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1 MJC CL2V Bordeaux Mérignac Avril 2017 LA GAZETTE Patrick Un rire s’est éteint ce 14 mars 2017. Ce rire, c’était celui de Patrick Macia, notre vice- président. Mais cette fonction n’était qu’une partie émergée de l’iceberg d’engagements et de passions qu’était Patrick. Il était tout d’abord une plume de notre gazette, cherchant toujours à mieux faire connaître ce qui se passait dans l’association ou dans le quartier. Ses valeurs d’humanisme et de solidarité le portaient à permettre le ras- semblement du plus grand nombre. Photographe passionné, il assu- rait depuis de nombreuses an- nées l’atelier photo de la MJC CL2V, avec un enthousiasme communicatif, il était également un fondateur actif et chaleureux de l’association Déclic. Il nous quitte après avoir lutté contre cette exécration de cancer et malgré ses incantations inventées, son « Vade retro carcinome ! »* qu’il nous envoyait par sms, il n’a pu triompher de l’ombre. La camarde l’emporte et nous prive ainsi de cette tempête de bonne humeur qui déboulait dans nos bu- reaux et nos murs avec mille et une idées en tête. Ce phénomène de positivité et d’attention à l’autre ne débarquera plus inopinément dans mon bureau pour un nouveau projet. Plus de grands saluts quand je le klaxonnais peinant sur son vélo. Il ne portera plus haut et fort les valeurs de partage qui sont chères à notre association. Il n’y aura plus ce sourire et cette énergie communicative qui faisait se dire à chacun, « il mange quoi le matin ? ». Il reste un vide et des milliers de photos … Clic, … Adieu « Mister » Patrick. L’hiver s’éloigne prudemment, le soleil et les fleurs nous font croire au retour des beaux jours. Mais il manque un rire au décor maintenant. Veuillez m’excuser de le dire sans détour, quel horrible printemps ! * approximativement : « retire-toi cancer ! »

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MJC CL2V Bordeaux Mérignac Avril 2017

LA GAZETTE

Patrick

Un rire s’est éteint ce 14 mars

2017. Ce rire, c’était celui de

Patrick Macia, notre vice-

président.

Mais cette fonction n’était

qu’une partie émergée de

l’iceberg d’engagements et de

passions qu’était Patrick. Il était

tout d’abord une plume de notre

gazette, cherchant toujours à

mieux faire connaître ce qui se

passait dans l’association ou

dans le quartier. Ses valeurs

d’humanisme et de solidarité le

portaient à permettre le ras-

semblement du plus grand

nombre.

Photographe passionné, il assu-

rait depuis de nombreuses an-

nées l’atelier photo de la MJC

CL2V, avec un enthousiasme

communicatif, il était également un fondateur actif et chaleureux de l’association Déclic.

Il nous quitte après avoir lutté contre cette exécration de cancer et malgré ses incantations inventées, son

« Vade retro carcinome ! »* qu’il nous envoyait par sms, il n’a pu triompher de l’ombre.

La camarde l’emporte et nous prive ainsi de cette tempête de bonne humeur qui déboulait dans nos bu-

reaux et nos murs avec mille et une idées en tête.

Ce phénomène de positivité et d’attention à l’autre ne débarquera plus inopinément dans mon bureau

pour un nouveau projet. Plus de grands saluts quand je le klaxonnais peinant sur son vélo. Il ne portera

plus haut et fort les valeurs de partage qui sont chères à notre association. Il n’y aura plus ce sourire et

cette énergie communicative qui faisait se dire à chacun, « il mange quoi le matin ? ».

Il reste un vide et des milliers de photos … Clic, …

Adieu « Mister » Patrick.

L’hiver s’éloigne prudemment, le soleil et les fleurs nous font croire au retour des beaux jours. Mais il

manque un rire au décor maintenant. Veuillez m’excuser de le dire sans détour, quel horrible printemps !

