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La géodatabase pour les nuls Salle de classe SIG 2011

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La géodatabase pour les nuls

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Exercice 1 : Construire une Géodatabase et intégrer des données

Temps estimé: 40 minutes

Dans cet exercice, vous allez construire une Géodatabase sur la commune de Courtance puis vous y

chargerez différentes sources de données spatiales et attributaires liées à la gestion du cadastre et des

réseaux d’eau sur la commune de Courtance. L’objectif de cet exercice est d’apprendre à définir la

structure d’une Géodatabase en créant des jeux de classes, des classes d’entités et des tables. Les étapes

de l’exercice vous proposent d’importer des données dans différents formats : Fichier de formes,

Fichier DXF, Table DBF, Table ASCII et des données Raster.

Dans cet exercice vous allez :

Examiner les données sources avec ArcCatalog

Créer une Géodatabase et définir sa structure

Charger plusieurs données dans une classe d’entités

Importer plusieurs fichiers de formes dans une Géodatabase

Importer une table dans une Géodatabase

Importer un fichier DAO dans une Géodatabase

Convertir une table en une classe d’entités de points dans une Géodatabase

Créer une Mosaïque.

Ajouter des rasters à une Mosaïque.

Etape 1 : Examiner les données sources avec ArcCatalog

Avant de construire votre Géodatabase et de définir sa structure, vous allez prendre connaissance des

sources de données à intégrer.

Démarrez ArcCatalog.

Placez-vous dans le répertoire C:\Courtance.

Les sources de données à intégrer sont listées ci-dessous :

Fichier DXF contenant les tronçons du réseau d’eau de la commune digitalisés sous AutoCAD.

Fichiers TIF couvrant la commune de Courtance.

Fichier de formes contenant les bâtiments.

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La phase de conception nécessite une bonne connaissance des données à modéliser. Vous allez, à

l’aide de l’onglet Aperçu d’ArcCatalog, parcourir vos données afin de prendre connaissance du

contenu de chaque source de données.

Maintenant que vous connaissez le contenu des sources de données, vous allez visualiser le schéma

suivant représentant la structure de votre Géodatabase. Vous passerez ensuite à la phase de création

de la base de données.

Jeu de classes

Classe d’entités

Classe d’entités

Classe d’entités

Classe d’entités

Classe d’entités

Courtance.gdb

Cadastre

Parcelles

Batiments

Sections

Réseau

Raccordements

Réseau_eau

Jeu de classes

Propriétaires

Table

Emprise

Mosaïque

Fichiers de formes contenant, par section cadastrale, les limites des parcelles digitalisées avec ArcView 3.3

Table dBASE contenant la liste des propriétaires des parcelles de la commune de Courtance issue de la base de données MAJIC.

Fichier ASCII contenant la localisation des éléments ponctuels du réseau d’eau (vannes, raccords, …) issu du relevés GPS.

Fichier de formes contenant les limites des sections cadastrales.

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Etape2 : Créer une Géodatabase et définir sa structure

Cette étape a pour objectif d’apprendre à créer une Géodatabase et à créer des classes d’entités et les

jeux de classes.

A partir du répertoire Courtance, exécutez la commande Nouveau > Géodatabase fichier puis

nommez la Courtance.gdb.

Vous allez maintenant créer le jeu de classe Cadastre. Comme vous l’avez vu sur le schéma

précédent, ce jeu de classe va contenir les classes : Sections, Parcelles et Batiments. Pour créer un jeu

de classes vous devez connaitre sa référence spatiale. Celle-ci se caractérise par le système de

coordonnées et l’étendue géographique des classes d’entités qu’il va contenir. Dans cet exercice vous

vous contenterez d’importer la référence spatiale de la source de données ayant la plus grande

étendue géographique soit, dans notre cas, le fichier des Sections.

Sélectionnez la Géodatabase puis, à partir du menu contextuel (clic droit), exécutez la commande

Nouveau > Jeu de classe d’entités. Nommez le jeu de classe Cadastre.

Cliquez sur le bouton Suivant pour modifier la référence spatiale du jeu de classes.

Dans cette nouvelle fenêtre, cliquez le bouton Importer puis sélectionnez le fichier

Sections.shp.

Cliquez sur le bouton Ajouter puis deux fois sur le bouton Suivant en laissant les paramètres

par défaut.

Validez la création du jeu de classe d’entités en cliquant sur le bouton Terminer.

Vous allez répéter la même opération pour créer le jeu de classes qui contiendra les deux classes

d’entités du réseau d’eau. Comme précédemment vous importerez la référence spatiale du fichier

des sections qui couvre l’ensemble de la commune de Courtance. Vous nommerez le jeu de

classe Réseau.

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Dans l’étape suivante vous procéderez au chargement des entités parcelles depuis l’ensemble des

fichiers de formes sur lesquelles elles sont actuellement stockées. Dans ce cas de figure, il est

préférable de créer au préalable la structre de la classe d’entités qui recueillera le chargement.

