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2e Année. - Numéro 40. `amedi .) Octobre 1889. L'ARCHITECTURE JOURNAL HEBDOMADAIRE SOCIET-E CENTRALE ARCHITECTES FRANCAIS SOCIÉTÉ CENTRALE DES ARCHITECTES FRANUIS RÉCOMPENSES A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889 CLASSE LXIII MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DU GÉNIE CIVIL, DES TRAVAUX PUBLICS ET DE L'ARCIIITECTURE GRAND PRIX ÉCONOMIE SOCIALE SECTION IV Apprentissage. MÉDAILLE D'OR CLASSE VIII ORGANISATION, MLTIIODE ET MATÉIGIEL DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR MÉDAILLE D'ARGENT CAISSE DE DÉFENSE MUTUELLE DES ARCHITECTES RÉCOMPENSE A L'EXPOSITION ÉCONOMIE SOCIALE Syndicats professionnels. MÉDAILLE D'ARGENT LÀ CONFÉRENCE DE BOURGES fous galvanisez nu cadavre, » nie disait un ingénieur, témoin de nos efforts pour rallier les architectes. Dès ce moulent je me suis mis plus activement encoreà l'eeuvre,plein de conliance dans le bon selfs et l'énercie de mes confrères. Ah! nous galvanisons un cadavre! E11 bien, vous verrez, mon cher ingénieur que le sang circule à pleins bords dans nos veines et que co que vous prenez pour la mort n'est que du recueillement. Boumes va nous prouver qui de l'ingénieur ou de moi, avait raison. Dix-huit Sociétés ont adhéré et viendront ; Paris, toujours empressé, se fera largement représenter. Que feront les autres? Mort ou recueillement" Si c'est la mort, qu'on donne les bande- lettes ; si c'est le recueillement, qu'on en sorte, pour l'aire acte de virilité; l'heure est arrivée. Que les Sociétés retardataires pensent à la fable du Vieillard et ses enfants. Fable? Certes non. Isolées, qu'ont-elles pu, que pourront-elles ?... Réunis, nous serons MILLE; les chiffres ont toujours leur éloquence. J'ai un tiroir rempli de lettres d'encouragement et de félicita- tions ; me faudra-t-il donc croire que ces correspondances n'ont été que des bavardages de femmes? Je repousse cette pensée mes confrères sont des hommes et ce n'est qu'une cause majeure qui les a empéchés de se déclarer jusqu'à présent. Il est possible encore de réparer le temps perdu et je fais un dernier et chaleu- reux appel à leur activité pour qu'en ouvrant la Conférence, on trouve toutes les Sociétés à leur poste. Ce sera la meilleure réponse à faire à ceux qui nous regardent le sourire aux lèvres. Mais, si malheureusement je me trompais, plus que jamais je dirai à ceux qui se sont groupés, de serrer les rangs. Leur exemple sera salutaire, il ranimera les hésitants et convaincra les incrédules. Bourges forme déjà une forte majorité qui deviendra compacte après ces quatre jours passés dans un labeur sérieux, au milieu de discussions amicales et approfondies , pendant cette vie commune si favorable aux sympathies mutuelles. Nous nous quitterons fortifiés par cette pensée que nous ne serons

La Construction Moderne 21

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  • 2e Anne. - Numro 40. `amedi .) Octobre 1889.

    L'ARCHITECTUREJOURNAL HEBDOMADAIRE

    SOCIET-E CENTRALEARCHITECTES FRANCAIS

    SOCIT CENTRALE DES ARCHITECTES FRANUIS

    RCOMPENSESA L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889

    CLASSE LXIII

    MATRIEL ET PROCDS DU GNIE CIVIL, DES TRAVAUX PUBLICSET DE L'ARCIIITECTURE

    GRAND PRIX

    CONOMIE SOCIALESECTION IV

    Apprentissage.

    MDAILLE D'OR

    CLASSE VIII

    ORGANISATION, MLTIIODE ET MATIGIEL DE L'ENSEIGNEMENTSUPRIEUR

    MDAILLE D'ARGENT

    CAISSE DE DFENSE MUTUELLE DES ARCHITECTESRCOMPENSE A L'EXPOSITION

    CONOMIE SOCIALESyndicats professionnels.

    MDAILLE D'ARGENT

    L CONFRENCE DE BOURGESfous galvanisez nu cadavre, nie disait un ingnieur, tmoin

    de nos efforts pour rallier les architectes. Ds ce moulent je mesuis mis plus activement encore l'eeuvre,plein de conliance dansle bon selfs et l'nercie de mes confrres. Ah! nous galvanisonsun cadavre! E11 bien, vous verrez, mon cher ingnieur que le sangcircule pleins bords dans nos veines et que co que vous prenezpour la mort n'est que du recueillement.

    Boumes va nous prouver qui de l'ingnieur ou de moi, avaitraison. Dix-huit Socits ont adhr et viendront ; Paris, toujoursempress, se fera largement reprsenter. Que feront les autres?Mort ou recueillement" Si c'est la mort, qu'on donne les bande-lettes ; si c'est le recueillement, qu'on en sorte, pour l'aire actede virilit; l'heure est arrive.

    Que les Socits retardataires pensent la fable du Vieillardet ses enfants. Fable? Certes non. Isoles, qu'ont-elles pu, quepourront-elles ?... Runis, nous serons MILLE; les chiffres onttoujours leur loquence.

    J'ai un tiroir rempli de lettres d'encouragement et de flicita-tions ; me faudra-t-il donc croire que ces correspondances n'ontt que des bavardages de femmes? Je repousse cette pensemes confrres sont des hommes et ce n'est qu'une cause majeurequi les a empchs de se dclarer jusqu' prsent. Il est possibleencore de rparer le temps perdu et je fais un dernier et chaleu-reux appel leur activit pour qu'en ouvrant la Confrence, ontrouve toutes les Socits leur poste. Ce sera la meilleurerponse faire ceux qui nous regardent le sourire aux lvres.

    Mais, si malheureusement je me trompais, plus que jamais jedirai ceux qui se sont groups, de serrer les rangs. Leurexemple sera salutaire, il ranimera les hsitants et convaincra lesincrdules. Bourges forme dj une forte majorit qui deviendracompacte aprs ces quatre jours passs dans un labeur srieux,au milieu de discussions amicales et approfondies , pendantcette vie commune si favorable aux sympathies mutuelles. Nousnous quitterons fortifis par cette pense que nous ne serons

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    plus seuls, avec la volont de dvelopper cette union, avec laperspective des fruits savoureux de l'avenir.

    Oui, je le sais, il est dsagrahle de quitter en automne sonchez-soi, de dpenser encore quelques louis aprs avoir tant(lpens en villgiattu'e et l'Exposition; oui, ce sera peut-trepour quelques-utus un dur sacrifice que ce dplacement; maisque l'on songe aux rsultats, tt l'endiguement du torrent quinous ntentce, la moisson que nous prparons tt nos fils ; nesera-ce pas un puissant stimulant? Et puis, nos anciens ne nousoui-il pas largi la voie par des sacrifices, eux aussi, et voudrions-nous donner nos enfants une pierre au lieu de pain? Cette(lernire pense, exprime si chaleureusement au dernier banquetde la Colonie grecque, Paris, avait soulev l'enthousiasme desvieuxetdesjeunes. La Grce est trop notre mre en architecture,pour que notre coeur ne batte pas it l'unisson du sien.

    Allons, Messieurs les prsidents, bouclez votre valise et faites-nous bnficier de votre sagesse, et vous, Messieurs les secrtaires,quand vous serez au znith de votre carrire, vous ne regretterezpas d'avoirapport Ilourgesla fougue de votrejeunesse. Croyez-moi : Radix amcira sed dulcis f'uctus.

    Quelques jours seulement nous sparent du 13 octobre. Il esttemps encore d'adhrer et surtout de venir. Que les retardatairess'empressent de le faire. Ils seront reus mme pendant la Conf-rence, qui durera au maximum du 13 au '1(3 octobre.

    II.-E. CIIEvALLIEII,Architecte S. C.

    PROJET D'ORDRE DU JOURDE LA CONFRENCE DE BOURGES

    Dittaan(:1W 13 octobre 9S3'J.U It. Ilunimi du Comit d'organisation.

    lu h. Ouverture de la Confrence.Allocution du prsident.

    10 'vrification des pouvoirs et signature du registre de prsence.o Rapport du Comit d'organisation lu par le secrtaire.30 lection et installation du bureau de la Confrence.O Lecture de la correspondance.5 Fixation de l'ordre du jour.

    h. Visite aux monuments de Bourges.Pendant ce temps le secrtariat prend ses mesures et dresse le

    procs-verbal du matin.i. h. 10 Signature du registre de prsence.

    20 Lecture du procs-verbal de la prcdente sance et vote.30 lecture de la correspondance.!fo Ralliement cotpot'etbif.

    Cl. Expos de la question par M. Cltevallier (de \ice), prsidentde l'Association rgionale des architectes du S.-E.

    b. Projet prsent par l'Association du S.-E.C. Projets et propositions prsents par divers.(I. Discussion sur le principe.e. Vote : Le ralliement est-il utile?

    - Faut-il et poursuivre laralisation? - Dates le cas de n(/atit'e, clture et rejet dela question.- Dans le cas de l'affirmative, discussion et votesur le systme employer pour raliser le ralliement.

    - Dis-cussion et vote sur les voies et moyens poli' arriver cetteralisation.

    Lundi lt octobre.J h. I" Signature du registre de prsence.

