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Infractions : l'urbanisme se fâche !
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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°169 - Semaine du 8 au 14 novembre 2012
PP.2-3
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L’URBANISMESEFÂCHEINFRACTIONS :
Vie de château Urbanisme AnnoncesDans ce supplément, 7pages pour trouver lebien de votre choix.
Une nouvelle vie pour le sitedes Papeteries de Genval, àRixensart. Page 5
Le donjon de Limont sera bientôtrestauré pour devenir un lieu àvocation culturelle. Page 4
D.R.
PP. 6 > 12
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 Le dossier SEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Marché immobilier résidentiel l Infractions urbanistiques
La bête noire des candidats acquéreurs
h Les autorités communales et régionales ne ferment plus les yeux sur les infractions urbanistiques. Lesquelles sontdorénavant prises très au sérieux, sinon par les propriétaires, du moins par les candidats acquéreurs. Ceuxci guettentla moindre irrégularité avant de conclure une vente. Tour d’horizon des infractions les plus fréquentes.
Dossier Frédérique Masquelier
CELA FAIT QUELQUES ANNÉES TOUT AU PLUS que lesujet des infractions urbanistiques revient de plus enplus régulièrement dans les médias comme dans lesconversations et préoccupations des propriétaires… Etde ceux qui ne le sont pas (encore). Pourtant, les règlements en vigueur en la matière ne datent pas d’hier:2004, à Bruxelles, et 2007, en Région wallonne (lireEpinglé). “La norme n’est pas neuve, c’est vrai, acquiescele notaire liégeois Marc Wauthier. Mais les autoritéscommunales sont devenues beaucoup plus strictesqu’avant quant à l’application des sanctions prévues encas de nonrespect de celleci.” La Région wallonne en ad’ailleurs fait l’objet d’un décret (24 mai 2007), quivise à lutter contre un certain sentiment d’impunité,et, surtout, à régulariser tout écart de conduite urbanistique.
De là à ce que cette chasse aux sorcières ait une quelconque incidence sur le marché immobilier résidentiel, il y a un pas… que Me Wauthier franchit. “Les candidats à l’achat sont plus attentifs aux éventuelles infractions urbanistiques qui pourraient grever un bien. Et,prudents, guettent les signes de travaux plus ou moins récents lorsqu’ils visitent celuici.” En cas de mauvaise surprise, la transaction peut s’en trouver annulée. Voire, àtout le moins sévèrement dépréciée. Il en va, il faut ledire, de leur responsabilité si l’administration compétente met le doigt sur l’indélicatesse en question.
Car, si le contrevenant est, par définition, celui quicommet l’infraction –locataire, occupant, propriétaireantérieur–, celui qui y participe l’est également. En effet, quand bien même il n’est pas l’auteur des travauxincriminés, le propriétaire actuel du bien est punissable de leur maintien. L’infraction est liée au bien etn’est pas sujette à prescription ou péremption, au gré
des changements de mains que connaît le bien.Or les sanctions –pénales!– qui menacent tout qui se
retrouve pris la main dans le sac ont de quoi en refroidir plus d’un. La Région wallonne, par exemple, prévoit des peines d’emprisonnement allant de huit joursà trois mois et des amendes lourdes de 500 à… 1,5 million d’euros! La fourchette est plus large encore si lecontrevenant est un professionnel de l’immobilier(promoteur, architecte, entrepreneur…): entre 10000et 3 millions d’euros! Outre l’amende, la réparation dudommage causé comprend le paiement de la plusvalue acquise par le bien à la suite de l’infraction, la remise en état ou la réalisation de travaux d’aménagement.
Sans compter que l’infraction urbanistique peut revêtir toutes les formes. Exécuter des travaux sans l’obtention d’un permis d’urbanisme au préalable est bienentendu répréhensible. Disposer d’un permis et ne passuivre ce qui y est indiqué, voire se prêter à pareillesactivités avec un permis périmé ou suspendu par unfonctionnaire délégué l’est tout autant. Enfin, et demanière générale, enfreindre “de quelque manière quece soit” les prescriptions des plans de secteur, des planscommunaux d’aménagement, des permis d’urbanisme, des permis de lotir et des règlements régionauxou communaux d’urbanisme, est absolument illégal.Autant dire qu’à ce rythmelà, tout propriétaire oupresque est en situation délicate. Et bonne chancepour distinguer ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas,ce qui nécessite l’obtention d’un permis d’urbanismeet ce qui en est dispensé. “Surtout quand les règles changent avec les ministres, et leur interprétation avec lesbourgmestres, souligne Me Wauthier. Le cas le plus parlant est celui des velux, pour lesquels les règlements se sontcontredits en fonction des législatures.”
Toutefois, dans les faits, ce sont souvent les mêmes
infractions qui sont constatées. Avec ceci –et il estamusant de le constater– que ces récurrences diffèrenten fonction des régions où elles sont commises.
