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EDITION N°: 172 Du mardi 09 mars 2021 PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! www.maroc-hebdo.com LAÂYOUNE : LE PJD FAIT DE LA RÉSISTANCE LA FACULTÉ DE MÉDECINE OPÉRATIONNELLE DÈS LA PROCHAINE RENTRÉE UNIVERSITAIRE USAGE LÉGAL DU CANNABIS : Retrouvez l’édition digitale de Maroc Hebdo sur votre smartphone ou tablette. Scannez le QR code pour vous connecter à notre site web. /press.mhi L’OCP ET CAM S’ALLIENT POUR UN MEILLEUR ACCÈS DES AGRICULTEURS AUX SOLUTIONS BANCAIRES MOBILES LE FINANCEMENT EN UN CLIC

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EDITION N°: 172Du mardi 09 mars 2021

PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

www.maroc-hebdo.com

LAÂYOUNE :

LE PJD FAIT DE LA RÉSISTANCE

LA FACULTÉ DE MÉDECINEOPÉRATIONNELLE DÈSLA PROCHAINE RENTRÉEUNIVERSITAIRE

USAGE LÉGAL DU CANNABIS :

Retrouvez l’édition digitalede Maroc Hebdo sur votresmartphone ou tablette.Scannez le QR code pourvous connecter à notre site web./press.mhi

L’OCP ET CAM S’ALLIENTPOUR UN MEILLEUR ACCÈSDES AGRICULTEURS AUX SOLUTIONS BANCAIRES MOBILES

LE FINANCEMENTEN UN CLIC

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 172 - Du mardi 09 mars 2021

L’OCP, partenaire historique de la filière agricole et des agri-culteurs, et le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM),

leader incontesté de l’accompagnement du monde rural, se sont associés pour mieux ser-vir les agriculteurs et les petits agriculteurs, en leur offrant la possibilité de financer leurs projets à partir de l’application mobile @tmar.A cet effet, le nouveau service de finance-ment Imtiazat-e du GCAM est désormais in-tégré au niveau de l’Application mobile de conseil agricole @tmar, indiquent les deux groupes , lundi 8 mars 2021, dans un commu-niqué conjoint.En un seul clic, les agriculteurs atterrissent directement sur l’application Imtiazat-e per-mettant ainsi de traiter la demande de finan-cement quasiment en temps réel, précise la même source, soulignant que cette applica-tion bancaire est la première au Maroc qui offre un parcours interconnecté via @tmar.Et de préciser que Imtiazat-e permet aux agriculteurs de consulter leurs comptes, de renouveler leurs crédits à court terme, de

formation scientifique disponible pour tous, tout en facilitant la prise de décision relative à leur activité agricole notamment sur le vo-let technique, agronomique et économique.Cette collaboration de référence entre OCP et le GCAM permet aujourd’hui à l’agricul-teur de découvrir, tout en restant chez lui, l’ensemble des offres et services de finance-ment proposés par le GCAM et d’accéder, de façon simple, fluide et sécurisée, au finance-ment nécessaire pour ses différents projets agricoles, notamment l’achat de matériel agricole, le financement de projets agricoles, l’extension de superficie ou investissement de projet pointu.Un an après son lancement, @tmar, appli-cation 100% marocaine, a pu accompagner plus de 150.000 agriculteurs dans leurs acti-vités agricoles, surtout en cette période de crise sanitaire liée à la Covid-19. L’application a pu assister les agriculteurs à mieux gérer

leurs productions sur des bases scientifiques. L’équipe Al Moutmir, à travers sa page Face-book, a pu assister les agriculteurs afin de les accompagner dans l’utilisation des différents services offerts et pour soutenir l’usage du digital pour tous et partout en milieu rural.Le GCAM a, de son côté, su innover pour apporter à l’agriculture marocaine des so-lutions de financement durables tant d’un point de vue économique, que social et envi-ronnemental. Le Groupe exploite l’opportuni-té du digital pour faciliter l’accès des agricul-teurs au financement à travers des parcours digitaux interconnectés l

faire le suivi des subventions de l’Etat dans le cadre du Fonds de Développement Agricole (FDA) ainsi que de souscrire à l’Assurance multirisque climatique.Il s’agit aussi d’initier une demande de finan-cement des intrants (semence et engrais…) avec déblocage du financement auprès du fournisseur directement, outre le règlement automatique des achats auprès de certains partenaires, et le suivi de ses engagements chez le Crédit Agricole du Maroc ainsi que ses règlements fournisseurs.