Sélectionnez le jeu de classe Cadastre puis exécuter la commande Nouveau > Classe d’entités

à partir du menu contextuel.

Dans la zone Nom, saisir Parcelles.

Dans la zone Alias, saisir Parcelles cadastrales.

Dans la fenêtre Type, sélectionnez Entités Polygone.

Cette fenêtre Type vous permet de définir le type d’entités (Point, Ligne, Polygone ou Annotation)

que va contenir votre classe d’entités.

Cliquez 2 fois sur le bouton Suivant.

Le panneau suivant affiche les champs attributaires qui seront ajoutés à la table. Vous pouvez ajouter

des nouveaux champs en saisissant leurs noms et en définissant d’autres propriétés. Il est également

possible d’importer des champs d’une table existante. Vous allez importer des champs depuis

Parcelles_AB.shp.

Cliquez sur Importer au bas de l’assistant.

Accédez à votre dossier Courtance, puis cliquez successivement sur Parcelles_AB.shp et sur

Ajouter.

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Validez la création des champs à l’aide du bouton Terminer.

A aucun moment, lors de la création de cette classe d’entités vous n’avez eu à définir sa référence

spatiale. Ceci est dû au fait qu’elle s’attribue automatiquement la référence spatiale du jeu de classe

dans lequel elle se trouve. Vous auriez construit cette classe d’entités en dehors d’un jeu de classe, il

aurait fallu dans ce cas lui définir un système de projection.

Etape 3 : Charger plusieurs données dans une classe d’entités

Remarque: Dans cette étape vous allez charger les parcelles depuis les fichiers de formes vers la

classe d’entité que vous venez de créer. Dans les étapes ultérieures, vous procéderez à l’import des

classes d’entités et de la table, leur structure sera donc créée directement au moment de l’import des

sources de données. Il est possible de procéder aux deux méthodes. Néanmoins le chargement prend

plus de temps car il faut à chaque fois créer les structures des classes d’entités.

Vous allez procéder au chargement des 9 fichiers de formes contenant les parcelles. Le chargement

de données est une étape où il convient de bien contrôler la structure des attributs des données

sources par rapport aux attributs de la classe d’entités destination.

Placez-vous sur la nouvelle classe d’entités Parcelles puis exécutez la commande Charger des

données (Clic droit sur la classe d’entités).

Passez le panneau d’introduction en cliquant sur le bouton Suivant.

Sélectionnez le premier fichier de formes Parcelles_AB puis cliquez sur le bouton Ajouter.

Réitérez l’opération successivement pour chaque fichier de formes jusqu’à Parcelles_I.

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Une fois tous les fichiers de formes ajoutés, cliquez sur le bouton Suivant.

Cliquez à nouveau sur Suivant en conservant l’option par défaut.

En vous appuyant sur la copie d’écran ci-dessous, définir si besoin les correspondances entre les

noms de champs de la cible (la classe d’entités de la Géodatabase) et les noms des champs dans

les fichiers de formes.

Cliquez sur le bouton Suivant.

Lors du chargement de données, il est possible de spécifier une requête afin de ne pas charger dans la

Géodatabase l’ensemble des données de la source. Dans cet exercice, vous chargerez l’ensemble des

entités.

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Conservez l’option Charger toutes les sources de données puis cliquez sur le bouton Suivant

puis sur le bouton Terminer.

Une fois le chargement terminé, affichez l’Aperçu de la classe Parcelles.

Interrogez quelques parcelles, à l’aide de l’outil pour vérifier que les attributs ont bien été

chargés.

Etape 4 : Importer plusieurs fichiers de formes dans une Géodatabase

Au cours de cette étape, vous allez importer les fichiers de formes des sections cadastrales et des

bâtiments. Les classes des sections et des bâtiments vont être stockées dans le jeu de classes

Cadastre. A la différence de la procédure adoptée pour la classe des parcelles, la procédure d’import

permet de créer la classe d’entités et d’effectuer en même temps le chargement des entités.

Sélectionnez le jeu de classes d’entités Cadastre puis, à partir du menu contextuel, exécutez la

commande Importer > Classe d’entités (multiple)….

Dans la zone Classe d’entités en entrée sélectionnez les fichiers Sections.shp et Batiments.shp

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Cliquez sur OK pour lancer l’import des fichiers dans le jeu de classes d’entités Cadastre.

Une fois l’import terminé, affichez l’Aperçu de la classe Sections et Batiments.

Batiments Sections

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Etape 5 : importer une table dans une Géodatabase fichier

Vous allez continuer à intégrer vos données en important la table des propriétaires. Dans une

Géodatabase, les tables ne peuvent être regroupées dans des jeux de classes. La démarche permettant

d’importer une table est similaire à celle permettant d’importer un fichier de formes ou une

couverture.

Placez-vous sur la Géodatabase Courtance.gdb.

A l’aide du menu contextuel, exécutez la commande Importer > Table (unique)....

