© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°150 - Semaine du 24 au 30 mai 2012

PP.2-3

FRED

ERIC

DUPO

NT

ÀVIVREDESCUBES

Conjoncture Château AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouverle bien de votre choix.

Bienvenue au château-ferme d’Homezée dans leCondroz. page 4

Indice de la propriétéDeloitte : les Belges ne sontpas si mal lotis. page 5

D.R.

PP > 6-11

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2 Le dossier SEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Innovation

Des modules flexiblesh Après les toiles végétaliséesvoici les modules habitableset très économiques. Lajeunesse wallonne n’a pas ditson dernier mot.

APRÈS AVOIR ÉVOQUÉ NAGUÈREL’INVENTION d’un groupe de jeunes duBrabant wallon sur l’usage illimité destoiles végétalisables (“Libre Immo” du 3mai), voici un deuxième segment por­teur d’avenir et donc de prospérité. Ils’agit des modules en bois et verre con­çus par Frédéric Dupont, jeune entre­preneur namurois qui sans être bardéde diplômes et qui fut un pro de golf, amis en œuvre une idée qui tient del’évidence dans le mode fonctionnel, ef­ficace, peu coûteux et respectueux del’environnement. Son idée fut de dessi­ner un module de 30 m² dans les deuxmatériaux précités et de donner à cemodule une fonction à la fois mobile etimmobile. Car à cette taille­là, le mo­dule peut être déplacé à l’envi, il suffitde posséder le terrain.

Frédéric Dupont est donc le patrond’une très petite entreprise de quatrepersonnes installée à Mazy dans uneancienne marbrerie qui, à proximité dela gare ferroviaire, employait il y a

trente ou quarante ans encore près de200 ouvriers et employés. D’une usinevide depuis des lustres, il fit un vasteatelier de fabrication de meubles surmesure, pour cuisine, salles­ de bain,chambre et autres espaces à vivre. Celafait dix ans que sa société “La Fabrique”tourne à plein régime. Le concept quinous occupe est né dans son cerveauvoici cinq ans. Il a été mis en œuvre il y atrois ans et la commercialisation a com­mencé de manière industrielle voicimoins d’un an. Frédéric Dupont s’estassocié pour la création manuelle et/oumécanique des modules avec la firmeMobic installée dans le zoning indus­triel de Harzé en province de Liège, nonloin de Remouchamps et de Hamoir.Mobic possède en effet une ligne d’ossa­ture bois robotisée qui permet d’assu­mer une commande en un temps re­cords, de moins de quinze jours. Lesateliers de Mazy n’interviennent alorsque pour les finitions.

Frédéric Dupont avait été frappé lors deses participations à des salons de l’habi­tat, par les demandes de nombreux jeu­nes incapables de se trouver une mai­son normale dans des zones de prix ac­cessibles. Ne parlons pas de Bruxellesoù les prix sont pour nombre de jeunes“catapultueux”. Ce sont des provinceswallonnes que les demandes éma­naient. La réponse de notre hôte fut detracer en quelques coups de crayons des

habitats modernes, très design et écolo­giques répondant à des besoins immé­diats. Ces besoins ne lui apparurent pasuniquement centrés sur des résidencesde jeunes couples. Il y a de la demandepour des crèches, des écoles, des bu­reaux ou d’autres affectations. “Lemonde change, il faut être flexible. Si onentre dans une démarche classique, celaprend du temps, cela coûte cher (on est viteà 120 000 € pour le terrain et2 500 000 € pour la maison) et n’est pastrès pratique. Mon idée centrée sur la mi­cro­utilisation est d’être hautement réactifavec un produit livrable clé sur porte selonles besoins en trois semaines ou deux àtrois mois selon les demandes des clients.Car si je propose sept modules différents,rien n’empêche le client de sortir de lagamme et de s’offrir un bien plus complexeque ce que j’ai pu imaginer. Il n’y a pas be­soin d’architecte pour ce genre de maison.A l’origine voici quatre cinq ans, je n’avaisconçu qu’un seulmodule de 30m². Les septmodules existants aujourd’hui permettentde posséder un étage supplémentaire(deux niveaux) et de profiter de près de130m². Les éléments sont usinés chez Mo­bic, transportés en camion et montés enmoins d’une semaine, en ce donc comprisles salles d’eau, la cuisine, le mobilier deschambres et du salon salle­à­manger. J’aimis en place depuis quelquesmois un nou­veau concept, “Fleximove”, qui correspondà cette capacité de tout fabriquer en usineet de livrer le module totalement terminé,