* approximativement : « retire-toi cancer ! »

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Rencontre rythmée Depuis Septembre 2016, Daniel Pinto, enseigne la « batterie » à la MJC CL2V, il a accepté de nous parler de sa méthode et un peu de lui. La gazette : Comment as-tu appris la batterie ? Daniel : J’ai commencé à 13 ans dans une M.J.C., celle de Bruges où j’ai effectué mes 2 premières années. G : Est-ce le bon âge pour commencer ? D : Il n’est jamais trop tard pour commencer ! Mais les cours peuvent débuter vers l’âge de 6-7ans. Ils ont pour but principal de développer le rythme avec l’utilisation d’un métronome. Le parcours est le suivant : description de l’instrument, prise en main des baguettes, souplesse du poignet, travail de la gamme. G : Ah oui tiens ! C’est composé de quoi une batterie ? D : Une batterie est un ensemble d'instruments de percussions (de type fûts et cymbales). Il y a la caisse claire, la grosse caisse, la famille des toms (le tom est un petit tambour) et enfin les cymbales.

G : Que faut-il apprendre ? D : Tout d’abord la prise en main des baguettes et la souplesse des poignets, car on joue avec les poignets pas avec les bras. Il faut veiller à avoir une bonne position du dos. Ensuite l’apprentissage du rythme mains et pieds ! Il faut travailler l’indépendance des membres. G : En combien de temps obtient-on des résultats ? D : A la MJC CL2V les cours durent 1 heure par semaine. Après deux ou trois mois (avec du travail à la maison !) on peut juger de l’évolution et savoir, pour les plus jeunes, s’ils ont acquis assez de coordination pour poursuivre. Après comme pour tout, cela dépend de l’engagement et du temps qu’on

consacre à la pratique. En tous cas c’est un instrument qui demande de la rigueur dans la méthode d’apprentissage. G : Et toi Daniel, après Bruges, quel a été ton parcours ? D : Et bien j’ai joué dans de nombreux groupes à partir du collège. Les 3 qui ont été les plus importants pour moi sont « l’Abracadaband, Troc et Meynoun ». J’ai aussi profité d’avoir de la famille à New-York pour y passer 3 mois l’été quand j’étais étudiant et participer à des ‘’jam session’’ dans des clubs de jazz. G : New-York ! Whaow, c’est une sacrée expérience ! D : C’est vrai, ça m’a permis de rencontrer pas mal de gens dans la musique et une année j’avais même décroché un job dans un groupe qui reprenait du funk et se produisait dans un bar. J’ai fait 2 concerts, le 3ème était prévu le … 11 septembre 2001. Il n’a évidemment jamais eu lieu. Ensuite l’ambiance était tellement déprimante à New-York, que je suis rentré plus tôt en France. Ensuite J’ai tenté ma chance au Québec du coté de Montréal (étudiant en faculté de musique) où j’ai poursuivi ma professionnalisation. J’ai été engagé par un croisiériste pour jouer sur des bateaux dans les groupes qui animaient les soirées pour les visiteurs. Puis je suis revenu en France, j’ai travaillé dans un magasin de musique où je donnais des cours. Depuis 5 ans je suis indépendant et je propose mon activité dans différents lieux comme la MJC CL2V.

Sommaire

– Rencontre rythmée (p2) – Et maintenant on va où ? (p3) – Thé dansant première (p3) – Bien vieillir (p3) – Assemblée générale (p4) – Le temps de la grande guerre à Mérignac (p4-6) – Programmes (p7)

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G : Quels sont tes batteurs et musiciens préférés ? D : Pour les batteurs je dirais John Blackwell et Anika Nilles. Pour la musique le funk et la soul sont mes styles préférés, je dirais Prince, Maceo Parker, Earth Wind and Fire et Snarky Puppy. G : Merci Daniel et bienvenue à la MJC. D : Merci.

Et maintenant on va où ?

Le 8 mars dernier nous avons projeté à la MJC CL2V le film de Nadine Labaky « et maintenant on va où ? », dans le cadre de la journée internationale pour les droits des femmes. Cette manifestation, gratuite et ouverte à tous les habitants du quartier, a réuni une cinquantaine de personnes pour voir le film. Après la projection le débat sur le film et la thématique de la journée fut très intéressant et animé. Il s’est déroulé autour d’un pot amical et s’est prolongé longuement pour certains.

