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La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer 002 LA GALICE 006 A CORUÑA 020000 FERROL 03200 SANTIAGO DE COMPOSTELA 048000 LUGO 060000 OURENSE 07200 PONTEVEDRA 08400 VIGO

La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 1: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

La Galice:Des villesà vivre,Des villesàaimer

002LA GALICE

006A CORUÑA

020000FERROL

03200SANTIAGO DE COMPOSTELA

048000LUGO

060000OURENSE

07200PONTEVEDRA

08400VIGO

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La Galice est un territoire moderne et novateur, qui offre tous

les avantages urbains que l’on peut attendre de toute région,

ces espaces urbains nous charmant aussi parce qu’ils sont une

porte ouverte sur le monde rural et naturel avec lequel il

n’existe pas de frontières proprement dites, le visiteur passant

de l’un à l’autre sans discontinuité.

La Galice urbaine est essentiellement atlantique puisque cinq

de ses sept grandes villes sont distribuées sur l’axe qui s’étend

tel un continuum de caractéristiques urbaines, de Ferrol

jusqu’à la frontière portugaise, et sur lequel se situent en plus

de la ville précédemment citée A Coruña, Santiago de

Compostela, Pontevedra et Vigo. Les extrémités de ce couloir

urbain, Ferrol et Santiago ne sont séparées que par moins de

deux heures de route par l’autoroute AP-9, véritable colonne

vertébrale du territoire occidental galicien. Les deux capitales

de province intérieures, Ourense au sud et Lugo au nord, sont

reliées aux villes occidentales par un réseau de nationales, de

quatre voies et d’autoroutes de premier ordre.

2 LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER

Ainsi donc, la Galice peut être comprise

comme une ville continue, où les

déplacements ne nous prendront que peu de

temps. Il n’existe pas de très grandes villes qui

l’emporteraient de manière évidente sur les

autres, annulant dès lors leur présence ou leur

importance. En d’autres termes, nous pouvons

dire que les villes galiciennes sont comme les

divers quartiers ou arrondissements d’une

grande et unique agglomération qui compte

de nombreuses spécificités fonctionnelles et

artistiques dans chaque subdivision:

SSaannttiiaaggoo ddee CCoommppoosstteellaa est la capitale de la

Communauté Autonome de Galice, inscrite au

Patrimoine mondial de l’humanité, ville de

pèlerinage, universitaire et administrative, où la

pierre montre toute sa splendeur dans un des

centres historiques les mieux conservés d’Europe.

VViiggoo eett AA CCoorruuññaa sont les villes les plus peuplées et constituent

les moteurs économiques et sociaux de la Communauté

Autonome de Galice, lesquelles maintiennent le caractère de

la pêche traditionnelle en harmonie avec les activités

portuaires, industrielles et sportives les plus novatrices. Les

deux villes s’enorgueillissent d’une longue et millénaire

histoire qui a laissé de multiples traces depuis l’époque

mégalithique jusqu’aux architectures contemporaines les plus

osées. Leurs valeurs naturelles, sociales, culturelles et festives

ne sont pas en reste et ne laissent pas le visiteur indifférent.

FFeerrrrooll,, ville rationaliste, fille du siècle des

Lumières, étroitement liée au monde

militaire, est, dit-on, le port naturel le plus

beau et le plus protégé de tout le littoral

atlantique, favorisant de la sorte

l’établissement des chantiers navals et de la

Marine Royale dès le XVIIIème siècle.

PPoonntteevveeddrraa, au fond de sa ria enchanteresse,

est enclavé dans un site d’une beauté

Santiago de CompostelaFerrolA Coruña

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Page 3: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

3LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER

exceptionnelle. Il est merveilleux de se promener

dans sa vieille ville, de se laisser surprendre dans

ses musées, de remonter dans le temps et

d’évoquer l’agitation des pêcheurs de l’ancienne

corporation des marins, de déguster sa

gastronomie…

N’oublions pas non plus de mentionner les deux

villes traversées par Miño, fleuve qui acquiert, en

Galice, la catégorie de Père et qui offre de

splendides paysages de promenades fluviales à

son passage par LLuuggoo ee OOuurreennssee,, cités d’origine

romaine, pourvues de nombreux ponts qui

l’enjambent. Ce sont des villes traditionnellement

touristiques, autrefois grâce à leurs eaux minéro-

médicinales (station thermale de Lugo et As Burgas

de Ourense), aujourd’hui grâce à la conjonction,

dans un même espace, de points d’intérêt

différents, tels que leurs célèbres vieilles villes,

leurs vestiges, leur incomparable gastronomie,

leurs marchés traditionnels ou simplement leur

propre ensemble urbain.

Ainsi, la visite de ces accueillantes villes de Galice

peut être recommandée au voyageur de deux

manières différentes. D’une part, ceux qui veulent

avoir une vue générale du tissu urbain existant

dans la Communauté galicienne, pourront, en peu

de temps, visiter toutes ses villes, apprécier et

s’émerveiller des spécificités de cet ensemble.

Cette option est nettement facilitée par la qualité

des voies de communication et la proximité des

villes entre elles, ainsi que par leur taille moyenne,

idéale pour la visite de chaque site, n’exigeant

qu’une demi, une ou deux journées, selon les

préférences de chacun. D’autre part, ceux qui

cherchent des aspects plus concrets ou qui ne

disposent que de peu de temps, peuvent se

concentrer sur ce qui les intéresse le plus

(archéologie, monuments, vie sociale et nocturne,

gastronomie, tourisme nautique, etc.…), visitant

alors directement le noyau urbain le plus en

accord avec leurs attentes.

En plus, le grand attrait des villes galiciennes

repose sur leur inclusion sans grande discontinuité

dans le monde rural environnant, qui s’immisce

parfois au cœur du propre noyau urbain, à tel

point qu’il est habituel de pouvoir y trouver des

potagers consciencieusement cultivés. C’est la

raison pour laquelle la visite de ces villes servira

de point de départ pour découvrir d’autres réalités

du reste de la Galice et de la propre idiosyncrasie

des Galiciens, très attachés à la terre.

Lugo

Ourense

Pontevedra

Vigo

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Page 4: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

densité démographique

températuresmoyennes

superficiepopulation (recensement de2005)

point culminantde la commune

précipitationsannuelles

DONNÉES URBAINES

4 LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER

Cartographie élémentaire du centre ville de chaque municipalité,accompagnée des principales attractions touristiques. On ypropose, en plus, un parcours thématique qui présente lesaspects les plus singuliers de la ville en question.

PARCOURS

Schéma alphabétique des musées et salles d’expositions dechaque ville, avec une brève description des collectionsprésentées et des caractéristiques des édifices qui lesabritent.

MUSÉES ET SALLES D’EXPOSITIONS

Informations pratiques relatives à l’acquisition de produitsrégionaux typiques et de tout autre type d’achat, lesprincipales rues commerçantes y étant indiquées, ainsi que lasituation des marchés traditionnels ou périodiques existants.

ACHATS

Présentation des zones de la ville où l’on peut trouver le plusde restaurants.

OÙ MANGER

Liste des principales ressources touristiques et brèvesdescriptions de chacune d’entre elles, références chiffréessur le plan de la ville concernée.

À CONNAÎTRE

GUIDE DE L’UTILISATEUR

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Page 5: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

5LA GALICE: DES VILLES À VIVRE, DES VILLES À AIMER

Liste des rues et des quartiers qui présentent une certaineanimation pour les noctambules, quelles que soient lesambiances recherchées.

OÙ SORTIR

Liste par ordre alphabétique et par catégorie desétablissements hôteliers de 3 à 5 étoiles, ainsi que lesappartements touristiques, les types d’hôtels les plusimportants (hôtel-relais, Parador Nacional de Turismo -hôtelde luxe administré par l’État-, hôtel spa, hôtel rustique, hôtelet restaurant gastronomique, hôtel dans le centre historique,etc.) et les gîtes ruraux existant sur la commune.

OÙ DORMIR

Répertoire des principaux évènements populaires qui sedéroulent tout au long de l’année (fêtes, rencontresculturelles, etc.).

À NE PAS MANQUER

Téléphones d’informations des offices de tourisme municipauxet du gouvernement régional galicien, sites web desorganismes de promotion touristique, transports urbains, etc.

INFORMATIONS

Aspects uniques dont peut profiter le touriste dans chacunedes villes galiciennes.

VILLE SINGULIÈRE

Villes ludiques offrant la possibilité au visiteur de pratiquer toute sorted’activités qui lui feront passer d’inoubliables moments et lui laisserontde bons souvenirs. Villes côtières avec leurs plages urbaines etenvironnantes, nombre d’entre elles pourvues du Pavillon Bleud’Europe, rappelant par là que la Galice a été, en 2006, la destinationtouristique présentant le plus de plages labellisées (102).

LOISIRS/PLAGES

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Page 6: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

6.577 hb/km2 Moyenne desmaximales :22° en aoûtMoyenne desminimales :7,5° en janvierMoyenneannuelle : 14°

37 km2243.349 hab. 0 - 289 m.(Monte dasArcas)

1.000 mm.

6 A CORUÑA

A CORUÑA

A Coruña est résolument une ville atlantique vouée à la pêche,

caractère hérité de sa situation géographique sur une presqu’île

qui s’avance dans l’océan et sa vaste baie, appelée par les Romains

Portus Magnum Artabrorum (le grand port des Artabres). Les

éléments légendaires se mêlent dès lors à l’innovation la plus

porteuse dans un cocktail qui fait de cette ville l’une des plus

attirantes du nord-ouest ibérique, ce que corrobore une grande

ouverture culturelle et de loisirs.

Tour d’Hércules

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Page 7: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Déjà connu des Romains sous le nom de

Brigantia, le port abritait une tribu

galicienne, celle des Artabres. De cette

période préromaine, il ne reste que

quelques vestiges dans le Castro de Elviña,

village fortifié, occupé du VIème siècle

avant J.C. au IIème siècle après J.C.

Les Romains s’installèrent dans la ville,

attirés par la situation stratégique de son port,

sur la route qui menait aux îles britanniques,

construisant alors le phare emblématique d’A

Coruña, la Torre de Hércules.

La ville originale fut abandonnée au

cours du Vème siècle, dévastée par les

incursions normandes et n’étant réoccupée

qu’au XIIIème siècle, époque où Alphonse

IX lui donna le nom de Crunia.

Au XVIème siècle, c’est de son port que

partit Charles Quint pour être couronné

empereur en Allemagne, de même Philippe

II, son fils, embarqua à A Coruña pour aller

épouser Marie Tudor en Angleterre. C’est au

cours de ce même siècle que se produisit

l’épisode de la mémorable défense de la ville

face à une attaque anglaise, menée par

Francis Drake, bataille au cours de laquelle Maria Pita acquit une autorité qui fera d’elle une héroïne des lieux.

Le privilège du commerce avec les colonies américaines fit alors de la ville un port florissant, au cours des XVIIème

et XVIIIème siècles.

Au début du XIXème siècle eut lieu la bataille d’Elviña, au cours de laquelle s’affrontèrent les troupes anglaises et

françaises, bataille qui se solda notamment par la mort du général anglais John Moore, enterré dans le jardin de San

Carlos. Le XIXème siècle supposa le développement économique et urbanistique de la ville qui fut à l’origine des

galeries si caractéristiques de la Mariña, ainsi que d’une multitude d’édifices modernistes.

Le XXème siècle prolongea ce dynamisme économique, lequel a fait d’A Coruña une grande ville industrielle et

financière, vivant notamment de la pêche et des services, tout en jouissant d’une grande vitalité culturelle.

7A CORUÑA

Centres culturels. Cantón Grande

Parc d’A Torre Rue Real

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Page 8: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

8 A CORUÑA

01 Château de San Antón: bâti au XVIème siècle

puis remodelé au XVIIIème siècle. Sur un îlot de la

baie d’A Coruña, aujourd’hui uni à la terre ferme, il

fut érigé pour héberger les malades contagieux, avant

d’être utilisé comme forteresse et prison. On y trouve

les dépendances du musée archéologique de la ville.

Couvent et place de Santa Barbara:deuxième moitié du XVème siècle, agrandi aux

XVIIème et XVIIIème siècles. Situé sur une place

d’une beauté singulière.

Couvent de Santo Domingo: de style baroque

galicien du XVIIIème siècle. Intéressante tour

oblique dans l’axe de l’église. Il abrite la chapelle

d’A Nosa Señora do Rosario, patronne de la ville.

Galeries d’A Coruña: Avenue d’A Mariña.

Constructions en verre du XIXème siècle

destinées à mieux profiter des heures

d’ensoleillement. Ce sont elles qui donnèrent à

la ville son surnom de Ville de Cristal.

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02

01

À CONNAÎTRE

Fondation Caixa Galicia

Galeries d’A Mariña

« Prisma de Cristal ». Centre des Arts

Baie d’A Coruña

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Page 9: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Église des Capucines: de style baroque

compostelan, du début du XVIIIème siècle,

œuvre de Fernando de Casas y Novoa.

Église de San Nicolas: de style baroque,

début du XVIIIème siècle.

Église de San Xurxo: édifice de style baroque

compostelan du XVIIème siècle, œuvre de

Domingo de Andrade.

Église de Santa Maria do Campo : ancienne

collégiale construite à l’initiative de la corporation

des marins, de style original roman (XIIème siècle),

terminé au XVème siècle, où se distinguent la

rosace et le tympan de la porte principale arborant

la scène de l’Adoration des Rois Mages.

Église de Santiago: construction romane du

XIIème siècle avec des modifications des XIVème

et XVème siècle. Remarquable portail principal et

intéressants modillons de figures grotesques.

09

08

07

06

05 Hôtel de ville: vaste et élégant édifice

moderniste du début du XXème siècle. Façade

historiée. Construction flanquée de trois tours

surmontées de coupoles.

Portas do Mar: portes des vieux remparts du

XVème siècle. Celles de San Miguel, du

XVIème siècle, d’O Clavo et d’A Cruz, ces deux

dernières du XVIIIème siècle.

Torre de Hércules: élevée au IIème siècle.,

sous l’empire de Trajan. C’est le phare romain

toujours en activité le plus ancien du monde.

Restauration de son extérieur au XVIIIème

siècle. Symbole par excellence de la ville.

Jardins de San Carlos: conçus en 1843 sur

l’ancien bastion ou forteresse de San Carlos.

Jardins romantiques qui abritent la tombe du

général britannique John Moore.

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11

10

Front de mer

9A CORUÑA

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Page 10: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

10 A CORUÑA~

PARCOURS

Nous commençons notre parcours sur la Praza do

Obelisco, dans le centre ville, où nous pouvons

observer l’agitation de la vie d’A Coruña et nous

promener dans les rues Real et Rego da Auga, qui

débouchent sur la majestueuse place de María Pita,

présidée par son imposant hôtel de ville, de style

moderniste.

De cette place, nous plongeons dans la vieille ville, où

nous nous imprégnons de la plus singulière histoire

d’A Coruña, puisque nous pouvons visiter l’église de

Santiago, de style roman du XIIème siècle, encore

qu’elle compte des éléments ogivaux des XIVème et

XVème siècles, l’évocatrice Praza de Azcárraga, la

Collégiale de Santa María, construite entre les

XIIème et XVème siècles, très proche du musée d’art

sacré, ou encore la place et le couvent de Santa

Bárbara, autant d’édifices composant un ensemble

d’une beauté singulière. Avant de quitter la vieille

ville, nous passerons par le jardin de San Carlos, non

loin du musée militaire et de la fondation Luís

Seoane, un agréable endroit empreint de romantisme,

situé dans un ancien bastion (1843), qui renferme la

tombe du général Moore, mort à la bataille d’Elviña

en 1809, offrant, en outre, de très bonnes vues sur

la ville.

Nous quittons maintenant la vieille ville pour nous

rendre jusqu’aux jardins d’A Real Maestranza, où se

trouvent les anciens canons de défense de la cité et

”L’ESSENCE D’A CORUÑA”

Parc d’As Esculturas

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Page 11: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

pourrons apprécier de jolies vues sur

la Torre de Hércules ou sur l’Obelisco

Millennium. Nous revenons ensuite au

point de départ, en empruntant

l’avenue Rubine, la Praza de

Pontevedra et la rue Juan Flórez, où

nous pouvons admirer divers édifices

modernistes et profiter de l’occasion

pour acheter quelques souvenirs de la

ville. De cette rue, nous nous

dirigeons vers la Praza de Ourense,

en passant par les halles de la Praza

de Lugo, qui viennent d’être rénovées.

Nous arrivons alors aux Cantóns de

Méndez Núñez, l’un des jardins

publics les plus populaires et les plus

célèbres de la ville, où nous pourrons,

une fois le parcours terminé, nous

reposer. Si nous avons encore envie

de marcher, nous pourrons aller voir

les expositions des fondations de

Barrié de la Maza ou de Caixa Galicia,

cette dernière venant d’être rouverte

au public et étant, en elle-même, une

authentique œuvre d’art

contemporaine, ou encore vers celles

du moderniste Quiosco Alfonso.

Enfin, pour ceux qui aiment le jeu, un

détour par le casino Atlántico est

recommandé.

d’où nous pouvons admirer la digue

de Barrié de la Maza,

l’exceptionnelle architecture

contemporaine de la tour de

contrôle maritime et le château de

San Antón. De là, nous rejoignons

le front de mer où nous prenons le

tramway touristique jusqu’à la

Torre de Hércules. C’est un

parcours d’une grande beauté qui

nous offre des vues incomparables

sur la côte sauvage de l’Atlantique.

Nous descendons ensuite à l’arrêt

le plus proche du phare romain, le

visitons, ainsi que ses alentours et

l’édifice de la vieille prison. Nous

dirigeons nos pas vers l’aquarium

Finisterre, qui vaut la peine d’être

visité, tant pour les espèces qu’il

abrite que pour le paysage marin

qu’il nous permet de contempler.

Nous poursuivons notre chemin en

remontant dans le tramway pour

en descendre au début de la plage

d’Orzán, d’où nous allons à pied

jusqu’au stade de Riazor, véritable

temple sportif pour les habitants

d’A Coruña, enchantés par les

résultats du club ces dernières

années. De cet endroit, nous

Collégiale Santa María do Campo Modernisme Front de mer

11A CORUÑA~

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12 A CORUÑA

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13A CORUÑA

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Aquarium FinisterraePaseo Marítimo, s/n.Tel.: 981 189 842www.casaciencias.orgPrix: 10 €

14 A CORUÑA

Exposition permanente consacrée à la biologie marine,l’océanographie, la navigation et l’aquiculture. Le muséepossède de nombreux aquariums qui présententdifférents habitats marins, nombre d’entre eux étantdes écosystèmes subaquatiques galiciens.

Maison des SciencesParque de Santa Margarita, s/n.Tel.: 981 189 846www.casaciencias.orgPrix: 2 € (1€ pour étudiants et retraités).

Fondamentalement dédié à la divulgation del’astronomie grâce au planétarium qu’abrite la coupolede l’édifice (10 m. de diamètre), le musée présenteaussi des collections relatives à la science en général, àla technologie et à la nature.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS

Maison-musée

d’Emilia Pardo BazánRúa Tabernas, 11, 1º.Tel.: 981 207 308Entrée libre.

Exposition d’œuvres et d’objets de la vie de l’écrivaine etcomtesse galicienne dans ce qui fut sa demeure, édificenoble du XVIIIème siècle. Aujourd’hui, siège del’Académie Royale des Lettres Galiciennes.

Maison-musée María PitaFerrerías, 28.Tel.: 981 189 853Entrée libre.

Maison présentant la vie de l’héroïne d’A Coruña duXVIème siècle. Exposition des objets et de la réalitéhistorique des XVIème et XVIIème siècles.

Maison-musée PicassoPaio Gómez, 14, 2º.Tel.: 981 184 278Entrée libre (réservez au préalable).

Ambiance début du XXème siècle, époque où Picasso,alors jeune, réside dans cette maison.

Centre Social et Culturel

CaixanovaAvenida da Mariña, esquina calles A Fama y Rego de AugaTel.: 881 920 150www.caixanova.esEntrée libre.

Espace crée pour le développement d’activitésculturelles de types divers, des expositions temporellesles plus variées, des journées, rencontres, conférencesou colloques célébrés dans cet auditorium moderne.

Collection d’Art

María José JoveGalileo Galilei, 4 A, 2º.Edificio Workcenter. Polígono A GrelaTel.: 981 160 265www.fundacionmariajosejove.orgEntrée libre.

Les lieux abritent d’intéressantes œuvres d’art(peinture et sculpture) des XIXème et XXème siècles.

Collection d’horlogesCasa Consistorial, Praza de María Pita, 1.Tel.: 981 184 200Entrée libre, ouvert l’après-midi, du lundi au vendredi.

Intéressante collection de 82 horloges des XVIIème-XXème siècles; don d’Antonio Ríos Mosquera à la villeen 1972. Elle occupe le rez-de-chaussée de l’hôtel deville.

Domus, Casa do Home.

Cine ImaxSanta Teresa, 1.Tel.: 981 189 840www.casaciencias.orgPrix: 2 € (1 € pour étudiants et retraités); projection IMAX: 7 €.

Visite interactive d’une exposition sur l’être humain. Lemusée est pourvu d’une salle de projection IMAX,œuvre de l’architecte Arata Isozaki. Il s’agit d’un édificecurviligne qui supporte les forts vents de la plaged’Orzán, comme s’il s’agissait d’une voile de navireflottant au vent.

Fondation Caixa GaliciaCantón Grande 21-24.www.caixagalicia.esTel.: 981 275 350Entrée libre.

Elle renferme une collection permanente de peinturesdu propre fonds de la fondation et accueille desexpositions temporaires de peinture, de sculpture, dephotographie, etc. L’édifice, en lui-même, est uneauthentique œuvre d’art: conçu comme la courbe d’unevague déferlant de la mer toute proche, l’architecteNicholas Grimshaw s’est inspiré de la traditionarchitecturale la plus caractéristique de la ville, lesgaleries.

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15A CORUÑA

Fondation Luis SeoaneSan Francisco, s/n (cerca del Museo Militar).Tel.: 981 216 015www.luisseoanefund.orgEntrée libre.

Exposition permanente des œuvres de l’artiste galicien,Luís Seoane, complétée par des œuvres d’artcontemporain présentées de façon temporaire.L’édifice, construit sur l’emplacement d’une anciennecaserne militaire, a été inauguré en mai 2003. Conçutel un grand grenier à grains en granit et en verre, ilentoure la cour de l’ancien bâtiment.

Fondation Pedro Barrié de la MazaCantón Grande, 9.Tel.: 981 221 525www.fbarrie.orgEntrée libre.

Elle présente un large éventail des œuvres de FranciscoLloréns et organise diverses expositions temporairesconsacrées à divers aspects culturels: art, histoire,ethnographie, etc.

Instituto “José Cornide”

de Estudios CoruñesesDurán Loriga, 10, 4º.Tel.: 981 227 451Entrée libre (réservation nécessaire pour les groupes)

L’œuvre de l’écrivain et politicien d’A Coruña, Salvadorde Madariaga, est exposée dans ce musée.

Kiosko Alfonso

(Palacio municipal de Exposiciones)Xardíns de Méndez Núñez, s/n.Tel.: 981 189 898 / 981 220 104Entrée libre.

Expositions temporaires des tendances les plus variéesdans un édifice moderniste de magnifique facture.

Musée archéologique et historique,

château de San AntónPaseo do Parrote, s/n.Tel.: 981 189 850www.sananton.orgPrix: 2 (1 € pour étudiants et retraités).

Il expose surtout des pièces archéologiques, notammentd’orfèvrerie, de 3 grandes époques: de la préhistoire, descastros et de l’Antiquité romaine. Elles viennentprincipalement de fouilles effectuées dans la province d’ACoruña. L’édifice est une ancienne forteresse et prison,érigée au XVIème siècle puis remodelée au XVIIIème.

Musée d’art contemporain

Unión Fenosa (MACUF)Avenida de Arteixo, 171 (A Grela-Bens).Tel.: 981 178 786www.macuf.unionfenosa.esEntrée libre.

Diverses œuvres d’art contemporain sont exposées dansle musée, quoique la plupart d’entre elles correspondentà l’art galicien et portugais de la seconde moitié duXXème siècle. Le musée organise, en outre, desexpositions temporaires, des ateliers pour jeunesartistes, des conférences, etc.

Musée d’art sacré de la collégiale

Santa María do CampoPorta de Aires, 23.Tel.: 981 203 186Entrée libre.

Le musée, exposant des pièces d’orfèvrerie religieuse,du XVIème au XXème siècles, est installé dans unédifice conçu par l’architecte galicien Gallego Jorreto

Musée des Beaux-ArtsZalaeta, s/n.Tel.: 981 223 723www.museobelasartescoruna.xunta.esPrix: 2,40 €

Disciplines artistiques variées: peinture, sculpture,gravure, faïence et arts plastiques. À remarquer lacollection de toiles, comprises entre les XVIème etXXème siècles, de peintres, tels que Murillo, Sorolla,Rubens, Le Tintoret, Goya et Picasso, ainsi que depeintres galiciens des XIXème et XXème siècles. Unesalle entière est, par ailleurs, consacrée à la faïenceriegalicienne de Sargadelos. Quant à l’édifice, œuvre deGallego Jorreto, il a obtenu le Prix Nationald’Architecture.

Musée électrique “Union Fenosa”Avda. de Arteixo, 171.Tel.: 981 178 754Entrée libre.

Musée scientifique qui retrace l’histoire de ladécouverte et de l’utilisation de l’énergie électrique.

Musée Militaire RégionalPraza Carlos I, s/n.Tel.: 981 206 791www.olympia.fortunecity.com/afl/516/corunaEntrée libre.

Objets militaires de toute sorte: armes, uniformes,bannières, maquettes et mobilier (XVIIIe-XXème siècle).

