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Edito Que sera la jeunesse de demain? On s’intéresse à des métiers traditionnels qui redeviennent à la mode, on a de plus en plus envie de manger des produits sains, comme nos grands parents, la violence est toujours là et même malheureusement s’amplifie, on s’intéresse à des mu- siques et des cultures de l’autre bout du monde, on a de Edition numéro un de l’ENILV - printemps 2015 C’est partir à Miami, sur une île où il n’y a rien du tout; faire des soirées, boire, avec des filles (sur un malentendu, ça peut marcher); aller dans plein de pays différents, rencontrer des gens, faire la fête, voir des trucs qu’on n’a jamais vus; que ça nous change, voir des autres gens; aller aux Etats Unis et dans mon pays d’origine pour le découvrir; ne plus en- tendre le réveil sonner, faire du jet ski, du bateau, la plage... faire le tour du monde; décompresser du stress du boulot et profiter à fond, sans avoir à regarder l’heure et se dire que demain, il faut aller travailler. Les vacances quoi! En vacances, que de l’ambiance ! Pourquoi nous n’avons pas envie de manger bio. C’est plus cher. C’est un objet de marketing. C’est un effet de mode. C’est moins productif. Ce n’est pas forcément plus sain. On ne va pas faire comme nos an- cêtres, on ne va pas revenir en ar- rière, on ne va pas être tout maigre. Il y a plus d’obèses depuis qu’il y a du bio... Il y a moins de choix. Quand c’est trop naturel, ça se voit à l’oeil nu. Si c’est bio, C’est pas assez gras. Ca n’a pas de goût. Cette pomme est belle mais je ne vais pas la manger ! Je ne vais pas manger du chimique, c’est bourré de pesticides. Les pesticides ont un impact sur les hommes, sur les animaux. Les poissons par exemple, changent de sexe à cause du taux d’hormones chimiques qui vient de l’humain et qu’on retrouve dans les rivières (pil- lules). Pour l’homme, cela peut dimi- nuer sa fertilité et affecter la crois- sance du fœtus. Finalement, manger bio, c’est peut-être meilleur ? Bio ou pas bio plus en plus envie de s’ouvrir et de découvrir le monde et de sortir de la routine, bus, boulot, dodo... Mais re- cule-t-on ou avance-t-on? Vous en serez plus en lisant ces quatre pages que nous avons réalisées à partir de nos passions, nos émotions, nos craintes et nos joies... Adam, Mehmet et Peter sont dans leur chambre, couchés sur le lit, la tête dans leur livre, en pleine révision. Leurs yeux lisent plus vite que les mots. Soudain, c’est la perte de mémoire, c’est le blocage! Ils pensaient tout sa- voir, ils n’ont plus de pile dans leur tête. Ils savent que les examinateurs ne seront pas cléments. Simple stress, niveau médiocre, manque de travail ? ce soir, ils se remettent en question. C’est l’angoisse! Demain, c’est le grand jour et il faudra encore attendre juillet pour qu’ils connaissent leurs notes, les résultats, et savoir s’ils obtiendront leur di- plôme. Leur avenir se jouera demain... Ce 90’ enquêtes est terminé, merci et à bientôt pour le prochain numéro: la vie après l’examen. La veille de nos examens : 90 secondes enquêtes Depuis qu’on est tout petit on mange des produits avec de la chimie dedans... Dans les produits pas bios, il y a plus de sel, de sucre et de choses qui nous poussent à C’est beau mais pas bon ! manger encore plus. On est habi- tué. C’est bobo le bio. Il n’y a pas de Mc Do Bio. Nous, le bio, on aime parce que les produits chimiques, ce n’est pas bon pour nous et pour la na- ture et pour ceux qui cultivent. Le bio préserve la nature, la planète et notre santé. C’est plus naturel. C’est sans pesticide, sans engrais chimiques. C’est pas beau mais c’est bon ! Une carotte bio va pourrir en quelques jours, elle va noircir tout de suite, alors qu’une carotte pas bio, elle va rester brillante. En vacances, on veut la plage, le soleil, les filles, bronzer, pouvoir faire des soirées bien arrosées (avec modération) et faire des grasses matinées... Difficulté de compréhension, accumulation de fatigue, stress, perte de concentration... Ici, dans ce journal, vous allez plonger au coeur de la face cachée des examens des CAP et des BAC Pro.

