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La Galice:Des villesà vivre,Des villesàaimer
002LA GALICE
006A CORUÑA
020000FERROL
03200SANTIAGO DE COMPOSTELA
048000LUGO
060000OURENSE
07200PONTEVEDRA
08400VIGO
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La Galice est un territoire moderne et novateur, qui offre tous
les avantages urbains que l’on peut attendre de toute région,
ces espaces urbains nous charmant aussi parce qu’ils sont une
porte ouverte sur le monde rural et naturel avec lequel il
n’existe pas de frontières proprement dites, le visiteur passant
de l’un à l’autre sans discontinuité.
La Galice urbaine est essentiellement atlantique puisque cinq
de ses sept grandes villes sont distribuées sur l’axe qui s’étend
tel un continuum de caractéristiques urbaines, de Ferrol
jusqu’à la frontière portugaise, et sur lequel se situent en plus
de la ville précédemment citée A Coruña, Santiago de
Compostela, Pontevedra et Vigo. Les extrémités de ce couloir
urbain, Ferrol et Santiago ne sont séparées que par moins de
deux heures de route par l’autoroute AP-9, véritable colonne
vertébrale du territoire occidental galicien. Les deux capitales
de province intérieures, Ourense au sud et Lugo au nord, sont
reliées aux villes occidentales par un réseau de nationales, de
quatre voies et d’autoroutes de premier ordre.
2 LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER
Ainsi donc, la Galice peut être comprise
comme une ville continue, où les
déplacements ne nous prendront que peu de
temps. Il n’existe pas de très grandes villes qui
l’emporteraient de manière évidente sur les
autres, annulant dès lors leur présence ou leur
importance. En d’autres termes, nous pouvons
dire que les villes galiciennes sont comme les
divers quartiers ou arrondissements d’une
grande et unique agglomération qui compte
de nombreuses spécificités fonctionnelles et
artistiques dans chaque subdivision:
SSaannttiiaaggoo ddee CCoommppoosstteellaa est la capitale de la
Communauté Autonome de Galice, inscrite au
Patrimoine mondial de l’humanité, ville de
pèlerinage, universitaire et administrative, où la
pierre montre toute sa splendeur dans un des
centres historiques les mieux conservés d’Europe.
VViiggoo eett AA CCoorruuññaa sont les villes les plus peuplées et constituent
les moteurs économiques et sociaux de la Communauté
Autonome de Galice, lesquelles maintiennent le caractère de
la pêche traditionnelle en harmonie avec les activités
portuaires, industrielles et sportives les plus novatrices. Les
deux villes s’enorgueillissent d’une longue et millénaire
histoire qui a laissé de multiples traces depuis l’époque
mégalithique jusqu’aux architectures contemporaines les plus
osées. Leurs valeurs naturelles, sociales, culturelles et festives
ne sont pas en reste et ne laissent pas le visiteur indifférent.
FFeerrrrooll,, ville rationaliste, fille du siècle des
Lumières, étroitement liée au monde
militaire, est, dit-on, le port naturel le plus
beau et le plus protégé de tout le littoral
atlantique, favorisant de la sorte
l’établissement des chantiers navals et de la
Marine Royale dès le XVIIIème siècle.
PPoonntteevveeddrraa, au fond de sa ria enchanteresse,
est enclavé dans un site d’une beauté
Santiago de CompostelaFerrolA Coruña
00 intro_C 12/11/07 09:05 Página 2
3LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER
exceptionnelle. Il est merveilleux de se promener
dans sa vieille ville, de se laisser surprendre dans
ses musées, de remonter dans le temps et
d’évoquer l’agitation des pêcheurs de l’ancienne
corporation des marins, de déguster sa
gastronomie…
N’oublions pas non plus de mentionner les deux
villes traversées par Miño, fleuve qui acquiert, en
Galice, la catégorie de Père et qui offre de
splendides paysages de promenades fluviales à
son passage par LLuuggoo ee OOuurreennssee,, cités d’origine
romaine, pourvues de nombreux ponts qui
l’enjambent. Ce sont des villes traditionnellement
touristiques, autrefois grâce à leurs eaux minéro-
médicinales (station thermale de Lugo et As Burgas
de Ourense), aujourd’hui grâce à la conjonction,
dans un même espace, de points d’intérêt
différents, tels que leurs célèbres vieilles villes,
leurs vestiges, leur incomparable gastronomie,
leurs marchés traditionnels ou simplement leur
propre ensemble urbain.
Ainsi, la visite de ces accueillantes villes de Galice
peut être recommandée au voyageur de deux
manières différentes. D’une part, ceux qui veulent
avoir une vue générale du tissu urbain existant
dans la Communauté galicienne, pourront, en peu
de temps, visiter toutes ses villes, apprécier et
s’émerveiller des spécificités de cet ensemble.
Cette option est nettement facilitée par la qualité
des voies de communication et la proximité des
villes entre elles, ainsi que par leur taille moyenne,
idéale pour la visite de chaque site, n’exigeant
qu’une demi, une ou deux journées, selon les
préférences de chacun. D’autre part, ceux qui
cherchent des aspects plus concrets ou qui ne
disposent que de peu de temps, peuvent se
concentrer sur ce qui les intéresse le plus
(archéologie, monuments, vie sociale et nocturne,
gastronomie, tourisme nautique, etc.…), visitant
alors directement le noyau urbain le plus en
accord avec leurs attentes.
En plus, le grand attrait des villes galiciennes
repose sur leur inclusion sans grande discontinuité
dans le monde rural environnant, qui s’immisce
parfois au cœur du propre noyau urbain, à tel
point qu’il est habituel de pouvoir y trouver des
potagers consciencieusement cultivés. C’est la
raison pour laquelle la visite de ces villes servira
de point de départ pour découvrir d’autres réalités
du reste de la Galice et de la propre idiosyncrasie
des Galiciens, très attachés à la terre.
Lugo
Ourense
Pontevedra
Vigo
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densité démographique
températuresmoyennes
superficiepopulation (recensement de2005)
point culminantde la commune
précipitationsannuelles
DONNÉES URBAINES
4 LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER
Cartographie élémentaire du centre ville de chaque municipalité,accompagnée des principales attractions touristiques. On ypropose, en plus, un parcours thématique qui présente lesaspects les plus singuliers de la ville en question.
PARCOURS
Schéma alphabétique des musées et salles d’expositions dechaque ville, avec une brève description des collectionsprésentées et des caractéristiques des édifices qui lesabritent.
MUSÉES ET SALLES D’EXPOSITIONS
Informations pratiques relatives à l’acquisition de produitsrégionaux typiques et de tout autre type d’achat, lesprincipales rues commerçantes y étant indiquées, ainsi que lasituation des marchés traditionnels ou périodiques existants.
ACHATS
Présentation des zones de la ville où l’on peut trouver le plusde restaurants.
OÙ MANGER
Liste des principales ressources touristiques et brèvesdescriptions de chacune d’entre elles, références chiffréessur le plan de la ville concernée.
À CONNAÎTRE
GUIDE DE L’UTILISATEUR
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5LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER
Liste des rues et des quartiers qui présentent une certaineanimation pour les noctambules, quelles que soient lesambiances recherchées.
OÙ SORTIR
Liste par ordre alphabétique et par catégorie desétablissements hôteliers de 3 à 5 étoiles, ainsi que lesappartements touristiques, les types d’hôtels les plusimportants (hôtel-relais, Parador Nacional de Turismo -hôtelde luxe administré par l’État-, hôtel spa, hôtel rustique, hôtelet restaurant gastronomique, hôtel dans le centre historique,etc.) et les gîtes ruraux existant sur la commune.
OÙ DORMIR
Répertoire des principaux évènements populaires qui sedéroulent tout au long de l’année (fêtes, rencontresculturelles, etc.).
À NE PAS MANQUER
Téléphones d’informations des offices de tourisme municipauxet du gouvernement régional galicien, sites web desorganismes de promotion touristique, transports urbains, etc.
INFORMATIONS
Aspects uniques dont peut profiter le touriste dans chacunedes villes galiciennes.
VILLE SINGULIÈRE
Villes ludiques offrant la possibilité au visiteur de pratiquer toute sorted’activités qui lui feront passer d’inoubliables moments et lui laisserontde bons souvenirs. Villes côtières avec leurs plages urbaines etenvironnantes, nombre d’entre elles pourvues du Pavillon Bleud’Europe, rappelant par là que la Galice a été, en 2006, la destinationtouristique présentant le plus de plages labellisées (102).
LOISIRS/PLAGES
i
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6.577 hb/km2 Moyenne desmaximales :22° en aoûtMoyenne desminimales :7,5° en janvierMoyenneannuelle : 14°
37 km2243.349 hab. 0 - 289 m.(Monte dasArcas)
1.000 mm.
6 A CORUÑA
A CORUÑA
A Coruña est résolument une ville atlantique vouée à la pêche,
caractère hérité de sa situation géographique sur une presqu’île
qui s’avance dans l’océan et sa vaste baie, appelée par les Romains
Portus Magnum Artabrorum (le grand port des Artabres). Les
éléments légendaires se mêlent dès lors à l’innovation la plus
porteuse dans un cocktail qui fait de cette ville l’une des plus
attirantes du nord-ouest ibérique, ce que corrobore une grande
ouverture culturelle et de loisirs.
Tour d’Hércules
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Déjà connu des Romains sous le nom de
Brigantia, le port abritait une tribu
galicienne, celle des Artabres. De cette
période préromaine, il ne reste que
quelques vestiges dans le Castro de Elviña,
village fortifié, occupé du VIème siècle
avant J.C. au IIème siècle après J.C.
Les Romains s’installèrent dans la ville,
attirés par la situation stratégique de son port,
sur la route qui menait aux îles britanniques,
construisant alors le phare emblématique d’A
Coruña, la Torre de Hércules.
La ville originale fut abandonnée au
cours du Vème siècle, dévastée par les
incursions normandes et n’étant réoccupée
qu’au XIIIème siècle, époque où Alphonse
IX lui donna le nom de Crunia.
Au XVIème siècle, c’est de son port que
partit Charles Quint pour être couronné
empereur en Allemagne, de même Philippe
II, son fils, embarqua à A Coruña pour aller
épouser Marie Tudor en Angleterre. C’est au
cours de ce même siècle que se produisit
l’épisode de la mémorable défense de la ville
face à une attaque anglaise, menée par
Francis Drake, bataille au cours de laquelle Maria Pita acquit une autorité qui fera d’elle une héroïne des lieux.
Le privilège du commerce avec les colonies américaines fit alors de la ville un port florissant, au cours des XVIIème
et XVIIIème siècles.
Au début du XIXème siècle eut lieu la bataille d’Elviña, au cours de laquelle s’affrontèrent les troupes anglaises et
françaises, bataille qui se solda notamment par la mort du général anglais John Moore, enterré dans le jardin de San
Carlos. Le XIXème siècle supposa le développement économique et urbanistique de la ville qui fut à l’origine des
galeries si caractéristiques de la Mariña, ainsi que d’une multitude d’édifices modernistes.
Le XXème siècle prolongea ce dynamisme économique, lequel a fait d’A Coruña une grande ville industrielle et
financière, vivant notamment de la pêche et des services, tout en jouissant d’une grande vitalité culturelle.
7A CORUÑA
Centres culturels. Cantón Grande
Parc d’A Torre Rue Real
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8 A CORUÑA
01 Château de San Antón: bâti au XVIème siècle
puis remodelé au XVIIIème siècle. Sur un îlot de la
baie d’A Coruña, aujourd’hui uni à la terre ferme, il
fut érigé pour héberger les malades contagieux, avant
d’être utilisé comme forteresse et prison. On y trouve
les dépendances du musée archéologique de la ville.
Couvent et place de Santa Barbara:deuxième moitié du XVème siècle, agrandi aux
XVIIème et XVIIIème siècles. Situé sur une place
d’une beauté singulière.
Couvent de Santo Domingo: de style baroque
galicien du XVIIIème siècle. Intéressante tour
oblique dans l’axe de l’église. Il abrite la chapelle
d’A Nosa Señora do Rosario, patronne de la ville.
Galeries d’A Coruña: Avenue d’A Mariña.
Constructions en verre du XIXème siècle
destinées à mieux profiter des heures
d’ensoleillement. Ce sont elles qui donnèrent à
la ville son surnom de Ville de Cristal.
04
03
02
01
À CONNAÎTRE
Fondation Caixa Galicia
Galeries d’A Mariña
« Prisma de Cristal ». Centre des Arts
Baie d’A Coruña
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Église des Capucines: de style baroque
compostelan, du début du XVIIIème siècle,
œuvre de Fernando de Casas y Novoa.
Église de San Nicolas: de style baroque,
début du XVIIIème siècle.
Église de San Xurxo: édifice de style baroque
compostelan du XVIIème siècle, œuvre de
Domingo de Andrade.
Église de Santa Maria do Campo : ancienne
collégiale construite à l’initiative de la corporation
des marins, de style original roman (XIIème siècle),
terminé au XVème siècle, où se distinguent la
rosace et le tympan de la porte principale arborant
la scène de l’Adoration des Rois Mages.
Église de Santiago: construction romane du
XIIème siècle avec des modifications des XIVème
et XVème siècle. Remarquable portail principal et
intéressants modillons de figures grotesques.
09
08
07
06
05 Hôtel de ville: vaste et élégant édifice
moderniste du début du XXème siècle. Façade
historiée. Construction flanquée de trois tours
surmontées de coupoles.
Portas do Mar: portes des vieux remparts du
XVème siècle. Celles de San Miguel, du
XVIème siècle, d’O Clavo et d’A Cruz, ces deux
dernières du XVIIIème siècle.
Torre de Hércules: élevée au IIème siècle.,
sous l’empire de Trajan. C’est le phare romain
toujours en activité le plus ancien du monde.
Restauration de son extérieur au XVIIIème
siècle. Symbole par excellence de la ville.
Jardins de San Carlos: conçus en 1843 sur
l’ancien bastion ou forteresse de San Carlos.
Jardins romantiques qui abritent la tombe du
général britannique John Moore.
13
12
11
10
Front de mer
9A CORUÑA
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10 A CORUÑA~
PARCOURS
Nous commençons notre parcours sur la Praza do
Obelisco, dans le centre ville, où nous pouvons
observer l’agitation de la vie d’A Coruña et nous
promener dans les rues Real et Rego da Auga, qui
débouchent sur la majestueuse place de María Pita,
présidée par son imposant hôtel de ville, de style
moderniste.
De cette place, nous plongeons dans la vieille ville, où
nous nous imprégnons de la plus singulière histoire
d’A Coruña, puisque nous pouvons visiter l’église de
Santiago, de style roman du XIIème siècle, encore
qu’elle compte des éléments ogivaux des XIVème et
XVème siècles, l’évocatrice Praza de Azcárraga, la
Collégiale de Santa María, construite entre les
XIIème et XVème siècles, très proche du musée d’art
sacré, ou encore la place et le couvent de Santa
Bárbara, autant d’édifices composant un ensemble
d’une beauté singulière. Avant de quitter la vieille
ville, nous passerons par le jardin de San Carlos, non
loin du musée militaire et de la fondation Luís
Seoane, un agréable endroit empreint de romantisme,
situé dans un ancien bastion (1843), qui renferme la
tombe du général Moore, mort à la bataille d’Elviña
en 1809, offrant, en outre, de très bonnes vues sur
la ville.
Nous quittons maintenant la vieille ville pour nous
rendre jusqu’aux jardins d’A Real Maestranza, où se
trouvent les anciens canons de défense de la cité et
”L’ESSENCE D’A CORUÑA”
Parc d’As Esculturas
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pourrons apprécier de jolies vues sur
la Torre de Hércules ou sur l’Obelisco
Millennium. Nous revenons ensuite au
point de départ, en empruntant
l’avenue Rubine, la Praza de
Pontevedra et la rue Juan Flórez, où
nous pouvons admirer divers édifices
modernistes et profiter de l’occasion
pour acheter quelques souvenirs de la
ville. De cette rue, nous nous
dirigeons vers la Praza de Ourense,
en passant par les halles de la Praza
de Lugo, qui viennent d’être rénovées.
Nous arrivons alors aux Cantóns de
Méndez Núñez, l’un des jardins
publics les plus populaires et les plus
célèbres de la ville, où nous pourrons,
une fois le parcours terminé, nous
reposer. Si nous avons encore envie
de marcher, nous pourrons aller voir
les expositions des fondations de
Barrié de la Maza ou de Caixa Galicia,
cette dernière venant d’être rouverte
au public et étant, en elle-même, une
authentique œuvre d’art
contemporaine, ou encore vers celles
du moderniste Quiosco Alfonso.
Enfin, pour ceux qui aiment le jeu, un
détour par le casino Atlántico est
recommandé.
d’où nous pouvons admirer la digue
de Barrié de la Maza,
l’exceptionnelle architecture
contemporaine de la tour de
contrôle maritime et le château de
San Antón. De là, nous rejoignons
le front de mer où nous prenons le
tramway touristique jusqu’à la
Torre de Hércules. C’est un
parcours d’une grande beauté qui
nous offre des vues incomparables
sur la côte sauvage de l’Atlantique.
Nous descendons ensuite à l’arrêt
le plus proche du phare romain, le
visitons, ainsi que ses alentours et
l’édifice de la vieille prison. Nous
dirigeons nos pas vers l’aquarium
Finisterre, qui vaut la peine d’être
visité, tant pour les espèces qu’il
abrite que pour le paysage marin
qu’il nous permet de contempler.
Nous poursuivons notre chemin en
remontant dans le tramway pour
en descendre au début de la plage
d’Orzán, d’où nous allons à pied
jusqu’au stade de Riazor, véritable
temple sportif pour les habitants
d’A Coruña, enchantés par les
résultats du club ces dernières
années. De cet endroit, nous
Collégiale Santa María do Campo Modernisme Front de mer
11A CORUÑA~
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12 A CORUÑA
01 02
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13A CORUÑA
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13 12
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Aquarium FinisterraePaseo Marítimo, s/n.Tel.: 981 189 842www.casaciencias.orgPrix: 10 €
14 A CORUÑA
Exposition permanente consacrée à la biologie marine,l’océanographie, la navigation et l’aquiculture. Le muséepossède de nombreux aquariums qui présententdifférents habitats marins, nombre d’entre eux étantdes écosystèmes subaquatiques galiciens.
Maison des SciencesParque de Santa Margarita, s/n.Tel.: 981 189 846www.casaciencias.orgPrix: 2 € (1€ pour étudiants et retraités).
Fondamentalement dédié à la divulgation del’astronomie grâce au planétarium qu’abrite la coupolede l’édifice (10 m. de diamètre), le musée présenteaussi des collections relatives à la science en général, àla technologie et à la nature.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS
Maison-musée
d’Emilia Pardo BazánRúa Tabernas, 11, 1º.Tel.: 981 207 308Entrée libre.
Exposition d’œuvres et d’objets de la vie de l’écrivaine etcomtesse galicienne dans ce qui fut sa demeure, édificenoble du XVIIIème siècle. Aujourd’hui, siège del’Académie Royale des Lettres Galiciennes.
Maison-musée María PitaFerrerías, 28.Tel.: 981 189 853Entrée libre.
Maison présentant la vie de l’héroïne d’A Coruña duXVIème siècle. Exposition des objets et de la réalitéhistorique des XVIème et XVIIème siècles.
Maison-musée PicassoPaio Gómez, 14, 2º.Tel.: 981 184 278Entrée libre (réservez au préalable).
Ambiance début du XXème siècle, époque où Picasso,alors jeune, réside dans cette maison.
Centre Social et Culturel
CaixanovaAvenida da Mariña, esquina calles A Fama y Rego de AugaTel.: 881 920 150www.caixanova.esEntrée libre.
Espace crée pour le développement d’activitésculturelles de types divers, des expositions temporellesles plus variées, des journées, rencontres, conférencesou colloques célébrés dans cet auditorium moderne.
Collection d’Art
María José JoveGalileo Galilei, 4 A, 2º.Edificio Workcenter. Polígono A GrelaTel.: 981 160 265www.fundacionmariajosejove.orgEntrée libre.
Les lieux abritent d’intéressantes œuvres d’art(peinture et sculpture) des XIXème et XXème siècles.
Collection d’horlogesCasa Consistorial, Praza de María Pita, 1.Tel.: 981 184 200Entrée libre, ouvert l’après-midi, du lundi au vendredi.
Intéressante collection de 82 horloges des XVIIème-XXème siècles; don d’Antonio Ríos Mosquera à la villeen 1972. Elle occupe le rez-de-chaussée de l’hôtel deville.
Domus, Casa do Home.
Cine ImaxSanta Teresa, 1.Tel.: 981 189 840www.casaciencias.orgPrix: 2 € (1 € pour étudiants et retraités); projection IMAX: 7 €.
Visite interactive d’une exposition sur l’être humain. Lemusée est pourvu d’une salle de projection IMAX,œuvre de l’architecte Arata Isozaki. Il s’agit d’un édificecurviligne qui supporte les forts vents de la plaged’Orzán, comme s’il s’agissait d’une voile de navireflottant au vent.
Fondation Caixa GaliciaCantón Grande 21-24.www.caixagalicia.esTel.: 981 275 350Entrée libre.
Elle renferme une collection permanente de peinturesdu propre fonds de la fondation et accueille desexpositions temporaires de peinture, de sculpture, dephotographie, etc. L’édifice, en lui-même, est uneauthentique œuvre d’art: conçu comme la courbe d’unevague déferlant de la mer toute proche, l’architecteNicholas Grimshaw s’est inspiré de la traditionarchitecturale la plus caractéristique de la ville, lesgaleries.
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15A CORUÑA
Fondation Luis SeoaneSan Francisco, s/n (cerca del Museo Militar).Tel.: 981 216 015www.luisseoanefund.orgEntrée libre.
Exposition permanente des œuvres de l’artiste galicien,Luís Seoane, complétée par des œuvres d’artcontemporain présentées de façon temporaire.L’édifice, construit sur l’emplacement d’une anciennecaserne militaire, a été inauguré en mai 2003. Conçutel un grand grenier à grains en granit et en verre, ilentoure la cour de l’ancien bâtiment.
Fondation Pedro Barrié de la MazaCantón Grande, 9.Tel.: 981 221 525www.fbarrie.orgEntrée libre.
Elle présente un large éventail des œuvres de FranciscoLloréns et organise diverses expositions temporairesconsacrées à divers aspects culturels: art, histoire,ethnographie, etc.
Instituto “José Cornide”
de Estudios CoruñesesDurán Loriga, 10, 4º.Tel.: 981 227 451Entrée libre (réservation nécessaire pour les groupes)
L’œuvre de l’écrivain et politicien d’A Coruña, Salvadorde Madariaga, est exposée dans ce musée.
Kiosko Alfonso
(Palacio municipal de Exposiciones)Xardíns de Méndez Núñez, s/n.Tel.: 981 189 898 / 981 220 104Entrée libre.
Expositions temporaires des tendances les plus variéesdans un édifice moderniste de magnifique facture.
Musée archéologique et historique,
château de San AntónPaseo do Parrote, s/n.Tel.: 981 189 850www.sananton.orgPrix: 2 (1 € pour étudiants et retraités).
Il expose surtout des pièces archéologiques, notammentd’orfèvrerie, de 3 grandes époques: de la préhistoire, descastros et de l’Antiquité romaine. Elles viennentprincipalement de fouilles effectuées dans la province d’ACoruña. L’édifice est une ancienne forteresse et prison,érigée au XVIème siècle puis remodelée au XVIIIème.
Musée d’art contemporain
Unión Fenosa (MACUF)Avenida de Arteixo, 171 (A Grela-Bens).Tel.: 981 178 786www.macuf.unionfenosa.esEntrée libre.
Diverses œuvres d’art contemporain sont exposées dansle musée, quoique la plupart d’entre elles correspondentà l’art galicien et portugais de la seconde moitié duXXème siècle. Le musée organise, en outre, desexpositions temporaires, des ateliers pour jeunesartistes, des conférences, etc.
Musée d’art sacré de la collégiale
Santa María do CampoPorta de Aires, 23.Tel.: 981 203 186Entrée libre.
Le musée, exposant des pièces d’orfèvrerie religieuse,du XVIème au XXème siècles, est installé dans unédifice conçu par l’architecte galicien Gallego Jorreto
Musée des Beaux-ArtsZalaeta, s/n.Tel.: 981 223 723www.museobelasartescoruna.xunta.esPrix: 2,40 €
Disciplines artistiques variées: peinture, sculpture,gravure, faïence et arts plastiques. À remarquer lacollection de toiles, comprises entre les XVIème etXXème siècles, de peintres, tels que Murillo, Sorolla,Rubens, Le Tintoret, Goya et Picasso, ainsi que depeintres galiciens des XIXème et XXème siècles. Unesalle entière est, par ailleurs, consacrée à la faïenceriegalicienne de Sargadelos. Quant à l’édifice, œuvre deGallego Jorreto, il a obtenu le Prix Nationald’Architecture.
Musée électrique “Union Fenosa”Avda. de Arteixo, 171.Tel.: 981 178 754Entrée libre.
Musée scientifique qui retrace l’histoire de ladécouverte et de l’utilisation de l’énergie électrique.
Musée Militaire RégionalPraza Carlos I, s/n.Tel.: 981 206 791www.olympia.fortunecity.com/afl/516/corunaEntrée libre.
Objets militaires de toute sorte: armes, uniformes,bannières, maquettes et mobilier (XVIIIe-XXème siècle).
