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LA MORT AUX TROUSSES BACCALAURĖAT SESSION 2008 Option facultative Musique

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LA MORT AUX TROUSSES

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LA MORT AUX TROUSSES

- I -

GĖNĖRALITĖS

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S O M M A I R E Général

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1. LA MORT AUX TROUSSES : Généralités2. BERNARD HERRMANN : L’homme, le musicien et sa collaboration avec Hitchcock3. ALFRED HITCHCOCK4. LA MORT AUX TROUSSES : Le générique5. ANALYSE DES THEMES MUSICAUX DU FILM6. LA SEQUENCE FINALE7. QUELQUES AUTRES SEQUENCES fortes du film8. PISTES PEDAGOGIQUES d’exploitation de l’œuvre

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G E N E R A L I T E S

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1. GENERIQUE DU FILM ; SYNOPSIS2. 1959 : LE CONTEXTE3. LES THEMES DU FILM4. LE SENS DU PROPOS DEVELOPPE 5. ORGANISATION STRUCTURELLE DE L’ŒUVRE 6. LA MUSIQUE ET SES FONCTIONS DANS LE FILM7. POUR EN SAVOIR PLUS…

Pour revenir au SOMMAIRE Général

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GENERIQUE DU FILMDate de sortie : 1959

Titre original : North by NorthwestProduction : Alfred Hitchcock, MGM (Metro Goldwyn Mayer)

Mise en scène : Alfred HitchcockScénario : Ernest Lehman

Musique : Bernard Herrmann Directeur de la photographie : Robert Burks

Décors : Robert F. BoyleAnimation du générique : Saül Bass 

Tournages : intérieurs dans les studios de la MGM, extérieurs à                    New-York (Long Island), Chicago, 

Rapid City (Mont Rushmore), Dakota Sud (National Memorial).

INTERPRÈTES PRINCIPAUX :Cary Grant. . . . . . . . . . . . . . . . . Roger ThornhillEva Marie Saint. . . . . . . . . . . . . . . . Eve KendallJames Mason. . . . . . . . . . . . . . Philipp VandammMartin Landau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Léonard 

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GENERIQUE : Les grands nomsErnest LEHMAN, scénariste (1915 – 2005)

L’un des scénariste de l’ « âge d’or de Hollywood » ; engagé par la Paramount en 1950, il signe les scénarios de Le Roi et Moi, West

Side Story…                         « Ernest Lehman, le scénariste, n'a pas seulement apporté à Hitchcock

(avec La Mort aux Trousses) une histoire parfaitement adéquate à son talent de conteur. Il a également écrit quelque chose de très rare de nos jours : un récit original et spécialement

conçu pour l'écran. Rien d'étonnant donc à ce que la Mort aux trousses soit un pur joyau de cinéma, dont la vision procure un immense plaisir. » Hollis Alpert, Saturday Review, 1959 

Saül BASS (1920 – 1996) Un spécialiste de l’animation des génériques au cinéma

; il a, outre La Mort aux Trousses, réalisé ceux de Psychose, Vertigo, West Side Story, Spartacus, Les

Affranchis, Casino, Les nerfs à vif…

Robert BURKS (1909 – 1968), Directeur de la photoA beaucoup tourné avec Hitchcock – Le Crime était presque

parfait, Fenêtre sur cour, Vertigo, L’homme qui en savait trop, Les Oiseaux… ; a reçu un Oscar pour La main au Collet.

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SYNOPSIS Un publiciste, Roger Thornhill, est enlevé et mené dans la villa d'un certain Lester