La jeunesse du futur d'aujourd'hui

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Journal de L'ENILV (Isère) avec la participation du Journal Les Antennes / Composite

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EditoQue sera la jeunesse de demain? On s’intéresse à des métiers traditionnels qui redeviennent à la mode, on a de plus en plus envie de manger des produits sains, comme nos grands parents, la violence est toujours là et même malheureusement s’amplifie, on s’intéresse à des mu-siques et des cultures de l’autre bout du monde, on a de

Edition numéro un de l’ENILV - printemps 2015

C’est partir à Miami, sur une île où il n’y a rien du tout; faire des soirées, boire, avec des filles (sur un malentendu, ça peut marcher); aller dans plein de pays différents, rencontrer des gens, faire la fête, voir des trucs qu’on n’a jamais vus; que ça nous change, voir des autres gens; aller aux Etats Unis et dans mon pays d’origine pour le découvrir; ne plus en-tendre le réveil sonner, faire du jet ski, du bateau, la plage... faire le tour du monde; décompresser du stress du boulot et profiter à fond, sans avoir à regarder l’heure et se dire que demain, il faut aller travailler.Les vacances quoi!

En vacances, que de l’ambiance !

Pourquoi nous n’avons pas envie de manger bio. C’est plus cher. C’est un objet de marketing. C’est un effet de mode.C’est moins productif.Ce n’est pas forcément plus sain. On ne va pas faire comme nos an-cêtres, on ne va pas revenir en ar-rière, on ne va pas être tout maigre. Il y a plus d’obèses depuis qu’il y a du bio...Il y a moins de choix.Quand c’est trop naturel, ça se voit à l’oeil nu. Si c’est bio, C’est pas assez gras. Ca n’a pas de goût.

Cette pomme est belle mais je ne vais pas la manger ! Je ne vais pas manger du chimique, c’est bourré de pesticides.Les pesticides ont un impact sur les hommes, sur les animaux. Les poissons par exemple, changent de sexe à cause du taux d’hormones chimiques qui vient de l’humain et qu’on retrouve dans les rivières (pil-lules). Pour l’homme, cela peut dimi-nuer sa fertilité et affecter la crois-sance du fœtus. Finalement, manger bio, c’est peut-être meilleur ?

Bio ou pas bio

plus en plus envie de s’ouvrir et de découvrir le monde et de sortir de la routine, bus, boulot, dodo... Mais re-cule-t-on ou avance-t-on? Vous en serez plus en lisant ces quatre pages que nous avons réalisées à partir de nos passions, nos émotions, nos craintes et nos joies...

Adam, Mehmet et Peter sont dans leur chambre, couchés sur le lit, la tête dans leur livre, en pleine révision. Leurs yeux lisent plus vite que les mots. Soudain, c’est la perte de mémoire, c’est le blocage! Ils pensaient tout sa-voir, ils n’ont plus de pile dans leur tête. Ils savent que les examinateurs ne seront pas cléments. Simple stress, niveau médiocre, manque de travail ? ce soir, ils se remettent en question. C’est l’angoisse!Demain, c’est le grand jour et il faudra encore attendre juillet pour qu’ils connaissent leurs notes, les résultats, et savoir s’ils obtiendront leur di-plôme. Leur avenir se jouera demain... Ce 90’ enquêtes est terminé, merci et à bientôt pour le prochain numéro: la vie après l’examen.

La veille de nos examens : 90 secondes enquêtes

Depuis qu’on est tout petit on mange des produits avec de la chimie dedans... Dans les produits pas bios, il y a plus de sel, de sucre et de choses qui nous poussent à

C’est beau mais pas bon !

manger encore plus. On est habi-tué. C’est bobo le bio.Il n’y a pas de Mc Do Bio.

Nous, le bio, on aime parce que les produits chimiques, ce n’est pas bon pour nous et pour la na-ture et pour ceux qui cultivent. Le bio préserve la nature, la planète et notre santé. C’est plus naturel. C’est sans pesticide, sans engrais chimiques.

C’est pas beau mais c’est bon !

