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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°162 - Semaine du 20 au 26 septembre 2012 PP. 2 > 4 BATIRÉNO CLAP NEUVIÈME BATIRENO, Vie de château Question time Annonces Dans ce supplément, 6 pages pour trouver le bien de votre choix. De l’intérêt de placer un patrimoine immobilier dans une société. Page 6 C’est en l’hôtel de ville que le château dit d’“En Haut” de Gerpinnes s’est mué. Page 5 D.R. PP. 7 > 12

La Libre Immo du 20 septembre 2012

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Batireno, clap neuvième

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Page 1: La Libre Immo du 20 septembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°162 - Semaine du 20 au 26 septembre 2012

PP.2>4

BATIRÉ

NO

CLAPNEUVIÈMEBATIRENO,

Vie de château Question time AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouverle bien de votre choix.

De l’intérêt de placer unpatrimoine immobilier dansune société. Page 6

C’est en l’hôtel de ville que lechâteau dit d’“En Haut” deGerpinnes s’est mué. Page 5

D.R.

PP. 7 > 12

Page 2: La Libre Immo du 20 septembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Salon

Batireno,le salon de proximité

h Le salon namurois fait la part belle auxmétiers de la maison, depuis la décorationintérieure jusqu’à la construction. Et est axé,cette année, sur les solutions durables.

LA NEUVIÈME ÉDITION DE BATIRENO, LE SALON DE LAconstruction et de la rénovation, se tiendra du 22 au 30 sep­tembre prochains, sur le site de Namur Expo. L’occasion pourles candidats­bâtisseurs et les apprentis­rénovateurs de s’infor­mer, prendre des contacts, glaner des idées, apprivoiser denouvelles techniques, découvrir des produits innovants…Et de patienter en attendant son équivalent à grande échelle,

le bruxellois Batibouw (du 21 février au 3 mars 2013) ? “Non,rétorque Christine Koenigs, responsable de la communicationdu salon.Car Batireno se place dans un tout autre registre que Ba­tibouw. Il s’agit d’un salon régional, proche de son public, comme ily en a dans presque toutes les provinces en Belgique. Les exposantssont, pour la plupart, plus artisans que fabricants, plutôt constituésen PME qu’appartenant à de grands groupes. Et majoritairementimplantés en Wallonie.” Par ailleurs, celle­ci précise égalementque les visiteurs passent généralement la porte du salon enayant un projet concret en tête. “Ils sont à la recherche de répon­ses précises à leurs questions, souligne­t­elle.Contrairement à Ba­tibouw, Batireno voit peu de badauds déambuler dans ses allées.”C’est aussi l’avis de Laurent Brasseur, directeur commercial deSCIDPortes et fenêtres (stand93), fidèle au salondepuis ses dé­buts. “Nous sommes présents à Batireno en tant que revendeursdes châssis Pierret System. Tandis que la firme dispose d’un stand àBatibouw. On remarque que le volume des contacts créés est prochede celui de Batibouw, mais de qualité nettement supérieure.”Le salon s’articule autour de divers événements. Parmi les­

quels, l’habituelle Journée des Seniors (le 25/09) et le La­dies’Day (26/09) – entrée gratuite à la clé – mais aussi la Noc­turne (28/09), animée par deux conférences. L’une listera unesérie de trucs et astuces pour éviter les pièges tant du secteurde

la construction que celui de la rénovation (lire page 4). L’autreabordera en détail le sujet du certificat de performance énergé­tique des bâtiments (PEB), qui accompagne obligatoirementtoute vente ou location d’un logement résidentiel enWallonie.Un sujet on ne peut plus actuel, qui a d’ailleurs inspiré les or­

ganisateurs du salon. En effet, cette année, celui­ci est placésous le signe des solutions écologiques. “L’année passée, nousavions pu observer un véritable boom des panneaux photovoltaï­ques, explique Christine Koenigs. Tandis que cette année, nos ex­posants se sont diversifiés, à la demande du marché, en explorantplusieurs pistes d’économie d’énergie, depuis l’isolation aux pompesà chaleur, en passant par les lampes LED, etc.” Une tendance con­firmée par Laurent Brasseur, qui a vu ses ventes de triple vi­trage exploser en trois ans de temps, grimpant de 20 % à 60 %.Tandis que le promoteur immobilier Matexi Projects (stand82), présent sur le salon pour la seconde fois, y voit l’opportu­nité de présenter au public son projet d’éco­quartier à Bouge,dans le namurois. “Nous allons exposer une maquette reprodui­sant les 76 maisons et 13 appartements qui composent le projet,intervient Michel Louis, responsable commercial Namur­Hai­naut. Et ce, afin de réitérer l’expérience positive de la Semaine del’Aménagement durable, lors de laquelle la maquette était aussi ex­posée.” Mais aussi profiter de “l’enclin des visiteurs du salon pourla nouvelle construction”.Quelque 25 000 visiteurs sont attendus. Beaucoup de Namu­

