Upload
sa-ipm
View
217
Download
2
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Le commerce en vitrine
Citation preview
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°170 - Semaine du 15 au 21 novembre 2012
PP.2>4
FRED
ERIC
BEYE
NS/PHO
TONE
WS
LECOMMERCE
Crédit-logementAgents immobiliers AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.
La Justice a ouvert la voieaux enchères en ligne, géréespar des courtiers. Page 5
Moins de créditshypothécaires au troisièmetrimestre 2012. Page 5
D.R.
PP. 6 > 12
ENVITRINE
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
Épinglé
Anvers la favorite, Bruxelles la... rentable. Pour la sixième annéeconsécutive, les chaînes commerciales interrogées par CBRE ont choisiAnvers comme leur ville shopping favorite. Bruxelles conserve sa 2eplace, mais est pointée comme ville la plus rentable, du fait du nombreénorme de consommateurs qu’elle attire.Ce qui ne veut pas dire que tout y est rose. Cette année encore, lesretailers soulignent la nécessité d’une meilleure politique commerciale àBruxelles. Et “rentable” ne veut pas automatiquement dire toujours“performante”. Les avis sont en effet partagés quand il s’agit de nominerles villes les moins performantes. Bruxelles comme Liège sont cités parles retailers.
Même préséance d’Anvers sur Bruxelles pour ce qui est des shoppingcenters, Wijnegem étant désigné comme le favori, suivi par le Woluwéshopping. Plus surprenante, selon CBRE, est la belle performance réali-sée par les shopping centres régionaux : tant le Waasland à Sint-Niklaasque L’Esplanade à Louvain-La-Neuve sont très populaires auprès desretailers.
Les villes dont la politique commerciale est considérée comme la plusefficace sont, entre autres, Anvers, Gand, Courtrai, Louvain et Mechelen.Les villes pour lesquelles une amélioration est nécessaire sont, outreBruxelles, les villes de Charleroi, Turnhout et Mortsel.
De la vieille Europe vers les jeunes pays émergents
h Les grandes enseignes et celles de luxe découvrent l’Amérique latine. La Belgique se cherche, mais ne se perd pas.
LE COURTIER INTERNATIONAL Cushman&Wakefield(C&W) profite traditionnellement du Mapic (1416novembre) pour présenter les résultats de son étudeannuelle “Main streets across the world”. Soit l’analysedes performances du marché locatif (juin 2011juin 2012) des principales rues d’une soixantaine depays des 5 continents. Cette année, il fut beaucoupquestion de stabilité (+4,5% en moyenne), “malgré lacrise et malgré les inquiétudes liées à la zone euro”,indique le courtier. Sur 326 artères analysées, 147 ontvu leurs loyers augmenter contre 49 qui les ont vusdiminuer. Mais c’est surtout du succès des artèresd’Amérique latine et d’Asie dont il fut question, quiassistent à une ruée des enseignes et donc à une flambée des prix (avec des hausses sur un an de plus de70 % à Mumbai et de plus de 60 % à Rio de Janeiro). Atel point que le “top 10” des rues les plus chères s’enest trouvé bouleversé. Après 11 années d’une suprématie incontestée et incontestable, la Fifth Avenue newyorkaise a cédé sa première place à la Causeway Bay deHong Kong. Top 10 par ailleurs squatté par pas moinsde 3 rues asiatiques. Mais, réponse du berger à la bergère, Paris est monté d’un cran, dépassant de ce fait lacélèbre Ginza de Tokyo. “Le déplacement des grandesenseignes vers l’Asie et, surtout, l’Amérique latine estmanifeste, indique Boris van Haare Heijmeijer, dudépartement Retail de C&W Belgique. Ce derniercontinent a un potentiel extraordinaire. Et les enseignes(H&Mnotamment) commencent seulement à l’aborder.L’Europe est à la traîne. La croissance n’est plus chez elle.Mais elle a eu sa croissance dans le passé.”
En Belgique, tant à Bruxelles qu’à Anvers, les meilleursloyers des artères les plus passantes se sont stabilisés.De même, donc, que les valeurs. Mais ils ont augmentédans le goulet Louise. “Les développements de Prowinko
notamment ont amené une dynamique assez claire,précise Boris van Haare Heijmeijer.Depuis 2010, et àvue de nez, je dirais que près d’un tiers des magasins aaccueilli de nouvelles enseignes. Un véritable coup defouet pour le quartier.”“Cette stabilité que l’on repère dans les villes importantes, poursuitil, est moins perceptible dans les pluspetites villes. Si les loyers ne sont pas à la baisse, ils n’ensont pas loin. Le marché se cherche. L’offre est supérieure à la demande et un vide locatif commence àapparaître. En cause, peutêtre, le fait que les enseignesprivilégient les périphéries, moins chères. Mais qu’on nese trompe pas. Si la Belgique est 32e dans le “ranking”
mondial, ce n’est pas parce qu’elle est bonmarché. C’estparce que son potentiel de chiffre d’affaires est moinsélevé.”Autre particularité du marché belge, le succès desartères de luxe, le boulevard de Waterloo à Bruxelles,la Schuttershofstraat à Anvers. “Qui se poursuit”,indique le courtier, évoquant, sans les nommer,plusieurs négociations en cours. “La Belgique était unpeu laissée pour compte par les enseignes de luxe. Sonrôle n’est toujours pas prépondérant, mais il a grandi.Beaucoup entrent dans le marché. La demande augmentant mais pas l’offre, les loyers sont en hausse.”C.M.
l Retail l Commerces et shopping
Les enseignes affichent “ratio nalisation”, pas “expansion”
h La crise qui, un temps, avaitboudé les artèrescommerciales belges sembles’y faufiler désormais.
h Les consommateurs sontattentistes et prudents.
CETTE SEMAINE, LES professionnels del’implantation commerciale et de la distribution font leur marché international à Cannes. Le Mapic s’y tient en effetles 14, 15 et 16 novembre. L’occasion,avec les professionnels belges, de prendre le pouls de leurs artères commerciales.
