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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 19 ème année - N° 3309 - Jeudi 03 Janvier 2019 - Prix : 200 Fc POLITIQUE Le Ridja tourne le dos à la mouvance présidentielle LIRE PAGE 3 ELECTIONS ANTICIPÉES DE 2019 Salim Saadi officialise sa candidature Salim Saadi dévoile sa candidature à la présidentielle 2019. Prières aux heures officielles Du 1er au 05 Janvier 2019 Lever du soleil: 05h 46mn Coucher du soleil: 18h 35mn Fadjr : 04h 33mn Dhouhr : 12h 14mn Ansr : 15h 50mn Maghrib: 18h 38mn Incha: 19h 52mn

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Paraît tousles jours sauf les week-end

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La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales19ème année - N° 3309 - Jeudi 03 Janvier 2019 - Prix : 200 Fc

POLITIQUELe Ridja tourne le dos

à la mouvance présidentielleLIRE PAGE 3

ELECTIONS ANTICIPÉES DE 2019

Salim Saadi officialise sa candidature

Salim Saadi dévoile sa candidature à la présidentielle 2019.

Prières aux heures officielles Du 1er au 05 Janvier 2019

Lever du soleil: 05h 46mnCoucher du soleil:18h 35mn

Fadjr : 04h 33mnDhouhr : 12h 14mnAnsr : 15h 50mnMaghrib: 18h 38mnIncha: 19h 52mn

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Le président de la République aprésenté à la nation ses vœux pourl’année 2019. Une année qui a étémarquée par des événements tra-giques qui ont choqué la nationcomorienne comme la session de laCour de Sûreté de l’Etat ou bienles évènements malheureuxd’Iconi.

Le chef de l’Etat a présentélundi dernier ses vœux à lanation pour l’année 2019.

C’était l’occasion pour le présidentAzali Assoumani de revenir sur lesévènements qui ont marqué l’année2018. Il a tout d’abord commencépar les procès de la Cour de Suretéde l’Etat qui a siégé pour juger lesdifférentes affaires qui relèvent de sacompétence, survenues au cours decette même année. « Beaucoup debruit a été fait autour des sanctionssévères, infligées aux prévenus.Mais nous ne devons pas perdre devue qu’il s’agissait d’actes d’unegravité extrême et inédits dans l’his-toire récente de notre pays, déclare leprésident Azali Assoumani. Nousdevons ainsi rendre grâce à Allah,qui nous a épargné des conséquences

graves et autrement plus lourdes,pour les personnes ciblées et pour lepays tout entier, si les personnescontre qui ces peines ont été pronon-cées, avaient réussi leur forfaiture ».Le chef de l’Etat a montré que toutesles mesures seront prises pour qu’àla suite de ces procès, l’apaisement,la sérénité et la concorde, règnentdans le pays.

Le président de la République estrevenu sur les malheureux événe-ments d’Iconi. Azali Assoumani ditregretter cet événement malheureuxet adresse ses sincères condoléancesà la famille du regretté AhamadaSaid. « Je partage leur douleur ainsique l’affliction qui affecte les blesséset les leurs. Je remercie les responsa-bles de l’Etat pour les mesures rapi-des, prises en faveur des blessés ainsique les notables, les cadres et les éluslocaux de la ville d’Iconi, pour ladignité et la sagesse avec lesquelles,ils ont géré jusqu’ici, en collabora-tion avec les autorités, cette situationdifficile », avance-t-il, tout en garan-tissant que toute la lumière sera faitesur les causes de cette affaire, enamont et en aval. « Je voudrais ainsileur assurer, qu’une réponse appro-

priée sera donnée par l’Etat, auxresponsables de ces graves incidentsqui ont entrainé la mort de ce jeuneet causé tant de blessés », ajoute-t-il.

En ce jour de présentation desvœux de nouvel an, le chef de l’Etatest revenu sur réalisations du gou-vernement en 2018. Ainsi, écoulée aégalement été, après l’année de l’é-nergie, celle du lancement des chan-tiers des infrastructures hospitaliè-res, routières, portuaires et aéropor-tuaires. « Le Gouvernement a conti-nué, en 2018, à assurer le versementrégulier des salaires des agents del’Etat, sans aucune aide extérieure »,lance le chef de l’Etat. Le présidentde la République a saisi l’occasionde la présentation des vœux du nou-vel an à la Nation pour annoncerencore une fois la convocation ducollège électoral pour des électionsprésidentielles et des gouverneursdes îles le 24 mars prochain.

« Au vu de ce qui précède, 2019sera alors une année charnière, uneannée cruciale, celle du choix dupeuple comorien. En effet, en marset avril prochains, les électrices etélecteurs comoriens, sont appelés àélire le prochain Président de

l’Union des Comores et lesGouverneurs des iles, ceux en qui ilsplaceront leur confiance, pour lescinq prochaines années, conformé-ment à la constitution révisée du 30juillet dernier, avance le présidentAzali. Ils seront appelés à choisirceux qui sont à même de renouvelernotre vie politique, transformer enprofondeur notre pays, de l'école denos enfants, au travail de l'ensemble

de nos concitoyens et au quotidiende tout le monde ». Le locataire deBeit Salam souhaite que l’année2019 soit une année d’apaisement,de concorde et d’union, de visonpour les Comores et la Nation doit leprouver lors des élections qui s’an-noncent en mars et avril prochains.