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HÔTELS
HESPERIA FINISTERRE *****Logement singulier : Hôtel dans la Vieille Ville et hôtel-restaurantPaseo do Parrote, 2-4.Tel.: 981 205 400 www.hesperia-finisterre.comAC HOTEL A CORUÑA ****Enrique Mariñas, s/n.Tel.: 981 175 490 www.ac-hotels.comBARCELÓ CORUÑA ****Enrique Mariñas, s/n.Tel.: 981 179 299 www.barcelo.comEUROSTARS CIUDAD DE LA CORUÑA ****
(Qualité touristique)Juan Sebastián Elcano, 13.Tel.: 981 211 100 www.eurostarsciudaddelacoruna.comHESPERIA A CORUÑA ****Juan Florez, 16.Tel.: 981 010 300 www.hesperia-acoruna.comHUSA CENTER ****Gambrinus, 14.Tel.: 981 160 006 www.husa.esMELIÁ MARÍA PITA ****Avda. Pedro Barrié de la Maza, 1.Tel.: 981 205 000 www.solmelia.com
OÙ DORMIR
16 A CORUÑA
ACHATSA Coruña est une ville qui offre de multiples possibilités pour effectuer toute sorte d’achats, du prêt-à-porter et de la
haute couture, en passant par les souvenirs, les produits gastronomiques typiques ou quasiment tout ce qui peut nous
passer par la tête. Les principales zones commerciales se situent dans la rue Real, les Cantóns, la Praza do Obelisco
et ses rues adjacentes, sans oublier le nouveau centre commercial de la Gare maritime, la rue Juan Flórez, les alentours
de la rue Barcelona et de la Praza de Cuatro Caminos, où sont installés divers centres commerciaux. D’autres options
existent également, telles la Ronda de Outeiro, dans le centre commercial Os Rosales, dont l’offre ludique et
marchande est variée.
OÙ MANGERLes propositions culinaires d’A Coruña sont aussi reconnues que variées, notamment les poissons et fruits de mer, des
produits de première qualité débarqués le jour même du port de la ville. La viande, elle aussi d’une qualité
indiscutable, ne laissera pas non plus le visiteur indifférent, de même que les empanadas (tourtes), les fromages et les
vins du pays, d’autant plus que ce sont des produits à la portée de toutes les bourses.
Quant à la situation des meilleurs établissements, citons la zone de la Pescadería Vella, c’est-à-dire les rues
perpendiculaires à la Praza de María Pita et parallèles à la rue Real, soit les rues de Florida, A Franxa, San Nicolás,
Galera et Barrera. Aux environs de la Praza de España et du Campo de Marte, dans le quartier Atocha, se situent
également de bons restaurants, notamment dans les rues San Juan ou Ángel Rebollo. Quant aux zones de Cuatro
Caminos, A Gaiteira et Os Castros, chacune de leurs rues abrite des brasseries et des restaurants, les meilleurs se
situant dans les rues Ramón y Cajal, Xeral Sanjurjo, Posse ou encore sur l’Avenida dos Caídos.
Kiosque Alfonso Hôtel de Ville. Place de María Pita
NH ATLÁNTICO ****Xardíns de Méndez Núñez, 2.Tel.: 981 226 500 www.nh-hotels.comTRYP CORUÑA ****Ramón y Cajal, 53.Tel.: 981 242 711 www.trypcoruna.solmelia.comZENIT CORUÑA ****Comandante Fontanes, 19.Tel.: 981 218 484 www.zenithoteles.comPLAZA ***Avda. Fernández Latorre, 45.Tel.: 981 290 111 www.hotelplaza.infoRIAZOR ***Avda. Pedro Barrié de la Maza, 29.Tel.: 981 253 400 www.riazorhotel.com
APPARTEMENTS TOURISTIQUES
SOMESO Someso, 7.Tel.: 981 900 155 www.somesoapartamentos.comRESIDENCIAL PORTAZGO Río Quintas, 16 – Palavea.Tel.: 981 137 150
�
��
Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es
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17A CORUÑA
De la richesse et de la variété nocturne
d’A Coruña, il faut surtout signaler la
zone de l’Orzán, plus particulièrement
la rue Juan Canalejo et ses parallèles et
perpendiculaires, où il existe une
multitude de pubs aux ambiances les
plus diverses. Quant à la vieille ville,
aux alentours de la Pescadería, dans
les rues parallèles à San Andrés et à
Barrera, elle offre aussi la possibilté de
passer une bonne soirée,
notammement pour ceux qui
recherchent le calme d’une
conversation tranquille autour d’un
café ou d’une bière. Enfin, la zone de
la Praza do Humor est le rendez-vous
des plus jeunes noctambules de la ville.
Plage d’O Orzán
OÙ SORTIRLOISIRS/PLAGES
PLONGÉE GALICIACantábrico, 2 bajo, esquina Paseo Marítimo.Tel.: 981 212 206
CASINO ATLÁNTICOXardíns de Méndez Núñez, s/n.Tel.: 981 221 600
CENTRO GALEGO DE ARTES E IMAXEDurán Loriga, 10 baixo.Tel.: 981 203 499
GOLF MUNICIPAL DE LA TORRE DE HÉRCULES (6 trous)Avenida de Navarra, s/n.Tel.: 981 209 680
GOLF D’A ZAPATEIRA (18 trous)Carretera de A Zapateira, s/n.Tel.: 981 284 786
COLISEUMAvda. Alfonso Molina, s/n.Tel.: 981 133 195Grand espace circulaire construit en acier et en verre utilisé, destiné àaccueillir tout type de spectacle, concerts, corridas en plein air et autresévénements.
ÉCOLE DE VOL LIBRE “CAMBRE”Concepción Arenal, 1 portal 3, 3º B.Tel.: 981 297 962École officielle de vol libre voyages touristiques, aéromodélisme, paramoteur,stages.
CRIÉE MUNICIPALEMuelle de Linares Rivas, s/n (Puerto).Tel.: 981 164 600Elle ne peut être visitée qu’en groupe. Réservation obligatoire
PALEXCO (PALAIS DES CONGRÈS ET DES EXPOSITIONS)Muelle de Transatlánticos, s/n.Tel.: 981 228 888 Web: www.palexco.com
PAZO DE LA ÓPERA Y DE CONGRESOSGlorieta de América, s/n.Tel.: 981 140 404 www.palacongres.com
PORT DE PLAISANCE D’A CORUÑAMuelle Arzobispo Gelmírez, s/n.Tel.: 981 914 142 Web: www.darsenacoruna.com
SOCIÉTÉ HIPPIQUEAvda. Metrosidero, s/n.Tel.: 981 208 849
SPA AGUA DE SANTA CRISTINADarwin, 6.Tel.: 981 637 303 www.aguadesantacristina.com
SPA LOIDA BALNEARIO URBANOEmilia Pardo Bazán, 2 baixo.Tel.:981 122 745 / 981 126 793
TEATRO FORUM METROPOLITANORío Monelos, 1.Tel.: 981 184 293
THÉÂTRE ROSALÍA DE CASTRORego de Auga, 37.Tel.: 981 184 349
TRAMWAY TOURISTIQUETel.: 981 250 100Recorre el paseo marítimo.
A Coruña compte sept jolies plages où profiter des eaux de l’Atlantique. Lesmieux situées sont les plages urbaines de Riazor et d’Orzán/Matadeiro,toutes deux au pied du front de mer, très longues et dotées des meilleursservices. En hiver, elles permettent d’apprécier l’âpreté de la mer en ceslieux. Quant aux plages de San Amaro, As Lapas, Oza, Adormideras et SanRoque, elles sont peut-être moins fréquentées mais tout aussi agréables.
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18 A CORUÑA
VILLE SINGULIÈRE
L’une des plus inoubliables expériences
qu’un visiteur peut vivre à A Coruña est de
contempler un coucher de soleil, du hautde la Torre de Hércules, le soleil
disparaissant derrière notre Finistère
atlantique, dans un paysage de rêve,
devant l’unique phare romain aumonde encore en fonctionnement, sous
l’œil d’un ensemble de sculptures qui
retracent les origines légendaires de ladite
tour et de la ville: Ártabros, de Arturo
Andrade, Breogán, de Xosé Cid, Caronte,
de Ramón Conde, Hércules et Xerión, de
Tim Behrens et de José Espora et
finalement, le bois de menhirs, de Manolo
Paz. La tour, datant du IIème siècle, est
l’oeuvre de l’architecte de Coimbra, Cayo
Sevio Lupo. Cependant, son aspect
extérieur date de 1791, année où l’ont
modifiée les ingénieurs E. Giannini (auteur
des plans) et J. Elejalde.
Front de mer
Galeries
Nouveaux hôtels dans la ville
CORUÑA CARD. Elle permet d’accéder
gratuitement à la Torre de Hércules, au musée
archéologique, au casino de l’Atlantique et au
tramway touristique, et offre des réductions sur les
musées scientifiques et dans une multitude de
centres commerciaux et d’hôtels, sur les locations
de voitures, etc. Carte valable 48h. Deux
modalités: individuelle (7 €) et familiale (15 €). En
vente dans les offices de tourisme d’A Coruña,
Praza de María Pita et Praza de Ourense. Pour
plus d’informations sur cette carte, contactez-nous
au 981 18 43 44 ou sur www.turismocoruna.com
CARTES DE VISITEDE LA VILLE
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19A CORUÑA
�À NE PAS MANQUER
FESTIVAL “MÚSICA CON RAÍCES”
Le festival propose, tout au long du mois d’avril,
une série de concerts des styles musicaux les
plus traditionnels des différentes cultures
européennes et mondiales.
FESTIVAL MOZART
Il se déroule aux mois de mai et de juin. Si seules
des œuvres de Mozart étaient interprétées à
l’origine, il offre aujourd’hui une musique vocale
d’autres grands compositeurs de la musique
baroque, ainsi que celle de l’italien Rossini. Le
magnifique Orchestre symphonique de Galice,
établi à A Coruña, en interprète la majeure
partie, bien qu’il partage l’affiche avec d’autres
grands solistes et orchestres.
FETES DE LA SAINT-JEAN
Dans la nuit du 23 au 24 juin, une multitude de
feux de joie est allumée sur la plage de Riazor et
dans chacun des quartiers de la ville. C’est
l’occasion de se retrouver en famille, entre amis
ou entre voisins et de savourer les inévitables
sardines, accompagnées de cachelos (pommes de
terre en papillote), et de sauter par-dessus le feu
afin de se préserver des mauvais esprits.
FETES DE MARÍA PITA
Les grandes fêtes de la ville, se tenant en
août, sont l’occasion de nombreux
événements, notamment la foire du livre, le
salon de l’artisanat, les joutes nautiques, les
batailles de fleurs, le trophée de football
Teresa Herrera, les corridas, le pèlerinage de
Santa Margarita et le festival de BD. Les
festivités sont complétées par des concerts
de musique actuelle et populaire, ainsi que
des représentations théâtrales.
FESTIVAL DE L’OPERA
Le Pazo de la Ópera y de Congresos est le
théâtre, aux mois de septembre et d’octobre,
d’interprétations de grandes œuvres lyriques
de toutes les époques. La grande qualité des
interprètes et des orchestres n’empêche pas
que les prix pratiqués soient réellement
accessibles.
FETES D’A VIRXE DO ROSARIO
La patronne de la ville est célébrée le 7
octobre, la majorité des événements se
déroulant dans la vieille ville.
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPAUXPraza de María Pita, s/n.Praza de Ourense, s/n.Tel.: 981 184 344
XUNTA DE GALICIADársena da Mariña, s/n. Tel.: 981 221 822
INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLETel.: 010
AÉROPORT D’ALVEDROAlvedro, s/n (Culleredo – A Coruña). Tel.:981 187 200Situé à 8 kilomètres du centre ville.
NAVETTE POUR L’AÉROPORTInformations sur les horaires et les lieux de départ et d’arrêts au 981 23 12 34
AUTOBUS URBAINS
COMPAGNIE DE TRAMWAYTel.: 981 250 100
GARE ROUTIÈRECaballeros, s/n. Tel.: 981 184 335
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER
www.renfe.esGARE: Joaquín Planells, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202
SERVICE DE TAXIS
CENTRAL DE RADIO TAXI Tel.: 981 243 377 / 981 243 333
TELETAXI Tel.: 981 277 777
information
i
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942 hb/km2 Moyenne desmaximales :23,5° en juilletMoyenne desminimales : 5°en janvierMoyenneannuelle : 15°
81,9 km277.155 hab. 0 – 300 m (Alto da Lagoa)
1.000 mm.
20 FERROL
FERROL
La ville de Ferrol, synonyme de pêche et d’industrie, est le
berceau de grands marins et de grands militaires. La mer étant
son âme, elle vit en symbiose avec elle. À l’origine simple village de
pêcheurs, elle a acquis, au fil du temps, un grand potentiel naval
et militaire, grâce à son port naturel, l’un des plus protégés et
des plus beaux au monde, lieu idéal pour se réfugier des terribles
coups de vent de cette partie du golfe Artabre, auquel on accède
sous l’œil averti des châteaux d’A Palma et de San Felipe.
Arsenal
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La première mention documentaire
remonte à 1087. L’on sait toutefois que
l’établissement de la ville est très ancien,
puisqu’il existe, dans sa commune, de
nombreux vestiges de la culture
mégalithique (3 000-1 000 avant J.C).
De la culture des castros, il subsiste aussi
des vestiges dans l’actuel noyau urbain, plus
précisément aux alentours de la rue d’O
Castro, dans le Vieux Ferrol. Pomponius
Melia, historien romain, situa d’ailleurs dans
les parages le peuple des Artabres.
En 1210, elle devint Ville Royale, condition
qu’elle conserva jusqu’en 1371, quand
Henri II, roi de Castille et de León, concéda
le rang de seigneurie juridictionnelle à la
famille Andrade.
La lutte contre ce seigneur déboucha sur la
première guerre Irmandiña en 1431, sous les
ordres de Roi Xordo, soulèvement populaire
qui allait ensuite s’étendre à toute la Galice.
Pendant le XVIème siècle, elle constitua une
importante base navale pour le refuge et la
réparation de flottes de navires, circonstance
qui favorisa alors l’apparition des premières constructions de bastions et de châteaux défensifs, tel que celui de San Felipe.
La date à retenir pour le développement urbain de Ferrol est 1726, année où le roi d’Espagne, Philippe V, y établit le
siège de la préfecture maritime du nord-ouest et de l’arsenal du royaume, réincorporant de la sorte la ville sous la
juridiction de la couronne. Plus tard, en 1749, Philippe VI décida d’installer les chantiers navals à Esteiro, ce qui donna
lieu à une grande expansion urbaine, notamment à l’origine de la construction du quartier d’A Madalena. Cet essor
économique fut en outre favorisé par la liberté du commerce, octroyée par le souverain espagnol Charles III en 1778.
L’histoire de Ferrol suivit alors celle de la politique et de l’économie de l’État, connaissant une série de crises et de
redressements en fonction des investissements de la couronne, de la situation géopolitique et des traités internationaux sur
la flotte royale, ce à quoi elle n’est parvenue à échapper que très récemment, grâce à la reconversion de ses chantiers
navals suite à l’entrée de l’Espagne dans l’Union européenne.
21FERROL
Place d’Amboaxe
Campus Universitaire Hôtel de Ville. Place d’Armes
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22 FERROL
Arsenal: œuvre de l’architecte Julian Sánchez
Bort. Ensemble du XVIIIème siècle avec différents
éléments: place à arcades, centre d’instruction,
cale d’O Sino, édifice de Ferrerías et porte de la
cale.
Bastion de San Xoán: XVIIIème siècle. Partie
de l’ancienne muraille défensive de la ville. Vaste
vue panoramique.
Chapelle d’A Nosa Señora das Angustias:XVIIème siècle.
Chapelle d’A Nosa Señora das Dores:XVIIIème siècle. Architecture à cheval entre les
styles baroque et classique.
Edifice d’O Banco Simeón: style moderniste,
œuvre de l’architecte R. Ucha.
Edifice d’O Patín: construction traditionnelle
du XVIIIème siècle en matériaux nobles.
Récemment restaurée, elle accueille aujourd’hui
la bibliothèque de l’université.
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À CONNAÎTRE
Place d’España
Campus universitaire d’Esteiro
Galerie
Fondation Caixa Galicia
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Château de San Felipe: forteresse située dans
l´entrée de la ria. Bonnes vues panoramiques sur
la ria et sur la ville. Vestiges du XVIème siècle mais
l’ouvrage actuel remonte au XVIIIème siècle.
Concathédrale de San Julián: de style
néoclassique, son plan en croix grecque date de la
seconde moitié du XVIIIème siècle. Œuvre de
Julián Sánchez Bort. Intéressantes sculptures sur
bois, peintures et architecture à l’intérieur.
Hôtel Suizo: édifice moderniste construit en
1913, œuvre de l’architecte R. Ucha.
Église de San Francisco: édifiée au XVIIIème
siècle sur les restes d’une église médiévale. À
remarquer ses tours tronquées et son retable
néoclassique, œuvre de Xosé Ferreiro.
Église d’A Nosa Señora do Perpetuo Socorro:XVIIIème siècle, sobre architecture dans un style
néoclassique très simple.
Église d’O Carme: style éclectique. Plan rectangulaire
à nef unique, plafond à caissons concave. Elle possède
deux tours jumelles à quatre niveaux chacune.
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07 Marché couvert d’Ucha: aussi connu sous le
nom d’A Pescadería, il s’agit d’un édifice
rectangulaire, dont les deux façades sont de style
moderniste. Il est recouvert de zinc et sa
charpente est métallique. Œuvre de l’architecte
Ucha, projet de 1910, achevé en 1923.
Ancienne délégation militaire-FondationCaixa Galicia: construction du début du
XIXème siècle, sa façade principale a des allures
classiques: baies symétriques, pilastres doriques
en pierre de taille, fronton semi-circulaire.
Théâtre Jofre: de style éclectique, construit en
1871 par Faustino Coumes-Gay, il s’agit de l’une
des constructions théâtrales les plus réussies du
XIXème siècle.
Jardins d’Herrera: formidable belvédère sur la
ria, les arsenaux et les bassins militaires.
Université: le campus universitaire est situé dans
l’ancien hôpital de la Marine, XVIIIème siècle.
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Château de San Felipe et d’A Palma. Ria de Ferrol
23FERROL
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24 FERROL
PARCOURS
Ferrol constitue une occasion unique de
connaître une ville du XVIIIème siècle
différente des autres galiciennes. Notre
parcours peut être réalisé à pied et en
une matinée sans hâte.
Nous partons du port, à côté du quai
de Curuxeiras, conçu au milieu du
XVIIIème siècle, où nous pourrons
apprécier les caractéristiques du génie
militaire de l’époque, la fonctionnalité et
la géométrie des lignes étant d’une
grande sobriété. Puis nous nous
dirigeons, en empruntant le front de
mer d’A Mariña, vers la rue Espírito
Santo et la Praza Vella, où se dressent
de remarquables demeures
traditionnelles et dont les galeries, si
caractéristiques des villes galiciennes,
font merveille. Nous sommes dans le
vieux Ferrol, antérieur au développement
urbain du XVIIIème siècle, caractérisé
par une forte irrégularité quant au tracé
des rues. Nous sortons de la Praza
Vella pour nous acheminer vers la Porta
do Parque (XIXème siècle), laquelle
permet de passer de la vieille ville à
l’Arsenal, un impressionnant complexe
militaire construit, vers 1750, sur les
plans de Julián Sánchez Bort.
Cette enceinte nous fera prendre
conscience de l’importance acquise par
l’Armada espagnole dans la
construction de la ville. Nous devons
nous attarder sur la place à arcades
rectangulaire qui communique avec le
bassin, dans l’avant-cour fermée au
nord par le centre d’instruction de la
caserne, sur la cale d’O Sino ou d’A
Campá (XIXème siècle), dans l’édifice de
Ferrerías, qui accueille en permanence
l’Exposition nationale de construction
navale, dans le musée naval et dans la
bibliothèque du quartier maritime de la
mer Cantabrique, installés dans
l’ancienne prison de San Campio. Une
fois cet itinéraire terminé, nous sortons
de l’enceinte par la Porta do Dique, de
la même époque, couronnée d’un blason
portant les armes de Charles III.
Nous débouchons ainsi sur la Praza de
Galicia, devant le Théâtre Jofre, édifice
moderniste qui fait la fierté des
habitants de Ferrol, construit au cours
du troisième quart du XIXème siècle, et
qui présente une architecture très
attrayante et un intéressant
programme culturel et artistique.
Derrière le théâtre se dresse la
concathédrale de San Julián, de style
néoclassique du deuxième tiers du
XVIIIème siècle, à l’intérieur de laquelle
se trouvent d’intéressantes sculptures
et peintures. Nous prenons ensuite la
rue d’A Igrexa pour nous diriger vers la
Alameda de Suances et la Praza da
Constitución, l’un des espaces verts les
plus vastes et les plus accueillants de la
ville, où nous pourrons nous reposer un
peu et admirer l’édifice de la délégation
militaire, elle aussi du XVIIIème siècle,
ancienne prison municipale et siège
actuel de la Fondation Caixa Galicia.
Ria de Ferrol
“FERROL ET LE SIÈCLE DESLUMIÈRES”
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La Alameda de Suances et le Cantón
de Molíns sont les restes d’une
promenade longue et appréciée qui
allait, au cours de ce même siècle, du
port au quartier d’Esteiro. Nous
continuons la visite par la rue Pardo
Baixo jusqu’à l’élégante église
néoclassique d’As Angustias (milieu du
XVIIIème siècle), utilisée comme église
paroissiale militaire. De là, nous
empruntons la rue Taxonera, où nous
pouvons jeter un coup d’œil sur la jolie
porte d’entrée (milieu du XXème
siècle) des actuels chantiers navals
Navantia, avant de prendre la
direction de la garnison de Dolores,
œuvre de la seconde moitié du
XVIIIème siècle, située dans la partie
haute du quartier d’Esteiro, base du
troisième Régiment du Nord de
l’Infanterie de Marine. Par l’un de ses
côtés, nous accédons à l’Arco de
Fontelonga, unique vestige, aujourd’hui
restauré, des trois portes qui
permettaient d’accéder, par voie
maritime, à l’ancienne ville fortifiée. En
poursuivant notre route vers le nord,
nous trouvons, près de la Praza de
Ferrándiz, l’ancienne Porta do
Estaleiro, de style néoclassique.
Nous sommes alors à côté du campus
universitaire. Véritable institution à
Ferrol, pour le dynamisme qu’il a
insufflé à la ville, tant sur le plan
urbanistique que social et économique,
il est situé à l’endroit où avait été bâti
l’hôpital de Marine (XVIIIème siècle),
près de la Casa do Patín, de la même
époque, siège actuel de la bibliothèque
de l’université.
Nous revenons vers le centre ville
par la rue Carlos III, la seule restant
de l’ancien quartier d’Esteiro, créé
au XVIIIème siècle pour accueillir les
25FERROL
ouvriers qui construisaient l’Arsenal,
avant d’avoir été détruit dans les
années 70.
Nous continuons par les rues Espoz e
Mina, San Amaro et par la Praza do
Callao pour parvenir au quartier d’A
Madalena, ensemble historico-artistique
emblématique de la ville, puisqu’il s’agit
d’une conception urbanistique qui suit
les directives géométriques de
l’architecture rationaliste du siècle des
Lumières. L’un des bijoux urbains
érigés selon des plans approuvés par
Charles III, en 1761, d’une
morphologie quadrangulaire, que seules
les Prazas de Amboaxe et Armas
interrompent. Nous traversons le
quartier en suivant le tracé rectiligne
de la rue Madalena, qui nous fait
découvrir de bons exemples de
l’architecture civile de l’époque, telle
l’Ateneo Ferrolán et de nombreux
édifices pourvus de galeries. Puis la rue
Ménendez Núñez nous conduit à la
Praza de Amboaxe, laquelle conserve
sa meilleure physionomie originale.
Nous empruntons la rue Real jusqu’à
l’édifice du quartier maritime, où se
trouvent les jardins de Herrera,
l’Obélisque de Churruca et l’église
néoclassique de San Francisco, d’où
nous pouvons apprécier l’une des plus
belles vues panoramiques sur la ville et
sa ria. La visite nocturne de ce
quartier est particulièrement agréable,
puisque la qualité de son éclairage, ses
rues droites et ses édifices les plus
significatifs nous renvoient à une autre
époque. Il ne nous reste plus qu’à
revenir sur nos pas pour retrouver la
vieille ville et terminer notre visite par
le bastion de San Xoán, vestige des
anciens remparts qui nous offre une
nouvelle et très agréable vue sur le
port et la ria de Ferrol.
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Musée naval de FerrolAvenida dos Irmandiños, s/n.Tel.: 981 366 027Entrée libre
AquacienciaParque Municipal Raíña Sofía, s/n.Tel.: 981 944 221www.ferrol.es/aquaciencia/Prix: 2 €
28 FERROL
Jardin thématique de 5 000m2 nous faisant découvrir,tout en jouant, la place et le rôle de l’eau dans nos vies.
Ateneo FerrolánRúa Magdalena, 202-204.Tel.: 981 354 098www.ateneoferrolan.orgEntrée libre
Expositions temporaires consacrées aux productionsartistiques sur des thématiques et des champs créatifsdivers (arts plastiques, sculpture, design, etc.)
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITION
Centre d’écologie urbaineParque Municipal Raíña Sofía, s/n.Tel.: 981 944 222www.ferrol.es/AEU/Entrée libre
Parcours à travers l’histoire urbaine et écologique desvilles en général et de celle de Ferrol en particulier.Ateliers de prise de conscience environnementale pourles enfants.
Centre culturel Carvallo CaleroRúa do Inferniño, s/n.Tel.: 981 370 728Entrée libre
Expositions temporaires consacrées à divers arts etplus particulièrement aux peintures d’artistes locaux, enplus de cycles de cinéma et de concerts régulièrementorganisés.
Centre culturel Torrente BallesterConcepción Arenal, s/n.Tel.: 981 944 187www.ferrol-concello.es/centro-torrente-ballesterEntrée libre
Expositions temporaires d’arts plastiques, desculpture, de design, de film vidéo, etc., dans un édificed’une grande valeur architectonique extérieur et dedesign intérieur.
Fondation Caixa GaliciaPraza da Constitución, s/n.Tel.: 981 330 610www.fundacioncaixagalicia.orgEntrée libre
Située dans l’édifice de l’ancienne délégation militaire.Consacrée à la promotion de la culture dans sesmultiples facettes et manifestations: expositions d’artsplastiques, de sculptures, de parcours bibliographiques,de photographies, de design, d’histoire, etc.
Musée de la Nature (Société
galicienne d’Histoire Naturelle)Rúa Méndez Núñez, 11.Tel.: 981 352 820http://usuarios.lycos.es/sghnferrolEntrée libre
Expositions de squelettes de différents animauxterrestres et marins trouvés morts en Galice.Collection d’empreintes de faune diverse, section deminéralogie et de fossiles.
Maquettes, épaves, documents et objets historiquesmilitaires en rapport avec le quartier maritime de la merCantabrique.