Une carotte bio va pourrir en quelques jours, elle va noircir tout de suite, alors qu’une carotte pas bio, elle va rester brillante.

En vacances, on veut la plage, le soleil, les filles, bronzer, pouvoir faire des soirées bien arrosées (avec modération) et faire des grasses matinées...

Difficulté de compréhension, accumulation de fatigue, stress, perte de concentration... Ici, dans ce journal, vous allez plonger au coeur de la face cachée des examens des CAP et des BAC Pro.

C’est un homme qui s’engage dans l’armée. On réalise que c’est un très bon tireur. En fait, au bout d’un moment, on se rend compte qu’il a des problèmes, qu’il est déconnecté. Il est marié mais il ne fait plus la diffé-rence entre sa vie et son métier. Par moment, il a des flash-back, il a du mal dans sa vie. Par exemple, il va entendre un bruit, cela va lui rappeler une explosion et ça va le mettre en stress. Il aime trop son métier et il repart tout le temps à la guerre. Il s’est fait une réputation. On est en sécurité avec lui. Il va au front, prend beau-coup de risques. Le film raconte surtout ça. Ce mec là, finalement, ca pourrait être un terroriste : il tue des enfants, des civiles, pour protéger ses collègues. On le voit tuer beaucoup de gens. C’est un mec simple, marrant... Moi, ça m’a choqué qu’il tue et que ça ne lui fasse rien. Il tue des enfants alors que lui en a aussi. Une psy lui parle et lui demande ce que ça lui fait. Il répond : «j’ai choisi cette vie là». Il dit que quand il vise au sniper, il tire et il ferme les yeux. Mais après, tu vois le cadavre. Ce qui me choque, c’est qu’il n’a pas de sensibilité. En même temps, il a une femme et des enfants qu’il aime. C’est vrai, il a sauvé beaucoup d’hommes mais il tue aussi beaucoup. Il fait bien son métier. C’est un bon film mais ça m’a un peu dérangé.

Américan Sniper ou l’anti hérosClint Eastwood, dans son dernier film, dénonce un peu ce que font les américains dans le monde. C’est plutôt un film sur un patriote mais Clint Eastwood en a fait un héros. Pour moi, je ne pourrais pas dire que ce soit un héros... On ne peut pas être un héros quand on tue des enfants!

La maltraitance des animauxJ’ai choisi de parler des animaux car depuis que je suis toute petite, je suis passionnée par les animaux. J’ai eu un chien pendant 15 ans quand j’avais 4 ans. J’étais proche de lui et le jour où il est décédé, ça m’a fait de la peine. Alors je me suis encore plus rapprochée des animaux. Il me sem-blait important de rappeler ce que dit la loi sur la manière dont on traite les animaux domestiques.

- La première règle : en tant qu’ «être sensible», le propriétaire d’un ani-mal doit lui assurer des conditions de vie compatibles avec ses besoins. Des sanctions pénales sont prévues en cas de mauvais traitements. Le propriétaire d’un animal de compagnie qui ne respecte pas ses obligations (absence de soins, conditions de détention ina-daptées, privation de nourriture, etc.) est puni de 750 euros d’amende.- Un propriétaire qui abandonne son animal peut être puni de 2 ans de pri-son, et 30 000 euros d’amende. - Blesser un animal ou entraîner la mort d’un animal volontairement est puni de 1 500 euros d’amende (3 000 euros en cas de récidive).Blesser un animal ou entraîner sa mort involontairement est puni de 450 euros d’amende même si la blessure ou la mort ont été entraînées par : maladresse, imprudence, inattention, négligence, ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence réglementaire.En cas de maltraitance animal, il faut contacter :- les autorités (gendarmerie, police, services de la préfecture, etc.),- les services vétérinaires de la Direction départementale de protection des populations,- une association de protection animale.