La crise qui taraude les enseignes etplus particulièrement leurs projetsd’expansion s’est manifestée sur les rivages de la grande majorité des rues etcentres commerciaux des différentspays d’Europe il y a deux, voire troisans. La Belgique – sa rue Neuve bruxelloise et son Meir anversois, son Wijnegem et son Woluwe shopping centers, pour ne citer que les quatre “placesto be” du pays – semblait échapper aupessimisme ambiant. Mais la voilà rattrapée par l’actualité économique, lesmesures fiscales et budgétaires et par laperte de confiance des consommateurs.C’est ce qui ressort de l’enquête que lecourtier CBRE effectue chaque annéedepuis 6 ans auprès des “retailers”. Selon eux, 9 % des clients achètent moins,28 % de manière moins impulsive, 23 %moins régulièrement et 10 % des produits meilleur marché. Les 120 chaînesnationales et internationales interrogées n’ont pas caché qu’elles pensaientplus en termes de “rationalisation” etd’“optimalisation” que d’“expansion”.Les commentaires de Kim Verdonck, directeur Research&Marketing, et de Patrick Tacq, directeur Retail.
1 Panel plus qu’enviable. L’enquêteanalyse le marché commercial belge
par la lorgnette de 120 enseignes etsonde leur vision à plus long terme. Ceschaînes représentent au minimum1 200 points de vente (puisque ne sontcontactées que celles qui comptent minimum 10 magasins), mais sans doutelargement deux à trois fois plus (sachant que certaines en comptent plusd’une centaine). Et ce dans de multiplessecteurs : mode et soins, alimentation etgrandes surfaces, maison et jardin,sports et détente.
2 Expansion et rationalisation. “Laplupart des enseignes sont toujours à
la recherche de possibilités d’expansion”,précise Kim Verdonck. Près de 3 retailers sur 4 (72 %) affirment être à la recherche de nouveaux points de vente.
Mais ils étaient 4 sur 5 en 2011, “ce quireprésente une baisse significative. La Belgique a tardé à être en crise, mais semblel’être désormais. Clairement, le sentimentest moins positif qu’il y a trois ou quatreans. Mais moins optimiste ne veut pasautomatiquement dire pessimiste.” C’estdans le domaine de l’alimentaire – lesDelhaize, Colruyt et autres Carrefour –que l’appétit est le plus grand. “A l’inverse, les chaînes de sport et de détentesont moins ambitieuses que l’année dernière, une majorité mettant même les recherches pour de nouveaux points devente entre parenthèses et ce, jusqu’à nouvel ordre.”
3 Plus de fermeture. Au cours des 6derniers mois, 35 % des retailers
(près de 1 sur 3) ont fermé un ou plusieurs points de vente. C’est le chiffre leplus haut jamais atteint jusqu’à présent.En 2011, ce chiffre était de 1 sur 5. Cettetendance vaut principalement pour lespoints de vente dans les villes et lesshoppings centers. Elle est moins marquée pour les autres localisations. “Leschaînes commerciales rationalisent deplus en plus leur portefeuille de magasins.Elles restent toujours fort intéressées parles nouvelles localisations prometteuses,mais les points de vente existants dont lesrésultats ne sont pas satisfaisants sont fermés”, indique Patrick Tacq. La chasse a
la nonrentabilité est donc ouverte. “Lesretailers préfèrent parler d’optimalisationde leur réseau de magasins plutôt qued’expansion de leurs activités. Espérantque leur démarche leur permettra de traverser la crise au mieux.”
4 Localisation et… loyer. Le leitmotiv “Localisation, localisation et lo
calisation” qui domine habituellementtous les marchés immobiliers ne se retrouve plus cette année au premier planen matière d’implantation commerciale. Trouver une bonne localisationn’est plus la priorité absolue pour laplupart des retailers, révèle l’étude.D’autant que les loyers pour ce type debiens restent toujours très élevés – etiront, pour un retailer sur trois, en augmentant. “Les meilleures localisationscommerciales en Belgique coûtent toujours plus cher”, ajoute le directeur duRetail. Aujourd’hui, pour les meilleursemplacements le long du Meir à Anversou de la rue Neuve à Bruxelles, les artères les plus passantes du pays, “il fautcompter 1 850 euros/m²/an pour une surface de 200 m²”. Et jusqu’à 1 400 euros/m² pour les shoppings de Woluwe etWijnegem. “Mais des surfaces moins bienlocalisées sur ces mêmes localisationséprouvent plus de difficultés. Une correction au niveau des loyers serait donc souhaitable”, ajoute Patrick Tacq
5 Pas de course à la taille.Une enseigne sur quatre ayant des projets
d’expansion cherche des surfaces plusgrandes afin de présenter un plus grandassortiment de produits, d’accueillirplus de clients dans leur magasin etd’augmenter le confort d’achat de leurclientèle. “Mais la plupart des retailersgardent leur taille, ajoute Kim Verdonck.Et, crise oblige, un sur 10 souhaite réduiresa surface de vente, principalement afinde diminuer les coûts de loyer.”
6 L’année de tous les changements.Rares sont les retailers à ne pas re
connaître qu’ils ressentent un ralentissement économique. Même les commerces d’alimentation et les chaînes degrandes surfaces admettent pour la première année que l’incertitude économique impacte sur leur clientèle et les habitudes d’achat. Ce n’est pas uniquement l’impulsivité de l’achat qui estvisée mais également la fréquenced’achat du consommateur qui diminue.L’impact de la crise économique est dèslors plus grand pour les magasins commercialisant les biens dont l’achat peutêtre reporté. Seuls 34 % des retailers attendent une hausse du chiffre d’affairesdans les 12 prochains mois. C’est lamoyenne la plus basse depuis le lancement de l’enquête de CBRE en 2006, etplus bas que les chiffres relevés en2009, année où l’impact de la crise a étéle plus important. Pourtant une minorité des retailers seulement s’attend àune baisse de son chiffre d’affaire.