Thé dansant première Un peu de swing, un peu de valse, du tango, et bien d’autres danses et musiques ont mené le bal pour le premier thé dansant de la MJC CL2V. Pour accompagner le tout, merveilles et muffins au chocolat concoctés par la commission fêtes, ainsi que café, thé et cidre pour se requinquer entre deux danses. De 14h30 à 18h30 une quarantaine de personnes s’est retrouvée entre amis dans une très bonne ambiance pour discuter et danser. A la vue de ce succès les présents en redemandent. Vœux exaucés, il a été prévu de mettre en place deux autres thés-dansants dès la rentrée prochaine entre septembre et décembre. Si le succès est toujours au rendez-vous et que de nouveaux bénévoles se mobilisent, on peut envisager qu’en 2018 ces après-midis se renouvèlent.

Bien vieillir La population française vieillit. Sur notre quartier que ce soit sur Bordeaux ou sur Mérignac il en est de même. Pour être plus précis le vieillissement est même plus important que la moyenne nationale dans notre quartier. Dans notre association, (Maison des Jeunes et de la Culture) 258 adhérents sont âgés de 55 ans ou plus avec 4 doyennes de 90 ans, ce qui démontre bien que notre association est ouverte à tous. Il y a parmi eux les nouveaux retraités. Le cap de la retraite est souvent source de grands changements. Il peut engendrer une rupture économique car les revenus diminuent, une rupture relationnelle car on ne côtoie plus ses relations de travail quotidiennement, une rupture de sens à son existence quand l’activité professionnelle était une grande part de son épanouissement personnel. Mais d’autre part cela peut constituer une libération ; celle des contraintes horaires, on a enfin du temps pour ses projets ; celle des contraintes physiques et psychiques qu’impose parfois le travail au corps et à la tête. Bien vieillir, c’est faire en sorte que ce passage et les années qui suivent soient les plus heureux possible. La participation à une vie associative, que ce soit, pour suivre les cours d’une activité qui nous passionne, pour créer et valoriser de nouveaux liens amicaux, pour transmettre aux autres son expérience et ses savoirs ou bien pour s’entretenir physiquement et intellectuellement, est un élément important du bien

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vieillir. La MJC CL2V dans son projet et aux côtés d’autres partenaires s’attache à permettre à chacun de trouver une action, un moment, une activité qui soit synonyme d’amélioration du bienêtre de la personne. Si vous ou votre entourage êtes concernés par cette question, venez franchir la porte de notre association pour participer, en fonction de vos envies, aux différentes possibilités qui existent à la MJC CL2V ou pour en apporter de nouvelles. N’hésitez pas, il y a probablement des temps qui peuvent vous correspondre.

Assemblée générale Moment important de la vie de l’association MJC CL2V, notre assemblée générale se déroulera le vendredi 12 mai à 18h00. C’est l’occasion de revenir sur les moments forts de l’année 2016 et aussi de se projeter sur les projets à mettre en œuvre sur les prochaines années. Chaque adhérent est bien sûr invité à y parti-ciper et s’il le veut à s’impliquer et agir pour l’intérêt de tous dans l’association en se présentant au conseil d’administration. Mais d’autres voies sont possibles pour participer au projet. On peut prendre part aux commissions thé-matiques qui existent, en proposer de nouvelles, s’impliquer dans un projet précis, apporter une nouvelle idée, … La participation du plus grand nombre est possible et c’est même le vœu de notre association, alors nous vous attendons nombreux ce 12 mai 2017 !

Le temps de la grande guerre à Mérignac Nous poursuivons avec Ginette et Pierre Gilliard

notre exploration de la guerre 14-18 dans notre

quartier, (épisode 8)

« MORTS POUR LA FRANCE – MORTS POUR LA LIBERTE »

Le retour des corps des victimes de la Guerre, et la construction d’un monument à la gloire du sacrifice des « Poilus » constituent une part importante des préoccupations de la Municipalité, au cours des trois années suivant l’Armistice.

