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La dépêche de l’Aube www.ladepechedelaube.org Hebdomadaire de la fédération de l’ aube du Parti Communiste Français n°1302 du 5 septembre 2014 - Prix : 0,58 € Pour Pierre Laurent, “le temps est venu pour celles et ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuelle, d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun pour construire une autre politique”. PAR LDA L’HUMEUR DE GUY CURE le règne des invertébrés On commémore beaucoup ces temps-ci. Napoléon, le Débar- quement, la Grande guerre, la Libération ; que de sang versé. C’est bien que la mémoire soit entretenue, que le message des sacrifiés soit transmis, même si les souvenirs sont souvent triés au point de déformer l’histoire. Il faut rappeler le chant des partisans : « la haine à nos trousses ». Le texte est clair. La haine venait d’abord du voisin, du collabo qui s’accommodait très bien des petites combines de l’occupa- tion et qui dénonçait les empêcheurs de ramper sans vergogne. Alors que les idées fascisantes connaissent un succès certain, faut-il s’étonner que la Résistance soit parfois vilipendée, qu’elle soit l’objet des mêmes haines, 70 ans après ? Calomnier les héros permet d’innocenter les bourreaux, de mettre sur le même plan les idéaux de liberté et de justice et l’idéologie d’asservis- sement. Le procédé n’est pas nouveau. Il s’agit aussi de faire oublier que la Résistance, c’était deux fa- cettes d’une même lutte : chasser l’occupant et construire la jus- tice sociale. Aujourd’hui comme hier, les maitres veulent des serviteurs serviles. Obéissance et soumission à ceux qui domi- nent. Radio Paris a gagné en subtilité ; elle parvient à désinfor- mer pour produire des êtres clonés sans échine. Pierre Laurent “Contrairement à certains discours que j’entends, le Front de gauche n’est pas un échec. Il a créé l’espoir.” Logement Valls ET C ie : entreprise de démolition Le fait est que, militant-e-s du PCF, hommes et femmes de gauche, cer- tains se sont interrogés : mais que va-t-il donc faire dans cette galère ? Pierre Laurent, au début d’une in- tervention musclée à l’université d’été du PS le week-end dernier, a avoué s’être lui-même, au vu des récents évènements, posé la ques- tion. C’était un exercice périlleux que le secrétaire national du PCF a réussi avec brio. Son interven- tion d’une quinzaine de minutes, ponctuée d’applaudissements, lui a permis de « dire les choses droit dans les yeux ». De ces “choses” qui pourraient éviter le naufrage. VALEURS DU COMBAT À GAUCHE Ce qu’on retiendra de l’université d’été socialiste, c’est que l’autori- tarisme de l’exécutif et son obsti- nation à accélerer le train sur les rails libéraux, n’ont ni fait l’una- nimité, ni permis de remettre “à la botte” les mécontents. Le se- crétaire national du PCF n’a pas caché sa colère, estimant que « le contrat de 2012 vient d’être déchiré [...] devant les Français. Depuis quand la seule feuille de route de la gauche, c’est celle du Medef et des promoteurs ? » Très critique sur « la voie du gouvernement de Ma- nuel Valls [qui] nous mène dans le mur », il a invité les socialistes à ne pas embarquer dans le corbillardqu’il conduit. Mais les formules choc qui ont émaillé son discours n’ont fait que jalonner un propos qui est allé sur le fond. Car c’est d’abord sur le fond que le débat politique doit s’engager s’il veut ouvrir une perspective de gauche ancrée sur des bases solides. En se rendant à La Rochelle, Pierre Laurent a eu un discours de fer- meté, mais l’essentiel était dans les valeurs dont il s’est fait l’avo- cat : celles d’une gauche sociale, progressiste et transformatrice, celles de Jaurès, du Front Popu- laire... celles des grands mouve- ments sociaux pour améliorer les conditions du monde du travail. Les valeurs d’une gauche comba- tive contre le capital et ses alliés. «IL Y A LE FEU À LA MAISON » L’université d’été du PCF s’est, elle aussi, tenue le week-end der- nier en Savoie. Ambiance déten- due mais studieuse pour les 800 participants. Les questions d’une alternative de gauche, celles sur l’avenir du Front de gauche et le discours de P. Laurent ont consti- tué autant d’occasions d’exposer l’opinion des communistes sur la récente partie de chaises musi- cales gouvernementale, tout en réaffirmant la pertinence de leur démarche de rassemblement et de construction d’une alternative progressiste, car face à la pluie de mauvais coups, il est temps de « passer de la juxtaposition des critiques à l’action commune ». Il est temps que le mécontentement qui gronde chez de nombreux mi- litants et électeurs socialistes ou écologistes soit le creuset du pro- jet alternatif à la dérive libérale du gouvernement. « Construire une telle alternative, ce n’est pas seulement avancer nos solutions et appeler au ralliement, [...] c’est mettre en mouvement nos forces, nos énergies pour mettre dans l’action des millions de Français et porter tous ensemble des solu- tions pour les rendre incontour- nables », a exhorté Pierre Laurent, estimant qu’«il faut ranger les éti- quettes au tiroir [car] il y a le feu à la maison ». La fête de l’Huma- nité, la semaine prochaine, doit être le premier rendez-vous de ces forces. Elle devra être la grande fête de l’unité populaire. À La Rochelle, Pierre Laurent a tenu le langage de la vérité et c’est fait l’interprête de la déception et du mécontentement populaire. Pierre Laurent aux socialistes : «n’embarquez pas dans ce corbillard conduit par Valls». Chômage faut-il radier rebsamen ? Infos pratiques Le stand de la fédération du PCF, l’Auberge Champenoise, sera situé cette année avenue Karl-Marx, juste à côté de l’entrée principale de la fête. Un car dimanche 14 septembre Départ à 6 h 30 de la fédération du PCF, 22 ter , av. A.