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L'éCOLE DE PARIS LA GALERIE DE L'EXIL PRéSENTE Nejad DEVRIM Albert BITRAN La Galerie de L’Exil 18 Avenue Matignon 75008 Paris Tél : 01.42.66.55.63 www.galerie-exil.com

La gaLerie de L'exiL présente l'école de Parisgalerie-exil.com/images/catalogues/Bitran_Nejad.pdf · 1946 – paris , exposition Universelle de l’UnesCO, paris, Musée Cernuschi,

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l'école de ParisLa gaLerie de L'exiL présente

nejad deVriMalbert Bitran

La galerie de L’exil18 avenue Matignon75008 paristél : 01.42.66.55.63www.galerie-exil.com

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nous sommes heureux de vous présenter quelques œuvres de nejad devrim et d’albert Bitran.La chance ne m’a pas été donnée de rencontrer nejad. tout jeune, il s’était déjà laissé imprégner par les harmonies colorées, vite familières à ses yeux, dans un quotidien qui mêle les éblouissements décoratifs des architectures aux manifestations populaires. plus tard dans les années 50, ce qui caractérise la peinture de nejad, c’est ce dynamisme éclaté allié à une maîtrise de la composition. discipline et lyrisme se livrent au service d’une expression que Charles estienne voyait comme « un exubérant orientalisme coloré ». Quant à albert Bitran, je l’ai rencontré dans son bel atelier à Montrouge où lui et son épouse m’ont chaleureusement accueilli. Bitran offre un visage paisible et généreux. ses toiles expriment une tension des couleurs qui lui permet d’en tirer les harmonies recherchées. Les violences colorées sont toutes calculées. Le dialogue du dessin et de la couleur importe infiniment plus que l’image éventuellement perceptible.

Un grand mérite de nejad, c’est d’être nejad. Chose plus rare qu’on ne croit, car dans cette course éperdue au succès facile une recherche authentique encourt d’abord le mépris. de belles galeries se sont ouvertes pour ne montrer au public, de plus en plus snob, de plus en plus ignorants, imitateurs d’imitateurs. Le bagout et le cabotinage font le reste : on viole le critique, on force la main au collectionneur.

nejad n’est ni informel ni géométrique. On ne trouve dans sa peinture ni viscosités poly glandulaires, ni rêveries suffocassantes, ni spéléologies glafardes, ni la grande chorée dite calligraphique, ni même ces languissantes uniformités débitées au mètre carré qui sont la dernière trouvaille du mille fois vu. nulle vague de vogue ne lui convient. On ne peut regarder ce qu’il fait qu’en congédiant ses habitudes. J’ entends visuelles. il nous en fait contracter d’autres. Qui sont nejad. Mais qui restent peinture, rien d’autre que peinture, avec une large licence laissée spectateur d’y faire entrer, d’un coup de pouce, beaucoup de poésie. Or tout homme est poète. au fond. tout homme, au fond, cherche d’autres vins pour se griser. Le vin nouveau néjad est à la fois très sec et très moelleux. il charrie dans ses saveurs d’arides voluptés. il ne flatte pas le goût.

paris 1958Michel seUpHOr

L’œuvre de ces deux peintres se situe en plein dans la vocation de la galerie de l’exil qui, comme son nom l’indique, a pour vocation de montrer les œuvres d’artistes d’origines étrangères. tous deux ont vécu en France, le plus souvent à paris, une vie de bohême et d’artiste. Cette confrontation de deux artistes soulève un voile sur une création artistique foisonnante d’une diaspora turque qui a fait de Montparnasse son lieu d’éveil et de création. Venus à paris dés la fin des années 30, pour les premiers, ils se sont très vite rapprochés des aînés et des contemporains dans ce milieu artistique.

Ce groupe, composé principalement de Fikret MUaLLa, Hakki anLi, dino aBidine, selim tUran, arbas aYMi, nejad deVriM, albert Bitran, Mubin OrHOn, rasa reMsi, a vécu la bohême avec son lot de difficultés, avec les hauts et les bas inhérents à cet état. il a su faire preuve d’ouverture d’esprit et ne s’est pas cantonné dans les images de sa culture et de son pays d’origine.

tous ces noms sont associés durablement à l’ecole de paris et au - delà, à l’ecole de la vérité, de la culture universelle et de la recherche du beau.Leur œuvre, comme celle de tous les artistes de grand talent, restera à tout jamais gravée dans la mémoire des hommes qui savent voir et regarder dans le silence.

