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La famille éternellepar Robert D. Haiesdu C o l lège des do u ze apô tres
Le plan du Père prévoit que l'am our et les rapports étroits qui existent au sein de la fam ille perdurent dans les éternités.
im portan t peut-être, ils vous expliqueront ce que Dieu pense de l’imp o r ta n c e e t de la s a in te té de la famille. Les époux et les parents qui s’aim ent et qui aim ent leurs enfants app rendron t com m ent ils pourront d ev en ir une fam ille é te rn e lle -q u i continuera dans l’au-delà. Et finalem ent, les m issionnaires vous expliq u e r o n t c o m m e n t vous pouvez obtenir un témoignage personnel de la véracité de ces choses.
Oui, «nous avons à cœ ur de vous envoyer les meilleurs.» Vous tous qui n ’êtes pas de notre foi, quand deux jeunes gens en chemise blanche et en cravate, ou quand deux charm antes jeu n es filles ou un couple d ’allure noble frappent à votre porte et se prés e n te n t com m e re p ré se n ta n ts de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des D erniers Jours, je vous invite à les faire entrer. Ecoutez leur message puis jugez par vous-mêmes. N ’acceptez-pas seulement leur message, mais demandez avec ardeur à Dieu no tre Père céleste s’il est vrai et s’il a de la valeur pour vous et votre famille, car Dieu est l’auteur de toute vérité et il a promis Son tém oin à ceux qui la cherchent avec ferveur.
Je vous témoigne que l’Esprit m’a témoigné que ces choses sont vraies. L’Esprit a tém oigné à plus de c in q u an te mille m issionnaires e t cen t mille parents, ainsi qu’à des milliers de familles qui ont fait le sacrifice de ce qu’ils ont de plus précieux pour vous apporter ce message. Ensemble nous vous témoignons que si vous recevez le message et demandez à notre Père céleste une confirmation personnelle de sa véracité, l’Esprit vous tém oignera que ces choses sont vraies .
J’ajoute m on tém oignage à celui de no s m iss io n n a ire s e t de leurs p a re n ts , e t à c e lu i de m illio n s d ’autres personnes qui on t reçu ce m êm e tém oignage— que D ieu vit, que Jésus est le Christ. Il est notre S au v eu r, n o tre R é d em p teu r et il nous aime, chacun de nous. Il a rétabli son Evangile dans sa plénitude. A u nom de Jésus-Christ, amen. □
NOTE1. H allm ark Cards, Inc.
J e m’adresse à tous ceux qui voudraient s’informer de la destinée éternelle de la famille. Il y a un an, la Première Présidence et le Collège
des douze apôtres de l’Eglise de Jésus- Christ des Saints des Derniers Jours ont publié une déclaration au monde sur la famille. Elle résume des principes évangéliques éternels qui sont enseignés depuis le com m encem ent de l’histoire écrite, et même depuis avant la création de la terre.
La doc trin e de la fam ille co m m ence avec nos paren ts cé lestes. N ous aspirons à ê tre com m e eux. L’apôtre Paul a enseigné que Dieu e s t le p ère de n o tre e sp rit (v o ir H é b re u x 1 2 :9 ). La D é c la r a t io n énonce: «Dans la condition prém orte lle , les fils e t les filles d ’e sp rit c o n n a issa ie n t e t ad o ra ie n t D ieu , leu r Père é te rn e l. Ils a c c e p tè re n t son p lan selon lequel ses en fan ts p o u rra ie n t o b ten ir un corps p h y sique et acquérir de l’expérience sur
la terre de manière à progresser vers la perfection, et réaliser en fin de com pte leur destinée divine en hérita n t la vie é ternelle» . La déc la ra tion réaffirme égalem ent au m onde que «le mariage de l’hom m e et de la fem m e e s t o rd o n n é de D ieu e t [que] la fam ille est essen tie lle au plan du C réateur pour la destinée é te r n e l le de ses e n fa n ts » (La fa m ille , d é c la r a t io n au m o n d e , L ’Etoile, juin 96, pp. 10-11).
Depuis le tou t début, Dieu a établi la famille e t l’a faite é ternelle . Adam et Eve ont été scellés par le m ariag e p o u r le te m p s e t to u te l’éternité. «Et ainsi tou t fut confirmé à A dam par une sainte ordonnance, l’Evangile prêché, et un décret fut p ro c la m é q u ’il r e s te r a i t d an s le monde jusqu’à la fin de celui-ci. Et il en fut ainsi» (Moïse 5:59). «Adam connut sa femme, et elle lui conçut des fils et des filles et ils com m encère n t à m u ltip lie r e t à re m p lir la terre» (Moïse 5:2).
