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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°166 - Semaine du 18 au 24 octobre PP. 2-3 WIM ROBBERECHTS/PHOTO NEWS DÉTOURS BRABANÇONS Château Conseils Annonces Dans ce supplément, 10 pages pour trouver le bien de votre choix. L’IPI relève davantage d’arnaques à la location en ligne. Page 6 Le château de et à Plainevaux fait l’objet d’une réaffectation globale. Pages 4 et 5 D.R. PP 6 > 16

La Libre Immo du 18 octobre 2012

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Détours Brabançons

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Page 1: La Libre Immo du 18 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°166 - Semaine du 18 au 24 octobre

PP.2-3

WIM

ROBB

EREC

HTS/PH

OTONE

WS DÉTOURS

BRABANÇONS

Château Conseils AnnoncesDans ce supplément,10 pages pour trouverle bien de votre choix.

L’IPI relève davantaged’arnaques à la location enligne. Page 6

Le château de et à Plainevauxfait l’objet d’une réaffectationglobale. Pages 4 et 5

D.R.

PP 6 > 16

Page 2: La Libre Immo du 18 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

l Marché immobilier résidentiel l Brabant wallon

Wavre et Jodoigne,moins bruxelloises qu’avant

h Elles font partie des communesphares des autoroutes E40 et E411,prises d’assaut par des Bruxellois enmal de toit à bon prix.

h Mais ce qui était vrai pour Wavre etJodoigne il y a quelques années encorel’est de moins en moins. Question demobilité.

Dossier Frédérique Masquelier

ON EXPLIQUE GÉNÉRALEMENT LE SUCCÈS immo­bilier des deux Brabant par leur proximité immé­diate avec Bruxelles. Laquelle a tendance à faire fuir

les candidats­acquéreurs, tout autant effrayés par sestarifs exorbitants qu’ils sont séduits par l’herbe, plusverte, de leurs voisins. Toutefois, ce qui est vrai pourcertaines communes – Overijse, Hoeilaart, Rixensart,Lasne ou encore Waterloo – ne l’est pas nécessaire­ment pour les autres. Ou ne l’est plus, comme en at­teste le notaire Thibaut van Doorslaer, dont l’étudeest ancrée à Jodoigne. “Il y a une dizaine d’années, lesBruxellois sont arrivés en masse, c’est sûr, nuance­t­il.Mais aujourd’hui, je ne pense pas que l’on puisse encoreparler d’exode.” En cause ? La mobilité. Il est vrai qu’ilfaut s’armer de courage pour faire la navette entre Jo­doigne et Bruxelles tous les matins et tous les soirs,aux horaires de bureau. Mais pas seulement. “Onperd facilement une heure par jour dans les embouteilla­ges, aux heures de pointe”, intervient Jacques Billen,expert immobilier et directeur de l’agence Immo­Billen, basée à Wavre. Qui atteste, lui aussi, de laperte de vitesse de ces “arrivages de Bruxellois” danssa région.

Du coup, les seuls Bruxellois qui s’aventurent en­core en direction du Sud ou de l’Est du Brabant wal­lon – et en particulier vers Wavre ou Jodoigne, pourne citer qu’elles –, sont ceux dont le budget ne leurpermet pas de polémiquer sur le temps qu’ils passe­ront à arpenter ces deux axes. Celui­ci fusse de l’ar­gent, comme dit l’adage. “On observe deux catégoriesde Bruxellois dans nos contrées, acquiesce Raphaël Po­povitch, de l’agence jodoignoise du groupe Fiks. Lespremiers quittent la capitale pour les petites maisonsmitoyennes du centre de Jodoigne – ce qui attise la com­pétition sur ce segment de marché et, au final, titille lesprix. Les seconds… Et bien, les seconds préfèrent tout sim­plement, tant qu’à se déplacer, s’installer deux sortiesd’autoroute plus loin, à Hannut !”

Quid des perspectives immobilières de ces contréesdu Sud et de l’Est du Brabant wallon ? La Libre Immos’est penchée sur les marchés des communes de Jo­doigne et Wavre, en analysant tant leurs points forts,que leurs points faibles.

Wavre, en plein boom immobilierh La ville se doit de densifier son centre urbain. Exit lesquatre­façades, place aux immeubles à appartements.

+ Wavre est en plein boom immobi­lier. Et les autorités communales

elles­mêmes encouragent la multiplica­tion des projets. “Partant du constat quela densité de population est très basseintra­muros, la ville deWavre a chargéle bureau d’étude Agora d’élaborer unplan urbanistique destiné, entre autres, àcréer du logement, explique JacquesBillen, de l’agence ImmoBillen.De quoirelever la moyenne à un taux de 25 à 30logements à l’hectare dans le centre­ville,comme le prône la Région wallonne.”Même si cela n’est pas pour plaire auxriverains, qui – comme l’illustre le casdu Champ Sainte­Anne, dont les 600logements attendent toujours un feuvert – freinent des deux pieds l’avance­ment de certains projets.

- Qui plus est, les terrains à bâtir sefont rares. Du moins, dans l’immé­

diate périphérie. Il faut aller aux limitesavec d’autres communes pour en trou­ver : vers Louvain­la­Neuve, Grez­Doi­ceau, Ottignies, ou encore, Bierges. Cequi donne lieu à un ballet de démoli­tions­reconstuctions aux abords ducentre de Wavre. “Une unifamilialerasée permet d’élever quatre apparte­ments, une ancienne zone d’activitééconomique en centre­ville libère de laplace pour une vingtaine d’autres…”,ajoute un autre courtier wavrien, quipréfère rester anonyme.

+ Car la demande en immeuble àappartements est forte. “Dès qu’un

immeuble est en construction, les réser­vations pleuvent”, assure, de son côté,Jacques Billen. Suivent, dans le cœurdes candidats­acquéreurs wavriens, etpar ordre de préférence, les maisons derangées et les villas quatre­façades,dans les villages avoisinants. Les biensd’exception, eux, constituent une partinsignifiante du marché, se concentrantsur trois zones : le Bois de la Pierre, ledomaine d’Angoussart et la région deDoiceau. Et un observateur plus criti­que d’ajouter : “Sur le plan urbanistique,Wavre n’a pas une image de grand prixd’élégance. Ce qui implique que ceux quien ont les moyens lui préfèrent Rixensartou encore Grez­Doiceau.”

+ Par ailleurs, la ville tire bénéfice dusuccès immobilier de Louvain­la­

Neuve. Ceux qui ne peuvent pas sepayer les prix très élevés au mètre carrénéo­louvaniste tentent leur chance en

périphérie immédiate. “De quoi tirer lemarché wavrien – et ses prix – vers lehaut. Peut­être pas autant qu’Ottignies,qui lui est contiguë, mais assez pour êtresignificatif”, assure cet observateur.

