pouvoir agir en profon-deur auprès du public. Les premiers échosrecueillis sont très positifs.»

Vous avez adressé une lettre de sensibilisationaux médecins. Comment ont-ils réagi?

MICHEL R. WALTHER: «En ce qui concerne lesmédecins vaudois installés, soit environ 1’200destinataires sur les 2’400 médecins du cantonde Vaud, la réaction a été bonne. Les médecinsofficiant en cabinet comprennent évidemmentbien nos intentions et ils ont relayé, à traversles affichettes mises à disposition, notre cam-pagne d'information. Les médecins ont déjà étésecoués par l'introduction de la nouvelle tarifi-cation TarMed, en 2004. Ils sont conscients desenjeux.»

PORTRAIT DE MICHEL R. WALTHER

Agé de 57 ans, Michel R. Walther est de nationalitésuisse, né au Maroc. Il est marié et père de deuxenfants. Après un baccalauréat ès sciences àLausanne, il obtient undiplôme d'étudessupérieures en hôtelle-rie et restauration àl'Ecole hôtelière deLausanne, en 1972.

Sa carrière hôtelière leconduit dans diverspostes à responsabilitéà l'étranger, de 1972 à1975. Il est ensuiteengagé par la sociétéNestlé, à Vevey, où il occupera notamment la fonctionde directeur des opérations d'une chaîne de restau-rants appartenant à cette société à Sydney enAustralie, jusqu'en 1979.

En 1980, il effectue un MBA à l'Institut IMD àLausanne avant de poursuivre ses activités profes-sionnelles au sein de Nestlé comme spécialiste enFoodservice Products.

Il entre comme directeur adjoint à la Clinique de LaSource, clinique privée lausannoise, en 1985 et estnommé directeur trois ans plus tard. En 1998, ildevient directeur général/CEO de l'établissement.Président de l'Association vaudoise des cliniques pri-vées depuis 14 ans, il est actif au sein de nombreusesassociations professionnelles de Suisse romande.

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9politique santéES CLINIQUES PRIVÉES DE VAUD ET GENÈVE

PARTENARIAT VAUD-GENÈVE

Comment a fonctionné cette collaborationentre associations du canton de Vaud et du can-ton de Genève?

MICHEL R. WALTHER: «Cette collaboration, quiconstitue une première, a très bien fonctionnéet je salue Philippe Cassegrain, président del'Association des cliniques privées de Genève,qui fait preuve d'un esprit très ouvert et a par-faitement conscience de l'importance de réunirles forces. Nous travaillons sur un même mar-ché et nous sommes d'abord des partenairesavant d'être des concurrents. Et, dès lors quenous défendons une même idée en matière dequalité des prestations des cliniques privées enSuisse romande, la solidarité prime. Nousaurions d'ailleurs souhaité étendre ce partena-riat à d'autres cantons romands, voire mêmeaux assurances-maladie. Mais le secteur hospi-talier privé dans les autres cantons traverse soitdes difficultés, soit ne peut envisager pourl'heure une telle participation. Les caisses sontapparemment préoccupées par leur propre poli-tique d'entreprise, ce qui est dommage puis-qu'elles devraient encourager la souscriptiond'assurances complémentaires. Notre cam-pagne, avec leur concours, aurait encore plusd'impact. Nous sommes bien entendu ouvertsà d'autres partenaires.»

VELLÉITÉS POLITIQUES D'ÉTATISATION

L'association que vous présidez, Vaud-Cliniques, s'est inquiétée dans un communiquéde presse daté du 3 février 2006, des velléitésdu Conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard d'im-poser une clause du besoin pour les équipe-ments médicaux lourds, y compris pour les cli-niques privées. Quel est votre sentiment à cesujet?