Ibnou M. Abdou

L’année 2018 a vu passer deuxgrandes conférences internationa-les sur l’environnement. Il s’agiten l’occurrence de la quatorzièmeconférence sur la biodiversité et lavingt quatrième sur le changementclimatique. Qu’en est-il concrète-ment à notre niveau ?

Il faut noter que, bien avant lesommet de Rio surl’Environnement (Brésil) en

1992, les Comores au travers desassociations Ulanga se sont enga-gées dans la préservation del’Environnement. Quelques décen-nies après les questions environne-mentales sont devenues des sujetscommuns au sein de l’Opinion.Cependant le problème reste la miseen œuvre des différentes recomman-dations issues des différentes confé-rences, ateliers et autres séminaires.

En effet, chaque jour la dégrada-tion de la biodiversité et des écosys-tèmes est concrète et visible, et cemalgré l’important travail de sensi-bilisation qui a été mené. Des poli-tiques de protection de la nature ontété mises en place, avec des instru-ments désormais éprouvés avec l’ap-pui du Système des Nations-Uniesdans notre pays.

Notre pays possède une stratégie

sur la biodiversité qui vise à ce que «d’ici à 2030, assurer la conservationet l’utilisation durable de la biodiver-sité, afin d’exaucer les aspirationslégitimes du peuple comorien, à unevie digne, dans un monde en muta-tions, et en proie à des bouleverse-ments sans précédent, dans l’histoirede l’Humanité ». On rappellera parailleurs que lors de sa dernière ses-sion de l’année, l’Assemblée del’Union a adopté à l’unanimité leprojet de loi portant sur le système

national des aires protégées.En ce qui a trait aux change-

ments climatiques, les Comores àl’instar de beaucoup de petits étatsinsulaires en développement ne sontpas considérés comme un émetteurde gaz à effet de serre. Il n’endemeure pas moins que nous avonsl’obligation de prendre en comptetous les aspects liés à cette problé-matique.

Nos pays sont appelés à réfléchirsur les mesures d’adaptation possi-

bles pour faire face aux changementsclimatiques. Il faut savoir que le pro-cessus d’adaptation n’est pas nou-veau mais c’est l’idée d’intégrer lerisque climatique futur dans l’élabo-ration des politiques qui est nouvel-le.

Même si on ne dit pas que lesmesures d’adaptation auront leseffets escomptés, elles peuventcependant constituer une premièreréponse pour des pays qui sontcomme les petites îles aux avant-postes de ce combat planétaire.

La question relative au change-ment climatique semble pour l’heureune donnée qui n’est pas suffisam-ment inscrite dans la problématiquedu développement des iles de lalune. Et pourtant des études et un tra-vail important ont été menés dans lepays.

Ce n’est un secret pour personneque nos pays sont particulièrementvulnérables dans la mesure où noséconomies dépendent dans une large

mesure des ressources naturellessensibles au climat.

C’est dans cette optique que nospays doivent intégrer l’adaptationaux changements climatiques danstoutes leurs politiques et priorités dedéveloppement pour essayer deréduire leur vulnérabilité et le coutde l’adaptation.

La dispersion des efforts n’estplus de mise au moment où l’onassiste à une crise financière quirisque de réduire les efforts desbailleurs de fonds envers cette ques-tion cruciale pour l’avenir de la pla-nète toute entière.

Les Comores, en tant que PetitEtat Insulaire en Développement(Peid) doivent prendre la mesure ducombat qui doit être mené pour queles résolutions qui sont prises au seindes instances internationales soienttraduites en actes.

Mmagaza

VŒUX DU CHEF DE L’ETAT POUR 2019Le président Azali assure une réponse appropriée aux responsables des graves incidents d’Iconi

RÉTROSPECTIVE / ENVIRONNEMENTBiodiversité, changement climatique dans un Petit Etat

Insulaire en Développement (Peid)

SOCIÉTÉ LGDC du Jeudi 03 Janvier 2019 - Page 2

Hassan Mohamed Djalim présente ses meilleurs vœux de bonnesanté, de bonheur, de réussite et de prospérité pour le présidentAzali Assoumani et à la première dame, Ambari Azali. Que l’an-née 2019 soit meilleure que 2018.

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ELECTIONS ANTICIPÉES DE 2019Salim Saadi officialise sa candidature

Le conseiller du président encharge de la santé s’en est résolu-ment pris au ministre de l’éduca-tion, Salim Mahmoud Hafi. Celui-ci, réagissant à une interview dupremier, lui a conseillé de démis-sionner. La réponse du Dr, ne s’estpas faite attendre.

