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DE LA FRANQUI À L’ORB PORT LA NOUVELLE - GRUISSAN - NARBONNE PLAGE GRAU DE VENDRES - VALRAS PLAGE Gratuit Free 2009 Cabotages C oastwise SIX MILLES EN MER, QUATRE PAS À TERRE - SIX MILES OFFSHORE, FOUR STEPS ASHORE m e t e o f r a n c e . c o m

La Franqui

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Editions 2009 Franqui Cabotages

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DE LA FRANQUI À L’ORBPORT LA NOUVELLE - GRUISSAN - NARBONNE PLAGE

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SIX MILLES EN MER, QUATRE PAS À TERRE - SIX MILES OFFSHORE, FOUR STEPS ASHORE

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SIX MILLES EN MER, QUATRE PAS À TERRE - SIX MILES OFFSHORE, FOUR STEPS ASHORE

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PORT LA NOUVELLE 4-5 GRUISSAN 6-7 NARBONNE PLAGE 8-9 GRAU DE VENDRES 10-11 VALRAS PLAGE 12-13

Vous n’avez pas devant vous une année sabbati-que, pas de yacht préparé “TDM”, pas envie d’affronter les quarantièmes rugissants ou les typhons de la mer de Chine ? Vous êtes comme nous, comme 95% des plai-sanciers.Cabotages.Coastwise et Ca-botages.fr sont là pour vous donner envie de sortir du port plus souvent, d’aller en week-end jusqu’à l’escale ou au mouillage d’à côté, de partir pour des raids côtiers à la découverte d’univers qui changent mille après mille.Cerbère – Sainte Maxime par la route des côtes n’est pas Saint Malo – Pointe à Pitre de la Route du Rhum. Pourtant, la plaisance de cabotage est affaire de navigateurs. Il faut la technique et le coup d’œil, une vigilance constante, sa-voir anticiper les caprices de la météo, négocier sans ces-se sa route avec les autres. Il

faut aussi les bateaux et les matériels pour cela. Le plai-sancier côtier un vrai marin : Qu’est-ce qui est le plus diffi-cile : se faire porter des jours et des jours par les Alizés dans le désert bleu, ou navi-guer au gré des trente-deux vents de Méditerranée, entre caps, roches affleurantes, bancs de sable, chalutiers et ferries ?Qu’est-ce qui est le plus dan-gereux quand survient le coup de vent : la pleine mer qui offre toujours de l’eau à courir ou la côte pour s’y faire drosser ? Qu’est-ce qui demande les plus grandes qualités de manœuvrier : une longue route au pilote automatique ou des bords à tirer d’ici à là, des ports encombrés d’où il faut entrer et sortir tous les jours, des calanques étroites ou des hauts-fonds sableux pour y jeter l’ancre ? Cabotages va vous accom-pagner pour la troisième sai-son le long de cette bande des six milles, la plus com-plexe, la plus spectaculaire, la plus riche des zones de navigation. Et aussi pour les quatre pas que vous ferez à terre, à la découverte des tré-sors des villes d’escale, entre amusement, culture et gour-mandise. Bonne navigation !

You’re not taking a gap year, don’t have a yacht equipped for a round-the-world trip, you don’t fancy facing the roaring forty or the China Sea typhoons? In that case, you’re just like us, like 95% of pleasure-boaters.Cabotages.Coastwise et Cabotages.fr are there to encourage you to leave the harbour more often, to take off for the weekend to the next port of call or berth, to go off on coastal treks to discover an area that changes mile by mile.Cerbère – Sainte Maxime by the coast is not the same as Saint Malo – Pointe à Pitre by the Route du Rhum, and yet, the pleasure of coastal navigation is a matter for seafarers. You need to have technique and a quick eye, be permanently vigilant, know how to anticipate the whims of the weather, constantly negotiate your journey with the other seafarers. You also need the boats and equipment for that. The coastal pleasure-boater is a real sailor!Which is hardest: being carried for days on end by the trade winds in the blue desert, or navigating according to the thirty-two winds of the Mediterranean, between capes, underwater

rocks, sand banks, trawlers and ferries?Which is more dangerous when there’s a sudden gust of wind: the open sea where there’s always plenty of water to sail in or the coast that you can drift towards? Which requires the greatest qualities of manoeuvre: a long journey on automatic pilot or tacking here and there, jammed ports that you have to enter and exit every day, narrow creeks and sandy shallows for casting anchor? Cabotages will be your guide for the third season running, along this six-mile long strip of the most complex, most spectacular and richest navigation areas, and also for the four paces that you will travel on land, to discover the treasures in the nearby towns, including amusement, culture and gourmet food. Enjoy your sailing!

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Des côtes : 26-27Les aires protégées

L’eau : 28-29La pêche des “amateurs”

L’air : 30-31Les goélands

Du temps : 32-33Des vins, des amphores,

des bateaux

UNE VILLE DANS chAqUE PORT…Plans, bonnes adresses

et découvertes14-21

nos coups de cœur

Le bateau idéal… 22Pourquoi pas un sixty-forty ?

Environnement 23Des idées pour naviguer propre

Les bons équipements… 24 Pour caboter en sécurité.

LE JEU DE LES cABOTEURS

AU FIL DE…34

par Christophe Naigeon,Alain Pasquet

Des côtes : Des côtes : 26-2726-27Les aires protégées

L’eau : 28-29La pêche des “amateurs”

L’air : L’air : 30-31Les goélands

Du temps : 32-33Des vins, des amphores,

des bateaux

Des côtes : 26-27Les aires protégées

L’eau : 28-29La pêche des “amateurs”

L’air : 30-31Les goélands

Du temps : 32-33Des vins, des amphores,

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Cabotages.Coastwise est publié par Bastaque Éditions16 rue Garenne, 34200 Sète.

Directeur de publication, dir. commercial : Alain PasquetDir. de la rédaction, rédacteur en chef : Christophe Naigeon

Rédaction : Emma Chazelles, Jeanne Chemin, Guy Brevet, Claude Roger.

Agenda : Julia ChaineMaquette : Emmanuelle Grimaud, Richard Moris

Partenariat publicité : Patrick Faure, Thierry Dutto

Imprimerie : Gieza Services - EspagneEncre : SunChemical Certified

Publicité : [email protected]édaction : [email protected]

Tél : 04 67 17 14 30 - Fax 04 67 17 14 32

ISSN en cours - Dépôt légal mai 2009

PRIX THÉTISde la nouvelle maritime

Cabotages.Coastwiseet la

Librairie Maritime Outremer

convient tous les caboteursà participer au

ouvert à tous les écrivains de plus de 16 ans,amateurs ou ayant déjà été édités.

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4 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

Un canal, un étang et un vrai port

Une balise d’atterrissage au large, des cargos, pétroliers, gaziers au mouilla-

ge d’attente ou sur route, des chalutiers entrants ou sortants, deux puissantes jetées débordant largement, la grande tour rouge et blanche d’une cimenterie, de hauts silos et des réservoirs de car-burants : pas de doute, on arrive dans un grand port de commerce.Port la Nouvelle : longtemps classé port-abri seulement ouvert aux plaisanciers par mauvais temps, le caboteur y est maintenant bienvenu.

UN MÔLE, UNE LANTERNEL’entrée se repère facilement avec son phare rayé rouge et blanc sur bâbord et, en arrière plan, un parc d’éoliennes sur la colline. Avec un chenal dragué à 8m, vous pouvez quitter des yeux le sondeur pour surveiller le trafic et, quand souffle le Ma-rin, prendre garde à la houle de Sud-Est qui prend la même route que vous.C’est pour cette raison que les premiers travaux portuaires ont commencé dans les premiers jours du XVIIIe siècle. Depuis 1681, le Canal du Midi fonctionnait et la jonction perpendiculaire de Narbonne vers la mer par le canal de la Roubine

avait été réalisée en 1787. Mais la barre dangereuse qui se levait dès force 6 de Sud à Nord-Est rendait l’entrée trop sou-vent dangereuse pour que l’exploitation du canal soit satisfaisante.En passant entre les deux grandes jetées qui vous protègent désormais, pensez que c’est en 1704 que la première pierre du môle de la digue ouest a été posée en grande cérémonie et qu’une plaque a été immergée portant la mention : « on ne pouvait autrefois entrer sans courir grand risque de s’y perdre, et (…) l’on peut aller à présent en toute sécurité, y ayant fait faire des jetées pour arrêter les flots de la mer et y changer ce que la nature y avait fait d’elle-même »Et, si vous entrez de nuit et voyez les éclats vert et rouge d’aujourd’hui, pensez aussi que c’est seulement en 1794, alors que régnait en France la Terreur révolu-tionnaire, que le premier feu de signalisa-tion – une simple lanterne – a été allumé sur ce premier petit môle.

LES ROMAINS DE NARBONNEVous arrivez maintenant dans un avant-port qui est la zone de manœuvre des pé-troliers (attention, mouillage défendu et

navigation par moments interdite), puis dans le chenal aménagé dans l’ancien grau de l’étang de Sigean (ou de Bages). Ici, les navires romains ne rencontraient pas d’obstacle pour rejoindre la Nautique, port antique de Narbonne. Il n’y avait pas à l’époque ce long cordon de sable et de marais, ce lido qu’il a fallu creuser.Dans le chenal, sur tribord, les installa-tions portuaires, sur bâbord, la ville qui n’avait autrefois que trente habitants, re-groupés autour d’une église. Peu à peu, le port se construisant le long du quai, on y a creusé de nouvelles darses, ancêtres de celles que vous longez en embouquant le chenal car le port de plaisance et sa capi-tainerie sont tout au fond.

PIEDS-NOIRS ET CHALUTIERSA droite en entrant, le premier bâtiment visible est un préventorium ; à gauche, le casino. Port la Nouvelle est bien une étape à facette multiples ! Les maisons d’habi-tation et la station estivale sont à l’ouest ; à l’est, les darses, d’abord pour les pétro-liers, puis pour les grains et autres vracs, enfin pour la pêche.Car Port la Nouvelle compte une impor-tante flottille qui lui permet de figurer parmi les grands ports de pêche méditer-ranéens. L’histoire a commencé avec l’in-dépendance de l’Algérie. 1962 : une cin-

quantaine de chalutiers passe de l’autre côté de la Méditerranée. Une vingtaine est accueillie à Port la Nouvelle. En deux ans, plus d’un millier de Pieds-noirs s’ins-tallent. De 2.500 hab, la ville passe à plus de 3.600. Des lotissements et des équipe-ments nouveaux sont construits. La coha-

bitation avec les catalanes de la petite pêche artisanale locale pose un pro-blème d’encombrement, il faut créer un nouveau bassin, une criée, une cale de halage, un atelier de filets. Une nouvelle vie économique et so-ciale commence. Du coup, la ville ainsi relancée s’ouvre au tourisme qui démarre sur toute la côte.

Vous êtes maintenant à destination. Les pontons de plaisance sont en plein centre, côté ville. Cela facilite les balades urbaines et l’avitaillement. Que ceux qui n’aiment pas l’environnement un peu in-dustriel d’un port actif passent leur che-min et continuent vers Gruissan au Nord ou Leucate vers le Sud !Pour retrouver le calme et la tranquillité des eaux, un autre plan : au-delà du pont qui ferme le port de plaisance, commen-ce l’étang vers Bages et Port la Nautique dans l’univers des «Golfes Clairs» chan-tés par Trénet. Et, si vous piquez tout de suite à droite, vous pouvez vous engager dans le canal de la Roubine qui, après dé-mâtage, vous conduira au Canal du Midi. Deux autres mondes !

Claude Roger

Port la Nouvelle

Aux portes de Narbonne et de ses vieux quartiers, au centre d’un port actif, au carrefour de voies navigables, voici une escale peu banale et pleine d’histoire.

Le classique petit train estival à Si vous ne voulez pas démâter, louez un vélo. Partez le long du canal de la Roubine. Visitez les salines et de l’Ile de St Lucie, riche réserve na-turelle dans un exceptionnel milieu naturel sauvegardé. Des roseaux, des oiseaux dans un univers bleu et vert… Les paresseux feront le circuit dans le Petit Train jaune (à moteur diesel et sur roues), suc-cesseur en saison du célèbre TATA, tramway folklorique qui a rendu bien des services aux villages des Corbières. Si vos mollets ne rechi-gnent pas à une vingtaine de kilo-mètres, Narbonne, ses belles mai-

sons et ses canaux sont à portée ! Si vous avez un bateau assez pe-tit ou une annexe assez grande, passez sous le pont et à vous les villages médiévaux, les vestiges d’anciens ports romains qui des-servaient Narbonne alors en bor-dure de mer ! La Nautique, l’un des grands ports gallo-romain, conserve de nombreuses traces de son passé : ancres, céramiques, mobilier. Et Bages ! tous les secrets de la pêche à l’anguille sont dans ce typique village médiéval. A y voir : la Maison des Arts qui expose et vend les productions d’artistes de haute qualité.

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dépendance de l’Algérie. 1962 : une cin- bitation avec les catalanes de la petite pêche artisanale locale pose un pro-blème d’encombrement, il faut créer un nouveau bassin, une criée, une cale de halage, un atelier de filets. Une nouvelle vie économique et so-ciale commence. Du coup, la ville ainsi relancée s’ouvre au tourisme qui démarre sur toute la côte.

Vous êtes maintenant à destination. Les pontons de plaisance sont en plein centre, côté ville. Cela facilite les balades

Port de plaisance

© OT Port La Nouvelle

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Offshore landing markers, cargo ships, oil tankers and gas-carriers at holding anchorage or on their way, two powerful jetties jutting out a long way, the big red and white tower of a cement works, the tall fuel bunkers and tanks: there’s no doubt that you’re arriving in a big trading port.Coasters are now welcome at Port la Nouvelle, which was classified as a harbour of refuge for a long time and only open to amateur sailors in bad weather. It’s easy to make out the entrance, with its red and white striped lighthouse to port and, further on, a wind farm on the hill. The channel has been dredged to 8m, which means you can take your eyes off the depth sounder and watch the traffic. When the Marin [South East wind] blows, watch out for the swell from the South East, which is coming your way.

A LANTERN ON THE BREAKWATERThis is why the first harbour works were begun here, right at the start of the 18th century. The Canal du Midi had been operating since 1681, and the perpendicular bend of the Canal de la Roubine joining Narbonne to the sea was built in 1787. But the dangerous swell raised by the force 6 South-North East wind meant that the entrance was often too dangerous for the channel to be satisfactorily used.As you pass between the two large jetties which will protect you from that point on, just think that the first stone of the western harbour wall’s breakwater was laid in 1704, with great ceremony. A plaque was submerged, bearing the following inscription: “it was not possible before to enter here without running a great risk of being lost. Now (...) you can go through in total safety, as jetties have been built to stop the flow of the sea and to change what was created by nature herself.”If you’re coming in at night, past today’s shining red and green lights, you should also think that it was only in 1794, when the Revolutionary Terror held France in its thrall, that the first navigation light – a simple lantern – was lit on this first little breakwater.

THE ROMANS OF NARBONNEYou are now arriving in an outer harbour which is a working area for oil tankers (watch out - you’re not allowed to drop anchor and sometimes sailing isn’t allowed), followed by the channel developed from the Sigean (or Bages) lagoon’s old “grau” [Languedoc word for a channel linking a lagoon to the sea]. Roman ships did not come across any obstacles here on their way to Nautique, the ancient port

of Narbonne. At that time there was no long ribbon of sand and swamps, creating a barrier beach which had to be dug away. Once in the channel, the harbour facilities are to starboard. To port lies the town, which used to be nothing more than thirty inhabitants huddled round a church. The port grew up along the quays little by little. New docks were dug out, which were the forerunners of the ones you sail past as you enter the channel on your way to the yacht harbour and its harbour master’s office at the end.

PIEDS-NOIRS AND TRAWLERSAs you enter, the first building you see to the right is a sanatorium; the building on the left is the casino. Port la Nouvelle really is a multi-faceted stopover! The houses and the summer resort are to the west; the docks are to the east – oil tankers first, then grain and other bulk goods, and, finally, the fishing harbour.Port la Nouvelle has a significant fishing fleet, making it one of the Mediterranean’s great fishing harbours. The story began when Algeria became independent, in 1962. Fifty or so trawlers crossed to the other side of the Mediterranean, and around twenty of them ended up in Port la Nouvelle. Two years later, over a thousand “Pieds-noirs” [French citizens born in Algeria] had moved in. The town of 2,500 inhabitants grew to 3,600. Housing estates and new facilities were built. Cohabitation with the little “catalan” fishing boats traditionally used for fishing in the local area led to problems of overcrowding. A new harbour, a fish auction, a slipway and a netting workshop had to be created. It was the beginning of a new social and economic life and the revived town suddenly opened up to the tourism which was developing all along the coast. You have now reached your destination. The yacht pontoons are right in the centre, near the town, making it easy for you to stroll through and victual up. Anyone who doesn’t like the slightly industrial environment of a working port should be on their way and continue to Gruissan, to the North, or Leucate, to the South!If you’d rather go back to the peace and tranquility of the water, here’s another idea: the lagoon heading towards Bages and Port la Nautique starts beyond the bridge which closes off the yacht harbour. These are the “Golfes Clairs” [Clear Bays] which locally-born crooner Charles Trénet sang about. And if you swing round to the right straightaway, you can go into the Canal de la Roubine, where, after taking down your mast, you can carry on to the Canal du Midi. Two different worlds!

If you don’t want to take down the mast, rent a bicycle and go off along the Canal de la Roubine. Visit the salt refineries and the Ile de St. Lucie, a fantastic nature reserve in an exceptional, safeguarded natural setting. It’s a blue and green world of reeds and birds... If you’re feeling lazy, take a tour on the yellow Scenic Train during the tourist season. This is the successor of the famous TATA, the traditional tram which was really useful for the Corbières villages. If your calves don’t start aching at the mere thought of twenty kilometres or so, Narbonne, with its beautiful houses and canals, is within your reach!

If your boat is small enough or your dinghy is big enough, go under the bridge and explore the medieval villages. These are the vestiges of the ancient Roman ports which served Narbonne when it was next to the sea! La Nautique, one of the great Gallo-Roman ports, still bears many traces of its past: acres, ceramics and furniture. And then there’s Bages! What this typical medieval village doesn’t know about eel fishing isn’t worth knowing. Not to be missed: La Maison des Arts, which exhibits and sells high quality artists’ work.

A canal, a lagoon and a real port On the edge of Narbonne and its old quarters, at the centre of a working port and at the crossroads of the waterways, this is an unusual stopover which is full of history.

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Un joli tableau à double entrée

Il y a deux entrées pour Gruissan. Au Sud-Ouest, le rectiligne Canal de Grazel

ouvre, deux kilomètres à l’intérieur, l’accès à Port Barberousse du vieux Gruissan : un port privé accessible aux visiteurs qui ca-lent moins de 1, 20 m, complété par un joli bassin après une passerelle routière, pour quelques petits bateaux à moteur.À environ deux milles au Nord-Est, une autre entrée mène les plus grosses unités vers Gruissan “la neuve” et son port en cœur de ville. On y accède par deux puis-santes jetées et un chenal d’un mille bien balisé, dragué à 2,50 m.Du large, avant des les distinguer, ces deux entrées ont deux amers communs, le massif de la Clape et l’ancien donjon du village.

PIRATES ET NAUFRAGESLa montagne de la Clape, qui était autre-fois une île, porte deux radômes à 235 m d’altitude et, plus près de Gruissan, les falaises qui se dressent du côté de la cha-pelle des Auzils dont le chemin d’accès est connu pour ses cénotaphes (voir 4 Pas à Terre). Le donjon cylindrique qui trône au som-met de la colline où s’enroule le vieux village porte un nom fort évocateur : Bar-berousse.La Tour Barberousse, comme ses sœurs du littoral méditerranéen, servait, certes, à se défendre mais, heureusement le plus souvent à surveiller préventivement

l’horizon. Si celle de Gruissan prît un jour le nom redouté de la famille de pirates qui s’empara d’Alger en 1529, ce n’est pas que le personnage à la barbe carotte y eût habité. Tant pis pour le mythe !Au contraire, c’est parce que l’on redoutait qu’il y vînt que cette appellation-repous-soir lui fut donnée, afin que vigilance soit entretenue ! De la fin de l’empire romain qui assurait la paix sur la Mare Nostrum, jusqu’au XVIe siècle, les villageois des côtes se sont réfugiés sur les hauteurs. Voguant en vue de Gruissan, c’est donc à vous et non point aux Gruissanais de se prendre pour un pirate barbaresque ve-nant chercher des esclaves dans les villes de la côte. Une longue tradition…En revanche, une autre tradition, heureu-sement, perdure : la fête de la Saint Pier-re. Au XVIIIe siècle, alors qu’une relative sécurité était revenue, les Gruissanais trouvèrent sur la plage une proue de na-vire représentant Saint Pierre, reconnais-sable aux grosses clés qu’il a en mains. Ils lui dédièrent alors une grande cérémonie avec procession, sérénade et danse scot-tish, liesse populaire à la fin juin de cha-que année. Loin de s’éteindre, la tradition demeure encore (voir «Saint Pierre et les Prud’hommes» sur www.cabotages.fr).

DANS LE RESPECT DU PAYSAGESur tribord au loin, une grande roue de Luna Park rappelle à la modernité. Gruis-san, comme Port Camargue, la Grande

Motte et le Cap d’Agde au Nord-Est et Port Leucate, Port Barcarès et Saint Cyprien au Sud-Ouest, est une création des années soixante et de la Mission dite «Racine» d’aménagement du littoral qui visait à créer des lieux à haute densité balnéaire, bien circonscrits, préservant l’environne-ment alentour. Chacun a eu son projet, son architecte, son ambition.Pour Gruissan, le projet initial de 1964 était une cité pharaonique et «futuriste». L’aménagement du vaste espace de sable entre Vieux Gruissan et mer a donné lieu à de un délire en forme de métropole Star Treck directement tombée de l’espace-temps dans les lagunes du Languedoc. Si le nouveau Gruissan finalement sorti des cartons n’est pas à proprement parler un joyau architectural, au moins s’inscrit-il dans le respect du site. Le massif de la Clape au nord n’a pas été mité de villas pour milliardaires comme prévu, et l’ex-traordinaire Gruissan des chalets sur pi-lotis n’a pas été rasé au profit d’un port dantesque !Ce véritable décor de cinéma – 37,2° le Matin de Beineix – est un village de 1.300 “cabanes” sur pilotis nées avec la mode des bains de mer : sous Napo-léon III, tout a commencé par des cabines de plage plus ou moins sophistiquées. À la fin du siècle, une tempête a détruit tout ce qui y avait été peu à peu construit en dur. Puis les cabines sont revenues. Puis la guerre est passée. Puis, une fois la plage débarrassée des bunkers, des «chalets» de planches se sont posés sur

des pilotis. Du déshabilloir de plage au camping sauvage on passait à la ville de plus en plus organisée, habitée en partie toute l’année.

CHALETS OU VILLAS ?Avenues, rues, ruelles révèlent tous les matériaux, toutes les couleurs, toute la flore, tous les aménagements et tous les engins de plage des heureux propriétai-res qui ont su préserver ce site unique où existe une sorte de vie communautaire.Hélas, contrairement au règlement, de plus en plus de propriétaires murent les rez-de plage pour en faire des garages et des annexes, masquant ainsi les pilotis. Les «chalets» qui deviennent des villas font perdent une grande part de son ca-ractère à la «cité sur échasses». Une tem-pête ramènera peut-être un jour ce petit monde à la vocation d’origine des pilotis : ne pas avoir les pieds dans l’eau.Le port quant à lui a su préserver des pro-portions modestes grâce à sa division en bassins et marinas. La station est animée sans tomber dans les excès, les commer-ces sont nombreux mais pas trop débor-dants et certains détails visent à donner à l’ensemble un cachet personnel : place décorée de «menhirs», toits semi-cylindri-ques des immeubles, pôles d’intérêts dif-férenciés, vues sur le vieux Gruissan et sa tour. Des «signes» comme les pyramides de la Grande Motte ou les balcons de la Baie des Anges pour les cartes postales…

Claude Roger

Parmi les derniers grands aménagements littoraux, Gruissan présente le double avantage d’être aussi un vieux village et d’avoir, tout près, la montagne de la clape. Sans oublier ses “chalets” !

Gruissan

© OT Gruissan

Une inoubliable promenade – terrestre mais à thème maritime – est la montée des chemins pierreux de La Clape (clap ou clapas en occitan signifie cailloux). Plusieurs itinéraires de 2 h 30 environ, sont à portée dont celui de la Chapelle des Auzils. Le sentier qui y monte est bordé de cénotaphes, un cimetière marin sans corps, qui perpétue la mémoire des matelots et capitaines disparus sur les mers du monde. Les inscriptions révèlent de tragiques histoires d’hommes et de mer. De là-haut, la vue est superbe. Pour les moins motivés à quitter le niveau des vagues, le circuit des Goules à l’Ouest propose une visite des Salins et d’un écomusée.

An unforgettable walk – on land, but with a nautical theme – is climbing the stony paths of La Clape (clap or clapas means stones in Occitan). There are several routes lasting about 2 and a half hours within reach, including the walk to the Chapelle des Auzils. The path climbing up to it is lined with cenotaphs, forming a marine cemetery with no bodies, to perpetuate the memories of the sailors and captains who disappeared under the waves around the world. The inscriptions tell tragic tales of men and the sea. The view is superb from up there. For those with less inclination to climb above sea level, the Goules trail, to the West, offers a visit to the salt refineries and an ecomuseum.

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L’intérieur de l’église en centre ville

la chapelle des Auzils

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There are two entrances to Gruissan. To the South-West, two kilometres inland, the straight Canal de Grazel opens into old Gruissan’s Port Barberousse. This is a private harbour which is accessible to visitors drawing less than 1.20m, complemented by a pretty harbour after a road bridge.About two nautical miles North-East, another entrance takes bigger boats to “new” Gruissan and its harbour in the town centre. It is reached by two powerful jetties and a mile-long channel, which is well signposted and has been dredged to 2.50m.From the open sea, before you can make out the two entrances, you see their two common markers: the Clape massif and the old keep of the village castle.The Clape mountain, which used to be an island, has two radomes at a height of 235m. Closer to Gruissan, the cliffs tower up on the Chapelle des Auzils side. The access path to the chapel is marked out by its cenotaphs. (See 4 Pas à Terre). The circular keep crowning the summit of the hill, with the old village nestled round it, has a very evocative name: Barbarossa.

PIRATES AND SHIPWRECKSLa Tour Barberousse, like its sisters along the Mediterranean coast, certainly had a defensive purpose, but, luckily, was more often used to watch over the horizon as a preventative measure. Although Gruissan’s tower took the dreaded name of the family of pirates who took over Algiers in 1529, it isn’t because the carroty-bearded character lived there. So much for the legend!In fact, it was because he was feared that it was given this repellent name, just to make people watch out! From the end of the Roman empire, which had guaranteed peace in the Mare Nostrum, until the 16th century, the villagers from the coast took refuge along the heights. Sailing along in sight of Gruissan, it’s you, therefore, rather than the Gruissanais, who could be taken for a Barbary pirate coming to look for slaves in the coastal villages. There’s a long tradition, after all...Thankfully, there is another tradition which endures: the festival of Saint Peter. In the 18th century, when relative safety had been restored, the Gruissanais found the figurehead of a boat representing St. Peter on the beach – he could be recognised by the large keys he was holding. So they dedicated a great ceremony to him, with a procession, a serenade and a kind of polka dance. This is the cause of widespread jubilation at the end of June every year. The tradition still goes on and shows no signs of fading (see “Saint Peter and the Labour Judges” at www.cabotages.fr).

