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1 DOSSIER DE PRESSE La mobilisation des esprits : Caricatures françaises de la Grande Guerre du 15 novembre 2014 au 15 février 2015 Contact Presse : Monique Dussart Tél : 03 27 82 27 93 Fax : 03 27 82 27 91 [email protected]

La mobilisation des esprits : Caricatures françaises de la ... · physiognomonie selon laquelle on peut identifier le caractère d’un individu à partir des traits de son visage

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DOSSIER DE PRESSE La mobilisation des esprits :

Caricatures françaises de la Grande Guerre du 15 novembre 2014 au 15 février 2015

Contact Presse : Monique Dussart Tél : 03 27 82 27 93 Fax : 03 27 82 27 91 [email protected]

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S OM M A I R E

COMMUNIQUÉ DE PRESSE ..................................................... page 3 PANNEAUX DE SALLE ................................................................ page 4 ACTIVITÉS AUTOUR DE L'EXPOSITION .............................. page 13

cycle de visites et conférence ateliers

SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE DE CAMBRAI....................... page 16 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES…………………………….. page 17 MENTION OBLIGATOIRE POUR LES VISUELS .................. page 18 VISUELS ........................................................................................ page 19

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MUSÉE DE CAMBRAI

La mobilisation des esprits : propagande et caricatures

françaises pendant la Grande Guerre

15 novembre 2014 – 15 février 2015

La mobilisation des esprits : caricatures françaises pendant la Grande

Guerre

Deux expositions alimentent cette réflexion sur le rôle de l'image

pendant la Grande Guerre. Du 15 novembre 2014 au 15 février 2015, les

caricatures, parfois violentes mais souvent très drôles sont abordées par

le biais des thématiques récurrentes de l'époque : la bestialité, les

monstruosités, les atrocités, la pornographie et la scatologie … Ces

déformations outrancières dans les représentations de l'ennemi

« boche » se déclinaient sur toutes sortes d'objets ( accessoires de

cuisine, artisanat des tranchées, dessins, publications, jouets pour

enfants, bibelots, cannes … ) et inondaient la société civile toute entière,

tous âges confondus, jusqu'aux enfants.

Novembre 2016 – février 2017

La mobilisation des esprits : la propagande française pendant la Grande

Guerre

Une deuxième exposition, fin 2016 - début 2017, développera plus généralement le thème

de la propagande « officielle » française. Elle sera l'occasion de comprendre et d'explorer

la manière dont les artistes missionnés par le Musée de l'Armée entre 1914 et 1918, tels

Lucien Jonas, peintre régional, ou les artistes mandatés par les armées et réellement

envoyés au front ont pu manipuler l'opinion française. Ces dessins, ces estampes, ces

peintures ont contribué à créer une véritable « culture de guerre ».

►Musée de Cambrai 15, rue de l'Épée

59400 CAMBRAI

e-mail: [email protected]

Tel: 03 27 82 27 90

Fax: 03 27 82 27 91

►Contact presse

Monique Dussart : 03 27 82 27 93

►Ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h Le mardi : groupes sur réservation

Du mercredi au dimanche: tous publics

►Tarification 2014 soumise à modification en 2015

Plein tarif : 3,50 €

Tarif réduit : 2,50 €

Tarif famille : 5 €

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PANNEAUX

DE

SALLE

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Introduction

Empruntée à l’italien « caricatura » qui désigne au sens propre et figuré « l’action de

charger », la caricature est d’abord un « portrait ridicule en raison de l’exagération des traits ».

Apparue à la Renaissance, la caricature repose sur l’exagération, la schématisation et la

déformation des traits caractéristiques du visage ou des proportions du corps, dans une intention

satirique. Elle rend compte des mentalités d’une époque en se nourrissant des tensions sociales et

politiques. Elle influence aussi la vie politique et culturelle.