Dans la zone Table en entrée, sélectionnez la table Proprietaires.dbf située dans le répertoire

C:\Courtance.

Valider votre choix en cliquant sur Ajouter.

La zone Emplacement en sortie est automatiquement renseignée par C:\

Courtance\Courtance.gdb.

Dans la zone Nom de la Table en sortie, saisir Propriétaires.

Dans l’onglet Appariement des champs (facultatif), vous avez la possibilité d’ajouter et de

supprimer certains champs ou de changer leur nom dans la table en sortie. Dans cet exercice, vous

importerez l’ensemble des champs contenus dans le fichier source.

Lancez l’import de la table en cliquant sur le bouton OK.

Etape 6 : Importer un fichier DAO dans une Géodatabase

Vous allez intégrer les données concernant le réseau d’eau. Les tronçons du réseau d’eau sont stockés

sous la forme de polylignes dans le fichier DXF. La classe des tronçons va être stockée dans le jeu de

classes Réseau.

Placez-vous sur le jeu de classe Réseau.

A l’aide du menu contextuel, exécutez la commande Importer > Classe d’entités (unique).

Dans la zone Entités en entrée, sélectionnez la classe d’entités polyline du fichier

Réseaux_eau.dxf.

Valider votre choix en cliquant sur Ajouter.

Nommez la classe d’entités en sortie Réseau_eau.

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Cliquez sur OK pour lancer l’import du fichier DXF dans la Géodatabase.

Lorsque vous importez un fichier DAO dans une Géodatabase, un certain nombre d’attributs de

dessin utilisés par AutoCAD ou Microstation sont conservés dans la table attributaire de la classe

d’entités. Par exemple, le champ LAYER permet de connaître les couches dans lesquelles les entités

ont été dessinées.

Une fois l’import terminé, affichez l’Aperçu de la classe Réseau_eau.

Interrogez quelques tronçons, à l’aide de l’outil pour vérifier que les attributs ont bien été

chargés.

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Etape 7 : Convertir une table en une classe d’entités de points dans une Géodatabase

Une autre source de données à intégrer dans la Géodatabase est un fichier ASCII issu de relevés GPS

effectué sur les conduites du réseau d’eau. Ce fichier contient un ensemble d’éléments ponctuels du

réseau (vannes, pompes, raccords, réservoirs, ...) localisés en X et en Y dans le système de

coordonnées Lambert II.

ArcGIS vous offre la possibilité de vous connecter à des fichiers ASCII et de les utiliser comme des

tables. Pour cela, le fichier doit posséder une structure tabulaire avec sur la première ligne le nom des

champs séparés par une virgule, un point-virgule ou tabulation. Le fichier raccordements.txt issu du

relevé GPS utilisé dans l’exercice est décrit avec le séparateur de tabulation. Il a la structure suivante:

A l’aide de l’onglet Aperçu, visualisez la table en sélectionnant le fichier raccordements.txt.

Vous constatez que la table possède un champ X et un champ Y. Ces informations de localisation

peuvent être utilisées par ArcGIS pour créer un fichier de formes ou une classe d’entités ponctuelles.

Pour votre information ces coordonnées sont dans le même système que le jeu de classe Réseau.

Vous allez créer une classe d’entités ponctuelles à partir du fichier texte, en ayant défini la référence

spatiale, puis vous l’intégrerez dans le jeu de classe Réseau.

Sélectionnez le fichier raccordements.txt puis exécutez la commande Créer une classe

d’entités > A partir d’une table XY située dans le menu contextuel.

Dans la zone Champ X, sélectionnez le champ nommé X

Dans la zone Champ Y, sélectionnez le champ nommé Y

Cliquer sur le bouton Référence spatiale des coordonnées en entrée… pour spécifier une

nouvelle référence spatiale en entrée.

Cliquez sur Importer puis sélectionner le jeu de classe Réseau.

Validez votre choix en cliquant sur Ajouter puis sur OK.

Pour la classe d’entités en sortie sélectionnez la Géodatabase Courtance.gdb et nommez la

classe d’entités Raccordements.

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Cette commande ne permet pas la création d’une classe d’entités directement dans un jeu de classes.

Vous allez donc créer la classe d’entités Raccordements dans la Géodatabase et faire un glisser-

déposer dans le jeu de classe Réseau.

Lancez la conversion en cliquant sur OK.

La classe d’entités Raccordements doit apparaître dans la Géodatabase. Si ce n’est pas le cas,

sélectionnez la Géodatabase et cliquez sur la touche F5 (commande Actualiser). Vous pouvez vérifier

son contenu en la sélectionnant et en vous plaçant sur l’onglet Aperçu.

Vous allez ensuite glisser-déposer la classe d’entités Raccordements vers le jeu de classe

Réseau.