MICHEL R. WALTHER: «Nous sommes évidem-ment inquiets car les intentions de M. Maillardlaissent entendre une étatisation progressivede tous les soins, ce qui est inacceptable. Nousavons aussitôt réagi car nous relevons quemême des députés de droite sont sensibles àl'idée d'une surveillance par l'Etat des acquisi-tions médicales les plus onéreuses. Or, nonseulement les acquisitions faites par les cli-niques privées ne coûtent pas un sou à l'Etatmais en plus, de telles acquisitions sont faitesen connaissance de cause car nous savons l'uti-lisation - et donc l'amortissement - qui endécoulent. On ne peut pas reprocher à un éta-blissement de vouloir augmenter le nombred'examens entrepris pour rentabiliser un appa-reil étant donné que ceux-ci sont faits sur ordremédical uniquement. N'omettons pas de souli-

gner que ces nouveaux appareils, comme enradiologie, permettent des examens plus poin-tus et plus rapides que par le passé. On ne sau-rait aujourd'hui se passer d'IRM ou de scanner.Mais, pour un esprit centralisateur et étatiste,un contrôle est toujours bénéfique. L'idée de laclause du besoin fait son chemin et nous nousdevions de réagir.»

LE PRIVÉ: AFFAIRE AUSSI DE MENTALITÉ

Pour conclure, comment voyez-vous l'avenirdes cliniques privées en Suisse au cours desprochaines années?

MICHEL R. WALTHER: «Je suis de nature plutôtoptimiste. Les cliniques privées du canton deVaud couvrent plus de 30% du secteur ambula-toire et 25% de l'hospitalisation. La liberté dechoix est encore bien ancrée dans les gènes debeaucoup de gens. Nous devons encouragerles jeunes à suivre leurs parents dans la prisede responsabilité qui consiste à pouvoir bénéfi-cier de prestations privées. Dans le monde poli-tique, beaucoup de décideurs sont aussi parti-sans d'une concurrence élargie. Notre avenirpasse d'abord par la clientèle suisse. C'est lerôle des acteurs économiques et politiques desensibiliser la population pour qu'elle considèrele coût de la santé comme au moins aussiimportant que l'achat d'une voiture ou d'autresactes de consommation. Dans le canton deVaud, la mentalité est assez forte pour considé-rer qu'obtenir des soins de qualité n'est pasnécessairement un luxe mais une affaire dechoix. Les hôpitaux publics, même d'un excel-lent niveau de qualité, n'offrent pas les mêmesprestations et les gens le savent.» ■

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10 service LE GROUPE MSST SE PRÉSENTE

Sécurité au travail

Sous la responsabilité d’Annie Grange, le grou-pe MSST travaille à réduire les risques de mala-dies et d’accidents professionnels à la CGB.De précédentes campagnes annuelles d’infor-mation et de prévention pour le personnel onttraité des risques d’accidents biologiques, deprotection des mains et de gestion des pos-tures, avec l’Ecole du dos en collaboration avecle service de physiothérapie.

Pour cette année, le thème retenu est «Travailet Mouvement», dans le but d’optimiser l’ergo-nomie dans le travail.

Le groupe SESA (SEcurité - SAnté), composéde représentants de différents services de la cli-nique, se charge de la mise en place de cescampagnes. Il traite l’ensemble des problèmesde sécurité et de santé concernant les collabo-rateurs de la clinique. Les points touchant à lasécurité sont pris en considération en collabora-tion avec le chargé de sécurité; la santé et laprévention des risques professionnels sontabordées conjointement avec le groupe et l’in-firmière hygiéniste.

L’EXISTENCE D’UN GROUPE MSST (MÉDECINS AU TRAVAIL ET AUTRES SPÉ-

CIALISTES DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL) AU SEIN DE LA CLINIQUE RÉPOND

TOUT D’ABORD À UNE EXIGENCE LÉGALE. C’EST EN EFFET UNE DIRECTIVE

FÉDÉRALE, ENTRÉE EN VIGUEUR LE 1ERJANVIER 2000, QUI PRÉVOIT LA

BONNE APPLICATION DE DEUX LOIS-CADRES. L’ASSURANCE-ACCIDENTS (LAA)

ET SON ORDONNANCE SUR LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS ET DES MALA-

DIES PROFESSIONNELLES (OPA) ET LA LOI SUR LE TRAVAIL. L’équipe MSST. De gauche à droite: Mme Catherine Rey, Dr Désirée Hayek, MM. Marc Lormand, Olivier Sanchez,Gérald Kunz, Mme Evelyne Pièce, M. Rémi Champelovier etMme Evelyne Maussant.