Goya, dans ses Caprices (1797-1799) déforme les physionomies et les corps pour faire une

satire de la société espagnole du XVIIIe siècle. Le personnage masculin de la gravure « mejor es

holgar » (« il vaut mieux être oisif ») est ridiculisé par le fait qu’il tienne l’écheveau mais aussi par

son visage simiesque.

Louis-Léopold Boilly (1761-1845) fait de la grimace son champ d’exploration. Il accumule

au sein d’une même composition des visages enlaidis par les contorsions de leurs muscles. Il réunit

des portraits charges sur une même image comme l’ont fait avant lui Léonard de Vinci, Jacques

Callot, Agostino Carrache. Il connaissait sans nul doute la théorie de Lavater sur la

physiognomonie selon laquelle on peut identifier le caractère d’un individu à partir des traits de

son visage. Ces patchworks de faciès outrés permettent la satire de caractères.

Boilly ouvre les portes à la caricature qui prend une importance sans précédent, sous Louis

Philippe notamment, avec la célèbre série de portraits dessinés par Philippon pour Le Charivari

(1831), bientôt suivi par Daumier, Gavarni, Gustave Doré. Le développement de la presse illustrée

au XIXe siècle assure la diffusion et le succès de la caricature qui connaît alors son âge d’or en

France. La caricature politique s’étend, favorisée par la levée de la censure. Daumier par ses

dessins humoristiques, déforme et rend ridicule les députés.

Le conflit de 1914-1918 est une source d’inspiration féconde. Les caricatures prennent part

au conflit de façon de plus en plus partisane et nationaliste sous des formes diverses. Le public

découvre l’image de propagande.

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La ménagerie

Cochon, vautour, écrevisse, cafard, araignée, loup, dindon… Dès les premiers jours de la

guerre, la figure des animaux s’impose dans la caricature française pour désigner l’ennemi

allemand. Cette représentation de l’ennemi sous les traits d’un animal témoigne du désir d’anéantir

l’ennemi en le déshumanisant. On parle alors de l’animalisation de l’ennemi.

Sont pris pour cible les dirigeants, à commencer par Guillaume II, mais aussi les soldats

allemands. Les animaux sont choisis selon leurs caractéristiques physiques et comportementales

pour décrire la nature des personnes et de la sorte les dévaloriser en les ridiculisant. Par exemple,

représenter les Allemands sous les traits d’un cochon, c’est dénoncer leur bestialité, leur voracité.

Ces images animales caractérisant l’ennemi de façon négative, présentes aussi bien sur les objets

du quotidien (pot à moutarde, boîte à bonbons…) que sur les cartes postales ou les caricatures de

presse, sont compréhensibles de tous. En déshumanisant l’ennemi, les caricatures animales se

révèlent être un véritable instrument de propagande : elles encouragent la culture de la haine et

justifient la guerre en s’efforçant de mobiliser la nation.

La caricature animale visant les hommes politiques français, serviteurs de la République, n’est

pas en reste. Clémenceau, par l’importance du rôle qu’il joue dans la vie politique pendant le

conflit, ne peut manquer d’être aussi la cible des caricaturistes. Celui qui, à partir de 1917, a pour

sobriquet le « Tigre » se transforme tout simplement en fauve en raison de son autoritarisme.

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Le Mal incarné

Un motif sort du lot parmi les représentations de l’Allemand réalisées pendant la Grande

Guerre, celui des atrocités commises. L’Allemand hérite de caractères récurrents : le « Boche »

pille, tue les otages (au premier rang desquels figurent toujours des femmes, des enfants, des

vieillards et des prêtres), détruit les cathédrales et incendie volontairement les habitations. Cette

mise en avant ironique des exactions commises par les Allemands passe par l’expression des

visages, les couleurs employées et par la mise en scène (ville en flammes en arrière-plan, ruines,

cathédrale de Reims en feu). Les images montrant ces violences faites aux civils stigmatisent

cruauté et barbarie des troupes allemandes, assimilées à des hordes de barbares.