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HÔTELS

HESPERIA FINISTERRE *****Logement singulier : Hôtel dans la Vieille Ville et hôtel-restaurantPaseo do Parrote, 2-4.Tel.: 981 205 400 www.hesperia-finisterre.comAC HOTEL A CORUÑA ****Enrique Mariñas, s/n.Tel.: 981 175 490 www.ac-hotels.comBARCELÓ CORUÑA ****Enrique Mariñas, s/n.Tel.: 981 179 299 www.barcelo.comEUROSTARS CIUDAD DE LA CORUÑA ****

(Qualité touristique)Juan Sebastián Elcano, 13.Tel.: 981 211 100 www.eurostarsciudaddelacoruna.comHESPERIA A CORUÑA ****Juan Florez, 16.Tel.: 981 010 300 www.hesperia-acoruna.comHUSA CENTER ****Gambrinus, 14.Tel.: 981 160 006 www.husa.esMELIÁ MARÍA PITA ****Avda. Pedro Barrié de la Maza, 1.Tel.: 981 205 000 www.solmelia.com

OÙ DORMIR

16 A CORUÑA

ACHATSA Coruña est une ville qui offre de multiples possibilités pour effectuer toute sorte d’achats, du prêt-à-porter et de la

haute couture, en passant par les souvenirs, les produits gastronomiques typiques ou quasiment tout ce qui peut nous

passer par la tête. Les principales zones commerciales se situent dans la rue Real, les Cantóns, la Praza do Obelisco

et ses rues adjacentes, sans oublier le nouveau centre commercial de la Gare maritime, la rue Juan Flórez, les alentours

de la rue Barcelona et de la Praza de Cuatro Caminos, où sont installés divers centres commerciaux. D’autres options

existent également, telles la Ronda de Outeiro, dans le centre commercial Os Rosales, dont l’offre ludique et

marchande est variée.

OÙ MANGERLes propositions culinaires d’A Coruña sont aussi reconnues que variées, notamment les poissons et fruits de mer, des

produits de première qualité débarqués le jour même du port de la ville. La viande, elle aussi d’une qualité

indiscutable, ne laissera pas non plus le visiteur indifférent, de même que les empanadas (tourtes), les fromages et les

vins du pays, d’autant plus que ce sont des produits à la portée de toutes les bourses.

Quant à la situation des meilleurs établissements, citons la zone de la Pescadería Vella, c’est-à-dire les rues

perpendiculaires à la Praza de María Pita et parallèles à la rue Real, soit les rues de Florida, A Franxa, San Nicolás,

Galera et Barrera. Aux environs de la Praza de España et du Campo de Marte, dans le quartier Atocha, se situent

également de bons restaurants, notamment dans les rues San Juan ou Ángel Rebollo. Quant aux zones de Cuatro

Caminos, A Gaiteira et Os Castros, chacune de leurs rues abrite des brasseries et des restaurants, les meilleurs se

situant dans les rues Ramón y Cajal, Xeral Sanjurjo, Posse ou encore sur l’Avenida dos Caídos.

Kiosque Alfonso Hôtel de Ville. Place de María Pita

NH ATLÁNTICO ****Xardíns de Méndez Núñez, 2.Tel.: 981 226 500 www.nh-hotels.comTRYP CORUÑA ****Ramón y Cajal, 53.Tel.: 981 242 711 www.trypcoruna.solmelia.comZENIT CORUÑA ****Comandante Fontanes, 19.Tel.: 981 218 484 www.zenithoteles.comPLAZA ***Avda. Fernández Latorre, 45.Tel.: 981 290 111 www.hotelplaza.infoRIAZOR ***Avda. Pedro Barrié de la Maza, 29.Tel.: 981 253 400 www.riazorhotel.com

APPARTEMENTS TOURISTIQUES

SOMESO Someso, 7.Tel.: 981 900 155 www.somesoapartamentos.comRESIDENCIAL PORTAZGO Río Quintas, 16 – Palavea.Tel.: 981 137 150

��

Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es

01 coruña_C 12/11/07 09:08 Página 16

Page 17: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

17A CORUÑA

De la richesse et de la variété nocturne

d’A Coruña, il faut surtout signaler la

zone de l’Orzán, plus particulièrement

la rue Juan Canalejo et ses parallèles et

perpendiculaires, où il existe une

multitude de pubs aux ambiances les

plus diverses. Quant à la vieille ville,

aux alentours de la Pescadería, dans

les rues parallèles à San Andrés et à

Barrera, elle offre aussi la possibilté de

passer une bonne soirée,

notammement pour ceux qui

recherchent le calme d’une

conversation tranquille autour d’un

café ou d’une bière. Enfin, la zone de

la Praza do Humor est le rendez-vous

des plus jeunes noctambules de la ville.

Plage d’O Orzán

OÙ SORTIRLOISIRS/PLAGES

PLONGÉE GALICIACantábrico, 2 bajo, esquina Paseo Marítimo.Tel.: 981 212 206

CASINO ATLÁNTICOXardíns de Méndez Núñez, s/n.Tel.: 981 221 600

CENTRO GALEGO DE ARTES E IMAXEDurán Loriga, 10 baixo.Tel.: 981 203 499

GOLF MUNICIPAL DE LA TORRE DE HÉRCULES (6 trous)Avenida de Navarra, s/n.Tel.: 981 209 680

GOLF D’A ZAPATEIRA (18 trous)Carretera de A Zapateira, s/n.Tel.: 981 284 786

COLISEUMAvda. Alfonso Molina, s/n.Tel.: 981 133 195Grand espace circulaire construit en acier et en verre utilisé, destiné àaccueillir tout type de spectacle, concerts, corridas en plein air et autresévénements.

ÉCOLE DE VOL LIBRE “CAMBRE”Concepción Arenal, 1 portal 3, 3º B.Tel.: 981 297 962École officielle de vol libre voyages touristiques, aéromodélisme, paramoteur,stages.

CRIÉE MUNICIPALEMuelle de Linares Rivas, s/n (Puerto).Tel.: 981 164 600Elle ne peut être visitée qu’en groupe. Réservation obligatoire

PALEXCO (PALAIS DES CONGRÈS ET DES EXPOSITIONS)Muelle de Transatlánticos, s/n.Tel.: 981 228 888 Web: www.palexco.com

PAZO DE LA ÓPERA Y DE CONGRESOSGlorieta de América, s/n.Tel.: 981 140 404 www.palacongres.com

PORT DE PLAISANCE D’A CORUÑAMuelle Arzobispo Gelmírez, s/n.Tel.: 981 914 142 Web: www.darsenacoruna.com

SOCIÉTÉ HIPPIQUEAvda. Metrosidero, s/n.Tel.: 981 208 849

SPA AGUA DE SANTA CRISTINADarwin, 6.Tel.: 981 637 303 www.aguadesantacristina.com

SPA LOIDA BALNEARIO URBANOEmilia Pardo Bazán, 2 baixo.Tel.:981 122 745 / 981 126 793

TEATRO FORUM METROPOLITANORío Monelos, 1.Tel.: 981 184 293

THÉÂTRE ROSALÍA DE CASTRORego de Auga, 37.Tel.: 981 184 349

TRAMWAY TOURISTIQUETel.: 981 250 100Recorre el paseo marítimo.

A Coruña compte sept jolies plages où profiter des eaux de l’Atlantique. Lesmieux situées sont les plages urbaines de Riazor et d’Orzán/Matadeiro,toutes deux au pied du front de mer, très longues et dotées des meilleursservices. En hiver, elles permettent d’apprécier l’âpreté de la mer en ceslieux. Quant aux plages de San Amaro, As Lapas, Oza, Adormideras et SanRoque, elles sont peut-être moins fréquentées mais tout aussi agréables.

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Page 18: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

18 A CORUÑA

VILLE SINGULIÈRE

L’une des plus inoubliables expériences

qu’un visiteur peut vivre à A Coruña est de

contempler un coucher de soleil, du hautde la Torre de Hércules, le soleil

disparaissant derrière notre Finistère

atlantique, dans un paysage de rêve,

devant l’unique phare romain aumonde encore en fonctionnement, sous

l’œil d’un ensemble de sculptures qui

retracent les origines légendaires de ladite

tour et de la ville: Ártabros, de Arturo

Andrade, Breogán, de Xosé Cid, Caronte,

de Ramón Conde, Hércules et Xerión, de

Tim Behrens et de José Espora et

finalement, le bois de menhirs, de Manolo

Paz. La tour, datant du IIème siècle, est

l’oeuvre de l’architecte de Coimbra, Cayo

Sevio Lupo. Cependant, son aspect

extérieur date de 1791, année où l’ont

modifiée les ingénieurs E. Giannini (auteur

des plans) et J. Elejalde.

Front de mer

Galeries

Nouveaux hôtels dans la ville

CORUÑA CARD. Elle permet d’accéder

gratuitement à la Torre de Hércules, au musée

archéologique, au casino de l’Atlantique et au

tramway touristique, et offre des réductions sur les

musées scientifiques et dans une multitude de

centres commerciaux et d’hôtels, sur les locations

de voitures, etc. Carte valable 48h. Deux

modalités: individuelle (7 €) et familiale (15 €). En

vente dans les offices de tourisme d’A Coruña,

Praza de María Pita et Praza de Ourense. Pour

plus d’informations sur cette carte, contactez-nous

au 981 18 43 44 ou sur www.turismocoruna.com

CARTES DE VISITEDE LA VILLE

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Page 19: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

19A CORUÑA

�À NE PAS MANQUER

FESTIVAL “MÚSICA CON RAÍCES”

Le festival propose, tout au long du mois d’avril,

une série de concerts des styles musicaux les

plus traditionnels des différentes cultures

européennes et mondiales.

FESTIVAL MOZART

Il se déroule aux mois de mai et de juin. Si seules

des œuvres de Mozart étaient interprétées à

l’origine, il offre aujourd’hui une musique vocale

d’autres grands compositeurs de la musique

baroque, ainsi que celle de l’italien Rossini. Le

magnifique Orchestre symphonique de Galice,

établi à A Coruña, en interprète la majeure

partie, bien qu’il partage l’affiche avec d’autres

grands solistes et orchestres.

FETES DE LA SAINT-JEAN

Dans la nuit du 23 au 24 juin, une multitude de

feux de joie est allumée sur la plage de Riazor et

dans chacun des quartiers de la ville. C’est

l’occasion de se retrouver en famille, entre amis

ou entre voisins et de savourer les inévitables

sardines, accompagnées de cachelos (pommes de

terre en papillote), et de sauter par-dessus le feu

afin de se préserver des mauvais esprits.

FETES DE MARÍA PITA

Les grandes fêtes de la ville, se tenant en

août, sont l’occasion de nombreux

événements, notamment la foire du livre, le

salon de l’artisanat, les joutes nautiques, les

batailles de fleurs, le trophée de football

Teresa Herrera, les corridas, le pèlerinage de

Santa Margarita et le festival de BD. Les

festivités sont complétées par des concerts

de musique actuelle et populaire, ainsi que

des représentations théâtrales.

FESTIVAL DE L’OPERA

Le Pazo de la Ópera y de Congresos est le

théâtre, aux mois de septembre et d’octobre,

d’interprétations de grandes œuvres lyriques

de toutes les époques. La grande qualité des

interprètes et des orchestres n’empêche pas

que les prix pratiqués soient réellement

accessibles.

FETES D’A VIRXE DO ROSARIO

La patronne de la ville est célébrée le 7

octobre, la majorité des événements se

déroulant dans la vieille ville.

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPAUXPraza de María Pita, s/n.Praza de Ourense, s/n.Tel.: 981 184 344

XUNTA DE GALICIADársena da Mariña, s/n. Tel.: 981 221 822

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLETel.: 010

AÉROPORT D’ALVEDROAlvedro, s/n (Culleredo – A Coruña). Tel.:981 187 200Situé à 8 kilomètres du centre ville.

NAVETTE POUR L’AÉROPORTInformations sur les horaires et les lieux de départ et d’arrêts au 981 23 12 34

AUTOBUS URBAINS

COMPAGNIE DE TRAMWAYTel.: 981 250 100

GARE ROUTIÈRECaballeros, s/n. Tel.: 981 184 335

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER

www.renfe.esGARE: Joaquín Planells, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202

SERVICE DE TAXIS

CENTRAL DE RADIO TAXI Tel.: 981 243 377 / 981 243 333

TELETAXI Tel.: 981 277 777

information

i

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Page 20: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

942 hb/km2 Moyenne desmaximales :23,5° en juilletMoyenne desminimales : 5°en janvierMoyenneannuelle : 15°

81,9 km277.155 hab. 0 – 300 m (Alto da Lagoa)

1.000 mm.

20 FERROL

FERROL

La ville de Ferrol, synonyme de pêche et d’industrie, est le

berceau de grands marins et de grands militaires. La mer étant

son âme, elle vit en symbiose avec elle. À l’origine simple village de

pêcheurs, elle a acquis, au fil du temps, un grand potentiel naval

et militaire, grâce à son port naturel, l’un des plus protégés et

des plus beaux au monde, lieu idéal pour se réfugier des terribles

coups de vent de cette partie du golfe Artabre, auquel on accède

sous l’œil averti des châteaux d’A Palma et de San Felipe.

Arsenal

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Page 21: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

La première mention documentaire

remonte à 1087. L’on sait toutefois que

l’établissement de la ville est très ancien,

puisqu’il existe, dans sa commune, de

nombreux vestiges de la culture

mégalithique (3 000-1 000 avant J.C).

De la culture des castros, il subsiste aussi

des vestiges dans l’actuel noyau urbain, plus

précisément aux alentours de la rue d’O

Castro, dans le Vieux Ferrol. Pomponius

Melia, historien romain, situa d’ailleurs dans

les parages le peuple des Artabres.

En 1210, elle devint Ville Royale, condition

qu’elle conserva jusqu’en 1371, quand

Henri II, roi de Castille et de León, concéda

le rang de seigneurie juridictionnelle à la

famille Andrade.

La lutte contre ce seigneur déboucha sur la

première guerre Irmandiña en 1431, sous les

ordres de Roi Xordo, soulèvement populaire

qui allait ensuite s’étendre à toute la Galice.

Pendant le XVIème siècle, elle constitua une

importante base navale pour le refuge et la

réparation de flottes de navires, circonstance

qui favorisa alors l’apparition des premières constructions de bastions et de châteaux défensifs, tel que celui de San Felipe.

La date à retenir pour le développement urbain de Ferrol est 1726, année où le roi d’Espagne, Philippe V, y établit le

siège de la préfecture maritime du nord-ouest et de l’arsenal du royaume, réincorporant de la sorte la ville sous la

juridiction de la couronne. Plus tard, en 1749, Philippe VI décida d’installer les chantiers navals à Esteiro, ce qui donna

lieu à une grande expansion urbaine, notamment à l’origine de la construction du quartier d’A Madalena. Cet essor

économique fut en outre favorisé par la liberté du commerce, octroyée par le souverain espagnol Charles III en 1778.

L’histoire de Ferrol suivit alors celle de la politique et de l’économie de l’État, connaissant une série de crises et de

redressements en fonction des investissements de la couronne, de la situation géopolitique et des traités internationaux sur

la flotte royale, ce à quoi elle n’est parvenue à échapper que très récemment, grâce à la reconversion de ses chantiers

navals suite à l’entrée de l’Espagne dans l’Union européenne.

21FERROL

Place d’Amboaxe

Campus Universitaire Hôtel de Ville. Place d’Armes

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Page 22: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

22 FERROL

Arsenal: œuvre de l’architecte Julian Sánchez

Bort. Ensemble du XVIIIème siècle avec différents

éléments: place à arcades, centre d’instruction,

cale d’O Sino, édifice de Ferrerías et porte de la

cale.

Bastion de San Xoán: XVIIIème siècle. Partie

de l’ancienne muraille défensive de la ville. Vaste

vue panoramique.

Chapelle d’A Nosa Señora das Angustias:XVIIème siècle.

Chapelle d’A Nosa Señora das Dores:XVIIIème siècle. Architecture à cheval entre les

styles baroque et classique.

Edifice d’O Banco Simeón: style moderniste,

œuvre de l’architecte R. Ucha.

Edifice d’O Patín: construction traditionnelle

du XVIIIème siècle en matériaux nobles.

Récemment restaurée, elle accueille aujourd’hui

la bibliothèque de l’université.

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À CONNAÎTRE

Place d’España

Campus universitaire d’Esteiro

Galerie

Fondation Caixa Galicia

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Page 23: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Château de San Felipe: forteresse située dans

l´entrée de la ria. Bonnes vues panoramiques sur

la ria et sur la ville. Vestiges du XVIème siècle mais

l’ouvrage actuel remonte au XVIIIème siècle.

Concathédrale de San Julián: de style

néoclassique, son plan en croix grecque date de la

seconde moitié du XVIIIème siècle. Œuvre de

Julián Sánchez Bort. Intéressantes sculptures sur

bois, peintures et architecture à l’intérieur.

Hôtel Suizo: édifice moderniste construit en

1913, œuvre de l’architecte R. Ucha.

Église de San Francisco: édifiée au XVIIIème

siècle sur les restes d’une église médiévale. À

remarquer ses tours tronquées et son retable

néoclassique, œuvre de Xosé Ferreiro.

Église d’A Nosa Señora do Perpetuo Socorro:XVIIIème siècle, sobre architecture dans un style

néoclassique très simple.

Église d’O Carme: style éclectique. Plan rectangulaire

à nef unique, plafond à caissons concave. Elle possède

deux tours jumelles à quatre niveaux chacune.

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11

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09

08

07 Marché couvert d’Ucha: aussi connu sous le

nom d’A Pescadería, il s’agit d’un édifice

rectangulaire, dont les deux façades sont de style

moderniste. Il est recouvert de zinc et sa

charpente est métallique. Œuvre de l’architecte

Ucha, projet de 1910, achevé en 1923.

Ancienne délégation militaire-FondationCaixa Galicia: construction du début du

XIXème siècle, sa façade principale a des allures

classiques: baies symétriques, pilastres doriques

en pierre de taille, fronton semi-circulaire.

Théâtre Jofre: de style éclectique, construit en

1871 par Faustino Coumes-Gay, il s’agit de l’une

des constructions théâtrales les plus réussies du

XIXème siècle.

Jardins d’Herrera: formidable belvédère sur la

ria, les arsenaux et les bassins militaires.

Université: le campus universitaire est situé dans

l’ancien hôpital de la Marine, XVIIIème siècle.

17

16

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13

Château de San Felipe et d’A Palma. Ria de Ferrol

23FERROL

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Page 24: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

24 FERROL

PARCOURS

Ferrol constitue une occasion unique de

connaître une ville du XVIIIème siècle

différente des autres galiciennes. Notre

parcours peut être réalisé à pied et en

une matinée sans hâte.

Nous partons du port, à côté du quai

de Curuxeiras, conçu au milieu du

XVIIIème siècle, où nous pourrons

apprécier les caractéristiques du génie

militaire de l’époque, la fonctionnalité et

la géométrie des lignes étant d’une

grande sobriété. Puis nous nous

dirigeons, en empruntant le front de

mer d’A Mariña, vers la rue Espírito

Santo et la Praza Vella, où se dressent

de remarquables demeures

traditionnelles et dont les galeries, si

caractéristiques des villes galiciennes,

font merveille. Nous sommes dans le

vieux Ferrol, antérieur au développement

urbain du XVIIIème siècle, caractérisé

par une forte irrégularité quant au tracé

des rues. Nous sortons de la Praza

Vella pour nous acheminer vers la Porta

do Parque (XIXème siècle), laquelle

permet de passer de la vieille ville à

l’Arsenal, un impressionnant complexe

militaire construit, vers 1750, sur les

plans de Julián Sánchez Bort.

Cette enceinte nous fera prendre

conscience de l’importance acquise par

l’Armada espagnole dans la

construction de la ville. Nous devons

nous attarder sur la place à arcades

rectangulaire qui communique avec le

bassin, dans l’avant-cour fermée au

nord par le centre d’instruction de la

caserne, sur la cale d’O Sino ou d’A

Campá (XIXème siècle), dans l’édifice de

Ferrerías, qui accueille en permanence

l’Exposition nationale de construction

navale, dans le musée naval et dans la

bibliothèque du quartier maritime de la

mer Cantabrique, installés dans

l’ancienne prison de San Campio. Une

fois cet itinéraire terminé, nous sortons

de l’enceinte par la Porta do Dique, de

la même époque, couronnée d’un blason

portant les armes de Charles III.

Nous débouchons ainsi sur la Praza de

Galicia, devant le Théâtre Jofre, édifice

moderniste qui fait la fierté des

habitants de Ferrol, construit au cours

du troisième quart du XIXème siècle, et

qui présente une architecture très

attrayante et un intéressant

programme culturel et artistique.

Derrière le théâtre se dresse la

concathédrale de San Julián, de style

néoclassique du deuxième tiers du

XVIIIème siècle, à l’intérieur de laquelle

se trouvent d’intéressantes sculptures

et peintures. Nous prenons ensuite la

rue d’A Igrexa pour nous diriger vers la

Alameda de Suances et la Praza da

Constitución, l’un des espaces verts les

plus vastes et les plus accueillants de la

ville, où nous pourrons nous reposer un

peu et admirer l’édifice de la délégation

militaire, elle aussi du XVIIIème siècle,

ancienne prison municipale et siège

actuel de la Fondation Caixa Galicia.

Ria de Ferrol

“FERROL ET LE SIÈCLE DESLUMIÈRES”

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Page 25: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

La Alameda de Suances et le Cantón

de Molíns sont les restes d’une

promenade longue et appréciée qui

allait, au cours de ce même siècle, du

port au quartier d’Esteiro. Nous

continuons la visite par la rue Pardo

Baixo jusqu’à l’élégante église

néoclassique d’As Angustias (milieu du

XVIIIème siècle), utilisée comme église

paroissiale militaire. De là, nous

empruntons la rue Taxonera, où nous

pouvons jeter un coup d’œil sur la jolie

porte d’entrée (milieu du XXème

siècle) des actuels chantiers navals

Navantia, avant de prendre la

direction de la garnison de Dolores,

œuvre de la seconde moitié du

XVIIIème siècle, située dans la partie

haute du quartier d’Esteiro, base du

troisième Régiment du Nord de

l’Infanterie de Marine. Par l’un de ses

côtés, nous accédons à l’Arco de

Fontelonga, unique vestige, aujourd’hui

restauré, des trois portes qui

permettaient d’accéder, par voie

maritime, à l’ancienne ville fortifiée. En

poursuivant notre route vers le nord,

nous trouvons, près de la Praza de

Ferrándiz, l’ancienne Porta do

Estaleiro, de style néoclassique.

Nous sommes alors à côté du campus

universitaire. Véritable institution à

Ferrol, pour le dynamisme qu’il a

insufflé à la ville, tant sur le plan

urbanistique que social et économique,

il est situé à l’endroit où avait été bâti

l’hôpital de Marine (XVIIIème siècle),

près de la Casa do Patín, de la même

époque, siège actuel de la bibliothèque

de l’université.

Nous revenons vers le centre ville

par la rue Carlos III, la seule restant

de l’ancien quartier d’Esteiro, créé

au XVIIIème siècle pour accueillir les

25FERROL

ouvriers qui construisaient l’Arsenal,

avant d’avoir été détruit dans les

années 70.

Nous continuons par les rues Espoz e

Mina, San Amaro et par la Praza do

Callao pour parvenir au quartier d’A

Madalena, ensemble historico-artistique

emblématique de la ville, puisqu’il s’agit

d’une conception urbanistique qui suit

les directives géométriques de

l’architecture rationaliste du siècle des

Lumières. L’un des bijoux urbains

érigés selon des plans approuvés par

Charles III, en 1761, d’une

morphologie quadrangulaire, que seules

les Prazas de Amboaxe et Armas

interrompent. Nous traversons le

quartier en suivant le tracé rectiligne

de la rue Madalena, qui nous fait

découvrir de bons exemples de

l’architecture civile de l’époque, telle

l’Ateneo Ferrolán et de nombreux

édifices pourvus de galeries. Puis la rue

Ménendez Núñez nous conduit à la

Praza de Amboaxe, laquelle conserve

sa meilleure physionomie originale.

Nous empruntons la rue Real jusqu’à

l’édifice du quartier maritime, où se

trouvent les jardins de Herrera,

l’Obélisque de Churruca et l’église

néoclassique de San Francisco, d’où

nous pouvons apprécier l’une des plus

belles vues panoramiques sur la ville et

sa ria. La visite nocturne de ce

quartier est particulièrement agréable,

puisque la qualité de son éclairage, ses

rues droites et ses édifices les plus

significatifs nous renvoient à une autre

époque. Il ne nous reste plus qu’à

revenir sur nos pas pour retrouver la

vieille ville et terminer notre visite par

le bastion de San Xoán, vestige des

anciens remparts qui nous offre une

nouvelle et très agréable vue sur le

port et la ria de Ferrol.

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Page 26: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 27: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 28: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Musée naval de FerrolAvenida dos Irmandiños, s/n.Tel.: 981 366 027Entrée libre

AquacienciaParque Municipal Raíña Sofía, s/n.Tel.: 981 944 221www.ferrol.es/aquaciencia/Prix: 2 €

28 FERROL

Jardin thématique de 5 000m2 nous faisant découvrir,tout en jouant, la place et le rôle de l’eau dans nos vies.

Ateneo FerrolánRúa Magdalena, 202-204.Tel.: 981 354 098www.ateneoferrolan.orgEntrée libre

Expositions temporaires consacrées aux productionsartistiques sur des thématiques et des champs créatifsdivers (arts plastiques, sculpture, design, etc.)

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITION

Centre d’écologie urbaineParque Municipal Raíña Sofía, s/n.Tel.: 981 944 222www.ferrol.es/AEU/Entrée libre

Parcours à travers l’histoire urbaine et écologique desvilles en général et de celle de Ferrol en particulier.Ateliers de prise de conscience environnementale pourles enfants.

Centre culturel Carvallo CaleroRúa do Inferniño, s/n.Tel.: 981 370 728Entrée libre

Expositions temporaires consacrées à divers arts etplus particulièrement aux peintures d’artistes locaux, enplus de cycles de cinéma et de concerts régulièrementorganisés.

Centre culturel Torrente BallesterConcepción Arenal, s/n.Tel.: 981 944 187www.ferrol-concello.es/centro-torrente-ballesterEntrée libre

Expositions temporaires d’arts plastiques, desculpture, de design, de film vidéo, etc., dans un édificed’une grande valeur architectonique extérieur et dedesign intérieur.

Fondation Caixa GaliciaPraza da Constitución, s/n.Tel.: 981 330 610www.fundacioncaixagalicia.orgEntrée libre

Située dans l’édifice de l’ancienne délégation militaire.Consacrée à la promotion de la culture dans sesmultiples facettes et manifestations: expositions d’artsplastiques, de sculptures, de parcours bibliographiques,de photographies, de design, d’histoire, etc.

Musée de la Nature (Société

galicienne d’Histoire Naturelle)Rúa Méndez Núñez, 11.Tel.: 981 352 820http://usuarios.lycos.es/sghnferrolEntrée libre

Expositions de squelettes de différents animauxterrestres et marins trouvés morts en Galice.Collection d’empreintes de faune diverse, section deminéralogie et de fossiles.

Maquettes, épaves, documents et objets historiquesmilitaires en rapport avec le quartier maritime de la merCantabrique.