Votre Géodatabase doit posséder la structure suivante :

Etape 8 : créer une mosaïque (facultatif)

Les mosaïques correspondent à un ensemble de jeux de données raster affichés sous la forme d’une

image mosaïquée de manière dynamique. Les jeux de données raster qui sont référencés par une

mosaïque peuvent être des fichiers image autonomes ou des jeux de données raster qui existent déjà

dans la géodatabase.

Les mosaïques vous permettent également d’ajouter des données raster dans différents résolutions,

espaces par pixel et nombre de canaux.

Dans cette étape, vous allez créer une mosaïque à partir de trois fichiers TIF.

Dans ArcCatalog, développez C:\Courtance

Ce dossier contient trois fichiers TIF qui partagent des étendues superposées.

Affichez un aperçu de chaque fichier pour voir l’étendue de chacune d’elles.

La première étape consiste à créer une mosaïque vide et sa structure dans la géodatabase.

Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la géodatabase Courtance.gdb, pointez sur

Nouveau, puis sélectionnez Mosaïque.

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L’outil Créer une mosaïque s’ouvre.

Vous créez une structure de géodatabase qui stocke des informations sur l’emplacement des rasters

source, sur leurs propriétés et sur la manière dont ils doivent être traités lors de l’affichage de la

mosaïque. La mosaïque ne copie pas de données; elle génère simplement une image mosaïquée

dynamique à la volée lors de l’accès à la mosaïque.

Entrez Emprise comme nom de la mosaïque.

Cliquez sur le bouton de navigation du volet Système de coordonnées.

Cliquez sur Importer.

Accédez à C:\Courtance.

Sélectionnez Emprise1.tif et cliquez sur Ajouter.

Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue Propriétés de référence spatiale.

Cliquez sur OK dans la fenêtre de l’outil Créer une mosaïque.

La mosaïque est créée dans la géodatabase Courtance.gdb. La limite est l’étendue de tous les jeux

de données raster, définie par leurs emprises, au sein de la mosaïque. Les emprises renferment le

contour de chaque raster au sein de la mosaïque. Dans l’étape suivante, vous allez ajouter les trois

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fichiers TIF à la mosaïque.

Etape 9 : Ajouter des rasters a une mosaïque (facultatif)

Dans cette étape, vous allez ajouter les trois fichiers TIF à la mosaïque que vous avez créée

précédemment. Lorsque vous ajoutez des données raster, un pointeur vers l’emplacement des

données est stocké dans la mosaïque. Les pixels ne sont pas transférés ni stockés à l’intérieur de la

mosaïque dans la géodatabase.

Dans la fenêtre Catalogue, cliquez avec le bouton droit de la souris sur la mosaïque et

sélectionnez Ajouter des rasters. L’outil Ajouter des rasters à la mosaïque s’ouvre.

Assurez-vous que le type de raster est défini sur Jeu de données raster (Raster Dataset).

Cliquez sur la flèche de la liste déroulante sous Entrée et sélectionnez Dataset.

Cliquez sur le bouton de navigation sous Entrée et sélectionnez les trois fichiers TIF puis

cliquez sur Ajouter.

Cliquez sur OK pour exécuter l’outil.

Vous remarquerez que les fichiers TIF ont été ajoutées à la mosaïque Emprise. Lorsque vous créez

une mosaïque, vous pouvez l’afficher sous forme d’image mosaïquée ou de catalogue (ou table).

Chaque jeu de données raster est ajouté en tant que ligne dans la table de la mosaïque et est

représenté par un polygone d’emprise.

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Exercice 2 : Comportements de géodatabase

Temps estimé: 40 minutes

Dans cet exercice, vous utiliserez ArcCatalog et ArcMap pour explorer et utiliser des comportements de

géodatabase liés à la gestion du cadastre et des réseaux d’eau sur la commune de Courtance. L’objectif

de cet exercice est d’appréhender le fonctionnement et l’utilité des comportements spécifiques au

format géodatabase. Les étapes de l’exercice vous proposent de voir et de manipuler les comportements

suivants : sous-type, domaine, topologie, classe de relations et annotations.

Dans cet exercice vous allez :

Explorer des sous-types dans la fenêtre Catalogue.

Explorer des sous-types dans ArcMap.

Explorer des domaines dans la fenêtre Catalogue.

Explorer des domaines dans ArcMap.

Explorer les propriétés d’une classe de relations dans la fenêtre Catalogue.

Consulter des données reliées dans ArcMap.

Explorer une topologie dans la fenêtre Catalogue.

Visualiser une topologie dans ArcMap.

Convertir des étiquettes en annotations de géodatabase.

Etape 1 : Explorer des sous-types dans la fenêtre catalogue

Dans cette étape, vous allez explorer des sous-types existants dans la classe d’entités Batiments. Les

sous-types classent les entités de bâtiments en fonction d’un critère : Public ou Privé.

Démarrer ArcMap et ouvrez une nouvelle carte vierge.

Dans la fenêtre Catalogue, accédez à la classe d’entités Batiments dans la géodatabase

Courtance_Comportements.gdb et ouvrez ses propriétés.

