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LA CORDE MAGIQUE DES HARPEDONAPTES SUMÉRIENS ET ÉGYPTIENS

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L’Ouroboros des Alchimistes « Symbole qui ouvre la voie a tous les possibles et résout ainsi toutes les énigmes »

Le terme « Harpedonapte », peut approximativement se traduire par « Arpenteur », il est

composé de « Harper » qui signifie empoigner ou tirer ; de « Don », qui signifie maître ou

maîtriser ; de « Apte », qui signifie aptitude, disposition.

Ce qui peut se traduire par : « Le maître qui a le don et la capacité de tirer sur la corde » ou bien

« Celui qui a le don et la capacité de maîtriser la corde sur laquelle il tire ».

En fait, il semblerait que tout dépende de quel point de vue l’on se place !!!

Dans l’ancienne Égypte, les débordements saisonniers du Nil, mirent en avant la profession des

Harpedonaptes qui était équivalente a peu de chose près a celle de nos modernes Arpenteurs.

Cette profession répondait à la nécessité de remesurer après chaque crue les champs et les

propriétés. Ce que les Harpedonaptes réalisaient en tirant sur la ficelle.

Il est probable et même certain qu’il en était de même bien avant en Mésopotamie, principalement

dans la région marécageuse et inondable du delta dessiné a leur embouchure commune par le

Tigre et l’Euphrate.

Pour ce faire, ces spécialistes se servaient d’une longue corde segmentée en douze intervalles

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égaux séparés par treize nœuds. Cette corde pouvait facilement être raccourcie ou rallongée car le

treizième nœud était ouvert en boucle, permettant ainsi le passage d’épissures et le rajout d’autres

cordes. La longueur de la corde d’origine se voyant ainsi multipliée de prolongements en

prolongements jusqu’a l’infini.

Il est évident que l’intérêt de cet instrument à mesurer parait résider au départ principalement dans

sa capacité de porter ou de relever des longueurs.

Cependant certains Harpedonaptes savaient que si l’on réunissait le premier et le treizième nœud,

on obtenait une corde sans fin également rythmée à l’image de la roue céleste du zodiaque.

Principe cyclique que nos ancêtres orientaux représentèrent sous la forme allégorique d’un serpent

qui se mord la queue. Lumineux symbole aux multiples facettes.

Nous retrouvons de la sorte l’un des plus anciens dieux créateurs connus, devenu dans un premier

temps pour le monde méditerranéen le Serpent Atoum, père de l’Ennéade des prêtres égyptiens

d’Héliopolis et bien plus tard le fameux Ouroboros des alchimistes.

Pour les prêtres magiciens, le serpent était le prince de toutes les métamorphoses. Ses mues

évoquaient ses facultés derégénérescence, et son corps couleur de mercure, ligne droite dont le

prolongement suggère la profondeur de l’infini, avait la capacité, lorsqu’il s’animait ou se

lovait, de prendre des formes multiples : ligne ondulée, spirale, ou cercle sans fin.

Il était celui qui présidait aux sources et aux rivières, et de ce fait, sa nature tenait pour eux

du mouvement et des ondes. De plus, sa demeure dont il peut surgir avec vivacité à tout

moment est souterraine comme celle des eaux. Il est aussi femelle et mâle à la fois, donc Jumeau

en lui-même.

Ce qui justifie amplement qu’il participa par la suite de par ces qualités et bien d’autres, des

principes du symbolique Caducée d’Hermès.

Rappelons que celui-ci est composé de trois lignes réunies en un ensemble formantde ce fait une

sorte de Trinité. A savoir : une ligne droite érigée verticalement rappelant le puissant symbole du

bâton, et deux lignes sinusoïdales verticales transformées par la suite en spirales aux courbes

ascensionnelles d’amplitudes croissantesqui s’entrecroisent en s’enroulant autour de ce même

bâton.

Cet ensemble se prêtant à l’interprétation d’une double nature en action à la recherche d’une

élévation.