Lors d’une conférence depresse tenue le 31 décembredernier, le conseiller du pré-

sident en charge de la santé, le DrSounhadj a sérieusement attaqué leministre de l’éducation MahamoudSalim Hafi. Pour la petite histoireafin d’essayer de comprendre cettepasse d’armes entre hommes poli-tiques du même bord, la semainedernière sur Al-watwan, le DrSouhnadj avait qualifié le régime denépotique, dit du bilan qu’il étaitmitigé, sérieusement écorné le prin-cipal slogan du président Azali, « unjeune et un emploi » dans sa réalisa-tion. Il n’en fallait pas plus pour quele ministre de l’éducation, réagissedans les colonnes du même journalle 31 décembre. Il avait notammentfait comprendre concernant le bilanqualifié de mitigé par Sounhadj, quec’était de sa part, une forme de mal-honnêteté intellectuelle ».

Ni une ni deux, le cardiologue atellement chargé le membre du gou-vernement qu’il est des insultes quenous préférons mettre sous silence.Toujours est-il qu’après avoir ditque Salim Hafi avait échoué, alorsqu’il occupait le ministre de l’em-ploi, à mettre en place une vraiepolitique liée au travail pour en finiravec le chômage des jeunes, il a pré-cisé qu’il soutenait la politique duprésident, qu’il faisait partie de lamouvance présidentielle mais qu’enaucun cas « je ne peux faire montrede solidarité gouvernementalepuisque je n’en suis pas un membre», comme pour taire les critiques quipouvaient fuser parce que deux per-sonnalités du même bord s’étripentpubliquement.

Réagissant aussi au fait que Hafilui a demandé de démissionner

après sa très virulente sortie lasemaine dernière, le Dr Sounhadj aqualifié sa demande de « stupide ».Après s’en être sérieusement pris àHafi, il n’a, par contre, pas tari d’é-loges à l’endroit du secrétaire géné-ral du gouvernement, IdaroussiHamadi, homme fort de ce régime,lequel murmurerait à l’oreille duprésident, qui selon lui est « trèscompétent, très qualifié, très actif etmérite nettement mieux que le postequ’il occupe actuellement ».

Toujours est-il que plein d’assu-rance, l’enfant de Bimbini a réaffir-mé qu’il avait un rôle actif à jouerdans les élections qui se profilaient.« Je crois à l’émergence 2030, j’aiembrassé la vision du présidentAzali, tout comme les recommanda-

tions issues des assises doivent rapi-dement être mises en place pourengager les transformations », a-t-ilréaffirmé.

Celui qui est candidat à la candi-dature de la mouvance présidentiel-le pour l’élection gubernatorialed’Anjouan a néanmoins affirméqu’il s’alignerait sur les candidatu-res qui seront retenues par le conglo-mérat des partis soutenant AzaliAssoumani.

Pour sa part, Houmed Msaidie,leader du Radhi, qui fait partie de lamouvance présidentielle, regretteces passes d’armes et espère « que lapaix des braves entre les deux hom-mes sera scellée bientôt ».

Fsy

Ce n’est pas tout à fait une sur-prise. Le 31 décembre, le Ridja, for-mation politique a décidé de quitterla mouvance présidentielle. Sonprincipal leader, Said Larifou estprobablement candidat aux prochai-nes élections présidentielles.

Alors que les dates des prochai-nes échéances électoralessont connues, les positions

des uns et des autres commencent à se

faire connaître. C’est ainsi que dansun communiqué publié le 31 décemb-re, le parti Ridja a fait savoir qu’ilquittait la coalition de la Mouvanceprésidentielle « pour pouvoir élaborerune offre politique susceptible d’as-souvir son ambition de rassembler lesforces vives pour l’émergence d’unnouveau discours politique, marquépar le patriotisme, des comportementsplus éthiques, au renouvellement et aurajeunissement de la classe politique».

De cette déclaration, l’on retientque le seul mot qui lie Said Larifou auprésident de la République est « émer-gence ». Pour le reste, le divorce sem-ble être consommé depuis plusieurssemaines, ne restait que sa formalisa-tion, c’est désormais chose faite.

Dans ce communiqué, la forma-tion politique, reconnaît que « malgréles critiques sur les Assises nationaleset les dernières réformes institution-nelles, notre pays a amorcé un débutde dialogue national qui a dégagé despistes de réflexions et de solutions surles défis à la fois culturels, sociaux etéconomiques, que nous devrons tous,ensemble, relever pour tourner la paged’un passé peu glorieux ». Sauf que àl’en croire, au sein de la mouvance, «le Ridja ne disposait pas d’espace dedialogue et d’échanges sur ces sujetscruciaux ».

Au-delà du divorce, se profile lapréparation des prochaines échéancesélectorales. Selon son principal leader,Said Larifou, le Ridja « envisage d’a-voir des candidats pour postuler auxélections gubernatoriales et présiden-tielle ». Et d’expliquer « que depuissa création, le Ridja n’a jamais eu

l’opportunité de s’implanter sur le ter-ritoire national ». Il compte s’y exer-cer pour les prochains scrutins.

En erreur, sauf erreur, le candidatà la présidentielle du Ridja n’est riend’autre que Said Larifou lui-même.Lors des dernières présidentielles, ilavait fini 5eme sur 25 candidats.