ACHATSL’espace commercial par définition est la rue Real, dans le quartier d’A Madalena. Si le visiteur se trouve à Ferrol le troisième dimanche
du mois (s’il tombe après le 21, on passe au dimanche antérieur), il ne pourra manquer le marché qui se tient sur le Paseo dos
Irmandiños, entre l’Arsenal et la concathédrale de San Julián.
Il y a aussi, à l’entrée de la ville, le grand centre commercial Odeón (zone d’activités commerciales d’A Gándara, Narón) qui offre les
produits les plus variés, surtout de grandes chaînes de magasins de vêtements, de chaussures et d´électroménagers, ainsi que divers
espaces de loisirs (restauration, cinéma, etc.)
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29FERROL
OÙ MANGERMême si l’offre est variée, la meilleure zone de restaurants
demeure celle du quartier d’A Madalena, notamment autour
des rues María et Sol. Si la rue Sol se prête davantage aux
tapas, avec de nombreux établissements typiques, elle
propose également des produits de la riche gastronomie
locale, essentiellement basée sur les produits de la mer.
HÔTELS
BARCELÓ ALMIRANTE ****Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeMaría, 2.Tel.: 981 333 073 www.barcelohotels.es/BarceloHotels/es-ES/HESPERIA FERROL ****Carretera de Castilla, 75.Tel.: 981 330 226 www.hesperia-ferrol.comPARADOR DE FERROL ***
(Qualité touristique) Logement singulier: ParadorAlmirante Fernández Martín, s/n.Tel.: 981 356 720 www.parador.esSUIZO, EL ***Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeDolores, 67.Tel.: 981 300 400 www.hotelsuizo.netREAL*Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeTel.: 981369255 www.hostalrealferrol.com
Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es
OÙ DORMIR
Les soirées de Ferrol sont très animées,
notamment les rues María et Sol, dans
le quartier d’A Madalena, où nous
prendrons un apéritif, accompagné des
traditionnelles tapas, ainsi que la zone
de l’Ensanche B-Ultramar. Une petite
promenade dans les quartiers du port
est, par ailleurs, très agréable, ses
terrasses, qui viennent d’être
réaménagées, étant animées toute
l’année.
Un peu plus tard dans la soirée, nous
pouvons nous déplacer jusqu’aux pubs
britanniques ou irlandais de la rue d’A
Madalena ou nous diriger vers les
cafétérias de la rue Real, les bars des
rues María et Sol ou ceux de la Praza
de Amboaxe, les derniers à fermer leurs
portes. Enfin, nous pourrons continuer
la nuit dans les discothèques situées
près des tribunaux, autour de la gare
ou de l’Ensanche B.
Théâtre Jofre
OÙ SORTIR
“A Pescadería”. Mercado antiguo
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30 FERROL
VILLE SINGULIÈRE
Le touriste ne peut manquer de visiter le Château
de San Felipe, qui évoque de lointaines époques
et l’importance de la Marine de guerre dans la
construction et le développement de la ville. Il
s’agit d’une forteresse hors de la ville, en bord de
mer, à l’entrée de la ria. Il offre de jolies et
stratégiques vues sur la ville et la ria. Ses origines
remontent à 1589 quand la ville fut visitée par le
roi Philippe II et ses ingénieurs militaires. En
1732, sous la direction de La Ferrière, le château
est agrandi, les travaux prenant fin en 1775.
Port de Curuxeiras
Théâtre Jofre
Château de San Felipe
LOISIRS/PLAGES
CLUB MONTAÑA FERROLCoruña, 102 1º dcha. (Canido).Tel.: 981 355 869 Web: www.clubmontanaferrol.comRandonnées pédestres
CLUB NAUTIQUE DE FERROLEdificio da lonxa, s/n. Porto de Ferrol.Tel.: 981 359 945
FIMO (FOIRE-EXPOSITION INTERNATIONALE)Punta Arnela, s/n.Tel.: 981 333 060 Web: www.fimo-ferrol.org
THÉÂTRE JOFREPraza de Galicia.Tel.: 981 944 244
VISITES GUIDÉES DU QUARTIER D’A MADALENALe samedi et le dimanche, pendant les mois d’étéDépart devant l’hôtel de ville à 11 heuresPrix: 2 €
Ferrol présente un littoral exceptionnel, comptant plusd’une vingtaine de plages où l’on peut se baigner.Signalons tout particulièrement la côte sauvage et lespaysages agrestes situés au nord du Cap Pioriño,notamment les plages de Ponzos, Santa Comba, OVillar, San Xurxo et Doniños (cette dernière étantcomposée d’un complexe de dunes exceptionnel quientoure une lagune où il est facile d’observer denombreuses espèces d’oiseaux limicoles), et celles,aux eaux plus calmes de l’intérieur de la ria: Canelas,Cariño, San Cristovo, San Filipe, A Graña et Caranza.Elles offrent toutes des paysages naturels surprenantset des eaux d’une qualité remarquable.
Plage de Doniños
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31FERROL
�À NE PAS MANQUER
JOUR DE SAN JULIÁN
Le 7 janvier, jour du patron de la ville, une
dégustation gratuite de riz au lait est offerte,
le riz au lait étant le dessert typique de Ferrol.
NUIT D’AS PEPITAS
Le 18 mars est le jour où est louée la figure
féminine à travers la musique. Sur la Praza
de Amboaxe, les femmes de la ville («as
Pepitas») sont courtisées au moyen de
sérénades et de chorales polyphoniques
chantées sous les fenêtres de ces dames.
FETES D’ETE
Pendant la première quinzaine du mois
d’août, ces fêtes typiques de l’été sont
l’occasion de concerts et d’autres évènements.
Elles terminent, 15 jours plus tard, le 31 août,
par un feu d’artifice en hommage à Don
Ramón Plá, marquis d’Amboage.
BATAILLE DE BRIÓN
Le dimanche le plus proche du 25 août
commémore la défaite des troupes anglaises
qui essayèrent de prendre la ville en 1800,
avant d’être refoulées par les forces de la ville
et les habitants dans les bois de Brión. Il s’agit
d’un parcours à travers un sentier pédestre,
ponctué de manifestations diverses sur 12 km
se déroulant près du Château de San Felipe et
du monument aux héros de Brión.
SEMAINE SAINTE
Considérées comme les plus singulières de
Galice, les festivités de la Semaine Sainte de
Ferrol sont déclarées d’intérêt touristique
national. Les dates varient selon le calendrier
liturgique. En plus des processions, se
déroulent d’autres évènements culturels
(expositions, concerts de musique sacrée, etc.).
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPALPorta Nova. Tel.: 981 446 700
XUNTA DE GALICIAEdificio Administrativo. Praza Camilo José Cela. Tel.: 981 311 179
AUTOBUS URBAINS ET TRAMWAYCalle Real, 81 baixo. Tel.: 981 383 415
GARE ROUTIÈREPraza da Estación, s/n. Tel.: 981 324 751
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FERGARE:
www.renfe.esESTACIÓN DE RENFE-FEVEAvenida de Compostela, s/n.
RENFE INTERNATIONAL: 902 243 402RENFE NATIONAL: 902 240 202
FEVE: 981 370 401
TAXIS
RADIO TAXI FERROL Tel.: 981 355 555
TELE TAXI FERROL Tel.: 981 351 111
informations
i
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421 hb/km2 Moyenne des maximales :23,5° en aoûtMoyenne des minimales :5° en janvierMoyenne annuelle : 12,5°
220,6 km292.919 hab. Point culminant: 250 m en ville460 m sur leMont Pedroso
1.350 mm.
32 SANTIAGO DE COMPOSTELA
SANTIAGO DECOMPOSTELA
Santiago de Compostela est la vitrine de la Galice. Capitale de sa
Communauté Autonome, elle a su marier tradition et modernité, une
tradition non seulement issue de son héritage culturel que peu de
villes espagnoles dépassent et qui lui a valu d’avoir été classée au
Patrimoine mondial de l’humanité en 1985 par l’UNESCO, mais aussi de
ses étroits rapports avec le milieu rural environnant, qui en fait
encore aujourd’hui, malgré le développement de ces dernières
années, la ville la plus rurale de Galice. Quant à son caractère
moderne, il vient des différentes institutions qu’elle abrite,
notamment son université dynamique, cinq fois centenaire. En plus,
sa position centrale au sein du territoire et la qualité des voies de
communication, de n’importe quel lieu de Galice, la convertissent
en un point équidistant des autres villes de la communauté
autonome ou des différentes zones rurales et côtières.
Vieille ville, depuis le parc de l’Alameda
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Santiago de Compostela naît avec la
découverte du tombeau de l’apôtre
Jacques, origine où se mêlent les légendes
de villas romaines, de castros celtes,
d’illuminations miraculeuses, de barques
en pierre et de dragons pervers. Ce que
l’Histoire a pu démontrer, c’est l’existence
de l’évêque d’Iria Flavia, Théodomire, qui
visita, en 814, l’endroit et certifia que c’est
ici qu’il faut situer le sépulcre de saint
Jacques le Majeur, relatant alors la
miraculeuse arrivée de son corps à
Compostelle.
À partir de ce moment-là commencèrent à
affluer les pèlerins, avec lesquels naquit un
itinéraire qui allait être appelé Chemin de
Saint-Jacques, définitivement consacré au
XIIème siècle, lorsque Xelmírez obtint la
concession d’indulgences plénières pour
les pèlerins, au même titre que celles
obtenues pour Rome ou Jérusalem. Le
Chemin français, la route la plus connue,
fut sa principale voie de diffusion
culturelle, d’où son activité économique et
son intérêt politique durant une bonne
partie du Moyen-Âge. Santiago de
Compostela devint alors la première ville de Galice et du nord-ouest de la péninsule ibérique.
Au cours du XVIème siècle, le pèlerinage connut une certaine désaffection suite à la Réforme protestante, son
importance diminuant peu à peu, surtout au cours des XVIIIème et XIXème siècles. Santiago se maintint alors comme
une ville de services, fondamentalement attachée aux enseignements supérieurs, religieux et médicaux.
Sa situation changea substantiellement à partir du moment où l’enseignement universitaire s’étendit à toutes les
couches sociales, ce qui supposa une arrivée massive d’étudiants à partir des années 60, favorisant le développement
du secteur de la construction face à la forte demande de logements à louer.
Cet essor urbain arriva alors à son apogée quant Santiago fut déclarée capitale politique et administrative de la
communauté autonome de Galice, ce qui explique que Santiago soit aujourd’hui une ville très dynamique dans tous
les secteurs d’activités.
33SANTIAGO DE COMPOSTELA
Rue d’As Hortas Porte Sainte. Cathédrale
Pórtico da Gloria Tour de l’Horloge. Cathédrale
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34 SANTIAGO DE COMPOSTELA
Arc de Mazarelos: des remparts médiévaux, c’est
l’unique porte qui est conservée de nos jours. Par
cette porte entraient les vins d’O Ulla et d’O Ribeiro.
Chapelle d’As Ánimas: de style néoclassique.
Projet de Ferro Caaveiro et transformations de
Ventura Rodríguez. Sculptures en terre cuite.
Edifice d’A Parra: XVIIème siècle. Exubérante
décoration sculptée à même la pierre de la façade.
Edifice d’O Cabildo: son style baroque, du
XVIIIème siècle, est à l’origine d’une façade
décorative très étroite, élevée pour fermer la Praza
das Praterías.
Edifice d’O Deán: demeure seigneuriale baroque,
XVIIIème siècle. Aujourd’hui Bureau d’accueil des
pèlerins.
Edifice d’Os Cóengos: édifiée pour fermer la
Praza da Quintana, elle date du XVIIème siècle. À
noter ses arcades et ses cheminées. Œuvre de
Domingo Antonio de Andrade et de Casas e Novoa.
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À CONNAÎTRE
Nef centrale. Cathédrale
Place de Cervantes
Nouveaux Quartiers
Vue aérienne. Vieille ville
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Cathédrale: construite à partir de 1075 sur les
vestiges d’édifices antérieurs. Les nefs et le
déambulatoire (la partie la plus ancienne de
l’ensemble) datent des XIème et XIIème siècles.
Signalons plus particulièrement:
la façade d’O Obradoiro (1750): apogée du style
baroque compostellan, œuvre de Casas e Novoa.
le Pórtico da Gloria (1188): de style roman.
la façade das Praterías (1103, façade romane):
double porche soutenu par onze colonnes à triple
archivolte, arborant une extraordinaire
iconographie, considérée comme l’une des plus
élaborées de l’art roman.
la façade da Acibechería (1765, transition baroque-
néoclassique): présidée par une sculpture de saint
Jacques Pèlerin, œuvre de l’italien Gambino.
la crypte do Pórtico (XIIème siècle): conçue
comme la représentation de l’inframonde sous la
Gloire que l’on peut obtenir au niveau supérieur.
07 la chapelle da Corticela (XIème et XIIIème
siècles): située à l’origine hors de la
cathédrale, elle finit par y être intégrée au fil
de ses agrandissements.
la façade qui ferme le cloître sur la Praza das
Praterías, fantastique œuvre plateresque de
Gil de Antañón.
la Porte sainte donnant sur la Praza da
Quintana: elle mêle des éléments baroques et
des sculptures romanes issues de l’ancien
chœur en pierre. Elle n’est ouverte qu’au
cours d’une Année sainte, entrer dans la
cathédrale par cette porte permettant alors de
gagner le Jubilé.
Tour de l’Horloge (Praza das Praterías, à
l’angle de la Praza da Quintana): haute de 72
mètres, elle est connue sous le surnom de
Berenguela et fut achevée au XVIIème siècle
par Domingo de Andrade.
Façade d’A Acibechería. Cathédrale
35SANTIAGO DE COMPOSTELA
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36 SANTIAGO DE COMPOSTELA
Collégiale de Santa María a Maior e Real deSar: construction romane du XIIème siècle. La forte
inclinaison des piliers qui la soutiennent attire
particulièrement l’attention. Cloître très intéressant.
Collège de Fonseca: édifice de style Renaissance
terminé en 1532, cloître à colonnes de belle facture.
Collège de San Clemente: style Renaissance, début
du XVIIème siècle.
Couvent d’A Ensinanza: néoclassique, XVIIIème et
XIXème siècles.
Couvent d’As Mercedarias: baroque, XVIIème
siècle. À remarquer la qualité du relief de sa façade
qui présente une scène de l’Annonciation.
Couvent de San Domingos de Bonaval: construit
au XIIIème siècle mais la plus grande partie de ce qui
est conservé aujourd’hui date des XIVème, XVIIème et
XVIIIème siècles. Siège du musée d’O Pobo Galego et
du Panteón de Galegos Ilustres.
Couvent de San Francisco: l’édifice actuel date du
XVIème siècle, quelques parties gothiques ont été
conservées, notamment dans le cloître.
Couvent de San Paio de Antealtares: fondé par
Alfonso II après la découverte du tombeau de l’apôtre
Jacques. Édifice actuel des XVIIème et XVIIIème
siècles qui abrite le musée d’art sacré.
Couvent de Santa Clara: de style baroque,XVIIème siècle (édifice) et XVIIIème siècle (façade).
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08 Couvent de San Agustín: édifice baroque du
XVIIème siècle, sa tour de gauche a été foudroyée au
XVIIIème siècle et celle de droite n’a jamais été
achevée.
Hostal dos Reis Católicos: ancien hôpital royal.
Fondé par les Rois catholiques en 1492. Façade
plateresque de 1511. C’est aujourd’hui un Parador
Nacional de Turismo (hôtel de luxe administré par l’État).
Église de San Bieito: édifiée au Xème siècle,
reconstruite au XIIème siècle par Xelmírez. Façade
néoclassique du XVIIIème siècle. Sculptures romanes
à l’intérieur.
Église de San Fiz de Solovio: ici vivait l’ermite Paio
qui alerta l’évêque Théodomire, quant à l’existence
du sépulcre de l’apôtre Jacques. Église actuelle du
XVIIIème siècle. Portail roman du XIIIème siècle.
Église de San Miguel dos Agros: néoclassique,
XIXème siècle.
Église de Santa María do Camiño: édification
romane restaurée au XVIIème siècle, où on peut
admirer la Virxe de Belén.
Église de Santa María Salomé: intéressant
mélange de styles: portail roman, porche du XVIème
siècle, apparence extérieure baroque, clocher du
XVIIIème siècle.
Marché couvert: construit en 1937, son plan
tripartite à neuf nefs en pierre évoque la structure
d’une basilique. Vente de produits agricoles, de
viande et de poisson.
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Place d’O Obradoiro
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37SANTIAGO DE COMPOSTELA
Couvent de San Martiño Pinario: ancien couvent
bénédictin, le plus grand de Galice. Immense édifice
construit entre les XVIème et XVIIIème siècles.
Demeure seigneuriale de Bendaña: construite au
XVIIIème siècle, c’est l’une des plus grandes demeures
seigneuriales urbaines de Santiago.
Demeure seigneuriale de Raxoi: de style
néoclassique, fin du XVIIIème siècle. Siège de l’hôtel de
ville et de la Xunta de Galicia.
Demeure seigneuriale de San Xerome: magnifique
portail du XVème siècle. Siège du rectorat de l’Université.
Demeure seigneuriale de Xelmírez: édifice roman
civil du XIIème siècle, l’un des rares du genre existant en
Espagne.
Pórtico da Gloria: œuvre du Mestre Mateo, achevée
en 1188, elle marque l’apogée de la sculpture romane
ouvragée sur un porche composé de trois arcs. Sur l’arc
central est représentée la Gloire, le destin final des Justes,
présidée par un grand Christ ressuscité. Sur l’arc de
gauche, on peut observer le peuple juif qui attend
l’arrivée du Christ dans le Limbe des Justes et sur l’arc de
droite est représenté le dernier Jugement auquel seront
soumis les hommes. En plus, sur les différents piliers
apparaissent les prophètes et les apôtres et sur le meneau
l’arbre de Jessé et la statue assise de l’apôtre Jacques.
Place d’A Quintana: la sobriété de cette majestueuse
place est divisée en deux espaces différenciés par des
escaliers: la «Quintana de Vivos» et la «Quintana de
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Ecole des hautes études musicalesModernisme
Mortos», cette dernière abritant la Porte sainte (XVIIème
siècle), décorée de figures en pierre romanes, issues de
l’ancien chœur du Mestre Mateo. Elle fut achevée avec
les figures de saint Jacques et de ses disciples en 1694.
Université contemporaine: édifice du
XVIIIème siècle, dont la partie supérieure a été
ajoutée au XIXème siècle, il accueille
actuellement la faculté d’histoire et de
géographie.
ARCHITECTURE CONTEMPORAINE
À Santiago, on peut aussi admirer et visiter de grandes
œuvres d’architecture contemporaine. Les promoteurs
de ces nouveaux édifices d’avant-garde sont
fondamentalement la mairie (elle seule ou en
partenariat avec des investisseurs publics ou privés) et
l’université. Citons à cet égard le Centro Galego de Arte
Contemporáneo (Álvaro Siza, 1992-1994) et le parc
de San Domingos de Bonaval (Álvaro Siza et Isabel
Aguirre, 1990-1994), le célèbre centre socioculturel de
la Trisca , conçu par l’un des théoriciens les plus
influents de l’architecture de la seconde moitié du
XXème siècle, John Heiduck (1993-2002), le Multiusos
Fontes do Sar de Josep María de Arenaza et Joaquín
Pujol (1991-1996), l’auditorium de Galice de Julio
Cano Lasso (1986-1989) ou le Palais des Congrès et des
Expositions de Galice d’Alberto Noguerol et de Pilar
Díez (1991-1995). Plus modestes mais tout aussi
méritoires sont l’ Escola de Altos Estudios Musicais
, un cube de pierre conçu par Antón García Abril (1989-
2001), les Institutos de Investigación de l’architecte
galicien Gallego Jorreto (1996) ou encore la magnifique
faculté des sciences de la communication du portugais
Álvaro Siza (1993-1999).
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38 SANTIAGO DE COMPOSTELA
PARCOURS
Nous commençons notre parcours
dans le parc de San Domingos de
Bonaval, ancien parc et cimetière du
couvent dominicain du même nom. Il
offre des vues surprenantes, vers
l’ouest, des toits de la vieille ville.
Près du parc se situent le Panteón
de Galegos Illustres (où reposent
Rosalía de Castro, Brañas, Asorey,
Cabanillas, Fontán et Castelao) et le
musée ethnographique dO Pobo
Galego, qui abrite un triple escalier
hélicoïdal baroque de toute beauté.
Juste à côté des ces édifices se
dresse le Centro Galego de Arte
Contemporánea (CGAC), œuvre de
l’architecte portugais Álvaro Siza.
Nous continuons par la rue Valle
Inclán pour rejoindre la rue San
Roque, où s’élève un ancien hôpital
baroque pourvu d’un magnifique
portail et d’un ravissant cloître, situé
à côté de l’ancienne Porta da Pena,
par où nous entrons dans la vieille
ville. Nous empruntons ensuite la rue
Agalia de Arriba, l’une des rues de la
zone où se situaient la majorité des
pensions pour étudiants au début du
XXème siècle. À la hauteur du
numéro 27 de cette rue s’élève une
tour gothique (XIIIème siècle) de
quatre étages aux airs majestueux,
laquelle arbore quelques éléments
décoratifs au-dessus de quelques-
unes de ses fenêtres. Nous tournons
à gauche dans la ruelle d’Os Truques,
qui débouche sur la rue Algalia de
Abaixo, un endroit très animé la nuit,
ainsi que les rues adjacentes. Au
numéro 29 de cette rue se dresse la
maison la plus ancienne de Santiago
(XIème ou XIIème siècle), une
construction typiquement médiévale
comme en atteste ses
encorbellements, en face de laquelle
s’élève la demeure seigneuriale
baroque d’Amarante. Nous
traversons alors la Compostelle la
plus traditionnelle : rues
Entremuros, Oliveira et Praza dos
Irmáns Gómez, pour nous retrouver
finalement devant l’église de Santo
Agostiño, à laquelle il manque une
tour, foudroyée au XVIIIème siècle.
Nous ne pouvons manquer d’entrer
dans le marché couvert, typique et
haut en couleurs, surtout le jeudi et
le samedi. Les paysans, qui vivent aux
alentours de Santiago, y vendent les
produits qu’ils cultivent et élaborent.
On y vend également du poisson frais
et une viande exquise. Puis nous
passons à côté de l’église de San Fiz
de Solovio et de son joli portail
roman, lieu où vivait l’ermite qui
découvrit le tombeau de l’apôtre
Jacques. L’édifice d’A Universidade
Literaria, aujourd’hui faculté d’histoire
et de géographie, se dresse en face.
Nous la contournons et découvrons
la Praza de Mazarelos, où se situe
l’unique porte encore en état des
anciens remparts, par laquelle étaient
livrés les vins. Après l’avoir passée,
nous empruntons les rues Patio das
Madres et Castrón Douro pour nous
retrouver dans le traditionnel quartier
d’O Sar, où nous visitons la collégiale
de Santa María do Sar, église romane
LE SANTIAGO ROMANBAROQUE, ROMANTIQUE ETUNIVERSITAIRE
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présentant un magnifique cloître du
XIIIème siècle.
À l’intérieur, nous sommes surpris
par les murs et les piliers
complètement inclinés qui soutiennent
les nefs, renforcés à l’extérieur par
de robustes contreforts. Nous
regagnons la vieille ville par les rues
Camiño de Ameixaga et Andújar, qui
en offrent de belles vues. Nous
arrivons ensuite au couvent baroque
de Belvís et au parc du même nom,
grand espace vert à deux pas de la
vieille ville, où nous pouvons même
observer des jardins potagers.
Nous prenons alors la ruelle d’A
Tafona qui nous amène dans la rue
Virxe da Cerca, à côté de la Porta do
Camiño par où entrent, depuis des
siècles, les pèlerins arrivant du
Chemin français et poursuivant par la
rue Casas Reais, qualificatif qui lui
vient de la nuit que passèrent, dans
l’une de ses maisons, Juana la Loca
et Felipe el Hermoso en 1512.
Remarquons dans cette rue, l’église
d’As Ánimas et la demeure
seigneuriale de Fondevila (XVIIIème
siècle), siège de l’Obra Social de Caja
Madrid. Nous parvenons à la place de
Cervantes, où l’on peut admirer
l’église néoclassique de San Bieito et
deux demeures seigneuriales
baroques, dont l’une fut, à une
certaine époque, l’hôtel de ville. Nous
empruntons la ruelle de Xerusalén
pour déboucher sur la Praza de San
Martiño Pinario, dominée par la
magnifique façade style Renaissance
du couvent du même nom, auquel on
accède par un magnifique escalier
baroque à double entrée. Après avoir
pris la rue Moeda Vella, nous arrivons
sur la Praza da Inmaculada, où s’élève
d’un côté la façade principale du
couvent, le plus grand de Galice, et de
l’autre, la façade nord de la
39SANTIAGO DE COMPOSTELA
cathédrale, de style néoclassique.
Nous prenons ensuite la direction de
la Praza da Quintana, où se trouve la
Porte sainte. C’est un endroit à la fois
sobre et accueillant, ses marches
étant l’endroit idéal pour se reposer
et s’imprégner de l’animation des lieux.
Nous découvrons la cathédrale par la
façade de la Praza das Praterías, au
centre de laquelle se dresse la Fonte
dos Cabalos et où nous apprécions le
portail du XIIème siècle. Une fois
dans la cathédrale, c’est la splendeur
romane de ses nefs et de son
déambulatoire qui nous fascine. Nous
visitons la crypte de l’apôtre Jacques,
donnons l’accolade au saint du
baldaquin central et allons admirer les
différentes chapelles. En sortant de la
cathédrale, nous contemplons le
majestueux Pórtico da Gloria, avant
de descendre sur la Praza do
Obradoiro. C’est une scène
architecturale absolument
spectaculaire: l’hôpital royal (Hostal
dos Reis Católicos) de style
plateresque, l’imposant palais de
Raxoi, néoclassique aux
réminiscences versaillaises, occupé
aujourd’hui par l’hôtel de ville et la
Xunta de Galicia, le Colexio de San
Xerome, au portail du XVème siècle,
siège du rectorat de l’Université, et la
façade baroque de la cathédrale,
œuvre de Fernando de Casas.