    20 Lecture du procs-verbal de la prcdente sance, et vote.30 Lecture de la correspondance.4" Suite du rallieneit si la question n'avait pas t puise la

    veille.

    5o ISlnde sur la ilecentralisatiou administrative pour l'approbationdes travaux publics, par M. Journoud, architecte dn gonverue-ment loti, prsident de lu Socit acudrnique d'architecturede Lyou. - Iliscussiou et vote.

    ho tude sur le dipliue obligatoire, par M. A. Courau, architectede la ville de Ae4'ac, viceprsideut de la Socit rgionale desarchitectes dut 1ii. - Discussiou et vote.

    ]t. Visite aux rnouuutetts de Pourges.Le secrtariat dresse le procs-verbal le la sance du matin.

    a h. I Signature du registre de prsence,20 Lecture du procs-verbal de bt prcdente sance et vote.30 lecture de la correspouii auce.io Suite de l'ordre dujour ile I;t prcdente sance.o ltpouse du ministre tics travaux publics.

    ho Rponse du ministre des travaux publics la requte qui lui at renise par la Socit Centrale des Architectes franais, aunom de toutes les Socits provinciales d'architectes franais(luterdiction aux agents du ministre des travaux publicsd'exercer' l'architecture en dehors le leurs fonctions). Suite it(lottua)'. (Un dlgu de la Socit Centrale, rapporteur.)

    70 liequte udresser au ministre de l'intrieur uu lins d'inter-dire ses agents l'exercice de l'architecture en dehors de leursfonctions. Proposition prsente par les dlgu, des Socitsrgionales du Midi ('l'oulouse) et de Sane-et-Loire, Ain et Jura(Lons-Ie-Saulnier).

    S" Du rle de l'architecte dans l'enseigueurnt prefcssiouuel et lesyuestious d'conomie sociale concernautt le llersonuel du bti-ruent, par n11. Lucas, architecte S. C., mesure du jury de l'Ex-position, section de l'conomie sociale.

    II' Divers. Les Socits ou indivirdaellemeut Ictus membres sontpris de faire inscrire l'ordre du jour les questions qu'ils dsi-r(-'l'aient soumettre aux dlibrations de la Cmiiei'euee. Les pro-positions seront reues jusqu' la veille de la Confrence,

    JIaV(li I1 et mercredi I i octobre.Suite dans le cas oie l'oritre du jour n'aurait pas t puis.

    LA QUESTION OUVRIRE Err SOCIALENous recevons les observations suivantes propos de l'article

    paru sous ce titre dans notre numro dti 1 septembre

    Le systme propos par M. Fvrier, dans le but de l'airefructifier l'pargne des ouvriers, est aussi irralisable que celuide la participation auxbnlices, et pour des motifs en majeurepartie analogues, entre autres en raison des immunits indispen-sables octroyer pont' sauvegarder des crances d'une tellenature, immunits trs fcheuses pour le crdit des entrepre-neurs d'ouvrage, particulirement ceux du btiment.

    Quant l'influence qu'aurait la mise en pratique du systmede M. Fvrier, par parenthse loin d'tre aussi nouveau qu'ilsemble le croire, elle serait nulle, moins qu'elle ne ft mau-vaise. En effet, particulirement dans les grands chantiers dubtiment, le nombre des forains est d'ordinaire de beaucoup leplus considrable et il leur rpugne de laisser leur pargne dansles caisses d'un entrepreneur, dans les ateliers duquel ils nereviendront ,jamais, c'est ce qu'il y a de plus certain pr-sumer. Donc, sans aller au fond des choses, c'est dans le soucides pargnes ouvrires qu'il faut chercher un obstacle efficaceaux grves du btiment, tandis que les menaces de rembourse-ment des dpts bref dlai, remboursement impossible, pour,raient bien tre une terrible arme la disposition des inspirateursde grves.

    Je n'ai pas l'intention pour le moment de discuter le pour etle contre des grves, question de trop grande envergure pour treaborde au pied lev. Je me contenterai d'ajouter que, frquem-mnt, les grves sortent de motifs bien plus srieux, bien plusplausibles que l'on ne voudrait en convenir dans la marche desaffaires, et en cela on a grand tort.

    Charles MESNAGEIt,Jlentbre non rsidanat de la Socit Centrale.

    LES VRIFICATEURS DU BATIMENFUn article parut cette place le Ui juillet dernier, intitul

    VI[IPIC'rEuR DE n1TrMENT! Fit-il sensation cette poque? Se lerappelle-t-on? Un de nos chers coiil'rres vient de une le mettresous les yeux et lue demande ]non avis, sachant que je m'taisadonn tout spcialement l'tude et la pratique de tout ce quiconcerne la vrification.

    kr

    Je crains bien, que, dans l'opration du e nettoyage des mu-railles 1 ii temple de l'architecture s dont le signataire de l'articlea dit entreprendre la mise nu, il n'ait pas seulement rencontrde tendres mousses et des e cryptogames dont la structuremolle subit la forme des contours qu'elles touchent, mais qu'il sesoit heurt quelques chardons, quelques orties, qui l'aientvivement piqu, et que, secouant leur poussire, il n'ait dit enmme temps termier.

    Un chicot de mauvaise dent contre quelqu'un est, mon appr-ciation, tout ce qui ressort d'une telle vhmence pessimiste, quidans son imptuosit gnralise tout un corps d'tat, oubliant designaler les exceptions en assurant que tous les vrificateurs,entendez-vous bien, tous ! . . . sont mprisables, indignes de nousapprocher : tres vils et bas, galeux comme le crapaud etvenimeux comme la vipre v.

    Eh bien, pour l'honneur de l'architecte, sns parler de celuidont mi vrificateur doit cependant se soucier, je dirai que c'estaller un peu loin que de mpriser ce point toute une classe dela socit, spcialement consacre s'utiliser auprs des hommesde l'art : heureusement qu'il en est qui savent apprcier les ser-vices rendus et qu'il est des honntes gens dans toutes les classes''de notre organisation.

    Je me suis trop souvent trouv au eontact des uns et des autreset je connais assez les droits de celui-ci et ceux de celui-l, pourpermettre qu'un blme aussi gni'al ne soit pas teint. Je n'insis-terai du reste pas davantage pour tablir qu'il existe des genshonntes dans toutes les conditions, car je ne chercherais, ni plusni moins, qu' dmontrer ce queles mathmatiques dnomment.:l'absurde; il suffit simplement de relever de telles assertions,parce que tous ceux qui pensent ainsi, n'ont pas besoin de plusamples raisons, pour faire la part de ce qui est quitable.

    Je laisse donc le tableau de la e scolopendre , si bien encadrdans l'acrimonie, pour ne vouloir compter dans la tribu des vri-licateurs que les honntes gens; prt reconnatre les exceptionscomme cntoutes choses et nn'en point parler,je dirai mme: prt lesoublier, sansdblateer contre eux, ce qui serait parfaitement

    inutile, parce que cela ne prouverait rien en ce qui concerneles autres et que cela n'ajouterait rien l'oruementalion du(( tenlple .

    ,l'admets que ce temple ait besoin d'une rparation, mmed'une restauration, si l'on vent, pour laisser l'attaque franche ettendue comme elle s'est prsenlc, liais vous ! architecte, quientreprenez ce travail en sons-uuvre, pratiquez au moins communeil convient en votre tat, d'autant plus qu'il s'agit de votredemeure personnelle, de votre proprit ! Vous semblez l'oublier !Ne dmolissez pas avant d'avoir arrt vos plans, Prpar votre

    p poil les matriaux qui doivent servir la rdifica-chantier, aIltion, parl,iclle il est vrai, du montnnent qui ne pche d'ailleurspas trop au corps, mais peut-tre un peu dans les l'ondah ions etbeaucoup trop peut-ti'e aussi par la couverture. La pratique,la prcaution, vous omettez lolalement de les mettre eut usagepour vous-mme et vous risquez l'ort de vous trouvcr dmus ledsarroi, durant le temps de la consolidation.

    L'architecte n besoin du vrificateur l'heure actuelle; ce sontdeux sujets dill'rents, exculauut des travaux dissciuhlables, niaisqu'an tat des choses a rapprochs. Quels sont les architectes quipeuvent se passer aisment du vrificateur? Ceux qui n'ont pas detravaux et ceux qui sont en mesure de pouvoir tout, l'aire par euxmnes. Or, nous savons tous que l'tat d'architecte est assezcharg, assez complexe, pour que, d'une part, l'homme de l'art.ne puisse faire l'ace tout. cc qui l'assige, qu'il ait le tenuesde tout voir et de tout compasser; que, d'autre part, il ait acquisl'exacte connaissance des milliers d'v;din tmus que oonnportentles sries de prix, car, s'il les possde au point de se passer duvrificateur, il est difficile que ce ne soit, pas un peu aux dpensdu temps qu'il consacre son art et qu'il serait tous les joursoblig de lui drober, pour ne pas oublier, mme, jusqu' deslments principauxde cette science que l'on appelle: Vrification.

    Mais alors cet arcluitecte devenu vriftcateu', dans toute l'accep-tation du mot, et il doit en tre ainsi pour acqurir les connais-sances ncessaires lavrilication compltement l'aile, est-il doncrest aussi artiste qu'auparavant, aprs avoir cependant relgul'art un second plan? Il faudrait tre prodigienseunent dou,1pour que la part, grande, de l'une de cette dualit, ft e ugale proportion chez l'autre.

