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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5426 - Mardi 22 décembre 2015 - Prix : 10 DA NR Université : Hadjar recevra les syndicats le décembre p. 2 p. 2 4 Peinture : palettes colorées aux «Ateliers Bouffées d’Art» p. 13 p. 4 ©New Press L’EDITO DE Hassen Si Lakhdar P révenir les crises qui peuvent s’aggraver, les gérer par le dialogue et des solutions hors répression bien avant qu’elles ne surviennent comme le disait le Président, en traiter les causes de façon à ce que celles-ci ne résurgissent plus pour re-donner naissance à d’autres crises, quelles que soient leurs natures, devraient faire partie de nos traditions. Comment anticiper et faire disparaître les foyers de crise ? Pour le moment, et selon l’observation du passé, seuls les pouvoirs publics ont en charge d’y faire face, alors que les élus apparaissent comme en étant dispensés. De temps à autre, éclatent des crises sous la forme d’émeutes, et le plus souvent, celles-ci pouvaient être prévisibles, surtout lorsqu’elles se développent autour de litiges intercommunautaires. Quand bien même qu’il n’apparaisse pas du tout que ces émeutes ou confrontations soient coordonnées, puisqu’elles ne surviennent pas en même temps, leurs fréquences dans leur rotation géographique même avec un étalement dans le temps, risqueront de finir en conjonction. Pour le moment également, les émeutes même localisées, mais réparties sur le territoire national, ne rencontrent pas en chemin, les conditions de leur coordination. Elles ne sont donc pas canalisées vers l’expression politique, ne revêtent pas en conséquence le caractère politique pour se transformer en revendications politiques. Cependant, une transformation en revendications politiques pourrait trouver sa légitimation comme réaction aux pouvoirs publics qui ont tendance à les politiser et très souvent à les imputer à une main étrangère ou à des ennemis intérieurs, ce qui fait l’économie de véritables thérapies. Les manifestants ne politisent nullement leurs revendications, mais les pouvoirs publics, parfois, font l’erreur de les analyser comme procédant d’une manipulation politique destinée à une programmation d’étapes de crise à faire monter en puissance. Or, les imputer à des ennemis extérieurs ou intérieurs incite déjà à ne pas instaurer une passerelle de dialogue et à faire l’économie d’une vraie solution. De l'élu local à l'élu national CULTURE Ligue : USMA-MCA la grande explication Algérie-France : signature d’une convention d’entraide judiciaire Algérie-France : signature d’une convention d’entraide judiciaire

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5426 - Mardi 22 décembre 2015 - Prix : 10 DA

NRUniversité :Hadjar recevra les syndicatsle décembre

p. 2

p. 24

Peinture :palettes coloréesaux «AteliersBouffées d’Art»

p. 13

p. 4

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L’ E D I T O D E

Hassen Si Lakhdar

Prévenir les crises qui peuvents’aggraver, les gérer par le dialogueet des solutions hors répression bien

avant qu’elles ne surviennent comme ledisait le Président, en traiter les causes defaçon à ce que celles-ci ne résurgissentplus pour re-donner naissance à d’autrescrises, quelles que soient leurs natures,devraient faire partie de nos traditions.Comment anticiper et faire disparaître lesfoyers de crise ? Pour le moment, et selonl’observation du passé, seuls les pouvoirspublics ont en charge d’y faire face, alorsque les élus apparaissent comme en étantdispensés. De temps à autre, éclatent descrises sous la forme d’émeutes, et le plussouvent, celles-ci pouvaient êtreprévisibles, surtout lorsqu’elles sedéveloppent autour de litigesintercommunautaires.Quand bien même qu’il n’apparaisse pasdu tout que ces émeutes ouconfrontations soient coordonnées,puisqu’elles ne surviennent pas en mêmetemps, leurs fréquences dans leurrotation géographique même avec unétalement dans le temps, risqueront definir en conjonction. Pour le momentégalement, les émeutes même localisées,mais réparties sur le territoire national,ne rencontrent pas en chemin, lesconditions de leur coordination. Elles nesont donc pas canalisées vers l’expressionpolitique, ne revêtent pas enconséquence le caractère politique pourse transformer en revendicationspolitiques.Cependant, une transformation enrevendications politiques pourrait trouversa légitimation comme réaction auxpouvoirs publics qui ont tendance à lespolitiser et très souvent à les imputer àune main étrangère ou à des ennemisintérieurs, ce qui fait l’économie devéritables thérapies. Les manifestants nepolitisent nullement leurs revendications,mais les pouvoirs publics, parfois, fontl’erreur de les analyser comme procédantd’une manipulation politique destinée àune programmation d’étapes de crise àfaire monter en puissance. Or, les imputerà des ennemis extérieurs ou intérieursincite déjà à ne pas instaurer unepasserelle de dialogue et à fairel’économie d’une vraie solution.

