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Page 1 lagifl[email protected] La Gifle Le journal étudiant du collège Lionel-Groulx Le journal étudiant du Collège Lionel-Groulx, Volume 13, Numéro 1, Octobre 2015 Ne manquez pas notre section Club photo En page 5 La grève est-elle toujours le meilleur moyen de pression? Benjamin Tavernier-Labrie Page 4 La nouvelle bibliothèque de Blainville: un lieu à découvrir Loïc Beaulieu Page 4 Jérémie Boudreau Page 3 La crise des réfugiés syriens Cet automne, votez pour l’environnement! Vincent Scully Page 2 Critique de livre: Le controversé vélo festif Naomie Parent Page 6 Jessica Charbonneau-Vaudeville Page 6

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La GifleLe journal étudiant du collège Lionel-Groulx

Le journal étudiant du Collège Lionel-Groulx, Volume 13, Numéro 1, Octobre 2015

Ne manquez pas notre section Club photo

En page 5

La grève est-elle toujours le meilleur moyen de pression?

Benjamin Tavernier-Labrie Page 4

La nouvelle bibliothèque de Blainville: un lieu à découvrir

Loïc Beaulieu Page 4

Jérémie Boudreau Page 3

La crise des réfugiés syriens

Cet automne, votez pour l’environnement!

Vincent Scully Page 2

Critique de livre:

Le controversé vélo festif Naomie Parent Page 6

Jessica Charbonneau-Vaudeville Page 6

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ÉditorialPolitique

Page 2 [email protected]

Comme vous le savez sûre-ment, depuis que M. Harper s’est fait élire à la tête du Parti conservateur du Canada, il ne fait que détruire tou-tes les bonnes choses que les autres gouvernements avant le sien avaient mises en marche pour protéger l’en-vironnement.

Pour commencer, M. Harper nous a retiré du protocole de Kyoto en disant que le protocole n’allait pas dans le même sens que « nos » prio-rités. Depuis peu, M. Harper a même commencé à mettre un grand nombre de scientifiques sous silence pour les empêcher de parler de leurs recher-ches et des changements climatiques. M. Harper est même prêt à éliminer toutes les recherches faites par les historiens canadiens, jusqu’à main-tenant, pour mettre de plus en plus d’importance sur la guerre de 1812 et sur le fait que nous sommes une ancienne colonie britannique.

Nous pouvons facilement dire que M. Harper est prêt à négliger l’envi-ronnement au profit de notre histoire commune avec l’Angleterre car, pour lui, la monarchie anglaise est très importante et plus importante encore que l’histoire de notre propre pays et du monde qui l’entoure.

Par le biais de cet article, je vous demande de penser à l’environne-ment en faisant votre choix lors des élections fédérales du 19 octobre. N’oubliez surtout pas que l’avenir est entre vos mains!

Par Vincent Scully

Deux publicités de compagnies pétrolières

le Canada va commencer à changer son image. Si on veut changer l’ima-ge qu’on donne aux autres pays, on devrait porter une plus grande atten-tion à notre environnement, car on n’a qu’une planète. Cette planète, malheureusement, on ne peut pas la remplacer par une autre!!

Comme Canadien, je vous demande aussi de signer la pétition suivante pour faire en sorte que le gouverne-ment conservateur canadien redonne son emploi à Tony Turner (le scienti-fique, auteur de Harperman, a protest song). https://secure.avaaz.org/en/harper-man_loc/?bArhuab&v=64168 (le lien pour signer la pétition)

Comme vous pourrez le voir, les deux publicités ne représentent pas vraiment la protection de l’environ-nement.

Comme vous le voyez dans la deuxiè-me publicité, il arrive que les grandes compagnies pétrolières disent qu’el-les font tout pour protéger l’environ-nement en faisant leur travail, mais on peut sérieusement se demander si ces compagnies ne font que dire cela uniquement pour embellir leur image. De toutes les annonces de ce genre à la télévision, on en voit un bon nombre que le gouvernement de Stephen Harper endosse lui-même pour, dit-il, « créer de l’emploi ».