Le Sauveur lui-même a parlé de cette alliance e t de cette promesse sacrées du mariage quand il a donné à ses disciples l’autorité de lier dans les c ie u x les a ll ia n c e s sa c ré e s contractées sur terre. «Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux» (M atthieu 16:19).
En ces derniers jours, la promesse de l’éternité de la famille a été ré tablie en 1829 quand les pouvoirs de la Prêtrise de M elchisédek on t été res titu és à la te rre . S ept ans plus tard, dans le temple de Kirtland, les
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clefs p e rm e tta n t d ’acco m p lir les ordonnances de scellem ent on t été restituées comme cela est rapporté dans Doctrine et Alliances: «Elie, le prophète qui fut enlevé au ciel sans goûter la mort, se tin t devant nous et dit:
«Voici, le tem ps est p leinem ent a rr iv é , ce tem p s d o n t a p a r lé M alachie . . . les clefs de cette disp en sa tio n son t rem ises en tre vos mains» (D & A 110:13-14, 16).
Le rétablissem ent de ces clefs et de l’autorité de la prêtrise s’accom pagne de la possib ilité pour tous ceux qui sont dignes de recevoir les b é n é d ic tio n s d ’a p p a r te n ir à une famille éternelle. «Oui, des milliers et des dizaines de milliers se réjouiro n t g ra n d e m e n t en leur c œ u r à cause des bénéd ic tions qui seront déversées e t de la dotation que mes serviteurs on t reçue dans cette maison» (D & A 110:9).
Q u e lle est la p rom esse de ces b é n é d ic tio n s qu i s ’accom plissen t dans les temples? Le Seigneur souligne la promesse e t les conditions requises dans un verset sacré: «De plus, en vé rité , je te le dis, si un homme épouse une femme par ma parole qui est ma loi et par la nouvelle alliance éternelle et que leur union est scellée par le Saint-Esprit de promesse, par celui qui est oint, à qui j’ai donné ce pouvoir et les clefs de cette prêtrise, et qu’il leur est dit: Vous vous lèverez dans la première résurrection - et si c’est après la première résurrection, dans la résurrect io n s u iv a n te - e t h é r i te re z de trônes, de royaumes, de principautés, de pouvoirs, de dominations, de toutes les hauteurs e t profondeurs — alors [ce] sera écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau . . . et ce sera pleinem ent valide lorsqu’ils seront hors du m onde. Et ils passeront devant les anges et les dieux qui sont placés là, vers leur exaltation et leur gloire en toutes choses, comme cela a été scellé sur leur tê te , laquelle gloire sera une plénitude et une continuation des postérités pour toujours et à jamais» (D & A 132:19).
C om m e cela est enseigné dans cette Ecriture, il ne se produit pas
de lien é te rn e l du sim ple fait des a lliances de sce llem en t que nous a c c o m p lis so n s au te m p le . La m anière d o n t nous nous com porto n s ic i-b as d é te rm in e ra ce que nous serons pendant toutes les éternités à venir. Pour recevoir la bénéd ic tio n du sc e lle m e n t que n o tre Père céleste nous a donnée, nous devons re sp e c te r les c o m m an d em ents et nous conduire de manière à ce que notre famille veuille vivre avec nous dans les é te rn ité s . Les relations familiales que nous avons ici sur terre sont im portantes, mais e lles so n t b e a u c o u p p lus im p o rtantes encore par leur effet sur notre fam ille p e n d a n t des g é n é ra tio n s dans la condition m ortelle et pendant toute l’éternité.
Par com m andem ent divin, il est requis des conjoints de s’aimer plus q u e q u ic o n q u e . Le S e ig n e u r a déclaré clairem ent: «Tu aimeras ta femme de tou t ton cœur, et tu t ’a tta c h e ra s à e lle e t à p e rso n n e d’autre» (D & A 42:22). La déclaration énonce: «Par décret divin, le père do it p résider sa fam ille dans l’am our et la droiture, e t a la responsabilité de pourvoir aux besoins v i ta u x e t à la p r o te c t io n de sa fam ille [v o ir D & A 8 3 :2 -4 ; 1 Tim othée 5:8]. [Par décret divin,] la mère a pour première responsabilité d ’élever ses enfants.» Par décret divin, le mari et la femme sont parte n a ire s à p a r ts égales dans leu r m ariag e e t le u rs re sp o n sa b ilité s p a re n ta le s . P a r c o m m a n d e m e n t d irect de D ieu, «les parents on t le devoir sacré . . . [d’] apprendre [à leurs enfants] à s’aimer et à se servir les uns les autres, à observer les comm andem ents de Dieu et à être des citoyens respectueux des lois [dans les pays où ils résident] » (L ’Etoile, juin 1996, pp. 10-11; voir D & A 68:25- 28; Mosiah 4:14-15).