- L’influence de Louvain­la­Neuve semarque aussi sur le plan commercial.

Mais a des effets autrement plus néfas­tes. “On remarque clairement une fuite,voire un abandon des petits commercesdu centre­ville, face à la concurrence del’Esplanade, poursuit notre interlocu­teur. Si lesWavriens, fidèles à leur cité,continuent à faire leurs emplettes chezeux, les ménages des villages alentours,eux, boudentWavre pour sa concur­rente.” Un phénomène qui a une inci­dence malheureuse sur le marché del’immobilier résidentiel. “La vétusté desimmeubles du centre­ville est très inquié­tante. Et le fait de voir leurs rez­de­chaussée commerciaux se vider les unsaprès les autres ne va pas dans le sens dela rénovation des étages”, déplore­t­il. Sila ville en est consciente aujourd’hui,cela n’a pas toujours été le cas. “Jusqu’ily a une dizaine d’années, l’urbanisme necherchait pas de solution à ce problèmeet se montrait plutôt laxiste.”

- Quant à la mobilité, elle ne comptepas parmi les points forts de la ville.

Sur le plan paysager, Wavre est coupéepar la Dyle, le chemin de fer et l’auto­route. Un handicap que les autoritéscommunales ne sont pas – encore –parvenues à surmonter. “Il manque destunnels et des passages à niveau pourtraverser les voies ferrées. Tandis que letrafic en centre­ville est beaucoup tropimportant ! La rue commerçante du Pontdu Christ dépasse les 12000 passages devéhicules par jour !”, indique encorenotre observateur. La ville projette bienla construction d’une rocade autour del’hyper­centre pour soulager celui­ci,mais se heurte aux protestations descommerçants, qui se félicitent de ceva­et­vient incessant. Par ailleurs, leRER ne passera pas par Wavre non plus,“et les pouvoirs publics n’ont rien faitpour organiser une jonction valable avecce dernier.”

+ Enfin, il faut mentionner le succèsdu zoning Nord de Wavre, en

pleine expansion, qui attire son lotd’entreprises et d’industries. Et avecelles, d’emplois et de candidats­acqué­reurs.

Wavre et Jodoigne ne sontpas Lasne ou Rixensart,

mais on y trouve aussi cetype de maison.

FIKS

Jodoigne, entre ruralité et urbanitéh La commune offre des prix attractifs, mais pâtit deproblèmes de mobilité. Notamment de l’absence d’une gare.

+ De l’avis unanime des observateursdu marché, Jodoigne plaît aux

candidats­acquéreurs pour sa situationidéale. Plantée entre la E411 et la E40,elle solutionne bien des problèmes demobilité, pour ne pas dire… de couple.“Jodoigne est centrale et permet à l’un detravailler du côté de Liège quand l’autreœuvre sur Louvain­la­Neuve ou Namur,par exemple, indique le notaire jodoi­gnois Thibaut van Doorslaer. VoireBruxelles, pour les plus courageux.”

- “Toutefois, glisse son confrère, GaetanDelvaux, le trafic qui encombre la

croisée des chaussées deWavre, Tirle­mont, Hannut et Jodoigne pousse lesfuturs propriétaires à s’installer stratégi­quement de l’un ou l’autre côté.” Avec cecique la commune ne compte pas de gareferroviaire, la plus proche étant celle deTirlemont, à quelque 15 km de là. Demême, le futur RER, qui reliera le Bra­bant wallon à Bruxelles, n’arrivera pasjusqu’à elle non plus.

+ Outre ces défauts de circulation,qui seront solutionnés, à terme, par

un projet de contournement, Jodoignereste une valeur sûre, du fait de sespetits prix. “L’Est du Brabant wallon estplus accessible que l’Ouest, c’est bienconnu, acquiesce Benoît Cappelle, del’Immobilière Jacques Bonnivers. Etmême si le marché jodoignois a fortévolué ces 15 dernières années, l’écartavec les prix wavriens se rétrécissant enconséquence, ceux­ci sont tout même de15 à 20 % plus élevés qu’ici.” Et ce, sanspour autant être le reflet de biens demeilleure qualité. Les parcs immobiliersjodoignois et wavrien ont, sensiblement,les mêmes racines : des petites maisonsmitoyennes dans le centre­ville et sur leschaussées, des quatre­façades auxabords, des immeubles à appartements,qui, de plus en plus, fleurissent un peupartout. À ceci près que Jodoigne peutcompter sur ses chères fermettes, petitsbijoux de ruralité qui, une fois rénovées,se monnaient à des prix souvent élevés.

+ Car Jodoigne se prévaut, entreautres, de son charme de campagne

préservée et, surtout, de celui de sesvillages environnants. Dont Mélin, quicompte “parmi les plus beaux deWallo­nie”, bâti en pierres de Gobertange, maisaussi Lathuy ou Saint­Remy­Geest. “Lesautorités communales sont conscientes del’importance de cette ruralité qui plaît

tant, et orientent leur politique d’aména­gement du territoire en ce sens”, souligneencore Benoît Cappelle. En limitant,dans certains villages comme Jauche­lette, la vente de parcelles inférieures à 4ou 5 ares, par exemple. Histoire degarder le “côté villageois”, nonobstant lerétrécissement des terrains dits “stan­dards”, qui passent de 10 ares à unesurface moyenne et maximale de 8 ares.

- Terrains, qui, parlons­en, “commen­cent à être une denrée rare, reprend

Me van Doorslaer. Tout en affichant desprix relativement soutenus.” Il en reste, çàet là, aux alentours de Jodoigne, mais lasource se tarit. Conséquence ou coïnci­dence, “les ventes de terrains sont pluscalmes qu’avant”, note Raphaël Popo­vitch, de l’agence locale du groupe Fiks.

+ Ce qui n’empêche pas la communed’être l’objet de projets immobiliers

divers. Qu’ils soient le fait des pouvoirspublics ou de promoteurs privés. “LaRégie foncière autonome du Brabantwallon (RFBW) collabore avec la ville deJodoigne sur le projet du Ry Saint Jean,soit 56 logements à des prix avantageux,liste Me Delvaux. Et investit dans 30logements sur le site des Rendanges et 24sur celui du grandMoulin. Tandis quel’Intercommunale du Brabant wallon(IBW) élève quelque 250 à 300 logementssur le site de la Maladrerie, en partenariatavec Matexi.” Du côté privé, le notaireépingle les résidences de la campagne dePrel, dont la première phase s’est trèsbien vendue et la seconde est en attente.