RESPECTING THE LANDSCAPEFar away to starboard, a big wheel from Luna Park brings you back into the present. Like Port Camargue, La Grande Motte and Cap d’Agde to the North-East and Port Leucate, Port Bacarès

and Saint Cyprien to the South-West, Gruissan is a 1960s creation of the coastal development Mission known as “Racine”. This Mission aimed to create high density seaside resorts, which were well controlled, thereby preserving the surrounding environment. Each resort had its own project, architect and ambition. For Gruissan, the initial 1964 project was a Pharaonic, “futuristic” city. The development of the vast expanse of sand between Old Gruissan and the sea gave rise to madness in the form of a Star Trek metropolis, fallen straight out of space and time into the Languedoc lagoons. Even if the new Gruissan wasn’t exactly an architectural jewel when it was finally all unpacked, at least it respected its environment. The Clape massif to the north hasn’t been eaten away at by multimillionaires’ villas, as originally planned, and the extraordinary Gruissan of chalets on stilts wasn’t razed to the ground in favour of a Dantesque harbour!This real film set – for Betty Blue, by Jean-Jacques Beineix – is a village of 1,300 “huts” on stilts, which appeared with the fashion for sea bathing: it all began with more or less sophisticated beach huts in the time of Napolean III. At the end of the century, everything permanent which had gradually been built was destroyed by a storm. Then the huts returned. Then the war happened. Then, once the bunkers had been cleared from the beach, wooden “chalets” were built on stilts. From changing rooms on the beach, to rough camping, to the development of an increasingly organised town, part of which is lived in all year round.

CHALETS OR VILLAS?The avenues, streets and alleyways reveal every kind of building material, every colour, every kind of plant, every kind of development and every kind of beach craft belonging to the lucky owners who managed to preserve this unique place, where there is a kind of community lifestyle. Unfortunately, against regulations, more and more of the owners are walling in the beach level to create garages and annexes, covering up the stilts in the process. The “chalets” which are becoming villas are robbing the “city on stilts” of a great part of its character. Perhaps one day a storm will remind this little world of the original purpose of the stilts: not getting your feet wet.The port, however, has managed to keep its modest proportions, thanks to its division into harbours and marinas. The resort is busy in the summer, but without being too busy; there are plenty of shops, but it isn’t overflowing with them and some points seem to give the whole thing a personal touch: the square decorated with “menhirs”, semi-cylindrical roofs on buildings, different centres of interest and views over old Gruissan and its tower. Instantly recognisable “signs” for the postcards, like the pyramids at La Grande Motte or the balconies at La Baie des Anges...

A lovely scene which you can take in two ways

“Huts” on stilts

Amidst the recent large developments along the coasts, Gruissan has the double advantage of being an old village and of having the Clape mountain just next to it. Not forgetting its famous “chalets”!

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Ni bling-bling, ni boum-boum

A huit milles de l’embouchure de l’Orb et à trois milles de Gruissan, en avant

des premiers monts calcaires de la Clape, Port Narbonne a été gagné sur la mer au débouché d’un ancien canal.La suite de maisons basses le long de la plage et un clocher au sud d’un groupe de maisons blotties autour et sur une colline signale l’entrée. Amer supplémentaire, un immeuble blanc carré de dix étages au pied du port. Juste dans l’axe de la passe, on apercevra assez vite un feu à terre sur un monticule situé tout au fond du site et un monument (voir 4 Pas à Terre).Deux longues jetées en enrochements dé-limitent un petit avant-port sans grande profondeur où aucune manœuvre n’est possible ; une digue intérieure s’appuie sur la digue ouest, le tout dans l’espoir de protéger l’entrée de l’ensablement. Car ici, les fonds varient selon la saison pour n’être parfois que de 1,70m et même moins l’hiver avant dragage. En cas de doute, la capitainerie précisera par VHF mais de toute façon, il convient de suivre scrupuleusement le balisage du chenal si on cale plus.

Capitainerie et port sont implantés à gau-che après une passe étroite. En fait le chenal continue vers le feu à terre et une passerelle routière pour desservir le Bas-sin Brossolette réservé aux embarcations modestes à moteur de 1m de tirant d’eau. De l’autre coté de la route, un mignon bassin creusé dans des terrains plats où se nichent les petits bateaux à moteur est à découvrir à pied. C’est l’abri historique du lieu.

UN ACCES VERS NARBONNELe chenal est en fait le Canal des Exals en-tre la mer et un abri naturel anciennement utilisé comme port de transbordement pour la Narbonne antique. La ligne de côte s’est beaucoup modifiée au cours des mil-

lénaires par ici et l’Aude a changé de tracé à plusieurs reprises au cours de l’histoire.La ville de Narbonne a été un grand port sur un bon millier d’années au fond de l’étang de Sigean. L’accès à l’ancien port romain de Nar-bonne dont on retrouve les traces à Port la Nautique aujourd’hui port de plaisance au fonds de l’étang, est aujourd’hui à Port la Nouvelle.D’après les traces et vestiges retrouvés à Narbonne Plage, aucun port en mer n’aurait existé ici, juste de quoi effectuer des transbordements à partir de bateaux au mouillage.Narbonne Plage est une grande agglo-mération balnéaire de l’entre deux guer-res. L’abri étant excellent, un petit port

sauvage de proximité s’était organisé après guerre pour cent à deux cents ba-teaux.La Mission d’Aménagement Racine n’a pas retenu le site dans ses projets de stations balnéaires et de nouveaux ports languedociens : la municipalité s’est lan-cée dans les années 80 dans la réalisation de l’avant-port et de sa protection par les jetées dont les travaux auront demandé huit ans. Même si les villas récentes le long d’une belle plage rectiligne sur plusieurs kilo-mètres n’ont rien de particulier, il se déga-ge indéniablement un certain charme de cette escale interdite aux grands yachts !

Claude Roger

Si vous avez un petit bateau, vous pouvez tenter l’escale de Narbonne Plage. c’est un petit mais bon abri, plutôt familial, d’où de belles balades sont à faire.

Narbonne Plage

Autant le dire tout de suite, on a vite fait le tour de l’endroit si l’on s’en tient au port et à la plage. C’est pour-quoi l’Office de tourisme propose de nombreuses excursions dans l’arriè-re-pays, très riche en découvertes possibles.A Saint Pierre, troquez les tongs pour les chaussures de marche et mar-chez dans le massif de la Clape. Vue splendide sur la côte et les garrigues boisées. Et suivez le fléchage vers le Gouffre Doux : un site géologique curieux, un lac rond au pied d’une falaise. Mais interdiction formelle de s’y baigner : ce petit lac est en fait un siphon très profond capable de se vider d’un coup sans prévenir ! Par contre les caboteurs grimpeurs trou-veront des voies autorisées sur les vingt mètres de la falaise.

Les caboteurs naturalistes et/ou sans chaussures de marche continueront la plage jusqu’à l’étang de Pisseva-che et de Vendres dans une ancien-ne boucle de l’Aude. Les roselières accueillent une très grande variété d’oiseaux dont l’ibis sacré. Pousser un peu plus loin amène au site si par-ticulier des Cabanes de Fleury et de l’embouchure de l’Aude.Les caboteurs qui ne veulent pas marcher traverseront simplement la route pour gagner le Quai Brosso-lette et son monument en tuyau d’or-gues élancés vers le ciel juste à côté du feu d’atterrissage. La fière devise « Souffre et meurs sans parler » en frontispice rappelle le souvenir du grand résistant Pierre Brossolette qui a préféré sauter par la fenêtre plutôt que de parler sous la torture.

Pourquoi le souvenir de Pierre Brossolette se retrouve-t-il aussi fréquemment à Narbonne Plage ? C’est que ce grand résistant, jour-naliste reconnu, devait être en-voyé à Gibraltar pour officier à la BBC début septembre 1942. Après plusieurs tentatives à partir de la région de Toulouse, il parvient à embarquer depuis Narbonne Plage dans des conditions mouve-mentées : le pointu qui assure la navette entre la plage et le bateau attirera l’attention des Allemands à son second transbordement et ses passagers seront internés avant de parvenir à s’évader. Pas Pierre Brossolette.Tous les détails sur :h t t p : / b e a u c o u d r a y . f r e e . f r / brossolette05.htm

4steps ashorepas à terre

Le Gouffre Doux - © C. Deschênes

© OT Gruissan

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Montage 4 PUB 120x340 1/01/22 16:30 Page 2

Eight miles from the mouth of the Orb and three miles from Gruissan, before the first limestone mountains of La Clape, Port Narbonne became accessible from the sea when an old canal was unblocked. The row of low houses along the beach and a bell tower, to the south of a group of houses huddled around and on a hill, signals the entrance. Another marker is a square, white ten-story building at the foot of the harbour. As soon as you are lined up in the fairway, you will quickly notice a landfall light on a hillock located right at the bottom of the town, and a monument (see 4 Pas à Terre).Two long stone jetties mark the boundaries of a small outer harbour, which isn’t very deep. No manoeuvring is possible here; an inner sea wall rests on the west sea wall, all in the hope of protecting the entrance from silting up. The shallows here vary from season to season, and sometimes they are only 1.70m and even less in winter before dredging. If you’re not sure, the harbour master’s office will specify on VHF, but, in any case, it’s best to follow the channel markers with great care if your hull is deeper. The harbour master’s office and the harbour are on the left, after a narrow fairway. In fact, the channel continues towards the landfall light and a road bridge serving the Brossolette harbour, which is reserved for smaller craft with motors and a draught of 1m. If you walk over to the other side of the road, you’ll discover a sweet little harbour dug out of flat fields, where little motor boats nest. This is the town’s old harbour.

The channel is actually the Canal des Exals, between the sea and an old natural harbour, which was used as a transhipment port for ancient Narbonne. The coast line here has changed a lot over the millennia and the Aude has changed its course on several occasions during its history.

A WAY INTO NARBONNEThe town of Narbonne was a great port at the end of the Sigean lagoon for well over a thousand years. Traces of the ancient port of Narbonne can be found at Port la Nautique, which is now a yacht harbour at the end of the lagoon. Narbonne is now accessed from Port Nouvelle. According to the traces and vestiges found at Narbonne Plage, there was never a sea port here, but just the facilities to carry out transhipments from boats at anchor. Narbonne Plage is a large seaside town from the inter-war period. As the shelter was excellent, a little natural harbour nearby was organised to take one to two hundred boats after the war. The Racine Development Mission did not choose this site for its seaside resort and new Languedoc harbours project: In the 1980s, the local authorities began the creation of the outer harbour and its protection by jetties, which would have taken eight years to build. Even though the new villas lining several kilometres of the straight beach have nothing special about them, it’s clear that this stopover, where large yachts are not allowed, has a certain undeniable charm!

We may as well say straight away, that if you stick to the harbour and the beach, you’ll have seen all there is to see very quickly. This is why the Tourist Office offers so many excursions into the surrounding countryside, where there is a wealth of discoveries to make. At Saint Pierre, swap your flip-flops for walking boots and head off into the Clape massif, where there are splendid views over the coast and the wooded garrigue scrubland. Then follow the signs to the Gouffre Doux: an unusual geological site consisting of a round lake at the foot of a cliff. But there is an official ban on swimming here: this little lake is actually an extremely deep siphon, and can suddenly empty with no warning! Rock climbing coasters, on the other hand, can take advantage of the authorised routes on the twenty metres of cliff. Naturalist coasters and/or coasters with no walking boots can go along the beach as far as the Pissevache lagoon and Vendres, which is in an old loop of the Aude. The reed beds shelter a huge variety of birds, including the sacred ibis. If you push on a bit further, you’ll reach the very special Cabanes de Fleury and the mouth of the Aude.

Coasters who don’t feel like walking can simply cross the road to reach the Quai Brossolette and its monument of organ pipes soaring towards the sky, just next to the landfall light. The proud motto on the frontispiece, “Suffer and die without talking”, is in memory of the great Resistance fighter Pierre Brossolette, who chose to jump out of a window rather than risk talking under torture. Why does the memory of Pierre Brossolette crop up so often in Narbonne Plage? It’s because this great Resistance fighter, a well-known journalist, had to be sent to Gibraltar to officiate at the BBC at the beginning of September 1942. After several attempts to leave from the Toulouse region, he managed to embark at Narbonne Plage in eventful conditions: the «pointu» traditional fishing boat providing a shuttle service between the beach and the boat caught the attention of the Germans on its second trip. Its passengers managed to escape after a brief internment - but not Pierre Brossolette.All the details can be found at (in French)http:/beaucoudray.free.fr/brossolette05.htm

Not too much bling and not too much bass

If you have a small boat, you can try the stopover at Narbonne Plage. It’s a small haven, but a good one, with a rather homely feel. There are some lovely strolls to take too.

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Profiter de l’avant-première…

Les aménagements en cours à Port Chichoulet incitent à ne pas attendre

pour bénéficier d’une étape rare et précieu-se. Il y a fort à parier que le site devienne rapidement une «étape incontournable» dans de nombreux guides marins et tou-ristiques alors qu’il est encore réservé aux caboteurs à la recherche de coins perdus dans une nature brute de décoffrage !

UNE ESCALE CHAMPÊTRE A trois milles à l’ouest de Valras, l’Aude se jette dans la mer après une dernière traversée d’un milieu plat et marécageux. Un fort épi en enrochement s’avance dans la mer à l’est pour tenter de limiter l’ensablement qui menace en perma-nence l’entré du grau : les sondes ne dé-passent pas toujours le mètre cinquante avant les deux mètres et plus de l’entrée du chenal et les trois mètres de l’Aude à cet endroit.Prudence donc à l’entrée mais le plan d’eau est très tranquille une fois sur le fleuve dont le courant occasionne rare-ment des problèmes. Les deux ports sont face à face à quelques centaines de mè-tres de l’embouchure. Port Chichoulet sur la rive Est est facilement repérable : l’en-tré est juste avant un port à sec pour 140 bateaux dont le choix de l’emplacement n’est pas pour le moins qu’on puisse dire, du plus bel effet dans le paysage.Une fois la passe prise, un étonnant bloc de béton balise le fond du port… Port Ca-banes sur la rive ouest comprend deux bassins très proches, la capitainerie étant au second dit Port Cabanes 1, le plus nord. Mais les places y sont plus rares. Si Port Chichoulet présente les aspects d’un port «moderne», le port des Cabanes demeure rustique et sa bourgade qui of-fre peu de services, conserve un charme et un calme encore indéniable alors que la pression touristique commence à se faire sentir. L’Aude se remonte sans difficulté jusqu’au pont permettant de changer de rives à

A l’embouchure de l’Aude, deux petits hameaux ont poussé l’un en face de l’autre : les cabanes de Fleury sur la rive Sud et Port chichoulet sur la rive Nord à l’intérieur des terres dans l’environnement préservé de l’étang de Pissevache.

Grau de Vendres

Les rives de l’Aude bordées de chemins de halage appellent à des balades à pied ou en vélo au milieu des roselières. Un petit pont facilite le passage d’une rive à l’autre pour une boucle de quelques kilomètres dans des paysages somptueux. De quoi satisfaire joggers et mar-cheurs tranquilles plus à la recher-che de tranquillité que de commer-ces ou boites… Les plus courageux pousseront du côté de Fleury par l’étang de Pissevache. Remonter un peu l’Aude en annexe est éga-lement un bon plan. L’univers de landes salées plantées de roseaux rappelle l’ambiance camarguaise par de nombreux points, en moins fréquentée. Possibilités aussi de se promener à cheval. Demander à l’Office de tourisme officieux qu’est l’accueillant patron de l’ex-cellent restaurant Lou Cabanaïre qui se fera un plaisir de vous parler des autres raretés du site..

The banks of the Aude are lined with towpaths crying out for bike rides or walks among the reed beds. A small bridge makes it easy to cross from one side to the other of a loop a few kilometres long through gorgeous countryside. It should keep peaceful joggers and walkers, who are more in search of peace and quiet than shops and nightclubs, happy... If you’re feeling brave you can go as far as the Fleury side via the Pissevache lagoon. Sailing a little way up the Aude in a dinghy is also a good plan. The reed-filled world of the salty wetlands reminds you of the atmosphere in the Camargue for several reasons, although it is less busy. It’s also possible to go horse riding. Ask at the unofficial Tourist Office, in the form of the owner of the excellent Lou Cabanaïre restaurant.

4steps ashorepas à terre

Lou Cabanaïre - officieux office du tourisme L’étang de Pissevache

quelques kilomètres au Nord mais les rives ne sont pas accostables : les pontons bricolés existants sont pri-vatifs (même si les actes de propriété en bonne et due forme doivent être rares…). La balade permet toutefois de passer aux Cabanes de Fleury, petit abri sur la rive ouest isolé au milieu des roseaux et de terre-pleins plats balayés par le vent, à un mille de l’embouchure.

UNE NATURE A L’ETAT PURIci, marais et roseaux envahissaient l’embouchure de l’Aude depuis des lus-tres. Quelques barques passaient dans le paysage ; quelques bateaux trou-vaient un ponton bricolé pour hiverner au calme.Parfois le fleuve se trouve barrer plus ou moins longtemps par une pêche au «glo-be» : un vaste filet est tendu de part et d’autre des rives sur quatre piquets por-teurs de câbles d’acier aux quatre coins du filet, deux de part et d’autre. Le pêcheur

va en barque enlever à la main les pois-

sons restés dans les mailles ou avec un seau, ceux qui sautent dans la poche au fur et à mesure que le filet est levé à l’aide d’un gros treuil sur chaque rive manœu-vré sur la terre ferme par un acolyte.Prudence donc si vous remontez l’Aude : cette pêche se pratique encore pour votre plus grand plaisir de touriste amateur de photos et… amateur de poissons frais ! Vous trouverez encore tout cela ici dans un cadre très nature…De même que les chalets sur pilotis de Gruissan Plage ont bénéficié de la publi-cité faite par le film de Beineix 37,2° le Matin, la pointe de Chichoulet a connu Louis De Funès et Michel Galabru em-barqués par Robert Dhéry sur le Petit Bai-gneur pour quelques scènes d’anthologie en 1967. Une fois la fine équipe envolée, le lieu est retourné à l’oubli en dehors de quelques initiés qui se sont bien gardé d’en faire trop la publicité.

Il faudra attendre 1989 pour que quelques autres fadas ressuscitent la conchylicul-ture, née sous les Romains, disparue de-puis. Au départ, une coopérative conchy-licole commence la réhabilitation du site avec l’aide de fonds européens. La plaisance est associée dès l’origine au projet, d’où la restructuration des jetées de l’Aude et la création de cent anneaux. Certains conchyliculteurs abandonnent, des pêcheurs s’installent, le Conseil Gé-néral apporte son soutien : une amélio-ration de la voirie, un parc de stationne-ment, une aire de carénage, une centaine d’anneaux en plus. Petit à petit, un port émerge dans le calme, loin du bétonnage généralisé de la côte. Avis donc aux caboteurs à la recherche de calme et de nature qui passeraient au large sans même une courte visite : ils risquent fort de s’en mordre les doigts la prochaine fois !!!

Claude Roger

© Hervé Jacquet

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The developments currently underway at Port Chichoulet mean you shouldn’t delay if you want to enjoy this rare and precious stopover. It’s a safe bet that this spot will rapidly become an “unmissable stage” in numerous nautical and tourist guides – but still just for coasters in search of lost little corners with nature red in tooth and claw!

A RURAL STOPOVER Three miles west of Valras, the Aude flows into the sea after finally crossing the marshy plains. A big stone groyne juts out into the sea to the east, in an attempt to limit the silting up which is a permanent threat to the channel entrance: depth sounding is often less than one and a half metres before the two metre channel entrance and the three metres of the Aude. Therefore, take care when entering, but this area of water is calmer once you’re on the river, where the current rarely causes a problem. The two ports face each other across a few hundred metres of estuary. It’s easy to make out Port Chichoulet on the East bank: the entrance is just before a dry port for 140 boats – the choice of location does not have the greatest effect in terms of improving the landscape, to say the least. Once you’re in the fairway, the end of the harbour is signposted by a formidable block of concrete... On the west bank, Port Cabanes has two harbours very close to each other. The harbour master’s office is at the second one, known as Port Cabanes 1, which is the furthest north. But moorings are scarcer there. Although Port Chichoulet has the appearance of a “modern” port, Cabanes harbour is still rustic and the village, which has few facilities, is still undeniably charming and calming, despite the fact that the pressures of tourism are starting to make themselves felt. It’s easy to sail up the Aude to the bridge where people cross from one bank to another a few kilometres to the North, but you can’t come alongside the banks: the DIY pontoons there are private property (even if deeds of ownership in good and due form must be rare...). Nevertheless, taking this little wander means you go past Les Cabanes de Fleury, a little shelter on the west bank which is all alone among the reeds, and the flat quay surfaces swept by the wind, one mile from the river mouth.

NATURE IN ITS PUREST STATEMarshes and reeds have been invading the mouth of the Aude here for ages. A few little boats came through the countryside: the odd boat found a DIY pontoon where it could spend the winter in peace.Sometimes the river is blocked for a while by “globe” fishing: an enormous net is cast from one bank to another on four stakes at the four corners of the net (two on each side), carrying steel cables. The fisherman takes a boat out to lift the fish out of the net, either by hand or using a bucket, and they practically throw themselves out of the net as it’s raised by a large winch on each bank, operated from dry land by an assistant. Take care if you’re sailing up the Aude: this fishing method is still used, for your enjoyment as a tourist who loves taking pictures and... who loves fresh fish! You will still find all this in a very natural setting...Just as the chalets on stilts in Gruissan Plage benefited from the publicity caused by the Beineix film Betty Blue, Chichoulet point was where Louis de Funès and Michel Galabru were launched into a few scenes by Robert Dhéry in Le Petit Baigneur in 1967. Once all the gang had vanished, the place was forgotten again, apart from a few insiders who have been careful not to publicise it too much. It wasn’t until 1989 that anyone else was mad enough to revive the shellfish farming, which started with the Romans, and which had since disappeared. At first, a shellfish cooperative began to rehabilitate the site with the help of European funds. Boating was associated with the project from the start, which is why the Aude jetties were redeveloped and one hundred mooring rings were created. Some shellfish farmers left, fishermen moved in and the Departmental Council provided their support: improved road networks, a car park and a hundred more mooring rings: little by little, a port emerged from the peace and quiet, nothing like the widespread concreting along the coast. Therefore, coasters in search of peace and nature who sail past without even a short visit should be warned: they might end up kicking themselves next time!!!

Enjoy a sneak preview...At the mouth of the Aude, two little hamlets have grown up facing each other: Les Cabanes de Fleury, on the South bank and Port Chichoulet on the North bank, in the Pissevache lagoon landscape protection area.

Le Lydia

“Globe” fishing

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Histoire de se dessaler un peu…

Le long et rectiligne cordon de sable qu’on peut suivre sans crainte sur

la ligne de fond des trois mètres entre le Cap d’Agde et Cap Leucate est large-ment débordé par deux puissantes digues d’enrochements incurveés qui protègent l’embouchure de l’Orb de l’ensablement et d’une barre houleuse dès Force 5-6 de Sud-Ouest.L’entrée du fleuve ainsi canalisée en est très facilitée. De grands immeubles et un château d’eau caractéristique aident l’at-terrissage en venant du large. Mais l’amer le plus remarquable est un haut immeu-ble carré d’habitation un peu à l’ouest de la station, visible de très loin et aussi in-congru que celui de Carry le Rouet pour ceux qui connaissent…

Le port de Valras est creusé dans la rive ouest du fleuve. La passe d’entrée se dé-tache mal entre les digues orientées Est mais la tour d’habitation de quinze éta-ges dans l’ouest du lit du fleuve lève le doute : on peut l’embouquer sans crainte. Un ponton flottant accueille les visiteurs l’été à l’extérieur ; deux bassins de part et d’autre de l’entrée, face à un terre-plein avec carburant, accueil et capitainerie.

LE PLAISIR DES TERRESEn patois local, un valras est une zone ou une vallée plate. Dans la région, ça a été longtemps un peu synonyme de ro-seaux, marécages, moustiques. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle qu’une petite communauté de pêcheurs s’est installée

par ici. Leur emblème : l’hippocampe, toujours d’actualité dans les armes de la station !Cette dernière est née de l’engouement lors de la Restauration pour les bains de mer : la station balnéaire va se dévelop-per à partir de 1850 ; la vague des congés payés post 1936 lancera la plage et des loisirs plus sportifs.L’activité de la pêche cèdera la place à la plaisance à partir des années 60 – il ne reste plus qu’un seul chalutier actif - mais sans passer par les aménagements type Mission Racine : du coup, vous dé-couvrirez au gré d’une balade d’ancien-nes villas de célébrités comme Vincent Scotto du côté de la rue des Muriers et des vestiges des temps anciens le long du front de mer…Tranquillité donc : des familles de canards risquent d’escalader votre jupe arrière pour réclamer leur dû. Animation aussi : le large terre-plein du port, envahi le jour par la fête foraine qui se déchaîne le soir, se transforme en caverne d’Ali-baba ten-tatrice pour petits et grands dès la tom-bée du jour.

SE LA JOUER TRANQUILLE…Et pourquoi pas continuer la remontée de l’Orb, fleuve ici navigable sans problè-me ? A un demi mille en amont, le Bassin Jean Gau également sur la rive ouest, est réservé aux caboteurs ayant moins de 1,40 m de tirant d’eau. Son nom est celui de la célébrité locale née à Sérignan en 1902 : un circumnavigateur solitaire qui

a réalisé son premier tour du monde en solitaire sur son Atom de moins de 10 m, en 1.300 jours, 27 étapes et XXL péripé-ties en 1957. Disciple de Joshua Soclum, ami de Moitissiez, d’Errol Flynn et d’un grand nombre de fans, il récidivera à plusieurs reprises, accumulant vagues géantes, chavirages, naufrages et autres exploits avant de mourir toujours aussi discrètement en 1979 à 77 ans dont une bonne cinquantaine sur l’eau salée… Attraction locale subsidiaire : difficile vraisemblablement de trouver une passe plus étroite. Mieux vaut prévoir des pa-res-battages à bâbord et tribord si on est un peu large !

SÉRIGNAN, PORT DE L’ORBEt on continue ! A un mille de l’embou-chure, Sérigan-Port de l’Orb ravira les amateurs d’isolement : comptez un bon kilomètre pour le ravitaillement et plus… pour aller à la fête foraine de Valras-Plage dont on n’entendra pas les échos du soir. Située sur la rive ouest, la passe est donc à bâbord en remontant le fleuve, entre deux petites digues bordées de pontons flottants parallèles au fleuve. La capitai-nerie toute blanche au milieu d’un bos-quet de pins a des airs d’opérette anglo-caribéenne.Valras la trépidante le soir, et Sérignan l’isolée au calme, deux étapes bien abri-tées loin des fréquents murs de béton des grandes stations languedociennes ! A vous de choisir…

Claude Roger

Et pourquoi pas une étape fluviale, tranquille et familiale dans l’embouchure de l’Orb à Valras-Plage ou même un peu plus en amont, à Sérignan-Port de l’Orb ?