Ainsi, Bruxelles fait preuve d’une attention et d’unesévérité particulières envers les divisions illégalesd’immeubles en petits logements. Une politique que laVille justifie par la nécessité de lutter contre les marchands de sommeil, mais aussi par la volonté de privilégier et d’augmenter l’offre de maisons unifamiliales,comme d’appartements de qualité. “Outre l’aménagement des caves et des combles en logements autonomes etautres découpages en plateaux, le phénomène des ajoutsd’étages est tout autant préoccupant, intervient la notaire bruxelloise Lorette Rousseau, qui assure, parailleurs, la présidence de la Fédération royale du notariat belge. J’ai été confrontée un jour à la vente d’un appartement occupant le sixième palier d’un immeuble quicomptait officiellement… cinq étages. Aucun permis d’urbanisme n’avait été introduit en vue de sa construction!”
Les changements d’affectation des rezdechausséecommerciaux en logements ou encore le placementd’antennes paraboliques visibles depuis l’espace public alimentent la liste des infractions qui courent lesrues de Bruxelles. Sans oublier la modernisation deschâssis, moins connue du grand public, mais tout aussifréquente. “Dans le cas de bâtiments anciens, les châssisdoivent garder leur aspect initial, même s’ils ne sont pasclassés. Donc, si ceuxci doivent être remplacés, il faut tenir compte de ce paramètre, sans quoi l’opération devraêtre recommencée, précise Me Rousseau. Qui met également en garde les candidats acquéreurs contre l’alignement irrégulier des bâtiments. Si la réalisationd’une extension à l’arrière –en vue d’y aménager une cuisine ou autre– dépasse la longueur autorisée, les contrevenants auront beau solliciter une régularisation, il sera difficile de passer outre la démolition…”
En Wallonie, l’infraction urbanistique la plus répandue est la construction, l’aménagement ou la rénovation d’une véranda privée. Par ailleurs, Namur et Liègeont emboîté le pas à la capitale, traquant, elles aussi, lesdivisions intempestives d’immeubles. “Depuis 1994, àLiège, il faut demander un permis pour diviser un bâtiment en plusieurs logements, témoigne le notaire MarcWauthier (à Bruxelles, les réglementations datentde 1975 à 1992, selon les communes, NdlR). Une règlesur laquelle, jusqu’ici, les autorités fermaient les yeux. Dorénavant, la Ville tente de récupérer le contrôle de la situation et de mettre fin aux abus. Des stewards patrouillentdans les rues et vérifient, pour chaque immeuble, le nombre de boîtes aux lettres. Les candidats acquéreurs y sontde plus en plus sensibilisés, et dans le cas de la vente d’unimmeuble de rapport, beaucoup vont se renseigner d’euxmêmes auprès de leur administration communale.”
Dans le Hainaut, “la division d’immeubles n’est pas unproblème, pointe Anne Wuilquot, notaire à Dour. Contrairement à celui des annexes. En effet, la quasitotalitédes vieilles remises et autres cabanons de jardin se sontvus transformer en cuisine ou en salle de bain. Et ce, depuis des temps immémoriaux.”Ce dont les propriétairesn’ont pas été inquiétés outre mesure, jusqu’à ce que lesservices hennuyers de l’Urbanisme ne resserrent la vis.Enfin, pour ce qui est du Brabant wallon, pour ne citerque lui, les constructions clandestines concernent surtout… des piscines.
En Ardenne, les infractions les plus fréquentes concernent la construction de chalets dechasse et autres refuges en forêt, sans permis d’urbanisme.
Le nombre d’infractions urbanistiques constatées est stableh Seraitce ceux qui en parlent le plus qui en constatent le moins ? Alors que la tolérance zéro est de mise,on ne remarque pas, dans les chiffres, d’augmentation ou de diminution du nombre d’infractions urbanistiques détectées.