Townsend. Il y apprend qu'on le suppose être un dénommé Kaplan dont les activités préoccupent le gang aux mains duquel il se trouve ; il proteste de son identité. On le grise de force et on l'embarque dans une auto qui longe la falaise côtière. Il arrive à s'échapper. Dès lors, il ne songe plus qu'à identifier Lester Townsend : celui-ci est fonctionnaire à l'O.N.U., mais au moment où Thornhill va s'expliquer avec lui, Townsend est poignardé à distance et les témoins du meurtre prennent Thornhill pour l'assassin. Il parvient encore à s'enfuir et devra se cacher à la fois de la police et du gang qui semble le poursuivre. Auparavant, il a trouvé la trace de Kaplan, son identité supposée, dans un hôtel mais, obligé de prendre le train pour Chicago, il ne peut poursuivre son enquête. Au wagon restaurant, il lie conversation avec Ève Kendall, une charmante femme qui, par trois fois, lui sauvera la mise : avec le contrôleur, avec le policier, avec le gang. Thornhill finira par découvrir que le gang trafique des secrets – espionnage pour les pays de l’Est - sous la direction de Philip Vandamm ; qu'Ève dont il est épris, est mystérieusement mêlée à l'affaire, que Kaplan n'est qu'un appât imaginaire jeté à Vandamm par le F.B.I. A travers maintes péripéties, notre héros aura à défendre sa vie et, après bien des angoisses partagées avec Ève, pourra réduire à néant l'activité coupable de Vandamm et trouver le bonheur auprès de sa compagne.

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1959 : LE CONTEXTE

1. Cinématographique1.1    : dans l’œuvre de Hitchcock- Ce film intervient juste après Vertigo (1958) et précède Psycho (1960)les relations avec les Studios – la Metro Goldwin Mayer pour ce film - s’avèrent difficiles : les pressions sur Hitchcock par la MGM : - Cyd Charisse plutôt qu’Eva Marie Saint- Chansons à succès refusées par Hitchcock- Herrmann utilisera tout de même des thèmes tirés de titres MGM : début du film, au Plaza de NY : Take me out to the ball game – signification symbolique : « mets moi dans ce jeu » -, Fashion show (« défilé de mannequins » …) , d’André Prévin, musicien sous contrat avec MGM, dans la scène du train. Singin’ in the rain enfin (sous la douche).

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1959 : LE CONTEXTE (2)

1. Cinématographique1.2    : les compositeurs de musique de film à HollywoodEn 1940, le monde de la musique de film hollywoodien est dominé par des compositeurs issus de l’immigration d’Europe de l’Est formés parfois par des grands maîtres du classique (Richard Strauss, Gustav Mahler notamment). Cette situation est d’autant plus figée que le système hollywoodien est alors bâti sur les studios auxquels les artistes sont fortement liés via des contrats. Les maîtres d’alors (Erich Wolfgang, Korngold, Max Steiner, Dimitri Tiomkin et l’exception américaine Alfred Newman) produisent une musique dont les qualités intrinsèques ne peuvent pas être mises en cause (Mahler voyait en Korngold un futur grand maître) mais font preuve d’un académisme assez strict caractérisé par l'usage d’orchestres symphoniques amples, d'harmonies riches et luxueuses et de longues lignes mélodiques expressives. Sortent du lot tout de même le travail de Max Steiner sur King Kong ou les œuvres emprunt d'exotisme de Miklós Rózsa pour certains films de genre.

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1959 : LE CONTEXTE (3)2. Historique.

Le contexte historique implicite est celui de la guerre froide, les espions sont supposés venir des pays de l’est. Politiquement, Hitchcock  est dans la tradition anglaise, un « conservateur aux pulsions de gauche ». Dès 1936, il tourne plusieurs films contre les nazis. Un seul de ses films peut être considéré contre les communistes, Le rideau déchiré, bien que le « héros » américain y soit disqualifié : c’est le « bon » qui fait le mal.Allusion « visuelle » à la guerre froide dans le film : la Skoda qui file le taxi de Thornhill au début du film. La guerre froide

La Guerre froide désigne la période de forte tension diplomatique entre les États-Unis et l’URSS et leurs alliés respectifs de 1947 à 1991. Une « guerre limitée » ou « paix belliqueuse », dans un monde bipolaire où ils évitent l’affrontement direct.Soviétiques et Américains luttent pour imposer leur idéologie et de nombreux conflits, depuis la guerre de Corée, la guerre du Viêt Nam jusqu’à la Guerre d’Afghanistan, ont résulté de cette opposition. L’Inde de Nehru, l’Égypte de Nasser et la Yougoslavie de Tito réussirent à former le mouvement des non-alignés, souhaitant être neutres mais n’ayant que très peu d’influence.

Le Monde divisé pendant la guerre froide : Le bloc occidental (bleu), le bloc communiste (rouge) et le mouvement des non-alignés (vert)

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LES THEMES DU FILMCe sont des thèmes obsessionnels chez Hitchcock.