ACHATSL’espace commercial par définition est la rue Real, dans le quartier d’A Madalena. Si le visiteur se trouve à Ferrol le troisième dimanche

du mois (s’il tombe après le 21, on passe au dimanche antérieur), il ne pourra manquer le marché qui se tient sur le Paseo dos

Irmandiños, entre l’Arsenal et la concathédrale de San Julián.

Il y a aussi, à l’entrée de la ville, le grand centre commercial Odeón (zone d’activités commerciales d’A Gándara, Narón) qui offre les

produits les plus variés, surtout de grandes chaînes de magasins de vêtements, de chaussures et d´électroménagers, ainsi que divers

espaces de loisirs (restauration, cinéma, etc.)

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Page 29: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

29FERROL

OÙ MANGERMême si l’offre est variée, la meilleure zone de restaurants

demeure celle du quartier d’A Madalena, notamment autour

des rues María et Sol. Si la rue Sol se prête davantage aux

tapas, avec de nombreux établissements typiques, elle

propose également des produits de la riche gastronomie

locale, essentiellement basée sur les produits de la mer.

HÔTELS

BARCELÓ ALMIRANTE ****Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeMaría, 2.Tel.: 981 333 073 www.barcelohotels.es/BarceloHotels/es-ES/HESPERIA FERROL ****Carretera de Castilla, 75.Tel.: 981 330 226 www.hesperia-ferrol.comPARADOR DE FERROL ***

(Qualité touristique) Logement singulier: ParadorAlmirante Fernández Martín, s/n.Tel.: 981 356 720 www.parador.esSUIZO, EL ***Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeDolores, 67.Tel.: 981 300 400 www.hotelsuizo.netREAL*Logement singulier: Hôtel dans la vieille villeTel.: 981369255 www.hostalrealferrol.com

Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es

OÙ DORMIR

Les soirées de Ferrol sont très animées,

notamment les rues María et Sol, dans

le quartier d’A Madalena, où nous

prendrons un apéritif, accompagné des

traditionnelles tapas, ainsi que la zone

de l’Ensanche B-Ultramar. Une petite

promenade dans les quartiers du port

est, par ailleurs, très agréable, ses

terrasses, qui viennent d’être

réaménagées, étant animées toute

l’année.

Un peu plus tard dans la soirée, nous

pouvons nous déplacer jusqu’aux pubs

britanniques ou irlandais de la rue d’A

Madalena ou nous diriger vers les

cafétérias de la rue Real, les bars des

rues María et Sol ou ceux de la Praza

de Amboaxe, les derniers à fermer leurs

portes. Enfin, nous pourrons continuer

la nuit dans les discothèques situées

près des tribunaux, autour de la gare

ou de l’Ensanche B.

Théâtre Jofre

OÙ SORTIR

“A Pescadería”. Mercado antiguo

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Page 30: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

30 FERROL

VILLE SINGULIÈRE

Le touriste ne peut manquer de visiter le Château

de San Felipe, qui évoque de lointaines époques

et l’importance de la Marine de guerre dans la

construction et le développement de la ville. Il

s’agit d’une forteresse hors de la ville, en bord de

mer, à l’entrée de la ria. Il offre de jolies et

stratégiques vues sur la ville et la ria. Ses origines

remontent à 1589 quand la ville fut visitée par le

roi Philippe II et ses ingénieurs militaires. En

1732, sous la direction de La Ferrière, le château

est agrandi, les travaux prenant fin en 1775.

Port de Curuxeiras

Théâtre Jofre

Château de San Felipe

LOISIRS/PLAGES

CLUB MONTAÑA FERROLCoruña, 102 1º dcha. (Canido).Tel.: 981 355 869 Web: www.clubmontanaferrol.comRandonnées pédestres

CLUB NAUTIQUE DE FERROLEdificio da lonxa, s/n. Porto de Ferrol.Tel.: 981 359 945

FIMO (FOIRE-EXPOSITION INTERNATIONALE)Punta Arnela, s/n.Tel.: 981 333 060 Web: www.fimo-ferrol.org

THÉÂTRE JOFREPraza de Galicia.Tel.: 981 944 244

VISITES GUIDÉES DU QUARTIER D’A MADALENALe samedi et le dimanche, pendant les mois d’étéDépart devant l’hôtel de ville à 11 heuresPrix: 2 €

Ferrol présente un littoral exceptionnel, comptant plusd’une vingtaine de plages où l’on peut se baigner.Signalons tout particulièrement la côte sauvage et lespaysages agrestes situés au nord du Cap Pioriño,notamment les plages de Ponzos, Santa Comba, OVillar, San Xurxo et Doniños (cette dernière étantcomposée d’un complexe de dunes exceptionnel quientoure une lagune où il est facile d’observer denombreuses espèces d’oiseaux limicoles), et celles,aux eaux plus calmes de l’intérieur de la ria: Canelas,Cariño, San Cristovo, San Filipe, A Graña et Caranza.Elles offrent toutes des paysages naturels surprenantset des eaux d’une qualité remarquable.

Plage de Doniños

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Page 31: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

31FERROL

�À NE PAS MANQUER

JOUR DE SAN JULIÁN

Le 7 janvier, jour du patron de la ville, une

dégustation gratuite de riz au lait est offerte,

le riz au lait étant le dessert typique de Ferrol.

NUIT D’AS PEPITAS

Le 18 mars est le jour où est louée la figure

féminine à travers la musique. Sur la Praza

de Amboaxe, les femmes de la ville («as

Pepitas») sont courtisées au moyen de

sérénades et de chorales polyphoniques

chantées sous les fenêtres de ces dames.

FETES D’ETE

Pendant la première quinzaine du mois

d’août, ces fêtes typiques de l’été sont

l’occasion de concerts et d’autres évènements.

Elles terminent, 15 jours plus tard, le 31 août,

par un feu d’artifice en hommage à Don

Ramón Plá, marquis d’Amboage.

BATAILLE DE BRIÓN

Le dimanche le plus proche du 25 août

commémore la défaite des troupes anglaises

qui essayèrent de prendre la ville en 1800,

avant d’être refoulées par les forces de la ville

et les habitants dans les bois de Brión. Il s’agit

d’un parcours à travers un sentier pédestre,

ponctué de manifestations diverses sur 12 km

se déroulant près du Château de San Felipe et

du monument aux héros de Brión.

SEMAINE SAINTE

Considérées comme les plus singulières de

Galice, les festivités de la Semaine Sainte de

Ferrol sont déclarées d’intérêt touristique

national. Les dates varient selon le calendrier

liturgique. En plus des processions, se

déroulent d’autres évènements culturels

(expositions, concerts de musique sacrée, etc.).

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPALPorta Nova. Tel.: 981 446 700

XUNTA DE GALICIAEdificio Administrativo. Praza Camilo José Cela. Tel.: 981 311 179

AUTOBUS URBAINS ET TRAMWAYCalle Real, 81 baixo. Tel.: 981 383 415

GARE ROUTIÈREPraza da Estación, s/n. Tel.: 981 324 751

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FERGARE:

www.renfe.esESTACIÓN DE RENFE-FEVEAvenida de Compostela, s/n.

RENFE INTERNATIONAL: 902 243 402RENFE NATIONAL: 902 240 202

FEVE: 981 370 401

TAXIS

RADIO TAXI FERROL Tel.: 981 355 555

TELE TAXI FERROL Tel.: 981 351 111

informations

i

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Page 32: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

421 hb/km2 Moyenne des maximales :23,5° en aoûtMoyenne des minimales :5° en janvierMoyenne annuelle : 12,5°

220,6 km292.919 hab. Point culminant: 250 m en ville460 m sur leMont Pedroso

1.350 mm.

32 SANTIAGO DE COMPOSTELA

SANTIAGO DECOMPOSTELA

Santiago de Compostela est la vitrine de la Galice. Capitale de sa

Communauté Autonome, elle a su marier tradition et modernité, une

tradition non seulement issue de son héritage culturel que peu de

villes espagnoles dépassent et qui lui a valu d’avoir été classée au

Patrimoine mondial de l’humanité en 1985 par l’UNESCO, mais aussi de

ses étroits rapports avec le milieu rural environnant, qui en fait

encore aujourd’hui, malgré le développement de ces dernières

années, la ville la plus rurale de Galice. Quant à son caractère

moderne, il vient des différentes institutions qu’elle abrite,

notamment son université dynamique, cinq fois centenaire. En plus,

sa position centrale au sein du territoire et la qualité des voies de

communication, de n’importe quel lieu de Galice, la convertissent

en un point équidistant des autres villes de la communauté

autonome ou des différentes zones rurales et côtières.

Vieille ville, depuis le parc de l’Alameda

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Page 33: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Santiago de Compostela naît avec la

découverte du tombeau de l’apôtre

Jacques, origine où se mêlent les légendes

de villas romaines, de castros celtes,

d’illuminations miraculeuses, de barques

en pierre et de dragons pervers. Ce que

l’Histoire a pu démontrer, c’est l’existence

de l’évêque d’Iria Flavia, Théodomire, qui

visita, en 814, l’endroit et certifia que c’est

ici qu’il faut situer le sépulcre de saint

Jacques le Majeur, relatant alors la

miraculeuse arrivée de son corps à

Compostelle.

À partir de ce moment-là commencèrent à

affluer les pèlerins, avec lesquels naquit un

itinéraire qui allait être appelé Chemin de

Saint-Jacques, définitivement consacré au

XIIème siècle, lorsque Xelmírez obtint la

concession d’indulgences plénières pour

les pèlerins, au même titre que celles

obtenues pour Rome ou Jérusalem. Le

Chemin français, la route la plus connue,

fut sa principale voie de diffusion

culturelle, d’où son activité économique et

son intérêt politique durant une bonne

partie du Moyen-Âge. Santiago de

Compostela devint alors la première ville de Galice et du nord-ouest de la péninsule ibérique.

Au cours du XVIème siècle, le pèlerinage connut une certaine désaffection suite à la Réforme protestante, son

importance diminuant peu à peu, surtout au cours des XVIIIème et XIXème siècles. Santiago se maintint alors comme

une ville de services, fondamentalement attachée aux enseignements supérieurs, religieux et médicaux.

Sa situation changea substantiellement à partir du moment où l’enseignement universitaire s’étendit à toutes les

couches sociales, ce qui supposa une arrivée massive d’étudiants à partir des années 60, favorisant le développement

du secteur de la construction face à la forte demande de logements à louer.

Cet essor urbain arriva alors à son apogée quant Santiago fut déclarée capitale politique et administrative de la

communauté autonome de Galice, ce qui explique que Santiago soit aujourd’hui une ville très dynamique dans tous

les secteurs d’activités.

33SANTIAGO DE COMPOSTELA

Rue d’As Hortas Porte Sainte. Cathédrale

Pórtico da Gloria Tour de l’Horloge. Cathédrale

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Page 34: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

34 SANTIAGO DE COMPOSTELA

Arc de Mazarelos: des remparts médiévaux, c’est

l’unique porte qui est conservée de nos jours. Par

cette porte entraient les vins d’O Ulla et d’O Ribeiro.

Chapelle d’As Ánimas: de style néoclassique.

Projet de Ferro Caaveiro et transformations de

Ventura Rodríguez. Sculptures en terre cuite.

Edifice d’A Parra: XVIIème siècle. Exubérante

décoration sculptée à même la pierre de la façade.

Edifice d’O Cabildo: son style baroque, du

XVIIIème siècle, est à l’origine d’une façade

décorative très étroite, élevée pour fermer la Praza

das Praterías.

Edifice d’O Deán: demeure seigneuriale baroque,

XVIIIème siècle. Aujourd’hui Bureau d’accueil des

pèlerins.

Edifice d’Os Cóengos: édifiée pour fermer la

Praza da Quintana, elle date du XVIIème siècle. À

noter ses arcades et ses cheminées. Œuvre de

Domingo Antonio de Andrade et de Casas e Novoa.

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À CONNAÎTRE

Nef centrale. Cathédrale

Place de Cervantes

Nouveaux Quartiers

Vue aérienne. Vieille ville

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Page 35: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Cathédrale: construite à partir de 1075 sur les

vestiges d’édifices antérieurs. Les nefs et le

déambulatoire (la partie la plus ancienne de

l’ensemble) datent des XIème et XIIème siècles.

Signalons plus particulièrement:

la façade d’O Obradoiro (1750): apogée du style

baroque compostellan, œuvre de Casas e Novoa.

le Pórtico da Gloria (1188): de style roman.

la façade das Praterías (1103, façade romane):

double porche soutenu par onze colonnes à triple

archivolte, arborant une extraordinaire

iconographie, considérée comme l’une des plus

élaborées de l’art roman.

la façade da Acibechería (1765, transition baroque-

néoclassique): présidée par une sculpture de saint

Jacques Pèlerin, œuvre de l’italien Gambino.

la crypte do Pórtico (XIIème siècle): conçue

comme la représentation de l’inframonde sous la

Gloire que l’on peut obtenir au niveau supérieur.

07 la chapelle da Corticela (XIème et XIIIème

siècles): située à l’origine hors de la

cathédrale, elle finit par y être intégrée au fil

de ses agrandissements.

la façade qui ferme le cloître sur la Praza das

Praterías, fantastique œuvre plateresque de

Gil de Antañón.

la Porte sainte donnant sur la Praza da

Quintana: elle mêle des éléments baroques et

des sculptures romanes issues de l’ancien

chœur en pierre. Elle n’est ouverte qu’au

cours d’une Année sainte, entrer dans la

cathédrale par cette porte permettant alors de

gagner le Jubilé.

Tour de l’Horloge (Praza das Praterías, à

l’angle de la Praza da Quintana): haute de 72

mètres, elle est connue sous le surnom de

Berenguela et fut achevée au XVIIème siècle

par Domingo de Andrade.

Façade d’A Acibechería. Cathédrale

35SANTIAGO DE COMPOSTELA

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Page 36: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

36 SANTIAGO DE COMPOSTELA

Collégiale de Santa María a Maior e Real deSar: construction romane du XIIème siècle. La forte

inclinaison des piliers qui la soutiennent attire

particulièrement l’attention. Cloître très intéressant.

Collège de Fonseca: édifice de style Renaissance

terminé en 1532, cloître à colonnes de belle facture.

Collège de San Clemente: style Renaissance, début

du XVIIème siècle.

Couvent d’A Ensinanza: néoclassique, XVIIIème et

XIXème siècles.

Couvent d’As Mercedarias: baroque, XVIIème

siècle. À remarquer la qualité du relief de sa façade

qui présente une scène de l’Annonciation.

Couvent de San Domingos de Bonaval: construit

au XIIIème siècle mais la plus grande partie de ce qui

est conservé aujourd’hui date des XIVème, XVIIème et

XVIIIème siècles. Siège du musée d’O Pobo Galego et

du Panteón de Galegos Ilustres.

Couvent de San Francisco: l’édifice actuel date du

XVIème siècle, quelques parties gothiques ont été

conservées, notamment dans le cloître.

Couvent de San Paio de Antealtares: fondé par

Alfonso II après la découverte du tombeau de l’apôtre

Jacques. Édifice actuel des XVIIème et XVIIIème

siècles qui abrite le musée d’art sacré.

Couvent de Santa Clara: de style baroque,XVIIème siècle (édifice) et XVIIIème siècle (façade).

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08 Couvent de San Agustín: édifice baroque du

XVIIème siècle, sa tour de gauche a été foudroyée au

XVIIIème siècle et celle de droite n’a jamais été

achevée.

Hostal dos Reis Católicos: ancien hôpital royal.

Fondé par les Rois catholiques en 1492. Façade

plateresque de 1511. C’est aujourd’hui un Parador

Nacional de Turismo (hôtel de luxe administré par l’État).

Église de San Bieito: édifiée au Xème siècle,

reconstruite au XIIème siècle par Xelmírez. Façade

néoclassique du XVIIIème siècle. Sculptures romanes

à l’intérieur.

Église de San Fiz de Solovio: ici vivait l’ermite Paio

qui alerta l’évêque Théodomire, quant à l’existence

du sépulcre de l’apôtre Jacques. Église actuelle du

XVIIIème siècle. Portail roman du XIIIème siècle.

Église de San Miguel dos Agros: néoclassique,

XIXème siècle.

Église de Santa María do Camiño: édification

romane restaurée au XVIIème siècle, où on peut

admirer la Virxe de Belén.

Église de Santa María Salomé: intéressant

mélange de styles: portail roman, porche du XVIème

siècle, apparence extérieure baroque, clocher du

XVIIIème siècle.

Marché couvert: construit en 1937, son plan

tripartite à neuf nefs en pierre évoque la structure

d’une basilique. Vente de produits agricoles, de

viande et de poisson.

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Place d’O Obradoiro

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Page 37: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

37SANTIAGO DE COMPOSTELA

Couvent de San Martiño Pinario: ancien couvent

bénédictin, le plus grand de Galice. Immense édifice

construit entre les XVIème et XVIIIème siècles.

Demeure seigneuriale de Bendaña: construite au

XVIIIème siècle, c’est l’une des plus grandes demeures

seigneuriales urbaines de Santiago.

Demeure seigneuriale de Raxoi: de style

néoclassique, fin du XVIIIème siècle. Siège de l’hôtel de

ville et de la Xunta de Galicia.

Demeure seigneuriale de San Xerome: magnifique

portail du XVème siècle. Siège du rectorat de l’Université.

Demeure seigneuriale de Xelmírez: édifice roman

civil du XIIème siècle, l’un des rares du genre existant en

Espagne.

Pórtico da Gloria: œuvre du Mestre Mateo, achevée

en 1188, elle marque l’apogée de la sculpture romane

ouvragée sur un porche composé de trois arcs. Sur l’arc

central est représentée la Gloire, le destin final des Justes,

présidée par un grand Christ ressuscité. Sur l’arc de

gauche, on peut observer le peuple juif qui attend

l’arrivée du Christ dans le Limbe des Justes et sur l’arc de

droite est représenté le dernier Jugement auquel seront

soumis les hommes. En plus, sur les différents piliers

apparaissent les prophètes et les apôtres et sur le meneau

l’arbre de Jessé et la statue assise de l’apôtre Jacques.

Place d’A Quintana: la sobriété de cette majestueuse

place est divisée en deux espaces différenciés par des

escaliers: la «Quintana de Vivos» et la «Quintana de

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Ecole des hautes études musicalesModernisme

Mortos», cette dernière abritant la Porte sainte (XVIIème

siècle), décorée de figures en pierre romanes, issues de

l’ancien chœur du Mestre Mateo. Elle fut achevée avec

les figures de saint Jacques et de ses disciples en 1694.

Université contemporaine: édifice du

XVIIIème siècle, dont la partie supérieure a été

ajoutée au XIXème siècle, il accueille

actuellement la faculté d’histoire et de

géographie.

ARCHITECTURE CONTEMPORAINE

À Santiago, on peut aussi admirer et visiter de grandes

œuvres d’architecture contemporaine. Les promoteurs

de ces nouveaux édifices d’avant-garde sont

fondamentalement la mairie (elle seule ou en

partenariat avec des investisseurs publics ou privés) et

l’université. Citons à cet égard le Centro Galego de Arte

Contemporáneo (Álvaro Siza, 1992-1994) et le parc

de San Domingos de Bonaval (Álvaro Siza et Isabel

Aguirre, 1990-1994), le célèbre centre socioculturel de

la Trisca , conçu par l’un des théoriciens les plus

influents de l’architecture de la seconde moitié du

XXème siècle, John Heiduck (1993-2002), le Multiusos

Fontes do Sar de Josep María de Arenaza et Joaquín

Pujol (1991-1996), l’auditorium de Galice de Julio

Cano Lasso (1986-1989) ou le Palais des Congrès et des

Expositions de Galice d’Alberto Noguerol et de Pilar

Díez (1991-1995). Plus modestes mais tout aussi

méritoires sont l’ Escola de Altos Estudios Musicais

, un cube de pierre conçu par Antón García Abril (1989-

2001), les Institutos de Investigación de l’architecte

galicien Gallego Jorreto (1996) ou encore la magnifique

faculté des sciences de la communication du portugais

Álvaro Siza (1993-1999).

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Page 38: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

38 SANTIAGO DE COMPOSTELA

PARCOURS

Nous commençons notre parcours

dans le parc de San Domingos de

Bonaval, ancien parc et cimetière du

couvent dominicain du même nom. Il

offre des vues surprenantes, vers

l’ouest, des toits de la vieille ville.

Près du parc se situent le Panteón

de Galegos Illustres (où reposent

Rosalía de Castro, Brañas, Asorey,

Cabanillas, Fontán et Castelao) et le

musée ethnographique dO Pobo

Galego, qui abrite un triple escalier

hélicoïdal baroque de toute beauté.

Juste à côté des ces édifices se

dresse le Centro Galego de Arte

Contemporánea (CGAC), œuvre de

l’architecte portugais Álvaro Siza.

Nous continuons par la rue Valle

Inclán pour rejoindre la rue San

Roque, où s’élève un ancien hôpital

baroque pourvu d’un magnifique

portail et d’un ravissant cloître, situé

à côté de l’ancienne Porta da Pena,

par où nous entrons dans la vieille

ville. Nous empruntons ensuite la rue

Agalia de Arriba, l’une des rues de la

zone où se situaient la majorité des

pensions pour étudiants au début du

XXème siècle. À la hauteur du

numéro 27 de cette rue s’élève une

tour gothique (XIIIème siècle) de

quatre étages aux airs majestueux,

laquelle arbore quelques éléments

décoratifs au-dessus de quelques-

unes de ses fenêtres. Nous tournons

à gauche dans la ruelle d’Os Truques,

qui débouche sur la rue Algalia de

Abaixo, un endroit très animé la nuit,

ainsi que les rues adjacentes. Au

numéro 29 de cette rue se dresse la

maison la plus ancienne de Santiago

(XIème ou XIIème siècle), une

construction typiquement médiévale

comme en atteste ses

encorbellements, en face de laquelle

s’élève la demeure seigneuriale

baroque d’Amarante. Nous

traversons alors la Compostelle la

plus traditionnelle : rues

Entremuros, Oliveira et Praza dos

Irmáns Gómez, pour nous retrouver

finalement devant l’église de Santo

Agostiño, à laquelle il manque une

tour, foudroyée au XVIIIème siècle.

Nous ne pouvons manquer d’entrer

dans le marché couvert, typique et

haut en couleurs, surtout le jeudi et

le samedi. Les paysans, qui vivent aux

alentours de Santiago, y vendent les

produits qu’ils cultivent et élaborent.

On y vend également du poisson frais

et une viande exquise. Puis nous

passons à côté de l’église de San Fiz

de Solovio et de son joli portail

roman, lieu où vivait l’ermite qui

découvrit le tombeau de l’apôtre

Jacques. L’édifice d’A Universidade

Literaria, aujourd’hui faculté d’histoire

et de géographie, se dresse en face.

Nous la contournons et découvrons

la Praza de Mazarelos, où se situe

l’unique porte encore en état des

anciens remparts, par laquelle étaient

livrés les vins. Après l’avoir passée,

nous empruntons les rues Patio das

Madres et Castrón Douro pour nous

retrouver dans le traditionnel quartier

d’O Sar, où nous visitons la collégiale

de Santa María do Sar, église romane

LE SANTIAGO ROMANBAROQUE, ROMANTIQUE ETUNIVERSITAIRE

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Page 39: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

présentant un magnifique cloître du

XIIIème siècle.

À l’intérieur, nous sommes surpris

par les murs et les piliers

complètement inclinés qui soutiennent

les nefs, renforcés à l’extérieur par

de robustes contreforts. Nous

regagnons la vieille ville par les rues

Camiño de Ameixaga et Andújar, qui

en offrent de belles vues. Nous

arrivons ensuite au couvent baroque

de Belvís et au parc du même nom,

grand espace vert à deux pas de la

vieille ville, où nous pouvons même

observer des jardins potagers.

Nous prenons alors la ruelle d’A

Tafona qui nous amène dans la rue

Virxe da Cerca, à côté de la Porta do

Camiño par où entrent, depuis des

siècles, les pèlerins arrivant du

Chemin français et poursuivant par la

rue Casas Reais, qualificatif qui lui

vient de la nuit que passèrent, dans

l’une de ses maisons, Juana la Loca

et Felipe el Hermoso en 1512.

Remarquons dans cette rue, l’église

d’As Ánimas et la demeure

seigneuriale de Fondevila (XVIIIème

siècle), siège de l’Obra Social de Caja

Madrid. Nous parvenons à la place de

Cervantes, où l’on peut admirer

l’église néoclassique de San Bieito et

deux demeures seigneuriales

baroques, dont l’une fut, à une

certaine époque, l’hôtel de ville. Nous

empruntons la ruelle de Xerusalén

pour déboucher sur la Praza de San

Martiño Pinario, dominée par la

magnifique façade style Renaissance

du couvent du même nom, auquel on

accède par un magnifique escalier

baroque à double entrée. Après avoir

pris la rue Moeda Vella, nous arrivons

sur la Praza da Inmaculada, où s’élève

d’un côté la façade principale du

couvent, le plus grand de Galice, et de

l’autre, la façade nord de la

39SANTIAGO DE COMPOSTELA

cathédrale, de style néoclassique.

Nous prenons ensuite la direction de

la Praza da Quintana, où se trouve la

Porte sainte. C’est un endroit à la fois

sobre et accueillant, ses marches

étant l’endroit idéal pour se reposer

et s’imprégner de l’animation des lieux.

Nous découvrons la cathédrale par la

façade de la Praza das Praterías, au

centre de laquelle se dresse la Fonte

dos Cabalos et où nous apprécions le

portail du XIIème siècle. Une fois

dans la cathédrale, c’est la splendeur

romane de ses nefs et de son

déambulatoire qui nous fascine. Nous

visitons la crypte de l’apôtre Jacques,

donnons l’accolade au saint du

baldaquin central et allons admirer les

différentes chapelles. En sortant de la

cathédrale, nous contemplons le

majestueux Pórtico da Gloria, avant

de descendre sur la Praza do

Obradoiro. C’est une scène

architecturale absolument

spectaculaire: l’hôpital royal (Hostal

dos Reis Católicos) de style

plateresque, l’imposant palais de

Raxoi, néoclassique aux

réminiscences versaillaises, occupé

aujourd’hui par l’hôtel de ville et la

Xunta de Galicia, le Colexio de San

Xerome, au portail du XVème siècle,

siège du rectorat de l’Université, et la

façade baroque de la cathédrale,

œuvre de Fernando de Casas.

Nous laissons derrière nous la

cathédrale et empruntons les rues

Fonseca et Rodrigo de Padrón pour

nous rendre à l’Alameda, le poumon

vert de la ville où notre parcours

prendra fin, non sans avoir pris la

meilleure photo de la cathédrale et de

la vieille ville, depuis l’allée d’Os Leóns,

ainsi qu’une jolie vue panoramique du

campus universitaire (conçu dans les

années 30) du mirador de l’allée d’A

Ferradura.