7 Sauvé par Internet ? Rien n’estmoins sûr, du moins pour les chaî
nes commerciales belges qui toutes oupresque disposent d’un site mais quisont bien peu nombreuses à l’utiliser àleur maximum. 43 % des chaînes commerciales belges sondées proposeraientmoins ou rien de plus que dans sespoints de vente “physiques”. Seuls 15 %disposent d’une offre en ligne plus importante que ses points de vente. Laproportion des ventes en ligne sur lechiffre d’affaire total pose égalementquestion : seulement 27 % des retailersindiquent que les ventes en ligne représentent 5 % au plus de leur chiffre d’affaire. La plupart des retailers ne mentionnent dès lors pas leur point devente en ligne dans le classement deleurs 10 meilleurs points de vente enBelgique et ce, même si les résultats desventes en ligne ont presque doublé parrapport à 2011. Aucun commentairen’a été donné sur l’impact des ventesvirtuelles sur les points de vente réels.Les tendances constatées dans lesautres pays (repli des points de ventevers les grandes villes…), n’ont pas étéconfirmées par les retailers participants.
Charlotte Mikolajczak
Le Mapic 2012 a permis de prendre le pouls du marchéde l’implantation commerciale.
EDGA
RZIPP
EL
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
Épinglé
Anvers la favorite, Bruxelles la... rentable. Pour la sixième annéeconsécutive, les chaînes commerciales interrogées par CBRE ont choisiAnvers comme leur ville shopping favorite. Bruxelles conserve sa 2eplace, mais est pointée comme ville la plus rentable, du fait du nombreénorme de consommateurs qu’elle attire.Ce qui ne veut pas dire que tout y est rose. Cette année encore, lesretailers soulignent la nécessité d’une meilleure politique commerciale àBruxelles. Et “rentable” ne veut pas automatiquement dire toujours“performante”. Les avis sont en effet partagés quand il s’agit de nominerles villes les moins performantes. Bruxelles comme Liège sont cités parles retailers.
Même préséance d’Anvers sur Bruxelles pour ce qui est des shoppingcenters, Wijnegem étant désigné comme le favori, suivi par le Woluwéshopping. Plus surprenante, selon CBRE, est la belle performance réali-sée par les shopping centres régionaux : tant le Waasland à Sint-Niklaasque L’Esplanade à Louvain-La-Neuve sont très populaires auprès desretailers.
Les villes dont la politique commerciale est considérée comme la plusefficace sont, entre autres, Anvers, Gand, Courtrai, Louvain et Mechelen.Les villes pour lesquelles une amélioration est nécessaire sont, outreBruxelles, les villes de Charleroi, Turnhout et Mortsel.
De la vieille Europe vers les jeunes pays émergents
h Les grandes enseignes et celles de luxe découvrent l’Amérique latine. La Belgique se cherche, mais ne se perd pas.
LE COURTIER INTERNATIONAL Cushman&Wakefield(C&W) profite traditionnellement du Mapic (1416novembre) pour présenter les résultats de son étudeannuelle “Main streets across the world”. Soit l’analysedes performances du marché locatif (juin 2011juin 2012) des principales rues d’une soixantaine depays des 5 continents. Cette année, il fut beaucoupquestion de stabilité (+4,5% en moyenne), “malgré lacrise et malgré les inquiétudes liées à la zone euro”,indique le courtier. Sur 326 artères analysées, 147 ontvu leurs loyers augmenter contre 49 qui les ont vusdiminuer. Mais c’est surtout du succès des artèresd’Amérique latine et d’Asie dont il fut question, quiassistent à une ruée des enseignes et donc à une flambée des prix (avec des hausses sur un an de plus de70 % à Mumbai et de plus de 60 % à Rio de Janeiro). Atel point que le “top 10” des rues les plus chères s’enest trouvé bouleversé. Après 11 années d’une suprématie incontestée et incontestable, la Fifth Avenue newyorkaise a cédé sa première place à la Causeway Bay deHong Kong. Top 10 par ailleurs squatté par pas moinsde 3 rues asiatiques. Mais, réponse du berger à la bergère, Paris est monté d’un cran, dépassant de ce fait lacélèbre Ginza de Tokyo. “Le déplacement des grandesenseignes vers l’Asie et, surtout, l’Amérique latine estmanifeste, indique Boris van Haare Heijmeijer, dudépartement Retail de C&W Belgique. Ce derniercontinent a un potentiel extraordinaire. Et les enseignes(H&Mnotamment) commencent seulement à l’aborder.L’Europe est à la traîne. La croissance n’est plus chez elle.Mais elle a eu sa croissance dans le passé.”
En Belgique, tant à Bruxelles qu’à Anvers, les meilleursloyers des artères les plus passantes se sont stabilisés.De même, donc, que les valeurs. Mais ils ont augmentédans le goulet Louise. “Les développements de Prowinko
notamment ont amené une dynamique assez claire,précise Boris van Haare Heijmeijer.Depuis 2010, et àvue de nez, je dirais que près d’un tiers des magasins aaccueilli de nouvelles enseignes. Un véritable coup defouet pour le quartier.”“Cette stabilité que l’on repère dans les villes importantes, poursuitil, est moins perceptible dans les pluspetites villes. Si les loyers ne sont pas à la baisse, ils n’ensont pas loin. Le marché se cherche. L’offre est supérieure à la demande et un vide locatif commence àapparaître. En cause, peutêtre, le fait que les enseignesprivilégient les périphéries, moins chères. Mais qu’on nese trompe pas. Si la Belgique est 32e dans le “ranking”
mondial, ce n’est pas parce qu’elle est bonmarché. C’estparce que son potentiel de chiffre d’affaires est moinsélevé.”Autre particularité du marché belge, le succès desartères de luxe, le boulevard de Waterloo à Bruxelles,la Schuttershofstraat à Anvers. “Qui se poursuit”,indique le courtier, évoquant, sans les nommer,plusieurs négociations en cours. “La Belgique était unpeu laissée pour compte par les enseignes de luxe. Sonrôle n’est toujours pas prépondérant, mais il a grandi.Beaucoup entrent dans le marché. La demande augmentant mais pas l’offre, les loyers sont en hausse.”C.M.
l Retail l Commerces et shopping
Les enseignes affichent “ratio nalisation”, pas “expansion”Le Mapic 2012 a permis de prendre le pouls du marchéde l’implantation commerciale.
