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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5424 - Dimanche 20 décembre 2015 - Prix : 10 DA NR Médicament : les efforts de l’Algérie ont porté leurs fruits p. 2 p. 23 Festival de danse contemporaine : la e édition s’ouvre à Alger p. 13 p. 4 ©New Press L’EDITO DE Youcef Kaci L e projet de révision de la Constitution est en marche, depuis qu’il a été relancé par le président de la République, lors du conseil restreint tenu jeudi dernier. Un débat ne tardera pas à s’ouvrir aux différents acteurs politiques, mais ce qui est à reprocher, de prime abord, aux promoteurs du projet, c’est le manque de clarification des enjeux nationaux que comporte un tel projet dans la conjoncture actuelle. Car on ne sait pas encore si le changement de la loi fondamentale va toucher, oui ou non, aux grands équilibres – c’est-à dire les pouvoirs. Parce que la formulation donnée à travers de grandes lignes fait état d’un approfondissement des acquis démocratiques, comme la mise en place d’une commission indépendante de surveillance des élections et la possibilité pour les parlementaires de saisir le Conseil constitutionnel sur toute question qu’ils estimeraient nécessaire. Auquel cas, le débat doit être élargi à toutes les forces vives de la nation, et le pouvoir serait obligé de faire passer le projet par référendum. Tout ce qu’on sait à présent est que ce projet fait suite au discours du président de la République, prononcé le 1 er novembre dernier, où il avait promis des réformes politiques substantielles. Dans quelles proportions ? Il va falloir attendre la première mouture qui est fin prête et qui sera bientôt connue. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a révélé que le projet sera soumis en janvier. Il reste à savoir ce que sera l’attitude de l’opposition qui, a priori, se dit satisfaite des premiers acquis annoncés. On se souvient que les partis d'opposition avaient aussi réclamé la limitation du nombre de mandats présidentiels, supprimée par une révision partielle de la Constitution en novembre 2008 qui a permis à M. Bouteflika de briguer un troisième quinquennat en avril 2009. Gageons que le débat sur la révision de la Constitution sera un moment de réconciliation et de communion retrouvée. Révision de la Constitution : l’heure de vérité CULTURE Coupe d’Algérie : le CSC sort, Oued Smar s’illustre Sellal : «L’Algérie maîtrise la situation»

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La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5424 - Dimanche 20 décembre 2015 - Prix : 10 DA

NRMédicament :les effortsde l’Algérie ontporté leurs fruits

p. 2

p. 23

Festival de dansecontemporaine :la e éditions’ouvre à Alger

p. 13

p. 4

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L’ E D I T O D E

Youcef Kaci

Le projet de révision de laConstitution est en marche, depuisqu’il a été relancé par le président

de la République, lors du conseilrestreint tenu jeudi dernier. Un débatne tardera pas à s’ouvrir aux différentsacteurs politiques, mais ce qui est àreprocher, de prime abord, auxpromoteurs du projet, c’est le manquede clarification des enjeux nationauxque comporte un tel projet dans laconjoncture actuelle. Car on ne sait pasencore si le changement de la loifondamentale va toucher, oui ou non,aux grands équilibres – c’est-à dire lespouvoirs. Parce que la formulationdonnée à travers de grandes lignes faitétat d’un approfondissement des acquisdémocratiques, comme la mise en placed’une commission indépendante desurveillance des élections et lapossibilité pour les parlementaires desaisir le Conseil constitutionnel surtoute question qu’ils estimeraientnécessaire. Auquel cas, le débat doitêtre élargi à toutes les forces vives de lanation, et le pouvoir serait obligé defaire passer le projet par référendum.Tout ce qu’on sait à présent est que ceprojet fait suite au discours duprésident de la République, prononcé le1er novembre dernier, où il avait promisdes réformes politiques substantielles.Dans quelles proportions ? Il va falloirattendre la première mouture qui estfin prête et qui sera bientôt connue. Lesecrétaire général du FLN, AmarSaâdani, a révélé que le projet serasoumis en janvier. Il reste à savoir ceque sera l’attitude de l’opposition qui,a priori, se dit satisfaite des premiersacquis annoncés. On se souvient que lespartis d'opposition avaient aussiréclamé la limitation du nombre demandats présidentiels, supprimée parune révision partielle de la Constitutionen novembre 2008 qui a permis à M.Bouteflika de briguer un troisièmequinquennat en avril 2009. Gageonsque le débat sur la révision de laConstitution sera un moment deréconciliation et de communionretrouvée.

Révision de la Constitution :l’heure de vérité

CULTURECoupe d’Algérie :le CSC sort,Oued Smars’illustre

Sellal :«L’Algériemaîtrisela situation»

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Le Premier ministre, lors de sa vi-site de travail et d’inspection dansla wilaya de Sétif, est revenu hier,sur les principaux articles de la loide finances 2016 qui ont suscitédes débats houleux. Sur l’article66, Abdelmalek Sellal, a affirméque les entreprises publiques stra-tégiques, telles que Sonatrach, Al-gérie Télécom, Sonelgaz… sontexclues, notant que cet amende-ment d’ouvrir le capital social auxentreprises étatiques, neconcerne que les résidents na-tionaux. En ce qui concerne, l’ar-ticle 71 sur les transferts budgé-taires, il a expliqué que c’est «unmécanisme technique qui permetun meilleur contrôle des res-sources financières». Quant à larègle 51/49, Abdelmalek Sellal aconfirmé que l’Etat la maintient to-talement, et «n’est pas prêt à lasupprimer». Par ailleurs, le Premier ministre arassuré, hier, les citoyens algé-riens, soulignant que «la politiquedu président de la République estcontre l’immobilisme». Répondantà ceux qui ont accusé l’Etatd’adopter la politique d’austérité,il a déclaré, «l’austérité n'est pasnotre politique et le peuple n'estpas notre cobaye». Sur les bud-gets de l'Etat, Sellal a soulignéqu'ils sont suffisants, mais «on nedoit pas compter sur le Trésorpublic, on doit se mobiliser pourdévelopper l'économie nationaleet ne plus dépendre des hydro-carbures».

Vers l'exportation de ciment àl'horizon 2016Le Premier ministre, en visitantle projet de réalisation d'une lignede production de 2 millions detonnes de ciment par an, a dé-claré que «l'Algérie réalisera sonautosuffisance en production deciment d'ici 2016 et commenceraà l'exporter», ajoutant que pour la

production du fer, d'ici 2018, «onaura des usines qui complèterontnos besoins, et d'ici là, on com-mencera à exporter».Ce projet pour lequel a été consa-crée une enveloppe de 32 millionsde dinars, générera 2 700 postesd'emploi, 350 directs et 1 500 in-directs, son taux de réalisationest à 70%. Entamé en janvier 2014,ce projet devrait être achevé enseptembre 2016. Ce projet sou-tiendra l'effort d'édification desprogrammes de développementet réduira le recours à l'importa-tion du ciment. Abdelmalek Sellala procédé à la pose de la pre-mière pierre du raccordementaval à partir du barrage Ma-houane. Ce projet coûtera 10 mil-liards de dinars. Les travaux ontcommencé en juin 2015 et de-vraient s'achever en juillet 2017.Cet aménagement hydrauliqueest destiné à alimenter en eau po-table la ville de Sétif et les com-munes du système ouest : TiziN'Bechar, Aïn Abessa, Amoucha,Ouled Adouane... etc., afin decombler les déficits chroniquesen matière de ressources hy-driques de la région à l'horizon de2040. A cet effet, le Premier mi-nistre a réitéré la décision de l'Etatde n'embaucher que les entre-prises nationales pour la réalisa-tion de projet, affirmant que l'Etat«n'appellera les entreprises étran-gères que dans le cas où, il estquestion d'opérations techniqueset quand les entreprises natio-nales ne sont pas aptes à les réa-liser». Il a, également, soulignéque «le gouvernement ne fait au-cune différence entre l'entrepriseprivée et publique». Le Premier ministre a, par la suite,inauguré le pôle urbain de 3 392logements dans la commune d'InZad. Ce pôle a été réalisé dansune période de 36 mois, entaméen 2011 et achevé en septembre2014, et devrait entrer en fonc-tion à la fin du mois en cours. Acette occasion, le Premier mi-nistre, accompagné d'une impor-

tante délégation de ministres, adistribué à une dizaine de béné-ficiaires, les clés de leur logement.Abdelmalek Sellal a inspectél'unité de fabrication de profilésen aluminium et cuivre Sarl ElAcher Min Ramadane.Ce projet, entamé en 2011, a com-mencé la production de l'alumi-nium en 2012 et devrait produirele gaz et les turbines à gaz, à par-tir de 2016. Cette unité de pro-duction génère 459 postes d'em-ploi et devrait substituer partiel-lement à l'importation desproduits fabriqués. Le Premierministre a, ensuite, inauguré leservice de radiothérapie ducentre anti-cancer (CAC). Cecentre qui a nécessité un inves-tissement public de l'ordre de 4,8 milliards de dinars, estconstitué de 160 lits répartis surdeux blocs principaux. Le Pre-mier ministre a, en outre, inspectéplusieurs projets et usines quirentrent dans le cadre du déve-loppement économique de la wi-laya de Sétif. De notre envoyée spéciale à Sétif,

Zahra Kefane

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

ONULa communauté internationale saluel'adoption d'une résolution onusiennesur un plan de paix en Syrie.

SalonOuverture du 1er Salon nationalalgérien du consulting.

10e FIDCLa compagnie russe«Temptation» éblouit le publicalgérois.

«Concours du citoyendans la lutte contrele crime» au forumd’El-Moudjahid.

aujourd’huiactuel Le chiffre du jour

Saisie de près de 110 tonnes de fromages et viandes avariés à Boumerdès.

crise syrienne culture

Abdelmalek Sellal à Sétif

«L’Algérie maîtrise la situation»

? La scène politique connaît depuis un certain temps des remous de tousgenres. Bras de fer entre les SG du FLN et du PT, tempête autour de la loi definance 2016, ainsi que la révision de la Constitution. Tels sont les grandsthèmes étalés sur la scène politique après les changements opérés au sein duDRS. Cela dit, dans une déclaration à la presse, après avoir reçu une délégationdu parti du Congrès national africain (Afrique du Sud), Amar Saâdani,secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a annoncéque la révision de la Constitution est prévue pour janvier 2016, et ce, sansdonner aucune précision sur la date ou la procédure de cette révision. Sur unautre plan, le secrétaire général du FLN a également fait savoir que larevendication de son parti pour que le Premier ministre soit issu de la majoritésera déterminée par la prochaine Constitution.A rappeler également que le FLN a récemment lancé une initiative pour laconstitution d’un pôle d'action appuyant la mise en œuvre du programme duprésident de la République, Abdelaziz Bouteflika. Portes ouvertes donc à tousceux qui prônent le dialogue, la concertation et le renforcement des liensnationaux ; c’est ce qu’a rappelé également Saâdani. En d’autres termes, unappel à une alliance élargie où le seul grain de sable subsistant demeure cetteéternelle course vers ce leadership tant convoité par certains présidents departis. Outre les déclarations de Saâdani, le président du Front du changement,Abdelmadjid Menasra a appelé vendredi à Boumerdès «à un dialogue autourdes initiatives» proposées par les différentes formations politiques en vued'aboutir à «un consensus national» entre l’opposition et le pouvoir pourpréserver les intérêts suprêmes du pays, et ce, avant de renchérir que le soucides formations politiques à proposer des initiatives en vue de «sortir de lacrise», «s'inscrit dans le cadre des bonnes pratiques politiques» et «se veut unacte politique démocratique». Saluant l’initiative politique proposée par leFront de libération nationale (FLN), «le Front du changement a engagé undialogue avec ce dernier en tant que promoteur d'une initiative et non dans lebut d'adhérer à leur initiative», a précisé Abdelmadjid Menasra. Sur un autreplan, ce dernier s’est également attaqué au discours politique actuel qu’ilqualifie d’«alarmiste» et a appelé à «moraliser» la scène politique nationale et«épurer le langage politique», en évitant la diffamation et l'atteinte auxsymboles de l'Etat et des droits de l'Homme. Pour ce qui est de la loi definances 2016, Menasra considère que le gouvernement «n'a pas modifié lemode emprunté dans l'élaboration» de cette loi et «n'a pas veillé» à dialogueravec l'opposition tout en négligeant les mesures» qui protègent le pouvoird'achat du citoyen. Autre fait marquant sur la scène politique cette fin desemaine, c’est la sortie combien claire du secrétaire général du Mouvementpopulaire algérien (MPA), Amara Benyounès qui a manifesté le soutien de sonparti au programme du président de la République. A cet effet, précisera-t-il,les voix des élus de son parti lors du renouvellement partiel des membres duConseil de la nation, prévu fin décembre, «iront exclusivement aux candidatsdes partis qui soutiennent le programme du président de la République».Par ailleurs, le SG du MPA a appelé la classe politique à s'entendre, au-delàdes divergences, sur le fait que «la paix et la sécurité en Algérie ne sauraientsouffrir d'aucun marchandage, estimant que la situation sécuritaire auxniveaux régional et mondial imposait de faire preuve de vigilance». Cela dit,l’objectif semble le même pour les représentants des différents partis, enl’occurrence, l’intérêt suprême du pays ; toutefois, reste à s’entendre sur lesmoyens et les sacrifices que chacun devrait consentir afin de préserver cetintérêt. Dans ce cas, quel type de dialogue faudrait-il engager ?

Chérif Abdedaïm

Vers quel type de dialogue ?

R E P È R E

Un terroriste neutralisé à Jijel et un autre s'estrendu à Tamanrasset

Un terroriste a été neutralisé à El-Milia (wilaya de Jijel) et un autres'est rendu à Tin Zaouatine(Tamanrasset), a indiqué, hiersamedi, un communiqué duministère de la Défense nationale(MDN), précisant qu'une quantitéde munitions a été récupérée.«Dans le cadre de la lutteantiterroriste et lors d'uneembuscade tendue près de lalocalité de Ras Amahrane à El Milia,un détachement de l'Arméenationale populaire relevant dusecteur opérationnel de Jijel/5e

Région militaire a neutralisé, le 18décembre 2015, un terroriste etrécupéré un pistolet-mitrailleur detype Kalachnikov et une quantitéde munitions», a précisé la mêmesource. «Au niveau de la 6e Régionmilitaire et grâce aux efforts desforces de l'Armée nationalepopulaire, un terroriste s'est renduau niveau de Tin Zaouatine ausecteur opérationnel de BordjBadji- Mokhtar en sa possession unfusil- mitrailleur et une quantité demunitions (173 balles)», ajoute lecommuniqué du MDN. Par ailleurset dans le cadre de la lutte contrel’émigration clandestine et lacriminalité organisée, «deséléments des gardes-côtes d'AïnTemouchent/2e Région militaire ontdéjoué une tentative d'émigrationclandestine de 14 personnes à bordd'une embarcation pneumatiqueau Nord-ouest de la plage Madaghà Bouzedjar».

, La loi de finances 2016,depuis son adoption à l’As-semblé populaire natio-nale, ensuite au Conseil dela nation, continue de sus-citer des débats auprèsdes partis politiques. Cer-tains amendements ontété critiqués par l’opposi-tion qui considèrequelques uns comme undanger sur l’économie na-tionale, ainsi que le ci-toyen. Le Premier mi-nistre, Abdelmalek Sellal,a répondu à ces partis,hier à Sétif, sans en citerun, affirmant que «la loide finances 2016 est venuepour relancer l’économienationale», a-t-il consi-déré, confirmant quel’Etat maîtrise la situation.

n Sellal lors de sa visite à Sétif. (Photo > New Press)

consulting

La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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«Les plus anciens et nostalgiques se sou-viennent encore du mythe RaymondKopa. En conflit avec les sélectionneursGeorges Verriest (1960-1962) et HenriGuérin (1962-1966), la légende du Stadede Reims et l'un des leaders de l’équipede France du Mondial 1958 en Suède, estsuspendu trois mois pour avoir refuséune sélection contre la Bulgarie en 1963.Cette sanction met un terme à sa car-rière internationale.» En août 2010, l'en-fant terrible du foot français écope de18 matches de suspension suite aux in-sultes proférées à l'encontre de RaymondDomenech, lors du fameux match face auMexique, pendant la Coupe du monde2010 en Afrique du Sud. Patrice Evra(2010) capitaine de l'équipe de Francedurant la même Coupe du monde, le la-téral gauche fait le tour des journaux té-lévisés quand on le voit refuser de s'en-traîner et inciter ses partenaires à enfaire de même. Cinq matches de sus-pension lui seront infligés par la Fédéra-tion. Une autre page du football françaisnous conduit vers Franck Ribéry toutcomme Patrice Evra, sera impliqué dansl'affaire Knysna.Il écopera de trois matches de suspen-sion. Samir Nasri écope trois matchesde suspension. Celui-ci n’hésita pas à dé-clarer aux journalistes que Didier Des-champs «est un hypocrite et qu’il auraitdû se comporter en tant qu’un homme,en assumant ses choix. Pareil pour Noëlle Graët. «Une déclaration qui enterredéfinitivement son avenir chez les Bleus,tant que le duo présidera aux destinéesde la sélection. Chez Canal+, où il a tenud'autres propos : «Est-ce que je regardel'équipe de France ? Ça dépend. Si je n'airien d'autre à faire, oui. Ça ne m'inté-resse pas». Et d'ajouter : «Tant qu'il seraen équipe de France (le sélectionneurDidier Deschamps) c'est terminé et mêmes'il y a un changement d'entraîneur, je

pense que c'est terminé. J'ai plus souffertqu'autre chose en équipe de France.» Etd’ajouter «au départ j'étais excité et fierde porter le maillot de l'équipe de France,mais après, quand je vois les gens, hy-pocrites, qui sont autour de l'équipe deFrance, non, ça ne me donne plus envie»,a-t-il conclu au sujet des Bleus.Voilà, ce qui résume l’ambiance chezl’équipe de France. Des cas similairesn’en manquent pas. Chez le sélection-neur de France, ces types de déclara-tions reviennent souvent lorsqu’il s’agitde s’attaquer indirectement aux étran-gers et elles se confirment à travers la ré-ponse livrée à chaud au journal Le Pari-

sien de ce vendredi lorsqu’il répondait àune question sur le cas de Mathieu «jepense l'avoir soutenu. Mathieu est la vic-time dans cette affaire, il a décidé de por-ter plainte.Forcément, ce sont des situations diffi-ciles à vivre, mais qui peut lui reprocherquelque chose ? Je n'ai pas à le défendrecar il n'est accusé de rien. Aujourd'hui, ilreste un joueur important pour l'équipede France». La faute de Benzema, si ellevenait à se confirmer est condamnablecertes mais le rôle de l’entraîneur est dene pas le lâcher comme un sac de p… Etpour terminer ce tour d’horizon sur le Sé-lectionneur de l’équipe de France, on

s’est référé à un livre de Bernard Pas-cuito paru en 2013, intitulé «La face ca-chée de Didier Deschamps». L’auteur quirépondait à une question posée par lejournaliste de 20 minutes, sur Des-champs, il avait comme réponse : «Il nefait confiance qu’à très peu de gens. Mal-heureusement, il fait confiance à Bernès.Ça c’est une relation qu’on n’a pas finid’explorer. Je pense qu’il y a des cadavresentre eux.»

H. Hichem

A voirn BeIN Sports : FC Barcelone - River Plate à 11h30n BeIN Sports : Real Madrid - Rayo Vallecano à 16h

,Lorsque le journaliste du Parisienlui demandait s’il avait suffisam-ment soutenu Mathieu Valbuenadepuis le début de cette affaire ? Ilne fallait pas s’attendre à une ré-ponse contraire. Didier Deschampsest connu pour ses positions en-vers les Maghrébins. L’équipe deFrance a déjà connu des cas simi-laires, il faut remonter aux années60-62 pour mieux comprendre.

n Deschamps a lâché son attaquant. (Photo > D. R.)

FC ValenceFeghouli se rap-proche de l’InterMilan

CS ConstantineHuit matches sansvictoire, les voyants aurouge

en direct le match à suivre

sportLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

Coupe d’AlgérieLe CSC sort, OuedSmar s’illustre

football

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

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Le mérite de Dame coupe est incontestablement la révéla-tion au grand jour des lacunes d’un football où, contraire-ment aux différents championnats de la planète, les petitset les grands sont pratiquement d’un même niveau. Certes,Dame coupe se montre parfois magnanime envers les petitsqui inexplicablement sortent le grand jeu pour rapetisserles grands mais en Algérie, ces surprises ne sont nullementl’œuvre de Dame coupe mais d’une logique fort évidentequi fait que les petites équipes rivalisent sans complexeaucun avec les ténors de notre football. Le Paradou a faitune démonstration devant l’intouchable USMA et le petitpoucet Oued S’mar en a fait de même face à la JSM Béjaïa.

Est-ce un hasard si ces clubs ont éliminé deux équipesdites professionnelles ou bien est-ce simplement l’impla-cable réalité qui fait que la différence de niveau estpresque inexistante dans notre football ? Un constat indu-bitable traduit par cette leçon de football administrée parle Paradou à l’actuel leader du championnat national et fi-naliste de la dernière édition de la Coupe d’Afrique desclubs champions. Le championnat de ligue 1 de la saison écoulée a égale-ment mis à nu toutes les carences d’un football où, àquelques journées du tomber de rideau, toutes les équipesjouaient simultanément le titre et la relégation.

Un fait qui illustre un tant soit peu cette réalité peu amèreoù à quelques différences près, toutes les équipes, toutesdivisions confondues, se valent. La seule différence réside bien entendue dans les moyensfinanciers qui, de toute évidence, ne sont d’aucun apportpour les ténors dans la mesure où ils ne servent pas à éle-ver le niveau des clubs ni à former les jeunes générationsde footballeurs. La stagnation en quelque sorte fort préjudiciable aux diffé-rentes équipes nationales qui souffrent du manque dejoueurs de haut niveau.