+ Il faut dire que les perspectivesdémographiques du Bureau du Plan

exhortent les investisseurs à créer deslogements supplémentaires en provincede Brabant wallon – plus de 36000 d’icià 2030, soit près de 2000 par an. Et, enla matière, Jodoigne a une longueurd’avance sur les communes voisines,puisqu’elle est particulièrement bienachalandée en… écoles ! “Il y en a partout,le nombre d’étudiants scolarisés à Jodoi­gne équivalant à celui d’habitants !”,s’exclame Benoît Cappelle. Qui noteégalement l’investissement des autoritéscommunales dans les infrastructuressportives (hall omnisports, piscine) etculturelles. Seul bémol, le commerce,qui n’y est pas encore très développé. “Lecentre commercial s’étouffe un peu, maisil est en passe de rajeunir et de se vivifier”,rassure Me van Doorslaer.

Les fermettes semonnaient autourde 250 000 €.Soit sensiblementle même prixqu’un apparte-ment neuf et unequatre-façade. Et50 à 100000€de plus qu’unemitoyenne.IK

S

Les appartementsneufs tournentautour de 3 500 €/m². L’ancien estmoins cher –250 000 €. Lesmaisons mitoyen-nes affichent lesmême tarifs qu’àJodoigne et quelque300 à 380000€ sielles sont cossues.IM

MOB

ILLEN

Page 3: La Libre Immo du 18 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

Wavre, en plein boom immobilierh La ville se doit de densifier son centre urbain. Exit lesquatre­façades, place aux immeubles à appartements.

+ Wavre est en plein boom immobi­lier. Et les autorités communales

elles­mêmes encouragent la multiplica­tion des projets. “Partant du constat quela densité de population est très basseintra­muros, la ville deWavre a chargéle bureau d’étude Agora d’élaborer unplan urbanistique destiné, entre autres, àcréer du logement, explique JacquesBillen, de l’agence ImmoBillen.De quoirelever la moyenne à un taux de 25 à 30logements à l’hectare dans le centre­ville,comme le prône la Région wallonne.”Même si cela n’est pas pour plaire auxriverains, qui – comme l’illustre le casdu Champ Sainte­Anne, dont les 600logements attendent toujours un feuvert – freinent des deux pieds l’avance­ment de certains projets.

- Qui plus est, les terrains à bâtir sefont rares. Du moins, dans l’immé­

diate périphérie. Il faut aller aux limitesavec d’autres communes pour en trou­ver : vers Louvain­la­Neuve, Grez­Doi­ceau, Ottignies, ou encore, Bierges. Cequi donne lieu à un ballet de démoli­tions­reconstuctions aux abords ducentre de Wavre. “Une unifamilialerasée permet d’élever quatre apparte­ments, une ancienne zone d’activitééconomique en centre­ville libère de laplace pour une vingtaine d’autres…”,ajoute un autre courtier wavrien, quipréfère rester anonyme.

+ Car la demande en immeuble àappartements est forte. “Dès qu’un

immeuble est en construction, les réser­vations pleuvent”, assure, de son côté,Jacques Billen. Suivent, dans le cœurdes candidats­acquéreurs wavriens, etpar ordre de préférence, les maisons derangées et les villas quatre­façades,dans les villages avoisinants. Les biensd’exception, eux, constituent une partinsignifiante du marché, se concentrantsur trois zones : le Bois de la Pierre, ledomaine d’Angoussart et la région deDoiceau. Et un observateur plus criti­que d’ajouter : “Sur le plan urbanistique,Wavre n’a pas une image de grand prixd’élégance. Ce qui implique que ceux quien ont les moyens lui préfèrent Rixensartou encore Grez­Doiceau.”

+ Par ailleurs, la ville tire bénéfice dusuccès immobilier de Louvain­la­

Neuve. Ceux qui ne peuvent pas sepayer les prix très élevés au mètre carrénéo­louvaniste tentent leur chance en

périphérie immédiate. “De quoi tirer lemarché wavrien – et ses prix – vers lehaut. Peut­être pas autant qu’Ottignies,qui lui est contiguë, mais assez pour êtresignificatif”, assure cet observateur.

- L’influence de Louvain­la­Neuve semarque aussi sur le plan commercial.

Mais a des effets autrement plus néfas­tes. “On remarque clairement une fuite,voire un abandon des petits commercesdu centre­ville, face à la concurrence del’Esplanade, poursuit notre interlocu­teur. Si lesWavriens, fidèles à leur cité,continuent à faire leurs emplettes chezeux, les ménages des villages alentours,eux, boudentWavre pour sa concur­rente.” Un phénomène qui a une inci­dence malheureuse sur le marché del’immobilier résidentiel. “La vétusté desimmeubles du centre­ville est très inquié­tante. Et le fait de voir leurs rez­de­chaussée commerciaux se vider les unsaprès les autres ne va pas dans le sens dela rénovation des étages”, déplore­t­il. Sila ville en est consciente aujourd’hui,cela n’a pas toujours été le cas. “Jusqu’ily a une dizaine d’années, l’urbanisme necherchait pas de solution à ce problèmeet se montrait plutôt laxiste.”

- Quant à la mobilité, elle ne comptepas parmi les points forts de la ville.

Sur le plan paysager, Wavre est coupéepar la Dyle, le chemin de fer et l’auto­route. Un handicap que les autoritéscommunales ne sont pas – encore –parvenues à surmonter. “Il manque destunnels et des passages à niveau pourtraverser les voies ferrées. Tandis que letrafic en centre­ville est beaucoup tropimportant ! La rue commerçante du Pontdu Christ dépasse les 12000 passages devéhicules par jour !”, indique encorenotre observateur. La ville projette bienla construction d’une rocade autour del’hyper­centre pour soulager celui­ci,mais se heurte aux protestations descommerçants, qui se félicitent de ceva­et­vient incessant. Par ailleurs, leRER ne passera pas par Wavre non plus,“et les pouvoirs publics n’ont rien faitpour organiser une jonction valable avecce dernier.”

+ Enfin, il faut mentionner le succèsdu zoning Nord de Wavre, en

pleine expansion, qui attire son lotd’entreprises et d’industries. Et avecelles, d’emplois et de candidats­acqué­reurs.

Jodoigne, entre ruralité et urbanitéh La commune offre des prix attractifs, mais pâtit deproblèmes de mobilité. Notamment de l’absence d’une gare.