sans le faire encore passer parMazy”. Fré­déric Dupont qui a déposé les brevetsde ses inventions modulaires ne pensequ’à répondre à des besoins de qualitéde vie et à des contraintes budgétaires.Une vingtaine de commandes ont été li­vrées en 2011. Plus de douze le sontdéjà en 2012 et le tableau de comman­des est rempli jusque mi­2013. C’estdonc que l’idée, le concept plaisent. “Jevoulais créer des habitations autonomeseu égard aux sources d’énergies. Et il fal­lait que ce soit un concept accessible, quece soit beau, sexy dans l’apparence, d’undesign novateur, coloré, frais, bien de no­tre temps. Il fallait aussi que les acquéreurspuissent revendre leur bien après cinq oudix ans, ou qu’ils puissent le compléter pardes modules nouveaux en ajoutant deuxou trois cubes. Et en plus, je voulaismaîtri­ser les coûts. Lesmodules sont donc vendusentre 1000 et 1 100€/m² en démarrant à15m² et en allant jusqu’à presque 130m².Fleximodules propose des garanties de dix

ans, comme sur les maisons traditionnel­les. Je n’ai pas de soucis avec la bonne con­servation des éléments constructeurs. Cesont des bois de nos régions, des forêts del’Ardenne, belge ou française, et quelqueséléments sont en cèdre”.

Le fleximodule c’est donc une manièred’accéder à la propriété en faisant degrandes économies. Son concepteurs’est également attaché du point de vueesthétique à intégrer ses cubes dans lepaysage traditionnel. Certes il y a rup­ture, mais c’est sans agressivité et sansvouloir choquer. Les cubes possèdentune part d’élégance et de recherche es­thétique qui permet aux non initiés deles accepter.Philippe Farcy

UPour tous renseignements :http://www.fleximodules.com ou0477.228.821.

Le loft­cube de Ronchineh Le cube est conçu pour la ville ou pour la campagne pour autant qu’il puisse être relié à tousles flux nécessaires.

Le château des princes Napoléon, dit“de la Poste” à Ronchine est déjà enlui­même, par son histoire et la qualitéde son site paysager, une petite mer­veille pour le patrimoine et le tourismenamurois. Depuis moins que trois ans ila été racheté par les investisseurs quiavaient parié à juste raison sur la créa­tion du White Hotel, avenue Louise àBruxelles. Autour de Jean­Michel An­dré, ils récidivèrent ici, transformant celieu de villégiature passé du modeimpérial au monde social en un hôtelde qualité disposant d’un parc de 45hectares. Pour compléter leur dispositifles dirigeants de ces sites remarquablesen chacune de leur espèce ont ouverttrès récemment à Bruxelles l’hôtel “LeBerger”, en la rue de ce nom. Ronchineseule nous intéresse ici car à 200 mètresen surplomb du château a été installé àl’automne dernier un loft­cube des plusoriginaux. La première nouveauté estde se trouver seuls en pleine nature,dans un volume réduit totalement

ouvert sur les arbres, la faune, le climatchangeant mais pas ouvert au voisinagecar le cube est relativement bien pro­tégé des yeux indiscrets.L’idée de ce loft revient au bureau

d’architecture et de design de WernerAisslinger, installé à Berlin et à Singa­pour. A Berlin où Aisslinger a remodeléun immeuble en un hôtel branché surla Warschauer Strasse, le “MichelbergerHotel”, ce qui lui valut un prix interna­tional en 2011. Le LoftCube n’est pasunique dans l’ensemble des créationsde cet auteur prussien qui mentionneoutre à Ronchine un loftcube en bordde mer au Liban et un autre sur leWalsee à Berlin. L’idée avait germé en2003 et fut rendue publique en 2004.Le cube est conçu pour la ville ou pourla campagne comme ici pour autantqu’il puisse être relié à tous les fluxnécessaires. Le but avoué des hôteliersest d’offrir à la clientèle quelques mo­ments inoubliables d’intimité et d’iso­lement en profitant d’un paysage fores­

tier intéressant (mais sans plus car lavue est vite bouchée par les taillis) etd’une lumière rare. La structure, enmatériaux composites d’un blanc im­maculé, est quasi entièrement vitrée etaccentue l’impression de confusionentre l’espace intérieur et la liberté dela nature. La communication avec laflore et la faune environnante est eneffet permanente ; mais bien sûr on ytrouve des rideaux lamellés pour pré­server la vie intérieure des locataires. Lecube ne fait que 35 m². Il est aménagécomme un petit appartement très cosyet design. La décoration donne dans lecontemporain faisant alterner les tona­lités de gris, de vert, de blanc. Il n’y apas de cuisine prévue car les clientssont pour cela attendus au château. Lanuit est facturée aux alentours des 200€, avec en cadeau des émotions garan­ties.Ph. Fy.

Infos : http://www.chateaudelaposte.be

Le fleximodule,c’est une autre manièred’accéder à la propriété.