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11évènement

La campagne pub 2006 dévoilée

Dans le cadre de sa participation au Salon Place desAffaires, qui s’est déroulé du 23 au 27 janvier 2006, auCentre international de Congrès de Genève (CICG),Philippe Cassegrain a présenté la nouvelle campagne depublicité de la clinique lors d’un cocktail dînatoire qui aréuni représentants des médias, de la communication etparticipants au salon.

La clinique a présenté ses prestations durant les quatrejours de cette 2e édition du Salon Place des Affaires,réunissant de nombreuses entreprises locales, nationaleset internationales sur deux étages. Le stand de la cliniquea été très remarqué et bien fréquenté. Un grand merci àl’équipe organisatrice, Françoise Dimier et Gérald Kunz.

Vendredi 25 janvier, le directeur de la clinique, PhilippeCassegrain, a accueilli les personnes qui avaient réponduà son invitation pour découvrir, en avant-première, la nou-velle campagne de publicité, conçue par l’agencePropulsion.

Les visuels - à présent accessibles sur le site www.beau-lieu.ch - ont été présentés par son concepteur, le publici-taire Christophe Zinggeler. Auparavant, PhilippeCassegrain a décrit, à la petite assemblée réunie dans unsalon d’accueil, les spécificités de la clinique ainsi que lesprincipales nouveautés technologiques qui caractérisentson ambitieux programme de rénovation.

Le Salon Place des Affaires, issu d’une initiative de la pré-sidente du Cercle des Dirigeants d’Entreprise (CDE), Mme

Enza Testa-Haegi, s’est achevé sur une note d’optimismequant au développement économique de Genève et desa région en 2006.

LA CGB À LA PLACE DES AFFAIRES

Sourires et charme étaient au rendez-vous lors ducocktail dînatoire organisé par la clinique.

L’équipe de la communication entoure M. Philippe Cassegrainet Mme Françoise Dimier. De gauche à droite: MM. PhilippeAmez-Droz, Philippe Mollard, Christophe Lance, ChristopheZinggeler et Thierry Védrenne.

Accueil sur le stand de la CGB par M. Philippe Cassegrain.

Des invités heureux de découvrir la clinique.

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12 trajectoires

NouveauxcollaborateursSERVICE INFIRMIER

Infirmière puéricultriceMarie RABOURDIN

BLOC OPÉRATOIRE

Aide soignanteDelphine PEREIRA

Aide en stérilisationAdeline PRODHON

MÉDECINE NUCLÉAIRE

SecrétaireEmilie JOUAN

Nouveauxmédecins agréésDr Sylvie BROUZE GUILBERTPédiatre

Dr Didier CHARDONNENSGynécologue obstétricien

Naissances

11.01.2006 Camille Julie DELIEGE

SORTIE DE SKI NOCTURNE 2006 À SAINT-CERGUE:

BELLE NEIGE ET AMBIANCE FONDUE

Les amateurs de ski ont été ravis: la traditionnelle sortie de ski,nocturne, le 19 janvier à Saint-Cergue, a permis de se retrouverdans une ambiance chaleureuse, d’abord à skis, sous un ciel étoi-lé, puis autour d’une excellente fondue servie au restaurant LePoint du Jour.