Assem Madjid

La Der Logique

Deschamps enfonce Benzema

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Le commissaire du Salon, Ali Bel-khiri, a indiqué, hier à Alger, quece Salon veut être un carrefourde rencontres entre les fournis-seurs et formation et les entre-prises en quête de partenairespour la prise en charge de leurplan de formation interne ainsique le public à la recherched’offres de formation individuelleou de formation, recrutement paralternance ou apprentissage. Si-gnalant qu’en effet, le recrutementpar alternance représente lemeilleur moyen pour une entre-prise de répondre à ses besoins

ressources humaines à moindrecoût, surtout en période de crise.Le Salon a pour objectif de facili-ter la démarche de recrutementdes entreprises sur les offresd’emploi en contrat d’alternancenotamment des handicapés et fa-ciliter le recrutement par la si-gnature de contrat en alternanceentre les entreprises et les candi-dats. Le Salon propose une miseen relation directe avec les re-cruteurs de l’alternance et des or-ganismes de formation.Ils informeront sur ces modes deformation, sur les diplômes ac-cessibles par ce biais et les spé-cificités de chaque contrat. Denombreuses écoles publiques etprivées qui offrent des formations

qualifiantes et diplomates dansde nombreux secteurs d’activitéseront présentes au Salon dont lebut est de faciliter le recrutementet l’insertion professionnelle descandidats grâce aux contrats enAlternance (apprentissage et pro-fessionnalisation) ; encourager lesentreprises à recruter, notammentdes personnes reconnues tra-vailleurs handicapés, en mode al-ternance et l’apprentissage ; et re-grouper des experts de l’orienta-tion, de l’emploi, del’apprentissage et de l’alternance.Ali Belkhiri a fait savoir que «l’ac-tualité liée à la chute des revenuspétroliers et la nécessité pour lepays de mettre en place une éco-nomie alternative qui s’appuie sur

les entreprises locales a mis enexergue la nécessité pour lesentreprises algériennes de sedévelopper et d’être compéti-tives pour se placer sur le mar-ché national et pouvoir se sub-stituer à l’importation et aux en-treprises étrangères». Il a notéque la performance de l’entre-prise réside dans son organisa-tion et dans l’efficacité de sesressources humaines qui estconditionnée par la formationdu personnel de l’entreprise àtous les niveaux.La stratégie de développementde l’entreprise doit ainsi repla-cer la formation au centre de lagestion des ressources hu-maines. «La formation dans l’en-treprise constitue également unpuissant facteur d’innovation eta un impact important sur lacroissance économique dupays», a-t-il souligné.Il est à noter que le Salon, quis’étalera sur trois jours, com-prendra plusieurs conférences,ateliers et tables-rondes thé-matiques abordant les grandesquestions de la formation toutau long de la vie, du recrute-ment par alternance et par ap-prentissage.

Nawel Hami

actue lLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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3e Salon national de la formation continue

«La formation est à la base des améliorationsde performance» La confusion

est corrigéeUne énorme bourde, colportéecomme une trainée de poudre surl’âge légal de départ à la retraite parcertains organes de presse, et par lebouche à oreille affirmant que lesemployés salariés étaient concernéspar le décret exécutif 15-289 en sonarticle 9, vient d’être corrigée par desinterventions sur le sujet de Moha-med El-Ghazi, ministre du Travail etpar le secrétaire général de l’UGTA,Abdelmadjid Sidi-Saïd. Le décretobjet de la polémique concerneraiten fait les personnes non salariéesexerçant une activité pour leur proprecompte. La précision rapportée parl’APS de Mohamed El-Ghazi soutientque le gouvernement «n'a pas re-noncé aux acquis du système actueldes retraites», et qu’il «démentait ca-tégoriquement, au nom du gouver-nement, les rumeurs sur la renoncia-tion aux acquis des travailleurs dansle cadre du système actuel des re-traites, de telles décisions impor-tantes concernant les travailleurs nesauraient être prises sans y associerles partenaires sociaux». Ces proposont été tenus par M. El-Ghazi enmarge de la cérémonie de remise desclefs de logements au titre du pro-gramme du Fonds national de péré-quation des oeuvres sociales (FNPOS)à la cité 668 logements dans la com-mune des Eucalyptus (Alger). Le se-crétaire général de l'Union généraledes travailleurs algériens (UGTA), Ab-delmadjid Sidi-Saïd a, de son côté,démenti ces rumeurs affirmant que«bien qu'infondées, ces allégationsont suscité une grande inquiétudeauprès des travailleurs». Il a, dans cecontexte, appelé les médias à s'assu-rer de la véracité des informationsavant de les rendre publiques, et ce,en contactant le premier responsabledu secteur à savoir le ministre du Tra-vail qui est «responsable de l'appli-cation des règlements et lois relatifsau monde du travail». L'informationqui n'est pas appuyée par une décla-ration officielle ne peut être prise encompte», a-t-il dit, soulignant quece «genre de décisions socio-écono-miques qui concernent les travailleursont leur propre cadre qu'est la tripar-tite». Le directeur général de la Caissenationale des retraites (CNR) avait af-firmé qu'il n'y avait «aucune instruc-tion» au sujet de la révision de l'âgelégal de la retraite se disant satisfaitdu système des retraites algérien. Lenouveau décret exécutif relatif à lasécurité sociale des non-salariés quiexercent une fonction libérale neprévoit aucune modification de l'âgede la retraire de cette catégorie detravailleurs. L'article 9 du décret exé-cutif 15-289 du 14 novembre 2015 re-latif à la sécurité sociale des per-sonnes non-salariées exerçant uneactivité pour leur propre compte, sti-pule que «sans préjudice des dispo-sitions des articles 8 et 21 de la loi 12-83 du 2 juillet 1983 relative à la re-traite, l'âge donnant droit à lapension de retraite de retraite est de:65 ans pour les personnes de sexesmasculin et 60 ans pour les per-sonnes de sexe féminin».

K. A.

R E T R A I T E

Décret

La loi algériennecriminalisant les violencesfaites aux femmes est«une réelle avancée»

La nouvelle loi criminalisant lesviolences faites aux femmes, adoptéecette année par le Parlementalgérien, constitue une «réelleavancée» et un «exempleencourageant» pour d'autres pays dela région, a affirmé vendredi àBruxelles un porte-parole de l'Unioneuropéenne (UE). «La loi votée parl'Assemblée populaire nationale et leConseil de la nation algérien,criminalisant toute forme d'agressiony compris verbale ou psychologique àl'égard des conjointes, constitue uneréelle avancée pour les femmesalgériennes», a souligné un porte-parole du département Affairesétrangères et politique de sécurité del'UE dans une déclaration. Selon leporte-parole de l'UE, la nouvelle loiqui introduit une série dedispositions et prévoit unalourdissement des sanctionspénales pour garantir les droits desfemmes, y compris en cas d'abandonde famille et de harcèlement sexuel,fournit «un exemple encourageant»pour d'autres pays de la région. «Laréforme du Code pénal algérien estun acquis qui permet de renforcer lesystème national pour lutter contrela violence faite aux femmes», a-t-ilencore souligné dans sa déclaration.La loi modifiant et complétant leCode pénal, introduit la notion deharcèlement sexuel et punit touteforme d'agression, de violenceverbale, psychologique oumaltraitance, à l'adresse desfemmes, notamment en cas derécidive.

Agence

B R È V E

, Placé sous le thème «laformation professionnellepar apprentissage et paralternance – ses apportset ses enjeux pour les en-treprises», la 3e édition duSalon national de la for-mation continue, de la for-mation par apprentissageet de recrutement par al-ternance se tiendra du 16au 18 janvier 2016, au Pa-lais de la culture, à Alger.

, «Cette révision maintient tousles acquis notamment ceux quiont permis l'introduction dechangements importants auxtextes législatifs applicables à lanormalisation et particulièrementde la terminologie utilisé », selonl'exposé des motifs de ce projetde loi qui avait été avalisé, en oc-tobre dernier, par un Conseil desministres. Le projet de loi modifiant et com-plétant celle de 2004 portant surla normalisation, qui est l'en-semble des mesures relatives auxnormes destinées à harmoniserla qualité des produits et ser-vices, sera présenté prochaine-ment à l'Assemblée populaire na-tionale (APN). Cette modificationvise principalement l'introduc-tion des principes internationauxde précaution dans l'élaborationdes normes qui attestent de laqualité des biens et des servicesproduits en Algérie, y comprispour accroître la protection de lasanté des consommateurs et lapréservation de l'environnement. Pour les concepteurs de ce pro-jet de loi, le texte constitue la loi-cadre pour l'élaboration et l'adop-tion des règlements techniquesdes normes et des procéduresd'évaluation de la conformité.Quant aux principales modifica-tions apportées à ce projet deloi, elles consistent à renforcercertains domaines que la loi en

vigueur traite de façon sommaire,et à corriger d'autres aspects.Ainsi, le nouveau texte introduit,pour la première fois, la notiondu «référentiel de certification»,un document technique fixantdes exigences sur les caractéris-tiques que doit présenter un pro-duit, un service, une personneou un système de management,et les modalités du contrôle deleur conformité à ces caractéris-tiques.

Introduction du marquagede conformité Il introduit aussi le concept de«marquage de conformité aux rè-glements techniques», qui re-présente une indication permet-tant d'attester la conformité d'unproduit aux niveaux de protec-tion fixés par les règlements tech-niques et le respect de toutesles procédures d'évaluation dela conformité concernant le pro-duit. Ajoutant que ce texte mo-difie l'article 19 de la loi en vi-gueur en indiquant les moyens deprouver la conformité d'un pro-duit aux règlements techniques àtravers le certificat de confor-mité et/ou l'apposition du mar-quage sur le produit. Ce projet de loi propose égale-ment l'ouverture de l'activité dela normalisation à des interve-nants qualifiés qui seront homo-logués par les autorités habili-

tées de sorte à couvrir l'impor-tante demande de certificationde biens et de services. Le projetde loi supprime l'article 22 de laloi de 2004 qui confère la gestionde la certification obligatoire, liéeau marquage, à l'Institut algériende normalisation (Ianor) exclu-sivement. En outre, le nouveau texte définitl'organisme à activité normativecomme toute entité justifiant desa compétence technique pouranimer les travaux dans le do-maine de la normalisation au ni-veau sectoriel ou de l'entreprise.Selon le projet de la loi, lesnormes sectorielles ou d'entre-prise ne sont pas des normes na-tionales. Elles peuvent le devenir si ellessatisfont aux procédures d'éla-boration des normes nationales». L'ouverture, si nécessaire, dela certification obligatoire de pro-duits, pouvant porter atteinte à lasécurité et à la santé animale ouà l'environnement, aux orga-nismes certificateurs habilitéspar les pouvoirs publics figureaussi dans ce texte. Par ailleurs,le projet de loi, tous les départe-ments ministériels et organismesà activité normative doivent com-muniquer, de façon diligente, lesrèglements techniques, normeset procédures d'évaluation de laconformité en projet ou publiés.

Soumia L./Agence

Industrie

Le projet de loi relative à la normalisation seraprésenté prochainement à l’APN

n La formation pour répondre aux besoins. (Photo > D. R.)

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actue l La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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«Dans le cadre d'une politique dediversification de son économie etafin de se hisser parmi les grandsexportateurs de produits phar-maceutiques, l'Algérie a déployédes efforts, pour attirer les inves-tissements étrangers vers son in-dustrie pharmaceutique, qui sem-blent porter leurs fruits», a relevéOBG. L'étude a souligné qu’étantle «deuxième marché pharma-ceutique» sur le continent et«avec des ventes annuelles tota-lisant 3 milliards de dollars», l'Al-gérie, qui détient des réservesd’hydrocarbures considérables,est «particulièrement attrayantepour les groupes pharmaceu-tiques internationaux». SelonOBG, qui se base sur les chiffresde l'ONU, «un ensemble de fac-teurs divers» fait de l'Algérie unmarché attrayant en matière d'in-dustrie pharmaceutique, dont lamutation démographique et lechangement du mode de vie quis'est accompagné de maladieschroniques tel le diabète, néces-sitant des traitements plus com-plexes et plus coûteux, relèvel’étude. Il est également men-tionné que la consommation deproduits pharmaceutiques est«stimulée par le système de santéalgérien, qui offre une couverturequasi universelle et une gratuitédes soins». «Les Algériens ont éga-lement directement accès aux mé-dicaments grâce à la carte à puceindividuelle - Chifa - et qui per-met de bénéficier du tiers payantdans un réseau composé de plusde 10 000 pharmacies agréées»,

rapporte OBG. Les frais à lacharge du patient représententseulement 20,9% de l'ensembledes dépenses de santé en Algérie,selon l’Institut de prospective éco-nomique du monde méditerra-néen (Ipemed), cité par l’étude.Par ailleurs, l'étude du groupe in-ternational d'intelligence écono-mique et d'investissement qui pu-blie des rapports annuels sur plusde 30 pays, a estimé que la légis-lation interdisant l'importationdes médicaments qui sont déjàproduits en Algérie, introduite en2008 puis étendue en 2012, «joueun rôle important de moteur decroissance».Citant l’Office national des statis-tiques algérien (ONS), l'OBG anoté que les importations de pro-duits pharmaceutiques ont chutéde 24,7% au cours des neuf pre-miers mois de l’année 2015, pours’établir à 1,37 milliard de dollars.Le groupe cite également le mi-nistère de la Santé, de la Popula-tion et de la Réforme hospitalièrepour dire que le coût des médi-caments importés «évolue à labaisse», conséquence des négo-

ciations avec des entreprisespharmaceutiques. Il est aussi rap-porté qu'«un nouveau système detarification a été adopté, basé surla comparaison des prix à l’inter-national et destiné à obtenir lesmeilleurs prix pour l’Algérie». Laproduction nationale en produitpharmaceutique a enregistré,quant à elle, «une hausse consi-dérable, à hauteur de 41% l’andernier», a noté l’étude qui citedes chiffres publiés par le Minis-tère de la Santé. Le nombred’usines et d’unités de produc-tion du secteur pharmaceutiqueinstallées dans le pays est désor-mais de 132, et 230 nouveaux pro-jets sont en cours de réalisation,est-il relevé.L'OGB cite, par ailleurs, la sociétéde services informatiques à des-tination du secteur de santé, IMSHealth, qui a indiqué que «prèsde 30 grands fabricants de médi-caments sont déjà implantés surle marché algérien», dont legroupe français Sanofi Aventis, legéant britannique GlaxoSmithK-line, Hikma Pharmaceuticals deJordanie et le Danois Novo Nor-

disk. «Si traditionnellement lachaîne logistique a été dominéepar des groupes français, les en-treprises chinoises et indiennesjouent désormais un rôle plus im-portant», affirme l’étude qui sebase sur des articles de médias.Le groupe souligne aussi que lesacteurs étrangers qui, en vertude la législation actuelle sont li-mités à une participation de 49%,«sont également tenus d’accep-ter les prix fixés par l’Etat pour cequi est des médicaments, ainsique de réduire progressivementles importations et de stimuler laproduction locale, en particulieren matière de génériques».«Dans le cadre d’une politiqued’accroissement du transfert detechnologies et de l’innovationdans les secteurs pharmaceutiqueet biotechnologique, l’Etat algé-rien encourage les entreprises às’installer dans les parcs dédiés,tels que le parc technologique deSidi Abdallah et le parc industrielà Constantine qui abritent déjàprès de 20 usines pharmaceu-tiques», a encore relevé l’étude.

A. K.

, Les efforts déployés parl'Algérie pour attirer lesinvestisseurs étrangersvers une industrie phar-maceutique ont «portéleurs fruits», a affirmé Ox-ford Business Group(OBG) dans une étude ré-cente.

Les efforts de l’Algérie «ont porté leurs fruits»Industrie pharmaceutique

1re édition du Forum du jeune entrepreneur

A L G É R I E - B E L G I Q U E

Une missionéconomique en mars 2016

Une mission économiquebelge en Algérie seraorganisée début mars par les

trois institutions régionales belgesde promotion du commerceextérieur, a-t-on appris vendrediauprès de l’Agence wallonne àl’exportation et auxinvestissements étrangers (Awex). Ils’agit d’une missionmultisectorielle visant à donner unnouvel élan aux relationséconomiques entre les deux pays età accompagner les entreprisesbelges dans les diverses étapes deleurs démarches commerciales oud’investissement, a indiqué à l’APSune représentante de l’AwexBrabant-Wallon, Régine Pangaert.«Deuxième partenaire commercialde la Belgique en Afrique, lademande de l’Algérie enpartenariat est forte et son taux decroissance est en améliorationconstante», relève cetteresponsable. Selon Mme Pangaert,le gouvernement algérien réalisede gros investissements dans denombreux domaines, notammentle bâtiment, avec la construction dedeux millions de logements et desinfrastructures d’éducation, lerenforcement de l’infrastructureautoroutière, et la construction deports de pêche et d’aéroports quipourraient intéresser les entreprisesbelges pour nouer des partenariatsavec des entreprises algériennes.Pour elles, les secteurs porteurssont ceux de l’assainissement del’eau, du ferroviaire, du médical etdu pharmaceutique, du tourisme,des infrastructures, de l’habitat, del’énergie, de l’agriculture, del’agroalimentaire et des nouvellestechnologies de l’information. Pourpermettre aux hommes d’affairesbelges de mieux connaître lesopportunités d’affaires qu’offrel’Algérie dans différents secteurs, lachambre de commerce etd’industrie du Brabant Wallon aconvié l’ambassadeur d’Algérie àBruxelles, Amar Belani, à uninternational network lunch pourprésenter les chantierséconomiques et judiciaires pourl’assainissement du climat desaffaires en Algérie, ainsi que desentreprises belges présentes enAlgérie depuis plus de 30 ans pourtémoigner de leur réussite. « Unimportant chantier de réformes aété engagé pour la mise en placede dispositifs et mécanismes derégulation destinés à favoriser lesflux d’affaires qui servent le mieuxles objectifs retenus par notre pays.D’ores et déjà, des mesures ont étéprises. Elles sont destinées àcontribuer à la promotion d’unenvironnement sain des affaires età l’épanouissement de l’entrepriseproductrice de richesses etd’emplois en réduisant lesprocédures, les délais et les coûts »,a affirmé M. Belani.

Agence

Coopération

n Un développement important du secteur. (Photo > D. R.)

,Dans l’objectif de promouvoirla culture de l'entrepreneuriatchez les jeunes Algériens, l’As-sociation Sidra s’associe au JILFCE qui ont organisé, hier, «le 1er

Forum du jeune entrepreneur»au sein de l’Ecole supérieure al-gérienne des affaires (ESAA).Sous le slogan «Réveille l’entre-preneur qui est en toi !», le foruma marqué la participation de prèsde 300 jeunes ayant un intérêtpour l'entrepreneuriat, avec deschefs d'entreprise à succès, pourparler d'entrepreneuriat «commesolution incontournable pour lacréation de l’emploi et laconstruction d’une économie na-tionale forte et durable», a souli-gné le président de l'associationSidra, Nassim Fellali. Cet événe-ment aborde le sujet de l'entre-preneuriat en tant que «véritable

levier du développement écono-mique et social du pays», a-t-ilajouté. Il s’agit, entre autres, pourles jeunes participants de dé-couvrir les parcours et les his-toires à succès de leurs aînés etde s’inspirer des bonnes expé-riences pour transformer leursidées en action. Ainsi, le forumpermettra aux intervenants d’«ex-poser les différentes opportunitésd'entrepreneuriat offertes en Al-gérie» et de «mettre en avant lerôle de l’université et de la for-mation professionnelle dans laconstruction des entrepreneurs àsuccès», a souligné le même res-ponsable. Cette rencontre est uneoccasion pour identifier les freinset les difficultés que rencontrentles jeunes dans leurs démarchesentrepreneuriales», a relèvé M.Fellali. L’autre objectif de ce

forum consiste à «promouvoirl'entrepreneuriat, développer l’es-prit d’initiative et d’innovation,susciter l’envie d’entreprendrechez les jeunes et aider cettetranche majoritaire de la sociétéà prendre des décisions respon-sables pour son autonomisation»,a-t-il précisé. Pour que les jeunesentrepreneurs connaissent unréel succès, ils doivent avoir laconfiance nécessaire et prendredes risques, accepter l’échec etconsidérer l’entrepreneuriatcomme un choix de carrièreviable, a insisté, de son côté leprésident de Jil FCE, Toufik Lerari.« Il y aura toujours des gens quidoutent et qui disent non, maisvous devez avoir confiance envous et prouver aux autres qu’ilsont tort. N’ayez pas peur del’échec. C’est ce qui vous rendra

plus fort et vous rapprochera dusuccès», a-t-il encor assuré. A cepropos, M. Lerari encouragerales jeunes à apprendre de leurserreurs, au lieu de créer une cul-ture qui dévalorise ou méprisel’échec. L’un des plus grands défisauxquels sont confrontés de nom-breux entrepreneurs en devenirest la peur d’échouer. Une for-mation ciblée et une expériencepertinente aident les jeunes à ac-quérir cette confiance qui est es-sentielle aux entrepreneurs, a-t-ilinsisté.Pour rappel, le forum «concré-tise un accord de partenariat le JilFCE pour la mise en œuvre dunouveau programme Young Al-gerian Leaders Academy quiporte la vision commune desdeux partenaires».

Malak Haddadi

Un espace pour promouvoir la culture de l'entrepreneuriat chez les jeunes

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La NR 5424 - Dimanche 20 décembre 2015

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Aïn Témouchent

Etablissementdu premier passeportbiométrique au niveaudes communes

Le wali de la wilaya d'AïnTemouchent, Hamou AhmedTouhami,le président de l'APW,Ahmed Belgherras, le directeur dela réglementation et del’administration générale(DRAG), lechef de la daïra d'Aïn Kihel, lesélus et les autres cadres del’administration ont assisté, mardi,au coup d’envoi del’établissement de la premièrecarte grise et la saisie du dossier dupremier passeport biométrique enprésence de la population, auniveau de la commune d’Aïn Tolbaqui a été choisie comme communepilote. Durant cette occasion, ledirecteur de la réglementation etde l’administration générale(DRAG), Bencheikh, a déclaré queles vingt communes restantes de lawilaya d’Aïn Témouchent ont reçule matériel requis et la formationdu personnel pour entamerl’opération de délivrance despasseports biométriques, les cartesgrises et les cartes d’identiténationale. Durant cette occasion, ledirecteur de la réglementation etde l’administration générale(DRAG) Bencheikh a déclaré queles vingt communes restantes dela willaya d’Aïn Temouchent ontreçu le matériel requis et laformation du personnel pourentamer l’opération de délivrancedes passeports biométriques, lescartes grises et les cartes d’identiténationale. En sa premièreimpression, le président de l’APCd’Ain Tolba a été très content decette réalisation d’avoir choisinotre ville Ain Tolba comme piloteet l’administration de la wilayaqui nous a aidé. Selon le DRAG,avant la fin de l’année, les citoyenspourront retirer ces documentsadministratifs au niveau de leurcommune. Deux employés, chef deservice et technicien par commune,ont reçu une formation spécifique.