PFRE

DERICDU

PONT

La structure est quasi entièrement vitrée et accentue l’impressionde confusion entre l’espace intérieur et la liberté de la nature.

PH.FY

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Innovation

Des modules flexiblestrente ou quarante ans encore près de200 ouvriers et employés. D’une usinevide depuis des lustres, il fit un vasteatelier de fabrication de meubles surmesure, pour cuisine, salles­ de bain,chambre et autres espaces à vivre. Celafait dix ans que sa société “La Fabrique”tourne à plein régime. Le concept quinous occupe est né dans son cerveauvoici cinq ans. Il a été mis en œuvre il y atrois ans et la commercialisation a com­mencé de manière industrielle voicimoins d’un an. Frédéric Dupont s’estassocié pour la création manuelle et/oumécanique des modules avec la firmeMobic installée dans le zoning indus­triel de Harzé en province de Liège, nonloin de Remouchamps et de Hamoir.Mobic possède en effet une ligne d’ossa­ture bois robotisée qui permet d’assu­mer une commande en un temps re­cords, de moins de quinze jours. Lesateliers de Mazy n’interviennent alorsque pour les finitions.

Frédéric Dupont avait été frappé lors deses participations à des salons de l’habi­tat, par les demandes de nombreux jeu­nes incapables de se trouver une mai­son normale dans des zones de prix ac­cessibles. Ne parlons pas de Bruxellesoù les prix sont pour nombre de jeunes“catapultueux”. Ce sont des provinceswallonnes que les demandes éma­naient. La réponse de notre hôte fut detracer en quelques coups de crayons des

habitats modernes, très design et écolo­giques répondant à des besoins immé­diats. Ces besoins ne lui apparurent pasuniquement centrés sur des résidencesde jeunes couples. Il y a de la demandepour des crèches, des écoles, des bu­reaux ou d’autres affectations. “Lemonde change, il faut être flexible. Si onentre dans une démarche classique, celaprend du temps, cela coûte cher (on est viteà 120 000 € pour le terrain et2 500 000 € pour la maison) et n’est pastrès pratique. Mon idée centrée sur la mi­cro­utilisation est d’être hautement réactifavec un produit livrable clé sur porte selonles besoins en trois semaines ou deux àtrois mois selon les demandes des clients.Car si je propose sept modules différents,rien n’empêche le client de sortir de lagamme et de s’offrir un bien plus complexeque ce que j’ai pu imaginer. Il n’y a pas be­soin d’architecte pour ce genre de maison.A l’origine voici quatre cinq ans, je n’avaisconçu qu’un seulmodule de 30m². Les septmodules existants aujourd’hui permettentde posséder un étage supplémentaire(deux niveaux) et de profiter de près de130m². Les éléments sont usinés chez Mo­bic, transportés en camion et montés enmoins d’une semaine, en ce donc comprisles salles d’eau, la cuisine, le mobilier deschambres et du salon salle­à­manger. J’aimis en place depuis quelquesmois un nou­veau concept, “Fleximove”, qui correspondà cette capacité de tout fabriquer en usineet de livrer le module totalement terminé,

sans le faire encore passer parMazy”. Fré­déric Dupont qui a déposé les brevetsde ses inventions modulaires ne pensequ’à répondre à des besoins de qualitéde vie et à des contraintes budgétaires.Une vingtaine de commandes ont été li­vrées en 2011. Plus de douze le sontdéjà en 2012 et le tableau de comman­des est rempli jusque mi­2013. C’estdonc que l’idée, le concept plaisent. “Jevoulais créer des habitations autonomeseu égard aux sources d’énergies. Et il fal­lait que ce soit un concept accessible, quece soit beau, sexy dans l’apparence, d’undesign novateur, coloré, frais, bien de no­tre temps. Il fallait aussi que les acquéreurspuissent revendre leur bien après cinq oudix ans, ou qu’ils puissent le compléter pardes modules nouveaux en ajoutant deuxou trois cubes. Et en plus, je voulaismaîtri­ser les coûts. Lesmodules sont donc vendusentre 1000 et 1 100€/m² en démarrant à15m² et en allant jusqu’à presque 130m².Fleximodules propose des garanties de dix

ans, comme sur les maisons traditionnel­les. Je n’ai pas de soucis avec la bonne con­servation des éléments constructeurs. Cesont des bois de nos régions, des forêts del’Ardenne, belge ou française, et quelqueséléments sont en cèdre”.

Le fleximodule c’est donc une manièred’accéder à la propriété en faisant degrandes économies. Son concepteurs’est également attaché du point de vueesthétique à intégrer ses cubes dans lepaysage traditionnel. Certes il y a rup­ture, mais c’est sans agressivité et sansvouloir choquer. Les cubes possèdentune part d’élégance et de recherche es­thétique qui permet aux non initiés deles accepter.Philippe Farcy

UPour tous renseignements :http://www.fleximodules.com ou0477.228.821.