    Ce n'est donc qu'exceptionnellement que l'architecte est enpouvoir d'excuter lui-mme tout travail inhrent son tat et son mtier la fois, soit la condition de n'avoir que peu de tra-vaux surveiller, soit celle de faire de la vrification et durglement de comptes, bien plus souventen amateur qu'en rudit..

    Lorsgi e l'on traite une question d'art, comme on ne sauraitenvisager la chose trop grandement, il faut au-dessus dut point devue bourgeois, fait pour les myopes, s'lever un peu plus liant,dcouvrir tout l'horizon et ne considrer l'art que dans tout cequ'il a de noble, de grandiose et de majestueux, puis recon-natre enfin, peut-tre avec dpit, que l'existence du vrificateurest invitable indispensable, I pour laisser celuivrairnent hommede l'art le temps (le parfaire ses ceuvres. Tout comme l'ingnieur,le sculpteur, le peintre, le dcorateur, le vrificateur doit avoir sapart dans l'entreprise.

    L'architecte doit savoir prparer le travail de chacun, il doitsavoir obtenir les meilleurs effets de leur collaboration. Je ne mecontredis pas en disant que l'architecte peut savoir prparer le

    c

  • 411 L'ARCHITECTURE.

    travail de son vrilicatcur, aprs avoir mis en doute que l'on plttre grand arcllifecte et bon vrificateur, car l'architecte n'est sou-vent, nonpi ils, bon ingnieur, ou mieux, bon calculateur; il n'estnon plus, grand modeleur ornemaniste, ;rand peintre dcorateur;car alors il serait tout ! Mais ce que l'architecte peut et doit avoiracquis, c'est de ne plus l.re ignorant de certaines de ces branches,comme de bien d'autres, si intimement lies; il doit les avoirapprises non pour les pratiquer en spcialiste, niais pour les cri-tiquer et les ordonner suivant son got, ses sentiments, sa manired'tre et de voir, eu somme suivant son individualit.

    Ainsi que l'on choisit le grain et le terrain o on le sme, onrcolte un bon ou lut mauvais produit; ainsi par le degr d'apti-tude ou de volont que l'on a 21 prparer le travail du vrificateuron peut aussi obtenir une bonne ou une mauvaise vrification,partant que dans l'un et l'autre, cas on tonnait ou l'on neconnatpas la matire que l'on traite; s'il se rencontre de mauvais vrili-catem's, cela prouve que tous ne sont pas accomplis et qu'il fautles savoir choisir ; mais, si l'on rencontre parfois de mauvaisrglements rte comptes, il pourrait tre aussi prouv que frquem-ment les lr'ments nimordiaux Jour faire une bonne1 1 vrificationI1'existaieflt point.

    Je pense avoir tabli suffisamment les rles distincts del'archi-tecte et dTl vrificateur, avoir tabli la ncessit d'tre de ce der-nier, pour dire d'un commun accord avec le signataire de l'articledont je viens combattre le mode de gnralisation que l'archi-tecte doit parfaire son instruction pour assurer son indpen-dance li et qu'il serait it souhaiter qu'il vint lin jour oil lesarchitectes ne soient plus contrls que par leurs pairs

    Pour arriver ce but d'indpendance, pour satisfaire le dsirde cette libert qui reste encore conqurir, il n'y a qu'untroyen : c'est, avec l'enseignement de l'art profess it l'cole desbeaux-arts, la cration d'un enseignement des secrets de la pra-tique qui ne s'acquiert d'ordinaire que sur les clmntiers, l'en-seignement de la vrification et du rglement des comptes et celuirte la connaissance des matriaux. Sous l'orme d'cole, ces der-niers enseignements permettraient aux jeunes architectes uneconomie du temps qu'ils dpensent pour atteindre toutes leursconnaissances et qu'ils n'arrivent possder que d'une manireiueomplte, lorsqu'ils ne se butent pas tt des difficults de toutessortes qui les font abandonner, presque compltement, ce qu'ilseussent cependant dsir connatre et ce dont ils ont it souffrirplus tard, durant le cours de leur carrire.

    (.e n'est pas par l'enseignement seul que l'on devient vrifica-teur, il faut de la pratique et une trs longue pl atique, C'est unelangue qu'il faut apprendre; on ne devient loquent dan

    1 s cettelangue que par un long usage de ses mots et rle ses verbes, maisan en n pris les principes, on en a puis les rgles, on eu adcouvert le gnie, pendant l'tude qu'on en a faite.

    Ii ne faut pas, parce que la place de vrificateur reprsente unposl.e de conscience, que l'architecte lasse l'abandon de toute saconfiance 1 celui qu'il constitue son collaborateur: Dans la pra-tique, on sait qu'il en est ainsi.

    Paul BEf OI'1', architecte,Ancien lve de premire classe

    it l'1cole des beaux-arts,Vii if caleur.

    SOCIr111S RGIONALES ET PPARTEMENTALESD'ARCHITECTES

    SOCIETI RI GIONLE DE SAONE-ET-LOIRE, AIN ET JURALa Soeit rgionale de Sane-et-Loire,, (le l'Ain et da Jura, dont

    nous avons annonc rcemment la formation (voy. u^ 31), comptedix-sept membres pour le dpartement de Sane-et-Loire. neuf pourle dpartement de l'Ain, huit pour le dpartement du Jura. soitau total trente-quatre adhrents.

    La mission que s'impose cette Socit peut. disent ses statuts. sersumer en quelques mots : Cltercher ((('CC sollicitude et persiranced augmenter la iliglait le la profession.i

    Le Bureau pour l'exercice 1889-1890 se compose de1\I. L. Roussi tu, Lons-le-Saulnier.prsident;M. PINCI[ARD. a Mcon. vice-ltrsient, pour Sane-et-Loire;M. FERRET, Bourg, vice-prsident, pour l'Ain ;M. RUFFIER, Dle, vice-prsident, pour le Jura;MM. CrI NGARNI1 n, Chalonl; LACOUTTE, Autml; DELDOS. Nanlua

    Gu1LLltu3IE, Saint-Claude, dlgus an Conseil pour leurs dpartementsrespectifs.

    M. J. PELLETIER. Lons-le-Saulnier. secrtaire-trsorier.

    ARCIIITPCTE MAIS NON RESPONSABLE

    Un de nos abonns nous communique le numro du jeudi `l6 septem-bre titi journal le Cambrsis, o se trouve insr le compte rendud'une sance du Conseil municipal de la ville du Cateau, tient unepartie est fort curieuse au point de rue de la responsabilit en ma--tire de travaux d'architecture. Ii rsulte, en elfe!, de ce document(lue lorsque tics agents du ruiiiistire des travaux publics veulent bienfaire aux municipalits l'honneur d'accepter le tille et par sureioit leshonoraires d'architecte d'une ville, ces agents sont dgags de touteresponsabilit vis--vis de leurs mandataires.

    Au surplus, voici l'extrait du journal (lent nous parlons et qui pour-rait se passer de commentaires, tant il est tiiliant:

    RCEI'TION D$rlNlTI\E DE TRAVAUX

    M. le maire met sous les veux du Conseil les pices relatives larception de la construction du bli(1 ent annexe l'hpital Paturle,dont l'adjudication a eu lieu le 23 janvier 1888 au profit du sieurMarguerez, entrepreneur au Cateau.

    Le dcompte des travaux monte la somme de....... 'lS OU 5-'tRabais ddnire (8 pour -100 sur 14 094..)............ 1121 5G

    13 886 98IIonoraires de l'architecte (5 pou 100).............. 694 35

    TOTAL DE LA DISPENSE........... 14851 33'Prs examen le Conseil reconnat que l'entrepreneur a satisfait

    aux conditions qui lui taient imposes, et dit qu'il y a lieu de peo-noncer la rception dfinitive des travaux.

    Dans l'acte de rception ci-dessus relat, nous constatons que l'ho-noraire de l'architecte, au taux habituel de 5 pour 100, n'a pas toubli. Ce qui est bien. Mais ce qui prouve surabondamment la par-faite bonne grce du Conseil municipal du Cateau vis--vis de sondirecteur tics travaux, c'est la lettre suivante et la dlibration duConseil dont elle a t l'objet

    L'ARCUITECTURE.

    LETTRE DE x. MAI.LET

    Lecture est faite par'lI, le maire de la lettre suivante:

    MONSIEUR LE MAIRE,

    J'ai l'honneur de vous exposer qu'aux termes de la circulaireministrielle du 18 septembre 1880, l'administration n'autorise lesingnieurs se charger de travaux particuliers qu'il la condition for-melle et explicitement accepte par les intresss qu'ils n'encourronten ancull (ts la responsabilit pcuniaire et dcennale prvue par lesarticles 179? et 1270 du Code civil.

    Dans cette situation, et conformment aux instructions de meschefs, je viens vous prier de vouloir bien provo(tuer une:;dlibratioudu Conseit municipal acceptant cette condition.

    Je me tiens it votre disposition pour tous renseignements.Veuillez agrer, etc.

    Sign: MALLET. s

    Pour se conformer aux instructions du Conseil gnral des pontset chausses,

    Le Conseil municipal, continuant sa confiance M. Mallet, et con-vaincu de son dvouement aux intrts de la ville; donne acte de salettre ci-dessus et le dgage de la responsabilit dicte par les arti-cles i79? et 2?70 du Code civil, pour les travaux communaux dont ilaurait la direction.

    Ainsi fait etdlihr en sance, ledit jour 2 septembre 1889.(Suivent les signatures.)

    (( Pour copie col1fornleLe Jfaire,

    CONSTANT Lozi:.