Un motif, qui relève du mythe, a fini par symboliser ces atrocités : celui des mains coupées,

forme extrême de la violence. Dès le début du mois d’août 1914, circule la rumeur que les soldats

allemands coupent les mains aux femmes pour voler leur alliance. Très rapidement, la

dénonciation ne se cantonne pas à cette image des femmes aux mains sectionnées. Ce sont les

mains des enfants, voire des nourrissons que les Allemands amputent.

Mais cette diabolisation de l’ennemi passe aussi par la figure du monstre. L’Allemand subit

des déformations et devient de la sorte un animal, un être hybride. Il peut aussi prendre

l’apparence d’un ogre, d’un vampire… La caricature met à mal l’harmonie des proportions, les

canons artistiques pour susciter le rejet.

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Le portrait charge des puissants

Les caricaturistes pour viser l’Allemagne exploitent abondamment l’image de son représentant

le plus célèbre, l’empereur Guillaume II, le « Kaiser », mais aussi celle de son fils, Guillaume de

Prusse, le « Kronprinz ».

Pour atteindre leur cible, ils attribuent à ces personnages, pour les identifier, un élément

caractéristique (tel le mégot pendant au bec du Kronprinz) ou des symboles divers (le trousseau de

clefs et la pendule pour le Kronprinz afin de le camper en vulgaire cambrioleur, ou le poignard de

22 centimètres pour se moquer de ses prétentions à jouer les chefs de guerre ; ou encore le

tranchoir pour Guillaume II pour le présenter en boucher, à savoir en barbare sanguinaire…).

Pour stigmatiser davantage l’empereur et le prince héritier, les caricaturistes n’hésitent pas à

forcer le trait. La caricature passe en effet par une mise en évidence des traits dominants. Le Kaiser

est ainsi doté de moustaches en crocs, tandis que le Kronprinz l’est d’un nez pointu et d’oreilles

décollées. Ces portraits de personnages à l’emporte-pièce connaissent un franc-succès.

Si cette guerre des images a fourni des images caricaturales qu’on a souhaitées représentatives

du Kaiser et du Kronprinz, elle a préféré faire l’impasse sur leurs alliés : le sultan Mehmed V,

l’italien Victor Emmanuel, le pape ou Ferdinand de Bulgarie sont représentés de façon moindre au

sein du corpus caricatural. Seul l’empereur d’Autriche, François-Joseph, est fustigé par les

caricaturistes qui en font un vieillard gâteux, pantin entre les mains de Guillaume II.

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« Des boches »… débauches…

Pour railler l’ennemi allemand, les caricaturistes insistent surtout sur son côté décadent

avec une grande diversité de tons, de procédés. Ils donnent à l’Allemand l’apparence d’un individu

grossier. L’Allemand est dépeint comme un être à demi-civilisé, vivant dans ses excréments et

n’hésitant pas à en consommer. Ainsi les caricaturistes ont recours régulièrement à des scènes

scatologiques montrant le soldat allemand déféquant dans un pot de chambre, même à l’occasion

de conseils de guerre, voire dans son casque à pointe. La scatologie renvoie à une tradition

ancienne de la période révolutionnaire qui vise à dégrader l’adversaire.

Dans cette même logique de dévalorisation de l’ennemi basée sur la scatologie, on trouve le

pain KK, ce pain de rationnement fait de son et de fécule de pommes de terre, surnommé par les

Allemands « KK-Brot », qui donne vite lieu en France à de multiples allusions scatologiques. Les

initiales suggestives de cette denrée alimentaire suscitent évidemment de nombreuses plaisanteries

du côté français.

Le soldat allemand est aussi figuré sous les traits d’un être lubrique, suscitant là encore le

dégoût. Par les violences qu’il inflige aux femmes, le soldat allemand passe encore pour un ennemi

répugnant et méprisable qui ne respecte rien. Il en est ainsi des femmes. S’imposent ainsi les

images de viols, simplement suggérés, mais aussi les images d’humiliation telles celles réalisées

par le cubiste Georges Henri Tribout (1884-1962). Ces images de violences infligées aux femmes

constituent un des éléments du discours français sur les atrocités allemandes.

