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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°170 - Semaine du 15 au 21 novembre 2012 PP. 2 > 4 FREDERIC BEYENS/PHOTO NEWS LE COMMERCE Crédit-logement Agents immobiliers Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. La Justice a ouvert la voie aux enchères en ligne, gérées par des courtiers. Page 5 Moins de crédits hypothécaires au troisième trimestre 2012. Page 5 D.R. PP. 6 > 12 EN VITRINE

La Libre Immo du 15 novembre 2012

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Le commerce en vitrine

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Supplément à La Libre Belgique - N°170 - Semaine du 15 au 21 novembre 2012

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FRED

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LECOMMERCE

Crédit-logementAgents immobiliers AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.

La Justice a ouvert la voieaux enchères en ligne, géréespar des courtiers. Page 5

Moins de créditshypothécaires au troisièmetrimestre 2012. Page 5

D.R.

PP. 6 > 12

ENVITRINE

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

Épinglé

Anvers la favorite, Bruxelles la... rentable. Pour la sixième annéeconsécutive, les chaînes commerciales interrogées par CBRE ont choisiAnvers comme leur ville shopping favorite. Bruxelles conserve sa 2eplace, mais est pointée comme ville la plus rentable, du fait du nombreénorme de consommateurs qu’elle attire.Ce qui ne veut pas dire que tout y est rose. Cette année encore, lesretailers soulignent la nécessité d’une meilleure politique commerciale àBruxelles. Et “rentable” ne veut pas automatiquement dire toujours“performante”. Les avis sont en effet partagés quand il s’agit de nominerles villes les moins performantes. Bruxelles comme Liège sont cités parles retailers.

Même préséance d’Anvers sur Bruxelles pour ce qui est des shoppingcenters, Wijnegem étant désigné comme le favori, suivi par le Woluwéshopping. Plus surprenante, selon CBRE, est la belle performance réali-sée par les shopping centres régionaux : tant le Waasland à Sint-Niklaasque L’Esplanade à Louvain-La-Neuve sont très populaires auprès desretailers.

Les villes dont la politique commerciale est considérée comme la plusefficace sont, entre autres, Anvers, Gand, Courtrai, Louvain et Mechelen.Les villes pour lesquelles une amélioration est nécessaire sont, outreBruxelles, les villes de Charleroi, Turnhout et Mortsel.

De la vieille Europe vers les jeunes pays émergents

h Les grandes enseignes et celles de luxe découvrent l’Amérique latine. La Belgique se cherche, mais ne se perd pas.

LE COURTIER INTERNATIONAL Cushman&Wakefield(C&W) profite traditionnellement du Mapic (14­16novembre) pour présenter les résultats de son étudeannuelle “Main streets across the world”. Soit l’analysedes performances du marché locatif (juin 2011­juin 2012) des principales rues d’une soixantaine depays des 5 continents. Cette année, il fut beaucoupquestion de stabilité (+4,5% en moyenne), “malgré lacrise et malgré les inquiétudes liées à la zone euro”,indique le courtier. Sur 326 artères analysées, 147 ontvu leurs loyers augmenter contre 49 qui les ont vusdiminuer. Mais c’est surtout du succès des artèresd’Amérique latine et d’Asie dont il fut question, quiassistent à une ruée des enseignes et donc à une flam­bée des prix (avec des hausses sur un an de plus de70 % à Mumbai et de plus de 60 % à Rio de Janeiro). Atel point que le “top 10” des rues les plus chères s’enest trouvé bouleversé. Après 11 années d’une supréma­tie incontestée et incontestable, la Fifth Avenue new­yorkaise a cédé sa première place à la Causeway Bay deHong Kong. Top 10 par ailleurs squatté par pas moinsde 3 rues asiatiques. Mais, réponse du berger à la ber­gère, Paris est monté d’un cran, dépassant de ce fait lacélèbre Ginza de Tokyo. “Le déplacement des grandesenseignes vers l’Asie et, surtout, l’Amérique latine estmanifeste, indique Boris van Haare Heijmeijer, dudépartement Retail de C&W Belgique. Ce derniercontinent a un potentiel extraordinaire. Et les enseignes(H&Mnotamment) commencent seulement à l’aborder.L’Europe est à la traîne. La croissance n’est plus chez elle.Mais elle a eu sa croissance dans le passé.”

En Belgique, tant à Bruxelles qu’à Anvers, les meilleursloyers des artères les plus passantes se sont stabilisés.De même, donc, que les valeurs. Mais ils ont augmentédans le goulet Louise. “Les développements de Prowinko

notamment ont amené une dynamique assez claire,précise Boris van Haare Heijmeijer.Depuis 2010, et àvue de nez, je dirais que près d’un tiers des magasins aaccueilli de nouvelles enseignes. Un véritable coup defouet pour le quartier.”“Cette stabilité que l’on repère dans les villes importan­tes, poursuit­il, est moins perceptible dans les pluspetites villes. Si les loyers ne sont pas à la baisse, ils n’ensont pas loin. Le marché se cherche. L’offre est supé­rieure à la demande et un vide locatif commence àapparaître. En cause, peut­être, le fait que les enseignesprivilégient les périphéries, moins chères. Mais qu’on nese trompe pas. Si la Belgique est 32e dans le “ranking”

mondial, ce n’est pas parce qu’elle est bonmarché. C’estparce que son potentiel de chiffre d’affaires est moinsélevé.”Autre particularité du marché belge, le succès desartères de luxe, le boulevard de Waterloo à Bruxelles,la Schuttershofstraat à Anvers. “Qui se poursuit”,indique le courtier, évoquant, sans les nommer,plusieurs négociations en cours. “La Belgique était unpeu laissée pour compte par les enseignes de luxe. Sonrôle n’est toujours pas prépondérant, mais il a grandi.Beaucoup entrent dans le marché. La demande aug­mentant mais pas l’offre, les loyers sont en hausse.”C.M.

l Retail l Commerces et shopping

Les enseignes affichent “ratio nalisation”, pas “expansion”

h La crise qui, un temps, avaitboudé les artèrescommerciales belges sembles’y faufiler désormais.

h Les consommateurs sontattentistes et prudents.