Le loft­cube de Ronchineh Le cube est conçu pour la ville ou pour la campagne pour autant qu’il puisse être relié à tousles flux nécessaires.

ouvert sur les arbres, la faune, le climatchangeant mais pas ouvert au voisinagecar le cube est relativement bien pro­tégé des yeux indiscrets.L’idée de ce loft revient au bureau

d’architecture et de design de WernerAisslinger, installé à Berlin et à Singa­pour. A Berlin où Aisslinger a remodeléun immeuble en un hôtel branché surla Warschauer Strasse, le “MichelbergerHotel”, ce qui lui valut un prix interna­tional en 2011. Le LoftCube n’est pasunique dans l’ensemble des créationsde cet auteur prussien qui mentionneoutre à Ronchine un loftcube en bordde mer au Liban et un autre sur leWalsee à Berlin. L’idée avait germé en2003 et fut rendue publique en 2004.Le cube est conçu pour la ville ou pourla campagne comme ici pour autantqu’il puisse être relié à tous les fluxnécessaires. Le but avoué des hôteliersest d’offrir à la clientèle quelques mo­ments inoubliables d’intimité et d’iso­lement en profitant d’un paysage fores­

tier intéressant (mais sans plus car lavue est vite bouchée par les taillis) etd’une lumière rare. La structure, enmatériaux composites d’un blanc im­maculé, est quasi entièrement vitrée etaccentue l’impression de confusionentre l’espace intérieur et la liberté dela nature. La communication avec laflore et la faune environnante est eneffet permanente ; mais bien sûr on ytrouve des rideaux lamellés pour pré­server la vie intérieure des locataires. Lecube ne fait que 35 m². Il est aménagécomme un petit appartement très cosyet design. La décoration donne dans lecontemporain faisant alterner les tona­lités de gris, de vert, de blanc. Il n’y apas de cuisine prévue car les clientssont pour cela attendus au château. Lanuit est facturée aux alentours des 200€, avec en cadeau des émotions garan­ties.Ph. Fy.

Infos : http://www.chateaudelaposte.beLa structure est quasi entièrement vitrée et accentue l’impressionde confusion entre l’espace intérieur et la liberté de la nature.

PH.FY

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de château SEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 625

Homezée,à l’abri sous la colline

h La demeure se veut d’une grandesimplicité comme la mode le voulait.

NOUS SOMME SUR LA COMMUNE de Flostoy en pleinCondroz. A trois kilomètres d’ici se trouve la ferme duchâteau d’Ossogne évoquée naguère. Les deux demeu­res sont reliées par le ry d’Ossogne qui va couler parSaint­Fontaine jusqu’à Paihle puis vers le Hoyoux unpeu avant les rochers soutenant le magnifique châteaude Modave. Homezée est un lieu­dit jadis perdu entreHavelange et Andenne qui ne compte que la ferme et lamaison de nos hôtes qui nous reçurent pour un apéritiffamilial en ce début avril. La route nationale reliant lesdeux entités est le seul point de modernité de cettezone qui n’a pas bougé d’un iota depuis deux siècles.Deux siècles qui sont à peut près l’âge de la maison quinous occupe ce jour et qu’il faut regarder plus commeune gentilhommière que comme un château vu la mo­destie du bâti. N’empêche que la ferme qui lui est acco­lée est de belles proportions et date sans aucun doutede la seconde moitié du XVIIe siècle, souvent réaména­gée jusqu’au XIXe siècle. Dépendant de la seigneurie deFlostoy, le domaine n’était pas une seigneurie propre­ment dite sous l’Ancien Régime. L’histoire n’est doncpas très longue à énumérer et elle se résume à la pré­sence des barons (titre belge de juillet 1845) de Garciade la Vega, d’origine espagnole comme on s’en doute.

Le premier d’entre eux à s’être établi dans les anciensPays­Bas du sud fut le général Gonçalo Garcia de laVega, époux de Maria Diaz. C’était du temps de Phi­lippe II et la ville choisie pour résider fut celle de Gand.Leur fils Paulo fut tué à la bataille de Rocroi le 19 mai1643, avec le grade de colonel. De l’union de celui­ciavec Marie­Gertrude de Playoul(t) vint Claude­Fran­çois de Garcia. Ils eurent en ce fils celui qui jeta les basesde la présence des Garcia dans le comté de Namur. Ma­rie­Gertrude devenue veuve allait se remarier avecLouis de Savary, sire de Flostoy. Elle mourut en 1692.Par ce biais Flostoy arriva aux Garcia. Né le 19 juillet1643, Claude­François de Garcia épousa en 1678 Ma­rie­Yolande de Baduelle de Temploux. Le couple eutquatre enfants dont deux étaient en liens directs avecle même comté, à savoir une fille Lierneux de Presles etune autre trouvée dans la belle famille des Gaiffierd’Emeville. L’aîné seul nous occupera. Il s’agissaitd’Henri­Nicolas, né chez sa grand­mère à Flostoy le 16mars 1689. Il fut sire de Flostoy et d’autres lieux desenvirons dont le ravissant hameau de Montignet etbien sûr de Homezée.