Assurance multirisqueAujourd’hui, ce service de financement vient étoffer l’offre @tmar qui se veut un réel conseiller digital au service de l’agriculteur pour l’accompagner dans la réussite de son investissement tout au long du cycle de la culture. Développée avec et pour les agri-culteurs, @tmar ambitionne de rendre l’in-

LE FINANCEMENT EN UN CLIC

L’OCP ET CAM S’ALLIENT POUR UN MEILLEUR ACCÈS DES AGRICULTEURSAUX SOLUTIONS BANCAIRES MOBILES

Exploiter l’opportunité du digital pour faciliter l’accès des agriculteursau financement à travers des parcours digitaux interconnectés.

UN AN APRÈS SON LANCEMENT, @TMAR A PU ACCOMPAGNER PLUS DE 150.000 AGRICULTEURS DANS LEURS ACTIVITÉS AGRICOLES.

S. MOUAFFAK

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L’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI) se prépare à lan-cer de nouveaux programmes de formation initiale et conti-

nue dans le domaine de la Fintech. L’insti-tution a scellé, à cet effet, une alliance avec Sopra Banking Software Morocco, société leader dans les solutions applicatives pour le marché financier.La convention de partenariat a été si-gnée mardi 2 mars 2021 par le président de l’AUI, Amine Bensaid, et la directrice des ressources humaines MEA à So-pra Banking Software Morocco, Imane Mguired, fait savoir l’institution dans un communiqué, soulignant que les deux partenaires travailleront de concert pour mettre en place de nouveaux programmes dans la Fintech et pour promouvoir l’inser-tion des jeunes marocains dans ce secteur à fort impact et potentiel de croissance. «Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans le

cadre du plan stratégique 2020-2025 d’AUI qui a notamment pour but de répondre aux at-tentes d’une nouvelle génération d’étudiants et aux évolutions continues du marché de travail, particulièrement dans des sec-teurs clés de l’économie, tels que la Banque et les métiers de la Fi-nance avec toute la dimension de la transformation digitale, que ce soit à l’échelle nationale ou in-ternationale», a déclaré le président d’Al Akhawayn, cité dans le communiqué. Ces programmes viendront ainsi enrichir l’offre d’Al Akhawayn et s’ajouter aux nouveaux programmes mis en place, en 2020, par l’Université à savoir: les Master of Science en “Transformation Digitale”, Master of Engineering en “Financial Tech-nologies” (Fintech) et Master en “Analyse de Big Data”, ainsi que les bachelors en

“Analyse de Big Data”, en “Ingénierie du Cloud et des Logiciels Mobiles”, en “Sys-tèmes Cyber-physiques”, en “Intelligence Artificielle et Robotisation”, en “Systèmes Informatiques”, en “Ingénierie des Sys-tèmes d’Aide à la Décision”, en “Ingénierie de Manufacturing et de Logistique” et en “Génie des Systèmes d’Énergies Renouve-lables” l

LA FINTECH À L’HONNEURAL AKHAWAYN PRÉPARE DE NOUVEAUX PROGRAMMES EN PARTENARIAT AVEC SOPRA BANKING SOFTWARE

S. MOUAFFAK

E.S

LAÂYOUNE

La nouvelle faculté de médecine et pharmacie de Laâyoune ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire, selon Saïd Amzazi, ministre l’Education nationale, de la

formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. D’après lui, cette faculté, qui a nécessité un budget de 257 millions de dirhams, aura une «grande capaci-

té de formation et plusieurs structures de recherche scientifique», et dépassera, en termes de superficie construite, celle d’Agadir. Elle «réunit tous les ingrédients d’une faculté de haut niveau», précise-t-il lors d’une visite sur les lieux.Cet établissement, qui sera construit sur une superficie de 22.900 m2, disposera d’une bibliothèque, de centres de formation conte-nant un amphithéâtre de 400 places, de trois salles de formation de 50 places, de deux salles de soutenance, de deux salles de soutenance de thèse, de quatre salles de séminaire et de quatre salles de réunion. Il abritera aussi des départements d’enseignement qui re-groupent deux salles de soutenance de thèse, quatre salles de séminaire et quatre salles de réunions, ainsi que des locaux d’en-seignement théoriques qui hébergent quatre amphithéâtres de 300 places, 6 salles de cours de 60 places et dix salles de travaux dirigés. Des laboratoires spécialisés, centres de recherches, des locaux dédiés à l’enseignement pratique, ainsi que des locaux techniques et socio-sportifs y sont également prévus l