Selon moi, ce n’est pas en tournant notre économie vers le pétrole que

Cet automne, votez pour l’environnement!

http://harperman.ca/ (pour en savoir plus sur le projet)

Voici maintenant les liens sur les-quels je me suis basé pour faire mon article :h t t p s : / / w w w. y o u t u b e . c o m /watch?v=Y9O1Z3Pi_TYh t t p s : / / w w w. y o u t u b e . c o m /watch?v=s4i_qe9W6Dkh t t p s : / / w w w. y o u t u b e . c o m /watch?v=PMC9fsn-3is (documen-taire à voir absolument)

Un autre site que vous pourriez visi-ter pour en apprendre davantage sur pourquoi ne pas voter pour Harper est le suivant : http://www.cana-dawhocares.org/

Logo de Canada, Who Cares?

Tony Turner, l’auteur de Harperman

LA COURSE DU GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE 14 ET 15 MAI 2016

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mentionnées dans un article du

journal!

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International

Page 3 [email protected]

La crise des réfugiés syriens

Par Jérémie Boudreau

Depuis la publication de la photo du petit Alan Kurdi dans les médias, les mots les plus répétés par les lecteurs de nouvelles et les journalistes à travers le monde sont « réfugiés » suivi du qualificatif « syriens ». Cette nouvelle s’inscrit dans le contexte de l’arrivée récente et massive de nombreux réfugiés de guerre syriens en Europe. Ce sujet est omniprésent dans l’actualité in-ternationale. Difficile d’imaginer une journée sans qu’un média abor-de cette sensible question. C’est un sujet sur lequel il est impératif de s’arrêter, étant donné l’ampleur qu’a pris la crise humanitaire en Syrie au cours des dernières années.

Une mise en contexteC’est dans la foulée du « printemps arabe » de 2011 qu’a eu lieu « l’in-surrection » des rebelles syriens, s’opposant au président en place, Bachar al-Assad. L’armée syrienne s’est opposée militairement aux groupes rebelles, causant ainsi une guerre civile. Cela a apporté de grands bouleversements au sein des frontières syriennes. Ces bouleverse-ments sont d’ordre social, économi-que ainsi que démographique. C’est d’ailleurs sur ce dernier aspect que nous allons nous arrêter puisqu’il est difficile d’être plus actuel qu’un tel sujet.

Quelques chiffresIl est clair que nous, occidentaux, sommes confrontés à une énorme crise humanitaire dans laquelle nos gouvernements nous ont traîné de force. Dans les dernières semaines, nombreuses étaient les voix à s’éle-ver par rapport à l’arrivée imminen-te de plusieurs réfugiés syriens. Plu-sieurs de celles-ci se montraient en désaccord avec la position de notre gouvernement canadien sur le fait d’accueillir généreusement 10 000 réfugiés. À vrai dire, que représen-tent 10 000 personnes dans la crise qui fait rage au Moyen-Orient? C’est ici qu’il faut nuancer nos propos et faire face à la réalité.

Les pays du Moyen-Orient ayant une frontière avec la Syrie font am-plement leur part en ce qui a trait à l’accueil de réfugiés. Se concentrent dans cinq pays, soit le Liban, la Jor-danie, l’Irak, la Turquie et puis, fi-gure d’exception, l’Égypte, 95% des réfugiés syriens, soit plus de quatre millions d’individus. Il est d’ailleurs important de mentionner qu’ils sont cloîtrés dans des camps de réfugiés où les conditions de vie y sont exé-crables. Le Liban accueille à lui seul

1,2 million de réfugiés, la Jordanie, près de 650 000 (ces réfugiés compo-sent 10% de la population du pays), la Turquie, environ 1,9 million, l’Irak, 249 463 et puis l’Égypte, 132 375 ré-fugiés. En 2013, ces pays criaient déjà pour de l’aide humanitaire, alors la si-tuation ne fait qu’empirer d’année en année.