-France à Troyes et à 7 h 15 de Romilly (parking de l’espace Mitterrand). Prix : 15 € / Gratuit moins de 15 ans. Inscriptions : 03 25 73 43 40 PLutôt que d’épauler les victimes de la spéculation et du logement cher, Valls et sa ministre PRG du logement, Sylvia Pinel, choisissent d’aider les riches et les bailleurs privés à faire face à la crise de l’immobilier. PAR LDA Après la standing ovation chez le Medef, Valls vient d’être couvert de louanges par Benoist Apparu, le député-maire UMP de Châlons- en-Champagne et ancien ministre du logement de Sarkozy. à peine avait-il annoncé sa décision de ne pas appliquer les dispositions sur l’encadrement des loyers, prévues dans la loi Alur (pour l’accès au lo- gement et un urbanisme rénové), qu’Apparu squattait les médias pour dire tout le bien qu’il pensait de cette décision. On a les soutiens qu’on peut et le gouvernement en a de moins en moins à gauche. Le mérite du sarkozyste a, au moins, été d’être clair, rappelant que dans l’immobilier, les investisseurs se préoccupaient d’abord de la renta- bilité, faute de quoi “ils n’investis- sent plus”. En plein accord avec un premier ministre plein d’empathie pour les “incertitudes pour les in- vestisseurs”. En début d’année, la Fondation Abbé Pierre rapportait que dix millions de personnes en France étaient concernées, de près ou de loin, par le mal-logement. Le prix des loyers en étant une des principales causes, aggravée par les effets de la crise économique et de la précarisation de l’emploi. En effet, pour de nombreux foyers mo- destes, la Fondation évalue à plus d’un quart, et jusqu’à 40% du bud- get familial, la dépense liée au lo- gement. Au-delà du nouveau coup de force et du scandale démocra- tique, cette volte-face est un bras d’honneur aux 6,5 millions de lo- cataires du parc privé qui ont vu leur loyer augmenter en moyenne de 55% depuis l’an 2000. QUATRE FOIS PLUS CHER Ce serait des considérations d’or- dre technique et d’impréparation qui auraient conduit Manuel Valls à renoncer à la mesure la plus em- blématique de la loi Alur qu’était l’encadrement des loyers. Sans at- tendre sa mise en application, il a enterré dans la fosse commune des engagements présidentiels le nu- méro 22, capitulant devant les lob- bys de l’immobilier. Le détricotage de la loi Alur ne sera pas l’unique cadeau fait aux promoteurs : dimi- nution de la taxation des plus-va- lues sur les terrains constructibles, extension des dispositifs de défis- calisation, etc. Vieilles recettes uti- lisées depuis la fin des années 90, ces déficalisations sont extrême- nent onéreuses. Elles coûtent qua- tre fois plus cher aux contribuables que la construction de logements sociaux. Ces nouveaux cadeaux devraient générer à peine six à dix mille logements. Bien moins que les 500 000 logements par an, dont 25% de logements sociaux, promis par le candidat F. Hollande. C’est une nouvelle fois dans les caisses publiques que puisera le gouverne- ment pour lever les “incertitudeset écarter “l’insécurité juridique qui pèse sur les investisseurs”, selon les termes de la Fédération nationale du bâtiment. Un chiffre : 10% des plus riches détiennent 50% du pa- trimoine, alors que 50% des plus modestes n’en possèdent que 7%. Valls piétine une loi validée par le Conseil constitutionnel à l’issue d’un vote parlementaire et l’a vidée de toute sa substance. François Rebsamen, ce ministre du travail qui ne commente plus les chiffres du chômage tant il sont catastrophiques, vient de trouver les responsables de cet échec : les chômeurs eux-mêmes. Il vient donc d’annoncer le ren- forcement des contrôles. En 2012, alors que Sarkozy parlait comme le fait aujourd'hui Fran- çois Rebsamen, François Hollande répondait qu'il ne fallait pas s'en prendre aux plus fragiles”. Mais c'était avant... Au lieu de singer la droite, le ministre du travail ferait mieux de changer de politique. Il serait bien à la peine si les cinq millions de chômeurs décidaient d'installer des comités locaux pour me- surer les dégâts économiques et sociaux des choix gouverne- mentaux, ou si, à l'échelle des départements et des territoires, un suivi des aides publiques aux entreprises, comme pour le CICE, était mis en place par les citoyens. La peur doit vite changer de camp. Il s'agit aujourd'hui de contrô- ler l'activité réelle de monsieur Rebsamen, François, recruté en avril dernier pour s'occuper de l'emploi. Certains chiffres et ré- sultats enregistrés dernièrement nous font douter de sa capacité réelle et de sa détermination. Le gouvernement et le patronat doivent aujourd'hui rendre des comptes. Pierre Laurent à l’université d’été du Parti socialiste : “le contrat de 2012 vient d’être déchiré”

La dépêche Pierre Laurent · La dépêche de l’Aube Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti Communiste Français n °’)&( du + septembre (&’* - Prix : &,+, €

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Page 1: La dépêche Pierre Laurent · La dépêche de l’Aube Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti Communiste Français n °’)&( du + septembre (&’* - Prix : &,+, €

Ladépêchede l ’Aube

www.ladepechedelaube.org

Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti Communiste Français n°1302 du 5 septembre 2014 - Prix : 0,58 €

Pour Pierre Laurent, “le tempsest venu pour celles et ceuxqui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuelle, d’entrer en action,de débattre et d’agir en commun pour construire une autre politique”.

PAR LDA

L’HUMEURDE GUY CURE

le règne des invertébrésOn commémore beaucoup ces temps-ci. Napoléon, le Débar-quement, la Grande guerre, la Libération ; que de sang versé.C’est bien que la mémoire soit entretenue, que le message dessacrifiés soit transmis, même si les souvenirs sont souvent triésau point de déformer l’histoire.

Il faut rappeler le chant des partisans : « la haine à nos trousses».Le texte est clair. La haine venait d’abord du voisin, du collaboqui s’accommodait très bien des petites combines de l’occupa-tion et qui dénonçait les empêcheurs de ramper sans vergogne.Alors que les idées fascisantes connaissent un succès certain,faut-il s’étonner que la Résistance soit parfois vilipendée, qu’ellesoit l’objet des mêmes haines, 70 ans après ? Calomnier leshéros permet d’innocenter les bourreaux, de mettre sur le mêmeplan les idéaux de liberté et de justice et l’idéologie d’asservis-sement. Le procédé n’est pas nouveau.

Il s’agit aussi de faire oublier que la Résistance, c’était deux fa-cettes d’une même lutte : chasser l’occupant et construire la jus-tice sociale. Aujourd’hui comme hier, les maitres veulent desserviteurs serviles. Obéissance et soumission à ceux qui domi-nent. Radio Paris a gagné en subtilité ; elle parvient à désinfor-mer pour produire des êtres clonés sans échine.

Pierre Laurent

“Contrairement à certains discours que j’entends, le Front de gauche n’est pas un échec. Il a créé l’espoir.”

Logement

Valls ET Cie : entreprise de démolition

Le fait est que, militant-e-s du PCF,hommes et femmes de gauche, cer-tains se sont interrogés : mais queva-t-il donc faire dans cette galère ?Pierre Laurent, au début d’une in-tervention musclée à l’universitéd’été du PS le week-end dernier, aavoué s’être lui-même, au vu desrécents évènements, posé la ques-tion. C’était un exercice périlleuxque le secrétaire national du PCFa réussi avec brio. Son interven-tion d’une quinzaine de minutes,ponctuée d’applaudissements, luia permis de «dire les choses droitdans les yeux ». De ces “choses” quipourraient éviter le naufrage.

VALEURS DU COMBAT À GAUCHE

Ce qu’on retiendra de l’universitéd’été socialiste, c’est que l’autori-tarisme de l’exécutif et son obsti-nation à accélerer le train sur lesrails libéraux, n’ont ni fait l’una-nimité, ni permis de remettre “àla botte” les mécontents. Le se-crétaire national du PCF n’a pascaché sa colère, estimant que «le

contrat de 2012 vient d’être déchiré[...] devant les Français. Depuisquand la seule feuille de route dela gauche, c’est celle du Medef etdes promoteurs ?» Très critique sur«la voie du gouvernement de Ma-nuel Valls [qui] nous mène dans le

mur», il a invité les socialistes à nepas embarquer dans le “corbillard”qu’il conduit. Mais les formuleschoc qui ont émaillé son discoursn’ont fait que jalonner un proposqui est allé sur le fond. Car c’estd’abord sur le fond que le débatpolitique doit s’engager s’il veutouvrir une perspective de gaucheancrée sur des bases solides. Ense rendant à La Rochelle, PierreLaurent a eu un discours de fer-meté, mais l’essentiel était dansles valeurs dont il s’est fait l’avo-cat : celles d’une gauche sociale,progressiste et transformatrice,celles de Jaurès, du Front Popu-

laire... celles des grands mouve-ments sociaux pour améliorer lesconditions du monde du travail.Les valeurs d’une gauche comba-tive contre le capital et ses alliés.

« IL Y A LE FEU À LA MAISON»L’université d’été du PCF s’est,elle aussi, tenue le week-end der-nier en Savoie. Ambiance déten-due mais studieuse pour les 800participants. Les questions d’unealternative de gauche, celles surl’avenir du Front de gauche et lediscours de P. Laurent ont consti-tué autant d’occasions d’exposerl’opinion des communistes sur larécente partie de chaises musi-cales gouvernementale, tout enréaffirmant la pertinence de leurdémarche de rassemblement etde construction d’une alternative

progressiste, car face à la pluiede mauvais coups, il est temps de«passer de la juxtaposition descritiques à l’action commune». Ilest temps que le mécontentementqui gronde chez de nombreux mi-litants et électeurs socialistes ouécologistes soit le creuset du pro-jet alternatif à la dérive libéraledu gouvernement. «Construireune telle alternative, ce n’est passeulement avancer nos solutionset appeler au ralliement, [...] c’estmettre en mouvement nos forces,nos énergies pour mettre dansl’action des millions de Françaiset porter tous ensemble des solu-tions pour les rendre incontour-nables», a exhorté Pierre Laurent,estimant qu’«il faut ranger les éti-quettes au tiroir [car] il y a le feuà la maison». La fête de l’Huma-nité, la semaine prochaine, doitêtre le premier rendez-vous de cesforces. Elle devra être la grandefête de l’unité populaire.

À La Rochelle, Pierre Laurent a tenu le langage de la vérité et c’estfait l’interprête de la déception et du mécontentement populaire.

Pierre Laurent aux socialistes : «n’embarquez pas dans ce corbillard conduit par Valls».

Chômage

faut-il radier rebsamen ?

Infospratiques• Le stand de la fédération du PCF, l’Auberge Champenoise,sera situé cette année avenue Karl-Marx, juste à côté de

l’entrée principale de la fête.

• Un car dimanche 14 septembreDépart à 6 h 30 de la fédération du PCF, 22ter, av. A.-France à Troyes et à 7 h 15 de Romilly (parking de l’espace Mitterrand).

Prix : 15 € / Gratuit moins de 15 ans. Inscriptions : 03 25 73 43 40

PLutôt que d’épauler les victimes de la spéculation etdu logement cher, Valls et sa ministre PRG du logement,Sylvia Pinel, choisissent d’aider les riches et les bailleurs privés à faire face à la crise de l’immobilier.PAR LDA

Après la standing ovation chez leMedef, Valls vient d’être couvertde louanges par Benoist Apparu,le député-maire UMP de Châlons-en-Champagne et ancien ministredu logement de Sarkozy. à peineavait-il annoncé sa décision de nepas appliquer les dispositions surl’encadrement des loyers, prévuesdans la loi Alur (pour l’accès au lo-gement et un urbanisme rénové),qu’Apparu squattait les médiaspour dire tout le bien qu’il pensaitde cette décision. On a les soutiensqu’on peut et le gouvernement ena de moins en moins à gauche. Lemérite du sarkozyste a, au moins,été d’être clair, rappelant que dansl’immobilier, les investisseurs sepréoccupaient d’abord de la renta-bilité, faute de quoi “ils n’investis-sent plus”. En plein accord avec un

premier ministre plein d’empathiepour les “incertitudes pour les in-vestisseurs”. En début d’année, laFondation Abbé Pierre rapportaitque dix millions de personnes enFrance étaient concernées, de prèsou de loin, par le mal-logement. Leprix des loyers en étant une desprincipales causes, aggravée parles effets de la crise économique etde la précarisation de l’emploi. Eneffet, pour de nombreux foyers mo-destes, la Fondation évalue à plusd’un quart, et jusqu’à 40% du bud-get familial, la dépense liée au lo-gement. Au-delà du nouveau coupde force et du scandale démocra-tique, cette volte-face est un brasd’honneur aux 6,5 millions de lo-cataires du parc privé qui ont vuleur loyer augmenter en moyennede 55% depuis l’an 2000.

QUATRE FOIS PLUS CHER

Ce serait des considérations d’or-dre technique et d’impréparationqui auraient conduit Manuel Vallsà renoncer à la mesure la plus em-blématique de la loi Alur qu’étaitl’encadrement des loyers. Sans at-tendre sa mise en application, il aenterré dans la fosse commune desengagements présidentiels le nu-méro 22, capitulant devant les lob-bys de l’immobilier. Le détricotagede la loi Alur ne sera pas l’uniquecadeau fait aux promoteurs : dimi-nution de la taxation des plus-va-lues sur les terrains constructibles,extension des dispositifs de défis-calisation, etc. Vieilles recettes uti-lisées depuis la fin des années 90,

ces déficalisations sont extrême-nent onéreuses. Elles coûtent qua-tre fois plus cher aux contribuablesque la construction de logementssociaux. Ces nouveaux cadeauxdevraient générer à peine six à dixmille logements. Bien moins queles 500 000 logements par an, dont25% de logements sociaux, promispar le candidat F. Hollande. C’estune nouvelle fois dans les caissespubliques que puisera le gouverne-ment pour lever les “incertitudes”et écarter “l’insécurité juridique quipèse sur les investisseurs”, selon lestermes de la Fédération nationaledu bâtiment. Un chiffre : 10% desplus riches détiennent 50% du pa-trimoine, alors que 50% des plusmodestes n’en possèdent que 7%.

Valls piétine une loi validée par le Conseil constitutionnel à l’issued’un vote parlementaire et l’a vidée de toute sa substance.

François Rebsamen, ce

ministre du travail qui ne

commente plus les chiffres

du chômage tant il sont

catastrophiques, vient de

trouver les responsables

de cet échec : les chômeurs

eux-mêmes.

Il vient donc d’annoncer le ren-forcement des contrôles. En

2012, alors que Sarkozy parlait comme le fait aujourd'hui Fran-çois Rebsamen, François Hollande répondait qu'il ne fallait pas“s'en prendre aux plus fragiles”. Mais c'était avant...

Au lieu de singer la droite, le ministre du travail ferait mieux dechanger de politique. Il serait bien à la peine si les cinq millionsde chômeurs décidaient d'installer des comités locaux pour me-surer les dégâts économiques et sociaux des choix gouverne-mentaux, ou si, à l'échelle des départements et des territoires, unsuivi des aides publiques aux entreprises, comme pour le CICE,était mis en place par les citoyens.

La peur doit vite changer de camp. Il s'agit aujourd'hui de contrô-ler l'activité réelle de monsieur Rebsamen, François, recruté enavril dernier pour s'occuper de l'emploi. Certains chiffres et ré-sultats enregistrés dernièrement nous font douter de sa capacitéréelle et de sa détermination. Le gouvernement et le patronatdoivent aujourd'hui rendre des comptes.

Pierre Laurent à l’université d’été du Parti socialiste :

“le contrat de 2012 vient d’être déchiré”

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Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €.Durée : 99 ans Gérant-directeur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription Commission Paritairen° 0216 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

ANNONCES LÉGALESDénomination: CARRE VERT Forme: SARL Capital: 1 euros Siège: 10 bd Traini 10260 St Parres les Vaudes Objet: Vente au détail d'articles de bazar. Durée: 99 ans.Gérants: Mme VALERIE PECHEUX, 5A coursJacquin 10000 Troyes et M. YOUB.BADRE-DINE, 12 B Chaussée du Vouldy10000 Troyes. RCS: Troyes.

EUTECH SSIISARL à capital variable

montant en dessous duquel le capital ne peut être réduit : 30.000euros.

Siège social : 39 rue Marcel DEFRANCE(10600) LA CHAPELLE SAINT LUC

RCS TROYES 452 370 430

L'assemblée générale du 13/08/2014 a décidéla transformation en société par actions simpli-fiée à compter du 01/09/2014 et a désigné :- aux fonctions de président : ALPIX MANAGE-MENT, SAS au capital de 1.088.000 euros.Siège social : 12 rue Jean MONNET (10600)LA CHAPELLE SAINT LUC. RCS TROYES505 024 620.- aux fonctions de directeur général :* HOFIPP, société civile. Siège social : 5 rue dugros buisson (10120) SAINT POUANGE. RCSTROYES 798 078 093.* KRAETLLI, SARL. Siège social : 21 chemindu bel Air (10150) CRENEY près Troyes. RCSTROYES 797 387 362.- aux fonctions de commissaire aux comptes ti-tulaire :INTERCOMEX, SA à conseil d'administration.Siège social : 2 Bis rue Veuve Bénard Bodié(10600) LACHAPELLE SAINT LUC. RCSTROYES 421 325 424.- aux fonctions de commissaire aux comptessuppléant : M. Emilio ANTUNEZ, demeurant àROSNY-sous-BOIS (93110), 20 rue des poly-antas.La même assemblée a supprimé la clause devariabilité du capital social. Le capital s'élevantà 32.040 euros et a modifié les dates d'ouver-ture et de clôture de l'exercice social qui seradésormais le 30/06 de chaque année;l'exercice en cours, commencé le 01/01/2014se terminant à la date prévue du 31/12/2014 etl'exercice suivant, le 30/06/2015.

Pour avis.

Dénomination: AUTO ECOLE TROYES SE-CURITE ROUTIERE Forme: SASU Capital: 5000 euros Siège: 20 bis Avenue Anatole France 10000Troyes Objet: Enseignement de la conduite des véhi-cules à moteur de la catégorie b du permis deconduire à titre onéreux Durée: 99 ans Président: M. SBAA Mustapha 5 rue Henri Ber-thelot 10410 Saint-parres-aux-tertres La cession des actions de l'associé unique estlibre. Chaque action donne droit à une voix. RCS: Troyes.

SELARL du Docteur Henry SALASSociété d'exercice libéral à responsabilité

limitée au capital de 10.000 eurosSiège social : 4 rue Aristide BRIAND

(10000) TROYESRCS TROYES 484 898 663

L'associé unique a :- nommé aux fonctions de cogérante : MmeHortense, Carol, Eléonore DOUALA MOU-TENG OLESSA, demeurant à BRUXELLES,1180 UCCLE, 43 rue Ernest GOSSART.- décidé de clôturer l'exercice en cours au15/09/2014; l'exercice suivant se terminant le31/12/2015.

Pour avis.

NAPOLEON LAKESSociété à Responsabilité Limitée

au capital de 1 000 eurosSiège social : 180 route de Putteville

10500 LASSICOURT751 284 068 RCS TROYES

Aux termes d’une Assemblée Générale en datedu 10 mai 2012, les associés ont décidé denommer en qualité de cogérante, à compter ré-troactivement du 10 avril 2012 :- Madame Antoinette DUNLOP, demeurant 180route de Putteville 10500 LASSICOURT.

Pour avis, La Gérance

TRANS FARMSociété A Responsabilité Limitée

au capital de 14.000 eurosSiège social : 7 rue Jean Moulin

Mesnil Vallon10300 MACEY

RCS TROYES 483 101 556

DISSOLUTION

Par Procès-verbal des résolutions en date du30 juin 2014, les associés ont décidé la disso-lution anticipée de la société.Madame Corinne EISELE, demeurant 7 rueJean Moulin – Mesnil Vallon 10300 MACEY aété nommée en qualité de liquidatrice.Toute correspondance et notification concer-nant la liquidation de la société devront êtreadressées 7 rue Jean Moulin – Mesnil Vallon10300 MACEY.Le dépôt des actes relatifs à la liquidation seraeffectué au Registre du Commerce et des So-ciétés de TROYES.

Pour insertion, la liquidatrice.

SELARL DE LA PAIXSelarl à capital variable.

Montant en dessous duquel le capital ne peut être réduit :

10.000euros.Siège social : 6 Rue Eugène BELGRAND

(10000) TROYESRCS TROYES 451 055 560

L'assemblée générale du 22/07/2014 a :- pris acte de la démission de Mme CristinaGEORGESCU de ses fonctions de gérante eta désigné en remplacement M. Daniel MAS-SIA-MENKENE, demeurant à TROYES, 19 bisboulevard DANTON.- modifié l'objet- social qui est désormais la lo-cation de tout immeuble ou ensemble immobi-lier et l'acquisition de tout immeuble bâti,l'administration et l'exploitation de ces immeu-bles.- modifié les statuts du fait que la société n'estplus une Selarl mais une SARL suite à la mo-dification de l'objet social.- transféré le siège social à TROYES, 4 RueChaïm SOUTINE.- supprimé la clause de variabilité du capital so-cial; le capital social s'élevant à l'issue de l'as-semblée générale à 5.000 euros.

Pour avis.

AVIS DE MODIFICATION

A.V.M. - ANALYSE VIBRATOIRE ET MAINTENANCE

Société à responsabilité limitée au capital de 7 622,45 euros

Siège social : 22 Rue Pasteur 10130 ERVY LE CHATEL

418 189 338 RCS TROYES

Aux termes d'une délibération en date du 1erseptembre 2014, l'Assemblée Générale Extra-ordinaire a décidé de remplacer, à compter dece jour, la dénomination sociale "A.V.M. - ANA-LYSE VIBRATOIRE ET MAINTENANCE" par"A. B. CONSEIL EN VIBRATOIRE".

Pour avis, la Gérance.

ADDITIF

SELARL DE LA PAIXSELARL à capital variable

Montant en dessous duquel le capital ne peut être réduit :

10.000euros.Siège social : 6 rue Eugène BELGRAND

(10000) TROYESRCS TROYES 451 055 560

L'assemblée générale extraordinaire du22/07/2014 a également modifié la dénomina-tion sociale qui est désormais " SARL BEL-GRAND ".

Pour avis.

AVIS DE CONSTITUTION

Dénomination sociale : S.C.I. GROUPE 4 CSiège social : 21 rue Sadi Carnot 10440 LA RI-VIERE DE CORPS. Gérant : Mme BLAHOUA ColetteCapital social : 2 000 euros. Objet social : Acquisition, administration etgestion par location, occupation de biens im-mobiliers.Durée : 99 ans.

MÉMOIRE

Il faut féliciter la municipalité de Creney d’avoir fait un travail de mémoire exemplaire en réalisant des panneaux surles 53 martyrs fusillés les 22 février et 22 août 1944.

Deux grands panneaux explicatifs concernant ce lieu de mémoire et53 écriteaux portant une courte biographie et un portrait de chaquefusillé, chacun planté au pied de chacun des 53 arbres de cette espla-nade dramatique et glorieuse. Cela corrige un peu le texte de la stèlequi avait autrefois peiné le monde associatif qui n’admettait pas qu’ondise que ces Résistants étaient morts «victimes de la seconde guerremondiale». Non, ces jeunes martyrs sont véritablement morts en touteconscience de leur engagement et du fait de la barbarie nazie. Ils nesont pas victimes puisque volontaires. Pas d’innocence chez eux, commeles massacrés de Buchères qui subirent la tactique de la terre brûléepropre aux nazis.(1)

Mais ne boudons pas le travail réalisé à Creney. Remercions les élus,le maire, M. Raguin, et son adjointe, Mme Hohmer, ainsi que la biblio-thécaire, Mme Brasseur, qui travaille avec constance et efficacité sur cemassacre perpétré par des miliciens nazis, c’est-à-dire des Français !Ils surent en arrivant à la prison Hennequin, quels prisonniers choisiren premier : des résistants FTP de la Cie France d’Hubert Jeanson,des membres de Libération Nord et des commandos M. C’est pourquoi(mais peut-être vais-je troubler l’esprit légaliste de certains), il est sidésagréable de voir parader les élus du FN lors des cérémonies com-mémoratives (Nogent et Romilly, par exemple).On peut regretter encore, pendant toutes ces commémorations,que les discours restent à la surface des faits, sans donner lachair historique servant de pédagogie civique. Le souvenir desmartyrs est souvent mobilisé avec des intentions politiques (quand cen’est pas pour de tristes raisons électorales) ; la construction de l’Eu-rope, par exemple, qu’on veut faire entrer de force dans nos mœurs,l’alliance franco-allemande qui en est le fer de lance, la culture del’amitié pour nos sempiternels alliés américains depuis La Fayette quitransforme le plan Marshall en vertu, l’OTAN en refuge et le traitétransatlantique en bénédiction. Si bien qu’on ne voit plus flotter quela bannière étoilée et que sont ignorés les drapeaux anglais, austra-liens et canadiens qui participèrent à notre libération. Quant aux dra-peaux soviétiques, n’en parlons même pas. Nous sommes vis-à-vis del’Est dans une éternelle guerre froide. Ce sont des ennemis durableset d’«étranges étrangers» perpétuels, comme disait Prévert, et Hitlerle pensait aussi quand il faisait massacrer les prisonniers soviétiquespar milliers. Mais ce qui fait le plus pitié, c’est souvent l’absence dans les commé-morations de la Libération d’un rappel nécessaire : sans la Résistance,le pays n’aurait pas pu être libéré aussi vite et aussi efficacement.L’aide de la Résistance fut d’un grand poids comme l’ont reconnu lesAméricains. Sans la Résistance, surtout, « l’honneur de la France»n’aurait pas pesé lourd. Ah ! le devoir de mémoire ! Il y a encore dutravail à faire à l’école. Les rythmes scolaires pourraient s’y attelergrâce à nos organisations patriotiques.

(1) à ce sujet, il est intolérable d’entendre dire que la population de Buchères, aujourd’hui, aurait «la haine de la Résistance et des maquis». Un élémentairebon sens devrait pousser les élus de cette commune à montrer comment les nazisutilisèrent la terreur pour assurer leur dictature et cela depuis 1940 (8 communesmartyrs dans le Nord en mai 40 : y sont massacrés des civils et des soldats britanniques prisonniers).* Victor Hugo : “Hymne”

On a, la semaine dernière, fêté la Libération. Il serait plus juste dedire qu’on a fêté certains libérateurs. Les américains étaient àl’honneur. Romilly et ses alentours ont été sillonés, toutes sirèneshurlantes, par des jeeps et autres véhicules US d’époque, briquéscomme des souliers de marié, avec des personnages costumés...d’époque et machouillant - sans doute par souci du détail - du che-wing gum, dont on souhaite qu’il ne fût pas, lui, d’époque. On ena pris plein les yeux et les oreilles.

Bien sûr, la Libération fut un moment de liesse. Liesse éphémèreentre l’abomination nazie agonisante et l’horreur atomique exhibéeà la face du monde par Harry Truman ; une accalmie entre guerreschaudes et froide. Sans la Résistance sur le territoire français, sansl’offensive soviétique à l’est, le débarquement en Normandie étaitun pari stratégique aventureux. Américains, Canadiens, Anglais...Républicains Espagnols engagés dans l’armée française, Résis-tants, ouvriers de Tobolsk et paysans de la Volga, sans oublier les“coloniaux” d’Afrique Noire, du Nord, ou d’Orient ; à eux tous nousdevons la victoire. à aucun ne faisons l’injure de l’oubli.

C’est du bout des lèvres, très souvent, qu’on parle de la Résis-tance communiste, pourtant commencée dans l’Aube dès 1940,comme l’évoque Charles Tillon dans son Histoire des FTP (1). Aufil des ans, une mémoire sélective prend le pas sur les faits et lavérité. Par petites touches et légers coups de gomme, on édulcore,allège et abrège. On ne réécrit pas, non, ce serait du révisionnisme.On laisse l’encre pâlir, le papier tomber en poussière.

Je n’ose croire que ces commémorations, vidées de tout contenumémoriel et éducatif, ne deviennent à ce train prétextes à masca-rades populacières et autres concours du plus bel engin de guerre.

LE CAPITAINE TRICASSE

(1) Tillon cite une note du préfet de l’Aube informant “en haut lieu” de

l’activité de communistes qui récupèrent et cachent les armes abandonnées

par l’armée en débâcle et organisent des “groupes de choc”.

ÉCOUTEZ-VOIR...CE QUI VOUS CHATOUILLE & VOUS GRATOUILLE

légers coups de gomme

Élus du PCF ... AU SERVICE DE LA POPULATION

Mardi 2 septembre, les élu-e-s communistes du Conseil régional faisaient leur rentrée avec ,comme gros dossier, la réforme territoriale,et alors qu’un récent sondage révèle que 83% des Aubois souhaitentêtre consultés sur l’avenir de la Région. Cette réforme, imposée depuisBruxelles, assombrit singulièrement l’avenir des Champardennais etaura un impact financier conséquent : une coupe de dix millions d’euros dans le budget de la Région. André Chassaigne, président dugroupe PCF-Front de gauche à l’Assemblée nationale, qui participait à un colloque organisé dans le cadre des Foires de Champagne, étaitl’invité de cette initiative de rentrée politique.

Cérémonies de Creney

“la voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau” *

L’ACTU DU PCF

C’est devenu une tradition. Chaque année, quinze jours avant la fête del’Humanité, la fédération de l’Aube du PCF organise, dans un cadrechampêtre près de Brienne-le-Château, son méchoui de rentrée. L’occasion, pour les quelques 80 participants, de faire le point de l’actua-lité et de mettre en chantier quelques axes forts qui guideront l’activitédes communistes Aubois dans les semaines et les mois à venir. Premiergrand rendez-vous, la fête de l’Humanité qui aura cette année l’ambitiond’être un lieu de construction et d’action pour mettre en chantier une alternative de gauche à la fuite en avant libérale du président et de sonpremier ministre. 40 vignettes-bons de soutien à la fête ont été payées, ce dimanche 31 août. Rendez-vous l’an prochain, même endroit.

SALARIÉS EN LUTTE

Depuis mercredi, les salariés de Petitjean à Saint-André-les-Vergersbloquent les accès de leur entreprise pour protester contre son déman-tèlement annoncé. Ce serait un nouveau coup dur pour l’emploi dans ledépartement, avec de sombres nuages planant au-dessus de Vachette,Cauval... et bien des inquiétudes pour d’autres entreprises Auboises.Bien décidés à ne pas laisser faire, la quasi totalité des ouvriers ontrépondu à l’appel de leurs syndicats. Une délégation de la fédération duPCF est allée les rencontrer et leur apporter tout son soutien.