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Page 40: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

40 SANTIAGO DE COMPOSTELA

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41SANTIAGO DE COMPOSTELA

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Page 42: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Maison-musée d’A TroiaRúa da Troia, 5.Tel.: 981 585 159.Web: www.usc.es/ctroiaPrix: 2 € (1 € pour étudiants et retraités).

42 SANTIAGO DE COMPOSTELA

Le musée reproduit l’ambiance estudiantine de la fin duXIXème siècle. La référence littéraire en est la pensiond’étudiants du roman La casa de la Troya de Pérez Lugín.Y sont notamment exposés une collection de tableaux, desmeubles, des photos, qui ont appartenu à quelquespersonnages célèbres du roman ayant tous existé.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITION

Centre galicien d’Art ContemporainRúa Ramón del Valle Inclán, s/n.Tel.: 981 546 619Web: www.cgac.orgEntrée libre

Édifice conçu par l’architecte Álvaro Siza, achevé en1993. Expositions temporaires rétrospectivesd’artistes internationalement reconnus mais aussiouvert à de jeunes artistes, notamment les galiciens.

Collection d’anesthésiologie

et de réanimationSan Pedro de Mezonzo, 41, bajo.Tel.: 981 595 562Entrée libre

Il s’agit d’une collection d’instruments de médecine,spécialement ceux utilisés en anesthésie et desgravures d’époque. La faculté de médecine, à côté de laPraza do Obradoiro, accueille depuis peu les nouvellespièces de la collection.

Collection de Santa María

do Camiño, Ánimas et San BieitoRúa das Casas Reais.Tel.: 981 562 142Entrée libre

Dans ces trois églises proches les unes des autres, onexpose différents objets de nature liturgique, des plans,des esquisses, des petos das ánimas (monumentsvotifs), des sculptures et des pièces de grande valeurdu XVIIIème siècle.

Fondation Eugenio GranellPazo de Bendaña. Praza do Toural, s/n.Tel.: 981 576 394Web: www.fundacion-granell.orgPrix: 2 € (50% de réduction pour les étudiants).

L’œuvre d’Eugenio Granel que l’artiste a léguée à la villede Santiago et à la Galice est exposée dans ce muséesurréaliste, unique au monde, de par sescaractéristiques, situé dans la monumentale demeureseigneuriale baroque de Bendaña (XVIIIème siècle).

Galicia DixitalPraza de San Martiño, s/n. Tel.: 981 554 048Web: www.galiciadixital.xunta.esEntrée libre

Musée virtuel situé dans le couvent de San MartiñoPinario qui entend servir de plateforme à l’université etaux entreprises galiciennes qui se consacrent àl’audiovisuel.

Musée de la Collégiale

de Santa María do SarRúa de Sar, s/n.Tel.: 981 562 891Prix: 0,6 €

Situé dans l’église romane du même nom. Pièces degrande valeur historique (orfèvrerie liturgique du XVIIIèmesiècle; vestiges de l’ancien cloître roman, œuvre du MestreMateo) et documentaire (parchemin de la fondation del’église en 1136). On peut aussi y admirer une expositionconsacrée au groupe folklorique «Colexiata do Sar»

Musée de la CathédralePraza do Obradoiro, s/n. Tel.: 981 560 527Prix: 5 €(3 € pour étudiants et retraités, 1 € pour les groupes).

Situé à l’intérieur de la cathédrale. Magnifique collectionqui présente de multiples œuvres réalisées à diversespériodes de construction de la cathédrale et mêmeantérieure à celle-ci, trouvées sous ses fondations,outre la récente reconstruction du chœur en pierre duMestre Mateo. Visite plus que recommandée.

Musée d’As PeregrinaciónsRúa de San Miguel, 4.Tel.: 981 581 558Web: www.mdperigracions.comPrix: 2,4 €

Edifice aussi connu sous le nom de Casa Gótica(XIVème siècle) et remodelée à une époque postérieure.Le musée retrace l’histoire du pèlerinage à Santiago deses origines jusqu’à nos jours.

Musée d’Histoire Naturelle

“Luis Iglesias”Facultade de Química. Avda. das Ciencias, s/n.Tel.: 981 563 100, ext. 14202 / 981 593 589Web: www.usc.es/museohnEntrée libre

Exposition de collections de zoologie, de botanique et degéologie montrant des exemplaires de la Galice maisaussi du reste du monde. Collection minéralogiqueHaüy, représentative des débuts des étudescristallographiques.

Musée de Terre SainteCampiño de San Francisco, 3. Tel.: 981 581 600 / 981 571 916Provisoirement fermé, réouverture prévue fin 2007

Situé dans le couvent de San Francisco, le musée faitun tour d’horizon complet et intéressant de l’Étatd’Israël, Terre sainte pour trois civilisations.

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Page 43: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

43SANTIAGO DE COMPOSTELA

Musée du monastère de

San Martiño PinarioPraza de San Martiño, s/n. Tel.: 981 583 008Prix: 2 € (1€ pour étudiants et retraités).

Art sacré, cabinets de physique, de chimie et desciences naturelles Musée du monastère de San Paiode Antealtares

Musée du Monastère de

San Paio de AntealtaresAntealtares, 23. Tel.: 981 583 127Prix: 1,5 €.

Il abrite des pièces allant du premier siècle au XIXèmesiècle du patrimoine mobilier du couvent bénédictin deSan Paio de Antealtares. Peinture, sculpture,orfèvrerie, documentation et ornements liturgiquessont les éléments sacrés que l’on peut y admirer.

Musée du peuple galicienRúa de San Domingos de Bonaval, s/n.Tel.: 981 583 620Web: www.museodopobo.esEntrée libre

Installé dans le couvent de San Domingos de Bonaval, ilrenferme un triple escalier hélicoïdal de toute beauté, œuvrede Domingo de Andrade. Musée d’anthropologie culturelle.Salles permanentes consacrées à la mer, à la campagne,aux métiers traditionnels, à la musique, à l’habillement, àl’habitat et à l’architecture, ainsi qu’aux arts plastiques.

Musée ethnographique « Sotelo Branco »San Marcos, 77 – Bando (Santa Eulalia).Tel.: 981 582 571Entrée libre

Occupant les installations de la Fondation SoteloBranco, il rassemble des pièces de caractèreethnographique en rapport avec les métierstraditionnels de Galice et expose des éléments relatifsà l’émigration galicienne.

Musée pédagogique de Galice

(MUPEGA)San Lázaro, 107.Tel.: 981 540 155 / 981 540 156Web: www.edu.xunta.es/mupegaEntrée libre

Le musée, sur ses trois étages, a pour vocation dedivulguer la mémoire de l’école en Galice du XIXèmesiècle jusqu’à nos jours.

Auditorio de Galicia

Museo do Pobo Galego e CGAC

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Page 44: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

OÙ DORMIR

44 SANTIAGO DE COMPOSTELA

OÙ MANGERL’offre culinaire de Santiago est riche et variée. Les cartes proposent une infinité de

poissons et de fruits de mer, parmi lesquels il convient de signaler le «polbo a feira»

(poulpe à la galicienne). Le menu pourra notamment être complété de viandes, de

bouillons de légumes, d’empanadas (tourtes) variées et d’un pain de campagne d’une

excellente qualité. La carte des vins propose, quant à elle, une large gamme

d’Appellations d’Origine Contrôlée galiciennes. L’oruxo -ou caña- est une eau de vie de

moût de raisin, aussi réputée que ses dérivés, telles la liqueur de café ou l’eau-de-vie

d’herbes. Comme dessert se distinguent la tarte de Santiago (aux amandes), les filloas

(crêpes galiciennes) et le fromage au lait de vache, dit Tetilla, de l’Appellation d’Origine

Contrôlée d’Arzúa-Ulloa, ainsi que les chocolats artisanaux, les Pedras de Santiago.

Pour nous restaurer, nous avons le choix entre beaucoup d’endroits répartis dans toute

la ville, à la portée de toutes les bourses, mais distinguons la zone située aux alentours

de la cathédrale et plus précisément les rues d’O Franco et d’A Raiña, où la quasi-

totalité des fonds de commerce sont des restaurants. Nous pouvons aussi nous rendre

dans la rue d’A Troia et ses environs. Il existe, dans le quartier de San Roque et de la

Praza das Penas, d’autres établissements présentant une carte appétissante. Enfin la

réputation des restaurants des rues San Clemente et Carretas n’est plus à faire.

Jais Arcades

HÔTELS

MELIÁ - ARAGUANEY *****Alfredo Brañas, 5.Tel.: 981 559 600 www.araguaney.comNH OBRADOIRO *****Avda. Burgo das Nacións, s/n.Tel.: 981 558 070 www.nh-hotels.comPALACIO DEL CARMEN *****Logement singulier. Hôtel MonumentOblatas, s/n.Tel.: 981 552 444 www.ac-hotels.comPARADOR HOSTAL DOS REIS CATÓLICOS *****

(Qualité touristique)Logement singulier : Parador Nacional de TurismoPraza do Obradoiro, 1.Tel.: 981 582 200www.parador.esPUERTA DEL CAMINO *****Miguel Ferro Caaveiro, s/n.Tel.: 981 569 400 www.puertadelcamino.comABETOS, LOS ****Lugar de San Lázaro, Ctra. Aríns, s/n.Tel.: 981 557 026 www.hotellosabetos.comGRAN HOTEL SANTIAGO ****Mestre Mateo, s/n – A Choupana.Tel.: 981 534 222 www.gh-hoteles.comHESPERIA COMPOSTELA ****Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeHórreo, 1.Tel.: 981 585 700 www.hoteles-hesperia.esHESPERIA PEREGRINO ****Avda. Rosalía de Castro, s/n.Tel.: 981 521 850 www.hoteles-hesperia.esSAN FRANCICO HOTEL MONUMENTO ****Logement singulier. Hôtel MonumentCampillo de San Francisco, 3.Tel.: 981 581 634 www.sanfranciscohm.comTORRES DE COMPOSTELA SANTIAGO ****Restollal, 24 (O Paxonal).Tel.: 981 534 949 www.torresdecompostela.comTRYP SAN LÁZARO ****Fernando Casas Novoa – San Lázaro.Tel.: 981 551 000www.solmelia.comÁREA CENTRAL ***Edificio Área Central – Rúa París, 7º C.Tel.: 981 552 220 www.hotelareacentral.netCASTRO ***Formarís – A Enfesta (San Cristovo).Tel.: 981 509 304 www.castrohotel.comCIUDAD DE COMPOSTELA ***Avda. de Lugo, 213.Tel.: 981 569 320 www.husa.es

ACHATSL’offre commerciale au sein de la vieille ville est très variée pour qui souhaite

rapporter un souvenir de la ville. Les plus traditionnels sont les bijoux en argent

ou en jais. Dans les rues d’O Vilar, Nova et Fonseca, il existe de nombreux

établissements où l’on peut en acheter, ainsi que des vêtements artisanaux ou des

produits culinaires. Pour acquérir des produits du terroir, la meilleure option reste

toutefois le marché couvert de la ville, où l’on pourra trouver tous les produits

traditionnels dans une ambiance authentique et tout aussi traditionnelle. Dans la

rue Nova, se déroule, tous les dimanches, un marché entre 10h30 et 20h30,

connu sous le nom de Mercado dos Hippies, où l’on trouvera une bijouterie de

fantaisie et autres accessoires, fréquemment élaborés par les propres vendeurs. Un

marché à la brocante a lieu dans la Travesía de Fonseca, tous les samedis matins,

sous les arcades des bâtiments de la Poste. Une autre zone commerciale,

spécialement recommandée pour les vêtements et les chaussures, se trouve dans

la nouvelle ville, entendons par là les rues Doutor Teixeiro, República del

Salvador, Montero Ríos, ainsi que les Prazas Roxa et de Galicia.

Quant au quartier d’As Fontiñas, il abrite le centre commercial «Área Central»,

constitué de quatre longues rues marchandes (un total de plus de 900 mètres de

boutiques) disposées autour d’une immense cour à l’air libre, qui propose tout

type d’établissements commerciaux et de loisirs.

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Page 45: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

45SANTIAGO DE COMPOSTELA

HERRADURA ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeAvda. Xoan Carlos I, 1.Tel.: 981 552 340 www.verial.es/hotelherraduraHESPERIA GELMÍREZ ***Hórreo, 92.Tel.: 981 561 100 www.hoteles-hesperia.esPOMBAL ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePombal, 12.Tel.: 981 569 350 www.pousadasdecompostela.comRÚA VILLAR ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVilar, 8-10.Tel.: 981 519 858 www.hotelruavillar.comRUTA JACOBEA ***Lavacolla, A, 41 – Sabugueira (San Paio).

Tel.: 981 888 211 www.rjacobea.comSAN CARLOS ***Hórreo, 106.Tel.: 981 560 505 www.hotelsancarlos.netSAN LORENZO ***San Lourenzo, 2-8.Tel.: 981 580 133 www.hsanlorenzo.comSAN VICENTE ***Agualada – Marantes (San Vicente).Tel.: 981 691 617SANTIAGO APÓSTOL ***Costa de San Marcos, 1.Tel.: 981 557 155 www.husa.esVIRXE DA CERCA ***Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVirxe da Cerca, 27.Tel.: 902 405 858 www.pousadasdecompostela.comAIRAS NUNES **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeVilar, 17.Tel.: 902 405 8858 www.pousadasdecompostela.comBONAVAL **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeBonaval, 2Tel.: 981 558 883COSTA VELLA **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePorta da Pena, 17.Tel.. 981 569 530www.costavella.comENTRECERCAS **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeEntrecercas, 11.Tel.: 981 571 151PAZOS ALBA **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villePombal, 22.Tel.: 981 585 338 www.pazosalba.com

PICO SACRO II **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeSan Francisco, 20Tel.: 981 584 466www.hotelpicosacro.comSAN CLEMENTE **Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeSan Clemente, 28.Tel.: 902 405 858 www.pousadasdecompostela.comAS ARTES *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeTravesía de Dúas Portas, 2.Tel.: 981 555 254 / 981 572 590 www.asartes.comAVENIDA *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeFonte de San Antonio, 5.Tel.: 981 568 426www.verial.es/hotelavenidaFONTE DE SAN ROQUE *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeHospitalillo, 8.Tel.: 981 554 363REAL *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeCalderería, 49. Tel.: 981 569 290www.hotelreal.comSINO *Logement singulier : Hôtel-Restaurant gastronomiqueAlgalia de Arriba, 5.Tel.: 981 572 640 www.sino-compostela.comTRÁNSITO DOS GRAMÁTICOS *Logement singulier : Hôtel-Restaurant gastronomiquePraza de Mazarelos, 1.Tel.: 981 572 640 www.transitodosgramaticos.com

TOURISME RURAL

CASA GRANDE DO BACHAOBelén - Monte O Bachao – Sta. Cristina de Fecha.Tel.: 981 194 118PAZO XAN XORDOXan Xordo – Lavacolla.Tel.: 981 888 259 www.pazosanxordo.comCASA MARÍAO Rial – Laraño (San Martiño).Tel.: 981 537 213FINCA SAN LORENZOCorredoira dos Muíños, 24.Tel.: 981 593 527

APPARTEMENTS

TOURISTIQUES

CASA CACHARELA Lugar de Aríns – Cacharela, Nº 5-A.Tel.: 981 888 259 / 686 955 292 www.pazoxanxordo.comCIDADE DE VACACIÓNSMONTE DO GOZOGozo, 18 – San Marcos.Tel.: 981 558 942 www.cvacaciones-montedogozo.com

Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es

��

Les nuits de Santiago sont des plus

animées de Galice. Son caractère

universitaire marque une vie nocturne

où nous pourrons toujours trouver un

ou des établissements ouverts et des

possibilités très différentes et variées

en fonction de l’ambiance recherchée.

Nous pouvons alors distinguer deux

grandes zones: d’une part, la vieille

ville avec ses pubs, bars et cafétérias,

où l’on peut essentiellement écouter

de la musique folk et/ou alternative.

Les principales rues sont celles de

l’axe San Paio de Antealtares,

Xelmírez, Conga, Acibechería, Troia et

San Mariño Pinario jusqu’à Casas

Reais, en passant par la Praza de San

Miguel, les deux Algalias, la rue

Traviesa, Entremuros et la zone du

marché couvert, qui se prolongent

jusque dans la rue Virxe da Cerca ;

d’autre part, la nouvelle ville où

prédominent les discothèques,

notamment dans les rues República

Arxentina, Alfredo Brañas, les

alentours de la Praza Roxa, et les rues

Nova de Abaixo et Santiago de Chile.

OÙ NOCHE

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Page 46: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

46 SANTIAGO DE COMPOSTELA

VILLE SINGULIÈRE

Le visiteur ne peut passer à côté de cette

opportunité unique (voir ci-contre le

téléphone pour réserver). Le Codex

calixtin recommandait déjà cette visite

particulière sur les toits de la cathédrale

pour pouvoir apprécier leur

extraordinaire beauté. Ajoutons que

l’on y a une vue imprenable sur toute la

vieille ville, sur une bonne partie de la

nouvelle ville, ainsi que sur les

alentours de Santiago, du mont Pedroso

jusqu’au mont d’O Gozo. D’en haut, la

ville de Santiago se comprend mieux et

se fait à la fois plus réelle et plus

mythique. Nous pourrons apprécier, sur

les toits, la Cruz dos Farrapos, une croix

au pied de laquelle les pèlerins de

l’époque médiévale brûlaient leurs

guenilles, une fois le chemin terminé,

dans une sorte de rituel purificateur.

C’est aussi l’endroit idéal pour

apprécier les différentes phases de

construction de la cathédrale et ses

différents styles architecturaux qui ont

abouti au fastueux résultat final.

Les toits de la cathédrale

Parc au Monte Pedroso

LOISIRS

LOCATION DE VÉLOSBicitotalAvda. Lugo, 22.Tel.: 981 564 562Tour´n´rideXeneral Pardiñas, 15, bajo 8 (GaleríasBankinter).Tel.: 981 936 616Web.: www.tournride.com

AUDIOWALK Tel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comVisite guidée de la vieille ville grâce àun pratique système digital MP3.Disponible dans les différents officesde tourisme.

AUDITORIUM DE GALICIAAvda. Burgo das Nacións, s/n.Tel.: 981 552 290 / 981 571 026 Web:www.auditoriodegalicia.org

EXCURSIONS DEPUIS SANTIAGO-COMPOSTELA VISIÓNTel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comService régulier d’excursions danstoute la Galice pour une demi-journéeou une journée.

GOLF (18 TROUS)Mourentán – Lavacolla, 20.Tel.: 981 888 276Web: www.aerosantiago.es

PALAIS OMNISPORTS FONTES DOSARDiego Bernal, s/n.Tel.: 981 568 160 Web: www.multiusos.net

PAINTBALLTel.: 609 065 500 / 639 165 640 Web.:www.corevia.com/mecoTerrain de paintball aux alentours deSantiago, accès facile en bus urbain.

PALAIS DES CONGRES ET DESEXPOSITIONS DE GALICIA Miguel Ferro Caaveiro, s/nSan Lázaro.Tel.: 981 519 988

MARCHE D’AMIOAmio, s/n.Tel.: 981 560 800Web: www.feira.com

SALLE CAPITOLConcepción Arenal, 5. Tel.: 981 574 399Web: www.salacapitol.com

SALLE NASARúa de San Lourenzo, 51-53 B.Tel.: 981 573 998Web: www.salanasa.com

SALLE YAGORúa do Vilar, 51-53.Tel.: 981 589 288Web: www.salayago.com

SALÓN TEATRO–IGAEMRúa Nova, 34.Tel.: 981 581 111 / 981 577 131 Web:www.xunta.es/conselle/cultura/igaemSiège du Centre d’Art DramatiqueGalicien

SANTIAGO EN AVION DE TOURISMETel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comVol en avion de tourisme au-dessusde la ville d’une durée de 30 minutes.

SPA “OCÉANO – SPAGAT”Fernando III O Santo, 12.Tel.: 981 553 052

SPA “SALUD, BELLEZA Y AGUA”Área Central – Fontiñas, Planta 1ª,Local 34.Tel.: 981 934 848

TEATRO PRINCIPALRúa Nova, 21.Tel.: 981 528 700 / 981 528 706 Web:www.santiagodecompostela.org

TRAIN TOURISTIQUETel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.com

VISITES SUR LES TOITS DE LACATHÉDRALETel. de Información y reservas: 981552 985Web: www.archicompostela.org

VISITES GUIDÉES DU PATRIMOINEHISTORIQUE DE L’UNIVERSITÉTel. información y reservas: 981 555268

VISITES GUIDÉES:1- VIEILLE VILLE2- ARCHITECTURE CONTEMPORAINE3-COUVENTS CLOÎTRÉSTel.: 902 190 160Web: www.santiagoreservas.comConsulter les informations quant à ladurée, au parcours, aux horaires etaux prix pour ces trois itinérairesthématiques.

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Page 47: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

47SANTIAGO DE COMPOSTELA

�À NE PAS MANQUER

FESTIVAL INTERNATIONAL DE THEATRE

UNIVERSITAIRE

Le mois de mars est le cadre d’un festival de

groupes de théâtre universitaire européens et

latino-américains montrant les dernières

tendances dans le champ de la dramaturgie.

La XIIIème édition s’est déroulé en 2007.

FESTIVAL DE DANSE DANS LA RUE “EN PÉ

DE PEDRA”

C’est une référence internationale en matière

de danse qui se tient à la fin du mois de juin.

Il se déroule dans la vieille ville et

réinterprète les espaces publics et les

constructions à travers la danse.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE

«VÍA STELLAE»

Les plus prestigieux instrumentalistes et

vocalistes du monde se réunissent pendant la

première quinzaine du mois de juillet, des genres

comprenant la musique classique et ancienne, la

musique de chambre, la zarzuela, l’opéra, le

gospel et la musique ethnique.

FETES DE L’APOTRECes fêtes, déclarées d’intérêt touristiqueinternational, se déroulent du 15 au 31 juillet. Ilconvient de distinguer les cérémonies religieusesqui atteignent leur paroxysme avec la OfrendaRegia Nacional le 25 juillet, caractérisée parune messe pontificale et le traditionnelBotafumeiro, cet encensoir géant que l’on fait sebalancer dans la cathédrale. Les festivités sontégalement agrémentées par une série demanifestations, dont les impressionnants feuxd’artifice, dans la nuit du 24 au 25, sur la Prazado Obradoiro, accompagnés de la classiquemise à feu de la façade mudéjare de lacathédrale et le 31 au soir, un festival de dansefolklorique, un hommage aux fanfares, desconcerts, du théâtre, des compétitions sportives.

CINEUROPALe festival se déroule tout au long du mois denovembre. D’une tradition déjà ancienne, il estdestiné au plaisir du cinéphile et passe en revuele meilleur cinéma non commercial de la saison.Les projections ont lieu dans le Teatro Principal,le Salón Teatro et la Sala Yago.

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPALESOficina Central de Información Turística MunicipalRúa do Vilar, 63. Tel.: 981 555 129 www.santiagoturismo.comDársena de Xoán XXIIIAeropuerto. Zona B. Tel: 981 547 704San Lázaro. Tel.: 981 584 844

OFFICE DE TOURISME XUNTA DE GALICIACENTRE D’INFORMATIONS POUR PÈLERINS – XACOBEORúa do Vilar, 30-32. Tel.: 981 584 081 / 902 332 010

BUREAU D’ACCUEIL DU PÈLERINRúa do Vilar, 1. Tel.: 981 562 419 www.archicompostela.org

AÉROPORT DE LAVACOLLALavacolla - Santiago, s/n. Tel.: 981 547 501Situado a 10 km del centro de la ciudad.

NAVETTE POUR L’AÉROPORT

EMPRESA FREIRE.Información: 981 588 111 e 901 120 054 www.tussa.org

AUTOBUS URBAINS

TRAPSATel.: 981 581 815

GARE ROUTIÈRECamilo Díaz Valiño, s/n. Tel.: 981 542 416 / 981 587 700

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER

www.renfe.esGARE: Hórreo, 75 – A.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202

SERVICE DE TAXISRadio Taxi Tel.: 981 569 292

informations

i

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Page 48: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

272 hb/km2 Moyenne desmaximales : 25ºen aoûtMoyenne desminimales : 2ºen janvierMoyenneannuelle : 12º

339 km292.271 hab. 450 m. 1.000 mm.

48 LUGO

LUGO

L’héritage romain de cette ville est évident, quel que soit l’angle

sous lequel nous la regardons. La présence de ses remparts, les

seuls d’origine romaine à avoir été complètement conservés, a

marqué l’évolution historique de la cité et demeure l’axe autour

duquel tourne la vie à Lugo. Le fleuve Miño, lié à sa fondation,

constitue aussi un élément fondamental dans la vie de ses habitants,

en tant que lieu de promenade et de loisirs, avec ses berges

réaménagées pour la promenade, le sport ou la détente, outre son

immense valeur naturelle et la beauté des paysages qu’il offre.

Remparts romains

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Page 49: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Ville deux fois millénaire, tirant son origine d’un

camp romain (14 avant J.C.), il s’agit de

l’établissement urbain le plus ancien de Galice, car

il était, à l’époque de l’Empire romain, capitale

d’un couvent juridique romain, l’un des trois qui

composaient la province de la Gallaecia (avec

Braga et Astorga).

Au cours des Vème et VIème siècles, la cité devint

un centre religieux important, sous la domination

suève, à tel point qu’un concile, s’y étant tenu en

569, la convertit en église métropolitaine.

Elle fut occupée par les Maures entre 713 et 740,

année où elle fut reconquise par Alphonse Ier. Elle

subit ensuite, au Xème siècle, plusieurs attaques

normandes, ainsi que les razzias des troupes arabes

d’Almanzor.

Son développement urbain le plus important se

produisit vers le milieu du XIIème siècle, grâce à sa

situation sur le Chemin de Saint-Jacques et à sa

condition de siège épiscopal. Par ailleurs, la vie de

Lugo fut marquée, au Moyen Âge, par les luttes et

les affrontements ayant opposé la bourgeoisie,

soutenue par la noblesse, à l’autorité de l’évêché.

En 1528, elle fut nommée capitale du royaume de

Galice par Charles Quint, ce qui coïncida paradoxalement avec une période de long déclin, qui dura jusqu’au

XVIIème siècle, tandis que Saint-Jacques-de-Compostelle prenait un essor considérable.

Au XVIIIème siècle, elle connut une étape de redressement économique et culturel, grâce aux interventions des

ministres de Charles III pour construire le Chemin royal de Madrid à A Coruña (1773).