La Guerre a laissé en France 700 000 veuves, autant d’orphelins, et le veuvage est souvent l’entrée des femmes dans une vie précaire. En Octobre 1920, les corps des Soldats « Morts Pour la France1 » (le Maire CAMPANA utilise plutôt l’expression « Morts pour la Liberté »), sont rapatriés sur la Commune ; mis d’abord au dépositoire du cimetière de MERIGNAC, ils seront ensuite inhumés le samedi 1° Mars 1922 à 15 heures dans un caveau communal, concession perpétuelle (décision du CM de Février 1922). Ph. GPG

LE MONUMENT AUX MORTS : UNE HISTOIRE LONGUE ET TOURMENTEE

Après 1918, les monuments aux Morts resteront les témoins permanents de la gigantesque hécatombe où les Français perdirent plus d’un million et demi des leurs ; les Poilus qui y figurent personnifient la bravoure et le patriotisme : ils sont la Mémoire des Survivants.

Les lois des 1° et 19 Octobre 1919 préconisent pour chaque Commune fran-çaise l’établissement d’un Mémorial de la Grande Guerre, la commémora-tion et la glorification des Morts pour la France par l’érection d’un monu-ment.

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Les Registres de l’Etat Civil de la Commune ont enregistré les décès des hommes mobilisés à MERIGNAC, y compris les morts des suites de la Guerre. Mais tous ne seront pas sur le monument aux Morts… Seuls les registres de l’Armée vont répertorier les « Morts pour la France » qui vont y figurer, conformément à la loi du 25 Octobre 1919 « pour la glorification des Morts pour la Patrie ».

Pendant que MERIGNAC honore ses héros de la Guerre, le traité de paix est signé à VERSAILLES, le 28 Juin 1919, cinq ans jour pour jour après l’assassinat de SARAJEVO. Promulgué le 10 Janvier 1920, il redes-sine la carte de l’Europe, crée la Société des Nations et le Droit International, et déclare l’Allemagne et ses alliés seuls responsables des dommages de la guerre.

Il faudra deux ans et demi pour ériger le Monuments aux Morts de MERIGNAC L’inauguration a enfin lieu le 29 Mai 1921 avec chants, musiques, trams pavoisés, en présence du Préfet de la Gironde, du Géné-ral commandant le 18e Corps d’Armée, du Maire CAMPANA, de l’ensemble du Conseil Municipal, et de six gendarmes à cheval venus de PESSAC.

LA GUERRE DE 14-18 CONFIRME LA VOCATION AERO-NAUTIQUE DE MERIGNAC

◄ La semaine aéronautique de Septembre 1910, grande fête populaire clôturée par la visite du Président de la République, s’était déroulée à BEAU – DESERT, sur une des propriétés du banquier PIGANEAU ; tous les grands noms de l’aviation inter-nationale naissante y participaient, battant records sur re-cords. Désormais, la lande de BEAU-DESERT sera dédiée au développement de l’aéronautique ;

Deux années après, au lieu-dit LARTIGUE, Marcel ISSARTIER acquiert une centaine d’hectares de Landes pour y installer une école de pilotage ; avec deux hangars en bois où il gare ses deux avions Deperdussin, ce lieu deviendra le premier aérodrome de BORDEAUX – MERIGNAC. Mobilisé dans l’aviation, IS-SARTIER meurt accidentellement à l’Ecole d’Aviation mili-taire d’Avord, dans le Cher, en Novembre 1914. Collection cartes postales AMM

LE DEVELOPPEMENT DE L’AERONAUTIQUE MILITAIRE

Au début de la Guerre, l’Armée s’intéresse de plus en plus à l’aviation comme moyen de reconnaissance et d’observation des mouvements de l’ennemi, et pour faire une utilisation tactique de l’avion en appui des opérations au sol. Viendront ensuite les missions de bombardements stratégiques.

Fin 1916, l’Armée dispose de 2000 appareils ; l’aéronautique n’est plus désormais considérée comme un Service, mais comme une arme, et lors de l’Armistice l’aviation française est la première du monde, avec plus de 3400 avions couvrant les 500 km de la ligne de front.

L’Etat va octroyer prioritairement les commandes de matériels aux entreprises situées loin des combats – c’est le cas de la région BORDEAUX – MERIGNAC ; elle va multiplier les écoles de pilotage dotées d’ateliers mécaniques et de champs de tirs.