    Est-il possible de rencontrer plus de condescendance et d'amnitclans un corps lu charg des intrts d'une ville? L'Administrationmaternelle des ponts et chausses ne veut pas que ses enfants, petitsou grands, aient subir les inconvnients de la responsahilit, pour-quoi la contrarier? C'est bien assez qu'elle consente leur permettrede prter leur concours aux municipalits dpourvues d'architectes.

    Au point de vue spcial du droit atiministratif, n'y aurait-il pascependant. une intressante question tudier?

    EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889EXTRAIT DE LA LISTE DES RCOMPENSES (1)

    OUVRES D'A11T - CLASSE 1V

    DESSINS ET MODLES D'ARCHITECTURE

    MEMBRES DU JURYhors concours.

    Bailli'........................ Frauce.\Vaterhousc (J.-\V.)............ Grunde-Bretagne.Baudot(tir) ................... France.Pascal ....................... France.

    lhhite (11'.-I?.) ................ Grande-Bretagne.Pauli (X.).................... Belgique.

    Andr (Jules) ................. Frauce.

    Boeswilhvald (hiii ile)........... France.Gainier ...................... France.

    Lisch........................ France.

    Vaudremer................... France.

    Magne (Lucicu) ............... France.

    Moraux ...................... France.

    GRANDS rntx

    173

    Chipiez. - France.Colcutt (T.-E.). - Grande-Bretagne.Daumet. - France.Forulig. - France.;main. - France.heureux. - France.Ministre du commerce et de l'industrie. - France.Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts. - Frauce.Ministre de la justice et tics cultes. -F'rauce.Paulin. - France.Schadde. - Belgique.Shasv (R. Norman). - Crandc-Bretagne.Ville de Paris (la). -France.

    (

    MDAn.LEs D'on

    Acadmie des beaux-arts de Copenhague. - Danemark.Ancelet. - France.Ballu. - France.licrnier, - France.Blavette. - France.Baeswillvald (P.). - France.Bouvard. - France.Coquart. - France.Parcy (Denis). - France.Deglane. - France.Dons. - Belgique.Diet. - France.Direction des travaux publies de Tunisie. - Tunisie.Dutert. - France.Douglas et Fordham. - Grande-Bretagne.Gout. - France.Guatiet. - franco.Ilermant- (Ach.). - France.Laloux. - France.Lefort. - France.Loviot. - France.Nnot. - France.Normand (Al[.). - France.Petitgrand. - France.Sauvageot. - France.Sdille. -- France.Selmersheim. - France.A'ebb et Bel. - Grande-Bretagne.

    MDAILLES D'ARGENTAmador de Los Rios (Ramiro). - Espagne.Adderson (R.-R.). - Grande-Bretagne.Azzurri (F.). - Saint-Martin.Blonde! (P.) - France.Benouville. - France.Bernard (Cassien). - France.Boitte. - France.

    (1) Nous donnons cet curait en priant nos lecteurs d'excuser les erreurs ou lesomissions que nous pourrions commette et que nous sommes tout prts rectifierd'ailleurs; la hrivet des indications - auxquelles nous avons Ii nous cunformcr- du Journal officiel, les similitudes de noms ou leur orthographe dfectueusesont seules les causes de ces erreurs ou de ces omissions.

    l

  • IBouwens. - France.Brunfaut. -Belgique.Corroyer. - France.Darcy (Georges). - France.Dauphin. - France.Ileperthes. -France.Emerson (IV.). - Grande-Bretagne.Ernst. -- Suisse.Esqui. - France.Goddard et Page l. - Grande-Bretagne.Girault. -France.Guillaume. -France.Lafou et Marcel. - France.Laisu. - France.Lamhert. - France.Leclerc. - France.Lilljeqvist. - Sude.Louzier. - France.Moreau. - France.Moussis. - Grce.Rapine. - France.llevoil. - France.Sauvage. - Brsil.Scln'einer. - Brsil.Simil. - France.Soude. - France.Stokes (L.). - Grande-Bretagne.Thirion. - Belgique.Train. - France.Troump. - Grce.Verheul. - Pars-Bas.Young (\V.). - Grande-Bretagne.

    MDAILLES DE BRONZE

    Auburtin. - France.Birch (G.-II.). - Grande-Bretagne.Blanc. - Grande-Bretagne.

    Bruneau. - France.

    Burnett et Campbell. - Grande-Bretagne.Calinaud (Eug.). - France.Campbell, Douglas et Sellais.

    - Grande-Bretagne.Camut. - France,Chaine. - France.Chaucel(Adlien) . - France.Danjoy. - France.David (Claude). - France.Deconchy. - France.De la Moque. - France.Desllg ares. -Fiance.Deverin. -France.Evers. - Pays-Bas.Faure-Dujarric. - France.Galleron. -Roumanie.Gelbert. - Grce.Glon. - FI'allce.

    -

    Girette. - Fiance.Gonlier. - France.Gottereau.

    - Rotunanje.IIuillard.

    - France.Joaedain (F'rantz).

    - France.Klein et Duclos.

    - France.

    L'AIlCIIITECTURE.

    Ledeschaull. - France.Marchal. - France.Mayeux. - France.Montesi. - Italie.Narjoux. -1 rance.Pierlot. - Algrie.Riganlt. - France.Rupricll-Robert (Gabriel). - France.lioussi. - France,Salleron, - France.Scolt (J.-0.). - Grande-Bretagne.Trlat (G.). - France.Thierry-Ladrange. - France.Ulmmin. - France.Varcollier. -France.Vaudoyer. - France.Wable. - France.V\ erle. - Fiance,

    MENTIONS HoNOn\BLEs

    lubrv-. - France.Anzorena y Agreda. - Mexique.

    ( Barradas (Enrique). - Mexique.Boudin. - l+'rance.Degeorge. - France.

    ( Delecourt-Wiugz. -Belgique.Dussert. - France.Emilian. - Roumanie.Frowein. - Pays-Bas.Ilourlier. - France.

    ( Laf611e. - France.( Lafollye (Paul). - France.4

    ( Le Bgue. - France.Le Roux. - France.

    ( llalenon. - France.( ;llicllelin. - France.(( Molina(Luis).-11Iexique.

    Moyneaux. - France.Oudiu. -France.Rainike Chettner. -Roumanie.

    ( Ridel. -France.{

    ( Roheleaz. - Monaco.Robert de Massy. - France.Iluv. - France.Saintenoy (P.-P.-J.). -Belgique.Bandier. - France.Sliman en Negro. - Tunisie.

    (

    CLASSE VI

    DUCATION ET ENSEIGNEMENT

    l1DAILL1:S I)'OR

    Andr, architecte Paris. - France.Ken)p (Pierre), architecte. - Grand-duch de Luxemhourg.Lamhert (Marcel), architecte de l'cole moderne, aux Invalides. -

    France.Robins, architecte. - Grande-Bretagne.Trlat (G.), architecte Paris. - France.

    L'ARCHITECTURE.

    MDAILLES D'ARGENTDeinanv, architecte Lige. - Belgique.Gravereau, architecte Paris, 5G, rue des Tournelles.

    - France.

    CLASSE VIE

    ORGANISATION ET MATRIEL DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

    Ermanl. - France.Gout (Paul). - France.Le Cmur. - France.'I'rai[. - I'rance.

    MDAILLES D'OR

    MDAILLES D'ARGENTBoeswillwald (Paul). - Francs.Jacob (Alexandre). - France.

    MDAILLE DE BRONZE'Prlat (Gaston). - France.

    CLASSE Ytlt

    ORGANISATION, MTHODE ET MATRIEL DE L'ENSEIGNEMENTSECONDAIRE

    MDAILLES D'OR

    Delaporte (L.). Ministre de l'instruction publique.- France.

    Dieulafoy. Ministre de l'instruction p)Ihlique.-- Frauce.

    Fournereau (Lucien). Ministre de l'instruction publique.- France.

    Homolle et Nnot. Ministre de l'instruction publique.- France.

    MDAILLES D'ARGENT

    Pillet (Jules). - France.Revoil (G.). Ministre de l'instruction publique. - France.Bochemonteix (M, de) et Gurin (A.). Ministre de l'instruction

    publique. - France.Socit Centrale des Architectes franais. - France.

    MENTION HONORABLE

    Socit des Amis clos monuments. - France.

    CLASSE 1I

    APPLICATIONS USUELLES DES ARTS DU DESSIN ET DE LA PLASTIQUEMEMBRE DU JURY

    llossigneux (Charles). -France.GRAND PRIS

    Corroyer (douard). - Frauce.MDAILLES D'OR

    Lorain. - France.Simonet. - France.

    Rouyer (G.). - France.BII{DAILLE DE BRONZE

    CLASSE L\III

    MATRIEL ET PROCDS DU GNIE CIVIL, DES TRAVAUX PUBLICSET DE L'ARCHITECTURE

    )iF: InREs DC JURY.'Prlat (mile). - France.IIermant (Achille). - France.

    GRANDS PRIX

    1ioawens Van der Boven. - France.Leblanc (J.-Lucien).- France.Socit Centrale des Architectes franais. - France,

    nDAILLES D'onBoileau lits. - France.Corroyer. - France.Deslignires. - France.Dunnett. - France.Fvrier. - France.Cosset (Alpllmnse). - Franco.iNuot (l-Ienri). - France.

    MDAILLES D'ARGENTAuburtin. - France.B;II'taumieux.

    - France.Cauntl. - France.Chabal. - France.IIermant (Jacques).

    - France.( Lemnil (mile). -- France.(( Lheureux. - France.

    Manier fils. - France.( Vaudover. - France.