Homezée a été construit sans doute dans les années1820 par Denis­François­Joseph de Garcia, né le 10mai 1790 et qui mourut non marié le 18 octobre 1856.Il avait été selon Cécile Douxchamps­Lefèvre membrede la garde d’honneur de Napoléon en 1813 puis garde

du corps de Louis XVIII. Ayant quitté les armes il s’éta­blit dans la justice et fut juge puis vice­président du TPIde Namur. Conseiller communal à Namur, conseillerprovincial, il devint député en 1831. A son décès, lebien passa à son neveu Désiré (1820­1908), puis au filsde ce dernier né des entrailles de caroline Robert deWadelincourt. Il s’agissait d’Alphonse de Garcia (1858­1921, époux de Marie­Josèphe Quarré). Ensuite, le bienpassa à leur fils Désiré, né le 21 février 1887 (décédé en1963) qui décida de vendre le domaine à Michel Quer­ton époux de Madame Reyntjiens dans les années1930. Depuis trois ans la maison et la ferme sont auxmains de Monsieur et Madame Nicolas Sepulchre.

La demeure est d’une grande simplicité. Autour d’uncorps central limité à trois travées et montant sur deuxniveaux égaux, sous une toiture en bâtière à croupet­tes, on trouve deux ailes basses. Celle de droite est ac­colée à la ferme et de ce point de départ démarre l’aileen L qui ceinture une partie de la basse cour vers l’est.Du côté de la haute cour elle a été aménagée pour lesrésidants. La partie gauche de la maison comptecomme sa “sœur” deux travées et semble plus jeuneque le reste du bâti. La ferme mêlant moellons de grèset moellons de calcaire comporte une belle grange etest animée d’une tour carrée engagée.On ne visite pas.Philippe Farcy

PH.FY.

PHILIPPE

FARC

Y

Question time

L’achat d’un bienen toute transparence

Les obligations des parties avant de finaliser un achat.

On recommande souvent de ne pas conclure l’achatd’un bien immeuble sur un bout de nappe en papier.Les obligations des parties sont, en effet, bien plusvastes que ce qu’on pourrait penser. Il en est de mêmepour le paiement du prix de ce bien. En effet, ce paie­ment peut uniquement se faire au moyen d’un vire­ment ou d’un chèque bancaire. Il en est de même siune partie du prix doit encore être payée après la si­gnature de l’acte (comme dans les cas de bâtiments àconstruire, de rente viagère, etc). On admet toutefoisqu’une partie du prix de vente – il s’agit souvent del’acompte – soit encore payée en espèces. Ceci pourautant que le montant n’excède pas 10 % du prix devente avec un maximum de 5000€. Par la suite, à par­tir du 1er janvier 2014, plus aucun paiement en espè­ces du prix d’un immeuble ne sera autorisé, même in­fime. L’entièreté du prix devra être acquittée par chè­que ou virement.Notons néanmoins que ces règles visent uniquementle paiement du prix même, et non les autres paie­ments qui interviennent dans le cadre d’une vente(tels que les frais par exemple). Le notaire doit rensei­gner l’origine des fonds (soit, le numéro de comptequi a servi au paiement) dans l’acte authentique oudans le compromis. En réalité, l’origine des fonds doitêtre renseignée dans tout compromis rédigé directe­ment entre des particuliers ou par l’intermédiaired’un agent immobilier. Le notaire doit également re­prendre les données d’identité de chacune des parties(ou du mandataire) à un acte et de tout autre clientintervenant dans un dossier de 10000€. Il doit égale­ment les contrôler et en conserver une copie durantles cinq années suivant la clôture du dossier. Enfin,lorsqu’il soupçonne qu’une opération dans laquelle ildoit intervenir pourrait servir à du blanchiment d’ar­gent, il doit immédiatement en informer la Cellule deTraitement des Informations Financières. e