La guerre d’indépendance du début du XIXème siècle fut à l’origine de quelques célèbres accrochages dans la ville,

notamment la bataille franco-anglaise des troupes du général Moore et de celles du maréchal Soult en janvier 1809.

Tout au long du XIXème siècle, après avoir été proclamée capitale de province en 1883, Lugo acquit progressivement

une série d’institutions et de services qui la modernisèrent et la convertirent en un centre urbain puissant.

Actuellement, Lugo est, avant tout, une capitale de province qui exerce son influence, tant administrative que

commerciale et de services, sur une grande partie de son territoire politique. La ville compte, en plus, une forte

industrie agroalimentaire et un campus universitaire en plein essor, notamment pour ce qui est des études agricoles

et forestières.

49LUGO

Cathédrale

Nouvelles architectures Grand’Place

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Page 50: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

50 LUGO

Thermes romains: construits entre le Ier et le IIème siècle, il en

reste différentes parties, notamment l’apoditerium et le caldarium.

Ils sont situés à l’intérieur de l’actuel établissement de bains.

Remparts romains: bâtis entre 260 et 310, leur périmètre est de 2

140 m. Ils sont formés de 71 tours circulaires, parmi lesquelles se

distingue celle d’A Mosqueira, la seule à avoir conservé ses

ouvertures d’origine. Ils disposent de dix portes d’accès et de six

accès intérieurs pour monter dessus. Site déclaré Patrimoine

mondial de l’humanité depuis 2000.

Pont romain:élevé au Ier siècle, reconstruit au XIIème puis au XIVème

siècle, avec des arches en ogive, il fut finalement l’objet, au XVIIIème

siècle, de profondes modifications qui lui donnent son allure actuelle.

Cathédrale: édifiée sur les fondations de deux basiliques

antérieures, à partir du XIIème siècle, son style est, avant tout,

roman (nef principale, partie des nefs latérales, les bras du transept

et le triforium), quoiqu’apparaissent des éléments gothique,

baroque et néo-classique. Son plan est en croix latine. Le

remarquable tympan roman de la porte nord est présidé par un

Christ en majesté du XIIIème siècle. Le plus impressionnant de

l’intérieur de la cathédrale est la chapelle d’A Virxe dos Ollos

Grandes, construite au XVIIIème siècle par Fernando de Casas

Novoa, abritant un magnifique baldaquin de style churrigueresque,

œuvre de Miguel de Romay, ainsi que le chœur, dans un style

baroque de très belle facture, et le déambulatoire, du XIVème

siècle. Quant à la façade principale actuelle, de style néo-classique,

elle date de 1769 et fut conçue par Julián Sánchez Bort.

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À CONNAÎTRE

Campus universitaire

Edifice des Mosaïques

Cercle des Arts

Promenade des remparts

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Page 51: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Palais épiscopal: œuvre de Gil Taboada de 1738.

Allure sobre et portail de style baroque classique.

Église et couvent des Pères Franciscains: l’église,

de style gothique, est actuellement placée sous

l’invocation de Saint Pierre. Le couvent, lui, abrite le

musée provincial. Construit à partir du XIIIème siècle,

il conserve un exceptionnel cloître de transition

romano-gothique, sa cuisine et son réfectoire.

Hôtel de ville: il s’agit de l’une des œuvres les plus

représentatives du style baroque civil de Galice; construit

dans le deuxième quart du XVIIIème siècle par Lucas

Ferro Caaveiro, la tour de l’horloge a toutefois été ajoutée

au XIXème siècle.

Église de Santa María A Nova: elle fut l’église du

couvent de Santiago, fondé au XIIIème siècle, avant

d’avoir été reconstruite au XVIIIème siècle et spoliée

sous l’occupation napoléonienne.

Demeure seigneuriale de San Marcos: édifiée à la fin

du XIXème siècle, elle était initialement destinée à abriter

un hôpital. C’est aujourd’hui le siège du Conseil général.

Église de San Froilán: elle appartint à l’ancien

hôpital de San Juan de Dios.

Église conventuelle de Santo Domingo: élevée au

XIIIème siècle, son plan ogival est de tradition

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05 romane. De la construction gothique originale, on ne

peut voir que les trois absides polygonales de son

chevet. Les tombeaux de personnages de la noblesse

médiévale sont dignes d’attention à l’intérieur.

Chapelle d’A Soidade: édifiée contre la façade

latérale sud de l’église de San Pedro (ancienne église

conventuelle de San Francisco).

Chapelle de San Roque: suivant les préceptes du

baroque compostellan, son plan est central; œuvre de

Lucas Ferro Caaveiro.

Chapelle d’O Carme: de style baroque

compostellan du XVIIIème siècle.

Edifice des Mosaïques: restes d’une maison

romaine in situ, sis 20-22, rue Doutor Castro, il s’agit

aujourd’hui d’un espace archéologique où l’on peut

avoir un aperçu de l’aspect de cet édifice au moment

de sa construction, au moyen d’un film vidéo.

Place d’O Campo: il s’agit très probablement de

l’endroit où se dressait le forum romain de la ville. De nos

jours, c’est le centre du vieux Lugo, une place typique et

très agréable où se promener, présidée par la fontaine de

San Vicente, aux airs baroques. Quelques demeures

seigneuriales à arcades la partagent harmonieusement

avec des constructions plus modernes.

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Place d’O Campo

51LUGO

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Page 52: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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PARCOURS

Notre route débute par la visite des

vestiges de l’ancien Lucus Augusti.

Tout d’abord, nous nous rendons près

du fleuve Miño, pour voir les restes

des thermes romains, dont une bonne

partie est encore à fouiller. Les

éléments conservés se trouvent à

l’intérieur de l’actuel établissement de

bains. L’une des salles, pratiquement

intacte, servait, semble-t-il, de

vestiaire, car elle renferme des niches

présentant des arcs en plein cintre,

endroit où les vêtements étaient sans

doute laissés. L’autre salle conservée

était destinée aux bains froids, avant

de faire office de chapelle chrétienne.

Nous longeons à présent le fleuve

jusqu’à rencontrer le pont romain,

dont l’origine remonte au Ier siècle et

qui se trouvait sur la voie XIX,

unissant la ville à Bracara Augusta

(Braga) et à Asturica Augusta

(Astorga). Puis nous prenons la

direction du vestige romain le plus

important des lieux : ses remparts,

du IIIème siècle. Comme nous devons

négocier un dénivellement prononcé, du

lit du fleuve jusqu’à l’emplacement de la

ville, nous monterons par les Costas

do Parque, avant de rejoindre le parc

Rosalía de Castro. Le chemin nous

offre en effet de bonnes vues sur le

sud et l’ouest de la cité, ainsi que sur

son environnement rural, parsemé de

champs et de pâturages.

En suivant les rues Xeneral Tella et

Viveiro, nous arrivons devant la Porta

de Santiago, laquelle nous permet de

monter sur les remparts, à travers

des escaliers situés en face de la

façade principale de la cathédrale, que

nous visiterons par la suite. Nous

devons parcourir tout le chemin de

ronde, très large et au sol en parfait

état, autrement dit une balade de deux

kilomètres qui nous prendra une demi-

heure mais que nous ferons en moins

de rien, car marcher sur le propre

monument et observer la ville de ce

belvédère exceptionnel est une

expérience aussi agréable

qu’évocatrice. Nous réaliserons la

promenade dans le sens inverse des

aiguilles d’une montre.

Du haut des remparts, nous pouvons

avoir un bon aperçu du paysage urbain

actuel de la ville, avec ses édifices de

hauteur moyenne et ses espaces libres

à l’intérieur de la fortification (places,

jardins, cours intérieures et même

quelques petits terrains, qui étaient

encore cultivés il n’y a pas si

longtemps de cela) qui expliquent

pourquoi les remparts ont été

conservés, une expansion au-delà de

leurs pourtours n’ayant été nécessaire

que récemment.

Nous devons également admirer la

tour d’A Mosqueira, la seule à avoir

conservé ses ouvertures d’origine.

Quant aux dix portes des remparts,

bien qu’elles soient difficiles à bien

voir du chemin de ronde, elles ont

été, pour la plupart, agrandies ou

rouvertes à partir de 1830. Les plus

remarquables sont celles de Miñá,

Falsa et San Pedro, lesquelles n’ont

Thermes romains

“LE LUGOROMAIN ET BAROQUE”

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Page 53: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

subi que de faibles modifications

depuis l’époque romaine.

Une fois bouclé ce parcours, nous

redescendons par les mêmes escaliers,

ce qui nous permet de nous retrouver

devant l’imposante cathédrale et sa

façade néo-classique, exécutée à la fin

du XVIIIème siècle, afin d’en remplacer

l’originale, de style roman. De

l’intérieur se détachent les trois nefs

romano-gothiques et le triforium, la

chapelle et l’image d’A Virxe dos Ollos

Grandes, appelée de la sorte -la Vierge

aux grands yeux- du fait de

l’expressivité de son visage, ainsi que

le chœur en bois de style baroque et le

déambulatoire gothique. Nous en

ressortons par la porte nord, exécutée

dans un style roman de belle facture,

dont le tympan arbore un Christ en

majesté du XIIIème siècle.

Nous arrivons ainsi sur la Praza de

Santa María, où s’élève le sobre palais

épiscopal, de style baroque. Non loin

de là, se trouve la Praza do Campo,

authentique cœur de la ville, là même

où se situait sûrement le forum romain

puis où eurent lieu les foires des

siècles durant. Au milieu, se dresse

une belle fontaine aux allures baroques,

alors que ses contours sont occupés

par quelques édifices à arcades

portant des armoiries. Cette place et

ses alentours sont la principale zone

des bars et des tavernes où les

habitants prennent l’apéritif, comptant

en outre un nombre élevé de

restaurants. Il s’agit là d’un lieu très

typique qui nous offre les plus belles

images de la ville, d’autant plus que sa

principale artère, la rue Nova, part de

l’une des extrémités de la place. Nous

dirigeons maintenant nos pas vers une

autre place, la Praza da Soedade, où

se dresse l’ancienne église gothique de

San Francisco, aujourd’hui de San

53LUGO

Pedro, à laquelle est adossée le

bâtiment abritant le musée provincial,

qui nous permettra de compléter notre

vision sur l’héritage romain des lieux ;

il rassemble en effet une grande partie

des éléments trouvés après les

travaux réalisés dans la ville,

notamment l’exceptionnelle mosaïque

représentant les figures mythologiques

de Dédale et de Persiphaé, unique en

son genre dans le monde romain, et

les extraordinaires collections de

pièces d’orfèvrerie préromaines et

paléochrétiennes.

Nous poursuivons notre chemin pour

déboucher sur la Praza de Santo

Domingo, une autre place très

fréquentée, où s’élève le couvent des

Augustines, en partie de style

gothique. C’est entre Santo Domingo

et la Praza Maior, où nous nous

rendons à présent, en prenant la rue

d’A Raíña, que se situe le véritable

cœur fonctionnel de la cité, à vocation

commerciale et hôtelière. De la Praza

Maior, il faut remarquer l’allée, qui en

occupe l’espace central, l’hôtel de ville,

de style baroque, et l’édifice d’O

Círculo das Artes, dont le style

éclectique correspond à la fin du

XIXème siècle. Puis nous sortons de la

fortification par la porte d’O Bispo

Aguirre (ouverte en 1894),

empruntons la rue Ramón Ferreiro et

arrivons dans une zone de services

publics, suivie d’un vaste espace vert

nous emmenant jusqu’au parc Rosalía

de Castro, que nous avons traversé

au début de notre parcours. Nous y

trouvons les bâtiments des deux

lycées les plus traditionnels de la ville,

de l’IUFM, de l’école de commerce et

des dépendances administratives.

C’est un espace de détente et de

loisirs qui offre une magnifique vue

panoramique sur le fleuve Miño et où

nous terminons notre itinéraire.

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Page 54: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 56: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Centre culturel FingolAviación Española, s/n.Tel.: 982 251 536Entrée libre

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Expositions temporaires sur des thématiques diverses.Cycles de cinéma et représentations théâtrales.

Círculo das ArtesPraza Maior, s/n.Tel: 981 255 051Entrée libre

Expositions temporaires ouvertes à tous les domainesartistiques. Fréquents concerts de différentesmusiques du monde, le théâtre et projections de filmscomplétant les activités proposées par cette institutionprivée.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS

Deputación ProvincialRúa San Marcos, s/n.Tel.: 982 260 000Entrée libre

Expositions temporaires où prédominent la peinture etla gravure, encore que la présence d’autres champsartistiques soit habituelle.

Fondation Caixa GaliciaPraza Maior, 16.Tel.: 982 289 000Entrée libre

Elle accueille notamment des expositions itinérantes depeinture, de sculpture et de photographie.

Musée provincialPraza da Soidade, s/n.Tel.: 982 242 112Web: www.museolugo.orgEntrée libre

Situé dans le couvent de San Francisco, il en conserve lacuisine, le réfectoire (les deux du XVIIIème siècle) et lecloître (du XVème siècle). Déclaré Bien d’intérêt culturel,l’édifice a été agrandi pour abriter le musée NelsonZumel. Le musée provincial de Lugo compte notammentdes salles consacrées à l’archéologie, l’art sacré,l’ethnographie, la faïence et le verre, la peinture et lasculpture, les éventails, les cadrans solaires et leshorloges, les pièces de monnaie et les médailles, ainsiqu’une section dédiée à l’art galicien (peinture, sculpture,faïencerie de Sargadelos, pièces d’orfèvrerie et de jais).

Musée de la cathédrale et de la diocèsePraza de Santa María, s/n.Tel.: 982 220 466Prix: 1,5 €

Il expose imagerie et œuvres d’art sacré, principalementdes pièces d’orfèvrerie, notamment un superbeostensoir du XVIIIème siècle, ouvragé par Juan de Arfe,mais son joyau le plus apprécié est sans nul doute lelabarum -ou Crismón de Quiroga-, du Vème siècle, l’undes vestiges les plus anciens du christianisme primitif enGalice. Quant à la collection de peinture, elle compte desœuvres d’auteurs de renom, aussi bien européensqu’espagnols. Il convient enfin de s’arrêter devant lagrande collection de faïencerie ancienne de Sargadelos.

Salle d’expositions Porta MiñaRúa do Carme, s/n.Tel.: 982 250 962Web: www.concellodelugo.orgEntrée libre

Salle municipale d’expositions permanentes sur lesorigines romaines de Lugo (urbanisme, vie quotidienne,loisirs, religion, etc.), composées de photographies, deplans et de reproductions. Elle accueille également desexpositions temporaires sur les sujets les plus divers.À noter qu’elle est située dans l’ancien bâtiment desabattoirs de la ville (début du XXème siècle).

ACHATSLugo est une ville commerciale très active car elle canalise les services et la vie commerciale de sa province. Les rues les plus

marchandes sont à l’intérieur des remparts, fondamentalement la Praza Maior, ses rues voisines et la Praza do Campo Castelo. La rue

Nova offre un centre commercial intéressant : le Pazo da Maza, un magnifique édifice de deux étages, au cœur de la vieille ville, dont

les petits magasins offrent un large éventail de produits. Extra-muros, il convient de signaler la rue Ramón Ferreiro, surtout la partie la

plus proche de la porte d’O Bispo Aguirre, et la Praza da Soedade, où se tient, tous les dimanches, un marché à la brocante (antiquités,

numismatique, artisanat, etc.). Enfin, le nouveau centre commercial As Termas, avenue Duquesa de Lugo Infanta Elena, est un autre

espace de commerce et de loisirs dont la gamme de produits est très variée.

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Page 57: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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HÔTELS

GRAN HOTEL LUGO ****(Qualité touristique)

Avda. Ramón Ferreiro, 21.Tel.: 982 224 152 www.gh-hoteles.comJORGE I ****Carretera de Oviedo, Km. 3 (A Campiña).Tel.: 982 303 255 www.hoteljorge1.comSANTIAGO ****Ctra. Santiago, s/n.Tel.: 982 250 318 / 982 010 101 www.hotelsantiago-sl.esBALNEARIO Y TERMAS DE LUGO, S.L. ***Logement singulier: hôtel spaBarrio da Ponte, s/n.Tel.: 982 221 228 www.lugonet.com/balnearioMÉNDEZ NÚÑEZ ***Logement singulier: hôtel dans la vieille villeRaíña, 1.Tel.: 982 230 711 www.hotelmendeznunez.comPUERTA DE SAN PEDRO ***Río Neira, 29.Tel.: 982 222 383 Web: www.husa.es

APPARTEMENTS TOURISTIQUES

HUSA CIUDAD DE LUGO Hortas, 29.Tel.: 982 284 707 www.ciudaddelugo.comCATASOL Rúa Catasol, 13.Tel.: 982 201 365

TOURISME RURAL

CASA DE BAIXOCastro Alfonsín (Santiago de Saa).Tel.: 982 208 213 / 677 204 449 www.casadebaixo.comCASA DE PARDOEsperante (Santalla).Tel.: 982 207 614 / 617 403 534 www.casapardo.com

Pour plus d’informations et d’autres logements: www.turgalicia.es

���

OÙ DORMIR

OÙ MANGERSi la réputation de la zone de la Praza do Campo et de ses rues

adjacentes s’étend à toute la Galice, c’est pour la qualité de

ses bars et de ses tavernes, où l’apéritif servi, généralement le

bon vin de la région (AOC Ribeira Sacra), -aussi bien le midi

que le soir- est toujours accompagné d’une grande variété

d’amuse-gueules, compris dans le prix de la consommation.

Ces mêmes rues accueillent quelques-uns des restaurants les

plus réputés de la ville. Une autre zone fréquentée par les

amateurs des plaisirs de la table se trouve dans les quartiers de

Recatelo (non loin du parc Rosalía de Castro), de Milagrosa

(au nord de la cité) et de Campo Castelo (derrière l’hôtel de

ville), où est servi le meilleur des matières premières du pays.

En effet, outre la grande qualité des viandes venant de ses

environs les plus proches, l’offre en poissons est loin d’être

négligeable, de par la proximité des ports de pêche du nord

de la province et même de celui d’A Coruña. Les anguilles

(frites ou en tourte) sont, quant à elles, l’un des plats typiques

de Lugo, à déguster surtout dans les restaurants situés aux

abords du fleuve. Enfin, parmi les desserts du terroir, les

célèbres fromages fumés de San Simón sont incontournables.

La vie nocturne est très animée à

Lugo, la variété des ambiances étant

propre d’une ville où la proportion

d’étudiants universitaires est assez

élevée. Les zones attirant le plus

grand nombre de noctambules sont

celles de Clérigos, Marina Española et

San Pedro, ainsi que certaines rues

extérieures aux remparts.

OÙ SORTIR

Cathédrale

Centre commercial “As Termas”

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Page 58: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Le visiteur de Lugo ne peut quitter la ville sans avoir

fait une partie du chemin qui part du centre

d’interprétation de la réserve de la biosphère «Terras

do Miños», sur les berges de la rivière Fervedoira,

pour parcourir 18 kilomètres environ sur la rive

gauche du fleuve Miño jusqu’au confluent de la

rivière Neira. Il pourra ainsi admirer la beauté de

leurs berges et la richesse naturelle du fleuve le plus

important de Galice et des affluents qui s’y jettent. Il

est aussi très agréable de se promener dans le Parc

d’O Miño, dans la ville même de Lugo et faisant donc

partie de cet ensemble. Ce vaste espace comprend la

frange longitudinale entre la route nationale de

Madrid (N-VI) et la rive gauche du fleuve, du quartier

d’A Ponte à celui d’A Tolda, à l’endroit même où

conflue la Fervedoira, au bord de laquelle lui succède

le parc périurbain d’O Rato. Pour entamer ce circuit

ombragé d’arbres autochtones, le plus facile est de

partir de l’établissement de bains, ce qui nous

permettra, au passage, de visiter ses thermes romains.

La proverbiale tranquillité des eaux du Miño nous

accompagne dans ce secteur du parc, distribué en

trois parties: une piétonne qui suit la ligne des aulnes

et de la flore fluviale, une piste cyclable au tracé facile

et une voie routière dotée de trois aires de

stationnement. Le parc dispose également de bancs et

d’aires de jeux pour les plus jeunes.

LOISIRS

AÉROMODÉLISME LAVANCOUrbanización A Campiña, 72 – San Salvador de Muxa.Tel.: 982 303 252 / 982 211 076Web: www.terra.es/personal/alavanco/

AUDITORIUM MUNICIPAL GUSTAVO FREIREAvenida da Coruña, s/n (antigua Frigsa-Parque daMilagrosa).Tel.: 982 244 405

AVIFAUNABravos, Outeiro de Rei.Tel: 982 242 053 / 982 175 136 / 610 522 435Web: www.avifauna.net/AviFauna/principal.htmCentre accueillant quelque deux cents espècesd’oiseaux des cinq continents, qui vivent dans devastes espaces dotés d’étangs et d’une végétationabondante; à voir, tout spécialement, les espècesautochtones de Galice. Visite d’une durée d’une heure.

BAINS DE LUGO (HÔTEL TERMAS ROMANAS)Barrio da Ponte, s/n.Tel.: 982 221 228Web: www.lugonet.com/balnearioEaux minéro-médicinales indiquées pour le traitementdes maladies rhumatismales et respiratoires, soustoutes leurs formes, ainsi que des problèmes de peau,de tension et d’épuisement physique. Visite possibledes thermes romains au rez-de-chaussée de l’édifice.

CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA RÉSERVE DEBIOSPHÈRE “TERRAS DO MIÑO”Río Fervedoira – Paseo do Río Rato, s/n.Tel.: 902 101 117La réserve de biosphère «Terras do Miño» englobe toutle haut bassin du fleuve Miño, occupe quarante pourcent de la province de Lugo et constitue la deuxièmeréserve de ce type par sa superficie en Espagne. Soncentre d’interprétation offre toute sorte d’informationssur la richesse de la faune et de la flore, ainsi que surles valeurs naturelles et de paysages de l’ensemble.Visite de groupe (seulement), sur rendez-vous.

MARCELLE NATUREZAMarcelle, 6 – San Martiño de Guiller.Outeiro de Rei.Tel.: 982 160 211Web: www.marcellenatureza.com/Un grand parc forestier, traversé par un cours d’eau,abrite diverses espèces animales du monde entiervivant dans leur habitat naturel: guanacos, lamas,nandous, bisons, wapitis, kangourous, zèbres, élansafricains, mouflons et lynx boréaux, entre autres.

SPA GRAN HOTEL DE LUGOAvda. Ramón Ferreiro, 21.Tel.: 982 224 152Web: www.gh-hoteles.com

VILLE SINGULIÈRE

Place d’A Soidade

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Page 59: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

59LUGO

�À NE PAS MANQUER

SEMAINE DE THÉÂTRE CLASSIQUE

Fin janvier-début février. Représentations de

pièces dramatiques classiques, jouées par des

compagnies et des comédiens aussi bien

confirmés que débutants.

FESTIVAL DE MUSIQUE CIDADE DE LUGO

Se déroulant sur plusieurs mois, avril, mai et

juin, le festival propose des concerts de

musique classique sur différentes scènes de la

ville, interprétés par des artistes de renommée

tant nationale qu’internationale.

SEMAINE DE LA FETE-DIEU. OFFRANDE DU

ROYAUME DE GALICE AU SAINT-

SACREMENT

Le dimanche suivant la Fête-Dieu, au mois de

juin, réunit les maires des sept chefs-lieux de

province de l’ancien royaume de Galice, afin

qu’ils fassent une offrande au Saint

Sacrement, exposé en permanence dans la

cathédrale de la ville, grâce à un privilège

accordé au Moyen Âge. Une messe et une

procession concluent cet acte solennel.

Déclarée fête de Galice d’intérêt touristique.

ARDE LUCUS

Il s’agit d’une fête romaine qui coïncide avec

le solstice d’été, la nuit de la Saint-Jean, les

participants portant des habits imitant ceux de

l’époque. Une série de manifestations

l’agrémentent, notamment celles rappelant le

passé romain de la ville -feux de joie et autres

spectacles avec feu-, ainsi que de nombreuses

représentations théâtrales.

FETES DE SAN FROILÁN

Fête d’intérêt touristique national, se tenant du

4 au 12 octobre, elle attire un grand nombre de

personnes. Musique dans la rue, bals populaires,

théâtre, concerts, chant et danse traditionnels et

célébrations religieuses sont autant d’actes

agrémentant, chaque année, ces fêtes

patronales, sans oublier la tradition d’aller

prendre le poulpe au Campo da Festa. Quant au

Domingo das Mozas, manifestation qui clôt les

festivités, il s’agit d’une tradition où le dimanche

en question est le jour indiqué pour trouver une

fiancée parmi les jeunes filles se rendant à la

fête. Pour plus d’informations, consultez le site

web suivant: www.sanfroilan.lugo.es

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPALPraza da Constitución(en face de la gare routière).Tel.: 982 297 347

XUNTA DE GALICIAPraza Maior, 27-29 (Galerías). Tel.: 982 231 361

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLETel.: 010

AUTOBUS URBAINSInformations sur les horaires et les trajets sur le site web suivant:www.concellodelugo.org/ayuntamiento/autobuses.asp

GARE ROUTIÈREPraza da Constitución, s/n. Tel.: 988 223 985

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER

www.renfe.esGARE: Praza Conde Fontao, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202

SERVICE DE TAXIS

RADIO TAXI Tel.: 982 213 377Service de taxi touristique au même numéro de téléphone

informations

i

04 lugo_C 12/11/07 11:58 Página 59

Page 60: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

1.334 hb/km2 Moyenne desmaximales: 28ºen juilletMoyenne desminimales: 4ºen janvierMoyenneannuelle: 14º

81,2 km2108.358 hab. 200 m 750 mm

60 OURENSE

OURENSEOurense est né comme la ville de l’or et de l’eau. C’est ainsi que

l’appellèrent les romains, fondateurs de l’établissement primitif,

qu’ils nommèrent Aquae Aurente, d’où découle le toponyme

actuel. Mais il s’agit du lieu des croisées de chemins, là même où le

fleuve Miño définit l’allure du paysage d’une ville située entre la

Galice côtière et l’Espagne intérieure, qui a toujours cherché à

se projeter vers l’extérieur, auparavant avec ses muletiers, ses

rémouleurs et ses émigrants outre-mer, de nos jours avec une

industrie de pointe de la mode et de l’automobile qui entre sur

tous les marchés européens.

Ponte Vella

05 ourense_C 12/11/07 11:59 Página 60

Page 61: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Les lieux ont été habités de temps immémorial,

comme en témoigne la découverte d’outils

paléolithiques, mégalithiques, de l’Âge du

bronze et la culture des castros (fortifications

remontant à l’Âge du fer).