De l'élu local à l'élu national

CULTURELigue : USMA-MCAla grandeexplication

Algérie-France :signature d’uneconventiond’entraidejudiciaire

Algérie-France :signature d’uneconventiond’entraidejudiciaire

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La lutte antiterroriste, la lutte etla prévention contre la délin-quance juvénile, ainsi que la priseen charge des personnes mi-neures citées dans le monde de lacriminalité, ont été parmi lespoints sur lesquels se sont pen-chés les signataires du documentcensé «consolider» la coopéra-tion bilatérale et «enrichir» leséchanges et l’entraide en matièrede justice entre les deux pays.Pour le ministre de la Justice,garde des Sceaux, Tayeb Louh, ils’agit d’une convention qui vise,essentiellement, d’actualiser etde consolider la coopération bi-latérale dans plusieurs aspectsliés au secteur de la justice, etce, tout en respectant les législa-tions et les réglementations desdeux pays.Il cite parmi d’autres domaines decoopérations figurant dans laconvention, l’entraide judiciaire,l’échange d’informations et d’ex-périence et le jumelage entre lesécoles de formation des cadresdu secteur de la justice en Algé-rie et en France.«La coopération dans les do-maines judiciaire et institution-nel est appelée à se développerdavantage entre la France et l'Al-gérie car il y a une volonté poli-tique forte dans ce domaine», a,par ailleurs, soutenu le ministre. Pour sa part, la ministre françaisede la Justice, garde des Sceaux,Christiane Taubira, a indiqué, enmarge de la signature du docu-ment de coopération, qu’il s’agitd’un nouveau pas vers le renfor-cement des domaines de coopé-ration notamment en ce quiconcerne «des sujets de vie quo-tidienne, de grands défis sécuri-taires et politiques et des sujetsliés à la maîtrise de la délin-quance et la prise en charge despersonnes mineures».Elle rappelle, par la même, que lesrelations algéro-françaises ontconnu un nouvel élan depuis laDéclaration d’Alger qui date déjàde trois années.A noter, par ailleurs, que lors desentretiens qu’elle a eus avec lesreprésentants du gouvernementalgériens à son arrivée à Algerdimanche, la ministre française aindiqué que la lutte contre le ter-

rorisme implique de gagner «labataille contre le recrutement»des terroristes et la radicalisa-tion pour assécher les terreauxdu terrorisme. S'exprimant lorsd'une conférence-débat, tenue àl'institut diplomatique et des re-lations internationales du minis-tère des Affaires étrangère, MmeTaubira a relevé que «le phéno-mène de la radicalisation qui necesse de se développer au sein dela société, se propage notammentà travers les réseaux sociaux».Elle indique, également, que lesgroupes terroristes, qui utilisentparticulièrement les réseaux so-ciaux, recrutent leurs membres àtravers le monde, citant pourexemple, l'organisation terroristeautoproclamée «Etat islamique»dont «25 000 de ses éléments pro-viennent de plusieurs pays, sur-tout d'Europe et d'Amérique», a-t-elle noté. Et de recommanderen matière de lutte contre le ter-rorisme, de mener une luttecontre le recrutement et la radi-calisation afin d'assécher les ter-reaux du terrorisme.Elle fait savoir dans ce sens avoirmis en place, en France en avril2014, «un Centre national de pré-vention de la radicalisation» afinde faire face à ce fléau qui touchenotamment les jeunes.Pour sa part, le ministre des Af-faires maghrébines, de l'Unionafricaine et de la Ligue des Etatsarabes, Abdelkader Messahel, quia reçu dimanche la ministre fran-çaise, a présenté l'expérience al-gérienne en matière de déradi-calisation qui bénéficie d'un in-