La grande inconnue est de savoiravec quels partis politiques, personna-lités, il compte battre campagne.Surtout qu’il se murmure de plus enplus fortement que d’autres leaders desa formation s’apprêtent à faire défec-tion.

Toujours est-il que l’autre grandleader de la Mouvance, HoumedMsaidie, regrette quant à lui, le départdu Ridja de la coalition présidentielle.Il dit même espérer « son retour, sur-tout qu’il a joué un rôle déterminantlors des assises nationales, le Ridja, jele répète a sa place dans la mouvanceprésidentielle ». La mouvance a pourl’instant enregistré 3 défections aumoins, Me Mzimba, HamidouKarihila et Me Larifou.

Faïza Soulé Youssouf

EN “ UNE “ ACTUALITES LGDC du Jeudi 03 Janvier 2019 - Page 3

Sounhadji Athoumani

46 ans, Salim Saadi, est le 1ercomorien à annoncer officielle-ment sa candidature devant lapresse. Au cours d’une conférencede presse, ce natif de Ntsoudjinidévoile, en présence de son futurdirecteur de cabinet les grandeslignes de son programme pourbattre campagne.

Lundi dernier, Salim Saadi,candidat malheureux auxélections présidentielles de

2016 a annoncé officiellement sacandidature aux élections présiden-tielles de mars 2019. Sa candidature

a été décidée le 12 novembre der-nier à Paris suite à un congrès deson parti. Devant la presse, SalimSaadi a présenté son programmephare composé de 10 points quitournent autour de l’emploi, la cul-ture, le sport, l’éducation et autres.Le président du parti Al-Qamar etdu mouvement « en Avant », prometle retour immédiat à l’ordre consti-tutionnel dès qu’il est élu à lamagistrature suprême du pays. «Une fois à Beit Salam, je vais réta-blir la cour constitutionnelle maisaussi préserver l’autonomie des îles», déclare Salim Saadi.

Au cours de ce face à face avecles journalistes, ce candidat mal-heureux aux présidentielles de 2016promet de remettre le pouvoir à unnatif d’Anjouan en 2021 puisque «c’est leur tour », et 2026 à Mohéliavant de retourner à Ngazidja en2031. Ce père de 6 enfants prometentre autre une justice indépendan-te, responsable et efficace. D’aprèslui, il faut redonner à la justice uneimage digne de ce nom mais aussirenforcer les moyens de l’institu-tion. Salim Sandi songe à créer uneécole nationale de la magistrature.Et pour lutter contre la corruption,

le futur candidat du parti Al-Qamars’engage à mettre en place une poli-tique judiciaire spécifique pour cedomaine.

S’agissant du secteur de la santéet les finances publiques, Salimpromet de garantir une santémeilleure à la population comorien-ne. Pour cela, il promet un accèsgratuit pour tous aux dispensairescommunaux et assure de créer unréseau de pharmacies rurales sur-tout qu’il y ait une pharmaciepublique dans chaque commune. Ils’engage en retour, une fois élu, àauditer la fonction publique en vue

de son assainissement mais aussirehausser les indices des salairestout en instaurant les concoursadministratifs.

Quant aux infrastructures, SalimSaadi promet de réhabiliter les rou-tes nationales mais aussi créer desroutes secondaires en partenariatavec les iles. Le jeune candidat pro-met une sécurisation des recettes del’Etat et une réduction des salairesdes membres du gouvernement etcelui du chef de l’Etat.

Ibnou M. Abdou

POLITIQUELe Ridja tourne le dos à la mouvance présidentielle

POLITIQUEPasses d’armes entre Sounhadj Athoumani et Salim Mahmoud Hafi

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Le samedi 29 décembre der-nier, l’inspecteur LouftiAttoumane a organisé une confé-rence de presse dans le but defaire le point sur la fraude surlaquelle il a été sanctionné. Unesanction qui a causé la révocationde ce dernier au poste de secrétai-re général au ministère del’Education nationale.

Dernièrement, l’inspecteurLoutfi Attoumane a éténommé secrétaire général

au ministère de l’éducation nationa-le par le président Azali Assoumani.Malgré cela, il a été révoqué car fai-sant partie des personnes sanction-nées par le ministère pour fraude.Cette rencontre avec la presse avaitcomme objectif d’apporter deséclaircissements sur la fraude dontil est accusé. « Je vous ai fait venirpour éclaircir la sanction dont jesuis victime. On m’a accusé à tort eton m’a blâmé », a déclaré l’inspec-teur.

Ce dernier a montré qu’il était leprésident du jury à Mohéli d’un

examen professionnel qui comptait15 candidats. Lors de ces examens,10 candidats ont été admis et 4 reca-lés. « Après la proclamation desrésultats, j’ai transféré les résultatsà l’ONEC mais sans rapport. J’aienvoyé mon rapport après au doyende l’Inspection Générale etNationale et membre du conseild’administration, Ali SaidOusseine, le 10 octobre dernier », aaffirmé Loutfi.