+ De l’avis unanime des observateursdu marché, Jodoigne plaît aux

candidats­acquéreurs pour sa situationidéale. Plantée entre la E411 et la E40,elle solutionne bien des problèmes demobilité, pour ne pas dire… de couple.“Jodoigne est centrale et permet à l’un detravailler du côté de Liège quand l’autreœuvre sur Louvain­la­Neuve ou Namur,par exemple, indique le notaire jodoi­gnois Thibaut van Doorslaer. VoireBruxelles, pour les plus courageux.”

- “Toutefois, glisse son confrère, GaetanDelvaux, le trafic qui encombre la

croisée des chaussées deWavre, Tirle­mont, Hannut et Jodoigne pousse lesfuturs propriétaires à s’installer stratégi­quement de l’un ou l’autre côté.” Avec cecique la commune ne compte pas de gareferroviaire, la plus proche étant celle deTirlemont, à quelque 15 km de là. Demême, le futur RER, qui reliera le Bra­bant wallon à Bruxelles, n’arrivera pasjusqu’à elle non plus.

+ Outre ces défauts de circulation,qui seront solutionnés, à terme, par

un projet de contournement, Jodoignereste une valeur sûre, du fait de sespetits prix. “L’Est du Brabant wallon estplus accessible que l’Ouest, c’est bienconnu, acquiesce Benoît Cappelle, del’Immobilière Jacques Bonnivers. Etmême si le marché jodoignois a fortévolué ces 15 dernières années, l’écartavec les prix wavriens se rétrécissant enconséquence, ceux­ci sont tout même de15 à 20 % plus élevés qu’ici.” Et ce, sanspour autant être le reflet de biens demeilleure qualité. Les parcs immobiliersjodoignois et wavrien ont, sensiblement,les mêmes racines : des petites maisonsmitoyennes dans le centre­ville et sur leschaussées, des quatre­façades auxabords, des immeubles à appartements,qui, de plus en plus, fleurissent un peupartout. À ceci près que Jodoigne peutcompter sur ses chères fermettes, petitsbijoux de ruralité qui, une fois rénovées,se monnaient à des prix souvent élevés.

+ Car Jodoigne se prévaut, entreautres, de son charme de campagne

préservée et, surtout, de celui de sesvillages environnants. Dont Mélin, quicompte “parmi les plus beaux deWallo­nie”, bâti en pierres de Gobertange, maisaussi Lathuy ou Saint­Remy­Geest. “Lesautorités communales sont conscientes del’importance de cette ruralité qui plaît

tant, et orientent leur politique d’aména­gement du territoire en ce sens”, souligneencore Benoît Cappelle. En limitant,dans certains villages comme Jauche­lette, la vente de parcelles inférieures à 4ou 5 ares, par exemple. Histoire degarder le “côté villageois”, nonobstant lerétrécissement des terrains dits “stan­dards”, qui passent de 10 ares à unesurface moyenne et maximale de 8 ares.

- Terrains, qui, parlons­en, “commen­cent à être une denrée rare, reprend

Me van Doorslaer. Tout en affichant desprix relativement soutenus.” Il en reste, çàet là, aux alentours de Jodoigne, mais lasource se tarit. Conséquence ou coïnci­dence, “les ventes de terrains sont pluscalmes qu’avant”, note Raphaël Popo­vitch, de l’agence locale du groupe Fiks.

+ Ce qui n’empêche pas la communed’être l’objet de projets immobiliers

divers. Qu’ils soient le fait des pouvoirspublics ou de promoteurs privés. “LaRégie foncière autonome du Brabantwallon (RFBW) collabore avec la ville deJodoigne sur le projet du Ry Saint Jean,soit 56 logements à des prix avantageux,liste Me Delvaux. Et investit dans 30logements sur le site des Rendanges et 24sur celui du grandMoulin. Tandis quel’Intercommunale du Brabant wallon(IBW) élève quelque 250 à 300 logementssur le site de la Maladrerie, en partenariatavec Matexi.” Du côté privé, le notaireépingle les résidences de la campagne dePrel, dont la première phase s’est trèsbien vendue et la seconde est en attente.

+ Il faut dire que les perspectivesdémographiques du Bureau du Plan

exhortent les investisseurs à créer deslogements supplémentaires en provincede Brabant wallon – plus de 36000 d’icià 2030, soit près de 2000 par an. Et, enla matière, Jodoigne a une longueurd’avance sur les communes voisines,puisqu’elle est particulièrement bienachalandée en… écoles ! “Il y en a partout,le nombre d’étudiants scolarisés à Jodoi­gne équivalant à celui d’habitants !”,s’exclame Benoît Cappelle. Qui noteégalement l’investissement des autoritéscommunales dans les infrastructuressportives (hall omnisports, piscine) etculturelles. Seul bémol, le commerce,qui n’y est pas encore très développé. “Lecentre commercial s’étouffe un peu, maisil est en passe de rajeunir et de se vivifier”,rassure Me van Doorslaer.

Les fermettes semonnaient autourde 250 000 €.Soit sensiblementle même prixqu’un apparte-ment neuf et unequatre-façade. Et50 à 100000€de plus qu’unemitoyenne.IK

S

Les appartementsneufs tournentautour de 3 500 €/m². L’ancien estmoins cher –250 000 €. Lesmaisons mitoyen-nes affichent lesmême tarifs qu’àJodoigne et quelque300 à 380000€ sielles sont cossues.IM

MOB

ILLEN

Page 4: La Libre Immo du 18 octobre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de château SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

l Vie de château

Plainevaux,ressuscité

h Le château de et àPlainevaux fait l’objetd’une réaffectation globale.Soixante appartementsseront bientôt disponibles.

h On a détruit pas mal,mais c’est pour mieux fairerevivre un site majeur dupatrimoine liégeois.

NOUS AVIONS PUBLIÉ LE CHÂTEAU DE Plaine­vaux dans notre série sur les châteaux (n° 462 enaoût 2008). C’était en une période bien instablepour l’immobilier, faut­il l’écrire ? Plainevauxétait dans un marasme complet. Un jeune promo­teur prometteur liégeois, Marc Selinger, étaittombé amoureux de l’endroit et avait mis sur piedun projet d’édification de soixante­cinq apparte­ments à intégrer dans le château mais aussi sur laferme, très grande, attenante au castel. Une mortsubite foudroya le jeune homme et l’avenir duchâteau et donc sa réaffectation. Mais son archi­tecte, Baudouin du Pré­Werson, allait tenir sesplans prêts et convaincre quatre amis de mettre lamain à la pâte. Une sacrée gageure attendait cesmessieurs et en 2009 le dossier était relancé. Il fal­lut reprendre toutes les requêtes administratives,ce dont s’est plaint avec justesse et humour l’undes actuels maîtres d’œuvre lors de l’inaugura­tion : ils attendent depuis huit mois l’autorisationde placer les boîtes aux lettres ! Encore une chancepour nos investisseurs que ni le château ni le parcde onze hectares ne soient classés.