térêt certain et grandissant de lapart de la communauté interna-tionale, en raison des «résultatsprobants auxquels elle a pu abou-tir.» Au cours de l'entretien au-quel ont pris part, les membresdes deux délégations, les deuxparties ont passé en revue les re-lations algéro-françaises ainsi queles moyens à mettre en œuvrepour les promouvoir et les déve-lopper davantage.Un intérêt particulier a été ac-cordé, au cours de cette ren-contre, aux questions ayant traità la lutte contre le terrorisme età la déradicalisation. A cette oc-casion, les deux ministres ontégalement exploré les voies àmême de permettre de «coor-donner davantage l'action desdeux pays en matière de stratégiede lutte contre le phénomène duterrorisme sur le plan interna-tional.»

Radia Zerrouki

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

DialogueRencontre entre le ministèreet les partenaires sociauxle 28 décembre.

DouanesDéficit commercialde 12,62 milliards de dollarssur les 11 premiers mois.

SidaL'Algérie engagée à appliquerla nouvelle vision des Nationsunies.

Remise du Prixalgérien de la qualité2015 à l’hôtelEl-Aurassi.

aujourd’hui

actuelLe chiffre du jour

Seize contrebandiers arrêtés dansle sud du pays (MDN).

enseignement supérieur santé

Coopération algéro-française

Louh et Taubira signent une conventiond’entraide judiciaire

? L'importance de former le personnel de la justice et de la sûreté sur lesdispositions du code de procédure pénale, adopté récemment, pourprotéger les justiciables, a été soulignée par les participants à une tableronde sur les «priorités d'amélioration de l'efficacité du système judiciaireen Algérie». Lors de cette rencontre organisée par la Commission nationaleconsultative de promotion et de prévention des droits de l'Homme(CNPPDH) et l'Organisation internationale de la réforme pénale pour larégion Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), les participants ontinsisté sur la formation des magistrats et des fonctionnaires de la justicesur les nouvelles dispositions, notamment celles relatives à la garde à vuepour éviter les dépassements des éléments de police. A ce sujet, BouzidLazhari, expert à la commission des droits de l'Homme à l'Organisationdes Nations unies (ONU), a relevé que les nouvelles dispositions prévoientque la personne placée en garde à vue doit être présentéeimmédiatement devant le juge et a le droit de contacter son avocat etd'introduire un recours si la durée de détention dépasse sept jours. Lesinterventions ont porté, par ailleurs, sur le dédommagement des victimesde la détention préventive en cas de non-lieu. Les intervenants ontévoqué les nouvelles dispositions du code de procédure pénale,notamment la dynamisation du rôle du ministère public, la création desmécanismes de gestion de l'action publique, le renforcement des droitsdu suspect lors de la garde à vue et la protection des témoins, des expertset des victimes. Le président de la CNPPDH, Farouk Ksentini, s'est félicité,dans un message adressé aux participants à cette rencontre, des réformesque connaît le secteur de la justice depuis 2000, estimant que le recours àla détention préventive que dans des cas d'exception est un «pas positif».Il a imputé dans ce sens le non-respect de la présomption d'innocence aurecours systématique de tribunaux algériens à la détention préventive. Deson côté, le président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme,Mokhtar Bensaid, a indiqué en marge de cette rencontre, qu'en dépit despoints «positifs» du code de procédure pénale, le texte comporte «deslacunes» notamment pour ce qui est de l'audition des témoins. Il aindiqué que les nouvelles dispositions permettent au juge de cacherl'identité du témoin qui est un droit «consacré par la Constitution»,appelant à l'ouverture d'un débat pour la révision de cette «questionimportante».