Cliquer sur l’onglet Champs.

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Rechercher le champ Type_bati dans la colonne Nom du champ.

Ce champ stocke le type de bâtiment de chaque entité (public ou privé). Il est de type entier court.

Cliquez sur l’onglet Sous-types.

Le champ de sous-type est qui a été paramétré est Type_bati. Seuls les champs de type entier

peuvent être définis comme champs de sous-type.

Dans la section Sous-types, les valeurs numériques indiquées dans la colonne Code font référence

aux valeurs du champ Type_bati. Il n’y a que 2 valeurs uniques dans ce champ qui sont 1 et 2. Dans

la colonne Description, une description synthétique a été inscrite pour chaque code. Par la suite vous

pourrez afficher ces descriptions dans la table à la place du code.

Sélectionner le premier sous-type (Privé) en cliquant sur la petite case grise à l’extrémité gauche

de la ligne.

Dans la zone Domaines et valeurs par défaut située au bas de la boîte de dialogue, faites défiler

vers le bas jusqu’au champ Nature.

Le champ affiche la nature du bâtiment. La valeur par défaut pour le sous-type privé est

« Entreprise ». Si vous numérisez une nouvelle entité bâtiment privé, la valeur « Entreprise » sera

automatiquement inscrite dans le champ Nature.

Dans la même classe d’entités, chaque sous-type aura un comportement proche de celui d’une classe

d’entité. Une valeur par défaut voire un domaine pourra être affecté à un champ en fonction d’un

sous-type ce qui évitera de multiplier les classes d’entités.

Dans l’exemple, au lieu de stocker les bâtiments publics et les bâtiments privés dans 2 classes

d’entités différentes, un sous-type a été paramétré sur la classe d’entités Batiments et les entités

bâtiments publics et privés pourront être gérées indépendemment.

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Cliquez sur Annuler dans la boîte de dialogue Propriétés de la classe d’entités.

Etape 2 : Explorer des sous-types dans ArcMap

Vous allez à présent utiliser des sous-types dans ArcMap.

Ajoutez la couche Batiments à la carte à partir de la géodatabase

Courtance_Comportements.gdb.

Dans la table des matières, vous pouvez constater que pour la couche Batiments ArcMap a créé

automatiquement une symbologie catégorielle sur le champ de sous-type.

A l’aide de l’outil d’interrogation , identifiez un bâtiment sur la carte.

Vous constatez que la valeur affichée pour le champ Type_bati n’est pas le code numérique (1,2)

mais le descriptif du code du sous-type. Vous allez maintenant examiner la table attributaire de cette

couche.

Ouvrez la table attributaire de la couche Batiments.

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Dans le champ Type_bati, vous constatez que les valeurs affichées correspondent aux descriptifs des

sous-types et non aux codes. Vous pouvez cependant afficher les valeurs des codes en utilisant la

procédure suivante :

Exécutez la commande Apparence… à partir du bouton Options de la table .

Décochez l’option Afficher les descriptions des domaines de valeurs codées et des sous-

types.

Cliquez sur OK pour valider ces options d’apparence de la table.

Vous constatez que ce sont maintenant les valeurs des codes de sous-types qui s’affichent. Ces

valeurs sont celles qui sont effectivement stockées dans la table.

Exécutez à nouveau la commande Apparence… à partir du bouton Options de la table, puis

cochez l’option Afficher les descriptions des domaines de valeurs codées et des sous-types.

Fermez la fenêtre Table.

Fermer ArcMap et cliquez sur Non pour ne pas enregistrer les modifications.

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Etape 3 : Explorer des domaines dans la fenêtre catalogue

Les domaines permettent de définir les valeurs valides qui peuvent être stockées dans un champ. Un

domaine peut définir une plage de valeurs (par exemple 2 à 6) ou une série de valeurs précodées (par

exemple 10, 30, 50 et 100).

Dans cette étape vous allez visualiser les domaines qui ont été créées dans la géodatabase

Courtance_Comportements.gdb.

Démarrer ArcMap et ouvrez une nouvelle carte vierge.

Depuis la fenêtre Catalogue, sélectionnez la Géodatabase Courtance_Comportements.gdb.

Affichez les propriétés de la Géodatabase (Clic droit > Propriété) puis sélectionnez l’onglet

Domaines.

Pour faciliter la saisie et assurer l’intégrité des valeurs qui codent la nature des bâtiments, deux

domaines de valeurs précodées ont été créés : Domaine_privé et Domaine_public.

Placez-vous sur le domaine Domaine_privé.

Dans la zone Propriétés du domaine, notez que le type de champ est défini sur Texte et que le

type de domaine correspond à Valeurs précodées.

Dans la zone Valeurs précodées, notez la liste des 3 valeurs valides : « Association »,

« Entreprise » et « Particulier ».

Lorsque ce domaine sera appliqué à un champ, ces trois codes seront les seuls valeurs valides

acceptées dans le champ. Toute autre valeur sera considérée comme érronée.