rois, bien sûr,mais aussi desWallons de tous les horizons : Hai­naut, Brabant wallon (les deux autres provinces les plus repré­sentées), Liège, Luxembourg. “Nous avons même des visiteurs ve­nant de Flandre, de Bruxelles et de Paris”, note Christine Koenigs,qui se félicite de la renommée grandissante de Batireno.Frédérique Masquelier

UBatireno, Namur Expo, avenue Sergent Vrithoff, 2 à 5000Namur. Du 22 au 30 septembre, du lundi au jeudi de 13h à 18h, levendredi jusque 21h et les week­ends de 10h à 19h. Infossupplémentaires : www.batireno.be

Suite page 4

Plus de 150 exposants sont attendus sur le site de Namur Expo. Dont certains participent à la thématique 2012 : les solutions durables.

Épinglé

Une récente étude du Crioc(septembre 2012) conclut quepour la grande majorité desBelges, le logement représentedavantage qu’un simple toitprotecteur. Et précise, dans uncommuniqué, qu’il est “tout à lafois reflet de leur statut social,signe de reconnaissance, expres-sion de la personnalité, et inves-tissement au long cours, garan-tissant une sécurité financière.”Rien d’étonnant, dès lors, à ceque ceux-ci en prennent un soinparticulier. De même qu’unebonne partie de leur budget.Ainsi, 11 % des consommateursinterrogés ont consacré quelque11 600 euros à des rénovationsau cours de l’année 2011. Tandisque ceux qui projettent derénover leur logement dans lesmois à venir (5 %) y affecterontun peu plus de 15 000 euros.Voire une bonne dose d’huile decoude, puisque la moitié descandidats-rénovateurs – laproportion est plus importanteen Wallonie – se charge person-nellement des travaux. Que cesoit avec l’aide de professionnels(24 %) ou… en réalisant l’ensem-ble du travail, de A à Z (24 %) !Vingt-trois pour cent d’entre euxdéclarent ne pas se charger duchantier eux-mêmes, maiscoordonner les rénovations. L’èredu “do it yourself” est loin d’êtrerévolue. Par ailleurs, quand ilparle rénovation, le Belge entendtout d’abord rafraîchir sonlogement (35 %), l’isoler (29 %),le réparer (26 %) et remplacerles fenêtres, portes et câblesélectriques (24 %). Les consom-mateurs wallons sont la plupartportés sur la réparation du bien(39 %). À la différence, le (rem)placement des revêtements desmurs (13 %) et du sol (11 %) estmoins courant. De même, lesrevêtements des plafonds (7 %)et des façades (5 %), la terrasse(2 %) et les portes intérieures(1 %) font plutôt rarement l’objetde rénovations. De toutes lespièces de la maison, c’est lacuisine qui est le plus sujette àrévision (44%). Suivie de prèspar la salle de séjour (37 %), lachambre à coucher (27 %) et lasalle de bain (25 %). Seize pourcent des travaux portent sur lasalle à manger, 15 % sur l’entrée.La terrasse, le jardin, les toilet-tes, le garage, le dressing ou lebureau ont tendance à êtreoubliés des grands plans immo-biliers des Belges. (F.Ma.)

BATIRE

NO

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3Le dossierSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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4 Le dossier Suite SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5Vie de châteauSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château l 637

Gerpinnes,une maison pour tous

hC’est en l’hôtel de ville quele château dit d’“En Haut”s’est mué.

hUn domaine étroit qui nemanque pas d’intérêt.