«J’étais assise dans le nouveau parc de la MC2. Avec une copine, on est allée s’asseoir, on fumait quoi, normal.. et il y a deux meufs qui arrivent, et il y en a une qui me pousse pour s’asseoir sur le banc. Je me suis levée pour partir. Et là, je l’ai même pas touchée... mais elle m’a dit en s’excitant : «mais pourquoi tu me touches, je ne t’ai pas parlé!» Comme je voulais lui montrer que j’avais du répondant, je lui ai expliqué... C’était cash... J’ai 18 ans et je me fais menacer par une gamine de 14 ans ! Ca aurait pu dégénérer. Ma copine venait de se faire opérer des dents... elle ne pouvait rien faire. A nous deux, on aurait pu la tuer par la parole… C’est la première fois que ça m’arrive. »

Récit d’une agression ordinaire Face à une agression de l’une d’entre nous, on s’est posé beaucoup de questions.

On s’est demandé comment réagir?- Il faut leur donner une leçon... - Il faut les ignorer... Heureusement qu’elle ne t’a pas fait du mal. Moi je ne discute pas, je lui donne mon portable. - Moi, je ne suis pas patiente. Si j’étais à ta place... j’aurais réagi, mais tu as bien fait de partir, franchement. Moi, je me dis que je vais me faire défoncer un jour... - Tu es majeure, elle non. Tu aurais eu tort...- Se tirer les cheveux, ça sert à rien, si l’autre elle craint pas des che-veux... en plus tu as les mains occupées.- Quand tu te fais racketter, tu peux rien faire. - On a peur parce qu’on n’arrive pas à se défendre toute seule.

La vie en France est trop facile. Au bled (à l’île Maurice), tu fais ça ? Tu te fais fracasser... Chez moi, au Cameroun, on te brûle.Ici, on te ramène en prison, c’est trop facile... Tu te fais agresser, per-sonne ne réagit. Il n’y a pas de limite, les sanctions ne font pas peur...La France, c’est pas assez dur. Les mecs ils font ce qu’ils veulent. Les darons (les parents), ils devraient réagir. Ils devraient remettre le ser-vice militaire pour les recadrer. La journée d’appel ça ne sert à rien. Il faudrait que les délinquants soient encadrés. C’est devenu un truc qu’on ne comprend pas. Il faut qu’ils aient une formation. Cela vient surtout de la mauvaise éducation. Chez nous, avec notre cou-tume, ça ne se fait pas, ça nous choque qu’une gamine de 5 ans insulte sa mère ! Moi, ma mère, mon frère, tellement il y avait la misère, ils mangeaient des racines... C’est pas pour ça que mon frère est devenu violent. Moi, tous les mois je gagne 700 euros et j’envoie de l’argent pour payer l’école de ma petite sœur à ma mère qui est toute seule dans notre pays.

Les jeunes d’aujourd’hui, ceux qui ne veulent pas travailler, ils sont paresseux, ils passent la journée à fumer le shit. Les jeunes là, c’est la hess (la misère), c’est le bordel... La plupart des mecs de mon âge sont au chômage. La moitié de ceux qui étaient dans ma classe sont en prison. Dans mon quartier, j’ai peur d’avoir une balle perdue.Mais il ne faut pas généraliser. On parle de ceux qui ne sont pas à l’école. Nous, on se bat pour notre vie. Le pire c’est que c’est nous qui payons. Tu sens que tu travailles pour rien. A cause d’eux, on galère. Je suis très pessimiste. La vie, c’est devenue très difficile.

«Je travaille dans un centre de rééducation. C’est comme un self : on amène les plateaux aux patients, ils mangent presque tous à table.Ce que j’aime surtout ? Le contact avec les patients, leur parler, les écouter. Je les aime comme ma famille. Ce sont des patients de longue durée. Ils restent de deux se-maines à un an. Moi, j’adore. Il y avait un patient âgé, je ne lui parlais jamais, il s’était fait couper la jambe, mais je

l’aimais trop. Parfois, je me posais avec lui. Il était vieux pourtant…»

«Je travaille dans une grande chaîne de restaurant. J’aime bien ce que je fais car tous les jours ce n’est pas la même chose. Ce qui est difficile ? C’est de travailler à plusieurs quand on est vraiment beaucoup. Tout le monde parle en même temps. Ce que je préfère, ce sont les desserts, les gâteaux, des mousses au chocolat faites maison. On veut servir aux clients des repas de qualité. C’est mieux quand c’est fait par nous même. On passe un peu plus de temps, c’est plus dur car tout n’est pas congelé, mais c’est mieux. Et les odeurs c’est trop bon ! Franchement, moi, j’aimerais bien travailler à l’hôpital. Ce serait trop bien, pour parler avec les gens malades. Travailler dans un hôpital, c’est ma vie. Ca dé-tend, c’est calme. Et je peux aider les gens.»

