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La lettre
« Transformer la science en art, en plaisir, en rire et en jeu »
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Éditopar Mlle Opuscule
Il suffi t parfois d’une seule expérience pour donner le goût des sciences. Mais les jeunes en redemandent et une démarche d’accompagnement sur une durée plus longue offre la possiblité de se connaître mieux, d’en-visager une progression et un suivi appréciables.Parce que nous avons eu envie de rallonger ce bout de chemin parcouru ensemble, nous avons développé ces derniers mois des stages de science tout spécialement conçus dans ce but. Quel que soit l’âge, aussi bien à Villiers-le-Bel (93) qu’à Villeneuve-
Saint-Georges (94) ou à Montesson (78) et tant dans un cadre scolaire qu’extrascolaire, la satisfaction est au rendez-vous. Cette lettre est l’oc-casion de partager avec vous notre enthousiasme pour ces nouveaux modes d’interaction. Nous espérons qu’il sera communicatif.Les connaissances de la MJC d’Ermont (95) sur cette relation de proximité qui s’établit au fi l du temps autour de la science nous ont semblé très précieuses : son directeur vous propose d’échanger à partir de ce retour de pratiques.Enfi n, dans notre dernière lettre, nous vous annoncions la prochaine parution du livre L’Ogresse : le voilà arrivé ! Les premières pages sont déjà ouvertes sur notre site Internet, rien que pour vos yeux.
Bonne lecture !
Dernière minute !Les jardins chimiques poussent aussi sur le sol des États-Unis ! Les fascinantes photographies de Stéphane Querbes illustrent Gene Watch.Cette publication du Council for Responsible Genetics (Cambridge) peut être consultée en cliquant ici (http://issuu.com/genewatchmagazine/docs/genewatch23-1a).Pour lire les articles des Atomes sur les jardins chimiques, cliquez ici( w w w.a t om e s -c r och u s . o r g /article145.html).
Dans ce numéro :
. Édito p1
. Agenda p2
. Stages de science Villiers-le-Bel : expérience de science plus « humaine » p4 Quand vacances riment avec expériences p5 Edubiotech : les lycéens prennent la parole p5. Entretien Jean-Luc Dardaine directeur de la MJC d’Ermont, 95 p6. Actualité de nos partenaires p7 Contribution de la médiation scientifi que à la résolution de confl its
numéro 13mai 2010
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Faire durer le plaisir des sciences :les stages au centre
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Agenda
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La lettre
« Transformer la science en art, en plaisi r, en rire et en jeu »
Les Atomes Crochus sont heureux de vous annoncer la sortie de la version livre de L’Ogresse, un ouvrage de Francine Pellaud et Clémentine Robach.Après plus de cinquante représentations du spectacle, les aventures d’Occidiane sont enfi n publiées !Rendez-vous en page d’accueil de notre site Internet pour découvrir les premières pages du livre ou compléter le bon de commande.
Prolongez l’expérience du spectacle avec le livre de L’Ogresse
Occidiane est une princesse bien gourmande. Si gourmande qu’elle en devient énorme. Si énorme qu’elle doit sans cesse agrandir ses châteaux. Pour assouvir son appétit, tous les gens du royaume cultivent, élèvent, détruisent… Comment tout cela va-t-il fi nir ? Occidiane se rendra-t-elle compte que la Terre et la
Mer souffrent et que des gens meurent de faim pour combler ses besoins individuels ? En tiendra-t-elle compte ? S’en moquera-t-elle ? L’Ogresse, un conte allégorique sur le thème de la lutte contre les effets pervers de la croissance économique à tout crin. Un conte dont le public lui-même… choisit la fi n !
numéro 13mai 2010
Papolu, mais pollue pas voyons !(animation à partir de 3 ans)
du 17 au 19mai 2010Les Ulis
L’Ogresse(conte à partir de 7 ans)
Le 27 maià 10 h et 14 h 30Le 28 mai 2010à 10 h et 11 hReims
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Il était une fois… Quels pollueurs, ces pique-niqueurs ! Depuis qu’ils sont venus, rien ne va plus dans le petit monde de Papolu. Voilà qu’ils ont tout laissé traîner ! Des papiers, des canettes, des sacs plastiques, des boîtes de conserves, des bouteilles en verre… Tout est sans dessus-dessous et les animaux qui vivaient là ne s’y retrouvent plus du tout. Papolu va donc avoir besoin des enfants pour les aider. Il faut agir vite ! Les animaux les mangent, se coincent dedans et se coupent dessus… Va-t-on tous les mettre dans la même poubelle pour les envoyer à l’incinérateur ou à la décharge ? Allons, réfl échissons ! Ça ne serait pas très malin ! N’existe-t-il pas d’autres solutions ?