LE RUISSEAU D’ACOZ COULE AUXpieds du château de Gerpinnes dont ladestinée depuis 1972 est désormaisd’être ouvert à toute la population del’entité, soit plus de 12 000 habitantsrésidant sur près de 4 700 ha. Le châ­teau est classé depuis le 19 septembre1985. Le ruisseau avait fait des ravagespar ici en 1987 lors d’une crue histori­que causant la mort de trois personnes.Le village s’en souvient encore. Gerpin­nes est célèbre pour samarche de sainteRolende dont les restes sont conservésdans la superbe église du village, dotéed’une puissante tour romane, comme ilen existe une autre à Biesme. Le villagedeGerpinnes est fait de déclivités diver­ses, ce qui le rend assez pittoresque. Unpetit biez passablement pollué mais quiva être assaini grâce à un futur égout­tage, nommé le “Saint­Pierre”, reçoit lespremières eaux de la source de sainteRolende qui émergent derrière le châ­teau­ferme de “La Tour”, dont on par­lera sûrement un jour.Le ci­devant château était jadis un

château­ferme fortifié qui défendait leslimites du comté de Namur contre lesrisques du voisinage immédiat avec laprincipauté de Liège, raconte CécileDouxchamps qui ne connaît guère lasuite des maîtres de maison. L’auteurcite juste l’existence d’une tour au dé­but du XVIIe siècle dont il est fait men­

tion dans l’un des albums de Croÿ. Ilsemble certain que le château actuel re­monte au XVIe siècle. Et ce sont les Bru­ges deGerpinnes qui l’édifièrent dans samouture actuelle. La date de1679appa­raît sur le mur qui regarde sur la facecôté cour, vers le ruisseau d’Acoz, parl’entremise d’ancres. Le bourgmestrePhilippe Busine nous a aimablementtrouvé des éléments de dévolution. Il si­gnale que les armes des Bruges appa­raissent sur un linteau de la porte d’en­trée de la maison Bouillon, avec la datede 1612, ce qui montre que les Brugesétaient puissants et bien installés dansle village depuis le XVe siècle. Ils occupè­rent de nombreuses charges publiquesdans la région. Par ailleurs, un des sa­lons du rez abrite au château une che­minée dont la plaque porte les armoi­ries des Croÿ; elle est agrémentée de ladevise “J’aime qui m’aime”.Le mayeur nous apprend que le châ­

teau fut vendu en 1930 par Amour deBruges au lieutenant­général Léond’Orjo de Marchovelette (1848­1946)

puis qu’il fut repris par son fils Charles(1888­1958), porteur du même grade.Les deux filles de Charles vendirent ledomaine à la commune en 1970.Le parc est piqué au nord d’une tour

carrée isolée près d’un ancien court detennis. On en trouve une autre avec unpetit appentis sur le flanc occidentalquand, au sud, l’œil est attiré par un pe­tit pavillon d’époque Louis XV en bri­ques et pierre calcaire. Il pourrait s’agird’une ancienne chapelle. Les deux tourssont construites en moellons de pierrebleue et de grès. Elles sont ornées de jo­lies toitures à clochetons et bulbes.Le château est totalement peint en

blanc et comporte plusieurs élémentsd’époques différentes, sous quatre toi­tures accolées. Le plus ancien bâtimentest celui de droite, assez trapu et procheen termes de style du très bel immeublede la rue N. Anrys, posté en face, del’autre côté du ruisseau. Il s’agit sansdoute de part et d’autre de maisons demaîtres de forges. La maison commu­nale qui ne comporte que quatre tra­

vées sur deux niveaux placés sous unesuperbe toiture, fut pour sa part agran­die vers le nord. Une sorte de tour detrois niveaux et deux travées fut accoléepuis vint une aile complémentaire dequatre travées où l’on peut notammentcélébrer les mariages. Notons que la bâ­tisse primaire animée de belles lucar­nes, possède un escalier en pierre bleueancien donnant vers les jardins en ter­rasses (en partie occupées par d’autresterrains de tennis), mais son accès estmuré. Dans cemur vers la vallée on voitune grande verrière à arc en plein cintrequi éclaire la cage d’escalier intérieure.Les décors des salons du rez sont con­servés. On y trouve de belles boiseries,des trumeaux et des dessus­de­portepeints et des cheminées de marbre. Lespeintures sont en partie de Oliverius Pi­rotte, peintre liégeois (1699­1764) et,pour une seule composition, l’œuvre dePierre­Balthazar de Bocq ou de Block,artiste né à Anvers en 1729.Accès public bien sûr.