Valras Plage

Ici, vous avez le choix entre flâner en ville et aller le long des rives de l’Orb – ou de pratiquer les deux. En ville et en front de mer : les ruelles de l’ancienne station, les boutiques, le front de mer guideront naturellement vos pas entre des traces du XIXe siècle balnéaire triomphant et les villas récentes. La ballade est assez agréable. En balade le long de l’Orb : du port et de son Théâtre de la Mer, pourquoi ne pas longer la rive ouest de l’Orb vers le port de pêche, le bassin Jean Gau ? La promenade est paisible, fréquentée en particulier par les pêcheurs

à la ligne d’eau douce/salée. Le vélo autorise différents circuits en boucle plus ou moins longue vers la rive gauche, les dunes, le Canal du Midi, l’étang de la Grande Mouïre avec en sus, les vignobles du Biterrois et ses promesses de dégustation… Plus loin : la ville de Molière, Pézenas, outre ses vieilles maisons, propose sa Maison des Métiers d’Art où toutes les tentations de l’artisanat d’art de qualité s’offrent à votre convoitise. Pour les enfants, juste à côté du port, ne pas rater le musée de la maquette !De quoi passer une journée-repos.

Here, you can choose between loafing round town and going along the banks of the Orb – or both. The town and the sea front: the alleyways of the old resort, the shops and the seafront naturally guide your footsteps towards the traces of the 19th century seaside resort which prevails over the recent villas. Strolling along the sea front is quite pleasant. If you fancy a wander, from the port and the Théâtre de la Mer, why not go along the west bank of the Orb towards the fishing port, the Jean Gau harbour? It’s a peaceful walk, particularly popular with fresh/salt water line fishermen. A bicycle makes various longer or shorter round trips possible, towards the left bank, the dunes, the Canal du Midi and the Grande Mouïre lagoon, with the Biterrois vineyards and the promise of some tasting sessions as well... Further afield, Pézenas, Molière’s home town, apart from its old houses, offers its Maison des Métiers d’Art, where all kinds of tempting arts and crafts are available for you to lust after. Just next to the harbour, children won’t want to miss the model museum!A nice way to spend a day off.

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www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 13

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Why not try a river stopover, in peace and quiet at the mouth of the Orb at Valras-Plage or even a bit further upstream, at Sérignan-Port de l’Orb?

The long-straight ribbon of sand, which you can follow with no concerns along the line of three metres depth between Cap d’Agde and Cap Leucate, is far exceeded by two powerful, curving stone sea walls protecting the mouth of the Orb from silting up and from a stormy swell created by Force 5-6 sou’westers.This makes the entrance to the channelled river much easier. Large buildings and a distinctive water tower help you to land when coming in from the open sea. But the most noticeable landmark is a tall, square block of flats slightly to the west of the resort, which is visible from very far away and is as incongruous as the one in Carry le Rouet, if you know it...Valras harbour is dug into the west bank of the river. The entrance fairway doesn’t stand out well between the sea walls pointing east, but a fifteen story block of flats to the west of the river bed removes any doubt: you can enter it with no worries. A floating pontoon outside welcomes summer visitors: there are two harbours on either side of the entrance, opposite a quay surface with fuel, a reception and the harbour master’s office.

THE PLEASURE OF VENTURING A LITTLE FURTHER INLANDIn the local dialect, a valras is a flat valley or area. In this region, this has been slightly synonymous with reeds, marshes and mosquitoes for a long time. It wasn’t until the beginning of the 19th century that a small fishing community settled here. Their symbol was the sea horse, which still features on the resort’s coat of arms!The resort was born from the Restoration craze for sea bathing: the seaside resort began to develop from 1850 onwards, and then the wave of paid holidays after 1936 launched the beach and more sporting activities. The fishing industry gave way to sailing from the 1960s – there’s only one working trawler left – but the area wasn’t subjected to the developments planned by the Racine Mission. If you go for a stroll, you’ll suddenly come across villas which used to belong to

celebrities like the famous composer Vincent Scotto, next to the Rue des Muriers, and the remnants of ancient times along the sea front...Remain calm: families of ducks might try to clamber up your rear skirt, to claim their own form of harbour duties. But get excited too: the harbour’s large quay surface, invaded all day by the fair (which goes wild at night), is transformed into a tempting Aladdin’s cave for children and grown-ups alike as soon as day falls.

FIND A LITTLE PEACE AND QUIET...Why not carry on up the Orb, as the river here is easily navigable? Half a mile upstream, the Bassin Jean Gau is also on the west bank, and is reserved for coasters with a draught of less than 1.40m. It’s named after a local celebrity who was born in Sérignan in 1902. He circumnavigated the globe alone for the first time in 1957, in his Atom, which was under 10m. It took 1,300 days, with 27 stages and innumerable adventures. A disciple of Joshua Slocum, friend of Bernard Moitissier and Errol Flynn and a great number of fans, he did it again on several occasions, collecting giant waves, capsizing and being shipwrecked, as well as enjoying other exploits, before dying just as discretely in 1979, having spent a good fifty of his 77 years on salt water... An additional local attraction: it must be hard to find a narrower fairway. It might be best to sort out some port and starboard fenders if you’re a bit wide!Ever onwards! One mile from the mouth of the river, Sérignan-Port de l’Orb will be a hit with isolation lovers: you’ll need to travel at least a kilometre to victual up and even further to go to the fair at Valras-Plage, which you won’t even hear the faintest echoes of in the evening. On the west bank, the fairway is then to port as you travel upstream, between two little walls edged by floating pontoons parallel to the river. The white harbour master’s house in the middle of a pine grove is like something out of an Anglo-Caribbean operetta.Valras is hectic in the evenings and Sérignan is isolated and peaceful – these two well-sheltered stopovers are very far from the walls of concrete so common at the big Languedoc resorts! It’s your choice…

Get a bit of the salt off...

Port Jean Gau

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14 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

le plan de l’escale: PORT LA NOUVELLE

« Vrai » port, Port la Nouvelle est aussi une «vraie» station d’été : il y a l’embarras du choix ente les restaurants et les cabanes à manger à touche-touche. Et ici comme ailleurs, les changements de propriétaires étant ce qu’ils sont de saison en saison, n’hésitez pas à nous faire part de vos bonnes adresses ! Au moins ici, on peut compter sur du poisson local et frais !Sinon, vous faites votre marché le mercredi ou le samedi matin place de l’Église ou avenue de la Mer et, avec votre pique-nique, vous allez vous asseoir au bord du chenal. Quoi de mieux que de regarder un pilote qui sort accueillir un cargo, suivi d’un remorqueur-pousseur pour aider aux manœuvres d’entrée puis d’ac-costage ? Et d’où il vient ce cargo ? Qui y a-t-il dans ses cales ? Combien d’hom-mes d’équipage ? Un long moment de rêveries pour petits et grands… Port la Nouvelle is a “real” port, and also a “real” summer resort: you’re spoilt for choice with so many restaurants and little eateries one after another. And, just like anywhere else, given the way that owners change from season to season, please feel free to let us in on any good spots you discover! One thing you can rely on here is local, fresh fish!If you prefer, do your shopping on a Wednesday or Saturday morning in the Place de L’Église or the Avenue de la Mer and take a picnic down to the edge of the channel. What could be better than watching a pilot coming to receive a cargo, followed by a pusher tug to help with the entrance manoeuvres and coming alongside? And where does the cargo come from? What’s in the hold? How many men in the crew? Children can let their imaginations run free... and so can the grown-ups!

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QUELQUEs bONNEs AdREssEs

ADRESSE DU NAUTISME

VENTE – RÉPARATION DE BATEAUxD’GEES NAUTIC28, av de la Mer – Port La Nouvelle04.68.48.04.18TRANSPORT MARITIMEAGENA TRAMP35 av Carnot – Port La Nouvelle04 68 48 71 06

SERVIcES MARITIMES

CAPITAINERIEQuai Jean Bouteille04 68 48 17 64AFFAIRES MARITIMES34 av de la Mer04 68 48 00 26DOUANES04 68 48 01 55SAUVETAGE CROSS MEDCercle Nautique des CorbièresPlage sud, poste de secours III06 06 66 78 42POSTE DE SECOURSSur l’étang de Sigean04 68 48 44 52

SERVIcES TOURISTIqUES

OFFICE DE TOURISMEPlace Paul Valéry, BP 2004 68 48 00 51MAIRIEPlace du 21 juillet 184404 68 40 30 30LA POSTE55 bd Avenir04 68 40 45 90

URGENcES

POLICE MUNICIPALE04 68 48 18 18GENDARMERIE NATIONALE04 68 48 00 11SAPEURS POMPIERS18HÔPITAUxCENTRE HOSPITALIER FRANCIS VAL04 68 40 42 00

AUTRES SERVIcES

PHARMACIESPHARMACIE DU PORT04 68 48 00 33

PHARMACIE DU CENTRE04 68 48 00 70PHARMACIE DE LA MER04 68 48 68 00MÉDECINSCABINETS MéDICAUX04 68 48 03 4404 68 48 48 48DENTISTESCABINETS DENTAIRES04 68 48 48 4004 68 48 02 8504 68 45 36 39AMBULANCESJP GAUBERT ET FILS04 68 48 10 13TRANSPORTS

TAxI04 68 48 54 3004 68 48 83 1504 68 41 02 97 06 11 54 06 06GARE SNCF 04 68 48 01 54LOCATION DE VOITURES

à NARBONNEHERTz04 68 42 43 92RENT AND DROP0 826 966 500

AVITAILLER – SE RAVITAILLERLE JARDIN DU ROUSSILLON (ALIMENTATION GéNéRALE)centre cial La Plage r Alsace 04 68 40 18 14 MICHEAU ET SES ENFANTS (POISSONNERIE)La Criée box 4 av Adolphe Turrel 04 68 48 02 16 / 04 68 48 00 10 ROTISSERIE LA PLAGE (BOUCHERIE)centre cial La Plage r Alsace 04 68 40 84 63 SUPERMARCHé CENTRE COMMERCIAL (ALIMENTATION GéNéRALE)r Alsace 11210 04 68 48 30 87 SUPERMARCHé SUPER U (ALIMENTATION GéNéRALE)bd Général De Gaulle 04 68 48 57 10 AMBROSINO MARéE (POISSONNERIE)72 qu du Port 04 68 48 57 77 AUDE MAREE (POISSONNERIE)178 r Mairie 04 68 70 14 59

BOUCHERIE SALLAN BERNARD (BOUCHERIE)25 r Victor Hugo 04 68 40 32 01 8 À HUIT (ALIMENTATION GéNéRALE)192 r Jean Jaurès 04 68 48 50 60 L ILE AUX COQUILLAGES (POISSONNERIE)134 quai Port 04 68 48 60 28 LE CHALUTIER (POISSONNERIE)178 r Mairie 04 68 70 14 59 BOULANGERIESB.E.F.R.M.A.S.A 242 bd Monument aux Morts 04 68 48 02 81 EMILyA 1412 av Mer 04 68 27 52 94 HENRy ET MARILISE CHATRON 58 quai Port 04 68 40 65 61 TRAITEURSLe Tajine Bleu 1436 av Mer 04 68 46 31 34 CHEz GASTON centre cial r Alsace 04 68 48 45 78 MARCHÉSEn hiver, les marchés ont lieu les mercredis et samedis matin de 7h à 13h place de l’église et place Léon Blum En été, l’avenue de la mer s’ouvre également aux promeneurs et accueille de nombreux commerçants et artisans tous les mercredis et les samedis matin. PRESSESVALéANE 267 bd Monument aux Morts 04 68 48 10 18 BACHELART 40 r Jean Jaurès 09 61 25 63 01 PRESSE 2000 220 av Mer 04 68 48 37 53 CASINO Promenade Paul Valéry 04 68 40 04 07 TABACSBEAUVIEUX ANDRéE 131 r Mairie 04 68 48 51 60

hot spotspoints chauds

BOyER LOIzEAU ROBERT 80 quai Port ; Tél : 04 68 48 51 71 LA RASCASSE 1408 av Mer; Tél : 04 68 48 49 21 DISTRIBUTEURS BANCAIRESBNP PARIBAS201 r Jean JaurèsBANQUE POPULAIRE DU SUD27 bd Monument aux MortsCAISSE D’EPARGNE 35 bd Monument aux MortsCRéDIT MARITIME MUTUEL100 quai PortLCL86 quai PortCYBER CAFÉQUARTIER LIBRE 16 r Mairie04 68 48 51 26

☛ ACHETER / VENdRE bATEAUX

sURCAbOTAGEs.FR

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www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 15

le plan de l’escale : GRUIssAN

Pour un joli péché de gourmandise, sur la gauche dès l’avant port, un établissement conchylicole où on pourra venir acheter ou déguster des coquillages. Pour trouver de quoi accompagner les fruits de mer, un car permet d’aller à la Cité des Vins à Pech Rouge sur un domaine viticole de l’INRA : tout savoir sur le raisin et la vinification pour petits et grands (qui pourront déguster, eux !).Pour les péchés de convoitise, la cité artisanale à l’entrée du vieux Gruis-san, avec ses verriers, potiers et autres artistes saura vous combler. Vraiment de belles créations ! For a pretty way to indulge in the sin of greed, on your left from the outer harbour, there is a shellfish centre, where you can go to buy and try shellfish. If you fancy something to go with your seafood, there’s a coach to La Cité des Vins in Pech Rouge, on an INRA [National Institute for Agricultural Research] wine growing farm: children and grown-ups can find out all about grapes and wine making (and the grown-ups can try some too!).For the sin of covetousness, you’ll love the craft centre at the entrance to old Gruissan, with its glassblowers, potters and other artists. Truly beautiful creations!

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QUELQUEs bONNEs AdREssEs

ADRESSE NAUTISMECENTRE DE PLONGÉEEURO PLONGEERés la Farigoule I, 1 quai des Palmiers - Gruissan04.68.49.18.48ECOLE DE NAVIGATIONECOLE DE VOILEBase de l’Etang de Mateille - Gruissan04 68 49 88 31FABRICATION DE BATEAUxBSM39 Clos de l’Estret – Gruissan06 50 71 55 23TRAM PASSIONAmphitrite bât A résid Amphitrite- Gruissan09 64 27 15 31VOILE DESIGN18 zone Artisanale – Gruissan04 68 49 16 48HIVERNAGE DE BATEAUx GRUISSAN NAUTIQUE15 zone Technique du Port – Gruissan04 68 43 12 41VENTE ET RÉPARATION DE BATEAUxALLO BATEAULot 21 zone Technique du Port - Gruissan04 68 49 00 97BOIS ET yACHTING15 zone Technique du Port - Gruissan04 68 32 20 41 - 06 73 97 13 53FONTAINE FABRICE9 zone Technique du Port - Gruissan04 68 49 56 28GAR MARINE (SARL)zone Technique du Port - Gruissan04 68 49 06 10GUy BONNET PLAISANCEzone technique du Port - Gruissan06 07 19 24 24GRUISSAN ACCASTILLAGELot 21 zone Technique du Port - Gruissan04 68 49 00 97

MARINE TECHNIC SERVICES19 zone Technique du Port - Gruissan04 68 49 92 18PASSION yACHTING SERVICESQuai Tramontane - Bât A - Résidence du Port - Gruissan04 68 49 06 47PRADERésidence Les Rocailles I - Gruissan09 77 56 54 54SUD MARINE SERVICESzone Technique du Port - Gruissan04 68 49 56 28 - 06 12 34 36 34TOUT POUR LE BATEAUzone technique Port – Gruissan 04 68 75 20 00VOILERIE SERVICERésidence Les Rocailles I - Gruissan04 68 49 09 99 - 04 68 49 05 46VOILERIEFREESTyLE19 zone technique - Gruissan04 68 49 13 95 - 06 85 56 20 92

SERVIcES MARITIMES

CAPITAINERIEPort de Gruissan BP 4904 68 75 21 60AFFAIRES MARITIMESQuai capitainerie04 68 49 01 37CROSS MED16 16SOCIÉTÉ NAUTIQUESquare Planasse04 68 49 01 30

SERVIcES TOURISTIqUES

OFFICE DE TOURISMEPlace Maynaud04 68 49 09 00MAIRIErue Jules ferry04 68 75 21 21LA POSTEPlace Général Gibert04 68 75 21 40

URGENcES

GENDARMERIE NATIONALEAv Joseph Camp04 68 49 06 00POLICE MUNICIPALE04 68 75 21 25SAPEURS POMPIERS18

AUTRES SERVIcES

PHARMACIESPHARMACIE DE LA TOURGrand Rue (village)04 68 49 00 38PHARMACIE DU LEVANTQuai du Levant (port) 04 68 49 00 84MÉDECINSCABINETS MÉDICAUx04 68 49 01 19 ou 06 07 96 21 7604 68 49 00 4604 68 49 73 0804 68 49 14 38CABINET DENTAIRE04 68 49 13 72TRANSPORTSBUSSERVICE DE BUS LA NARBONNAISE04 68 41 84 14Horaires de busTAxITAXI LAURENT04 68 49 71 99ALLO TAXI REy04 68 49 19 12LOCATION DE VOITURESHERTz À NARBONNE04 68 42 43 92LOCATION DE VÉLOSCyCLES AVENTURES bât C res Marines II04 68 49 17 26VACANCES CONFORT Maisons de la Plage r Artimon04 68 49 13 35AQUALUDE bât C résid Marines II04 68 49 17 26

AVITAILLER – SE RAVITAILLERDE LA CAVE AU JARDIN (ALIMENTATION GéNéRALE)centre cial Ayguades av Felouque04 68 49 64 39E.R.C.A (POISSONNERIE)Résid Presqu Ile Ii04 68 49 08 71FLy COQUILLAGES ET NUNEz MURIELLE (POISSONNERIE)bât D résid Amphitrite04 68 32 04 47INTERMARCHé (ALIMENTATION GéNéRALE)bd Pech Maynaud04 68 49 99 09LOUPy STéPHANIE (ALIMENTATION GéNéRALE)résid Port04 68 49 03 90PETIT CASINO (ALIMENTATION GéNéRALE)résid Le Barberousse04 68 49 04 81SOCIéTé TOUT (ALIMENTATION GéNéRALE)Terrain Rond 2 r Palourdes04 68 49 00 53A LA COQUILLE (POISSONNERIE)11 lot Les Bastides du Pech04 68 75 08 58AUX DéLICES DE LILLy (EPICERIE FINE)pl General Gibert04 68 49 64 33BRISTEF (ALIMENTATION GéNéRLE)zac Mateille04 68 49 06 31BOULANGERIESALRIC JEAN PAUL 11 r Espert04 68 49 24 64COMME DES PETITS PAINSccial Super Gruissan av Felouque04 68 32 58 44MALET FRANCk 10 Grande Rue04 68 75 02 32SAMAzAN FRéDéRIC bd Pech Maynaud04 68 49 75 05MARCHÉS ARTISANAUxVillage : toute l’année de 8h à 13h lundi, mercredi et samedi.* Port : du 15 juin au 15 septembre, le vendredi matin place de la Bonance.* Chalets : du 15 juin au 15 septembre, le dimanche, avenue des Cormorans et avenue de la Clape.* Ayguades : du 15 juin au 15 septembre, le jeudi matin, avenue de la Felouque.TRAITEURSLA PIGNATA Les Boutiques du Pech bd Pech Maynaud04 68 49 74 94LA FARIGOULE 2quai Palmiers04 68 91 56 29TRAITEUR MARCOU 5 av Clape04 68 75 01 76LE SARMENT3 bd Victor Hugo04 68 49 62 67PRESSESLA BOUQUINERIE 11 lot Les Bastides du Pech04 68 49 00 49CAILLAT GHISLAINE 8 r République04 68 49 03 43CASINOCASINO LE PHOEBUS bd de La Sagne04 68 49 02 52LAS VéGASbât A res Le Barberousse04 68 49 24 41TABACSLUDO (SNC)résid Le Chébeck04 68 49 02 35PUIG MICHèLE 99 av Aigrettes04 68 75 00 15TABAC PRESSE LES AyGADES04 68 49 33 19LOISIRS – PROMENADES TOURISTIQUESLES SALINS DE L’ILE SAINT-MARTINTél. : 04 68 49 59 97 - Fax : 04 68 49 29 77 - Route de l’Ayrolle. Tout près du vieux village le Salin de GRUISSAN vous propose de

découvrir un métier agricole, un environnement protégé, une matière première : Le SEL.L’écomusée vous invite à remonter le temps pour revivre la récolte du sel au début du XXe siècle. 350m2 pour la découverte d’une véritable mise en scène artistique du sel mais aussi dela faune et la flore des milieux salés.ECOMUSéE : ENTRéE LIBREMars, avril, mai, juin, septembre et octobre : ouvert de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h tous les joursJuillet et août : 9h30 à 13h et de 14h à 19hVisite guidée 1h30 payanteAvril, mai, juin, septembre et octobre ; de mercredi à dimanche : Départ à 10h30 et 14h30.Juillet et août : départ 9h30, 11h, 14h30 16h et 17h30.TARIFS : Adultes :6,60 € - Enfants (de 8 à 14 ans) :3,90 €THEATRE L’ENTRESORT2, rue Espert au village Spectacles toute l’année (théâtre, cabaret, lectures publiques, tours de chant ...).Pendant l’année : spectacle à 21h, le Dimanche à 15h.Stages à partir de 16ans le week-end.Programmation d’été (juillet et août): spectacle à 22h.Tél. : 04 68 75 02 73 LE PIRAT’PARkM.éric LanaretParc de Mateille à partir de 20h.DISCOTHèQUELE MASparc Mateilles av Noctambules04 68 49 28 00DISTRIBUTEURS BANCAIRESCRéDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC1 r RépubliqueCAISSE D’EPARGNE 6 r Espert

LAVERIE AUTOMATIQUELAVERIE ET PRESSING DE LA MER 6 lot Les Bastides du Pech04 68 32 08 51

hot spotspoints chauds

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16 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

le plan de l’escale: NARbONNE PLAGE

QUELQUEs bONNEs AdREssEs

ADRESSE NAUTISME

CENTRE DE PLONGÉECLUB SUBAQUATIQUE NARBONNAISPalais du travail - bd Doct Augé- Narbonne Plage04.68.49.03.64HIVERNAGE – GARDIENNAGE DE BATEAUxSOCIETE NAUTIQUE DE NARBONNEPort La Nautique – Narbonne04 68 32 26 06LOCATION DE BATEAUxDOMAINE STE MARTHERte plage CD 168 – Narbonne04 68 32 52 73 - 06 82 90 19 76CONNOISSEUR CRUISERS7 quai Alsace – Narbonne04 68 65 14 55SPORTS NAUTIQUESECOLE FRANÇAISE DE VOILEPort La Nautique – Narbonne04 68 65 17 53COMITE DE L’AUDE DE VOILE12 r Nautiquards – Narbonne04 68 32 93 90VENTE ET RÉPARATION DE BATEAUxHIRSBEIN FRANCkDomaine Poupou – Narbonne04 68 43 39 96MECA BATEAU1 quai Jean Bouteille - Narbonne04 68 75 08 07NAUTI PLAISANCEzI Plaisance r Plaisance – Narbonne04 68 41 14 61

SERVIcES MARITIMES

CAPITAINERIEPort de Gruissan BP 4904 68 75 21 60AFFAIRES MARITIMESQuai capitainerie04 68 49 01 37Cross Med16 16SOCIÉTÉ NAUTIQUESquare Planasse04 68 49 01 30

SERVIcES TOURISTIqUES

OFFICE DE TOURISMEPlace Maynaud04 68 49 09 00

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NARBONNE-PLAGE

Les Exals

Saint-Pierre- sur-Mer

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Bassin Brossolette

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MAIRIErue Jules ferry04 68 75 21 21LA POSTEPlace Général Gibert04 68 75 21 40

URGENcESGENDARMERIE NATIONALEAv Joseph Camp04 68 49 06 00POLICE MUNICIPALE04 68 75 21 25SAPEURS POMPIERS18

AUTRES SERVIcESPHARMACIESPHARMACIE DE LA TOURGrand Rue (village)04 68 49 00 38PHARMACIE DU LEVANTQuai du Levant (port) 04 68 49 00 84MÉDECINSCABINETS MéDICAUX04 68 49 01 19 ou 06 07 96 21 7604 68 49 00 4604 68 49 73 0804 68 49 14 38DENTISTECABINET DENTAIRE04 68 49 13 72

TRANSPORTSBUSSERVICE DE BUS LA NARBONNAISE04 68 41 84 14Horaires de busTAxITAXI LAURENT04 68 49 71 99ALLO TAXI REy04 68 49 19 12LOCATION DE VOITURESHERTz À NARBONNE04 68 42 43 92LOCATION DE VÉLOSCyCLES AVENTURES bât C res Marines II04 68 49 17 26VACANCES CONFORT Maisons de la Plage r Artimon04 68 49 13 35AQUALUDE bât C résid Marines II04 68 49 17 26

AVITAILLER – SE RAVITAILLERDE LA CAVE AU JARDIN (ALIMENTATION GéNéRALE)centre cial Ayguades av Felouque04 68 49 64 39E.R.C.A (POISSONNERIE)Résid Presqu Ile Ii04 68 49 08 71FLy COQUILLAGES ET NUNEz MURIELLE (POISSONNERIE)bât D résid Amphitrite04 68 32 04 47INTERMARCHé (ALIMENTATION GéNéRALE)bd Pech Maynaud04 68 49 99 09LOUPy STéPHANIE (ALIMENTATION GéNéRALE)résid Port04 68 49 03 90PETIT CASINO (ALIMENTATION GéNéRALE)résid Le Barberousse04 68 49 04 81SOCIéTé TOUT (ALIMENTATION GéNéRALE)Terrain Rond 2 r Palourdes04 68 49 00 53A LA COQUILLE (POISSONNERIE)11 lot Les Bastides du Pech04 68 75 08 58AUX DéLICES DE LILLy (EPICERIE FINE)pl General Gibert04 68 49 64 33BRISTEF (ALIMENTATION GéNéRLE)zac Mateille04 68 49 06 31BOULANGERIESALRIC JEAN PAUL 11 r Espert04 68 49 24 64COMME DES PETITS PAINSccial Super Gruissan av Felouque04 68 32 58 44MALET FRANCk 10 Grande Rue04 68 75 02 32SAMAzAN FRéDéRIC bd Pech Maynaud04 68 49 75 05MARCHÉS ARTISANAUxVillage : toute l’année de 8h à 13h lundi, mercredi et samedi.* Port : du 15 juin au 15 septembre, le vendredi matin place de la Bonance.* Chalets : du 15 juin au 15 septembre, le dimanche, avenue des Cormorans et avenue de la Clape.