S. Djelloul

Bouira

Saisiede 239 cartouchesde cigarettesétrangèresLors d’une patrouille surl'autoroute Est-Ouest dans lacirconscription communale deLakhdaria, les gendarmes de labrigade locale ont interpellé deuxpersonnes qui transportaient àbord d’un véhicule de marquePeugeot Boxer et camion demarque Kia, 239 cartouches decigarettes étrangères dedifférentes marques et 11 500sachets de tabac à chiquer, sansfacture. Avisé, le procureur de laRépublique près le tribunal deLakhdaria a prescrit la mise enliberté des mis en cause aprèsaudition et la remise de lamarchandise aux services desdomaines de Bouira.

R. N.

Les gendarmes de la brigade de Badjarah ont présenté devant leprocureur de la République près le tribunal de Hussein-Dey, leressortissant malien D. L. âgé de 35 ans, pour faux et usage de faux etimmigration clandestine et tentative d’escroquerie dont a étévictime un commerçant de la ville de Badjarah. (Photo > D. R.)

Saisie d’un lot de pièces et moteursde la contrebande

Agissant sur renseignements et en vertu d'un mandat de perquisition,les gendarmes des brigades de Sidi Slimane, Khraïssia et Baba Ali, ontsaisi dans le garage du domicile familial d'un vendeur clandestin depièces de rechange pour véhicules, sis à la commune de Khraissia,vingt quatre moteurs, soixante-six boîtes à vitesses, quarante culasses,vingt huit blocs pour moteurs. (Photo > D. R.)

Blida : deux enfants perdus à bordd’un train, retrouvés par les gendarmes

Les gendarmes de la brigade de chemin de fer de Blida ont pris en chargeles deux enfants « Abdelfatah », 9 ans et Akrem, 8 ans, demeurant tousdeux à la cité El Kerrouche, commune de Réghaïa (Alger), qui venaient derejoindre seuls la gare ferroviaire locale, à bord du train de voyageursassurant la desserte Alger-Blida. (Photo > D. R.)

Alger : arrestation d’un Malien pour faux et usage de faux

On en a longuement débattu, onpourrait en débattre encore. Lephénomène s'est reproduit plus

d'un siècle plus tard avec la révolutionrusse de 1917, en s'amplifiantconsidérablement. La «terreur rouge»,élevée au rang de verturévolutionnaire en réponse à la«terreur blanche», a longtempssurvécu à cette dernière. Mais laterreur institutionnalisée deRobespierre ou de Staline - on enparle d'autant plus qu'eux-mêmes sesont vantés de la pratiquer - n'a pasété la première qu'ait connuel'histoire humaine. La crucifixion demilliers d'esclaves dans la Romeantique ou l'extermination decentaines de milliers d'Indiensd'Amérique sont antérieures. Il estvrai toutefois que ces excès passentrarement pour des actes deterrorisme. Pas plus que le massacrede 30.000 Parisiens, perpétré par lestueurs versaillais d'Adolphe Thiers enmai 1871, sous l'œil bienveillant del'occupant prussien. Ou encore legénocide Palestinien orchestré par unrégime voyou, impuni sous lesapplaudissements de la «communauté internationale ». Enrevanche, les assassinats individuelsde rois, de princes, de présidents,d'hommes politiques, d'industriels oude banquiers, tels qu'ils se pratiquentdepuis le 19e siècle, sont considéréscomme terroristes. Dès l'origine, il y adonc bien deux poids et deux mesuresdans la manière d'appréhender cettequestion, tant pour ce qui est de la«couleur» du terrorisme que pourl'échelle à laquelle il se pratique (ce

que le politologue américain MichaelParenti appelle «wholesale terrorism»et «retail terrorism», c’est-à-direterrorisme en gros ou au détail - oucomme l'a dit quelqu'un d'autre : «Leterrorisme d'Etat est au terrorismegroupusculaire ce que la grandedistribution est au petit commerce»).Si l'on en croit les enragés de l'après-11 septembre, le terrorisme serait lefait d'organisations radicalesd'inspiration politique ou religieuse,jalouses de la liberté et du bien-êtredont jouit la civilisation occidentale. Ily aurait sans doute beaucoup à diresur cette fameuse liberté, sur ce«bien-être» et sur cette «civilisation»,mais c'est une autre affaire... Quoiqu'il en soit, la jalousie n'expliquepas grand-chose. L'envieu convoiteles biens d'autrui ou cherche à se lesapproprier par des moyens légaux ouillégaux, mais pourquoi irait-il lesdétruire ? C'est d'autant plus absurdeque les chefs terroristes commeOussama Ben Laden et quelquesautres disposent eux-mêmes de plusde richesses et de liberté que laplupart des habitants de la planète.De toute évidence, le mondemusulman cultive d'autres valeursque celles qui obnubilent l'Occident.Contrairement à l’Occident, et quellequ'en soit la raison, il est certain que«le sexe et le fric» ne sont pas dessujets de conversation prioritairesdans l'univers islamique. Aussianachronique que cela puisseparaître, principes et idéaux y ontencore un certain poids.

(A suivre)C. A.

Terrorisme, dites-vous ? (II)

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Un conducteur d'un engin de travaux publics d'une entreprise privée chargéede la pose d'une conduite d'eau potable au centre ville d'Aïn-Ghoraba, adéterré 1570 pièces de monnaie d'une époque ancienne. Avisée, une équiped’archéologues s’est déplacée sur les lieux, où elle a affirmé que les piècesdatant de l'époque ottomane. (Photo > D. R.)

Annaba : découverte de 1 570 pièces de monnaie d'une époque ancienne

Médéa : saisie d’un camion chargéde plus de cinq quintaux de kiftraitéLes gendarmes de la brigade de Ha-nacha ont présenté devant le pro-cureur de la République près le tri-bunal de Médéa, un citoyen âgé 42an, pour détention et commercialisa-tion de stupéfiants.Il a été placé sous mandat de dépôt.Rappelons que, agissant sur rensei-gnements, les gendarmes de la ditebrigade, en dispositif de barrage surla route dans la circonscription com-munale de Ouamri, ont interpellé lemis en cause, à bord d'un camionde marque Foton, chargé de cinqquintaux et cinq kg de kif traité.

Oran : démantèlement d’uneassociation de malfaiteurs Les gendarmes de la Section de re-cherches d’Oran ont présenté de-vant le procureur de la Républiqueprès le tribunal d'Aïn Turk, cinq per-sonnes pour association de malfai-teurs et détention et commerciali-sation de stupéfiants.Elles ont été placées sous mandatde dépôt. Rappelons que, agissantsur renseignements, les gendarmes

de ladite unité ont interpellé quatrenarcotrafiquants et récupéré quatrevéhicules de marques Audi A3, Re-nault Kangoo, Liffan et Dacia Logan,en position de stationnement devantune caféteria maure au centre villed’Aïn-Turk.

Tlemcen : arrestation de troispersonnes pour détention etcommercialisation de stupéfiants Les gendarmes de la Section de re-cherches de Tlemcen ont présentédevant le Procureur de la Républiqueprès le tribunal de Sebdou, trois per-sonnes dont une femme, pour dé-tention et commercialisation de stu-péfiants. Elles ont été placées sousmandat de dépôt.Rappelons que, agissant sur rensei-gnements, les gendarmes de la bri-gade territoriale d’El-Bouihi, en dis-positif de barrage sur la RN99, re-liant El-Bouihi à Béni-Boussaid, ontinterpellé un couple à bord d'un vé-hicule de marque Chevrolet Sial et leconducteur d'un véhicule de mêmemarque, tous originaires d'Alger etsaisi en leur possession 79 kilos et370 grammes de kif traité.

R. N.

La gendarmerie dresse son bilan Trafic de stupéfiants

é c h o s

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monde La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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,BCE a déclaré, explicite-ment les raisons de cetteadhésion:" nous ne pou-vons être contre l'initiativede l'Arabie Saoudite", sou-lignant l'emplacement sen-sible de la Tunisie, "auxfrontières" de la Libye.Concernant l'interventionmilitaire effective, le prési-dent a asserté: "ils ont en-voyé leurs armées maisnous n'agirons pas de lamême manière puisquenous n'avons pas d'arméesà envoyer", avant d'ajouterque "la situation de la Tuni-sie est certes difficile maispas impossible". Pour Es-sebsi, la Tunisie est tout demême capable de se rele-ver toute seule.Mardi dernier, l’Arabiesaoudite avait annoncé uneliste de 34 pays dont la Tu-nisie, l’Égypte, la Turquie, lePakistan et le Sénégal quivont combattre avec à sescôtés “toute forme de ter-rorisme”. Il s’agit certesd’une annonce surprenantede la part d’un pays commel’Arabie Saoudite qui setrouve souvent implicite-ment accusée de soutenirfinancièrement le terro-risme international et l’É-tat islamique très connusous l’appellation deDaech. L’adhésion de laTunisie à cette coalitionn’est pas vraiment surpre-nante dans la mesure où leterrorisme continue d’yfrapper fort et sans répit.Reste à savoir dans quelcadre et dans quelcontexte général cette ad-hésion va avoir lieu. C’estl’Arabie saoudite qui a an-noncé la nouvelle et rienn’a été officiellement com-

muniqué en Tunisie jusqu’àl’annonce de la nouvellepar plusieurs sites étran-gers. L’information a été re-prise par la suite par lesmédias locaux sans pourautant s’interroger sur lestermes de cette coalition.Plusieurs interrogations va-lent d’être soulevées : Y-a-t-il de convention signéedans ce sens ? Si oui ! Où a-t-elle a été signée ? Queltype de contrat ? Quelstermes? Quel rôle pourra jouer laTunisie dans cette coalition? L’on est également en me-sure de s’interroger parquelle politique, quelsmoyens et avec quelle lo-gistique va fonctionner cefront? Comment va se faire,

dans la pratique et sur leterrain, cette lutte dans despays aux intérêts aussi di-vergents ? Mystère et boulede gomme.Il est évident qu’il auraitété plus judicieux de créerun front pour lutter contrel’exclusion sociale, la préca-rité, l’ignorance et le chô-mage, qui font souvent le litdu terrorisme dans lemonde arabo-islamique.Les monarchies du Moyen-Orient avec à leur tête l’Ara-bie Saoudite, soutien indé-fectible des terroristes «is-lamiques», sentant leursfondements wahhabistesvaciller sous les coups deboutoirs des chiites qui lesencerclent, et sentant l’ani-mosité de plus en plus

grandissante de l’Occidentà leur égard, n’ont pastrouvé mieux pour se faireun semblant de virginitéque d’inventer cette mas-carade de coalition isla-mique antiterroriste.Pour noyer le poisson dansl’eau, on essaye tant bienque mal de créer une «coa-lition» islamique en prenantbien soin d’écarter les paysdits chiites, ennemis impla-cables du wahhabisme, etde laisser au bord de laroute quelques pays isla-miques représentant descentaines de millions demusulmans (Indonésie, Ma-laisie, Azerbaïdjan Iran,Syrie, Irak).

De notre correspondant à Tunis, Samy.O

«Nous n’avons pas d’armées à envoyer»

Le président tunisien Guerre contre Daech

,Une première pour un se-crétaire américain à la Dé-fense. Le chef du Penta-gone, Ashton Carter, s'estrendu samedi sur le porte-avions français Charles deGaulle, a annoncé le minis-tère français de la Défense.Ashton Carter, qui effectueune tournée au Moyen-Orient, a rejoint en hélico-ptère le bâtiment, stationnédepuis vendredi dans leGolfe pour participer auxopérations contre le groupeEtat islamique (EI) en Irak eten Syrie. Cette visite haute-ment symbolique intervientalors que le groupe aérona-val (GAN) constitué autourdu Charles de Gaulle vientde prendre le commande-ment de la composante na-vale de la coalition anti-EIemmenée par les Etats-Unis.Ashton Carter a été accueillisur le porte-avions par lesecrétaire d'Etat françaisaux Anciens combattants,Jean-Marc Todeschini.

Le Charles-de-Gaulle varejoindre dimanche sazone de déploiementSon homologue français, leministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, élu vendrediprésident de la région Bre-tagne, était retenu samedipar un séminaire gouverne-mental à Paris, a-t-on précisédans son entourage. Il s'estentretenu par téléphoneavec Ashton Carter alors que

celui-ci était à bord. Il doitse rendre dimanche et lundià Moscou pour parler d'unrenforcement de la coopé-ration militaire avec la Russiedans la lutte contre l'EI. LeCharles-de-Gaulle va re-joindre dimanche sa zone dedéploiement opérationneldans le Golfe, après une pre-mière phase d'opérationscontre Daesh en novembreet décembre en Méditerra-née orientale, a précisé leporte-parole de l'état-majorfrançais des armées, le co-lonel Gilles Jaron.

Dix-huit Rafale et huitSuper EtendardLes 26 chasseurs-bombar-diers embarqués - dix-huitRafale et huit Super Etendard- pourraient alors aussitôtreprendre leurs vols, au plusprès du théâtre irakien, a-t-ilajouté. Le contre-amiral françaisRené-Jean Crignola, qui di-rige le GAN, a pris le 7 dé-cembre pour plusieurs se-maines les fonctions de com-mandant de la coalitionnavale anti-EI, la Task Force50 (TF 50), une premièrepour un non-Américain. Iltravaille en étroite collabora-tion avec l'état-major navalrégional américain de la coa-lition, l'USNAVCENT, basé àBahreïn, qui opère sur unezone très stratégique, de lamer Rouge au Golfe.

R. I./Agence

, L'envoyé spécial desNations unies pour leYémen, Ismaïl OuldCheikh Ahmed, a exprimévendredi son inquiétudedevant les "nombreusesviolations du cessez-le-feu" constatées sur le ter-rain alors que se poursui-vent à Genève les pourpar-lers de paix. Ismaïl OuldCheikh Ahmed a déclaréque les chefs des déléga-tions présentes aux négo-ciations entre le gouver-nement yéménite, reconnupar la communauté inter-nationale, et les rebelleshouthis, avaient renouveléleur engagement en faveur

du cessez-le-feu d'une se-maine entré en vigueurmardi. "Il (Ismaïl OuldCheikh Ahmed) prietoutes les parties de res-pecter cet accord et depermettre un accès illimitéde l'aide humanitaire auxzones les plus affectées(par le conflit)", dit uncommuniqué de l'Onu. Lesnégociations continuerontsamedi pour "consoliderles acquis des jours précé-dents et poursuivre les ef-forts pour trouver detoute urgence une solutionpolitique à la crise auYémen.

R. I./Agence

Le chef du Pentagone sur le Charles-de-Gaulle

? Un numéro de standard, les auditeursqui défilent à l'antenne, l'animateur quisemble les embrasser comme du bonpain... La libre antenne est un genreradiophonique vieux comme les ondes.Qui avait gagné de l'ampleur en France àla faveur des radios libres dans lesannées 80 et n'a jamais disparu depuis,au risque d'apparaître parfois un chouïaéculé.En Tunisie, rien de tout cela : la toutepremière expérience de libre antenne aattendu le 20 janvier 2011. Durant deux heures, de 18 à 20 heures, laradio Express FM a fait antennecommune avec Le Mouv, une des septstations de Radio France, dans le cadred'une journée spéciale Tunisie.A l'heure à laquelle Eric Lange,animateur à Paris, accueille d'ordinaireles auditeurs français pour son émission"Forum", le standard de la radio basée à

Tunis s'est branché en duplex sur celuide la Maison de la radio, dans le XVIearrondissement.D'un côté de la Méditerranée, Eric Lange; de l'autre, Karim Ben Amor.Dans la folie du 13 janvier, alors que lerégime de Ben Ali vivait ses dernièresheures, cette radio avait vécu un premierbasculement : propriété de la familleTrabelsi (celle de la femme de Ben Ali,Leila) depuis son lancement en octobre2010, l'antenne s'est affranchie.Un de ses animateurs a tenu le microseize heures durant, réceptionnant lesappels de Tunisiens affolés quiappelaient l'armée à l'aide pour protégerleur quartier face aux milices benalistes."Un miracle", se souvient Karim BenAmor, qui raconte que l'armée écoutaitExpress FM pour savoir où donner de latête.

R. I./Agence

nLe porte-avions français Charles-de-Gaulle. (Photo > D. R.)

,Dans le cadre de la célébration du 5e anniversaire de la «Révolution du 17 décembre» –comme aiment à l’appeler les Tunisiens –, le président Béji Caid Essebsi, suite à sa rencontreavec des élus de Sidi Bouzid, a tenu à donner des précisions sur la participation de la Tunisie àla coalition internationale pour la lutte antiterroriste menée par l'Arabie Saoudite.

Il y a cinq ans en Tunisie :«Parlez, vous êtes libres» Yémen

L'émissaire de l'ONU inquiet des violations de la trêve

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Des dizaines de milliers d'Ar-gentins, dont l'ancien candidatà la présidence et des ex-mi-nistres du gouvernementKirchner, ont manifesté jeudià Buenos Aires contre unesérie de mesures prises par leprésident Mauricio Macri, unesemaine après son investiture.Les manifestants ont réclamél'ajustement des salaires aprèsla dévaluation de 30% qui a sui-vie la levée du contrôle deschanges. Ils ont également pro-testé contre la désignation pardécret lundi de deux juges dela Cour suprême par M. Macri,et ont défendu la loi contre laconcentration dans les médiasmise en place en 2009 par legouvernement de l'ex-prési-dente de gauche Cristina Kirch-ner (2007/2015).

La peur du néolibéralisme ?"Je suis venu défendre lesavancées de ces douze der-nières années", a affirmé àl'AFP Nicolas, militant du partiGrande patrie. "Nous nesommes pas kirchnéristes maisnous devons défendre ce qui aété fait ces dernières annéesface à la montée du néolibéra-lisme". L'ex-candidat à la pré-sidence Daniel Scioli, soutenupar Mme Kirchner et qui a ob-

tenu 49% des voix au secondtour de la présidentielle, étaitprésent car il lui a paru "trèsimportant le point de vue dubloc (de l'opposition kirchné-riste, ndlr) qui veut le respectdes procédures institution-nelles pour la nomination desjuges". Les anciens ministresde l'Economie et de la Défense,Axel Kicillof et Agustin Rossi,ont également manifesté.Le président Macri, face aurejet massif des nominationsdes juges, les avait pourtantreportées à l'année prochaine,mesure applaudie jeudi parl'opposition. Lever le contrôledes changes pour redresser lacompétitivité Jeudi, le peso ar-gentin s'est effondré face audollar, perdant 30% de sa va-leur au lendemain de la levée

par le nouveau gouvernementlibéral du contrôle deschanges, afin de gagner encompétitivité et de relancerune économie en perte de vi-tesse. Le nouveau présidentMacri, à la tête de ce pays auralenti après une décennie deforte croissante, avait déjàsupprimé lundi les taxes surles exportations de céréales etréduit celle pesant sur lesventes de soja. Une taxe surles exportations industrielles aégalement été éliminée.

Le Merval cède du terrainL'indice Merval de la Bourse deBuenos Aires a clôturé vendredisur une chute de 4,47% à 11.404,56points, au deuxième jour sanscontrôle des changes, ce qui aprovoqué une dévaluation de 30%du peso. En une semaine, la pre-mière du nouveau gouvernementdu libéral Mauricio Macri, laBourse argentine a perdu 10% desa valeur, les investisseurs se mon-trant réservés face aux mesureséconomiques dévoilées.

R. E.

économieCrise

La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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FMI : les Etats-Unisacceptent enfin derenforcer le rôle despays émergentsLe Congrès des Etats-Unis aapprouvé vendredi unevaste réforme du Fondsmonétaire international(FMI), qui renforce le poidsdes pays émergents et quiétait suspendue au feuvert américain depuis denombreuses années.Adoptée en 2010 par les188 Etats-membres duFonds en pleine crisefinancière, cette refonteconduira également àdoubler les ressourcespermanentes du FMI(quote-parts) en lesportant à quelque 660milliards de dollars.

Les FMI exaspéréSon entrée en vigueur,prévue pour la fin 2012,était gelée par le veto defait du Congrès des Etats-Unis, suscitantl'exaspération croissantedes pays émergents et duFMI lui-même quicraignait pour sa"crédibilité". Le feu vertaméricain va rebattrelégèrement les cartes ausein du conseild'administration du Fonds- l'instance de directionqui se prononcenotamment sur les plansd'aide - pour mieuxrefléter la montée enpuissance des grands paysémergents au détrimentdes puissancesoccidentales. A l'heureactuelle, la Chine,deuxième puissanceéconomique mondiale,dispose de moins de 4%des droits de vote au FMI, àpeine plus que l'Italie dontl'économie est pourtantcinq fois plus petite. Aprèsla réforme, Pékin verra sonpoids quasiment doubler àplus de 6% et sera le grandvainqueur d'un texte quirenforce également, dansune moindre mesure, lesdroits de vote de l'Inde(2,3% à 2,6%), du Brésil(1,7% à 2,2%) ou de laRussie (2,3% à 2,6%).

L'influence deWashington intacteAvec 16,5% des droits devote, les Etats-Unisresteront toutefois lepremier actionnaire del'institution etcontinueront d'avoir undroit de veto sur les plusimportantes décisions. Endonnant son feu vert, leCongrès a toutefois indiquéqu'il renforcerait son contrôlesur les prêts accordés par leFonds et sur le mode defonctionnement del'institution.n

I N F O SE X P R E S S

,La levée du contrôledes changes a jeté desmilliers d'Argentins dansles rues, inquiets quant àla situation économiquedu pays. Le nouveaugouvernement est souspression. Les marchéss'inquiètent également.