Si la chasse aux infractions urbanistiques semble se faire plus virulente –surpapier ou dans les annonces officielles,du moins–, celleci ne se traduit pas,bizarrement, dans les chiffres. Il n’y apas eu, ces dernières années, d’augmentation ou de diminution significative des constats d’infractions. En effet,en 2010, 1418 infractions urbanistiques ont été détectées et poursuiviesen Région wallonne. Contre 1358en 2009, 1383 en 2008 et 1423en 2007. Par ailleurs, la proportion dedemandes de permis d’urbanismeintroduites auprès des parquets correctionnels wallons reste, elle aussi, comparable. L’année 2010 a vu 33603 introductions de permis, contre quelque 600 de moins l’année précédente,36221 en 2008 et 34662 en 2007. En
Région bruxelloise, 606 infractions ontété constatées en 2011. Un chiffre quine fait pas plus figure d’exception auregard des résultats observés ces dernières années: 840 en 2010, 820en 2008, 674 en 2006 et 589 en 2004.Cette stabilité s’explique par le fait que,quand bien même les autorités communales se défendent de plus de fermeté, la source principale de poursuiteen la matière est et reste la dénonciation par le secteur privé. Le plus souvent, il s’agit de voisins mécontents oude riverains qui s’opposent à un projetlitigieux. De quoi alimenter les critiques qui mettent en doute la pertinence et l’efficacité des opérations deprévention et des contrôles sur chantier.Par ailleurs, et de l’avis de l’administra
tion ellemême, la marche à suivredepuis le constat d’infraction jusqu’àl’application de la sanction prend desallures de “parcours du combattant”.“Entre le procèsverbal et l’exécutiond’office, il s’écoule parfois trois àcinq ans !, déplore un employé duService des exécutions forcées desdécisions judiciaires de la Directiongénérale opérationnelle aménagementdu territoire logement patrimoine eténergie (DGATLP). Et puis, le grandnombre d’intervenants et de niveaux depouvoir ne facilite pas les choses, aucontraire: les autorités communales etrégionales, le procureur du Roi, le tribunal correctionnel…” Et cet observateurde constater, malgré tout, que “de plusen plus de propriétaires comprennentqu’il est de leur intérêt de s’exécuter
volontairement”. D’ailleurs, “beaucoupmettent à profit le temps qui s’écouleentre les différentes étapes de la poursuite d’une infraction pour régulariserleur situation”.La régularisation est justement laformule privilégiée et mise en avantdans le décret de la Région wallonnedu 24 mai 2007, relatif aux infractionsurbanistiques. De même que l’exécution volontaire des mesures de réparation directe. Cela ne veut pas dire quela sanction est écartée, au contraire.Mais elle revêt diverses formes, dont,outre les peines prévues, la transaction.Il en est de même à Bruxelles, où l’oncompte plus d’un tiers de transactions(252) pour l’année 2011, sur quelque600 constats d’infractions.F. Ma.
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La solution extrême, la démolition exécutée d’office, n’est pas monnaie courante. On en compte une quinzaine tout au plusces dernières années.
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Épinglé
Législation. La Wallonie se doted’un Code wallon dès 1984, rebap-tisé depuis Code wallon de l’amé-nagement du territoire, de l’urba-nisme, du patrimoine et de l’éner-gie (Cwatupe). Tandis queBruxelles adopte son Plan régionald’affectation du sol (Pras) en 2001.Trois ans plus tard, le Code bruxel-lois de l’aménagement du territoire(CoBAT) vient parfaire ces bonnesdispositions urbanistiques. Deuxdates à marquer d’une pierreblanche, puisqu’elles sonnent leglas de la “bruxellisation” et desannées noires de l’urbanismebruxellois. Lequel était, il y a dixans encore, une notion chan-geante, dont les contours étaientdessinés et redessinés à l’envi. Lesprojets immobiliers – même lesplus importants – dérogeaientsystématiquement aux règlesurbanistiques les plus élémentai-res.Bien qu’elle n’ait pas connu pa-reilles dérives, la Région wallonnedécide, en 2007, de prendre leproblème à bras-le-corps. Via ledécret du 24 mai 2007, le législa-teur wallon fait figure de précur-seur et adopte, pour la premièrefois, un texte législatif consacréaux infractions et sanctions enmatière d’urbanisme. Les observa-teurs y voient un réel durcissementde la politique wallonne, puis-qu’elle introduit, notamment, dessanctions pénales. (F. Ma.)
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3Le dossierSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Marché immobilier résidentiel l Infractions urbanistiques
La bête noire des candidats acquéreursEn Ardenne, les infractions les plus fréquentes concernent la construction de chalets dechasse et autres refuges en forêt, sans permis d’urbanisme.
Le nombre d’infractions urbanistiques constatées est stableh Seraitce ceux qui en parlent le plus qui en constatent le moins ? Alors que la tolérance zéro est de mise,on ne remarque pas, dans les chiffres, d’augmentation ou de diminution du nombre d’infractions urbanistiques détectées.