LA FACULTÉ DE MÉDECINE OPÉRATIONNELLE DÈS LA PROCHAINE RENTRÉE UNIVERSITAIRE

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Le Parti de la justice et du déve-loppement (PJD) semble bien décidé à ne pas laisser passer le projet de loi portant usage

légal du cannabis, bien que le gouver-nement qui en est issu, à savoir celui de Saâd Eddine El Othmani, ait entamé son examen le 25 février 2021 en la personne du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Le secrétariat général du PJD, qui tenait ce samedi 6 mars 2021 sa réunion mensuelle habituelle, a excipé, dans un communiqué, de “l’importance de me-ner une étude d’impact (...), d’ouvrir un débat public (...) et d’élargir la consul-tation institutionnelle à son propos”. Il a aussi révélé que ses futures réunions reviendraient sur le sujet. On comprend, dès lors, que c’est sans doute à cause du PJD que l’adoption du projet de loi, qui, comme c’est l’habitu-de, aurait normalement dû avoir lieu le jour même de sa présentation en conseil

Parti de l’Istiqlal (PI) sont depuis belle lurette des tenants de la légalisation de la culture du cannabis, dont le Maroc est soit dit en passant le premier pro-ducteur mondial selon l’Organisation des Nations unies (ONU) -près de 48.000 hectares exploités, selon les statistiques onusiennes. Ce qui n’est pas sans ren-forcer l’isolement du PJD au sein de la classe politique, devenu d’autant plus éloquent avec le refus de la formation islamiste de valider, dans le cadre de l’amendement des lois électorales, du quotient sur la base duquel sont calcu-lées les listes victorieuses aux élections. Pour plaider sa posture, le parti est allé puiser dans son référentiel religieux, avançant que la légalisation du canna-bis équivaut à la légalisation des dro-gues; argument utilisé notamment par son ancien secrétaire général, Abdelilah Benkirane. Ce dernier a même menacé, dans une lettre adressée au secrétariat général, de claquer la porte du PJD si les députés de la formation venaient à voter pour le projet de loi de M. Laftit. Mais il est clair qu’il ne s’agit là que d’une surenchère médiatique, étant donné que ce projet n’ouvre pas du tout la voie, contrairement aux assertions de certaines parties islamistes, à l’usage ré-créatif du cannabis, mais simplement à son utilisation dans un cadre médical ou encore pour produire du textile. Ce que le PJD ne sait que trop bien, lui qui en même temps ne trouve, par exemple, rien à redire sur la viticulture ou sur les boissons, alcools et produits à base d’al-cool qu’il aime à taxer pour boucler ses lois de finances et pas aussi “illicites” donc... l

de gouvernement, a été reporté. Dans le reste de la majorité, les autres partis se sont, par contraste, tous prononcés en faveur du texte, dans la mesure où il pourra permettre à quelque 1,5 million de personnes vivant d’ores et déjà de la culture du cannabis d’enfin pouvoir le faire légalement, sans risquer des pour-suites judiciaires.

Référentiel religieuxOn peut même parler de consensus national à cet égard, puisque dans les rangs de l’opposition aussi, le Parti authenticité et modernité (PAM) et le

LE PJD FAIT DE LA RÉSISTANCEUSAGE LÉGAL DU CANNABIS

De plus en plus isolé au sein de la classe politique, la formationislamiste s’attache désormais à bloquer le projet de loi portant usage

légal du cannabis, non sans céder à la surenchère médiatique.

CE PROJET N’OUVRE PAS DU TOUT LA VOIE À L’USAGE RÉCRÉATIFDU CANNABIS, MAIS SIMPLEMENT À SON UTILISATION DANSUN CADRE MÉDICAL OU ENCORE POUR PRODUIRE DU TEXTILE.

W. EL BOUZDAINI

Saâd EddineEl Othmani,

secrétariat général du PJD.