    MDAILLES DE BRONZi

    Brllnfaut. - Belgique.Cal inaud. - I""rance.l'aumici. - Fiance.

    Demoget. - France.Lequeux. - France.

    111?NTIONS IIONORABLIis

    CI ASS: t \Il

    HYGINE ET ASSISTANCE PUBLIQUE

    11DAILLE D'ARGENTTrlat (G.). - France.

    (

    (

    f

    LRCas (CII.). - France.

    CONOMIE SOCIALE

    MI?MBIiE I)U JURY

    SLCTI0N IIISyndicats J) ro(cssionlaels.

    MDAILLE D'ARGENTCaisse des architectes, Paris. - France.

    SECTION IF

    ])preu tissage.

    ID,\ILLE D'ORSocit Centrale des Architectes franais. -France.

    475

  • LES IiONORAIRCS D'ARCIIITECTESEN SUDE

    L'ARCHITECTURE.

    Les principaux architectes sudois ont arrt i cenmment les basesd'un tarif d'honoraires trs tudi, peut-tre un peu COllpllqu enapparence, et qu'il est certainement intressant de connatre pourl'tude tic cette dlicate question.

    I. -- BASES ET CONDITIONS D'TABLISSEMENT DES HONORAIRESD'ARCRITECTES.

    I3ases rlU calcltl. - i onr les dessin, devis et surveillance desIravaux, les honoraires sont payables en un certain tantime du cottie la construction. Ce tantime est tabli eu tenant couple

    A. Du degr d'habilet artistique que l'ouvre exige;B. De l'importance dn travail excut par l'architecte (dessins,

    devis, etc.);C. De la nature tics principaux matriaux de construction;D. 1)e la dpense faite.A. Classification saivant le degr d'habilet artistigae ncessaire.

    -Pour des constructions de prix gal, les honoraires sont d'autantplus levs que l'ouvre exige un plus haut degr d'habilet artistique.Les constructions sont, cet gard, divises en quatre classes

    1'' CLASSE.- Btiments de l'espce la plus commune, tels que

    hangars, tables, magasins et dpts, fabriques, demeures de paysanset autres constructions similaires non ornes.

    2 cLASSE. - a. Btiments numrs dans la preuire classe, maisorns ou construits de faon spciale, et exigeant des dessins spciaux;b. constructions publiques telles qu'coles, glises ou chapelles,hpitaux, baraquements et autres constructions non ornes de mmeOSpce.

    3 CLASSE. - a. Dtiments numrs dans la deuxime classe, niaisnt les arrangements comportent soit des formes de constructiondo

    plus compliques, soit un travail plus artistique; b. Travaux de rpa-ration ou de modification, et constructions additionnelles d'especeordinaire.

    4 CLASSE. - Travaux de rparation ou de modification, et con-structions additionnelles d'une nature plus complique;

    B. tendue des travaux de l'architecte. - Elle est dterminecomme suit

    '1. Esquisse.- Celle-ci consiste en un dessin clair, pelite chelle,devant servir de base aux dessins principaux ; accompagn, si on ledemande, d'une estimation approximative du cot.

    2. Dessins principaux. - Dessins complets une chelle plusgrande, consisl,ult en plans, lvations et Coupes, accompagns d'uneestimation approximalive du toit, si cette dernire n'a pas t djremise avec F esquisse.

    3. Deris.-Calcul du cot sur qualits et units de prix spcifies,avec l'indication des matriaux recommands et du mode de mise enrouvre.

    4. Dessins d'excution et de dtail. - Comprenant tous les dessinstant de construction que d'orriementationi ncessaires l'excution del'ouvre.

    5. Sarveillaitce. - a. Surveillance de l'excution artistique del'ouvre; b. surveillance de la totalit des travaux techniques tic laconstruction.

    C. illatriau,v de construction. - A l'gard des matriaux, lesconstructions sont divises en : '1 constructions en pierres, en fer, etc.;20 constructions en bois.

    D. Le cot tin btimett. - Le tantime sur lequel est bas lecalcul des honoraires est d'autant plus petit que le cot de la con-

    struclimn s'lve. Pour ce calcul, on adopte la classification suivante1. Jusqu' 10000 couronnes ( I ) (ld 000 francs);2. De 10000 20 ()00 Ici. (8 0110 francs);3. De 20000 51) 000 kr. (70000 francs);4. De 50000 100000 kr. (11(1000 francs);;). De 100000 200000 Lu. (280000 flancs);h. De 200000 300000 I,c (120000 francs);7. De 300000 500000 kr. (700000 francs) et au-dessus.

    II. - IIONORAIIIES Dos A L'AItcIIITGCTE, COMBINS D'APRSLES BASES CI-DESSUS.

    Les honoraires tins l'architecte excutant. la totalit des travauxde son ressort, sont fixs dans la table suivante, et exprims en cen-times du cot du bltinient.

    Gonstructions CU 1)ierre, en fer, etc.

    10,000 ?0.000 50.000n;r, u. un.

    ir classe.Esquisse............. 0.iO O.dOmessin principal..... 0.70 0.G5Del'Is ............... o.... 0.25 08Dessin d'excution.... 1.C0 0.90Survcillauce ((I)...... 9.00 1.00

    ToTAI..... 3.35 3.20

    2 classe.Esquisse............. 0.50 0.45

    Dessin principal...... 0.90 0.80Devis................. 0.25 0.235

    Dessin d'excution.... 9.15 1.25Surveillance (a)..:... 1.50 1.35

    Tor,u..... 4.40 4.003 classe.

    Esquisse ............. 0,55 0.55Dessin principal...... 1.05 9.00Devis ................ 0.30 0.30Dessin d'excutiun.... 1.50 1.50 .05

    SurveilRnce (e)....... 2.00 1.65TOTAL..,. 5.40 5.00

    .40 classe.

    Esquisse ............ 0.05 0.60Dessin principal...... 1.25 1.10Dcvis ................ 0.35 0.35Dessin d'cxcution.... 1.90 1.75Surveillance (a)....., 2.25 2.00

    rn'rv..... .. G.-fo Su)

    Gonstrnctions en bois.

    Le travail de l'architecte dans les constructions en bois tant eugnral gal son travail dans les constructions en matriaux pieuou fer, mais le cot tics prerniies tant moindre, les honoraires sontaugments de 50 pour 100 sur le banne ci-dessus.

    Cependant, mn ce qui concerne la surveillance de l'excution tech-nique des travaux artistiques dans les constructions en bois, les hono-raires sont doubles de ceux spcifis ci-dessus.

    III. - 1IGLES G1N11lLCS.

    1. Si le concours demand l'architecte se limite la remise del'esquisse seule, les honoraires sont augnents de 50 pour 100,

    2. Si le cot dpasse l'chelle sur laquelle l'architecte a calcul seshonoraires, il prendra les chiffres les plus levs de l'chelle inf-rieure.

    3. Si la construction n'tait pas rige, l'architecte calculerait ses

    (1) La couronne sudoise vaut peu prias 4 G. 40.

    L'ARCHITECTURE.

    honoraires en prenant son propre devis pour base, et, si elle tait sus-pendue, le devis de la construction termine. Si elle est complte, etque le cot n'atteigne pas les prvisions de l'architecte, les honorairessont calculs sur la somme la plus faible; s'il les dpasse. ils sontcalculs sur son 1propre devis, sans qu'il soit compt aucun suppl-ment pour l'excdent.

    4. Si nanmoins, aprs que les honoraires ont t tablis, des modi-fications taient faites l'difice et entranaient un surcrot dedpenses, les honoraires seraient aussi calculs, pour l'excelt. surla mme chelle que pour le devis.

    5. Si l'difice, la suite d'une ornementation plus coteuse ou demodifications dans la construction, vient passer d'une classe laclasse suprieure, l'architecte tablit ses honoraires d'aprs le tarif leplus lev.

    t;. Les honoraires pour l'esquisse, pour les dessins principaux etpour le devis, sont payables mesure de la remise de ces pices; pourles dessins d'excution, lorsque ceux-ci sont au complet; et pour lasurveillance, mesure de l'avancement des travaux.

    Travaux dont les honovaire.s ne peuee)at ctre tablissur les bases pircentes.

    1. Pour les travaux de dcoration intrieure et extrieure indpen-dants des travaux de construction tudis par l'architecte, les hono-raires sont pays suivant conventions.

    e2 Il en est de inme pour l'inspection ou les relevs d'anciennesconstl'uCtiOii S.

    3. Si l'architecte doit faire un voyage se rapportant aux travaux dontil est charg, il reoit 20 couronnes (28 fraucl) par jour. Si le rsultatdu voyage est ngatif pour lui (c'est--dire s'il ne lui est confi aucuntravail), il a droit 30 couronnes (42 francs) par jour. De plus, sesfrais de voyages, c'est--dire, bateau vapeur, lclasse, chemin defer, classe, ou poste deux chevaux, lui sont rembourss dans l'unet l'autre cas.

    ACADMIES ET CORPS SAVANTSACADMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

    LA VILLE DE KARKE.iIIS, EN ASIE MINEURE

    M. Joachim Mnant lit un mmoire sur la ville antique de Iiar-kemis, en Asie Mineure. Il s'attache i tablir que cette place occupaitl'emplacement o se trouve aujourd'hui un tumulus connu sous lenom de lialaat-Jerabbus, sur la rive droite de l'Euphrate, six heuresde marche de la forteresse de Biredjill. A l'appui de cette opinion,M. llnant donne un nouveau commentaire gographique desinscriptions o Teglat-Pal-Asar et Assur-Nasir-Abai ont racont ledtail de leurs expditions.