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Agenda
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« Transformer la science en art, en plaisi r, en rire et en jeu »
Cinés-débats
JACQUES PERRIN PRÉSENTE
UN FILM DE Jacques Perrin ET Jacques Cluzaud
Bande originale disponible chez
120X160_oceans.qxd:Mise en page 1 6/11/09 10:46 Page 1
ouvertàtous
ouvertàtous
Nature & Découvertes et Les Atomes Crochus proposent chaque mois à l’Entrepôt une séance de cinéma suivie d’une animation par l’un de nos médiateurs. Autour d’un livret que les enfants peuvent ensuite emporter chez eux, s’organisent des jeux d’expression, la lecture d’un conte… L’objectif ? Pousser le film plus loin et ainsi permettre aux jeunes d’assimiler les informations qu’il contient.
numéro 13mai 2010
Ursule FaBulle, la science infuse (à partir de 6 ans)
Du 19 mai au 2 juin 2010
Des clowns de science qui déambulent
18 juin 2010 de 16 h à 19 h
Festiv’ArchimèdeEsplanade des FranciadesPlace de France91300 Massy
12 juin 2010 à 10 hL’Entrepôt, 7/9 rue Francisde Pressensé, Paris 14e
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Des numéros curieux et intelligents, réalisés par des clowns… de science ! Ondule a dans sa sacoche mille et une expériences plus étonnantes et drôles les unes que les autres : l’ondomania, le ludion, l’aspivenin, la lévitation des balles, l’acupuncture sur ballon…
Ursule s’ennuie seule chez elle et s’invente des compagnons imaginaires. Suite à l’erreur de livraison d’un colis de produits et matériels bizarre, elle ne peut résister au plaisir de les utiliser… à sa façon. C’est alors qu’elle va se laisser surprendre par des phénomènes qui lui étaient totalement inconnus. Et le public avec elle…
Gijón, Las Palmas
, Mad
rid, M
álaga, Alicante, Zaragoza
Ursuleen
Espagne
Au programme du prochain ciné-débat : Océans.
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« Transformer la science en art, en plaisir, en rire et en jeu »
Durant les séances menées lors des vacances d’octobre et de printemps, nous avons travaillé avec les jeunes sur des manipulations scientifi ques diverses. L’objectif était de les émerveiller, de les faire tra-vailler et s’amuser en groupe, mais aussi de leur permettre de mieux com-prendre le monde qui les entoure au travers de phénomènes qu’ils peuvent rencontrer au jour le jour (fonction-nement d’un siphon, fabrication de la limonade, préparation de petits feux d’artifi ces…). En parallèle, à travers des exercices théâtraux, nous souhaitions favoriser la cohésion de groupe grâce à de l’expression cor-porelle, de l’improvisation… En ligne
de mire, un spectacle de sciences pour les proches des jeunes en fi n de session. Afi n d’y parvenir, nous mêlons donc science et théâtre pour des séances à la fois amusantes, festives et riches en savoirs.
Pour les vacances de Pâques, se trouvaient au programme des réjouis-sances des improvisations autour de l’eau, du son et du feu à l’aide d’ex-périences théâtralisées. Les jeunes devaient, au cours de cette session, imaginer comment mettre en scène différents objets tels des tiges sif-fl euses, du liquide pour fl ammes colorées ou même de la poudre à feux d’artifi ce. À la fi n de ces va-cances, une petite présentation a
permis aux jeunes de montrer à leurs proches l’aboutissement de cette période de stage. Ce court rendu préfi gurait la préparation d’une véri-table pièce scientifi que, objectif des vacances d’été.
Le bilan provisoire de l’action est à nouveau positif : les jeunes com-mencent à œuvrer en équipe, aiment ce qu’ils font, en partagent une partie avec leurs familles. Le jeu théâtral, accompagné de diverses expériences scientifi ques, a le mérite de garder les jeunes en haleine, tout en leur permettant d’améliorer les points sur lesquels ils sont le moins à l’aise : travail de groupe, cohésion, concentration…
C’est du vécu !
Les jeunes ont vite pris goût aux extraits d’opéras que leur ont pas-sés les médiateurs. L’un d’entre eux s’exclame durant une visite organisée quelques temps après au théâtre du Châtelet : « Mais ils font pas de la musique, moi je pensais qu’on allait écouter l’opéra ! »
De retour au bercail, lors d’une ex-périence sur la lévitation d’une balle, une jeune ouvre de grands yeux : « Whaou, elle vole ! » — silence ébahi d’une petite minute — « Et on peux le refaire à la maison ? ». Ce à quoi le médiateur répond : « Oui, sans danger ».