Jacques MaUgUin

après l’exposition au musée du petit Montparnasse sur les

peintres turcs de l’école de paris, qui s’est tenue en février et mars

2010, après la remarquable présentation d’albert Bitran

à «the grosvenor gallery» à Londres intitulée «Obliques», la

galerie de l’exil présente une sélection de nejad deVriM et

d’albert Bitran.

imprimerie illicopress.com - France

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Une invitation au voyage, un pont entre les mondes, la peinture de devrim pourrait être le symbole de la Turquie telle que la définit alexandre adler dans « rendez vous avec l’islam, » la Turquie n’est que la longue marche d’un peuple, de la lointaine eurasie vers l’occident.

premier peintre d’art abstrait turc ayant été exposé à paris en mars 1947, devrim est reconnu comme l’un des plus remarquables artistes de l’ecole de paris. issu d’une famille d’artistes et de poètes, encouragé pas sa mère, la célèbre Fahrünissa Zeid, le jeune nejad découvre l’art occidental, étudie la mosaïque Byzantine et rejoint le cours de Léopold Levy, dont il devient l’assistant. en septembre 1946, il s’installe en France, passionné par l’émulation culturelle parisienne de l’après - guerre, il s’y intègre parfaitement aussi bien socialement, lors des fameux après-midi de la rue de Fleurus chez alice B. toklas et gertrude stein, qu’artistiquement en tant que membre de l’ecole de paris. ses oeuvres sont présentées lors de fameuses expositions, salon de Mai, galerie Maeght, salon d’Octobre dont il est l’un des fondateurs. La critique est enthousiaste,tous soulignent la singularité de sa peinture. son travail est un savant mélange entre l’utilisation des couleurs chaleureuses et vibrantes des Fauves, et la lumière et l’harmonie lyrique des mosaïques byzantines. aucune frontière n’arrête devrim. précurseur, il explore la calligraphie de l’extrême - orient, intègre dans ses toiles les rythmes américains. il voyage dans le monde entier et expose à Londres, en Belgique, à pékin, en pologne, au danemark, à turin, à new York, à Vienne et à istanbul. Chaque voyage est source d’inspiration et enrichit sa palette. a l’occasion de la saison turque, la galerie de l’exil ne pouvait pas manquer d’honorer cet artiste envoûtant, né artistiquement à paris, qui a triomphé dans le monde entier. il meurt dans un quasi anonymat à nowy-sack en pologne en 1995.

albert Bitran 12sans titre 1959huile sur toile35* 90 cmsigné et daté

expositions : date – exposition1946 – paris , exposition Universelle de l’UnesCO, paris, Musée Cernuschi, « art turc d’aujourd’hui et d’autrefois » Biot, groupe espace.

1947 – paris, première exposition personnelle, galerie allard.

1948 – paris, salon de Mai, Musée d’art Moderne de paris, galerie Maeght, « Mains eblouies » (jusqu’en 1950).

1949 – Londres, saint georges gallery, paris, galerie saint placide, « 18 peintres du prix de la critique ».

1950 – paris, galerie Lydia Conti, new York, galerie sydney Janis, “young painters in Us&France”.

1951 – Beaune, galerie de Beaune de suzane de Connick.

1952 – paris, salon d’Octobre, Membre fondateur et président du comité actif.

1953 – Bruxelles, exposition ex-Libris, Lille, galerie evrard, paris, galerie paul Facchetti.

1954 -1955 – paris, galerie Charpentier, exposition « ecole de paris », tous les ans.

1956-1957 – paris, galerie Coard, Copenhague, galerie Birch.

1957 – new York, Zodiac galery.

1958 – Bruxelles, palais des Beaux-arts, rétrospective.

1958 - 1963 – paris, galerie de « la cour d’ingres ».

1959 - 1961 - 1967 – Copenhague, galerie Hybler.

1960 – Varsovie, galerie M.d.M.

1963 – Odense, galerie Westing.