Vérifiez que pour le Domaine_public, la liste comporte les 4 valeurs : « Administration »,

« Etablissement scolaire », « Etablissement sportif » et « Hôpital ».

Cliquez sur Annuler.

Etape 4 : Explorer des domaines dans ArcMap

Dans cette étape, vous allez mettre à jour un bâtiment en modifiant une valeur dans un champ associé

à un domaine. Vous comprendrez ainsi le rôle des domaines pour assurer l’intégrité des données

dans une Géodatabase.

Ouvrez le document Domaines_Courtance.mxd

Affichez la barre d’outils Editeur si nécessaire.

Exécutez la commande Editeur > Ouvrir une session de mise à jour.

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Dans la table des matières, cliquez droit sur la couche Batiments puis sur

Sélection/Sélectionner tout. Cliquez OK dans la fenêtre qui s’affiche, la sélection peut prendre

quelques secondes.

Dans le menu Editeur, actionnez la commande Valider la sélection.

3 entités ne sont pas valides, seules ces entités restent sélectionnées. Cliquez sur OK.

Ouvrez la table attributaire de la couche Batiments et affichez uniquement les enregistrements

sélectionnés.

Dans le champ NATURE, vous constatez que les valeurs ne correspondent ni à la liste des

descriptions du domaine Domaine_Privé ni à celle du domaine Domaine_public. Deux valeurs

comportent des fautes de saisie et la valeur Caserne n’était pas prévue dans aucune des liste.

Sélectionnez une à une les valeurs dans la table (en cliquant sur la cellule).

Vous remarquerez qu’à chaque fois un menu déroulant vous propose les valeurs prédéfinies des

domaines. Chaque domaine étant appliqué au champ Nature en fonction d’un sous-type, la liste

Domaine_public est proposée pour les bâtiments publics et la liste Domaine_privé pour les

bâtiments privés.

Fermez votre session de mise à jour à l’aide de la commande Editeur > Quitter la session de

mise à jour. Vous ne sauvegarderez pas vos modifications.

Fermer ArcMap.

Etape 5 : Explorer les propriétés d’une classe de relation

Une classe de relation est créée dans une géodatabase. Elle enregistre les paramètres de la relation

entre deux tables ou classes d’entités stockées dans la même géodatabase. La relation est alors

exploitable en permanence. Dans cette étape, vous allez explorer les propriétés d’une classe de

relation, reliant la classe d’entités Parcelles et la table des Propriétaires.

Lancez ArcMap.

Dans la fenêtre Catalogue, développez la Géodatabase Courtance_Comportement.gdb puis le

jeu de classe d’entités Cadastre.

Cliquez avec le bouton droit sur Parcelles_Proprietaires, puis sélectionnez Propriétés.

Cliquez sur l’onglet Général si nécessaire.

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Dans l’onglet Général l’ensemble des paramètres de la relation sont consultables.

Le type de la relation est Simple : Il n’y a pas d’incidence sur la table des propriétaires lors de la

suppression d’une ou plusieurs parcelles.

La cardinalité est 1-M : une parcelle peut avoir un ou plusieurs propriétaires, non l’inverse car la

table d’origine est celle des parcelles et la table de destination celle des propriétaires.

Deux champs nommés IDPROP sont les champs de clé, le premier sur la table des parcelles (clé

primaire) et le deuxième sur la table des propriétaires (clé étrangère).

Cliquez sur Annuler.

Etape 6 : Consulter des données reliées dans ArcMap

Ouvrez le document Parcelles_Proprietaire.mxd.

Le document ArcMap contient la couche des parcelles.

A l’aide de l’outil d’interrogation , identifiez une Parcelle.

La fenêtre d’identification apparaît et les attributs de l’entité s’affichent.

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En cliquant sur le signe + (cf. copie d’écran ci-dessus) puis en sélectionnant l’objet, faites

apparaître les attributs des propriétaires issus de la table reliée).

Vous constatez qu’ArcMap a retrouvé automatiquement l’enregistrement relié sur la table

Proprietaires en utilisant les informations définies dans la classe de relations. Vous noterez

également qu’il n’est pas nécessaire de charger la table (ou la classe) reliée dans le document

ArcMap pour pouvoir accéder aux attributs des objets reliés.

Vous allez ensuite charger dans ArcMap, la table Proprietaires en passant par la relation.

Cliquez ici

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Fermez la fenêtre Identifier.

Sélectionnez une entité sur la carte avec l’outil de sélection.

Affichez la table attributaire de la couche Parcelles.

Cliquez sur le bouton Options de la table puis dans la commande Tables reliées >

Parcelles_Proprietaires : Proprietaires afin d’afficher la table reliée.

Cette commande ajoute la table Propriétaires dans la table des matières et l’affiche dans la fenêtre

Table. Les enregistrements correspondants dans la table reliée sont automatiquement sélectionnés.