Philippe Farcy

Épinglé

Fernelmont contemporain Jusqu’au30 septembre le baron Patrice de Granceyet Gustavo Urruty reçoivent les visiteurs deleur 4e salon d’art contemporain. Unetrentaine d’artistes parfois très connuscomme Sabatte, Fabre, Case, Quint, Baraou Ullens et quelques chinois sont repré-sentés. C’est une belle manière de décou-vrir ce château étonnant. Ouvert tous lesaprès-midi sauf les lundis. Gratuit pour lesjeunes. Visites guidées les samedis etdimanches. 77 rue des Combattants àFernelmont.

Le château de Gerpinnes est posé sur une sorte de colline.Il a été construit pour la famille de Bruges et sert de maison communale depuis 1972.

PH.FY.

PH.FY.

Le petit édificed’époque Louis XVau sud du jardin,pourrait être uneancienne chapelle.

Les pièges de la constructionh Les Belges sont de plus en plus nombreux à conduire leurs travaux en personne. Mais, dans le même temps, au vu de lacomplexité des techniques et des produits, ils n’ont jamais été aussi mal informés.

DIDIERHERMANS, DIRECTEURDE Bati­Info, donnera deux conférences le ven­dredi 28 septembre, lors de la nocturne dusalon Batireno. Au cours de la première(17h30), il s’attachera à dépister les piègesdans lesquels tombent nom­bre de candidats­bâtisseurs etautres apprentis­rénovateurs.De quoi armer lesmaîtresd’ouvrage en herbe pourmener à bien leurs travaux derénovation ou superviser aumieux la construction de leurlogement. Car ceux­ci sont deplus en plus nombreux à saisircrayon et papiermillimétré,truelle et niveau demaçon, sepassant, ce faisant, de l’inter­vention des corps demétiers.Voire… de l’architecte.“Il y a vingt­cinq, trente ans,l’architecte était de tous leschantiers, explique Didier Hermans. Il étaitmême chargé de réaliser un plan d’étude surl’éclairage !” Et de remarquer, depuis unedizaine d’années, l’implication croissantedes Belges dans les travaux de leurmaison.“Qu’il s’agisse d’unemaison à rénover oud’une construction neuve, on observe qu’unnombre toujours plus grand de postes sontsoustraits à la supervision de l’architecte,ajoute­t­il. Ce dernier est surtout chargé del’administration et du suivi du chantier ence qui concerne le gros œuvre fermé.” Tandisque la pose du carrelage, le plafonnage,l’électricité, etc., sont dûment surveilléspar les propriétaires des lieux. “Sans parlerde la recrudescence du nombre de gens quifont leurs travaux eux­mêmes !”, reprendl’expert. Et de pointer le coût du chantiercomme de lamain­d’œuvre, qui incitentles particuliers à se débrouiller, pour dimi­nuer aumaximum l’ardoise.Ce qui n’est pas unmauvais choix, en soi,

pour autant que ces entrepreneurs impro­visés sachent comment s’y prendre. “Or, cesmenus travaux ont lieu, bien souvent, dansla plus parfaite méconnaissance des produitset des techniques, déplore Didier Hermans.

En ce qui concerne les écono­mies d’énergie, par exemple,les gens ont tendance à sefixer sur les primes et lesincitants fiscaux. Maisoublient qu’avant de parler dechauffage, il faut parlerd’isolation. L’énergie la moinschère est celle qu’on ne con­somme pas. C’est pourquoi ilfaut d’abord veiller à isoler latoiture, responsable de 32 %des perditions de chaleur, puis,dans l’ordre, les châssis, lesmurs et les sols.” Et encore, ensupposant que tous sontétanches ! “Prenons l’exemple

de la laine minérale, poursuit­il. C’est unexcellent isolant, d’un bon rapport qualité­prix pour un climat comme celui de la Belgi­que. Mais si elle est placée contre une toiturenon étanche et que la pluie ou le vent entrenten contact avec, elle perd toutes ses qualitésisolantes.”