R. N.

Protection des justiciables :mieux former le personnelde la justice et de la sûreté

R E P È R E

Tayeb Louh

«Huit Algériensencore détenusà Guantanamo»

Huit Algériens sont encoredétenus sans procès dans labase américaine deGuantanamo, a affirmé, hierlundi à Alger, le ministre de laJustice, garde des Sceaux,Tayeb Louh. «L'Algériepoursuit ses démarches auprèsdes Etats-Unis et lesprocédures judiciaires dutransfèrement de ces huitdétenus sont en cours», aindiqué M. Louh quiintervenait lors d'uneconférence de presse animéeconjointement avec sonhomologue française,Christiane Taubira, quieffectue une visite de travail àAlger. Plus explicite, leministre a rappelé que«l'Algérie avait dépêché, il y aquelques années, unedélégation du ministère de laJustice dans le cadre dutraitement du dossier desdétenus sans procès deGuantanamo, dont le nombres'élevait alors à 26 et quiavaient été majoritairementarrêtés en Afghanistan pouraccointance avec leterrorisme». «Les négociationsavec la partie américaineavaient, alors, permis letransfèrement de 18 détenus,tous déférés devant la Justicealgérienne qui en a acquittécertains et condamnéd'autres», a conclu M. Louh.

, Consolider le cadre dela coopération bilatéraledans le domaine de lajustice a fait objet de lasignature d’uneconvention d’entraideentre le département deTayeb Louh et sonhomologue française quieffectue depuis dimancheune visite en Algérie.

n Les ministres de la Justice française et algérien. (Photo > New Press)

commerce

La NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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La Conseil des aviculteurs a étéconvoqué par son président certai-nement pour désamorcer la bombequi larvait en son sein. Il n’y avait pasd’autre solution que d’engager ledébat afin que toute décision doitêtre prise par l’ensemble et non su-surrée pour les membres. Cette ren-contre exceptionnelle, comme a tenude la classer le président Kalli El-Moumen, découlait de la nécessitéde crever l’abcès. Elle est aussi uneréponse à la demande des membresdu conseil national. Ils sont en colèrecontre le ministre de l’Agriculture.

Lequel selon leurs propos a refuséde les recevoir pour une séance detravail. Certains ne mettent pas degants et vont dire qu’il leur seraitplus bénéfique de se mettre sousl’aile d’El-Hadj Allioui pour la prise encharge de leurs problèmes. D’autresvont plus loin en avançant que c’estce dernier qui a demandé à ce queles filières soient dissoutes, en po-sant la question : est-ce que c’est lenouvel objectif du ministre ou del’Etat ? C’est pour dire que les avi-culteurs en ont sur le cœur. Ils ontété seuls face à la crise des œufspourris durant l’été 2015. Ils subis-sent les pressions de toutes parts,surtout pour les aviculteurs isolés.Ils reprochent aux DSA et aux ins-pections vétérinaires en particulier

de ne pas les accompagner. L’un desmembres du bureau dira pour étayerla situation que lors de la demandedes statistiques par le ministère,seules huit directions des servicesagricoles ont remis les documents.Par contre, le CNIFA a remis des sta-tistiques au niveau national et quisont concordantes avec celles deshuit wilayas sérieuses. C’est de cesproblèmes et d’autres qui sontd’ordre fonctionnel avec les struc-tures du secteur qu’ils ont voulu dé-battre avec le premier responsabledu secteur, leur secteur, et qui n’apas voulu les recevoir. Ils n’arriventtoujours pas à comprendre le pour-quoi de ce refus. Le directeur del’Onilev, instance qui coordonneentre les structures de l’Etat et celles

des conseils interprofessionnels,M. Benallal Sahraoui, avait tenté àplusieurs reprises de les ramenerà la raison et leur expliquer que leministre a un agenda chargé etque c’est une question de temps.Un des aviculteurs nous a déclaréque si le président a été élu lors dela mandature de Nouri, cela nedoit pas pénaliser le conseil na-tional interprofessionnel avicole.Les débats sont rentrés dans lasérénité après plus d’une heurede dures palabres et d’âpres tra-vaux de coulisses. Le directeur del’Onilev a joué un rôle importanten étant à l’écoute des membresdu conseil national venus viderleurs sacs. Lors des débats, il n’estplus question de dissoudre leconseil national mais de trouverdes solutions palliatives et de dé-fendre les intérêts de la corpora-tion.