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Après le secteur touristique, la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) élargit la liste des

bénéficiaires des indemnités forfaitaires pour leur venir en aide dans ce contexte de pandémie. Les crèches privées, salles de sport et les activités culturelles et créatives peuvent ainsi effectuer leur de-mande via le site covid19.cnss.ma pour permettre à leurs salariés de bénéficier de ces soutiens déployés dans le cadre du fonds de lutte contre le Covid-19. Pour être éligible à ces indemnités, ces entre-prises doivent remplir certains critères. Celles employant moins de dix personnes doivent maintenir 80% de leur effec-tif, celles ayant entre 10 et 50 employés doivent conserver 90% de l’effectif, tandis que celles qui ont plus de 50 employés ont l’obligation de maintenir 95% de leurs col-laborateurs.Pour les crèches privées, l’indemnité cou-vrira la période allant du 1er septembre 2020 au 31 mai 2021. Quant aux activi-tés culturelles et récréatives, la période couverte s’étend du 1er juillet 2020 au 31

mai 2021. Ces entités peuvent effectuer leurs demandes du 7 au 15 mars pour les indemnités juillet 2020-janvier 2021, du 7 au 20 mars pour celles liées aux mois de février et mars 2021, et du 16 mars au 3 avril 2021 pour celles d’avril et de mai 2021, précise la CNSS, qui a d’ailleurs publié un guide consultable sur son site web et une vidéo sur les réseaux sociaux pour permettre à ces trois secteurs de connaitre les démarches à suivre.Ces indemnités sont le fruit de décrets signés le 3 mars 2021 par le Chef du gou-vernement Saâd Eddine El Othmani et les ministères concernés. Elles entrent dans le cadre du fonds spécial Covid-19, qui avait réceptionné plus de 34 milliards de dirhams de recettes collectées, avec des dépenses estimées à 29 milliards de dirhams à la mi-janvier 2021, dont 23 milliards de dirhams pour les ménages pendant les trois mois de confinement, 3 milliards pour la mise à niveau du sec-teur de la santé, et 3 milliards versés à la Caisse centrale de garantie (CCG) l

LA CNSS ÉLARGIT LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES

INDEMNITÉS FORFAITAIRES COVID-19PROMOTIONDE L’ENTREPRENARIAT: LA BANQUE POPULAIRES’ASSOCIE À LA CHAMBREDE COMMERCE DE CASABLANCA

Du nouveau dans la promotion de l’entreprenariat au Maroc. La fon-dation Création d’Entreprises, du

groupe BCP, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Casablanca-Settat ont procédé, vendredi 5 mars 2021, à la signature d’un accord de partenariat important. Paraphé par Yassir Adil, président de la chambre de commerce, ainsi que Hassan Debbagh et Younès Oujenha, respectivement président du Conseil d’Administration et secrétaire général de la fondation, cet accord définit le cadre de coopération entre les deux institutions, à travers deux axes principaux: l’accompagnement des porteurs de projets, des autoentrepreneurs ainsi que des TPE en création et celles nouvellement créées sur les volets de l’information, de la formation entrepreneuriale et managériale, du conseil et de l’assistance; l’encouragement de la culture entrepreneuriale, à travers l’échange de données sur l’environnement de l’entre-prenariat et l’organisation de manifestations et d’actions promotionnelles dans la région Casablanca-Settat. Cette convention a pour objectif d’accompagner les jeunes porteurs d’idées de projets, les auto-entrepreneurs et les TPE dans leur développement, leur mise à niveau et leur modernisation, ainsi que de promouvoir l’émergence d’un tissu économique dynamique et performant. Ces acteurs, amplement touchés par la crise sa-nitaire, contribuaient fortement à la création de valeur au niveau national. Pour Hassan Debbagh, cette alliance de compétences se traduira par un plan d’actions conjointes, qui sera opérationnalisé dans le cadre des missions de sensibilisation et d’accompagne-ment de la chambre de commerce et de la fondation Création d’entreprises. Ce nouveau partenariat vient concrétiser la forte volonté de la fondation et de la Banque Populaire d’œuvrer, ensemble, en faveur du développe-ment du tissu économique et de la diffusion de la culture entrepreneuriale l

Elimane SEMBENE

A. A.Les employés des crèchesbénéficiaires des aides de la CNSS

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L’AGENCE DE COOPÉRATION ALLEMANDE «GIZ» IGNORE LA DÉCISION MAROCAINE

SUSPENSION DE TOUTE INTERACTION AVEC LES ORGANISMES DE COOPÉRATION ALLEMANDS

A ce jour, aucune dérogation à la note du département des Affaires étrangères n’a été accordée pour travailler avec l’Agence de coopération internationale allemande “GIZ”. Celle-ci a pourtant publié un appel d’offres le 4 mars 2021, soit

trois jours après la décision du ministre Nasser Bourita !