1964 – pékin, Musée de la peinture et de sculpture.

1965 – istanbul, Centre Culturel allemand.

1969 -1975 – turin, Centre d’esthétique.

1975 – paris, galerie Lemaigre dubreuil.

1981 – Vienne, galerie d’Hubert, istanbul, galerie Bedri rahni.

1987 – paris, galerie Callu-Mérite.

1990 – istanbul, galerie garanti, « petite rétrospective ».

1993 - 1996 - 2001 – istanbul ankara, galerie nev.

2010 – paris, Musée du Montparnasse « Une ecole de paris turque ».

nejad devrim est né le 1er juillet 1923 à istanbul. son père, izzet Melih devrim est un haut fonctionnaire turc, homme de lettre et sa mère un célèbre peintre. dès son plus jeune âge, il dessine selon la tradition artistique familiale : sa mère peintre, son oncle écrivain, sa tante graveur et sa cousine céramiste. La mère du jeune nejad se remarie en 1936 avec l’ambassadeur d’irak en allemagne. il suit sa mère et y découvre la peinture occidentale.en 1941, il entre à l’académie des Beaux-arts d’istanbul. il devient l’élève, puis l’assistant de Leopold Levy. avec les autres élèves de ce dernier, il fonde le « groupe des nouveaux » tourné vers les courants modernes de l’art, et conscient du rôle de l’artiste dans la société. dans ses premières peintures inspirées par Matisse ou Bonnart, on perçoit déjà un éloignement de la figuration et un attrait pour les couleurs vives ou les tons gris, auxquels il intègre des éléments architecturaux d’istanbul. devrim s’installe en 1946 dans un paris en pleine agitation esthétique due aux clivages « Figuration abstraction » et ceux existant au sein même de l’abstraction. Maîtrisant parfaitement le français et l’anglais, intriguant par sa grande culture du monde occidental et oriental, nejad intègre les réseaux artistiques les plus huppés. sa peinture, composée de natures mortes, portraits, paysages et compositions abstraites, est immédiatement remarquée après sa participation à l’exposition « art turc d’hier et d’aujourd’hui » au musée Cernuschi. Le 14 Mars 1947, est inaugurée à la galerie allard à paris la première exposition personnelle d’un artiste turc en France. il s’agit de celle de devrim dont le new York Herald tribune louera « ce jeune peintre turc plein de promesses ». a cette occasion, l’etat français acquerra une de ses œuvres : « nature morte avec poisson ». en 1948, devrim s’installe dans l’atelier de la cité Falguière au côté de soutine et de Modigliani, et y restera jusqu’en 1968. il se marie en 1952 avec Maria tarlowska. Cette période correspond à l’âge d’or de sa peinture. il intègre l’ecole de paris, participe au salon de Mai, au musée d’art Moderne de paris, et expose à la galerie Maeght et dans le monde entier. Les critiques soulignent la richesse et la singularité de sa peinture, mélange de culture. pendant cette période, devrim voyage beaucoup, en espagne, en italie, en amérique. sa palette s’enrichit de nuances et de rythmes propres à chaque pays. Une des caractéristiques de l’art de ce peintre est de capter sans cesse l’âme des milieux dans lesquels il pénètre. en 1960, devrim fait un échange d’atelier avec un écrivain polonais. il s’installe à Varsovie pendant un an. ainsi, après avoir conquis l’ouest, il découvre le bloc communiste qui marquera à jamais son œuvre. ses voyages, en russie, en Chine, influencent sa peinture devenue moins abstraite en y insérant des monuments soviétiques, ou en s’inspirant de la calligraphie chinoise.