De plus, seulement 40% du montant de l’appel de fonds de l’ONU destiné à l’aide humanitaire a été obtenu. Situa-tion qui n’aide en rien la précarité de pratiquement tous les réfugiés en exil dans les pays arabes. Par exemple, au Liban, les réfugiés obtiennent la mo-dique somme de 13,50$ par mois, soit à peine 50 cents par jour. En Jordanie, près de 80% des réfugiés se retrouvent sous le seuil de la pauvreté.

Les conséquences humanitaires du conflitDepuis 2011, le conflit en Syrie a cau-sé plus de 220 000 morts et a contraint 12,8 millions d’individus à avoir re-cours à de l’aide humanitaire. Et cela, uniquement à l’intérieur des frontières syriennes. Aussi, plus de 50% de la po-pulation de la Syrie a dû être déplacée. On inclut aussi à ce chiffre les réfugiés hors de la Syrie, éparpillés un peu par-tout au Moyen-Orient. Or, l’Occident fait preuve d’une petite ouverture, voire même de timidité, quand vient le temps d’accueillir des réfugiés de guerre. En effet, seulement 104 410 places d’accueil ont été offertes aux syriens depuis le début de ce que l’on appelle « la crise des migrants », et ce, à travers le monde. Le Haut-Commis-sariat des Nations unies pour les réfu-giés estime que 400 000 personnes ré-fugiées dans les pays arabes entourant la Syrie, soit 10% du total, ont besoin d’être réinstallés ailleurs, étant donné leur précarité manifeste.

Les camps de réfugiés

Un nouveau joueur dans la régionIl ne faut surtout pas oublier l’émer-gence récente du groupe armé État Islamique dans la région, semant la zizanie dans une région déjà profon-dément cicatrisée par les nombreuses interventions militaires occidentales sur son territoire. La présence d’une telle entité dite politique et militaire ne fait que compliquer davantage les choses sur le terrain et engendre beau-coup plus de mouvements migratoires de masse. Par exemple, en Irak, 3 000 000 de civils ont dû fuir les bombes du groupe armé, n’aidant guère au ré-tablissement d’une relative stabilité au Moyen-Orient. Généralement, les ré-fugiés syriens dont on parle si souvent dans les médias sont pratiquement tous des réfugiés de guerre. Ils sont pris en-tre l’arbre et l’écorce. L’arbre étant les bombardements occidentaux qui, sans aucun doute, exacerbent les tensions régionales et l’écorce étant l’État Isla-mique, tuant des civils, décapitant des innocents, le tout, au nom de l’Islam.

Des faits intéressantsIl est à noter que tous les pays du Golfe, soit le Qatar, les Émirats-Arabes-Unis, l’Arabie Saoudite, le Koweït ainsi que le Bahreïn, refusent catégoriquement d’accueillir les réfugiés syriens. Cer-tains pays riches tels que la Russie, le Japon, Singapour et la Corée du sud refusent eux aussi d’accepter des sy-riens en leurs frontières.

Toutefois, l’Allemagne s’est enga-gée à accueillir 35 000 réfugiés par le biais de son programme d’admission humanitaire. De 2011 à aujourd’hui, les deux pays européens ayant reçu le plus de demandes d’asile de la part de syriens sont l’Allemagne et puis la Suède, tous deux réputés pour être des pays prospères où il fait bon vivre. Quant aux 26 autres pays européens, ils offrent d’ouvrir environ 8700 pla-

ces, soit 0,2% de la masse de réfugiés syriens qui doivent quitter leur pays natal.