CETTE SEMAINE, LES professionnels del’implantation commerciale et de la dis­tribution font leur marché internatio­nal à Cannes. Le Mapic s’y tient en effetles 14, 15 et 16 novembre. L’occasion,avec les professionnels belges, de pren­dre le pouls de leurs artères commer­ciales.

La crise qui taraude les enseignes etplus particulièrement leurs projetsd’expansion s’est manifestée sur les ri­vages de la grande majorité des rues etcentres commerciaux des différentspays d’Europe il y a deux, voire troisans. La Belgique – sa rue Neuve bruxel­loise et son Meir anversois, son Wi­jnegem et son Woluwe shopping cen­ters, pour ne citer que les quatre “placesto be” du pays – semblait échapper aupessimisme ambiant. Mais la voilà rat­trapée par l’actualité économique, lesmesures fiscales et budgétaires et par laperte de confiance des consommateurs.C’est ce qui ressort de l’enquête que lecourtier CBRE effectue chaque annéedepuis 6 ans auprès des “retailers”. Se­lon eux, 9 % des clients achètent moins,28 % de manière moins impulsive, 23 %moins régulièrement et 10 % des pro­duits meilleur marché. Les 120 chaînesnationales et internationales interro­gées n’ont pas caché qu’elles pensaientplus en termes de “rationalisation” etd’“optimalisation” que d’“expansion”.Les commentaires de Kim Verdonck, di­recteur Research&Marketing, et de Pa­trick Tacq, directeur Retail.

1 Panel plus qu’enviable. L’enquêteanalyse le marché commercial belge

par la lorgnette de 120 enseignes etsonde leur vision à plus long terme. Ceschaînes représentent au minimum1 200 points de vente (puisque ne sontcontactées que celles qui comptent mi­nimum 10 magasins), mais sans doutelargement deux à trois fois plus (sa­chant que certaines en comptent plusd’une centaine). Et ce dans de multiplessecteurs : mode et soins, alimentation etgrandes surfaces, maison et jardin,sports et détente.

2 Expansion et rationalisation. “Laplupart des enseignes sont toujours à

la recherche de possibilités d’expansion”,précise Kim Verdonck. Près de 3 re­tailers sur 4 (72 %) affirment être à la re­cherche de nouveaux points de vente.

Mais ils étaient 4 sur 5 en 2011, “ce quireprésente une baisse significative. La Bel­gique a tardé à être en crise, mais semblel’être désormais. Clairement, le sentimentest moins positif qu’il y a trois ou quatreans. Mais moins optimiste ne veut pasautomatiquement dire pessimiste.” C’estdans le domaine de l’alimentaire – lesDelhaize, Colruyt et autres Carrefour –que l’appétit est le plus grand. “A l’in­verse, les chaînes de sport et de détentesont moins ambitieuses que l’année der­nière, une majorité mettant même les re­cherches pour de nouveaux points devente entre parenthèses et ce, jusqu’à nou­vel ordre.”

3 Plus de fermeture. Au cours des 6derniers mois, 35 % des retailers

(près de 1 sur 3) ont fermé un ou plu­sieurs points de vente. C’est le chiffre leplus haut jamais atteint jusqu’à présent.En 2011, ce chiffre était de 1 sur 5. Cettetendance vaut principalement pour lespoints de vente dans les villes et lesshoppings centers. Elle est moins mar­quée pour les autres localisations. “Leschaînes commerciales rationalisent deplus en plus leur portefeuille de magasins.Elles restent toujours fort intéressées parles nouvelles localisations prometteuses,mais les points de vente existants dont lesrésultats ne sont pas satisfaisants sont fer­més”, indique Patrick Tacq. La chasse a

la non­rentabilité est donc ouverte. “Lesretailers préfèrent parler d’optimalisationde leur réseau de magasins plutôt qued’expansion de leurs activités. Espérantque leur démarche leur permettra de tra­verser la crise au mieux.”

4 Localisation et… loyer. Le leitmo­tiv “Localisation, localisation et lo­

calisation” qui domine habituellementtous les marchés immobiliers ne se re­trouve plus cette année au premier planen matière d’implantation commer­ciale. Trouver une bonne localisationn’est plus la priorité absolue pour laplupart des retailers, révèle l’étude.D’autant que les loyers pour ce type debiens restent toujours très élevés – etiront, pour un retailer sur trois, en aug­mentant. “Les meilleures localisationscommerciales en Belgique coûtent tou­jours plus cher”, ajoute le directeur duRetail. Aujourd’hui, pour les meilleursemplacements le long du Meir à Anversou de la rue Neuve à Bruxelles, les artè­res les plus passantes du pays, “il fautcompter 1 850 euros/m²/an pour une sur­face de 200 m²”. Et jusqu’à 1 400 euros/m² pour les shoppings de Woluwe etWijnegem. “Mais des surfaces moins bienlocalisées sur ces mêmes localisationséprouvent plus de difficultés. Une correc­tion au niveau des loyers serait donc sou­haitable”, ajoute Patrick Tacq

5 Pas de course à la taille.Une ensei­gne sur quatre ayant des projets

d’expansion cherche des surfaces plusgrandes afin de présenter un plus grandassortiment de produits, d’accueillirplus de clients dans leur magasin etd’augmenter le confort d’achat de leurclientèle. “Mais la plupart des retailersgardent leur taille, ajoute Kim Verdonck.Et, crise oblige, un sur 10 souhaite réduiresa surface de vente, principalement afinde diminuer les coûts de loyer.”