EDGA
RZIPP
EL
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
4 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Législation l Institut professionnel
Courtiers,aux enchères !h La Justice a ouvert la voie auxenchères en ligne, organisées pardes courtiers immobiliers. L’IPI s’yinscrit résolument.
LE PRINCIPE DE LA VENTE IMMOBILIÈRE AUXenchères ne relève plus désormais des seuls notaires. C’est ce qu’indique l’IPI, l’Institut professionnel des agents immobiliers, dans un communiqué. Il y voit un énorme pas vers la modernité etune nouvelle liberté offerte à ses membres depouvoir user de cette technique de vente moderne et de toutes celles qui surgiront à l’avenir,liées notamment à Internet. “Le temps où les biensimmobiliers se vendaient exclusivement par le truchement des petites annonces publiées sur papier ouInternet est révolu”, insiste l’IPI. “Tout récemment, laCour de cassation, la plus haute instance du pays,s’est exprimée positivement sur la question. La légalité de la technique est définitivement entérinée”,ajoutetil.
Aux PaysBas et en GrandeBretagne, ce système de vente rencontre un beau succès, depuisde nombreuses années déjà. En Belgique, par contre, l’intérêt pour les enchères immobilières en ligne était encore très limité jusqu’à présent, en raison de l’insécurité juridique entourant ce genrede pratique. Le problème étant que l’enchère immobilière en ligne s’apparente à la vente publique(une pratique exclusivement réservée aux notaires, voir ci contre), explique l’IPI.
Le notariat belge évoquait à ce sujet une “ingérence dans une fonction publique”, rappelle l’Institut. “Les notaires fustigent plus précisément les acti
vités de la plateforme d’enchères immobilières unefoisdeuxfois.be.” Celleci propose aux acheteursintéressés par une propriété de faire une offre viale site Internet. Pour ce faire, unefoisdeuxfois.betravaille avec divers agents immobiliers. Concrètement, le vendeur et le candidatacheteur sontmis en contact après l’offre conclue en ligne, etcela afin de régler l’affaire de manière officielle etdéfinitive.“La Fédération royale du notariat belge a lancé une
procédure en justice à l’encontre des fondateurs dusite d’enchères immobilières. Ceuxci ont eu gain decause tant en première instance qu’en appel. Les deuxjugements sont sans équivoque : le site web ne propose pas de vraies ventes publiques, car les offres nesont pas juridiquement contraignantes et il ne saurait être question de mission publique. Le Cour decassation, qui vient de rendre son verdict, partageelle aussi cette vision”, résume l’IPI.
Dans les années à venir, les courtiers immobiliers seront davantage appelés à se tourner versl’innovation et la créativité. L’Institut professionnel des agents immobiliers encourage les agentsimmobiliers belges à prendre les devants et à biense positionner dans la course au courtage moderne en Europe. De récentes initiatives semblentdémontrer que cette voie est pleine d’avenir. “Toutcela n’est pas seulement une alternative intéressanteaux ventes publiques”, explique Hugues de Bellefroid, viceprésident de l’Institut professionneldes agents immobiliers, cité dans le communiqué.“Cela répond aussi à la demande d’innovation, quelque chose que le Belge avec sa brique dans le ventresait apprécier. Le consommateur immobilier sera lepremier à profiter de ces nouvelles techniques devente.”
En bref
Moins de créditshypothécairesAu cours du 3e trimestre 2012,l’octroi de crédits hypothécairess’est contracté de 26,7 % parrapport au trimestre correspondant de 2011. Les demandes, elles, ont reculé le 25,5 %. Le niveau demeure néanmoins à unniveau supérieur à celui de2009, indique l’Union professionnelle du crédit (UPC),auteur de ces statistiques. Tant2010 que 2011 ont en effet étédes années exceptionnelles à cetitre. Causes de ces fortes baisses ? La fin des incitants fiscauxpour le marché de la rénovationet le contexte socioéconomique incertain. Le nombre decrédits à la rénovation (environ14 200) a chuté de plus de moi
tié. Le nombre de crédits à laconstruction (quelque 5 600) aenregistré un recul de 22 %. Lenombre de crédits pour l’achatd’un logement (25 600) a reculéd’un peu plus de 5 %, ce qui dénote une relative stabilité dumarché immobilier. Le montantmoyen emprunté pour l’achatd’un logement a augmenté jusqu’à près de 140 000 euros. e
L’architecte du CanalLe ministrePrésident de la Région de BruxellesCapitale a dévoilé, la semaine dernière, lenom de l’auteur du futur Plandirecteur pour le territoire duCanal, choisi dans le cadre d’unappel d’offres européen. Il s’agitde l’architecte, urbaniste et pay
sagiste français Alexandre Chemetoff, associé à Idea Consult etEcorem. Alexandre Chemetoffest notamment l’auteur du PlanGuide de l’île de Nantes, de projets dans le cadre du programme 50 000 logements deBordeaux et du schéma directeur du Plateau de La Haye àNancy. La conception du Plandirecteur Canal s’étalera sur 9mois. Une phase d’accompagnement de sa mise en œuvre estenvisagée par la suite pour unepériode de 3 ans. e
Énième reconversionen vueLe quartier “Marcel ThiryPléiades” n’en finit pas de convertirses bureaux en habitations, mai
sons de repos, hôtels… Récemment, par l’intermédiaire deCBRE, la branche investissement du groupe Deka a venduson immeuble situé au 83 del’avenue Marcel Thiry (photo) àBruxelles (à côté du Cora deWoluweSaintLambert) au développeur gantois Immogra, quien fera des logements. Précédemment affecté à la fonctionde bureaux, l’immeuble, d’unesurface de 11 500 m², était lecandidat idéal pour une telle reconversion. “Ce projet de reconversion en logements permet d’exprimer au mieux la valeur dessurfaces tout en obtenant le prixde vente souhaité”, précise Sandra Gottcheiner, de CBRE. Immogra dispose d’une expériencede plus de 45 ans dans le secteuret a plus de 3 500 réalisations à