    FOUILLES EN TRURIE

    M. Casati prsente l'Acadmie un certain nombre d'objets pro-venant des fouilles rcemment faites en ltrurie, particulirement desbijoux d'or, boucles d'oreilles, anneaux, spirales, ttes de broche, etc.,ainsi que deux ungueitorium, l'un en albtre, l'autre en verre, l'ansecisele d'un situlus, etc., etc. M. Casati fait connaitre que les tudesarchologiques se dveloppent Orvieto et Perrugia, d'oie proviennentces ob'ets, et que l'on vimntde'organiser l'antique acadmied'Orvicto,

    .I

    qui date de plusieurs sicles.

    CONCOURS PUBLICSUNION SYNDICALE DE BRUXELLES

    177

    onGANISATION D'UN CONCOURS AYANT POUR BITDIE IIECI1ERCIIEB LES MEILLEURS sYST)Ilss n t':CII,ci \i u:u:l':5

    Le Concours comprend

    i A. lchafaudages volants pour travaux excuter aux faades(peinture, crpissage, relointoyage, etc.);

    B. Echafaudages plants sur le sol pour travaux excute' auxfaades (peinture, crpissage, rejointoyage, etc.);

    C. Echafaudages spcialement destins la coustructiol de niai-sons ordinaires et ne devant pas supporter des matriaux d'un poidsconsidrable (travaux de maonno'ie, plafonnage, charpenterie, etc.);

    2 Les meilleurs moyens employer pour assurer la scurit desouvriers travaillant aux toitures.

    Le concours est ouvert ii partir de ce jour.Les concurrents devront notifier leur participation par crit, au pr-

    sidcot de l'Union syndicale, avant le 10 novembre 1880 ; ils indi-queront les dimensions tics dessins et des maquettes qu'ils comptentexposer.

    Il sema allou les primes suivantesConcours A: mue Prmnire prime de 5110 franc,,; ii mie seemule prime

    de 200 francs;Concours B : une preinire prune de 1511 francs ; nue seconde prime

    de50 francs;Concours C : une premire prime de 150 frocs ; une seconde prime

    de 50 francs;Concours D : Une premire prime tic 150 francs ; une seconde prime

    de 50 francs.

    11'.-l3. - Pour tous les renseignements, s'adresser par crit laCommission excutive, palais tic la Bourse, Ih'uxelles.

    CAUSERIES JUDICIAIRES

    SAISIES-ARR1 TS (PRATIQUI ES PAR UN ARCIIIT1 C1'E;Pouil cuN-DAMNA'rION :l PAYEMENT DE TRAVAUX OBTENIT PAR DES EN'l'IU?I'Ill:-NEUIIS CONTRE LE PB01'RITAIIUE OU LE LOCATAIRE E'l' CON'l'RE I;AiiCIII-TECTE, AVEC RECOURS DE C1.LU1-CI CONTRI: JE PIIEMII?Ii, I J' l'OUII LE

    MONTANT D'iIONORAIIiES RCLAMS PAR L'RCIIITIs C'l'E), F0RMI;s 1:NVERTU I)E JUGEMENTS E'l' EN VERTU DE PERMISSION DE JUGi: POUIIAUTRE CRANCE, A DFAUT DE '1111E. -DI:JI.INDES EN VALIDIT DES-DITES S.ciSIES-AniRI?TS FORMES AU PRINCIPAL. - OFFRES IIELLIsSFAITES PAR LA PARTIE SAISIE. - Dt:ircNDE IN'l'IiOIIUI'l'E DEVANT LEJUGE DES RFRs t FIN I)'AUTORISATION DE TOUCHER PAII'l'IE DESSOMMES FBAPPES 1)I:S SAISIES-ARIAl'S, A LA CIL11iCi IIE FAIREAFFECTATION SPCIALE, ET DLGATION, AU PROFIT' UU CIIIsANCIEItSAISISSANT, DU SURPLUS DE CES SOMMIss. - INCOSue:TENcE DU JUGE

    LIES RFRS A STATUER SUR CE'I"l'IE DEMANDE.

    Le juge des rfrs est incomptent pour statuer sur une demandeintroduite par la partie saisie fin d'autorisation de toucher dessommes frappes de saisies-arrts formes en vertu de titres, etaussi en vertu de permission de juge pour autre crance, dfaut detitre, ds lors que la validit des saisies-arrts fait l'objet d'unedemande principale porte devant le'l'ribunal. - (C. Palis, 3 ch.,

  • 478 L'ARCHITECTURE. L'ARCHITECTURE.22 mai 1889, prsid. de M. Boucher-Cadart. ail'. I' Brunel c.M. Bouhon, architecte (1).)

    Jules PRIS. Aroca't.(1) M. Bouhon, architecte, se prtendant crancier de dicm'ses sommes ile hn

    demniaclle Anas L'rmnel, a, en vertu d'un premier jugement rendu par le 'Tribunalcivil de la Seine du 12 ant 1884, et aussi en vertu d'une permission (le jngc, dfunt de titre, pour partie de errance, form, la date du 3 juillet 1588, une i te-mhi'c saisie-arrt sur le prix moyennant lequel la demoiselle Bruuel e vendu unl'onil s de canmlcrce d'h)tct meubl, prcdemment exploit par elle !t Paris, rue dell llucnc.

    Par ii ii autre exploit, du moine ,jour, 3 jii I I e t 1888, et en vertu d'un autre juge-ment du 1I janvier 1887, une seconde sais ie-arrt a t forme, sur Ies mmessenimes par :M. 13oulion , sur M e Brunel.

    l,es causes de ces crances garnissent avoir t des condamnations payementde Iravarix obtenus par des enIepreneurs contre la drni oiselle Brunet et conl.ieU. Bouhon, avec recoins de celui-ci contre In demoiselle Brunel, et, aussi, lepmn-tant d'honoraires relunis par 11. Boulion.

    Les saisies-arrts du 3 juillet 1888 ont t dnonces et contre-dnonces con-formmcnt la lui, et, per suite, le 'fribunal civil de la Seine a t saisi, au prin-cipal, d'une insloicc en validit desdites oppositions. 11" Bruuel avait, d'ailleurs,constitu avou sur cette demande en validit.

    Cependant, ou mois d'aodi 1888, bl" Bruuel, olrrant do faire 1VI. Bouhon dl-galiot expresse et spciale ele partie du prix de vcute dpos bt Caisse des consi-gnations par l'acqureur, s'est pourvue en rfr pardevaut 111. le prsident du'fribunal civil do la Seine clin d'tre autorise loucher le surplus des sommessaisies-arrtes aux mains de M. 11:irtin, acqureur de son fonds de commerce.

    Cette demande a t rejete par ordonuauoc de rfr du 0 aot 1888, dans lestermes suivants

    \OUS, juges Attendu que si, peur une certaine somme, l'opposition forme liai' Bouhon sur la

    a demoiselle Bruuel aux nains de Merlin a t pratique mn vertu d'une permissionee du juge, il est constant que, pour le surplus, elle o t conduite en vertu d'unee titre;

    e Que, ds lors, nous ne saurions conipli lement apprcier le mrite d'une sem-a blable opposition dont le 'tribunal peut seul prononcer la validit ou la nullil;4 Que, d'autre part, le pt d'espces olert par la rlenicisrile Ilrune1 avec o11cc-a lotion spciale la garantie de la crance de Bouhon est formellement refus pare ce dernier, auquel il ne saurait lue efficacmnent impos;

    ee Renroyons se pourvoir lit principal, et disons t'y avoir lieu rfr. slppcl de celle edonnancc a t interjet par Dl' Bruuel, qui prtend et sou-

    tient, devant la Cour, qu'elle s'est libre des causes des coudamnations ayant faitl'ohjet des jugements rendus contra elle et contre 1I. Boubou, avec recours decelui-ci contra elle; que, d'autre part, elle avait fait oll'res rcits, indu t consi-gnes dbiut d'acceptation, des condainnatiuns prononces au profit de Bl. Bouhonque les saisies-rurrts laient deviennes sans cause, et que cependant, pour satisfaireau solde du rglement de compte inlervenir, elle dclare consentir laisser laCaisse des cou t sigual iori s, sur le dpt opr par (acqureur de son lu ut ds de conn-mcrce, une somme de I5U0 fumoirs eu toulr . antre fixer par la Cour, avec dlga-timi evpressc et spciale aux droit., ventuels (1m I. Bouhon, et sauf dterminationultrieure de ses droits; cl, sous le nlrite,'rle cette delarution,M 13runel concluta ce que la Cour, iufrmant ]'ordonnance du 9 aot 1888, l'autorise toucher lesurplus des sonuues ennsignes da prix de vente de son fonds de commerce.

    l]e Brunel, rappeltmt les faits ayant pu donner naissance aux prtentions deM. Ilouhon, s'attachait dmontrer qu'eu l'lut de la cause, il n'existait plus decrance exigible en vertu des jugmneuts, que la dlgation olerte ?il. Boubou taitde beaucoup suprieure la crance qui pouvait subsister encore son profil, etque, d'os lors, il y avait lieu, pour la Cour, faire droit aux conclusions grises devantelle, appetanle.