«Je travaille dans un Tacos. J’aime mon travail. C’est ma vie. Nous, on prépare devant les gens. Je fais tout. Je m’occupe de la viande le matin une heure avant d’ouvrir, et après je sers les clients. Ce qui est dur, c’est quand il y a vraiment beaucoup de monde. Ca stresse. Et je n’aime pas les clients qui sont trop impatients. Mais moi, dès que je n’ai rien à faire chez moi, je vais au Tacos. J’ai les clés. C’est moi qui ferme, qui gère l’argent, qui passe les commandes. J’aime trop!»

«Je suis dans un lycée, je suis au chaud, c’est-à-dire que je m’occupe des préparations chaudes et je suis au service. Ce n’est pas comme le commis qui fait uniquement des préparations froides. J’aime bien parce que c’est diversifié et agréable : on garde un contact avec la clientèle, on apprend à connaître leur goût… On a nos petites têtes qui nous per-mettent de tester. Je ne retournerais pas dans la restauration tradition-nelle avec la charge des horaires… En tant que fonctionnaire, on a nos week-ends… On fait beaucoup moins d’heures… Mais un salarié fonc-tionnaire va moins gagner. Quand on a une vie de famille, c’est bien avec ces horaires.»

«Il y a des gens qui passent leur vie à leur travail, qui ai-ment ça. Moi, je travaille dans une brasserie. Ce que je n’aime pas, c’est l’exploitation, se sentir utilisée en per-manence. Au départ, je ne comptais pas les heures mais quand, au final, il n’y a pas de retour, ça commence à deve-nir gênant. C’est un manque de respect du travail, c’est ça que je n’aime pas. Il y a aussi beaucoup de hiérarchie. On

fait le même travail que les chefs mais on est moins respecté. Quand on est patron, on s’investit, on s’implique, tu comptes pas sur les apprentis. Moi, je suis apprenti et j’ai des responsabilités de malade ! Mais ma paie ne suit pas. Ce qui est énorme, c’est que je sais que mon patron a besoin de moi. Ca m’a lassé de ce métier. C’est dommage que les patrons ne se rendent pas compte comme c’est important de motiver les salariés! Au début, j’étais prête à travailler beaucoup, maintenant je trouve que c’est un métier ingrat. Depuis 10 mois, je n’ai eu qu’un seul jour de repos pas semaine : le dimanche. Et, je viens de prendre un deuxième métier car financièrement, je ne m’en sors pas...»

«Je travaille dans un lycée, le chaud, le service, le froid et les desserts… J’aime moins le service car les gens que je sers (ils ont le même âge que moi), quand on leur fait une viande, ils vont la manger mais si on leur sert une cuisse de poulet, ils ont la flemme de la couper et ils laissent tout. C’est du gâchis! On dirait qu’ils ont 4 ans… Il ne faut leur faire que du poulet sans os. Tu travailles pour eux et ils s’en moquent...»

«Je travaille aussi dans un lycée. J’aime tout ce que je fais mais c’est sûr qu’il y a des élèves qui trouvent qu’on leur propose toujours la même chose. Mais nous, on ne gâche pas, on ressert les restes… On aime ce qu’on fait à manger. C’est dur en bouffe, quand il faut travailler le

soir. Quand on commence à 6h, on finit à 15h et on reprend à 18H. Je suis déjà contente de travailler là. Ils vont peut-être m’embaucher!»

La restauration sous toutes ses formes.

«Nous avons été sélection-nés pour notre passion, pour la qualité de notre travail: la ma-nière dont on vide le poisson, on l’écaille, on le présente. Et puis notre volonté et la façon dont on en parle aussi : on a passé du temps à s’entraîner en dehors des heures de formation.