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Villiers-le-Bel : expérience de science plus « humaine »
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À Villiers-le-Bel, depuis les vacances d’octobre 2009, Les Atomes Crochus sont investis dans des stages « sciences et théâtre » avec un groupe d’enfants de la ville. Ces jeunes, réunis dans le cadre du PRE (Plan Réussite Éducative) par divers services de Villiers-le-Bel, ont entre 8 et 12 ans. L’action a pour but de les « sociabiliser », de leur apprendre la cohésion de groupe à travers des jeux, manipulations et ateliers de science et de théâtre.
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Edubiotech : les lycéens prennent la parole
En partenariat avec l’association Vivagora, Les Atomes Crochus ont invité deux classes de lycéens à ré-fl échir sur les évolutions récentes dans le domaine des biotechno-logies. À travers des visites en entreprises et des animations amenant les élèves à débattre, le projet a pour objectif de mobiliser les lycéens sur les implications sociales des problématiques scientifi ques actuelles.Responsables des animations pour ce projet, Les Atomes Crochus ont développé deux jeux de discussion impliquant les jeunes dans le dé-bat citoyen, et un atelier les initiant à la recherche d’informations sur le web. Le premier jeu a soulevé la question des enjeux des biotechno-logies à partir d’extraits de fi lms et d’un débat les amenant à clarifi er quelles applications leur semblent faisables, puis quelles sont celles qu’ils jugent souhaitables. Grâce à l’atelier web, ils ont pu identi-fi er les acteurs impliqués dans les prises de décisions et leurs prin-cipaux arguments. Pour la séance fi nale, Les Atomes ont proposé aux lycéens de faire une restitution sous forme de débat télévisé. Répartis en groupes représentant chacun un type d’acteur, ils ont mis en place un argumentaire sur une série de ques-tions de débat. Pas de caméra pour ce débat en classe bien sûr, mais des échanges d’idées bien réels, des jeunes pris au jeu, et quelques caricatures fort amusantes !
Dessins des enfants d’Asphalte.En haut, les expériences « les œufs » et « la balle volante », en dessous : Gérard, médiateur.
Quand vacancesriment avec expérience
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Inscrits dans une démarche de valorisation des jeunes en tant que porteurs de savoirs, Les Atomes Crochus ont mis en place un par-cours de deux jours proposant une véritable initiation à la démarche scientifi que. Grâce à l’embauche et la formation de deux média-teurs vacataires, des ateliers d’un nouveau genre se sont déroulés pendant les vacances de Pâques. De toutes parts, la satisfaction est unanime ! Organisés en quatre demi-journées, les stages visaient à stimuler la curiosité et le plaisir de comprendre. Pendant les trois premières séances, la pratique d’expériences contre-intuitives les a amenés progressivement à
comprendre par eux-mêmes les phénomènes en jeu. Passant pro-gressivement de l’autre coté du miroir, ils ont pris goût aux joies de la médiation scientifi que en apprenant à expliquer lors de la dernière séance. Résultat : des stands à Montesson où les enfants expliquent aux parents ce qu’ils ont appris, et des dessins des jeunes du centre social Asphalte illustrant leurs expériences préférées !Un troisième stage est programmé à Montesson en juillet. Un beau dé-part pour ces nouveaux parcours !
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Entretien avec Jean-Luc Dardaine, directeur de la Maison des jeunes et de la culture d’Ermont, 95Un Espace des sciences a été créé au sein de la MJC d’Ermont en 2008. S’y tiennent ateliers, rencontres avec des scientifi ques et expositions pour tout public. Depuis 2009, la MJC organise également le festival annuel Étale ta science.
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L’intégralité de l’entretien sur www.atomes-crochus.org/rubrique53.html • Des expériences à échanger, des partenariats à imaginer ! • La science a-t-elle un rôle à jouer dans l’apprentissage de la citoyenneté ?
Votre MJC donne une place toute particulière à la culture scientifi que : que pensez-vous que celle-ci peut apporter aux publics en matière de pédagogie et de lien social ?Avant tout elle apporte une ouverture sur le monde qui nous entoure, du microscopique au géant.Elle rejoint l’éducation populaire dans le « faire » : nous ne donnons pas des cours, ce que nous proposons aux jeunes est de chercher, de formuler des hypothèses, de faire des expé-riences, d’observer, de se poser des questions. Ce processus développe la curiosité et chacun se prend très vite au jeu, quel que soit l’âge. Une compétition positive avec soi-même est par ailleurs promue. La culture scientifi que démultiplie également la capacité à s’émerveiller : c’est dans le partage de cette capacité d’émer-veillement, de ce questionnement et de cette recherche qu’on peut faire ensemble qu’elle me semble pouvoir être un élément de lien social.