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A vos jeux, prêts, tirez !

Les images caricaturales envahissent la vie de tous les jours, touchant les produits

alimentaires, la vaisselle, les jouets… La guerre s’introduit ainsi dans le quotidien des populations

civiles, y compris des enfants. Ils apprennent en effet de façon légère la haine de la nation

allemande par le biais de jouets et jeux patriotiques et de la presse enfantine, adoptant un ton

résolument anti-allemand.

Certains jeux (jeux de l’oie, jeux de tir…) ironisent sur l’armée allemande en mettant en

scène ses soldats de façon caricaturale. Se déploie sur ces jeux l’image d’êtres rustres, amateurs de

bière, aux traits simiesques, etc. Les éditeurs de livres pour la jeunesse s’efforcent aussi de relayer

ce discours de mobilisation patriotique par les textes, mais également par les illustrations.

Jouets et livres témoignent donc de la mobilisation extrême de cette guerre totale incluant

notamment une guerre des images. Cette intrusion de l’actualité dans l’univers du jouet et du

conte, échappatoires traditionnels des enfants, laisse penser que ceux-ci avaient du mal à échapper

à la guerre et à sa violence.

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Le portrait de l’Allemand

Pour mobiliser l’opinion publique dans ce contexte de guerre, il importe de dénigrer

l’adversaire en le tournant en dérision. Le « boche » se signale tout d’abord par son équipement

désuet et sale. Il porte systématiquement le casque à pointe, facilement reconnaissable. Ce casque,

surnommé le « couvre-boche », est considéré comme un symbole durable de l’ « archaïsme » du

militarisme prussien.

Le soldat allemand est également vu comme un être vorace, sans goût. Cette gloutonnerie fut

évoquée par exemple par Louis Forton, dans sa bande-dessinée destinée aux enfants, Les Pieds

Nickelés s’en vont en guerre. Il y décrit en effet des Allemands grands mangeurs de choucroute et

de charcuterie, grands buveurs de bière, à tel point qu’un personnage se nomme

« Choukroutmann ». Le soldat allemand se retrouve ainsi très souvent affublé d’un chapelet à

saucisses ou d’un bock de bière.

Un autre des stéréotypes éculés est celui de l’Allemand voleur de pendules, ou encore celui de

l’abruti, proche de la déficience mentale. Il peut aussi être défini par sa faiblesse militaire, son

amateurisme et son incompétence.

L’Allemand est également présenté comme un barbare dénué de culture, dont seuls les Alliés

seraient dépositaires. La graphie allemande systématique du mot Kultur signifie que la culture

allemande n’est pas équivalente, ni même comparable à celle des peuples civilisés.

Toutes ces images stéréotypées, qui constituent un des thèmes majeurs de la caricature pendant

la Grande Guerre et qui sont vulgarisées au point de devenir des lieux communs, ont pour objectif

de laisser entendre aux Français qu’ils ne doivent pas craindre d’affronter un tel adversaire.

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Ne lui ressemblez pas !

La caricature a très souvent dressé un portrait antithétique des armées des deux principaux

belligérants en s’évertuant à montrer que tout sépare le soldat français du soldat allemand. Sont

ainsi mis en avant la bravoure des soldats français, leur courage, leur goût raffiné pour la cuisine,

leurs uniformes brillants (au point parfois d’en faire de véritables dandys), etc. Tout ceci est bien

loin de l’image du soldat allemand lâche, grossier, brutal, sale, amateur de charcuterie…

Certains artistes soldats (mobilisés ou volontaires), inspirés par la guerre, font des soldats

français des héros en les comparant aux soldats allemands. Parmi les artistes mobilisés figure

Laurent Médus, parti au front en emportant dans son barda cartes postales vierges, papier à lettres,

enveloppes, crayons et pinceaux. Il exerçe son talent pendant les moments de repos ou d’attente et

dépeint ainsi dans sa correspondance (qui débute le 2 janvier 1915 et s’achève le 6 janvier 1919) la

vie dans les tranchées, mais surtout ses camarades en opposant leur image à celle des soldats

allemands. Se déclinent ainsi sur des enveloppes, des lettres, des cartes postales, dans un ton léger

et humoristique, des dessins caricaturaux. Ces dessins agrémentent la correspondance et montrent

à quel point l’ennemi est déprécié, une façon de se glorifier soi-même.