Nous voici donc en octobre 2012, et ce qui est entrain de se dérouler du côté de Plainevaux tientdu miracle même si ce genre d’idée ne plaît guèreau mayeur de Neupré Arthur Cortis dont la rou­geur des convictions se marie mal avec des projetscastraux. Fidèle à ses concitoyens, l’édile locals’est montré ravi lors de l’inauguration de voir lafin prochaine de la première moitié de ce considé­rable chantier. Mais à l’idée de recevoir soixanteménages nantis de plus dans sa verdoyante com­mune, il confia en rigolant quand même qu’“il ne

faudrait pas qu’il y en ait trop de ce genre, sinon jevais perdre ma majorité”. Ceci dit, ce mayeur doitêtre un homme heureux car de l’autre côté de sonentité, le château de Neuville­en­Condroz a étérestauré, il n’y a guère, par Frédéric Lakaye patronde la firme Biorem, lequel a racheté récemmentles magnifiques bâtiments de ferme jouxtant lechâteau. M. Lakaye restaure ces édifices lui aussipour en faire des appartements.

Ceci montre bien tout d’abord que la demandeexiste pour des projets de qualité, permettant à untype de clientèle assez large, d’accéder à la pro­priété et à des cadres de vie très enviables.

Plainevaux fait la preuve ensuite que des Lié­geois peuvent, ensemble, travailler, entreprendreet créer des choses formidables, d’autant plusquand elles touchent au patrimoine ancien etdonc à ce qui fait l’identité d’une région, d’une na­tion. Qui dit Liégeois dit bien sûr Wallons et Bel­ges.

A Plainevaux, le 2 octobre dernier, le mayeur deNeupré n’était pas le seul présent. En effet le mi­nistre Jean­Claude Marcourt né à Awans, alorsque sa mère et sa sœur naquirent à Plainevaux,avait fait le déplacement, de même que les bourg­mestres de Seraing (Alain Mathot) et de Flémalle(Isabelle Simonis). Ces deux derniers porteurs deroses réélus étaient intéressés à ce projet en ce queles promoteurs de la restauration­réaffectation duchâteau de Plainevaux possèdent des sociétés ins­tallées sur leurs communes.

Il s’agit d’artisans entrepreneurs qui se sontpour l’occasion transformés en opérateurs immo­biliers. Seule l’entreprise Cop et Portier est une

habituée du genre. On trouve donc à côté de cettedernière, Jean­François Diederickx, Epsilon Pain­ting et Balteau.

Les Diederickx sont des maîtres menuisiers ins­tallés à Seraing depuis septante ans. Epifanio Mi­gliara dirige une entreprise de peinture quandSylvain Rizzo est le patron de l’entreprise d’élec­tricité Balteau dont on ne doit pas évoquer l’im­portance historique dans le bassin liégeois.

Pour l’heure donc, on termine les travaux dansce qui fut la ferme, construite peut­être à la toutefin du XVIIIe siècle et plus sûrement encore au dé­but du XIXe siècle. Dans deux mois cette tranchesera achevée. Les premiers habitants sont atten­dus courant novembre. Les trois ailes principalesnon jointes ont été divisées en appartements maisl’une d’elles est constituée de cinq maisons en du­

plex. Ce qui était le logis du fermier, posé na­guère encore parallèlement au château a été dé­truit. C’était une petite maison des années 1850,sans intérêt particulier.

La cour a donc été fermée en respectant les vo­lumes plus anciens. Les voiries sont terminées etles plantations de même. Un petit étang en longse trouve à trente mètres du bâti vers Neupré. Lacour, pavée, est déjà semée d’herbe sur desabords. Des parterres de fleurs compléteront lesdécors. Le parc sera lui aussi doté de nouveauxchemins et disponibles pour les résidents d’iciun an. Il reste donc à achever les travaux au châ­teau et à ce que l’on appelle l’orangerie, c’est plusvendeur. En réalité ce sont les garages à voitureshippomobiles et les appartements des palefre­niers.Philippe Farcy

Epinglé

Trois architectes. Le château de Plainevaux a été souvent trans-formé, mais il a toujours gardé une unité visuelle.L’architecte qui tient le projet à bout de bras est Baudouin duPré-Werson. Il s’attache à respecter le passé, d’autant que deuxillustres architectes firent de Plainevaux ce qu’il est aujourd’hui.En effet, au XVIIIe siècle, travailla ici Jean-Gilles Jacob. Puis, auXIXe siècle, on sait que Jean-Charles Delsaux (1821-1893) élargit levolume central.Le château possède toutefois des murs qui remontent au XVIe siè-cle, notamment dans les bases. Vers la vallée de l’Ourthe et, donc,le bas du domaine, une pierre porte les armes de l’abbé du Val-Saint-Lambert; la date de 1653 figure par-dessus.L’architecte Jean-Gilles Jacob, né à Hermalle-sous-Huy en 1714,juste à côté du château de ce village, travailla à la demande del’abbaye du Val. Une abbaye qu’il avait redessinée entre 1762et 1765, comme il créa le nouveau château de Warfusée, l’hôtel deville de Huy et les églises de Dolembreux et de Ramet. Sans doute,a-t-il travaillé pour le château de son village d’Hermalle, lequelchâteau atteindra sous peu l’état de misère avancée que connais-sait Plainevaux. Assez curieusement ici, les murs étaient solides,de même que la toiture principale. Mais à l’intérieur, les troisquarts de l’édifice étaient pourris. Tout a donc été démoli.Cela permet momentanément de voir qu’au XIXe siècle, vers 1840,à la demande des barons de Vivario de Ramezée, Plainevaux a étédoublé en profondeur. L’architecte fut le célèbre artiste natif deHerstal, Delsaux, qui avait un peu plus tôt créé le palais provincialcontre le palais des Princes-Evêques de Liège. Les baies et portesdu XVIIe siècle sont réapparues derrière les plâtres et enduits.Une quinzaine d’appartements seront intégrés au château. Deuxsont déjà vendus sur plans. Pour ce qui concerne la ferme, lamoitié des lots est déjà prise. Question de prix, l’on tourne autourde 2 200 €/m² selon la partie choisie. (Ph. Fy.)

PH.FY

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HITECTE.CO

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Plainevaux est un châteauimportant du patrimoine

liégeois. Il est en coursde sauvetage. Tant lechâteau que la ferme

castrale seront occupéssous peu par soixantelogements de qualité.