Cette initiative due à Marinette Feremutsch, active retraitée de laClinique Générale-Beaulieu, a réuni, outre elle-même et son mariJoseph, Bruno Blanchard, de la cafétéria, Frédéric Di Carmine, du bloc opératoire,Michel Gomez, du service technique, Alain Pascal-Mousselard, également du ser-vice technique, Damien Kieffer, de la cafétéria, le Dr Pierre Rouge, de la radiologie,et, last but not least, le directeur de la clinique, Philippe Cassegrain. Skieurs et nonskieurs sont d’ores et déjà conviés à la sortie 2007, en espérant que les conditionsd’enneigement seront aussi excellentes du côté de Saint-Cergue.

brève

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13brèves

DÉPENSES DE LA SANTÉ SUR INTERNET

«Les dépenses dans l’assurance-maladie surinternet dès avril». L’évolution comparative parcanton et par secteur sera disponible dès avrilsur internet, via le site www.bag.admin.ch.L’instrument a été mis au point par l’Office fédé-ral de la santé publique (OFSP), en collaborationavec les cantons et les assureurs-maladie.

L’Agefi, 30 janvier 2006

PROPOSITION DE PULSUS

«Assurance-maladie: proposition choc».L’association de médecins Pulsus a proposé, le1er février, un modèle à 3 piliers pour remplacerl’assurance-maladie obligatoire de base. Le pre-mier ne couvrirait que les maladies graves, lesmaladies chroniques et l’hospitalisation. Ce sys-tème est calqué sur la prévoyance vieillesse.L’association est principalement basée enSuisse alémanique et compte 4'000 membres.

Teletext, 2 février 2006

PLAN 2006-2010 DES HUG

«Trop de monde frappe, à tort, à la porte de l’hô-pital». Une étude réalisée en 2003 dans ledépartement de médecine interne démontrequ’environ 10% des admissions et 26% desjournées d’hospitalisation sont inappropriées.Le directeur des HUG, Bernard Gruson, dans lecadre de son plan 2006-2010, entend réduire de5% le nombre de journées inappropriées. LesHUG préconisent aussi de supprimer 275 litssur un total de 2'200 (-12%) à l’horizon 2010.

La Tribune de Genève, 3 février 2006

LA GRIPPE SE HÂTE LENTEMENT

«L’année où la grippe se hâte lentement». Levirus grippal prend son temps pour arriver enSuisse. C’est la première fois depuis douze ansque l’épidémie se fait attendre si longtemps.Des frémissements en Suisse alémaniquesemblent toutefois l’annoncer. Chaque année,100'000 à 300'000 personnes sont contami-nées par le virus de la grippe saisonnière, occa-sionnant de 400 à 1'000 décès.

Le Temps, 9 février 2006

VIEILLIR EN BONNE SANTÉ,

PAS UNE CHARGE!

«Vieillir en bonne santé est une chance, pasune charge!». Thomas B. Cueni, directeurd’Interpharma à Bâle l’affirme, dans une libreopinion: (…) «L’augmentation de la qualité devie jusqu’à un âge avancé, l’amélioration deschances de guérison de nombreuses maladieset l’importance d’avoir des rentiers en bonnesanté et actifs montrent bien qu’il vaut la peinede continuer à investir dans le progrès médical.Le vieillissement en bonne santé est un objec-tif de la recherche biomédicale qui ne sert pasque les patients, mais aussi l’économie.»

Le Temps, 9 février 2006

TARMED: DISCORDE

«Les centimes de la discorde». «Combien vautle point Tarmed: 94 centimes ou 98 centimes?»Cette différence de quatre centimes opposefrontalement les assureurs et tout ce queGenève compte de blouses blanches. Ces der-nières ont reçu le soutien du Conseiller d’EtatPierre-François Unger. Il estime que la neutrali-té des coûts est assurée avec le point à 98 cen-times, ce que contestent les assureurs.

La Tribune de Genève, 14 février 2006

CONTRE-PROJET DES MÉDECINS

«Les médecins au créneau». La Fédération desmédecins suisses propose un contre-projet àl’initiative populaire «Pour une caisse unique etsociale». Le texte du contre-projet précise queles caisses se consacrent exclusivement à l’as-surance-maladie et accident obligatoire.L’initiative réclame, elle, une caisse unique maisaussi le calcul des primes en fonction du revenu.