son actif. Le développeur possède en outre plusieurs projetsen cours dans le quartier, et,plus spécifiquement, dans l’îlotdélimité par les avenues MarcelThiry et de Calabre. e
Question time
L’achat d’un bienen vente publique
La vente publique est une vente aux enchères. Lesamateurs font des offres successives. Le montant leplus élevé formera le prix de vente, s’il est accepté parle vendeur.Les conditions de la vente sont reprises dans un “cahier des charges”. Il s’agit d’un acte rédigé par le notaire qui reprendra la description de l’immeuble ainsique les conditions de la vente. Ce document peut êtreconsulté par tout amateur potentiel, en l’étude du notaire. Le notaire annonce la séance au moyen d’afficheset d’annonces publiées dans des journaux. Les offres(ou enchères) sont reçues lors de la séance de vente,éventuellement à partir d’une mise à prix. Si la dernière offre est acceptée, le notaire procède à ce qu’onappelle l’adjudication (c’estàdire la vente). L’acquéreur disposera d’un délai relativement court pour lepaiement du prix et des frais. Certaines ventes ne sontdéfinitives qu’après un délai de 15 jours, endéans lequel tout intéressé peut faire une surenchère. Depuis2010, la possibilité de renoncer à la faculté de surenchère a toutefois été généralisée à toutes les ventes publiques.Si la faculté de surenchère est d’application, cela signifie que l’adjudication n’est définitive que pour autantqu’aucun autre amateur n’ait, endéans les 15 jours, signifié une nouvelle offre. Celleci doit être supérieurede 10 % avec un minimum de 250 euros (si le prix estinférieur à 2 500 euros), et un maximum de6 200 euros (si le prix est supérieur à 62 000 euros) aumontant du prix de l’adjudication. Si la faculté de surenchère est exercée, la vente ne sera définitive quelors d’une nouvelle séance de vente.La vente publique a également franchi le pas de l’électronique. Il est possible, dès à présent, de vendre etacheter par voie électronique via le site Notaclick.be.Cela vaut pour tout bien immobilier. Le notaire supervise l’ensemble du processus afin de garantir la sécurité juridique. e
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité:Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])
Étalage de congratulationsh Le Mapic a ses Awards, qu’ildistribuera ce jeudi. En pointd’orgue, en quelque sorte, àune série de remises de prixqui ont émaillé la vie desretailers et autres acteursprofessionnels du secteur.
UNE SEULE ENSEIGNE BELGE EST nominée auxMapicAwards, qui seront dévoilés ce jeudi en soirée : Exki. Qui concoure dans la catégorie “Meilleur conceptcommercial de restauration”, aux côtésde Coffea (France) et de H3 New Hamburgology (Portugal). Chaîne de restauration rapide de qualité, axée sur desproduits naturels et frais, Exki compte63 points de vente situés en Belgique,France, Italie, Luxembourg et PaysBas.“Exki a réussi à combiner dans son offre larapidité du service et la qualité des produits,pointe le jury. Il est le premier à avoiramené ce concept novateur en Europe.”
Et s’il y a un “Neo” parmi les nominés,il ne s’agit pas du futur centre commercial du Heysel, mais du concept innovantde magasins conçu par Adidas pour cibler les jeunes consommateurs, en catégorie “Meilleur concept commercial demode”.
Au total, les organisateurs du salon distribueront sept Mapic Awards. À quatreenseignes et à trois développeurs de centres commerciaux.
Le 25 octobre dernier, ce sont 7 trophées également qui ont été remis par leConseil BelgoLuxembourgeois desCentres Commerciaux (CBLCC). Unévénement bisannuel qui en était à sa 5e
édition, récompensant l’innovation etl’approche neuve d’enseignes d’une part,de shopping centers et retails parksd’autre part. La particularité de ces“Shopping Awards” belgoluxembourgeois ? Ils sont attribués par deux jurys.Les Best Shopping Center Awards sont désignés par un jury international d’experts issus, cette année, de France, d’Italie et de Scandinavie, et présidé par KoenNevens, Managing Partner de Cushman&Wakefield Belgique. Pour les Best
Retailer Awards, le jury est composé dereprésentants de la presse spécialisée etd’anciens lauréats, sous la présidence,pour cette édition 2012, de Touch DeClercq du Bureau IkaraeBrandstyling.
Assez étonnamment, c’est dans la catégorie où il y avait le moins de nominésque le CBLCC a déniché son plus grandvainqueur : le Shopping Center de Nivelles, développé par Wereldhave, a enlevé deux Awards, en catégories “Shopping Centers” (où il n’avait que deuxautres concurrents, le Grand Bazar d’Anvers et Ville 2 de Charleroi) et “Sustainability”. Le jury a, entre autres, relevé “lemeilleur équilibre entre l’architecture, l’intégration du neuf à l’ancien, la durabilité,etc. […] Nivelles s’occupe d’une expérience totale et dans un cadre accueillant pour sesclients […]. Un Shopping Center qui se prendenmain de cette façon assure que l’écologiea un rôle à jouer.”
Tendance du moment, il y avait pasmoins de 10 retail parks en compétition :six en Wallonie (Huy, Glin, Flémalle, Fléron, Libramont et Tubize), trois en Flandre (Drogenbos, Olen et Turnhout) et unau GrandDuché (Foetz). “La catégorie laplus difficile à juger en raison de la comparaison délicate entre le neuf, le rénové, lanouvellemise en scène, le grand, le petit…”, anoté le jury. C’est l’Aliénau de Libramont, développé par Prometra Leuvenqui l’a emporté, “en raison de la qualitédes bâtiments et de l’architecture, qui se ré
fère davantage à une usine qu’à un simpleRetail Park. Et aussi la réussite exceptionnelle de réunir les magasins du centre et lesmagasins périphériques.”