Pour dénigrer davantage l’adversaire, les allégories nationales que sont Marianne et Germania

sont aussi comparées. On oppose ainsi l’innocence de l’allégorie française, coiffée du bonnet

phrygien, à la rustre guerrière germanique, dotée du casque à pointe. Les stéréotypes sont alors

réactivés.

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Autour de l'Exposition

Visites guidées gratuites (entrée libre dans la limite des places disponibles):

les dimanches 7 décembre 2014, 4 janvier et 1er février 2015 à 16h ******************

Visite en langue des signes française (entrée gratuite sur réservation uniquement par mail : [email protected] ):

le dimanche 11 janvier 2015 à 15h ******************

Conférence (entrée libre dans la limite des places disponibles):

le mercredi 21 janvier 2015 à 19h " Du XVIe siècle à nos jours, enjeux esthétiques et éthiques de la caricature " par Guillaume DOIZY, historien de l’art, spécialiste de l’histoire de la caricature et du dessin de presse, ******************

Différentes activités ludiques sont proposées aux visiteurs au sein même de l’exposition.

- Placez, caricaturez, photographiez ! ou faîtes de votre visage une caricature.

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- Jeu du pas de l’oie

Le port de la culotte courte n’est pas obligatoire pour jouer à ce jeu de l’oie créé pour les enfants

lors de la Grande Guerre.

- Drôle de tête

Reconstituez un visage caricatural à partir d’éléments empruntés aux cartes animées de la Grande

Guerre.

Le musée vous propose un coin documentation avec quelques ouvrages à

destination des enfants et des adultes en consultation, ainsi qu’un

diaporama zoomant sur quelques œuvres de l’exposition.

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Les ateliers des vacances de Noël 2014

* * * * * *

Petits amis du musée

Tarif : 6 euros (+ pour les nouveaux adhérents : 3 euros de cotisation annuelle 2013) Gratuité pour les porteurs de la carte du Petit Léonard

Réservation obligatoire au 03.27.82.27.90

Assurance responsabilité civile, pour les activités extra-scolaires, conseillée

- Ateliers des lundis 22 et 29 décembre 2014 (6 - 8 ans) de 10 à 12 h et de 14 à 16 h 30 (avec goûter)

CCaarriiccaattuurree

Découvrez la caricature et son emploi lors du premier conflit mondial. A partir d’une œuvre du musée, les enfants déforment, ajoutent des éléments par collage, impression et dessin pour la transformer et gagner leurs galons de caricaturiste.

* * * * * *

Tarif : 4 euros - Gratuité pour les porteurs de la carte du Petit Léonard

Réservation obligatoire au 03.27.82.27.90

Assurance responsabilité civile, pour les activités extra-scolaires, conseillée

- Ateliers des mardis 23 et 30 décembre 2014 (8 - 12 ans) de 10 à 12 h et de 14 à 16 h 30 (avec goûter)

ZZéélliiee eett lleess eesspprriittss

Découverte des expositions « La mobilisations des esprits : Caricatures françaises de la Grande Guerre » et « Moi, Zélie, à l’école en 1914, une institutrice et ses élèves pendant la Première Guerre mondiale » en compagnie d’un maître du trait, auteur de BD. Les visites et ateliers seront encadrés par les médiateurs du service Ville d’Art et d’Histoire et du Musée de Cambrai.

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Société des Amis du Musée

La Société des Amis du Musée de Cambrai soutient,

depuis sa rénovation en 1994, les activités et le

développement du musée. Elle participe et contribue

à réunir de l'argent pour financer des acquisitions

(ex. : Saint de Charles Wautiers), des restaurations

(ex. : remise en état de jouer du pianoforte) ou des

investissements lourds telles que la création du plan

en relief de Cambrai et du son et lumière qui

l'accompagne. Elle encourage également

l'enrichissement des collections du musée par des donations, aussi bien dans le

domaine de l'art ancien que dans celui de l'art contemporain où elle est très

active, permettant ainsi au musée de détenir aujourd'hui une importante

collection d'art abstrait. Enfin, par son existence et l'activité de ses membres,

elle concourt à faire la promotion du musée sur le plan local et régional.

Dernièrement la Société des Amis du Musée de Cambrai a financé la restauration

de trois œuvres de Jean DEWASNE pour l'exposition de 2014 reconnue

d’intérêt national « Dewasne : vers une peinture plane». Cotisation :

3 euros pour les enfants de 6 à 16 ans

8 euros pour les étudiants de 16 à 25 ans

20 euros pour les adultes

30 euros pour les couples

A partir de 77 euros pour les membres bienfaiteurs avec un avoir fiscal de 66%

Adhésion au CESAM (Cercle d'Entreprises de la Société des Amis du Musée) :

1 000 euros avec un avoir fiscal de 66%

Adresse :

Société des Amis du Musée de Cambrai

15, rue de l'Epée

59400 Cambrai [email protected]

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Renseignements pratiques

Musée des Beaux-Arts de Cambrai

15, rue de l’Epée

59400 Cambrai

TéL 03 27 82 27 90

Fax 03 27 82 27 91

Mail [email protected]

HORAIRES :

Ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h,

du mercredi au dimanche à tous les publics,

le mardi aux groupes sur réservation

Ouverture le mardi en juillet - août

TARIFS 2014 soumis à modification en 2015 :

Plein tarif de 3,50 euros

Tarif réduit de 2,50 euros pour les groupes (10 personnes minimum, sur rendez-vous), et

les membres d’associations de musées

Tarif famille (deux adultes et au moins un enfant mineur) de 5 euros par famille

Gratuit pour les étudiants jusqu'à 25 ans, les mineurs, les enseignants, les adhérents de la

Société des Amis du Musée de Cambrai, les conservateurs, les demandeurs

d'emploi, les personnes porteurs d’un handicap et les structures publiques et

associatives du champ social.

Entrée gratuite le premier dimanche du mois pour tous (visite guidée à 16 H)

ACCES :

A 170 km de Paris par l’autoroute A1 (direction Lille puis Bruxelles)

A 65 km de Lille par l’autoroute A1 (direction Paris puis Cambrai autoroute A26, sortie

Marquion)

A 10 minutes à pied de la gare SNCF.

RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS :

Pour les visites de groupe (libres ou guidées) et ateliers au 03 27 82 27 90.

Le programme des activités pédagogiques destinées aux scolaires est disponible à

l’accueil du musée ou vous sera envoyé sur simple demande au 03 27 82 27 90 ou

[email protected]

CONTACT PRESSE :

Monique Dussart

Tel : 03 27 82 27 93

Fax : 03 27 82 27 91 [email protected]

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Mention obligatoire pour les visuels :

Pour « la Bière » et le « Salon du poilu »

Fonds Laurent Médus, Historial de la Grande Guerre Péronne (Somme) et © Yazid

Medmoun/CG80

Pour Kultur :

Statuette « Kultur » allemande, Historial de la Grande Guerre Péronne (Somme) et © Yazid

Medmoun/CG80

Pour cochon :

Pot à moutarde en forme de cochon, Historial de la Grande Guerre Péronne (Somme) et © Yazid

Medmoun/CG80

La bête féroce sent venir la faim :

« La bête féroce sent venir la faim », lithographie de WADA ( ?), 1915

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VISUELS

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Pot à moutarde en forme de cochon

21

Statuette « Kultur » allemande

« La bête féroce sent venir la faim »

22

« Salon du poilu »