«Le risque zéro n’existe pasmais prenons nos devants» Kalli El-Moumane a déclaré quejusqu’à l’heure actuelle, aucun casde grippe aviaire n’a été enregistré,a-t-il déclaré à La Nouvelle Répu-blique. Il a saisi l’occasion de lan-cer un appel aux éleveurs avicolesde rester vigilants, de ne laisserpersonne pénétrer dans les pou-laillers et d’observer toutes lesrègles d’hygiène.

Djilali Harfouche

actue lLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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Conseil des aviculteurs

«Serrons les rangs et évitons de tomberdans le jeu des détracteurs» 70% des déchets

ménagers sontrecyclés

«Actuellement, nous avons atteintun taux de 70% en ce qui concernel’éradication des déchets ménagers.Ce taux sera plus élevé à l’avenir», afait savoir, hier à Alger, le directeurde la politique environnementale eturbaine auprès du ministère del’Environnement, Fouad Belkhoudja.Lors d’une journée d’étude pour larestitution des résultats de lacampagne de caractérisation desdéchets ménagers et assimilés (DMA)en Algérie, organisé par l’Agencenational des déchets (AND) encollaboration avec la Chambrealgérienne de commerce etd’industrie(CACI), M. Belkhoudja aindiqué qu’actuellement, nousavons atteint un taux de 70% en cequi concerne l’éradication desdéchets ménagers. Ce taux sera plusélevé à l’avenir, grâce à l’exploitationde plusieurs décharges, et les centresd’enfouissement techniques qui sonten train d’être réalisés, a-t-il ajouté.Selon M. Benlkhoudja, «il faut rendrela considération au processusd'éradication des déchets, et assurerégalement l’opération de laséparation en vue de créer unenouvelle richesse, à traversl’exploitation de ces déchets quireprésente une énorme ressource». Ace propos, le travail du ministère del’Environnement est axé sur deuxpoints essentiels. Il s’agit del’amélioration des centresd’enfouissement techniques etl’opération de séparation desdéchets, a-t-il précisé. Pour M.Belkhoudja, l’objectif de cettejournée, c’est la présentation de lapolitique de son secteur et lesrésultats auxquelles a conclul’agence, en ce qui concerne le sujetdes déchets. «Le ministère de latutelle a mis en place une politiquenationale de gestion des déchetssolides, suite à la promulgation de laloi sur la gestion des déchets», a-t-ilindiqué. A cet effet, on a tracé unprogramme qui a permetl’éradication de grande quantité dedéchets, notamment dans les villed’Alger, Annaba, Oran etConstantine», a-t-il précisé. «On amodernisé cette politique, à traversla mise en place de nouveauxmécanismes qui couvrent la majoritédes groupes locaux dans toutes lescommunes », a-t-il ajouté. En outre,le conférencier a mis l’accent sur lanécessité d’impliquer les citoyens àtravers l’organisation des compagnesde sensibilisation, notamment dansles médias.Pour rappel, l’Agence nationale desdéchets (AND) est un établissementnational dédié à la promotion de lapolitique nationale en matière degestion intégrée des déchets. Elleassure une mission de service publicen tant qu’agence exécutive soustutelle du ministère del’Environnement pour appuyer lamise en œuvre des dispositionsréglementaire sur les déchets.