D u fa it de l ’im p o rta n c e de la famille pour le plan éternel du bonheur, Satan fait un grand effort pour d é tru ir e la n a tu re sa c ré e de la famille, pour diminuer l’im portance du rôle des hommes et des femmes, pour encourager l’im pureté morale et les infractions à la loi sacrée de la
c h a s te té , e t pour d éco u rag e r les parents de placer parmi leurs priorités les plus élevées le fait d ’avoir et d ’élever des enfants.
La cellule familiale est si essentielle au p lan de salut que D ieu a adressé une mise en garde, d isant que les «personnes qui enfreignent les alliances de la chasteté, qui font subir des sévices à leur conjoint ou à leurs enfants, ou qui ne s’acquittent pas de leurs responsabilités familiales devront un jour en répondre devant Dieu [leur créateur] . . . La désintégration de la famille attirera sur les gens, les collectivités et les nations les calam ités prédites par les p ro phètes d’autrefois et d ’aujourd’hui» (L ’Etoile, juin 1996, pp. 10-11).
N otre salut individuel dépend de notre obéissance individuelle, mais il est égalem ent im portant que nous comprenions que nous sommes chacun une partie im portante et in té grante d ’une famille et que l’on ne peu t recevoir les bénéd ic tions les plus élevées qu’au sein d ’une famille éternelle . Lorsque la famille fonctio n n e com m e Dieu l’a voulu, les relations qui y existent sont les plus précieuses de la condition mortelle. Le plan du Père prévoit que l’amour e t les rapports étroits qui existent au sein de la famille perdurent dans les éternités. Le fait d’appartenir à une famille s’accom pagne de la grande responsabilité de protéger, d ’aimer, d ’é le v e r e t de fo r t if ie r c h a q u e membre de la famille pour que tous puissent endurer en droiture jusqu’à la fin dans la condition mortelle, et dem eurer ensem ble pen d an t tou te l’é te rn ité . Il ne suffit pas de nous sauver nous-mêmes. Il est tout aussi im portant que les parents, les frères e t sœ urs soient sauvés dans no tre famille. Si nous retournons seuls au foyer auprès de notre Père céleste, o n n o u s d e m a n d e ra : «O ù est le reste de la famille?» C ’est pourquoi nous enseignons que la famille est éternelle. La nature éternelle de la personne devient la nature éternelle de la famille.
La n a tu r e é te rn e l le de n o tre co rp s e t de n o tre e sp r it e s t une question que m éditent souvent ceux
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Des m em bres des soixante-dix. A u prem ier rang, d e g a u ch e à droite: Hugh W. Pinnock et Rex D. Pinegar. A u d eu xièm e rang , d e g a u ch e à droite: A lexander B. M orr ison, Jo seph C. Muren (honorab le m en t relevé lors de la conférence) , et V. Dallas Merrell.
qui v iven t dans la cond ition m ortelle. Tous les gens qui vivront un jour sur la terre sont membres d’une famille hum aine et sont les enfants éternels de Dieu, notre Père céleste a im a n t. A près la n a issan ce e t la m o rt dans la c o n d itio n m orte lle , tous ressusciteront du fait de l’ex p ia t io n de J é s u s -C h r is t , le Fils un ique de D ieu le Père. S ’il obéit aux lois, aux o rdonnances e t aux com m andem ents de D ieu, chaque m o rte l p eu t avoir la b é n é d ic tio n d ’atteindre la vie éternelle, c’est-à- dire de retourner vivre dans la prése n c e de son Père c é le s te e t de J é su s -C h r is t , son F ils, a y a n t un a c c ro is s e m e n t é te rn e l p e n d a n t to u te s les é te rn i té s à v e n ir . En c o n tr a c ta n t e t en re s p e c ta n t les alliances sacrées qui font partie des o rd o n n a n c e s du tem ple , les p e rsonnes peuven t re to u rn e r dans la présence de Dieu et seront réunies à leur famille pour l’éternité.