1. Le thème familier dans les films de Hitchcock de l’innocent considéré coupable, qui doit se justifier de ne point l’être. 2. La solitude de l'homme en fuite3. La séquestration - Prisonnier dans une maison, un train, une voiture, de l'espace, d'un itinéraire, il ne parvient à s'échapper qu'à la fin du film. 4. La frustration - plaisir interrompu en permanence (avec Ève). Parallèlement, une réflexion sur l’impuissance  5. Le père, homme redoutable pour Hitchcock, est-il l'homme à abattre (Philipp Vandamm) ou bien celui qui a mis en scène toute cette histoire et qui manipule Roger Thornhill (Le «Professeur») ?. 6. La femme, et en premier lieu la mère : elle refuse de croire son fils, reproche à sa propre mère ? La femme, comme dans beaucoup de films d'Hitchcock, est une blonde, distante, presque glaciale..  7. Un Travail sur le vide : le film est construit sur le concept suivant : faire du plein avec du vide, accéder à l’existence alors qu’on n’est que dans le paraître (Thornhill / Kaplan).

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LE SENS DU FILMLe titre est tiré d'Hamlet (Shakespeare) : “I am but mad north-north-west…”, 

"Je ne suis fou que lorsque le vent souffle nord-nord-ouest". Il explique la poursuite infernale à travers les États-Unis, l'intrigue extravagante. 

1. Un itinéraire géographique bien sûr…  Ce titre indique une orientation géographique et précise clairement que ce film sera un film sur le déplacement et le mouvement. Une évidence que renforcent les deux flèches placées sur les mots du titre dès le générique.

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LE SENS DU FILM (2)2. … Mais surtout un itinéraire personnel

le titre, puis le générique, permettent de centrer l’enjeu du film sur le thème de la métamorphose à venir de ThornhillAlors qu’il était jusqu’alors le jouet des événements depuis son enlèvement, il reprend en main son destin et retrouve une identité en devenant in extremis le héros du film, en tant que protecteur de la femme aimée (Eve, la 1ère femme…) et défenseur des valeurs morales.Un film à suspense initiatique également : le personnage traverse différentes étapes pour accepter de naître. Le personnage d’Hitchcock tend à revenir à l’univers fœtal, il refuse d’affronter la vie : le suspens va l’obliger à affronter la vie, l ‘amour, le sexe.« Une silhouette qui se remplit » Claude Chabrol

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LE SENS DU FILM (3)Ce titre révèle ainsi le double sens de l’enjeu pour le héros, c’est-à-

dire tout à la fois signification et direction de vie. D’une part, il précise à Roger Thornhill, à son corps défendant, la bonne voie à suivre comme s’il avait perdu le nord, comme s’il s’était égaré en chemin ; d’autre part, en corollaire, il lui fait savoir que sa vie n’est pas satisfaisante et qu’il faut en changer. Cette vie urbaine trépidante que mène cet agent publicitaire de Manhattan, plein d’assurance, tel que nous l’est montré Roger Thornhill le conduit en effet dans une impasse : deux fois divorcé, célibataire, il vit toujours dans le giron de sa mère, se complaît à boire dans les bars entre hommes, tyrannise sa secrétaire et se conduit comme un goujat en s’emparant cyniquement du taxi déjà retenu par un autre. N’est-ce pas précisément le sens de ses initiales R.O.T. - Roger 0 (« rien ») ainsi qu’il le précise à Ève, mais qui peut aussi se traduire par « (to) rot/pourrir »- qui figurent sur sa boîte d’allumettes, comme nous le découvrons dans le train avec Ève ?