* Ayguades : du 15 juin au 15 septembre, le jeudi matin, avenue de la Felouque.TRAITEURSLA PIGNATA Les Boutiques du Pech bd Pech Maynaud04 68 49 74 94LA FARIGOULE 2quai Palmiers04 68 91 56 29TRAITEUR MARCOU 5 av Clape04 68 75 01 76LE SARMENT3 bd Victor Hugo04 68 49 62 67PRESSESLA BOUQUINERIE 11 lot Les Bastides du Pech04 68 49 00 49CAILLAT GHISLAINE 8 r République04 68 49 03 43CASINOCASINO LE PHOEBUS bd de La Sagne04 68 49 02 52LAS VéGASbât A res Le Barberousse04 68 49 24 41TABACSLUDO (SNC)résid Le Chébeck04 68 49 02 35PUIG MICHèLE 99 av Aigrettes04 68 75 00 15TABAC PRESSE Les Aygades04 68 49 33 19LOISIRS – PROMENADES TOURISTIQUESLES SALINS DE L’ILE SAINT-MARTINTél. : 04 68 49 59 97 - Fax : 04 68 49 29 77 - Route de l’Ayrolle. Tout près du vieux village le Salin de GRUISSAN vous propose de découvrir un métier agricole, un environnement protégé, une

matière première : Le SEL.L’écomusée vous invite à remonter le temps pour revivre la récolte du sel au début du XXe siècle. 350m2 pour la découverte d’une véritable mise en scène artistique du sel mais aussi dela faune et la flore des milieux salés.Ecomusée : entrée libreMars, avril, mai, juin, septembre et octobre : ouvert de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h tous les joursJuillet et août : 9h30 à 13h et de 14h à 19hVisite guidée 1h30 payanteAvril, mai, juin, septembre et octobre ; de mercredi à dimanche : Départ à 10h30 et 14h30.Juillet et août : départ 9h30, 11h, 14h30 16h et 17h30.TARIFS : Adultes :6,60 € - Enfants (de 8 à 14 ans) :3,90 €THEATRE L’ENTRESORT2, rue Espert au village Spectacles toute l’année (théâtre, cabaret, lectures publiques, tours de chant ...).Pendant l’année : spectacle à 21h, le Dimanche à 15h.Stages à partir de 16ans le week-end.Programmation d’été (juillet et août): spectacle à 22h.Tél. : 04 68 75 02 73 LE PIRAT’PARkM.éric LanaretParc de Mateille à partir de 20h.DISCOTHèQUELE MASparc Mateilles av Noctambules04 68 49 28 00DISTRIBUTEURS BANCAIRESCRéDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC1 r RépubliqueCAISSE D’EPARGNE 6 r Espert LAVERIE AUTOMATIQUELAVERIE ET PRESSING DE LA MER 6 lot Les Bastides du Pech04 68 32 08 51

Tout de suite en allant vers Saint Pierre la Mer, les caboteurs-roc-kers se retrouveront non pas dans un trois étoiles mais un bar-snack dédié aux seventies, avec musique live par des sosies du grand Elvis et autres célébrités le soir, tenu par un patron nostal-gique… de sa Bretagne natale mais fana de motos, décors et ambiance US 70’.

As soon as they go to Saint Pierre la Mer, coasters who are fans of rock’n’roll won’t find a three star restaurant, but they will find a seventies themed snack bar, with live music by impersonators of the great Elvis and other celebrities in the evenings, put on by an owner who’s very nostalgic... for his native Brittany, but who’s also fanatical about 1970s American motorbikes, decor and ambiance.

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Cabotages/Coastwise

Le journal gratuit “Free”

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Offices de Tourisme du littoral de méditerranée

Cabotages/Coastwise est une production de Bastaque éditions16, rue Garenne, 34200 Sète - Tél. 04 67 17 14 30 - Fax. 04 67 17 14 32Email. [email protected]

Sur Cabotages.fr

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18 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

le plan de l’escale: VALRAs PLAGE

Ne manquez pas au cours de votre balade, de passer par quelques incontournables anciennes villas d’anciennes célébrités en ville ! « Le Chalet » sur la promenade de la mer a conservé des vestiges du Second Empire de pur style «basco-normand» tout en proposant son hôtel-restaurant moderne. Même si vous ne souhaitez pas vous y attabler, il vaut le coup d’œil ! Vous êtes en droit de préférer le Fin’sBar et ses moules natures (à préciser) ou marinière (à la crème fraiche et ail). Pour manger tranquille, la Place de la Mairie vous ouvre le choix pour déjeuner comme pour diner.Si vous cherchez un souvenir, trouvez donc la ruelle parmi d’autres où se cache Les Mille Merveilles Bazar, une caverne d’Ali-Baba d’un autre âge…. Plus loin avec un moyen de transport, le Parc du Rayonnant s’il-lumine la nuit pour mette en valeur d’étonnantes colonnes de Buren. Et à deux pas du centre ville, le Musée de Sérignan dans un ancien domaine viticole rassemble un ensemble unique d’œu-vres d’art contemporain où la patte de Buren est partout présente par un jeu de lumières accentuant savamment le côté « torturé » de nombreuses œuvres.

While you’re taking a stroll, don’t forget to have a look at some of the town’s unmissable old villas belonging to old celebrities! “Le Chalet” on the sea front has kept the Second Empire vestiges of pure “basco-norman” style, and also offers a modern hotel and restaurant. Even if you don’t want to take a table, it’s worth a glance! You’re within your rights if you prefer Fin’s Bar and it’s mussels “nature” (yet to be specified) or “marinière” (with crème fraiche and garlic). For a quiet spot to eat, the Place de la Mairie gives you plenty of choice for lunch as well as dinner. If you’re looking for souvenirs, find the alleyway hidden away among the others where Les Mille Merveilles Bazar is an Aladdin’s cave from another era... If you have a means of transport, the Parc du Rayonnant is a little further away and is lit up at night to show off the amazing columns designed by Buren. A stone’s throw from the town centre, the Sérignan Museum is in an old vineyard and has a unique collection of contemporary art. Buren’s style is present throughout, through a play of lights which cleverly accentuates the “tortured” aspect of many works

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Pointe de Valras

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Les Orpéllieres

Plage

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SÉRIGNAN

ClubA.S.A.T.

Camping du Levant

Passage Saison

60 Pontons réserv. saisonnière

Mai à Sept.

Tour

Colonie devacances

Fl.G.4s9m7M

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Bassin Jean-Gau

Port del'Orb

Accueil

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QUELQUEs bONNEs AdREssEs

ADRESSES DU NAUTISME

VENTE ET RÉPARATION DE BATEAUx

NAUTI-SERVICErue Doct Blanchon - Valras plage04 67 39 51 02

SPORTS NAUTIQUES

ECOLE DE VOILELes Orpellieres - Valras Plage04 67 32 15 57JET EVASION 34Port Plaisance - Valras plage 04 67 31 57 28

CENTRE DE PLONGÉE

NICO PLONGEEChemin des Montilles – Camping Lou village – Valras Plage06 11 36 40 91

SERVICES MARITIMES

CAPITAINERIEBoulevard Jean Dauga04 67 32 33 64

AFFAIRES MARITIMES à GRUISSANQuai de la Capitainerie04 67 49 01 37

DOUANESService garde-côtes35, Boulevard Jean Dauga04 67 32 27 97

SERVIcES TOURISTIqUES

OFFICE DE TOURISMEPlace René Cassin BP 604 67 32 36 04

MAIRIE10 Allées de Gaulle04 67 32 60 06

LA POSTEBoulevard Gambetta04 99 41 07 00

URGENcES

GENDARMERIE NATIONALEChemin Cosse sous la Tour04 67 32 02 53

POLICE MUNICIPALEAllées Charles de Gaulle04 67 32 60 08

SAPEURS POMPIERS18

HÔPITAUx

CENTRE HOPITALIER DE BézIERS04 67 35 70 35

AUTRES SERVIcES

PHARMACIES

PHARMACIE DE LA PLAGE 0467320393 PHARMACIE DES MOUETTES0467373520

MÉDECINS

CABINETS MéDICAUX04 67 32 30 6004 67 98 04 7404 67 32 30 60 ou 04 67 32 61 0304 67 98 04 74 ou 06 07 32 37 3104 67 32 09 90

DENTISTES

CABINETS DENTAIRES04 67 39 66 7104 67 32 03 48 ou 06 10 83 04 9604 67 32 80 51

AMBULANCES

AMBULANCES DEyRES04 67 32 03 04RAPID AMBULANCE À BézIERS04 67 30 08 08

TRANSPORTS

GARE S.N.C.F À BézIERS08 36 35 35 35www.voyages-sncf.comNAVETTES RéGULIèRES DE BUS VERS VALRAS-PLAGE EN TOUTES SAISONS :Bus Occitan 04 67 28 36 41www.busoccitan.com.Horaires des bus entre Valras-Plage et Béziers (ligne 16).AéROPORT DE BézIERS-VIAS04 67 80 99 09AIRLINAIR (BézIERS-PARIS ORLy)0.820.820.820 - www.airlinair.comRyANAIR(Béziers-Bristol et Béziers Londres)www.ryanair.com

TAxI

ALLO TAXI VENDROIS04 67 32 25 57TAXI DEyRES04 67 32 03 04

LOCATION DE VOITURES

RENAUT RENT À BézIERS04 67 62 70 00WALLGREEN À BézIERS04 67 76 57 46ALLéE SIMPLE.COM À BézIERS0 810 150 170

LOCATION DE VÉLOSLOCALEX 7 r Paul Valéry 04 67 32 19 28 VELO LOVE 140 bd Jean Moulin 04 67 37 34 79

AVITAILLER – SE RAVITAILLER

CHEz GILBERT (BOUCHERIE)40, rue Charles Thomas 04 67 32 38 77 MARIE BONATO (BOUCHERIE)17, boulevard de la République04 67 32 09 95 BOUCHERIE CROUzAT (BOUCHERIE)8 av Casino 04 67 32 04 39 HUIT A HUIT (ALIMENTATION GéNéRALE)19, rue Charles Thomas 04 67 32 37 72POISSONNERIE BARBA (POISSONNERIE)33, boulevard Jean Dauga 04 67 32 82 40 MICHEL CAMMAN (POISSONNERIE)31, Boulevard Jean Dauga - sur le port 04 67 32 01 71 HALLES CENTRALES 04 67 32 14 92.

BOULANGERIESBOULANGERIE - PâTISSERIE AU REGAL VALéRIE & ERIC AURIAC 16, allées Charles de Gaulle 04 67 32 35 86 BOULANGERIE - PâTISSERIE AU BON PAIN COMME AUTREFOIS 3 rue Charles Thomas 04 67 32 27 70 CROISSANT D’OR (AU)4 bd Roger Audoux 04 67 32 24 22 LE PETIT FOUR À BOIS 10 av Casino 04 67 32 10 33 PPV34 13 all De Gaulle 04 67 09 07 37 AUX DéLICES D’ENzO 35 r Charles Thomas 04 67 32 49 09

TRAITEURCHEz NANOU Halles Marty Etal 10 r Charles Thomas 06 81 50 63 11

MARCHÉSLe lundi et le vendredi, le matin. Place René Cassin en hiver, esplanade du Théâtre de la mer en été. Les HallesVous pouvez acheter directement aux pêcheurs, anguilles, raies,

daurades, maquereaux, sardines aux halles, vous trouverez tous produits de la mer et de la région. Tous les jours de 8h30 à 12h en saison. Fermé le lundi hors

PRESSE

LA PRESSE VALRASSIENNE 18 all De Gaulle 04 67 32 27 40

CASINO

CASINO DE VALRAS 4 av Elysées 04 67 32 60 60

TABACS

ROUANET MARC 1 r Champagne 04 67 37 35 15 TABAC DU PORT 13 r Lieut Panis04 67 39 63 07 LE LONGCHAMP 31 r Charles Thomas 04 67 32 03 10 MUNOS 13 r Lieut Panis 09 65 18 68 89

LOISIRS

LE PALAIS DE LA MAQUETTERésidence du Port - 11, rue du Lieutenant Panis 04 67 39 13 53LA FOIRE DU PORTOuvert d’avril à mi-septembre et foire de Noël de mi-décembre à mi-janvier.

DISCOTHèQUE

BOLéRO 1 av Elysées 04 67 37 37 94

DISTRIBUTEURS BANCAIRES

SOCIéTé MARSEILLAISE DE CRéDIT13 all De GaulleBANQUE DUPUy DE PARSEVAL7 bd RépubliqueBNP PARIBAS1 bd Capitaine EspinadelCAISSE D’EPARGNE 6 r GambettaCRéDIT AGRICOLE DU MIDI1 r GambettaSOCIéTé GéNéRALE2 r Gambetta

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Page 19: La Franqui

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PORT LA NOUVELLE

ExPOSITIONS

Exposition Patrimoine Centre Hospitalier à la médiathèque

*LOISIRS

Olympiades d’athlétisme Du 1er au 5 juin - stade d’athlétisme

*Journée Prévention Routière Samedi 6 juin - Parking gymnase Jean Monnet

*15h Après-midi dansante organisée par le Comité des Fêtes avec «Patrick Paulin » salle Jacques Brel 18h Ultra-marathon Toulouse-Port la Nou-velle (Hypertension Artérielle Pulmonaire) 22h Feu du Solstice d’été Samedi 20 juin

*18h à 20h Démonstration de force athlétique Place St Charles 21h Bal avec New Music Place St Charles Samedi 27 juin Foire aux Arts Les lundis 6 et 27 juillet - Place Paul Valéry

*Vide-Greniers Les dimanches 5 et 26 juillet de 8h à 13h Place Léon Blum

*Matinée Sécurité Proposée par le Club Nautique avec la SNSM, gendarmerie maritime, MNS CRS Samedi 4 juillet - Devant Capitainerie et Office de Tourisme

*Tournée Française des Jeux Dimanche 12 juillet - Place St Charles

*Le village des Jeux Jeudi 16 et Vendredi 17 juillet - Place St Charles

*XIIIe Grand Salon des Arts Du 8 au 28 août – Médiathèque

*Sardinade du rugby Samedi 8 août - Place St Charles

*L’été Française des Jeux Dimanche 9 août - Parking Plage Sud

*Vide-greniers Les dimanches 2 et 23 août de 8h à 13h Place Léon Blum

*Samedi 15 aoûtTournée Française des Jeux Jeudi 20 août - Place St Charles

*Fête du Canalet Vendredi 21 août Place du Souvenir Français

*Fête du Canalet Vendredi 17 juillet - Place du Souvenir Français

*Fête de la Sardine Défilé et concert de musique bretonneVendredi 14 août - Place Léon Blum

*Fête de la Sardine Lundi 13 juillet - Place Léon Blum

*Foire aux Arts Les lundis 10 et 24 août - Place Paul Valéry

*Fête du village Les 4, 5, 6 septembre - Place Léon Blum

*Forum des Associations Dimanche 13 septembre - Centre ville

*MARCHÉS

Tous les mercredis et samedis matins, toute

l’année, marché place de l’Eglise *

Les mercredis et samedis, du 3 juin au 30 septembre, marché avenue de la mer

*Tous les mercredis de 17h à 23h du 17 juin au 9 septembre, marché artisanal place Saint Charles

*Tous les dimanches matins de 9h30 à 12h du 5 juillet au 30 août démonstration de pêche à la traîne suivie d’une sardinade

*Tous les jeudis matins du 9 juillet au 20 août, randonnée pédestre familiale accom-pagnée

*CONCERTS

Concert cor et orgue Dimanche 5 juillet - A l’église

*Chants basques Vendredi 10 juillet - 21h - A l’Eglise

*Jazz en Garrigue Les 18,19, 20 juillet - Théâtre en Garrigue

*Concert d’orgue Jeudi 13 août - A l’église

*EN SCèNE

Fête de la Musique Dimanche 21 juin - 21h - En front de mer et au village

*Bal avec orchestre La Fiesta Place St Charles

*Fête NationaleOrchestres Marina Formation et Fantasia Trumpet en front de mer Feu d’artifice Mardi 14 juillet

*Fiesta Rocbère -Dimanche 19 juillet : Bal avec orchestre Perrier -Lundi 20 juillet : Bal avec orchestre Les Cazenoves -Mardi 21 juillet : Bal avec orchestre Combo Gili + Feu d’artifice -Samedi 25 juillet : Tournoi de rugby Plage sud -Dimanche 26 juillet : Journée écologie + Spectacle « Refaire Le Monde »

*Les 19, 20, 21 juillet Bal avec orchestre Olympia Feu d’artifice

*Bal avec orchestre Combo Gili Election Miss Port La Nouvelle Eté 2009Samedi 22 août - Place St Charles

GRUIssANLOISIRS

Ouverture de la saison estivaleProgramme « Eau en couleurs » sur la thé-matique du nautismeNombreuses animationsDu 19 au 21 juin – Port – Toute la journée

*Fête de la St PierreRenseignements : Service Communication Mairie 04 68 75 21 21Les 28 et 29 juin - Eglise et Port

*Les feux d’artifices- Village, sur les bords de l’étang Mardi 14 juillet- Plage des Chalets – Samedi 15 août- Port – Samedi 29 août

*5e édition Gruissan Phoebus Bike

3 parcours en VTT : familiale 10km – loisir 20km – sportif 40kmDimanche 6 septembre – Massif de la Clape – Infos 04 68 49 41 67 / 04 68 42 35 51

*Les MédiévalesCostumiers, guerriers et manant, trouba-dours et saltimbanques, transforment le village en camp historiqueLes 19 et 20 septembre – Château et la Tour dite de Barberousse – Infos Association les Amis du châteaux.

*Sports

3e Roc d’Oc VTT1ère étape de la coupe de France de VTT MarathonTrois épreuves 90km, 50km et 25km – Par-cours famille 15kmCadeau à chaque participant - Ravito tous les 30 km - Repas à l’arrivée Assistance technique aux points de Ravito - Parking et lavage VTT Dimanche 14 juin – Renseignements 09 77 68 42 63 ou 06 10 78 06 62 - Payant

*Course pédestre « La Barberousse »Course pédestre conviviale et carnavalesqueInfos : MJC 04 48 49 61 87Dimanche 5 juillet

*CONCERTS – SPECTACLES

Les rendez-vous du Forum – 21hEntrée libre

Concert ou spectacle – Mercredi 8 juilletSpectacle avec Tres Puntales (ballet fla-menco) - Mercredi 15 juillet

Buckinghamshire County youth Orchestra (orchestre symphonique) – Mardi 21 juillet

Cap’Horns (musique de films et standars) – Mercredi 29 juillet

Concert avec Petit Jean (nouveaux trouba-dours) – Mercredi 5 août

The Secret of the « Corrs » (groupe irlan-dais) - Mercredi 12 août

Concert avec Poum Tchack (rock festif tzi-gane) – Mercredi 19 août

Virgil en concert – Mercredi 26 août*

Théâtre de l’Entresort dans « On nous prend pour des Cons »Mercredi 2 septembrePalais des Congrès – 21H

NARbONNE&

NARbONNE PLAGE

LOISIRS

Lâcher de Bandas Samedi 13 juin - Narbonne

*Fête de la St Jean Mardi 2 juin - Narbonne et Narbonne-Plage:

*Jeudi Tango (Porti tango) Les jeudis 2 – 9 – 16 – 23 – 30 Juillet - 17h00-20h00Narbonne - Terrasse du Lavoir

*Place à la DanseLes Mardis 7 – 21-28 juillet - 18h0 Narbonne - Place du Forum

*Marché des PotiersVendredi 10 – Samedi 11 juillet - 10h00-19h00 Narbonne - Cours de la République

*Fête NationaleBal avec spectacle du 14 juillet (Taccinelli) et Feu d’Artifice Bal sur en cœur de VilleMardi 14 juillet - 21h30Narbonne - l’Espace Contemporain

*Tournée Sud RadioAnimations de 15h à 20hune émission de 2h de directun grand spectacle bodega-shows.Samedi 18 juillet - Narbonne-Plage

*L’art à Tatouille Mercredi 22 juillet - 21h30 Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Miss Narbonne-Plage (miss juillet) animée par Fred Eriksson et Soirée Cabaret « Latino Show »Vendredi 24 Juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Tournée Fun Radio kite Surf Tour Samedi 25 juillet - en journée

*Tournée NRJLes 30 et 31 juillet - En Journée

*Sam’dis Danse Les Samedi 4 – 11 – 18 – 25 juillet - 18h-20hNarbonne - Espace ContemporainCours Mirabeau

*Jeudi Tango (Porti tango) Les jeudis 13 – 27 août - 17h00-20h00 Narbonne - Terrasse du Lavoir

*Place à la Danse Les Mardis : 4 – 11 – 18 – 25 août - 18h00 – Narbonne - Place du Forum

*ChakanightDimanche 2 août - Narbonne-Plage

*Tournée Chérie Fm Les 3 et 4 août - En Journée

*Fête du Commerce et du VinJeudi 6 et Vendredi 7 août – Narbonne

*Mémoire d’AntanEn journée en Coeur de ville, AnimationsEn soirée : bal guinguetteMardi 11 et Mercredi 12 Août - Narbonne

*Miss Narbonne-Plage animée par Fred Eriksson et Soirée Cabaret « Paris Folie »Vendredi 14 août - 21h30Narbonne-Plage – Terrasses de la Mer

*Semaine BavaroiseDu 20 au 23 août - Narbonne

*La CatalyseMardi 25 août - 21h30 - Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Festival Charles TrenetDu 27 au 29 août – Narbonne

*Nuit des Saisonniers Dimanche 30 août - Narbonne-Plage - En soirée

*Les Rendez-vous musicaux17h00 – 20h00 : en cœur de VilleCours de tango (Tango libre)21h00 – 11h00 : Place de l’Hôtel de VilleLe vendredi 14 août - Narbonne

*Sam’dis Danse Les Samedi 1er – 8 – 15 août - 18h-20h - Narbonne- Espace Contemporain – Cours Mirabeau

*CONCERTS

Fête de la musique Dimanche 21 juinNarbonne et Narbonne-Plage

*Groupe musical LondonSamedi 27 juin - 21h 30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

Agenda

PORT LA NOUVELLE

NARbNARbNAR ONNE

NARbNARbNAR ONNE PLAGE

GRUIssANssANss

Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie

Page 20: La Franqui

20 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr20 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

*Orchestre d’Harmonie de Narbonne Dimanche 28 juin - Narbonne-Plage - 18 h Terrasses de la Nature

*Les Rendez-vous musicauxLes vendredi 3 – 10 – 24 – 31 juillet - 17h00 – 20h00 - Narbonne - en cœur de Ville

*Groupe TRANSFERT – variétés françaisesLundi 6 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Place des karantes

*Les Castafiores – nouvelles scènesMercredi 8 juillet - 21h30Narbonne Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe Musical MISSION – orchestreJeudi 9 juillet – 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Soirée Cabaret « Laena Show » avec grande illusionVendredi 10 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Orchestre Harmonie de jeunesse TCHOICE100 participants (cuivres)16 – 17h30 : Place de l’Hôtel de Ville17h30 – 18h00 : Déambulation sur les BarquesSamedi 11 juillet - Narbonne

*Sud MusicSamedi 11 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Grand orchestre RIBULFeu d’ArtificeLundi 13 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Place des karantes

*Groupe Musical Les Oldies (groupe rock)Mercredi 15 juillet - 21h30 - Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Chorale de Pendleton – Salford (dans le cadre de notre jumelage)Jeudi 16 juillet - 19h30Narbonne - Salle des Synodes *Orchestre Jam City Jeudi 16 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe Musical Mazaury Lundi 20 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Place des karantes

*Groupe Musical Planète Mon Amour (concert écran géant – avec sensibilisation à la protection de la nature)Mardi 21 juillet -21h30 - Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Grand orchestre Olympia Jeudi 23 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe Musical Alizé Lundi27 juillet – 21h30 Narbonne-Plage - Place des karantes

*Orchestre SardiLundi 3 août - 21h30 Narbonne-Plage - Place des karantes

*Groupe CargoMardi 4 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*La Varda – groupe de rockMercredi 5 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Orchestre London + RabahJeudi 6 août 2009 - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Soirée SALSASamedi 8 août - Narbonne-Plage

*Groupe TransfertLundi 10 août - 21h30 Narbonne-Plage - Place des karantes

*Orchestre Laurent CONTAT et Herbert

LEONARDMardi 11 août - 21h30 - Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe « SANGRIA GRATUITE »Mercredi 12 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Grand Orchestre OLyMPIAJeudi 13 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Orchestre EDEN et Feux D’ArtificeSamedi 15 août - 21h30Narbonne-Plage – Place des karantes

*Orchestre « Sardi » - la Grande FormationSamedi 22 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe AlizéLundi 24 août - 21h30Narbonne-Plage - Place des karantes

*Groupe Musical Les OldiesMercredi 26 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Le Grand orchestre NewsikJeudi 27 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Groupe AbyssJeudi 20 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Danse Floor (Calmels)21h30 Mardi 18 aoûtNarbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Orchestre « Route 66 »Mercredi 19 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*EN SCèNE

Cours de tango (Tango libre)Les vendredi 3 – 10 – 24 – 31 juillet - 21h00 – 23h00 - Narbonne - Place de l’Hôtel de Ville

*Soirée CabaretVendredi 3 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Soirée Cabaret « Plume de Nuit »Vendredi 17 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Virgil Samedi 25 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Best Of – Comédie Musicale Mardi 28 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Tournée - Grand Orchestre de René COLL et El ChatoJeudi 30 juillet - 21h30Narbonne Plage - Terrasses de la Mer

*Soirée Cabaret « Angel’s »Vendredi 31 juillet - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Soirée Cabaret « Plumes de Nuits »Vendredi 7 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

*Spectacle Musical Grain de FolieLundi 17 août - 21h30Narbonne-Plage - Place des karantes

*Soirée Cabaret avec les Chispa LatinaVendredi 21 août - 21h30Narbonne-Plage - Terrasses de la Mer

VENdREs LOISIRS

Fête du livre Rendez-vous à la Médiathèque toute la journée. Nombreuses animationsLe samedi 6 juin

*Concert école primaireLe mardi 9 Juin

*Fête Des Ecoles

Nombreuses animations pour les enfants13 juin

*Fête 10 Ans Ecole De Musique14 Juin

*Fête Ecole MaternelleNombreuses animations pour les enfants16 juin

*FERIA

26,27 et 28 juin - Place Du VillageManifestations taurines

*Fête Ecole MaternelleNombreuses animations pour les enfants16 Juin

*Brocante 4 Juillet - Village

*Auto Cross Nocturne 18/19 Juillet – Circuit de Clapies

*Fête Du Village 24,25 Juillet - Place Du Village

*Vide Grenier 8 Août - Les Baraquiers

VALRAs PLAGECONCERTS

Le groupe « Trafiko »Samedi 20 juin - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Celtic LegendsVendredi 10 juillet - 22h00 parking de la plage

*Eight killers Blues BrothersSamedi 11 juillet - 22h00 parking de la plage

*BénabarJeudi 30 juillet - 22h00 parking de la plage

*AbbamaniaSamedi 22 août - 22h00 parking de la plage

EN SCèNE

Fête de la Musique21h00 terrasse du Casino : show « âge ten-dre et têtes de bois ». Spectacle offert21h30 théâtre de la mer : Spectacle de variétésDimanche 21 juin

*Bal musette avec l’orchestre “Les Frangins”Mercredi 24 juin - 21h30 - près du Casino