Au début de la Guerre, Louis BLERIOT et quelques industriels acquièrent les actifs de la Société de Produc-tion des Aéroplanes Deperdussin fondée en 1909.

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La nouvelle Société Aéronautique, la Société Anonyme de l’Aviation et de ses Dérivés (S.P.A.D.) va concevoir et mettre au point pendant toute la Guerre les chasseurs bi-plans ; le premier, le SPAD S VII, effectue son premier vol en avril 1916 ; il sera produit sous licence pour approvisionner rapide-ment le front par « de MARCAY BACALAN », usine de Guerre sous-traitante.

L’aérodrome créé par ISSARTIER, mainte-nant abandonné, convient très bien ; il est réquisitionné en 1917, en même temps que l’Etat acquiert 50 hectares au Sud, sur le domaine de Teynac, pour agrandir les pistes.

Ph. Collection R. LEMAIRE et CAEA

BACALAN, QUARTIER NORD DE BORDEAUX, DEVIENT LE GRAND CENTRE DE LA CONSTRUCTION AERONAUTIQUE

La production d’avions par l’usine Edmond de MARCAY débute en 1917 au 176 Rue de Lor-mont à BACALAN. ►

L’industriel parisien emploie 1400 personnes, dont 50% de femmes, et construit 400 avions de 1917 à 1918 ; les moteurs SALMSON sont fabriqués par l’usine MOTOBLOC de LA BAS-TIDE ; les SPAD sont équipés de moteurs HIS-PANO.

Les essais et les mises au point, les entraine-ments aux tirs à la mitrailleuse se font sur le terrain de MERIGNAC ; puis les pilotes et leurs appareils rejoignent directement le front, par la route ou la voie ferrée. Ph. Archives Municipales de BORDEAUX

Pendant les quatre années de Guerre la production d’avions sera multipliée par soixante ; la casse de ma-tériel est très importante, les appareils restant peu fiables.

A la fin de la Guerre la supériorité aérienne française (7 600 avions) écrase l’Allemagne (4 500 appareils).

L’USINE PYROTECHNIQUE ROLLET-BURGALASSE D’ARLAC

Fabriquant avant la Guerre des produits explosifs (poudres, allumettes, feux d’artifices), l’usine est réqui-sitionnée en 1914 par le Ministère de la Guerre pour la fabrication de fusées-signaux pour l’Armée et autres poudres à canons.

L’usine LACAZE emploie alors un personnel presque uniquement féminin : les munitionnettes ou obu-settes.

Dans les Archives de la Défense Nationale (Sous-Série GR 8 NN – Affaires locales –Service des Poudres - page 62) on retrouve, sans aucun détail, la trace de l’explosion de l’usine le 8 Décembre 1916 qui détruisit de nombreuses vitres à MERIGNAC, dont une partie des vitraux de l’église Saint-Vincent.

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Ph. L’ILLUSTRATION - 1917

Le samedi 9 Décembre 1916, un quotidien de TOULOUSE, « Le Midi Socialiste », donne l’information suivante : « Ce matin, à 8 heures, l’usine LACAZE, commune de MERI-GNAC près de BORDEAUX, fabriquant des fusées-signaux1 pour l’aviation, a été com-plétement démolie par une explosion dont la cause est purement accidentelle. Jusqu’à présent, on compte seulement deux morts et cinq ou six blessés, tous légèrement ». Ph.

Collection privée

1 – Moyen efficace de communication très utilisé pendant la Première Guerre Mondiale entre

l’aviation, l’Infanterie et l’Artillerie. Inventées par le Lieutenant de Vaisseau LE PRIEUR, les fusées, lancées d’avion ou du sol, permettaient de guider les tirs de l’artillerie : fusées rouges pour demander des tirs de barrage, et des fusées vertes pour obtenir l’allongement du tir des canons.

A ARLAC, l’usine RUGGIERI, qui fabriquait des feux d’artifice avant la Guerre, fut aussi réquisitionnée

pour conditionner la mélinite des obus de 75

Les munitionnettes d’ARLAC (1917) – Elles travaillent 10 à 14 heures par jour ; outre les dangers perma-nents d’explosion, la mélinite (ou acide picrite), très irritante, provoque chez les ouvrières de graves affec-tions respiratoires, des maladies de la peau et des cheveux, des atteintes des reins et des risques de stérili-té.