Du côté des enseignes primées par leCBLCC, on retrouve Bel&Bo (catégorieNew Concepts), pour l’“étude de marchétrès approfondie” qui l’a porté sur lesfonts baptismaux, et pour “une communication unique et fraîche”; Smets ConceptStore (catégorie New on the Market), ou“comment on peut actuellement accompagner un client polyvalent dans tout ce quibouge […], domaines de la mode, de l’intérieur, du design et de la beauté”; DelhaizeDirect (catégorie Best Website) pour “lafaçon attractive de communiquer et la véritable expérience d’achat (online)”.
Le jury des Retails a également notifiéun Special Award à l’enseigne 2theloo, lapremière chaîne de toilettes au monde,“pour ce que cette marque offre de neuf”.“2theloo a créé au départ d’un besoin normal, mais parfois ‘très pressant’, un nouveau concept commercial et extrêmementoriginal pour les gens qui font leurs courses”.
Quelques jours avant que le CBLCC remette ses Awards, l’Association du managementde centreville (AMCV) faisaitde même avec ses coups de cœur. Ceuxcirécompensent des actions innovantesmenées en partenariat publicprivé etayant une grande efficience en matière de
gestion et de développement des centresvilles wallons. Dans la catégorie animation commerciale, l’AMCV a remis son“coup de cœur” à la gestion du centreville deCharleroi pour l’organisation des“Afterwork shopping”, une initiative quivise à ouvrir un jeudi par mois jusqu’à20 heures certains commerces carolos.Dans la catégorie convivialité, l’AMCV arécompensé la gestion centreville deLiège pour la décoration des cellules vides. Le “coup de cœur” dans la catégoriedéveloppement commercial revient à lagestion centreville deMons pour l’organisation de cours de langues à l’attention des commerçants. Dans la catégorielogement et urbanisme, l’AMCV a décerné deux “coups de cœur” : l’un à la gestion centreville de La Louvière pourl’harmonisation des terrasses, l’autre àla gestion du centreville de Châteletpour l’accompagnement d’un projet derénovation urbaine.
Les gestions du centreville de LouvainlaNeuve et d’Arlon ont toutes lesdeux reçu un “coup de cœur” dans la catégorie marketing et promotion : la première pour la création d’un réseau d’affichage public, la seconde pour l’installation de kakemonos publicitaires.
Dans la catégorie partenariat, l’AMCV arécompensé la gestion du centreville deLiège pour le plan stratégique dont elles’est dotée. Enfin, les gestions du centreville deWavre et d’Arlon ont été récompensées dans la catégorie place management respectivement pour les opérations“Jardin urbain” et “Place managementau parc Léopold”.
L’avant veille, le 7 novembre, Comeos,la fédération du commerce et des services, avait remis son prix Mercure du bâtiment commercial le plus réussi au nouvel établissement de la chaîne de restauration rapideQuick à Flémalle. Le jury aretenu “le concept de construction bienéquilibré […]. En faisant glisser deux volumes l’un sur l’autre, un maximum de surface commerciale a été créée avec un minimumde surface au sol. Le concept vamaintenant être utilisé pour d’autres restaurantsQuick”, a souligné Comeos. LeColruyt deWépion s’est classé à la deuxième place,devant le magasin De StandaardBoekhandel de Turnhout.C.M.
QUICK
Le Quick “cubi-que” de Flémallea obtenu le PrixMercure 2012 deComeos.
CBLCC
Entre autres lauréats : la décoration des cellules vides de l’AMCVLiège, l’extension du shoppping de Nivelles de Wereldhave et l’en-seigne 2theloo. CH
RISTOP
HEBO
RTELS
AMCV
D.R.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Législation l Institut professionnel
Courtiers,aux enchères !h La Justice a ouvert la voie auxenchères en ligne, organisées pardes courtiers immobiliers. L’IPI s’yinscrit résolument.
LE PRINCIPE DE LA VENTE IMMOBILIÈRE AUXenchères ne relève plus désormais des seuls notaires. C’est ce qu’indique l’IPI, l’Institut professionnel des agents immobiliers, dans un communiqué. Il y voit un énorme pas vers la modernité etune nouvelle liberté offerte à ses membres depouvoir user de cette technique de vente moderne et de toutes celles qui surgiront à l’avenir,liées notamment à Internet. “Le temps où les biensimmobiliers se vendaient exclusivement par le truchement des petites annonces publiées sur papier ouInternet est révolu”, insiste l’IPI. “Tout récemment, laCour de cassation, la plus haute instance du pays,s’est exprimée positivement sur la question. La légalité de la technique est définitivement entérinée”,ajoutetil.
Aux PaysBas et en GrandeBretagne, ce système de vente rencontre un beau succès, depuisde nombreuses années déjà. En Belgique, par contre, l’intérêt pour les enchères immobilières en ligne était encore très limité jusqu’à présent, en raison de l’insécurité juridique entourant ce genrede pratique. Le problème étant que l’enchère immobilière en ligne s’apparente à la vente publique(une pratique exclusivement réservée aux notaires, voir ci contre), explique l’IPI.
Le notariat belge évoquait à ce sujet une “ingérence dans une fonction publique”, rappelle l’Institut. “Les notaires fustigent plus précisément les acti
vités de la plateforme d’enchères immobilières unefoisdeuxfois.be.” Celleci propose aux acheteursintéressés par une propriété de faire une offre viale site Internet. Pour ce faire, unefoisdeuxfois.betravaille avec divers agents immobiliers. Concrètement, le vendeur et le candidatacheteur sontmis en contact après l’offre conclue en ligne, etcela afin de régler l’affaire de manière officielle etdéfinitive.“La Fédération royale du notariat belge a lancé une
procédure en justice à l’encontre des fondateurs dusite d’enchères immobilières. Ceuxci ont eu gain decause tant en première instance qu’en appel. Les deuxjugements sont sans équivoque : le site web ne propose pas de vraies ventes publiques, car les offres nesont pas juridiquement contraignantes et il ne saurait être question de mission publique. Le Cour decassation, qui vient de rendre son verdict, partageelle aussi cette vision”, résume l’IPI.