6 L’année de tous les changements.Rares sont les retailers à ne pas re­

connaître qu’ils ressentent un ralentis­sement économique. Même les com­merces d’alimentation et les chaînes degrandes surfaces admettent pour la pre­mière année que l’incertitude économi­que impacte sur leur clientèle et les ha­bitudes d’achat. Ce n’est pas unique­ment l’impulsivité de l’achat qui estvisée mais également la fréquenced’achat du consommateur qui diminue.L’impact de la crise économique est dèslors plus grand pour les magasins com­mercialisant les biens dont l’achat peutêtre reporté. Seuls 34 % des retailers at­tendent une hausse du chiffre d’affairesdans les 12 prochains mois. C’est lamoyenne la plus basse depuis le lance­ment de l’enquête de CBRE en 2006, etplus bas que les chiffres relevés en2009, année où l’impact de la crise a étéle plus important. Pourtant une mino­rité des retailers seulement s’attend àune baisse de son chiffre d’affaire.

7 Sauvé par Internet ? Rien n’estmoins sûr, du moins pour les chaî­

nes commerciales belges qui toutes oupresque disposent d’un site mais quisont bien peu nombreuses à l’utiliser àleur maximum. 43 % des chaînes com­merciales belges sondées proposeraientmoins ou rien de plus que dans sespoints de vente “physiques”. Seuls 15 %disposent d’une offre en ligne plus im­portante que ses points de vente. Laproportion des ventes en ligne sur lechiffre d’affaire total pose égalementquestion : seulement 27 % des retailersindiquent que les ventes en ligne repré­sentent 5 % au plus de leur chiffre d’af­faire. La plupart des retailers ne men­tionnent dès lors pas leur point devente en ligne dans le classement deleurs 10 meilleurs points de vente enBelgique et ce, même si les résultats desventes en ligne ont presque doublé parrapport à 2011. Aucun commentairen’a été donné sur l’impact des ventesvirtuelles sur les points de vente réels.Les tendances constatées dans lesautres pays (repli des points de ventevers les grandes villes…), n’ont pas étéconfirmées par les retailers partici­pants.

Charlotte Mikolajczak

Le Mapic 2012 a permis de prendre le pouls du marchéde l’implantation commerciale.

EDGA

RZIPP

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3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

Épinglé

Anvers la favorite, Bruxelles la... rentable. Pour la sixième annéeconsécutive, les chaînes commerciales interrogées par CBRE ont choisiAnvers comme leur ville shopping favorite. Bruxelles conserve sa 2eplace, mais est pointée comme ville la plus rentable, du fait du nombreénorme de consommateurs qu’elle attire.Ce qui ne veut pas dire que tout y est rose. Cette année encore, lesretailers soulignent la nécessité d’une meilleure politique commerciale àBruxelles. Et “rentable” ne veut pas automatiquement dire toujours“performante”. Les avis sont en effet partagés quand il s’agit de nominerles villes les moins performantes. Bruxelles comme Liège sont cités parles retailers.

Même préséance d’Anvers sur Bruxelles pour ce qui est des shoppingcenters, Wijnegem étant désigné comme le favori, suivi par le Woluwéshopping. Plus surprenante, selon CBRE, est la belle performance réali-sée par les shopping centres régionaux : tant le Waasland à Sint-Niklaasque L’Esplanade à Louvain-La-Neuve sont très populaires auprès desretailers.

Les villes dont la politique commerciale est considérée comme la plusefficace sont, entre autres, Anvers, Gand, Courtrai, Louvain et Mechelen.Les villes pour lesquelles une amélioration est nécessaire sont, outreBruxelles, les villes de Charleroi, Turnhout et Mortsel.

De la vieille Europe vers les jeunes pays émergents

h Les grandes enseignes et celles de luxe découvrent l’Amérique latine. La Belgique se cherche, mais ne se perd pas.

LE COURTIER INTERNATIONAL Cushman&Wakefield(C&W) profite traditionnellement du Mapic (14­16novembre) pour présenter les résultats de son étudeannuelle “Main streets across the world”. Soit l’analysedes performances du marché locatif (juin 2011­juin 2012) des principales rues d’une soixantaine depays des 5 continents. Cette année, il fut beaucoupquestion de stabilité (+4,5% en moyenne), “malgré lacrise et malgré les inquiétudes liées à la zone euro”,indique le courtier. Sur 326 artères analysées, 147 ontvu leurs loyers augmenter contre 49 qui les ont vusdiminuer. Mais c’est surtout du succès des artèresd’Amérique latine et d’Asie dont il fut question, quiassistent à une ruée des enseignes et donc à une flam­bée des prix (avec des hausses sur un an de plus de70 % à Mumbai et de plus de 60 % à Rio de Janeiro). Atel point que le “top 10” des rues les plus chères s’enest trouvé bouleversé. Après 11 années d’une supréma­tie incontestée et incontestable, la Fifth Avenue new­yorkaise a cédé sa première place à la Causeway Bay deHong Kong. Top 10 par ailleurs squatté par pas moinsde 3 rues asiatiques. Mais, réponse du berger à la ber­gère, Paris est monté d’un cran, dépassant de ce fait lacélèbre Ginza de Tokyo. “Le déplacement des grandesenseignes vers l’Asie et, surtout, l’Amérique latine estmanifeste, indique Boris van Haare Heijmeijer, dudépartement Retail de C&W Belgique. Ce derniercontinent a un potentiel extraordinaire. Et les enseignes(H&Mnotamment) commencent seulement à l’aborder.L’Europe est à la traîne. La croissance n’est plus chez elle.Mais elle a eu sa croissance dans le passé.”

En Belgique, tant à Bruxelles qu’à Anvers, les meilleursloyers des artères les plus passantes se sont stabilisés.De même, donc, que les valeurs. Mais ils ont augmentédans le goulet Louise. “Les développements de Prowinko

notamment ont amené une dynamique assez claire,précise Boris van Haare Heijmeijer.Depuis 2010, et àvue de nez, je dirais que près d’un tiers des magasins aaccueilli de nouvelles enseignes. Un véritable coup defouet pour le quartier.”“Cette stabilité que l’on repère dans les villes importan­tes, poursuit­il, est moins perceptible dans les pluspetites villes. Si les loyers ne sont pas à la baisse, ils n’ensont pas loin. Le marché se cherche. L’offre est supé­rieure à la demande et un vide locatif commence àapparaître. En cause, peut­être, le fait que les enseignesprivilégient les périphéries, moins chères. Mais qu’on nese trompe pas. Si la Belgique est 32e dans le “ranking”

mondial, ce n’est pas parce qu’elle est bonmarché. C’estparce que son potentiel de chiffre d’affaires est moinsélevé.”Autre particularité du marché belge, le succès desartères de luxe, le boulevard de Waterloo à Bruxelles,la Schuttershofstraat à Anvers. “Qui se poursuit”,indique le courtier, évoquant, sans les nommer,plusieurs négociations en cours. “La Belgique était unpeu laissée pour compte par les enseignes de luxe. Sonrôle n’est toujours pas prépondérant, mais il a grandi.Beaucoup entrent dans le marché. La demande aug­mentant mais pas l’offre, les loyers sont en hausse.”C.M.

l Retail l Commerces et shopping

Les enseignes affichent “ratio nalisation”, pas “expansion”Le Mapic 2012 a permis de prendre le pouls du marchéde l’implantation commerciale.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Législation l Institut professionnel

Courtiers,aux enchères !h La Justice a ouvert la voie auxenchères en ligne, organisées pardes courtiers immobiliers. L’IPI s’yinscrit résolument.

LE PRINCIPE DE LA VENTE IMMOBILIÈRE AUXenchères ne relève plus désormais des seuls notai­res. C’est ce qu’indique l’IPI, l’Institut profession­nel des agents immobiliers, dans un communi­qué. Il y voit un énorme pas vers la modernité etune nouvelle liberté offerte à ses membres depouvoir user de cette technique de vente mo­derne et de toutes celles qui surgiront à l’avenir,liées notamment à Internet. “Le temps où les biensimmobiliers se vendaient exclusivement par le tru­chement des petites annonces publiées sur papier ouInternet est révolu”, insiste l’IPI. “Tout récemment, laCour de cassation, la plus haute instance du pays,s’est exprimée positivement sur la question. La léga­lité de la technique est définitivement entérinée”,ajoute­t­il.

Aux Pays­Bas et en Grande­Bretagne, ce sys­tème de vente rencontre un beau succès, depuisde nombreuses années déjà. En Belgique, par con­tre, l’intérêt pour les enchères immobilières en li­gne était encore très limité jusqu’à présent, en rai­son de l’insécurité juridique entourant ce genrede pratique. Le problème étant que l’enchère im­mobilière en ligne s’apparente à la vente publique(une pratique exclusivement réservée aux notai­res, voir ci contre), explique l’IPI.

Le notariat belge évoquait à ce sujet une “ingé­rence dans une fonction publique”, rappelle l’Insti­tut. “Les notaires fustigent plus précisément les acti­

vités de la plateforme d’enchères immobilières une­fois­deuxfois.be.” Celle­ci propose aux acheteursintéressés par une propriété de faire une offre viale site Internet. Pour ce faire, unefois­deuxfois.betravaille avec divers agents immobiliers. Concrè­tement, le vendeur et le candidat­acheteur sontmis en contact après l’offre conclue en ligne, etcela afin de régler l’affaire de manière officielle etdéfinitive.“La Fédération royale du notariat belge a lancé une

procédure en justice à l’encontre des fondateurs dusite d’enchères immobilières. Ceux­ci ont eu gain decause tant en première instance qu’en appel. Les deuxjugements sont sans équivoque : le site web ne pro­pose pas de vraies ventes publiques, car les offres nesont pas juridiquement contraignantes et il ne sau­rait être question de mission publique. Le Cour decassation, qui vient de rendre son verdict, partageelle aussi cette vision”, résume l’IPI.

Dans les années à venir, les courtiers immobi­liers seront davantage appelés à se tourner versl’innovation et la créativité. L’Institut profession­nel des agents immobiliers encourage les agentsimmobiliers belges à prendre les devants et à biense positionner dans la course au courtage mo­derne en Europe. De récentes initiatives semblentdémontrer que cette voie est pleine d’avenir. “Toutcela n’est pas seulement une alternative intéressanteaux ventes publiques”, explique Hugues de Belle­froid, vice­président de l’Institut professionneldes agents immobiliers, cité dans le communiqué.“Cela répond aussi à la demande d’innovation, quel­que chose que le Belge avec sa brique dans le ventresait apprécier. Le consommateur immobilier sera lepremier à profiter de ces nouvelles techniques devente.”

En bref

Moins de créditshypothécairesAu cours du 3e trimestre 2012,l’octroi de crédits hypothécairess’est contracté de 26,7 % parrapport au trimestre correspon­dant de 2011. Les demandes, el­les, ont reculé le 25,5 %. Le ni­veau demeure néanmoins à unniveau supérieur à celui de2009, indique l’Union profes­sionnelle du crédit (UPC),auteur de ces statistiques. Tant2010 que 2011 ont en effet étédes années exceptionnelles à cetitre. Causes de ces fortes bais­ses ? La fin des incitants fiscauxpour le marché de la rénovationet le contexte socio­économi­que incertain. Le nombre decrédits à la rénovation (environ14 200) a chuté de plus de moi­

tié. Le nombre de crédits à laconstruction (quelque 5 600) aenregistré un recul de 22 %. Lenombre de crédits pour l’achatd’un logement (25 600) a reculéd’un peu plus de 5 %, ce qui dé­note une relative stabilité dumarché immobilier. Le montantmoyen emprunté pour l’achatd’un logement a augmenté jus­qu’à près de 140 000 euros. e

L’architecte du CanalLe ministre­Président de la Ré­gion de Bruxelles­Capitale a dé­voilé, la semaine dernière, lenom de l’auteur du futur Plandirecteur pour le territoire duCanal, choisi dans le cadre d’unappel d’offres européen. Il s’agitde l’architecte, urbaniste et pay­

sagiste français Alexandre Che­metoff, associé à Idea Consult etEcorem. Alexandre Chemetoffest notamment l’auteur du PlanGuide de l’île de Nantes, de pro­jets dans le cadre du pro­gramme 50 000 logements deBordeaux et du schéma direc­teur du Plateau de La Haye àNancy. La conception du Plandirecteur Canal s’étalera sur 9mois. Une phase d’accompagne­ment de sa mise en œuvre estenvisagée par la suite pour unepériode de 3 ans. e

Énième reconversionen vueLe quartier “Marcel Thiry­Pléia­des” n’en finit pas de convertirses bureaux en habitations, mai­

sons de repos, hôtels… Récem­ment, par l’intermédiaire deCBRE, la branche investisse­ment du groupe Deka a venduson immeuble situé au 83 del’avenue Marcel Thiry (photo) àBruxelles (à côté du Cora deWoluwe­Saint­Lambert) au dé­veloppeur gantois Immogra, quien fera des logements. Précé­demment affecté à la fonctionde bureaux, l’immeuble, d’unesurface de 11 500 m², était lecandidat idéal pour une telle re­conversion. “Ce projet de recon­version en logements permet d’ex­primer au mieux la valeur dessurfaces tout en obtenant le prixde vente souhaité”, précise San­dra Gottcheiner, de CBRE. Im­mogra dispose d’une expériencede plus de 45 ans dans le secteuret a plus de 3 500 réalisations à

son actif. Le développeur pos­sède en outre plusieurs projetsen cours dans le quartier, et,plus spécifiquement, dans l’îlotdélimité par les avenues MarcelThiry et de Calabre. e

Question time

L’achat d’un bienen vente publique

La vente publique est une vente aux enchères. Lesamateurs font des offres successives. Le montant leplus élevé formera le prix de vente, s’il est accepté parle vendeur.Les conditions de la vente sont reprises dans un “ca­hier des charges”. Il s’agit d’un acte rédigé par le no­taire qui reprendra la description de l’immeuble ainsique les conditions de la vente. Ce document peut êtreconsulté par tout amateur potentiel, en l’étude du no­taire. Le notaire annonce la séance au moyen d’afficheset d’annonces publiées dans des journaux. Les offres(ou enchères) sont reçues lors de la séance de vente,éventuellement à partir d’une mise à prix. Si la der­nière offre est acceptée, le notaire procède à ce qu’onappelle l’adjudication (c’est­à­dire la vente). L’acqué­reur disposera d’un délai relativement court pour lepaiement du prix et des frais. Certaines ventes ne sontdéfinitives qu’après un délai de 15 jours, endéans le­quel tout intéressé peut faire une surenchère. Depuis2010, la possibilité de renoncer à la faculté de suren­chère a toutefois été généralisée à toutes les ventes pu­bliques.Si la faculté de surenchère est d’application, cela signi­fie que l’adjudication n’est définitive que pour autantqu’aucun autre amateur n’ait, endéans les 15 jours, si­gnifié une nouvelle offre. Celle­ci doit être supérieurede 10 % avec un minimum de 250 euros (si le prix estinférieur à 2 500 euros), et un maximum de6 200 euros (si le prix est supérieur à 62 000 euros) aumontant du prix de l’adjudication. Si la faculté de su­renchère est exercée, la vente ne sera définitive quelors d’une nouvelle séance de vente.La vente publique a également franchi le pas de l’élec­tronique. Il est possible, dès à présent, de vendre etacheter par voie électronique via le site Notaclick.be.Cela vaut pour tout bien immobilier. Le notaire super­vise l’ensemble du processus afin de garantir la sécu­rité juridique. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité:Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

Étalage de congratulationsh Le Mapic a ses Awards, qu’ildistribuera ce jeudi. En pointd’orgue, en quelque sorte, àune série de remises de prixqui ont émaillé la vie desretailers et autres acteursprofessionnels du secteur.

UNE SEULE ENSEIGNE BELGE EST no­minée auxMapicAwards, qui seront dé­voilés ce jeudi en soirée : Exki. Qui con­coure dans la catégorie “Meilleur conceptcommercial de restauration”, aux côtésde Coffea (France) et de H3 ­ New Ham­burgology (Portugal). Chaîne de restau­ration rapide de qualité, axée sur desproduits naturels et frais, Exki compte63 points de vente situés en Belgique,France, Italie, Luxembourg et Pays­Bas.“Exki a réussi à combiner dans son offre larapidité du service et la qualité des pro­duits,pointe le jury. Il est le premier à avoiramené ce concept novateur en Europe.”

Et s’il y a un “Neo” parmi les nominés,il ne s’agit pas du futur centre commer­cial du Heysel, mais du concept innovantde magasins conçu par Adidas pour ci­bler les jeunes consommateurs, en caté­gorie “Meilleur concept commercial demode”.

Au total, les organisateurs du salon dis­tribueront sept Mapic Awards. À quatreenseignes et à trois développeurs de cen­tres commerciaux.

Le 25 octobre dernier, ce sont 7 tro­phées également qui ont été remis par leConseil Belgo­Luxembourgeois desCentres Commerciaux (CBLCC). Unévénement bisannuel qui en était à sa 5e

édition, récompensant l’innovation etl’approche neuve d’enseignes d’une part,de shopping centers et retails parksd’autre part. La particularité de ces“Shopping Awards” belgo­luxembour­geois ? Ils sont attribués par deux jurys.Les Best Shopping Center Awards sont dé­signés par un jury international d’ex­perts issus, cette année, de France, d’Ita­lie et de Scandinavie, et présidé par KoenNevens, Managing Partner de Cush­man&Wakefield Belgique. Pour les Best

Retailer Awards, le jury est composé dereprésentants de la presse spécialisée etd’anciens lauréats, sous la présidence,pour cette édition 2012, de Touch DeClercq du Bureau Ikarae­Brandstyling.

Assez étonnamment, c’est dans la caté­gorie où il y avait le moins de nominésque le CBLCC a déniché son plus grandvainqueur : le Shopping Center de Ni­velles, développé par Wereldhave, a en­levé deux Awards, en catégories “Shop­ping Centers” (où il n’avait que deuxautres concurrents, le Grand Bazar d’An­vers et Ville 2 de Charleroi) et “Sustaina­bility”. Le jury a, entre autres, relevé “lemeilleur équilibre entre l’architecture, l’in­tégration du neuf à l’ancien, la durabilité,etc. […] Nivelles s’occupe d’une expérience to­tale et dans un cadre accueillant pour sesclients […]. Un Shopping Center qui se prendenmain de cette façon assure que l’écologiea un rôle à jouer.”

Tendance du moment, il y avait pasmoins de 10 retail parks en compétition :six en Wallonie (Huy, Glin, Flémalle, Flé­ron, Libramont et Tubize), trois en Flan­dre (Drogenbos, Olen et Turnhout) et unau Grand­Duché (Foetz). “La catégorie laplus difficile à juger en raison de la compa­raison délicate entre le neuf, le rénové, lanouvellemise en scène, le grand, le petit…”, anoté le jury. C’est l’Aliénau de Libra­mont, développé par Prometra Leuvenqui l’a emporté, “en raison de la qualitédes bâtiments et de l’architecture, qui se ré­

fère davantage à une usine qu’à un simpleRetail Park. Et aussi la réussite exception­nelle de réunir les magasins du centre et lesmagasins périphériques.”

Du côté des enseignes primées par leCBLCC, on retrouve Bel&Bo (catégorieNew Concepts), pour l’“étude de marchétrès approfondie” qui l’a porté sur lesfonts baptismaux, et pour “une communi­cation unique et fraîche”; Smets ConceptStore (catégorie New on the Market), ou“comment on peut actuellement accompa­gner un client polyvalent dans tout ce quibouge […], domaines de la mode, de l’inté­rieur, du design et de la beauté”; DelhaizeDirect (catégorie Best Website) pour “lafaçon attractive de communiquer et la véri­table expérience d’achat (online)”.

Le jury des Retails a également notifiéun Special Award à l’enseigne 2theloo, lapremière chaîne de toilettes au monde,“pour ce que cette marque offre de neuf”.“2theloo a créé au départ d’un besoin nor­mal, mais parfois ‘très pressant’, un nou­veau concept commercial et extrêmementoriginal pour les gens qui font leurs cour­ses”.

Quelques jours avant que le CBLCC re­mette ses Awards, l’Association du ma­nagementde centre­ville (AMCV) faisaitde même avec ses coups de cœur. Ceux­cirécompensent des actions innovantesmenées en partenariat public­privé etayant une grande efficience en matière de

gestion et de développement des centres­villes wallons. Dans la catégorie anima­tion commerciale, l’AMCV a remis son“coup de cœur” à la gestion du centre­ville deCharleroi pour l’organisation des“Afterwork shopping”, une initiative quivise à ouvrir un jeudi par mois jusqu’à20 heures certains commerces carolos.Dans la catégorie convivialité, l’AMCV arécompensé la gestion centre­ville deLiège pour la décoration des cellules vi­des. Le “coup de cœur” dans la catégoriedéveloppement commercial revient à lagestion centre­ville deMons pour l’orga­nisation de cours de langues à l’atten­tion des commerçants. Dans la catégorielogement et urbanisme, l’AMCV a dé­cerné deux “coups de cœur” : l’un à la ges­tion centre­ville de La Louvière pourl’harmonisation des terrasses, l’autre àla gestion du centre­ville de Châteletpour l’accompagnement d’un projet derénovation urbaine.

Les gestions du centre­ville de Lou­vain­la­Neuve et d’Arlon ont toutes lesdeux reçu un “coup de cœur” dans la ca­tégorie marketing et promotion : la pre­mière pour la création d’un réseau d’af­fichage public, la seconde pour l’instal­lation de kakemonos publicitaires.

Dans la catégorie partenariat, l’AMCV arécompensé la gestion du centre­ville deLiège pour le plan stratégique dont elles’est dotée. Enfin, les gestions du centre­ville deWavre et d’Arlon ont été récom­pensées dans la catégorie place manage­ment respectivement pour les opérations“Jardin urbain” et “Place managementau parc Léopold”.

L’avant veille, le 7 novembre, Comeos,la fédération du commerce et des servi­ces, avait remis son prix Mercure du bâti­ment commercial le plus réussi au nou­vel établissement de la chaîne de restau­ration rapideQuick à Flémalle. Le jury aretenu “le concept de construction bienéquilibré […]. En faisant glisser deux volu­mes l’un sur l’autre, un maximum de sur­face commerciale a été créée avec un mini­mumde surface au sol. Le concept vamain­tenant être utilisé pour d’autres restaurantsQuick”, a souligné Comeos. LeColruyt deWépion s’est classé à la deuxième place,devant le magasin De StandaardBoekhandel de Turnhout.C.M.

QUICK

Le Quick “cubi-que” de Flémallea obtenu le PrixMercure 2012 deComeos.

CBLCC

Entre autres lauréats : la décoration des cellules vides de l’AMCVLiège, l’extension du shoppping de Nivelles de Wereldhave et l’en-seigne 2theloo. CH

RISTOP

HEBO

RTELS

AMCV

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5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Législation l Institut professionnel

Courtiers,aux enchères !h La Justice a ouvert la voie auxenchères en ligne, organisées pardes courtiers immobiliers. L’IPI s’yinscrit résolument.

LE PRINCIPE DE LA VENTE IMMOBILIÈRE AUXenchères ne relève plus désormais des seuls notai­res. C’est ce qu’indique l’IPI, l’Institut profession­nel des agents immobiliers, dans un communi­qué. Il y voit un énorme pas vers la modernité etune nouvelle liberté offerte à ses membres depouvoir user de cette technique de vente mo­derne et de toutes celles qui surgiront à l’avenir,liées notamment à Internet. “Le temps où les biensimmobiliers se vendaient exclusivement par le tru­chement des petites annonces publiées sur papier ouInternet est révolu”, insiste l’IPI. “Tout récemment, laCour de cassation, la plus haute instance du pays,s’est exprimée positivement sur la question. La léga­lité de la technique est définitivement entérinée”,ajoute­t­il.

Aux Pays­Bas et en Grande­Bretagne, ce sys­tème de vente rencontre un beau succès, depuisde nombreuses années déjà. En Belgique, par con­tre, l’intérêt pour les enchères immobilières en li­gne était encore très limité jusqu’à présent, en rai­son de l’insécurité juridique entourant ce genrede pratique. Le problème étant que l’enchère im­mobilière en ligne s’apparente à la vente publique(une pratique exclusivement réservée aux notai­res, voir ci contre), explique l’IPI.

Le notariat belge évoquait à ce sujet une “ingé­rence dans une fonction publique”, rappelle l’Insti­tut. “Les notaires fustigent plus précisément les acti­

vités de la plateforme d’enchères immobilières une­fois­deuxfois.be.” Celle­ci propose aux acheteursintéressés par une propriété de faire une offre viale site Internet. Pour ce faire, unefois­deuxfois.betravaille avec divers agents immobiliers. Concrè­tement, le vendeur et le candidat­acheteur sontmis en contact après l’offre conclue en ligne, etcela afin de régler l’affaire de manière officielle etdéfinitive.“La Fédération royale du notariat belge a lancé une

procédure en justice à l’encontre des fondateurs dusite d’enchères immobilières. Ceux­ci ont eu gain decause tant en première instance qu’en appel. Les deuxjugements sont sans équivoque : le site web ne pro­pose pas de vraies ventes publiques, car les offres nesont pas juridiquement contraignantes et il ne sau­rait être question de mission publique. Le Cour decassation, qui vient de rendre son verdict, partageelle aussi cette vision”, résume l’IPI.

Dans les années à venir, les courtiers immobi­liers seront davantage appelés à se tourner versl’innovation et la créativité. L’Institut profession­nel des agents immobiliers encourage les agentsimmobiliers belges à prendre les devants et à biense positionner dans la course au courtage mo­derne en Europe. De récentes initiatives semblentdémontrer que cette voie est pleine d’avenir. “Toutcela n’est pas seulement une alternative intéressanteaux ventes publiques”, explique Hugues de Belle­froid, vice­président de l’Institut professionneldes agents immobiliers, cité dans le communiqué.“Cela répond aussi à la demande d’innovation, quel­que chose que le Belge avec sa brique dans le ventresait apprécier. Le consommateur immobilier sera lepremier à profiter de ces nouvelles techniques devente.”

En bref

Moins de créditshypothécairesAu cours du 3e trimestre 2012,l’octroi de crédits hypothécairess’est contracté de 26,7 % parrapport au trimestre correspon­dant de 2011. Les demandes, el­les, ont reculé le 25,5 %. Le ni­veau demeure néanmoins à unniveau supérieur à celui de2009, indique l’Union profes­sionnelle du crédit (UPC),auteur de ces statistiques. Tant2010 que 2011 ont en effet étédes années exceptionnelles à cetitre. Causes de ces fortes bais­ses ? La fin des incitants fiscauxpour le marché de la rénovationet le contexte socio­économi­que incertain. Le nombre decrédits à la rénovation (environ14 200) a chuté de plus de moi­

tié. Le nombre de crédits à laconstruction (quelque 5 600) aenregistré un recul de 22 %. Lenombre de crédits pour l’achatd’un logement (25 600) a reculéd’un peu plus de 5 %, ce qui dé­note une relative stabilité dumarché immobilier. Le montantmoyen emprunté pour l’achatd’un logement a augmenté jus­qu’à près de 140 000 euros. e

L’architecte du CanalLe ministre­Président de la Ré­gion de Bruxelles­Capitale a dé­voilé, la semaine dernière, lenom de l’auteur du futur Plandirecteur pour le territoire duCanal, choisi dans le cadre d’unappel d’offres européen. Il s’agitde l’architecte, urbaniste et pay­

sagiste français Alexandre Che­metoff, associé à Idea Consult etEcorem. Alexandre Chemetoffest notamment l’auteur du PlanGuide de l’île de Nantes, de pro­jets dans le cadre du pro­gramme 50 000 logements deBordeaux et du schéma direc­teur du Plateau de La Haye àNancy. La conception du Plandirecteur Canal s’étalera sur 9mois. Une phase d’accompagne­ment de sa mise en œuvre estenvisagée par la suite pour unepériode de 3 ans. e

Énième reconversionen vueLe quartier “Marcel Thiry­Pléia­des” n’en finit pas de convertirses bureaux en habitations, mai­

sons de repos, hôtels… Récem­ment, par l’intermédiaire deCBRE, la branche investisse­ment du groupe Deka a venduson immeuble situé au 83 del’avenue Marcel Thiry (photo) àBruxelles (à côté du Cora deWoluwe­Saint­Lambert) au dé­veloppeur gantois Immogra, quien fera des logements. Précé­demment affecté à la fonctionde bureaux, l’immeuble, d’unesurface de 11 500 m², était lecandidat idéal pour une telle re­conversion. “Ce projet de recon­version en logements permet d’ex­primer au mieux la valeur dessurfaces tout en obtenant le prixde vente souhaité”, précise San­dra Gottcheiner, de CBRE. Im­mogra dispose d’une expériencede plus de 45 ans dans le secteuret a plus de 3 500 réalisations à

son actif. Le développeur pos­sède en outre plusieurs projetsen cours dans le quartier, et,plus spécifiquement, dans l’îlotdélimité par les avenues MarcelThiry et de Calabre. e