Quelques jours après, l’inspec-teur a été sanctionné car son rapportn’était pas présenté le jour des

conseils. « Du 10 au 13 octobres’est tenu le conseil d’administra-tion mais on n’a pas présenté monrapport car je l’ai envoyé tardive-ment », reconnaît LoutfiAttoumane, avant d’ajouter que «j’ai envoyé mon rapport le 10 octo-bre et je pense qu’on aurait dû leprésenter du 11 au 13 octobre maison n’a pas voulu le faire. Et leministère de l’Education m’a sanc-tionné pour fraude alors que cen’est pas une fraude mais un man-quement ».

L’inspecteur montre qu’il s’agit

d’une mauvaise volonté du ministè-re de l’éducation et qu’il peut leprouver. « Je suis sanctionné parl’article 9 et pourtant cet article nesanctionne pas des manquementsmais des fraudes comme la fuite dessujets, la substitution des docu-ments et la corruption ». Devant lesmédias, Loutfi Attoumane s’est ditvictime d’injustice et de mauvaisefoi. Le natif de Mohéli se dit inno-cent avec des preuves à l’appui.

Kamal Gamal

LGDC du Jeudi 03 Janvier 2019 - Page 4

Suite de la page 1

SOCIÉTÉ

La convocation du corps électo-ral ouvre le processus d’élection duPrésident de l’Union et des gouver-neurs des iles autonomes auxComores. Il requiert un environne-ment calme et respectueux de l'Etatde droit et des Droits de l'Hommeoù les récentes intimidations et

arrestations des membres de l’op-position n’ont pas leur place.

Seuls l'apaisement et un dialo-gue inclusif peuvent contribuer àsurmonter la polarisation actuelle etcréer les conditions pour des élec-tions transparentes, crédibles et

inclusives.

L’UE renouvelle son soutienaux efforts de l'Union Africaine etse tient prête à soutenir des initiati-ves régionales en faveur de la paixet de la stabilité aux Comores.

Déclaration du Porte-Parole suite à la convocationd'éléctions aux Comores

Bruxelles, 31/12/2018

Les examens nationaux de find’année de la session 2019auront-ils lieu ? Tout le monde estperplexe. Un conflit de compéten-ces serait l’origine. Un chefnommé à la place d’un autre, uneerreur de forme. Rien ne se dit. Etl’exécutif de Ngazidja reste ferme.Devant la presse, lundi 31 décem-bre dernier, le directeur del’Office des examens et concoursde Ngazidja a affirmé que sondépartement continue à examinerles dossiers et qu’il reste confiantquant à une sortie de crise avantla fin de l’année scolaire. Uneidée reprise par le conseiller tech-nique du commissaire à l’éduca-tion de Ngazidja.

"Les examens nationauxsont toujours organiséspar deux entités à savoir

le ministère de l’éducation et lescommissariats insulaires », lanced’emblée Nizar Ali Idjihadi, direc-teur général de l’Office desExamens et Concours de Ngazidja(OEC). Ce dernier explique que lesdeux institutions sont représentéeschacune par un office : ONEC(Office National des Examens etConcours) pour le ministère etl’OEC pour chaque île. Deux ansdepuis qu’il est à la tête de l’officeinsulaire de Ngazidja, le directeurgénéral de l’OEC montre que lestravaux de chaque office sont biendétaillés. « Le rôle de l’OEC est de

veiller à l’inscription des candidatsaux examens nationaux de fin d’an-née dans l’île où ils se trouvent etcela jusqu’à la numérotation du lau-réat », avance-t-il. Il a tenu à préci-ser que c’est son département qui ala base de données de toutes lesphotos des futurs candidats aux exa-mens nationaux.

Revenant sur la nomination deKabir Illiasse pour le remplacer à latête de son département, le chef del’OEC regrette que le ministère del’enseignement campe sur sa posi-tion de délocaliser le processus deramassage des dossiers vers leslocaux de l’ONEC. « Sans textepréalable qui change les structuressur place, nous avançons avec nostravaux courants. Et jusqu’aujour-d’hui (ndlr Lundi) aucun travail n’aété interrompu. Nous ramassons lesdossiers, les certifions et je vous disqu’il y’a même des établissementset des candidats isolés, plus de 500,qui ont déjà déposé leur dossier »,affirme-t-il avant de montrer queson département travaille dans lesnormes, la légalité et la légitimité. Ilrappelle en retour à la populationque les travaux de préparation desexamens nationaux « n’ont pas étédélocalisés » contrairement à ce queles autres disent. « L’Oec examinetoujours les dossiers », dit-il.

Après la rencontre avec leschefs d’établissement, Nizar Aliaffirme que ces derniers sont cons-cients de la procédure à suivre et

restent convaincus que les dossiersdoivent être déposés là où ils ont étéretirés notamment au commissariatà l’éducation de Ngazidja. Je suisconfiant que ce conflit de compé-tences ne va pas durer longtemps.En tout cas, pas jusqu’en juillet.Nous continuons notre procédure etvous devez aussi savoir quel’ONEC récupère le fichier électro-nique de la liste à la veille des exa-mens », observe-t-il.