Dans les années à venir, les courtiers immobiliers seront davantage appelés à se tourner versl’innovation et la créativité. L’Institut professionnel des agents immobiliers encourage les agentsimmobiliers belges à prendre les devants et à biense positionner dans la course au courtage moderne en Europe. De récentes initiatives semblentdémontrer que cette voie est pleine d’avenir. “Toutcela n’est pas seulement une alternative intéressanteaux ventes publiques”, explique Hugues de Bellefroid, viceprésident de l’Institut professionneldes agents immobiliers, cité dans le communiqué.“Cela répond aussi à la demande d’innovation, quelque chose que le Belge avec sa brique dans le ventresait apprécier. Le consommateur immobilier sera lepremier à profiter de ces nouvelles techniques devente.”
En bref
Moins de créditshypothécairesAu cours du 3e trimestre 2012,l’octroi de crédits hypothécairess’est contracté de 26,7 % parrapport au trimestre correspondant de 2011. Les demandes, elles, ont reculé le 25,5 %. Le niveau demeure néanmoins à unniveau supérieur à celui de2009, indique l’Union professionnelle du crédit (UPC),auteur de ces statistiques. Tant2010 que 2011 ont en effet étédes années exceptionnelles à cetitre. Causes de ces fortes baisses ? La fin des incitants fiscauxpour le marché de la rénovationet le contexte socioéconomique incertain. Le nombre decrédits à la rénovation (environ14 200) a chuté de plus de moi
tié. Le nombre de crédits à laconstruction (quelque 5 600) aenregistré un recul de 22 %. Lenombre de crédits pour l’achatd’un logement (25 600) a reculéd’un peu plus de 5 %, ce qui dénote une relative stabilité dumarché immobilier. Le montantmoyen emprunté pour l’achatd’un logement a augmenté jusqu’à près de 140 000 euros. e
L’architecte du CanalLe ministrePrésident de la Région de BruxellesCapitale a dévoilé, la semaine dernière, lenom de l’auteur du futur Plandirecteur pour le territoire duCanal, choisi dans le cadre d’unappel d’offres européen. Il s’agitde l’architecte, urbaniste et pay
sagiste français Alexandre Chemetoff, associé à Idea Consult etEcorem. Alexandre Chemetoffest notamment l’auteur du PlanGuide de l’île de Nantes, de projets dans le cadre du programme 50 000 logements deBordeaux et du schéma directeur du Plateau de La Haye àNancy. La conception du Plandirecteur Canal s’étalera sur 9mois. Une phase d’accompagnement de sa mise en œuvre estenvisagée par la suite pour unepériode de 3 ans. e
Énième reconversionen vueLe quartier “Marcel ThiryPléiades” n’en finit pas de convertirses bureaux en habitations, mai
sons de repos, hôtels… Récemment, par l’intermédiaire deCBRE, la branche investissement du groupe Deka a venduson immeuble situé au 83 del’avenue Marcel Thiry (photo) àBruxelles (à côté du Cora deWoluweSaintLambert) au développeur gantois Immogra, quien fera des logements. Précédemment affecté à la fonctionde bureaux, l’immeuble, d’unesurface de 11 500 m², était lecandidat idéal pour une telle reconversion. “Ce projet de reconversion en logements permet d’exprimer au mieux la valeur dessurfaces tout en obtenant le prixde vente souhaité”, précise Sandra Gottcheiner, de CBRE. Immogra dispose d’une expériencede plus de 45 ans dans le secteuret a plus de 3 500 réalisations à
son actif. Le développeur possède en outre plusieurs projetsen cours dans le quartier, et,plus spécifiquement, dans l’îlotdélimité par les avenues MarcelThiry et de Calabre. e
Question time
L’achat d’un bienen vente publique
La vente publique est une vente aux enchères. Lesamateurs font des offres successives. Le montant leplus élevé formera le prix de vente, s’il est accepté parle vendeur.Les conditions de la vente sont reprises dans un “cahier des charges”. Il s’agit d’un acte rédigé par le notaire qui reprendra la description de l’immeuble ainsique les conditions de la vente. Ce document peut êtreconsulté par tout amateur potentiel, en l’étude du notaire. Le notaire annonce la séance au moyen d’afficheset d’annonces publiées dans des journaux. Les offres(ou enchères) sont reçues lors de la séance de vente,éventuellement à partir d’une mise à prix. Si la dernière offre est acceptée, le notaire procède à ce qu’onappelle l’adjudication (c’estàdire la vente). L’acquéreur disposera d’un délai relativement court pour lepaiement du prix et des frais. Certaines ventes ne sontdéfinitives qu’après un délai de 15 jours, endéans lequel tout intéressé peut faire une surenchère. Depuis2010, la possibilité de renoncer à la faculté de surenchère a toutefois été généralisée à toutes les ventes publiques.Si la faculté de surenchère est d’application, cela signifie que l’adjudication n’est définitive que pour autantqu’aucun autre amateur n’ait, endéans les 15 jours, signifié une nouvelle offre. Celleci doit être supérieurede 10 % avec un minimum de 250 euros (si le prix estinférieur à 2 500 euros), et un maximum de6 200 euros (si le prix est supérieur à 62 000 euros) aumontant du prix de l’adjudication. Si la faculté de surenchère est exercée, la vente ne sera définitive quelors d’une nouvelle séance de vente.La vente publique a également franchi le pas de l’électronique. Il est possible, dès à présent, de vendre etacheter par voie électronique via le site Notaclick.be.Cela vaut pour tout bien immobilier. Le notaire supervise l’ensemble du processus afin de garantir la sécurité juridique. e
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité:Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])
D.R.
l Vie de château l 646
Les Fawes dévouésaux anciens
h Les châteaux et leurs domainesservent parfois de résidences pourpersonnes âgées. C’est le cas du côté deBanneux, aux Fawes.