L'Argentine en pleine tourmentefinancière

,On ne le sait pas assez, maisl'Afrique a décidé d'adopter une vi-sion sur ses mines pour intégrerl'industrie extractive dans sa chaînede valeurs. Explications.En Afrique, les pays riches en res-sources minières font actuellementface à un challenge majeur jamaisvu depuis l'adoption de la visionafricaine des mines, en 2009. Eneffet, la baisse prolongée du prixdes matières premières représenteun défi capital pour la mise enœuvre de la stratégie continentaledu secteur minier qui met l'accentsur une liaison accrue entre le sec-teur minier et les autres secteurs del'économie, dans un but de diver-sification. Des facteurs axés sur lademande, caractérisés par le ra-lentissement de la croissance chi-noise – qui consomme plus de 50 %de tous les métaux – ainsi que lesforces spécifiques à l'industrie, ont,ensemble, considérablement affai-bli les prix des minerais depuis leurrécent pic de 2011. Cependant,cette tendance à la volatilité n'estpas un phénomène nouveau. Lesprix des matières premières aug-mentent et déclinent de façon cy-clique, dans une logique empreintede vulnérabilité, risques et crises.Le ciblage des revenus, bien qu'im-

portant, n'est pas suffisant pour latransformation du secteur. L'af-faissement des prix révèle doncdes fissures fondamentales de cemodèle qui donne la priorité aux re-venus. Ce modèle, basé sur l'hy-pothèse surréaliste que les prixvont rester élevés, reste prépon-dérant dans le secteur des indus-tries extractives en Afrique.

De l'utilité d'une vision minièreafricaineMais l'adoption d'une vision afri-caine des mines a pour objectif dechanger la trajectoire de l'indus-trie minière sur le continent en in-tégrant les industries extractivesdans les chaînes de valeur ajoutéede l'économie locale, nationale etrégionale.n

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Agir pour les mines d'Afrique !Charles Akong

Wall Street, où la méfiances'accentue, finit sur une chute

Bourse

Au lendemain d'une nette baisse,Wall Street a chuté vendredi, desraisons techniques venant accen-tuer sa méfiance sur la déprime dumarché pétrolier et les futures ac-tions de la Réserve fédérale (Fed):le Dow Jones a perdu 2,10% et leNasdaq 1,59%.Selon des résultats définitifs, l'in-dice vedette Dow Jones IndustrialAverage a cédé 367,29 points à17.128,55 points et le Nasdaq, à do-minante technologique, 79,47points à 4.923,08 points.Le S&P 500, un indice élargi sur le-quel se basent de nombreux in-vestisseurs, a reculé de 36,34points, soit 1,78%, à 2.005,55 points."C'était la dernière grosse journéed'échanges de l'année", ce qui a pupousser des investisseurs à ac-centuer leurs mouvements avantde partir en congé, a souligné Mace

Blicksilver, de Marblehead AssetManagement.En l'absence de statistique notableaux Etats-Unis, les investisseursont eu tout loisir d'ajuster leurs po-sitions d'autant qu'il s'agissait d'uneséance trimestrielle dite desquatres sorcières, pendant laquelleles fluctuations ont tendance à êtreexagérés par l'expiration simulta-née de plusieurs types de contratset d'options. "En tant qu'investis-seurs, on est contraints de se re-plier un peu après une annéecomme celle-là, à l'issue de laquelleles indices ont finalement à peinebougé", a-t-il expliqué. "Le marchén'est pas en aussi mauvaise posturequ'en août", quand les grandesBourses avaient dévissé, "mais iln'a pas de vraie raison de monter.On s'est heurté à un plafond aprèsla hausse des taux de mercredi."n

Une semaine après sa victoire, Mauricio Macri est déjà sous pression. (Photo > D. R.)

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Le programme «Blanche Algérie»,propose des occasions de travailaux jeunes à raison de sept indivi-dus par atelier, qui vise à travers lesactions de débarbouillage, de sar-clage et autres opérations d’hy-giène évidentes confiées à de petitsouvrages à la rénovation du cadrede vie des cités d’habitation et desquartiers.L’appareil «Blanche Algérie» inté-resserait non seulement l’amélio-ration du cadre de vie dans lesquartiers désavantagés à taux d’in-activité e très élevé, mais aussi l’ac-cession des ouvriers parmi lesjeunes chômeurs. Néanmoins, lesbénéficiaires sont ceux qui n’ontjamais eu antérieurement de re-gistre du commerce ou de carted’artisan et que c’est la commis-sion de pilotage qui estime le futurtâcheron parmi les chômeurs duquartier ou de la commune de ré-sidence du projet, suivant les in-dices d’enrôlement déterminés par

le statut et, enfin, que les tra-vailleurs doivent être des habitantsdes quartiers ou des aggloméra-tions d’implantation du plan. Parailleurs, la wilaya de Tipasa a bé-néficié de 160 projets dans le cadredu dispositif «Blanche Algérie» autitre de l'année 2014 annoncés du-rant 2015 et, enfin, 60 projets ontété consacrés durant l'année 2015au titre de l’assainissement desplages pour un montant de 206 400000 DA, sachant, en outre, que ceschantiers «Blanche Algérie», lancéspar la Direction de l’action sociale(DAS) de la wilaya de Tipasa,étaient affectés lors de la périodeestivale à garantir d’excellentesconditions de séjour aux estivantssur les sites balnéaires. En marge del’examen du projet de budget, il aété prévu que ces jeunes engagéspour une durée allant de trois àneuf mois gagneraient un rémuné-ration mensuelle ferme et serontchargés du nettoiement des plagesautorisées à la baignade.La wilaya a eu cette année d'unesoixantaine de chantiers consacrésau nettoyage des plages. Le contin-gent restant, c’est-à-dire 100 pro-jets du dispositif «Blanche Algérie»a été apprêté à la protection del'environnement à travers les actesd'enlèvement des ordures et dedésherbage. Ce dispositif pris encharge par les institutions localescomporte, en outre, la création demicro-entreprises au profit dejeunes chômeurs dans le secteur del'environnement, spécialement lacréation de micro-entreprises d'uti-lité publique regroupant, chacune,un responsable d’équipe pourvude 7 agents d’entretien qui profite-raient d'une couverture sociale etd'un salaire mensuel de 18 000 DA.

Ces équipes sont spécialisées dansles travaux de nettoyage et d'as-sainissement dans le cadre de laprotection de l'environnement. Lorsde l’exposé de la DAS, nous avonssu que les communes de la wilayade Tipasa ont bénéficié, dans lecadre du programme d’insertiondes diplômés (PID) au titre de l’an-née 2015, de 1 000 postes de travailau profit de diplômés universitairescompte tenu d’une forte demandedans ce profil, sachant pour celaque ces universitaires perçoiventun salaire mensuel de 10.000 DApour cette frange et 8 000 DA pourles techniciens supérieurs. Ce dis-positif, qui a été modifié par lecontrat pré-emploi, vient à l’appuides deux autres dispositifs actuels,celui du «filet social» et «Blanche Al-gérie», pris en charge par la mêmedirection. Par-delà cette tournureau strict gain des jeunes en âged’œuvrer et sans emploi, qui a unobjectif essentiel qui permettra à

tout acquéreur du PID d’être insérédans le monde du travail et d’ac-quérir une primo-capacité profes-sionnelle. C’est donc, selon cer-tains témoins locaux, le quota de1.000 contrats PID, accordé à la wi-laya de Tipasa pour l’année 2015,gagnerait à être augmenté au vude la multitude de diplômés en éco-nomie, droit et gestion, qui pro-viendront dès 2016 et 2017 des uni-versités de Tipasa, de Koléa et deBlida. Au sujet du plan des travauxd’utilité publique à haute intensitéde main-d’œuvre (Tup-Himo) pourl’année 2015, il y a lieu de signalerl’ouverture de 125 chantiers pourTipasa. Evoquons pour rappel quele dispositif Tup-Himo comporte àaccomplir de petits projets d’uti-lité publique dans les zones déshé-ritées, admettant d’améliorer lecadre de vie de la population, touten facilitant l’émergence de micro-entreprises.

Mohamed El-Ouahed

Tipasa

«Les travaux de ce projet struc-turant ont avancé. Les entre-prises en charge sont en phase depose des rails», a indiqué BrahimMerad en marge d’une visited’inspection et de travail effec-tuée au niveau de la gare de Bou-khalfa, banlieue ouest du cheflieu de commune de Tizi Ouzou.Les entreprises se sont, en effet,engagées à livrer ce projet aumois de juillet prochain, uneéchéance fixée, a-t-on rappelé,par le ministère de tutelle. Pource faire, le premier magistrat dela wilaya a instruit la Directiondes transports à l’effet de redou-

bler les efforts pour procéder à lalevée, dans les meilleurs délais, a-t-il dit, de certaines contraintes,notamment celles liées aux op-positions des propriétaires decertaines parcelles de terres tra-versées par cette voie. «Des efforts doivent, davantage,être consentis pour lever dansles meilleurs délais cescontraintes à même de permettrela mise en service de cette voieferrée à l’échéance indiquée,sinon avant même», a-t-il lancéen direction des responsables dusecteur des transports de la wi-laya. Les travaux de modernisa-tion et d’électrification de cetteligne ferroviaire permettront, àleur réception, de rallier la capi-tale, Alger depuis Tizi Ouzou en1 heure 10 minutes seulement.Le projet a été lancé en 2012 pourun délai de réalisation de 19 mois,mais les multiples contraintesrencontrées sur le terrain, prin-cipalement les oppositions despropriétaires des terres se trou-

vant sur le tracé, ont fait que lamise en service de cette voie fer-rée a été retardée.La réalisation de ce projet struc-turant, doté d’une enveloppe fi-nancière de pas moins de 56 mil-liards de dinars, a été confiée augroupement d’entreprises ETRHBHadad (Algérie) et TeixeiraDuarte (Portugal), Enyse (Es-pagne) et Ozgun (Turquie). Aumois de février dernier, laconstruction des quatre tunnels,prévus par le maître d’ouvrage àThénia, Naciria, Tadmaït et DraâBen-Khedda, aura enregistré untaux d’avancement de près de93%, alors que pour les septautres ouvrages d’art, les tauxsont estimés à près de 80% et lestravaux d’aménagement desgares à près de 53%. Un tronçon de 16 km de cetteligne Thénia-Tizi-Ouzou, à savoirThénia-Bordj Menail, dans la wi-laya de Boumerdès, a été mis enservice depuis plusieurs mois.

Rabah Mokhtari

Relizane

Les habitantsde Meguanese plaignentde la pollution Les citoyens de la localitéde Meguane, une régionenclavée relevant duterritoire de la communed’Aïn Rahma, située àl’Ouest, à une trentaine dekilomètres du chef-lieu deRelizane, ne savent plus àquel saint se vouer face à laforte pollution dont ilssouffrent. Ils sont soumisaux dégagements desodeurs fort désagréablesémanant des poulaillers quipullulent aux abords del'agglomération. L'air estdevenu des plusirrespirables, surtoutl'après-midi après la levéedes vents. Les malheureuxhabitants du bourg sontcontraints depuis de vivrecloîtrés chez eux sanspouvoir ouvrir les fenêtrespour éviter la pénétrationdes odeurs malsaines ausein des domiciles etsupporter difficilement lachaleur de la saison estivalequi se distingue par desaccès caniculaires de tempsà autre.Contactés par les prochesriverains des poulaillers, lesaviculteurs du douar nesemblent point prêts àsatisfaire la doléance de cesderniers et se contentent depoursuivre leur élevagesans la moindreinquiétude. En attendantque le problème soit résolu,les habitants de laditelocalité souffrent dans lesilence.

N.-Malik

I N F OE X P R E S S

,Environ 1 760 postes ontété créés par la DAS de Ti-pasa qui a procédé au re-crutement de jeunes. Cesemplois ont été créés du-rant l’année 2015 dans lecadre du mécanisme«Blanche Algérie» qui aconcerné l’ensemble descommunes que compte lawilaya de Tipasa. En effetl’exposé du directeur de laDAS lors de l’examen dubudget de la wilaya 2016 afait ressortir que ces postesont été pourvus grâce auprocédé «Blanche Algérie»qui compte à ce titre 200projets.

Voie ferrée Thénia-Tizi Ouzou

,La mise en service de laligne ferroviaire reliantTizi Ouzou à Thénia (Bou-merdès), sur une distancede 50 km environ, inter-viendra au mois de juilletprochain, a annoncé, jeudidernier, le wali de TiziOuzou.

Journées théâtrales pour enfants«Spécial vacances d’hiver»A l’occasion des vacances scolaires d’hiver2015, le centre culturel Nouar Boubakeurd’Oum El Bouaghi a élaboré un richeprogramme qui a pour but l’animationdans les espaces culturelles de l’enfantafin d’éveiller la forme d’innovation de lapensée et de la culture. Cet évènement,qui débutera le 21 décembre et s’étalerajusqu’au 6 janvier 2016, verra laparticipation de plusieurs coopératives

culturelles et associations issues dediverses villes, dont Khenchela, Skikda,Sétif, Boumerdès, ainsi que lesassociations locales, qui animeront desreprésentations théâtrales par 6 thèmesréservés aux enfants dont «voyages sousles lumières», «l’homme robot,l’énigme», «l’abeille», «notre ami lelivre» et «voyage dans l’espace». Cesactivités vont sans doute attirer denombreux jeunes enfants, ce qui leurpermettra aussi de s’impliquer davantagedans la vie culturelle qui semble renaîtredans la wilaya d’Oum El Bouaghi.

A. R.

B R È V E

régionsLa NR 5424 — Dimanche 20 décembre 2015

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La DAS a créé 1 760 postes d’emploidurant l’année 2015

La relation de l’université avecl’environnement économique au menu

Journée d’étude à Oum El-Bouaghi

,Le palais de la culture d’Oum ElBouaghi a abrité, mercredi dernier,une journée d’étude sur la relation del’université avec l’environnement local.Organisée par la Chambre de com-merce et d’industrie de Sidi R’Ghis encollaboration avec l’Université LarbiBen M’hidi (faculté des sciences éco-nomiques et commerciales) et la Di-rection de l’industrie et des mines,cette rencontre, à laquelle ont prispart les responsables des entreprisespubliques, les industriels et les inves-tisseurs de la wilaya, avait pour thème«la contribution de l’université au dé-veloppement local ».Au cours de son intervention, le di-recteur de la chambre de commerced’Oum El Bouaghi, N. Hamel, a expli-qué à l’assistance que l’objectif prin-cipal de cette journée est de mettre enrelation directe l’université avec lesacteurs économiques locaux et de pré-voir une convention cadre avec l’uni-versité et la Chambre de commercepour promouvoir l’activité écono-mique locale. De son côté, le Dr A. H.Athmani de la faculté des scienceséconomiques d’Oum El Bouaghi aabordé un thème relatif aux jeunessortants de l’université et leur rôledans la croissance économique avec

des exemples significatifs sur le ter-rain. Son confrère, le Dr M. Benzaoui, a,pour sa part, traité la mission du pla-cement de la stratégie de l’universitévers l’entreprenariat. La troisième com-munication a été l’œuvre des profes-seurs d’université H. Soltani, C. Fawziet S. Tewfik qui ont tour à tour déve-loppé des thèmes ayant trait à lacontribution et aux efforts de l’uni-versité au service de la société et del’environnement et la dynamique dudéveloppement économique local.Quant au docteur N. Aïssaoui de l’Uni-versité Larbi Ben M’hidi, il a défini l’im-pact de l’université sur le développe-ment local ainsi que la concrétisationdes projets dans le cadre de l’entre-prenariat. Enfin, le directeur de la Pé-pinière des entreprises de la wilaya, T.Griche, a avancé des propositionsconcernant sa structure sur cette jour-née d’étude socio-économique. A noterque la rencontre a été suivie d’un débatriche, ce qui a permis aux intervenantset aux organisateurs d’écouter atten-tivement et de recenser les doléancesdes industriels et des investisseurs.

A. Remache

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Le projet livré au mois de juillet prochain

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Sidi Bel-Abbès : arrestation de deuxBurkinabè pour immigration clandestine

Les gendarmes de la compagnie territoriale d’Aïn-El-Berd ontinterpellé lors de contrôle des passagers du train de voyageursassurant la desserte Sidi-Bel-Abbès-Oran, à la gare ferroviaire d’Aïn-El-Berd, quatre Burkinabés et deux Maliens, en situation irrégulière.(Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5424 - Dimanche 20 décembre 2015

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Skikda : un repris de justice etun pharmacien écroués

Les gendarmes de la brigade de Tamalous ont présenté devant leprocureur de la République près le tribunal local, le gérant ‘unepharmacie de la commune de Tamalous et un repris de justice pourdétention et commercialisation illégale de psychotropes. (Photo > D. R. )

Mila : un dealer sous les verrous

Les gendarmes de la brigade de recherches de Mila ont présentédevant le procureur de la République près le tribunal local, unepersonne pour détention et commercialisation de stupéfiants, portd’arme prohibée et ivresse publique et manifeste.

(Photo > D. R.)

Tizi Ouzou : saisie d’une importantequantité de pétards

Lors d’une patrouille effectuée au marché de la localité de Tizi-Rached, les gendarmes de la brigade d'Irdjen et ceux de laSection de sécurité et d’Intervention du groupement ontinterpellé deux personnes, qui transportaient à bord d'unfourgon de marque Renault trafic, 174 212 pétards dedifférentes marques. (Photo > D. R. )

Bordj Menaïel

Chlef

Une localité qui souffrede divers maux

La route du développementest toujours grippée et lecadre de vie de la popula-tion n’a pas évolué d’un iota,et c’est pour cela que des di-zaines de citoyens du chef-lieu sont sortis dans la ruepour crier leur raz-le-bol carils se disent excédés par lesmanques innombrables etpersistants, pour se faire en-tendre, et dans l’optique defaire réagir les autorités lo-cales. Ils ont procédé à desactions simultanées de pro-testation et dans un climatpacifique.Les revendications expri-mées sont nombreuses, ilsles ont étalées devant le nou-veau chef de daïra nouvelle-ment installé et en présencedes services de sécurité oùles citoyens sont unanimes àdénoncer l’état d’abandonqu’ils ressentent. «Nous

maintiendrons nos revendi-cations et un délai de 10jours est accordé aux res-ponsables locaux les habi-tants du chef-lieu de daïra etde commune se disent plusqu’irrités, et ce sont euxd’ailleurs avec l’aide descommerçants qui avaient ac-cepté de baisser rideau ensigne de solidarité pour dé-noncer l’anarchie totale danslaquelle s’est enlisée leurcommune. Leurs principalesrevendications sont la viabi-lisation, le bitumage du cheflieu communal, l’anarchie etla saturation de la circula-tion qui sont toujours d’ac-tualité, les routes fermées,pourtant au début des me-sures ont été prises pour re-mettre de l’ordre dans la ville,chose que nous avons si-gnalé sur ces mêmes co-lonnes, mais après quelquesmois, c’est malheureuse-ment le retour à la case dé-part. Les squats des trottoirsest revenu au galop, l’insa-lubrité qui caractérise toutesles ruelles de la ville et lesalentours , c'est-à-dire qu’au-cune évolution n’est à si-gnaler, au grand dam des ha-bitants et des usagers. Ils sedisent outrés par la dégra-dation de la route qui mènevers l’hôpital, des routes au

niveau du château d’eau aux-quelles on a enlevé le gou-dron et dont l’entreprisechargée du projet ne s’estplus manifesté. Ils estimentque les lenteurs dans l’exé-cution des travaux leurs cau-sent d’énormes préjudices.Les Citoyens de la ville deBordj-Menaiel ne savent plusà quel saint se vouer concer-nant de l’EPH de ladite loca-lité qui ne répond plus auxbesoins et aux attentes desmalades car selon les mani-festants, il y a urgence dansle secteur sanitaire qui laisseà désirer et ce qui se passe àl’EPH est inadmissible et in-tolérable étant donné queles malades sont ballotés deservice en service et avecun accueil froid et dur quin’honore en aucun cas la mé-decine et la santé en géné-rale, des comportements in-dignes, irrespectueux qui seproduisent en toute impu-nité dans l’indifférence to-tale vis-à-vis du respect dela dignité humaine.De quel droit se permet-onde manquer de respect auxmalades ? A quoi sert un hô-pital si ce n’est pour avoir dessoins et d’être bien pris encharge. Pourquoi les maladeshospitalisés sont-ils contraintsde faire des analyses en de-

hors de l’enceinte sanitaire,pourquoi le scanner et la ra-diographie sont utilisés quepour les personnes piston-nées ? Pourquoi cette poli-tique des deux poids deuxmesures.C’est pitoyable cette manièrede faire car ce genre de com-portement est indigne dansle milieu sanitaire de la ville deBordj-Menaiel, et dire que l’hô-pital se targue de posséderles meilleurs chirurgiens quipuissent exister, d’excellentsmédecins généralistes, lesmeilleurs spécialistes mais làoù le bât blesse, c’est la mau-vaise organisation et la ges-tion des plus déplorables,selon l’avis des manifestantsqui sont venus raconter leursdéboires ! Aussi les nom-breuses stations de fourgonset de taxis ne répondent plusaux besoins de la population,le plan de circulation n’est pasappliqué, plutôt n’a jamaisexisté.D’autres points figurent surla plate-forme de revendica-tion des citoyens telles quele contrôle des prix qui sontdevenus abusifs sans oublierles commerçants qui pen-sent être lésés vis-à-vis desimpôts. Ceci en plus des fac-tures d’eau et d’électricité.

Kouider Djouab

,La commune deBordj-Menaïel, cheflieu de daïra et decommune, dans lawilaya de Boumer-dès, n’est pas prèsde sortir la tête del’eau. Les manquessont nombreux àtravers tout le terri-toire de la munici-palité.

Le hebdomadaire régional arabophone« Chlef News », créé voici dix mois,cesse de paraître faute de moyens fi-nanciers, a annoncé cette semaine sondirecteur de publication, Ali Laïb. Selonce fondateur, «cette disparition d'untitre de la presse algérienne, qui a tentéde combler le vide enregistré dans ledomaine des médias de proximité au ni-veau du centre-ouest du pays, témoignede l'impossibilité de faire vivre aujour-d'hui un journal sans aide financière».«Depuis sa parution au début de cetteannée, l’édition en arabe du « Cheliff »n’a jamais, enchaînera-t-il, bénéficié depublicité, pour des raisons que j’ignore.De plus, M. Laïb évoque également leproblème de l’étroitesse du local louépour la rédaction du journal. «Le petit

local que nous avons loué à la péri-phérie de Chlef s’avère trop étroit pourabriter le personnel de la publication.Du coup, nous sommes contraints decesser l’impression de cette éditionqui employait une vingtaine de jeunesjournalistes issus de la section dessciences de l’information et de la com-munication de l’université Hassiba BenBouali de Chlef», s’explique-t-il. Le jour-nal ferme paradoxalement «en pleinsuccès», car c’est les lecteurs qui onttoujours plaidé pour une version ara-bophone de l’hebdomadaire «Le Ché-liff». La version francophone est à satroisième année. Les recettes desventes et les quelques placards publi-citaires accordés à l’édition franco-phone rapportaient juste de quoi payer

les frais d’impression et de montage dujournal, selon M. Laïb. «Ajoutons à celale problème de la diffusion qui estmoins étendue par rapport à la grandesuperficie que couvre la région du Che-liff», déplore encore le directeur de lapublication. Cependant, l’édition fran-cophone continue à paraître jusqu’ànouvel ordre. Le rêve de l’équipe de ré-daction et des jeunes journalistes depromouvoir l’hebdomadaire en un quo-tidien de proximité au centre-ouest dupays s’envole donc. Ainsi, les journa-listes de cet hebdomadaire embras-sent à nouveau le mode du chômagedans une période où les postes de tra-vail se font de plus en plus rares, no-tamment dans le domaine de la presse.