Question time

L’achat d’un bienen vente publique

La vente publique est une vente aux enchères. Lesamateurs font des offres successives. Le montant leplus élevé formera le prix de vente, s’il est accepté parle vendeur.Les conditions de la vente sont reprises dans un “ca­hier des charges”. Il s’agit d’un acte rédigé par le no­taire qui reprendra la description de l’immeuble ainsique les conditions de la vente. Ce document peut êtreconsulté par tout amateur potentiel, en l’étude du no­taire. Le notaire annonce la séance au moyen d’afficheset d’annonces publiées dans des journaux. Les offres(ou enchères) sont reçues lors de la séance de vente,éventuellement à partir d’une mise à prix. Si la der­nière offre est acceptée, le notaire procède à ce qu’onappelle l’adjudication (c’est­à­dire la vente). L’acqué­reur disposera d’un délai relativement court pour lepaiement du prix et des frais. Certaines ventes ne sontdéfinitives qu’après un délai de 15 jours, endéans le­quel tout intéressé peut faire une surenchère. Depuis2010, la possibilité de renoncer à la faculté de suren­chère a toutefois été généralisée à toutes les ventes pu­bliques.Si la faculté de surenchère est d’application, cela signi­fie que l’adjudication n’est définitive que pour autantqu’aucun autre amateur n’ait, endéans les 15 jours, si­gnifié une nouvelle offre. Celle­ci doit être supérieurede 10 % avec un minimum de 250 euros (si le prix estinférieur à 2 500 euros), et un maximum de6 200 euros (si le prix est supérieur à 62 000 euros) aumontant du prix de l’adjudication. Si la faculté de su­renchère est exercée, la vente ne sera définitive quelors d’une nouvelle séance de vente.La vente publique a également franchi le pas de l’élec­tronique. Il est possible, dès à présent, de vendre etacheter par voie électronique via le site Notaclick.be.Cela vaut pour tout bien immobilier. Le notaire super­vise l’ensemble du processus afin de garantir la sécu­rité juridique. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité:Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

D.R.

l Vie de château l 646

Les Fawes dévouésaux anciens

h Les châteaux et leurs domainesservent parfois de résidences pourpersonnes âgées. C’est le cas du côté deBanneux, aux Fawes.

LE CHÂTEAU DES FAWES SE SITUE entre Louveigné etBanneux, sur ce dernier village. C’est une charmantemaison posée sur la voirie ce qui permet d’en voir aisé­ment les contours. La propriété est longue à défautd’être large et les édifices de différentes périodes sesuccèdent avec une certaine homogénéité. Pourtantles lieux eurent à souffrir des affres de l’existence, desguerres notamment, des incendies et des change­ments d’affectations.

En regardant ce qui est le principal, c’est­à­dire lechâteau, on ne peut manquer le superbe portail d’en­trée en partie isolé, sauf à être appuyé sur un petit édi­cule monté en moellons de calcaire qui lui vient pren­dre contact avec l’aile de l’ancienne ferme. Un secondportail centenaire se trouve sur l’autre flanc du do­maine. Le portail ancien est en arc en plein cintre. Il estde style Louis XV, érigé en briques et calcaire pour lesdécors de chaînages d’angle, pour les montants dupassage couvert à crossettes et légers refends, pour lebel oculus ovale à clés, pour la moulure plate à la basede la corniche, de même que les chasse­roues. La toi­ture en pavillon est composée de trois niveaux clos parune aigrette en fer forgé. La clé qui surmonte l’oculus àroue est sculptée aux armes d’alliance des Coune de labranche de Vaux et des Grand Ry. Une autre branchedes Coune donna les seigneurs de Deigné et de Hollo­gne­aux­Pierres et fut anoblie (titre de baron), en1782. La branche qui nous occupe a été anoblie en1821.

Henri de Coune fut bourgmestre de Liège en 1785.Avec Marie­Elisabeth de Grand Ry, ils semblent bienavoir été les édificateurs des Fawes, à moins qu’il nefaille remonter d’une génération. En tous cas leur des­cendance allait vendre le domaine en 1874, à EmileMonseur, mayeur de Louveigné. En 1934, il y eut uneautre vente en faveur de l’œuvre de la Vierge des Pau­

vres. Cette institution est toujours propriétaire desFawes.

Le château reconstruit en partie après la GrandeGuerre, se trouve au fond d’une cour ouverte versl’orient. Sur l’ouest par contre une aile de communs enmoellons de calcaire et de grès est toujours bien pré­sente. L’aile se termine à rue par un joli pignon, cou­vert de plaques de zinc d’où émergent deux fois deuxbaies carrées. Sur la cour on y retrouve une grande en­trée de grange en arc en plein cintre. On y décomptedix travées au rez dont trois portes. Et cet édifice dedeux niveaux vient buter, non pas sur le château maissur un raccord en métal et verre sans doute des années1980, dont l’intégration est relative.

La demeure en L sous une toiture en bâtière mansar­dée couverte d’Eternit, est caractérisée par son rezanimé de cinq larges travées en plein cintre et à petits­bois en partie rayonnants. Au centre se trouve l’entréeprincipale. Sur la gauche émerge une tour carrée enga­gée sommée d’un clocheton bombé à huit pans pourautant de pans sur les faces. Un clocheton achève dedonner de la hauteur à cette partie qui sert d’escalierd’accès aux étages. Pour les besoins de sécurité un es­calier de métal affecte la partie extérieure vers le parc.La façade sur le sud est parfaitement classique. On ytrouve sept travées dont les trois centrales sont isoléespar une légère avancée couverte par un imposant

fronton à feuillages et armorié (sans doute les Mon­seur). Trois portes fenêtres se trouvent au deuxièmeniveau et elles sont agrémentées de jolis balcons en ferforgé de style Louis XV. Les boiseries des baies sont ré­centes et le défaut de petits­bois les rend un peu sè­ches.

Du côté de la ferme de jadis, on trouve divers bâti­ments fort bien reconstruits dans le style ancien ar­dennais. Ces éléments sont en moellons de grès. Unautre portail en plein cintre y trouve place tandisqu’une tour carrée bloque la composition généralevers Louveigné.

On ne visite pas sauf pour les “Journées du Patri­moine”. Tout se voit de la rue. Les bâtiments ne sontpas classés.Philippe FarcyU Infos : 04.360.82.90.

PH.FY

PH.FY

La façade sur le parc est d’une grande sobriété et a retrouvévers 1920 ses lignes du XVIIIe siècle. L’entrée du domaine estdouble. Ci-dessous, le très beau portail placé vers Banneux.

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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FLATS & STUDIOSà vendre

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VIAGER

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FRANCE

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BUREAUXà vendre

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