Nous laissons derrière nous la
cathédrale et empruntons les rues
Fonseca et Rodrigo de Padrón pour
nous rendre à l’Alameda, le poumon
vert de la ville où notre parcours
prendra fin, non sans avoir pris la
meilleure photo de la cathédrale et de
la vieille ville, depuis l’allée d’Os Leóns,
ainsi qu’une jolie vue panoramique du
campus universitaire (conçu dans les
années 30) du mirador de l’allée d’A
Ferradura.
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Maison-musée d’A TroiaRúa da Troia, 5.Tel.: 981 585 159.Web: www.usc.es/ctroiaPrix: 2 € (1 € pour étudiants et retraités).
42 SANTIAGO DE COMPOSTELA
Le musée reproduit l’ambiance estudiantine de la fin duXIXème siècle. La référence littéraire en est la pensiond’étudiants du roman La casa de la Troya de Pérez Lugín.Y sont notamment exposés une collection de tableaux, desmeubles, des photos, qui ont appartenu à quelquespersonnages célèbres du roman ayant tous existé.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITION
Centre galicien d’Art ContemporainRúa Ramón del Valle Inclán, s/n.Tel.: 981 546 619Web: www.cgac.orgEntrée libre
Édifice conçu par l’architecte Álvaro Siza, achevé en1993. Expositions temporaires rétrospectivesd’artistes internationalement reconnus mais aussiouvert à de jeunes artistes, notamment les galiciens.
Collection d’anesthésiologie
et de réanimationSan Pedro de Mezonzo, 41, bajo.Tel.: 981 595 562Entrée libre
Il s’agit d’une collection d’instruments de médecine,spécialement ceux utilisés en anesthésie et desgravures d’époque. La faculté de médecine, à côté de laPraza do Obradoiro, accueille depuis peu les nouvellespièces de la collection.
Collection de Santa María
do Camiño, Ánimas et San BieitoRúa das Casas Reais.Tel.: 981 562 142Entrée libre
Dans ces trois églises proches les unes des autres, onexpose différents objets de nature liturgique, des plans,des esquisses, des petos das ánimas (monumentsvotifs), des sculptures et des pièces de grande valeurdu XVIIIème siècle.
Fondation Eugenio GranellPazo de Bendaña. Praza do Toural, s/n.Tel.: 981 576 394Web: www.fundacion-granell.orgPrix: 2 € (50% de réduction pour les étudiants).
L’œuvre d’Eugenio Granel que l’artiste a léguée à la villede Santiago et à la Galice est exposée dans ce muséesurréaliste, unique au monde, de par sescaractéristiques, situé dans la monumentale demeureseigneuriale baroque de Bendaña (XVIIIème siècle).
Galicia DixitalPraza de San Martiño, s/n. Tel.: 981 554 048Web: www.galiciadixital.xunta.esEntrée libre
Musée virtuel situé dans le couvent de San MartiñoPinario qui entend servir de plateforme à l’université etaux entreprises galiciennes qui se consacrent àl’audiovisuel.
Musée de la Collégiale
de Santa María do SarRúa de Sar, s/n.Tel.: 981 562 891Prix: 0,6 €
Situé dans l’église romane du même nom. Pièces degrande valeur historique (orfèvrerie liturgique du XVIIIèmesiècle; vestiges de l’ancien cloître roman, œuvre du MestreMateo) et documentaire (parchemin de la fondation del’église en 1136). On peut aussi y admirer une expositionconsacrée au groupe folklorique «Colexiata do Sar»
Musée de la CathédralePraza do Obradoiro, s/n. Tel.: 981 560 527Prix: 5 €(3 € pour étudiants et retraités, 1 € pour les groupes).
Situé à l’intérieur de la cathédrale. Magnifique collectionqui présente de multiples œuvres réalisées à diversespériodes de construction de la cathédrale et mêmeantérieure à celle-ci, trouvées sous ses fondations,outre la récente reconstruction du chœur en pierre duMestre Mateo. Visite plus que recommandée.
Musée d’As PeregrinaciónsRúa de San Miguel, 4.Tel.: 981 581 558Web: www.mdperigracions.comPrix: 2,4 €
Edifice aussi connu sous le nom de Casa Gótica(XIVème siècle) et remodelée à une époque postérieure.Le musée retrace l’histoire du pèlerinage à Santiago deses origines jusqu’à nos jours.
Musée d’Histoire Naturelle
“Luis Iglesias”Facultade de Química. Avda. das Ciencias, s/n.Tel.: 981 563 100, ext. 14202 / 981 593 589Web: www.usc.es/museohnEntrée libre
Exposition de collections de zoologie, de botanique et degéologie montrant des exemplaires de la Galice maisaussi du reste du monde. Collection minéralogiqueHaüy, représentative des débuts des étudescristallographiques.
Musée de Terre SainteCampiño de San Francisco, 3. Tel.: 981 581 600 / 981 571 916Provisoirement fermé, réouverture prévue fin 2007
Situé dans le couvent de San Francisco, le musée faitun tour d’horizon complet et intéressant de l’Étatd’Israël, Terre sainte pour trois civilisations.
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43SANTIAGO DE COMPOSTELA
Musée du monastère de
San Martiño PinarioPraza de San Martiño, s/n. Tel.: 981 583 008Prix: 2 € (1€ pour étudiants et retraités).
Art sacré, cabinets de physique, de chimie et desciences naturelles Musée du monastère de San Paiode Antealtares
Musée du Monastère de
San Paio de AntealtaresAntealtares, 23. Tel.: 981 583 127Prix: 1,5 €.
Il abrite des pièces allant du premier siècle au XIXèmesiècle du patrimoine mobilier du couvent bénédictin deSan Paio de Antealtares. Peinture, sculpture,orfèvrerie, documentation et ornements liturgiquessont les éléments sacrés que l’on peut y admirer.
Musée du peuple galicienRúa de San Domingos de Bonaval, s/n.Tel.: 981 583 620Web: www.museodopobo.esEntrée libre
Installé dans le couvent de San Domingos de Bonaval, ilrenferme un triple escalier hélicoïdal de toute beauté, œuvrede Domingo de Andrade. Musée d’anthropologie culturelle.Salles permanentes consacrées à la mer, à la campagne,aux métiers traditionnels, à la musique, à l’habillement, àl’habitat et à l’architecture, ainsi qu’aux arts plastiques.
Musée ethnographique « Sotelo Branco »San Marcos, 77 – Bando (Santa Eulalia).Tel.: 981 582 571Entrée libre
Occupant les installations de la Fondation SoteloBranco, il rassemble des pièces de caractèreethnographique en rapport avec les métierstraditionnels de Galice et expose des éléments relatifsà l’émigration galicienne.
Musée pédagogique de Galice
(MUPEGA)San Lázaro, 107.Tel.: 981 540 155 / 981 540 156Web: www.edu.xunta.es/mupegaEntrée libre
Le musée, sur ses trois étages, a pour vocation dedivulguer la mémoire de l’école en Galice du XIXèmesiècle jusqu’à nos jours.
Auditorio de Galicia
Museo do Pobo Galego e CGAC
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OÙ DORMIR
44 SANTIAGO DE COMPOSTELA
OÙ MANGERL’offre culinaire de Santiago est riche et variée. Les cartes proposent une infinité de
poissons et de fruits de mer, parmi lesquels il convient de signaler le «polbo a feira»
(poulpe à la galicienne). Le menu pourra notamment être complété de viandes, de
bouillons de légumes, d’empanadas (tourtes) variées et d’un pain de campagne d’une
excellente qualité. La carte des vins propose, quant à elle, une large gamme
d’Appellations d’Origine Contrôlée galiciennes. L’oruxo -ou caña- est une eau de vie de
moût de raisin, aussi réputée que ses dérivés, telles la liqueur de café ou l’eau-de-vie
d’herbes. Comme dessert se distinguent la tarte de Santiago (aux amandes), les filloas
(crêpes galiciennes) et le fromage au lait de vache, dit Tetilla, de l’Appellation d’Origine
Contrôlée d’Arzúa-Ulloa, ainsi que les chocolats artisanaux, les Pedras de Santiago.
Pour nous restaurer, nous avons le choix entre beaucoup d’endroits répartis dans toute
la ville, à la portée de toutes les bourses, mais distinguons la zone située aux alentours
de la cathédrale et plus précisément les rues d’O Franco et d’A Raiña, où la quasi-
totalité des fonds de commerce sont des restaurants. Nous pouvons aussi nous rendre
dans la rue d’A Troia et ses environs. Il existe, dans le quartier de San Roque et de la
Praza das Penas, d’autres établissements présentant une carte appétissante. Enfin la
réputation des restaurants des rues San Clemente et Carretas n’est plus à faire.
Jais Arcades
HÔTELS
MELIÁ - ARAGUANEY *****Alfredo Brañas, 5.Tel.: 981 559 600 www.araguaney.comNH OBRADOIRO *****Avda. Burgo das Nacións, s/n.Tel.: 981 558 070 www.nh-hotels.comPALACIO DEL CARMEN *****Logement singulier. Hôtel MonumentOblatas, s/n.Tel.: 981 552 444 www.ac-hotels.comPARADOR HOSTAL DOS REIS CATÓLICOS *****
(Qualité touristique)Logement singulier : Parador Nacional de TurismoPraza do Obradoiro, 1.Tel.: 981 582 200www.parador.esPUERTA DEL CAMINO *****Miguel Ferro Caaveiro, s/n.Tel.: 981 569 400 www.puertadelcamino.comABETOS, LOS ****Lugar de San Lázaro, Ctra. Aríns, s/n.Tel.: 981 557 026 www.hotellosabetos.comGRAN HOTEL SANTIAGO ****Mestre Mateo, s/n – A Choupana.Tel.: 981 534 222 www.gh-hoteles.comHESPERIA COMPOSTELA ****Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeHórreo, 1.Tel.: 981 585 700 www.hoteles-hesperia.esHESPERIA PEREGRINO ****Avda. Rosalía de Castro, s/n.Tel.: 981 521 850 www.hoteles-hesperia.esSAN FRANCICO HOTEL MONUMENTO ****Logement singulier. Hôtel MonumentCampillo de San Francisco, 3.Tel.: 981 581 634 www.sanfranciscohm.comTORRES DE COMPOSTELA SANTIAGO ****Restollal, 24 (O Paxonal).Tel.: 981 534 949 www.torresdecompostela.comTRYP SAN LÁZARO ****Fernando Casas Novoa – San Lázaro.Tel.: 981 551 000www.solmelia.comÁREA CENTRAL ***Edificio Área Central – Rúa París, 7º C.Tel.: 981 552 220 www.hotelareacentral.netCASTRO ***Formarís – A Enfesta (San Cristovo).Tel.: 981 509 304 www.castrohotel.comCIUDAD DE COMPOSTELA ***Avda. de Lugo, 213.Tel.: 981 569 320 www.husa.es
ACHATSL’offre commerciale au sein de la vieille ville est très variée pour qui souhaite
rapporter un souvenir de la ville. Les plus traditionnels sont les bijoux en argent
ou en jais. Dans les rues d’O Vilar, Nova et Fonseca, il existe de nombreux
établissements où l’on peut en acheter, ainsi que des vêtements artisanaux ou des
produits culinaires. Pour acquérir des produits du terroir, la meilleure option reste
toutefois le marché couvert de la ville, où l’on pourra trouver tous les produits
traditionnels dans une ambiance authentique et tout aussi traditionnelle. Dans la
rue Nova, se déroule, tous les dimanches, un marché entre 10h30 et 20h30,
connu sous le nom de Mercado dos Hippies, où l’on trouvera une bijouterie de
fantaisie et autres accessoires, fréquemment élaborés par les propres vendeurs. Un
marché à la brocante a lieu dans la Travesía de Fonseca, tous les samedis matins,
sous les arcades des bâtiments de la Poste. Une autre zone commerciale,
spécialement recommandée pour les vêtements et les chaussures, se trouve dans
la nouvelle ville, entendons par là les rues Doutor Teixeiro, República del
Salvador, Montero Ríos, ainsi que les Prazas Roxa et de Galicia.
Quant au quartier d’As Fontiñas, il abrite le centre commercial «Área Central»,
constitué de quatre longues rues marchandes (un total de plus de 900 mètres de
boutiques) disposées autour d’une immense cour à l’air libre, qui propose tout
type d’établissements commerciaux et de loisirs.
03 santiago_C 12/11/07 11:43 Página 44
45SANTIAGO DE COMPOSTELA
HERRADURA ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeAvda. Xoan Carlos I, 1.Tel.: 981 552 340 www.verial.es/hotelherraduraHESPERIA GELMÍREZ ***Hórreo, 92.Tel.: 981 561 100 www.hoteles-hesperia.esPOMBAL ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePombal, 12.Tel.: 981 569 350 www.pousadasdecompostela.comRÚA VILLAR ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVilar, 8-10.Tel.: 981 519 858 www.hotelruavillar.comRUTA JACOBEA ***Lavacolla, A, 41 – Sabugueira (San Paio).
Tel.: 981 888 211 www.rjacobea.comSAN CARLOS ***Hórreo, 106.Tel.: 981 560 505 www.hotelsancarlos.netSAN LORENZO ***San Lourenzo, 2-8.Tel.: 981 580 133 www.hsanlorenzo.comSAN VICENTE ***Agualada – Marantes (San Vicente).Tel.: 981 691 617SANTIAGO APÓSTOL ***Costa de San Marcos, 1.Tel.: 981 557 155 www.husa.esVIRXE DA CERCA ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVirxe da Cerca, 27.Tel.: 902 405 858 www.pousadasdecompostela.comAIRAS NUNES **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVilar, 17.Tel.: 902 405 8858 www.pousadasdecompostela.comBONAVAL **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeBonaval, 2Tel.: 981 558 883COSTA VELLA **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePorta da Pena, 17.Tel.. 981 569 530www.costavella.comENTRECERCAS **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeEntrecercas, 11.Tel.: 981 571 151PAZOS ALBA **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePombal, 22.Tel.: 981 585 338 www.pazosalba.com
PICO SACRO II **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeSan Francisco, 20Tel.: 981 584 466www.hotelpicosacro.comSAN CLEMENTE **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeSan Clemente, 28.Tel.: 902 405 858 www.pousadasdecompostela.comAS ARTES *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeTravesía de Dúas Portas, 2.Tel.: 981 555 254 / 981 572 590 www.asartes.comAVENIDA *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeFonte de San Antonio, 5.Tel.: 981 568 426www.verial.es/hotelavenidaFONTE DE SAN ROQUE *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeHospitalillo, 8.Tel.: 981 554 363REAL *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeCalderería, 49. Tel.: 981 569 290www.hotelreal.comSINO *Logement singulier : Hôtel-Restaurant gastronomiqueAlgalia de Arriba, 5.Tel.: 981 572 640 www.sino-compostela.comTRÁNSITO DOS GRAMÁTICOS *Logement singulier : Hôtel-Restaurant gastronomiquePraza de Mazarelos, 1.Tel.: 981 572 640 www.transitodosgramaticos.com
TOURISME RURAL
CASA GRANDE DO BACHAOBelén - Monte O Bachao – Sta. Cristina de Fecha.Tel.: 981 194 118PAZO XAN XORDOXan Xordo – Lavacolla.Tel.: 981 888 259 www.pazosanxordo.comCASA MARÍAO Rial – Laraño (San Martiño).Tel.: 981 537 213FINCA SAN LORENZOCorredoira dos Muíños, 24.Tel.: 981 593 527
APPARTEMENTS
TOURISTIQUES
CASA CACHARELA Lugar de Aríns – Cacharela, Nº 5-A.Tel.: 981 888 259 / 686 955 292 www.pazoxanxordo.comCIDADE DE VACACIÓNSMONTE DO GOZOGozo, 18 – San Marcos.Tel.: 981 558 942 www.cvacaciones-montedogozo.com
Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es
��
Les nuits de Santiago sont des plus
animées de Galice. Son caractère
universitaire marque une vie nocturne
où nous pourrons toujours trouver un
ou des établissements ouverts et des
possibilités très différentes et variées
en fonction de l’ambiance recherchée.
Nous pouvons alors distinguer deux
grandes zones: d’une part, la vieille
ville avec ses pubs, bars et cafétérias,
où l’on peut essentiellement écouter
de la musique folk et/ou alternative.
Les principales rues sont celles de
l’axe San Paio de Antealtares,
Xelmírez, Conga, Acibechería, Troia et
San Mariño Pinario jusqu’à Casas
Reais, en passant par la Praza de San
Miguel, les deux Algalias, la rue
Traviesa, Entremuros et la zone du
marché couvert, qui se prolongent
jusque dans la rue Virxe da Cerca ;
d’autre part, la nouvelle ville où
prédominent les discothèques,
notamment dans les rues República
Arxentina, Alfredo Brañas, les
alentours de la Praza Roxa, et les rues
Nova de Abaixo et Santiago de Chile.
OÙ NOCHE
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46 SANTIAGO DE COMPOSTELA
VILLE SINGULIÈRE
Le visiteur ne peut passer à côté de cette
opportunité unique (voir ci-contre le
téléphone pour réserver). Le Codex
calixtin recommandait déjà cette visite
particulière sur les toits de la cathédrale
pour pouvoir apprécier leur
extraordinaire beauté. Ajoutons que
l’on y a une vue imprenable sur toute la
vieille ville, sur une bonne partie de la
nouvelle ville, ainsi que sur les
alentours de Santiago, du mont Pedroso
jusqu’au mont d’O Gozo. D’en haut, la
ville de Santiago se comprend mieux et
se fait à la fois plus réelle et plus
mythique. Nous pourrons apprécier, sur
les toits, la Cruz dos Farrapos, une croix
au pied de laquelle les pèlerins de
l’époque médiévale brûlaient leurs
guenilles, une fois le chemin terminé,
dans une sorte de rituel purificateur.
C’est aussi l’endroit idéal pour
apprécier les différentes phases de
construction de la cathédrale et ses
différents styles architecturaux qui ont
abouti au fastueux résultat final.
Les toits de la cathédrale
Parc au Monte Pedroso
LOISIRS
LOCATION DE VÉLOSBicitotalAvda. Lugo, 22.Tel.: 981 564 562Tour´n´rideXeneral Pardiñas, 15, bajo 8 (GaleríasBankinter).Tel.: 981 936 616Web.: www.tournride.com
AUDIOWALK Tel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comVisite guidée de la vieille ville grâce àun pratique système digital MP3.Disponible dans les différents officesde tourisme.
AUDITORIUM DE GALICIAAvda. Burgo das Nacións, s/n.Tel.: 981 552 290 / 981 571 026 Web:www.auditoriodegalicia.org
EXCURSIONS DEPUIS SANTIAGO-COMPOSTELA VISIÓNTel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comService régulier d’excursions danstoute la Galice pour une demi-journéeou une journée.
GOLF (18 TROUS)Mourentán – Lavacolla, 20.Tel.: 981 888 276Web: www.aerosantiago.es
PALAIS OMNISPORTS FONTES DOSARDiego Bernal, s/n.Tel.: 981 568 160 Web: www.multiusos.net
PAINTBALLTel.: 609 065 500 / 639 165 640 Web.:www.corevia.com/mecoTerrain de paintball aux alentours deSantiago, accès facile en bus urbain.
PALAIS DES CONGRES ET DESEXPOSITIONS DE GALICIA Miguel Ferro Caaveiro, s/nSan Lázaro.Tel.: 981 519 988
MARCHE D’AMIOAmio, s/n.Tel.: 981 560 800Web: www.feira.com
SALLE CAPITOLConcepción Arenal, 5. Tel.: 981 574 399Web: www.salacapitol.com
SALLE NASARúa de San Lourenzo, 51-53 B.Tel.: 981 573 998Web: www.salanasa.com
SALLE YAGORúa do Vilar, 51-53.Tel.: 981 589 288Web: www.salayago.com
SALÓN TEATRO–IGAEMRúa Nova, 34.Tel.: 981 581 111 / 981 577 131 Web:www.xunta.es/conselle/cultura/igaemSiège du Centre d’Art DramatiqueGalicien
SANTIAGO EN AVION DE TOURISMETel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comVol en avion de tourisme au-dessusde la ville d’une durée de 30 minutes.
SPA “OCÉANO – SPAGAT”Fernando III O Santo, 12.Tel.: 981 553 052
SPA “SALUD, BELLEZA Y AGUA”Área Central – Fontiñas, Planta 1ª,Local 34.Tel.: 981 934 848
TEATRO PRINCIPALRúa Nova, 21.Tel.: 981 528 700 / 981 528 706 Web:www.santiagodecompostela.org
TRAIN TOURISTIQUETel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.com
VISITES SUR LES TOITS DE LACATHÉDRALETel. de Información y reservas: 981552 985Web: www.archicompostela.org
VISITES GUIDÉES DU PATRIMOINEHISTORIQUE DE L’UNIVERSITÉTel. información y reservas: 981 555268
VISITES GUIDÉES:1- VIEILLE VILLE2- ARCHITECTURE CONTEMPORAINE3-COUVENTS CLOÎTRÉSTel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comConsulter les informations quant à ladurée, au parcours, aux horaires etaux prix pour ces trois itinérairesthématiques.
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47SANTIAGO DE COMPOSTELA
�À NE PAS MANQUER
FESTIVAL INTERNATIONAL DE THEATRE
UNIVERSITAIRE
Le mois de mars est le cadre d’un festival de
groupes de théâtre universitaire européens et
latino-américains montrant les dernières
tendances dans le champ de la dramaturgie.
La XIIIème édition s’est déroulé en 2007.
FESTIVAL DE DANSE DANS LA RUE “EN PÉ
DE PEDRA”
C’est une référence internationale en matière
de danse qui se tient à la fin du mois de juin.
Il se déroule dans la vieille ville et
réinterprète les espaces publics et les
constructions à travers la danse.
FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE
«VÍA STELLAE»
Les plus prestigieux instrumentalistes et
vocalistes du monde se réunissent pendant la
première quinzaine du mois de juillet, des genres
comprenant la musique classique et ancienne, la
musique de chambre, la zarzuela, l’opéra, le
gospel et la musique ethnique.
FETES DE L’APOTRECes fêtes, déclarées d’intérêt touristiqueinternational, se déroulent du 15 au 31 juillet. Ilconvient de distinguer les cérémonies religieusesqui atteignent leur paroxysme avec la OfrendaRegia Nacional le 25 juillet, caractérisée parune messe pontificale et le traditionnelBotafumeiro, cet encensoir géant que l’on fait sebalancer dans la cathédrale. Les festivités sontégalement agrémentées par une série demanifestations, dont les impressionnants feuxd’artifice, dans la nuit du 24 au 25, sur la Prazado Obradoiro, accompagnés de la classiquemise à feu de la façade mudéjare de lacathédrale et le 31 au soir, un festival de dansefolklorique, un hommage aux fanfares, desconcerts, du théâtre, des compétitions sportives.
CINEUROPALe festival se déroule tout au long du mois denovembre. D’une tradition déjà ancienne, il estdestiné au plaisir du cinéphile et passe en revuele meilleur cinéma non commercial de la saison.Les projections ont lieu dans le Teatro Principal,le Salón Teatro et la Sala Yago.
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPALESOficina Central de Información Turística MunicipalRúa do Vilar, 63. Tel.: 981 555 129 www.santiagoturismo.comDársena de Xoán XXIIIAeropuerto. Zona B. Tel: 981 547 704San Lázaro. Tel.: 981 584 844
OFFICE DE TOURISME XUNTA DE GALICIACENTRE D’INFORMATIONS POUR PÈLERINS – XACOBEORúa do Vilar, 30-32. Tel.: 981 584 081 / 902 332 010
BUREAU D’ACCUEIL DU PÈLERINRúa do Vilar, 1. Tel.: 981 562 419 www.archicompostela.org
AÉROPORT DE LAVACOLLALavacolla - Santiago, s/n. Tel.: 981 547 501Situado a 10 km del centro de la ciudad.
NAVETTE POUR L’AÉROPORT
EMPRESA FREIRE.Información: 981 588 111 e 901 120 054 www.tussa.org
AUTOBUS URBAINS
TRAPSATel.: 981 581 815
GARE ROUTIÈRECamilo Díaz Valiño, s/n. Tel.: 981 542 416 / 981 587 700
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER
www.renfe.esGARE: Hórreo, 75 – A.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202
SERVICE DE TAXISRadio Taxi Tel.: 981 569 292
informations
i
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272 hb/km2 Moyenne desmaximales : 25ºen aoûtMoyenne desminimales : 2ºen janvierMoyenneannuelle : 12º
339 km292.271 hab. 450 m. 1.000 mm.
48 LUGO
LUGO
L’héritage romain de cette ville est évident, quel que soit l’angle
sous lequel nous la regardons. La présence de ses remparts, les
seuls d’origine romaine à avoir été complètement conservés, a
marqué l’évolution historique de la cité et demeure l’axe autour
duquel tourne la vie à Lugo. Le fleuve Miño, lié à sa fondation,
constitue aussi un élément fondamental dans la vie de ses habitants,
en tant que lieu de promenade et de loisirs, avec ses berges
réaménagées pour la promenade, le sport ou la détente, outre son
immense valeur naturelle et la beauté des paysages qu’il offre.
Remparts romains
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Ville deux fois millénaire, tirant son origine d’un
camp romain (14 avant J.C.), il s’agit de
l’établissement urbain le plus ancien de Galice, car
il était, à l’époque de l’Empire romain, capitale
d’un couvent juridique romain, l’un des trois qui
composaient la province de la Gallaecia (avec
Braga et Astorga).
Au cours des Vème et VIème siècles, la cité devint
un centre religieux important, sous la domination
suève, à tel point qu’un concile, s’y étant tenu en
569, la convertit en église métropolitaine.
Elle fut occupée par les Maures entre 713 et 740,
année où elle fut reconquise par Alphonse Ier. Elle
subit ensuite, au Xème siècle, plusieurs attaques
normandes, ainsi que les razzias des troupes arabes
d’Almanzor.
Son développement urbain le plus important se
produisit vers le milieu du XIIème siècle, grâce à sa
situation sur le Chemin de Saint-Jacques et à sa
condition de siège épiscopal. Par ailleurs, la vie de
Lugo fut marquée, au Moyen Âge, par les luttes et
les affrontements ayant opposé la bourgeoisie,
soutenue par la noblesse, à l’autorité de l’évêché.
En 1528, elle fut nommée capitale du royaume de
Galice par Charles Quint, ce qui coïncida paradoxalement avec une période de long déclin, qui dura jusqu’au
XVIIème siècle, tandis que Saint-Jacques-de-Compostelle prenait un essor considérable.