L’Express de Neuchâtel, 14 février 2006

CONVENTION-CADRE TARMED

«Le Conseil fédéral approuve la convention-cadre Tarmed». Cette convention entre lesassureurs-maladie et les médecins dans lesdomaines couverts par le tarif médical unifiéTarmed a été approuvée par le Conseil fédéral.Elle sert de base aux négociations entre assu-reurs et fournisseurs de soins pour définir lavaleur du point dans chaque canton.

Associated Press, 22 février 2006

Page 14: La Clinique Générale-Beaulieu en 2006

14 nouveautés

Site internet et brochure institutionnelle

Qu’est-ce qu’une brochure institutionnelle?C’est d’abord un support imprimé de belletenue, tant sur le plan graphique que sur le planinformatif, qui doit illustrer les principales carac-téristiques de la Clinique Générale-Beaulieu etses objectifs d’excellence à l’attention de saclientèle.

Sortie de presse dans le courant janvier, endeux langues, la nouvelle brochure de la cli-nique répond aux exigences de la direction. Ellesynthétise, en des textes directs et sans fiori-tures, les arguments essentiels et décrit lesprestations proposées.

Réalisée par l’agence genevoise Propulsion,sous la coordination de son responsable,Christophe Zinggeler, la nouvelle brochure estrichement illustrée, avec une mise en pageaérée. Les textes ont été rédigés par PhilippeAmez-Droz, rédacteur RP, qui s’occupe parailleurs de la communication de la clinique, enétroite collaboration avec la direction, les méde-cins et collaborateurs concernés.

Outre sa diffusion auprès des patients, parte-naires et médecins agréés, la brochure feral’objet de mailings ciblés, selon les besoinsmarketing de la clinique.

LA POLITIQUE MARKETING DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU A ÉTÉ MAR-

QUÉE, EN CE DÉBUT 2006, PAR DEUX ÉVÉNEMENTS D’IMPORTANCE: LA PARU-

TION D’UNE NOUVELLE PLAQUETTE INSTITUTIONNELLE, EN FRANÇAIS ET EN

ANGLAIS, AINSI QUE LA MISE EN SERVICE DES NOUVELLES PAGES WEB DU

CENTRE SPÉCIALISÉ CONSACRÉ À LA CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE.

NOUVELLES PAGES WEB

En constante évolution, le site internet de la cli-nique - www.beaulieu.ch - présente les centresspécialisés qui la caractérisent. Après les pagesconsacrées au nouveau Centre de procréationmédicalement assistée, la clinique propose auxvisiteurs de son site web, en constante aug-mentation, de nouvelles pages consacrées auCentre romand de chirurgie laparoscopiquerobotisée.

Outre la présentation de l’équipe médicale, lenouveau site offre une littérature variée et com-plète au travers de quatre rubriques: Cancer,Traitement, Techniques et Documentation. Desvidéos spectaculaires montrent certainesséquences des opérations chirurgicales réali-sées à l’aide du robot Da Vinci® qui équipe laClinique Générale-Beaulieu.

Selon un calendrier fixé par la direction et lesservices concernés, tous les centres spéciali-sés disposeront à terme de leurs proprespages, mettant en exergue équipes et presta-tions. Le site de la clinique proprement dit faitl’objet d’une mise à jour régulière.

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PRÉPARATION

Faire chauffer le vin blanc en ajoutant unebranche de thym pour ouvrir les coques.Décoquiller puis passer le jus à travers un linge,réserver.Dans une casserole, faite suer l’oignon émincéà l’huile d’olive, sans coloration.Ajouter le riz, faire nacrer, ajouter le jus descoques et le bouillon de poule jusqu’à moitié.Cuire à couvert avec un léger frémissement,ajouter du bouillon jusqu’à la cuisson du riz.Pendant ce temps, cuire les asperges à l’eaubien salée, puis les 3/4 de la botte de cerfeuil.Couper les pointes d’asperges. Confectionnerune sauce avec les queues, le cerfeuil cuit, lereste de bouillon et la crème que vous faiteschauffer. Mixer et passer le tout. Tiédir les pointes d’asperges et les coques dansun peu d’huile d’olive.Finir le risotto en y incorporant le mascarponeet le parmesan, bien remuer.Dresser selon la photo ou votre inspiration.