*Soirée cabaret avec la revue « Diam’s »Jeudi 25 juin - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Bal avec l’orchestre Pat Chris PaulSamedi 27 juin - 21h30 - théâtre de la Mer

*Bal musette avec l’orchestre “Copacabana”Mercredi 1er juillet - 21h30 - près du Casino

*Soirée cabaret avec la revue « Charlotte et son Crazy Show »Jeudi 2 juillet - 21h30 théâtre de la mer

*Soirée hommage à Barbara avec le « Duo Mâlines »Vendredi 3 juillet - 21h30 – Théâtre de la Mer

*Bal musette avec l’orchestre ”Christian Luc“Mercredi 8 juillet - 21h30 - près du Casino

*Bal musette avec l’orchestre « Jean-Claude Mandoul »Mercredi 15 juillet - 21h30 - près du Casino

*Soirée cabaret avec la revue « Evasion Folies »Jeudi 16 juillet - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Soirée hommage aux crooners avec le groupe « M’sieur DD »Vendredi 17 juillet - 21h30 Théâtre de la Mer

*« Mon père, mon frère et moi », one man show de Marc Galabru ; Tarif 10€ (gratuit pour les enfants)Lundi 20 juillet - 21h00 - Palais de la mer

*Bal musette avec l’orchestre « La Bande à Bardet »Mercredi 22 juillet - 21h30 - près du Casino

*Soirée cabaret avec la troupe « Equinoxe »Jeudi 23 juillet - 21h30 théâtre de la mer

*Soirée hommage aux Beatles avec le groupe « Get Back »Vendredi 24 juillet- 21h30 théâtre de la mer

*Bal des pompiers de Valras-PlageDimanche 26 juillet - 21h30 zone technique du port

*Bal musette avec l’orchestre « Jean-Claude Mandoul »Mercredi 29 juillet - 21h30 - près du Casino

*NRJ TourDimanche 2 et lundi 3 août

*Bal musette avec l’orchestre “Daniel Rebel“ Mercredi 5 août - 21h30 - près du Casino

*Soirée hommage à Michel Sardou avec Virgil Vendredi 7 août - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Bal musette avec l’orchestre ”Christian Luc“Mercredi 12 août- 21h30 près du Casino

*Soirée cabaret avec la troupe « Ballon Rouge »Jeudi 13 août - 21h30 théâtre de la mer

*Soirée hommage à Otis Redding avec l’or-chestre « Béziers Rhythm and Blues Band »Vendredi 14 août - 21h30 théâtre de la mer

Agenda

VALRAsVALRAsVALRA PLAGE

VENdREs REs RE

Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie

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*« Mon père, mon frère et moi », one man show de Marc Galabru ; Tarif 10 € (gratuit pour les enfants)Lundi 17 août - 21h00 - Palais de la Mer

*Bal musette avec l’orchestre « La Bande à Bardet »Mercredi 19 août - 21h30 - près du Casino

*Bal musette avec l’orchestre ”Copacabana“Mercredi 26 août - 21h30 près du Casino

*Soirée cabaret avec le magicien JonicoëlJeudi 27 août - 21h30 théâtre de la mer

*Soirée hommage à Georges BrassensVendredi 28 août - 21h30 théâtre de la mer

*Radio crochet Jean-Sébastien Bressy ; inscriptions sur place à 17h00Samedi 29 août- 21h30 Théâtre de la Ter

*Bal des pompiers de Valras-PlageDimanche 30 août - 21h30 zone technique du port

*Bal musette avec l’orchestre “Les Frangins”Mercredi 2 septembre - 21h00 - près du Casino

*Soirée cabaret avec l’humoriste Terry kévinJeudi 3 septembre - 21h00 Théâtre de la Mer

*Soirée hommage à Serge Lama avec Alain SebbahVendredi 4 septembre- 21h00 - Théâtre de la Mer

*LOISIRS

Marché - 8h00 à 13h00 - parking du port Les 22, 26 et 29 juin Les 3, 6, 10, 13, 13, 17, 20, 24, 27, 31juillet Les 3, 7, 10, 14, 17, 21, 24, 28 août

*« Les lundis gourmands », dégustation d’huîtres et de vins locaux, danses sévilla-nes avec l’association « Estrella Flamenca » - 18h30 - Allées Charles de Gaulle Les lundis 22, 29 juin Les lundis 6, 13, 20 et 27 juillet Les lundis 3, 10, 17 et 24 août

*Cinéma- 21h30 - Théâtre de la Mer Les mardis 23 et 30juin Les mardis 7, 21 et 28 juillet Les mardis 4, 11, 18 et 25 août Mardi 1er septembre

*Fête de la Saint-pierreVendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 juin Programme détaillé à l’Office de tourisme.

*Jeux podiumSamedi 4 juillet - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Observation du ciel avec l’association « Ciel mon ami »Lundi 6 juillet - à partir de 19h00 Poste de secours central Mardi 25 août

*Petite tournée Française des Jeux14h00 à 18h00 théâtre de la mer : distribu-tion de tickets à gratter sur le car podiumJeudi 9 juillet - 21h30 théâtre de la mer : divertissements proposés par la Française des Jeux

*Feu d’artifice suivi d’un bal avec l’orchestre « Ultima »Mardi 14 juillet -22h30 - Jetée du port

*

Jeux sportifs sous forme d’aquathlons Inscriptions sur place Jeudi 16 juillet - 10h00 à 17h30 poste de secours central

*Conférence de Christine Fageot sur l’astrolo-gie chinoise et le Feng-Shui ; entrée libreJeudi 16 juillet - 19h00 Palais de la mer

*Thonade dansante au profit de la Ligue contre le cancerDimanche 19 juillet - 19h30 Jardins du Palais de la Mer

*Foire aux vins et aux produits du terroir Mercredi 22 juillet - 9h00 à 19h00 - Parvis du Théâtre de la Mer

*Election Miss Valras-PlageSamedi 25 juillet - 21h30 théâtre de la mer

*Jeux podiumSamedi 1er août - 21h30 - Théâtre de la Mer

*Mouclade dansante au profit de la recher-che médicaleDimanche 2 août - 19h30 - Jardins du Palais de la Mer

*Foire aux vins et aux produits du terroir Mercredi 5 août - 9h00 à 19h00 - Parvis du Théâtre de la Mer

*Tournée Française des jeuxJeudi 6 août – Toute la journée

*Election Mister Valras-Plage avec la chan-teuse JoceSamedi 8 août - 21h30 théâtre de la mer

*Thonade au profit de la Ligue contre le cancerDimanche 9 août - 19h30 Jardins du Palais de la Mer

*Feu d’artifice suivi d’un bal avec l’orchestre « Best of »Samedi 15 août - 22h00 - Jetée du port

*Conférence de Christine Fageot sur l’astrolo-gie chinoise et le Feng-Shui ; entrée libreMardi 18 août - 19h00 Palais de la Mer

*Foire aux vins et aux produits du terroir Mercredi 19 août - 9h00 à 19h00 Parvis du Théâtre de la Mer

*Tournée Française des Jeux14h00 à 18h00 théâtre de la mer : distribu-tion de tickets à gratter sur le car podium21h30 théâtre de la mer : divertissements proposés par la Française des JeuxJeudi 20 août

*Les Brescoudos, rassemblement de motards Harley-Davidson et GoldwingLundi 31 août - 8h00 à 13h00 parking du port : marché

*Jeux podiumSamedi 5 septembre - 21h00 - Théâtre de la Mer

*Loto géant au profit de la recherche médi-caleDimanche 6 septembre - 17h00 - parvis du Théâtre de la Mer

*17e meeting international de voitures améri-caines « US Horsepower Show 2009 ».A partir de 10h00 - parvis du Théâtre de la Mer : Concert à 21h00 - Théâtre de la Mer : groupe « Memphis »Samedi 12 et dimanche 13 septembre

*Journées du patrimoineProgramme détaillé à l’Office de tourismeSamedi 19 et dimanche 20 septembre

*SPORTS

Beach Rugby TourSamedi 18 et dimanche 19 juillet - Toute la journée

*Finales du championnat de France vitesse et endurance de jet skiProgramme détaillé dans la brochure « Les Nautiques de Valras-Plage » disponible à l’Office de tourismeSamedi 26 et dimanche 27 septembre

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22 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

Les statistiques le prouvent, le plaisan-cier-type n’est pas un jeune capitaine

(60% de plus de 50 ans). Quand il acquiert un bateau pour les 10 ou 15 ans qui vien-nent, il doit prévoir de naviguer en renon-çant à faire le singe dans les haubans ou à border le foc avec les dents… En revanche, dans les décennies à venir, le climat ne gagnera pas en sagesse : vents plus forts, pétoles caniculaires, ora-

ges à tendance cyclonique… La Méditer-ranée sera plus extrémiste que jamais. Donc – surpopulation nautique aidant – les occasions se multiplieront de prendre des coups dans les mauvaises mers, les cailloux ou les ports.

UN SOIxANTE-QUARANTEIl faut donc un bateau sûr. Plus personne ne navigue à la voile sans moteur. Mais,

l’inverse n’est pas sans danger. écou-tez le Canal 16 et comptez les Pan-Pan ! d’origine mécanique. Voile et moteur, donc.Un moteur endurant, peu consommateur, qui pousse à 6-8 nœuds suffit (4 à 5 éta-pes de 8 h entre Cerbère et Menton). Les solutions hybrides ou électricité seule peuvent convenir grâce à la possibilité de recharger souvent à quai. Côté voiles, le bateau doit être bien toilé pour le pe-tit temps (en Méditerranée, soit il n’y a pas assez de vent…) mais facile à réduire dans les coups de tabac (… soit il y en a trop…) et qui remonte bien (… soit on l’a dans le nez !). Tout sur enrouleur et tout renvoyé au cockpit pour naviguer en équipage réduit. Le caboteur-type n’a pas besoin d’équi-piers expérimentés pour les quarts de nuit mais transporte souvent des passagers peu compétents… Guindeau électrique et propulseur d’étrave remplacent avan-tageusement des gros bras au mouillage et les gaffes dans les ports !Le concept est un “sixty-forty” (60% voile, 40% moteur) plutôt qu’un fifty à l’ancienne, souvent “caravane flottante”, peu marin, mauvais voilier, mauvaise ve-dette.Sa taille ? Pas trop grand pour nos ports serrés, assez long pour nos vagues cour-tes, laissant de la place pour y vivre confortablement à deux et occasionnel-lement davantage : 33 à 36 pieds. Moins peut bien sûr faire l’affaire, plus peut de-venir un handicap.

NAVIGUER à L’ABRILe caboteur n’est pas le marin d’une seule saison de vacances (50% sont retraités). Il doit pouvoir naviguer à l’abri du froid et de la pluie. Un poste de barre intérieur est une solution sur les grosses unités. Un renvoi de commande ou une télé-commande de pilote est moins onéreux et moins mangeur d’espace. Et, de toute manière, les manœuvres de port se font de l’extérieur.Conséquence : route, côte, chalutiers, fer-ries, cargos et autres plaisanciers doivent être visibles de l’intérieur. Le salon de pont est un must pour la vie à bord. C’est le lieu de vie principal : salle à manger, sa-lon, bibliothèque… qui permet de ne pas passer ses vacances dans un sous-marin alors que le paysage et les villes d’escale sont si beaux à voir.Pourtant très à la mode, le «deck saloon» est souvent raté : on ne voit plus rien quand on est assis. En revanche un «pi-lot house» du genre guérite est trop petit. Pour vivre et naviguer à l’abri, il faut trou-ver la bonne hauteur de plancher (range-ments dessous) qui élève la hauteur des yeux sans monter trop celle du rouf (far-dage et vue bouchée !).Inutile de multiplier les couchages comme pour la location. En cas de surpopulation temporaire, un carré où on peut cabaner lors des belles nuits d’été au mouillage fait l’affaire. Des coffres-banquettes lar-ges et longs sont bienvenus, d’autant qu’ils favorisent les apéros avec les voi-sins de panne.

Pour gagner de la place, on peut réduire la taille des réservoirs d’eau potable, se passer de désalinisateur et de groupe électrogène puisqu’on peut être à quoi dès que c’est nécessaire.Pour la construction, chacun choisira son matériau mais la solution du dériveur ou du biquille est intéressante dans nos pe-tits ports où les faibles tirants d’eau sont souvent récompensés. En tout cas, le bateau doit être «propre», sans rejets au port et au mouillage. Gran-de différence avec les bateaux TDM qui peuvent dégazer dans des millions de mètres cubes d’eau rien que pour leurs bactéries… À suivre sur www.cabotages.fr !

Christophe Naigeon

quel est le bateau idéal pour caboter ? Pour aller jusqu’au port d’à côté, il suffit souvent d’un pêche-promenade de quatre mètres ou même d’un dériveur de plage. Mais, lorsqu’il s’agit de passer de Sète à Marseille ou de Port Vendres à hyères via les Saintes Maries, quand on a l’intention de vivre à bord, il faut envisager des unités plus importantes. À quoi peut ressembler le bateau idéal pour la croisière côtière ? Vaste débat que nous ouvrons ici pour le poursuivre avec nos lecteurs sur cabotages.fr.

The average yachtsman is not a young captain (60% are over the age of 50). When they buy a boat for the next 10 to 15 years, they have to envisage a sailing approach which will not require them to clown around in the shrouds or haul in the jib using their teeth… On the other hand, in the decades to come, the climate will not calm down: there will be stronger winds, scorching calm periods, cyclonic storms… The Mediterranean will be more extreme than ever. Thus – due to nautical overpopulation – the chances of receiving knocks in bad seas, boulders or harbours will increase.

A SIXTY-FORTYWe will thus need a reliable boat. Nobody uses sailing boats without a motor any more. However, the contrary is not danger-free. Listen to Channel 16 and count the number of Pan-Pans! due to mechanical problems. So we will need a sail and a motor.A hard-wearing motor, which consumes little fuel and which sails at 6 to 8 knots is sufficient (4 to 5 8 hour-sessions at sea between Cerbère and Mention). Hybrid solutions or electricity alone may suffice as there is often the possibility of recharging at a quay. As far as the sails are concerned, the boat must be well-sailed for calm weather (in the Mediterranean, either there is not enough wind) but easy to reduce in the event of squalls (or there is too much wind) and which beat up well to windward (or it is against you!). Everything on the reel and everything transmitted to the cockpit to sail with a reduced crew. A typical coaster does not need experienced crew members for night watches and often transports passengers with few skills … An electrical anchor windlass and bow thrusters replace strong-armed crew members easily during anchoring and the boat hooks in ports!The concept is a “sixty-forty” (60% sails and 40% motor) rather than a traditional fifty, which is often a “floating caravan”, inadequate for sailing and a poor yacht and motorboat.And what about its size? Not too big for our tightly-packed harbours, sufficiently long for our short waves, leaving room for two passengers (and occasionally more) to live in comfort: 33 to 36 feet. Less would probably suffice but more could become a handicap.

SAILING SHELTEREDThe coaster is not a single holiday season sailor (50% of them are retired). They must be able to sail sheltered from the cold and rain. An interior steering station is a solution on large boats. Remote controls using mechanical or electronic means are less expensive and take up less room. And, in any case, harbour manoeuvres are carried out outside.The consequence is that the road, the coast, trawlers, ferry boats, cargo boats and other yachtsmen must be visible from the inside. The deck saloon is a must for life onboard. It is the main living area: dining room, lounge, library … which prevents passengers from spending their holidays in a submarine when the landscape and ports of call are so breathtaking.Despite the fact that it is very fashionable, the deck saloon is often inadequate: passengers cannot see anything when they are sitting. On the other hand a pilot house like a brake cabin is too small. In order to live and sail sheltered from bad weather, we have to find the right ceiling height (storage units underneath) which raises the height of the eyes without raising that of the deckhouse too much.There is no need to increase the number of bunks like in rentals. In the event of a temporary increase in the number of passengers, the solution would be to use the saloon as additional sleeping area. This is perfect during beautiful summer nights when the boat is moored. Wide and long bench-chests are most welcome in particular as they favour aperitifs with your pontoon neighbours.To gain room, we can reduce the size of drinking water reservoirs, do without a desalination unit and generating set as we can berth as soon as necessary.As far as the construction is concerned, each future owner will choose their materials but the solution of a sailing dinghy or twinkeeler is of interest in our small ports where the low draughts are often rewarded. In any event, the boat must be “clean”, without discharge of waste in the harbour and during mooring. This is a major difference with round-the-world boats which can degas in millions of cubic meters of water merely for their bacteria… To be followed on www.cabotages.fr!

Le bateau idéal pour caboter :un “sixty-forty” de moins de 11 m à salon de pont ?

Les caboteurs

What is the ideal boat for coasting ? Which boat is ideal for coasting? If you want to go to the next harbour, you often only need a 4-metre long sightseeing fishing boat or even a sailing dinghy. But, when you need to sail from Sète to Marseilles or from Port Vendres to Hyères via Les Saintes Maries, when you intend to live onboard, you need to consider using larger boats. What does the ideal boat for coastal cruising look like? This will undoubtedly give rise to a huge debate which we intend to pursue with our readers on Cabotages.fr.

Un fifty classique

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www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 23

UN DÉTERGEANT à TOUT FAIRE

Vous n’aurez pas tous les jours l’occasion de laver un oiseau mazouté. Mais si c’est bon pour les cormorans sauce marée noire, cela ne peut pas être mauvais pour la faune et la flore aquatiques. Voici donc une idée de produit «à tout

faire» à bord, un détergent écologique to-talement biodégradable (100%) et confor-me contact alimentaire (norme CEE) : kitz liquide 2l une formule à base d’extrait végétal et minéral. Pur ou dilué selon les usages, kITz Marine s’utilise à la main, sans gants et lave, dégraisse, détache, désodorise et assainit tous les supports : tissus, bois, plastiques, stratifiés, du pont aux voiles.

DES ANTIFOULINGS INNOVANTS

La peinture antisalis-sure (ou antifouling) classique contient et diffuse des biocides, substances «tueuses

de vie» retardant la fixation des organis-mes et de leur larves. Les plus utilisés sont les oxydes de cuivre dont certains effets avérés pour les êtres vivants sont : fièvres, irritations de voies aériennes, troubles gastriques, insuffisance rénale, lésions cellulaires...Il existe des revêtements sous-marins effi-caces et respectueux de l’environnement. Peu de fournisseurs les proposent et peu de chantiers savent les appliquer mais il faut insister : les zones techniques des ports finiront par s’adapter. L’un des plus intéressants est à base de silicone. Il crée une surface très lisse où les organismes ne peuvent se maintenir

lorsque le bateau navigue. Sinon, un net-toyage à l’éponge est suffisant. Avantage : il est non polluant, non toxique et amé-liore la glisse du bateau. Inconvénient : ils est plus fragile. Contact fournisseur : Plas-ticoque commercialise Ecosil et Ecoprim (label Echo-Gestes).

UN NABLE QUI NE REFOULE PAS

Un litre de carburant pollue 2.000 m2 d’eau. Sachant qu’il s’en renverse chaque année quelques millions de litres dans les ports, faites le calcul... c’est à peu près 200.000 ha ! Le plein d’un bateau pollue

parce qu’un réservoir doit dégazer à l’air libre, par l’évent, obligatoire. Quand le il est plein, le carburant suit le chemin de l’évent et, par conséquent, déborde. Ce système ne provoque pas la coupure du débit du pistolet car il ne crée pas la contre-pression nécessaire. Même dans les ports équipés de pistolets à arrêt auto-matique, cela ne sert à rien.Une société française a mis au point un réservoir intermédiaire à installer sur le tuyau de l’évent, appelé écoplein. Il per-met, lors du remplissage du réservoir, de récupérer le surplus avant qu’il ne sorte à l’extérieur. Le carburant monte dans cette réserve jusqu’au flotteur, au contact de celui-ci un buzzer et un voyant rouge pré-vient que le réservoir est plein.L’autre invention s’applique au nable. C’est éconab, qui, par un système qui renvoie le carburant en surplus vers le réservoir et non vers l’évent, crée la contre-pression né-cessaire à l’arrêt automatique du pistolet. Contact commercial : Econab, D.R Diffusion / [email protected] / Tél : 01 60 54 92 72

Stay clean

A MULTI-PURPOSE DETERGENTYou will not have every day an opportunity to wash a bird oiled with fuel. But if it’s good for cormorants “oil slick sauce”, it can’t be bad for aquatic fauna and flora. Here is a “do-it-all” product idea to be used on board, a totally green biodegradable detergent (100%) and food contact compliant (CEE norm): 2l Kitz liquid, a formula based on plants and minerals extracts. Pure or diluted according to the needs, Marine KITZ can be used with bare hands, without gloves : it washes, degreases, takes the sp ots out, deodorizes and cleans up all surfaces: fabrics, woods, plastics, laminated, from deck to sails.

INNOVATIVE ANTIFOULINGSClassic anti-stain (or anti-fouling) paints contain and disperse biocides, “life-killer” substances delaying the fixation of organisms and their larva. The most frequently used biocides are copper oxides whose some proven effects on living beings are : fever, respiratory tracks irritation, stomach upset, kidney failure, cellular injury...There are now efficient and environmentally friendly submarine coatings. Few suppliers propose them and few sites know how to apply them, but stress should be put : the service areas of ports eventually adapt themselves.One of the most interesting ones is based on silicone. It creates a very smooth surface where the organisms cannot remain when the ship sails. If not, cleaning with a sponge is enough.

Advantage: it is non-polluting, non toxic and improves significantly the glide of the boat. Drawback: it is more fragile. Supplier contact: Plasticoque markets Ecosil and Ecoprim (both with the Echo-Gestes label.

A NEW TYPE OF SCUTTLE HOLEOne single liter of fuel pollutes 2000 m2 of water. Bearing in mind that a few million liters are spilled every year in the ports service stations, do the calculation...it gives more or less 200.000 hectares. A boat tank generates pollution because the tank of a vessel mandatorily needs degassing in the open air through a vent. When the tank is full, the fuel follows the path of the vent, and therefore, overflows. This system does not shut-off the flow of the gun because it does not provide the necessary back-pressure. So, even in ports equipped with automatic shut-off guns, it becomes useless.A French company has developed an intermediate tank to be installed on the vent pipe, called Écoplein. It allows, when filling the tank, to collect the excess before it spills outside. Fuel goes in this reserve up to a ball in contact with a buzzer and a red light warning when the tank is full. The other invention relates to the scuttle hole. It is Econab, which replaces the original plug-hole, and which, through a system that sends back the fuel in excess to the tank and not to the air vent, creates the necessary back-pressure for the automatic shut-off of the supply through the gun. Commercial contact: Econab, DR Diffusion / [email protected] / Tél: 01 60 54 92 72

Restez propre questions juridiques des lecteurs

Pontons clôturés : est-ce légal ?

Fenced-off jettieslegal or illegal?

“Tourists, that is, our customers, love strol-ling down the Saint Louis breakwater and the jetties to see the boats. But for ‘security’ reasons, more and more jetties are being closed off by gates with security codes. The tourists complain about this, and so they should - it spoils their idyllic seaside holiday. can we do anything about it?» Nicolas, café-restaurant manager, Sète.“I thought I had heard that security-coded gates on jetties were illegal and that if they caused injury to someone trying to get past them, the port would be liable. Is that true?” Antoine, La Grande Motte.

Gates restricting access to jetties to people with a code or swipecard are often set up by har-bour managers for security reasons. They are there to prevent theft, vandalism and illegal occupation of boats, etc. It is true that this is to the detriment of tourists, but the ports need to guarantee security for their users. This system of gates is preferred to CCTV cameras or a se-curity guard system as it is considered easier to manage. Having said that, in some ports, like at Lorient in Morbihan, the security code is only required at night-time, so that the public can walk along the jetties during the day. Lorient port has, in addition, installed a security light system on some of its jetties, which come on at night when a device detects body heat.

This type of security gate does comply with the French Maritime Port Code. Article R341-1 says, “For reasons of public safety or good management, parts of a sea port may be closed off…” According to Article R341-3, fen-cing may be authorised at the request either of the local authorities or of private indivi-duals, or may be ordered by the Prefect for ports for which the State is responsible, by the President of the ‘Conseil Général’ for ports run by the département, or by the Mayor for ports run by the commune. The agreement of the local Chamber of Commerce and Industry must be sought in advance, as must that of the port’s Permanent Commission of Enquiry or harbour council and, if public rights of way will be affected, the Mayor. But if a response is not given within a month, action may be taken regardless. So there is nothing illegal about these gates as long as they have been ordered or authorised by the institution with responsibility for the port (Harbour Authority, Region, Département or Commune) and as long as an agreement or no reply is received within a month from the local Chamber of Commerce and Industry, the port’s Permanent Commission of Enquiry or the Harbour Council, and from the Town Hall, since we are talking here about public rights of way. If these conditions have been properly observed, anyone who tries to get past the gate would be breaking the law.But are you sure that procedures have been correctly followed?

« Les touristes, nos clients, aiment se pro-mener sur le môle Saint Louis et sur les pontons pour voir les bateaux. Or, pour des raisons de «sécurité», de plus en plus de pontons sont fermés par des portillons à code. Les touristes se plaignent et ils ont raison car on leur retire leurs rêves. Ne peut-on pas faire quelque chose ?” Ni-colas, cafetier-restaurateur, Sète.“Je crois avoir entendu dire que les por-tillons à code qui ferment les pontons sont illégaux et que s’ils provoquaient un accident sur une personne qui voudrait les franchir, le port serait responsable. Qu’en est-il ?” Antoine, La Grande Motte.

L’installation de portillons limitant l’ac-cès des pontons aux personnes détentri-ces d’un code ou d’un badge est en effet décidée par les directions des ports pour des raisons de sécurité. Ces portillons ont pour but d’éviter les vols, le vandalisme, les occupations illégales des bateaux... Il est vrai que ces installations se font au détriment des promeneurs, mais les ports se doivent de garantir la sécurité à leurs plaisanciers. Ce système de portillons est alors privi-légié aux caméras de surveillance ou au gardiennage, car considéré comme moins lourd à gérer. En revanche, dans certains ports, comme celui de Lorient dans le Morbihan, le code d’accès n’est activé que la nuit afin de permettre la visite des pon-tons par le public pendant la journée. Ce port a, de plus, installé sur certains de ses pontons un système de projecteurs qui s’allument la nuit, grâce à une cellule dé-tectant la chaleur d’un corps.