Si la chasse aux infractions urbanistiques semble se faire plus virulente –surpapier ou dans les annonces officielles,du moins–, celleci ne se traduit pas,bizarrement, dans les chiffres. Il n’y apas eu, ces dernières années, d’augmentation ou de diminution significative des constats d’infractions. En effet,en 2010, 1418 infractions urbanistiques ont été détectées et poursuiviesen Région wallonne. Contre 1358en 2009, 1383 en 2008 et 1423en 2007. Par ailleurs, la proportion dedemandes de permis d’urbanismeintroduites auprès des parquets correctionnels wallons reste, elle aussi, comparable. L’année 2010 a vu 33603 introductions de permis, contre quelque 600 de moins l’année précédente,36221 en 2008 et 34662 en 2007. En
Région bruxelloise, 606 infractions ontété constatées en 2011. Un chiffre quine fait pas plus figure d’exception auregard des résultats observés ces dernières années: 840 en 2010, 820en 2008, 674 en 2006 et 589 en 2004.Cette stabilité s’explique par le fait que,quand bien même les autorités communales se défendent de plus de fermeté, la source principale de poursuiteen la matière est et reste la dénonciation par le secteur privé. Le plus souvent, il s’agit de voisins mécontents oude riverains qui s’opposent à un projetlitigieux. De quoi alimenter les critiques qui mettent en doute la pertinence et l’efficacité des opérations deprévention et des contrôles sur chantier.Par ailleurs, et de l’avis de l’administra
tion ellemême, la marche à suivredepuis le constat d’infraction jusqu’àl’application de la sanction prend desallures de “parcours du combattant”.“Entre le procèsverbal et l’exécutiond’office, il s’écoule parfois trois àcinq ans !, déplore un employé duService des exécutions forcées desdécisions judiciaires de la Directiongénérale opérationnelle aménagementdu territoire logement patrimoine eténergie (DGATLP). Et puis, le grandnombre d’intervenants et de niveaux depouvoir ne facilite pas les choses, aucontraire: les autorités communales etrégionales, le procureur du Roi, le tribunal correctionnel…” Et cet observateurde constater, malgré tout, que “de plusen plus de propriétaires comprennentqu’il est de leur intérêt de s’exécuter
volontairement”. D’ailleurs, “beaucoupmettent à profit le temps qui s’écouleentre les différentes étapes de la poursuite d’une infraction pour régulariserleur situation”.La régularisation est justement laformule privilégiée et mise en avantdans le décret de la Région wallonnedu 24 mai 2007, relatif aux infractionsurbanistiques. De même que l’exécution volontaire des mesures de réparation directe. Cela ne veut pas dire quela sanction est écartée, au contraire.Mais elle revêt diverses formes, dont,outre les peines prévues, la transaction.Il en est de même à Bruxelles, où l’oncompte plus d’un tiers de transactions(252) pour l’année 2011, sur quelque600 constats d’infractions.F. Ma.
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Épinglé
Législation. La Wallonie se doted’un Code wallon dès 1984, rebap-tisé depuis Code wallon de l’amé-nagement du territoire, de l’urba-nisme, du patrimoine et de l’éner-gie (Cwatupe). Tandis queBruxelles adopte son Plan régionald’affectation du sol (Pras) en 2001.Trois ans plus tard, le Code bruxel-lois de l’aménagement du territoire(CoBAT) vient parfaire ces bonnesdispositions urbanistiques. Deuxdates à marquer d’une pierreblanche, puisqu’elles sonnent leglas de la “bruxellisation” et desannées noires de l’urbanismebruxellois. Lequel était, il y a dixans encore, une notion chan-geante, dont les contours étaientdessinés et redessinés à l’envi. Lesprojets immobiliers – même lesplus importants – dérogeaientsystématiquement aux règlesurbanistiques les plus élémentai-res.Bien qu’elle n’ait pas connu pa-reilles dérives, la Région wallonnedécide, en 2007, de prendre leproblème à bras-le-corps. Via ledécret du 24 mai 2007, le législa-teur wallon fait figure de précur-seur et adopte, pour la premièrefois, un texte législatif consacréaux infractions et sanctions enmatière d’urbanisme. Les observa-teurs y voient un réel durcissementde la politique wallonne, puis-qu’elle introduit, notamment, dessanctions pénales. (F. Ma.)
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4 Vie de château SEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5PratiqueSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Vie de château (645)
Limont, sauvetage tardif
h Le donjon de Limont serabientôt restauré grâce à AlainPlewinski.
Vers 20132014 il deviendraun lieu à vocation culturelle.
Le hasard d’une promenade de Toussaint nous a fait entrer jeudi dernierdans le village de Limont, voisin de Bovenistier qui nous est cher.
Etre passé mille fois sur la route LiègeHannut ne nous avait jamais permis devoir le donjon de Limont, repéré cettefois par la présence surprenante d’unetoiture en pavillon posée sur quatre piliers de fer, émergeant d’une ligne d’horizon à côté du clocher de la belle églisedu village. Celleci, dédicacée à saintMartin, abrite des éléments d’histoireconcernant le petit château de Limontqui appartint aux Macors et aux baronsd’Othée, entre autres. Nous irons par làun autre jour.
Dans le cœur du village de Limont setrouve donc un important donjon réduit sans doute de moitié quand on voitdes images sur le site de l’IRPA(www.kikirpa.be), mine de documentation extraordinaire, fautil le dire. Ontrouve d’autres clichés dans le volume18/1 du “Patrimoine monumental”,une autre image dans “Le Grand Livredes Châteaux” de Vokaer, et d’autres clichés encore plus nombreux dans le volume 3 des “Donjons médiévaux deWallonie”.
Dans ce dernier livre, on constate quele bâtiment de 70 m² au sol et d’une surface habitable en 2003, calculée à 29 m²,construit en silex, en pierre calcairepour les chaînages d’angles, en tuffeaupour les parties voûtées et quelques éléments en grès et en poudingue (caillouxroulés unifiés par un ciment naturel),possédait une toiture en 1971. Elle était“récente”.
La partie haute des pignons a été descendue volontairement faisant dispa
raître trois petits jours qui dataient sansdoute du XVIIe siècle. Les ouvertures(une par niveau) visibles depuis l’anciencimetière entourant l’église ont quasiment doublé de volume par l’effondrement des montants. Il était donc tempsque l’actuel propriétaire du site, l’architecte Alain Plewinski intervienne sur cebâtiment du 3e quart du XIIIe siècle, couvert à présent, sauvé mais pas réhabilitépour autant. Le hasard nous fait donctraiter deux cas similaires et distants d’àpeine dix kilomètres, après le refuge
d’Omal. Le donjon de Limont sera restauré dans le courant de 2013 et nousen reparlerons alors.