Pour sa part le conseiller tech-

nique du Commissaire à l’éduca-tion, Abdou Mbaé Djoumoi sedemande pourquoi cette situationest seulement à Ngazidja mais pasdans les autres îles. Ce dernierregrette que le ministre de l’éduca-tion soit induit en erreur par ses col-laborateurs pour « leurs propresintérêts ». A cet effet, le conseillermontre qu’un ministre n’est pashabilité à affecter des enseignants nià nommer un directeur dans uneécole publique. « Ici à Ngazidja,

nous avons donné certains pouvoirsaux communes concernant la nomi-nation des directeurs d’écoles et lesaffectations des enseignants du pri-maire », précise-t-il. Actuellement,le nombre de candidats déjà inscritpour le concours d’entrée en sixiè-me est de 7859, 6898 pour le brevetet 7513 pour le baccalauréat.

A.O Yazid

EDUCATIONLoufti Attoumane : "A tort, le ministère de l’éducation nationale m’a sanctionné"

EXAMENS NATIONAUXL’OEC pour l’organisation et l’ONEC pour le déroulement

La Gazette des ComoresDirecteur généralSaid Omar Allaoui

Directeur de la publication Elhad Said OmarRédacteur en chefMohamed Youssouf

RédactionA. MmagazaM.I.M AbdouA.O. Yazid

Faîza Soule YoussoufBinti Mhadjou

Nassuf Ben Amad (Stagiaire)Kamal Gamal Abdou (Stagiaire)

Chronique SportiveB.M. GondetMise en page

Abdouchakour Aladi NourouResponsable commercial Rahamatouallah YoussoufDocumentation archiviste

Mariama Mhoma Photographe / Site WebMohamed Said Hassane

ImpressionGraphica Imprimerie

www.lagazettedescomores.comTel: 773 91 21/ 322 76 45

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Le village de DzahadjouHambou a procédé vendredi der-nier à l’inauguration du bâtimentabritant son Sanduk. Le lancementdes activités va servir, à la majoritéde la communauté et ses environs,de plan de relance pour l’économiecommunautaire à travers desinvestissements en PME.

Le village de Dzahadjou ainauguré vendredi dernierson Sanduk. La cérémonie

inaugurale était l’occasion de lancerles activités de cette banque commu-nautaire qui pourrait servir de vitrinepour la relance d’une économiecommunautaire à travers des inves-tissements en PME. Le président duConseil d’Administration du Sandukde Dzahadjou Hambou a rappelé quele bâtiment abritant l’établissementétait construit depuis 1985 par laMission Catholique de Caritas parl’intermédiaire de l’AssociationCulturelle des Jeunes (ACJ) et réno-vé et équipé à 100% par le village àhauteur de plus de 4 millions defranc comorien.

« Les Sanduk participent demanière efficace au développementéconomique et financier du pays. Lalocalité de Dzahadjou se souscritdans cette politique de développe-ment en mettant en place cette struc-ture pour accompagner les activitésgénératrices de revenus », déclareMohamed Ibrahim. Ce dernier resteconvaincu que l’ouverture de ceSanduk va accompagner et assurerune sécurité des fonds qui restentjusqu’à présent placés sous les natteset dans des valises à la maison. Despratiques anciennes déjà révolues

depuis l’avènement des institutionsbancaires et de micro-finance dans lepays. « La mise en place de ceSanduk va aider la population localeet environnante à épargner et fairedes économies en tirant des profitsdans un avenir proche », avance-t-il,avant d’ajouter qu' « elle va permet-tre aux épargnants et titulaires decomptes de projeter des petits inves-tissements en faisant recours à unemprunt dans des conditions quiseront définies prochainement ».

De son côté, le vice-président del’Union des Sanduk a montré queleur objectif est d’instituer la micro-finance dans les différentes localitésde l’archipel. « Notre objectif est delutter contre la thésaurisation et degarantir des produits et des servicesfinanciers fiables pouvant permettreà la population démunie d’épargnerdavantage », lance Abdallah

Youssouf. Ce dernier a montré quel’Union des Sanduk a mis en placeune politique de diversification deses produits financiers notamment larécupération des pensions de retrai-tés au niveau des Sanduk, l’installa-tion des « Money Gram », la mise enplace d’un nouveau logiciel de systè-me d’information et de gestion et lepaiement des factures de Canal Plus.« Aujourd’hui, nos caisses commen-cent à prendre des airs d'institutionde micro-finance digne de son nom.L’extension des ses réseaux dans nosdifférentes régions en constitue lapreuve la plus tangible. Cependant, ilnous reste beaucoup de chemin àparcourir et des efforts à fournir pourparvenir au stade d’un réseau mutua-liste financièrement rentable etpérenne », conclut-il.

Mohamed Youssouf

LGDC du Jeudi 03 Janvier 2019 - Page 5SOCIÉTÉ

Le stade de Moroni accueille leTournoi d'Enfants des Comores deVouvouni, scindé en deux demi-finales. La 1ère a opposé le mardi1er janvier 2018, Jacm et au cluborganisateur. De multiples occa-sions ont été procurées de part etd'autre. Mais, plus réaliste, Jacm asu faire sien les gestes qui font ladifférence : Baba (19e, 1-0) et Figo(91e, 2-0). A juste titre, ces bour-reaux ont été adulés en héros.