Le foyer est l’e n d ro it où nous sommes élevés et où nous nous préparons à vivre dans la condition morte lle . C ’est aussi que n o u s nous préparons à la mort et à l’immortalité du fait de notre croyance et de notre co m p ré h e n s io n q u ’il y a une vie après la m ort, non seulem ent pour l’individu mais aussi pour la famille.
Nous apprenons certaines des plus g ran d es le ço n s des p r in c ip e s de l’Evangile sur la nature éternelle de la famille en observant com m ent les membres de l’Eglise, face à l’adversité , a p p liq u e n t les p rin c ip e s de l’Evangile dans leur vie et dans leur foyer. Au cours de l’année passée, j’ai été témoin de la joie que connaissent ceux qui honorent et révèrent l’ense ig n e m e n t de l ’E v an g ile sur la famille éternelle dans les m om ents d’adversité.
Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rendre visite à un homme a tte in t d ’une maladie incurable. Ce détenteur de la prêtrise dévoué était confronté aux réalités de la condition m ortelle. Il puisait cependan t de la fo rce d an s l ’e x e m p le du Sauveur qui, dans la prière dominica le , d it: «V oici d o n c co m m e n t vous devez prier: . . . Q ue ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel» (M atthieu 6:9-10). M on ami puisait du courage dans le fait de savoir q u e , q u a n d Jésus d u t su b ir une g rande souffrance e t une grande an g o isse d an s le ja rd in de G ethsém ané pendan t q u ’il accom plissait le sacrifice expiatoire, il dit: «M on Père, s’il n ’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite» (M atthieu 26:42).
M on ami p a rv in t à accep ter la phrase «Que ta volonté soit faite» q u an d il a ffro n ta à son to u r des ép reu v es e t des tr ib u la tio n s très dures. Membre fidèle de l’Eglise, il avait à présent de grandes préoccupations. En particulier concernan t les questions qu ’il se posait: «Ai-je fait to u t ce que je dois faire pour endu rer fidèlem ent ju sq u ’à la fin? C om m ent sera la mort? M a famille s e ra - t-e lle p ré p a ré e à d e m e u re r fidèle et à être autonom e quand je ne serai plus là?»
Nous avons pu parler de ces trois questions. Une réponse claire leur est donnée dans la doctrine enseignée par notre Sauveur. Nous avons discuté de la m anière don t il avait passé sa vie à s’efforcer d’être fidèle, de faire ce que D ieu a tte n d a it de lui, d ’être honnête dans ses rapports avec autrui, d ’aimer sa famille et de
veiller sur elle. N ’est-ce pas ce que signifie endurer jusqu’à la fin? Nous avons parlé de ce qui se p ro d u it im m édiatem ent après la mort, de ce que D ieu nous a en se ig n é sur le m o n d e des esp rits . C ’est un lieu paradisiaque, un lieu de félicité pour ceux qui on t mené une vie juste. Ce n ’est pas quelque chose à craindre.
A près n o tre co n v ersa tio n , il a demandé à sa femme et à sa famille élargie, enfants et petits-enfants, de venir ensemble pour leur enseigner de nouveau la doctrine de l’expiation opérée pour que tous ressuscite n t. T ous o n t com pris que, to u t comme le Seigneur l’a dit, même s’il devait y avoir de l’affliction à cause de la séparation temporaire, il n ’y a pas de chagrin pour ceux qui m eur e n t d an s le S e ig n e u r (v o ir Apocalypse 14:13; D & A 42:46). Le père de famille a reçu une bénédiction lui p rom ettan t le réconfort et l’assurance que tout irait bien, qu’il ne souffrirait pas et qu’il aurait plus de temps pour préparer sa famille à son départ, e t même q u ’il connaîtra it le m om ent de son départ. Sa famille m’a raconté que le soir précédant sa m ort il a dit qu ’il partirait le lendem ain. Il est m ort le lendem ain après-m idi, en touré de tou te sa famille. Ce sont là la consolation e t le réconfort que nous recevons
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quand nous comprenons le plan de l’Evangile e t savons que la famille est éternelle.