Pour ce qui concerne l’histoire dudonjon de Limont, les auteurs s’accordent à suivre les écrits de Jacques deHemricourt en son “Miroir des Noblesde Hesbaye” qui dit qu’en 1150, LibertSuréal de Warfusée fit l’acquisition de laseigneurie. Au XIIIe siècle, celleci étaitaux mains de Robert de Limont, fils deLibert, sire de Jeneffe, châtelain de Waremme et chevalier banneret. Ensuite
de quoi Hemricourt ne cite plus de seigneurs laïcs, ce dont profite Ryckel poursignaler que Limont appartint pourtrois tiers à trois églises de Liège. Untiers était à la cathédrale SaintLambertet les deux autres appartenaient auxcollégiales SaintMartin et SaintBarthélemy. Il en fut ainsi jusqu’au milieudu XVIIIe siècle quand des engagères furent prises par les d’Othée. On y reviendra.
Les trois églises de Liège détenaientchacune des droits seigneuriaux via unecour de justice pour chacune. La listedes détenteurs du donjon n’est pas connue. Notons que l’édifice est classé depuis le 21 décembre 1977 et qu’une foisencore le classement peut être vucomme un leurre de protection. Heureusement que le propriétaire actuel,qui a l’avantage d’être architecte, tient àrendre une vocation à cet immeuble imposant et incontournable du village. Caren 1977 le classement n’était guère plusqu’une reconnaissance de la qualitéd’un bien médiéval défensif, construiten un matériau rare qui possédait jadisune hauteur d’au moins trois, voire dequatre niveaux.
Pour reprendre le volume des donjonsmédiévaux, on apprend que “le premierniveau était couvert d’une lourde et bellevoûte en berceau en grand appareil de tuffeau, qui s’est effondrée en 1992. Une brèche au nordouest à sans doute pris laplace d’un jour en archère. Au sudest, uneporte a été percée tardivement à côtéd’une niche remaniée, sous la porte primitive. Une trappe dans la voûte reliait sansdoute les deux niveaux. L’accès s’opéraitdirectement à l’étage, par une porte à l’extrémité droite de la paroi sudest.” Cetype d’accès au deuxième niveau étaitfréquent. Si on ne le trouve pas à Omal,il existe à Spontin, à Ter Heyden, àAmay, à Anthisnes, ou au donjon de laferme du Sart à Tavier, pour n’en citerque quelquesuns. Contre cette paroisudest a été construit un bâtiment jadisà vocation agricole. On ne visite pasmais tout ceci se voit parfaitement de larue.Philippe Farcy
Le donjon de Limont trône au cœur du village, affichant ses parois de silex équarris et ses chaînages d’angle avec une certaine force encore, malgré les affronts du temps et l’indifférence denos anciens. L’architecte Alain Plewinski va lui rendre vie sous peu.
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ALAINPLEW
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l Urbanisme l Projet
Nouvelle viepour les Papeteriesh Le début des travauxde construction sur l’ancien sitedes Papeteries de Genval est prévupour 2013. Place à un projet mixte.
CELA FAISAIT LONGTEMPS qu’on en parlait. Enfriche depuis vingtcinq ans, le site des anciennesPapeteries de Genval, à Rixensart, revit enfin. “Au fildes années, de nombreux promoteurs ont lancé desprojets, mais tous ont été refusés, explique Eric Roubaud, responsable des projets immobiliers chezEquilis, le promoteur du projet qui vient d’obtenirles derniers permis nécessaires. Nous avons rachetéle terrain il y a six ans. Dès le départ, nous sommes repartis d’une feuille blanche pour imaginer un projet, etce, en concertation avec l’administration communale.”
Il a d’abord fallu transformer cette zone industrielle en zone de commerces et de logements. “Celaa pris deux ans, mais c’est un record de rapidité, précise Eric Roubaud. Ensuite, il a fallu obtenir denombreux permis divers, d’infrastructures notamment. Un permis a aussi été nécessaire pour remettrela Lasne à ciel ouvert. Cette magnifique rivière étaitenfermée depuis deux cents ans dans des tuyaux faitsde bric et de broc. Nous l’avons rouverte sur 200m.Tout le projet s’articule en fait autour de cette rivière.”
Quelque 8 permis ont été accordés. Depuistrois ans déjà. Et des travaux de démolition, dépollution,… ont déjà commencé. Restait à obtenir lespermis d’urbanisme pour les bâtiments euxmê
mes. Et c’est désormais chose faite depuis peu. Lacommercialisation officielle peut commencer.