Au­delà des pièges ayant trait aux travauxà proprement parler, Didier Hermansdonne également quelques conseils plusgénéraux. “Il faut aussi, dans le cas d’uneconstruction neuve, être vigilant lors del’achat du terrain, souligne­t­il. En effet, laplupart des jeunes pensent prix et situation,s’engagent, font les démarches auprès dunotaire, puis, à quelques semaines des tra­vaux, tombent sur un os quand l’entrepre­neur leur demande les résultats de l’essai desol, afin de déterminer son devis.” Résultatsqui sont, idéalement, à inclure en tant queclause suspensive aumoment de signer la

convention de vente du terrain, aumêmetitre que la réserve ayant trait au prêthypothécaire. “Un essai de sol coûte entre500 et 600 €, TVA comprise. Mais les résul­tats de ce dernier sont essentiels pour éva­luer le coût, entre autres, de la mise en œuvredes fondations de la maison.” Il arrive tropsouvent que lesmaîtres d’ouvrage soientmis devant le fait accompli, pris à la gorgepar des frais supplémentaires parfoisastronomiques.Dans lamême veine, le choix de l’archi­tecte est sujet à précaution. “L’architecte, unpeu comme l’avocat, ne dispose pas d’uncontrat­type, insiste Didier Hermans.Celui­ci est fonction du projet et de la per­sonne qui fait appel à ses services. Du coup,le contrat se négocie, un peu comme l’achatd’une cuisine ou d’un salon !” Et ce, entenant compte du bouche à oreille, en serenseignant sur les précédents chantiers del’architecte en question, en évaluant sesréférences et ses compétences. Idem lorsdu choix de l’entrepreneur. “Pour chaqueposte, il faut demander aumoins cinq avisdifférents, et établir autant de devis. Car,même ici, au salon, cinq exposants différentsse revendiquent tous comme cinq championsdumonde !” Et de donner un petit trucpour s’assurer, une fois son choix arrêté, dela bonne conscience professionnelle de cedernier. “Avant de signer le contrat, lemaître d’ouvrage doit faire insérer uneclause bien particulière, glisse l’expert.Quistipule que les 50 % restants du solde destravaux seront libérés à condition quel’audit thermographique soit correct”.Histoire de vérifier que le travail a été bieneffectué, “et de s’assurer que le patron est unpeu plus derrière ses ouvriers !”, sourit­il.F.Ma.

UGuide Bati­Info 2012­2013, 8,90 €. Infossupplémentaires : www.bati­info.be

Quelque 60%des exposants

sont des habituésdes lieux,

se déplaçantchaque année

pour l’occasion.

BATIRE

NO

Épinglé

La ConfédérationConstruction l’assure : lesecteur de la constructionn’est pas en si mauvaiseposture qu’on pourrait lecroire. Elle constate, en effet,une hausse de 4,4 % desautorisations de nouveauxlogements résidentiels entrejanvier et mars 2012, et cepar rapport au dernier tri-mestre de l’année 2011(octobre à décembre). Lesautorisations de rénovation,elles, grimpent de 7,2 %.Et d’observer ensuite unestabilité de l’activité deconstruction durant ledeuxième trimestre de l’an-née 2012, d’après les derniè-res données de l’Institut desComptes Nationaux. Pourpreuve, le carnet de comman-des des entrepreneurs s’estmaintenu, assurant uneactivité de 5,43 mois pendantla période de juin à août. Enoutre, le nombre de faillites adiminué de 3,9 % pendant lapériode de mai à juillet 2012.Quelque 440 entreprises deconstruction ont déposé lebilan alors qu’elles étaient460 au cours des trois moisprécédents, de février à avril.Un mieux somme touterelatif, étant donné que lenombre de faillites se main-tient à un niveau élevé encomparaison avec les annéesprécédentes.(F.Ma., avec Belga)

BATI-IN

FO

Page 5: La Libre Immo du 20 septembre 2012

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5Vie de châteauSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château l 637

Gerpinnes,une maison pour tous

hC’est en l’hôtel de ville quele château dit d’“En Haut”s’est mué.

hUn domaine étroit qui nemanque pas d’intérêt.

LE RUISSEAU D’ACOZ COULE AUXpieds du château de Gerpinnes dont ladestinée depuis 1972 est désormaisd’être ouvert à toute la population del’entité, soit plus de 12 000 habitantsrésidant sur près de 4 700 ha. Le châ­teau est classé depuis le 19 septembre1985. Le ruisseau avait fait des ravagespar ici en 1987 lors d’une crue histori­que causant la mort de trois personnes.Le village s’en souvient encore. Gerpin­nes est célèbre pour samarche de sainteRolende dont les restes sont conservésdans la superbe église du village, dotéed’une puissante tour romane, comme ilen existe une autre à Biesme. Le villagedeGerpinnes est fait de déclivités diver­ses, ce qui le rend assez pittoresque. Unpetit biez passablement pollué mais quiva être assaini grâce à un futur égout­tage, nommé le “Saint­Pierre”, reçoit lespremières eaux de la source de sainteRolende qui émergent derrière le châ­teau­ferme de “La Tour”, dont on par­lera sûrement un jour.Le ci­devant château était jadis un