Une première épreuve a consis-té, pendant 2h, à effectuer diffé-rentes coupes : le «bar en porte feuille» (il faut enlever l’arrête centrale et laisser le poisson entier), le «prêt à cuire» (on re-tire la tête, les arrêtes, et il reste la chair et l’arrête centrale), «l‘écorché», on enlève la peau. Ensuite, on a dû composer un plateau de fruits de mer en une demi-heure : ouverture des co-quillages, présentation. C’est un délai court. Il faut être précis et propre. Avec les poissons, la glace, chacun va avoir une créa-tivité. C’est très stressant, très difficile, on est dans le doute... On se dit c’est fatal, le jury nous observe tout le temps. Il y avait la télé aussi (France 3).

Ma passion du poisson

C’est la coupe du poisson qui compte le plus. On utilise une pince à désarrêter pour enlever les arrêtes.

Deux élèves élus meilleurs apprentis de la région Rhône Alpes vont aller se présenter pour concourir au titre du «Meilleur Apprenti de France» en juillet.

RecettePour la dernière épreuve, on a dû réaliser une soupe de poisson avec de la rouille. On coupe des légumes en mirepoix (cubes de 1 à 3 cm) : carottes, tomates, pommes de terre, oignons, poireaux, fenouil...). On les fait suer (ça veut dire recracher l’eau de végétation dans une casserole avec de l’huile). On laisse les légumes avec les poissons vidés, tron-çonnés (coupés en morceaux de un à trois cm), dégorgés (rincés). Ensuite, on les fait suer une dizaine de minutes, on mouille (on re-couvre d’eau) à hauteur de tous les produits et on laisse cuire 30 à 40 mn. Après, on ajoute du concentré de tomates, du sel du poivre, un peu de piment de Cayenne pour relever, des épices (laurier) et du safran pour la couleur. Pour finir, on passe tout au moulin à légumes et ensuite au chinois si on veut avoir une soupe moins épaisse.La rouille : il y a beaucoup de techniques différentes. Pour faire une bonne rouille, il faut de l’ail haché très très très finement, une pomme de terre cuite en robe de chambre, épluchée et écrasée, montée au pilon avec de l’huile d’olive dans un mortier (comme dans kirikou). Cela doit monter comme une mayonnaise. Sans œuf, c’est très diffi-cile. Il faut y aller doucement avec l’huile d’olive, il ne faut pas que ça tourne... C’est à la texture qu’on voit qu’elle est bonne.

Chaque poisson a ses par-ticularités : le grondin, est un poisson fort, plutôt bon pour la soupe, l’orphie, pour le cous-cous (proche du macro)... Le lieu jaune «de ligne» est un peu parfumé, il a une chair agréable. Beaucoup de poissons sont vrai-ment bons, juste cuits à la poêle

avec de l’huile d’olive. Attention le citron gâche le goût du poisson. A savoir : les poissons de ligne sont bien meilleurs que ceux pê-chés dans les bateaux usines. Là, ils sont pêchés dans un filet, ils s’écrasent quand les filets sont lâchés et alors, morts, ils se rem-plissent d’eau et leur chair est moins ferme. Les bâteaux usine, lQuand on travaille avec des petits bateaux.

Regard de sept stagiaires sur leur activité.

Jeux et diverstissements

J’écoutais déjà de la musique japonaise, du rock japonnais, et sur you-tube on m’a proposé des liens. J’ai découvert la kpop et j’ai tout de suite aimé. Leur musique se rapproche de la musique américaine mais leur langue est différente. Ils mettent toujours un peu d’anglais dans leur chanson. Il y a toujours une traduction des paroles. Mais je m’en fiche des paroles. Ce que j’aime, c’est que ça change. Il ne faut pas penser à de la musique chinoise. Je te conseille Super junior, U-kiss, Miss A, Four minute, 2PM... Ecoute et après tu me diras ce que tu en penses.

La musique coréenne, il faut écouter pour aimer.

1: Agence Gouvernementale se trouvant sur l’élhiporteur2: Dieu D’asgarde3: Comics4: Cascadeur qui à fait un pact avec le diable 5: Chef du shield6: Tout vert7: Titan Fou 8: Possibilité de changer d’apparence instantannément 9: Frére de thor 10: Epice rouge

Qu’appelle-t-on un juif qui vit dans les bois? Un rabin des bois

Comment reconnait-on un avion portuguais dans un aéroport? Il a du poil sous les ailes

Une histoire amoraleC’est un oiseau qui est dans la neige. il a froid et il va mourir. une vache passe et elle lui chie dessus. Donc il reprend vie et en même temps un chat passe dans le coin et le mange. Ceux qui te chient dessus ne sont pas forcément tes ennemis et ceux qui te sortent de la merde ne sont pas forcément tes amis...