Le projet immobilierprouve, succès à l’appui,que la demande de biens

de prestige existe enrégion liégeoise.

PH.FY.

En Bref

La Flandre analyseses logementsJusqu’en août prochain, des en­quêteurs du bureau Ipsos irontfrapper aux portes de 10 000habitations des différentes com­munes de Flandre. Ils question­neront les habitants (qu’ilssoient locataires ou propriétai­res), mais examineront aussi endétail l’intérieur et l’extérieurde l’habitat : chauffage, taille despièces, état de la façade… Selonla ministre du Logement Freya

Van den Bossche (sp.a), cetteétude permettra d’obtenir unaperçu beaucoup plus précis dela situation et de la satisfactiondu Flamand en matière de loge­ment. Et de “mieux aligner notrepolitique sur la réalité”, a­t­elleexpliqué. A quoi ces donnéesserviront­elles ? “A tout ce qui estlié à la politique du logement”,comme “quantifier le besoin réelau niveau des logements sociaux àvendre”, ou analyser “le type deprimes à la location dont nousavons réellement besoin”. Et

pourquoi pas à “chercher uneautre façon de calculer le revenucadastral souvent dépassé”.(Belga) e

Obligations et droitsdes locatairesL’association Atelier des droitssociaux a pour but la promotionde la citoyenneté active pourtous. Elle vise à la suppressiondes exclusions en matière éco­nomique, juridique et politique,

notamment sur le plan de l’ha­bitat. Dans cette perspective,elle a pour objectif l’élaborationet la mise en œuvre des moyenspermettant à tous les citoyensde connaître leurs droits, de lesfaire valoir et de s’organiser col­lectivement pour les défendreou les promouvoir. Elle metainsi à disposition des associa­tions et du public des outils pé­dagogiques et une documenta­tion générale sur les droits so­ciaux. En matière d’habitat et dedroit du bail, les dernières pu­

blications de l’Atelier des droitssociaux sont : “Obligations etdroits des locataires” (septem­bre 2012); “Louer en tantqu’étudiant” (juin 2012); et“L’état des lieux” (septem­bre 2011). Ces brochures sontvendues au prix unitaire de 4 € .www.atelierdroitssociaux.be ou02/512.76.68. En matièred’obligations et droits des loca­taires, sont évoqués la garantielocative, l’obligation de paie­ment du prix, l’indexation duloyer, les charges, les usages en

bon père de famille et, selon ladestination de la chose louée,l’entretien, la gestion et sous­lo­cation du bail, etc. e

Expo Real 2012 :1 000 de plusLe 15e salon européen de l’im­mobilier d’entreprise et de l’in­vestissement, organisé à Mu­nich, a accueilli 1 700 exposants(1 610 en 2011) et 38 000 parti­cipants, soit un millier de plus

que l’année dernière, en prove­nance de 71 pays. Comme d’ha­bitude, c’est le marché allemandqui a joué le rôle de locomotive,de même que ceux de ses voi­sins d’Europe centrale. Outre lesplacements immobiliers classi­ques, de nouveaux segmentsont aussi eu leur petit succès.L’hôtellerie, qui a fait son entréeà Expo Real l’an dernier, avec unstand collectif, a pu doubler sasurface d’exposition cette an­née. Le salon a, par ailleurs, en­registré pour la première fois

une participation concentrée del’industrie de la logistique. LesBelges, généralement bien clas­sés dans les top 10 du Mipim oudu Mapic (Cannes), n’entrentpas dans celui d’Expo Real quicompte, dans l’ordre, et côté vi­siteurs, l’Allemagne, la Grande­Bretagne, l’Autriche, les Pays­Bas, la Pologne, la France, laSuisse, la République tchèque, laFédération de Russie et lesEtats­Unis. La prochaine éditiond’Expo Real aura lieu du 7 au9 octobre 2013 à Munich. e

Jardiner en villeLa semaine dernière, l’échevinde la ville de Bruxelles en chargedes propriétés communales,Mohamed Ouriaghli (PS), a offi­ciellement ouvert l’espace dédiéaux potagers du Kruisberg situédans la localité de Neder­Over­Heembeek. Après un gros amé­nagement du terrain (dont coûtà la Régie foncière : 297 000 €),38 jardiniers vont pouvoir s’ap­proprier les lieux pour y cultiverlégumes et fleurs. Chaque lot,

d’une superficie d’environ 100m², bénéficie d’une cabane de 2x 2 mètres. Celle­ci servira ex­clusivement au rangement desoutils et accessoires de jardi­nage. Vu la forte demande, lesparcelles ont prioritairementété accordées aux habitants deNeder­Over­Heembeek qui nepossèdent pas de jardin. Parailleurs, si 34 parcelles ont étéattribuées à des particuliers, 4ont été réservées à des projetssolidaires, sources de cohésionsociale. e

Question time

Déclaration demutation par décès

Lors d’une succession, les héritiers ou légataires doi­vent introduire auprès de l’administration fiscale unedéclaration de succession si le défunt était un habi­tant du Royaume. Cette déclaration doit reprendretout ce que le défunt possédait, sous déduction desdettes de la succession. Si le défunt résidait à l’étran­ger, les héritiers ou légataires devront déposer une“déclaration de mutation par décès”. Elle portera uni­quement sur les immeubles possédés par le défunt enBelgique.Elle doit toutefois reprendre en détail l’identité deshéritiers ou légataires, la dévolution de succession etla description précise des immeubles. Seule la per­sonne qui recueille l’immeuble doit signer. Il faudraaussi déposer la déclaration au bureau de l’enregis­trement de la situation de l’immeuble. Enfin, il fau­dra déclarer la valeur de l’immeuble, sans pouvoirdéduire les dettes successorales, sauf si elles grèventl’immeuble.Les droits de mutation par décès sont calculés sur lesmêmes bases que les droits de succession. En revan­che, il n’existe pas d’abattement sur la première tran­che en ligne directe et entre époux.Toutefois, il existe des différences entre le droit desuccession et le droit de mutation par décès. Ainsi,dans cette dernière hypothèse, il n’est pas possible dedemander le paiement différé des droits. Les droitsne peuvent être payés qu’au moyen d’une sommed’argent et non pas au moyen de titres.Tout ce qui précède concerne uniquement les problè­mes fiscaux. Les aspects civils, telles que les formali­tés à effectuer pour devenir officiellement proprié­taire de l’immeuble, sont les mêmes que pour la suc­cession d’un habitant du royaume. Elles dépendrontdu lien de parenté existant entre le défunt et les héri­tiers, ainsi que du mode de dévolution de succession(succession d’un membre de la famille d’un étranger,sans testament, ou succession testamentaire). e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be

Libre Immo. Supplémenthebdomadaire à La Libre Belgique.Coordination rédactionnelle:

Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected])Illustrations: Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco.Administrateur délégué - éditeur responsable: François leHodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-FrançoisLovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: VéroniqueLe Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

5En pratiqueSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

Coup de cœur

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Coup de cœur

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habituée du genre. On trouve donc à côté de cettedernière, Jean­François Diederickx, Epsilon Pain­ting et Balteau.