1965 marque le retour du peintre à istanbul. suite à son divorce avec Maria et de nombreux voyages au Moyen – Orient, il définit lui même sa peinture comme « adoucie ». devrim continue à chercher l’inspiration à paris, à new York, à turin, ou à istanbul. il ’installe en pologne, où il rencontre Janina palush qui partagera sa vie jusqu’en 1995. Lors de ses voyages, il se plaindra de cette vie isolée et solitaire à nowy-sack où perdant peu à peu la vue, il continua pourtant à peindre.

nejad devrim (1923 – 1995)

Le peintre turc de l’ecole de paris

Biographie synthétisée :

« La recherche du point de jonction entre l’héritage islamique et

l’art occidental »

georges Boudaille, à propos de nejad devrim dans son livre nejad

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nejad devrim 17"au bord du rhin" Huile sur toile30* 98 cmsigné

nejad devrim 18sans titreHuile sur toile - 30* 98 cm - signé

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nejad devrim 5 sans titre Huile sur toile50* 63 cmsigné

nejad devrim 7 sans titre gouache sur papier40* 53 cmsigné

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nejad devrim 14sans titregouache sur papier46* 65 cmsigné

nejad devrim 16sans titretechnique mixte dessin plus gouache50* 63cmsigné

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nejad devrim 11sans titregouache sur papier46* 56 cmsigné

nejad devrim 9sans titre 1958gouache sur carton35* 53 cmsigné et daté

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nejad devrim 15sans titregouache sur papier43* 52 cmsigné

nejad devrim 8«new York»gouache sur papier25* 33 cmsigné

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nejad devrim 6« abstraction »1955dessin sur papier24* 31 cm

nejad devrim 19sans titreHuile sur toile19* 24 cmsigné

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nejad devrim 10sans titre Huile sur toile35* 53 cmsigné

nejad devrim 13sans titre 1962Huile sur toile33* 41cmsigné et daté

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repères«Bitran ou la chaleur des gris» par Charles estienne, galerie ariel, 1956. «Bitran, ou l’élaboration d’un nouveau sentiment de la nature» par denys Chevalier, xxe siècle, revue, 1963. «Bitran» par Michel Courtois, galerie Birch, Copenhague, 1961. «L’atelier», texte de georges Boudaille, 1964. «epreuves», texte de Jean-Louis Baudry, la Balance, Bruxelles, 1966. «Bitran ou la question de l’œil» par Claude Lefort, édition sMi, 1975. «dessins, 1955-1975», texte d’alain Bosquet, sMi, paris, 1976. «le Mirliton du Ciel », 1985, poèmes de albert Memmi. «Fleuve» 1986, poèmes de Jean-dominique rey. «albert Bitran, l’Œuvre», ides et Calendes, neuchâtel, suisse, 1993. «dossier albert Bitran» par Jean-Luc Chalumeau, Verseau, revue, 1997. «Bitran ou la lumière de l’image» par pierre daix, la Main parle, paris, 2003. « Bitran où règne l’arCade magistrale» par Lionelle Courbet-Viron, area, revue, 2003. «albert Bitran, récit d’une Vie» par gérard-georges Lemaire, Vernissages, revue, juin 2008. « albert Bitran peintre d’éclaircies » par Françoise Monnin, la gazette drouot 26 février 2010.« albert Bitran, peindre la peinture » par Frédérique Le graverend, area, revue,n° 21, printemps 2010.Collections publiquesalbert Bitran est représenté dans les collections publiques suivantes :Musée d’art Moderne, Centre georges-pompidou, paris. Musée de la Ville de paris. Fonds national d’art Contemporain paris. Musée des Beaux-arts de Lyon, donation Jacqueline delubac, France. Musée de nantes, donation gildas Fardel, France. F.r.a.C. Midi-pyrénées, France. Les abattoirs, musée de toulouse, France. Musée municipal de saint-dié, France. Musée des Beaux-arts H. rigaud, perpignan, France. statens Museum for Kunst, Copenhague, danemark. ny Carlsberg Fondet, Copenhague, danemark. randers Kunstmuseum, danemark. genthôfte radhus, danemark. gemeente Museum, La Haye, pays-Bas. Centraal Museum, Utrech, pays-Bas. Museum der 20-Jahrunderts, Vienne, autriche. rupertinum Museum, salzburg, autriche. istanbul resim ve Heykel Müzesi, turquie. Contemporary art society, Londres, grande-Bretagne. sonia Henie-niels Onstad art Center, Oslo, norvège. Lunds Kunsthal, suède. Fine arts Museums of san Francisco, U.s.a. Museum of rhodes island school of design, U.s.a. University Museum, Berkeley, U.s.a. grunewald Foundation for graphic arts, Los angeles, U.s.a. Collection de l’état Cubain, La Havane.