Pendant toute la Guerre les munitionnettes françaises ont fabriqué six milliards de cartouches et trois cents millions d’obus ! 1 700 000 personnes travaillent dans les industries de Guerre et fabriquent 260 000 obus par jour !

À suivre…

Programmes

Jeunesse (11/17 ans)

Samedi 8 avril : Billard 2€ ; accueil Mercredi 12 avril : Bowling, 2 parties 11€ selon QF ; accueil Jeudi 13 avril : Sortie Ciné séance spéciale « ils l’ont fait », 1€

Vacances de Pâques

Mardi 18 avril : Accueil ; soirée ciné kebab 5€ Mercredi 19 avril : Tournoi de jeux vidéo ; accueil Jeudi 20 avril : Rencontre rugby-fauteuil de 9h30 à 18h, Pique-nique à prévoir Vendredi 21 avril : Futsal au gymnase Barbey 2ème semaine du 24 au 28 avril :

Quartier Libre ; Tous les après-midi sortie pour un groupe de jeunes aux ateliers proposés au centre-ville de Mérignac, avec en point d’orgue une journée

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jeux/inter-ville le jeudi 20 ; accueil à la MJC CL2V pour un autre groupe.

Enfance (6/10ans)

1 ère semaine : Séjour nature à Lathus-saint-Rémy (Vienne). Les 12 enfants y passeront 4 jours. Avec au programme des activités de découverte de la faune et la flore locales, de la pêche à l’épuisette, du disco-golf et la visite de la ferme pédagogique en plus de tous les jeux et activités collectives.

Vendredi 28 avril : Tournoi de rugby inter-quartier

Adultes/Familles

Qui peut venir aux activités de la MJC CL2V ? Tout le monde !

Toutes les activités, précisées dans ce petit programme ont été imaginées par des adultes ou des familles du quartier qui viennent à la MJC CL2V et Elsa la référente adultes/familles de l’association.

Vous pouvez tous franchir notre porte et venir rencontrer une personne de l’équipe (un bénévole ou un salarié) pour vous renseigner, faire part de vos idées ou de vos envies.

Kfé Olé, le 2ème et 4ème mercredi de chaque mois, dès l’entrée en classe des enfants le rendez-vous des parents. Samedi 8 avril : 14h 17h, le petit atelier ; 20 h, Soirée Indienne

Mercredi 3 mai : 9h-12h, Atelier cuisine, au menu : « Gaspacho » suivi d’un repas convivial, 2,5 €.

Inscription à l’accueil. Samedi 6 mai : Mai Reggae investit la MJC CL2V dans le cadre de la préfiguration de la future

bibliothèque du quartier. journée d'animations, de discussions et d'échanges avec l'équipe de la future bibliothèque.

- Entre 10 et 12h : lectures de contes puis écoutes interactives - Entre 14 et 17h : ateliers d'initiation musicale puis rencontre et Showcase avec le musicien Papa Nico B. Une exposition autour de la musique reggae sera également visible à la MJC dès le 15 avril.

Vendredi 19 mai : Sortie au Pin Galant, spectacle de magie Samedi 20 mai : 14h 17h, le petit atelier ; 20h, soirée Colombie Mercredi 7 juin : 9h-12h, Atelier cuisine, au menu : « poisson et pommes de terre au four » suivi

d’un repas convivial, 2,5 €. Inscription à l’accueil.

Mercredi 5 juillet : 9h-12h, Atelier cuisine, au menu : « brochette maison au barbecue / brochette de fruits » suivi d’un repas convivial, 2,5 €. Inscription à l’accueil.

Dates à retenir

Vendredi 12 mai : Assemblée générale de la MJC CL2V

Samedi 17 juin : Fête de la MJC CL2V

MJC CL2V : 11, rue Erik Satie 33200 BORDEAUX / 05 56 97 40 00 / e-mail : [email protected] http://www.mjccl2v.com