Les Diederickx sont des maîtres menuisiers ins­tallés à Seraing depuis septante ans. Epifanio Mi­gliara dirige une entreprise de peinture quandSylvain Rizzo est le patron de l’entreprise d’élec­tricité Balteau dont on ne doit pas évoquer l’im­portance historique dans le bassin liégeois.

Pour l’heure donc, on termine les travaux dansce qui fut la ferme, construite peut­être à la toutefin du XVIIIe siècle et plus sûrement encore au dé­but du XIXe siècle. Dans deux mois cette tranchesera achevée. Les premiers habitants sont atten­dus courant novembre. Les trois ailes principalesnon jointes ont été divisées en appartements maisl’une d’elles est constituée de cinq maisons en du­

plex. Ce qui était le logis du fermier, posé na­guère encore parallèlement au château a été dé­truit. C’était une petite maison des années 1850,sans intérêt particulier.

La cour a donc été fermée en respectant les vo­lumes plus anciens. Les voiries sont terminées etles plantations de même. Un petit étang en longse trouve à trente mètres du bâti vers Neupré. Lacour, pavée, est déjà semée d’herbe sur desabords. Des parterres de fleurs compléteront lesdécors. Le parc sera lui aussi doté de nouveauxchemins et disponibles pour les résidents d’iciun an. Il reste donc à achever les travaux au châ­teau et à ce que l’on appelle l’orangerie, c’est plusvendeur. En réalité ce sont les garages à voitureshippomobiles et les appartements des palefre­niers.Philippe Farcy

PH.FY

CHRISRE

NAUL

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UAL-ARC

HITECTE.CO

M

Plainevaux est un châteauimportant du patrimoine

liégeois. Il est en coursde sauvetage. Tant lechâteau que la ferme

castrale seront occupéssous peu par soixantelogements de qualité.

Le projet immobilierprouve, succès à l’appui,que la demande de biens

de prestige existe enrégion liégeoise.

En Bref

bon père de famille et, selon ladestination de la chose louée,l’entretien, la gestion et sous­lo­cation du bail, etc. e

Expo Real 2012 :1 000 de plusLe 15e salon européen de l’im­mobilier d’entreprise et de l’in­vestissement, organisé à Mu­nich, a accueilli 1 700 exposants(1 610 en 2011) et 38 000 parti­cipants, soit un millier de plus

que l’année dernière, en prove­nance de 71 pays. Comme d’ha­bitude, c’est le marché allemandqui a joué le rôle de locomotive,de même que ceux de ses voi­sins d’Europe centrale. Outre lesplacements immobiliers classi­ques, de nouveaux segmentsont aussi eu leur petit succès.L’hôtellerie, qui a fait son entréeà Expo Real l’an dernier, avec unstand collectif, a pu doubler sasurface d’exposition cette an­née. Le salon a, par ailleurs, en­registré pour la première fois

une participation concentrée del’industrie de la logistique. LesBelges, généralement bien clas­sés dans les top 10 du Mipim oudu Mapic (Cannes), n’entrentpas dans celui d’Expo Real quicompte, dans l’ordre, et côté vi­siteurs, l’Allemagne, la Grande­Bretagne, l’Autriche, les Pays­Bas, la Pologne, la France, laSuisse, la République tchèque, laFédération de Russie et lesEtats­Unis. La prochaine éditiond’Expo Real aura lieu du 7 au9 octobre 2013 à Munich. e

Jardiner en villeLa semaine dernière, l’échevinde la ville de Bruxelles en chargedes propriétés communales,Mohamed Ouriaghli (PS), a offi­ciellement ouvert l’espace dédiéaux potagers du Kruisberg situédans la localité de Neder­Over­Heembeek. Après un gros amé­nagement du terrain (dont coûtà la Régie foncière : 297 000 €),38 jardiniers vont pouvoir s’ap­proprier les lieux pour y cultiverlégumes et fleurs. Chaque lot,

d’une superficie d’environ 100m², bénéficie d’une cabane de 2x 2 mètres. Celle­ci servira ex­clusivement au rangement desoutils et accessoires de jardi­nage. Vu la forte demande, lesparcelles ont prioritairementété accordées aux habitants deNeder­Over­Heembeek qui nepossèdent pas de jardin. Parailleurs, si 34 parcelles ont étéattribuées à des particuliers, 4ont été réservées à des projetssolidaires, sources de cohésionsociale. e

Question time

Déclaration demutation par décès

Lors d’une succession, les héritiers ou légataires doi­vent introduire auprès de l’administration fiscale unedéclaration de succession si le défunt était un habi­tant du Royaume. Cette déclaration doit reprendretout ce que le défunt possédait, sous déduction desdettes de la succession. Si le défunt résidait à l’étran­ger, les héritiers ou légataires devront déposer une“déclaration de mutation par décès”. Elle portera uni­quement sur les immeubles possédés par le défunt enBelgique.Elle doit toutefois reprendre en détail l’identité deshéritiers ou légataires, la dévolution de succession etla description précise des immeubles. Seule la per­sonne qui recueille l’immeuble doit signer. Il faudraaussi déposer la déclaration au bureau de l’enregis­trement de la situation de l’immeuble. Enfin, il fau­dra déclarer la valeur de l’immeuble, sans pouvoirdéduire les dettes successorales, sauf si elles grèventl’immeuble.Les droits de mutation par décès sont calculés sur lesmêmes bases que les droits de succession. En revan­che, il n’existe pas d’abattement sur la première tran­che en ligne directe et entre époux.Toutefois, il existe des différences entre le droit desuccession et le droit de mutation par décès. Ainsi,dans cette dernière hypothèse, il n’est pas possible dedemander le paiement différé des droits. Les droitsne peuvent être payés qu’au moyen d’une sommed’argent et non pas au moyen de titres.Tout ce qui précède concerne uniquement les problè­mes fiscaux. Les aspects civils, telles que les formali­tés à effectuer pour devenir officiellement proprié­taire de l’immeuble, sont les mêmes que pour la suc­cession d’un habitant du royaume. Elles dépendrontdu lien de parenté existant entre le défunt et les héri­tiers, ainsi que du mode de dévolution de succession(succession d’un membre de la famille d’un étranger,sans testament, ou succession testamentaire). e

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Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected])Illustrations: Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco.Administrateur délégué - éditeur responsable: François leHodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-FrançoisLovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: VéroniqueLe Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

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6 Experts SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

l Locations

Escroquerie sur le Net

h L’IPI relève davantaged’arnaques à la location enligne.