...bon appétit !

Risotto crémeux auxasperges vertes et coques de l’Atlantique

INGRÉDIENTS

(pour 8 personnes)

◆ 1 kg de coques◆ 1 dl de vin blanc◆ 1 branche de thym◆ 1 cuillère d’huile d’olive◆ 400 g de riz rond Carnaroli◆ 150 g d’oignons émincés fin◆ 150 g de mascarpone◆ 80 g de crème fleurette (25%)◆ 60 g de parmesan râpé◆ 1 botte de cerfeuil◆ 40 petites asperges vertes épluchées◆ Fleurs de bourrache (facultatif)◆ 1 l de bouillon de volaille

PAR LAURENT DEBENEST

DIFFICULTÉ:

15

RÉALISATION: 50 minutes

coin gourmand

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(suite de la page 1)

Certains relèvent de changements techniques,comme l’amélioration quasi constante de nos infra-structures pour veiller à notre réputation de cli-nique à la pointe de l’évolution médicale et duconfort hospitalier. D’autres illustrent des change-ments plus profonds, que je n’hésiterai pas à qua-lifier de culturels.

La certification ISO ainsi que l’intégration du modèleEFQM d’excellence ont contribué et contribuenttoujours à notre réputation tout comme à notreappartenance au groupe des Swiss LeadingHospitals.

Une étape nouvelle sera franchie en 2006 avec lequestionnaire patient MeCon et le système de for-mulaire CIRS. Ces deux techniques d’évaluation,tant de la satisfaction de notre clientèle que denotre efficacité opérationnelle, vont contribuer àrenforcer et à distinguer la Clinique Générale-Beaulieu dans un environnement toujours pluscompétitif.

Avec l’appui du conseil d’administration de la cli-nique et la participation active de chaque collabora-trice et collaborateur, nous entendons conserverun temps d’avance sur la concurrence.

La récente acquisition du robot Da Vinci® par lesHôpitaux Universitaires de Genève nous interpelle.Face à une concurrence déjà faussée entre le sec-teur public et le secteur privé - au détriment de cedernier - nous devons agir de manière anticipée etnon réactive. Nous nous y employons à travers leprogramme de mise à niveau de nos infrastruc-tures et de nos installations médicales. Nous nousy employons par une stratégie marketing offensi-ve, y compris à l’étranger. Nous nous y employonsenfin, à l’interne, par de nouveaux concepts dequalité très exigeants et garants de la pérennité del’entreprise.

PHILIPPE CASSEGRAIN

IMPRESSUM

Ligne éditoriale:Philippe CassegrainMarian Stepczynski

Rédacteur responsable:Philippe Amez-Droz

Ont également collaboré à ce numéro:Mmes Nathalie Blanc, Françoise Dimier, Annie Grange, Evelyne Pièce. MM. Stefano Bisanti,Philippe Cassegrain, Laurent Debenest, Michel R. Walther

Crédits photo:Thierrypier Graindorge

Graphisme & production:Agence PM

Tirage:1’500 exemplaires

Contact:[email protected]

16 mot du directeur

l ’agenda

23 mars

Conférence publique: Troubles cogni-tifs et maladie d’Alzheimer: du dia-gnostic au processus de déplace-ment, 17h45 à 20h30, HUG, amphi-théâtre Jenny. Intervenants: M.Pierre-François Unger, M. BernardGruson, M. Roald Quaglia, ProfesseurJean-Pierre Michel. Entrée libre.

27 avril

Conférence publique: La chirurgie àl’ère de la robotique, application enchirurgie de l’obésité, chirurgie ducancer de la prostate, chirurgie durein, 20h, Uni Dufour, AuditoireRouiller, salle U300. Intervenants: Dr

Jean Sauvain, Dr Charles-HenryRochat, Dr Yves Racloz, ProfesseurLuc Soler. Témoignages de patientset questions du public. Entrée libre.Cette conférence est organiséeconjointement par la SociétéMédicale de Beaulieu et la CliniqueGénérale-Beaulieu.