Au menu: un projet en trois phases. La première,dont les travaux devraient commencer début 2013et durer deux ans, prévoit 120 logements,10000m² de commerces (de superficies variées) etune résidence service. “Nous insistons sur la mixitéde fonctions et des publics. Les appartements s’adresseront à tous les portefeuilles. Nous prévoyons des logements du studio au 3 chambres. Nousmisons aussi surl’intergénérationnel, avec la présence de la résidenceservice.” L’accent a été mis aussi sur l’aspect écologique. “Les logements sont basse énergie, note Eric Roubaud. L’aménagement urbain est aussi de très grandequalité, avec des parkings en suffisance, des espacesverts, des petites places et une grande esplanade.”
Une 2e phase est prévue pour dans deux ans. “Oncommence à travailler sur les permis.”Une 3e est prévue. A terme, le site de 7,5ha devrait compter350 logements et 15000m² de commerces.
D’un point de vue architectural –les bâtimentsont été confiés à l’Atelier d’architecture de Genvalet DDS, et les aménagements à Agua–, le projetcomprend des bâtiments de conceptions différentes mais avec un fil conducteur, comme la pierrebleue et des étages en retrait avec du zinc et du bois.“Le style estmoderne,mais pas trop. Il s’intègre parfaitement aux constructions voisines. Nous avons prévudes rez+toit+toitures aménagées, soit un gabarit pastrop urbain pour garder l’esprit village, précise EricRoubaud. Notre souhait : faire de ce quartier le nouveau centre de l’agglomération de Rixensart.”Solange Berger
Question time
Protéger larésidence communedes cohabitants
Le Code Civil prévoit qu’un des époux, uniquepropriétaire de la résidence conjugale, ne peutpas la vendre ou l’hypothéquer sans l’accord deson conjoint. La loi sur la cohabitation légale aétendu cette disposition aux personnes qui vivent dans le cadre d’une cohabitation “légale”.Ainsi, un des cohabitants ne pourra pas vendre ledomicile commun sans l’accord de l’autre, mêmesi ce dernier n’est pas copropriétaire. Si le cohabitant refuse, le propriétaire disposera (commec’est le cas pour les couples mariés) d’un recoursen demandant l’autorisation de vendre au Tribunal de Première Instance. Cette disposition viseaussi les meubles qui garnissent cette résidence.La protection qui est évoquée n’est applicablequ’aux cohabitants ayant fait une déclaration decohabitation légale à l’officier de l’État Civil de lacommune où se trouve le domicile commun. Enconséquence, cette protection ne trouve pas às’appliquer autres cohabitants. De même, elle nejouera plus lorsque la cohabitation aura pris fin.La nouvelle loi précise également que si l’ententeentre les cohabitants est sérieusement perturbée,le juge de paix peut prendre toutes les mesuresurgentes et provisoires qu’il estime nécessaire. Ilpeut ainsi prendre toutes les mesures relatives àl’occupation de la résidence commune. On pourrait donc envisager qu’un juge de paix ordonneque la résidence commune pourra être occupéepar le cohabitant nonpropriétaire !Ces mesures ne seront valables que durant la période fixée par le juge.
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Libre Immo. Supplémenthebdomadaire à La LibreBelgique. Coordination
rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 [email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeurresponsable: François le Hodey. Directeur général: DenisPierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits. Rédacteur enchef adjoint: Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique),Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (0032221127 64 - [email protected])
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MonumentshistoriquesPlus de 19000. C’est le nombrede visiteurs qui se sont déjà initiés aux mystères de la construction des monuments historiques en Région de BruxellesCapitale ! Organisée dans le cadre des Journées du Patrimoine2012, l’exposition “Commenttout ça tient” est présentée jusqu’au 2 décembre dans les Halles SaintGéry. Sur deux niveaux, le grand public est
plongé dans le monde des structures par le biais d’outils pédagogiques et ludiques. L’exposition est accessible gratuitementjusqu’au 2 décembre 2012, tousles jours de 10h à 18h et les jeudis jusque 22h00. e
Jeunes urbanistesSensibiliser les écoliers à unegestion harmonieuse et durabledu territoire de façon ludique,tel est l’objectif du tout nouveau
jeu “Urbanistes en herbe” destiné aux écoles secondaires deWallonie. Le principe : autourde chaque plan de jeu, chaqueéquipe (min. 3 élèves) constitueun Conseil communal faisantface à l’arrivée d’une centainede nouveaux habitants dansleur village. L’équipe va, sur sonplan de jeu représentant unezone rurale, une zone urbaine etune zone périurbaine, devoirfaire des choix d’aménagementafin d’implanter les infrastructures aux bons endroits, en te
nant compte des espaces naturels, des liaisons routières ettransports en commun, du typed’habitat, grâce aux diversespièces (villas, cités, écoles, entreprises, routes, pistes cyclables, gares etc...) à disposer judicieusement. L’équipe doit respecter un budget et descontraintes d’aménagementdurable. Sur simple demande,ce jeu sera offert aux professeurs d’étude du milieu, de géographie ou de sciences humaines du secondaire. Rens. :
www.editionserasme.be/Pub/urbanistes e
Notaires en ligneLa Fédération Royale du Notariat belge a développé sa propreapplication pour iPad. Téléchargeable sur l’App Store, l’appli“Notanews” offre notammentau citoyen un accès direct àtoute l’actualité notariale enmatière d’immobilier, du droitfamilial et des sociétés. e
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
5PratiqueSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Urbanisme l Projet
Nouvelle viepour les Papeteriesh Le début des travauxde construction sur l’ancien sitedes Papeteries de Genval est prévupour 2013. Place à un projet mixte.