LA FICELLE PEUT PARAÎTRE UN PEUgrosse. Et pourtant, elle marche, etmême de plus en plus, selon l’Institutprofessionnel des agents immobiliers(IPI).

Le principe est simple. Vous êtes à larecherche d’un appartement et, fort lo­giquement, vous surfez sur le Net enquête d’un bien situé dans le quartier oula commune où vous désirez résider. Etlà, vous tombez sur la superbe affaire :un appartement de toute beauté dansun chouette quartier ou une villa detout confort dans un endroit huppépour un loyer bien en deçà des prix dumarché. De quoi appâter plus d’un can­didat locataire.

Le propriétaire, comme par hasard,habite ou se trouve à l’étranger, car il ahérité du bien ou s’y trouve depuis peupour des raisons professionnelles. D’oùla raison pour laquelle il ne demandepas un loyer élevé : il veut tout au pluséviter que le bien reste inoccupé. C’estpourquoi le loyer est moins élevé que lamoyenne. Il vous demandera même unekyrielle de fiches, notamment salariales.Cela fait encore plus sérieux. Vous

échangez quelques mails et la transac­tion est convenue.

Et comme il n’a pas envie de se dépla­cer pour rien afin de vous remettre lesclés de l’appartement ou de la maison, ildemande, par exemple, que vous luiversiez anticipativement une cautionimportante ou plusieurs mois de loyerafin de s’assurer que vous n’êtes pas unplaisantin.

Vous transférez la somme requise, nonpar un virement vers un compte quel’on pourra identifier, mais bien parmandat postal via Western Union. Nivu, ni connu.

Le jour venu, la porte de l’apparte­ment ou de la villa restera close : le pseu­do­propriétaire aura empoché l’argentet vous n’entendrez plus parler de lui.

Le phénomène n’est pas vraimentneuf – ce type d’arnaques a déjà été si­gnalé voilà 5 ans –, mais il continue àfaire des victimes.

“Le phénomène semble avoir repris deplus belle récemment”, témoigne Huguesde Bellefroid, vice­président de l’IPI. “Leservice Dépistage de l’IPI a enregistré plu­sieurs plaintes tant au nord qu’au sud dupays. Les patronymes utilisés par les es­crocs sont passe­partout, le plus souvent àconsonance francophone, et différentsdans chaque cas. Une constante toutefois :les numéros de téléphone de contact pro­viennent d’Afrique, du Bénin principale­ment”.

L’escroc, en fait, détourne une an­nonce immobilière bien réelle – un bienen vente se trouvant sur le Net, avecmoult détails et photos – et le proposecette fois en location. Il lui suffit d’atten­dre que l’on morde à l’hameçon, et ilempoche la mise sans coup férir.

Certes, l’IPI transmet au parquet tou­

tes les plaintes qui lui sont parvenues. Ilne faut sans doute pas se faire trop d’il­lusion sur les chances de récupérer l’ar­gent versé.

La meilleure prévention est la vigi­lance et de ne pas trop croire au pèreNoël.P.D.-D.

L’Institut professionnel des agents immobiliers (IPI) met engarde contre une nouvelle vague d’arnaques à la location.

l Conjoncture l Statistiques

Les dessous de l’indice Trevih Lancé en janvier 2005, il matérialisechaque trimestre, en points et encourbe, la manière dont le marchéimmobilier belge réagit.

AU 30 SEPTEMBRE 2012, L’INDICE TREVI S’EST ins­crit à 110,74, en recul par rapport aux deux trimestresprécédents (voir infographie). L’occasion, pour le ré­seau d’agences immobilières, de réexpliquer la mé­thodologie et les sources qu’il utilise pour la confec­tion de cet indice lancé en janvier 2005.

A l’inverse d’autres indices, basés sur les compromisde vente (notaires), les prix de vente (DG Statistiques,réseau Era…), celui de Trevi prend appui “sur le prix demise en vente d’un échantillon de 7 500 biens immobi­liers répartis dans toute la Belgique, recensés au cours dutrimestre précédent sa publication”, précise son auteur.Un large échantillon “destiné à limiter l’effet qualité quipourrait être source de biais”. Il est donc “un baromètrede l’évolution des prix de l’immobilier résidentiel établitrimestriellement sur un échantillon représentatif debiens répartis dans toute la Belgique”, ajoute­t­il.

L’échantillon est alimenté chaque trimestre par leregroupement d’annonces immobilières provenanttant des partenaires Trevi que de biens mis en ventepar leurs confrères, les notaires et les particuliers.

Un indice donc qui… reprend les prétentions desvendeurs, et pas leur éventuelle déception s’ils ont dûaccorder une remise aux acquéreurs ! Une critique quele groupe Trevi réfute partiellement. “L’histoire de la

mutation d’un logement se décompose en quatre phasesque sont la mise en vente du logement, la signature ducompromis de vente, la signature de l’acte notarié et enfinl’enregistrement de la mutation dans les registres de l’ad­ministration cadastrale.”Or, ce sont les deux premièresphases du processus que Trevi appréhende, pas seule­ment la première.

Avec ceci qu’il “colle” aux évolutions récentes dumarché immobilier résidentiel, sans que l’informationait “perdu de sa fraîcheur”. Ce qui n’est pas toujours lecas pour les statistiques basées sur les actes notariés,dont la signature se déroule 3 à 4 mois après celle descompromis (plus autant, voire plus de mois si onprend en compte le délai de mise en vente). Et que direde l’enregistrement de la mutation dans les registresde l’administration qui arrive “près d’un an après l’en­trée d’un bien dans le processus de mise en vente”.“Afin d’établir un indice national, conclut le groupe

Trevi, les prix moyens observés sur chaque segment demarché établis par province sont pondérés par un jeu decoefficients (afin de refléter l’importance de chaque seg­ment de marché par province) établis par l’INS (InstitutNational de Statistiques) destinés à construire un indiceglobal représentatif du marché résidentiel belge.”C.M.

OLIVIERPIRA

RD

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

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VIAGER

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APPARTEMENTSà louer

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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BUREAUXà vendre

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SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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14 Annonces immobilières SEMAINE DU 18 AU 24 OCTOBRE LIBRE IMMO

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant

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