Malak Haddadi

E N V I R O N N E M E N T

Journée d’étude

Déficit commercialde 1,65 milliard de dollarsen novembreLe déficit commercial de l'Algéries'est établi à 1,65 milliard dedollars durant le seul mois denovembre 2015, contre unexcédent de 247 millions dedollars sur le même mois en 2014,a appris, hier, l'APS auprès desDouanes algériennes. Ainsi, lesexportations se sont chiffrées à2,16 milliards de dollars ennovembre dernier, contre 4,95milliards en novembre 2014, soitune baisse de 56,26%, précise leCentre national de l'informatiqueet des statistiques des Douanes(Cnis). Quant aux importations,elles ont reculé à 3,81 milliards dedollars contre 4,7 milliards, enbaisse de 18,9%, précise la mêmesource. Le taux de couverture desimportations par les exportationsa été de 57% seulement contre105%, en baisse de 48 points. Leshydrocarbures ont représentél'essentiel des ventes algériennesà l'étranger avec une part de92,79% du volume global desexportations, soit 2,01 milliardsen novembre 2015 contre 4,68milliards en novembre 2014.Les recettes des exportations deshydrocarbures ont, ainsi,enregistré une baisse de 57,1%entre les deux périodes decomparaison, s'expliquantnotamment par la chute descours mondiaux de pétrole. Lesexportations hors hydrocarbures,qui ont représenté seulement7,21% du montant global desexportations, ont égalementdiminué en atteignant 156millions de dollars contre 267millions en novembre 2014 (-41,57%). La composition desexportations hors hydrocarburess'est notamment répartie entre legroupe demi-produits pour 130millions de dollars (6,01% desexportations globales) et celui desbiens alimentaires pour 13millions de dollars (0,6%).

Agence

B R È V E

,C’est l’appel lancé par leprésident du Conseil na-tional interprofessionnelde la filière avicole lors dela rencontre exception-nelle tenue hier matin ausiège de la Chambre natio-nale de l’agriculture.

, Visant à doter le secteur del'assainissement d'un outil de pla-nification performant, permet-tant de définir la stratégie natio-nale algérienne en matière d'as-sainissement des eaux usées, leplan d’action Eau II a été lancéofficiellement, hier à Alger, par lesecrétaire général du ministèredes Ressources en Eau et de l’En-vironnement, El-Hadj Belkateb.En marge de la cérémonie du lan-cement officiel du programmeeau II, El-Hadj Belkateb a déclaréque «le déroulement des travauxdu Schéma national de dévelop-pement de l’assainissement(SNDA), qui a débuté il y a plus dedeux ans, avec l’union euro-péenne à travers le programme etla coopération surtout pour lesecteur des ressources en eau etde l’environnement est en bonnevoie. «Nous avons bénéficié déjàd’un programme très important,c’est le plan national qui est misen œuvre à l’horizon 2030, c’estde régler la problématique d’ali-mentation non potable avec unevision jusqu’à 2030 pour évaluerles orientations, et les décisionsà prendre comme aide à la déci-sion concernant l’alimentationnon potable», a-t-il ajouté. Indi-quant que ce plan qui est financépar l’Etat algérien et la coopéra-

tion européenne vient commecomplément pour l’assainisse-ment, et «à travers ce plan, nousavons une vision sur le traite-ment radical et rationnel des eauxusées et épurées, et l’impact quiest là, c’est de protéger l’envi-ronnement et la population et à lafin, on a presque 900 millions demètres cubes d’eau que nouspouvons réutiliser comme im-pact dans le domaine écono-mique. Le plan a un impact socialet économique en même temps»,a noté le même responsable. Deson côté, la chef de la coopéra-tion, madame Navaro, a expliquéque le plan Eau II était un peu dif-ficile, parce qu’il a apporté en Al-gérie une nouvelle méthode decoopération que l’union euro-péenne utilise dans d’autres pays.En Algérie, Eau II c’était le pre-mier programme avec l’instru-ment qu’on appel l’appui budgé-taire qui est une modalité de miseen œuvre de l’aide au dévelop-pement qui consiste à appuyer lastratégie de croissance et de ré-duction de la pauvreté des paysbénéficiaires en apportant en ap-portant des ressources supplé-mentaires au budget national àtravers des transferts de fondssur le compte du trésor. La re-présentante onusienne a fait sa-

