La construction de "La Chapelle de la Marne" vue par Paul ROUZIERS Document réalisé par l’association du Mémorial des batailles de la Marne © ://memorialdormans.free.fr

La construction de

"La Chapelle de la Marne"

vue par Paul ROUZIERS

Document réalisé par l’association du Mémorial des batailles de la Marne

© http://memorialdormans.free.fr

Nous vous proposons de découvrir, à travers le regard de Paul ROUZIERS, la construction du Mémorial, qui s'appelait à l'époque la "Chapelle de la Reconnaissance" ou "Chapelle de la Marne",

Qui était Paul ROUZIERS ?

mardi 11 avril 2023 2

Nous publierons plus tard un document sur cet homme (il fut également combattant de la Grande guerre). Mais il fut surtout, ce qui nous intéresse ici, maître d'œuvre de la construction de "la Chapelle", de 1921 à 1931.

Pour lui, ce fut sans doute l’œuvre d’une vie et il a conservé des photos de cette période.

Nous adressons un grand merci aux descendants de Paul ROUZIERS qui nous ont fourni ces documents.Quelques photos nous ont été transmises par d'autres interlocuteurs. Nous en profitons pour les

remercier également (L'origine est indiquée sur chaque photo).


18 juillet 1920 : Bénédiction de la première pierre

La première pierre est bénite le 18 juillet 1920. À cette époque, Paul ROUZIERS est encore à Toulouse. Ce n'est qu'en fin 1922 que cette pierre sera retaillée et posée, à droite du portail du narthex, par l'équipe constituée par Paul ROUZIERS.

Paul ROUZIERS arrive à Dormans en 1921, date à laquelle débutent réellement les travaux. On ne connait pas de photos de cette période.


Puis, comme Paul l’explique dans cette carte, un de ses ouvriers possède un appareil photo. À partir de 1922, c'est donc au travers de son objectif que nous allons suivre l'édification du Mémorial.



Août 1922 : La bénédiction de la

crypte

Le quotidien britannique « The Guardian »

relate cette journée.

À noter, dans cet article :

« … malgré une météo défavorable, plus de 10.000

personnes étaient présentes à la messe en plein-

air ».

Ce chiffre semble étonnant ; dans son édition du 17

juillet 1922, le quotidien "Le petit parisien"

confirme en partie ("des milliers…"), les autres

journaux ne précisent pas.

Août 1922 : La bénédiction de la

crypte

Le quotidien britannique « The Guardian »

relate cette journée.

À noter, dans cet article :

« … malgré une météo défavorable, plus de 10.000

personnes étaient présentes à la messe en plein-

air ».

Ce chiffre semble étonnant ; dans son édition du 17

juillet 1922, le quotidien "Le petit parisien"

confirme en partie ("des milliers…"), les autres

journaux ne précisent pas.




1924 : Le parvis, avec l’entrée provisoire de la crypte.


1925 : Carte non datée (que l’on peut situer en 1925 ou 1926).

On remarque l’évolution de la porte par rapport à la page précédente : derrière cette porte, se trouve le narthex qui n’existait pas encore sur la photo précédente. On remarque également que la Croix de guerre n’est pas encore gravée sur le fronton, elle le sera fin 1926 ou début 1927.


1925 : une première vue d’ensemble de l’extérieur.

Sur le feuillet d’appel aux dons édité par le comité d’action, la légende indique "1924", mais on est plutôt en 1925 voire 1926.Pour la façade, l’avancement est le même que sur la photo précédente.

1927 : Début de construction de la Chapelle supérieure

La carte indique "1927", on est probablement en fin 1926 ou au début 1927.

Par rapport à la photo précédente, l'édifice s’est élevé d’un bon mètre supplémentaire.




Cette photo est la 1e d’une série de cinq, prises à la même date.

La crypte est achevée mais la chapelle supérieure n’est pour l’instant qu’une façade incomplète. On distingue sur l'agrandissement ci-contre que le sculpteur Pierre SEGUIN a déjà sculpté Jeanne d’Arc (à gauche de la loggia), mais Saint-Louis, à droite, n’est qu’une ébauche.











Été 1929

Une autre photo de la même période (carte non datée). L’ossature du clocher est en place.


mardi 11 avril 2023 26Au pied, peut-être une Ford T ?





Été 1931 : Une dernière photo avant de partir

Cette photo du "photographe attitré" de Paul ROUZIERS n'est pas datée. On peut la situer au début de l’été 1931, peu avant le retour de Paul vers le sud-ouest.

La carte postale, reproduite en bas à droite, est tirée de cette photo même.

Paul ROUZIERS logeait au château avec sa femme Marie (et depuis août 1925 avec sa fille Lucienne). Voici ce qu'il voyait, chaque matin, lorsqu'il gravissait la colline qui le menait sur son chantier.Bien qu'il soit décrit comme un homme modeste, on peut s'imaginer qu'il avait quelque fierté à voir s'élever ainsi "la Chapelle", année après année.


L'œuvre d'une vie

Monseigneur TISSIER

G. CLOSSON, l’architecteG. CLOSSON, l’architecte

A. BONNET, Ponts & chausséesA. BONNET, Ponts & chaussées


ici

Fin du diaporama

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Documents

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