CELA FAISAIT LONGTEMPS qu’on en parlait. Enfriche depuis vingtcinq ans, le site des anciennesPapeteries de Genval, à Rixensart, revit enfin. “Au fildes années, de nombreux promoteurs ont lancé desprojets, mais tous ont été refusés, explique Eric Roubaud, responsable des projets immobiliers chezEquilis, le promoteur du projet qui vient d’obtenirles derniers permis nécessaires. Nous avons rachetéle terrain il y a six ans. Dès le départ, nous sommes repartis d’une feuille blanche pour imaginer un projet, etce, en concertation avec l’administration communale.”
Il a d’abord fallu transformer cette zone industrielle en zone de commerces et de logements. “Celaa pris deux ans, mais c’est un record de rapidité, précise Eric Roubaud. Ensuite, il a fallu obtenir denombreux permis divers, d’infrastructures notamment. Un permis a aussi été nécessaire pour remettrela Lasne à ciel ouvert. Cette magnifique rivière étaitenfermée depuis deux cents ans dans des tuyaux faitsde bric et de broc. Nous l’avons rouverte sur 200m.Tout le projet s’articule en fait autour de cette rivière.”
Quelque 8 permis ont été accordés. Depuistrois ans déjà. Et des travaux de démolition, dépollution,… ont déjà commencé. Restait à obtenir lespermis d’urbanisme pour les bâtiments euxmê
mes. Et c’est désormais chose faite depuis peu. Lacommercialisation officielle peut commencer.
Au menu: un projet en trois phases. La première,dont les travaux devraient commencer début 2013et durer deux ans, prévoit 120 logements,10000m² de commerces (de superficies variées) etune résidence service. “Nous insistons sur la mixitéde fonctions et des publics. Les appartements s’adresseront à tous les portefeuilles. Nous prévoyons des logements du studio au 3 chambres. Nousmisons aussi surl’intergénérationnel, avec la présence de la résidenceservice.” L’accent a été mis aussi sur l’aspect écologique. “Les logements sont basse énergie, note Eric Roubaud. L’aménagement urbain est aussi de très grandequalité, avec des parkings en suffisance, des espacesverts, des petites places et une grande esplanade.”
Une 2e phase est prévue pour dans deux ans. “Oncommence à travailler sur les permis.”Une 3e est prévue. A terme, le site de 7,5ha devrait compter350 logements et 15000m² de commerces.
D’un point de vue architectural –les bâtimentsont été confiés à l’Atelier d’architecture de Genvalet DDS, et les aménagements à Agua–, le projetcomprend des bâtiments de conceptions différentes mais avec un fil conducteur, comme la pierrebleue et des étages en retrait avec du zinc et du bois.“Le style estmoderne,mais pas trop. Il s’intègre parfaitement aux constructions voisines. Nous avons prévudes rez+toit+toitures aménagées, soit un gabarit pastrop urbain pour garder l’esprit village, précise EricRoubaud. Notre souhait : faire de ce quartier le nouveau centre de l’agglomération de Rixensart.”Solange Berger
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L’exposition des Journées duPatrimoine en Région deBruxellesCapitale « Commenttout ça tient » sera accessible ennocturne tous les jeudis auxHalles SaintGéry 19.000 ! C’estle nombre de visiteurs qui sesont déjà initiés aux mystèresde la construction des monuments historiques en Région deBruxellesCapitale ! Organiséedans le cadre des Journées du
Patrimoine 2012, la très belleexposition « Comment tout çatient » est présentée jusqu’au 2décembre dans les Halles SaintGéry. Sur deux niveaux, legrand public est plongé dans lemonde des structures par lebiais d’outils pédagogiques etludiques. Ateliers interactifs,vidéos d’animations, échantillons de matériaux ainsi quede nombreuses maquettes,photos et croquis de bâtimentsbruxellois et internationaux,
permettent de répondre à laquestion « Comment tout çatient ? » de manière didactiqueet interactive. Au vu du succèsrencontré, l’exposition sera dèscette semaine accessible tousles jeudis soir jusqu’à 22h00.Cet accès nocturne à la mezzanine est une nouveauté desHalles SaintGéry. Rappelonsque les Halles SaintGéry et lesexpositions qui s’y tiennentsont accessibles au public 365jours par an, de 10h à 18h. Et
dorénavant, tous les jeudissoirs, vous pourrez égalementconciliez détente et culturedans un lieu qui fait la partbelle au patrimoine régional età la convivialité ! En pratique :exposition accessible gratuitement jusqu’au 2 décembre2012, tous les jours de 10h à18h et les jeudis jusque 22h00aux Halles SaintGéry, placeSaintGéry à Bruxelles e
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Question time
Protéger larésidence communedes cohabitants