Zakarya M.

Durant le mois de novembre 2015,cinq cas de brucellose ont été dépis-tés. Ces chiffres prouvent encore lenon-respect des règles d’hygiène dansla consommation du lait cru et dupetit lait et à la non-vaccination ducheptel, et ce, malgré les compagnesde prévention initiées en ce sens. Lebilan de la Direction de la santé et dela population (DSP) de la wilaya faitressortir également que l’hépatite vi-rale dans ses trois formes et la tuber-culose persistent toujours sur le ter-ritoire de la wilaya. Justement au cours

du même mois, il a été détecté 13 casd’hépatite virale (HVA 6, HVB 6 et HVC1) dans les grandes agglomérationsde la wilaya. Pour les maladies, hormisl’HVA dont l’évolution est bénigne, lereste (HVB et HVC) nécessite une at-tention particulière d’autant plusqu’elles sont infectieuses, très conta-gieuses et de surcroît leur taux detransmission est variable. Par ailleurs,la même source a enregistré 20 cas detuberculose pulmonaire dont 14 extra-pulmonaires. Pour ces cas, les traite-ments ne doivent en aucun cas être in-

terrompus pour les malades afin d’évi-ter la contamination. Par ailleurs, laconsommation d’aliments impropreset périmés a provoqué 2 cas d’intoxi-cations alimentaires. Signalons enfin 3cas de méningite à l’état clair 2 kysteshydatique et 1 syphilis ont été dépis-tés durant le mois écoulé. En conclu-sion, la meilleure arme efficace pourcontrecarrer et éradiquer les mala-dies contagieuses, c’est la préventionet la vigilance, affirment les services dela prévention de la DSP.

A. Remache

Chlef News cesse de paraître faute de moyensfinanciers

Oum El-Bouaghi

20 nouveaux cas de tuberculose pulmonaire enregistrés

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histoireLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

10

Kaïd des Heracta, il se trouvait en tournéeen Petite Kabylie quand il reçut, en juin1822, les lettres patentes par lesquelles ilétait élevé au poste de Bey. Il se rendit di-rectement à Alger par Béjaïa pour re-mercier en personne le pacha et recevoirde ses mains le kaftan d’investiture. Surson retour, ayant rencontré, non loin deBouira, un détachement qui allait rele-ver la garnison de Qacentina, il l’incor-pora à son escorte pour se constituerune petite troupe imposante avec laquelleil poursuivit son voyage en passant parSour El Ghozlan et Bou Saâda. Arrivé àKser Teïr, on lui dénonça la présence desfils de Ben Zekri qui s’étaient réfugiés ences lieux après l’arrestation du beyAhmed El Mamlouk et de certains de sesamis dont le père Ben Zekri. Le Bey les fitarrêter et conduire à Qacentina et pour-suivit sa marche, par petites étapes, re-cevant, en tous les centres traversés,l’hommage et le serment de fidélité de lapart des cheikhs et kaïds. L’arrivée deBrahem Critli dans la capitale fut ac-cueillie par les acclamations d’une fouleimmense entourant une importante dé-légation de notabilités et d’officiers dela milice. Ils venaient saluer non seule-ment le nouveau bey comme l’exigeait leprotocole en de telles circonstances, maisaussi, un enfant qui vit le jour à Qacentina,qui y grandit, et fit sa carrière militaire. Dece fait, quoique d’origine turque, il seconstitua sans complexe de nombreuxamis parmi toutes les couches sociales.Les hautes fonctions qu’il assuma en dif-férentes circonstances ne l’empêchèrentpas de conserver ou de fortifier toutes cesrelations parmi les oulémas, muftis, cadis,autochtones, vieux Turcs et Kulughlis.Ses administrés l’avaient toujours louépour sa générosité, son caractère doux etcompatissant pour les gens de bien, sonamour de la justice qui le faisait agir im-pitoyablement contre les fauteurs detroubles, contre la tyrannie et l’arbitrairequels que fussent les auteurs. Aprèsconsultation, il constitua son makhzen :El Hadj Ahmed Ben Mohamed Chérif,puis, en 1819, El Hadj Hussein, Khalifa ;Ben Zian, Agha Deïra ; Ben El Eulmi, Mo-hamed Zouaoui Ben Djelloul, Bach Kateb; Brahem Ben Kara Ali (beau frère dubey), Kaïd Dar ; Ahmed Ben El Hamlaoui,Kaïd Zemala ; Hadj Smaïl, Bach Chaouch; Hammou Ben Maâti, Bach Serradj. L’ins-tallation de son administration achevée,le nouveau Bey de Constantine partit à latête d’une expédition punitive dirigéecontre les Nememcha qui refusaient depayer l’impôt. Victorieux en plusieurs ac-crochages, il ramena quarante mille têtesde bétail qui furent vendues aux membresdu maghzen et aux goumiers de service.Il se retourna ensuite contre les Amamraet les Beni Oudjana des Aurès pour lesmêmes motifs, et leur fit subir des dé-gâts aussi importants. Dès son retour, aumois de juillet 1822, Brahem Bey désignason fils Smaïl, kaïd ouissi des Heracta,poste qu’il occupait précédemment, maiscomme il était trop jeune pour assumercette responsabilité, il lui adjoignit Ahmed

El Mili, fils de Mohamed El Mili Bey, émi-nent savant, d’une piété et d’une probitérares. A la fin du même mois, les OuledSidi Ali, se refusant à Payer l’impôt et à nereconnaître en aucune sorte l’autorité deleur nouveau kaïd Ahmed, Ben El Ham-laoui, le Bey y dépêcha son Khalifa ElHadj Hussein et le kaïd dar Kara Ali à latête d’une forte colonne de spahis et gou-miers. Arrivés de nuit sur les lieux, et,pour surprendre l’ennemi, chacun partitde son côté, en rase campagne, à la têtede quelques hommes, pour faire mainbasse sur les troupeaux. Mais les OuledSidi Ali les avaient repérés dès leur arri-vée, et dans la nuit, ils avaient évacué laplaine pour se réfugier dans la montagne.Les troupes turques ne trouvant que videet silence, se hasardèrent dans la mon-tagne à leur recherche. A peine s’y étaientils engagées, que tout à coup, surgirent audessus de leurs têtes des centaines decombattants qui les accueillirent à coupsde fusils, semant, dans leurs rangs, lamort et la terreur. Hadj Husseïn, blessé etdésarçonné par sa jument, fut achevé àcoups de boussaâdi. Hadj Smaïl BachChaouch périt haché en petits morceaux.Kara Ali et Ahmed El Hamlaoui réussi-rent à se dégager de la mêlée et à re-joindre le reste de la colonne demeuré aupied de la montagne. Quand les quelquesrescapés regagnèrent les rangs, ils s’éloi-gnèrent en hâte des lieux pour rejoindrele gros des troupes. Le lendemain, à lasuite de négociations, on s’entendit pourles uns à restituer les corps des victimestombées sur le terrain, et, pour les autresleur départ immédiat de la région. De re-tour à Qacentina, après que le corps deHadj Husseïn eut été déposé à Djamaâ ElBey, Brahem Bey s’en prit à son beaufrère qu’il accusa d’incapable et de couardpour s’être laissé prendre dans un guetapens et d’avoir fui la bataille. Il le renditresponsable de la mort de Hadj Hussein,de Hadj Smaïl bach chaouch et de tantd’autres. Kara Ali fut destitué et remplacépar Brahem Khodja, parent du bey, enqualité de Kaïd Dar ; Bakir Khodja devintKhalifa ; Bouzian El Eulmi, destitué à sontour, fut remplacé par Ahmed Ben El Ham-laoui, Kaïd Deïra. A la déception de cetéchec, vinrent s’ajouter, quelques joursaprès, les remontrances du dey qui lui re-prochait le choix d’hommes incapables,responsables de la perte de tant de vieshumaines. Le Bey en fut douloureuse-ment touché, au point de garder le litpendant plusieurs jours. Le temps finitpar dissiper cette amertume pour faireplace à la routine des soucis quotidiens,et, quand son jeune frère Mostefa vintde l’Ile de Crête, pour la première fois enAlgérie, Brahem Bey s’apprêta à le rece-voir avec joie et avec tous les honneursqui lui sont dus. Il alla au devant de lui jus-qu’à la limite de son beylik, aux Portes deFer, afin de protéger son passage contreles Beni Abbas en état d’insurrection. Il lefit acheminer vers Qacentina, pendantqu’il couvrait ses arrières du gros de sestroupes. Dès son retour, il organisa denombreuses festivités pour célébrer cetheureux événement. On profita de l’eu-phorie générale et des bonnes disposi-tions du frère pour prier ce dernier d’êtrele porte parole des notables désirant ob-tenir du bey l’amnistie pour certainespersonnalités condamnées à la prison ouà l’exil. Ce fut ainsi que Kara Ali fut réha-bilité et admis à la Cour, que les fils Ben

Zekri furent autorisés à rentrer à Qacen-tina. Le séjour de Mostefa Critli ne duraqu’un mois. Après son départ, on revintaux réalités du gouvernement et du pays.L’insurrection des Beni Abbas à peineéteinte, reprit subitement avec plus d’in-tensité. Elle couvrit en peu de temps toutela vallée de l’Oued Sahel et s’étendit jus-qu’à Béjaïa. Des rumeurs diverses surl’action des insurgés se répandaientcomme une traînée de poudre dans toutela Kabylie. A Alger on apprit qu’un kaïd aété tué à bout portant dans un marché,que le cadi hanafi de Béjaïa a été enlevé,que toutes les routes entre Alger et l’Estétaient coupées. Ces nouvelles alar-mantes, plus ou moins dénaturées et gros-sies, incitèrent le dey Hussein à faire ar-rêter tous les Kabyles résidant à Alger, ycompris ceux employés aux consulatsétrangers. Il en résulta des protestationset des complications diplomatiques quiamenèrent une rupture entre Londres etAlger, et quelques jours après, la pré-sence de la flotte anglaise en rade d’Alger.Alger se trouvait donc devant une doublemenace : les Anglais par mer, et les in-surgés aux arrières. Les troupes régu-lières immobilisées autour de la ville,Yahia Agha sollicita de diverses person-nalités maraboutiques leur interventionauprès des insurgés pour trouver unterme à leur mécontentement. Les négo-ciations étaient en cours quand centsoixante nouvelles recrues de janissairesvenues d’Istanbul à destination d’Algerdurent, en raison de la présence enne-mie en rade d’Alger, prendre terre à Be-jaia, mais les routes habituelles pour s’yrendre étant coupées par les insurgés,Yahia Agha demanda à Mohamed Ben Ka-noun de les faire convoyer par les gensdes tribus amies. La même complicationse produisit aux Portes de Fer où les BeniAbbas s’opposaient à tout transit sansle règlement des droits de péage sur leursterritoires, dans ce cas cinq cents mou-tons ou une valeur équivalente. Ce fut,une fois de plus, Ben Kanoun qui régla ledifférend. Dès que la flotte anglaise quittala rade d’Alger le 29 juillet 1824 (Il y eutun arrangement le 26 juillet entre les deuxpuissances), Yahia Agha marcha sur lesBeni Abbas à la tête de 1000 soldats et 800cavaliers. Il campa à Tamda d’où iladressa un ultimatum à chaque villageet tribu insurgés les intimant de déposerles armes et de venir faire acte d’allé-geance. Nombreux furent les villages quine se soumirent qu’après avoir été écra-

sés dans le feu et le sang. Ce qui ne les em-pêcha pas, le danger éloigné, de re-prendre l’étendard de la révolte et des’attaquer aux arrières de l’ennemi. Cetétat insurrectionnel persista jusqu’en fin1824, au moment Où Yahia Agha fit in-tervenir un certain nombre de maraboutsdont Si El Mouhoub, auprès des révoltésqui acceptèrent de cesser les combats àla condition que tous les détenus à Algerfussent libérés, et, qu’on allégeât poureux la contribution de guerre. Yahia Aghaaccepta la seconde condition et promitd’intercéder auprès du dey pour obtenirdes facilités pour la première. Ce qui futfait. Préoccupé par ces événements, Bra-hem Bey Critli accusa un retard considé-rable dans la collecte des impôts. Le «denouche» d’automne, quoique envoyé àtemps, n’obtint pas le succès attendu.Bakir Khodja qui se chargea de cette mis-sion le sentit bien à l’accueil froid qu’ilreçut à Alger. Il en fit part à sort maître dèsson retour. Le bey le fit destituer de sesfonctions espérant ainsi apaiser lesmembres du diwan, et donner satisfactionà son propre entourage mécontent des fa-veurs dont Bakir Khodja tirait bénéfice.Brahem Khodja Ben Kara Ali, cousin dubey, lui succéda. Bakir Khodja devint kaïddar. Le Bey lui même ne tarda pas à avoirdes échos sur l’idée qu’on se faisait de luiau diwan, et à en connaître ses princi-paux rivaux. Le plus virulent était, lui diton, El Hadj Ahmed, petit fils de Ahmed ElKolli Bey qui briguait ce poste. Ses prin-cipaux sujets de dénigrement étaient ladéfaite de ses hommes aux Ouled SidiAli, de l’insurrection des Beni Abbas et dela région de Béjaïa à laquelle il ne putmettre fin sans l’intervention de YahiaAgha. Il comprit avec amertume quel’éclat de son étoile se ternissait dans lesténèbres et que son heure fatale étaitproche. Ses pressentiments se concréti-sèrent au mois de décembre 1824 quanddeux chaouchs porteurs des ordres dudey s’en saisirent un vendredi à sa sortiede la mosquée et le conduisirent en pri-son. Trois jours après, il fut acheminésur Alger puis sur Médéa où on l’assignaà résidence. Il fut remplacé, écrit L. Pé-chot, par un vieux Turc ignorant et sansaucune valeur, nommé Mohamed Mena-menni Ben Khan qui résidait depuis long-temps à Qacentina.

Sources :«Dictionnaire encyclopédique de l’Algé-

rie», par Achour Cheurfi. Editions Anep,

Brahem Critli, bey de ConstantinePériode ottomane (1515-1830)

,Il a été bey de Constantine du-rant deux années, entre 1822 et1824. Il aimait la justice, mais il luiarrivait parfois d’agir sous l’im-pulsion de la colère et de com-mettre, de ce fait, des injustices.

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détenteLa NR 5424 — Dimanche 20 décembre 2015

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N° 65

Mots fléchés

Mot mystère - Thème : ENERGIE

Mots croisés

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«Parfois, le........................ est comme l’écho, il vous répond mais ne vient pas.»(Carmen Sylva)

A : Bonheur ? B : Destin ? C : Hasard ?

Le mot manquant

Solutions du numéro 64Mot mystère

BOURG

Mots fléchésHorizontalement : F - V - A - E - CEPENDANT - LAROUSSE - GENA - LEON - ENSERRE - TIEDIR - CB - N -ARASER - CIA - OS - LE - TRAC - TAU - RIA - CRANS - ECHO - OTE.

Verticalement : C - G - T - C - R - FELE - INITIE - PANEE - ARAC - VERANDA - A - H - NO -SIROCCO - ADULERAS - R - ASER - S - TAO - ENSORCELANT - TENEBREUSE.

Mots croisésHorizontalement : VANDALES - AREOPAGE - PARMESAN - OREES - LT - RA - SAPEE - ITE - NA - U - S -SETTER - AMATEUR - TA - EUROS - ETA - RODE - U - IP - NET - RASSISES.

Verticalement : VAPORISATEUR - ARARAT -MAT - A - NERE - ESA - AIS - DOMES -ETE- PS - APE-SANTEUR - I - LAS - PATURONS - EGALE - ERODEE - SENTEUR - SETS.

Le mot manquant

«L'homme qui ne se contente pas depeu ne sera jamais content de rien».

(Proverbe Epicure)

III

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

XXI

XII

HORIZONTALEMENT

I.Lieux de baignade.II. Inhabituelle. III. Plus tout neuf. IV. Musiqueet paroles syncopées. Gus ou jules.V. Attachas. Est bien à toi. VI. Voûte céleste. Vin de terroir. VII. Cagibi. VIII. Grâce à lui, onpeut remporter le point. Courbures. IX. Un symbole pour pascal.C'est incontestable. X. Exposer à de mauvais rayons. XI. Qui a de laconsistance. Théâtre à Tokyo. XII. Filtre organique. Hep là !.

VERTICALEMENT

1. Multiple de deux. Cabane à lapins. 2. Dans le coup. Le gendre deMahomet.Gros poisson d'eau douce. 3. Plat à potage. Filet de lumière.4. Policier. Elle se sert dans un pub. Qui ne sert à rien. 5. Chefsreligieux musulmans. Organes d'abeilles. 6. Fait du crawl ou de labrasse. Raclai le fond. 7.Techniciens qui branchent. 8. Trouve saplace devant un verbe pronominal. Ils sont plus performants avecélan. Éructation.

DauphinInutile

ChantagesPortions

AccompliThymus de

veau Campa-gnarde Préjudice

Petitscloportes

Couteau depocheBroieras

Tram sanstête

Poisson plat

Formed’être

Et la suiteUtiles

ForteEcrire

Partied’église

PorcherieParti

algérien

Reporterssans fron-tières

Passagefacile

Règle Eclos

DésertConifère

Lune endésordreParer

Sorti

En effet

1 2 3 4 5 6 7 8

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06.30 TFou09.10 Nos chers voisins10.20 Automoto12.00 Les douze coups de midi13.00 Le journal13.30 Grands reportages 14.50 Un grand froid sur Noël 16.35 L'arnaque de Noël18.10 Sept à huit20.00 Journal20.45 Météo20.55 Moi, moche et

méchant 222.50 The Mentalist

08.45 Islam09.30 Le jour du Seigneur12.05 Tout le monde veut

prendre sa place13.00 Journal13.20 13h15, le dimanche... 14.10 Vivement dimanche 16.05 Vivement dimanche 18.10 Stade 218.50 Vivement dimanche

prochain 20.00 Journal20.55 Les cinq légendes22.35 Le dernier maître

de l'air

11.25 Turbo 12.40 Météo12.45 journal13.10 Recherche apparte-

ment ou maison14.25 Maison à vendrer 16.25 66 minutes : le doc18.40 66 minutes : grand

format19.40 Météo19.45 le journal20.10 Scènes de ménages20.40 Sport 620.55 Zone interdite 23.00 Enquête exclusive

06.00 EuroNews07.12 Titeuf07.42 Lego Star Wars08.05 Dimanche Ludo08.06 Tom et Jerry08.29 Tom et Jerry et l'anneau

magique08.59 Tom et Jerry et

l'anneau magique09.33 Titi et Grosminet

mènent l'enquête11.52 Expression directe13.20 Un amour de tortue15.00 En course sur France 3

15.25 15e Festival internatio-

nal du cirque de Massy

17.15 Personne n'y avait

pensé !

17.30 Slam

18.10 Questions pour un

super champion

19.00 Journal

20.00 Tout le sport

20.25 Zorro

20.55 Les enquêtes de Murdoch

22.25 Les enquêtes de

Murdoch

23.10 Les enquêtes de

Murdoch

13.55 Friends 15.15 Friends 15.50 Super Nanny 17.40 Super Nanny 19.25 Confessions intimes20.55 Les jeunes années

d'une reine23.00 Sissi face à son destin

12.05 Les animaux de la 8 12.40 Les animaux de la 8 13.30 Regards coupables15.15 Passion impossible17.00 Pawn Stars, les rois17.25 Pawn Stars, les rois 20.55 Joyeux Noël23.05 En quête d'actualité

11.45 Génération Hit machine 15.10 Cauchemar en cuisine 16.10 Cauchemar en cuisine 17.05 Cauchemar en cuisine 17.50 La petite histoire de

France20.55 Les Rois mages22.45 Olé !