liste des expositions1951 première exposition personnelle à la galerie arnaud, lieu privilégié de l’art d’avant -garde dès les années 1950 à paris.1952 galerie arnaud, paris, peintures.1957 galerie ariel, paris, peintures.1957 réalisation de dix vitraux pour l’église de schoeneck en Moselle.1958 galerie des Contemporains, Bruxelles, peintures. galerie ariel, paris, peintures.1960 galerie stephen Hahn, new York, peintures.1961 galerie Birch, Copenhague, peintures. galerie ariel, paris, peintures.1963 galerie ariel, paris, gouaches.1964 galerie nova spectra, La Haye, peintures. galerie La Hune, paris, gouaches et dessins autour du livre «l’atelier».1965 galerie arta, La Haye, lithographies. galerie Birch, Copenhague «seize peintures et leur dessin».1965 installation à rigny-le-Ferron, dans l’aube, d’un grand atelier de peinture et de céramique où il travaillera une dizaine d’années.1966 galerie La Balance, Bruxelles, «autour du livre epreuves» galerie ariel, paris, peintures.1968 galerie nova spectra, La Haye, peintures et papiers marouflés. galerie ariel, paris, «17 peintures avant leur exposition au danemark».1969 galerie ariel, paris, peintures et papiers marouflés.1970 Musée de randers, danemark, peintures, dessins et céramiques. galerie La pochade, paris, œuvres sur papier.1972 galerie Lerche, aalborg, danemark, peintures. galleria d’arte La Lanterna, trieste, œuvres sur papier. galerie ariel, paris, papiers, sérigraphies, lithographies, livres.1973 deux peintures monumentales à Vitry-sur-seine.1974 galleria seno, Milan, peintures. galerie Birch, Copenhague, peintures, céramiques et dessins. studio erre, rome, peintures.1975 galerie de Boer, amsterdam, «les doubles», peintures. galerie ariel, paris, «les doubles», peintures. galerie nord, randers, danemark, peintures, gouaches, dessins. galerie protée, toulouse, peintures. galerie La Hune, paris, «Bitran ou la question de l’œil» texte de Claude Lefort.1976 galerie arta, La Haye, gravures.1977 galerie nord, randers, danemark, «Omkring Bitran» (autour de Bitran).1978 La petite galerie, Lyon, dessins. galerie Birch, Copenhague, «les doubles», peintures. galerie nord, randers, danemark, «les doubles», gouaches. nordjyllands Kunstmuseum, aalborg, danemark, «sekstet « cycle de six tableaux pour un spectateur. galleria d’arte la Lanterna, trieste, gravures.1979 sonja Henie-niels Onstad art Center, Oslo, «sekstet», peintures. new York international art exhibition, graphiques. trondheims Kunstforening, norvège, «sekstet», peintures. Musée de traklhaus, salzburg, autriche, peintures. FiaC, paris, atelier Bellini, gravures. galerie de Boer, amsterdam, “sextuor”, peintures.1980 Museum Carolino augusteum, salzburg, «sextett», peintures et dessins. Wash-art, Washington, atelier Bellini, graphiques. galerie nord, randers, « Bitran i atelier Bellini», graphiques. Union des arts plastiques, saint-étienne-du-rouvray, France, peintures.1981 Musée de saint-dié, peintures, dessins, graphiques. Birch grafik, Copenhague, graphiques.