Ce ne fut pas avant les premiers siècles de notre

ère qu’elle prit la forme d’un noyau urbain

important. La fondation romaine fut la

conséquence de la construction du majestueux

Ponte Vello, un endroit stratégique destiné à

contrôler le franchissement du fleuve, puis de

l’exploitation des eaux thermales des Burgas et

autres sources proches.

Pendant la période de domination suève, aux

Vème et VIème siècles, apparurent les

premières nouvelles documentaires de la

diocèse d’Aquae Aurente, qui connut une

époque de grande splendeur en devenant siège

du royaume suève avec les monarques

Théodomire et son fils, Miron, lequel promut la

construction de la cathédrale primitive.

Au XIIIème siècle, l’évêché fut à l’origine d’un

renouveau qui se traduisit par la restauration du

pont et l’édification de la cathédrale, laquelle

devint dès lors l’axe autour duquel commença

à s’étendre la vieille ville. Cette transformation

fut étroitement liée à une forte demande de vin,

qui provoqua l’essor du commerce et de l’exportation des crus du Ribeiro, dont Ourense était alors le centre.

Un fait fondamental qui marqua le développement définitif de la ville fut sa déclaration comme capitale provinciale au XIXème

siècle, à partir de quoi commença une nouvelle période de splendeur, renforcée par l’arrivée du chemin de fer, le développement

industriel et commercial, autant d’atouts qui en ont fait, tout au long du XXème siècle, puis jusqu’à nos jours, une agglomération

prospère, comptant actuellement une population de plus de 100 000 habitants.

61OURENSE

As Burgas

Nef centrale. Cathédrale Cathédrale

05 ourense_C 12/11/07 11:59 Página 61

Page 62: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

style Renaissance. Tour lanterne et grilles du XVIème

siècle complétant l’ensemble.

- Chapelle d’O Santo Cristo: de style gothique ogival,

datant de la seconde moitié du XVIème siècle,

transformée un siècle plus tard. On dit que le célèbre

Christ gothique d’Ourense fut apporté, au XIVème siècle,

par l’évêque Vasco Pérez Mariño, de Fisterra -le Finistère

galicien-, où il était apparu, flottant sur la mer. Cheveux

et barbe naturels semblent sortir d’une peau humaine, la

légende voulant qu’ils poussent du fait de l’allure

naturelle que son auteur, un artiste inconnu, parvint à

imprimer à la sculpture.

- Portail d’O Paraíso: XIIIème siècle, influence du Pórtico

da Gloria de la cathédrale de Compostelle. Il conserve sa

polychromie originale.

- Claustra Nova: cloître gothique inachevé; fin XIIIème-

début XIVème, il abrite le musée de la cathédrale.

-Christ de style roman situé dans le déambulatoire.

Couvent de San Francisco: cloître de style

transition roman-gothique, avec colonnes jumelles

à chapiteaux historiés.

Église des Franciscains: XIVème siècle. Construite dans

la partie haute de la ville, où demeure son cloître, elle fut

déplacée jusqu’au parc de San Lázaro en 1923.

Intéressante façade avec rosace et portail à triple archivolte.

07

06

62 OURENSE

Alameda do Concello: l’architecte Vázquez Gulías

transforma, au XIXème siècle, le jardin médiéval de la

commune en un parc, où il fit construire toute une

série d’édifices modernistes: Gran Hotel (aujourd’hui,

centre commercial), Casa Xunquera (de nos jours,

salle culturelle de Caixanova), Hotel Barcelona

(actuellement fermé) et Casa Román.

As Burgas: ensemble de trois fontaines d’eaux

thermales et minéro-médicinales qui jaillissent à 67º:

Burga de Abaixo, néo-classique du XIXème siècle,

Burga de Arriba, construction populaire du XVIIème

siècle, et Burga do Medio, construction moderne.

Chapelle d’A Nosa Señora dos Remedios:XVIème siècle. Chapelle fondée pour protéger les

voyageurs des attaques des voleurs.

Chapelle de San Cosme e San Damián: petite

chapelle et hôpital annexe. Style plateresque. La

crèche d’Arturo Baltar y est exposée à Noël.

Cathédrale de San Martiño: édifice de style

roman tardif avec des éléments gothiques et une allure

de forteresse. À remarquer à l’intérieur:

- Chapelle majeure avec son maître-autel, œuvre de

Cornelius de Hollande (1520), et les stalles du chœur, de

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01

À CONNAÎTRE

Modernisme Grand’Place

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Page 63: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

O Carrabouxo Pont du Millénaire

Place d’O Ferro: ancien marché d’outils agricoles,

de quincailleries, de pots et de marmites. Fontaine de

style baroque au centre de la place. Casa dos Boán

(XVIIème siècle) dans l’un de ses coins.

Place d’A Madalena: elle fut utilisée, du XVème au

XIXème siècles, comme cimetière, raison pour laquelle

elle conserve quelques pierres tombales dans l’un de

ses coins, puis comme marché un peu plus tard. Un

calvaire élancé se trouve au centre de la place.

Grand’Place: forme irrégulière, maisons ornées de

galeries et de balcons des XVIIIème et XIXème siècles.

Place d’O Trigo: ancien marché où étaient vendues

les céréales. La Casa dos Ternes (XVIIIème siècle), se

trouvant sur l’un des côtés de la place, est digne

d’attention.

Pont du Millénaire: inauguré en 2001, ce pont

combine béton et acier en une courbe originale. Sa

passerelle pour piétions, qui arrive à atteindre 22 mètres

de haut, offre de magnifiques vues sur la ville et le fleuve.

Ponte Vella ou Maior: il ne reste de l’origine romaine

de ce pont que quelques pierres à bossage au niveau

de ses fondements. Reconstruit au XIIIème siècle, son

plan actuel date cependant du XVIIIème siècle.

Jardins d’O Posío: ancien jardin botanique où la

promenade est très agréable.

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16

15

14Église de Santa Eufemia: ancienne église des

Jésuites. Style baroque galicien. XVIIème-XVIIIème

siècles. Remarquable façade concave.

Église de Santa María Madre: originellement de

style roman, elle fut reconstruite au XVIIIème siècle

dans un style baroque. Son portail conserve

néanmoins quatre colonnes en marbre du VIème

siècle. C’est l’endroit primitif où se situait la première

cathédrale d’Ourense.

Église de Santo Domingo: de style Renaissance.

Intéressants retables de style baroque à l’intérieur.

Église d’A Trinidade: édifiée entre la fin du XIIème

et le début du XIIIème siècle, bien que modifiée au

XVème puis au XVIème siècles. Elle possède deux

tours qui lui donnent un air de forteresse. Calvaire de

style plateresque sur son parvis (XVème siècle).

Musée archéologique: de style roman (XIIème

siècle), l’un des rares bâtiments civils de cette période

existant en Espagne.

Demeure seigneuriale Oca-Valladares: siège actuel

de la société culturelle, le Liceo de Ourense. L’un des

meilleurs exemples de ce genre de construction noble

du style Renaissance en Galice. XVIème siècle. Elle

possède une superbe cour intérieure à colonnes, au

centre de laquelle s’élève une fontaine en marbre.

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10

09

08

63OURENSE

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Page 64: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

64 OURENSE

PARCOURS

Nous entamons notre parcours dans la

ville d’Ourense par son signe d’identité

le plus évocateur, As Burgas, des

fontaines d’eaux thermales jaillissant à

67º et ayant favorisé les premiers

établissements humains dans les lieux.

Nous empruntons la rue Barreira et

débouchons sur la Praza Maior, centre

de la vieille ville, où se dressent l’hôtel

de ville et le musée archéologique

(également connu sous le nom de Pazo

do Bispo). Nous nous trouvons dans

une zone empreinte de saveurs

médiévales, dans un environnement qui

semble nous faire remonter le temps. Si

nous montons un perron, situé sur l’un

des côtés de la place, nous arriverons

sur le parvis de l’église de Santa María

Madre, dont le portail est flanqué de

colonnes du VIème siècle, vestiges de la

cathédrale primitive suève nous

ramenant au temps où Ourense fut

capitale du royaume de cette peuplade

germanique. Nous traversons ensuite la

Praza da Madalena, en regardant de

près son superbe calvaire, puis nous

nous acheminons vers la Praza do

Trigo, où l’on se livrait autrefois au

commerce du blé -céréale donnant son

nom à la place-, dont les arcades et les

maisons nobles entourent une fontaine,

dénommée Fonte Nova, et qui se

prolonge jusqu’à la Praza das Damas, en

son temps verger d’orangers de la

cathédrale.

Nous arrivons ainsi à la cathédrale, une

édification qui remonte à l’époque de la

transition entre styles roman et

gothique, laquelle lui donne des airs de

forteresse. Nous devons maintenant

nous arrêter un moment pour en faire

une visite détaillée. De l’ensemble se

détachent la chapelle majeure, la

chapelle d’O Santo Cristo, la tour

lanterne, le portail d’O Paraíso,

nettement influencé par l’école

compostellane du Mestre Mateo, et le

cloître, connu sous le nom de Claustra

Nova, qui abrite le musée de la

cathédrale. La visite de l’édifice, avec

ses clairs-obscurs, ses nombreuses

chapelles et diverses ambiances,

semble nous faire entrer dans un climat

et un univers réellement magiques.

Nous poursuivons notre chemin en

passant derrière la cathédrale pour

emprunter les rues Juan de Austria

puis Coronel Ceano, arrivant de la

sorte devant l’église de Santa Eufemia,

dont la façade concave est un

remarquable exemple du style baroque

compostellan. Le moment est venu de

se reposer un peu, ce qui tombe bien,

puisque nous sommes dans la zone des

bars et des tavernes où l’on prend

traditionnellement l’apéritif, endroit qui

compte aussi plusieurs cafés culturels.

Le quartier est très animé, vivant et

particulièrement joli à la tombée du jour

et aux premières heures de la nuit.

Nous reprenons à présent notre route

en entrant dans la rue Lamas Carvajal,

passant devant une demeure

seigneuriale de style Renaissance du

XVIème siècle, le Pazo Oca-Valladares,

siège de la société culturelle, le Liceo de

Ourense. En en demandant

l’autorisation, nous pouvons visiter sa

cour intérieure à colonnes, présidée par

une belle fontaine. Nous laissons en

Portail d’O Paraíso

L’OURENSE THERMAL,MÉDIÉVAL ET FLUVIAL

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Page 65: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

arrière l’édifice pour tourner à droite et

déboucher sur l’avenue de Pontevedra,

arrivant au jardin public, l’Alameda do

Concello, où s’élèvent de splendides

exemples de constructions

modernistes.

À côté du jardin, se trouvent les

traditionnelles Halles, que nous

pourrons visiter afin de découvrir le

rythme de la vie locale la plus

authentique. Nous dirigeons à présent

nos pas vers le fleuve Miño, à travers

la rue El Progreso, ce qui nous

permettra d’observer la transition

entre les vieux quartiers et la zone

d’expansion initiale de la ville. Nous

pourrons nous arrêter au Centro

Cultural da Deputación, un espace

culturel abritant notamment le musée

du train, avant de poursuivre notre

route dans la même rue jusqu’à la

chapelle d’A Nosa Señora dos

Remedios, de style Renaissance,

quoiqu’ayant subi des transformations

ultérieures, déjà proche du fleuve. De

là, nous pouvons descendre jusqu’à ses

berges et emprunter des sentiers qui

viennent d’être aménagés pour la

promenade jusqu’au Ponte do Milenio,

sur lequel nous monterons

immanquablement, puisque le pont

compte une paserelle pour piétions

offrant de magnifiques vues

panoramiques sur le cours d’eau, la ville

dans son ensemble, grâce à ses 22

mètres de hauteur. Après avoir franchi

le fleuve, nous faisons une halte, tout

près de l’ancien champ de foire, devant

les Pozas da Chavasqueira, un

ensemble de sources thermales,

également connues sous le nom de

Baños do Bispo ; aménagées à la

manière de piscines à l’air libre, l’entrée

y est gratuite. De plus, elles sont

situées dans un espace vert très

paisible. Nous reviendrons ensuite sur

nos pas mais en prenant la rive droite

du fleuve, entrant dans le quartier d’O

Ribeiriño, jusqu’à tomber sur le Ponte

Vella ou Maior, un pont d’origine

romane, quoique largement modifié au

XIIIème et au XVIIIème siècles. Nous le

franchissons puis traversons les jardins

de San Juan Bosco pour emprunter la

rue Concello, arrivant ainsi au Parc de

San Lázaro, véritable poumon vert de

la nouvelle ville d’Ourense. Non loin de

là, nous pouvons visiter l’église de San

Francisco, de style baroque, déplacée

pierre par pierre de son emplacement

original, la partie haute de la ville, que

nous visiterons par la suite.

Notre balade se poursuit par la rue de

Santo Domingo, où s’élève une église

du même nom, dans laquelle nous

entrerons afin d’y admirer les retables

baroques et des peintures d’une très

belle facture. Puis, au bout de la rue,

apparaît la Praza do Ferro, une petite

place qui constitue l’une des images

les plus typiques d’Ourense. De

retour dans la vieille ville, dans laquelle

nous marchons à travers les rues

Viriato, Pizarro et Correxidor, nous

montons une série d’escaliers par la

Estrela jusqu’au couvent de San

Francisco, endroit où se trouvait

l’église primitive que nous avons

visitée du côté du parc de San Lázaro.

Outre son exceptionnel cloître de style

gothique, nous devons voir son

cimetière, un lieu empreint de

romantisme, déclaré Bien d’intérêt

culturel en 2000. Nous entamons

maintenant la partie finale de notre

itinéraire en suivant les rues Monte

Seixo et Cabeza de Manzaneda pour

déboucher sur la place de San Cosme

e San Damián, où sont érigés

l’ermitage et l’ancien hôpital annexe,

les deux de style plateresque. Nous

empruntons la rue Padre Feijoo, dont

le principal attrait est l’église d’A

Santísima Trinidade, de transition

romano-gothique, ses tours lui

donnant un air marqué de forteresse.

Nous finissons là notre parcours, non

loin de l’endroit où nous l’avions

commencé, les fontaines d’As Burgas.

65OURENSE

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Page 66: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 67: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 68: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Salles d’expositions CaixanovaPraza Maior, s/n.Tel.: 988 391 746Entrée libre

68 OURENSE

Expositions temporaires des manifestations artistiquesles plus diverses, quoique les arts plastiques y occupentune place de choix

Collection de trains

Fernández Pacheco OuteiriñoCentro Cultural Diputación. Rúa do Progreso, 30, 2º.Tel.: 988 385 212Web: www.depourense.esEntrée libre

Il s’agit de l’une des meilleures collections européennesde trains miniatures à l’échelle HO. Elle présentel’histoire et l’évolution du chemin de fer universel àtravers plus de 4 000 pièces.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS

Musée archéologique provincial

d’OurensePraza Maior, s/n.Tel.: 988 223 884Web: www.xunta.es/conselle/cultura/mapoPreix: 2,40 €

Il abrite des pièces des époques préhistoriques,préromaines, romaines et gothiques, ainsi que des peintureset des sculptures postérieures. Le siège du musée est unjoyau en lui-même (déclaré monument historique artistique en1931)it en effet d’une demeure seigneuriale de style roman,du XIIème siècle, bien qu’ayant subi des transformationsultérieures, édifiée sur un terrain précédemment occupé parun prétoire romain puis par le palais des rois suèves

Musée municipal d’OurenseRúa Lepanto, nº 8.Tel.: 988 248 970Web: www.ourense.esEntrée libre

Situé dans une singulière construction de la fin duXVIème siècle, il compte des fonds importants d’artistesplastiques et de sculpteurs galiciens. Il dispose d’une sallepermanente dédiée au graveur Julio Prieto Nespereira etorganise fréquemment des expositions temporaires.Musée de la cathédrale d’Ourense

Musée de la cathédrale de OurensePraza do Trigo, s/n.Tel.: 988 220 992Prix: 1 €

Art sacré. Situé dans le cloître gothique inachevé de lacathédrale, connu sous le nom de Claustra Nova, ilprésente notamment le coffret-reliquaire de SanMartín, paré de splendides émaux de Limoges, duXIIIème siècle, une série de croix de procession, descalices, le trésor de San Rosendo et le missel incunabled’Ourense

Musée international de cornemusesDoutor Temes Fernández, s/n. Campus Universitario – As Lagoas.Tel.: 988 227 300Entrée libre

Exposition de binious et de cornemuses issus du mondeentier, ainsi que de tout ce qui peut être lié à cesinstruments de musique.

ACHATSLes principales rues marchandes de la ville sont Paseo, Santo

Domingo, Capitán Eloy, Progreso et des rues qui longent le parc de

San Lázaro. Il s’agit de la confluence entre la vieille et la nouvelle

ville, une zone très fréquentée où l’on peut acheter presque de tout.

Une autre possibilité pour faire des achats est la rue des artisans (rue

Colón et alentours), qui comprend nombre de magasins de produits

artisanaux et typiques de la province. Ces produits sont également

vendus le samedi sur la Praciña da Imprenta, où est organisé un

marché à cet effet. De plus, un marché à la brocante s’installe sur la

Praza Maior le premier dimanche de chaque mois.

Il est aussi possible de se rendre au centre commercial Ponte Vella,

où l’offre de ses 103 locaux commerciaux est des plus variés (loisirs,

textiles, restauration, etc.). Situé en centre-ville, sur l’avenue Ribeira

Sacra, à côté du fleuve Miño, il est doté d’un passage surelevé le

reliant au quartier d’A Ponte.

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Page 69: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

69OURENSE

La vie nocturne est à Ourense très

animée. En début de soirée, les bars

et les tavernes des places et des rues

proches de la cathédrale (Flores,

Lepanto, Viriato, Fornos, etc.) se

remplissent pour le traditionnel

apéritif. Plus tard, c’est au tour des

nombreux pubs et des discothèques,

toujours dans la même zone, de

proposer les ambiances les plus

variées à un public ne se couchant

que… très tôt le matin. Quant à la

nouvelle ville, les rues les plus

fréquentées sont Valle-Inclán, Ramón

Cabanillas et Doctor Fleming.

OÙ SORTIR

Passerelle d’Outariz

Vue de la ville. Miradoiro da rúa San Francisco

OÙ MANGERÀ l’heure de manger, Ourense, représentant de la cuisine de

la Galice intérieure, se caractérise par ses ses viandes et ses

poissons de rivière. L’un de ses plats les plus célèbres est a

carne ao caldeiro, épaule de veau cuite, accompagnée de

pommes de terre (bien entendu de la région voisine d’A Limia,

lesquelles accompagnent la plupart des plats), d’ail, de

paprika et d’huile. Pour ce qui est du porc, ce sont surtout les

oreilles et la tête -cacheira ou cachucha- qui sont préparées

dans la zone. Pour la boisson, Ourense étant à la limite

orientale de la région du Ribeiro, son exceptionnel vin ne

manque jamais d’en présider les tables, auprès des autres

appelations d’origine contrôlée de la province, celles de

Valdeorras et de Monterrei. Pour ce qui est du dessert, nous

devons savourer n’importe laquelle des spécialités à base de

châtaignes, avant de goûter la célèbre liqueur de café.

La ville compte une multitude d’endroits pour déguster ces

mets, encore que la zone où est concentré le plus grand

nombre de restaurants est celle de transition entre la vieille et

la nouvelle ville: rues Progreso, Paseo, Quiroga Palacios,

Capitán Eloy, Buenos Aires, parc de San Lázaro, etc. Aux

environs de la ville, il est très typique de manger l’anguille,

préparée de diverses manières (frite, en tourte, etc.)

HÔTELS

EUROSTARS AURIENSE ****O Cumial, 12.Tel.: 988 234 900 www.hotel-auriense.comFRANCISCO II ****Bedoia, 17.Tel.: 982 242 095 www.hotelfrancisco.netGRAN HOTEL SAN MARTÍN ****Curros Enríquez, 1.Tel.: 988 371 811 www.gh-hoteles.com/PRINCESS ***Avda. de la Habana, 45.Tel.: 988 269 538 www.hotelprincess.net/ZARAMPALLO *Logement singulier : Hôtel dans la vieille villeIrmáns Villar, 31.Tel.: 988 220 053 www.zarampallo.com/

Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es

OÙ DORMIR

05 ourense_C 12/11/07 12:00 Página 69

Page 70: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

70 OURENSE

VILLE SINGULIÈRE

Le visiteur d’Ourense doit s’imprégner de l’essence

de la ville, de l’élément qui fut à l’origine de sa

fondation, les eaux thermales.

L’espace thermal d’A Chavasqueira-Outariz offre une

incomparable occasion de profiter de l’excellence des

eaux minéro-médicinales chaudes qui jaillissent des

différentes sources existant dans la ville et ses

alentours. Pour ce faire, il est possible d’emprunter la

Promenade thermale, qui longe la rive droite du

fleuve Miño, commençant au Campo da Feira et

finissant à Outariz.

Un parcours de trois kilomètres nous permet de jouir

de quatre stations thermales. La première, A

Chavasqueira, compte des piscines d’eau chaude

minéro-médicinale (sortant à 41º), ouverte au public, et

un complexe privé d’inspiration japonaise, dénommé

As Termas da Chavasqueira. À cinq cents mètres de là,

la source d’eaux thermales d’O Tinteiro jaillit à 43º et

possède des propriétés pour les problèmes de peau. En

suivant le sentier, aménagé par la municipalité, à deux

kilomètres d’O Tinteiro, apparaît une autre source, la

Burga do Muíño das Veigas, dont les eaux jaillissent

entre 65 et 72º, laquelle compte quatre piscines

thermales publiques. Le chemin thermal se termine à

Outariz, dont les quatre piscines ressemblent

beaucoup à celles d’A Chavasqueira, l’eau y jaillissant

à 61º étant particulièrement indiquée pour les maladies

rhumatismales et les douleurs arthritiques.

L’environnement de ce parcours est d’autant plus

beau que les berges du fleuve Miño ont été

récemment réaménagées. Nous pouvons profiter de

cet ensemble d’une grande valeur naturelle, dotée de

piscines publiques en plein air et d’espaces privées, à

tout époque de l’année.

Pour plus d’informations : www.turismourense.com

LOISIRS

CENTRE D’INTERPRETATION DE LA NATUREPaseo da Praia Fluvial, Oira.Tel.: 988 388 135 www.ourense.esCentre d’interprétation de la richesse naturelle,culturelle et historique du fleuve Miño

AUDITORIUM MUNICIPALRúa da Canle, 2.Tel.: 988 391 290 www.ourense.com

BAINS D’OUTARIZOutariz, s/n.Espace thermal sur la rive droite du fleuve Miño,aménagé pour le bain public en plein air. Laconstruction d’un nouveau et importantétablissement balnéaire a commencé en 2006, à côtédes piscines déjà existantes.

EXPOURENSEFinca Sevilla, s/n.Tel.: 988 366 030 Web: www.expourense.org

MINITREN – FOULARúa da Canle, s/n.Tel.: 988 255 429 Web: www.ferrocarrildacruzalta.tkIl s’agit d’un circuit ferroviaire de 300 mètres de long(avec viaduc, gare, tunnels et haltes) pour des trainsen écartement 5 pouces, que des enfants de quatre àquatorze ans peuvent manier, afin de s’initier aumonde du chemin de fer. C’est aussi un centred’interprétation du chemin de fer qui divulgue laculture ferroviaire, mettant l’accent sur son histoiredans la province d’Ourense.

MONTEALEGRE CLUB DE GOLF (18 trous)Montealegre.Tel.: 988 301 594Web: www.montealegreclubdegolf.com

PISTE DE KARTING INDOORRúa Nocelo, 1 (Zona Veintiuno).Tel.: 988 391 585

PARCOURS “A ESMORGA”. VISITE GUIDÉE GRATUITEIl suit la trame du roman d’Eduardo Blanco Amor, «AEsmorga», où quelques amis font la fête dans la villed’Ourense. Uniquement pour groupes de plus de 15personnes et sur rendez-vous. Il n’est pas effectuéen saison estivale.Renseignements au 988 36 60 64.

SERVICE DE GUIDES TOURISTIQUESMUNICIPAL (gratuit)Tel.: 988 366 064

OFFICE PROVINCIAL DE TOURISMETel.: 988 391 085

SPA URBAIN SEOANE’SSSamuel Eiján, 7 bajo.Tel.: 988 370 744

SPA TRABAZOSCelso Emilio Ferreiro, 28.Tel.: 988 234 813

TEATRO PRINCIPALRúa da Paz, 10.Tel.: 988 241 492Web: www.teatoprincipalourense.com

THERMES D’A CHAVASQUEIRAMercado da Feira, s/n.Tel.: 988 214 821Web: www.termaschavasqueira.com

TRAIN DES THERMESIl conduit les visiteurs jusqu’aux sources et thermesde la rive droite du Miño. Il fonctionne toute l’année.

Informations sur les horaires au 988 36 60 64

Thermes d’A Chavasqueira

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Page 71: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

71OURENSE

�À NE PAS MANQUER

FETE D’OS MAIOS Se tenant le trois mai, cette fête ancestrale auxorigines préromaines, déclarée d’intérêttouristique galicien, souhaite la bienvenue auprintemps. On y confectionne des cônes, avecarmature en bois, recouverts de mousse etdécorés de fleurs, de guirlandes, d’oranges ouencore d’œufs, autour desquels se regroupentles gens pour chanter des couplets satirisantaussi bien les coutumes que des événementssurvenus au cours de l’année.

FETE D’OURENSEC’est en juin qu’est célébrée la Fête-Dieu, unefestivité très populaire pour laquelle unemultitude de manifestations sont prévues :descente en canoë du Miño, bataille de fleurs,concerts, musique dans la rue, entre autres.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINEFestival de cinéma indépendant comptant déjàonze éditions (jusqu’en 2006). C’est le plus

important de tous ceux qui se déroulent enGalice. Il a été nommé concours officiel desvilles de l’Axe atlantique. Il se tient ennovembre.

FETE D’OS MAGOSTOSLe 11 novembre, pendant les festivités de SanMartín, se tient le traditionnel magosto, unefête ancestrale où les châtaignes grillées sontà l’honneur et qui rassemble un nombreélevé de personnes au parc d’A Alameda doConcello.

CARNAVALFête très enracinée dans la traditionpopulaire de la ville, de la même manièreque dans une grande partie de la province.Un défilé de gens masqués et de charsaniment les rues le dimanche gras. Lesfestivités prennent fin le mercredi desCendres avec l’enterro da sardiña. Datesvariables.