En ce qui concerne les portillons, ils sont installés dans le respect du Code des ports maritimes. En effet, selon l’article R341-1 : « pour des raisons de sécurité publique ou de bonne exploitation, des parties d’un port maritime peuvent être encloses... ». D’après l’article R341-3, l’établissement des clôtures peut être soit autorisé sur la demande faite par des collectivités ou des particuliers, soit prescrit par le préfet pour les ports relevant de la compétence de l’état, par le président du conseil géné-ral pour les ports départementaux, par le maire pour les ports communaux. L’avis de la chambre de commerce et d’industrie de la circonscription du lieu est préalablement requis, comme celui de la commission permanente d’enquête du port ou du conseil portuaire et, si la circulation publique est intéressée, du maire. Mais si ces avis ne sont pas fournis dans le délai d’un mois, il peut être passé outre. Ces portillons n’ont donc rien d’illégal dans les conditions suivantes : qu’ils aient été prescrits ou autorisés par l’institution en charge du port (Conseil d’administration du Port Autonome, Région, Département ou Commune) et qu’un avis favorable ou qu’une absence d’avis dans un délai d’un mois ait été formulé par la CCI du dépar-tement, par la Commission permanente d’enquête du port ou le Conseil portuaire et par la Mairie puisqu’il s’agit bien ici de circulation publique. Si ces conditions ont été remplies, toute personne qui voudrait les franchir serait en infraction.Mais est-on bien sûr que la procédure a été suivie ?

par Sandrine Mazziotta

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Un jour d’été au mouillage dans une calanque de Cassis… un nuage froid

nous saisit. En cinq minutes, on ne voit plus à vingt mètres. Un GPS “rando” de première génération avec les waypoints de tous les caps et passages utiles nous a fait rentrer à Marseille en deux heu-res ! Un équipement manuel, sans carto, à moins de 200 € ! C’est aujourd’hui le GPS de secours.De secours, car le point faible de l’élec-tronique, c’est la panne. Celle de l’ap-pareil, celle de l’alimentation. Un GPS cartographique mixte route-mer (autant le rentabiliser) qui s’alimente sur le 12 v, ou plus simplement, le “vieux basique” Furuno GP32 sans carto sera complété par un autre, portable, à piles (en avoir toujours !!!).

JAMAIS SANS CARTE MARINE !

Et, quoi qu’il en soit, les cartes marines sont indispensables. À tout moment, vous pouvez reporter votre position

indiquée par le GPS, mieux que sur un grand écran !En revanche, mieux vaut mettre ses sous dans la VHF. Un jour, elle vous sauvera la vie ou celle d’un autre. Être vivant ou être un héros valent bien de passer la li-cence. D’autant que si elle est reliée au GPS, la touche “distress” donnera auto-matiquement votre position à tous les centres de secours.Puisqu’un caboteur navigue près des côtes, un sondeur est indispensable. Pas besoin de savoir si on a 800 ou 802 mètres d’eau sous la coque ! Ce qui compte, c’est ± 30 cm dans la zone de 0 à 3 m de fond. Une alarme réglée à un mètre du “touché” et vous voilà tranquilles quand, par mistral violent, vous devrez longer la Camargue en ra-sant les plages et les bancs de sable du Rhône. Un sondeur de pêche vous permettra aussi de voir tous les poissons que vous aurez ratés, c’est bon pour le moral ! L’idéal est un sondeur qui «voit devant». Cela existe. Le Twinscope à balayage vertical et horizontal per-met de se frayer un chemin entre les cailloux sans faire appel à une vigie sur le bout-dehors. Pour plus de 3 200 € ! Bon, on garde la vigie.

PAS DE COURSE à L’ÉQUIPEMENT

Un radar ? On dirait plutôt que c’est su-perflu. Pourtant, à l’approche de Mar-seille ou de Toulon, en sortie du golfe de Fos, quand la visibilité est mauvaise ou en pleine nuit quand nos petits feux nous semblent bien désuets, on en connaît qui font des prières. Ferries, cargos, pétro-liers, chalutiers qui entrent et sortent à toute vitesse sont parfois des terreurs. Ne comptez pas trop sur les réflecteurs cylindriques accrochés dans les haubans. Une solution est un détecteur de radar «mer-veille» qui sonne quand il est dans le champ d’un radar et en indique la di-rection.

Bientôt plus personne ne saura ce qu’est un sextant. Moins romantique que la bonne vieille navigation «à l’estime», le GPS est toujours mieux que la plaisance “au pif”, source de tragédie dès que le temps change. Vous pensez que rester dans la zone des six milles dispense de tout instrument ? Erreur. Fatale, peut-être, un jour.

One summer day while we were moored in a calanque (deep narrow creek) in Cassis… a cold cloud came over us. We could not see further than twenty metres within five minutes. A first generation “hiking” GPS system with the waypoints of all the capes and useful routes enabled us to return to Marseilles in two hours! Manual equipment without cartography at less than €200! It represents today the back-up GPS system.Only a back-up system, mind you, as the weak point of the electronics is the possibility of a failure. Either that of the machine or the power supply. A dual road-sea cartographic GPS system (might as well get the most from it) which feeds on the 12 v, or more simply, the “old basic” Furuno GP32 without cartography which will be accompanied by another portable battery-operated system

(also ensure that you have the required batteries on hand!!!)

INDISPENSABLE NAUTICAL CHARTS!And come what may nautical charts are indispensable. You will be able to transfer your position indicated by the GPS at any moment better than on a big screen!On the other hand, you are better placing your money in the VHF radio. It will save your life or that of another person one day. Being alive or being a hero is worth obtaining the licence. Particularly since if it is linked to the GPS, the distress button will automatically give your position to all the rescue centres.Since a coaster sails near the coasts, a sounder is indispensable. There is no need to know whether you have 800 or 802 metres of water under the hull! What matters is ± 30 cm

in the 0 to 3 metre deep zone. An alarm which is set at one metre from the «touched area» will ensure that you feel more comfortable if violent Mistral winds force you to hug the Camargue, skimming over the beaches and the sand banks of the Rhone. A fishing sounder will also enable you to see all the fish that you would have missed, it is good for morale! Ideally you need a sounder that «sees ahead». It exists. The Twinscope with a vertical and horizontal scanning mode enables you to make your way between the stones without using a lookout on the boom. Its cost however is more than €3,200! Okay, okay, we’ll keep the lookout.

NO RACE FOR EQUIPMENTA radar? We would say that it is rather superfluous. However, when you sail near to Marseilles or Toulon, coming out of the Gulf of Fos, when visibility is poor, we know of some people who pray. Ferry boats, cargo boats, oil tankers and trawlers which enter and exit at all speeds are sometimes

real terrors. Do not rely too much on the cylindrical reflectors which are hooked in the shrouds. One solution is a “sea-watch” radar detector which rings when it is in the presence of marine radar signals and indicates the direction of them. A pilot? Indispensable when sailing alone. It is unnecessary for it to be linked to the GPS system, to the airspeed indicator… A “cape keeper” is sufficient to sail in full security and to go about your work inside or outside the boat. A pilot remote control also enables you to keep warm (or cool) when the cockpit cannot be used.All in all? A fixed GPS system at €400, a back-up system at €200, a VHF radio at €400, a sounder at €150, a sea-watch at €350 and a pilot for €400. You can be in full security for less than €2,000. Yes, it does indeed represent a lot of money. So the best idea is to buy a little each year beginning with the back-up GPS system. And a mobile to call the SNSM lifeboats. And in particular you need a good dose of caution and good sailing sense.

What equipment do you need to coast in safety?Soon nobody will know what a sextant is. Less romantic than the good old “dead reckoning”, the GPS system is still better than “guesswork” boating, which is a source of tragedy as soon as the weather changes. Do you think that because you stay in the six-mile zone you do not need any instruments? This is a huge mistake which could perhaps one day be fatal.

Un pilote ? Indispen-sable pour naviguer seul. Pas besoin qu’il soit relié au GPS, à l’anémo-mètre… Un «gar-deur de cap» est

suffisant pour aller en toute sécurité vaquer à l’intérieur ou à l’avant du bateau. Une télécommande du pilote permet aussi de rester au chaud (ou au frais) quand le cockpit n’est plus un lieu fréquentable.Au total ? Un GPS fixe à 400 €, un de secours à 200 €, une VHF à 400 €, un sondeur à 150 €, une mer-veille à 350 €, un pilote pour 400 € vous voici en toute sécurité pour moins de 2 000 €. C’est vrai que cela fait beaucoup. Alors, un peu chaque année, en commençant par le GPS de secours. Et un téléphone portable pour appeler la SNSM. Et, sur-tout une grande dose de prudence et de sens marin.

Christophe Naigeon

Quels équipements de navigation ?Le strict nécessaire pour caboter en sécurité

Les caboteurs

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RESPECTER L’ENVIRONNEMENT !Protéger les espaces maritimes et les écosystèmes marins, c’est :- utiliser des produits d’entretien biodégradables respectueux de l’environnement- ne jeter aucun déchet en mer- évacuer les vidanges dans les emplacements prévus à cet effet- respecter la faune et la flore en évitant de dégrader les fonds marins

RESPECTER LES CONSEILS DE SÉCURITÉ !Avant de sortir en mer :- vérifier le bon état de son embarcation et du matériel de sécurité- consulter la météo- porter son gilet de sauvetage- embarquer une VHF pour l’appel des secours (canal 16)- toujours prévenir un proche de sa sortie

De Navigatio

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Lagoons, salt marshes, wetlands - water is everywhere, creating a variety of landscapes and habitats. The Coastal Protection Agency (Conservatoire du Littoral) protects them by buying up the sites surrounding these lagoons, although it is not very involved around the Salses -Leucates lagoon. However, it does contribute to fight against illegal constructions on La Franqui plateau. This phenomenon, (cabanisation) is a recurrent threat, having been a traditional practice on the banks of lagoons, it is now spreading to many other areas.Buildings have become more permanent with time and habitable. To prevent this, constant vigilance and close cooperation between the Agency and local councils is essential.

ASH TREES AND SPLEENWORTSThe wind blowing across these foothills is called the Tramontane, powerful enough for the first French wind farm to be built here. In the distance, you can see wind turbines. Facing the Tallavignes salt-works and close to a major harbour, the Frascati estate is set in beautiful countryside. In the freshwater areas, the varied coastline combines with the ruggedness of the plateau to make varied patterns in the landscape.

With nearly thirty ecological habitats, Frascati estate offers great diversity. From shoreline forests to limestone cliffs, flora and fauna are widespread. While the narrow-leafed ash (or Southern ash) seeks moisture and silt shores to grow to about twenty metres, the small ferns called spleenworts only need fissures to survive in the dried-up rock faces.

THE RETURN OF THE GARRIGUE (Garrigue : Southern France scrubland)From the evidence of deserted sheep enclosures, grazing has long been practiced here. In the past, the Languedoc hinterland has experienced overgrazing and desertification, agricultural decline in recent decades has reversed the process. Open land has been gradually transformed into garrigues and forests, thus reducing the layering of vegetation, which favoured biodiversity. At Frascati, unusually in the Mediterranean, this open land has survived, called “pseudo-steppes”. Here, many rare plants survive.While Camargue horses graze in wetlands and keep salt meadows in balance with shoreline forests, sheep have helped to control the garrigue.

une vigilance constante et une concertation étroite avec les communes est nécessaire.

FRÊNES ET DORADILLESSur ces contreforts monta-gneux souffle la tramontane, vent puissant qui a permis de faire de ce territoire l’un des tout premiers parcs éoliens de France. Au loin, on peut aper-cevoir les pales des éoliennes qui tournent dans le paysage.Face aux salins de Tallavignes et à proximité d’un grands port, le domaine de Frescati offre un vaste espace de découverte. Au domaine de “l’eau fraîche”, mouvance du littoral et rugo-sité du plateau impriment dans le paysage lignes courbes et brisées.Avec près d’une trentaine d’habitats écologiques, le domaine de Frescati offre une belle diversité. De forêts riveraines en falaises calcai-res s’étagent une flore et une faune dont les écologies sont aux antipodes. Alors que les frênes à feuilles étroites, ou frênes du midi, recherchent l’humidité et les limons des rivages pour s’élever à une vingtaine de mètres, les peti-tes fougères que sont les do-radilles n’ont besoin que de

fissures pour survivre dans les conditions arides des pa-rois rocheuses.

GARRIGUE, LE RETOURComme en témoignent quel-ques ruines d’anciennes berge-ries, le pâturage a été ici long-temps pratiqué. Si, au cours de son histoire, l’arrière-pays languedocien a connu dans certains secteurs le surpâtu-rage et la désertification, la déprise agricole de ces derniè-res décennies a produit l’effet inverse.Les milieux ouverts se sont peu à peu transformés en garrigues hautes et en forêts, réduisant ainsi l’étagement de la végétation propice à la biodiversité. Rescapé de ces périodes, un milieu particuliè-rement rare en Méditerranée subsiste à Frescati : il s’agit des “parcours substeppiques”. Habitats d’intérêt communau-taire prioritaires, ces pelouses rocailleuses abritent de nom-breuses plantes à forte valeur patrimoniale. Alors que les chevaux camarguais paissent dans les zones humides et équilibrent ainsi prés-salés et forêts riveraines, le mouton est un précieux auxiliaire de gestion pour la garrigue.

Quelque part entre terre et mer

Terre de transition entre les étangs de Bages-Sigean et les contreforts des corbières, le littoral entre Barcarès et Port-la-Nouvelle est entre terre et mer à proprement parler. Le département de l’Aude comp-te en effet les plus grands es-paces de lido naturel, avec les étangs de Lapalme et Salses-Leucate.

Lagunes, étangs, zones hu-mides : l’eau, omnipré-

sente, est source de diversités paysagère et écologique. Le Conservatoire du littoral les protège en achetant les sites naturels du pourtour de ces étangs, encore qu’il ne soit pas très présent sur les rives de l’étang de Salses-Leucate mais participe à la lutte contre la “cabanisation” sur le plateau de la Franqui.Ce phénomène de cabanisa-tion est une menace récur-rente : pratique traditionnelle de bord d’étang, elle s’étend sur de nombreux secteurs et dérive vers des occupations de plus en plus installées, avec un durcissement des constructions de plus en plus lourdes jusqu’à la transforma-tion en résidence principale Pour contenir cette dérive,

Somewhere between land and sea

Between the Bages-Sigean salt lagoons (etangs) and the Corbières foothills, the coastline from Barcares to Port-la-Nouvelle lies between lagoon and sea. In fact, the Aude départment accounts for the longest natural sand bar in France, if you take into account the Lapalme and Salses-Leucate lagoons.

Pages réalisées en partenariat avec

Les Corbières

Ciste rose - © E. Grimaud© E. Grimaud

Etang de Bages

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In Antiquity, there was a lagoon in the Narbonne region, which combined tho-se of Bages-Sigean and Campignol-l’Ay-rolle. It was larger than today and for-med a gulf on the Mediterranean. The Clape massif was probably an island at these times.

It is now a series of salt lakes and wetlands with a surface area of 8000 ha which com-municate with the sea only through the grau (inlet) of Port-La-Nouvelle. Not visible from the sea, the coastal lagoons behind the sand bar between Gruissan and Port la Nouvelle offer dramatic landscapes : uninhabited islands, geological features and vineyards cultivated to the waterfront. Star-ting from the peaks or “pechs”, the scenery is a mosaic of habitats - vineyards, orchards, livestock, ponds, sansouires (salt plains on the edge of marshes) and reed beds. The activity of Agency has focused on the rim of the Narbonnais lagoons and their islands Planasse, Aute and Sainte-Lucie, as well as

on the conservation of agricultural areas Castelou, Tournebelle at Port-la-Nouvelle or the Oustalet at Fleury d’Aude. Also on the forested areas such as the Clape massif at Gruissan. The “Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée” helps to the protect and enhance these areas.

SAINT LUCIA ISLANDSaint Lucia island has always been a popular haven. Located at the outpost of the Bronze Age amber and tin road, it has been inhabi-ted from ancient times. In Roman times, the-re was a struggle between man and the ele-ments to keep access to the sea. There were many attempts to control the movements of the Aude watercourse, to prevent sedimenta-tion and to allow Narbonne to remain a port. Since fifty years ago the island has returned to its original state and it offers remarkable views. The Saint-Antoine peak overlooks the Mediterranean from a height of 39 metres, gi-ving a dramatic outlook on this landscape of brackish ponds, reedbeds and salt works.

DOUL – LA SALINEAt Peyriac-de-Mer, the site of Doul-la Saline was acquired in 1978 by the Agency and consists of two small lagoons. First, la Saline, a salt works where operations ceased in 1979, and then le Doul, a lagoon with special featu-res enabling salt workers to use it as a salt concentration pool. Today, its salinity is twice that of the sea. A promenade deck raised on stilts makes it possible to visit the site.

LE GRAND CASTELOUGrand Castelou is a former salt marsh, culti-vated during the second half of the nine-teenth century into a vineyard which could be flooded to fight phylloxera, A clever hy-draulic network took fresh water from the Ca-nal de Robine to flood the land in winter, so the ungrafted vinestocks were protected both from the aphid and the salt. Nowadays, 157 ha of this site belong to the Conservatoire du Littoral. Some plots are still cultivated and others are occasionally subject to salt water flooding.

LA CLAPEAt the time when the Aude river flowed into the Narbonne gulf through a wide delta, the Clape massif was an island covered with fo-rests. Over the centuries, land water runoff and floods slowly filled this small inland sea. Arid tablelands, small valleys and deep chasms are evidence of a geological history dating back a million years.

L’OUSTALETAt the foot of La Clape, the Oustalet (little hou-se” in Occitan), a former vinery, has a curiosity - the Oeil-Doux (Soft Eye), a little circular lake supplied by a spring at the bottom of a 20 me-tre high rocky outcrop. Holm oak and pine fo-rests, like grapevines on the rocky hillside, give way to sansouires at the edge of the lagoon.During the autumn rains, the underground cour-ses of the Clape river gush out like geysers, cal-led Pissevaches (cows piss ), in the Occitan ety-mology Pitz vaca (cow’s udder). This huge salt steppe covers 90 ha where some brackish lakes remain, an important stage for bird migration.

The secret world of salt lakes

De la mer, on ne le voit pas, mais le complexe lagunaire qui se trouve derrière le cordon sa-bleux entre Gruissan et Port la Nouvelle offre des paysages d’une rare beauté : îles sauva-ges ou accueillantes, curiosités géologiques, vignes en culture jusqu’au bord de l’eau. Depuis les points hauts ou “pechs”, le paysa-ge s’exprime dans une mosaïque de milieux : vignes, vergers, élevage, étangs, sansouires, et roselières.L’action du Conservatoire s’est concentrée sur le pourtour des étangs du Narbonnais et de leurs îles (Planasse, l’Aute et Sainte-Lucie) ainsi que sur la préservation des domaines agricoles (Castelou, Tournebelle à Port-la-Nouvelle ou l’Oustalet à Fleury d’Aude) ou encore les entités forestières du massif de la Clape à Gruissan. Le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée contribue à la protection et à la mise en valeur de ces espaces lagunaires et de leur bassin versant.

L’ÎLE SAINTE LUCIEL’île Sainte-Lucie a toujours été un havre extrêmement convoité. Située aux avant-postes de la route de l’ambre et de l’étain à l’âge du bronze, elle fut habitée dès l’An-tiquité. A l’époque romaine, une lutte entre les hommes et les éléments s’engage afin de préserver l’accès à la mer. De multiples tentatives verront le jour pour pallier les fluctuations du cours de l’Aude, enrayer le comblement des chenaux et per-mettre à Narbonne de poursuivre son acti-vité maritime. Rendue à sa nature depuis une cinquantaine d’années, elle offre un charme rare. Du roc Saint-Antoine qui surplombe la Méditerranée à près de 39 m d’altitude, s’ouvre une vue spectaculaire sur cet uni-vers d’étangs saumâtres, de roselières et de salins.

DOUL - LA SALINELe site du Doul-la Saline à Peyriac-de-Mer, ac-quis en 1978 par le Conservatoire est consti-tué de deux petits étangs, la Saline d’une part, ensemble de bassins dont l’exploitation salinière a été abandonnée en 1979 et le Doul, étang dont les caractéristiques naturelles of-fraient aux sauniers un bassin de pré concen-tration des eaux. Il présente aujourd’hui une

salinité deux fois supérieure à celle de la mer. Une promenade sur pilotis à fleur d’eau per-met de découvrir l’ensemble.

LE GRAND CASTELOULe Grand Castelou est une ancienne saline transformée dans la seconde moitié du XIXe siècle en vignoble submersible pour lutter contre le phylloxéra. Un réseau hydraulique ingénieux prélevait l’eau douce dans le ca-nal de la Robine pour inonder les parcelles en hiver, permettant aux pieds francs de vigne de ne pas être attaqués par le puce-ron et de lutter contre les remontées de sel. Aujourd’hui, ce site de 157 hA appartenant au Conservatoire du littoral reste mixte : certaines parcelles sont encore cultivées et d’autres subissent à nouveau les remontées salées.

LA CLAPEDu temps où l’Aude se déversait par un large delta dans le golfe de Narbonne, le massif de la Clape était une île recouverte de forêts. Au fil des siècles, écoulement d’eaux continenta-les et crues diluviennes entraînèrent un lent mais inexorable comblement de cette petite mer intérieure. Plateaux arides, combes inti-mes et gouffres profonds retracent une his-toire géologique qui remonte à plus de cent millions d’années.

L’OUSTALETAu pied de la Clape, l’Oustalet (“petite mai-son” en occitan), ancien domaine viticole, présente une curiosité : l’Oeil-Doux, petit lac rond alimenté par une résurgence au pied d’un demi-cirque rocheux de 20 m de haut. Forêts de chênes verts et de pins, vignes sur le coteau rocailleux laissent place à la san-souïre sur la lagune humide.Lors des pluies d’automne, les résurgences de la Clape jaillissent tels des geysers, c’est peut-être ce qui, au-delà de l’étymologie oc-citane “pitz vaca”, le pis de la vache, a donné ce nom déconcertant de “Pissevaches”. Cette immense steppe salée de 900 hectares où restent quelques nappes d’eau saumâtres est une étape importante sur la route des gran-des migrations.

Ile de Ste Lucie

Doull

L’univers secret des étangs Au début de l’Antiquité, l’espace lagunaire narbonnais, qui regroupe les étangs de Bages-Sigean et de campignol-l’Ayrolle, était plus vaste qu’aujourd’hui et formait un golfe sur la Méditerranée dont le massif de la clape était probablement une île. Il constitue aujourd’hui un ensemble de zones humides d’une superficie de 8 000 ha qui communique avec la mer seulement par le grau de Port-La-Nouvelle.

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Amateur fishermen catch 15,000 t of fish a year. Commercial fishermen catch 1,000,000 tonnes (of which 400,000 t are thrown back dead into the sea). That’s an overwhelming victory for the men in yellow oilskins on board their trawlers and long-line fishing vessels against their flat-capped competitors, equipped with coolbox and fishing reels, perched in old fishing boats or on camp stools.Isn’t it obvious that these amateurs with their floats, hard bait or crankbait are in an entirely different league? On average, each of the 2.5 million members of the angling and leisure sea-fishing family – including mums, dads, kids and grandparents – catch 11 kg of fish a year (excluding shellfish and molluscs). Each of France’s 12,000 commercial fishing employees catches an annual average of 50 tonnes! So what does that prove? Well, that is the question.

AN OBJECTIVE SURVEY“We want to counter-act the rumours and misinformation which exaggerate the environmental impact of amateur fishing” said Jean Kiffer in 2006, President of the CNPPM (French National Amateur Sea Fishing Confederation), on the commissioning of an independent survey by the BVA research institute and the IFREMER sea exploitation research centre.And the initial results are fascinating. Especially if you look at the economics. While French fish markets sell €1 billion worth of fish a year whatever the weather, the amateurs’ ‘free’ fish brings in twice that for the economy!How’s that you say? Well, simply put, it works like this: First, the investment. An amateur fisherman spends on average €70/year on equipment and bait, and €17 on books, manuals and specialist magazines. That makes € 250 million. Next, the boat. A boat can cost up to €4,000/ year for the keenest fishermen, but the average is ‘only’ €1,700/ year for each of the 235,000 boats used for fishing. Total: €400 million. And then there’re the extras. A fishing trip costs an average of € 28 (including transport, food and accommodation expenses). 50 million trips a year gives us a third figure of € 1.4 billion spent. Add up the three totals, and it comes to € 2 billion.

KNOCK-ON EFFECTSOf course, commercial fishing also provides business for other industries – oil companies, net makers, ship outfitters, boat-sellers, marine electronics

companies, as well as wholesalers, cold storage companies, transporters, fishmongers, restaurateurs… right down to toothbrush salesmen. The added value of the entire industry far outweighs the ‘Sunday’ fishing budget.But, even if we can’t calculate the impact of the fish industry on the chip fat industry, the BVA-IFREMER report gives us an idea of the positive impact of the 15,000 tonnes of ‘amateur’ fish caught on the leisure and tourism sector, without the need for grants, tax relief and other financial support. If the CNPPM was looking to demonstrate the economic impact of the leisure activity it represents, then it has undoubtedly succeeded. At a time when legitimate concerns on the reduction of fishing resources tend to produce legislation to limit fishing, the amateurs needed to show where they fit in the fishing chain.But just because they fish forty times less doesn’t mean that they should be held responsible for a fortieth of the problem. They do not fish in the same places, at the same times, or target the same species. You can’t compare large-scale oil dumping at sea and the 10 t of waste left in a little cove by 60 dirty boats during one season. Nonetheless, at the end of the day, it’s all about the same thing. Respect.And the survey shows that amateur fishermen know all about that - 90% of them favour ‘ecological rest’ periods where fishing is temporarily prohibited; 84% accept catch quotas for endangered species and 82% are for the implementation of poaching inspections. As for fishing licences, 60% of them are against the idea, but understand that they might be necessary for certain species.So, are ‘amateurs’ really irresponsible? Well, either way, they are certainly ready to stand up for themselves, with figures to back them up.

Pêche Amateurs et armateurs, pas dans le même filet

C

Il y avait déjà les restrictions de taille. Maintenant, on parle de permis, de quotas et de périodes d’interdiction. La pêche maritime “amateur” est en voie de se soumettre à des règles de plus en plus strictes, proches – toutes proportions gardées – de celles des professionnels. Mais tout réside, justement, dans les proportions. Alors, pour vous faire une idée, voici mis en parallèle quelques chiffres à méditer. En regardant tremper le fil.

Fishing Amateurs and professionals in the same boat?

Catégorie amateurs : 15.000 t. Professionnels : 1.000.000 t

(dont 400.000 t rejetées, morts, à la mer). écrasante victoire des hommes aux cirés jaunes dans leurs chalutiers, fileyeurs et autres palangriers face aux concurrents à casquette, gla-cière et moulinets, dans leurs barcasses ou assis sur leurs pliants.Faut-il une autre preuve que les mouilleurs de bouchons, trem-peurs de dures américaines ou autres remorqueurs de rapalas sont de petits bras ? Facile : 11 kg de poissons (hors co-quillages et céphalopodes) est la moyenne annuelle pêchée par chacun des 2,5 millions de membres que comptent les familles Péchapied et Péchalo, père, mère, enfants et grands-parents confondus ; 50 t est celle que sort de l’eau chacun des 12.000 employés de la pê-che professionnelle ! Et alors, ça prouve quoi ? Toute la question est là.

UNE ENQUÊTE OBJECTIVE« Nous voulions contrer des rumeurs et des fausses infor-mations qui exagèrent les pré-lèvements sur la ressource par la pêche de loisir » déclarait en 2006 Jean kiffer, président de la Confédération Nationale de la Plaisance et de la Pêche en Mer (CNPPM) alors qu’il venait de commander une enquête indépendante à l’institut BVA associé à l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’ex-ploitation de la mer).