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Immo Brèves

Dubaï sur le toit du mondeDubaï a ajouté à son actif un nouveau record, celui de latour d’habitation la plus haute du monde, a annoncél’agence officielle des Emirats arabes unis. La tour Prin­cess, haute de 414,3 mètres, est surmontée par un dômeen forme de couronne. Elle est construite sur la Marinade Dubaï, bâtie sur un canal artificiel relié des deux côtésaux eaux du Golfe. Elle a notamment une vue sur PalmJumeirah, l’île artificielle en forme de palmier. Dubaïabrite déjà la plus haute tour du monde, Bourj Khalifa(828 m), inaugurée en janvier 2010 et qui est devenue lenouvel emblème de l’émirat. Cette tour compte 200 éta­ges, mais seuls 160 d’entre eux sont occupés par des ap­partements ou des bureaux, ainsi que par un luxueux hô­tel Armani. La tour Princess est par contre un immeublerésidentiel, et l’appartement le plus haut est à 356,9 mè­tres. Elle compte 107 étages, dont six souterrains. Outredes appartements, dont des duplex, elle compte plu­sieurs piscines, couvertes ou en plein air, et des salles desport pour les résidents. e

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - vincent.slits@lalibre.be) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - veronique.leclercq@saipm.com)

Le château-ferme d’Homezée est typique des bâtissesliégeoises du début du XIXe siècle, simple, homogène,gracieuse. Le parc est en forte pente et bien planté.

l Indice de la propriété

Les Belges ne sontpas si mal lotis

h Les logements n’y sont pas tropchers mais restent insuffisants.

UN LOGEMENT NEUF COÛTE, EN MOYENNE enBelgique, 2 000 euros/m². C’est nettement moins…qu’en France, où le même mètre carré exige, tou­jours en moyenne, 3 750 euros. Et moins aussiqu’en Grande Bretagne (3 000 euros) ou en Italie(2 800 euros). Par contre, il est plus cher qu’enHongrie (750 euros), en Pologne, en Républiquetchèque et, plus surprenant, en Allemagne (entre1 000 et 1 250 euros). En réalité, la Belgique se situedans le groupe intermédiaire qui compte aussi l’Es­pagne, l’Autriche, le Danemark et les Pays­Bas. Dequoi, en quelque sorte, rassurer les Belges, même sice n’était pas l’objectif de l’étude de Deloitte RealEstate sur l’immobilier résidentiel en Europe.

L’Indice de la propriété Deloitte (Deloitte PropertyIndex), dont c’est la première édition, analyse lesfacteurs qui influencent le développement desmarchés résidentiels et compare les prix de l’im­mobilier de 12 pays d’Europe occidentale et d’Eu­rope centrale, ainsi que dans les villes.

Il montre que les prix, en Belgique, ont augmentéde 3 % en 2011, en ligne avec l’inflation du coût dela vie. Acheter un appartement neuf de 70 m² exige,en moyenne, 3,75 ans de salaires… bruts.

L’intensité avec laquelle s’est développé le loge­ment a également sensiblement augmenté en Bel­gique entre 2008 et 2011. Pas de quoi toutefois pa­vaner : le stock de logements par rapport à la popu­lation reste bien en deçà de la moyenneeuropéenne qui est de 474 logements pour 1 000habitants (graphique du haut). Elle ne fait mieuxque par rapport à un pays, la Pologne (355 loge­ments pour 1 000 habitants, soit près de 26 % endessous de la moyenne européenne). Tous lesautres font mieux. Sans surprise, à l’autre extré­mité, on trouve l’Espagne (559 logements/1 000habitants). Mais on sait ce qu’il est advenu de cesurdéveloppement… Un mouvement que le paysest en train de renverser, par la force des choses :l’intensité du développement du logement en­tre 2008 et 2011 montre que c’est l’Espagne qui aconnu la plus forte baisse.

En Belgique, note Deloitte dans son étude, il s’agitd’un mouvement de rattrapage. “Nos points de vuenuancés sur le marché de l’immobilier 2011 résiden­tiel belge sont corroborés par un ratio des coûts totauxde logement qui fait de la Belgique un marché ouest­européen dans la moyenne”, note Jean­Paul Loozen,associé chez Deloitte Belgique et EMEA&Real Es­tate Industry Leader pour la Belgique, cité dans lecommuniqué. Selon les conclusions de l’étude, leratio d’accessibilité (coût par rapport au salaire) est“favorable” et la dette résidentielle “dans une posi­tion de milieu de gamme”.

Pour ce qui est de la croissance des prix en­tre 2010 et 2011, et avec un différentiel de 3 %, laBelgique est également au milieu de la gammeeuropéenne. La plus forte croissance a été remar­

quée en France (+6,2%), suivie par l’Allemagne(+4%) et l’Autriche (+3,14%). Au contraire, la baissedes prix la plus significative a été observée en Hon­grie (­23,5 %) ainsi qu’en Espagne (­5,6 %).

Si, en ce qui concerne le nombre d’années de sa­laires exigées pour acheter un appartement neuf de70 m², la Belgique est parmi les plus accessibles,c’est peut­être parce qu’il s’agit de salaires… bruts.Sur la scène européenne, ce nombre d’années va de2,43 au Danemark à 9,1 en France.