OFFICES DE TOURISME

PATRONATO PROVINCIAL DE TURISMO DE OURENSEProgreso, 28. Tel.: 988 391 085 www.turismoourense.com

MUNICIPALBurgas, 12 baixo. Tel.: 988 366 064

XUNTA DE GALICIA“Caseta do Legoeiro”, Ponte Romana. Tel.: 988 372 020

AUTOBUS URBAINSOurense de Transportes Tel.: 988 217161 www.gruporuiz.com

GARE ROUTIÈRECarretera Nacional de Vigo. Barrio do Pino. Tel.: 988 216 027

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER

www.renfe.esGARE: Eulogio Gómez Franqueira, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202

SERVICE CONTINU DE TAXISTel.: 988 232 716

informations

i

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Page 72: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

671 hb/km2 Moyenne desmaximales: 26ºen juilletMoyenne desminimales: 7ºen janvierMoyenneannuelle: 15º

118 km279.372 hab. 0-614 m. au MonteCastrove.

1.500 mm.

72 PONTEVEDRA

PONTEVEDRA

Pontevedra est la ville qui ouvre l’intérieur de sa province sur la

mer, croisée de chemins dans un endroit privilégié et stratégique

épousant le dernier méandre du Lérez avant la ria. Cet

emplacement donna lieu à sa fondation, sous l’occupation

romaine, au pied d’un pont (l’actuel d’O Burgo) qui était situé sur

une chaussée qui communiquait Braga et Lugo avec Pontevedra.

La tradition mythique, en revanche, nous dit qu’elle fut fondée

par le roi grec, Teucros, héros ayant participé à la guerre de

Troie.

Place d’A Leña

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 72

Page 73: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

De l’histoire de la ville, on n’en sait que

très peu, jusqu’au moment où Fernand II

concéda, en 1169, une juridiction à Pontus

Veteri, laquelle passa, peu après, aux

mains de l’église compostellane.

Pendant les XIVème, XVème et XVIème

siècles, elle fut le premier port de Galice,

sa corporation des marins, très importante,

étant à l’origine de sa classe bourgeoise et

de son activité commerciale. L’importance

de l’économie de la ville, durant la période

tardo-médiévale, puis au début de l’Âge

moderne, en fit la ville préférée de

résidence de la noblesse galicienne; c’est

ainsi qu’elle conserve aujourd’hui un bel

éventail de demeures seigneuriales. La

ville s’est principalement développée

grâce à la pêche, surtout avec la salaison et

la commercialisation de la sardine.

La richesse de la ville et sa facilité d’accès,

aussi bien par voie maritime que terrestre,

attirèrent les convoitises de nombreux

peuples enclins au pillage: razzias

musulmanes et attaques successives de

Normands, Danois, Français, Portugais,

pirates turcs et barbaresques, en plus des

plus sanguinaires incursions anglaises du

XVIème (dirigées par le célèbre corsaire Francis Drake) puis du XVIIIème siècle (aux ordres du général Homobod).

Les XVIIème et XVIIIème siècles supposèrent une période de crise pour la ville, provoquée par la diminution des

bancs de sardines, le progressif colmatage de la ria entraînant la chute de ses activités portuaires et le départ de

beaucoup de familles nobles.

Ce n’est qu’après avoir obtenu la capitalité provinciale en 1833 que son déclin est freiné, commençant dès lors une

nouvelle étape de splendeur culturelle et politique liée à ses fonctions administratives, lesquelles continuent

aujourd’hui à contribuer à sa vitalité.

73PONTEVEDRA

Musée de Pontevedra

Basilique de Santa María A Maior Place de Méndez Núñez

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 73

Page 74: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

74 PONTEVEDRA

Basilique de Santa María A Maior: XVIème

siècle. Façade principale de style plateresque,

avec une curieuse figure de San Jerónimo portant

des lunettes. Abside de style Isabelin. Monument

historique national.

Chapelle d’As Aparicións: son seul intérêt est

religieux. Ancien collège des mères Dorothées,

ayant accueilli sœur Lucía, l’une des trois filles à

qui est apparue la Vierge à Fátima.

Couvent de Santa Clara: église du XVIIème

siècle, son abside est polygonale. Elle contient de

beaux autels de style baroque.

Église de San Bartolomé: construction baroque

du XVIIème siècle, elle appartenait à l’ordre des

Jésuites. À l’intérieur, se trouve une sculpture d’A

Madalena, œuvre de Gregorio Fernández.

Église de San Francisco: son plan initial remonte

au XIIIème siècle, mais le principal de l’ouvrage au

05

04

03

02

01

À CONNAÎTRE

Sanctuaire d’A Virxe da Peregrina

Place d’A Ferrería

Musée de Pontevedra

Demeure seigneuriale de Mugartegui

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Page 75: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

siècle suivant. Intéressants tombeaux

médiévaux et fresques murales des XVIème

et XVIIème siècles à l’intérieur. Monument

historique national.

Musée de Pontevedra: son siège principal

est constitué par deux demeures

seigneuriales du XVIIIème siècle. Fondé en

1927, il suppose une référence essentielle

dans le panorama des musées galiciens.

Parador Nacional de Turismo: c’est un

édifice bâti entre les XVIème et XVIIIème

siècles qui accueille l’actuel hôtel. Également

connu sous le nom de Casa do Barón de Casa

Goda ou Pazo de Maceda, il arbore une

façade néoclassique et de magnifiques

escaliers.

Demeure seigneuriale de Mugartegui:sur la Praza da Pedreira. Édifiée aux XVIIème

et XVIIIème siècles, il constitue un exemple

caractéristique de l’architecture urbaine

08

07

06

baroque de la Galice. Elle abrite le Conseil

interprofessionnel de l’AOC Rías Baixas.

Ruines de Santo Domingo: couvent

commencé à la fin du XIIIème siècle; il ne

subsiste que le chœur de son église (XIVème

siècle). La section archéologique du musée

de Pontevedra y a été placée. Monument

historique national.

Sanctuaire d’A Virxe da Peregrina: église

de style baroque tardif commencée en 1778.

Autels néoclassiques. Plan en forme de

coquille Saint-Jacques évoquant le passage

des pèlerins du Chemin portugais. Façade

courbée. Monument historique national.

Patronne de la ville.

Théâtre Principal et Liceo Casino: édifice de

1878, reconstruit en 1980, suite à un incendie.

À côté du théâtre s’élève un hôtel particulier de

style gothique avec l’une des façades les plus

anciennes de la ville (XVème siècle).

11

10

09

Ensemble de sculptures “No Café Moderno” Palais des Congrès et des Expositions. Auditorium et Centre Culturel

75PONTEVEDRA

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 75

Page 76: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

76 PONTEVEDRA

PARCOURS

Nous commençons notre itinéraire par

les séduisants vieux quartiers de la

ville, qui se distinguent, au-delà de

l’indéniable charme de ses monuments,

par l’harmonie de son ensemble

architectural, où demeures nobles

blasonnées, arcades et places se

mêlent, tout en conservant une forte

vitalité urbaine.

Nous partons de la basilique de Santa

María A Maior, située dans l’un des

endroits les plus hauts de la ville. Elle

fut érigée au XVIème siècle, aux frais

de la corporation des marins, dont le

quartier d’A Moureira se trouvait au

pied de la façade sud de l’édifice, une

façade de style plateresque d’une très

belle facture. En quête du caractère

noble des lieux, nous nous déplaçons,

par la rue Isabel II, vers la Praza do

Teucro, baptisée ainsi en hommage au

roi grec Teucros, fondateur de la ville,

sur laquelle nous ferons une halte afin

d’y admirer plusieurs demeures

seigneuriales de style baroque du

XVIIIème siècle (Gago, Montenegro,

celle du comte de San Román et Pita).

Nous reprenons notre chemin en

direction des places Curros Enríquez

et Méndez Núñez, dont nombre de

résidences témoignent de la présence

de la noblesse dans la ville. Il est alors

intéressant de flâner dans un dédale de

rues évocatrices, tout spécialement

belles la nuit venue, qui débouchent

indéfectiblement sur d’accueillantes

places ayant gardé, pour la plupart

d’entre elles, le nom de leur vocation

commerciale traditionnelle, comme

celle de la Verdura, où les légumes (la

verdura) sont encore vendus, ou de la

Leña, très typique et de nature

populaire. Quant à leurs maisons en

pierre de taille granitique, leurs

arcades, leurs galeries et leur calvaire

en plein milieu, ils constituent l’une des

cartes postales les plus connues de la

ville. Ensuite, nous ne manquerons pas

d’entrer dans le proche musée de

Pontevedra, où l’importance et la

variété de ses collections nous

séduiront.

Nous dirigeons maintenant nos pas

vers la Praza da Ferrería, organisée

autour d’une splendide fontaine du

XVIème siècle, où nous trouvons un

vaste espace ouvert qui comprend la

Praza da Estrela et les jardins de

Casto San Pedro. Nous sommes au

cœur de la ville, dans un lieu de

passage, de loisirs et de célébrations

variées, où se dressent, majestueux, le

couvent de San Francisco et l’église

d’A Peregrina. L’ancien couvent de San

Francisco conserve une église de style

gothique de plus de cent mètres de

long, d’où se détachent la façade et sa

grande rosace, ainsi que de nombreux

sépulcres et tombes d’illustres

habitants de la ville. Quant à l’église

d’A Peregrina (fin XVIIIème siècle), elle

est située sur le Chemin portugais

vers Saint-Jacques-de-Compostelle,

raison pour laquelle elle a une forme de

coquille Saint-Jacques et une façade

courbée. De là, nous prenons la rue

Cobián Roffignac, où se trouvent les

nouvelles installations des travaux

d’agrandissement du musée de

“LE PONTEVEDRAMÉDIÉVAL ET BOURGEOIS”

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 76

Page 77: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Pontevedra, pour nous diriger vers le

fleuve, où, après avoir franchi le pont

de Santiago, nous pouvons visiter le

joli parc de Rosalía de Castro. Chemin

faisant, au fil de la promenade de

l’ingénieur Rafael Areses, apparaît A

Illa das Esculturas, une île qui abrite

des sculptures en grand format de

plusieurs artistes de grande renommée

dans un espace vert de 70 000 m2.

Non loin de là, se dresse une œuvre

d’architecture contemporaine des plus

intéressantes, comprenant le Pazo de

Congresos y Exposiciones et le

campus universitaire.

Nous reprenons le chemin de la ville

par le pont d’O Burgo, d’origine

romaine mais remplacé au XIIème

siècle par un autre comptant onze

arches en plein cintre, sur lequel

s’élève l’adorable chapelle d’O

Santiaguiño, témoignage du passage

du Chemin portugais vers

Compostelle. Après l’avoir visitée,

nous dirigeons nos pas vers les

magnifiques Halles de la ville,

restaurées en 2003 par l’architecte

César Portela, avant de nous rendre

jusqu’à la Praza da Pedreira, où

s’élèvent la demeure seigneuriale de

Mugartegui, de style baroque, le siège

du Conseil interprofessionnel de l’AOC

Rías Baixas et, dans l’un de ses coins,

un ancien hôtel particulier doté d’un

arc nous faisant sortir de la place.

Nous allons directement jusqu’au

Parador Nacional de Turismo, un

luxueux hôtel occupant une

construction bâtie entre le XVIème et

le XVIIIème siècle, avant d’arriver à la

populaire zone des bars et des

tavernes où l’apéritif est toujours

accompagné d’un amuse-gueule. Nous

traversons ensuite la Praza das Cinco

Rúas puis celle de Paio Gómez Chariño

pour nous retrouver dans la rue

Tetuán, présidée par le Teatro

Principal, du milieu du XIXème siècle,Conseil Général de Pontevedra

77PONTEVEDRA

et la Casa das Campás, siège du

rectorat universitaire. Nous

débouchons, à quelques pas de là, sur

la Praza de España, où se trouvent

l’Hôtel de ville, les ruines gothiques de

Santo Domingo, empreints de

romantisme, et une série d’espaces

verts, qui sont en fait l’héritage des

anciens jardins des Dominicains : la

promenade de l’architecte Sesmeros,

les jardins de Colón et ceux de

Vincenti. Nous poursuivons notre

route jusqu’à la Praza de San Xosé ou

da Música, un espace dédié à la

culture, où pourront nous accueillir le

Café Moderno (centre culturel Caixa

Galicia) ou le centre culturel

Caixanova.

Nous acheminant vers la fin de notre

parcours, nous empruntons l’avenue

Raíña Victoria Eugenia puis la rue San

Roque pour découvrir les arènes de la

ville, non loin desquelles nous avons

encore la chance de pouvoir visiter

quelques-unes des traditionnelles

maisons de pêcheurs du quartier d’A

Moureira, des constructions très

simples mais très typiques -ce qui en

fait leur charme-, blanchies à la chaux

et aux toits à double versant.

Nous revenons, de là, vers la

promenade, notre route prenant fin

sur la Praza de Alonso de Fonseca,

après voir parcouru l’avenue de Santa

María, où se dressent les

impressionnantes demeures des

Fonseca et de Méndez Núñez, bien

qu’elles aient perdu leurs superbes

tours archiépiscopales.

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 77

Page 78: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

78 PONTEVEDRA

11

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Page 79: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

79PONTEVEDRA

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Page 80: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Centre Culturel CaixanovaAugusto González Besada, 2Tel.: 986 100 470.Web: www.caixanova.esEntrée libre

80 PONTEVEDRA

Divulgation scientifique, musique, cinéma et artcomposent l’offre culturelle de la fondation Caixanovadans un édifice dont le contenant a été conçu parl’architecte galicien César Portela.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS

Musée provincial de PontevedraPasantería, 10 – 12.Tel.: 986 851 455Web: www.museo.depontevedra.esEntrée libre pour les ressortissants de l’UE1,2 € pour les extracommunautaires

Considéré comme l’un des meilleurs musées provinciauxd’Espagne, il contient d’importantes collectionsd’archéologie galicienne, notamment des objets de l’Âge dubronze, ainsi que d’orfèvrerie préhistorique et romaine. Lescollections les plus significatives sont celles d’épigraphieromaine, de jais compostellans, de céramique populairegalicienne et de Sargadelos. Le musée dispose égalementd’espaces dédiés à l’histoire de la corporation des marins,aux grands navigateurs et aux marins de Pontevedra,notamment d’une remarquable reproduction de l’un descarrés des officiers de la frégate Numancia. Les différentsbâtiments abritant le musée sont aussi dignes de mention:les deux demeures de style baroque de Castro Monteagudoet de García Flores du XVIIIème siècle, l’édifice Sarmiento(ancien couvent jésuite), le bâtiment Fernández López et lesruines d’origine gothique de San Domingos. Le sixièmeédifice des lieux, l’ancien Foyer provincial, a été inauguré en2006, le siège du musée s’y trouvant désormais.

Salle d’expositions Caixa GaliciaPraza de San Xosé, 3.Tel.: 986 864 612Entrée libre

Expositions itinérantes d’arts plastiques, de sculptureset d’autres genres de manifestations artistiques.L’édifice, le café le plus ancien de la ville, a été restauréet réaménagé par l’architecte Álvaro Siza.

Salle TeucroBenito Corbal, 47.Tel.: 986 805 518 / 986 805 528Entrée libre

Salle où alternent expositions d’artistes reconnus aveccelles de nouveaux talents, ayant ainsi l’opportunité defaire connaître leur œuvre.

ACHATSLa zone commerciale de la ville par définition est constituée des rues Michelena, Peregrina et Oliva, et leurs alentours les plus proches; elle

comptent un grand nombre de petits magasins où l’on peut quasiment trouver de tout. De plus, Pontevedra compte un marché

hebdomadaire très animé, le samedi, dans le parc Rosalía de Castro. Le centre commercial Vialia, situé à l’intérieur du complexe accueillant

notamment la gare SNCF et un espace de loisirs, sur la Praza de Calvo Sotelo, est une autre et bonne possiblité pour faire ses achats.

Église de San Francisco

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Page 81: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

81PONTEVEDRA

OÙ MANGERLes nombreuses terrasses des Praza da Ferrería et Praza

da Estrela, de même que les rues proches de San

Sebastián ou de la Praza da Verdura, qui comptent une

multitude de tavernes et de restaurants, sont autant de

possibilités pour déguster les produits de la terre et de

la mer. La ville, reflet gastronomique de son

environnement, proposent aussi bien les viandes de

porc et de veau venues de l’intérieur que les poissons

et les fruits de mer de la ria qui s’étend devant elle,

sans oublier les magnifiques vins blancs de l’Albariño,

tout spécialement ceux de la zone voisine d’O Salnés.

Marché municipal

HÔTELS

GALICIA PALACE ****Avda. de Vigo, 3.Tel.: 986 864 411 www.galiciapalace.comPARADOR DE PONTEVEDRA ****

(Qualité touristique) Logement singulier: ParadorNacional de TurismoBarón, 19.Tel.: 986 855 800 www.parador.esRÍAS BAJAS ***Daniel de la Sota, 7.Tel.: 986 855 100 www.hotelriasbajas.comVIRGEN DEL CAMINO ***Virgen del Camino, 53-55.Tel.: 986 855 900 / 986 855 904 www.hotelvirgendelcamino.comRÚAS *Logement singulier : hôtels dans la vieille villeSarmiento, 37.Tel.: 986 846 416

TOURISME RURAL

A CERQUEIRAMaúnzo, 2 (Santo André).Tel.: 986879236 / 615485763

Pour plus d’informations et d’autres logements:www.turgalicia.es

OÙ DORMIR

À Pontevedra, on sort essentiellement

dans la vieille ville. La zone comprise

entre la Praza das Cinco Rúas et la

Praza de España, ainsi que les rues

adjacentes, telles que Paio Gómez

Chariño, concentrent une grande

partie de l’animation nocturne de la

ville. Les places, pour leurs terrasses,

sont un choix particulièrement

intéressant, notamment celles d’A

Leña, A Verdura et Teucro. Quant aux

plus jeunes, ils sortent plutôt dans la

zone d’O Campiño de Santa María.

OÙ SORTIR

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Page 82: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

82 PONTEVEDRA

Liceo Casino

LOISIRS

BIENNALE D’ART DE PONTEVEDRAElle se tient tous les deux ans, au cours des mois de l’été,concentrant et présentant les dernières tendances de l’artcontemporain.Pour plus d’informations, téléphonez au 986 80 43 00.

CLUB NAVAL DE PONTEVEDRAAvda. do Uruguai, s/n.Tel.: 986 861 022

PALAIS DES CONGRÈS ET DES EXPOSITIONSAlexandre Bóveda, s/n.Tel.: 986 833061 Web: www.pazodacultura.org

CENTRE CULTURELAlexandre Bóveda, s/n.Tel.: 986 833 061 Web: www.pazodacultura.orgProgramme de concerts de toute sorte de musique, dethéâtre et d’activités ludiques variées, tout au long del’année.

THEATRE PRINCIPALRúa de Paio Gómez Chariño, 6.Tel.: 986 851 932

Le visiteur de Pontevedra ne peut quitter la

ville sans s’être promené sur les rives du Lérez,

réaménagées avec succès pour les moments de

loisirs de ses habitants, offrant au promeneur

un charme très évocateur, avec leurs recoins

très agréables semblant avoir été tirés d’un

conte de fée. Sa rive nord offre les meilleurs

endroits pour passer un agréable moment,

notamment la plus que recommandable Illa

das Esculturas, où s’allient nature et culture

pour le plus grand plaisir du passant. Cette île

fluviale de 7 hectares nous fait en effet

découvrir une collection de sculptures en

grand format d’artistes renommés, galiciens,

espagnols et étrangers, pendant que nous nous

baladons dans un cadre naturel d’une grande

valeur écologique.

VILLE SINGULIÈRE

Lycée “Valle-Inclán”

Pont d’O Burgo

Parador “Casa do Barón”

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Page 83: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

83PONTEVEDRA

�À NE PAS MANQUER

FETE D’OS MAIOS

Cette fête d’origine païenne, se tenant le premier

mai sur la Praza da Ferrería, est liée à des rites

relatifs à la fertilité. Une série de groupes habillés

pour l’occasion dansent, au rythme de petits

couplets satiriques, autour de monuments coniques

faits de fougères, d’osier et de fleurs, parés de

produits des champs.

FETE DE SAN BENITIÑO DE LÉREZ

Le 11 juillet, cette fête, déclarée d’intérêt

touristique national, se tient dans un lieu où il y

avait autrefois un couvent bénédictin, au bord du

fleuve Lérez. La dévotion à ce saint, connu comme

« le plus miraculeux », attire au pèlerinage une

foule de dévots, désireux de guérir un mal

quelconque, tout spécialement les verrues.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ

Se déroulant au mois de juillet, il est devenu une

référence importante dans le panorama national des

festivals de jazz.

FETE D’A PEREGRINA

Ces fêtes patronales commencent le deuxième

dimanche du mois d’août et se prolongent toute

la semaine suivante, offrandes à la Vierge,

corridas (c’est la seule occasion d’en voir en

Galice de façon régulière et dans des arènes en

plein air), concerts et feux d’artifice ne

manquant jamais à leur programme.

FOIRE FRANCHE

C’est au cours du premier week end de

septembre que sont remémorées, dans la vieille

ville, les foires franches du XVème siècle.

Ambiance médiévale.

CARNAVAL

Les festivités commencent par un défilé le samedi

précédant le mercredi des Cendres. Pour le Mardi

gras, une cavalcade -A Mostra da Parodia-

animent les rues de la ville en soirée, avant

qu’elles ne s’achèvent le vendredi suivant par O

Enterro do loro Ravachol, un cortège funèbre où

Ravachol, un perroquet mythique de la tradition

de la ville, est pleuré puis brûlé. Dates variables.

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPALESOffice de tourismeDeux stands, situés dans la rue Montero Ríos et sur la Praza deOurense, sont ouverts de mai à octobre.Informations au 986 80 43 00

XUNTA DE GALICIARúa do Xeneral Gutiérrez Mellado, 1 bajo. Tel.: 986 850 814

OFFICE DE TOURISME DES RÍAS BAIXASPraza de Santa María, s/n. Tel.: 986 842 690

AUTOBUS URBAINSTel.: 986 842 639

GARE ROUTIÈRECalvo Sotelo, s/n. Tel.: 986 852408

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FERwww.renfe.esGARE: Praza de Calvo Sotelo, s/n.INTERNATIONAL: 902 243 402NATIONAL: 902 240 202

SERVICE CONTINU DE TAXISRadio Taxi Tel.: 986 868 585

informations

i

06 pontevedra_C 12/11/07 12:02 Página 83

Page 84: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

2.670 hb/km2 Moyenne desmaximales:24,5º en juilletMoyenne desminimales: 7ºen janvierMoyenneannuelle: 15º

110 km2293.725 hab. 0-150 m. au mirador d’OCastro

1.500 mm.

84 VIGO

VIGO

Vigo est une ville étroitement liée à la mer. La mer a marqué son

apparition, son histoire et son économie. Cosmopolite comme il y en a

peu, son esprit d’entreprise et le dynamisme de sa vie sociale font qu’y

surgissent fréquemment les nouvelles tendances de renouveau

culturel et social, lequel s’étend ensuite à l’ensemble de la Galice. Il

s’agit de la ville la plus peuplée de Galice, avec ses 293 725 habitants

(en 2005), encore que l’étendue de son agglomération fasse que ce

soit le centre, au quotidien, de travail, d’étude, d’achats et de loisirs

de plus d’un demi million de personnes.

Îles Cíes. Parc national

07 vigo_C 12/11/07 12:07 Página 84

Page 85: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

L’existence de Vigo en tant que ville est

récente; elle n’était en effet, vers le milieu

du XIXème siècle, qu’un de ces nombreux

ports des rias, même si ses origines

remontent à la nuit des temps, les

pourtours montagneux de ses territoires

communaux comptant plus d’une trentaine

de monuments mégalithiques funéraires

(dolmens et menhirs), construits il y a

quelques cinq mille ans.

Les successives civilisations et cultures ont

peu à peu laissé leurs traces à Vigo et dans

toute sa banlieue. Les restes de castros

(fortifications du VIIème siècle avant J.C.

au IIème siècle avant J.C.) sont ainsi

fréquents, notamment celui qui se trouve

en plein centre ville et qui a donné son

nom au Monte do Castro.

De la période romaine, il reste également

de remarquables vestiges, en commençant

par le propre toponyme, Vigo ayant dérivé

du mot latin Vicus, qui signifiait village.

Pendant le Moyen Âge, Vigo continua à

demeurer une localité côtière, même si les

troubadours, tout spécialement Martín Códax,

chantèrent sa beauté et celle de sa mer.

Jusqu’au XVIIème siècle, Vigo fut pillé à plusieurs reprises par Vikings, Normands, pirates barbaresques et autres Anglais,

mais ceux-ci en des temps moins lointains, à l’instar du duc de Lancaster (XIVème siècle) et de Francis Drake (XVIème siècle).

L’épisode naval le plus significatif et le plus connu survint au XVIIIème siècle, lorsque la flotte des Indes, composée de

quarante-deux galions espagnols et français, fut attaquée et coulée en 1702, dans l’anse de Rande, en baie de Vigo, par une

flotte anglo-hollandaise.

Peu à peu, le port de Vigo gagna en importance et donna lieu à l’apparition de la ville en tant que telle. Dans ce sens, un

fait fondamental fut, au milieu du XIXème siècle, la venue d’industriels catalans qui se consacraient à la salaison de la

sardine. Dès lors, l’économie urbaine et la formation d’un solide capitalisme commercial, entre industriels catalans,

entrepreneurs locaux, commerçants et riches émigrants revenus des Amériques, prirent un essor considérable. C’est ainsi

qu’ils participèrent tous au développement de la ville, engageant les meilleurs architectes de l’époque, afin de bâtir un

nouveau paysage urbain, où allaient prédominer les styles à la mode de la période de transition du XIXème au XXème siècle:

modernisme, régionalisme ou éclecticisme.

L’élan économique se poursuivit, malgré quelques hauts et bas tout au long du XXème siècle, jusqu’à faire de Vigo la ville

la plus peuplée et la plus dynamique de Galice, aux côté d’A Coruña.

85VIGO

Vue de la ville. Monte do Castro

Théâtre García Barbón. Centre culturel Caixanova “Os Cabalos”. Place d’España

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Page 86: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

86 VIGO

Edifice Bárcena: aujourd’hui centre social Caixanova,

œuvre de Jenaro de la Fuente, entre 1879 et 1883.

Edifice Bonín: (1910), rue Areal, 40-42, au coin de la

rue Oporto. Construction de Jenaro de la Fuente dans

un style éclectique Art Déco.

Edifice das Artes: (premier tiers du XXème siècle), rue

García Barbón, œuvre de Romualdo de Madariaga,

style rationaliste.

Edifice de Pazos Figueroa: au numéro 4 de la Praza

de Almeida, siège de l’Institut Camões. Proche du style

Renaissance plateresque. XVIème siècle.

Concathédrale de Santa María: (1836). Style néo-

classique. Plan de Melchor Prado Mariño.