Pensez-vous que les activités de culture scientifi que mériteraient d’être davantage développées dans les structures de proximité ?Bien sûr, mais une réfl exion sur la forme la plus adaptée doit être en-visagée avant de se lancer dans ce type d’activités. Peut-être parce que
les sciences restent une activité perçue comme relevant de l’école, on trouve une audience plus grande sous forme de stages (pendant les vacances par exemple). Les ateliers de science rencontrent aussi du suc-cès lorsqu’ils sont réalisés durant les temps d’accompagnement éducatif.Une relation s’établit au fi l du temps, permise également par la proximité de notre centre et du lieu d’habitation de notre public : il est plus facile d’y venir. Les activités se font plutôt en petits groupes de 8 à 10 personnes et non dans la foule. Chacun peut y développer sa propre recherche, ses propres réfl exions, qui ne sont pas imposées.
Votre MJC accueille de nombreuses animations et rendez-vous scienti-fi ques : quelle vous paraît être la spé-cifi cité de celles des Atomes dans ce paysage ?Nous cherchons à mettre en place une multiplicité des portes sur les sciences. Ce qui m’intéresse est notamment que vous proposiez un véritable spectacle, avec un contenu scientifi que. La porte proposée par Les Atomes se prête particulièrement au contexte où nous avons program-mé leurs activités : le festival Étale ta science. Comme son nom l’indique, cet événement est conçu comme
une véritable fête : Ursule FaBulle ou Mlle Lulle, clown qui déambule, s’ins-crivent tout à fait dans l’esprit festif qui nous est cher.
Auriez-vous une histoire belle ou inattendue à nous raconter sur ce qu’a permis la création de votre Espace pour le public ?Une belle rencontre a eu lieu lorsqu’une classe de Corbeil-Essonnes est venue l’an dernier au festival. Les jeunes avaient mis en scène La Fabuleuse Histoire de Fibonacci. Il nous paraissait import-ant que des jeunes qui s’étaient mobilisés pour monter un spectacle autour de la science puissent le mon-trer à d’autres qu’à leurs parents et partager un moment avec les jeunes d’Ermont.
[email protected] : Richard-Emmanuel Eastesvice-présidente : [email protected]
[email protected] : Bérénice [email protected] : Matteo Merzagora
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[email protected] : Marie Blanc, directricedirecteur exécutif : [email protected]
médiateur : [email protected]
ContactsRetrouvez la description de l’association et de toutes nos activités sur notre site Internet :
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Rédaction : [email protected]/Graphisme : Iris de VericourtIllustration : Clémentine Robach/Photographies : Stéphane Querbes
Paris-Montagne est membre du groupe ConSol. Pour en savoir plus sur ses activités, contacter
Leïla Perié :[email protected]
ouLivio Riboli-Sasco :
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La lettre
« Transformer la science en art, en plaisi r, en rire et en jeu »
numéro 13mai 2010
Le groupe ConSol (Confl ict Solving) est formé d’étudiants croates, bosniaques, chypriotes, britanniques, irlandais et français. Considérant la recherche scienti-fi que comme porteuse de valeurs, ils l’utilisent pour contribuer à re-construire un lien social au sein de communautés divisées, en organi-sant des activités de médiation pour les jeunes. Le groupe s’est réuni le 10 avril à Paris, pour une journée d’échanges d’expériences et de dis-cussion sur ces pratiques.Martine Pernodet, enseignante à Ivry qui participe avec ses élèves aux programmes de Paris-Montagne, nous en a livré ce retour : « Des compétences communes à la résolution des confl its et aux sciences ont été exposées : capacité à écouter, à observer, à se ques-tionner, à collaborer, à prendre des risques, à penser de façon créative
et à critiquer. Des pistes de réfl exion sont apparues sur la nécessité de changer d’échelle (individu, groupe, molécules, étoiles), de changer de mode de fonctionnement (compé-tition, collaboration), sur l’intérêt de travailler sur des objets communs à plusieurs sciences comme les phé-nomènes cycliques ou périodiques, sur la possibilité d’utiliser l’histoire des sciences et l’histoire des arts, et sur la possibilité de travailler sur des problèmes de santé comme le SIDA avec des jeux de choix ou de déplacement. »Toute démarche collective de construction de connaissance gagne à se nourrir d’une diversité d’ap-proches et de points de vue. C’est le message que porte la médiation scientifi que en zone de confl its… Et elle-même est un chantier ouvert à tous : apportez-y vos idées !
Contribution de la médiation scientifi que à la résolution de confl its
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L’équipe de Paris-Montagne