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Si vous sélectionnez un autre enregistrement dans la table origine, vous devez ré-exécuter la

commande Options > Tables reliées pour rafraîchir la sélection dans la table destination.

Fermez la fenêtre Table.

Fermez ArcMap.

Cliquez sur Non pour ne pas enregistrer les modifications.

Etape 7 : Explorer une topologie dans la fenêtre catalogue

La topologie dans les géodatabases permet de valider la géométrie des entités qui y participent

suivant les critères précis de règles prédéfinies. Vous utiliserez une topologie pour détecter les entités

qui transgressent une règle de topologie. Au total 32 règles sont disponibles dans ArcGis 10.

Ouvrez un document ArcMap vide.

Dans la fenêtre Catalogue, développez Courtance_Comportements.gdb, puis développez le

jeu de classe d’entités Cadastre.

Un fichier de topologie est toujours stocké à l’intérieur d’un jeu de classe d’entités.

Cliquez avec le bouton droit sur Cadastre_Topology , puis sélectionnez Propriétés.

Cliquez sur l’onglet Général si nécessaire.

Avec une license ArcEditor ou ArcInfo vous pouvez modifier les paramètres d’une topologie de

géodatabase. La topologie n’a pas encore été validée, donc aucune erreur spatiale n’a pu être

détectée.

Cliquez sur l’onglet Classes d’entités.

Deux classes d’entités participent à la topologie, Sections et Parcelles, celles-ci sont stockées dans le

jeu de classe.

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Avec une license ArcEditor ou ArcInfo vous pouvez ajouter ou supprimer des classes d’entités du

jeu de classe à la topologie. Donc seule la classe d’entités Batiments pourrait être ajoutée ici.

Cliquez sur l’onglet Règles.

Cet onglet vous permet d’ajouter ou de supprimer des règles au sein de la Topologie. Deux règles

sont affectées à cette topologie : Les entités de Parcelles « Ne doivent pas se superposer », et les

entités de Parcelles « doivent être recouvertes par les entités de » Sections.

Sélectionnez la première règle Parcelles « Ne doivent pas se superposer » puis cliquez sur

Description.

Vous disposez de la description de chacune des règles utilisées.

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Grâce à cette règle, Vous pouvez contrôler qu’au sein de la même classe d’entité polygone, aucune

entité ne soit recouverte par une autre.

Notez le polygone rouge dans l’illustration. Il indique une erreur de superposition.

Désactivez la case à coche en regard de l’option Afficher les erreurs.

Vous ne visualisez plus l’erreur dans la description.

Fermer la boîte de dialogue Description de la règle.

Cliquez sur l’onglet Erreurs dans la boîte de dialogue Propriétés de la topologie.

L’onglet Erreurs vous permet de générer la liste de toutes les erreurs et exceptions rencontrées dans

votre topologie.

Cliquez sur le bouton Générer un récapitulatif.

Vous pouvez remarquer qu’il y a quatre règles dans la liste. La règle « doivent être plus grandes

que la tolérance d’agrégat » est automatiquement ajoutée par le logiciel, ce qui vous permet de

repérer les entités dont la taille est inférieure à la tolérance d’agrégat et éventuellement de les

supprimer.

Aucune erreur n’est répertoriée, en effet, tant que vous n’avez pas validé la topologie, ArcGIS ne

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peut identifier les erreurs et affiche la valeur 0 pour chaque règle.

Cliquez sur Annuler dans la boîte de dialogue des Propriétés de topologie.

Etape 8 : Visualiser une topologie dans ArcMap

Vous allez à présent examiner la topologie dans ArcMap et la valider afin de détecter des erreurs.

Ajoutez Cadastre_Topology à la carte à partir de Courtance_Comportements.gdb\Cadastre.

Cliquez sur Oui pour ajouter à la carte toutes les classes d’entités qui participent à la topologie.

La couche topologie a été ajoutée à la carte ainsi que toutes les couches qui participent à la topologie.

Cliquez à un emplacement vide dans la table des matières pour désélectionner toutes les couches.

Cliquez sur le bouton Répertorier par ordre d’affichage en haut de la table des matières

puis faites passer la couche des parcelles au dessus de celle des sections.

Double-cliquez sur la couche Cadastre_Topology pour consulter ses propriétés.

Cliquez sur l’onglet Symbologie.

Les trois types d’erreurs (surfaciques, linéaires et ponctuelles) s’affichent par défaut et correspondent

à des sous-couches de la couche topologie. Vous pouvez créer une symbologie pour chaque

géométrie d’erreur ou d’exception. Les exceptions, sont définies par l’utilisateur. Les zones à valider

sont des étendues où la topologie n’a pas encore été validée. Vous pouvez aussi définir le symbole

des zones à valider :

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Cochez les Zones à valider.

Cliquez sur Zones à valider pour afficher le symbole correspondant.

Les zones à valider seront symbolisées par un hachurage bleu

Cliquez sur OK pour appliquer la symbologie.

Avant la première validation, la zone à valider recouvre l’étendue totale des entités participant à la

topologie.