Les résultats aujourd’hui par-tiellement disponibles ne man-quent pas d’intérêt. Surtout lors-que l’on aborde les questions économiques. Alors que les

criées françaises vendent bon en mal an pour un milliard d’Euros, le poisson “gra-tuit“ de l’amateur en rapporte le double !En trois temps ? Acte un : l’inves-tissement. Un pê-cheur dépense en moyenne 70 €/an en matériel et appâts et 17€ en livres, guides, revues spéciali-sées. Total : 250 millions d’Euros. Acte deux : le bateau. Là, ça peut aller jusqu’à 4.000 €/an pour les pêcheurs les plus acharnés, mais la moyen-ne n’est “que” de 1.700 €/an pour chacun des

235.000 bateaux utilisés pour la pêche. Total : 400 millions d’Euros. Acte trois : les à-côtés. Chaque sortie de pêche induit une dépense moyenne de 28 € (déplacement, frais de bouche et hébergement compris). Pour 50 millions de sorties par an, on arrive à un troisième total de 1,4 milliard d’Euros dépensés. Additionnez les trois totaux, on arrive à 2 milliards.Bien sûr, la pêche profession-nelle fait aussi vivre les mar-chands de gazole, de filets, d’accastillage, de bateaux et

d’électronique marine, des grossistes, des conservateurs, des transporteurs, des pois-sonniers, des restaurateurs… jusqu’aux marchands de bros-ses à dents. Les valeurs ajou-tées de toute la filière dépas-sent largement le budget de la pêche “du dimanche”.Mais, même si on ne peut pas toujours tenir compte de ce que l’économie de la moule fait pour celle de l’huile à frite, l’enquête BVA-IFREMER fait prendre la mesure de ce que 15.000 t prélevées produisent dans le secteur du loisir et du tourisme, sans qu’il soit néces-saire d’y mettre subventions, détaxes et aides à la casse.

LE POIDS ÉCONOMIQUESi la CNPPM a voulu ainsi mon-trer le poids économique de l’activité qu’elle représente, mission accomplie. Au moment où les inquiétudes légitimes sur la raréfaction des ressources halieutiques tendraient à faire partager à tous les pêcheurs confondus des règles de limita-tion, il était utile que les ama-teurs montrent leur “poids” dans les prélèvements.Mais ce n’est pas nécessaire-ment parce qu’ils prélèvent quarante fois moins que les amateurs sont exactement proportionnellement respon-sables. Ils ne pêchent pas aux mêmes endroits, aux mêmes moments, les mêmes espè-ces… On ne compare pas le dégazage sauvage d’un pétro-lier au large et les 10 t de caca rejetés en une saison dans une petite calanque par 60 bateaux sales. Et pourtant, il s’agit bien de la même chose, au fond. Le respect.

L’enquête a montré que les pê-cheurs de plaisance le compre-naient : 90% d’entre eux sont favorables à l’instauration de périodes d’interdiction pour “repos biologique”, 84% ac-ceptent une limitation des pri-ses par sortie pour les espèces en danger et 82% l’instaura-tion de contrôles contre le bra-

connage. Quant au permis de pêcher, ils sont contre à 60% mais l’accepteraient pour cer-taines espèces.Alors, irresponsables les “ama-teurs” ? Armés pour se défen-dre, disposés à agir, en tout cas.

Christophe Naigeon

Restrictions on the size of fish caught have existed for a while Now licences, quotas and closed season periods are being proposed. ‘Amateur’ sea-fishing is facing increasingly strict regulations that, all things being equal, are somewhat similar to those applying to commercial fishermen. The problem is that things are far from being equal. Here are a few statistics to get you thinking, while you’re waiting for the fish to bite.

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Plongée Sous le bateau et plus…

Une pendille dans l’hélice, des moules collées au sondeur, une ancre coincée… autant d’occasions de regretter de ne pas avoir ce qu’il faut pour plonger, ne serait-ce que cinq minutes, sous son bateau ! quelques conseils avant de se jeter à l’eau.

Plongée Sous le bateau et plus…

Une pendille dans l’hélice, des moules collées au sondeur, une ancre coincée… autant d’occasions de regretter de ne pas avoir ce qu’il faut pour plonger, ne serait-ce que cinq minutes, sous son bateau ! quelques conseils avant de se jeter à l’eau.

Diving Under the hull and deeper…

A mooring line in the propeller, mussels stuck to the soundeur, a jammed anchor, all these are occasions to regret lacking the necessary to dive under a boat, if only for a few minutes! Some tips before you take the plunge.

An important precision : here, it is by no way question to replace a manual, and even less a diving instructor. Snorkelling or scuba-diving are sports to be taken seriously, to be practi-ced in clubs, with professionals.This being said, let’s not look the other way, there are many instances where diving from one’s boat is necessary. No qualified instruc-tor in sight, no coach. Often, there’s no need for dive tanks. If it is for unclogging a through-hull or pay a visit to the propeller, a swimming mask, a snorkel, and possibly a pair of fins, will be sufficient. Ballasting oneself is a good tip. If you do not have any effort to do for going down, then you will save your breath and will be able to stay a bit longer. And you will be in a much more convenient position to work if your body is vertical, feet below.WEIGHT YOURSELF A BITNo anvil around the neck! One, or even two lead blocks of a kilogram each around the waistline will be enough to compensate for the air taken in the mask and into your lungs, fully filled for certain. A little heavier than wa-ter, you will go down slowly, without wasting your oxygen. Your fins, with slight move-ments, will help you keeping your balance and rise back to the surface quickly. A good trick : tighten to a crutch a rope ending with a ballast and throw it in the waters ( use a grapple, or a bucket filled with pebbles... ). You’ll be able to

get advantage of this for going up and down, or stabilize yourself vertically.Quite often, you will not need immersion at more than one meter depth. Extend your tuba with a length of garden hose ( well tightened or glued with silicone paste). At low depths, the pressure is not high enough to prevent you from breathing with this very simple means. Provided you have a teammate lying on his belly on the deck whike holding the free end of the duct, you will be able to stay all the necessary time, your head being at 30 to 50 cm from the surface.If you must use a breathing equipment, rule number one is to have learned the basics of diving with scuba tanks. All you have to do is to take some lessons in a pool or apply for a first degree. Rule number two : never dive alo-ne. Except ... if you stay close to the boat and that a third party watches you, remaining on board, or, even better, swimming above you with mask and fins and able to step in.30 MN AND 10 M MAXLike for snorkeling, position cleverly enough weight to remain easily in a “standing” posi-tion, still, a prerequisite to work comfortably. Never stay more than half an hour and never go below ten meters. This way you’ll be able go back up slowly to the surface at any time, (not faster than your own bubbles, one mi-nute for 10 m) thus avoiding decompression stages. To ensure complying with these rules, keep on board a small air tank (20 minutes running time), not too bulky. For the depth, if you do not have a depth gauge, watch your sounder before you get into the water and bear in mind it is at about ten meters that co-lors start to disappear and give way to the «blue world».Last advice: practice the «real» scuba diving exploration in a club.

Précision d’importance : pas question ici de se substituer à un manuel et encore

moins à un moniteur de plongée. La plon-gée en apnée ou en bouteilles est un sport à prendre au sérieux, à pratiquer dans les clubs, avec des professionnels.Cela dit, ne nous voilons pas la face, il est bien des cas où plonger de son bateau est une nécessité. Pas de moniteurs diplômés en vue, pas d’encadrement. Souvent, pas besoin de bouteilles. Si c’est pour déboucher un passe-coque où rendre visite à son hélice, un masque, un tuba, éventuellement des palmes, suffiront. Un conseil, lestez-vous. Si vous n’avez pas d’effort à faire pour descendre, vous éco-nomiserez votre souffle et pourrez rester plus longtemps. Et vous serez dans une position de travail bien plus confortable si votre corps est vertical, pieds en bas.

LESTEZ-VOUS UN PEUPas d’enclume autour du cou ! Un, voire deux pains d’un kilo de plomb autour de la taille suffiront à compenser l’air embar-qué dans le masque et dans vos poumons, certainement gonflés à bloc. Un peu plus lourd que l’eau, vous descendrez dou-cement, dans dépenser votre oxygène. Vos palmes, avec de légers mouvements, vous équilibreront et vous feront remonter rapidement. Un bon truc : attachez à un chandelier et jetez à l’eau un bout lesté (un grappin, un seau avec des galets…). Vous pourrez vous en servir pour descendre et remonter, vous immobiliser verticalement.Il arrive fréquemment que vous ne deviez vous immerger à vingt ou trente centimè-tres plus profond que la longueur du tuba ne vous le permet. Du coup, vous avalez de l’eau dès que vous penchez la tête pour travailler. Une astuce : prolongez le tuba d’un demi-mètre de tuyau d’arrosage (bien ajusté ou collé au silicone). À très faible profondeur, la pression n’est pas suffisante pour vous empêcher de respirer. À condi-tion d’avoir un équipier à plat ventre sur

le pont qui tient l’extrémité libre du tuyau, vous pourrez bricoler tout le temps néces-saire. Mais attention, jamais plus profond que 30 cm !!Si vous devez utiliser du matériel respira-toire, la règle numéro un est d’avoir ap-pris les rudiments de la plongée-bouteille. Quelques leçons en piscine, un premier degré suffiront. Règle numéro deux, on ne plonge jamais seul. Sauf… si on reste à proximité de son bateau et qu’on est sur-veillé par un tiers, resté à bord ou, encore mieux, qui nage au-dessus de vous avec masque et palmes et pourra intervenir si nécessaire.

30 MN ET 10 M MAxIComme pour l’apnée, bien se lester pour être facilement en position «debout», im-mobile, condition indispensable pour tra-vailler à son aise. Ne jamais rester plus d’une demi-heure et ne jamais descendre en dessous de dix mètres. De cette maniè-re, vous pourrez remonter à tout moment, lentement (jamais plus vite que ses pro-pres bulles, une minute pour 10 m), mais sans faire de paliers de décompression.Pour vous garantir de respecter ces règles, ayez à bord une bouteille de petite taille (20 mn d’autonomie) peu encombrante. Pour la profondeur, si vous n’avez pas de profondimètre, regardez votre sondeur avant de vous mettre à l’eau et sachez que c’est vers dix mètres que les couleurs com-mencent à disparaître pour laisser la place au “monde bleu”.Dernier conseil : pratiquez la “vraie” plon-gée d’exploration dans un club.

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30 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

For seafarers, it is a sign that the land is nearby. For coastal navigators, it is the “escort bird” for fishing boats. For pleasure-boaters, it is a sure sign of frequent cleaning... For children and poets, it is a magnificent soaring seabird that rectifies the worst swerves with a tiny flap of its wings or an imperceptible movement in its direction. Once it lands on the water, this sea eagle (wingspan of 1.5 m!) becomes a large lumbering duck (sometimes 70 cm for the weight of an average chicken!)In fact, it is anything but an expert at fishing: it doesn’t know how to dive, whether by picking like Terns, or in “duck-style” like Cormorants. At the very best, it manages to go twenty centimetres underwater for one second, and comes up with a dead sardine! It swims better than it can walk, but its favourite haunts are the rocky islands and coastal cliffs, and as an earthling, it also follows tractors and dustbin lorries. Not so romantic… Kleptomaniac and opportunist, it steals prey from other birds and adapts its diet to whatever

is on the menu: small fish, eggs and fledglings, rotting carcasses, waste from our fishing areas and our towns. Open-air tips are the main cause of its incredible growth,and from protected species (directive 79/409), it has become a nuisance, its first victims being other birds. Gabians eat the eggs of wandering Falcons and Puffins, and munch small Storm-Petrels as they take off. In nesting areas, this unscrupulous lodger eliminates its neighbours, attacking the brooder females with pecks, forcing them to leave the nest, and then swallowing their eggs… As a danger to the avifauna, the Gull is ending up by changing the ecosystem, primarily by its droppings. Although gathering guano is a resource for the islands of Peru which export this “organic” fertiliser enriched with phosphates and nitrates, its mass presence is changing the soil’s chemical substance: local plants are disappearing to be replaced by “nitrate-loving” species. As a result, the wildlife is changing, with an abundance of wild rabbits

and black rats (Riou island) that are destroying the native flora. The constant stamping of the webbed feet, the permanent “cleaning” of the earth and the removal of the plants used for making nests (15 types removed for making them), is leaving areas of high habitat, empty. In towns, they can even become dangerous, as roofers who dislodge them are attacked. In short, the disruption is so great that it has given rise to operations to limit the population. First method: close the tips. Scientists believe that the incinerator in Toulon is largely responsible for the reduction by 17% of the Gull population in the Hyères Islands since 1982. The remaining tips need to be covered with nets to prevent the birds from landing. Frontignan has used this method to ban certain areas where the Gull was “ersona non grata”.Second method: sterilise the eggs. Destroying the nests is useless, as the Gulls just start up a new brood immediately. So, in order to mislead the brooder birds, a mineral oil is sprayed on

the eggs, preventing the air from penetrating via the pores of the shell and thus suffocating the embryo. But it’s not easy to reach the nests! Grau du Roi and Gruissan took the risk, with a certain degree of success, but they don’t have to contend with cliffs or inaccessible rocks.Third method: powder and lead. For 60 days in 2008, rifle shooting was permitted on the Sanguinaire Islands, to the south of Ajaccio, for personnel from the National Hunt Office. However, the Gabian still has the status of “ p r o t e c t e d species”, so don’t attempt a clay-pigeon shooting from your boat! And don’t feed them either, as it could cost you a fine of €400!

Le goéland, splendide fléau Espèce protégée, le “gabian” est pourtant dans le collimateur…Gabian, le Retour. À la fin du XIXe siècle, il avait disparu. Dans les années 20, 120 couples sont arrivés à Marseille. En 2001 on en comptabilisait 23.000 sur les 120 000 couples de la Médi-terranée occidentale (10% de la population mondiale !). L’espèce qui progresse de 8% par an est un colonisateur si efficace qu’il en vient à perturber l’écosystème. Et fait aujourd’hui l’objet de «contrats»…

The gull, a wonderful scourge Although a protected species, the “gabian” is in the firing line…

Pour les navigateurs, c’est le signe que la terre est proche. Pour les caboteurs, c’est l’“es-cort bird” des bateaux de pê-che. Pour les plaisanciers, c’est la certitude de nettoyages fré-quents… Pour les enfants et les poètes, c’est ce magnifique voi-lier qui corrige les pires embar-dées d’un petit battement d’aile ou d’un imperceptible mouve-ment de sa gouverne. Cet aigle de mer (1,5 m d’envergure !) une fois posé sur l’eau devient un gros canard pataud (parfois 70 cm pour le poids d’un poulet moyen !).Car c’est tout sauf un pêcheur : il ne sait plonger ni en piqué comme la Sterne, ni en “ca-nard” comme le Cormoran. Tout au plus parvient-il à s’im-

merger une seconde à vingt centimètres pour récupérer une sardine morte ! Il nage mieux qu’il ne marche mais ses ter-rains de prédilection sont les îles rocheuses et les falaises côtières. Terrien, il suit aussi les tracteurs et les camions de pou-belles. Moins romantique… kleptomane et opportuniste, il vole les proies des autres et adapte son régime à ce qui se présente : petits poissons, œufs et oisillons, charognes, déchets de nos pêcheries et de nos vil-les. Les décharges à ciel ouvert ont largement causé sa formi-dable expansion.D’espèce protégée (directive 79/409), il est devenu une nui-sance. Premiers visés, les autres oiseaux. Les Gabians mangent les œufs des Puffins et des Faucons pèlerins, croquent à leur envol les petits d’Océani-tes tempêtes. Dans les zones de nidification, ce colocataire sans scrupule élimine ses voisins dont il n’hésite pas à attaquer les femelles couveuses à coups de bec pour les forcer à quitter le nid et gober leurs œufs… Danger pour l’avifaune, le Goé-land finit par modifier l’écosys-tème. Par ses fientes, d’abord. Si la récolte de guano est une ressource pour les îles du Pérou qui exportent cet engrais «bio»

Mouette ou goéland ?

La mauwette, une mauviette ? Peut-être l’étymologie normande le ferait-elle croire. Mais le celtique gwelan – pleureur, en référence à son cri – ne doit pas se avec tous ces drôles d’oiseaux de mer qui cohabitent sans s’hybrider. “Notre” Goéland leucophée est facile à reconnaître : c’est le plus grand (58 à 68 cm), à l’âge adulte (4 ans et jusqu’à 32 ans) son dos et ses flancs sont gris, sa tête, son

cou, son ventre et sa queue blancs, les bouts des ailes noirs. Ses pattes à pieds palmés sont jaunes comme son bec qui porte une tache rouge. Et quels yeux ! Le cercle orbital rouge tranche avec l’iris jaune. Les petits de l’année, les «gri-sards» atteignent rapidement la taille adulte mais ont un plumage beige-gris, un bec sombre, des pattes et des palmes roses. On le confond alors avec le Goéland brun, le Goéland d’Audouin ou la Mouette mélanocéphale.

Voitures grises visées..

Au Canada il est fréquent que les gens portent plainte pour les salissures que le Goéland occa-sionne. En Europe, la zurich Insu-rance a fait une étude des problè-mes liés aux déjections d’oiseaux car les automobilistes Anglais dépensent chaque année 57 mil-lions de Livres pour le nettoyage des fientes du “yellow-legged Gull”. Ses conclusions : achetez des voitures vertes, les moins vi-sées alors que 92% des voitures grises sont les cibles préférées des escadrilles de Gabians…

Return of the Gabian At the end of the 19th century, it had disappeared, but 120 couples arrived in Marseilles in the twenties. In 2001, there were 23,000 couples out of the 120,000 couples of the western Mediterranean area (10% of the worldwide population!). The species, which progresses by 8% each year, is such an efficient coloniser, that it is actually disturbing the ecosystem, and is currently the subject of “contracts”...

riche en phosphates et en nitra-tes, sa présence massive modi-fie la chimie du sol : les plantes locales disparaissent, des es-pèces “nitrophiles” les rempla-cent. Du coup, la faune change : lapins de garenne et rats noirs prolifèrent (île Riou) finissant de détruire la flore autochtone. L’incessant piétinement des palmes, le “nettoyage” perma-nent du sol et les prélèvements des végétaux pour construire les nids (15 variétés prélevées pour les construire), désertifie les zones d’habitat dense. Et, en ville, il peut devenir un danger. Les couvreurs qui les délogent sont agressés. Bref, la perturbation est si massive qu’elle motive des interventions pour en limiter la population. Première méthode : fermer les décharges. L’incinérateur de Toulon est, estiment les scientifi-ques, en grande partie responsa-ble de la diminution de 17% de la population de Goélands dans les Îles d’Hyères depuis 1982. Pour les décharges qui existent enco-

sont risqué avec un certain suc-cès. Mais là, pas de falaises ni de rochers inaccessibles.Troisième méthode : la poudre et le plomb. Pendant 60 jours en 2008, sur les Îles Sanguinaires, au sud d’Ajaccio, le tir au fusil a été autorisé au personnel de l’Office National de la Chasse. Mais le Gabian jouit encore d’un statut de “protégé”. N’essayez pas de faire un ball-trap depuis votre bateau ! Ne les nourrissez pas non plus, il pourrait vous en coûter 400 € !

Emma Chazelles

Le goéland ne plonge pas profond, il prend les sardines mortes jetées par les pêcheurs

Les juvéniles n’ont pas encore la couleur blanche des adultes

re, les couvrir avec des filets qui empêchent les oiseaux d’atterrir. Frontignan a employé ce moyen pour interdire certaines zones où le Goéland était indésirable.Seconde méthode : stériliser les œufs. Détruire les nids ne sert à rien. Le Goéland refait aussitôt une couvée. Alors, pour tromper l’oiseau couveur, une huile minérale pulvérisée sur les œufs empêche l’air de pénétrer les pores de la co-quille et asphyxie l’embryon. Pas facile d’atteindre les nids ! Le Grau du Roi et Gruissan s’y

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From the square to the triangle How did the square sails of antiquity become the triangular lateen?

Every part of the world and every era has had its own kind of sail. Using what they had on board and the materials available, sailors sou-ght to make the best possible use of the winds in their sailing area. As they were perfected, sails were adapted to the ships’ needs: sea crossings, coastal trading in heavy goods, tac-tical warfare, trading voyages... The hull is a determining factor. However, the same boat will perform better with more sui-table sails. For example, this was the case with the gaff rigged American schooners when Massachusetts was blockaded by the English; they used their agility to tack around the islets and beat the heavy square riggers that the En-glish used to cross the Atlantic. Archaeology has revealed that the first sails were rectangular. “Sheets” were hung from the top of the mast by a “T” shaped yardarm on large ships, and from a sprit on small ones. The Mediterranean is full of portrayals and wrecks of this kind of boat. However, the sail known as a “lateen” is triangular, with a slan-ting yard like a jib stay. Question: how did the change from one to the other take place?

A possible – and highly probable – answer is provided by Robert Roman, a doctor of archaeology and a specialist in ancient Mediterranean nautical archaeology at the CNRS [National Centre for Scientific Re-search] at Aix-en-Provence. He explains that sails were operated using brails, or ropes passed through rings, rather like Ve-netian blinds. By brailing up the sails une-venly, some parts of the sail were raised higher than others. This technique could therefore be used to completely raise the cloth at one end of the yardarm and leave it completely unfurled at the other, thereby creating a triangular shape. This triangle can then be turned by tilting the yardarm. And finally, by lowering the latter along the mast, they could obtain something that very closely resembled the arrow shape of a lateen topsail.This was how trading ships could make lengthy crossings with a following wind and all the power of a square rig and then tack along the coasts with the sail in its triangu-lar configuration. Of course, a lateen that has been cut into the shape of a triangle to start with is more efficient when sailing into the wind, as it has no folds, but an inverted trian-gle offers less surface area to a following wind than a true square. This is why fishing boats have triangular sails, as it’s more important for them to have good manoeuvrability than it is to be able to go fast in a straight line.

Toutes les parties du monde et toutes les époques ont eu leurs voiles. Avec

les moyens du bord et les matériaux dis-ponibles, les navigateurs ont cherché à utiliser au mieux les vents de leur zone de navigation. En se sophistiquant, la voi-lerie s’est adaptée aux programmes des navires : traversées hauturières, cabotage lourd, guerre de manœuvres, course com-merciale… La carène est un élément déterminant. Mais un même bateau avec des voiles plus appropriées sera plus performant. Ce fut par exemple le cas des Schooners (goélettes) américains au voiles auriques : par leur agilité à louvoyer entre les îlots elles battaient les navires anglais qui fai-saient le blocus des côtes du Massachu-setts avec des navires gréés carré pour traverser l’Atlantique.L’archéologie a révélé que les premières voiles étaient rectangulaires. Des «draps» portés en haut du mât par une vergue en «T» sur les gros navires, une livarde sur les petits. Toute la Méditerranée est pleine de représentations ou d’épaves de tels bateaux. Et pourtant, la voile dite «latine»

est triangulaire avec une antenne inclinée comme un étai de foc. Question : comment est-on passé de l’une à l’autre ?Une réponse possible – fort vraisemblable – est donnée par Robert Roman, docteur en archéologie, spécialiste d’archéologie navale antique méditerranéenne au CNRS d’Aix en Provence. Il explique que les voiles, à la manière des stores vénitiens, étaient manœuvrées par des cargues, cor-dages passés à travers des anneaux. En bordant inégalement ces cargues certai-nes parties de la voile se relevaient plus que les autres. On pouvait ainsi relever totalement la toile à une extrémité de la vergue et la laisser entièrement déployée à l’autre, créant ainsi une forme triangulai-re. Ce triangle pouvait ensuite pivoter en inclinant la vergue. Et enfin, en abaissant cette dernière le long du mât, on obtenait ce qui ressemblait de très près à une flè-che de voile latine.Ainsi,les navires de commerce pouvaient effectuer les grandes traversées au por-tant avec toute la puissance d’un grée-ment carré et louvoyer le long des côtes en configuration triangulaire. Certes, une voile latine taillée d’origine en triangle est plus efficace (pas de plis) pour les allures contre le vent, mais un triangle pointe en bas offre moins de surface au vent por-tant qu’un vrai carré. C’est le choix des pêcheurs pour qui bien manœuvrer par tous les vents est plus important que d’al-ler vite en ligne droite.

Christophe Naigeon

Voiles latinesDu carré au triangle

Bas relief - © CCJ - CNRS

Voile latine - © CCJ - CNRS

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Around 600 B.C., Greek sailors founded Massalia, the first ‘French’ city, having colonised Sicily and Southern Italy, covering them with vines and olive trees. Populated by the Phocaens, Marseilles soon became a vibrant harbour city, famous for its olives and wine. The union between the indigenous peoples and the new arrivals was sealed with a cup of fresh water given by Gyptis, the beautiful daughter of a Ligurian chief, to Protis, captain of the Phocaen fleet, who brought with them the secrets of a much more Dionysian drink.Underwater exploration, born with the invention of the aqualung by Captain Cousteau, has started to replace Indiana Jones style

archaeology. The tales told by hieroglyphics, mosaics and ancient texts have been confirmed, clarified and elaborated by the discoveries of shipwrecks which tell of the lives, technologies and fortunes of seafarers down the eras. ‘Mare Nostrum’ gives and takes away, and sometimes gives back… We’re only at the beginning. Today the digs are at depths of seventy metres. Soon they will be at a hundred metres, then two hundred. And there is a vast treasure trove hidden in the alluvia of the Rhone, the sands of the Languedoc, the trenches of Provence, and also on the river routes down the Rhone and Hérault, past the towns of Arles, Agde, amongst others.

Wine and oil, not warThe majority of shipwrecks that have been found are commercial ships with their rounded shape. There is hardly a trace of the sleek, thin warships that can be seen on vases and palace walls. They were light and loaded with rowers and warriors who jumped into the sea, so the boats came apart as they sank and spread out on the bottom, where they were soon recycled. Heavily loaded big commercial ships got stuck with their cargo in the mud, and were covered with sand. And there they remain preserved almost untouched until a current happens to reveal them, or a lucky diver stumbles across them. The Phoenicians, Greeks and Romans began launching ever larger ships

with more and more phenomenal architecture and cargoes. They all set up their trading posts along sea routes and developed corporations, of which the mosaics of Ostia (Rome’s port) tell the story. Signs in front of trading ‘offices’ include mentions of Narbonne and the Bouches-du-Rhône.Why all this trade by sea? Because land routes were even less safe. During the four centuries of the Pax Romana (between 200 B.C. and 200 A.D.) the founders of Olbia, Agde, Narbonne, Lattes and Marseilles benefited from protection at sea by the imperial galleys. After the decline of Greece, the triangle of Spain – Italy – Roman Gaul was where the majority of sea trade was to be found.The ships were 130 ft (40 m) long and weighed up to 400 tonnes, like La Madrague de Giens found in the 1970s, loaded with six thousand amphorae! These boats were primarily wine carriers, which until the 1st century shipped Italian wine to Gaul, and later, Gaulish wine to Italy. That’s the ebb and flow of the markets!