Une accessibilité qui est modifiée quand onajoute, à l’emprunt, les autres coûts qu’exige un lo­gement (services, réparations et construction…). LaBelgique remonte alors dans la moyenne euro­péenne (graphique du bas), pour la dépasser. Sansatteindre les sommets français et danois (+41 et+70 %).C.M.

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

5En pratiqueSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

Question time

L’achat d’un bienen toute transparence

Les obligations des parties avant de finaliser un achat.

On recommande souvent de ne pas conclure l’achatd’un bien immeuble sur un bout de nappe en papier.Les obligations des parties sont, en effet, bien plusvastes que ce qu’on pourrait penser. Il en est de mêmepour le paiement du prix de ce bien. En effet, ce paie­ment peut uniquement se faire au moyen d’un vire­ment ou d’un chèque bancaire. Il en est de même siune partie du prix doit encore être payée après la si­gnature de l’acte (comme dans les cas de bâtiments àconstruire, de rente viagère, etc). On admet toutefoisqu’une partie du prix de vente – il s’agit souvent del’acompte – soit encore payée en espèces. Ceci pourautant que le montant n’excède pas 10 % du prix devente avec un maximum de 5000€. Par la suite, à par­tir du 1er janvier 2014, plus aucun paiement en espè­ces du prix d’un immeuble ne sera autorisé, même in­fime. L’entièreté du prix devra être acquittée par chè­que ou virement.Notons néanmoins que ces règles visent uniquementle paiement du prix même, et non les autres paie­ments qui interviennent dans le cadre d’une vente(tels que les frais par exemple). Le notaire doit rensei­gner l’origine des fonds (soit, le numéro de comptequi a servi au paiement) dans l’acte authentique oudans le compromis. En réalité, l’origine des fonds doitêtre renseignée dans tout compromis rédigé directe­ment entre des particuliers ou par l’intermédiaired’un agent immobilier. Le notaire doit également re­prendre les données d’identité de chacune des parties(ou du mandataire) à un acte et de tout autre clientintervenant dans un dossier de 10000€. Il doit égale­ment les contrôler et en conserver une copie durantles cinq années suivant la clôture du dossier. Enfin,lorsqu’il soupçonne qu’une opération dans laquelle ildoit intervenir pourrait servir à du blanchiment d’ar­gent, il doit immédiatement en informer la Cellule deTraitement des Informations Financières. e

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Immo Brèves

Dubaï sur le toit du mondeDubaï a ajouté à son actif un nouveau record, celui de latour d’habitation la plus haute du monde, a annoncél’agence officielle des Emirats arabes unis. La tour Prin­cess, haute de 414,3 mètres, est surmontée par un dômeen forme de couronne. Elle est construite sur la Marinade Dubaï, bâtie sur un canal artificiel relié des deux côtésaux eaux du Golfe. Elle a notamment une vue sur PalmJumeirah, l’île artificielle en forme de palmier. Dubaïabrite déjà la plus haute tour du monde, Bourj Khalifa(828 m), inaugurée en janvier 2010 et qui est devenue lenouvel emblème de l’émirat. Cette tour compte 200 éta­ges, mais seuls 160 d’entre eux sont occupés par des ap­partements ou des bureaux, ainsi que par un luxueux hô­tel Armani. La tour Princess est par contre un immeublerésidentiel, et l’appartement le plus haut est à 356,9 mè­tres. Elle compte 107 étages, dont six souterrains. Outredes appartements, dont des duplex, elle compte plu­sieurs piscines, couvertes ou en plein air, et des salles desport pour les résidents. e

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - vincent.slits@lalibre.be) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - veronique.leclercq@saipm.com)

l Indice de la propriété

Les Belges ne sontpas si mal lotis

h Les logements n’y sont pas tropchers mais restent insuffisants.

UN LOGEMENT NEUF COÛTE, EN MOYENNE enBelgique, 2 000 euros/m². C’est nettement moins…qu’en France, où le même mètre carré exige, tou­jours en moyenne, 3 750 euros. Et moins aussiqu’en Grande Bretagne (3 000 euros) ou en Italie(2 800 euros). Par contre, il est plus cher qu’enHongrie (750 euros), en Pologne, en Républiquetchèque et, plus surprenant, en Allemagne (entre1 000 et 1 250 euros). En réalité, la Belgique se situedans le groupe intermédiaire qui compte aussi l’Es­pagne, l’Autriche, le Danemark et les Pays­Bas. Dequoi, en quelque sorte, rassurer les Belges, même sice n’était pas l’objectif de l’étude de Deloitte RealEstate sur l’immobilier résidentiel en Europe.