Edifice Banco Pastor: (1923), ouvrage de M. Gómez

Román. Angle des rues Policarpo Sanz et Colón. Style

classique éclectique.

Sculpture «O Sireno»: de Francisco Leiro. Située

Porta do Sol.

Ensemble de sculptures “Os Cabalos”: du

sculpteur Oliveira. Praza de España.

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À CONNAÎTRE

Écaillères. A Pedra.

Concathédrale de Santa María

Place d’A Constitución

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Page 87: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Hôtel Moderno: œuvre de l’architecte français

d’origine polonaise, Michel Pacewicz. Style

éclectique Art Déco. Rue Policarpo Sanz.

Mercado da Pedra: marché traditionnel

réaménagé pour une offre commerciale plus large.

Le plus pittoresque de ce lieu est sans nul doute les

étals d’écaillères, proposant aux passants des

huîtres à déguster.

Monument à Elduayen: dans les jardins d’As

Avenidas. Œuvre d’Agustín Querol.

Monument à Méndez Núñez: dans le parc d’A

Alameda. Œuvre d’Agustín Querol.

Monument au Travail: exécuté par Ramón

Conde au début de la Gran Vía.

Monument Porta do Atlántico: sur la Praza de

América. Silverio Ribas en est l’auteur.

Maison-musée Quiñones de León: à Castrelos.

Demeure seigneuriale de la seconde moitié du

XVIIème siècle, dans une propriété spectaculaire (5

hectares de jardin français et anglais, avec rosiers).

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09 Ensemble fortifié de la civilisation préromainede Galice au Monte do Castro: village de castros

(VIIème avant J.C. – IIème siècle avant J.C.)

Ruines de la Forteresse: au Monte do Castro

(XVIIème siècle).

Ribeira do Porto-O Berbés: ancien quartier de

pêcheurs qui compte quelques exemples d’une

architecture marine simple et harmonieuse.

Sanctuaire d’O Monte da Guía: dans le quartier

de Teis, jardin public avec magnifique belvédère

surplombant la ville et la ria. Mont surmonté d’un

ermitage, élevé en l’honneur de Santa María das Neves.

Théâtre Fraga-Caixa Galicia: début du XXème

siècle.

Théâtre García Barbón: 1, rue Policarpo Sanz.

Exécuté par Antonio Palacios en 1913. Style classique

éclectique. Siège du centre culturel Caixanova.

Tour Ceta ou Casa de Arines: 2, Praza de

Almeida. XVème siècle.

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Bâtiments administratifs de la Xunta de Galicia

87VIGO

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Page 88: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

88 VIGO

PARCOURS

Nous allons effectuer un parcours à

travers les différentes périodes

historiques de Vigo, en partant des

vestiges les plus anciens pour nous

acheminer progressivement vers les

phases de constructions les plus

récentes, en jetant spécialement un

coup d’œil sur le Vigo de la fin du

XIXème et du début du XXème siècle,

époque à laquelle la vigueur de sa

bourgeoisie industrielle et commerciale

a été à l’origine du plan d’expansion de

la localité, la dotant d’édifices très

représentatifs.

C’est ainsi que nous partons du Monte

do Castro, là où sont les racines de

Vigo, avec ses vestiges et ses

hommages aux personnes importantes

et aux événements qui ont marqué son

caractère. C’est donc là que nous

pourrons contempler les ruines d’une

fortification urbaine de castros (IIIème

siècle avant J.C. – IIème siècle avant

J.C.), celles d’une forteresse du

XVIIème siècle, le monument rendant

hommage au grand troubadour

médiéval, Martín Códax, ou encore

celui des ancres, qui remémore la

bataille navale de Rande. Cette colline

est un fantastique mirador offrant des

vues incomparables sur la ville, la

ria et les îles Cíes, tout

spécialement impressionnantes à la

tombée du jour, moment où la ria

devient un manteau de reflets

dorés.

Du Monte do Castro, nous

descendons vers la Praza do Rei,

présidée par l’hôtel de ville,

continuons jusqu’à la promenade

d’Alfonso XII, belle tour de guet

veillant sur la ria et le port, pour

trouver le symbole de la ville :

l’olivier. C’est en effet là où sont

plantés plusieurs arbres de cette

espèce, ce pour quoi Vigo est

surnommé « Ciudad Olívica ».

Nous poursuivons notre route en

empruntant les rues Poboadores

puis Anguía, ce qui nous permet

d’entrer dans l’ancien quartier des

pêcheurs, O Berbés, lequel

conserve quelques-unes des

typiques maisons de pêcheurs à

arcades. Non loin de là, se trouve

la criée, où la vente publique aux

enchères du poisson débarqué est

en elle seule un spectacle à ne pas

manquer, même s’il faut, pour cela,

se lever tôt, les opérations se

réalisant entre quatre et cinq

heures du matin. Se promener

dans ce quartier, tout en observant

les mouvements du port, nous

permet en fait de participer à la vie

quotidienne d’une ville étroitement

liée à la pêche, sans nul doute

l’activité qui la définit le mieux.

De là, nous prenons la rue Teófilo

Llorente qui nous conduit jusqu’à la

Praza da Pedra, son singulier

marché et les typiques écaillères

offrant leurs excellentes huîtres

aux passants. Puis la rue Oliva

nous emmène directement à la

collégiale de Santa María,

concathédrale de Vigo, un édifice de

style néo-classique qui abrite

Ria de Vigo

VIGO DANS L’HISTOIRE: DUVILLAGE DE PECHEURS À LABOURGEOISIE INDUSTRIELLEDES XIXème ET XXème SIÈCLES

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Page 89: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

l’image d’O Cristo da Victoria, objet

de vénération dans la ville. Nous

poursuivons notre chemin vers la

Praza de Almeida, où se dressent la

Casa Ceta (XVème siècle)

et la Casa Pazos Figueroa, de style

Renaissance (XVIème siècle), siège de

l’Institut Camões, une place très

accueillante où nous pouvons admirer

les constructions les plus étonnantes

de la ville et qui nous offre une belle

image du Vigo médiéval.

Nous nous acheminons à présent

vers la Porta do Sol, le symbole du

Vigo contemporain avec

l’impressionnante sculpture « O

Sireno » de Francisco Leiro et des

exemples représentatifs de

l’architecture moderniste, à l’instar

de l’Edificio Simeón (1911). Nous

entrons dès lors dans la nouvelle ville,

correspondant au plan d’expansion de

la fin du XIXème et du début du

XXème siècle, par la rue Policarpo

Sanz, arborant de belles

constructions de l’époque, telles que

l’ancien hôtel Moderno (1897) et le

théâtre García Barbón, œuvre

d’Antonio Palacios (1913), à travers

lesquelles se reflète le pouvoir

économique de la classe bourgeoise,

industrielle et commerciale. Nous

sommes dans l’une des zones les plus

animées de la ville, avec ses

nombreux restaurants et terrasses,

surtout si, à l’angle de la rue Colón,

nous prenons la direction de

l’Alameda, un jardin public où affluent

les habitants de la ville pour se

reposer ou admirer ses arbres

centenaires, ses fontaines, ses

sculptures et ses espaces verts.

Juste à côté, la promenade d’As

Avenidas nous conduit jusqu’à un

autre lieu essentiel de la vie urbaine

de Vigo, son port de plaisance et son

club nautique, situé dans un édifice de

style rationaliste (1944).

89VIGO

Notre balade se poursuit par la rue

Areal, très animée le soir, où se

trouve notamment l’originale Casa

Bonín (1910). Arrivés à l’angle de

la rue Serafín Avendaño, nous

remonterons vers García Barbón

pour nous retrouver devant la gare

SNCF. De là, nous nous engageons

dans l’une des principales rues de

Vigo, la Gran Vía, une véritable

fourmilière, bruyante et

commerciale. Nous y trouverons,

par ailleurs, trois ensembles de

sculptures à voir absolument, de

par leur signification artistique et

leur valeur symbolique d’icônes de

la ville: le Monumento ao Traballo,

de Ramón Conde, la Fonte dos

Cabalos (Praza de España), de Juan

Oliveira, et la Porta do Atlántico

(Praza de América), de Silverio

Rivas.

Une fois sur la Praza de América,

point de confluence de beaucoup

d’avenues du Vigo le plus actuel,

nous enfilons celle de Castrelos pour

découvrir le parc du même nom, un

espace de 24 hectares comptant un

grand auditorium en plein air, la

demeure seigneuriale de Lavandeira

(XVIIème siècle), également connue

comme Quiñones de León et siège

du musée municipal, et enfin, l’église

de Santa María de Castrelos, un

joyau roman édifié au XIIème siècle.

La visite de ces lieux, le principal

poumon vert de la ville, est d’autant

plus recommandable qu’ils

supposent un endroit exceptionnel

pour la promenade et la jouissance

des cinq sens. Nous prenons

maintenant le chemin du retour en

revenant sur nos pas, par la Praza

de América, puis en empruntant les

rues d’A Coruña et de Beiramar ;

nous nous retrouvons ainsi dans le

quartier d’O Berbés, où prend fin

notre parcours.

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Page 90: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

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Page 92: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

Maison des ArtsRúa Policarpo Sanz, 15.Tel.: 986 439 525Web: www.vigo.orgEntrée libre

92 VIGO

Principal centre d’expositions temporaires de la mairiede Vigo. C’est aussi le siège de la fondation Laxeiro, dela collection picturale Luís Torres et des archivesphotographiques Pacheco, ce fonds sur la villeatteignant les 140 000 images.

Espace Collection CaixanovaRúa Policarpo Sanz, 24-26, 1º.Tel.: 986 120 078Web: www.coleccioncaixanova.comEntrée libre

Parcours à travers les manifestations plastiques desprincipaux artistes galiciens de ces 150 dernièresannées. L’édifice qui abrite le musée est l’un desmeilleurs exemples de l’architecture du XIXème sièclede Vigo.

MUSÉES/SALLES D’EXPOSITIONS

Fondation Caixa GaliciaRúa Policarpo Sanz, 21Tel.: 986 815 077Web: www.fundacioncaixagalicia.orgEntrée libre

Située dans une construction moderniste à deuxfaçades, édifiée en 1891, à partir des plans del’architecte Manuel Felipe Quintana, la fondation seconsacre à la promotion de la culture sous diversaspects: expositions d’arts plastiques, sculptures,bibliographies, photographie, design, histoire, etc.

Fondation LaxeiroRúa Policarpo Sanz, 15, 3º.Tel.: 986 438 475Web: www.laxeiro.esEntrée libre

La collection permanente rassemble 62 pièces, léguéespar l’artiste plastique à la ville, offrant un panoramaassez complet de sa trajectoire. Des expositionstemporaires, visant à soutenir et à diffuser l’artcontemporain et les nouveaux créateurs, sont aussiprogrammées régulièrement.

Fondation Liste - Musée ListeRúa Pastora, 22.Tel.: 986 236 767 / 986 244 698Web: www.museoliste.orgPrix: 2,40 €

Musée ethnographique qui compte plus de deux milleobjets, dont le but est de faire connaître des aspectssignificatifs de l’identité galicienne.

MARCO. Musée d’art

contemporain de VigoRúa Príncipe, 54.Tel.: 986 113 900Web: www.marcovigo.comPrix: 3 €.

Expositions temporaires consacrées à la productionartistique récente dans ses domaines de création lesplus variés (arts plastiques, architecture, vidéo, design,cinéma). Salle de projets destinée à promouvoir lesartistes émergents.

Musée Francisco Fernández del RiegoPraza da Princesa, 2. Tel.: 986 226 459Entrée libre

Musée qui est le fruit de la donation de l’écrivainFrancisco Fernández del Riego à la ville de Vigo. Il exposenotamment des œuvres de Castelao, Ovidio Murguía,Colmeiro, Laxeiro, Maside, Seoane et Din Matamoros.Fonds bibliographique de plus de 20 000 titres.

Musée de la Mer de GaliceAvda. Atlántida, 160.Tel.: 986 247 750Web: www.museodomar.comPrix : 5 €. Entrée à tarif réduit pour groupes, retraités et les moins de 16 ans.

Œuvre des architectes Aldo Rossi et César Portela. Situésur un gisement archéologique singulier. Expositionpermanente divisée en deux sections: industrie de la pêcheen Galice et société de la pêche galicienne de nos jours. Lemusée abrite également un aquarium qui présente lesécosystèmes existant dans les rias.

Musée municipal de Vigo

“Quiñones de León”Parque de Castrelos, s/n.Tel.: 986 295 070 / 986 295 075Web: www.museodevigo.orgEntrée libre

Il se trouve dans la demeure seigneuriale de Quiñones deLeón (XVIIème siècle), au cœur du parc de Castrelos.Section d’archéologie consacrée à Vigo et à ses environs.Pinacothèque comptant la collection de peinture galiciennela plus importante du XXème siècle, avec des œuvres deMaside, Lugrís, Colmeiro, Laxeiro, Sucasas, entre autres.

VERBUM – Maison des motsAvenida de Samil, 17.Tel.: 986 240 130Web: www.verbum.vigo.orgPrix: 5 € (1 € pour usagers de la carte touristique VigoCard). Réduction pour groupes et retraités.

L’édifice, conçu par l’architecte César Portela, eststructuré en quatre étages, reliés par une lucarne lestraversant, à la manière d’un ensemble de boîteschinoises s’imbriquant les unes dans les autres. Il s’agitd’un musée interactif explorant tous les domaines liés àla communication humaine.

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Page 93: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

93VIGO

HÔTELS

PAZO LOS ESCUDOS & HOTEL RESORT *****Avda. da Atlántida, 106. Alcabre (Santa Baia).Tel.: 986 820 820 www.pazolosescudos.comAC PALACIO UNIVERSAL****Cánovas del Castillo, 28.Tel.: 986 449 250 www.ac-hotels.comCIUDAD DE VIGO ****Concepción Arenal, 5.Tel.: 986 227 820 www.ciudaddevigo.comCOIA ****Sanxenxo, 1.Tel.: 986 201820 www.hotelcoia.comGRAN HOTEL H.L.G. SAMIL ****Avda. de Samil, 15.Tel.: 986 240 000 www.hot-hlghotels.comHESPERIA VIGO ****

(Qualité touristique)Avda. de la Florida, 60.Tel.: 986 296 600 www.hoteles-hesperia.esHUSA BAHÍA DE VIGO ****Cánovas del Castillo, 24.Tel.: 986 226 700 www.hotelbahiadevigo.comNH PALACIO DE VIGO ****Avda. García Barbón, 17-19.Tel.: 986 433 643 www.nh-hoteles.comTRYP LOS GALEONES ****Avda. de Madrid, 21.Tel.: 986 480 405 www.galeones.com

OÙ DORMIR

ACHATSVigo est le lieu idéal pour faire toute sorte d’achats. Ses rues commerciales sont, par excellence, la Gran Vía, Urzáiz et

quelques adjacentes, Príncipe, près de la Porta do Sol, ou encore le centre commercial Praza Elíptica, principal espace

de loisirs de la ville. Un autre centre, attirant aussi beaucoup de monde, est le centre commercial Camelias, situé sur

la Praza de América. En outre, le quartier d’O Calvario compte plus de 500 établissements, dont l’offre commerciale et

de services est des plus variées, répartis de la rue Fernando O Católico et les contiguës jusqu’à la rue Ramón Nieto.

Pour acheter des produits typiques, gastronomiques (soit élaborés soit frais), artisanaux ou textiles, une bonne option est de

se rendre au Mercado da Pedra, dans la vieille ville, où est également proposée une large gamme de produits d’importation.

À proximité de la Praza da Constitución, on peut encore voir les vestiges des anciennes rues des corporations, comme

celles des vanniers ou des chapeliers, où l’on peut trouver des produits de ce genre, ainsi que nombre d’établissements

se consacrant à l’artisanat et à l’orfèvrerie galicienne: le jais, l’argent, les paniers, la dentelle aux fuseaux, les vins, etc.

Le centre commercial Gran Vía, appartenant au complexe Finca do Conde, est une autre possibilité pour y faire des

achats, car il compte, en plus d’un hypermarché et d’un grand espace de loisirs, une vaste zone de magasins de mode

et de compléments.

OÙ MANGERLa mer est aussi le grand protagoniste de la table à Vigo, les plats de poissons et de fruits de mer flattant tous les palais, de

par leur incomparable saveur. Il ne s’agit pas d’une matière première pour laquelle il existe traditionnellement des

élaborations complexes, elle est cuisiné simplement, avec peu de condiments, afin de pouvoir en apprécier pleinement le

goût et la qualité. Pour ce qui est des vins, les plus remarquables sont les Albariños, tout spécialement ceux d’O Condado.

Parmi les meilleurs endroits où manger et prendre des tapas, commençons par la vieille ville, de la Praza da Constitución

jusqu’au port, notamment la rue d’A Pescadería (A Pedra), où les écaillères offrent des huîtres et d’autres fruits de mer à

déguster sur place. Continuons par As Travesas, où il y a un bon nombre d’établissements autour de la Praza da

Independencia, puis par Bouzas, le meilleur endroit se situant aux portes des halles. Finissons par le quartier d’O

Calvario, où les bons endroits sont dans les rues adjacentes à celle d’Urzáiz, puis celui de Teis, tout spécialement la rue

Sanjurjo Badía, à partir du marché d’O Toural.

AMÉRICA ***Logement singulier: hôtels dans la vieille villePablo Morillo, 6.Tel.: 986 438 922 www.hotelamerica-vigo.comENSENADA ***Alfonso XIII, 11.Tel.: 986 447 440 www.ibbhotels.comIPANEMA ***Vázquez Varela, 31-33.Tel.: 986 471 344 www.hotelimpanema.comMÉXICO ***Vía Norte, 10Tel.: 986 431 666 mexicohotel.comTRES LUCES, LAS ***Cuba, 19-21.Tel.: 986 480 250 www.hotel3luces.comZENIT VIGO ***Gran Vía, 1.Tel.: 986 417 255 www.zenithoteles.com

APPARTEMENTS TOURISTIQUES

IPANEMA Victoria, 4.Tel.: 986 443 218 www.hotelipanema.comHUSA BAHÍA DE VIGO Avda. Cánovas del Castillo, 24.Tel.: 986 226 700 www.hotelbahiadevigo.com

Pour plus d’informations et d’autres logements: www.turgalicia.es

��

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Page 94: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

LOISIRS/PLAGES

BASE NAUTIQUE O VAOEstación Náutica de Vigo (Punto PasiónPlaya).Tel.: 986 446 060 / 669 419 129

CENTRE DE PLONGÉE CIESUBPaseo Valentín Paz Andrade. Bouzas.Tel.: 986 115 431

CINE CLUB LUMIÈREDoctor Cadaval 33, 4º A.Tel.: 986 220 910Web: www.lumierevigo.com

CROISIÈRES EN CATAMARANCOMPAGNIE MAR DE ONSEstación marítima da Ría s/n.Tel.: 986 225 272Liaisons régulières avec Moaña (toutesles heures) et, en été, avec les îles Cíes(parc national), bien que la limite devisites quotidiennes soit de 2 200personnes, ce pour quoi il convient d’enfaire la réservation bien à l’avance.

ÉCOLE D’ÉQUITATION A MURALLACamiño do Monte, 33 (Castrelos).Tel.: 986 410 454

GOLF. Real Aero Club de Vigo (9 trous)Avda. do Aeroporto, s/n.Tel.: 986 486 645Web: www.racvigo.com

IFEVI (INSTITUT DES FOIRES DE VIGO)Avda. do Aeroporto, 772.Tel: 986 486 144 Web: www.ifevi.es

CLUB NAUTIQUE ROYAL DE VIGOAs Avenidas, s/n.Tel.: 986 447 441

RANDONNÉES PÉDESTRES GUIDÉESService municipal gratuitPour plus d’informations, téléphonezau 986 22 47 57

SERVICE D’AUTOBUS TOURISTIQUETel.: 986 224 757Départ de la gare maritime. Consulterles arrêts au téléphone d’informations.Le prix du trajet est de 7,50 pour lesadultes et de 4 pour les enfants entre3 et 14 ans. Les tickets sont vendusdans le propre bus.

SPA PAZO LOS ESCUDOS HOTELRESORTAvda. da Atlántida, 106.Alcabre (Santa Baia).Tel.: 986 820 820Web: www.pazolosescudos.com

THÉÀTRE ENSALLERúa Chile, 15.Tel.: 986 485 609Horaires des représentations: le jeudiet le dimanche à 21h., le vendredi et lesamedi à 22h.

TEMPUS AIRAvda. do Aeroporto s/n.Tel.: 670 505 858 / 986 268 298Vols en avion de tourisme

VIGO QUADCamiño Redondos s/n.San Andrés de ComesañaTel.: 680 311 125

VIGO ZOOA Madroa, s/n.Tel.: 986 267 783Web: www.vigozoo.com

La mer est le grand protagoniste deVigo, et s’en approcher est facile, carla commune compte 45 plages desable fin aux eaux tranquilles. La plusconnue d’entre elles est celle deSamil, c’est aussi la plus longue (1 800mètres) -sa largeur étant de 35 mètres-et la mieux urbanisée, bien qu’elle soitsitué dans la banlieue de la ville.Vers le nord, et plus près de la ville, setrouvent des plages plus petites maispleines de charme: Arganzada, OCocho das Dornas, O Tombo do Gato,Fontes, Santa Baia, Carril et Bouzas.Vers l’intérieur de la ria et au pied dumont d’A Guía, A Punta, Lagoa, Areiñoet Ríos rivalisent avec d’autres plagesimportantes, mais déjà loin du centreurbain, vers le sud et plus au large,telles que Foz, Calzoa, Fuchiños,

Fontaíña, O Vao -la deuxième plage deVigo, laquelle garde encore une partiede son système primitif de dunes etcompte des restes archéologiquesromains-, Canido, Sobreira, et Portiño.Face à Vigo, se trouve l’un desarchipels du parc national IllasAtlánticas, composé des trois îlesCíes. S’agissant d’un espace naturelprotégé et inhabité, ses plagesparadisiaques sont vierges, certainesd’entre elles très petites et cachées,comme celle d’As Margaritas. La pluscélèbre est peut-être la plage deFigueiras, populairement connue sousle nom de Praia dos Alemáns et où l’onpeut pratiquer le nudisme. Outre laplage d’A Cantareira, la plusimportante est celle de Rodas,dépassant un kilomètre de long.

94 VIGO

Vigo présente une grande

variété d’ambiances

nocturnes où chacun

trouvera son compte, des

tendances les plus actuelles

aux établissements et zones

pour les plus mûrs. Les

endroits les plus fréquentés

sont ceux qui se situent

dans les rues Rosalía de

Castro et Areal; sur la Praza

de Portugal, les rues

Churruca, Alfonso XIII et

alentours; le quartier d’As

Travesas et, bien sûr, la

plage de Samil, dont la

bonne ambiance est aussi

bien estivale qu’hivernale.

Fondation “Barrié de la Maza” Musée “Quiñones de León”

OÙ SORTIR

Porta do Sol

Campus Universitaire

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Page 95: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

95VIGO

VILLE SINGULIÈRE

Le visiteur de Vigo a une occasion unique

de retrouver la nature dans son état le plus

vierge en se rendant sur les îles Cíes. Ce

sont trois îles, situées à l’entrée de la ria de

Vigo, qui font partie du parc naturel

national Illas Atlánticas. Elles disposent

d’un camping et d’un service de transport

régulier en haute saison qui conduit les

touristes jusqu’à l’archipel plusieurs fois

par jour. Il ne faut toutefois pas oublier

qu’il existe une limite quotidienne de

visiteurs, ce pour quoi la réservation du

billet doit être effectuée bien à l’avance.

Lieu idéal pour profiter d’un cadre naturel,

sur des plages paradisiaques, il recèle une

grande richesse de paysages, de faune

(notamment les oiseaux de mer) et de flore.

Musée de la Mer

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Page 96: La Galice: Des villes à vivre, Des villes à aimer

96 VIGO

�À NE PAS MANQUER

REPRÉSENTATION DE LA RECONQUÊTE

La Praza da Constitución (vieille ville) est le

théâtre, le 28 mars, de la remémoration de la

lutte des habitants de Vigo contre les troupes

françaises en 1809.

FESTA DA CHEGADA DA PRIMAVERA

Une théâtralisation symbolique de l’arrivée du

printemps est réalisée le deuxième dimanche

de mai, sur la Praza da Constitución.

FESTA DO SANTÍSIMO CRISTO DOS

AFLIXIDOS DE BOUZAS

Fête déclarée d’intérêt touristique, remontant à

1605, elle se déroule dans le quartier de

Bouzas le troisième dimanche du mois de

juillet. Les manifestations les plus importantes

sont la Procession du Christ, la régate de

Faluchos (embarcations traditionnelles) et un

festival pyrotechnique.

FESTIVAL “PARA VIGO ME VOY”

Ce festival de musique latine, se tenant en

juillet et en août, voit défiler sur scène les

meilleurs artistes de ce genre de musique.

FESTAS DO CRISTO DA VICTORIA

Le patron de la ville est porté en procession

dans les rues de la ville, le premier dimanche

du mois d’août, pour le remercier d’avoir

vaincu les Français au début du XIXème

siècle. Cet évément très populaire suppose le

début de la «Grande semaine de Vigo».

ARE-MORE. FESTIVAL DE MUSIQUE DE

VIGO

Une vingtaine de concerts de musique

classique de tous les temps, interprétés par

des musiciens de premier ordre, sont

organisés tout au long du dernier trimestre

de l’année.

OFFICES DE TOURISME

MUNICIPALES

Praza do Rei, s/n. Tel.: 986 810 199

Oficina de Turismo de A Pedra. Teófilo Llorente, 5. Tel.: 986 224 757

XUNTA DE GALICIA

Cánovas del Castillo, 22. Tel.: 986 430 577

INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VILLE

Tel.: 010

AÉROPORT DE PEINADOR

Avda. do Aeroporto, s/n. Tel.: 986 268 200

Situé a 10 km. du centre de la ville.

AUTOBUS À L’AÉROPORT

VITRASA.

Informations sur les horaires au téléphone suivant: 986 207 474

GARE ROUTIÉR

Avda. de Madrid, s/n. Tel.: 986 373 411

RENSEIGNEMENTS SUR LES CHEMINS DE FER

www.renfe.es

GARE: Avenida de Madrid, 57.

INTERNATIONAL: 902 243 402

NATIONAL: 902 240 202

SERVICE DE TAXIS

CENTRALE DE RADIO TAXI

Tel.: 986 470 000 / 986 470 033

RADIO TAXI SERVICES

Tel.: 986 272 829

RADIO TAXI VIGO

Tel.: 986 252 700 / 986 272 900 /

986 266 377

informations

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