Ensemble auquel il fut rajouté deux ailes en rappel des capacités de « sublimation » du mercure

assimilées par « une analogie évidente » à celles de l’esprit. Capacités qui, il faut le remarquer,

tout en étant très spécifiques, autorisent cependant un rapprochement avec celles de l’eau

lorsqu’elle s’évapore. Cette dernière, « bien que ne bénéficiant pas de la faculté extraordinaire

de se sublimer », étant cependant, elle aussi, suivant la température à laquelle elle est portée,

représentative des trois états de la matière : « solide, liquide et gazeux ».

Les origines Mythiques de la corde des Harpedonaptes :

Comme nous l’avons vu, la science a trouvé une grande part de ses sources dans l’observation du

monde céleste dont les astres furent mis par les hommes en concordance avec des dieux inventés.

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Ce monde du ciel s’humanisa d’ailleurs avec le temps en se peuplant peu à peu de demi-dieux,

puis de héros mythologiques dont les superbes exploits nous ravissent encore aujourd’hui.

M’imprégnant de cette façon particulière de penser qui faisait attribuer par nos ancêtres orientaux

des concordances avec le monde céleste à tout ce qui se manifestait sur Terre, je vais essayer

d’imaginer « a ma façon » quelques analogies qui pourraient avoir inspiré les origines divines

génitrices des pouvoirs quasi miraculeux qui semblent avoir été attribués par les prêtres magiciens

a la corde des Harpedonaptes.

Il me faut pour cela remonter le cours du temps, et décrire selon la forme d’esprit particulière a

une époque beaucoup plus lointaine ou l’imagination et le rêve se confondaient encore avec le

surnaturel, la naissance mythique d’une étoile aux qualités géométriques et mathématiques

étonnantes : « l’étoile à six branches ».

Le Soleil, la Lune, et l’étoile à six branches :

Pour tracer l’étoile à six branches, il nous faut tout d’abord dessiner les deux triangles

équilatéraux qui la constituent.

Le tracé de cette étoile a la singularité de se réaliser avec une facilité déconcertante, car elle

apparaît naturellement sous le compas sans aucune modification de son ouverture, celle-ci

devenant par une sorte « d’autofécondation en cascade », la « mesure unitaire autocréatrice ».

Cette étoile extraordinaire résulte de la mise en action des branches d’un compas dont les

rotations successives aboutissent à fractionner un cercle en six arcs de proportions parfaitement

égales dont les cordes sont elles-mêmes égales au rayon créateur du cercle initial qui la

circonscrit. Ce qui est semble-t-il une des raisons majeure pour laquelle l’étoile de David fut

considérée par les Hébreux comme : « la première, la plus parfaite, la plus équilibrée et la plus

pure de toutes les étoiles » ; et ce qui la prédestina sans aucun doute à devenir leur principal

emblème religieux.

On peut aisément imaginer de la réaliser d’une façon tout à fait primitive.

Pour cela, il suffit d’avoir a porté de la main une simple branche d’arbre fourchue, de planter une

de ses branches dans le sol, puis d’animer la seconde d’un mouvement rotatif. Ce qui matérialise

immédiatement sur ce même sol l’image d’un « cercle pointé » qui deviendra plus tard pour

certains « l’image symbolique du Dieu Soleil Ra », et pour d’autres, « le symbole de l’Or

Alchimique ».

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Image que nos anciens ont aussi assimilé dés sa conception à la roue zodiacale

ainsi qu’à celle d’une enveloppe contenant en son sein un germe.

Peut-être le premier ?

Traçons maintenant une ligne verticale qui passe par le centre de ce cercle et qui coupe sa

circonférence en A et en D.

Puis, partant du point d’intersection le plus haut, figuratif du Soleil à son zénith, reportons six fois

l’écartement de notre branche fourchue en suivant la circonférence représentative du parcours que

celui-ci effectue en un cycle complet autour de la Terre. Ce qui termine ce cycle en nous ramenant

à notre point de départ.

Enfin, partant de nouveau de ce point, traçons les trois droites qui vont relier deux a deux les

points obtenus.