16.05 Une saison au zoo16.40 Les délires magiques

de Lindsay et Eric Antoine

18.25 Un gars, une fille 20.05 Un gars, une fille 20.35 Un gars, une fille 20.50 Peau d'âne22.20 L'as des as

15.45 Ecolos : ennemis d'Etat17.05 The Marine 3 :

Homefront18.35 Le petit journal de la

semaine19.10 Canal Football Club 19.35 Canal Football Club 21.00 Championat de France

Ligue 1 23.15 L'équipe du dimanche

16.05 Gangsters18.05 Snowpiercer :

le Transperceneige20.05 Hollywood Live20.20 Le grand frisson20.45 Wanted 22.30 La planète des singes

17.50 Le majordome20.00 Tous cinéma20.45 Gravity22.15 Mesrine : l'ennemi

public n°1

13.35 Superscience 15.40 Gaumont, en effeuillant

la marguerite16.35 Champagne et crémants,

une histoire de bulles

18.30 Piaf 19.45 Arte journal20.00 SLife, l'aventure de la vie 20.50 36e Festival mondial

du cirque de demain22.15 The Circus Dynasty

16.20 A l'aube du dernier jour

18.00 La bonne copine19.45 Les mystères de l'amour 20.55 Les Prêtres : Amen23.05 Les Prêtres, d'une voix

à l'autre

19.30 Coupe du monde 20.00 Coupe du monde

2015/2016 21.00 Coupe du monde

2015/2016 21.50 Coupe du monde de

saut d'obstacles2015/2016

23.00 Championnat de FrancePro D2

Programme

té lév is ion

Sélection

GRAVES NEGLIGENCES,GRAVES CONSEQUENCES

La mise en application d’unedécision de justice portant surla destruction d’uneconstruction illicite a coûté lavie à l’adjoint au maire de lacommune de Besbès, dans lawilaya d’El Taref.La famille qui occupait les lieuxa tenté de résister à l’opérationde démolition d’une étableconstruite au beau milieu deshabitations.L’un des fils de l’éleveur estdevenu plus nerveux et sesgestes menaçants. La tensionest montée d’un cran et lejeune homme âgé d’unetrentaine d’années a fini parcraquer. Pris d’une foliemeurtrière, ce dernier s’estarmé d’un…sabre. Il a frappél’adjoint au maire, une femmeet trois autres personnesprésentes à l’opération dedémolition. L’adjoint au maire a été le plustouché, blessé à l’abdomen, ildécédera un peu plus tard àl’hôpital quand aux autresblessés, leur vie n’étant plus endanger.A l’origine, le site étant uneancienne ferme coloniale quis’est étalée dans tous les sensavec des constructions illicites.L’étable étant donc une de cesbâtisses illicites construite par lepère de famille il y’aquelques…décennies !Mais où étaient donc lesresponsables de l’urbanisme etdu foncier depuis tout ce temps? Où étaient les vraisresponsables, ceux qui avaientfermés les yeux devant cettesituation qui se retrouvepartout ailleurs ? Qui endosserala responsabilité de ces deuxdrames ? Deux drames en effet.Le premier drame estl’assassinat dramatique de cethomme, de ce père de famillequi a laissé une veuve et troisorphelins. Où étaient doncdepuis le temps les vraisresponsables ?Le second drame, il fautl’avouer, c’est le fils de l’éleveurqui vient en un seul gestedétruire sa vie et celle de safamille. Je ne cherche pas àdéfendre l’auteur du crime, ily’a des avocats pour le faire. Jeveux juste souligner le fait queces deux drames là sont lesconséquences de gravesnégligences de responsablesqui laissent les choses mûrirjusqu’au pourrissement pourensuite ordonner desinterventions et souvent, c’estpresque trop tard !Ce n’est pas la première affairede ce genre, sauf que c’est lapremière qui se termine demanière dramatique et c’est làqu’on remarque l’absencetotale de l’Etat…allez, àdemain si je ne suis pas viré !

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5424 — Dimanche 20 décembre 2015

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France 2 - 22.35Le dernier maître de l’air Film d’aventures avec Noah Ringer

,Quatre peuplades liées aux éléments fondamen-taux (eau, terre, air et feu) vivent sur Terre. Katara, unmaître de l'eau, et son frère Sokka sont partis à lachasse dans les plaines glacées du Sud quand ils dé-couvrent et libèrent un enfant prisonnier d'un iceberg.Celui-ci s'appelle Aang et possède de mystérieux pou-voirs qui intéressent au plus haut point la belliqueuseNation du Feu, en guerre contre les trois autres…là, onsent vraiment que M. Night Shyamalan est fatigué

,Wesley Gibson a toutes les raisons du monded'être malheureux. Tyrannisé par son patron,malmené par ses collègues de bureau, trompé ethumilié par sa petite amie, ce loser de 25 ans, victimed'angoisses récurrentes, ne survit qu'à coup detranquillisants et de plateau-repas macrobiotiques.

Ciné Frisson - 20.45Wanted Film d’action avec Angelina Jolie

,En mission à bord de la navette Explorer, l'astronauteMatt Kowalski et le docteur Ryan Stone, experte en ingé-nierie médicale, sortent de l'appareil afin d'effectuer desréparations sur le télescope Hubble.

Ciné Premier- 20.45GravityFilm de science-fiction avec Sandra Bullock

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Le public nombreux de la salleMustapha Kateb du Théâtre na-tional Mahieddine Bachtarzi(TNA) a apprécié le rendu des

quatre troupes de danse, dont deux d’Al-gérie, au programme de cette soiréeinaugurale du festival qui accueille laTurquie en invité d’honneur. La coopé-rative «Arabesques» est intervenue àdeux reprises pour présenter «la dansedes étoiles» sur le fond musical de lagrande oeuvre «Sonate au clair de lune»de Ludwig Van Beethoven (1770 - 1827)et «Wahran Wahran» sur la chansonéponyme de Cheb Khaled. Six ballerinesaux corps élancés, vêtues de dentellesbleues pour une première prestationd’un quart d’heure de l'ensemble «Ara-besques», ont rendu dans la finesse unechorégraphie légère inscrite dans le re-gistre de la danse classique, rappelantainsi quelques principes académiquesrégissant le mouvement du corps, sur lefond d’une projection figée d’un cielétoilé. Plus contemporaine, la deuxième

danse présentée par la même coopéra-tive, a mis en scène une douzaine dedanseurs dont six ballerines, exécutantdans des accoutrements de «burnous»,aux couleurs contrastées entre le blancet le noir, une chorégraphie de groupe,montrant de belles figures esthétiques.Entre les deux danses, le Ballet nationalest intervenu avec le danseur vedetteSofiane Drici pour présenter un extraitdu spectacle «Algérie, ma liberté» (2013),création écrite et dirigée par FatmaZohra Senouci Namous. Mandala DanceCompany d’Italie, a présenté «Millegrues», un spectacle conduit par troisballerines et un danseur, qui ont gra-cieusement rendu l’histoire d’un petitenfant d’Hiroshima (Japon) en quête deconstruire avec du papier, une «Man-dala» (Figure en spirales à valeur ri-tuelle, représentant le cosmos) avecmille grues (grand oiseau migrateur àl’instinct grégaire développé). Dans unefresque littéraire soutenue par la mé-lancolie des instruments à cordes sou-mis à plusieurs variations rythmiques,les Italiens ont gracieusement trans-cendé le corps et porté sur les planchesla réponse poétique du petit enfant, aubombardement atomique d’Hiroshima,perpétré par les Américains en 1945. LaTurquie, invité d’honneur du festival,présente avec la Compagnie «ModernDance Theatre d’Istanbul» a choisi de sepencher sur le thème du «Voyage», sug-gérant de percevoir «le départ» commeune quête vers une destination incon-nue et «l’arrivée» comme une incerti-tude qui mène vers l’errance et la dé-perdition. Dans une série de tableaux

figés telles des photographies, renduesdans la grâce du mouvement et labeauté du geste, les quatorze danseursturcs, dont six ballerines, ont proposéau public recueilli du Tna, un voyage àla recherche de soi, un exil de l’âme enquête de valeurs, à travers une choré-graphie où la valise, comme accessoire,a pris une dimension dramaturgique.L’ensemble des prestations de cette soi-rée inaugurale du 7e Festival interna-tional de danse contemporaine d’Algers’est aidé de projections sur un grandécran occupant le fond de la scène. L’as-sistance a apprécié de belles poésiesen mouvement, scrutant chaque instant

pour en tirer les enseignements et sa-vourant chaque moment dans l’allé-gresse et la volupté. Auparavant, le se-crétaire général du ministère de la Cul-ture M. Smaïl Oulebsir a donné lectureau nom du ministre de la Culture M.Azeddine Mihoubi à l’allocution d’ou-verture du festival. Outre les troupesalgériennes au nombre de huit, qua-torze pays prennent part au 7e Festivalculturel international de la dansecontemporaine d’Alger qui se poursuitjusqu’au 22 décembre, avec au pro-gramme de la journée de vendredi l’Al-gérie, la Tunisie, l’Espagne et la Russie.

R. C.

La 7e édition s’ouvre à AlgerFestival culturel international de danse contemporaine

La NR 5424 - Dimanche 20 décembre 2015

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kLe 7e Festival culturelinternational de dansecontemporaine s’est ouvert jeudià Alger avec des prestationsconduites par de jeunesballerines et danseurs algériens,italiens et turcs, dans deschorégraphies aux thèmesexistentiels, marqués par lafinesse du geste et la grâce dumouvement.

kMais si cet atout est capital, il n’est ce-pendant pas suffisant, il faut avoir la maî-trise de la langue en ayant le pouvoir dela plier à l’exigence des idées. Et que cesoit pour les chanteurs, les aèdes outoute autre personne se disant beau par-leur, il faut savoir parler, débattre d’unsujet à partir d’une argumentation irré-futable, chanter pour les autres ou sefaire le porte parole des masses silen-cieuses, les mots doivent couler commede sources abondantes pour dire ce qued’autres sont incapables d’exprimer, sur-tout en temps opportun.

La voix se travaille comme les musclesdes organes de la phonationPar organes de la phonation, ceux quiassurent la formation des sons de la voix,comme les lèvres, les mâchoires, la luette,la langue. Tous ces organes sont mis enmouvement par les muscles qui ont be-soin d’exercices réguliers pour leur sou-plesse nécessaire à la voix qui, elle mêmese travaille pour produire des sonsclaires, retentissants, musicaux,agréables à entendre par cette facultéqu’à la personne de rendre harmonieuxpour plaire à ceux qui écoutent. Que defois avons-nous exprimé le désir d’en-tendre une voix mélodieuse et qui peutl’être encore beaucoup plus lorsque lavoix se fait entendre pour dire de bellesparoles qui expriment les plus beaux sen-

timents humains. Certains chanteurs,parleurs de haut niveau, hommes oufemmes de plume ont ce don de susciterune écoute attentive ou une excellenteconcentration lorsque ce qui est dit estbeau à entendre. Chez certains, favoriséspar la nature pour leur mémoire fidèle,leur excellente diction à l’oral ou leurstyle poétique qui donne envie d’ap-prendre ce qui est exprimé. Pourquoi,donnons-nous la peine d’apprendre parcœur des textes inimitables pour la formeet le fond comme par le Coran d’une ri-chesse immense. Le livre sacré des musulmans est la pa-role de Dieu Tout Puissant, composé dansun langage recherché. Que de fois on lechante, pour mieux convaincre par unevoix qui est bien entraînée au tadjouid. Lefait de ne pas chanter peut avoir des ef-fets négatifs sur la personne, surtoutlorsque celle-ci veut transmettre des mes-sages importants. On a connu des pro-fesseurs, beau parleurs qui ont su s’im-poser à leur public parce que leur discuteleur apporte beaucoup sur le plan desconnaissances. On peut rappeler la ma-nière de faire un cours de philosophie,d’histoire, d’économie exigeant une maî-trise parfaite de la langue et une voixclaire et agréable à entendre. D’autressur ce plan n’ont pas réussi même s’ilsont été reconnus comme ayant acquisleur matière. La manière de communi-

quer est primordiale. Et dans les paysqui pensent à l’avenir des générationsmontantes, il y a des cours de diction, dechants servant à entraîner les enfants àbien parler, à bien jouer un rôle sur unescène théâtrale. N’oublions pas que lapratique du théâtre s’apprend à l’enfance.Les petits organisés à la manière desgrands, font des exercices de dictionmoyennant des jeux ludiques. Ils ap-prennent très jeunes à travailler la voixpour la rendre performante autant quepossible. C’est une manière aussi d’ap-prendre aux enfants à vivre en sortir enbonne intelligence à échanger des proposcourtois. Cet apprentissage qui a fait dé-faut aux jeunes des pays sous dévelop-pés, portent sur les allitérations, la ma-nière d’articuler une voix grave ou aigue,selon les besoins. On exerce les organesvocaux pour la prononciation des lettrespouvant être déterminantes pour la trans-mission des messages, éviter l’ambiguïtédans la réception des paroles.

Analyser la voix comme on analysel’écritureSurtout s’il s’agit de la voix d’un chanteurqui n’est chanteur apprécié ou adulé ques’il a le don de composer des paroles àmettre en relief par une voix envoûtante.Il existe des chanteurs qui ne sont bonsque par leurs paroles. Mais c’est poureux un handicap qui ne leur cause pas de

préjudice, puisque ce qu’ils disent estbien plus beau, si bien que la musicalitéde la voix n’est qu’un support secon-daire. Il y en a d’autres parmi les artistesqui ont une voix musicale qui ne véhiculepas de belle paroles. On analyse la voix, comme on analyseécriture lorsque la voix est bien travailléepour porter haut, sinon aux nues les mes-sages. La voix porte les marques de lapersonnalité, si celle-ci est capable decomposer pour dire toute haut ce qued’autres n’osent pas exprimer sous pré-texte que cela fait partie de l’intérioritéou l’intimité. Le cerveau de l’être humainest capable de déterminer les particula-rités d’une production artistique, de pa-roles chantées, compte tenu du fait qu’ily a de belles paroles non chantées. Il y ades chanteurs qui portent à un niveaumélodique ou musical des paroles com-posées par de purs poètes n’ayant ja-mais eu de leur niveau l’intention dechanter. Ils ne sont pas nés chanteurs.C’est de cette façon que des chanteurssont devenus célèbres par des parolesémanant des grands maîtres de la poésie.Ce fut des chanteurs dits andalous quiont porté à la chanson des paroles ver-sifiées d’Ibn Khafadja, ou d’Ibn Zaïdoun,sinon d’Ibn Hazem à la chanson. Cela adonné ce que nous savons aujourd’hui,des merveilles.

Boumediene Abed

La voix, un atout majeurPour motiver ou pour charmer les oreilles

culture

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RIZ À LA VIANDE HACHÉE ET À LATOMATE

INGRÉDIENTS- 500 g de viande hachée- 1 bol de riz - 6 tomates- 1 cuillère à soupe de tomates concentrées- 1 gousse d'ail hachée - 2 oignons- 1 cuillère à soupe de persil haché - 1 boîte de maïs en grains- 1 boîte de champignon- 1 boîte de thon égoutté - 4 cuillères à soupe d'huile- Sel, poivre, cannelle en poudre, gingembre,piment doux, piment fort

PRÉPARATIONLaver le riz et bien l’égoutter, mettre dans unecasserole l’eau salée, le riz, faire cuire 15minutes à feu doux sans le remuer, égoutteret laisser refroidir. Éplucher les oignons,couper-les en petits morceaux. Éplucher lestomates, couper-les en petits morceaux.Mettre la viande hachée dans un saladier,ajouter la cannelle, le poivre, le gingembre,le piment doux et fort, bien mélanger. Fairechauffer l'huile dans une poêle, y faire revenirles oignons jusqu'à ce qu'ils soientlégèrement dorés, ajouter les tomates, leconcentré de tomates, le persil haché et l'ailhaché, saler et poivrer, ajouter la viandehachée et le champignons coupés enmorceaux, laisser mijoter sur feu doux jusqu'àce que la viande soit cuite. Mettre dans unsaladier le riz, le thon et le maïs, bienmélanger. Mettre le riz dans un plat de serviceet placer le mélange de viande hachée aumilieu. Servir aussitôt.

vie pratiqueLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENMTV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoDimanche 20 décembre : 21°C

,Dans la journée :EnsoleilléMax 21°C ressentie 20°CVent modéré de sud-ouest

,Dans la nuit :Peu nuageuxmin 6°C ressentie 7°C

Alger : Lever du soleil : 7h55Coucher du soleil : 17h34

Santé

,Aloe vera et amandecomposent ce gel exfoliantdoux et purifiant. A utiliserimmédiatement aprèsfabrication pour avoir unepeau nette et un joli teint !

Comment l'utiliserAppliquez le gommage sur levisage, parfaitementdémaquillé et légèrementhumidifié, sur le cou, enévitant le contour des yeuxet le pourtour des lèvres.Effectuez de petitsmouvements circulaires eninsistant bien sur la zone T(front, nez, menton). Rincezla peau à l'eau tiède.Terminez votre soin envaporisant votre eau floralepréférée et en appliquantvotre crème hydratantehabituelle.Faites ce gommage toutes

les deux semaines en cas depeau mixte à grasse. Si elleest normale à sèche, uneapplication tous les troismois suffit.

Les précautions d'emploiPrivilégiez l'utilisation dematières premières issuesde l'agriculture biologique.Respectez une hygiènerigoureuse pendant lafabrication. N'oubliez pas de

nettoyer et de désinfectervos mains, les ustensiles etles contenants que vousutiliserez ainsi que le plan detravail. Réalisez un testcutané en appliquant unenoisette de produit au pli ducoude ou au poignet.Aucune réaction après 48heures ? Vous pouvez enprofiter !

(Suite et fin)

Gommage détox du visage

I N F O SVO L S

Dimanche 8 rabi al-awal 1437 :20 décembre 2015

Dhor ................12h42Asser ...............15h14Maghreb ..........17h35Icha .................19.00

Lundi 9 rabi al-awal 1437 :21 décembre 2015

Fedjr ....................06h19

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Cette rencontre vise à échangerles vues et les expériences enmatière de chirurgie du ra-

chis lombaire et les techniques mo-dernes utilisées dans ce domainepar des spécialistes algériens etleurs homologues des différentspays, a indiqué le général AzzouzSafi, lors de l'ouverture des tra-vaux de cette journée. A cette oc-casion, l'HMUS "a abrité près de600 opérations chirurgicales du-rant les cinq dernières années, aprécisé le Général Azzouz, souli-gnant que 10% des arrêts de travailen Algérie sont dus aux patholo-gies du rachis. Le professeur liba-nais Nakhla Mehana a pour sa part

expliqué la technique de coelio-scopie (mini invasif), citant lesétapes à observer pour cette tech-nique et ses avantages notammentsur le ciblage direct et exact de lazone à opérer. Cette technique per-met de préserver les muscles d'unepart et contribue à assurer unprompt rétablissement au malade,qui peut quitter l'hôpital au boutd'une ou deux journées après l'opé-ration, a-t-il précisé. Celle-ci estutilisée depuis une dizaine d'an-nées dans les pays développés,mais elle n'est répandue dans lespays arabes, a-t-il souligné, ajou-tant que ce retard était dû aumanque de spécialistes dans la chi-

rurgie du rachis et aux craintes despatients liées à une éventuelle opé-ration chirurgicale. Le spécialisteKaroun Karim a de son coté, es-timé nécessaire de pratiquer lesport et d'éviter la position assisedans un bureau durant de longuesheures sans activité, outre les ef-fets de l'obésité sur la colonne ver-tébrale notamment chez l'enfantet les personnes âgées. Cette ren-contre, organisée à la mémoire dudéfunt professeur Mustapha Mam-meri, Chef de service de chirurgieorthopédique, a été marquée parl'organisation d'une exposition desdifférents équipements utilisés dansla chirurgie du rachis.

santéPathologie dégénérative du rachis lombaire

La NR 5424 - Dimanche 20 décembre 2015

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Grippe saisonnièreDécès d'unepersonne àl'hôpital deTébessaLe ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,Abdelmalek Boudiaf, aaffirmé jeudi à Alger queparmi les quatre cas dedécès enregistrés àl'hôpital de Tébessa, "unseul était dû à descomplications de la grippesaisonnière"."Sur les 11 personnesatteintes de grippesaisonnière et admises àl'hôpital de Tébessa, 4 sontdécédées", a affirmé leministre en marge d'unevisite d'inspection à descliniques de proximité àAlger. "Les analysessoumises à l'institutpasteur ont confirmé lamort d'une personne dessuites des complicationsliées à la grippesaisonnière. Pour lesautres cas, les analysesélucideront, une fois lesrésultats connus, lescauses à l'origine de lamort des trois autrespersonnes", a ajouté leministre.

Agence

Les cliniques deproximité ontallégé la charge surles hôpitaux

Le ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,Abdelmalek Boudiaf aaffirmé que les cliniquesde proximité dotées demoyens et de personnelsmédical et paramédicalavaient contribué àatténuer la surcharge surles grands hôpitaux. Lorsd'une visite de travail dansquatre cliniques deproximité dans lescommunes de Dar ElBeida, Saoula, Draria etStaouéli, M. Boudiaf aprécisé que le ministèredéployait des effortsconsidérables pour uneréhabilitation progressivede toutes les cliniques deproximité à travers le pays(1.571 structures) en lesdotant d'équipements deradiologie, de laboratoires,et personnels médical etparamédical en vue derapprocher la santé ducitoyen. Les cliniques deproximité ayant été renforcéespar des services d'urgencesmédicales, a-t-il ajouté,prennent en charge tout cequi a trait à la médecinegénérale alors que la prise encharge des maladies lourdes,la recherche scientifique et laformation est assurée par lesgrands hôpitauxuniversitaires.

Agence

Cette 4e journée médicochirurgicale a été organisée jeudi par l'Hôpital militaire universitaire spécia-lisé de Staouéli (HMUS).

I N F O S E X P R E S S

Près de 500enfants meurentchaque jour àcause deconditionsd'hygiènedéfaillantes enAfriquesubsahariennePrès de 500 enfants demoins de 5 ans meurentchaque jour en Afriquesubsaharienne, à cause demaladies diarrhéiquesimputables au manque deservices d'eau,d'assainissement etd'hygiène (WASH), selon leFonds des Nations Uniespour l'enfance (UNICEF).‘‘Des enfants qui meurentchaque jour, des millionsd'autres qui sont atteintsd'un retard de croissanceet un coût gigantesquepour l'économie, on nesaurait continuer commesi de rien n'était’‘, aindiqué le Directeurrégional de l'UNICEF pourl'Afrique de l'Ouest et duCentre, Manuel Fontaine.‘‘Le rythme des progrèsdoit s'accroître de façonexponentielle et cela vaexiger des politiquesvigoureuses, unfinancement solide et unchangement radical despriorités chez ceux qui ontle pouvoir d'agir’‘, a -t-ilajouté. Aujourd'hui, prèsde la moitié de lapopulation mondiale quin'a pas accès à des sourcesaméliorées d'eau potablevit en Afriquesubsaharienne et 700millions de personnes dela région n'ont pas accès àdes servicesd'assainissement.La population ayantquasiment doublé aucours des 25 dernièresannées dans la région,l'accès à l'assainissement ya progressé de seulement6% et l'accès à l'eau de20% au cours de la mêmepériode. Des millions depersonnes sont donclaissées pour compte.L'UNICEF affirme que, fautede mesures rapides, lasituation risque deconsidérablement empirerau cours des 20 prochainesannées, l'augmentationrapide de la populationsurpassant les efforts desgouvernements pourassurer les servicesessentiels. Par exemple, lenombre de personnes dela région qui pratiquent ladéfécation à l'air libre estaujourd'hui plus élevéqu'il ne l'était en 1990. Etpourtant, un lien a étéétabli entre la défécation àl'air libre etl'augmentation dunombre d'enfants atteintsd'un retard de croissance.