    M. Bouhon soutenait que la demande forme par 11" Brunel, devant le jugedes rfrs, ne Iendrait, si elle tait admise, qu' faire (onilier l'elfet des saisies-arrts formes le 3 juillet 1868, et dont le Tribunal civil de la Seine avait appr-eie', au fond, la validit et la valeur; que la Courn'avnit pas, statuant sar le rfr, apprcier le rglement de comptes des parties, et que, par suite, elle ne pouvaitqua conhrmer la dcision du premier juge, lequel osait reconnu, dj, qu'il nepouvait tre statu, en rfr, par une disposition qui ferait chec au principalpendant devant le'l'rihunal.

    Sur ces conclusions et plaidoiries, et conclusions conformes (le M. Symonet, sub-stitut du procureur gnral, la Cour, aprs dlibr, a confirm l'ordonnance du'J aot 1888, par arrt suivant

    a la Cour,(I doplant les motifs du premier juge,G Et, considrant, cil outre, que, ds le 10 juillet 1888, la demande en validit

    des snisies-arrls pratiques avait t forme au principal;p Que, sur cette demande, la demoiselle Brunel avait constitu avou le 19 juillet

    1888 ;a Qu'au 9 aot 1888, date de l'ordonnancr, le dbat tait li au principal devaut

    le'l'rihunal;ie Que n'est demie, plus forte raison, avec justes motifs que le juge (lu rfr a

    renvoy les parties mi se pourvoir;a I'ar ces ntoli('s:a flet l'appell;nlion k nant;(e Ordonne que ce dont est appel sortira son plein et entier effet; Con(lui ome la demoiselle Ilrune1 l'amende et aux dpens d'appel, ensemble

    en ceux faits sur le rfr, ss

    L'EAU DE SOURCE A PARISDans sa dernire sance, le Conseil d'hygine et de salubrit de la

    Seine s'est occup des moyens d'augmenler l'approvisionnement de laville de Paris en eau de source.

    II. le docteur Auguste Ollivier a donn lecture d'un travail danslequel il insiste sur la ncessit d'augmenter, au plus vite, la provisiond'eau de source de la ville de Paris, Itiii si que l'a d,jb demand leConseil de salullril en donnant son entire approbalion des rapportsqui lui ont t prsents puriillll. Lon Colin et Biche.

    N. le docteur Ollivier estime qu'on pourrait utilement crer danschaque imin eullle une douhle canal isalion , l'une de faible dimensionpoueles eaux Ale source, l'autre plus large pour les eaux de rivire.Il conslate une fois de plus que, dans un quartier oit l'eau de rivireest substitue l'eau de source, les cas de fivre lyplto'ide sont plusnombreux; il a termin en demandant que la provision (l'eau de sourcesoit augmente, et que cette eau ne serve qu' l'alimentation.

    M. Chautemps, prsident du Conseil municipal, a rpondu que leConseil tout entier partageait videmment cet avis : il serait bien dsi-rable que l'eau de source ft seule donne il l'alimentation et, par con-squent, que le projet de captation des sources, vot par le Conseilmunicipal et qui a t soumis au Parlement, ret son excution.Quant laseconde partie de la proposition de M. Ollivier, il ne paral.pas possible d'empcher compltement le gaspillage des eaux dansl'intrieur des habitations; le seul remde la situation, c'est dedoubler ou de tripler le volume d'eau de source amen journellemeul Paris.

    M. le baron Larrey a exprim l'avis que la Ir lgre recrudescencede la fivre ttyplioide tait due, sans doute, au nombre considrabled'trangers venus Paris l'occasion de l'Exposition, au surmenageet l'encombrement.

    M. Ollivier a combaltu cet avis et a rpt que la mauvaise qualitde l'eau avait seule influ sur la sant publique.

    M. le docteur llochard, tout en constatant que l'tat sanitaire de laville a t trs satisfaisant cette urine, et que les cas de fivre typhodesont en sonne assez rares, n demand galement que le volume jour-nalier d'eaude source fuit augment.

    NM. Lon Colin, Lagneau, Lancereaux et 11ioust se sont associs ce dsir.

    Sur la proposition de M. Proust, le Conseil a adopt les veuxsuivants

    10 Le Conseil renouvelle, instamment et d'une manire toutespciale, le vmu, qu'il a formul plusieurs reprises, de l'adduction,aussi rapide que possible, des nouvelles sources achetes par la Ville.

    20 Il eslirne qu'il y a lieu d'insister auprs de l'Administration pourque les eaux de source actuellement amenes ne soient utilises quepour l'alimentation.

    1 TUBE PRATIQUA SUR LE CIMENT DE PORTLAND(Suite. - Voy. n 38.)

    En tassant le ciment par une pression superficielle de la masse,on obtient des densits se rapprochant de 3 mesure que la pressioncrot.

    Il rsulte de celte influence du tassement que du ciment jet libre-ment dans des capacits semblables, mais de volume croissant, prendrades densits de plus eu plus grandes par suite de l'action de son proprepoids. M. Candlot a obtenu les chiffres suivants

    11emm >it.

    1,1501,d501,450

    La densit dpend encore de la finesse de mouture. Eu comparatifles ciments dont le rsidu au tamis de cinq mille mailles tait diff-rent, les chiffres obtenus ont t

    Refus au tamis de 5000.

    G!40

    La densit (le la partie qui avait traversles trois cas voisins de 1,000.

    Densit.

    1,5lo1,31101,UJf

    les tamis de 5000 tait dans

    Aussi, pour avoir des rsultats plus facilement comparables, M. Can-dlot recommande-t-il de ne faire des essais de densit que sur lapartie du ciment qui a travers les tamis de 5000. 11 admet que lesdensits sont alors comprises :

    1leasitd.Pour les ciments bien euits ................... 1,U5 i .lPour les ciments uial cuits................... 0,93 1

    Ces diffrences sont tellement petites qu'eu gard aux incertitudesinvitables dans les mesures de densit apparente, on doit considrerce mode d'essai comme ne donnant que des rsultats tout fait illu-soires. On attribuait autrefois la cuisson une juiluence prpondraulesur la densit apparente, parce que, ne tenant pas compte de la finessede mouture, on comparait des ciments ingalement fins. Les roches deciment peu cuites sont trs tendres et donnent mouture gale unependre bien plis fine que les roches otites point.

    d DORE DE PRISE. - Un ciment gch avec de l'eau en pte plusou moins fluide ne commence se solidifier, it faire prise qu'au boutd'un certain temps. On mesure la rapidit de cette prise en se servantd'une aiguille charge d'un poids convenable que l'on pose sans choc la surface de la pte. On dit que la prise a commenc lorsque l'aiguilleemploye cesse de pntrer dans la masse au del d'une prrofondeardonne, 4 centimtres par exemple. Ou dit que la prise a fini lorsquela thme aiguille ne produit plus de dpression apprciable la surfacetiti ciment.

    Les dures tic prise ainsi constates dpendent d'abord de la sectionde l'aiguille et de sa charge, comme le montrent les chiffres suivants

    AiguilleSection. Charge totale.

    1' '

    i",131)

    Dures de prise complte pour dillrents ciments.

    Ora,300 24' q"35 8'14a,430 G h. 45t5 1"40' 5''40'

    Avec des aiguilles diffrentes, on obtient des dures tic prise diff-rentes sans aucune relation entre elles. Ii est donc indispensable dansces essais tic spcifier l'aiguille employe. L'aiguille de 300 grammespar 1 millimtre carr de section qui a t propose par Vicat est cellequi est le plus gnralement employe.

    Influence de la telnp&ratul'e, - La dure de prise varie rapidementavec la temprature, comme le montrent les chiffres suivants relatifs deux ciments pris au hasard dans les tableaux de M. Candlot :

    'fempdrnture de la masse. 7 15 20 25 30 35

    21' Cllllellt.......... 4 II. 3 h. o ht 5' 10' immdiate.ciment....,...,. L8' 14' 10' 0' 8' id.

    Une variation de temprature d'une vingtaine de degrs suffit pourfaire varier la dure de prise totale do 4 h. 10', c'est--dire dans lerapport norime de 24 1. Les variations de tempratures invitablespendant les essais suffisent donc pour amener des perturbations consi-drables. On voit de plus que les ciments trs rapides aux bassestempratures sont proportionnelleme1l moins influencs par unelvation de temprature.

    Influence de la proportion d'erre de clocha ji'. - La dure de laprise augmente rapidement quand ou diminue la propm'tion d'eauemploye au gchagc. Cela ressort iuundialement des deux exemplessuivants, emprunts aux tableaux de ill. Candlot

    Proportion d'eau pour 100 de clament. 24 26 28 30 32 34

    tenurut ................ 5 8` III 3.. Id' 5:." mmcuL ............... 1 h. 9"`_?U' i"37' au3ll' ..Iv b n.

    Les mortiers, mlangs de ciment et tic sable, ont toujours une priseplus lente que le ciment pur, parce que la proPoil icn d'eau ii cLSS:ljleau ccbace est plus considrable pour uu thine poids do ciments. Lesdeux ciments de l'exemple ci-dessus employs eu moliers ont donnles rsultats suivants

    Rapporlen poids du ciment nui sabla 1: 0 1: 1 1: 3 1: 5le' cnent ....................... s' _'S' 45' a h.

    Influence des sels dissous. - La prsence des sels trangers dansl'eau employe au gchage peut modifier considrablemmlt la dure tic

    e tous les sels de chaux. chloru re, sul-lullot a reeo u nu tIal)vise. Pl. C ufate, azotate, retardaient la prise. tandis que le chlorure de sodiumn'avait aucune influence. Des dissolutions de chlorure de calcium deconcentration variable ont. donn les rsultats suivants

    Poids eu granmees le chloawcde caleimu deus 'I litre. 0 2 5 10 20 40 00

    Durc de prise.......... I1"5:' 1 h. 10 h. 1l1 h. il. h. 8 h. G h.