Au XVIIIème siècle, elle connut une étape de redressement économique et culturel, grâce aux interventions des
ministres de Charles III pour construire le Chemin royal de Madrid à A Coruña (1773).
La guerre d’indépendance du début du XIXème siècle fut à l’origine de quelques célèbres accrochages dans la ville,
notamment la bataille franco-anglaise des troupes du général Moore et de celles du maréchal Soult en janvier 1809.
Tout au long du XIXème siècle, après avoir été proclamée capitale de province en 1883, Lugo acquit progressivement
une série d’institutions et de services qui la modernisèrent et la convertirent en un centre urbain puissant.
Actuellement, Lugo est, avant tout, une capitale de province qui exerce son influence, tant administrative que
commerciale et de services, sur une grande partie de son territoire politique. La ville compte, en plus, une forte
industrie agroalimentaire et un campus universitaire en plein essor, notamment pour ce qui est des études agricoles
et forestières.
49LUGO
Cathédrale
Nouvelles architectures Grand’Place
04 lugo_C 12/11/07 11:57 Página 49
50 LUGO
Thermes romains: construits entre le Ier et le IIème siècle, il en
reste différentes parties, notamment l’apoditerium et le caldarium.
Ils sont situés à l’intérieur de l’actuel établissement de bains.
Remparts romains: bâtis entre 260 et 310, leur périmètre est de 2
140 m. Ils sont formés de 71 tours circulaires, parmi lesquelles se
distingue celle d’A Mosqueira, la seule à avoir conservé ses
ouvertures d’origine. Ils disposent de dix portes d’accès et de six
accès intérieurs pour monter dessus. Site déclaré Patrimoine
mondial de l’humanité depuis 2000.
Pont romain:élevé au Ier siècle, reconstruit au XIIème puis au XIVème
siècle, avec des arches en ogive, il fut finalement l’objet, au XVIIIème
siècle, de profondes modifications qui lui donnent son allure actuelle.
Cathédrale: édifiée sur les fondations de deux basiliques
antérieures, à partir du XIIème siècle, son style est, avant tout,
roman (nef principale, partie des nefs latérales, les bras du transept
et le triforium), quoiqu’apparaissent des éléments gothique,
baroque et néo-classique. Son plan est en croix latine. Le
remarquable tympan roman de la porte nord est présidé par un
Christ en majesté du XIIIème siècle. Le plus impressionnant de
l’intérieur de la cathédrale est la chapelle d’A Virxe dos Ollos
Grandes, construite au XVIIIème siècle par Fernando de Casas
Novoa, abritant un magnifique baldaquin de style churrigueresque,
œuvre de Miguel de Romay, ainsi que le chœur, dans un style
baroque de très belle facture, et le déambulatoire, du XIVème
siècle. Quant à la façade principale actuelle, de style néo-classique,
elle date de 1769 et fut conçue par Julián Sánchez Bort.
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À CONNAÎTRE
Campus universitaire
Edifice des Mosaïques
Cercle des Arts
Promenade des remparts
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Palais épiscopal: œuvre de Gil Taboada de 1738.
Allure sobre et portail de style baroque classique.
Église et couvent des Pères Franciscains: l’église,
de style gothique, est actuellement placée sous
l’invocation de Saint Pierre. Le couvent, lui, abrite le
musée provincial. Construit à partir du XIIIème siècle,
il conserve un exceptionnel cloître de transition
romano-gothique, sa cuisine et son réfectoire.
Hôtel de ville: il s’agit de l’une des œuvres les plus
représentatives du style baroque civil de Galice; construit
dans le deuxième quart du XVIIIème siècle par Lucas
Ferro Caaveiro, la tour de l’horloge a toutefois été ajoutée
au XIXème siècle.
Église de Santa María A Nova: elle fut l’église du
couvent de Santiago, fondé au XIIIème siècle, avant
d’avoir été reconstruite au XVIIIème siècle et spoliée
sous l’occupation napoléonienne.
Demeure seigneuriale de San Marcos: édifiée à la fin
du XIXème siècle, elle était initialement destinée à abriter
un hôpital. C’est aujourd’hui le siège du Conseil général.
Église de San Froilán: elle appartint à l’ancien
hôpital de San Juan de Dios.
Église conventuelle de Santo Domingo: élevée au
XIIIème siècle, son plan ogival est de tradition
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05 romane. De la construction gothique originale, on ne
peut voir que les trois absides polygonales de son
chevet. Les tombeaux de personnages de la noblesse
médiévale sont dignes d’attention à l’intérieur.
Chapelle d’A Soidade: édifiée contre la façade
latérale sud de l’église de San Pedro (ancienne église
conventuelle de San Francisco).
Chapelle de San Roque: suivant les préceptes du
baroque compostellan, son plan est central; œuvre de
Lucas Ferro Caaveiro.
Chapelle d’O Carme: de style baroque
compostellan du XVIIIème siècle.
Edifice des Mosaïques: restes d’une maison
romaine in situ, sis 20-22, rue Doutor Castro, il s’agit
aujourd’hui d’un espace archéologique où l’on peut
avoir un aperçu de l’aspect de cet édifice au moment
de sa construction, au moyen d’un film vidéo.
Place d’O Campo: il s’agit très probablement de
l’endroit où se dressait le forum romain de la ville. De nos
jours, c’est le centre du vieux Lugo, une place typique et
très agréable où se promener, présidée par la fontaine de
San Vicente, aux airs baroques. Quelques demeures
seigneuriales à arcades la partagent harmonieusement
avec des constructions plus modernes.
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Place d’O Campo
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PARCOURS
Notre route débute par la visite des
vestiges de l’ancien Lucus Augusti.
Tout d’abord, nous nous rendons près
du fleuve Miño, pour voir les restes
des thermes romains, dont une bonne
partie est encore à fouiller. Les
éléments conservés se trouvent à
l’intérieur de l’actuel établissement de
bains. L’une des salles, pratiquement
intacte, servait, semble-t-il, de
vestiaire, car elle renferme des niches
présentant des arcs en plein cintre,
endroit où les vêtements étaient sans
doute laissés. L’autre salle conservée
était destinée aux bains froids, avant
de faire office de chapelle chrétienne.
Nous longeons à présent le fleuve
jusqu’à rencontrer le pont romain,
dont l’origine remonte au Ier siècle et
qui se trouvait sur la voie XIX,
unissant la ville à Bracara Augusta
(Braga) et à Asturica Augusta
(Astorga). Puis nous prenons la
direction du vestige romain le plus
important des lieux : ses remparts,
du IIIème siècle. Comme nous devons
négocier un dénivellement prononcé, du
lit du fleuve jusqu’à l’emplacement de la
ville, nous monterons par les Costas
do Parque, avant de rejoindre le parc
Rosalía de Castro. Le chemin nous
offre en effet de bonnes vues sur le
sud et l’ouest de la cité, ainsi que sur
son environnement rural, parsemé de
champs et de pâturages.
En suivant les rues Xeneral Tella et
Viveiro, nous arrivons devant la Porta
de Santiago, laquelle nous permet de
monter sur les remparts, à travers
des escaliers situés en face de la
façade principale de la cathédrale, que
nous visiterons par la suite. Nous
devons parcourir tout le chemin de
ronde, très large et au sol en parfait
état, autrement dit une balade de deux
kilomètres qui nous prendra une demi-
heure mais que nous ferons en moins
de rien, car marcher sur le propre
monument et observer la ville de ce
belvédère exceptionnel est une
expérience aussi agréable
qu’évocatrice. Nous réaliserons la
promenade dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre.
Du haut des remparts, nous pouvons
avoir un bon aperçu du paysage urbain
actuel de la ville, avec ses édifices de
hauteur moyenne et ses espaces libres
à l’intérieur de la fortification (places,
jardins, cours intérieures et même
quelques petits terrains, qui étaient
encore cultivés il n’y a pas si
longtemps de cela) qui expliquent
pourquoi les remparts ont été
conservés, une expansion au-delà de
leurs pourtours n’ayant été nécessaire
que récemment.
Nous devons également admirer la
tour d’A Mosqueira, la seule à avoir
conservé ses ouvertures d’origine.
Quant aux dix portes des remparts,
bien qu’elles soient difficiles à bien
voir du chemin de ronde, elles ont
été, pour la plupart, agrandies ou
rouvertes à partir de 1830. Les plus
remarquables sont celles de Miñá,
Falsa et San Pedro, lesquelles n’ont
Thermes romains
“LE LUGOROMAIN ET BAROQUE”
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subi que de faibles modifications
depuis l’époque romaine.
Une fois bouclé ce parcours, nous
redescendons par les mêmes escaliers,
ce qui nous permet de nous retrouver
devant l’imposante cathédrale et sa
façade néo-classique, exécutée à la fin
du XVIIIème siècle, afin d’en remplacer
l’originale, de style roman. De
l’intérieur se détachent les trois nefs
romano-gothiques et le triforium, la
chapelle et l’image d’A Virxe dos Ollos
Grandes, appelée de la sorte -la Vierge
aux grands yeux- du fait de
l’expressivité de son visage, ainsi que
le chœur en bois de style baroque et le
déambulatoire gothique. Nous en
ressortons par la porte nord, exécutée
dans un style roman de belle facture,
dont le tympan arbore un Christ en
majesté du XIIIème siècle.
Nous arrivons ainsi sur la Praza de
Santa María, où s’élève le sobre palais
épiscopal, de style baroque. Non loin
de là, se trouve la Praza do Campo,
authentique cœur de la ville, là même
où se situait sûrement le forum romain
puis où eurent lieu les foires des
siècles durant. Au milieu, se dresse
une belle fontaine aux allures baroques,
alors que ses contours sont occupés
par quelques édifices à arcades
portant des armoiries. Cette place et
ses alentours sont la principale zone
des bars et des tavernes où les
habitants prennent l’apéritif, comptant
en outre un nombre élevé de
restaurants. Il s’agit là d’un lieu très
typique qui nous offre les plus belles
images de la ville, d’autant plus que sa
principale artère, la rue Nova, part de
l’une des extrémités de la place. Nous
dirigeons maintenant nos pas vers une
autre place, la Praza da Soedade, où
se dresse l’ancienne église gothique de
San Francisco, aujourd’hui de San
53LUGO
Pedro, à laquelle est adossée le
bâtiment abritant le musée provincial,
qui nous permettra de compléter notre
vision sur l’héritage romain des lieux ;
il rassemble en effet une grande partie
des éléments trouvés après les
travaux réalisés dans la ville,
notamment l’exceptionnelle mosaïque
représentant les figures mythologiques
de Dédale et de Persiphaé, unique en
son genre dans le monde romain, et
les extraordinaires collections de
pièces d’orfèvrerie préromaines et
paléochrétiennes.
Nous poursuivons notre chemin pour
déboucher sur la Praza de Santo
Domingo, une autre place très
fréquentée, où s’élève le couvent des
Augustines, en partie de style
gothique. C’est entre Santo Domingo
et la Praza Maior, où nous nous
rendons à présent, en prenant la rue
d’A Raíña, que se situe le véritable
cœur fonctionnel de la cité, à vocation
commerciale et hôtelière. De la Praza
Maior, il faut remarquer l’allée, qui en
occupe l’espace central, l’hôtel de ville,
de style baroque, et l’édifice d’O
Círculo das Artes, dont le style
éclectique correspond à la fin du
XIXème siècle. Puis nous sortons de la
fortification par la porte d’O Bispo
Aguirre (ouverte en 1894),
empruntons la rue Ramón Ferreiro et
arrivons dans une zone de services
publics, suivie d’un vaste espace vert
nous emmenant jusqu’au parc Rosalía
de Castro, que nous avons traversé
au début de notre parcours. Nous y
trouvons les bâtiments des deux
lycées les plus traditionnels de la ville,
de l’IUFM, de l’école de commerce et
des dépendances administratives.
C’est un espace de détente et de
loisirs qui offre une magnifique vue
panoramique sur le fleuve Miño et où
nous terminons notre itinéraire.
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Centre culturel FingolAviación Española, s/n.Tel.: 982 251 536Entrée libre
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Expositions temporaires sur des thématiques diverses.Cycles de cinéma et représentations théâtrales.
Círculo das ArtesPraza Maior, s/n.Tel: 981 255 051Entrée libre
Expositions temporaires ouvertes à tous les domainesartistiques. Fréquents concerts de différentesmusiques du monde, le théâtre et projections de filmscomplétant les activités proposées par cette institutionprivée.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS
Deputación ProvincialRúa San Marcos, s/n.Tel.: 982 260 000Entrée libre
Expositions temporaires où prédominent la peinture etla gravure, encore que la présence d’autres champsartistiques soit habituelle.
Fondation Caixa GaliciaPraza Maior, 16.Tel.: 982 289 000Entrée libre
Elle accueille notamment des expositions itinérantes depeinture, de sculpture et de photographie.
Musée provincialPraza da Soidade, s/n.Tel.: 982 242 112Web: www.museolugo.orgEntrée libre
Situé dans le couvent de San Francisco, il en conserve lacuisine, le réfectoire (les deux du XVIIIème siècle) et lecloître (du XVème siècle). Déclaré Bien d’intérêt culturel,l’édifice a été agrandi pour abriter le musée NelsonZumel. Le musée provincial de Lugo compte notammentdes salles consacrées à l’archéologie, l’art sacré,l’ethnographie, la faïence et le verre, la peinture et lasculpture, les éventails, les cadrans solaires et leshorloges, les pièces de monnaie et les médailles, ainsiqu’une section dédiée à l’art galicien (peinture, sculpture,faïencerie de Sargadelos, pièces d’orfèvrerie et de jais).
Musée de la cathédrale et de la diocèsePraza de Santa María, s/n.Tel.: 982 220 466Prix: 1,5 €
Il expose imagerie et œuvres d’art sacré, principalementdes pièces d’orfèvrerie, notamment un superbeostensoir du XVIIIème siècle, ouvragé par Juan de Arfe,mais son joyau le plus apprécié est sans nul doute lelabarum -ou Crismón de Quiroga-, du Vème siècle, l’undes vestiges les plus anciens du christianisme primitif enGalice. Quant à la collection de peinture, elle compte desœuvres d’auteurs de renom, aussi bien européensqu’espagnols. Il convient enfin de s’arrêter devant lagrande collection de faïencerie ancienne de Sargadelos.
Salle d’expositions Porta MiñaRúa do Carme, s/n.Tel.: 982 250 962Web: www.concellodelugo.orgEntrée libre
Salle municipale d’expositions permanentes sur lesorigines romaines de Lugo (urbanisme, vie quotidienne,loisirs, religion, etc.), composées de photographies, deplans et de reproductions. Elle accueille également desexpositions temporaires sur les sujets les plus divers.À noter qu’elle est située dans l’ancien bâtiment desabattoirs de la ville (début du XXème siècle).
ACHATSLugo est une ville commerciale très active car elle canalise les services et la vie commerciale de sa province. Les rues les plus
marchandes sont à l’intérieur des remparts, fondamentalement la Praza Maior, ses rues voisines et la Praza do Campo Castelo. La rue
Nova offre un centre commercial intéressant : le Pazo da Maza, un magnifique édifice de deux étages, au cœur de la vieille ville, dont
les petits magasins offrent un large éventail de produits. Extra-muros, il convient de signaler la rue Ramón Ferreiro, surtout la partie la
plus proche de la porte d’O Bispo Aguirre, et la Praza da Soedade, où se tient, tous les dimanches, un marché à la brocante (antiquités,
numismatique, artisanat, etc.). Enfin, le nouveau centre commercial As Termas, avenue Duquesa de Lugo Infanta Elena, est un autre
espace de commerce et de loisirs dont la gamme de produits est très variée.
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HÔTELS
GRAN HOTEL LUGO ****(Qualité touristique)
Avda. Ramón Ferreiro, 21.Tel.: 982 224 152 www.gh-hoteles.comJORGE I ****Carretera de Oviedo, Km. 3 (A Campiña).Tel.: 982 303 255 www.hoteljorge1.comSANTIAGO ****Ctra. Santiago, s/n.Tel.: 982 250 318 / 982 010 101 www.hotelsantiago-sl.esBALNEARIO Y TERMAS DE LUGO, S.L. ***Logement singulier: hôtel spaBarrio da Ponte, s/n.Tel.: 982 221 228 www.lugonet.com/balnearioMÉNDEZ NÚÑEZ ***Logement singulier: hôtel dans la vieille villeRaíña, 1.Tel.: 982 230 711 www.hotelmendeznunez.comPUERTA DE SAN PEDRO ***Río Neira, 29.Tel.: 982 222 383 Web: www.husa.es
APPARTEMENTS TOURISTIQUES
HUSA CIUDAD DE LUGO Hortas, 29.Tel.: 982 284 707 www.ciudaddelugo.comCATASOL Rúa Catasol, 13.Tel.: 982 201 365
TOURISME RURAL
CASA DE BAIXOCastro Alfonsín (Santiago de Saa).Tel.: 982 208 213 / 677 204 449 www.casadebaixo.comCASA DE PARDOEsperante (Santalla).Tel.: 982 207 614 / 617 403 534 www.casapardo.com
Pour plus d’informations et d’autres logements: www.turgalicia.es
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���
OÙ DORMIR
OÙ MANGERSi la réputation de la zone de la Praza do Campo et de ses rues
adjacentes s’étend à toute la Galice, c’est pour la qualité de
ses bars et de ses tavernes, où l’apéritif servi, généralement le
bon vin de la région (AOC Ribeira Sacra), -aussi bien le midi
que le soir- est toujours accompagné d’une grande variété
d’amuse-gueules, compris dans le prix de la consommation.
Ces mêmes rues accueillent quelques-uns des restaurants les
plus réputés de la ville. Une autre zone fréquentée par les
amateurs des plaisirs de la table se trouve dans les quartiers de
Recatelo (non loin du parc Rosalía de Castro), de Milagrosa
(au nord de la cité) et de Campo Castelo (derrière l’hôtel de
ville), où est servi le meilleur des matières premières du pays.
En effet, outre la grande qualité des viandes venant de ses
environs les plus proches, l’offre en poissons est loin d’être
négligeable, de par la proximité des ports de pêche du nord
de la province et même de celui d’A Coruña. Les anguilles
(frites ou en tourte) sont, quant à elles, l’un des plats typiques
de Lugo, à déguster surtout dans les restaurants situés aux
abords du fleuve. Enfin, parmi les desserts du terroir, les
célèbres fromages fumés de San Simón sont incontournables.
La vie nocturne est très animée à
Lugo, la variété des ambiances étant
propre d’une ville où la proportion
d’étudiants universitaires est assez
élevée. Les zones attirant le plus
grand nombre de noctambules sont
celles de Clérigos, Marina Española et
San Pedro, ainsi que certaines rues
extérieures aux remparts.
OÙ SORTIR
Cathédrale
Centre commercial “As Termas”
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Le visiteur de Lugo ne peut quitter la ville sans avoir
fait une partie du chemin qui part du centre
d’interprétation de la réserve de la biosphère «Terras
do Miños», sur les berges de la rivière Fervedoira,
pour parcourir 18 kilomètres environ sur la rive
gauche du fleuve Miño jusqu’au confluent de la
rivière Neira. Il pourra ainsi admirer la beauté de
leurs berges et la richesse naturelle du fleuve le plus
important de Galice et des affluents qui s’y jettent. Il
est aussi très agréable de se promener dans le Parc
d’O Miño, dans la ville même de Lugo et faisant donc
partie de cet ensemble. Ce vaste espace comprend la
frange longitudinale entre la route nationale de
Madrid (N-VI) et la rive gauche du fleuve, du quartier
d’A Ponte à celui d’A Tolda, à l’endroit même où
conflue la Fervedoira, au bord de laquelle lui succède
le parc périurbain d’O Rato. Pour entamer ce circuit
ombragé d’arbres autochtones, le plus facile est de
partir de l’établissement de bains, ce qui nous
permettra, au passage, de visiter ses thermes romains.
La proverbiale tranquillité des eaux du Miño nous
accompagne dans ce secteur du parc, distribué en
trois parties: une piétonne qui suit la ligne des aulnes
et de la flore fluviale, une piste cyclable au tracé facile
et une voie routière dotée de trois aires de
stationnement. Le parc dispose également de bancs et
d’aires de jeux pour les plus jeunes.
LOISIRS
AÉROMODÉLISME LAVANCOUrbanización A Campiña, 72 – San Salvador de Muxa.Tel.: 982 303 252 / 982 211 076Web: www.terra.es/personal/alavanco/
AUDITORIUM MUNICIPAL GUSTAVO FREIREAvenida da Coruña, s/n (antigua Frigsa-Parque daMilagrosa).Tel.: 982 244 405
AVIFAUNABravos, Outeiro de Rei.Tel: 982 242 053 / 982 175 136 / 610 522 435Web: www.avifauna.net/AviFauna/principal.htmCentre accueillant quelque deux cents espècesd’oiseaux des cinq continents, qui vivent dans devastes espaces dotés d’étangs et d’une végétationabondante; à voir, tout spécialement, les espècesautochtones de Galice. Visite d’une durée d’une heure.
BAINS DE LUGO (HÔTEL TERMAS ROMANAS)Barrio da Ponte, s/n.Tel.: 982 221 228Web: www.lugonet.com/balnearioEaux minéro-médicinales indiquées pour le traitementdes maladies rhumatismales et respiratoires, soustoutes leurs formes, ainsi que des problèmes de peau,de tension et d’épuisement physique. Visite possibledes thermes romains au rez-de-chaussée de l’édifice.
CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA RÉSERVE DEBIOSPHÈRE “TERRAS DO MIÑO”Río Fervedoira – Paseo do Río Rato, s/n.Tel.: 902 101 117La réserve de biosphère «Terras do Miño» englobe toutle haut bassin du fleuve Miño, occupe quarante pourcent de la province de Lugo et constitue la deuxièmeréserve de ce type par sa superficie en Espagne. Soncentre d’interprétation offre toute sorte d’informationssur la richesse de la faune et de la flore, ainsi que surles valeurs naturelles et de paysages de l’ensemble.Visite de groupe (seulement), sur rendez-vous.
MARCELLE NATUREZAMarcelle, 6 – San Martiño de Guiller.Outeiro de Rei.Tel.: 982 160 211Web: www.marcellenatureza.com/Un grand parc forestier, traversé par un cours d’eau,abrite diverses espèces animales du monde entiervivant dans leur habitat naturel: guanacos, lamas,nandous, bisons, wapitis, kangourous, zèbres, élansafricains, mouflons et lynx boréaux, entre autres.
SPA GRAN HOTEL DE LUGOAvda. Ramón Ferreiro, 21.Tel.: 982 224 152Web: www.gh-hoteles.com
VILLE SINGULIÈRE
Place d’A Soidade
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59LUGO
�À NE PAS MANQUER
SEMAINE DE THÉÂTRE CLASSIQUE
Fin janvier-début février. Représentations de
pièces dramatiques classiques, jouées par des
compagnies et des comédiens aussi bien
confirmés que débutants.
FESTIVAL DE MUSIQUE CIDADE DE LUGO
Se déroulant sur plusieurs mois, avril, mai et
juin, le festival propose des concerts de
musique classique sur différentes scènes de la
ville, interprétés par des artistes de renommée
tant nationale qu’internationale.
SEMAINE DE LA FETE-DIEU. OFFRANDE DU
ROYAUME DE GALICE AU SAINT-
SACREMENT
Le dimanche suivant la Fête-Dieu, au mois de
juin, réunit les maires des sept chefs-lieux de
province de l’ancien royaume de Galice, afin
qu’ils fassent une offrande au Saint
Sacrement, exposé en permanence dans la
cathédrale de la ville, grâce à un privilège
accordé au Moyen Âge. Une messe et une
procession concluent cet acte solennel.
Déclarée fête de Galice d’intérêt touristique.
ARDE LUCUS
Il s’agit d’une fête romaine qui coïncide avec
le solstice d’été, la nuit de la Saint-Jean, les
participants portant des habits imitant ceux de
l’époque. Une série de manifestations
l’agrémentent, notamment celles rappelant le
passé romain de la ville -feux de joie et autres
spectacles avec feu-, ainsi que de nombreuses
représentations théâtrales.
FETES DE SAN FROILÁN
Fête d’intérêt touristique national, se tenant du
4 au 12 octobre, elle attire un grand nombre de
personnes. Musique dans la rue, bals populaires,
théâtre, concerts, chant et danse traditionnels et
célébrations religieuses sont autant d’actes
agrémentant, chaque année, ces fêtes
patronales, sans oublier la tradition d’aller
prendre le poulpe au Campo da Festa. Quant au
Domingo das Mozas, manifestation qui clôt les
festivités, il s’agit d’une tradition où le dimanche
en question est le jour indiqué pour trouver une
fiancée parmi les jeunes filles se rendant à la
fête. Pour plus d’informations, consultez le site
web suivant: www.sanfroilan.lugo.es
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPALPraza da Constitución(en face de la gare routière).Tel.: 982 297 347
XUNTA DE GALICIAPraza Maior, 27-29 (Galerías). Tel.: 982 231 361
INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLETel.: 010
AUTOBUS URBAINSInformations sur les horaires et les trajets sur le site web suivant:www.concellodelugo.org/ayuntamiento/autobuses.asp
GARE ROUTIÈREPraza da Constitución, s/n. Tel.: 988 223 985
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER
www.renfe.esGARE: Praza Conde Fontao, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202
SERVICE DE TAXIS
RADIO TAXI Tel.: 982 213 377Service de taxi touristique au même numéro de téléphone
informations
i
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1.334 hb/km2 Moyenne desmaximales: 28ºen juilletMoyenne desminimales: 4ºen janvierMoyenneannuelle: 14º
81,2 km2108.358 hab. 200 m 750 mm
60 OURENSE
OURENSEOurense est né comme la ville de l’or et de l’eau. C’est ainsi que
l’appellèrent les romains, fondateurs de l’établissement primitif,
qu’ils nommèrent Aquae Aurente, d’où découle le toponyme
actuel. Mais il s’agit du lieu des croisées de chemins, là même où le
fleuve Miño définit l’allure du paysage d’une ville située entre la
Galice côtière et l’Espagne intérieure, qui a toujours cherché à
se projeter vers l’extérieur, auparavant avec ses muletiers, ses
rémouleurs et ses émigrants outre-mer, de nos jours avec une
industrie de pointe de la mode et de l’automobile qui entre sur
tous les marchés européens.