voir que «dans le cas du pro-gramme Eau II, le financementpublic est pour garant pour lesecteur de l’eau». En se félicitantdes résultats positifs du pro-gramme. Pour sa part, la direc-trice du programme Eau II, Has-sina Hamouche, a expliqué que leprogramme Eau II englobe aussibien l'assainissement des eauxque la lutte contre les inonda-tions. Selon elle, le programmebénéficie de 30 millions d'eurosde la part de l'Union européenneet d'un milliard de dinars fournispar la partie algérienne, obtiendra20 millions d'euros de l'Union eu-ropéenne si l'Algérie arrive à réa-liser 17 objectifs comme indica-teurs. Ajoutant que le programmebénéficie aussi de 10 millionsd'euros d'aide complémentaireen assistance technique. Parailleurs, elle a signalé que ce plana pour objectif de soutenir la stra-tégie de l’Algérie en matière deprotection des ressources en eau; l'élaboration d’une stratégie na-tionale de lutte contre les inon-dations dans le but de réduireles conséquences de ce phéno-mène. Il s'agit aussi de planifier lesinvestissements nécessaires,d'améliorer la réglementation etl’organisation.

Nawel Hami

Schéma national pour l’assainissement des eaux

Des résultats satisfaisants

n La filière avicole dans tous ses états. (Photo > New Press)

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actue l La NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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L’invité de la rédaction de laChaine III de la Radio algérienne,Ahmed Naït El Hocine, que «desmodifications du cycle de travailde nos unités de la Sûreté natio-nale est opéré notamment pources occasions». Ajoutant que cesunités opérationnelles sont ren-forcées pour assurer la sécuritédes citoyens.Avec une moyenne de 4 000 mortset environ 45 000 blessés consta-tés annuellement, les accidentsde la route continuent à constituerun défi de taille face auquel lesservices de sécurité semblentcomme désarmés. Le commis-saire divisionnaire de la DGSN,Ahmed Naït El Hocine a signalé àce propos que ce tragique bilan vaune fois de plus être franchi pourl’année 2015.Affirmant qu’«il y a une maîtrise dece phénomène, et si on revientau chiffre au niveau des zones ur-baines, on constate une base desindicateurs de l’insécurité rou-

tière qui est estimée à moins de7% pour le nombre d’accidents,7% aussi pour le nombre de bles-sés, et 3% pour le nombre desmorts».Le commissaire divisionnaire aimputé la persistance des sinistresroutiers à l’absence d’une poli-tique de sécurité routière réflé-chie et au retard à mettre sur piedun centre national dont les ac-tions seraient centrées sur l’étudede ces meurtriers phénomèneset les mécanismes permettant deles endiguer. Entre autres me-sures, il préconise, en mêmetemps, la totale révision du dis-positif régissant la circulation au-tomobile. Concernant le centrenational, le même responsablepropose qu’il soit rattaché direc-tement au service de ministèrede l’Intérieur afin de lui permettrade fédérer l’ensemble des effortsintéressés par la sécurité routière.

Il y a une commission qui a été ins-tallée au niveau du ministère del’Intérieur et des Collectivités lo-cales, pour la révision du codede la route et l’introduction dupermis biométrique qui va per-mettre de mettre en place le per-mis à point, parce qu’il aura pourla première fois un fichier nationaldes permis de conduire et aussiun fichier national des contra-ventions, a-t-il souligné, tout enassurant que ces deux outils sontnécessaires pour la mise enœuvre du permis à point. Pourles raisons des sinistres routiers,l’invité les a imputés pour 90% àl’erreur humaine.«Y figurent, dit-il, l’inobservationdes règles de conduite» mais aussila qualité discutable de formationdispensées par les auto-écoles.Le représentant de la directiongénérale de la Sûreté nationale arévélé, par ailleurs, que la multi-

plication de l’usage des deux-roues, particulièrement en milieuurbain, est à l’origine de 17% dutotal des accidents enregistrés etdes victimes qu'il provoque.Parmi les mesures prises à leur en-contre, il annonce que les pro-priétaires de ces engins roulantsvont, désormais, se voir imposerla possession d’un permis deconduire pour pouvoir les utili-ser. