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La fabrication additive g|y|Q s'invite à i'EMO Hannover 18-23-9'2017 par Dominique Dubois [email protected] utiliser la fabrication additive, notamment dans le secteur des pièces détachées. L'impression à la demande permet de remplacer rapidement une pièce défectueuse sans pour autant que l'entre- prise s'encombre d'un stock de pièces de re- change coûteuses. Voici quelques exemples par secteurs d'activité : Dans le cadre du programme Spare Part Services, nous imprimons des pièces détachées pour les trains partout dans le monde. Ce programme tient compte des exigences propres à chaque entre- prise et peut fournir des pièces de rechange pen- dant tout le cycle de vie d'un système. Si une tête de forage venait à casser sur une plate-forme de forage pétrolier offshore, l'impression 3D permet- trait à l'exploitant de réparer le revêtement de la tête, et ainsi de réduire au minimum, voire d'évi- ter, les perturbations subies par son planning de production. La marine américaine a déjà installé une impri- mante 3D compacte sur l'un de ses navires et l'a utilisée pour imprimer des échantillons de pièces. Et selon Qinetiq, un sous-traitant du secteur de la défense, les marines du monde entier pourraient utiliser l'impression 3D pour imprimer des véhi- cules autonomes en pleine mer d'ici 15 ans. Et dans le secteur du moulage ? En permettant d'imprimer le bloc moteur, la fabrication additive peut aider à augmenter la surface de refroidisse- ment des moteurs et à réduire leur poids total. Aujourd'hui, imprimer une petite série est déjà rentable. La baisse des prix des imprimantes et l'augmen- tation de la vitesse d'impression contribueront au développement de ce procédé. La nouvelle tête de brûleur constitue un bon exemple d'innovation en matière de produits. Elle comporte cinq canaux La fabrication additive : une révolution mondiale en marche Par Andréas Saar, vice-président responsable des logiciels d'ingénierie de fabrication chez Siemens PLM Software. La révolution de la fabrication additive a déjà com- mencé. Elle va inciter les entreprises à réfléchir davantage à la manière dont elles peuvent utiliser cette technologie révolutionnaire pour innover en matière de produits, modifier radicalement leurs conceptions, repenser leur production et optimiser leurs processus. La fabrication additive sera et est déjà un catalyseur qui per- mettra d'injecter des idées et des concep- tions nouvelles dans le développement de produits. Elle inspirera à tous les concep- teurs des innovations qui étaient jusqu'ici impossibles à réaliser. Elle permettra égale- ment aux entreprises de simplifier leurs pro- cessus de production et d'internaliser celle- ci pour mieux contrô- ler la qualité et réduire les stocks. La possibilité d'impri- mer à la demande est l'une des principales raisons qui poussent les entreprises à Tous droits de reproduction réservés TraMetal PAYS : France PAGE(S) : 6-17 SURFACE : 802 % PERIODICITE : Bimestriel DIFFUSION : (2500) JOURNALISTE : Dominique Dubois 1 septembre 2017 - N°190

La fabrication additive g | y | Q

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La fabrication additive g | y | Qs'invite à i'EMO Hannover

18-23-9'2017

par Dominique [email protected]

utiliser la fabrication additive, notamment dans lesecteur des pièces détachées. L'impression à lademande permet de remplacer rapidement unepièce défectueuse sans pour autant que l'entre-prise s'encombre d'un stock de pièces de re-change coûteuses.

Voici quelques exemples par secteurs d'activité :

Dans le cadre du programme Spare Part Services,nous imprimons des pièces détachées pour lestrains partout dans le monde. Ce programme tientcompte des exigences propres à chaque entre-prise et peut fournir des pièces de rechange pen-dant tout le cycle de vie d'un système. Si une têtede forage venait à casser sur une plate-forme deforage pétrolier offshore, l'impression 3D permet-trait à l'exploitant de réparer le revêtement de latête, et ainsi de réduire au minimum, voire d'évi-ter, les perturbations subies par son planning deproduction.

La marine américaine a déjà installé une impri-mante 3D compacte sur l'un de ses navires et l'autilisée pour imprimer des échantillons de pièces.Et selon Qinetiq, un sous-traitant du secteur de ladéfense, les marines du monde entier pourraientutiliser l'impression 3D pour imprimer des véhi-cules autonomes en pleine mer d'ici 15 ans.

Et dans le secteur du moulage ? En permettantd'imprimer le bloc moteur, la fabrication additivepeut aider à augmenter la surface de refroidisse-ment des moteurs et à réduire leur poids total.Aujourd'hui, imprimer une petite série est déjàrentable.

La baisse des prix des imprimantes et l'augmen-tation de la vitesse d'impression contribueront audéveloppement de ce procédé. La nouvelle têtede brûleur constitue un bon exemple d'innovationen matière de produits. Elle comporte cinq canaux

La fabrication additive : une révolution

mondiale en marche

Par Andréas Saar, vice-président responsabledes logiciels d'ingénierie de fabrication chezSiemens PLM Software.

La révolution de la fabrication additive a déjà com-mencé. Elle va inciter les entreprises à réfléchirdavantage à la manière dont elles peuvent utilisercette technologie révolutionnaire pour innover enmatière de produits, modifier radicalement leursconceptions, repenser leur production et optimiserleurs processus.

La fabrication additivesera — et est déjà —un catalyseur qui per-mettra d'injecter desidées et des concep-tions nouvelles dansle développement deproduits. Elle inspireraà tous les concep-teurs des innovationsqui étaient jusqu'iciimpossibles à réaliser.Elle permettra égale-ment aux entreprisesde simplifier leurs pro-cessus de productionet d'internaliser celle-ci pour mieux contrô-ler la qualité et réduireles stocks.

La possibilité d'impri-mer à la demande estl'une des principalesraisons qui poussentles entreprises à

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dans lesquels un fluide de refroidisse-ment circule afin de diminuer la tempé-rature à l'intérieur de la tête. La duréede vie du brûleur s'en trouve considé-rablement allongée et cela réduit lescoûts de maintenance des turbines àgaz de grande taille.

Au bout du compte, les industrielscherchent de nouvelles façons de fa-briquer leurs produits. Ils veulent despièces de meilleures qualités et moinschères, tout en ayant la flexibilité d'im-primer quand ils le souhaitent et où ilsle souhaitent. La capacité d'une entre-prise à réduire ses coûts de produc-tion et de distribution est extrêmementimportante pour son avenir.

la recherche dans le domaine de lafabrication additive.

Les industriels sont des vision-naires. Selon eux, cette technologierévolutionnaire va leur permettre decréer des produits dont ils n'ont puque rêver jusqu'ici. Ils sont convaincusque la technologie additive va trans-former le secteur manufacturier. Ilspensent qu'elle va les aider à innoverradicalement en matière de produits,à un degré jamais atteint auparavant.

La fabrication additive a ainsi la capa-cité de bouleverser complètementdes processus entiers de concep-tion, d'analyse, de fabrication et de

La fabrication additive offre de nou-velles perspectives en matière de dis-tribution, qui pourraient permettre auxentreprises de satisfaire leurs clientsplus vite tout en réduisant leurs stocks.

Il existe d'autres raisons considérablesjustifiant cet intérêt :

Le marché de la fabrication addi-tive connaît une croissance exponen-tielle. De nouveaux acteurs tels queHP,Trumpf, DMG-Mori et Autodesk s'yimplantent. Selon le cabinet Gartner,les ventes mondiales d'imprimantes3D s'élèvent à plus de 490 000 uni-tés en 2016. De nouveaux matériaux,plastiques et métalliques, sont encours de développement par des four-nisseurs indépendants et de grandesentreprises. Des sommes considé-rables sont également allouées à

distribution de produits. Elle pourraitégalement transformer notre vie quo-tidienne. Source de croissance et d'in-novation, le marché de l'impression 3Dsuscite l'intérêt de nombre d'acteurset d'industriels sur le plan mondial tantl'écosystème du cycle de vie des pro-duits est en pleine mutation. Sommes-nous prêts à vivre cette révolution ?

Impression 3D : SDCeramconclut un partenariat avecl'université de Shandong enChine

3DCeram, société française im-plantée à Limoges, qui regroupeun ensemble d'expertises dans ledomaine des matériaux et procédésd'impression 3D d'objet céramique,

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stéréolithographie, annonce un partenariat avecl'université de Shandong en Chine.

Ce rapprochement va permettre aux cher-cheurs, et à leurs étudiants, dont les projets derecherche sont dédiés aux matériaux avancés,de se former à l'impression 3D céramique ainsiqu'aux multiples applications avancées renduespossibles avec la gamme de production CERA-MAKER® 900, conçue et fabriquée en France,par 3DCeram.

Installée en Chine, à Wuhan, depuis fin 2016,la filiale chinoise de 3DCeram annonce la vented'une Ceramaker 900, son imprimante 3D cé-ramique, à l'université de Shandong. Une pre-mière pour la société française qui exporteainsi son savoir-faire Made in France aux étu-diants de cette prestigieuse université scienti-fique et qui marque l'entrée des Chinois dansl'impression 3D céramique.

L'université de Shandong est l'une des plusanciennes universités de Chine, elle est la se-conde université nationale, après celle de Pékin.Pour cette université scientifique internationale,ce partenariat avec 3DCeram élargit son offrede formation autour de l'impression 3D : en in-vestissant dans l'achat d'une imprimante Cera-maker 900, l'université est désormais capablede former ses futurs ingénieurs aux besoinsdu marché chinois en matière d'impression 3Dcéramique.

Pour rappel, le marché de l'impression 3Dest en pleine croissance et croît en Chinede 40 % par an depuis 2010. Le gouverne-ment chinois a également investi en masseen débloquant un plan de financement deprès de 245 M$ dans le secteur, avec l'ambi-tion d'innover et de devenir le leader de cettetechnologie.

La Chine qui bénéficie déjà d'une bonne renom-mée sur le marché de l'impression 3D et sou-haite devenir un acteur précurseur de cette

technologie de pointe avec une offre qualitative.Pour 3DCeram, cette signature s'inscrit dansun projet coopératif entre le département Mé-canique et Matériel de l'université qui a choisid'acquérir une Ceramaker 900. L'acquisition decette imprimante industrielle va permettre d'ef-fectuer les travaux suivants :

Recherche lesdifférents appli-cations spéciaux,ex : les secteurmécaniques, mili-taires

Recherche lesmatériaux spé-ciaux à imprimer.

Pour Richard Gaignon, co-dirigeant de 3DCe-ram : « Nous sommes très fiers de collaboreravec l'université de Shandong, une universitéinternationale réputée pour former aux tech-nologies de pointe des étudiants venus dumonde entier. La vente de notre Ceramaker 900confirme la légitimité de notre savoir-faire exclu-sif en impression 3D céramique et marque unenouvelle étape dans les ambitions de 3Dceramsur le marché chinois ».

La technologie développée par 3DCeram

3DCeram met en oeuvre une technologie uniquequi permet la fabrication de composants céra-miques directement à partir d'un fichier CAO,sans rupture de la chaîne numérique : la stéréolithographie laser.

Ce procédé unique est mis en œuvre par 3DCe-ram des composants céramiques sur mesure(FCP, service de production à la demande). Il per-met de réaliser très rapidement des pièces degéométries les plus simples aux géométries lesplus complexes.

3DCeram a créé CERAMAKER, une imprimante3D dédiée à la céramique. Cette solution d'impres-sion 3D s'adresse aux fabricants de pièces céra-miques, aux intégrateurs utilisateurs de piècescéramiques, aux acteurs de l'industrie du luxe, dubiomédical ou plus généralement de l'industrie.

L'impression 3D SCULPTE0 dix fois plus

rapide avec HP

Sculpteo a été sélectionné par HP pour intégrerla toute nouvelle technologie HP Multi Jet Fu-sion pour des impressions 3D plus rapides.

Toujours à la pointe de l'innovation, Sculpteointègre désormais la technologie 3D HP Multi

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Jet Fusion. Le service d'impression 3D Sculp-teo rejoint le club des premiers détenteurs decette technologie en France et dans le monde.Permettant d'imprimer en 3D du plastiquetechnique de façon significativement plus ra-pide, elle sera disponible dès ce mois-ci surSculpteo.com.

La technologie HP Multi Jet Fusion

Conçue pour la production, la solution d'im-pression 3D HP Multi Jet Fusion permet derépondre efficacement aux attentes des indus-triels fabriquant des prototypes fonctionnels, depetites ou moyennes séries de pièces finales,des outillages et des pièces détachées.

Cette technologie fonctionne de la façon sui-vante. Une tête d'impression vient déposer defaçon sélective des micro-gouttes d'agent defusion sur un lit de poudre puis une lampe infra-rouge vient fusionner les parties infiltrées parl'agent de fusion. L'utilisation des têtes d'im-pression associées aux lampes permet d'accé-lérer significativement la vitesse de fabricationen la rendant indépendante de la surface à fu-sionner (contrairement aux procédés à base delaser).

Le procédé utilisé étant moins agressif avec lapoudre, celle-ci est aussi plus facilement re-cyclable. HP a par ailleurs développé un sys-tème propriétaire de refroidissement rapide despièces après impression ainsi qu'une stationautomatisée de recyclage des poudres et ali-mentation des bacs, ceci participant à la trèsgrande productivité du système.

Pour l'instant, cette technologie permet d'im-primer des pièces de couleurs grise ou noire,en polyamide PA-12 (Nylon), un plastique à la

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fois solide et flexible. D'autres options vont êtredévoilées dans les tous prochains mois.

Pour Clément Moreau, cofondateur de Sculpteo« Dans le digital manufacturing, la vitesse est lenerf de la guerre. Avec HP à ses côtés, Sculpteocontinue à innover pour proposer une usine tou-

jours plus abordable, rapide et précise ».

Une technologie 10 fois plus rapide !

Simple à utiliser, cette technologie permet deproduire des pièces de façon significativementplus rapide, jusqu'à 10 fois plus que les autrestechnologies existantes, ce qui permettra àSculpteo de déployer encore plus la fabrica-tion 3D dans des domaines variés. Sculpteopeut ainsi ouvrir des perspectives de fabricationd'objets finis jusqu'ici impossibles. L'équationéconomique de la fabrication additive changede paramètres.

Pour Marine Coré-Baillais, directrice généralede Sculpteo « 37 % des entreprises qui passentcommande sur Sculpteo.com demandent unservice plus rapide ».

Sculpteo, toujours à la pointe de l'innovation

pour la fabrication de la pièce. Néanmoins leprocessus complet génère quelques déchets etil est important de travailler sur ces point pourlimiter encore un peu plus l'impact de cettetechnologie sur l'environnement.

Les atouts écologiques de l'impression 3D

Dans certains cas, l'impression 3D permet delutter contre l'obsolescence programmée qui gé-nère énormément de déchets. En effet, bien quela technologie présente encore certaines limitespour lutter efficacement contre cette stratégiecommerciale (fichiers 3D non disponibles, coûtsde fabrication, caractéristiques mécaniques desmatériaux...), il n'en demeure pas moins qu'elleapporte des solutions qui seront amenées àprendre de l'ampleur dans les années à venir.

B^ 3DPFODPROTQTYPAGE RAPIDE

Yfc WEncore une fois, Sculpteo démontre sa volontéd'offrir le choix de technologies d'impression 3Dle plus large possible. Le service peut ainsi ré-pondre précisément aux attentes de ses clients,à tout moment du processus de fabrication, tantdans le développement produit que dans le pro-cessus de production.

Le respect de l'environnement, unequestion centrale chez 3D Prod

L'impression 3D est plutôt considérée commeune technologie écologique de par son procédéadditif qui n'utilise que la matière nécessaire

L'impression 3D permet de diminuer la produc-tion en masse, ou, dans certains cas, de mieuxla maîtriser. En effet, avec cette technologie ilest possible de créer des objets personnalisésrépondant à un besoin précis. Cela a une réper-cussion sur le stockage (on ne crée que ce donton a besoin), mais également sur le transport :le fichier 3D peut être utilisé n'importe où dansle monde et l'objet peut ainsi être produit loca-lement.

La technologie ainsi que les matériaux ontégalement des avantages :

L'impression 3D est un procédé additif, plusécologique que les procédés soustractifs commel'usinage par exemple car il consomme moins dematière.

Le procédé de fabrication permet de réa-liser des structures légères et complexes (nidsd'abeilles par exemple) qui limitent encore unpeu plus la consommation de matière.

Le respect de l'environnement, une composante

de la stratégie chez 3D Prod

Au-delà des avantages apportés par la technolo-gie, 3D Prod travaille sur ses processus afin delimiter encore un peu plus l'impact de son acti-vité sur l'environnement. Le premier axe d e tra-vail se situe au niveau du recyclage des déchetsgénérés lors des phases de finition :

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Le recyclage des poudres : en adop-tant de nouvelles technologies commepar exemple la nouvelle imprimante 3DMulti Jet Fusion développée par HP,la quantité de poudre non réutilisablediminue. Cette évolution, principale-ment due à un meilleur recyclage despoudres, permet de réduire la quantitéde déchets.

Le recyclage de l'alcool isopropy-lique (éthanol) : ce produit utilisé pour lenettoyage des pièces produites en sté-réo lithographie était auparavant, unefois souillé, évacué par des sociétésspécialisées. Il est aujourd'hui recycléen interne par un système de distilla-tion pour être ensuite réutilisé directe-ment dans le processus de finition.

Une autre initiative a été engagée afinde réutiliser les calories dégagéespar les machines de production pourchauffer les bâtiments grâce à un sys-tème d'échangeur qui réinjecte ces ca-lories dans le circuit de chauffage. Cesystème est autonome et évite doncla consommation électrique liée à unchauffage classique.

Enfin, l'entreprise vosgienne a créé,sur les postes de travail, un systèmed'extraction des poussières. Les pous-sières ne sont pas rejetées dans la na-ture mais traitées dans un système deséparation cyclonique qui permet deles séparer de l'air extrait, de les stoc-ker dans des sacs qui sont par la suiterécupérés et traités par des sociétésspécialisées.

« La question environnementale faitpartie, chez 3D PROD, de la réflexionstratégique. Cette démarche est moti-vée par un souhait de respecter l'envi-ronnement et de réaliser égalementà moyen terme des gains de produc-tivité. » Quentin Kiener, Président-Fondateur de 3D PROD.

IMPRESSION 30 :

vers la production en série

Th industries signe pour l'impressionde 5000 pièces. Th industries est uneentreprise spécialiste de la fabrica-tion additive par dépôt de fil, baséedans le Maine-et-Loire. L'entreprisecontinue ses investissements et sondéveloppement. Elle propose désor-mais l'impression 3D en série.

Th industries lance l'impression 3D

en série

Si la fabrication additive est de plusen plus utilisée par les industrielspour le prototypage, l'impression 3Dde série est encore un marché deniche, qui permet à Th industries dese différencier et de s'offrir un fortpotentiel de développement.

A présent Th industries offre à sesclients toute une chaîne de produc-tion : la conception du produit, sonprototypage, jusqu'à sa productionen série, son assemblage et ses fini-tions, sans passer par la phase d'in-dustrialisation longue et coûteuse.

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L'objectif de l'entreprise : transfor-mer le dépôt de fil en un outil de pro-duction alternatif aux moyens tradi-tionnels. La société s'en est donnéles moyens. Elle a investi constam-ment jusqu'à acquérir son dernieroutil de production réalisé sur-me-sure : une machine à 5 paires detête travaillant collectivement, cha-cune sur un plateau de 20 cm 3. Lesplateaux sont chauffants, la busemonte à 300°C. « C'est une véritablebête de course >> souligne DominiqueDroniou, gérant de l'entreprise.

Imprimante à 5 paires de têtes

Alors qu'il y a un an, Th industriesproduisait des séries de 10 pièces parmois, depuis le début de l'année, l'en-treprise accumule les commandes de200 pièces. Elle est même en capaci-té à produire 5 000 pièces en 2 mois.C'est la commande passée par ungrand groupe du bâtiment spécialisédans le montage d'intérieur.

Si actuellement les pièces sont petites(1h à 2h de production à l'unité), Thindustries travaille à améliorer sa ca-pacité à produire en série des piècescomplexes (supérieures à 30h deproduction unitaire).

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Vers la production en continue. L'entreprisestructure son organisation et améliore ses flux.Notamment par la mise en place d'un systèmede robotisation : 10 imprimantes, parmi les 30du parc machines, seront robotisées avant la finde l'année.

Vers de nouvelles matières plus résistantes.Th industries continue à investir pour proposerdes matières avec de grandes résistances ther-miques chimique et mécanique.

HP confirme le développement de sa

stratégie pour l'impression 3D

Nouveau programme pour la revente de sessolutions d'impression 3D à l'international.

Nouvelles installations chez des prestatairesde service et des entreprises de conceptionproduits.

Ouverture de centres de démo et de sites deréférence.

Développement de l'écosystème HP «maté-riaux et applications 3D»

À l'occasion de RAPID aux Etats-Unis, le plusgrand salon consacré à la fabrication additive(impression 3D professionnelle), et suite à l'évo-lution de son activité, HP Inc. a confirmé la dy-namique mondiale engendrée par ses solutionsd'impression 3D Multi Jet Fusion.

HP a notamment profité de cet événement pourdévoiler son nouveau programme de revente deses solutions, présenter différentes installationschez des prestataires de services et entreprisesde conception produits et annoncer l'ouverturede plus d'une dizaine de nouveaux centres deréférence et d'expérience dédiés à l'impression3D aux États-Unis et en Europe. HP a égalementannoncé l'entrée de Henkel AG & Co. dans sonréseau ouvert de partenaires dédiés aux appli-cations et matériaux d'impression 3D.

La solution Jet Fusion 3D de HP est un systèmeprofessionnel d'impression 3D capable de pro-duire des pièces de très grande qualité, jusqu'àdix fois plus rapidement que les systèmes ac-tuels, pour un coût final divisé par deux.

« Depuis que nous avons mis sur le marché notresolution d'impression Jet Fusion 3D il y a un an,plus d'un million de pièces industrielles ont étéproduites pour le compte de dizaines de clientsà travers le monde. Aujourd'hui, nous nous ap-puyons sur les installations de nos clients pourdévelopper l'accès à nos solutions, ouvrir denouveaux centres d'expérience et répondre à la

hausse de la demande internationale », déclareStephen Nigro, Président de la Division Impres-sion 3D chez HP Inc. « A l'heure de la révolutionde la fabrication numérique, c'est pour nous unhonneur de voir des enseignes tels que BMW,Jabil, Johnson & Johnson et Nike miser sur lesinnovations HP et celles de nos partenaires pourles aider à réinventer leurs activités. »

Nouveau programme de distribution dessolutions d'impression 3D HP

Soucieux de répondre à la demande croissantede sa clientèle internationale, HP a révélé offi-ciellement son nouveau programme de reventede solutions d'impression 3D, avec déjà plus de20 partenaires formés et certifiés.

Ciblant dans un premier temps les États-Unis etl'Europe, ce programme permettra aux princi-paux fournisseurs de solutions de fabrication demettre rapidement à la disposition des clientsles technologies d'impression 3D de HP et deles adapter en fonction de leurs besoins.

Les revendeurs certifiés s'appuieront sur leurexpertise et expérience ainsi que leur parfaiteconnaissance de la technologie HP Multi JetFusion pour faciliter le déploiement des solu-tions et offrir des services à valeur ajoutée, telsqu'une aide à la mise en œuvre de nouvelles ap-plications et des délais d'intervention inégalés.

Une exclusivité en France ! le GETIMs'équipe d'une machine unique pourl'impression 3D métallique.

Les premières pièces sont déjà réalisées à par-tir de cette nouvelle technologie de fabricationadditive métallique.

C'est une machine unique qui vient étoffer lesmoyens du Cetim (institut technologique demécanique labellisé Carnot) en fabrication ad-ditive ! L'imprimante 3D métal de Digital Métalest en effet le premier et le seul exemplaire enFrance jusqu'à l'été 2018.

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pièces complexes, à l'unité jusqu'en moyennesérie (quelques milliers de pièces), dans denombreux domaines dont le médical, l'aéronau-tique, l'horlogerie, etc.

« Le Cetim figure parmi les acteurs pharescontribuant au développement de la fabricationadditive métal. Pour diffuser cette technologieet en favoriser le succès, nous déployons unaccompagnement qualifié auprès des PME, unemise à disposition poussée de savoir-faire ettechnologies, une activité R&D pointue et uneexpertise partagée auprès de tous les acteursde l'écosystème. Cette nouvelle machine vanous permettre d'explorer son potentiel d'évolu-tion au travers d'études de faisabilité et d'autresprestations proposées aux industriels. » déclareBenoît Verquin, chef de projet en fabricationadditive au Cetim.

Autre atout : l'impression 3DMétal peut traiter des pièces

Le Cetim offre ainsi aux entreprises une nou-velle opportunité de découvrir les atouts de ceprocédé alternatif à ceux déjà utilisés dans lafabrication additive métallique : pas de support,état de surface et finesse améliorés, coût defabrication en baisse... Cette nouvelle techno-logie doit, à terme, emmener la fabrication addi-tive métallique vers une production en série.

De multiples avantages

Cette méthode présente plusieurs avantagespar rapport à la fusion laser. Ainsi, l'impression3D Métal autorise l'empilage de pièces dans levolume de travail, et donc la fabrication d'uneplus grande quantité dans le même lot. Si l'ony ajoute des t e mps de cycle plus courts, la pro-ductivité s'en trouve sensiblement accrue.

Métal peut traiter des piècessans exiger de supports spéci-fiques durant leur fabrication,quelle que soit l'inclinaison dessurfaces. Ceci induit un gainéconomique significatif sur laphase de finition, avec un coûtde reprise en usinage limité,ainsi que sur la conception etla mise en œuvre. Globalement,le coût de fabrication peut dimi-nuer d'un facteur de deux à cinqpar rapport à la fusion laser.

En outre, l'impression 3D métaloffre des précisions géomé-triques et dimensionnelles ainsiqu'un état de surface sensible-ment meilleurs que ceux obte-nus par fusion. Et surtout, elleest potentiellement accessibleà tous les matériaux frittables,soit à quasiment tous les mé-taux, dont le cuivre et les aciersà outil ou fortement alliés. Latechnologie est d'ores et déjàbien maîtrisée pour le titane, lesinox 316L et 17-4PH et le seradès la fin 2017 pour l'inconel etle cuivre.

De l'unité à la moyenne série

L'impression 3D métal souffre

d'une limitation. La masse despièces fabriquées ne peut eneffet pas dépasser quelquescentaines de grammes. Leprocédé se place cependantcomme une alternative sé-rieuse à la fusion laser pourles fabrications de petites

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Prodways Group présente sa nouvelle

technologie Rapid Additive Forging pourl'impression 3D métal de pièces de

grandes dimensions

Prodways Group, filiale du Groupe Gorgé, pré-sente sa nouvelle RAF Technology (Rapid Ad-ditive Forging) pour l'impression 3D métal depièces de grandes dimensions en titane.

Les pièces métalliques de grandes dimen-sions utilisées pour des applications critiques,notamment les pièces en titane pour l'aéro-nautique, reposent sur des procédés de fabri-cation coûteux et lents utilisant souvent descombinaisons de techniques de forge et d'usi-nage. Certaines pièces en titane ont ainsi desdélais de fabrication supérieurs à 12 mois etinduisent des pertes de matière importantes.

La technologie Rapid Additive Forging deProdways Group repose sur un effort continude R&D et de renforcement de son offre d'im-pression 3D métal. L'imprimante 3D dévelop-pée met en oeuvre un robot équipé d'une têtedéposant du métal en fusion dans une atmos-phère de gaz inerte.

Le métal est ainsi déposé couche aprèscouche et permet d'obtenir une pièce degrandes dimensions en seulement quelquesheures. Ce procédé innovant permet de fabri-quer rapidement des ébauches de pièces entitane proches de la géométrie de la pièce fi-nale qui subissent ensuite un simple usinagede finition.

Il permet, en outre, de diminuer significative-ment la proportion de matière perdue sousforme de copeaux qui peut représenter jusqu'à95 % du bloc de métal initial avec les procé-dés d'usinage classiques.

Développée en collaboration avec CommercyRobotique, filiale de Groupe Gorgé spécialistede la soudure robotisée depuis plus de 40 ans,la RAF Technology fait l'objet d'une demandede dépôt de brevet au nom de ProdwaysGroup.

Ce procédé a été testé sur différents métauxet permet notamment d'imprimer du titane,métal dont l'utilisation est croissante dans lesavions de nouvelle génération. La troisièmegénération du prototype permet d'ores etdéjà d'imprimer en 3D des pièces en métal deplus de 70 centimètres. La version en coursde développement permettrait d'imprimer despièces allant jusqu'à 2 mètres de dimensionprincipale.

Par rapport aux autres technologies compa-rables développées par les acteurs du marché,la technologie Rapid Additive Forging de Prod-ways Group utilise une technologie de dépôtde métal distinctive se concentrant sur la qua-lité métallurgique et la répétabilité du procédé.Les premiers tests sur la qualité métallurgiquedes pièces révèlent l'absence de porositéainsi que des résistances mécaniques supé-rieures aux techniques d'impression 3D métalusuelles utilisant le frittage de poudre par laserou faisceau d'électrons.

Plusieurs acteurs de l'aéronautique estimentque cette famille de technologies pourrait êtreappliquée à près de 50 % des pièces en titaneutilisées dans la fabrication d'un avion et deréduire jusqu'à 50 % le coût de fabrication decertaines pièces.

Prodways Group communiquera régulière-ment sur les développements de cette tech-nologie qui a déjà suscité l'intérêt de plusieursgroupes industriels de premier plan.

EOS lance EOSTATE EXPOSURE 0T :tomographie optique pour la surveillance

en temps réel de la fabrication additive

métallique

Optimisation continue : la surveillance vidéodu processus de fabrication réduit considé-rablement les coûts de l'assurance qualité.

EOS étoffe son offre de solutions de surveillanceEOSTATE Monitoring Suite avec le lancementd'un nouvel outil. EOSTATE Exposure OT, pre-mier système de tomographie optique commer-cialisé au monde, assure maintenant une sur-veillance vidéo en temps réel du processus defabrication additive métallique sur le systèmeEOS M 290. Cette solution cartographie intégra-lement chaque pièce tout au long du processusde fabrication, couche par couche, quelles quesoient sa géométrie et sa taille.

Tobias Abeln, directeur technique EOS, estcatégorique : « Avec EOSTATE Exposure, nousproposons aux entreprises une surveillance desprocessus et une assurance qualité encore plusexhaustives. Nous aidons les clients à respec-ter les règles strictes d'inspection de chaquecomposant, notamment dans des secteurstels que l'aérospatiale » Et d'ajouter : « L'assu-rance qualité est essentielle dans la fabricationà grande échelle, où la qualité reproductible descomposants est impérative. Les coûts de l'as-surance qualité sont considérablement réduits,car la surveillance a lieu à un stade précoce duprocessus de fabrication. Cela a également unimpact positif sur les coûts par pièce. »

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Partenariat avec MTU, clients pilotes Liebherr et

IPC

La solution a été développée en étroite colla-boration avec MTU Aero Engines, un partenairestratégique d'EOS. EOSTATE Exposure OT per-met à ce partenaire de réduire considérable-ment en aval les coûts des contrôles non des-tructifs par la tomographie technique assistéepar ordinateur, car les pièces potentiellementdéfectueuses peuvent être rejetées plus tôt.Principalement conçu pour la fabrication ensérie, EOSTATE Exposure OT est déjà utilisé de-puis plusieurs mois et a démontré son efficacitéchez MTU Aero Engines. Les deux autres clientspilotes, Liebherr et IPC, continueront à exploiterce système à l'issue de la phase pilote et l'inté-greront dans leurs processus de fabrication.

« Chez MTU Aero Engines, nous avons rapi-dement identifié le potentiel de la fabricationadditive. Jusqu'à présent, nous ne possédionscependant pas l'expérience ni le volume dedonnées nécessaires pour évaluer correctementla qualité des pièces et utiliser cette technolo-gie dans la fabrication à grande échelle. Noussommes convaincus qu'avec EOSTATE Expo-sure OT, nous y parviendrons », affirme Jurgen

Kraus, consultant senior en fabrication additivechez MTU. « La nouvelle solution de tomogra-phie optique a fait ses preuves dans des testspratiques et nous nous réjouissons que d'autresclients puissent également en tirer profit. Elleoffre une vraie valeur ajoutée ajoute-t-il.

Alexander Altmann, ingénieur en chef chargéde la recherche et des technologies de fabri-cation additive/TRPI chez Liebherr, explique :« Nous utilisons maintenant EOSTATE ExposureOT et EOSTATE MeltPool d'EOS, et espéronsque ces deux technologies nous permettrontde mieux comprendre les phénomènes liés à laqualité dans la fabrication additive de pièces entitane. »

Il ajoute : « À moyen et long terme, nous cher-cherons à produire des composants pour dessystèmes de commande de vol extrêmementcomplexes au moyen de la fabrication additive.Ici, la surveillance en temps réel est égalementun facteur clé pour créer une chaîne de proces-sus économiquement viable. Les processus decontrôle non destructif largement utilisés, telleque la tomographie assistée par ordinateur,sont relativement complexes et coûteux pour lafabrication des blocs soupapes. »

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Tomographie optique : mode de fonctionnementdu processus

Avec la tomographie optique, le système utiliseune caméra haute résolution qui facilite la sur-veillance du processus d'exposition. Une camé-ra industrielle hautement dynamique enregistrel'intégralité de la plate-forme de fabrication àhaute fréquence dans la plage spectrale prochede l'infrarouge, tout au long du processus defabrication additive, fournissant ainsi des don-nées détaillées sur le comportement de fusiondu matériau dans tout l'espace de fabrication.

Les données collectées permettent d'analyseret de surveiller plus en détail le comportementde fusion de l'acier, de l'aluminium, du titaneet de différents alliages utilisés dans le proces-sus de fabrication additive à l'aide d'un logi-ciel spécial. Si certains résultats s'écartent des« valeurs normales », qui peuvent être définies àl'aide de paramètres, les zones concernées sontmarquées. L'accumulation des données permetde déterminer plus précisément l'impact de ces« indicateurs » sur la qualité des pièces usinées.

EOSTATE Exposure OT est un système d'auto-apprentissage qui devient de plus en plus intelli-gent à mesure que des données y sont injectées.Plus les utilisateurs connaissent les paramètresde leurs composants, plus ils peuvent évaluer laqualité et la densité des pièces qu'ils fabriquent.L'objectif ultime est d'identifier les sources po-tentielles d'anomalie durant le processus de fa-brication et de rejeter les pièces défectueuses.

Les sociétés SOGECLAIR et AddUp créent

PrintSky,

Une co-entreprise dédiée à l'incubation de pro-jets de production industrielle dans le domainede la fabrication additive métallique pour l'in-dustrie Aéronautique, Spatial et Défense.

PrintSky détenue à 51 % par Sogeclair et 49 %par AddUp a pour objectif de mettre à dispo-sition de leurs clients Aéronautique, Spatial etDéfense une plate-forme technologique de fa-brication additive donnant accès à des servicesde conception, certification et validation jusqu'àla réalisation de prototypes et de préséries per-mettant de faire la « preuve de concept » avectransmission au client de tous les paramètresnécessaires à la production série.

Cette offre globale se veut différenciante avec :

Les compétences de Sogeclair à concevoirdes solutions optimisées, adaptées aux tech-nologies additives et répondant aux exigencesdes domaines Aéronautique, Spatial et Défense,

domaines dans lesquels SOGECLAIR est recon-nu de ses clients depuis plus de 30 ans.

Le savoir-faire industriel d'AddUp dans lestechnologies de fabrication additive métalliquespar l'expérience acquise de ses Groupes fonda-teurs/actionnaires, Fives et Michelin.

La mise en commun des capacités res-pectives de Sogeclair et AddUp pour propo-ser des solutions additives performantes etindustrialisâmes.

L'ambition : devenir une plate-forme clé dessecteurs aéronautique, spatiale et défense pourconcevoir, optimiser et réaliser des prototypesen fabrication additive, en vue de leur futureproduction industrielle.

La plate-forme PrintSky basée à Toulouse pro-posera une offre modulaire avec :

Une aide à la sélection de pièce éligible à lafabrication additive (« creative event »).

La construction d'un business case selonla matière et la technologie sélectionnées lesplus adaptées au besoin client (Lit de poudrelaser ou faisceau d'électron, et potentiellementd'autres technologies...).

Une conception optimisée et sur me-sure (Design, Re-design, Rétro-conception,Optimisation topologique).

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Un support à la qualification et à la certifi-cation.

La fabrication de prototypes et de présériespour preuve de concept.

La mise à disposition de tous les paramètreset savoir-faire nécessaires au lancement de laproduction série aux futurs exploitants

Afin d'assurer une transparence totale, PrintSkyintégrera le client à chaque étape du dévelop-pement des produits.

De manière plus détaillée,

L'activité « preuve de concept », est destinée àdémontrer la faisabilité technique, économiqueet industrielle de ces solutions pour le comptedes clients de la Join Venture et de valider tousles paramètres pour la production en série quelque soit le lieu et le partenaire choisi par le clientpour imprimer les pièces.

En termes de fabrication des premières piècespour preuve de concept, l'activité de produc-tion se limite en capacité à l'exploitation d'unemachine par an, par client et par technologie.

L'activité de construction de business case sebase sur les technologies de fabrication addi-tive :

Existantes : lit de poudre laser / faisceaud'électron, (voire d'autres technologies).

En cours de développement chez AddUPet en futur développement (dans le cadre duprogramme de R&D SOFIA)

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