Cette confrontation inauguraledu début de l'année s'estdéroulée devant environ 800

spectateurs, plongés dans uneambiance assourdissante et hysté-rique, mais fair-play. Les deux adver-saires se sont bien bousculés, pourvalider les tickets pour la finale.Mais, jusqu'à la 19e minute, ilsétaient incapables de faire la différen-ce, malgré les multiples actionsoffensives procurées, ici et là. A la20e minute, le virevoltant Babadéflore les filets vouvouniens (1-0).

Cette réalisation intensifie lacadence du jeu. Le public enflammedavantage le climat. Les incursionss'accentuent de part et d'autre. La

Jeunesse Athlétique Club deMitsoudje (Jacm) et Enfants desComores de Vouvouni ont rejoint lesvestiaires avec ce court score.

A la reprise, de grosses pressions,fortement exercées ici et là, ont faitobstacle à une admirable expressiondes talents individuels, comme l'at-

tendait le public. Il a fallu patienterjusqu'aux temps additionnels pourvoir les ambassadeurs de Mitsoudjemorceler le rêve d'Enfants desComores, grâce à la vivacité du sur-nommé Figo (91e, 2-0).

Bm Gondet

L’Office National du Tourismedes Comores a organisé jeudi der-nier une réunion de réflexion surle tourisme et plusieurs proposi-tions ont été faites pour améliorerle secteur.

Une réunion de réflexion surle tourisme a été organiséejeudi dernier par l’Office

National du Tourisme (ONTC) enprésence du ministre. Cette réunionconsistait à trouver des solutionspour développer le secteur en Uniondes Comores. Tout au long de cetterencontre, les propositions venaientde partout. « Avant cette rencontre,nous avons vu beaucoup d’acteursdu tourisme pour bien préparer cetteréunion. C’est l’occasion pour nous,de vous exposer les besoins pour ledéveloppement de notre tourisme »,lance le directeur exécutif del’Office National du Tourisme desComores, Mohamed Rachid.

Ce dernier a jugé nécessaire decommencer par le cadre législatif

qui régit le secteur du tourisme,notamment la loi promulgué depuis2011. Une loi qui selon le patron del’ONTC demande à être réactualisé.« Cette loi date depuis des années.Parmi nos administrateurs juristes,

certains estiment qu’elle doit êtreaméliorée pour s’adapter auxbesoins actuels du secteur »,explique-t-il, avant de préciser que« dans cette loi même, il y a desarticles qu’on n’arrive pas à appli-

quer aujourd’hui. Donc il y a par-fois une confusion entre la loi dutourisme et celle des finances.Actuellement, nous sommes déjà autravail avec des juristes du secteurpour faire améliorer cette loi en

espérant avoir un code du tourismequi nous permettra de promouvoirle secteur ».

Lors de cette rencontre, l’officedu tourisme a montré au ministreles types de tourisme qui peuventaider à élargir le secteur. Ils ontparlé du tourisme chez l’habitant,l’éco-tourisme et le tourisme decroisière. « Comme notre pays n’apas des grands hôtels, il seraitmieux de commencer par ces troiscatégories de tourisme », dit-il. Deson côté, le ministre en charge dutourisme a montré que des étudessont en cours pour le développe-ment du secteur. « Il y a eu beau-coup de propositions dans cette ren-contre. Je reste convaincu que sinous arrivons à les réaliser, ça vadévelopper le pays, car le tourismeet l’artisanat sont des vecteurs dedéveloppement », conclut le minist-re.

Nassuf Ben Amad

FOOTBALL : TOURNOI DE VOUVOUNIJacm morcelle le rêve d'Enfants des Comores

ECONOMIEInauguration du Sanduk de Dzahadjou

TOURISME ET ARTISANATDes travaux en cours sur la réactualisation du code du tourisme

La Gazette des Comores Le devoir d’informer, la liberté d’ecrire

Page 6: La Gazettelagazettedescomores.com/assets/pdfs/QuarkXPress 3309.pdfqu’il occupait le ministre de l’em - ploi, à mettre en place une vraie politique liée au travail pour en finir

LGDC du Jeudi 03 Janvier 2019 - Page 6SOCIÉTÉ

CULTUREUne exposition sauvage sur le mur de Mtsangani

PARLEMENTLe comité de soutien demande la réintégration

d’Ali Mhadji à l’Assemblée

Aboudou Mohamed Jacquesl’a fait. Son objectif attirer l’atten-tion des passants. Pour lui, il s’a-git d’une exposition sauvage quin’a qu’un seul but, inciter les aut-res à en faire autant.Reconnaissant le génie dans ledomaine à l’archipel desComores, notre interlocuteur resteconvaincu que la photo doit êtreentreprise dans une autre dimen-sion pour plus de perspectives. Ilappelle cependant à plus de pro-fessionnalisme notamment dans lamanière de les faire.