Com parez ces événem ents avec u n in c id e n t q u i m ’es t s u rv e n u quand j ’avais une v ing taine d ’a n nées. Q uand j’étais dans l’armée de l’air, l’un des pilotes de m on escadre s’est éc rasé e t s’e s t tu é au cours d ’une mission d ’en tra înem en t. J ’ai é té c h a rg é d ’a c c o m p a g n e r la dépouille de mon cam arade jusqu’à sa dernière demeure au cimetière de Brooklyn. J ’ai eu l’h o n n eu r d ’être aux côtés de sa famille pendant l’exp o s itio n du co rp s e t le s e rv ic e funèbre et de rem ettre, de la part de notre gouvernement, le drapeau à sa veuve, près de la sépulture. Le serv ice fu n è b re a é té so m b re e t lugubre. Nulle m ention n ’a été faite de sa bonté et de ses accom plissem ents. N ulle m ention n ’a été faite de son nom. A la fin du service, sa veuve s’est tournée vers moi e t m ’a dem andé: «Bob, q u ’est-ce qu i va vraim ent arriver à Don?» J’ai alors pu lui expliquer la belle doctrine de la résurrection et la réalité que, s’ils é ta ie n t baptisés e t scellés dans le temple pour le temps et l’é tern ité , ils pourraien t vivre ensem ble é te rnellem ent. Le prêtre qui é ta it près
d ’elle a dit: «C’est la plus belle doctrine que j’aie jamais entendue.»
La p lé n itu d e de l ’E vang ile de J é s u s -C h r is t a p p o r te u n g ran d réconfort dans les m om ents difficiles de la c o n d i t io n m o r te l le . E lle apporte de la lumière là où il y a des ténèbres et une influence apaisante là où il y a de l’agitation. Elle donne l’espérance é te rn e lle là où il y le désespoir mortel. C ’est plus qu’une be lle d o c tr in e . C ’est u n e réa lité dans notre vie que si nous pouvons être obéissants e t obtenir les récompenses é te rn e lle s que D ieu nous accorde, si nous nous rapprochons de lui et acceptons la doctrine éternelle, nous serons bénis.
R é c e m m e n t, s ’est p ro d u it un autre incident qui m’a marqué. U n homme jeune a tte in t d ’une maladie incurable est mort. Il savait que sa maladie lui ôterait d’abord sa dextérité manuelle et sa capacité de marcher, puis que la progression du mal lui enlèverait sa capacité de parler et qu ’enfin son système respiratoire cesse ra it de fo n c tio n n e r . M ais il avait également la foi que la famille est éternelle. D oté de cette connaissance, il s’est adressé à chacun de ses enfants par le moyen d’enregistrem en ts v idéo à u tiliser après sa
m ort. Il a p ro d u it des en reg is tre m ents à re m e ttre à ses fils et ses filles lors d ’étapes im p o rtan tes et sacrées de leur vie, telles que le baptême, une ordination à la prêtrise et le m ariag e . Il le u r a p a rlé avec l’amour et la tendresse d ’un père qui savait que, bien que sa famille soit éternelle, pendant un certain temps il ne p o u rra it pas ê tre avec eux, m ais ne ce sse ra it jam ais d ’ê tre à leurs côtés spirituellement.
Les exemples de foi de veuves et de veufs in éb ran lab les , ainsi que celui de leurs enfants, après le décès d ’un conjo in t ou d ’un paren t sont une inspiration pour nous tous. O n p e u t t i r e r de g ra n d e s leço n s en observant leur foi et leur obéissance tand is q u ’ils s’e ffo rcen t de reste r f id è les a fin d ’ê tre ré u n is à leu r famille pour toute l’éternité.
La connaissance e t la com préhension que D ieu vit e t que Jésus est le Christ, et que nous avons la possibilité de ressusciter et de vivre dans la présence de Dieu le Père et de son Fils Jésus-Christ nous permet de supporter des événem ents qui, sinon, sont tragiques. Cette doctrine ap p o rte une esp é ran ce é c la ta n te dans un m onde par ailleurs sombre et morne. Elle répond aux questions s im p les: « D ’où v e n o n s -n o u s? » «P o u rq u o i so m m es-n o u s ici?» e t «Où allons-nous?» Ce sont des vérités qu’il faut enseigner et appliquer dans notre foyer.
D ieu v it . Jé su s e s t le C h r is t . Grâce à son expiation, nous aurons tous la possibilité de ressusciter. Ce n ’est pas uniquem ent une bénédictio n ind iv id u e lle ; c ’est beaucoup plus que cela. C ’est une bénédiction pour chacun de nous et pour notre famille. Puissions-nous être éternellem en t reco n n a issan ts . Puissions- nous vivre dans la présence de Dieu, le Père éternel, et de son Fils Jésus- Christ, puissions-nous être ensemble pendant toutes les éternités à venir. Puissions-nous com prendre la joie et, non seu lem ent enseigner cette d o c trin e , m ais égalem en t lui ê tre fidèle dans notre vie personnelle et familiale. C ’est ma prière au nom de Jésus-Christ. Am en. □
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