Ce qui matérialise au sein de notre astre du jour un superbe triangle équilatéral ABC pointe

dirigée vers le haut.

Image Solaire symbolisant le feu, mais aussi symbole phallique par excellence.

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Poursuivons notre ouvrage en prenant cette fois pour modèle l’astre mystérieux et changeant qui

semble régner sur les étoiles peuplant nos ciels nocturnes.

Si nous opérons de la même façon que pour le soleil avec l’image de la Lune lorsqu’elle est dans

« la rondeur de sa plénitude », en gardant le même circuit circulaire et la même alternance, mais

en partant du point le plus bas, c’est à dire du point nodal D qui est diamétralement opposé à

celui du soleil lorsqu’il resplendit ; nous obtenons l’image d’une lune sur le corps de laquelle se

révèle à nos yeux la présence d’un triangle DEF semblable a celui obtenu au cours de l’opération

faite avec le Soleil, mais pointe dirigée vers le bas.

Image Lunaire symbole de l’eau, mais aussi, symbole sumérien du pubis féminin.

La troisième phase consiste tout simplement en une conjonction du Soleil et de la Lune. Moment

qui se concrétise dans le firmament sous la forme d’une éclipse nous laissant le loisir d’observer

en plein jour, après un feu d’artifice de couleurs menant à un total obscurcissement du ciel, une

lune paraissant par la magie de l’analogie comparable à une vierge noire auréolée en cet instant

précis d’un anneau de lumière.

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Alliance d’or dont la forme colorée sera reproduite par les hommes pour marquer d’une pierre

symbolique le jour sacré de leur mariage.

Anneau qui évoque dans le même temps celui de la planète Saturne à laquelle fut bien plus

tard affecté le plomb. Métal lourd que certains Alchimistes disent encore de nos jours pouvoir

changer par transmutation en Or !

De cette union mythique réalisée entre deux planètes, au cours d’un bref instant pendant lequel les

ténèbres voilent pudiquement la clarté du jour, naîtra secrètement dans l’esprit de nos lointains

ancêtres une étoile exceptionnelle à laquelle il sera plus tard donné le nom d’étoile de David.

Résultat d’une union harmonieuse réalisée entre deux formes identiques opposées entre elles et

pourtant complémentaires tels les principes masculins et féminins. Image qui, dans la tradition

du Judaïsme symbolise encore de nos jours « El », c’est à dire « Dieu », Esprit Universel dont

le nom ne peut être prononcé.

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Étoile évidemment déifiée, composée de deux triangles équilatéraux jumeaux opposés par leurs

sommets et maintenus dans un équilibre parfait car circonscrits par le même cercle, et par

conséquent reliés par un centre commun.

Étoile qui va se métamorphoser et donner naissance, par une rotation d’un quart de tour suivie

d’une superposition, à une nouvelle étoile dont les pointes partageront la circonférence de notre

cercle pointé initial en douze parties égales.

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Merveilleuse matérialisation d’un « Dieu Stellaire » issu d’une fécondation Divine, à qui il sera attribué plus tard par les

hommes, la qualité de « Messager des Dieux ».

L’ensemble formé par cette nouvelle étoile et le cercle qui la circonscrit dessina pour les

astrologues un tout inséparable, un « Ensemble Stellaire Couronné », « Merveilleux résultat

d’une multiplication Divine » qu’ils ne manquèrent pas de mettre de nouveau en correspondance

avec la roue céleste du zodiaque assimilée de ce fait à une roue divisée en 12 parties constellées

d’étoiles. Chacune de ces constellations étant successivement parcourues selon le rythme

ressortant de la « cadence pratiquement régulière » du soleil bouclant son cycle annuel en

approximativement 12 mois.