Marouane KABBAJ

Que n’a-t-elle pas compris l’Agence de coopération in-ternationale allemande «GIZ» dans la lettre du ministre des Affaires étrangères, Nasser

Bourita, qu’il a adressée au Chef du gou-vernement le 1er mars 2021, dans laquelle il a demandé aux ministères de suspendre tous les contacts et interactions, sous quelque forme que ce soit, avec l’ambas-sade d’Allemagne au Maroc ainsi qu’avec les organisations de coopération et les fon-dations allemandes? Car trois jours après, le 4 mars 2021 plus précisément, cet ap-pel d’offre a été publié: «La Deutsche Ge-sellschaft für Internationale Zusammenar-beit (GIZ) GmbH lance un appel d’offres relatif à l’Accompagnement des structures de conseil en vue d’une relance écono-mique des TPME sélectionnées par le pro-jet PEDEL». Le projet PEDEL (Promotion économique et développement local dans les zones excentrées du Maroc) est défini comme faisant partie de l’Initiative spéciale BMZ sur la stabilisation et développement au Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

Donneur d’ordreA travers ces projets d’initiatives spéciales, le BMZ (le ministère fédéral de la Coopé-ration économique et du Développement) veut aider à créer des perspectives écono-miques et sociales pour les citoyens de la région MENA. Le projet, souligne la GIZ, est d’ailleurs implanté dans huit provinces excentrées du Sud-Est du Maroc (Midelt, Ouarzazate, Tata, Tinghir, Zagora, Erra-chidia, Azilal et Al Haouz) pour favoriser la promotion de l’économie locale. C’est

dire qu’il s’agit d’un projet qui entre dans le cadre de la coopération économique mené par un organisme rattaché à la di-plomatie allemande. La preuve? Sur son site internet, on lit que la GIZ, présente au Maroc depuis 1975, opère pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopé-ration économique et du développement (BMZ). Elle intervient également dans des proportions croissantes au Maroc pour le compte d’autres commettants, tels que le ministère fédéral de l’Environnement, de

Götz Schmidt-Bremme, ambassadeur d’Alle-magne à Rabat

IL S’AGIT D’UN PROJET MENÉ PAR UN ORGANISME

RATTACHÉ À LA DIPLOMATIE ALLEMANDE

la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire (BMU), le ministère fédéral des Affaires étrangères (AA) ainsi que le minis-tère fédéral de l’Économie et de l’Énergie (BMWE). Son récent appel d’offres s’inscrit dans le cadre du projet PEDEL, dont le don-neur d’ordre est le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développe-ment (BMZ) et dont l’organisme de tutelle est le ministère marocain de l’Intérieur. Une incompréhension totale surtout qu’à ce jour, aucune dérogation à la note du département des Affaires étrangères n’a été accordée à aucun département minis-tériel marocain pour coopérer avec la GIZ car, comme l’a souligné M. Bourita, «Les dérogations nécessitent un accord préa-lable explicite du ministère des Affaires étrangères». Doit-on s’attendre à une réac-tion officielle des ministères concernés? l

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MIGRANTS MAROCAINS :LE MAROC EXIGE QUE LES VOLS D’EXPUL-SION À PARTIR DE L’ESPAGNE ATTERRIS-SENT À LAÂYOUNEL’absence de réaction de l’Espagne à la décision américaine de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne passe pas inaperçue au Maroc. En imposant la liaison aérienne Gran Canaria-Laâyoune, le Maroc amène indirectement l’Espagne à reconnaître sa souveraineté sur le Sahara, indique l’agence espagnole EFE, qui rappelle que la question est au cœur de la crise actuelle entre les deux pays. L’agence rapporte que la semaine dernière, des Marocains de la région du Rif ont embarqué sur un vol spécial de Royal Air Maroc (RAM) à destination de Laâyoune, après avoir été transportés du centre de détention de Murcie à Las Palmas de Gran Canaria. Elle ajoute qu’il était aisé de les expulser sur un vol de Madrid vers Casablanca, Tanger ou même Nador. Ainsi, les vols d’expulsion des migrants marocains de l’Espagne vers le Maroc vont désormais atterrir à l’aéroport de Laâyoune, quatre fois par semaine, avec à bord une vingtaine de migrants. Selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, 11.998 Marocains sont arrivés illégalement aux îles Canaries en 2020.L’agence EFE poursuit que le Maroc ne manque aucune occasion pour inviter les pays européens et notamment l’Espagne à «sortir de leur zone de confort et à suivre la dynamique des États-Unis». D’ailleurs, le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita ne s’en cache pas quand il a déclaré, mardi 23 février 2021 à l’agence Europe, que l’UE est appelée à sortir de sa zone de confort et à soutenir la dynamique positive en cours au Sahara marocain. Une réaction qui en dit long sur les attentes du Maroc envers un partenaire stratégique comme l’Espagne.