Ponte Vella
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Les lieux ont été habités de temps immémorial,
comme en témoigne la découverte d’outils
paléolithiques, mégalithiques, de l’Âge du
bronze et la culture des castros (fortifications
remontant à l’Âge du fer).
Ce ne fut pas avant les premiers siècles de notre
ère qu’elle prit la forme d’un noyau urbain
important. La fondation romaine fut la
conséquence de la construction du majestueux
Ponte Vello, un endroit stratégique destiné à
contrôler le franchissement du fleuve, puis de
l’exploitation des eaux thermales des Burgas et
autres sources proches.
Pendant la période de domination suève, aux
Vème et VIème siècles, apparurent les
premières nouvelles documentaires de la
diocèse d’Aquae Aurente, qui connut une
époque de grande splendeur en devenant siège
du royaume suève avec les monarques
Théodomire et son fils, Miron, lequel promut la
construction de la cathédrale primitive.
Au XIIIème siècle, l’évêché fut à l’origine d’un
renouveau qui se traduisit par la restauration du
pont et l’édification de la cathédrale, laquelle
devint dès lors l’axe autour duquel commença
à s’étendre la vieille ville. Cette transformation
fut étroitement liée à une forte demande de vin,
qui provoqua l’essor du commerce et de l’exportation des crus du Ribeiro, dont Ourense était alors le centre.
Un fait fondamental qui marqua le développement définitif de la ville fut sa déclaration comme capitale provinciale au XIXème
siècle, à partir de quoi commença une nouvelle période de splendeur, renforcée par l’arrivée du chemin de fer, le développement
industriel et commercial, autant d’atouts qui en ont fait, tout au long du XXème siècle, puis jusqu’à nos jours, une agglomération
prospère, comptant actuellement une population de plus de 100 000 habitants.
61OURENSE
As Burgas
Nef centrale. Cathédrale Cathédrale
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style Renaissance. Tour lanterne et grilles du XVIème
siècle complétant l’ensemble.
- Chapelle d’O Santo Cristo: de style gothique ogival,
datant de la seconde moitié du XVIème siècle,
transformée un siècle plus tard. On dit que le célèbre
Christ gothique d’Ourense fut apporté, au XIVème siècle,
par l’évêque Vasco Pérez Mariño, de Fisterra -le Finistère
galicien-, où il était apparu, flottant sur la mer. Cheveux
et barbe naturels semblent sortir d’une peau humaine, la
légende voulant qu’ils poussent du fait de l’allure
naturelle que son auteur, un artiste inconnu, parvint à
imprimer à la sculpture.
- Portail d’O Paraíso: XIIIème siècle, influence du Pórtico
da Gloria de la cathédrale de Compostelle. Il conserve sa
polychromie originale.
- Claustra Nova: cloître gothique inachevé; fin XIIIème-
début XIVème, il abrite le musée de la cathédrale.
-Christ de style roman situé dans le déambulatoire.
Couvent de San Francisco: cloître de style
transition roman-gothique, avec colonnes jumelles
à chapiteaux historiés.
Église des Franciscains: XIVème siècle. Construite dans
la partie haute de la ville, où demeure son cloître, elle fut
déplacée jusqu’au parc de San Lázaro en 1923.
Intéressante façade avec rosace et portail à triple archivolte.
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Alameda do Concello: l’architecte Vázquez Gulías
transforma, au XIXème siècle, le jardin médiéval de la
commune en un parc, où il fit construire toute une
série d’édifices modernistes: Gran Hotel (aujourd’hui,
centre commercial), Casa Xunquera (de nos jours,
salle culturelle de Caixanova), Hotel Barcelona
(actuellement fermé) et Casa Román.
As Burgas: ensemble de trois fontaines d’eaux
thermales et minéro-médicinales qui jaillissent à 67º:
Burga de Abaixo, néo-classique du XIXème siècle,
Burga de Arriba, construction populaire du XVIIème
siècle, et Burga do Medio, construction moderne.
Chapelle d’A Nosa Señora dos Remedios:XVIème siècle. Chapelle fondée pour protéger les
voyageurs des attaques des voleurs.
Chapelle de San Cosme e San Damián: petite
chapelle et hôpital annexe. Style plateresque. La
crèche d’Arturo Baltar y est exposée à Noël.
Cathédrale de San Martiño: édifice de style
roman tardif avec des éléments gothiques et une allure
de forteresse. À remarquer à l’intérieur:
- Chapelle majeure avec son maître-autel, œuvre de
Cornelius de Hollande (1520), et les stalles du chœur, de
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À CONNAÎTRE
Modernisme Grand’Place
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O Carrabouxo Pont du Millénaire
Place d’O Ferro: ancien marché d’outils agricoles,
de quincailleries, de pots et de marmites. Fontaine de
style baroque au centre de la place. Casa dos Boán
(XVIIème siècle) dans l’un de ses coins.
Place d’A Madalena: elle fut utilisée, du XVème au
XIXème siècles, comme cimetière, raison pour laquelle
elle conserve quelques pierres tombales dans l’un de
ses coins, puis comme marché un peu plus tard. Un
calvaire élancé se trouve au centre de la place.
Grand’Place: forme irrégulière, maisons ornées de
galeries et de balcons des XVIIIème et XIXème siècles.
Place d’O Trigo: ancien marché où étaient vendues
les céréales. La Casa dos Ternes (XVIIIème siècle), se
trouvant sur l’un des côtés de la place, est digne
d’attention.
Pont du Millénaire: inauguré en 2001, ce pont
combine béton et acier en une courbe originale. Sa
passerelle pour piétions, qui arrive à atteindre 22 mètres
de haut, offre de magnifiques vues sur la ville et le fleuve.
Ponte Vella ou Maior: il ne reste de l’origine romaine
de ce pont que quelques pierres à bossage au niveau
de ses fondements. Reconstruit au XIIIème siècle, son
plan actuel date cependant du XVIIIème siècle.
Jardins d’O Posío: ancien jardin botanique où la
promenade est très agréable.
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14Église de Santa Eufemia: ancienne église des
Jésuites. Style baroque galicien. XVIIème-XVIIIème
siècles. Remarquable façade concave.
Église de Santa María Madre: originellement de
style roman, elle fut reconstruite au XVIIIème siècle
dans un style baroque. Son portail conserve
néanmoins quatre colonnes en marbre du VIème
siècle. C’est l’endroit primitif où se situait la première
cathédrale d’Ourense.
Église de Santo Domingo: de style Renaissance.
Intéressants retables de style baroque à l’intérieur.
Église d’A Trinidade: édifiée entre la fin du XIIème
et le début du XIIIème siècle, bien que modifiée au
XVème puis au XVIème siècles. Elle possède deux
tours qui lui donnent un air de forteresse. Calvaire de
style plateresque sur son parvis (XVème siècle).
Musée archéologique: de style roman (XIIème
siècle), l’un des rares bâtiments civils de cette période
existant en Espagne.
Demeure seigneuriale Oca-Valladares: siège actuel
de la société culturelle, le Liceo de Ourense. L’un des
meilleurs exemples de ce genre de construction noble
du style Renaissance en Galice. XVIème siècle. Elle
possède une superbe cour intérieure à colonnes, au
centre de laquelle s’élève une fontaine en marbre.
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PARCOURS
Nous entamons notre parcours dans la
ville d’Ourense par son signe d’identité
le plus évocateur, As Burgas, des
fontaines d’eaux thermales jaillissant à
67º et ayant favorisé les premiers
établissements humains dans les lieux.
Nous empruntons la rue Barreira et
débouchons sur la Praza Maior, centre
de la vieille ville, où se dressent l’hôtel
de ville et le musée archéologique
(également connu sous le nom de Pazo
do Bispo). Nous nous trouvons dans
une zone empreinte de saveurs
médiévales, dans un environnement qui
semble nous faire remonter le temps. Si
nous montons un perron, situé sur l’un
des côtés de la place, nous arriverons
sur le parvis de l’église de Santa María
Madre, dont le portail est flanqué de
colonnes du VIème siècle, vestiges de la
cathédrale primitive suève nous
ramenant au temps où Ourense fut
capitale du royaume de cette peuplade
germanique. Nous traversons ensuite la
Praza da Madalena, en regardant de
près son superbe calvaire, puis nous
nous acheminons vers la Praza do
Trigo, où l’on se livrait autrefois au
commerce du blé -céréale donnant son
nom à la place-, dont les arcades et les
maisons nobles entourent une fontaine,
dénommée Fonte Nova, et qui se
prolonge jusqu’à la Praza das Damas, en
son temps verger d’orangers de la
cathédrale.
Nous arrivons ainsi à la cathédrale, une
édification qui remonte à l’époque de la
transition entre styles roman et
gothique, laquelle lui donne des airs de
forteresse. Nous devons maintenant
nous arrêter un moment pour en faire
une visite détaillée. De l’ensemble se
détachent la chapelle majeure, la
chapelle d’O Santo Cristo, la tour
lanterne, le portail d’O Paraíso,
nettement influencé par l’école
compostellane du Mestre Mateo, et le
cloître, connu sous le nom de Claustra
Nova, qui abrite le musée de la
cathédrale. La visite de l’édifice, avec
ses clairs-obscurs, ses nombreuses
chapelles et diverses ambiances,
semble nous faire entrer dans un climat
et un univers réellement magiques.
Nous poursuivons notre chemin en
passant derrière la cathédrale pour
emprunter les rues Juan de Austria
puis Coronel Ceano, arrivant de la
sorte devant l’église de Santa Eufemia,
dont la façade concave est un
remarquable exemple du style baroque
compostellan. Le moment est venu de
se reposer un peu, ce qui tombe bien,
puisque nous sommes dans la zone des
bars et des tavernes où l’on prend
traditionnellement l’apéritif, endroit qui
compte aussi plusieurs cafés culturels.
Le quartier est très animé, vivant et
particulièrement joli à la tombée du jour
et aux premières heures de la nuit.
Nous reprenons à présent notre route
en entrant dans la rue Lamas Carvajal,
passant devant une demeure
seigneuriale de style Renaissance du
XVIème siècle, le Pazo Oca-Valladares,
siège de la société culturelle, le Liceo de
Ourense. En en demandant
l’autorisation, nous pouvons visiter sa
cour intérieure à colonnes, présidée par
une belle fontaine. Nous laissons en
Portail d’O Paraíso
L’OURENSE THERMAL,MÉDIÉVAL ET FLUVIAL
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arrière l’édifice pour tourner à droite et
déboucher sur l’avenue de Pontevedra,
arrivant au jardin public, l’Alameda do
Concello, où s’élèvent de splendides
exemples de constructions
modernistes.
À côté du jardin, se trouvent les
traditionnelles Halles, que nous
pourrons visiter afin de découvrir le
rythme de la vie locale la plus
authentique. Nous dirigeons à présent
nos pas vers le fleuve Miño, à travers
la rue El Progreso, ce qui nous
permettra d’observer la transition
entre les vieux quartiers et la zone
d’expansion initiale de la ville. Nous
pourrons nous arrêter au Centro
Cultural da Deputación, un espace
culturel abritant notamment le musée
du train, avant de poursuivre notre
route dans la même rue jusqu’à la
chapelle d’A Nosa Señora dos
Remedios, de style Renaissance,
quoiqu’ayant subi des transformations
ultérieures, déjà proche du fleuve. De
là, nous pouvons descendre jusqu’à ses
berges et emprunter des sentiers qui
viennent d’être aménagés pour la
promenade jusqu’au Ponte do Milenio,
sur lequel nous monterons
immanquablement, puisque le pont
compte une paserelle pour piétions
offrant de magnifiques vues
panoramiques sur le cours d’eau, la ville
dans son ensemble, grâce à ses 22
mètres de hauteur. Après avoir franchi
le fleuve, nous faisons une halte, tout
près de l’ancien champ de foire, devant
les Pozas da Chavasqueira, un
ensemble de sources thermales,
également connues sous le nom de
Baños do Bispo ; aménagées à la
manière de piscines à l’air libre, l’entrée
y est gratuite. De plus, elles sont
situées dans un espace vert très
paisible. Nous reviendrons ensuite sur
nos pas mais en prenant la rive droite
du fleuve, entrant dans le quartier d’O
Ribeiriño, jusqu’à tomber sur le Ponte
Vella ou Maior, un pont d’origine
romane, quoique largement modifié au
XIIIème et au XVIIIème siècles. Nous le
franchissons puis traversons les jardins
de San Juan Bosco pour emprunter la
rue Concello, arrivant ainsi au Parc de
San Lázaro, véritable poumon vert de
la nouvelle ville d’Ourense. Non loin de
là, nous pouvons visiter l’église de San
Francisco, de style baroque, déplacée
pierre par pierre de son emplacement
original, la partie haute de la ville, que
nous visiterons par la suite.
Notre balade se poursuit par la rue de
Santo Domingo, où s’élève une église
du même nom, dans laquelle nous
entrerons afin d’y admirer les retables
baroques et des peintures d’une très
belle facture. Puis, au bout de la rue,
apparaît la Praza do Ferro, une petite
place qui constitue l’une des images
les plus typiques d’Ourense. De
retour dans la vieille ville, dans laquelle
nous marchons à travers les rues
Viriato, Pizarro et Correxidor, nous
montons une série d’escaliers par la
Estrela jusqu’au couvent de San
Francisco, endroit où se trouvait
l’église primitive que nous avons
visitée du côté du parc de San Lázaro.
Outre son exceptionnel cloître de style
gothique, nous devons voir son
cimetière, un lieu empreint de
romantisme, déclaré Bien d’intérêt
culturel en 2000. Nous entamons
maintenant la partie finale de notre
itinéraire en suivant les rues Monte
Seixo et Cabeza de Manzaneda pour
déboucher sur la place de San Cosme
e San Damián, où sont érigés
l’ermitage et l’ancien hôpital annexe,
les deux de style plateresque. Nous
empruntons la rue Padre Feijoo, dont
le principal attrait est l’église d’A
Santísima Trinidade, de transition
romano-gothique, ses tours lui
donnant un air marqué de forteresse.
Nous finissons là notre parcours, non
loin de l’endroit où nous l’avions
commencé, les fontaines d’As Burgas.
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Salles d’expositions CaixanovaPraza Maior, s/n.Tel.: 988 391 746Entrée libre
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Expositions temporaires des manifestations artistiquesles plus diverses, quoique les arts plastiques y occupentune place de choix
Collection de trains
Fernández Pacheco OuteiriñoCentro Cultural Diputación. Rúa do Progreso, 30, 2º.Tel.: 988 385 212Web: www.depourense.esEntrée libre
Il s’agit de l’une des meilleures collections européennesde trains miniatures à l’échelle HO. Elle présentel’histoire et l’évolution du chemin de fer universel àtravers plus de 4 000 pièces.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS
Musée archéologique provincial
d’OurensePraza Maior, s/n.Tel.: 988 223 884Web: www.xunta.es/conselle/cultura/mapoPreix: 2,40 €
Il abrite des pièces des époques préhistoriques,préromaines, romaines et gothiques, ainsi que des peintureset des sculptures postérieures. Le siège du musée est unjoyau en lui-même (déclaré monument historique artistique en1931)it en effet d’une demeure seigneuriale de style roman,du XIIème siècle, bien qu’ayant subi des transformationsultérieures, édifiée sur un terrain précédemment occupé parun prétoire romain puis par le palais des rois suèves
Musée municipal d’OurenseRúa Lepanto, nº 8.Tel.: 988 248 970Web: www.ourense.esEntrée libre
Situé dans une singulière construction de la fin duXVIème siècle, il compte des fonds importants d’artistesplastiques et de sculpteurs galiciens. Il dispose d’une sallepermanente dédiée au graveur Julio Prieto Nespereira etorganise fréquemment des expositions temporaires.Musée de la cathédrale d’Ourense
Musée de la cathédrale de OurensePraza do Trigo, s/n.Tel.: 988 220 992Prix: 1 €
Art sacré. Situé dans le cloître gothique inachevé de lacathédrale, connu sous le nom de Claustra Nova, ilprésente notamment le coffret-reliquaire de SanMartín, paré de splendides émaux de Limoges, duXIIIème siècle, une série de croix de procession, descalices, le trésor de San Rosendo et le missel incunabled’Ourense
Musée international de cornemusesDoutor Temes Fernández, s/n. Campus Universitario – As Lagoas.Tel.: 988 227 300Entrée libre
Exposition de binious et de cornemuses issus du mondeentier, ainsi que de tout ce qui peut être lié à cesinstruments de musique.
ACHATSLes principales rues marchandes de la ville sont Paseo, Santo
Domingo, Capitán Eloy, Progreso et des rues qui longent le parc de
San Lázaro. Il s’agit de la confluence entre la vieille et la nouvelle
ville, une zone très fréquentée où l’on peut acheter presque de tout.
Une autre possibilité pour faire des achats est la rue des artisans (rue
Colón et alentours), qui comprend nombre de magasins de produits
artisanaux et typiques de la province. Ces produits sont également
vendus le samedi sur la Praciña da Imprenta, où est organisé un
marché à cet effet. De plus, un marché à la brocante s’installe sur la
Praza Maior le premier dimanche de chaque mois.
Il est aussi possible de se rendre au centre commercial Ponte Vella,
où l’offre de ses 103 locaux commerciaux est des plus variés (loisirs,
textiles, restauration, etc.). Situé en centre-ville, sur l’avenue Ribeira
Sacra, à côté du fleuve Miño, il est doté d’un passage surelevé le
reliant au quartier d’A Ponte.
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La vie nocturne est à Ourense très
animée. En début de soirée, les bars
et les tavernes des places et des rues
proches de la cathédrale (Flores,
Lepanto, Viriato, Fornos, etc.) se
remplissent pour le traditionnel
apéritif. Plus tard, c’est au tour des
nombreux pubs et des discothèques,
toujours dans la même zone, de
proposer les ambiances les plus
variées à un public ne se couchant
que… très tôt le matin. Quant à la
nouvelle ville, les rues les plus
fréquentées sont Valle-Inclán, Ramón
Cabanillas et Doctor Fleming.
OÙ SORTIR
Passerelle d’Outariz
Vue de la ville. Miradoiro da rúa San Francisco
OÙ MANGERÀ l’heure de manger, Ourense, représentant de la cuisine de
la Galice intérieure, se caractérise par ses ses viandes et ses
poissons de rivière. L’un de ses plats les plus célèbres est a
carne ao caldeiro, épaule de veau cuite, accompagnée de
pommes de terre (bien entendu de la région voisine d’A Limia,
lesquelles accompagnent la plupart des plats), d’ail, de
paprika et d’huile. Pour ce qui est du porc, ce sont surtout les
oreilles et la tête -cacheira ou cachucha- qui sont préparées
dans la zone. Pour la boisson, Ourense étant à la limite
orientale de la région du Ribeiro, son exceptionnel vin ne
manque jamais d’en présider les tables, auprès des autres
appelations d’origine contrôlée de la province, celles de
Valdeorras et de Monterrei. Pour ce qui est du dessert, nous
devons savourer n’importe laquelle des spécialités à base de
châtaignes, avant de goûter la célèbre liqueur de café.
La ville compte une multitude d’endroits pour déguster ces
mets, encore que la zone où est concentré le plus grand
nombre de restaurants est celle de transition entre la vieille et
la nouvelle ville: rues Progreso, Paseo, Quiroga Palacios,
Capitán Eloy, Buenos Aires, parc de San Lázaro, etc. Aux
environs de la ville, il est très typique de manger l’anguille,
préparée de diverses manières (frite, en tourte, etc.)
HÔTELS
EUROSTARS AURIENSE ****O Cumial, 12.Tel.: 988 234 900 www.hotel-auriense.comFRANCISCO II ****Bedoia, 17.Tel.: 982 242 095 www.hotelfrancisco.netGRAN HOTEL SAN MARTÍN ****Curros Enríquez, 1.Tel.: 988 371 811 www.gh-hoteles.com/PRINCESS ***Avda. de la Habana, 45.Tel.: 988 269 538 www.hotelprincess.net/ZARAMPALLO *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeIrmáns Villar, 31.Tel.: 988 220 053 www.zarampallo.com/
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OÙ DORMIR
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VILLE SINGULIÈRE
Le visiteur d’Ourense doit s’imprégner de l’essence
de la ville, de l’élément qui fut à l’origine de sa
fondation, les eaux thermales.
L’espace thermal d’A Chavasqueira-Outariz offre une
incomparable occasion de profiter de l’excellence des
eaux minéro-médicinales chaudes qui jaillissent des
différentes sources existant dans la ville et ses
alentours. Pour ce faire, il est possible d’emprunter la
Promenade thermale, qui longe la rive droite du
fleuve Miño, commençant au Campo da Feira et
finissant à Outariz.
Un parcours de trois kilomètres nous permet de jouir
de quatre stations thermales. La première, A
Chavasqueira, compte des piscines d’eau chaude
minéro-médicinale (sortant à 41º), ouverte au public, et
un complexe privé d’inspiration japonaise, dénommé
As Termas da Chavasqueira. À cinq cents mètres de là,
la source d’eaux thermales d’O Tinteiro jaillit à 43º et
possède des propriétés pour les problèmes de peau. En
suivant le sentier, aménagé par la municipalité, à deux
kilomètres d’O Tinteiro, apparaît une autre source, la
Burga do Muíño das Veigas, dont les eaux jaillissent
entre 65 et 72º, laquelle compte quatre piscines
thermales publiques. Le chemin thermal se termine à
Outariz, dont les quatre piscines ressemblent
beaucoup à celles d’A Chavasqueira, l’eau y jaillissant
à 61º étant particulièrement indiquée pour les maladies
rhumatismales et les douleurs arthritiques.
L’environnement de ce parcours est d’autant plus
beau que les berges du fleuve Miño ont été
récemment réaménagées. Nous pouvons profiter de
cet ensemble d’une grande valeur naturelle, dotée de
piscines publiques en plein air et d’espaces privées, à
tout époque de l’année.
Pour plus d’informations : www.turismourense.com
LOISIRS
CENTRE D’INTERPRETATION DE LA NATUREPaseo da Praia Fluvial, Oira.Tel.: 988 388 135 www.ourense.esCentre d’interprétation de la richesse naturelle,culturelle et historique du fleuve Miño
AUDITORIUM MUNICIPALRúa da Canle, 2.Tel.: 988 391 290 www.ourense.com
BAINS D’OUTARIZOutariz, s/n.Espace thermal sur la rive droite du fleuve Miño,aménagé pour le bain public en plein air. Laconstruction d’un nouveau et importantétablissement balnéaire a commencé en 2006, à côtédes piscines déjà existantes.
EXPOURENSEFinca Sevilla, s/n.Tel.: 988 366 030 Web: www.expourense.org
MINITREN – FOULARúa da Canle, s/n.Tel.: 988 255 429 Web: www.ferrocarrildacruzalta.tkIl s’agit d’un circuit ferroviaire de 300 mètres de long(avec viaduc, gare, tunnels et haltes) pour des trainsen écartement 5 pouces, que des enfants de quatre àquatorze ans peuvent manier, afin de s’initier aumonde du chemin de fer. C’est aussi un centred’interprétation du chemin de fer qui divulgue laculture ferroviaire, mettant l’accent sur son histoiredans la province d’Ourense.
MONTEALEGRE CLUB DE GOLF (18 trous)Montealegre.Tel.: 988 301 594Web: www.montealegreclubdegolf.com
PISTE DE KARTING INDOORRúa Nocelo, 1 (Zona Veintiuno).Tel.: 988 391 585
PARCOURS “A ESMORGA”. VISITE GUIDÉE GRATUITEIl suit la trame du roman d’Eduardo Blanco Amor, «AEsmorga», où quelques amis font la fête dans la villed’Ourense. Uniquement pour groupes de plus de 15personnes et sur rendez-vous. Il n’est pas effectuéen saison estivale.Renseignements au 988 36 60 64.
SERVICE DE GUIDES TOURISTIQUESMUNICIPAL (gratuit)Tel.: 988 366 064
OFFICE PROVINCIAL DE TOURISMETel.: 988 391 085
SPA URBAIN SEOANE’SSSamuel Eiján, 7 bajo.Tel.: 988 370 744
SPA TRABAZOSCelso Emilio Ferreiro, 28.Tel.: 988 234 813
TEATRO PRINCIPALRúa da Paz, 10.Tel.: 988 241 492Web: www.teatoprincipalourense.com
THERMES D’A CHAVASQUEIRAMercado da Feira, s/n.Tel.: 988 214 821Web: www.termaschavasqueira.com
TRAIN DES THERMESIl conduit les visiteurs jusqu’aux sources et thermesde la rive droite du Miño. Il fonctionne toute l’année.
Informations sur les horaires au 988 36 60 64
Thermes d’A Chavasqueira
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71OURENSE
�À NE PAS MANQUER
FETE D’OS MAIOS Se tenant le trois mai, cette fête ancestrale auxorigines préromaines, déclarée d’intérêttouristique galicien, souhaite la bienvenue auprintemps. On y confectionne des cônes, avecarmature en bois, recouverts de mousse etdécorés de fleurs, de guirlandes, d’oranges ouencore d’œufs, autour desquels se regroupentles gens pour chanter des couplets satirisantaussi bien les coutumes que des événementssurvenus au cours de l’année.
FETE D’OURENSEC’est en juin qu’est célébrée la Fête-Dieu, unefestivité très populaire pour laquelle unemultitude de manifestations sont prévues :descente en canoë du Miño, bataille de fleurs,concerts, musique dans la rue, entre autres.
FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINEFestival de cinéma indépendant comptant déjàonze éditions (jusqu’en 2006). C’est le plus
important de tous ceux qui se déroulent enGalice. Il a été nommé concours officiel desvilles de l’Axe atlantique. Il se tient ennovembre.
FETE D’OS MAGOSTOSLe 11 novembre, pendant les festivités de SanMartín, se tient le traditionnel magosto, unefête ancestrale où les châtaignes grillées sontà l’honneur et qui rassemble un nombreélevé de personnes au parc d’A Alameda doConcello.
CARNAVALFête très enracinée dans la traditionpopulaire de la ville, de la même manièreque dans une grande partie de la province.Un défilé de gens masqués et de charsaniment les rues le dimanche gras. Lesfestivités prennent fin le mercredi desCendres avec l’enterro da sardiña. Datesvariables.