OURS ENILV : 4 rue de la Paix 38800, Le Pont de Claix N° tél : 04.76.09.81.45 Mail: [email protected] Site : www.enilv38.comResponsable de publication : Isabelle MONTJAUXRédactrice ou rédacteur en chef : Adam, Canelle, Killian, Maéva, Mor-gane, Ophélie.Ont participé à la rédaction de ce journal : Adam, Abdel, Ahlem, Alexia, Alfano, Angélina, Batiste, Bilel, Bouchera, Canelle, Chris-topher, Djellsa, Elodie, Fatima, Kévin, Killian, Klaodio, Laura, Laurice, Madison, Maéva, Marie, Mehmet, Michèle, Morgane, Nathalie, Olivier, Ophélie, Pauline, Peter, Sonia, Thomas, William, Mise en page : Adam, Christopher, Maéva, Mehmet, Peter, William.Nombre d’exemplaires : 150Avec la participation de l’association Composite/journal Les AntennesCe journal est imprimé 100% papier recyclé, 100% désencré.

Aujourd’hui, on peut constater que dans la fédération internationale de foot-ball, il y a de plus en plus de négligence au niveau des arbitrages. En géné-ral, les grands matchs de foot sont gâchés et à cause de cela, il y a des po-lémiques. Par exemple, la match Marseille Paris, l’arbitre n’a pas compté la main. L’équipe de Marseille était dans la surface de réparation et il n’a pas vu la main d’un joueur de l’équipe de Paris et il n’a pas compté de pénalty. On veut tous que les arbitres arbitrent mieux, qu’ils regardent mieux. Quand ils font plusieurs erreurs, ça gâche vraiment le plaisir du jeu. On n’a plus confiance en eux. Même pour ceux qui ne sont pas partisans, on n’a plus envie de regarder un match. On voudrait plus de rigueur!

La négligence de l’arbitrage dans les grands matchs

En France, la majorité sexuelle est fixée à 15 ans depuis 1945 pour les relations hétérosexuelles (des personnes de sexe opposé) et depuis 1982 pour les relations homosexuelles. La majorité sexuelle est l’âge à partir du quel un individu, s’il est mi-neur, peut entretenir une relation sexuelle avec un adule sans que celui-ci commette une infraction pénalement reconnue. Un frère et une sœur n’ont pas le droit de faire l’amour ensemble, risque de consanguinité. Le mariage consanguin entre deux individus ayant un ancêtre en com-mun. C’est vrai qu’épouser son cousin ou sa cousine revient à faire un mariage consanguin. Si le risque d’anomalies congénitales augmente, celui-ci reste cependant très faible entre cousin. Il est alors préférable de faire un test sanguin pour vérifier la présence de gènes respon-sables de maladies génétiques. Risque de mal formation, d’handicap.

A partir de quand la loi dit qu’il y a abus sexuel ?19 000 cas sont recensés en France : un enfant, s’il ne sait pas ce qu’on lui fait, c’est considéré comme un abus sexuel. Le code pénal punit de 20 ans de réclusion.

Ce qui est bizarre, c’est que les chanteurs sont considérés comme des idoles. Ils n’ont pas le droit de boire, de fumer, d’avoir des relations amoureuses. Ils doivent consacrer leur vie à leurs fans. Une fille d’un groupe, pour s’excuser, a dû se raser la tête parce qu’elle avait eu une relation. Ils passent souvent tous en chirurgie pour être le plus beau possible. Je trouve surtout qu’ils s’habillent bien. J’ai envie de m’habil-ler comme eux. Les filles sont très minces et très musclées.

Ce que dit la loi par rapport à la sexualité et l’âge :

1 : Shield - 2 : Thor - 3 : Marvel - 4 : Ghost Rider - 5 : Nickfury - 6 : Hulk - 7 : Thanos - 8 : Métamorphe - 9 : Loki - 10 : Paprika

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