    L'addition da sulfate de chaux hrev au ciment luoduit u i clletsemblahle ainsi que cela rsulte titi tableau ci-dessous

    Poids de sulfate de chaos m' de riment. 0 1 2 3 4

    Dure de prise.. 22' 8".11' 4'0' S"dll' 7h.

    L'eau de nier donne toujours lute prise beaucoup plus lente quel'eau douce.

    Nature de l'eau. Durcc de prise.

    Eau douce ........................................I?au de met' ...................................... 730'Sulutiun de CACI ft '1 pour tell ...................... Il) b.

    lI. Candlot a montr que ce retard etait dli exclusivement an sulfateet au chlorure de calcium rsullagl de l'action des sels de magnsiecontenus dans l'eau de mer sur la chaux des ciments.

    Les ralentissements de prise ainsi obtenus varient avec la naturedes ciments; ils sont beaucoup moins marqus avec les ciments peucuils.

    Influence Ale la finesse. - L'augmentation de finesse par une mon-ture plus prolonge accrot nu peu la rapidit de prise. Cet ell'et estplus marqu l'eau douce qu' l'eau de mer.

    Influence de l'altration i' l'ail'. -Le ciment abandonn au cou-tact de l'air s'altre peu peu en absorbant tic la vapeur d'eau et del'acide carbonique. Sa rapidit tic prise dcrot lis rapidement, sansqu'au dbut les qualits tic rsistance finale du ciment paraissent semodifier. Il en rsulte que des essais tic prise laits au chantier it difl'-veoles poques sur une mme fourniture de ciment donneront desrapidits de prise trs variables.

    Les expriences ont port sur du ciment conserv en sac dans unendroit sec; chaque exprience on mlangeait tout le contentdu sac.

    Dure d'exposilimr l'air a mois : 1 2 3 4

    Dure de prise l'eau douce......... 40' 1 h. 4'C5' Il"50'Dure de prise l'eau de mer........ 3 h, G"4U' 10"d5' 14"'0'

    La quantit des matires volatiles, eau et acide carbonique fixs surle ciment, a t, au bout des quatre mois, de 2,43 pour 100. La rests-

  • 480 L'ARC Il1TECTURE.

    tance finale du ciment n'a pas t modifie par cette altration, qui asuffi pour ralentir considrablement la prise.

    1l rsulte bien clairement (le l'ensemble de tous ces faits que larapidit de prise est un lment troll variable pour tre susceptiblede mesures assez prcises pour servir (les essais de quelque valeur.D'ailleurs (les ciments Portland de bonne qualit peuvent donner (lesrapidits de prise variant (le '10 heures 10 minutes, cette limiteextrme n'tant atteinte qu'avec des produits spciaux destins rem-placer les ciments rapides naturels.

    La rapidit de prise doit pourtant toujours tre dtermine clans lesessais, sinon pour juger de la qualit, au moins dans un but plus terre terre, pour savoir si le ciment se prtera un emploi facile dans lestravaux auxquels il est destin. Mais ce point de vue c'est la dureseule du commencement de la prise qu'il importe de connatre et noncelle de la prise complte. Le ciment ne peut plus tre employ sansinconvnients ds qu'il a commenc faire prise. M. Candlot donneles chiffres suivants, pour les limites infrieures acceptables commerapidit de prise des Portlands, (lits prise lente. Mais dans lamajeure partie des cas il faudra se tenir au-dessus de ces limites :

    Nature de Peau.Commencement Pin.

    de la prise.

    Eau douce .............. ............. 10' 20,Eau de tnet' .............................. 30' 3 h.

    5 RSISTANCE A t,'ARRACIEMnDIT.- On peut chercher apprcier laqualit (les ciments par la duret qu'ils sont susceptibles d'acqurirlorsqu'ils sont gchs avec de l'eau, soit purs, soit mls du sable.On les essaye gnralement au point de vue de leur rsistance l'arra.-chement o la compression. Ces dernires preuves, qui donnent. lesmeilleures indications et se rapprochent le plus de la pratique, sontdifficiles excuter et ncessitent des appareils assez dispendieux;aussi sont-elles peu usites. M. Candlot ne s'est occup que des essaisde rsistance l'arrachement. Ces essais prsentent des causes d'incer-titude trs nombreuses. Si l'on casse un certain nombre de briquettesde mme provenance qui devraient donner des rsultats identiques.on obtient des chiffres trs diffrents les uns des autres. Le nombredes essais faits simultanment est habituellement de six; sur ce nom-bre les carts extrmes des rsistances varient, suivant la nature etl'ge des briquettes, de 10 50 pour 100 de leur valeur absolue, ensupposant les expriences faites avec tous les soins dsirables. On estconduit, pour utiliser des rsultats aussi peu concordants, faire cer-taines conventions arbitraires. On prend tantt la plus faible, tanttla plus forte des six. La rsistance attribue un produit dterminvariera donc notablement avec la convention faite.

    (A suivre.)

    LES TAXES TLPHONIQUESLa direction gnrale des postes et des tlgraphes vient de prparer

    un projet d'arrt soumis la signature du ministre pour tre publi dansquelques jours au Journal officiel et rglementant noubeau les taxes tl-phoniques dites de a conversation n.

    Pour le moment, la taxe du rseau de Paris sera maintenue au prix exis-tant: 50 centimes pour cinq minutes (le conversation.

    Quant aux taxes appliques actuellement aux ligues tlphoniques djconstruites ou construire entre Paris et les villes de province, elles serontmodifies comme suit: pour les lignes directes, telles que celles qui exis-tent entre Paris et Marseille, Paris et Rouen, etc., on payera raison de50 centimes par 100 kilomtres.

    La taxe uniforme de 3 francs qui existe actuellement pour correspondreentre Paris et Marseille sera donc leve !i francs au moins, la distancelgale entre ces deux villes tant de 833 kilomtres. Par contre, la taxe entreParis et Rouen sera rduite 1 fr. 50.

    Quant la taxe de conversation des rseaux urbains ales villes de pro-vince, elle sera de 25 centimes pour cinq minutes.

    REVUE DE LA PRESSELe Builder analyse, dans son dernier numro, le rapport de

    M. Ch. Garnicr que nous avons rcemment publi au sujet de lacration d'une chaire d'architeeture dit moyen ge et de la Renais-sance l'l;cole nationale (les beaux-arts. Notre confrre de Londresreproduit in, extenso, en franais, nue partie de ce rapport relative l'enseignernent artistique dans son ensemble, puis il ajoute les lignessuivantes

    En ce qui concerne l'instruction gnrale donne 1'lcole des beaux-arts, il nous semble qu'il est dillicile de rfuter la logique dc)l. Cli. Garnier.Peut-tre la question pourrait-elle tre rsolue, en duetaudaut aux archi-tectes qui dsirent tre attachs l'administration diocsaine, (les dessinsou des rapports tmoignant de connaissances spciales de l'art dumoyen ge.

    Le mme journal signale dans le Tisses, un rcit intressant - et rassu-rant - dos restaurations et rparations qui soit[ commences depuis silongtemps au palais des Doges Venise. Vingt annes semblent une bienlongue priode quand il ne s'agit que de rparer un simple difice, maislorsque cet difice est tut des plus remarquables monuments du monde,aussi clbre par ses beauts que par son caractre propre, il est nces-sairs de procder, en ce qui le concerne, avec tout le soin et l'habiletdsirables.Nul ne se plaindra qu'on ait t long, pourvu qu'on ail fait bien.tltic le palais ducal de Venise soit digne du sentiment d'admiration dont ii at tant de fois l'objet, on qu'il ne mrite pas ce concert d'loges, il n'enest pas moins uu difice auquel s'intresse tout le monde civilis.

    La perte des chapiteaux originaux des arcades est tout fait dplorable,et il est possible que leur rfection soit considre comme un crime pard'irrductibles anti-J'est aura len.is, mais il tait videmment hors de douteque, moins de laisser l'diliee dfigur jamais par de massifs tais decharpente, il l'allait bien le consolider. Des copies des couronnenicnts(pourvu que ce soit d'aussi bonnes copies que le temps dpens et la peineprisa semblent l'indiquer) sont probablement ce que l'on pourrait trouverde mieux pour remplacer les morceaux enlevs. )lais ce sera toujours mau-vais, naturellement : aucune copie ne peut jamais tre semblable unoriginal. Cependant, la longue, on arriv ainsi produire titi effet appro-chant de celui qu'a imagin l'auteur de l'difice. Copier les dgradationscauses par le temps est galenient de la dernire purilit.

    NOUVELLESPARIS

    cole spciale d'architecture. -- Le Jury de la classe V bis a dcern titiGrand Prix cette cole.

    Ouve rture de la rue Duhesme. - Un arrt du prfet de la Seille dclarecessibles immdiatement les proprits dont la cession est ncessaire, enpartie, pour l'ouverture dans le dix-huitime arrondissement de Paris de larite Duliesine.

    RUNIONS DE LA SOCIT CENTRALEMercredi 9 octobre, 3 heures.

    Runion du Bureau.Prsident : M. Ch. Garnier, membre de l'Institut.Secrtaire : lI. Loviot, secrtaire-adjoint.

    Mercredi 9 octobre, 4 heures.

    Comit du journal.Prsident : M. Heret.Secrtaire : M. Roux.

    Le Grant : AlOTTEItoz.

    MIOTTEROZ. - Imprimeries runies, A, rue Mi non, 2, Paris. - 20585.