OFFICES DE TOURISME
PATRONATO PROVINCIAL DE TURISMO DE OURENSEProgreso, 28. Tel.: 988 391 085 www.turismoourense.com
MUNICIPALBurgas, 12 baixo. Tel.: 988 366 064
XUNTA DE GALICIA“Caseta do Legoeiro”, Ponte Romana. Tel.: 988 372 020
AUTOBUS URBAINSOurense de Transportes Tel.: 988 217161 www.gruporuiz.com
GARE ROUTIÈRECarretera Nacional de Vigo. Barrio do Pino. Tel.: 988 216 027
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER
www.renfe.esGARE: Eulogio Gómez Franqueira, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202
SERVICE CONTINU DE TAXISTel.: 988 232 716
informations
i
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671 hb/km2 Moyenne desmaximales: 26ºen juilletMoyenne desminimales: 7ºen janvierMoyenneannuelle: 15º
118 km279.372 hab. 0-614 m. au MonteCastrove.
1.500 mm.
72 PONTEVEDRA
PONTEVEDRA
Pontevedra est la ville qui ouvre l’intérieur de sa province sur la
mer, croisée de chemins dans un endroit privilégié et stratégique
épousant le dernier méandre du Lérez avant la ria. Cet
emplacement donna lieu à sa fondation, sous l’occupation
romaine, au pied d’un pont (l’actuel d’O Burgo) qui était situé sur
une chaussée qui communiquait Braga et Lugo avec Pontevedra.
La tradition mythique, en revanche, nous dit qu’elle fut fondée
par le roi grec, Teucros, héros ayant participé à la guerre de
Troie.
Place d’A Leña
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De l’histoire de la ville, on n’en sait que
très peu, jusqu’au moment où Fernand II
concéda, en 1169, une juridiction à Pontus
Veteri, laquelle passa, peu après, aux
mains de l’église compostellane.
Pendant les XIVème, XVème et XVIème
siècles, elle fut le premier port de Galice,
sa corporation des marins, très importante,
étant à l’origine de sa classe bourgeoise et
de son activité commerciale. L’importance
de l’économie de la ville, durant la période
tardo-médiévale, puis au début de l’Âge
moderne, en fit la ville préférée de
résidence de la noblesse galicienne; c’est
ainsi qu’elle conserve aujourd’hui un bel
éventail de demeures seigneuriales. La
ville s’est principalement développée
grâce à la pêche, surtout avec la salaison et
la commercialisation de la sardine.
La richesse de la ville et sa facilité d’accès,
aussi bien par voie maritime que terrestre,
attirèrent les convoitises de nombreux
peuples enclins au pillage: razzias
musulmanes et attaques successives de
Normands, Danois, Français, Portugais,
pirates turcs et barbaresques, en plus des
plus sanguinaires incursions anglaises du
XVIème (dirigées par le célèbre corsaire Francis Drake) puis du XVIIIème siècle (aux ordres du général Homobod).
Les XVIIème et XVIIIème siècles supposèrent une période de crise pour la ville, provoquée par la diminution des
bancs de sardines, le progressif colmatage de la ria entraînant la chute de ses activités portuaires et le départ de
beaucoup de familles nobles.
Ce n’est qu’après avoir obtenu la capitalité provinciale en 1833 que son déclin est freiné, commençant dès lors une
nouvelle étape de splendeur culturelle et politique liée à ses fonctions administratives, lesquelles continuent
aujourd’hui à contribuer à sa vitalité.
73PONTEVEDRA
Musée de Pontevedra
Basilique de Santa María A Maior Place de Méndez Núñez
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74 PONTEVEDRA
Basilique de Santa María A Maior: XVIème
siècle. Façade principale de style plateresque,
avec une curieuse figure de San Jerónimo portant
des lunettes. Abside de style Isabelin. Monument
historique national.
Chapelle d’As Aparicións: son seul intérêt est
religieux. Ancien collège des mères Dorothées,
ayant accueilli sœur Lucía, l’une des trois filles à
qui est apparue la Vierge à Fátima.
Couvent de Santa Clara: église du XVIIème
siècle, son abside est polygonale. Elle contient de
beaux autels de style baroque.
Église de San Bartolomé: construction baroque
du XVIIème siècle, elle appartenait à l’ordre des
Jésuites. À l’intérieur, se trouve une sculpture d’A
Madalena, œuvre de Gregorio Fernández.
Église de San Francisco: son plan initial remonte
au XIIIème siècle, mais le principal de l’ouvrage au
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À CONNAÎTRE
Sanctuaire d’A Virxe da Peregrina
Place d’A Ferrería
Musée de Pontevedra
Demeure seigneuriale de Mugartegui
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siècle suivant. Intéressants tombeaux
médiévaux et fresques murales des XVIème
et XVIIème siècles à l’intérieur. Monument
historique national.
Musée de Pontevedra: son siège principal
est constitué par deux demeures
seigneuriales du XVIIIème siècle. Fondé en
1927, il suppose une référence essentielle
dans le panorama des musées galiciens.
Parador Nacional de Turismo: c’est un
édifice bâti entre les XVIème et XVIIIème
siècles qui accueille l’actuel hôtel. Également
connu sous le nom de Casa do Barón de Casa
Goda ou Pazo de Maceda, il arbore une
façade néoclassique et de magnifiques
escaliers.
Demeure seigneuriale de Mugartegui:sur la Praza da Pedreira. Édifiée aux XVIIème
et XVIIIème siècles, il constitue un exemple
caractéristique de l’architecture urbaine
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07
06
baroque de la Galice. Elle abrite le Conseil
interprofessionnel de l’AOC Rías Baixas.
Ruines de Santo Domingo: couvent
commencé à la fin du XIIIème siècle; il ne
subsiste que le chœur de son église (XIVème
siècle). La section archéologique du musée
de Pontevedra y a été placée. Monument
historique national.
Sanctuaire d’A Virxe da Peregrina: église
de style baroque tardif commencée en 1778.
Autels néoclassiques. Plan en forme de
coquille Saint-Jacques évoquant le passage
des pèlerins du Chemin portugais. Façade
courbée. Monument historique national.
Patronne de la ville.
Théâtre Principal et Liceo Casino: édifice de
1878, reconstruit en 1980, suite à un incendie.
À côté du théâtre s’élève un hôtel particulier de
style gothique avec l’une des façades les plus
anciennes de la ville (XVème siècle).
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Ensemble de sculptures “No Café Moderno” Palais des Congrès et des Expositions. Auditorium et Centre Culturel
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76 PONTEVEDRA
PARCOURS
Nous commençons notre itinéraire par
les séduisants vieux quartiers de la
ville, qui se distinguent, au-delà de
l’indéniable charme de ses monuments,
par l’harmonie de son ensemble
architectural, où demeures nobles
blasonnées, arcades et places se
mêlent, tout en conservant une forte
vitalité urbaine.
Nous partons de la basilique de Santa
María A Maior, située dans l’un des
endroits les plus hauts de la ville. Elle
fut érigée au XVIème siècle, aux frais
de la corporation des marins, dont le
quartier d’A Moureira se trouvait au
pied de la façade sud de l’édifice, une
façade de style plateresque d’une très
belle facture. En quête du caractère
noble des lieux, nous nous déplaçons,
par la rue Isabel II, vers la Praza do
Teucro, baptisée ainsi en hommage au
roi grec Teucros, fondateur de la ville,
sur laquelle nous ferons une halte afin
d’y admirer plusieurs demeures
seigneuriales de style baroque du
XVIIIème siècle (Gago, Montenegro,
celle du comte de San Román et Pita).
Nous reprenons notre chemin en
direction des places Curros Enríquez
et Méndez Núñez, dont nombre de
résidences témoignent de la présence
de la noblesse dans la ville. Il est alors
intéressant de flâner dans un dédale de
rues évocatrices, tout spécialement
belles la nuit venue, qui débouchent
indéfectiblement sur d’accueillantes
places ayant gardé, pour la plupart
d’entre elles, le nom de leur vocation
commerciale traditionnelle, comme
celle de la Verdura, où les légumes (la
verdura) sont encore vendus, ou de la
Leña, très typique et de nature
populaire. Quant à leurs maisons en
pierre de taille granitique, leurs
arcades, leurs galeries et leur calvaire
en plein milieu, ils constituent l’une des
cartes postales les plus connues de la
ville. Ensuite, nous ne manquerons pas
d’entrer dans le proche musée de
Pontevedra, où l’importance et la
variété de ses collections nous
séduiront.
Nous dirigeons maintenant nos pas
vers la Praza da Ferrería, organisée
autour d’une splendide fontaine du
XVIème siècle, où nous trouvons un
vaste espace ouvert qui comprend la
Praza da Estrela et les jardins de
Casto San Pedro. Nous sommes au
cœur de la ville, dans un lieu de
passage, de loisirs et de célébrations
variées, où se dressent, majestueux, le
couvent de San Francisco et l’église
d’A Peregrina. L’ancien couvent de San
Francisco conserve une église de style
gothique de plus de cent mètres de
long, d’où se détachent la façade et sa
grande rosace, ainsi que de nombreux
sépulcres et tombes d’illustres
habitants de la ville. Quant à l’église
d’A Peregrina (fin XVIIIème siècle), elle
est située sur le Chemin portugais
vers Saint-Jacques-de-Compostelle,
raison pour laquelle elle a une forme de
coquille Saint-Jacques et une façade
courbée. De là, nous prenons la rue
Cobián Roffignac, où se trouvent les
nouvelles installations des travaux
d’agrandissement du musée de
“LE PONTEVEDRAMÉDIÉVAL ET BOURGEOIS”
06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 76
Pontevedra, pour nous diriger vers le
fleuve, où, après avoir franchi le pont
de Santiago, nous pouvons visiter le
joli parc de Rosalía de Castro. Chemin
faisant, au fil de la promenade de
l’ingénieur Rafael Areses, apparaît A
Illa das Esculturas, une île qui abrite
des sculptures en grand format de
plusieurs artistes de grande renommée
dans un espace vert de 70 000 m2.
Non loin de là, se dresse une œuvre
d’architecture contemporaine des plus
intéressantes, comprenant le Pazo de
Congresos y Exposiciones et le
campus universitaire.
Nous reprenons le chemin de la ville
par le pont d’O Burgo, d’origine
romaine mais remplacé au XIIème
siècle par un autre comptant onze
arches en plein cintre, sur lequel
s’élève l’adorable chapelle d’O
Santiaguiño, témoignage du passage
du Chemin portugais vers
Compostelle. Après l’avoir visitée,
nous dirigeons nos pas vers les
magnifiques Halles de la ville,
restaurées en 2003 par l’architecte
César Portela, avant de nous rendre
jusqu’à la Praza da Pedreira, où
s’élèvent la demeure seigneuriale de
Mugartegui, de style baroque, le siège
du Conseil interprofessionnel de l’AOC
Rías Baixas et, dans l’un de ses coins,
un ancien hôtel particulier doté d’un
arc nous faisant sortir de la place.
Nous allons directement jusqu’au
Parador Nacional de Turismo, un
luxueux hôtel occupant une
construction bâtie entre le XVIème et
le XVIIIème siècle, avant d’arriver à la
populaire zone des bars et des
tavernes où l’apéritif est toujours
accompagné d’un amuse-gueule. Nous
traversons ensuite la Praza das Cinco
Rúas puis celle de Paio Gómez Chariño
pour nous retrouver dans la rue
Tetuán, présidée par le Teatro
Principal, du milieu du XIXème siècle,Conseil Général de Pontevedra
77PONTEVEDRA
et la Casa das Campás, siège du
rectorat universitaire. Nous
débouchons, à quelques pas de là, sur
la Praza de España, où se trouvent
l’Hôtel de ville, les ruines gothiques de
Santo Domingo, empreints de
romantisme, et une série d’espaces
verts, qui sont en fait l’héritage des
anciens jardins des Dominicains : la
promenade de l’architecte Sesmeros,
les jardins de Colón et ceux de
Vincenti. Nous poursuivons notre
route jusqu’à la Praza de San Xosé ou
da Música, un espace dédié à la
culture, où pourront nous accueillir le
Café Moderno (centre culturel Caixa
Galicia) ou le centre culturel
Caixanova.
Nous acheminant vers la fin de notre
parcours, nous empruntons l’avenue
Raíña Victoria Eugenia puis la rue San
Roque pour découvrir les arènes de la
ville, non loin desquelles nous avons
encore la chance de pouvoir visiter
quelques-unes des traditionnelles
maisons de pêcheurs du quartier d’A
Moureira, des constructions très
simples mais très typiques -ce qui en
fait leur charme-, blanchies à la chaux
et aux toits à double versant.
Nous revenons, de là, vers la
promenade, notre route prenant fin
sur la Praza de Alonso de Fonseca,
après voir parcouru l’avenue de Santa
María, où se dressent les
impressionnantes demeures des
Fonseca et de Méndez Núñez, bien
qu’elles aient perdu leurs superbes
tours archiépiscopales.
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Centre Culturel CaixanovaAugusto González Besada, 2Tel.: 986 100 470.Web: www.caixanova.esEntrée libre
80 PONTEVEDRA
Divulgation scientifique, musique, cinéma et artcomposent l’offre culturelle de la fondation Caixanovadans un édifice dont le contenant a été conçu parl’architecte galicien César Portela.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS
Musée provincial de PontevedraPasantería, 10 – 12.Tel.: 986 851 455Web: www.museo.depontevedra.esEntrée libre pour les ressortissants de l’UE1,2 € pour les extracommunautaires
Considéré comme l’un des meilleurs musées provinciauxd’Espagne, il contient d’importantes collectionsd’archéologie galicienne, notamment des objets de l’Âge dubronze, ainsi que d’orfèvrerie préhistorique et romaine. Lescollections les plus significatives sont celles d’épigraphieromaine, de jais compostellans, de céramique populairegalicienne et de Sargadelos. Le musée dispose égalementd’espaces dédiés à l’histoire de la corporation des marins,aux grands navigateurs et aux marins de Pontevedra,notamment d’une remarquable reproduction de l’un descarrés des officiers de la frégate Numancia. Les différentsbâtiments abritant le musée sont aussi dignes de mention:les deux demeures de style baroque de Castro Monteagudoet de García Flores du XVIIIème siècle, l’édifice Sarmiento(ancien couvent jésuite), le bâtiment Fernández López et lesruines d’origine gothique de San Domingos. Le sixièmeédifice des lieux, l’ancien Foyer provincial, a été inauguré en2006, le siège du musée s’y trouvant désormais.
Salle d’expositions Caixa GaliciaPraza de San Xosé, 3.Tel.: 986 864 612Entrée libre
Expositions itinérantes d’arts plastiques, de sculptureset d’autres genres de manifestations artistiques.L’édifice, le café le plus ancien de la ville, a été restauréet réaménagé par l’architecte Álvaro Siza.
Salle TeucroBenito Corbal, 47.Tel.: 986 805 518 / 986 805 528Entrée libre
Salle où alternent expositions d’artistes reconnus aveccelles de nouveaux talents, ayant ainsi l’opportunité defaire connaître leur œuvre.
ACHATSLa zone commerciale de la ville par définition est constituée des rues Michelena, Peregrina et Oliva, et leurs alentours les plus proches; elle
comptent un grand nombre de petits magasins où l’on peut quasiment trouver de tout. De plus, Pontevedra compte un marché
hebdomadaire très animé, le samedi, dans le parc Rosalía de Castro. Le centre commercial Vialia, situé à l’intérieur du complexe accueillant
notamment la gare SNCF et un espace de loisirs, sur la Praza de Calvo Sotelo, est une autre et bonne possiblité pour faire ses achats.
Église de San Francisco
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81PONTEVEDRA
OÙ MANGERLes nombreuses terrasses des Praza da Ferrería et Praza
da Estrela, de même que les rues proches de San
Sebastián ou de la Praza da Verdura, qui comptent une
multitude de tavernes et de restaurants, sont autant de
possibilités pour déguster les produits de la terre et de
la mer. La ville, reflet gastronomique de son
environnement, proposent aussi bien les viandes de
porc et de veau venues de l’intérieur que les poissons
et les fruits de mer de la ria qui s’étend devant elle,
sans oublier les magnifiques vins blancs de l’Albariño,
tout spécialement ceux de la zone voisine d’O Salnés.
Marché municipal
HÔTELS
GALICIA PALACE ****Avda. de Vigo, 3.Tel.: 986 864 411 www.galiciapalace.comPARADOR DE PONTEVEDRA ****
(Qualité touristique) Logement singulier: ParadorNacional de TurismoBarón, 19.Tel.: 986 855 800 www.parador.esRÍAS BAJAS ***Daniel de la Sota, 7.Tel.: 986 855 100 www.hotelriasbajas.comVIRGEN DEL CAMINO ***Virgen del Camino, 53-55.Tel.: 986 855 900 / 986 855 904 www.hotelvirgendelcamino.comRÚAS *Logement singulier : hôtels dans la vieille villeSarmiento, 37.Tel.: 986 846 416
TOURISME RURAL
A CERQUEIRAMaúnzo, 2 (Santo André).Tel.: 986879236 / 615485763
Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es
OÙ DORMIR
À Pontevedra, on sort essentiellement
dans la vieille ville. La zone comprise
entre la Praza das Cinco Rúas et la
Praza de España, ainsi que les rues
adjacentes, telles que Paio Gómez
Chariño, concentrent une grande
partie de l’animation nocturne de la
ville. Les places, pour leurs terrasses,
sont un choix particulièrement
intéressant, notamment celles d’A
Leña, A Verdura et Teucro. Quant aux
plus jeunes, ils sortent plutôt dans la
zone d’O Campiño de Santa María.
OÙ SORTIR
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82 PONTEVEDRA
Liceo Casino
LOISIRS
BIENNALE D’ART DE PONTEVEDRAElle se tient tous les deux ans, au cours des mois de l’été,concentrant et présentant les dernières tendances de l’artcontemporain.Pour plus d’informations, téléphonez au 986 80 43 00.
CLUB NAVAL DE PONTEVEDRAAvda. do Uruguai, s/n.Tel.: 986 861 022
PALAIS DES CONGRÈS ET DES EXPOSITIONSAlexandre Bóveda, s/n.Tel.: 986 833061 Web: www.pazodacultura.org
CENTRE CULTURELAlexandre Bóveda, s/n.Tel.: 986 833 061 Web: www.pazodacultura.orgProgramme de concerts de toute sorte de musique, dethéâtre et d’activités ludiques variées, tout au long del’année.
THEATRE PRINCIPALRúa de Paio Gómez Chariño, 6.Tel.: 986 851 932
Le visiteur de Pontevedra ne peut quitter la
ville sans s’être promené sur les rives du Lérez,
réaménagées avec succès pour les moments de
loisirs de ses habitants, offrant au promeneur
un charme très évocateur, avec leurs recoins
très agréables semblant avoir été tirés d’un
conte de fée. Sa rive nord offre les meilleurs
endroits pour passer un agréable moment,
notamment la plus que recommandable Illa
das Esculturas, où s’allient nature et culture
pour le plus grand plaisir du passant. Cette île
fluviale de 7 hectares nous fait en effet
découvrir une collection de sculptures en
grand format d’artistes renommés, galiciens,
espagnols et étrangers, pendant que nous nous
baladons dans un cadre naturel d’une grande
valeur écologique.
VILLE SINGULIÈRE
Lycée “Valle-Inclán”
Pont d’O Burgo
Parador “Casa do Barón”
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83PONTEVEDRA
�À NE PAS MANQUER
FETE D’OS MAIOS
Cette fête d’origine païenne, se tenant le premier
mai sur la Praza da Ferrería, est liée à des rites
relatifs à la fertilité. Une série de groupes habillés
pour l’occasion dansent, au rythme de petits
couplets satiriques, autour de monuments coniques
faits de fougères, d’osier et de fleurs, parés de
produits des champs.
FETE DE SAN BENITIÑO DE LÉREZ
Le 11 juillet, cette fête, déclarée d’intérêt
touristique national, se tient dans un lieu où il y
avait autrefois un couvent bénédictin, au bord du
fleuve Lérez. La dévotion à ce saint, connu comme
« le plus miraculeux », attire au pèlerinage une
foule de dévots, désireux de guérir un mal
quelconque, tout spécialement les verrues.
FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ
Se déroulant au mois de juillet, il est devenu une
référence importante dans le panorama national des
festivals de jazz.
FETE D’A PEREGRINA
Ces fêtes patronales commencent le deuxième
dimanche du mois d’août et se prolongent toute
la semaine suivante, offrandes à la Vierge,
corridas (c’est la seule occasion d’en voir en
Galice de façon régulière et dans des arènes en
plein air), concerts et feux d’artifice ne
manquant jamais à leur programme.
FOIRE FRANCHE
C’est au cours du premier week end de
septembre que sont remémorées, dans la vieille
ville, les foires franches du XVème siècle.
Ambiance médiévale.
CARNAVAL
Les festivités commencent par un défilé le samedi
précédant le mercredi des Cendres. Pour le Mardi
gras, une cavalcade -A Mostra da Parodia-
animent les rues de la ville en soirée, avant
qu’elles ne s’achèvent le vendredi suivant par O
Enterro do loro Ravachol, un cortège funèbre où
Ravachol, un perroquet mythique de la tradition
de la ville, est pleuré puis brûlé. Dates variables.
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPALESOffice de tourismeDeux stands, situés dans la rue Montero Ríos et sur la Praza deOurense, sont ouverts de mai à octobre.Informations au 986 80 43 00
XUNTA DE GALICIARúa do Xeneral Gutiérrez Mellado, 1 bajo. Tel.: 986 850 814
OFFICE DE TOURISME DES RÍAS BAIXASPraza de Santa María, s/n. Tel.: 986 842 690
AUTOBUS URBAINSTel.: 986 842 639
GARE ROUTIÈRECalvo Sotelo, s/n. Tel.: 986 852408
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FERwww.renfe.esGARE: Praza de Calvo Sotelo, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202
SERVICE CONTINU DE TAXISRadio Taxi Tel.: 986 868 585
informations
i
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2.670 hb/km2 Moyenne desmaximales:24,5º en juilletMoyenne desminimales: 7ºen janvierMoyenneannuelle: 15º
110 km2293.725 hab. 0-150 m. au mirador d’OCastro
1.500 mm.
84 VIGO
VIGO
Vigo est une ville étroitement liée à la mer. La mer a marqué son
apparition, son histoire et son économie. Cosmopolite comme il y en a
peu, son esprit d’entreprise et le dynamisme de sa vie sociale font qu’y
surgissent fréquemment les nouvelles tendances de renouveau
culturel et social, lequel s’étend ensuite à l’ensemble de la Galice. Il
s’agit de la ville la plus peuplée de Galice, avec ses 293 725 habitants
(en 2005), encore que l’étendue de son agglomération fasse que ce
soit le centre, au quotidien, de travail, d’étude, d’achats et de loisirs
de plus d’un demi million de personnes.
Îles Cíes. Parc national
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L’existence de Vigo en tant que ville est
récente; elle n’était en effet, vers le milieu
du XIXème siècle, qu’un de ces nombreux
ports des rias, même si ses origines
remontent à la nuit des temps, les
pourtours montagneux de ses territoires
communaux comptant plus d’une trentaine
de monuments mégalithiques funéraires
(dolmens et menhirs), construits il y a
quelques cinq mille ans.
Les successives civilisations et cultures ont
peu à peu laissé leurs traces à Vigo et dans
toute sa banlieue. Les restes de castros
(fortifications du VIIème siècle avant J.C.
au IIème siècle avant J.C.) sont ainsi
fréquents, notamment celui qui se trouve
en plein centre ville et qui a donné son
nom au Monte do Castro.
De la période romaine, il reste également
de remarquables vestiges, en commençant
par le propre toponyme, Vigo ayant dérivé
du mot latin Vicus, qui signifiait village.
Pendant le Moyen Âge, Vigo continua à
demeurer une localité côtière, même si les
troubadours, tout spécialement Martín Códax,
chantèrent sa beauté et celle de sa mer.
Jusqu’au XVIIème siècle, Vigo fut pillé à plusieurs reprises par Vikings, Normands, pirates barbaresques et autres Anglais,
mais ceux-ci en des temps moins lointains, à l’instar du duc de Lancaster (XIVème siècle) et de Francis Drake (XVIème siècle).
L’épisode naval le plus significatif et le plus connu survint au XVIIIème siècle, lorsque la flotte des Indes, composée de
quarante-deux galions espagnols et français, fut attaquée et coulée en 1702, dans l’anse de Rande, en baie de Vigo, par une
flotte anglo-hollandaise.
Peu à peu, le port de Vigo gagna en importance et donna lieu à l’apparition de la ville en tant que telle. Dans ce sens, un
fait fondamental fut, au milieu du XIXème siècle, la venue d’industriels catalans qui se consacraient à la salaison de la
sardine. Dès lors, l’économie urbaine et la formation d’un solide capitalisme commercial, entre industriels catalans,
entrepreneurs locaux, commerçants et riches émigrants revenus des Amériques, prirent un essor considérable. C’est ainsi
qu’ils participèrent tous au développement de la ville, engageant les meilleurs architectes de l’époque, afin de bâtir un
nouveau paysage urbain, où allaient prédominer les styles à la mode de la période de transition du XIXème au XXème siècle:
modernisme, régionalisme ou éclecticisme.
L’élan économique se poursuivit, malgré quelques hauts et bas tout au long du XXème siècle, jusqu’à faire de Vigo la ville
la plus peuplée et la plus dynamique de Galice, aux côté d’A Coruña.
85VIGO
Vue de la ville. Monte do Castro
Théâtre García Barbón. Centre culturel Caixanova “Os Cabalos”. Place d’España
07 vigo_C 12/11/07 12:07 Página 85
86 VIGO
Edifice Bárcena: aujourd’hui centre social Caixanova,
œuvre de Jenaro de la Fuente, entre 1879 et 1883.
Edifice Bonín: (1910), rue Areal, 40-42, au coin de la
rue Oporto. Construction de Jenaro de la Fuente dans
un style éclectique Art Déco.
Edifice das Artes: (premier tiers du XXème siècle), rue
García Barbón, œuvre de Romualdo de Madariaga,
style rationaliste.
Edifice de Pazos Figueroa: au numéro 4 de la Praza
de Almeida, siège de l’Institut Camões. Proche du style
Renaissance plateresque. XVIème siècle.
Concathédrale de Santa María: (1836). Style néo-
classique. Plan de Melchor Prado Mariño.