Le rôle de l’OccidentEst-il légitime de se plaindre de l’arrivée de nombreux ré-fugiés étant donnée l’ampleur de la crise au Moyen-Orient? Souvenez-vous qu’environ 95% de ceux qu’on appelle les réfugiés sont condamnés à vivre l’enfer dans les camps. Si vous étiez l’un d’eux, pen-seriez-vous à fuir vers un « monde meilleur »? J’ose espérer que votre réponse serait oui. Nous ne pouvons comprendre les motivations profondes des réfugiés puis-que nous vivons dans un luxe énorme avec des conditions de vie relativement serei-nes. À tout le moins, nous ne vivons pas avec la peur constante de se faire bombar-der ou bien persécuter par un gouvernement tyrannique. Il faut comprendre que les gens qui fuient par milliers leur terre natale aimeraient mieux y rester, mais faute de stabili-té politique et sociale, ils sont contraints de plier bagages et de partir en quête d’une meilleure vie. On peut dire ce qu’on veut, mais nous avons de grandes responsabilités envers les réfugiés de guer-re. Nous avons les ressour-ces nécessaires pour les ac-cueillir. La volonté politique est absente, mais ça, c’est un tout autre sujet. Malgré tout, quelques bien-pensants de la droite populiste voient dans ce mouvement migratoire une invasion de l’Occident par les musulmans, quand réelle-ment, ces gens sont dévastés et veulent simplement vivre, comme vous et moi. N’est-ce pas là une noble cause, aider son prochain? Nous sommes tous humains avant d’être quoi que ce soit d’autre.

Sources :• http://www.amnistie.ca/sinformer/communiques/international/2015/syrie/cri-se-refugies-syriens-en-quel-ques-chiffres• http://www.ledevoir.com/international/actuali-tes-internationales/386625/les-pays-voisins-de-la-syrie-reclament-de-l-aide-pour-s-occuper-des-refugies

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Société

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La grève est-elle toujours le meilleur moyen de pression?

Par Benjamin Tavernier-Labrie

Le 21 septembre a été une journée mémorable pour la ville de Blainville. Une conférence de presse a eu lieu à la nouvelle bibliothèque de la ville pour confirmer son ouver-ture officielle. La Bibliothèque Paul-Mercier, située sur le chemin du Plan-Bouchard, a attiré la présence de membres du gouvernement, du maire de Blainville et même de la fa-mille Mercier. Ça a été un honneur pour moi de pouvoir en connaître plus sur Paul Mercier, ce personnage historique ayant plus que marqué les archives de la ville. Mais qu’en est-il vraiment de ce monument innovateur qui arrive à moderniser la vision de tous les amateurs de lecture et aussi de jeux électroniques?

Des chiffres impressionnantsPour commencer, chers lecteurs et lectrices de La Gifle, sachez que cette bibliothèque a nécessité une somme de 16.9 millions de dollars pour sa réalisation. Selon les di-res de M. Perrault, architecte avec lequel le projet a vu le jour, 2.9 M ont été fournis par le gouvernement et le plus gros du montant, 14 M, a été donné de bon cœur par la ville de Blainville. Comme le nouveau bâti-ment a une grandeur de 3073 mètres carrés, ce qui est plus du double de l’ancienne bâtisse, la quantité de li-vres disponibles passe de 1.89 à 3.5 par personne.

Un lieu pour tous les âgesParlons maintenant de ce qui la rend différente, soit ses aires d’activi-tés intergénérationnelles. La bâtisse possède une zone pour adultes, une zone pour enfants et une zone pour

Mercredi le 23 septembre, les enseignants ont voté à 93.3% pour une grève rotative de 6 jours. Les ensei-gnants comptent ainsi faire pression sur le gouvernement pour obtenir de meilleures conditions de travail. Mais qu’en est-il de cet outil en 2015, sachant que le gouvernement risque d’instaurer une loi spéciale pour renvoyer les ensei-gnants travailler et ainsi éviter les négo-ciations?

N’y a-t-il pas des moyens de pression plus intéressants pour un employé qui n’a pas de prise sur son employeur? Se-lon Andreu Guillemette, auteur du livre Deir El Medineh: les ouvriers de Pha-raon, la grève est un mouvement qui a eu lieu pour la première fois vers 1166 avant J.-C. avec des esclaves égyptiens; il doit donc y exister des moyens de pression plus adaptés à notre époque et au mouvement des professeurs.