Agence

N O T E Z - L E

Thème de la 4e journéemédicochirurgicale de l'HMUS

Enfants : une nouvelle astuce pour les protéger contre l'obésitéDes chercheurs américains vien-nent de découvrir une nouvelle as-tuce qui pourrait contribuer à laprévention de l'obésité infantile : ils'agirait de mâcher longuementchaque bouchée. On le sait : a table,la manière dont on mange est toutaussi importante que les alimentsque l'on consomme. Ainsi, lors-qu'on déjeune dans un environne-ment bruyant, stressant, sur lepouce, devant l'ordinateur... on adavantage de risques d'en arriver àune situation de surpoids. Une ré-cente étude menée par l'universitéde Californie (États-Unis) vient demontrer que, du côté des enfants,une astuce serait efficace pour pré-venir l'obésité : bien mâcher sesaliments. Une astuce que nousconnaissons bien, puisque les nu-

tritionnistes la recommandent ré-gulièrement... « Le signal de la sa-tiété ne parvient au cerveau que15 minutes (en moyenne) aprèsque l'on ait commencé à manger,expliquent les chercheurs, dont lestravaux ont été publiés dans larevue scientifique Pediatric Obe-sity. Aussi, pour manger en quantitéraisonnable et suffisante, il « suffit» de ralentir le rythme de la prisealimentaire, par exemple en mâ-chant plus longtemps chaque bou-chée.»

30 secondes entre chaquebouchée30 secondes entre chaque bouchée,justement : c'est le délai que pré-conisent les chercheurs. Pour levérifier, ils ont suivi 54 enfants

(âgés de 6 à 17 ans) originaires duMexique pendant un an. Les petitsvolontaires ont été répartis en deuxgroupes : le premier suivait la re-commandation scientifique, tandisque les autres mangeaient exacte-ment comme d'habitude. Au termede l'expérience, les résultats étaientsignificatifs : les enfants du groupe1 avaient perdu (en moyenne) 3,4 à4,8 % de leur masse au bout d'unan, quand les enfants du groupe 2,eux, avaient pris (en moyenne) 8,3à 12,6 % de leur masse sur la mêmepériode. « L'avantage de cette tech-nique, c'est qu'elle peut être appli-quée par tous les enfants : elle n'estpas contraignante, contrairement àun régime alimentaire », affirmentles chercheurs. Juste une bonnehabitude à prendre, en fait. n

B O N À S A V O I R

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courr ier La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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Lettre ouverte

A Monsieur le Premier ministreMonsieur le Premier ministre,Je vous ai envoyé à maintes reprises des re-quêtes par l’intermédiaire de ce journal etpar courrier, pour vous mettre au courantde ma situation difficile. Il faut que vous sa-chiez , Monsieur le Premier Ministre, que jesuis un homme avec une jambe amputée,qui voit avec un seul œil (4/10) diabétiqueet marié. J’ai déposé une demande de lo-

gement et depuis l’année 2000, mais sanssuite favorable, mais depuis lors et en rai-son de problèmes familiaux, j’ai loué unemaison de fortune (3,5/3,5 m2) et une cour25/25 m2, et maintenant je suis en train desouffrir parce que les conditions de viedans cette maisonnette ne conviennentpas à une personne handicapée. Et poursubvenir aux besoins de ma famille, je me

déplace quotidiennement jusqu’au marchécommunal de Baraki pour travailler aucommerce informel, et gagner quelques di-nars pour payer mon loyer. A cause de cesconditions lamentables, ma santé se dété-riore de plus en plus et je ne sais pas quoifaire ni à qui dois-je demander au secours.Il se trouve qu’en Algérie de 2015, il y a unhandicapé qui prend son bain aux toilettes

(WC). J’espère que vous allez examiner masituation et la prendre en charge le plus tôtpossible car ma vie ressemble à un cal-vaire. Comptant sur votre compréhension,je vous prie d’agréer, Monsieur le Premierministre, l’expression de mes salutationsdistinguées.

M. Daoud SmainLot n° - Baraki – Alger

A Monsieur le président de la République,premier magistrat du paysMonsieur le Président,Je m’adresse à votre haute autorité en tantque Premier magistrat du pays, à traverscette présente lettre pour solliciter votre in-tervention visant la levée d’une injustice ca-ractérisée qui m’a été signifiée à travers unjugement prononcé par le tribunal cour deTizi Ouzou. En effet, je suis tenu par ce ju-gement d’exécuter une ordonnance du tri-bunal sous peine d’amende et d’emprison-nement, si je ne réponds pas à cette injonc-tion de justice portant la destruction d’unmur de clôture et d’un garage d’une habita-tion se trouvant au village de Moknéa/Az-

zazga (Tizi Ouzou), laquelle (habitation) j’oc-cupe à titre gracieux et s’avère appartenir àmon frère. Il s’agit succinctement d’un litigeopposant mon frère le propriétaire HaddadLakhdar à son voisin Haddad Mohand Larbisur un prétendu droit de passage d’un che-min de sentier lequel a été porté au tribunal.La partie adverse à mon frère a réussi à ob-tenir satisfaction de justice, alors que monfrère est propriétaire par acte notarié de sonhabitation tandis que la partie adverse ne dé-tenait que des pseudos témoignages. Mon-sieur le Président, comment peut-on pro-noncer un jugement permettant à des tiers

de jouir d’une partie d’une propriété privéedûment acquise et détenue par acte notariéet publié sur de simples témoignages. Mon-sieur le Président, je sollicite auprès de votreautorité, je ne réclame pas de réparationmais l’ordonnance d’une commission d’en-quête laquelle j’en suis convaincu aprèsconstat sur les lieux et consultations des do-cuments. A signaler enfin que suite à un der-nier recours introduit par mon frère pour lasuspension d’exécuter le jugement avec lepaiement d’une autre amende.Vive l’Algérie, vive le Président, vive la justice

Références des jugements prononcés n Jugement n° d’affaire 14/01130 du registre14/2022 prononcé le 6/7/2014 par la cour de TiziOuzou, chambre foncièren Recours de cassation par la Cour suprêmeenregistré sous le numéro de dossier 1040438n Recours rejeté par le tribunal d’Azazgasous le n° 15/01504, n° de registre n° 15/01494pour la suspension d’exécution du jugement dé-finitif prononcé par la cour de Tizi Ouzou.

M. Haddad MohandDemeurant à village Moknéa/Azzazga (Tizi Ouzou) logé dans une habitation

appartenant à mon frère Haddad Lakhdar

A Monsieur le ministre de l’Intérieur et des Collectivités localesMonsieur le ministre,J’ai l’honneur de venir auprès de votre hauteet bienveillance vous conjurez pour une de-mande de réhabilitation dans mes droits, et ce,conformément, en violation de la loi n°90.90du 07.04.1990 relative à la commune, violationde la loi n°90.29 du 01.12.1990 relative a l’amé-nagement et à l’urbanisme notamment son ar-ticle 20,violation des dispositions du décretexécutif n°91.176 du 28.05.1991 relatif à l’ins-truction et à la délivrance des actes d’urba-nisme, notamment le permis de construiredes actes d’urbanisme spécialement le permisde construire et enfin en violation des dispo-sitions du décret exécutif n°76.34 du20.02.1976,relatif aux établissements insa-lubres ,dangereux et incommodes.L’affaire en question, en référence a ces vio-lations en série énumérés dans cette affaired’attribution délictueuse pour la création etl’exploitation d’un établissement classé ‘sta-tion service’, sis sur la route nationale n°06, aulieu dit’ Moulay Abdelkader ‘dans la com-mune de Ghriss s’étendant sur une superficie

d’environ 25 ares telle que précisée par l’actede vente opéré par un ex notaire fait partiede 17 autres pans dispersés a travers la com-mune de Froha daïra de Tizi et non pas seu-lement a Ghriss ou est assujetti la station deservice. Monsieur le ministre, pour être plusexplicite, l’acte de vente en question est illé-gal vu qu’il appose son cachet dans l’indivisionet qui réglementairement doit être soumis àl’obligation de délimitation sur fond propred’hypothèque légale. Ce qui n’est plus le casdans ces violations en séries. L’acte de pro-priété (manigancé) de ce terrain qui a été ex-hibé a l’assemblée populaire communale deGhriss dans le cadre de l’exploitation du siteprête à équivoque, car un acte de propriétédans l’indivision ne peut extraire l’emploid’un acte de propriété authentique vérita-blement délimité. Les administrations char-gées de l’investigation du dossier de l’im-plantation de cette station de service ont im-manquablement émis des avis favorables, etce, contrairement a ce que prévoit la régle-mentation en vigueur, qui pourtant dans des

affaires de ‘Commodo et Incommodo’, sontvolumineuses a analyser bureaucratiquement.En effet, les arrêtés de création de l’établis-sement accordé a l’intéressé, en l’occurrence.G B sur une parcelle de terrain dans l’indivi-sion, est ensemencé d’irrégularité des plus dé-biles ou la falsification a son mot a dire a ceque prévoit la réglementation dans cette af-faire. La direction de l’urbanisme de la wilayade Mascara avec un avis favorable émis le07/10/1991 sous le numéro 1247, a vu un vé-ritable déferlement de l’anarchie relayé par lamême direction un avis favorable pour l’en-quête commodo incommodo sous le numéro95/93 du 22/12/1993 pour l’accord des tra-vaux de construction, et ce, contrairement ace que prévoit l’article 50 de la loi 90.29 du01/12/1990,relative a l’aménagement et a l’ur-banisme y compris l’article 34 du décret exé-cutif n°91.176 du 28/05/1991. Malgré nos di-verses réclamations, la direction de la régle-mentation et de l’administration générale dela wilaya de Mascara, n’a pas jugé nécessaired’intervenir pour mettre fin a ce fiasco. Les ser-

vices de la protection civile de la wilaya deMascara, quant a eux, ont accordé un avis fa-vorable, jugée aux yeux de la loi comme étantnon-conforme et contraire aux dispositionsprévoyant l’instruction et la délivrance del’acte relative a l’aménagement et a l’urba-nisme. Monsieur le ministre, malgré les dé-marches effectuées auprès du service de laDrag-Mascara pour plus amples d’informa-tions concernant cette affaire qui s’apparenteà une expropriation déguisé, ou aucune suitene nous a été réservée à cet effet. Monsieur leministre, nous restons a votre entière dispo-sition pour tout renseignement nous concer-nant et dont vous jugeriez utile de vous trans-mettre. Nous espérons que vous étudiereznotre demande, et vous prions d’agréer, Mon-sieur le ministre, l’assurance de notre consi-dération distinguée.

Le représentant des héritiers : Hatraf Boudjellel

Mr. Hatraf BoudjelalDouar Ahl Laouni

Commune de Ghriss (Mascara)

Lettre ouverte

Lettre ouverte

Objet : détresse profonde d’un maladegrave sans suivi médical approprié

J’ai l’honneur de solliciter votre in-tervention salutaire afin de m’en-voyer une équipe médicale afin de

sortir de mon isolement et de m’examineret évaluer mon état de santé très grave,causé par les effets secondaires du va-

lium et lysamxia (benzodiazépines) psy-chotropes qui m’ont été prescrit illégale-ment sur une longue période (six ans) parordonnance médicale par un médecind’Azazga pendant six ans sans m’infor-mer et savoir que ce médicament (psy-chotrope) était dangereux, m’ayant para-lysé et cloué au lit depuis 10 mois à ce jour.Je subis une multitude de symptômes trèsdouloureux, invalidants, néfastes auxquels

il n’y a aucun remède approprié à pré-sent. Aussi, je pleure jour et nuit et je vousprie de m’envoyer une équipe médicale ap-propriée pour me soigner de cette mala-die et complexe et atténuer mes souf-frances. Comment prescrit-on un poisonpareil (valium) qui cause tant de pro-blèmes ? paralysie des membres infé-rieurs, dépression profonde etc. Dans l’at-tente de votre précieuse solution pour

m’apporter ce suivi médical appropriésans scrupules et certains prescripteursmédicaux, veuillez agréer, monsieur le mi-nistre de la Santé à mon profond respect.

M. Guedjidal AhmedImmeuble Arezki er étage

Tindra Bouzeguene centre w. Tizi Ouzou

MOB : Faxe :

A Monsieur le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalièreLettre ouverte

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S elon les données de la Directiongénérale de la prévision et despolitiques (DGPP) du ministèredes Finances, reprises par l’APS,

les avoirs prélevés du FRR ont atteint2.965,6 mds de DA en 2014 (contre 2.132,4mds de DA en 2013), soit les plus impor-tants retraits enregistrés depuis 2000.Ces prélèvements opérés en 2014 ontservi exclusivement à financer le déficitdu Trésor de l'année dernière, qui s'estcreusé à 2.965,6 mds de DA, un plus hautjamais atteint depuis 2000. A fin 2014, lesavoirs du FRR s'étaient établis, après pré-lèvements, à 4.408,4 mds de DA (contre5.563,5 mds de DA à fin 2013). Pour fin2016 le Fonds de régulation des recettes(FRR), est estimé à 1.797 md de DA à fin2016, soit au cours de 106 dinars un dol-lar 16,95 milliards de dollars.

4.-Impact sur la sphère réelle :taux de croissance, inflation, chômageLe problème qui se pose, avec la baisse desrecettes de Sonatrach, le gouvernementpourra t-il continuer dans sa politique desubventions généralisées et non ciblées ?Les transferts sociaux selon la loi de Fi-nances 2016 sont en hausse à 7,5 à 23% dubudget de l'Etat, avec une enveloppe de 477milliards de DA pour le soutien à l'habitat,446 milliards de DA pour le soutien aux fa-milles, dont 222 milliards de DA pour lasubvention des prix des produits de base(céréales, lait, sucre et huile), ainsi que316 milliards de DA pour le soutien à lasanté soit 1461 milliards de dinars soit13,78 milliards de dollars.. Subventions ettransferts sociaux 60 milliards de dollarspresque 27/28% du PIB et au sein unique-ment des subventions les carburants re-présentent plus de 11 milliards de dollars,prix de l’électricité plafonné depuis 2005 ex-pliquant le déficit structurel de Sonelgazayant préconisé une Chambre nationalede compensation inter -socioprofession-nelle et inter- régionale. Outre le risque detensions au niveau des caisses de retraite,la demande d’emplois entre 300 000/350 000par an nécessite un taux de croissance enterme réel (devant raisonner à prixconstants et jamais à prix courants) de8/9% pendant 5 à 10 ans pour réduire lestensions sociales. Bien que les donnéesdu ministère des Finances font état d’unehausse significative du PIB de l'Algérie quis'est établi à 17.731 milliards de DA (envi-ron 221 milliards de dollars) en 2014, contre16.570 mds de DA (196 mds de dollars) en2013, le taux de croissance, moyenne an-nuelle, n’a pas dépassé 3% entre 2000/2014.Pour environ 70%, les besoins des ménageset des entreprises publiques et privéesdont le taux d’intégration ne dépasse pas70% provient de l’extérieur, la rubriquematières premières ayant été de plus de 17milliards de dollars en 2014, expliquant lahausse des coûts et donc des prix avec ledérapage du dinar. Les 5/6% de taux decroissance hors hydrocarbures avec la do-

minance du BTPH ( avec une exceptionpour l’agriculture dont une partie des in-puts proviennent également de l’extérieur)ont été rendus possible à plus de 80% quegrâce à la dépense publique via la rente deshydrocarbures durant cette période. Enrappelant que selon le FMI, données cor-roborées par les rapports de la banqued’Algérie, les recettes ont été de 780 mil-liards de dollars entre 2000/2014 et les im-portations en devises d’environ 588 mil-liards de dollars. Selon l’ONS, 83% de lasuperficie économique est constituée depetits commerce/services. Le secteur in-dustriel représente moins de 5% du PIB etsur ces 5% 95% sont des PMI/PME peu ini-tiées au management et à l’innovation,technologique alors que s’impose des in-novations technologiques impliquant uninvestissement massif dans la recherche dé-veloppement, le capital argent n’étant qu’unmoyen ne créant pas de richesses. Ainsi, ils’agira d’éviter de fausses polémiques endistinguant démonopolisation (favorisantle secteur privé nouveau) ne devant plusfaire la différence entre secteur privé etsecteur public qui doivent évoluer dansun environnement concurrentiel, mais par-ler d’entreprises et privatisation qui consti-tue une cession partielle ou totale d’actifs.Le projet de loi d’investissement neconcerne pas Sonatrach et Sonelgaz sou-mises à des lois spécifiques. Comme ledroit de préemption qui constitue un actede souveraineté nationale, un simpleconseil des ministères étant suffisant pourles segments stratégiques qu’il s’agit dedéfinir ave précision car historiquementdatés.

5.-Eviter l’illusion organisationnelleet monétaireLe blocage étant d’ordre systémique,l’Algérie, pour surmonter la situationactuelle a besoin d’une vision straté-gique, de cohérence, de visibilité et deleadership. L’on devra éviter tant l’illu-

sion organisationnelle sans objectifsstratégiques (combien d’organisationset de codes d’investissement depuisl’indépendance politique) que moné-taire.Car le dinar est passé de 4 dinars un dol-lar vers les années 1975 à 16 dinars undollar avant la dévaluation de 1994, 45dinars un dollar après la dévaluationet actuellement 107 dinars un dollar.Parallèlement, l’Algérie a connu diffé-rentes organisations de 1963 à 2015 :sociétés nationales, fonds de partici-pation de l’Etat, Holdings, sociétés degestion des participations de l’Etat etactuellement groupes industriels etl’Algérie est toujours dépendante deshydrocarbures 95% des exportations etincluant les dérivées d’hydrocarbures98%.le défi est de réfléchir aux voies etmoyens nécessaires de dynamiser letissu productif, entreprises publiques etprivées locales et internationales créa-trices de valeur ajoutée interne, de-vant se fonder sur l’entreprise créatricede richesses et l’économie de laconnaissance. Comme je l’ai annoncédepuis près de trois années (voirwww.google.fr et débat RFI Paris 24 oc-tobre entre le Pr Abderrahmane Meb-toul et le Pr Antoine Halff ancien éco-nomiste en chef du secrétariat d’Etat àl’Energie US) ) et devant le premier mi-nistre algérien lors de la conférenceorganisée par le ministère de l’Industrieà Alger (05 novembre 2014), les ajus-tements économiques et sociaux à venirseront douloureux, impliquant un co-mité de crise indépendant, un discoursde vérité, une moralité sans faille deceux qui dirigent la Cité.Tenant compte de toutes les sensibilitésun large front national de toutes les al-gériennes et les algériens s’impose. L’Al-gérie doit profiter de sa relative ai-sance financière, dette extérieure trèsfaible, moins de 4 milliards de dollars et

bien utiliser ses réserves de change entransformant cette richesse virtuelle enrichesses réelles, de libérer toutes lesénergies créatrices, et donc de réaliserla transition difficile vers une économiehors hydrocarbures dans le cadre desvaleurs internationales. L’Algérie en cesmoments difficiles tant sur le plan géos-tratégique qu’économique n’a pas be-soin de polémiques stériles.A ce titre, le débat contradictoire pro-ductif au profit exclusif des intérêts su-périeurs du pays afin d’aller vers un re-nouveau de la gouvernance me sembleêtre la seule voie pour surmonter et ré-soudre les nombreux défis qui nousattendent. L’Algérie en a les moyenspour peu que l’on développe un dis-cours de tolérance, personne n’ayantle monopole du nationalisme ou de lavérité.

(Suite et fin)Dr Abderrahmane Mebtoul

contributionLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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Impact sur la sphère financière réelle de l’économie algérienne

Baisse du cours des hydrocarbures

,Le cours du Brent a été coté le12 décembre 2015 à 37,71 et celuidu WIT à 35,35 avec un courseuro/dollar de 1,098, l’euro à117,336 dinars algériens et 106,650 dinars undollar.

La NR 5424 — Dimanche 20 décembre 2015

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Page 19: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 4 - lnr-dz.comlnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2015-12-20/lnr.pdf · l'horizon 2016 Le Premier ministre, en visitant le projet de réalisation d'une ligne

Les villes représentent l’avenir. Elles concen-trent les populations et les activités, et peuventconstituer des creusets de la croissance etde l’innovation. Mais les villes sont égalementdes foyers de pauvreté et, bien trop souvent,de chômage. La clé pour libérer leur potentielréside en partie dans l’amélioration de leurcompétitivité, et l’enjeu est donc de transfor-mer les villes aux performances moyennesen des centres urbains prospères qui favori-sent la croissance des entreprises et des in-dustries, et font grimper la productivité et lesrevenus. Cet enjeu est au cœur d’un nouveaurapport intitulé Competitive Cities for Jobsand Growth: What, Who, and How et dont leprincipal message est que l’amélioration de lacompétitivité des villes peut contribuer à éli-miner l’extrême pauvreté et à promouvoirune prospérité partagée pour tous les citoyens.La nouvelle publication est le fruit des tra-vaux menés depuis janvier 2014 par uneéquipe du Groupe de la Banque mondiale etaxés sur deux questions fondamentales : com-prendre ce qui rend une ville compétitive etcomment aider davantage de villes à le deve-nir. «Nous avions la sensation que tout le

monde a un avis sur les villes et le dévelop-pement économique — il s’agit, de fait, de su-jets excitants, pressants et complexes», ex-plique Stefano Negri, spécialiste principal dudéveloppement du secteur privé. «Toutefois,rares sont les personnes capables de fournirdes données probantes ou, mieux encore, desdonnées pratiques qui soient exploitables àl’avenir par les décideurs. C’est l’objectif quenous nous sommes fixé.» Sur les 750 villes dumonde entier qui ont été analysées dans lecadre du rapport, les trois quarts ont connuune croissance supérieure à leur économienationale depuis le début des années 2000. Siplus de villes réussissaient le pari de la com-pétitivité, plusieurs millions d’emplois sup-plémentaires pourraient être créés chaqueannée. Et le secteur privé est au centre decette croissance potentielle, sachant qu’il gé-nère environ 75% des créations d’emplois.Aussi les dirigeants municipaux doivent-ilsadopter des mesures et réformes politiquesqui contribuent à attirer, retenir et développerle secteur privé.

A quoi ressemble une «ville compétitive» ?En s’appuyant sur des données portant sur lapériode 2005-2012, le rapport identifie un cer-tain nombre de caractéristiques communesaux villes les plus compétitives : croissanceéconomique accélérée : les 10% des villes lesplus compétitives ont enregistré une crois-sance de 13,5% de leur produit intérieur brut(PIB) annuel par habitant, contre 4,7% pour lesvilles aux performances moyennes ; crois-sance spectaculaire de l’emploi : ces mêmesvilles ont connu une croissance annuelle del’emploi de 9,2%, contre 1,9% pour les 90%

restantes ; hausse des revenus et de la pro-ductivité : dans les 10% des villes les pluscompétitives, on constate une croissance an-nuelle de 9,8% du revenu moyen disponibledes ménages ; attraction des investissementsdirects étrangers (IDE) : les 5% des villes lesplus compétitives ont attiré autant d’IDE quel’ensemble des 95% restantes. S’il n’existe pasde formule unique pour devenir une ville com-pétitive, on peut dégager des schémas com-muns permettant d’optimiser les perfor-mances économiques. Ces caractéristiquespeuvent servir de guide aux villes qui sonten train de concevoir et d’exécuter leurspropres stratégies de développement écono-mique.