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LE SENS DU FILM (4)Cette identité perdue –ou plutôt qui lui a été volée-, Thornhill doit la reconquérir 

dans le mouvement qui l’emporte à travers l’espace des États-Unis, de même qu’il doit sortir de l’extrême solitude dans laquelle sa situation l’a conduit en faisant confiance à autrui et surtout, non sans mal, à se montrer généreux et altruiste. Il se trouve entraîné dans un mouvement qui va lui permettre de se métamorphoser : l’agent publicitaire célibataire, sédentaire et casanier de New York qui vit avec sa mère plonge malgré lui dans une vie inversée où il voyage d’aventures en aventures, perd toute certitude, agit et met son existence en danger, rencontre Ève Kendall -la Femme par excellence. C’est à son contact –très symboliquement située au cœur du film (à la 55ème minute d’un film qui en compte 130)- qu’il amorce sa mue. il quitte le quotidien routinier et se confronte aux périls pour se trouver et se construire. Ce voyage effréné, quasiment en ligne droite (New York-Chicago-Prairie Stop/route

41-Chicago/Hôtel Ambassador/Salle des Ventes-Rapid City-Mont Rushmore), fonctionne comme une véritable Carte du Tendre, dès lors que la rencontre avec Ève Kendall scelle définitivement son destin.

 A l’issue du film, preuve est ainsi faite que l'espace du voyage à travers les États-Unis transcrit bien un mouvement intérieur : à l’homme ordinaire, superficiel et inachevé du début s’est substitué in fine un personnage généreux, intrépide et comblé.

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LE SENS DU FILM (5)

3. Un retour vers la nature enfin.  

Thornhill, par son enlèvement même, va être extrait de la Ville moderne, écrasante et tentaculaire pour être replacé – et ressourcé - dans la Nature même au cours de séquences au bord de l’océan (tentative d’assassinat en voiture), le long d’un fleuve –sans doute l’Hudson- (trajet en train pour fuir New York), dans la campagne (mitraillage de l’avion dans un champ de maïs) et au cœur de la montagne (poursuite finale sur les flancs du Mont Rushmore). Mais ce retour à la Nature n’a de sens que parce qu’il est retour sur soi.

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LE SENS DU FILM (6)4. La relation Roger Thornhill / Eve Kendall

De même que Thornhill est Kaplan pour tous, sauf pour la C.I.A. ; de même, Ève est la complice de Vandamm sauf, encore une fois, pour la C.I.A. La même ambiguïté les définit aux yeux des autres et de leur rencontre ne peut naître que la vérité, y compris pour le spectateur.C’est en effet la relation mouvementée entre Thornhill et Ève qui donne au scénario son unité et apporte au film sa touche d’émotion. On notera que les trois situations qui les mettent en présence - en accord profond avec l’enjeu du film, le mouvement - ont pour cadre trois lieux différents : le train qui les fait se rencontrer entre New York et Chicago ; la chambre de l’Hôtel Ambassador et la Salle des Ventes de Chicago qui cristallisent leur différend ; Rapid City et le mont Rushmore qui scellent leur union.

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Organisation structurelle de l’œuvre

Trois parties dans le film :1. Du générique au meurtre à l’ONU et à la réunion des chefs du contre-espionnage.Pendant la première demi-heure, Thornhill ne prend aucune décision par lui-même : il se contente de se laisser emmener jusqu’au bar par sa secrétaire ; sa mère (une vraie mère hitchcockienne) doit l’emmener au théâtre, mais les espions l’emmèneront chez Vandamme qui le mettra ivre dans une voiture, voiture qui l’emmènera jusqu’au commissariat de police dont le feront sortir sa mère et son avocat (c’est-à-dire ses parents), etc.2. De la scène de la gare de Chicago jusqu’à la scène de l’avion. La rencontre avec Ève, début de l’évolution. 3. Thornhill réalise qu’il est manipulé et décide de prendre les choses en mains : le héros devient totalement actif.

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La musique de

Bernard HERRMANN          Musique opposée à celle de Vertigo qui précède. Loin des

réminiscences romantiques, elle apparaît gaie et entraînante, cachant ainsi une certaine complexité dans la multitude des thèmes et de leurs variations. Chacun des personnages jouant un double jeu, Herrmann écrit pour chacun deux musiques qui tantôt sont exposées successivement tantôt seules selon les situations.

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Les fonctions de la musique dans le film

I. Participer à la définition du climat général de l’œuvre I.1 : Un film de poursuite Une musique très rythmée, au caractère général très mouvementé..

 Un thème spécifiquement dédié aux situations de fuite. I.2 : Un film sur le thème de la duplicité, du double Deux thèmes pour le personnage principal Deux thèmes pour caractériser les espions  Modification / variation des motifs musicaux pour indiquer le mensonge ou ce que dialogues et images ne disent pas. I.3 : Un film caractérisé par le climat de suspense      Une musique qui renforce les situations d’attente, d’incertitude      L’incertitude tonale domine la plupart des thèmes      Mise en œuvre de procédés musicaux propres à caractériser la tension et l’attente (chromatisme, quarte augmentée, etc.)I.4 : Un film à la tonalité générale humoristique      Thème B (Thème de Thornhill) au caractère très léger et son exploitation

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Les fonctions de la musique dans le film (2)

II. Caractériser les principaux personnages du film II.1 : Thornhill / Kaplan Ses deux thèmes caractérisent la complexité du personnage.  Ses multiples transformations s’adaptent à son évolution… … y compris leur absence – cf. Thème B qui disparaît dans la seconde partie du film. II.2 : Les espions Les deux motifs qui leurs sont attachés traduisent un climat sombre voire sinistre et l’ambiguïté.II. 3 : Ève – la relation amoureuse avec Thornhill       L’unique thème lyrique de l’œuvre      Un des rares clairement affirmé tonalement parlant      Très souvent interprété par les Cordes – rare dans l’œuvre.

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Les fonctions de la musique dans le film (3)

III. Caractériser les situations et leur évolution, les lieux. III.1 : La fuite perpétuelle du personnage principal III.2 : Les situations d’attente, d’incertitude, de suspenseIII.3 : Les situations de mensonge, de non dit, de duplicitéIII.4 : La dérision, l’humour, l’ironieIII.5 : un lieu : le Mont Rushmore, possède un thème spécifique.

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POUR EN SAVOIR PLUS…1. Ouvrages

- François Truffaut, Alfred Hitchcock. Éditions Ramsay Poche Cinéma, Paris, 1985, 311 pages.- Jean-Pierre Eugène, La musique dans les films d’Alfred Hitchcock, Dreamland Editeur, Paris, 2000- Ernest Lehman, La Mort aux Trousses (scénario bilingue), Petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma, Paris, 1999

2. DVD- La Mort aux Trousses, édition « Collector » Z7 65531, Warner Bros- La Mort aux Trousses en « Livre – DVD », textes de Marc Lemonier, Warner Bros « Hors collection ». - Bernard Herrmann, Naïve Vision, DV 92003 EDV 1057 - Psycho, DVD 902 783 1.27, La Collection Hitchcock, Universal- Vertigo, DVD 902 784 1.32, La Collection Hitchcock, Universal- L’homme qui en savait trop, DVD 078 264 2.32, La Collection Hitchcock, Universal

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POUR EN SAVOIR PLUS…

(suite et fin)

Sites internethttp://www.cnbdi.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=686&Itemid=45 – excellent article de Henri PHILIBERT-CAILLAT – très largement exploité dans ces documents.http://www.wikipedia.fr ; article très performant sur Bernard Herrmann – celui sur Hitchcock l’est beaucoup moins.http://www.ac-nice.fr/docazur/article.php3?id_article=125 - Travail d’excellente facture réalisé dans un cadre pédagogique en 2004. http://www.cineclubdecaen.com/cinepho/realisat/hitchcock/mortauxtrousses/hisdest.htm - très documenté en photos du film (storyboard de la scène de la Nationale 41 notamment). http://north-by-northwest.com/storyboard_north_by_northwest.php - storyboard (photo) complet http://www.thebernardherrmannestate.com/ Site officiel du compositeurhttp://www.bernardherrmann.org Autre site dédié à Herrmann.http://www.filmscorerundowns.net/herrmann/north_by_northwest.pdf - Très dense analyse musicale par Billy Wrobel de l’ensemble de la partition ( au format *.pdf), en langue anglaise mais surtout quasi illisible (la partition est détaillée pupitre par pupitre de manière totalement linéaire, sans aucun exemple musical). Bon courage !!! http://hitchcock.tv/cam/cameos.html - pour visualiser l’ensemble des caméos d’Hitchcock.http://www.youtube.com/

watch?v=LY-lJXCkw_U – pour visionner les plus célèbres caméos. 

Documents réalisés par Éric MICHONIA-IPR Académie d’Orléans-Tours