Amphorae: disposable and traceable containersThese baked purified clay containers were almost the only containers used for liquid (and occasionally solid) foodstuffs. The amphora, with its tapered shape, narrow neck and two elegant handles stands as a symbol of ancient libations. But there were as many different types as places where they were produced, as many shapes and sizes as the foodstuffs that they contained. Used for storage in warehouses and as a transport container, they were disposable packaging. Once emptied, they were ground into powder or broken down to be used as a construction material, with their necks sometimes being used for pipes.They were also a very precise unit of measurement. An amphora held 19.56 litres in Athens and 26.26 litres in Rome, which kept a standard amphora at the Capitol.The amphora was also a means of communication. Just as today’s sea containers carry the mysterious marks of a secular society, a genuine sea-carriage delivery

Les pinardiers de l’antiquité Petite histoire du vin, des amphores et des navires qui les transportaientDès que le déluge cessa, dit la Genèse, Noé «planta la vigne, but le vin et connut l’ivresse». Dionysos, né – la seconde fois – de la cuisse de Jupiter, dieu grec des sucs vitaux, a donné la vigne aux hommes, comme Osiris l’Égyptien et Bacchus le Romain. Mais c’est avec Neptune – Poséidon, dieu des océans, que le vin est le plus lié. L’histoire de la navigation en Méditerranée est d’abord celle du commerce du vin et l’architecture navale est affaire de potiers. Embarquement sur les pinardiers de l’Antiquité.

Ancient wine carriersA tale of wine, its amphora containers, and the ships that carried them.

Six cents ans avant note ère, des navigateurs Grecs

après avoir colonisé et couvert de ceps et d’oliviers la Sicile et l’Italie du Sud, fondent Mas-salia, la première ville “fran-çaise”. Marseille, bientôt floris-sante cité maritime, sera donc phocéenne, oléicole et viticole. L’union des tribus autochto-nes avec les nouveaux arri-vants fut scellée par une coupe d’eau fraîche offerte par la belle Ligure Gyptis à Prôtis, capitaine de l’escadre Phocéenne qui ap-portait la science d’une boisson autrement plus dyonisiaque…La fouille sous-marine, née de l’invention du scaphandre autonome par le Cdt Cousteau, est venue bouleverser l’archéo-logie à la Indiana Jones. Les récits des hiéroglyphes, des mosaïques et des textes an-ciens sont confirmés, précisés, prolongés par la découverte d’épaves qui racontent la vie, les techniques et les fortunes de mer de toutes les époques. Mare Nostrum donne, reprend, et parfois rend…

Ce n’est qu’un début. Aujourd’hui , on foui l le à soixante-dix mètres. Demain cent, deux cents. Les gisements sont immenses, dans les allu-vions du Rhône, les sables du Languedoc, les fosses de Pro-vence, mais aussi sur les routes fluviales, le Rhône, l’Hérault, Arles, Agde…

LES GALèRES SONT RARESLa plupart des épaves retrou-vées sont celles de bateaux de commerce aux formes arron-dies. Quasiment pas de trace des fins bateaux de guerre que l’on voit sur les vases et les murs des palais. Trop légers, chargés de rameurs et de guer-riers qui tombaient à la mer, ils coulaient en se disloquant et s’éparpillaient sur le fond, vite recyclés.Les navires de commerce, lour-dement chargés et costauds s’enfonçaient avec leur car-gaison dans la vase, se recou-vraient de sable. Conservés ainsi presque intacts jusqu’à ce qu’un caprice des courants ne

les remette à nu ou qu’un plon-geur chanceux… Phéniciens, Grecs et Romains feront naviguer des bateaux de plus en plus grands aux charpentes et aux cargaisons de plus en plus phénoména-les. Chacun établit ses comp-toirs sur les routes maritimes et des corporations se déve-loppent comme en témoignent les mosaïques d’Ostie (port de Rome) où des enseignes de-vant des “bureaux” de com-merce figurent notamment Narbonne et les Bouches-du-Rhône.Pourquoi par la mer ? C’est que les voies terrestres sont encore moins sécurisées. Durant qua-tre siècles que dure la Pax Ro-mana (entre -200 et +200) les fondateurs d’Olbia, d’Agde, de Narbonne, de Lattes et de Mar-seille profitent de la surveillan-ce de la mer par les galères impériales. Après le déclin de la Grèce, c’est le triangle Espa-gne – Italie – Gaule romaine qui concentre l’essentiel du com-merce maritime.

The book of Genesis records that as soon as the flood receded, Noah “planted a vineyard. And he drank of the wine, and was drunken.” Dionysus, the Greek god of wine, born, the second time, of the thigh of Jupiter, gave the vine to men, as did Osiris for the Egyptians and Bacchus for the Romans. But wine is actually most closely associated with Neptune – Poseidon, god of the sea. The history of Mediterranean shipping began with the wine trade, and naval architecture involved the potters who made the wine jars. Join us on board these wine carriers of ancient times.

Les navires sont longs de 40 m et pèsent jusqu’à 400 t, comme La Madrague de Giens retrou-vée dans les années 70, lestée de six mille amphores. Ces bateaux sont avant tout des “pinardiers”, qui, jusqu’au 1er siècle vont transporter le vin d’Italie vers la Gaule et, ensuite, de la Gaule vers l’Italie. Flux et reflux des marchés…

JETABLE ET TRAçABLELes récipients d’argile purifiée cuite sont les quasi uniques contenants des denrées liqui-des (rarement solides). L’am-phore, avec sa forme fuselée, son col étroit et ses deux anses élégantes symbolise les anti-ques libations. Mais il en existe autant de types différents que de lieux où elle est produite, autant de formes et de volumes

que de denrées qu’elle contient. Utilisée pour le stockage dans les entrepôts et comme conte-nant pour le transport, c’est un emballage jetable. Vidée, elle est pilée et mise en poudre ou brisée au mortier pour devenir matériau de construction, son col parfois utilisé comme élé-ment de canalisation.C’est aussi une unité de mesure très précise : 19,56 l à Athènes et 26,26 l à Rome qui conserve une amphore-étalon au Capitole.L’amphore est aussi un support de communication. Comme sur les conteneurs maritimes d’aujourd’hui où l’on trouve des signes ésotériques pour le profane, dans l’argile de l’am-phore est gravé un véritable bon de fret maritime.L’opercule de mortier qui sert de bouchon porte le plus sou-

Amphores - © CCJ - CNRSMaquette du musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde

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Sails, anchors and a primitive GPS system…The ancient trading ships were sailing ships. Unlike the military galleys, oars were only used for manoeuvring in port. The two stee-ring oars on either side of the hull were only replaced in the 13th century by the stern-mounted rudder, in line with the keel.The first anchors were large rocks fitted with wooden teeth, which were later replaced by wooden anchors with a stone or iron anchor stock. Each boat had seven or eight of them, and occasionally they were attached to the si-des of the ship.The sailors of ancient times navigated without instruments, and sailor songs were all the

sailing lessons they had. According to some, the Odyssey was the ancestor of the modern day atlases and shipping guides. They were careful but intrepid sailors, who usually tra-velled by day from cape to cape, checking the depths using a sounding line.With the appearance of the first Greek sailing ephemeris and astrolabes (2nd century B.C.) it became possible to follow an approximate heading, but navigation remained primarily about guesswork and staying close to the coast. Knowledge of landmarks and ancho-rages developed and was handed down from sailor to sailor, while Roman emperors, aware of the importance of this maritime trade had ‘pharos’ lighthouses built, named after the first structure built at Alexandria on the island of Pharos.

Les bateaux de commerce antiques sont à voile. Contrairement aux galères mi-litaires, l’aviron ne sert qu’aux manœu-vres de port. Les deux pelles-gouvernail de part et d’autre de la coque ne se-ront remplacées qu’au 13e siècle par le gouvernail d’étambot, dans l’axe de la quille.Les navires ont un, deux voire trois mâts, celui de l’avant étant très incliné. Les voi-les sont carrées. On ne tire pas de bords, seules sont possibles les allures portan-tes. On réduit la toile en utilisant des car-gues, comme sur un store en tissu.Mais en carguant un seul côté de la voile et en inclinant la vergue, on arrive à un plan de voilure qui se rapproche sensiblement de la voile latine et permet de re-monter un peu au vent. Ainsi, pour les bateaux qui devaient louvoyer entre caps et îles, le triangle a pu devenir la règle au détriment du carré, plus ef-ficace sur les grandes routes hauturières.Les mouillages, d’abord assu-rés par de grosses pierres ar-mées de dents en bois sont en-suite sécurisés par des ancres en bois avec un «jas» en pierre ou en fer. Chaque bateau en a sept ou huit. Certaines sont frappées sur les flancs du na-vire.La navigation antique se fait sans instruments. Des chants de marins servent d’instruc-tions nautiques. Selon certai-nes sources, l’Odyssée serait l’ancêtre du Bloc Marine… Prudents mais téméraires na-vigateurs, ils cabotent le plus

souvent de jour et de cap en cap, vé-rifiant les fonds à l’aide d’une ligne de sonde.Avec l’apparition des premiers éphémé-rides nautiques et astrolabes grecs (II siècle avant J.C) s’il est possible de sui-vre une direction approximative, la na-vigation reste principalement à l’estime et côtière. La connaissance des amers et des mouillages se développe et se trans-met alors que les empereurs romains, conscients de l’intérêt du commerce maritime, font construire des phares, du nom du premier ouvrage édifié à Alexan-drie sur l’île de Pharos.

Voiles, ancres, GPS…vent un cachet, l’épaule un timbrage, une estampille, ou des sceaux gravés à la pointe ou encore des marques pein-tes qui permettent de dater très préci-sément la fabrication de l’amphore, de retrouver l’adresse de l’atelier du po-tier où elle a été fabriquée mais aussi d’identifier le Mercator, le commerçant, son contenu, son origine et sa destina-tion. La traçabilité est totale. Une chance inouïe pour l’archéologue qui se retrou-vera fort dépourvu quand le tonneau de bois gaulois – réutilisable et putrescible – remplacera, vers le 3e siècle, les indes-tructibles récipients de terre.Ainsi, une amphore n’est jamais perdue en route. À cette époque, les dérouta-ges son fréquents. La météo n’est pas une science, la Méditerranée déjà ca-pricieuse, la navigation empirique. Les marques servent à la redistribution des cargaisons sur des navires de cabotage plus petits (20 t comme La Cavalière, retrouvée dans la baie qui lui donne son nom). Parmi les treize épaves phocéennes re-trouvées devant Marseille, deux d’en-tre-elles, les plus anciennes, longues de 8 m seulement, rappellent les “bar-quettes” et contenaient une trentaine d’amphores.

QUATRE CENTS TONNES !Quatre cents tonnes, vingt tonnes, cinq tonnes… Quarante mètres, vingt mè-tres, huit mètres… les épaves racon-tent le commerce de gros, demi-gros ou détail, de haute mer, de cabotage ou de porte-à-porte comme l’a mis en évi-dence Luc Long, archéologue plongeur, conservateur en chef du patrimoine au DDRASSM de Marseille.Sur ces “pinardiers”, pas de cabines, la dizaine d’homme d’équipage dort à la belle étoile. Il n’y a dans la cale que les réserves de vie, l’eau douce et une cambuse. Priorité à la cargaison.Les Acratopotes, autre-ment dit buveurs de vin rouge, sont si nombreux à cette époque que le “vin de table” va être bientôt être transporté en vrac, dans d’énormes jarres ap-pelées dolia, alors que les amphores sont réservées aux “grands crus”. Le do-lium, également en terre cuite, peut contenir jusqu’à 2.500 l, être haut de 1,70 m pour 1,20 m de diamètre. Installé à poste fixe au cen-tre de la carène, ce n’est pas un “jetable”. Le bateau est construit à sa mesure. On cale les dolia dans la coque en construction avant de poser les barrots

document was engraved into the clay of the amphorae.The mortar lids which corked the containers usually bore a seal, their shoulders a stamp, a date-stamp, or seals engraved with a sharp implement or other painted marks which make it possible to precisely date the manufacture of an amphora, to find the address of the potter’s workshop where it was manufactured but also to identify the Mercator, the merchant, the contents, along with its source and destination. 100% traceability! This is an unimaginable opportunity for archaeologists, who lose a great deal of information when the Gaulish wooden barrel – reusable and perishable – replaces these indestructible earthen vessels, towards the 3rd century.All this meant that an amphora could never be lost en route. At that time, routes were often changed. The science of meteorology did not exist, the Mediterranean was unpredictable as it is now, and navigation was empirical. The marks were used for the distribution of cargo on smaller local trading vessels (20 tonnes like La Cavalière, found in the bay which gave it its name). Among the thirteen Phocaen wrecks found off Marseilles, the two oldest were only 26 ft (8 m) and were more like little fishing boats, which could carry about thirty amphorae.

Four hundred tonnes, twenty tonnes, five tonnes…130 foot, 65 foot, 26 foot – these wrecks tell the story of trade at all levels, on the high seas, plying down the coast or stopping door-to-door as Luc Long, the archaeologist diver, head cultural preservationist at the DDRASSM in Marseilles has shown.These ‘wine carriers’ had no cabins, and their crews of about a dozen men slept under the stars. The hold carried no more than the bare essentials, freshwater and a store-room. Cargo was the priority.

Ships’ bellies stuffed with wineSo many people drank wine in those days that ‘vin de table’ was soon transported in bulk, in enormous jars called dolia, while the amphorae were reserved for the ‘vintage’ stuff. Dolia were also made of baked clay, but could contain up to 2,500 l, and be as tall as 5 ½ ft (1.7 m) with a diameter of nearly 4 ft (1.2 m). Fixed to the centre of the hull, this was no ‘disposable’ packaging. The boat was made to fit them. The dolia were wedged into the hull while it was being built, before the cross-beams and the bridge were fitted. Some ships carried fifteen of them! The delicate job of securing these enormous earthenware jars and their rather uncertain strength incurred extra risks for sailors. Robert

Roman, ancient shipbuilding researcher at the MMSH humanities research centre in Aix en Provence thinks that this system must have been abandoned in less than two centuries for safety reasons.Stacking the amphorae also required expertise so that they did not break the dolia under storm conditions. The shape of the amphora made it possible to stack them three or four high on top of a first row laid in a rack. For extra stability, a few fenders were slid into the gaps. If a dolium broke en route, it would have been a catastrophe for the ship’s balance, so they were very carefully maintained. Many of them are found with cracks that have been repaired with lead seals.

As for filling and emptying these tankers, you can just imagine the cohort of slaves each carrying an amphora on their back, one arm over their shoulder to hold the handle, and the other behind their back, holding the bottom. Or maybe they did it in pairs, like a sedan chair, with poles threaded through the handles? They must have to-ed and fro-ed between these ships and huge warehouses while the captain kept one eye on them and the other on the heavens.

MMSH: Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme – Mediterranean Humanities CentreDDRASSM: Département Recherches Archéologiques Subaquatiques Sous-Marines – Subaquatic and Under-Sea Archaeological Research Department

et le pont. Certains navires pouvaient en contenir quinze ! L’arrimage délicat et la solidité toute relative de ces énormes jarres de terre font courir un risque aux navigateurs. Au point que Robert Roman, chercheur en charpenterie de marine antique à la MMSH d’Aix en Provence pense que ce système a dû être abandonné en moins de deux siècles pour des raisons de sé-curité…Tout aussi savant est le chargement des amphores qui, en cas de tempê-te, ne doivent pas briser les dolia. La forme de l’amphore permet de les ca-ler sur trois ou quatre niveaux à partir d’un premier rang pris dans un rack. La stabilité du chargement est confortée par quelques fagots glissés dans les interstices. Quand un dolium se brise en route, c’est une catastrophe pour l’équilibre du navire. Leur état fait l’ob-jet de tous les soins. Beaucoup d’entre eux ont des fissures colmatées par des joints de plomb…Quant au remplissage ou au vidage de ces bateaux-citernes, on peut laisser aussi libre cours à son imagination, penser à la cohorte d’esclaves por-tant chacun une amphore sur le dos, une main au dessus de l’épaule tenant l’anse et l’autre, sur les reins, agrip-pant la pointe ? ou à deux, comme un palanquin, des tiges passées entre les anses ? allant et venant entre ces navi-res et d’immenses entrepôts pendant que le capitaine surveillait d’un oeil l’arrimage de la cargaison, de l’autre l’état du ciel.

Emma Chazelles

MMSH : Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme

DDRASSM : Département Recherches Archéologi-ques Subaquatiques Sous-Marines

Dolia au musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde

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34 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr

Plongez dans l'univers

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Le goût des marseillaisTextes : Frédéric SAILERPhotos : Poisson d’Avril avec la participation photographique de Christian CRES

Editeur : Editions CrèsPrix : 30 €

Ca vous intéresse de savoir ce qu’il y a dedans ? Forcément ! Vous trouverez dans ce livre des produits et des recettes chers aux marseillais. Il vous révèle pourquoi on ne peut pas résister aux chocolats du Panier, que les fumigènes du Vélodrome ont quelquefois des origines curieuses, que le 51 est aussi une boisson d’amoureux… Et ses pages de recettes transmises par Raymonde, Annie, Philippe, et tant d’autres, vous permettent de réaliser vous-même daube, sardines à l’escabèche, tapenade, alouettes sans tête et autres spécialités savoureuses.Un très beau livre au goût de soleil et de bonne humeur !

contes de la MéditerranéeJeannine ANzIANIIsabelle NEGREArnaud TIMSIT

Editeur : Lutin MalinPrix : 11 €

Quatre petits contes qui relatent les aventures d’autant d’habitants de la Méditerranée : Fifi Filippi la Sardine, Pimpon le voilier rêveur, Philomène la nasse rebelle et Pouloupou

ouvre la porte à diverses activités : promenade et randonnée, navigation, escalade, kayak, plongée...

Vents de Méditerranée :découvrir, comprendre, anticiperJuan RIGOPhotographies Isabelle MOUREAU

Editeur : Glénat - Prix : 20 €

Cet ouvrage décrit l’histoire des vents de Méditerranée, leurs spécificités et les signes qui permettent de les détecter. Il est complété d’un cahier pratique réunissant des informations utiles : bulletins météo, zones et fréquences de diffusion, échelle de Beaufort et les principaux phénomènes à connaître pour naviguer en toute sécurité. Né d’une coédition Glénat / Météo France, richement illustré et savamment documenté, ce joli livre intelligent est à mettre absolument entre toutes les mains.

Le chapeau qui rêvait d’être un pirateOrianne LALLEMANDIllustrations de Elodie COUDRAy

Editeur : Gautier-LanguereauPrix : 14.90 €

Ce chapeau qui rêve d’être pirate en a assez d’être porté par un épouvantail qui ne fait peur à personne. Il décide de changer de tête, mais celles de grand-mère Adélie, grand-père Léon, tante

le poulpe. Une joyeuse plongée à faire en famille sous l’eau si bleue des calanques où se vivent de curieuses aventures…

Plages et calanques de Marseille :de Ponteau à Port-Pin, le guide des bords de merGilles DEL PAPPASPhotographies : Sylvain AGEORGES

Editeur : les Beaux JoursPrix : 19 €

Ce guide présente les plages et calanques des environs de Marseille : les plages du Vieux-Port à Callelongue, la Côte Bleue de l’Estaque à Ponteau, les calanques de Marseilleveyre à Cassis. Chaque site est photographié et décrit de manière pratique (accès, fréquentation, douches, restauration...).

100 belles plongées à Marseille et dans sa régionDidier BOGHOSSIAN, Hervé CHAUVEz, Marie-Laure GARRIER, François SCORSONELLI

Editeur : Gap - Prix : 30 €

Sélection de cent sites de plongée autour de Marseille, de la Côte

Bleue à La Ciotat, accompagnée de renseignements utiles pour la préparation des plongées, de descriptifs des sites et de conseils.

Voyage aux calanques :l’histoire, toute simple, de six jours d’escapade en barquette entre Marseille et Cassis : et les informations pratiques pour explorer ce lieu exceptionnelTexte et photographies : Patrick MOUTON

Editeur : Glénat - Prix : 15 €

L’auteur propose un voyage dans l’un des plus beaux sites de la Méditerranée en suivant le parcours d’un petit bateau de pêche six jours au début de l’été. Il aborde divers thèmes comme la géographie, l’histoire, la géologie, la faune et la flore terrestre et sous-marine du lieu et

Rose, maman et papa, et le chien Corsaire ne lui conviennent pas. Heureusement, Jules, le petit garçon de la famille, comprend le désarroi du chapeau et se déguise en pirate... Une histoire farfelue, de joyeuses illustrations pour un très joli album jeunesse.

Un port au fil du temps : l’histoire d’un site portuaire, depuis le campement préhistorique jusqu’au grand port industriel d’aujourd’huiTexte : Anne MILLARDIllustrations : Steve NOONTraduit de l’anglais par Catherine GRIVE

Editeur : Gallimard JeunessePrix : 16 €

C’est un de ces ouvrages qui suivent un enfant pendant des années. Il commence par être fasciné par les illustrations, puis s’intéresse aux légendes puis enfin aux textes. Il peut le lire paresseusement ou y chercher des informations pour un exposé… Celui-ci retrace pour nous l’évolution d’un port, depuis son installation dans une baie naturelle jusqu’aux quais modernes actuels. Outre les changements d’architecture, l’enfant suit aussi, au fil des pages, les évolutions techniques sur les quais ou dans les bateaux ainsi que les différents types de commerce pratiqués. En résumé : un livre incontournable !

Affiches des compagnies maritimesGabriele CADRINGHER Anne WEALLANS

Editeur : Citadelles et MazenodPrix : 75 €

Cela faisait des années que nous attendions qu’un tel ouvrage paraisse, plus aucun livre sur le sujet n’étant disponible. Une histoire des compagnies maritimes et de leurs paquebots à travers les affiches publicitaires, une découverte artistique, culturelle, humaine et industrielle des XIXe et XXe siècles, un hommage enfin rendu à Sandy Hook, Ottomar

Anton, Edouard Collin et aux dizaines d’autres artistes qui ont conçu les affiches des grandes compagnies : Cunard, Les Messageries Maritimes, Red Star Line, etc ont participé ainsi à leur entrée dans l’Histoire, un superbe livre à offrir et à s’offrir.

L’océan dans les yeux : carnet de voyage d’une navigatrice en solitaire

Luce MOLINIER

Editions GramondCollection : Carnets vagabondsPrix : 19 €

Carnet de bord de la jeune navigatrice marseillaise sur la transat 6,50 en solitaire.

Méditerranée : à la découverte des paysages sous-marinsPhotographies : Frédéric BASSEMAyOUSSEJean-Georges HARMELIN

Edition : Glénat / Chasse MaréeCollec. : Grand bleu - Prix : 39 €

Ouvrage abordant plusieurs thématiques : visite des paysages sous-marins (bords de mer, petits fonds, grottes...) ; protection des espèces et des espaces mais aussi le coralligène, le changement climatique, les récifs articiels, la biodiversité...; catalogue de 300 espèces animales et végétales sous forme de fiches illustrées.

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L’Appart’ des Anges : péniche quatre étoiles

C’est une maison d’hôtes pas comme lesautres : une péniche posée sur le canaldu Midi, un coin de carte postale prochedu village de Cers, à l’est de Béziers. Là, Jean-Philippe et Christophe ontrénové la vénérable vieille dame, qui,dans une autre vie, officiait dans letransport du vin. Aujourd’hui, la pénicherelookée est tout confort : trois cabinesdoubles avec salles de bain privée, TV,chaîne hifi, coin salon… Ah, le brunchen terrasse, vue sur le canal du Midi… Le truc en plus. Une piscine sur le pontsupérieur !Canal du Midi, 34420 Cers, tél. 04 67 26 05 57, www.appartdesanges.com

MUSEE DE SERIGNANLe village, le mécène et l’art contemporain

Sérignan n’est décidément pas un village lambda. L’ancienne caserne despompiers ? Reconvertie en musée d’art contemporain, soit 2500m2 oùdécouvrir l’étonnante collection permanente, notamment née grâce auxdons des artistes eux-mêmes. Pour explorer les chocs de l’art contemporain, du paysagisme abstrait à l’art conceptuel, en passant parle groupe supports/surfaces ou la figuration narrative… Daniel Buren,décidément très impliqué à Sérignan, a créé pour le musée une œuvre insitu. La jeune équipe aux commandes veille à ce que tout cela reste accessible, didactique et même ludique. Leur enthousiasme. Bravo.Le truc en plus. Des expositions temporaires encensées par la critique,où découvrir la fine fleur de la scène artistique actuelle.146 avenue de la Plage, 34410 Sérignan, tél. 04 67 32 33 05, www.ville-serignan.fr

Le Chameau Ivre : oh, le bobo bar à vin

Bois blonds et culs de bouteilles… Mi-bar à vin parisien, mi-bar à tapassévillan, ce lieu au coeur de Béziers est une vraie réussite. Ouvert parPhilippe Catusse, un caviste bien connu dans la région, ce chameau faitun tabac. Ses atouts : des tapas améliorées (charcuteries de montagne,veloutés, tapenades, fromages), trois mille références de vins (forcément,Philippe Catusse sait de quoi il parle) et, surtout, une atmosphère chaleureuse (les fidèles sont légion). Notre adresse coup de coeur.Le truc en plus. Des premiers prix très sages (à partir de 4� la bouteille,2,5� le verre) et la possibilité de déjeuner (formule à 12�).Place Jean-Jaurès, 34500 Béziers, tél. 04 67 80 20 20

Quoi de neuf à BéziersMéditerranée ?

Hier, l’âge d’or de la viticulture. Aujourd’hui, le buzz de la renaissance. Ca bouge sur le territoire de Béziers Méditerranée, en pleine effervescence. Des plages aux vignobles, des bars à vins aux boutiques, une flopée de nouvelles adresses dopent la région biterroise. Shopping, culture, hébergement, gastronomie... Nos cinq nouveautés préférées

DOMAINE DE PRADINES LE BASLa jeune femme et l’olivier

Un champ d’oliviers, un majestueux portail, une noble bastide… C’est lepaysage offert en guise de cadeau de bienvenue par ce nouveau domaineoléicole posé aux portes de Béziers, dans une campagne sereine et vallonnée arrosée par l’Orb. Là, Francine Buesa s’est prise de passion pourles arbres nourriciers du bassin méditerranéen, relançant la production del’huile d’olive dans cette région aujourd’hui mariée à la vigne. Résultat : six huiles d’olive différentes à goûter au caveau.Le truc en plus. La visite-dégustation avec l’oléicultrice, sur rendez-vous.Route de Corneillan, 34500 Béziers, tél. 04 67 30 63 52www.pradineslebas.com

LA CIGALIERE Scènes ouvertes

Imaginez un monde idéal, où des villages décideraient de faire de laculture leur vecteur de développement. Mieux : que ça marche ! C’est lepari réussi par Sérignan, petit bourg languedocien de 6500 habitants, quis’est équipé d’une magnifique salle de spectacles (900 places et uneaccoustique au top), où défilent aujourd’hui les plus grands noms de lascène française et internationale. En prime : des œuvres lumineuses deDaniel Buren créées in situ, autour de la Cigalière. Exceptionnel !Le truc en plus. Unique en France, le fond de scène coulisse, ouvrant surle parc, avec, en toile de fond, une œuvre de Daniel Buren, le « jardin rayonnant ». Parc de la Cigalière, 34410 Sérignan, tél. 04 67 326 326, www.ville-serignan.fr, rubrique « culture ».

COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION BEZIERS MEDITERRANEE

Tél. 04 67 76 79 00

www.beziersmediterranee.com

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