1982 palais des Congrès, perpignan, France, peintures. galerie saint-Vicens, perpignan, gravures. Centre Culturel des prémontrés, pont-à-Mousson, France, peintures et dessins. galleri praestegaarden, dannemare, danemark, dessins, gravures. galerie nord, randers, danemark, peintures et dessins. randers Kunstmuseum, danemark, «Bitran dans les collections danoises».1983 Musée de peinture d’istanbul, rétrospective de l’œuvre gravée. galerie Birch, Copenhague, peintures.1986 galerie numaga, auvernier, suisse, peintures. galerie nord, randers, danemark, peintures.1987 «Bitran peintures» galerie Louis Carré, paris. «support papier» bibliothèque française de Bucarest, roumanie. «10e festival de poésie murale» Château des stuart, aubigny-sur-nère, France. «Juin de l’abstraction», galerie ariel, paris. «Collages, papiers collés et reliefs», espace Molière, agde, France. «Fransk - norsk kunstutstilling», Université de trondheim, norvège.1988 «albert Bitran, peintre» Université de Copenhague, danemark. «abstraction expressions-confrontations», galerie Bernard davignon, paris. «accrochage», galerie Boisserée, Cologne, allemagne. galerie Brix, Copenhague, peintures. Université de Copenhague, «Bitran et les écrivains» livres et graphiques.1989 «salon de Mars» paris.1990 «albert Bitran ausstellung» galerie Johannes schilling, Cologne, allemagne. «Bitran Œuvres sur papier», galerie Louis Carré, paris. «poètes en sologne», aubigny-sur-nère, France. «art Jonction international» nice, France. «propos d’artistes contre le racisme», galerie enrico navara, paris. «albert Bitran», galerie art point, tokio, Japon.1991 « albert Bitran», Hôtel donadéï de Campredon, l’isle-sur-la-sorgue, France. «Bitran, dessins», galerie anie Lagier, l’isle-sur-la-sorgue, France, dessins. «L’Homme aux semelles de vent» théâtre de la Colline, paris. «Œuvres des années 1960», galerie studio Kostel, paris. «édition 2/91 Basel» graphiques, éditions Cillart, Bâle, suisse. «Œuvres sur papier», galerie Louis Carré, paris. Centre Campredon art et Culture, l’isle-sur-la-sorgue, France, rétrospective.1992 «ein galerie aus Köln» galerie Johannes schilling, Cologne, allemagne. «traverses du vent» gravure, L’arbre Voyageur, paris. «Hommage aan M.L.de Boer», galerie de Boer, amsterdam, pays-Bas. «rimbaud, l’homme aux semelles de vent» exposition itinérante. «Bitran, dessins» galerie Louis Carré, paris. «Foire de Bâle» sculpture, galerie Louis Carré, suisse. art Multiple, düsseldorf, allemagne.1993 «albert Bitran, radieungen und Lithographien», rupertinum, salzburg. «rimbaud, vingt peintres, vingt auteurs contemporains», Musée de la Chartreuse de douai, France. «albert Bitran, peintures, dessins 1980-1992», Maison des arts georges pompidou, Cajarc, France. «Bitran», galerie annie Lagier, toulouse , France. «Bitran , classical abstraction», galerie Louis stern, Los angeles, U.s.a. galerie Johannès schilling, Cologne, peintures. galerie protée, toulouse, gouaches et techniques mixtes.1995 «duo, le dessin, la peinture, la sculpture», galerie Louis Carré, paris. «Kunst nacht 1950» galerie Boisserée, Cologne, allemagne. «Les petits formats de Maître rey», musée Hyacinthe rigaud, perpignan, France. «de l’art d’afrique moderne aux sources de la création», sisteron, France. «Carte blanche à Bernard gouttenoire», galerie