Il est certain que cet « Être de Lumière » descendant d’une très haute lignée portera en lui ses

propres capacités ainsi qu’une partie de celles inhérentes à ses Astres Géniteurs dont les

mouvements, ne l’oublions pas, étaient supposés influencer le destin des hommes

Précisément, sur Terre, cette roue, lorsqu’elle se met à rouler, laisse derrière elle une trace linéaire

dont l’empreinte après un cycle complet, se présente sous la forme d’une droite « fractionnée en

douze segments égaux » offerts à nos anciens comme un cadeau divin.

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Empreinte quasiment magique de pas régulièrement espacés établissant de la sorte « Un Lien »

entre la courbure du monde Céleste et la linéarité du monde Terrestre ».

Remarquons qu’à la base, ce concept issu bien évidemment du déroulé d’une circonférence, fait

« exclusivement » appel a des segments égaux entre eux, et se prête à un système de comptage

duodécimal ou sexagésimal « constitué de nombres entiers ».

Cette empreinte aux origines magiques fut ensuite exploitée « Techniquement » sur le terrain par

les géomètres sumériens et égyptiens sous la forme d’une corde de mesure divisée, comme nous

le savons, par 13 nœuds en 12 parties égales.

Il suffisait donc que ces ancêtres, en géomètres avisés, manipulent habilement cette corde serpent

pour que sa forme circulaire initiale subisse des métamorphoses, et qu’ils se voient octroyer par

leur savoir-faire, a travers les capacités du déroulé du cercle résidence de l’étoile de David, le

pouvoir merveilleux de transformer une figure géométrique « hermétiquement close » en d’autres

figures de même constitution, de périmètres identiques, mais de formes différentes.

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« Et voilà résolue sur le terrain par une technique ressortant de la magie, la rectification du

cercle ».

Quelques-unes des figures ainsi réalisées ayant en sus, par une sorte de retour aux sources, la

faculté de permettre la création « de formes étoilées pratiquement parfaites».

Tirons d’ailleurs profit de notre démonstration pour observer qu’il ressort, à propos des

proportions créatrices d’étoiles inscriptibles dans un même cercle, ce postulat dont nous pouvons

tirer une réciproque à méditer ( en tenant toujours compte bien évidemment du rapport existant

entre une courbe constante et la longueur de son rayon créateur ) :

« Diviser par un nombre d’entiers X la circonférence d’un cercle de diamètre Y permet en

pratique d’inscrire dans ce cercle un polygone étoilé pratiquement parfait et revient par

réciprocité à fractionner en parts égales par ce même nombre d’entiers X une droite issue du

déroulé d’un cercle de même diamètre.»

Les 12 intervalles égaux de la corde des Harpedonaptes mis ainsi en adéquation avec un système

cyclique et sans fin, deviennent ipso facto les acteurs d’un principe de comptage à base

duodécimale ( base 12 ) capable d’aller par rotations successives de l’infiniment petit a

l’infiniment grand. La « mesure » toujours égale de ses intervalles pouvant varier à l’infini sans

rompre l’équilibre rassurant du rythme qui caractérise l’ensemble qui les unit.

Dans notre langage actuel, nous dirions qu’il s’agit d’un ensemble circulaire composé de modules

égaux dont la mise en rotation dans un sens ou dans l’autre engage dans un système de comptage

cyclique et sans fin des parties aliquotes qui le composent.

Bien entendu, il ne faut pas oublier la dépendance qui lie une circonférence constituée de par sa

nature même d’une « ligne à courbure constante », à la longueur de « la droite » du rayon ayant

présidé à sa création. Il nous faut en effet prendre en compte que le rapport existant entre les

longueurs de chacune de ces lignes ne peut en aucun cas établir entre elles une proportion

mesurable avec exactitude. Les courbes et les droites étant par essence même deux formes

géométriques issues de mondes différents que l’homme a cependant « Osé » mettre en relation par

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l’intermédiaire des mathématiques.

Notre premier ancêtre aurait-il été chassé du Paradis après avoir croqué de la « Sphérique »

pomme de l’arbre de la connaissance ; ayant de ce fait osé commettre le sacrilège d’une brèche

ainsi ouverte le menant à la quête incessante de la connaissance du « Transcendant nombre

PI » ?