A u même titre que les hammams, les salles de sport et l’événemen-tiel, les professionnels des parcs aquatiques sortent enfin de leur silence pour dénoncer leurs conditions économiques et sociales ca-tastrophiques conséquentes à la crise du Covid-19. Ces profession-

nels viennent d’annoncer leur regroupement pour créer un collectif afin de défendre leur activité. Dans ce contexte, et après une année difficile en 2020, ils redoutent une deuxième année de fermeture dans la perspective de la fu-ture saison estivale alors que de nombreux sites hôteliers et touristiques non moins risqués ont déjà vu leurs activités reprendre. Vecteur de développement touristique local à travers une présence dans plusieurs villes au Royaume et plus de 200 emplois par parc, ce secteur a été en plus exclu de toutes les aides gouvernementales allouées aux opérateurs touristiques. A peine élu président de l’Association marocaine des parcs aquatiques et de loisirs, Issame Kiouder explique: «Le secteur des parcs aquatiques est une acti-vité fragile de par son caractère saisonnier. Elle a été fortement touchée par la crise de Covid et la série des fermetures. Exclue des aides gouvernementales, elle fait face à des difficultés financières majeures. Aujourd’hui, les entreprises opérant dans le secteur sont menacées de faillite». Et d’ajouter: «Nous souhai-tons initier un dialogue avec les autorités de tutelle pour les sensibiliser sur la problématique de notre activité et solliciter un dispositif d’aide à l’instar des autres secteurs économiques, notamment touristiques, dans le cadre du Comité de Veille Economique». C’est ainsi que la nouvelle association sollicite de nombreuses actions pu-bliques pour sauver le secteur. Notamment un soutien de l’Etat via une sub-vention financière urgente, l’exonération des impôts et taxes locaux, la sus-pension des échéances des crédits bancaires et l’éligibilité au fonds spécial du Covid-19 géré par les ministères de l’économie et des finances l

UN APPEL POUR SAUVER UN SECTEUR SINISTRÉ

A.Amourag

LES PROFESSIONNELS DES PARCS AQUATIQUES MONTENT AU CRÉNEAU

Issame Kiouder.

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Bon cru 2020 pour Immorente Invest. En plein crise sanitaire, la foncière a réalisé de bonnes performances

avec des loyers nets de 50,8 millions de di-rhams, en croissance de 3% par rapport à 2019. Le résultat analytique, représentant la capacité distributive de la société, s’élève, quant à lui, à 40,5 millions de dirhams, en croissance de 22% par rapport à l’année précédente, tiré par la croissance des loyers et par la cession de l’actif Rodia, cession ré-alisée avec une plus-value de 13,6 millions de dirhams et un taux de rentabilité interne de 13,7%. Le rendement brut global de la foncière, incluant une vacance fin 2020 de 2,5%, s’établit à 8,2%; contre 8,1% en 2019. Par ailleurs, Immorente Invest a accom-pagné ses locataires en difficulté, puisque 2,3% des loyers, représentant 1,2 million de dirhams, ont été accordés sous forme de gratuité pour les locataires les plus touchés par la crise sanitaire. Concernant le programme d’investisse-ment, la prudence a été de mise en 2020. Rappelons qu’en février 2020 Immorente Invest a procédé à une augmentation de capital de 408 millions de dirhams, portant le total des fonds levés à 900 millions. Cette augmentation de capital en bourse, réalisée

avec succès, avait pour objectif de doter la société de capitaux supplémentaires, lui permettant d’investir dans de nouveaux actifs immobiliers et ainsi d’élargir son por-tefeuille. «Face à la crise sanitaire, le mana-gement d’Immorente Invest a fait le choix de la prudence en n’investissant pas de fonds sur l’année 2020 et en reportant ses investissements à l’année 2021. La situation financière à fin d’année 2020 fait acte ainsi d’une situation saine, puisque la société a remboursé en mars et avril 2020 l’intégrali-té de ses dettes», indique le groupe. Créée en mai 2011 à l’initiative de CFG Bank, Immorente Invest est une société d’investis-sement ayant pour objet d’acquérir ou de développer des actifs immobiliers profes-sionnels destinés à la location. La foncière présente, au 31 décembre 2020, un porte-feuille de 617 millions de dirhams «composé d’actifs de qualité dans des emplacements prime. Les locataires de la foncière, sélec-tionnés par l’équipe de gestion avec soin, présentent des signatures de premier ordre ayant permis à la foncière d’afficher des ré-sultats en croissance dans un contexte de crise sanitaire», précise le groupe l