Le Code Civil prévoit qu’un des époux, uniquepropriétaire de la résidence conjugale, ne peutpas la vendre ou l’hypothéquer sans l’accord deson conjoint. La loi sur la cohabitation légale aétendu cette disposition aux personnes qui vivent dans le cadre d’une cohabitation “légale”.Ainsi, un des cohabitants ne pourra pas vendre ledomicile commun sans l’accord de l’autre, mêmesi ce dernier n’est pas copropriétaire. Si le cohabitant refuse, le propriétaire disposera (commec’est le cas pour les couples mariés) d’un recoursen demandant l’autorisation de vendre au Tribunal de Première Instance. Cette disposition viseaussi les meubles qui garnissent cette résidence.La protection qui est évoquée n’est applicablequ’aux cohabitants ayant fait une déclaration decohabitation légale à l’officier de l’État Civil de lacommune où se trouve le domicile commun. Enconséquence, cette protection ne trouve pas às’appliquer autres cohabitants. De même, elle nejouera plus lorsque la cohabitation aura pris fin.La nouvelle loi précise également que si l’ententeentre les cohabitants est sérieusement perturbée,le juge de paix peut prendre toutes les mesuresurgentes et provisoires qu’il estime nécessaire. Ilpeut ainsi prendre toutes les mesures relatives àl’occupation de la résidence commune. On pourrait donc envisager qu’un juge de paix ordonneque la résidence commune pourra être occupéepar le cohabitant nonpropriétaire !Ces mesures ne seront valables que durant la période fixée par le juge.
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Libre Immo. Supplémenthebdomadaire à La LibreBelgique. Coordination
rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 [email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeurresponsable: François le Hodey. Directeur général: DenisPierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits. Rédacteur enchef adjoint: Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique),Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (0032221127 64 - [email protected])
EQUILIS
Immo Brèves
MonumentshistoriquesPlus de 19000. C’est le nombrede visiteurs qui se sont déjà initiés aux mystères de la construction des monuments historiques en Région de BruxellesCapitale ! Organisée dans le cadre des Journées du Patrimoine2012, l’exposition “Commenttout ça tient” est présentée jusqu’au 2 décembre dans les Halles SaintGéry. Sur deux niveaux, le grand public est
plongé dans le monde des structures par le biais d’outils pédagogiques et ludiques. L’exposition est accessible gratuitementjusqu’au 2 décembre 2012, tousles jours de 10h à 18h et les jeudis jusque 22h00. e
Jeunes urbanistesSensibiliser les écoliers à unegestion harmonieuse et durabledu territoire de façon ludique,tel est l’objectif du tout nouveau
jeu “Urbanistes en herbe” destiné aux écoles secondaires deWallonie. Le principe : autourde chaque plan de jeu, chaqueéquipe (min. 3 élèves) constitueun Conseil communal faisantface à l’arrivée d’une centainede nouveaux habitants dansleur village. L’équipe va, sur sonplan de jeu représentant unezone rurale, une zone urbaine etune zone périurbaine, devoirfaire des choix d’aménagementafin d’implanter les infrastructures aux bons endroits, en te
nant compte des espaces naturels, des liaisons routières ettransports en commun, du typed’habitat, grâce aux diversespièces (villas, cités, écoles, entreprises, routes, pistes cyclables, gares etc...) à disposer judicieusement. L’équipe doit respecter un budget et descontraintes d’aménagementdurable. Sur simple demande,ce jeu sera offert aux professeurs d’étude du milieu, de géographie ou de sciences humaines du secondaire. Rens. :
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Notaires en ligneLa Fédération Royale du Notariat belge a développé sa propreapplication pour iPad. Téléchargeable sur l’App Store, l’appli“Notanews” offre notammentau citoyen un accès direct àtoute l’actualité notariale enmatière d’immobilier, du droitfamilial et des sociétés. e
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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €
21-101004607-07
21-101009209-09
MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €
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21-100989401-01
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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €
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21-100989408-08
21-100989409-09
21-101009207-07
21-100554502-02
21-101005704-04
21-101005705-05
21-101004601-01
21-101004302-02
21-101005706-06
21-100989403-03
21-100989407-07
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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-101004602-02
21-101004608-08
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21-101009201-01
21-101004909-09
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MAISONS À VENDREprix non précisé
21-101005707-07
21-101005708-08
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
21-101009202-02
21-101009203-03
21-101009210-10
21-101009208-08
21-100989412-12
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 250.000 à 375.000 €
21-100989411-11
21-101004603-03
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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-101009206-06
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 375.000 à 500.000 €
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21-100989413-13
21-101004904-04
21-100989406-06
21-100989404-04
21-100989418-18
21-101009204-04
APPARTEMENTSÀ VENDRE
plus de 500.000 €
21-100989417-17
21-101004306-06
21-101004905-05
21-100989414-14
21-101004305-05
21-100989410-10
21-101005701-01
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21-100989402-02
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21-101005703-03
21-101004906-06
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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-100989405-05
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