Edifice Banco Pastor: (1923), ouvrage de M. Gómez
Román. Angle des rues Policarpo Sanz et Colón. Style
classique éclectique.
Sculpture «O Sireno»: de Francisco Leiro. Située
Porta do Sol.
Ensemble de sculptures “Os Cabalos”: du
sculpteur Oliveira. Praza de España.
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À CONNAÎTRE
Écaillères. A Pedra.
Concathédrale de Santa María
Place d’A Constitución
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Hôtel Moderno: œuvre de l’architecte français
d’origine polonaise, Michel Pacewicz. Style
éclectique Art Déco. Rue Policarpo Sanz.
Mercado da Pedra: marché traditionnel
réaménagé pour une offre commerciale plus large.
Le plus pittoresque de ce lieu est sans nul doute les
étals d’écaillères, proposant aux passants des
huîtres à déguster.
Monument à Elduayen: dans les jardins d’As
Avenidas. Œuvre d’Agustín Querol.
Monument à Méndez Núñez: dans le parc d’A
Alameda. Œuvre d’Agustín Querol.
Monument au Travail: exécuté par Ramón
Conde au début de la Gran Vía.
Monument Porta do Atlántico: sur la Praza de
América. Silverio Ribas en est l’auteur.
Maison-musée Quiñones de León: à Castrelos.
Demeure seigneuriale de la seconde moitié du
XVIIème siècle, dans une propriété spectaculaire (5
hectares de jardin français et anglais, avec rosiers).
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09 Ensemble fortifié de la civilisation préromainede Galice au Monte do Castro: village de castros
(VIIème avant J.C. – IIème siècle avant J.C.)
Ruines de la Forteresse: au Monte do Castro
(XVIIème siècle).
Ribeira do Porto-O Berbés: ancien quartier de
pêcheurs qui compte quelques exemples d’une
architecture marine simple et harmonieuse.
Sanctuaire d’O Monte da Guía: dans le quartier
de Teis, jardin public avec magnifique belvédère
surplombant la ville et la ria. Mont surmonté d’un
ermitage, élevé en l’honneur de Santa María das Neves.
Théâtre Fraga-Caixa Galicia: début du XXème
siècle.
Théâtre García Barbón: 1, rue Policarpo Sanz.
Exécuté par Antonio Palacios en 1913. Style classique
éclectique. Siège du centre culturel Caixanova.
Tour Ceta ou Casa de Arines: 2, Praza de
Almeida. XVème siècle.
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Bâtiments administratifs de la Xunta de Galicia
87VIGO
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88 VIGO
PARCOURS
Nous allons effectuer un parcours à
travers les différentes périodes
historiques de Vigo, en partant des
vestiges les plus anciens pour nous
acheminer progressivement vers les
phases de constructions les plus
récentes, en jetant spécialement un
coup d’œil sur le Vigo de la fin du
XIXème et du début du XXème siècle,
époque à laquelle la vigueur de sa
bourgeoisie industrielle et commerciale
a été à l’origine du plan d’expansion de
la localité, la dotant d’édifices très
représentatifs.
C’est ainsi que nous partons du Monte
do Castro, là où sont les racines de
Vigo, avec ses vestiges et ses
hommages aux personnes importantes
et aux événements qui ont marqué son
caractère. C’est donc là que nous
pourrons contempler les ruines d’une
fortification urbaine de castros (IIIème
siècle avant J.C. – IIème siècle avant
J.C.), celles d’une forteresse du
XVIIème siècle, le monument rendant
hommage au grand troubadour
médiéval, Martín Códax, ou encore
celui des ancres, qui remémore la
bataille navale de Rande. Cette colline
est un fantastique mirador offrant des
vues incomparables sur la ville, la
ria et les îles Cíes, tout
spécialement impressionnantes à la
tombée du jour, moment où la ria
devient un manteau de reflets
dorés.
Du Monte do Castro, nous
descendons vers la Praza do Rei,
présidée par l’hôtel de ville,
continuons jusqu’à la promenade
d’Alfonso XII, belle tour de guet
veillant sur la ria et le port, pour
trouver le symbole de la ville :
l’olivier. C’est en effet là où sont
plantés plusieurs arbres de cette
espèce, ce pour quoi Vigo est
surnommé « Ciudad Olívica ».
Nous poursuivons notre route en
empruntant les rues Poboadores
puis Anguía, ce qui nous permet
d’entrer dans l’ancien quartier des
pêcheurs, O Berbés, lequel
conserve quelques-unes des
typiques maisons de pêcheurs à
arcades. Non loin de là, se trouve
la criée, où la vente publique aux
enchères du poisson débarqué est
en elle seule un spectacle à ne pas
manquer, même s’il faut, pour cela,
se lever tôt, les opérations se
réalisant entre quatre et cinq
heures du matin. Se promener
dans ce quartier, tout en observant
les mouvements du port, nous
permet en fait de participer à la vie
quotidienne d’une ville étroitement
liée à la pêche, sans nul doute
l’activité qui la définit le mieux.
De là, nous prenons la rue Teófilo
Llorente qui nous conduit jusqu’à la
Praza da Pedra, son singulier
marché et les typiques écaillères
offrant leurs excellentes huîtres
aux passants. Puis la rue Oliva
nous emmène directement à la
collégiale de Santa María,
concathédrale de Vigo, un édifice de
style néo-classique qui abrite
Ria de Vigo
VIGO DANS L’HISTOIRE: DUVILLAGE DE PECHEURS À LABOURGEOISIE INDUSTRIELLEDES XIXème ET XXème SIÈCLES
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l’image d’O Cristo da Victoria, objet
de vénération dans la ville. Nous
poursuivons notre chemin vers la
Praza de Almeida, où se dressent la
Casa Ceta (XVème siècle)
et la Casa Pazos Figueroa, de style
Renaissance (XVIème siècle), siège de
l’Institut Camões, une place très
accueillante où nous pouvons admirer
les constructions les plus étonnantes
de la ville et qui nous offre une belle
image du Vigo médiéval.
Nous nous acheminons à présent
vers la Porta do Sol, le symbole du
Vigo contemporain avec
l’impressionnante sculpture « O
Sireno » de Francisco Leiro et des
exemples représentatifs de
l’architecture moderniste, à l’instar
de l’Edificio Simeón (1911). Nous
entrons dès lors dans la nouvelle ville,
correspondant au plan d’expansion de
la fin du XIXème et du début du
XXème siècle, par la rue Policarpo
Sanz, arborant de belles
constructions de l’époque, telles que
l’ancien hôtel Moderno (1897) et le
théâtre García Barbón, œuvre
d’Antonio Palacios (1913), à travers
lesquelles se reflète le pouvoir
économique de la classe bourgeoise,
industrielle et commerciale. Nous
sommes dans l’une des zones les plus
animées de la ville, avec ses
nombreux restaurants et terrasses,
surtout si, à l’angle de la rue Colón,
nous prenons la direction de
l’Alameda, un jardin public où affluent
les habitants de la ville pour se
reposer ou admirer ses arbres
centenaires, ses fontaines, ses
sculptures et ses espaces verts.
Juste à côté, la promenade d’As
Avenidas nous conduit jusqu’à un
autre lieu essentiel de la vie urbaine
de Vigo, son port de plaisance et son
club nautique, situé dans un édifice de
style rationaliste (1944).
89VIGO
Notre balade se poursuit par la rue
Areal, très animée le soir, où se
trouve notamment l’originale Casa
Bonín (1910). Arrivés à l’angle de
la rue Serafín Avendaño, nous
remonterons vers García Barbón
pour nous retrouver devant la gare
SNCF. De là, nous nous engageons
dans l’une des principales rues de
Vigo, la Gran Vía, une véritable
fourmilière, bruyante et
commerciale. Nous y trouverons,
par ailleurs, trois ensembles de
sculptures à voir absolument, de
par leur signification artistique et
leur valeur symbolique d’icônes de
la ville: le Monumento ao Traballo,
de Ramón Conde, la Fonte dos
Cabalos (Praza de España), de Juan
Oliveira, et la Porta do Atlántico
(Praza de América), de Silverio
Rivas.
Une fois sur la Praza de América,
point de confluence de beaucoup
d’avenues du Vigo le plus actuel,
nous enfilons celle de Castrelos pour
découvrir le parc du même nom, un
espace de 24 hectares comptant un
grand auditorium en plein air, la
demeure seigneuriale de Lavandeira
(XVIIème siècle), également connue
comme Quiñones de León et siège
du musée municipal, et enfin, l’église
de Santa María de Castrelos, un
joyau roman édifié au XIIème siècle.
La visite de ces lieux, le principal
poumon vert de la ville, est d’autant
plus recommandable qu’ils
supposent un endroit exceptionnel
pour la promenade et la jouissance
des cinq sens. Nous prenons
maintenant le chemin du retour en
revenant sur nos pas, par la Praza
de América, puis en empruntant les
rues d’A Coruña et de Beiramar ;
nous nous retrouvons ainsi dans le
quartier d’O Berbés, où prend fin
notre parcours.
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Maison des ArtsRúa Policarpo Sanz, 15.Tel.: 986 439 525Web: www.vigo.orgEntrée libre
92 VIGO
Principal centre d’expositions temporaires de la mairiede Vigo. C’est aussi le siège de la fondation Laxeiro, dela collection picturale Luís Torres et des archivesphotographiques Pacheco, ce fonds sur la villeatteignant les 140 000 images.
Espace Collection CaixanovaRúa Policarpo Sanz, 24-26, 1º.Tel.: 986 120 078Web: www.coleccioncaixanova.comEntrée libre
Parcours à travers les manifestations plastiques desprincipaux artistes galiciens de ces 150 dernièresannées. L’édifice qui abrite le musée est l’un desmeilleurs exemples de l’architecture du XIXème sièclede Vigo.
MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS
Fondation Caixa GaliciaRúa Policarpo Sanz, 21Tel.: 986 815 077Web: www.fundacioncaixagalicia.orgEntrée libre
Située dans une construction moderniste à deuxfaçades, édifiée en 1891, à partir des plans del’architecte Manuel Felipe Quintana, la fondation seconsacre à la promotion de la culture sous diversaspects: expositions d’arts plastiques, sculptures,bibliographies, photographie, design, histoire, etc.
Fondation LaxeiroRúa Policarpo Sanz, 15, 3º.Tel.: 986 438 475Web: www.laxeiro.esEntrée libre
La collection permanente rassemble 62 pièces, léguéespar l’artiste plastique à la ville, offrant un panoramaassez complet de sa trajectoire. Des expositionstemporaires, visant à soutenir et à diffuser l’artcontemporain et les nouveaux créateurs, sont aussiprogrammées régulièrement.
Fondation Liste - Musée ListeRúa Pastora, 22.Tel.: 986 236 767 / 986 244 698Web: www.museoliste.orgPrix: 2,40 €
Musée ethnographique qui compte plus de deux milleobjets, dont le but est de faire connaître des aspectssignificatifs de l’identité galicienne.
MARCO. Musée d’art
contemporain de VigoRúa Príncipe, 54.Tel.: 986 113 900Web: www.marcovigo.comPrix: 3 €.
Expositions temporaires consacrées à la productionartistique récente dans ses domaines de création lesplus variés (arts plastiques, architecture, vidéo, design,cinéma). Salle de projets destinée à promouvoir lesartistes émergents.
Musée Francisco Fernández del RiegoPraza da Princesa, 2. Tel.: 986 226 459Entrée libre
Musée qui est le fruit de la donation de l’écrivainFrancisco Fernández del Riego à la ville de Vigo. Il exposenotamment des œuvres de Castelao, Ovidio Murguía,Colmeiro, Laxeiro, Maside, Seoane et Din Matamoros.Fonds bibliographique de plus de 20 000 titres.
Musée de la Mer de GaliceAvda. Atlántida, 160.Tel.: 986 247 750Web: www.museodomar.comPrix : 5 €. Entrée à tarif réduit pour groupes, retraités et les moins de 16 ans.
Œuvre des architectes Aldo Rossi et César Portela. Situésur un gisement archéologique singulier. Expositionpermanente divisée en deux sections: industrie de la pêcheen Galice et société de la pêche galicienne de nos jours. Lemusée abrite également un aquarium qui présente lesécosystèmes existant dans les rias.
Musée municipal de Vigo
“Quiñones de León”Parque de Castrelos, s/n.Tel.: 986 295 070 / 986 295 075Web: www.museodevigo.orgEntrée libre
Il se trouve dans la demeure seigneuriale de Quiñones deLeón (XVIIème siècle), au cœur du parc de Castrelos.Section d’archéologie consacrée à Vigo et à ses environs.Pinacothèque comptant la collection de peinture galiciennela plus importante du XXème siècle, avec des œuvres deMaside, Lugrís, Colmeiro, Laxeiro, Sucasas, entre autres.
VERBUM – Maison des motsAvenida de Samil, 17.Tel.: 986 240 130Web: www.verbum.vigo.orgPrix: 5 € (1 € pour usagers de la carte touristique VigoCard). Réduction pour groupes et retraités.
L’édifice, conçu par l’architecte César Portela, eststructuré en quatre étages, reliés par une lucarne lestraversant, à la manière d’un ensemble de boîteschinoises s’imbriquant les unes dans les autres. Il s’agitd’un musée interactif explorant tous les domaines liés àla communication humaine.
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93VIGO
HÔTELS
PAZO LOS ESCUDOS & HOTEL RESORT *****Avda. da Atlántida, 106. Alcabre (Santa Baia).Tel.: 986 820 820 www.pazolosescudos.comAC PALACIO UNIVERSAL****Cánovas del Castillo, 28.Tel.: 986 449 250 www.ac-hotels.comCIUDAD DE VIGO ****Concepción Arenal, 5.Tel.: 986 227 820 www.ciudaddevigo.comCOIA ****Sanxenxo, 1.Tel.: 986 201820 www.hotelcoia.comGRAN HOTEL H.L.G. SAMIL ****Avda. de Samil, 15.Tel.: 986 240 000 www.hot-hlghotels.comHESPERIA VIGO ****
(Qualité touristique)Avda. de la Florida, 60.Tel.: 986 296 600 www.hoteles-hesperia.esHUSA BAHÍA DE VIGO ****Cánovas del Castillo, 24.Tel.: 986 226 700 www.hotelbahiadevigo.comNH PALACIO DE VIGO ****Avda. García Barbón, 17-19.Tel.: 986 433 643 www.nh-hoteles.comTRYP LOS GALEONES ****Avda. de Madrid, 21.Tel.: 986 480 405 www.galeones.com
OÙ DORMIR
ACHATSVigo est le lieu idéal pour faire toute sorte d’achats. Ses rues commerciales sont, par excellence, la Gran Vía, Urzáiz et
quelques adjacentes, Príncipe, près de la Porta do Sol, ou encore le centre commercial Praza Elíptica, principal espace
de loisirs de la ville. Un autre centre, attirant aussi beaucoup de monde, est le centre commercial Camelias, situé sur
la Praza de América. En outre, le quartier d’O Calvario compte plus de 500 établissements, dont l’offre commerciale et
de services est des plus variées, répartis de la rue Fernando O Católico et les contiguës jusqu’à la rue Ramón Nieto.
Pour acheter des produits typiques, gastronomiques (soit élaborés soit frais), artisanaux ou textiles, une bonne option est de
se rendre au Mercado da Pedra, dans la vieille ville, où est également proposée une large gamme de produits d’importation.
À proximité de la Praza da Constitución, on peut encore voir les vestiges des anciennes rues des corporations, comme
celles des vanniers ou des chapeliers, où l’on peut trouver des produits de ce genre, ainsi que nombre d’établissements
se consacrant à l’artisanat et à l’orfèvrerie galicienne: le jais, l’argent, les paniers, la dentelle aux fuseaux, les vins, etc.
Le centre commercial Gran Vía, appartenant au complexe Finca do Conde, est une autre possibilité pour y faire des
achats, car il compte, en plus d’un hypermarché et d’un grand espace de loisirs, une vaste zone de magasins de mode
et de compléments.
OÙ MANGERLa mer est aussi le grand protagoniste de la table à Vigo, les plats de poissons et de fruits de mer flattant tous les palais, de
par leur incomparable saveur. Il ne s’agit pas d’une matière première pour laquelle il existe traditionnellement des
élaborations complexes, elle est cuisiné simplement, avec peu de condiments, afin de pouvoir en apprécier pleinement le
goût et la qualité. Pour ce qui est des vins, les plus remarquables sont les Albariños, tout spécialement ceux d’O Condado.
Parmi les meilleurs endroits où manger et prendre des tapas, commençons par la vieille ville, de la Praza da Constitución
jusqu’au port, notamment la rue d’A Pescadería (A Pedra), où les écaillères offrent des huîtres et d’autres fruits de mer à
déguster sur place. Continuons par As Travesas, où il y a un bon nombre d’établissements autour de la Praza da
Independencia, puis par Bouzas, le meilleur endroit se situant aux portes des halles. Finissons par le quartier d’O
Calvario, où les bons endroits sont dans les rues adjacentes à celle d’Urzáiz, puis celui de Teis, tout spécialement la rue
Sanjurjo Badía, à partir du marché d’O Toural.
AMÉRICA ***Logement singulier: hôtels dans la vieille villePablo Morillo, 6.Tel.: 986 438 922 www.hotelamerica-vigo.comENSENADA ***Alfonso XIII, 11.Tel.: 986 447 440 www.ibbhotels.comIPANEMA ***Vázquez Varela, 31-33.Tel.: 986 471 344 www.hotelimpanema.comMÉXICO ***Vía Norte, 10Tel.: 986 431 666 mexicohotel.comTRES LUCES, LAS ***Cuba, 19-21.Tel.: 986 480 250 www.hotel3luces.comZENIT VIGO ***Gran Vía, 1.Tel.: 986 417 255 www.zenithoteles.com
APPARTEMENTS TOURISTIQUES
IPANEMA Victoria, 4.Tel.: 986 443 218 www.hotelipanema.comHUSA BAHÍA DE VIGO Avda. Cánovas del Castillo, 24.Tel.: 986 226 700 www.hotelbahiadevigo.com
Pour plus d’informations et d’autres logements: www.turgalicia.es
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LOISIRS/PLAGES
BASE NAUTIQUE O VAOEstación Náutica de Vigo (Punto PasiónPlaya).Tel.: 986 446 060 / 669 419 129
CENTRE DE PLONGÉE CIESUBPaseo Valentín Paz Andrade. Bouzas.Tel.: 986 115 431
CINE CLUB LUMIÈREDoctor Cadaval 33, 4º A.Tel.: 986 220 910Web: www.lumierevigo.com
CROISIÈRES EN CATAMARANCOMPAGNIE MAR DE ONSEstación marítima da Ría s/n.Tel.: 986 225 272Liaisons régulières avec Moaña (toutesles heures) et, en été, avec les îles Cíes(parc national), bien que la limite devisites quotidiennes soit de 2 200personnes, ce pour quoi il convient d’enfaire la réservation bien à l’avance.
ÉCOLE D’ÉQUITATION A MURALLACamiño do Monte, 33 (Castrelos).Tel.: 986 410 454
GOLF. Real Aero Club de Vigo (9 trous)Avda. do Aeroporto, s/n.Tel.: 986 486 645Web: www.racvigo.com
IFEVI (INSTITUT DES FOIRES DE VIGO)Avda. do Aeroporto, 772.Tel: 986 486 144 Web: www.ifevi.es
CLUB NAUTIQUE ROYAL DE VIGOAs Avenidas, s/n.Tel.: 986 447 441
RANDONNÉES PÉDESTRES GUIDÉESService municipal gratuitPour plus d’informations, téléphonezau 986 22 47 57
SERVICE D’AUTOBUS TOURISTIQUETel.: 986 224 757Départ de la gare maritime. Consulterles arrêts au téléphone d’informations.Le prix du trajet est de 7,50 pour lesadultes et de 4 pour les enfants entre3 et 14 ans. Les tickets sont vendusdans le propre bus.
SPA PAZO LOS ESCUDOS HOTELRESORTAvda. da Atlántida, 106.Alcabre (Santa Baia).Tel.: 986 820 820Web: www.pazolosescudos.com
THÉÀTRE ENSALLERúa Chile, 15.Tel.: 986 485 609Horaires des représentations: le jeudiet le dimanche à 21h., le vendredi et lesamedi à 22h.
TEMPUS AIRAvda. do Aeroporto s/n.Tel.: 670 505 858 / 986 268 298Vols en avion de tourisme
VIGO QUADCamiño Redondos s/n.San Andrés de ComesañaTel.: 680 311 125
VIGO ZOOA Madroa, s/n.Tel.: 986 267 783Web: www.vigozoo.com
La mer est le grand protagoniste deVigo, et s’en approcher est facile, carla commune compte 45 plages desable fin aux eaux tranquilles. La plusconnue d’entre elles est celle deSamil, c’est aussi la plus longue (1 800mètres) -sa largeur étant de 35 mètres-et la mieux urbanisée, bien qu’elle soitsitué dans la banlieue de la ville.Vers le nord, et plus près de la ville, setrouvent des plages plus petites maispleines de charme: Arganzada, OCocho das Dornas, O Tombo do Gato,Fontes, Santa Baia, Carril et Bouzas.Vers l’intérieur de la ria et au pied dumont d’A Guía, A Punta, Lagoa, Areiñoet Ríos rivalisent avec d’autres plagesimportantes, mais déjà loin du centreurbain, vers le sud et plus au large,telles que Foz, Calzoa, Fuchiños,
Fontaíña, O Vao -la deuxième plage deVigo, laquelle garde encore une partiede son système primitif de dunes etcompte des restes archéologiquesromains-, Canido, Sobreira, et Portiño.Face à Vigo, se trouve l’un desarchipels du parc national IllasAtlánticas, composé des trois îlesCíes. S’agissant d’un espace naturelprotégé et inhabité, ses plagesparadisiaques sont vierges, certainesd’entre elles très petites et cachées,comme celle d’As Margaritas. La pluscélèbre est peut-être la plage deFigueiras, populairement connue sousle nom de Praia dos Alemáns et où l’onpeut pratiquer le nudisme. Outre laplage d’A Cantareira, la plusimportante est celle de Rodas,dépassant un kilomètre de long.
94 VIGO
Vigo présente une grande
variété d’ambiances
nocturnes où chacun
trouvera son compte, des
tendances les plus actuelles
aux établissements et zones
pour les plus mûrs. Les
endroits les plus fréquentés
sont ceux qui se situent
dans les rues Rosalía de
Castro et Areal; sur la Praza
de Portugal, les rues
Churruca, Alfonso XIII et
alentours; le quartier d’As
Travesas et, bien sûr, la
plage de Samil, dont la
bonne ambiance est aussi
bien estivale qu’hivernale.
Fondation “Barrié de la Maza” Musée “Quiñones de León”
OÙ SORTIR
Porta do Sol
Campus Universitaire
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95VIGO
VILLE SINGULIÈRE
Le visiteur de Vigo a une occasion unique
de retrouver la nature dans son état le plus
vierge en se rendant sur les îles Cíes. Ce
sont trois îles, situées à l’entrée de la ria de
Vigo, qui font partie du parc naturel
national Illas Atlánticas. Elles disposent
d’un camping et d’un service de transport
régulier en haute saison qui conduit les
touristes jusqu’à l’archipel plusieurs fois
par jour. Il ne faut toutefois pas oublier
qu’il existe une limite quotidienne de
visiteurs, ce pour quoi la réservation du
billet doit être effectuée bien à l’avance.
Lieu idéal pour profiter d’un cadre naturel,
sur des plages paradisiaques, il recèle une
grande richesse de paysages, de faune
(notamment les oiseaux de mer) et de flore.
Musée de la Mer
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96 VIGO
�À NE PAS MANQUER
REPRÉSENTATION DE LA RECONQUÊTE
La Praza da Constitución (vieille ville) est le
théâtre, le 28 mars, de la remémoration de la
lutte des habitants de Vigo contre les troupes
françaises en 1809.
FESTA DA CHEGADA DA PRIMAVERA
Une théâtralisation symbolique de l’arrivée du
printemps est réalisée le deuxième dimanche
de mai, sur la Praza da Constitución.
FESTA DO SANTÍSIMO CRISTO DOS
AFLIXIDOS DE BOUZAS
Fête déclarée d’intérêt touristique, remontant à
1605, elle se déroule dans le quartier de
Bouzas le troisième dimanche du mois de
juillet. Les manifestations les plus importantes
sont la Procession du Christ, la régate de
Faluchos (embarcations traditionnelles) et un
festival pyrotechnique.
FESTIVAL “PARA VIGO ME VOY”
Ce festival de musique latine, se tenant en
juillet et en août, voit défiler sur scène les
meilleurs artistes de ce genre de musique.
FESTAS DO CRISTO DA VICTORIA
Le patron de la ville est porté en procession
dans les rues de la ville, le premier dimanche
du mois d’août, pour le remercier d’avoir
vaincu les Français au début du XIXème
siècle. Cet évément très populaire suppose le
début de la «Grande semaine de Vigo».
ARE-MORE. FESTIVAL DE MUSIQUE DE
VIGO
Une vingtaine de concerts de musique
classique de tous les temps, interprétés par
des musiciens de premier ordre, sont
organisés tout au long du dernier trimestre
de l’année.
OFFICES DE TOURISME
MUNICIPALES
Praza do Rei, s/n. Tel.: 986 810 199
Oficina de Turismo de A Pedra. Teófilo Llorente, 5. Tel.: 986 224 757
XUNTA DE GALICIA
Cánovas del Castillo, 22. Tel.: 986 430 577
INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLE
Tel.: 010
AÉROPORT DE PEINADOR
Avda. do Aeroporto, s/n. Tel.: 986 268 200
Situé a 10 km. du centre de la ville.
AUTOBUS À L’AÉROPORT
VITRASA.
Informations sur les horaires au téléphone suivant: 986 207 474
GARE ROUTIÉR
Avda. de Madrid, s/n. Tel.: 986 373 411
RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER
www.renfe.es
GARE: Avenida de Madrid, 57.
INTERNATIONAL: 902 243 402
NATIONAL: 902 240 202
SERVICE DE TAXIS
CENTRALE DE RADIO TAXI
Tel.: 986 470 000 / 986 470 033
RADIO TAXI SERVICES
Tel.: 986 272 829
RADIO TAXI VIGO
Tel.: 986 252 700 / 986 272 900 /
986 266 377
informations
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