château­ferme fortifié qui défendait leslimites du comté de Namur contre lesrisques du voisinage immédiat avec laprincipauté de Liège, raconte CécileDouxchamps qui ne connaît guère lasuite des maîtres de maison. L’auteurcite juste l’existence d’une tour au dé­but du XVIIe siècle dont il est fait men­

tion dans l’un des albums de Croÿ. Ilsemble certain que le château actuel re­monte au XVIe siècle. Et ce sont les Bru­ges deGerpinnes qui l’édifièrent dans samouture actuelle. La date de1679appa­raît sur le mur qui regarde sur la facecôté cour, vers le ruisseau d’Acoz, parl’entremise d’ancres. Le bourgmestrePhilippe Busine nous a aimablementtrouvé des éléments de dévolution. Il si­gnale que les armes des Bruges appa­raissent sur un linteau de la porte d’en­trée de la maison Bouillon, avec la datede 1612, ce qui montre que les Brugesétaient puissants et bien installés dansle village depuis le XVe siècle. Ils occupè­rent de nombreuses charges publiquesdans la région. Par ailleurs, un des sa­lons du rez abrite au château une che­minée dont la plaque porte les armoi­ries des Croÿ; elle est agrémentée de ladevise “J’aime qui m’aime”.Le mayeur nous apprend que le châ­

teau fut vendu en 1930 par Amour deBruges au lieutenant­général Léond’Orjo de Marchovelette (1848­1946)

puis qu’il fut repris par son fils Charles(1888­1958), porteur du même grade.Les deux filles de Charles vendirent ledomaine à la commune en 1970.Le parc est piqué au nord d’une tour

carrée isolée près d’un ancien court detennis. On en trouve une autre avec unpetit appentis sur le flanc occidentalquand, au sud, l’œil est attiré par un pe­tit pavillon d’époque Louis XV en bri­ques et pierre calcaire. Il pourrait s’agird’une ancienne chapelle. Les deux tourssont construites en moellons de pierrebleue et de grès. Elles sont ornées de jo­lies toitures à clochetons et bulbes.Le château est totalement peint en

blanc et comporte plusieurs élémentsd’époques différentes, sous quatre toi­tures accolées. Le plus ancien bâtimentest celui de droite, assez trapu et procheen termes de style du très bel immeublede la rue N. Anrys, posté en face, del’autre côté du ruisseau. Il s’agit sansdoute de part et d’autre de maisons demaîtres de forges. La maison commu­nale qui ne comporte que quatre tra­

vées sur deux niveaux placés sous unesuperbe toiture, fut pour sa part agran­die vers le nord. Une sorte de tour detrois niveaux et deux travées fut accoléepuis vint une aile complémentaire dequatre travées où l’on peut notammentcélébrer les mariages. Notons que la bâ­tisse primaire animée de belles lucar­nes, possède un escalier en pierre bleueancien donnant vers les jardins en ter­rasses (en partie occupées par d’autresterrains de tennis), mais son accès estmuré. Dans cemur vers la vallée on voitune grande verrière à arc en plein cintrequi éclaire la cage d’escalier intérieure.Les décors des salons du rez sont con­servés. On y trouve de belles boiseries,des trumeaux et des dessus­de­portepeints et des cheminées de marbre. Lespeintures sont en partie de Oliverius Pi­rotte, peintre liégeois (1699­1764) et,pour une seule composition, l’œuvre dePierre­Balthazar de Bocq ou de Block,artiste né à Anvers en 1729.Accès public bien sûr.

Philippe Farcy

Épinglé

Fernelmont contemporain Jusqu’au30 septembre le baron Patrice de Granceyet Gustavo Urruty reçoivent les visiteurs deleur 4e salon d’art contemporain. Unetrentaine d’artistes parfois très connuscomme Sabatte, Fabre, Case, Quint, Baraou Ullens et quelques chinois sont repré-sentés. C’est une belle manière de décou-vrir ce château étonnant. Ouvert tous lesaprès-midi sauf les lundis. Gratuit pour lesjeunes. Visites guidées les samedis etdimanches. 77 rue des Combattants àFernelmont.