L’Indice de la propriété Deloitte (Deloitte PropertyIndex), dont c’est la première édition, analyse lesfacteurs qui influencent le développement desmarchés résidentiels et compare les prix de l’im­mobilier de 12 pays d’Europe occidentale et d’Eu­rope centrale, ainsi que dans les villes.

Il montre que les prix, en Belgique, ont augmentéde 3 % en 2011, en ligne avec l’inflation du coût dela vie. Acheter un appartement neuf de 70 m² exige,en moyenne, 3,75 ans de salaires… bruts.

L’intensité avec laquelle s’est développé le loge­ment a également sensiblement augmenté en Bel­gique entre 2008 et 2011. Pas de quoi toutefois pa­vaner : le stock de logements par rapport à la popu­lation reste bien en deçà de la moyenneeuropéenne qui est de 474 logements pour 1 000habitants (graphique du haut). Elle ne fait mieuxque par rapport à un pays, la Pologne (355 loge­ments pour 1 000 habitants, soit près de 26 % endessous de la moyenne européenne). Tous lesautres font mieux. Sans surprise, à l’autre extré­mité, on trouve l’Espagne (559 logements/1 000habitants). Mais on sait ce qu’il est advenu de cesurdéveloppement… Un mouvement que le paysest en train de renverser, par la force des choses :l’intensité du développement du logement en­tre 2008 et 2011 montre que c’est l’Espagne qui aconnu la plus forte baisse.

En Belgique, note Deloitte dans son étude, il s’agitd’un mouvement de rattrapage. “Nos points de vuenuancés sur le marché de l’immobilier 2011 résiden­tiel belge sont corroborés par un ratio des coûts totauxde logement qui fait de la Belgique un marché ouest­européen dans la moyenne”, note Jean­Paul Loozen,associé chez Deloitte Belgique et EMEA&Real Es­tate Industry Leader pour la Belgique, cité dans lecommuniqué. Selon les conclusions de l’étude, leratio d’accessibilité (coût par rapport au salaire) est“favorable” et la dette résidentielle “dans une posi­tion de milieu de gamme”.

Pour ce qui est de la croissance des prix en­tre 2010 et 2011, et avec un différentiel de 3 %, laBelgique est également au milieu de la gammeeuropéenne. La plus forte croissance a été remar­

quée en France (+6,2%), suivie par l’Allemagne(+4%) et l’Autriche (+3,14%). Au contraire, la baissedes prix la plus significative a été observée en Hon­grie (­23,5 %) ainsi qu’en Espagne (­5,6 %).

Si, en ce qui concerne le nombre d’années de sa­laires exigées pour acheter un appartement neuf de70 m², la Belgique est parmi les plus accessibles,c’est peut­être parce qu’il s’agit de salaires… bruts.Sur la scène européenne, ce nombre d’années va de2,43 au Danemark à 9,1 en France.

Une accessibilité qui est modifiée quand onajoute, à l’emprunt, les autres coûts qu’exige un lo­gement (services, réparations et construction…). LaBelgique remonte alors dans la moyenne euro­péenne (graphique du bas), pour la dépasser. Sansatteindre les sommets français et danois (+41 et+70 %).C.M.

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

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MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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21-98432415-15

MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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21-98432413-13

21-98432412-12

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21-98432411-11

21-98432407-07

21-98432414-14

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21-98435702-02

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21-98434805-05

21-98432416-16

21-98389302-02

21-98435709-09

21-98431108-08

21-98431102-02

21-98431103-03

21-98326301-01

21-98435703-03

21-98434503-03

MAISONS À VENDREprix non précisé

21-98336409-09

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

21-98336402-02

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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21-98434802-02

21-98431106-06

21-98434801-01

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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21-98431107-07

21-98435706-06

21-98431104-04

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21-98432403-03

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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21-98432406-06

21-98432402-02

21-98434803-03

21-98432404-04

21-98432405-05

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21-98432408-08

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21-98432410-10

21-98435707-07

21-98434507-07

APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé

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21-98336404-04

21-98336405-05

21-98336406-06

21-98336407-07

LOFTSvente & location

21-98432417-17

VIAGER

21-86748901-01

21-98422404-04

21-83200403-03

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 24 AU 30 MAI 2012 LIBRE IMMO

21-97910001-01

21-67470110-10

21-98422402-02

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21-98422403-03

MAISONSà louer

21-98430202-02

21-98400501-01

APPARTEMENTSà louer

21-98430201-01

TERRAINSà vendre

21-98429801-01

21-98389303-03

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-98435708-08

21-98434502-02

LITTORALà louer

21-98370401-01

LITTORALà vendre

21-98250701-01

COMMERCESà vendre

21-98389304-04

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

21-98347301-01

21-97999601-01

21-98246301-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

21-98400101-01

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

21-98353601-01

21-97627502-02

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

21-98351313-13

21-98351314-14

21-98351315-15

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