Quelles villes sont compétitives ?Le rapport révèle que l’on ne trouve pas seu-lement des villes compétitives parmi les mé-tropoles les plus connues, les capitales ou lesgrands centres de commerce. En réalité, cesont généralement des villes secondaires enphase d’industrialisation rapide : Saltillo auMexique, Meknès et Tanger au Maroc, Coim-batore en Inde, Gaziantep en Turquie, Buca-ramanga en Colombie, Onitsha au Nigéria ouencore Changsha en Chine. La réussite de cesvilles n’allait pas de soi, et beaucoup se trou-vaient même dans des situations qui les désa-vantageaient (villes enclavées ou situées dansune région sous-développée du pays, parexemple). Quelle a été la clé de leur succès ?Le rapport examine différents facteurs, no-tamment la structure économique des villes etles politiques utilisées pour stimuler la crois-sance. Dans les villes compétitives : a) leschefs d’entreprise ont été consultés au sujet

de leurs besoins et des difficultés auxquellesils sont confrontés dans leurs activités ; b)des investissements dans les infrastructuresont été consentis en collaboration avec les en-treprises et les industries que ces infrastruc-tures sont censées desservir ; c) des initiativesde développement des compétences ont étéétablies en partenariat avec des entreprises,en veillant à ce que le contenu des formationscorrespondent à leurs besoins pratiques ; etd) des entreprises ont reçu un appui lors-qu’elles présentaient un potentiel réel au plancommercial, notamment au moyen d’initia-tives collectives menées avec le secteur privéplutôt qu’avec le seul secteur public. Gazian-tep, par exemple, est la sixième plus grandeville de Turquie. Jusque dans les années 70, ellecomptait environ 120 000 habitants. Aujour-d’hui, ils sont 1,84 million, dont à peu près 300000 réfugiés syriens. Gaziantep n’est guèredotée en ressources naturelles, ce n’est pasune ville portuaire et elle est dépourvue depôles de haute technologie. Et pourtant, les in-dustries manufacturières légères de la villeexportent leurs produits dans 175 pays dumonde entier. Les exportations ont été multi-pliées par dix en seulement 11 ans, passant de620 millions de dollars en 2002 à 6,2 milliardsen 2013. Sur la décennie 1999-2009, elle s’estclassée au 9e rang mondial pour ce qui est dela croissance économique. Elle a enregistré unecroissance annuelle moyenne de son PIB de 6,3% entre 2005 et 2012, et une croissance an-nuelle de l’emploi de 3,6 %. Gaziantep est uneville compétitive. La réussite de ces initiativesimplique également de constituer des coali-tions et de faire preuve d’ingéniosité.

C. P.

soc ié téVilles compétitives

La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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,Si toutes les villes aux performancesmoyennes étaient parvenues à faireaussi bien que les villes les pluscompétitives, 19 millions d’emploisnouveaux auraient été créés dans lemonde au cours de la seule année 2012.Alors que le secteur privé génère 75%des créations d’emplois dans les villes,les dirigeants municipaux doiventapprendre comment attirer, retenir etdévelopper le secteur privé.

Une solution locale au déficit mondial de croissance et d’emplois

La NR 5424 — Dimanche 20 décembre 2015

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République Algérienne Démocratique et Populaire Wilaya de Médéa

Direction des Equipements Publics Service des Marchés Publics

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE Suite à l'appel d'offre national restreint n° 62/2015 paru dans les quotidiens la Nouvelle République en date du 19/10/2015 et Al Mihouar Al Waouami en date du 19/10/2015 relatif à la réalisation du projet cité ci-dessous, la Direction des équipements publics de la wilaya de Médéa, et suite à la séance d'évaluation des offres tenue en date du 30/11/2015, prononce l'attribution provisoire du marché : Remarque : la Direction des équipements publics invite les soumissionnaires qui sont intéressés à se rapprocher de nos services au plus tard trois (03) jours à compter du premier jour de la publication de l'attribution provisoire du marché pour prendre connaissance des résultats détaillés de l'évaluation de leurs offres techniques et financières (article 125 alinéa 15 du décret n° 10/236 du 28 chaoual 1431 correspondant au 7/10/2010 portant réglementation des marchés publics, complété et modifié)

Projet Entreprise Note technique

Montant de l’offre avant correction en TTC

Montant de l’offre après correction en TTC Délai Observation NIF de l’attributaire

Réalisation d'un centre des impôts à Médéa, wilaya

de Médéa - Lot n° 06 : travaux secondaires

Baha Marouane 61,50/100 57.036.037,50 DA 52.490.587,50 DA 08 mois Offre moins disante 197526010144633

Un délai de 10 jours est accordé aux soumissionnaires pour toute éventuelle réclamation à compter de la première parution de cet avis dans les quotidiens nationaux, conformément à l'article 114 du décret présidentiel n° 10/236 du 28 chaoual 1431 correspondant au 7/10/2010 portant réglementation des marchés publics, complété et modifié.

Remarque : en cas de recours la commission des marchés de la wilaya est compétente d'examiner le recours.

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République Algérienne Démocratique et Populaire Wilaya d’El-OuedDaïra d’El Oued

Commune d’El Oued

En application du décret présidentiel n° 10/236 du 7/10/2010, modifié et complété, portant réglementation des marchés publics, leprésident de l’Assemblée populaire communale d’El Oued porte à la connaissance des soumissionnaires ayant participé à l’avis d’appeld’offres national restreint relatif à l’achèvement du nouveau siège de la commune (3e tranche) : Lot n° 01 : travaux revêtement intérieur– Lot n° 02 : travaux revêtement extérieur, paru dans le journal El Jadid n° 331 le 14/11/2015, que cet avis d’appel d’offres national a étédéclaré infructueux pour le motif suivant : Lot n° 01 (travaux revêtement intérieur) : aucun soumissionnaire n’est qualifié techniquementLot n° 02 (travaux revêtement extérieur) : une seule offre qualifiée

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Arrière central ou libero, Beloufa samir estun footballeur rapide, adroit et clairvoyantqui sait faire usage de son excellente tech-nique en mouvement. Elégant dans son jeu,féroce dans ses interventions, Beloufa samirexcelle surtout dans la relance. Il n’avait pasaccepté d’être cantonné au banc des rem-plaçants avec l’AC Milan, il est prêté ensérie B italienne à l’AC Mouza en l’an 2000puis il s’engage avec le GB Anvers avant derevenir lors de la saison 2000-2003 dans lechampionnat français avec un retour éphé-mère. Beloufa samir est un véritable voya-geur étant donné qu’il retourne en Belgiqueune seconde fois puis rejoint le club Suédoisd’Helsinghorg en janvier 2010.Sa vitesse de course, sa détente, sa frappede balle, son jeu de tête et le sens de lapasse lui assurent de grandes conditionsd’évolution sur le terrain. Polyvalent, ilsemble s’exprimer beaucoup mieux dansl’entre-jeu que sur le flanc gauche ou droitde la défense des Vert et Blanc où il puévoluer notamment au poste de libero.C’est un spécialiste dans l’anticipation et dela relance constructive, c’est un joueurd’une correction exemplaire qui lui valaitl’estime de tous ses coéquipiers athlétique,à l’engagement physique important. Il a degrosses limites au plan technique d’où unefaible capacité offensive. Cependant c’est lejoueur qui ne sait pas perdre et qui se dé-

fonce durant quatre vingt-dix minutes. Surcorner, il est très dangereux, il surgit à pointnommé pour reprendre d’une détentesouple et d’une tête superbe le cuir. Be-loufa samir effectue un nouveau retour enBelgique où il signe à l’Olympic Charleroi

puis en 2004-2006, il est international Al-gérien où il atteint les quarts de finale de laCoupe d’Afrique des nations en compa-gnie des Ouadah, Mansouri, Cherrad,Kraouche, Akrour, Belmadi, Boutabout,Ziani, Benhamou, Mamouni, Hadjadj. Be-

loufa Samir fait partie de l’histoire du foot-ball algérien, il a répondu présent à la pre-mière convocation pour représenter di-gnement le football des one, two, tree, vival’Algérie.

Kouider Djouab

Anciennes stars de l’équipe nationale

sportLa NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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n Beloufa en action contre Eto'o lors de la CAN-2004. (Photo >D. R.)

,Beloufa Samir est né le 27 août1979 à Melun (France). C’est unjoueur de football pétri dequalités qui n’a à aucun momentperdu ses origines malgré qu’il futconsidéré comme un grand espoirdu football français lors de sessorties avec l’AS Cannes, ce qui luia valu d’être recruté par le MilanAC.

Beloufa Samir, un arrière polyvalent

TransfertOussama Abdeldjalil en route pour le DRB Tadjenanet,L'attaquant franco-algérien, OussamaAbdeldjalil, devrait être engagé par leDRB Tadjenanet au cours de l'actuelmercato d'hiver après avoir marquédes points pendant les tests auxquelsil est soumis depuis une semaine, aappris l'APS hier auprès du nouveaupromu en Ligue 1 algérienne de foot-ball. S'il venait d'être retenu, Abdeldjalil

sera à sa deuxième expérience dansle championnat algérien. Il avait déjàporté les couleurs de la JS Kabylie aucours de la seconde partie de l'exer-cice 2014-2015, avant qu'il ne soit li-béré de cette formation de l'élite enfin de saison. Le joueur de 22 ans, qui évolue ac-tuellement à Saint-Priest (Div 5,France), avait participé à quelques

stages de la sélection olympique algé-rienne la saison précédente dans lecadre de ses préparatifs pour les éli-minatoires de la Coupe d'Afrique desmoins de 23 ans, mais il n'a pas été re-tenu pour les matches officiels. Outre Abdeldjalil, le DRBT, qui occupela troisième place au classement de la

Ligue 1, espère renforcer ses rangs parle milieu de terrain du MC Oran (Ligue1, Algérie) Hamza Demane. Ce derniersouhaite changer d'air en raison deson statut de remplaçant au sein dela formation oranaise qu'il avait re-joint l'été passé en provenance de l'USChaouia (Ligue 2, Algérie).n

,L'international algérien, Sofiane Feghouli,aurait refusé une proposition de son clubespagnol Valence pour prolonger soncontrat qui expire en juin 2016 et conclu unaccord avec l'Inter Milan pour rejoindre ceclub de Serie A italienne l'été prochain, aindiqué hier Il Corriere dello Sport. Fe-ghouli, à Valence depuis 2010, négocie de-puis un bon bout de temps avec la direc-tion de sa formation pour la prolongationde son bail, mais les deux parties n'ont pastrouvé un terrain d'entente sur le plan fi-nancier. Le fait que son contrat arrive à terme enfin de saison motive l'actuel leader de la

Serie A à mettre le joueur de 26 ans aucentre de ses intérêts. La presse spéciali-sée évoque depuis quelque temps le désirde l'entraîneur de l'Inter, Roberto Mancini,d'engager le milieu offensif algérien. Selonla même source, Valence se prépareraitdéjà au départ de Feghouli en engageantdes contacts avec le Péruvien, André Ca-rillou (Sporting Lisbonne/Portugal) quiévolue dans le même poste que le capi-taine des Verts (milieu droit). L'ex-joueurde Grenoble (France) est indisponible de-puis deux semaines en raison d'une bles-sure.

R. S.

FC ValenceFeghouli se rapproche de l'InterMilan

Tizi Ouzou

2e regroupement du stage de formation des entraîneurs de premier degré ,Le deuxième regroupement du stage deformation des entraîneurs de premierdegré dans une vingtaine de disciplines, or-ganisé par la direction de la Jeunesse et dessports (DJS) de la wilaya de Tizi Ouzou adébuté hier, au niveau du musée régionaldu Moudjahid de M’douha. Ce stage qui sepoursuivra jusqu’au 2 janvier prochain,entre dans le cadre d’une formation des-tinée au personnel exerçant à temps par-tiel dans les structures sportives de la wi-laya, lancé en mars dernier au profit de 350participants issus d’un test de sélection ef-fectué en 2014, a indiqué, à l'APS, le chef deservice des sports au niveau de la DJS,Khriss Halim. Cette formation vise à «réduire le déficit enmatière d’encadrement technique pourles profils recherchés, offrir une qualifi-cation professionnelle au personnel exer-

çant à temps partiel dans les domainesde l’animation et l’entraînement sportif etl’acquisition de connaissances fonda-mentales et spécifiques en théorie et mé-thodologie de l’entraînement, en sciencesappliquées du sport», a-t-on indiqué demême source.Ce deuxième regroupement de ce stage deformation assuré par des enseignants del’Ecole nationale supérieure en sciences ettechnologies du sport de Dély Brahim(Alger), prendra en charge pas moins de 20disciplines, à savoir l’aviron, le full contact,le cyclisme, la gym-aérobic, le football, lehandball, le karaté-Do, la natation, le ten-nis de table, l’athlétisme, le basket-ball,les échecs, l’haltérophilie-musculation, lejudo, le volley-ball, les arts martiaux, laboxe, l’handisport, le taekwondo et le tirà l’arc, a indiqué ce même responsable.n

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Le club constantinois, mal au pointen championnat, avec une peu re-luisante 14 e place au classement,avait une mission compliquée àEulma pour le compte des 32es definale de la Coupe d'Algérie face àun onze local survolté à l'idée d'af-fronter une équipe du palier supé-rieur. La formation de la ville desPonts suspendus a fini par craquerà la 117e minute de jeu. Sur unmauvais renvoi de la défense, Ma-dani d'une belle reprise acroba-tique, parvient à inscrire le seulbut de la partie et sortir le CSC dela Coupe d'Algérie. Ce n'est peut-être pas une si mauvaise chosepour le club constantinois, car sonobjectif cette saison reste avanttout le maintien. La qualificationdu MC El Eulma est une bonne mo-tivation pour les poulains de KamelMouassa, qui visent le retour parmil'élite en fin de saison. Le choc at-tendu entre le CR Belouizdad et lepensionnaire de la Ligue 2, l'ASOChlef, a viré très vite au profit dupremier cité. Au stade du 20-Août1955 et devant leur public, les Be-louizdadis ont fait cavaliers seuls,en s'imposant au final sur le scorede 4 buts à 1. Derrag s'est illustrédans cette partie en marquant àtrois reprises (21', 46', 53'). Chlef aréduit la marque par l’intermédiairede Madouni à la 76e minute de jeu,

mais Bougueroua a confirmé la su-périorité du Chabab en ajoutantune quatrième réalisation à la 91eminute de jeu. Parmi les autres ren-contres des matches de vendredi,il faut relever la grande surpriseréalisée par la surprenante forma-tion de l'EC Oued Smar, qui évolueau cinquième palier. Cette dernièrea réussi le grand exploit d'aller s'im-poser devant le sérieux prétendantà l'accession en Ligue 1, la JSM Bé-jaïa chez elle sur le score de 2 butsà 0. C'est Bel Abbassi (3') et Djah-moum (78') qui ont réussi à offrir laqualification historique aux sei-zièmes de finale de la Coupe d'Al-gérie. Il faut également relever l’éli-mination de la JSM Tiaret (division

3) devant le R Aïn Defla (division 5)sur le score de 2 buts à 1. L'ESGuelma, qui évolue aussi en troi-sième division a été sorti par leclub de quatrième division, à sa-voir, l'IRB El Kerma aux tirs auxbuts (0-0). Le club du SCM Oran,qui évolue en 3e palier du footballalgérien n'a fait qu'une bouchée duNS Bouda (division 5) en s'impo-sant sur le score de 8 à 0. Le grosdes matches se sont joués hier.

K. M.

Résultats :R Aïn Defla-JSM Tiaret 2-1IRB El Kerma-ES Guelma 0-0 qualification de l’IRBEK 8 tab7)SCM Oran-NS Bouda 8-0MCE Eulma-CS Constantine 1-0 (AP)JSM Béjaïa-EC Oued Semar 0-2MC Debdaba-CRB Ouled Djellal1-2CR Bélouizdad-ASO Chlef 4-1

Coupe d'Algérie

sport La NR 5424 – Dimanche 20 décembre 2015

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Il évolue en Ligue 1

Moulaye AhmedKhalil élu meilleurjoueur mauritanien à l'étranger

L'attaquant internationalmauritanien du CSConstantine (Ligue 1algérienne de football)Moulaye Ahmed Khalil aété élu meilleur joueurmauritanien évoluant àl'étranger, dans le cadrede la cérémonie desOscars organisée vendredipar la Fédérationmauritanienne defootball (FFRIM).L'attaquant de 28 ans adevancé deux joueursévoluant en Ligue 2française Diallo Guidileye(AS Nancy-Lorraine) etAbdul Ba (RC Lens).Khalil a disputé 13matches de championnatcette saison avec le CSCpour un but inscrit. Ilavait rejoint la formationconstantinoise en janvier2015 en provenance de laJS Kabylie pour un contratde deux ans.En sélection, il a trouvé lechemin des filets à troisreprises depuis l'entamede la saison, dont un butinscrit contre l'Afrique duSud (3-1), comptant pourla 2e journée desqualifications pour laCoupe d'Afrique desnations (CAN-2017).

E ND E U X M O T S

,Après l'élimination surpre-nante, jeudi dernier, del'USM Alger, détenteur avecl'ES Sétif du record des vic-toires de la Coupe d'Algériedevant le Paradou AC, unautre pensionnaire de laLigue 1, à savoir le CSConstantine, a été sorti ven-dredi.

nAssurer le maintien en Ligue 1, voilà l'unique objectif qui reste au CSC. (Photo > D. R.)

Le CSC sort, Oued Smar s’illustre

Quotidien national d’in-formation. Edité par la SarlSEDICOM au capital socialde 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Huit matches sans victoire,les voyants au rouge

CS Constantine

,Le CS Constantine (Ligue 1 algé-rienne de football), éliminé vendredien 32es de finale de la Coupe d'Al-gérie par le MCE Eulma (Ligue2) surle score de (1-0), a enchaîné sonhuitième match sans victoire, en-traînant plus que jamais le club dansla crise.L'arrivée en «pompier» du techni-cien franco-portugais Didier Gomezda Rosa à la barre technique enremplacement d'Hubert Velud n'apas encore apporté le déclic à ungroupe plus que jamais dos au mur,au grand dam des responsables quine savent plus à quel saint se vouer.Attendu comme un messie, Gomeza tenté de redresser la barre, envain, puisque le CSC continue demanger son pain noir, à une journéede la fin de la phase aller. Le départde Velud, qui avait essuyé des cri-tiques acerbes de la part des sup-porters mais aussi de certains diri-geants, avait été accueilli avec ungrand soulagement par presquetous les Clubistes. Les supportersont compris alors que le mal del'équipe était plus profond et que lasolution ne résidait pas dans lechangement opéré au niveau dustaff technique, assurent les plusavertis. Il faudra remonter à la 7e

journée du championnat pour as-sister à la dernière victoire du CSCface à l'USM Harrach (2-0), le 2 oc-tobre dernier au stade Chahid-Ham-laoui. En essuyant vendredi uneénième défaite sur la pelouse dustade Messaoud Zougar, les co-équipiers du capitaine Yacine Bez-zaz n'ont désormais plus qu'un seulobjectif : celui de se battre pour as-surer leur maintien. A une journéede la fin de la première partie desaison, le CSC occupe la 15e etavant-dernière place au classementavec 13 points. Un autre faux pas àdomicile face au RC Arbaâ lors de la15e journée prévue le week-end pro-chain pourrait avoir des répercus-sions «catastrophiques» pour uneéquipe en manque de confiance. Auniveau de la direction, le directeurgénéral Mohamed Haddad n'a pasrésisté à la pression, décidant dese retirer des affaires de la formationde l'Est, pour être remplacé par Ab-delhamid Harkati. Les matches de laphase retour du championnat se-ront de véritables «finales» pour leCSC, dont les joueurs sont appelésplus que jamais à se serrer lescoudes s'ils ne veulent pas retrouverla Ligue 2 qu'ils avaient quittée en2011.n

Alain Michel craint une «pressioninutile» sur ses joueurs

CR Belouizdad

,L'entraîneur du CR Belouizdad,Alain Michel, a conseillé de ne pasmettre une «pression inutile» surses joueurs, auteurs d'un parcourspositif durant la première partiedu championnat de Ligue 1 algé-rienne de football et d'une victoireéclatante contre l'ASO Chlef (4-1),vendredi en 1/32es de finale de laCoupe d'Algérie. «Nous réalisonsjusque-là un bon parcours, mais ilfaudra éviter de mettre une pres-sion inutile sur les joueurs de peurqu'elle ait des répercussions né-gatives sur eux en vue de la suitedu parcours», a averti Michel de-vant la presse, à l'issue du matchface à l'ASO disputé au stade du20-Août (Alger). Les Rouge etBlanc occupent provisoirement ladeuxième place au classement duchampionnat à une journée de lafin de la phase aller, mais ils sontdistancés de neuf points par leleader, l'USM Alger, qui comptede surcroît un match en moins àdisputer mardi face au MC Alger.

«Je préfère attendre la fin de laphase aller pour faire mon bilan.Mais, d'ores et déjà, je peux direque nous sommes en train de réa-liser un parcours positif. N'oubliezpas que l'équipe jouait à chaquefois pour sa survie parmi l'élitelors des trois précédentes sai-sons», a encore dit le technicienfrançais, aux commandes tech-niques du «Chabab» depuis oc-tobre 2014. Concernant le mer-cato hivernal que le CRB a entamépar le recrutement, jeudi, du dé-fenseur central Maâmar Youcef(ex-MO Béjaïa), le coach des garsde «Laâquiba» s'est dit prêt à secontenter de l'effectif en place sila direction du club ne parvenaitpas à engager deux autres joueurs.Le staff technique du CRB espèrese renforcer encore par un latéralgauche et un milieu offensif. Descontacts ont été noués dans cesens avec Houari Ferhani, du RCArbaâ et Abdelmalek Mokdad, duMC Alger.n