LA FONCIÈRE IMMORENTE INVEST RÉSILIENTEFACE À LA CRISE SANITAIRE

RÉSULTATS FINANCIERS

PRÉVENTION : LE MAROC SUSPEND SES VOLSAVEC SIX NOUVEAUX PAYS

La série des suspensions aériennes avec des pays pour cause de la propagation des

nouveaux variants du Coronavirus continue. Ainsi, selon l’Office natio-nal des aéroports, le Maroc vient d’annoncer, à partir du lundi 8 mars 2021, la suspension des vols avec six nouveaux pays. Il s’agit de la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Li-ban et le Koweït. La suspension court jusqu’au 21 mars 2021. Pour rappel, le Royaume a suspendu ses vols avec 20 autres pays (l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Al-lemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la Répu-blique Tchèque, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du Sud, le Danemark, le Royaume-Uni, le Bré-sil, l’Algérie et l’Egypte). Le Maroc a pris cette décision stratégique dans le cadre des mesures de prévention pour lutter contre la pandémie.Depuis l’apparition des nouveaux variants du virus et leur propagation dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, le Maroc ne cesse de durcir ses restrictions pour éviter au Maroc une envolée de la pandé-mie. Il faut dire que ces mesures res-trictives ont produit leurs fruits avec notamment une baisse sensible des contaminations au niveau national. Tournant aux alentours de 300 à 400 cas par jour, la situation épidémiolo-gique s’est nettement améliorée ces dernières semaines. Les cas de décès a également baissé l

M. A. HAFIDI

A. A.

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FÈS-MEKNÈS :55 MILLIONS DE DIRHAMS POUR SOUTENIR DES PROJETS INDUSTRIELS

ASSOCIATIF :CARAVANES HUMANITAIRES DE L’ENCG DE MARRAKECH

La Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCIS) de la région Fès-Meknès annonce la création d’un fonds régional pour soutenir les projets d’investissement industriels dans la région. Ce véhicule financier sera le fruit d’une convention de partenariat entre la CCIS, le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et numérique, la Wilaya de la région de Fès-Meknès, le Conseil régional, et le centre régional d’investissement (CRI). A travers ce fonds, qui sera doté de 55 millions de dirhams, déployés par le Conseil régional et la CCIS de Fès-Meknès, les autorités souhaitent encourager et soutenir les investissements dans les activités industrielles qui favorisent la production locale de certains produits importés, pour répondre aux besoins des marchés régional et national.

Les étudiants de l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Marrakech ont organisé, durant les mois de janvier et février 2021, à travers les clubs Jeunes Leaders Marocains (JLM) et Rotaract, deux caravanes humanitaires au profit des personnes démunies dans les douars d’Ait Elkak et Aljamaan, dans la région de Marrakech. Baptisées Joud et Hiver ô chaud, ces actions sociales et solidaires consistaient en la distribution de paniers de denrées alimentaires, des couvertures et des vêtements. Les étudiants ont également mené des travaux de rénovation d’une école, ainsi que d’aménagement d’une bibliothèque. «Ces deux actions organisées témoignent de l’implication des étudiants de l’ENCG Marrakech dans la vie associative et leur engagement pour une ENCG socialement responsable», souligne un communiqué de ENCG.

L es prouesses du port de Tanger Med séduisent la presse ibérique. Dans un récent reportage consacré au complexe portuaire, le quo-tidien El Pais indique «une montée en puissance» de cette plate-forme, qui est devenue, en quelques années, la première plateforme

dans l’espace méditerranéen en 2020. Pour étayer ses propos, il rappelle que son activité conteneur a dépassé la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) à fin décembre 2020, loin des 5,4 millions du port de Valence et des 5,1 millions de celui d’Algésiras. Le port de la Ville du détroit se distingue également dans le tonnage, constate le journal espagnol. Plus de 80 millions de tonnes de marchandises y ont été traitées durant l’année écoulée, soit une progression de 20% par rapport à 2019. De belles performances qui ont permis à la plateforme tangéroise de progresser, de manière significative, dans les classements Lloyd’s List et Container Management, pour se classer à la 35e place au niveau mondial.El Pais a aussi mis en exergue les infrastructures qui représentent la «force» du port et qui jouent un rôle déterminant dans son rayonnement. Des zones franches qui accueillent plus de 900 entreprises employant jusqu’à 75.000 personnes dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, le textile et la logistique. Il souligne également l’extension de Tanger Med II, pour passer de 3 millions à 9 millions de conteneurs. Interrogé par le quotidien, le président du Port d’Algésiras, Gerardo Landaluce, considère le complexe Tanger Med comme un «projet d’Etat» qui s’inscrit dans une vision stratégique mise en place par le Maroc, et qui a contribué au développement de la région du nord.

EL PAIS EXPOSE LES PERFORMANCES DE TANGER MED

Elimane SEMBENE

ECONOMIE PORTUAIRE

Dans un récent article, le célèbre quotidien espagnol “El Pais” évoque les se-crets de la performance du port de Tanger Med, nouveau leader dans l’espace méditerranéen et un des géants sur le continent.

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Edition 172 - Du mardi 09 mars 2021

L’économie marocaine est «modérément libre», avec un score inchangé de 63,3 dans l’indice 2021 de la liberté

économique établi par The Heritage Founda-tion. L’économie marocaine est la seule dans la région de l’Afrique du nord à être qualifiée de modérément libre par l’indice, lui valant la première position. De même, le Maroc fait mieux que la moyenne mondiale (61,6) et celle de la région Afrique du nord et Moyen-Orient (MENA), qui enregistre un score de 62,6. L’indice classe ainsi le Maroc 81ème au monde et 9ème dans la région MENA. Un classement qui aurait pu être amélioré si le Maroc avait réalisé des progrès au ni-veau de trois principales problématiques qui le minent encore, note le rapport de la fon-

dation. «Trois zones de l’Indice freinent une plus grande liberté économique au Maroc. En première position vient la corruption. Celle-ci porte atteinte à l’intégrité du gouvernement. Le second est relatif à la faiblesse du système judiciaire. L’amélioration dans ce domaine devrait essentiellement impliquer une justice marocaine plus fiable, plus transparente et plus efficace dans la lutte contre la corrup-tion gouvernementale et autres malversa-tions et détournements de derniers publics. En troisième lieu, vient la liberté du travail qui n’a pas véritablement progressé à cause d’un environnement institutionnel légère-ment inchangé», soulignent les rédacteurs du rapport.Néanmoins, et indépendamment de la crise

cas algérien. La fondation qualifie l’économie algérienne de «réprimée». Elle se trouve par-mi «les positions les plus basses et les plus troublantes que celle des économies, pour la plupart non libres, de l’Égypte et de la Tunisie», souligne le rapport. «Le gouverne-ment algérien contrôle la plupart des biens immobiliers en Algérie. Le pouvoir judiciaire est généralement faible, lent et soumis à des pressions politiques. Le copinage et la corruption affligent les entreprises et les secteurs publics, en particulier dans le do-maine de l’énergie», relève le rapport. Avec un score global de 49,7, l’Algérie s’est classée 13ème dans la région MENA (avant-dernière) et 162ème au niveau mondial sur 178 pays, loin derrière le Maroc. Dans la région MENA, les EAU se sont classés premiers avec un score global de 76,9. Viennent ensuite Israël (73,8), le Qatar (72), Bahreïn (69,9) et l’Arabie saou-dite (66) l

du Covid-19, le Maroc a relativement bien performé sur les fronts de l’efficacité régle-mentaire, de l’ouverture du marché, de la liberté du commerce et des affaires et celle monétaire, dont les scores sont particulière-ment encourageants, selon l’indice.

Ouverture du marché «Les investisseurs étrangers et nationaux sont généralement traités de la même ma-nière devant la loi. Le secteur financier concurrentiel continue de croître et offre une large gamme de produits et de services de financement. Par ailleurs, la bourse ne restreint pas la participation étrangère», se félicite le rapport. Le rapport s’est attardé, par ailleurs, sur le

LE MAROC 81ÈME AU NIVEAU MONDIAL, L’ALGÉRIE 162ÈME

INDICE 2021 DE “THE HERITAGE FOUNDATION” SUR LA LIBERTÉ ÉCONOMIQUE

Malgré la corruption et la faiblesse de son système judiciaire, le Maroc fait mieux que ses voisinsen termes de liberté économique. Il est classé premier en Afrique du nord et 81ème mondial sur 178

pays, avec un score de 63,3, soit mieux que la moyenne mondiale (61,6).

AU MAROC, LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS ET NATIONAUX SONT GÉNÉRALEMENT TRAITÉS DE LA MÊME MANIÈRE DEVANT LA LOI.

Mohamed Amine HAFIDI