alice Chartier, Lyon, France. «na 50 jaar...» galerie de Boër, amstrerdam, pays-Bas. 1996 «eventails d’artistes contemporains», espace riquet, Béziers, France. «albert Bitran sextuor», temple de Caussade, France. «supérieur inconnu», galerie la Hune-Brenner, paris. «Von des afrikanischen zur Modern Kunst», galerie des stadt, tuttlingen, allemagne. « Œuvres rares « Henry Bussières art’s, paris. « saga» espace eiffel-Branly, paris.1997 «graphik des école de paris nach 1950», galerie Boisserée, Cologne. «Bitran» galerie Frahm, Copenhague, danemark. «supérieur inconnu no 8 «, galerie la Hune-Brenner, paris. «albert Bitran», galerie Couleurs du temps, genève, suisse. «Bitran, ivackovic, Marfaing», studio Kostel, paris. «albert Bitran, reinhard puch», galerie Boisserée, Cologne. «albert Bitran, Kemerler» aksanat, istanbul, turquie. «albert Bitran, Kemerler» papiers, galerie nev, istanbul, turquie. institut culturel français d’istanbul, documents.1998 «Correspondances: l’art informel en France et en allemagne», Château de Vaudrémont, Colombey-les-deux-églises, France. «albert Bitran, Kemerler», galerie nev, ankara, turquie. «de Manet à Bacon» Collection Jacquelline delubac, Musée des Beaux-arts de Lyon, France. «albert Bitran: arcades», espace ecureuil, toulouse, France.1999 «a vos souhaits : vœux d’artistes», Musée pierre noël, saint-dié, France. «Hommage à dora Vallier», galerie Louis Carré, paris. «25 ans de collection d’art contemporain» saCeM, paris.2000 «galerie Louis Carré, histoire et actualité», Hôtel donadeï de Campredon, l’isle-sur-la-sorgue, France. «L’école de paris et les peintres turcs», Yapi Kredi Kültur sanat, istanbul. «On paper», galerie Boisserée, Cologne, allemagne. «iles insurgées» Librairie nicaise, boulevard saint-germain, paris. «accrochage» galerie Boisserée, art Cologne, allemagne.2001 «supérieur inconnu», Chapelle de la Visitation, thonon-les-Bains, France.2002 «50 ans de la galerie ariel», galerie ariel, galerie Louis Carré, galerie thomas le guillou, paris. «area revues», La réserve, paris. «Œuvres sur papier», galerie ariel, paris.2003 «Carnet de dessins», artcurial, paris.2004 «La Main parle», Hôtel Liberal Bruant, paris. «avant-gardes abstraites vers 1950», galerie arnoux, paris.2005 «50 ans de peinture en France», Musée Henri Martin, Cahors, Musée rignaud, saint-Cirq-Lapopie, Musée Zadkine, les arques, France. «artistes du xxie siècle», galerie guillaume, paris. «splendeur des années 1950 et 1960 à paris» Johnson§Johnson, issy-les-Moulineaux, France.2006 «l’envolée lyrique», Musée du Luxembourg, paris. «exposition d’été» galeria Michelangelo, Bergame, italie.2007 «l’action pensive», Musée de gajac, Villeneuve-sur-Lot, France. Musée des Beaux-arts de Lyon. santralistanbul, turquie. «avant-gardes abstraites», paris. «tout n’est pas noir ou blanc», espace dasquié, Cahors. «Lecciones de tinieblas», Mexico.2008 Les abattoirs, musée de toulouse «les Mains» institut Français d’istanbul. Musée des Beaux-arts H. rigaud, perpignan. Fondation Bloemhof, Curaçao. galerie nev, ankara.2010 grosvenor gallery, Londres. «Obliques» « L’ecole de paris turque » Musée du Montparnasse « gris », galerie 53, paris « Franz Kafka devant la loi » espace d’art Contemporain eugène Beaudoin, anthony « traCes, » 1ère Biennale du Fort de Condé, France.