La nouvelle bibliothèque de Blainville: un lieu à découvrirPar Loïc Beaulieu

L’ouverture officielle de la bibliothèque de Blainville

Les enseignants pourraient, par exem-ple, créer une application pour tester les connaissances du public vis-à-vis leur travail, demander à certains enseignants de faire des « vlogs » (d’origine anglo-phone, désigne un contenu de commu-nication à vocation de carnet, de journal

ou d’agenda, réalisé sur un support vi-déo, selon le site Internet L’internaute) ou même publier des vidéos sur les ré-seaux sociaux avec des personnalités publiques qui soutiennent leur cause. Bref, ils devraient prendre ce que les gens aiment de la technologie et l’utili-

Les enseignants en grève au Collège Lionel-Groulx

Aveugle au mari

ser à leur avantage et cela n’est qu’une seule des alternatives disponibles.Les enseignants pourraient aussi vulga-riser leurs conditions de travail grâce à une présence dans les médias tradition-nels ou même acheter de la publicité sur les panneaux qui parsèment nos auto-routes.

De plus, en faisant la grève, les ensei-gnants ouvrent la porte au gouverne-ment à critiquer leur professionnalisme puisqu’ils « délaissent » leurs responsa-bilités. Aussi, les professeurs ne sont pas payés pendant qu’ils sont en grève. C’est de l’argent qui ira dans les poches du gouvernement, ce qui est contradictoire avec l’objectif de déranger ce dernier. En somme, la grève n’est peut-être pas le moyen de pression le plus moderne et adéquat pour faire entendre sa voix, mais chose certaine, les enseignants ne sont pas satisfaits des propositions re-çues du gouvernement.

adolescents. Chacune offre l’acces-sibilité à un système informatique, à une section de lecture et à une ter-rasse. De plus, la fameuse section « jeux vidéo » se situe dans une salle strictement réservée aux moins de 18 ans. Elle comportera sous peu une Xbox One, une PlayStation 4, une Wii et une Wii U.

Chaque vendredi, une console diffé-rente sera disponible pour les jeunes qui pourront l’essayer sur place sous la supervision du personnel. Voilà qui

donne une vue totalement différente sur ce que représente habituellement une bibliothèque, n’est-ce pas?

Je recommande assurément ce lieu à tout le monde désirant vivre une journée spectaculaire dans un bâti-ment spécial, fait de bois d’ici uni-quement. Pour vous donner une idée précise, lorsque nous y entrons, nous nous sentons au cœur d’une œuvre d’art. Alors, laissez-vous tenter et jouissez d’un temps de repos bien mérité tout à fait gratuitement!

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Des événements mémorablesPar Michaël Courcy

Les activités de la rentrée Les activités de la rentrée

L’éclipse lunaire La visite de Bernard Drainville au Collège Lionel-Groulx

Des moments marquants du Punch Club Des moments marquants du Punch Club

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Découvertes

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Éditeur:Service socioculturel

Collège Lionel-Groulx100, rue Duquet

Sainte-Thérèse, QCJ7E 3G6

Superviseur:Jean-Mathieu Charron

(450) 430-3120 poste [email protected]

Local: E-114

L’équipe:Loïc Beaulieu

Jérémie BoudreauJessica Charbonneau-Vaudeville

Michaël CourcyNaomie Parent

Benjamin Tavernier-LabrieVincent Scully

Responsable de l’équipe:Annick Roy-Desautels

Correction et révision des textes:

Colette RoyAnnick Roy-Desautels

Infographie: Annick Roy-Desautels

Prochaine parution :12 novembre 2015

Par Jessica Charbonneau-Vaudeville

Le controversé vélo festif

Circulant depuis près de trois mois dans les arrondissements d’Ahuntsic, Rosemont et du Plateau Mont-Royal, le vélo festif, composé d’un conducteur d’expérience ainsi que de 16 passagers (pédaleurs), ne fait pas l’unanimité dans la circula-tion à Montréal et serait illégal selon la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le vélo festif serait d’origine alle-mande. Il consiste à circuler au ryth-me de la musique afin de se déplacer de bars en restaurants tout en faisant visiter la ville aux clients et aux tou-ristes. Ce concept a été importé par M. Gabriel Campeau, entrepreneur et co-président de l’entreprise Vélo Festif Montréal.

La SAAQ, qui s’est confié au journal Métro, stipule que cet énorme vélo serait un danger pour la circulation et qu’il « ne se qualifie ni à titre de vé-hicule routier, ni à titre de bicyclette », c’est-à-dire qu’il ne correspond pas aux « définitions relatives aux véhicules énumérés » dans le Code de la sécurité routière.

À cet effet, l’arrondissement Ville-Marie a laissé savoir à M. Campeau qu’il refusait le droit de circulation au vélo sous crainte de collisions et

de dangers potentiels pour les pas-sagers en vélo ainsi que pour les piétons, entre autres en raison de la vitesse. Toutefois, le quartier se dit « ouvert à revoir sa position si des changements sont apportés » au Code de la sécurité routière, contrairement à la SAAQ, qui demeure ferme sur sa position.

En ce qui concerne les arrondisse-ments d’Ahuntsic, de Rosemont et du Plateau Mont-Royal ainsi que le service des archives de la Ville de Montréal, le quadricycle est consi-déré comme un vélo qui ne néces-

siterait aucun permis de circulation. Sébastien Parent-Durand, du cabinet du maire du Plateau Mont-Royal, a précisé qu’ « après vérification, [il] ne [voyait] pas comment […] les empêcher de circuler. »

De plus, le co-président de Vélo Fes-tif Montréal, M. Campeau, précise qu’après vérification auprès des ar-rondissements concernés et du Ser-vice de Police de la Ville de Montréal (SPVM), la circulation du vélo à 16 passagers ne nuirait pas aux utilisa-teurs de la route. Le SPVM, quant à lui, considère ce vélo comme tous

Le Vélo Festif

Critique de livre:Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled

Par Naomie Parent Des souvenirs s’envolent dans le ciel; des bombes; une trahi-son. Et un chemin vers le pardon. L’auteur, Khaled Hosseini, a réussi à entrelacer ses phrases pour créer un roman digne d’un chef-d’œuvre. L’histoire prend place à Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, un peu avant que l’Union soviétique trouble la paix du pays. Hosseini apporte, avec ce roman, deux aspects prédo-minants : une nouvelle perspective de l’Afghanistan et une relation pa-ternelle déchirante.

Voici un bref résumé de l’histoire : Amir est un enfant dont le père est un riche homme d’affaires à Kaboul. Il entretient une grande amitié avec le fils du servant de la maison, Has-san. Ce qui les différencie? Le pre-mier est pachtoune et le deuxième, un Hazara : ce qui peut être traduit dans leur pays comme un grand écart social. Cependant, cela ne les em-pêche pas d’être comme des frères. Mais une trahison les séparera d’une façon déchirante et inusitée. Puis,

lorsqu’Amir sera bien installé aux États-Unis, des décennies plus tard, il devra retourner dans son pays na-tal en proie au chaos pour réparer ses torts commis en sauvant une vie.

Les cerfs-volants de Kaboul est une pièce littéraire qui déborde d’huma-nité et qui vient sans cesse boulever-ser nos valeurs et nos points de vue. Quoique qu’il n’y ait pas d’accent romantique, il y a plus que trois his-toires d’amour qui ont la capacité de vous serrer le cœur dans un étau, bien plus qu’une romance traditionnelle. Ce n’est pas une lecture légère, mais lorsque qu’on possède l’état d’esprit réceptif qui donne le sentiment d’être « prêt » pour ce voyage mental, ma seule suggestion est : lisez-le.

Un autre point à considérer est qu’en ces temps où les préjugés contre le Moyen-Orient n’ont jamais été aussi populaires et où nous avons tendance à ignorer des millions de personnes, ce roman est une petite porte d’en-trée vers leur réalité sans pour autant

être un texte uniquement politique. À tous ceux désirant lire un texte qui intègre ce différent mode de vie à une histoire à couper le souffle, Les cerfs-volants de Kaboul est le choix par excellence.

Le vélo festif

les autres vélos régis par la SAAQ, donc, tenu de respecter le Code de la sécurité routière, sous peine de contraventions.

Des négociations sont présentement en cours afin d’apporter des modifi-cations au Code de la sécurité rou-tière dans le but d’y inclure le vélo festif en tant que « véhicule ». Vélo Festif Montréal souhaite d’ailleurs diversifier son offre et s’établir au centre-ville.

La couverture du livre

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