LE CHÂTEAU DES FAWES SE SITUE entre Louveigné etBanneux, sur ce dernier village. C’est une charmantemaison posée sur la voirie ce qui permet d’en voir aisément les contours. La propriété est longue à défautd’être large et les édifices de différentes périodes sesuccèdent avec une certaine homogénéité. Pourtantles lieux eurent à souffrir des affres de l’existence, desguerres notamment, des incendies et des changements d’affectations.
En regardant ce qui est le principal, c’estàdire lechâteau, on ne peut manquer le superbe portail d’entrée en partie isolé, sauf à être appuyé sur un petit édicule monté en moellons de calcaire qui lui vient prendre contact avec l’aile de l’ancienne ferme. Un secondportail centenaire se trouve sur l’autre flanc du domaine. Le portail ancien est en arc en plein cintre. Il estde style Louis XV, érigé en briques et calcaire pour lesdécors de chaînages d’angle, pour les montants dupassage couvert à crossettes et légers refends, pour lebel oculus ovale à clés, pour la moulure plate à la basede la corniche, de même que les chasseroues. La toiture en pavillon est composée de trois niveaux clos parune aigrette en fer forgé. La clé qui surmonte l’oculus àroue est sculptée aux armes d’alliance des Coune de labranche de Vaux et des Grand Ry. Une autre branchedes Coune donna les seigneurs de Deigné et de HollogneauxPierres et fut anoblie (titre de baron), en1782. La branche qui nous occupe a été anoblie en1821.
Henri de Coune fut bourgmestre de Liège en 1785.Avec MarieElisabeth de Grand Ry, ils semblent bienavoir été les édificateurs des Fawes, à moins qu’il nefaille remonter d’une génération. En tous cas leur descendance allait vendre le domaine en 1874, à EmileMonseur, mayeur de Louveigné. En 1934, il y eut uneautre vente en faveur de l’œuvre de la Vierge des Pau
vres. Cette institution est toujours propriétaire desFawes.
Le château reconstruit en partie après la GrandeGuerre, se trouve au fond d’une cour ouverte versl’orient. Sur l’ouest par contre une aile de communs enmoellons de calcaire et de grès est toujours bien présente. L’aile se termine à rue par un joli pignon, couvert de plaques de zinc d’où émergent deux fois deuxbaies carrées. Sur la cour on y retrouve une grande entrée de grange en arc en plein cintre. On y décomptedix travées au rez dont trois portes. Et cet édifice dedeux niveaux vient buter, non pas sur le château maissur un raccord en métal et verre sans doute des années1980, dont l’intégration est relative.
La demeure en L sous une toiture en bâtière mansardée couverte d’Eternit, est caractérisée par son rezanimé de cinq larges travées en plein cintre et à petitsbois en partie rayonnants. Au centre se trouve l’entréeprincipale. Sur la gauche émerge une tour carrée engagée sommée d’un clocheton bombé à huit pans pourautant de pans sur les faces. Un clocheton achève dedonner de la hauteur à cette partie qui sert d’escalierd’accès aux étages. Pour les besoins de sécurité un escalier de métal affecte la partie extérieure vers le parc.La façade sur le sud est parfaitement classique. On ytrouve sept travées dont les trois centrales sont isoléespar une légère avancée couverte par un imposant
fronton à feuillages et armorié (sans doute les Monseur). Trois portes fenêtres se trouvent au deuxièmeniveau et elles sont agrémentées de jolis balcons en ferforgé de style Louis XV. Les boiseries des baies sont récentes et le défaut de petitsbois les rend un peu sèches.
Du côté de la ferme de jadis, on trouve divers bâtiments fort bien reconstruits dans le style ancien ardennais. Ces éléments sont en moellons de grès. Unautre portail en plein cintre y trouve place tandisqu’une tour carrée bloque la composition généralevers Louveigné.
On ne visite pas sauf pour les “Journées du Patrimoine”. Tout se voit de la rue. Les bâtiments ne sontpas classés.Philippe FarcyU Infos : 04.360.82.90.
PH.FY
PH.FY
La façade sur le parc est d’une grande sobriété et a retrouvévers 1920 ses lignes du XVIIIe siècle. L’entrée du domaine estdouble. Ci-dessous, le très beau portail placé vers Banneux.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
6 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
8 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
10 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €
21-101009209-09
MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €
21-101098101-01
21-101097016-16
MAISONS À VENDREplus de 500.000 €
21-101107302-02
21-101009207-07
21-101097010-10
21-100554502-02
21-101107307-07
21-101098103-03
21-101104403-03
21-101107304-04
21-101097009-09
21-101104404-04
21-101098104-04
21-101102607-07
21-101009201-01
21-101097002-02
21-101104405-05
21-101102606-06
MAISONS À VENDREprix non précisé
21-101104407-07
21-101104408-08
21-101104406-06
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
21-101009203-03
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-101009202-02
21-101009208-08
21-101009210-10
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 250.000 à 375.000 €
21-101097011-11
21-101097004-04
21-101009206-06
21-101107306-06
21-101107303-03
21-101097003-03
21-101097013-13
21-101097007-07
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 375.000 à 500.000 €
21-101107305-05
21-101102604-04
21-101107301-01
21-101097005-05
21-101009204-04
APPARTEMENTSÀ VENDRE
plus de 500.000 €
21-101102608-08
21-101102602-02
21-101104401-01
21-101097014-14
21-101097017-17
21-101097001-01
21-101097008-08
21-101104402-02
21-101102601-01
21-101102609-09
21-101098106-06
21-101102605-05
21-101097012-12
21-101097006-06
21-101097015-15
21-101102603-03
21-101097018-18
21-101102610-10
21-101107308-08
FLATS & STUDIOSà vendre
21-101009205-05
VIAGER
21-83200403-03
21-67470110-10
FRANCE
21-101085801-01
BUREAUXà vendre
21-101095301-01
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.