Peintre, sculpteur, céramiste graveur, albert Bitran naît à istanbul en 1931.il poursuit des études françaises et turques au collège saint Michel à istanbul en 1948, il vient à Paris pour faire des études d’architecture qu’il abandonne rapidement pour se consacrer à la peinture. en 1951, première exposition personnelle à paris de ses recherches géométriques. Mais très vite il travaille le mouvement, la forme, la couleur et le signe. et quittant ses références formelles et architecturales du début, son œuvre s’oriente vers l’abstraction lyrique... Le gris, le noir et le blanc sont les pivots de son registre chromatique. sa peinture se caractérise par sa liberté de conception , elle est expressive et semble spontanée.

il expose ses oeuvres géométriques pour la première fois en 1951 à la galerie arnaud lieu de rencontre de l’avant garde de saint-germain-des-prés. puis, il participe à de nombreuses manifestations dont la première exposition d’art abstrait de Caracas et « divergences » au théâtre de Babylone. en 1954, il expose à la galerie denise rené, avec une préface de Henri - pierre roché qui lui ouvre sa prestigieuse collection et lui loue une chambre boulevard arago où il travaille. Mais, quittant l’abstraction géométrique, Bitran s’oriente vers la peinture de recherche qu’il poursuivra toute sa vie. il fait de longs séjours dans le Midi et ses premières études portent sur le thème du paysage, thème qu’il développera jusqu’à « naissance d’un paysage », grand collage de 1956 qui participera à « l’envolée Lyrique » au Musée du Luxembourg en 2006. en 1958, albert Bitran se marie, prend la nationalité française, s’installe rue des plantes et dans l’aube à rigny-le-Ferron où il a un atelier de céramique. il fait aussi de longs séjours en italie ou il travaille et expose. À paris, c’est surtout Jean pollack qui montrera son travail dans de nombreuses expositions à la galerie ariel. dans les années soixante, Bitran développe avec les dessins, les papiers marouflés et les huiles, les thèmes de « L’atelier » puis « intérieur-extérieur ». il travaille aussi depuis 1962 la gravure et la lithographie, chez Mourlot d’abord, puis chez Bellini et Leblanc. en 1961, dans sa galerie de Copenhague, Borge Birch fait la première exposition personnelle de Bitran en scandinavie. et les pays du nord où il se rendra souvent manifesteront désormais un grand intérêt pour son travail, tout comme les pays-Bas où il exposera régulièrement d’abord à nova spectra à La Haye, puis, à partir de 1971, à amsterdam dans la galerie de Martin de Boêr. en 1968, il emménage rue notre-dame-des-Champs, à Montparnasse, où il travaillera et habitera jusqu’en 2000. À partir de 1970, il crée les « doubles », interrogation analytique de sa peinture. dans « Bitran ou la question de l’œil » (1975), Claude Lefort écrit : « le double condense les termes de l’énigme » et dans la préface de l’exposition à la galerie ariel de 1973, Jean-Louis Baudry : « avec les doubles, Bitran perfectionne son piège ». en 1973, il crée « sextuor », suite de six tableaux en cycle clos, exposés selon un plan de ricardo porro, dans les musées de norvège, au danemark, aux pays-Bas, en France, en autriche, et qui se trouve acquis à toulouse par le Frac Midi-pyrénées. Les thèmes suivants sont les « Obliques », les « Linéaires » et les « Latéraux ». en 1979 et en 1980, Bitran dirige le séminaire de la sommerakademie de salzburg et Manès sperber préface son exposition à la traklhauss. au début des années quatre vingt, Bitran installe son atelier dans le Lot où il travaille de longs mois expérimentant des techniques d’huiles sur papier et sur carton. il crée « les grandes Formes » que patrick Bongers choisira pour sa première exposition de peintures à la galerie Louis Carré en 1987, œuvres exposées aussi à la galerie Boisserée à Cologne, à art point à tokyo et chez Louis stern à Los angeles.Une rétrospective lui est consacrée au Musée de Campredon, à l’isle-sur-la-sorgue, en 1991. À cette occasion, il a un entretien filmé avec Jean paris qui sera publié dans Coloquio, revue de la Fondation gulbenkian de Lisbonne. La Maison des arts georges pompidou de Cajarc présente « albert Bitran, peintures et dessins 1980 -1992 », œuvres dans lesquelles se retrouvent la lumière et les falaises du Lot, avec des préfaces de dora Vallier et de Claire stoullig. inspirées de ses souvenirs d’enfance à istanbul, et de ses nombreux voyages en turquie, les « arcades » - peintures et sculptures - sont exposées d’abord à istanbul à aksanat et, en 1997, à la galerie nev à ankara, puis en France à l’espace écureuil de toulouse avec une préface de pierre daix. actuellement, il travaille les « noirs », huiles sur papier, exposés à Mexico en 2008. depuis 2000, Bitran vit et travaille à Montrouge et à Villerville en normandie. il est officier des arts et des Lettres.dernière exposition personnelle: grosvenor gallery, Londres, 2 février - 18 mars 2010.

albert Bitran (né en 1931 - )

Le peintre d’origine turque de l’ecole de paris

ses œuvres sont présentes dans les

musées et les galeries les plus renommées.

albert Bitran 1« interieur exterieur »

1968 technique mixte sur

papier marouflé130 * 52 cmsigné et daté

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albert Bitran 4« sans titre » 1956gouache sur papier29 * 41 cm

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albert Bitran 3« atelier » 1959Huile sur toile140 * 70 cmsigné et daté

albert Bitran 20«etude Bleue « 1971Huile sur toile48* 40 cmsigné et daté

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albert Bitran 2« paysage »1957Huile sur toile89 * 146 cmsigné et daté

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