Pour lui, la photo est une pas-sion. Une passion qui prendde l’ampleur. Aboudou

Mohamed Jacques a exposé sur lemur de la Capitale sis à Mtsanganiune vingtaine de photo. Son seulobjectif : inciter les autres photogra-phes en à faire autant pour fairedécouvrir la photo à la population.Outre l’envie de faire découvrir le

vrai visage du paysage, du relief etde la nature comorienne, le natif deMtsangani dit l’avoir fait « Sauvage» pour redonner une autre visionaux touristes. « Le principe d’expo-ser sur la route, c’est d’attirer plusde vue », explique-t-il avant demontrer que « exposer dans un localn’aurait pas eu le même impact carle public aurait été phare ».

Passionné de photo depuis sajeunesse, Aboudou Jacques est unautodidacte de la photo qui recon-nait le génie dans le domaine de laphoto aux Comores. « Il y’a beau-coup de domaines à exploiter dansla photo et à inspirer le photographe», lance-t-il. Après une premièreratée en 2017, ce dernier n’a pasmanqué l’envie et ne s’est jamaisdécouragé. Pour cette fois, il revientavec une « exposition sauvage »comme il le dit. Jacques se réjouitde son exposition et affirme que despersonnes l’ont contacté pour luiencourager. Ici il se dit avoir réussi

sa première mission de « pousserles autres à imiter et à donner plusd’angles à la photo ».

Avec son appareil Nikon D800d’objectif 2470 noir, Aboudou sebalade sans frontière et s’est fixé unnouveau défi celui de photographier

les étoiles. Trois photos déjà faites.L’une avec vue sur Ikoni et deuxautres à vue sur le port sont desimages bien réussis. « Le photogra-phe doit faire découvrir son talentau public et aux professionnels pouren tirer quelque chose », explique-t-

il. « J’ai fait des photos qu’aucunphotographe n’aura la chance d’yfaire et je pense que c’est le côtéque je recherche dans le domaine »,a-t-il poursuivi. Aboudou revienttoujours avec une nouvelle idée.Son objectif avec la photo, c’est defaire en sorte que chaque photogra-phe ait envie de faire « des photosrares et uniques ».

Côté technique, notre photogra-phe affirme que la photo « est vaste», avec beaucoup de technique. «J’aime la photo et je continue àapprendre à travers les forums et lesdiscussions avec les autres photo-graphes », s’est-il confié. AboudouMohamed Jacques n’est pas à sapremière exposition. A Paris, lenatif de Moroni a tenté sa chance encompagnie du dramaturge SoeufElbadawi et une autre organisée parle CASM de France.

A.O Yazid

Lors d’une conférence depresse, le comité de soutien dudéputé Ali Mhadji a demandé auprésident de l’Assemblée de réin-tégrer leur député au sein du par-lement. Le président de ce comitéexplique que la Cour de Sûreté del’Etat a achevé ses procès sansque le député Ali Mhadji ne soitconvoqué pour comparaitredevant cette juridiction spéciale.

Le Comité de soutien dudéputé Ali Mhadji est reve-nu encore une fois sur la

situation de leur député. Ces der-niers appellent le président de

l’Assemblée à réintégrer l’élu deHambou car selon eux, il est lavé detous soupçons dans l’affaire de lamain coupée de sergent AliRadjabou. « L’immunité du députéAli Mhadji a été levée pour qu’ilsoit entendu dans l’affaire du ser-gent Ali Radjabou. Mais la Cour deSûreté a achevé ses procès sans laconvocation de notre député. Celamontre que la justice a fait son tra-vail et a estimé que le parlementai-re n’à rien à se reprocher dans cetteaffaire », déclare Aladine Chahid, leprésident du comité de soutien.

Et lui d’appeler le président del’Assemblée à réintégrer le député

Ali Mhadji et annuler par la suite ladécision qu’il a prise à son encont-re. « Nous connaissons très bien leprésident Abdou Oussein. Nousappelons à sa sagesse car rien n’esttrop tard pour bien faire », poursuit-il, avant de préciser que « un dépu-té n’a pas le droit de suspendre undéputé comme lui ».

Le Comité de soutien appelle leprésident du perchoir à respectertous les textes avant de prendre sadécision. Ils ont fait un rappel de lasituation du député Tocha Djohar,

suppléant de Fahmi Said Ibrahim àl’Assemblée. Le président AbdouOussein avait appelé à l’ancienministre de la justice de reprendresa place à l’Assemblée. Mais cedernier a refusé. Le comité soutieninterpelle le suppléant d’Ali Mhadjien la personne AboubabacarAhamada à ne pas commettre l’irré-parable. « Nous savons très bienqu’on lui demande de reprendre lesiège d’Ali Mhadji à l’Assemblée.S’il le fait, ça serait une énormeerreur de sa part car si Ali Mhadji

venait à être empêché, ça sera luiqui prendre sa place de manièreautomatique », indique HassanKarani. En ce qui concerne le dépu-té Ali Mhadji, le comité a montréqu’il est privé de ses droits en tantque député (salaire, crédit et carbu-rant). Ils ont ajouté par la suite qu’ilcircule librement à Moroni et qu’ilcompte se présenter à l’Assembléedans les prochains jours.

MY

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