Le château de Gerpinnes est posé sur une sorte de colline.Il a été construit pour la famille de Bruges et sert de maison communale depuis 1972.

PH.FY.

PH.FY.

Le petit édificed’époque Louis XVau sud du jardin,pourrait être uneancienne chapelle.

PH.FY.

Page 6: La Libre Immo du 20 septembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 En pratique SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

A l’agenda

PlanificationsuccessoraleLes Maisons du notariat deBruxelles et Wallonie organi­sent, le 16 octobre à 18 heures,des soirées­conseils gratuits surles successions et leur planifica­tion. Les notaires répondrontnotamment à la question de sa­voir ce que l’on peut encorefaire sans risque aujourd’huidans l’environnement des me­sures anti­abus fiscal. “Planifiersa succession constitue tant sur leplan fiscal que sur le plan familial,un gage de sérénité”, ajoute le

notariat qui invite le public à serendre dans sesMaisons de Bas­togne, Bruxelles, Charleroi,Huy,La Louvière, Liège, Mons, Na­mur, Tournai, Verviers et Wa­vre. Les conférences sont suiviesd’une séance de questions/ré­ponses. Elles sont gratuitesmaisles participants doivent s’ins­crire préalablement. e

Les 2es résidencess’exposentLa 13e édition du salon SecondPlace s’annonce : elle aura lieu

du 28 au 30 septembre à Brus­sels Expo (le vendredi entre 14et 18 heures, le samedi et di­manche entre 11 et 18 heures).Plus de 25 pays s’y retrouveront(une centaine de stands, quel­que250participants), qui expo­seront plus de 2 500 projets, etdix fois plus de secondes rési­dences. Le prix d’entrée s’élèveà 10 euros. Le salon SecondPlace réunit sous un même toittout ce qui intéresse les person­nes désireuses d’acquérir oud’aménager une résidence se­condaire. Les seuls exposantsadmis à ce salon seront les pro­

fessionnels spécialisés dans lesappartements ou lesmaisons devacances et ce, aussi bien enBel­gique qu’à l’étranger. D’expé­rience, son organisateur, FairsConsult, sait que ce salon attireplus particulièrement le grou­pe­cible très spécifique des mé­diors : familles à deux salaires(supérieurs à la moyenne) quiont plus dequarante ans et dontles enfants ont déjà quitté lamaison. Ils achètent pour pou­voir profiter des vacances, pours’y installer définitivement oucomme investissement. L’andernier, les destinations prisées

furent la France, l’Espagne, l’Ita­lie, le Portugal et la Turquie.Cette année, l’organisateur ta­ble sur l’Espagne (et ses bonnesaffaires), les pays de l’ancienbloc de l’Est et les Etats­Unis.Outre une vaste offre d’expo­sants, Second Place entend éga­lement proposer une plate­forme de rencontre au sein dumarché des secondes résiden­ces. C’est pour cette raison quele salon organise des séminairesconsacrés aux aspects finan­ciers, juridiques et fiscaux liés àl’achat d’une seconde rési­dence. e

l Gestion publique l Logements inoccupés

Bruxellesa horreur du vide

h La Région de Bruxelles­Capitalerenforce son appui financier auxcommunes qui luttent contre leslogements inoccupés.

DANS SA VOLONTÉ DE FAIRE DE LA LUTTE contreles logements inoccupés une priorité, la Région deBruxelles­Capitale a récemment lancé le principed’une amende régionale sur les logements inoccupésdepuis plus d’un an, qui vient sanctionner les proprié­taires qui ne remédieraient pas à l’inoccupation dansun délai raisonnable, alors même que des mesuresd’accompagnement et de soutien, comme la gestionpar agence immobilière sociale (AIS) ou encore l’aide àla rénovation, leur sont proposées par la Région.Dans le même but, et sous la même impulsion de

son secrétaire d’Etat au Logement Christos Doulkeri­dis, elle a décidé de renforcer son appui financier auxcommunes qui mettent en œuvre le droit de gestionpublique. Ce droit autorise un opérateur immobilierpublic (régional ou local) de prendre en gestion à laplace du propriétaire un immeuble inoccupé, en vuede lemettre en location à un loyer plafonné et au pro­fit de personnes à bas revenu.Pour encourager lamise enœuvre de ce dispositif, la