Ouvrez une session de mise à jour, avec la barre d’outils Editeur.

Dans le menu Editeur, sélectionnez Autres outils de mise à jour, puis Topologie.

La barre d’outils Topologie s’affiche. Elle contient des outils de mise à jour spécialisés.

Les deux boutons suivants valident votre topologie : . Le bouton de gauche valide la topologie

dans des zones spécifiées, tandis que celui de droite la valide dans l’étendue courante.

Fermez la fenêtre Créer des entités.

Au besoin, effectuez un zoom arrière afin que l’intégralité de la topologie soit comprise dans

l’étendue courante.

Cliquez sur le bouton Valider la topologie dans l’étendue courante .

Des erreurs affichées en rouge apparaissent sur votre carte. La zone à valider hachurée en bleu a

disparu, car vous avez validé votre topologie.

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Dans la barre d’outils Topologie, cliquez sur l’outil Inspecteur d’erreurs.

Dans la fenêtre de l’inspecteur d’erreurs, cliquez sur Rechercher.

Deux erreurs sont répertoriées, une erreur pour chaque règle.

Dans la fenêtre de l’Inspecteur d’erreurs cliquez droit sur l’erreur Doivent être recouvertes

pas les entités de puis faites Zoom sur.

Décochez et re-cochez la couche Cadastre_topology dans la table des matières pour visualiser

le dépassement de la parcelle au-delà de la section.

La couche Cadastre_topology contient l’erreur polygonale qui correspond à ce sur-dépassement.

Dans la fenêtre de l’Inspecteur d’erreurs cliquez droit sur l’erreur Ne doivent pas se

superposer puis faites Zoom sur.

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Remarquez que la parcelle de droite recouvre une partie de la parcelle de gauche. Le recouvrement

est symbolisé sur la couche Cadastre_topology sous la forme d’une erreur polygonale.

Dans les deux exemples, nous n’avons que constaté les erreurs, nous ne les avons pas corrigées. Pour

corriger les erreurs, sont à votre disposition des outils dans le menu contextuel de l’Inspecteur

d’erreurs, dans la barre d’outils Topologie et bien sûr les outils d’édition classiques qui se trouvent

dans toutes les barres d’outils de mise à jour, notamment Editeur.

Dans le menu Editeur, sélectionnez Quitter la session de mise à jour sans l’enregistrer.

Fermez ArcMap et cliquez sur Non pour ne pas enregistrer les modifications.

Etape 9 : Convertir des étiquettes en annotations de géodatabase (facultatif)

Au cours de cette étape, vous allez travailler avec les annotations sur un fond de carte représentant la

commune de Courtance. Vous commencerez par utiliser la commande qui permet de convertir des

étiquettes en annotations.

Lancer ArcMap et ouvrez le document Anno_Courtance.mxd qui se trouve dans le répertoire

C:\Courtance_Comportements.

Remarquez que des étiquettes ont été créées pour la couche Sections. Vous allez les transformer en

annotations de géodatabase et les stocker dans une nouvelle classe d’entités Anno_Courtance. Vous

pourrez ensuite les déplacer et les modifier individuellement.

Dans la zone d’échelle, saisissez l’échelle de référence des annotations 25000 puis appuyer sur

Entrée du clavier. La taille des annotations sera fixe à l’échelle 1/25000.

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Dans la table des matières d’ArcMap, faites un clic droit sur la couche Sections puis choisissez

la commande Convertir les étiquettes en annotations.

Dans la zone Stocker les annotations, cochez l’option Dans une base de données.

Décochez l’option Liées aux entités et nommez la nouvelle classe d’entités Anno_courtance.

Cliquez sur Convertir pour lancer la conversion.

Une fois la conversion terminée, la carte a toujours le même aspect à un point près : les étiquettes des

Sections ont été remplacées par des annotations. Une nouvelle couche nommée Anno_courtance a

été ajoutée en haut de la table des matières.

Dans la fenêtre Catalogue, notez la nouvelle classe d’entité annotation créée.

Dans la table des matières, activez et désactivez la couche Anno_courtance.

La visibilité des annotations de géodatabase est contrôlée de la même manière que celle des autres

couches. A l’issue de cette conversion, les annotations ne peuvent pas être déplacées ni modifiées.

Vous devez préalablement ouvrir une session de mise à jour.

Activez la barre d’outils Editeur si ce n’est pas le cas et ouvrez une session de mise à jour.

Sur la barre d’outils Editeur, saisissez l’outil de sélection des annotations.

Déplacez à l’aide de l’outil une ou plusieurs annotations.

Les annotations de géodatabases se comportent comme des entités géographiques. La même méthode

sera empruntée pour créer ou mettre à jour les annotations de géodatabase ou les entités point, ligne

et polygone. Notez le modèle d’entité dans la fenêtre Créer des entités lié à la couche annotation.

Fermez la session de mise à jour et fermez ArcMap sans enregistrer les modifications.