Région peut octroyer des prêts sans intérêt pour fi­

nancer des travaux de rénovation et mise en confor­mité du bien. Concrètement, le Gouvernement a dé­cidé de relever la part des travaux finançables par cetemprunt à taux zéro : de 50 à 70 % et de 80 à 90 % (enzone de Développement Renforcé du Logement et delaRénovation). Le prêt pourradoncdésormais s’éleverà 35 000 ou 45 000 euros par logement (les travauxne pouvant dépasser 50 000 euros par logement).L’arrêté adopté prévoit aussi que le délai de rembour­sement des prêts accordés aux opérateurs publics parla Région pourra dépasser le délai des 9 ans imposéauparavant.Avec ce renforcement du soutien financier au droit

de gestion publique, l’appel aux communes est clairpourChristosDoulkeridis, cité dansun communiqué :“Chaque niveau de pouvoir, chaque autorité publique, aun rôle à jouer dans la lutte contre les logements inoccu­pés et ce, en fonction des armes dont elle dispose. Ce nou­veau soutien financier est un réel coup de pouce et un ap­pel à mettre en œuvre cette mesure particulière, dite deréquisition douce.” Le secrétaire d’Etat au Logements’adresse aussi aux propriétaires : “Le droit de gestionpublic est une mesure forte, car il n’est pas acceptable dedélaisser des logements ou de spéculer dans une Régionqui souffre d’un manque criant de logements. La Courconstitutionnelle l’a reconnu : le droit de propriété n’estpas absolu. Il est de la responsabilité des pouvoirs publicsd’y opposer le droit au logement lorsque les circonstancesl’imposent”.

Les logementsvides sont de plusen plus harceléspar la Régionbruxelloise.

Libre Immo. Supplémenthebdomadaire à La LibreBelgique.Coordination

rédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 [email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: Sodimco. Directeur général: DenisPierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chefadjoint: Pierre-François Lovens.Conception graphique:Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), BrunoBausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])

Question time

Un patrimoineimmobilierdans une société ?Lorsque l’on entend le terme société, toutes lessortes de société surgissent à l’esprit comme lessociétés anonymes, les sociétés à responsabilité li­mitée, etc.En principe, elles ont toutes en commun le faitd’accomplir des actes dits “de commerce”. En réa­lité, une forme de société se distingue de ce prin­cipe : la société patrimoniale. Une société patrimo­niale prend la forme d’une de celles prévues par leCode des sociétés (au choix donc une société ano­nyme, une société à responsabilité limitée). Vue del’extérieur, elle ne se distinguera pas des autres so­ciétés. Elle possède toutefois un objet social diffé­rent qui est de détenir et de gérer des immeubles.En guise d’avantages, on notera la possibilité dedéduire fiscalement les frais de l’immeuble et decomptabiliser les amortissements sur les bâti­ments. Un autre point positif se situe auniveaudesdroits d’enregistrement. La personne, souhaitantacheter un immeuble à une société de patrimoine,peut acheter soit l’immeuble, soit les actions.L’achat des actions évite les droits d’enregistre­ment de 12,5 %. Enfin, la donation d’actions peut,moyennant certaines conditions, être exonérée dupaiement des droits de donation et de succession.Toutefois – et c’est le revers de la médaille – il estdifficile de faire “sortir” un immeuble de la sociétépatrimoniale. Bien souvent, en cas de vente del’immeuble, le prix est inférieur à celui que l’onobtiendrait si l’on vendait l’immeuble en nompropre. Par ailleurs, l’achat d’un immeuble en so­ciété suppose d’emprunter les sommes utiles autravers d’un crédit d’investissement. Les condi­tions de celui­ci sont différentes de celles d’unprêthypothécaire d’habitation. Et, bien souvent, les in­demnités de remploi demandées par l’organismefinancier sont significatives. e

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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VIAGER

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TERRAINSà vendre

21-100151101-01

21-100149105-05

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-100149701-01

BUREAUXà louer

21-99591601-01

COMMERCESà louer

21-99842302-02

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

21-100006901-01

21-100007201-01

21-99786401-01

21-99786402-02

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

21-100151601-01

VENTES DE GRÉ À GRÉ

21-100152301-01

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12 Annonces notariales SEMAINE DU 20 AU 26 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant

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21-100061106-06

VENTES PAR NOTAIRESBrabant

21-99804801-01

21-100007001-01

21-100153303-03

21-100153304-04

21-100153305-05

21-100153306-06

21-100153307-07

21-100153701-01

21-100153702-02

21-100153703-03

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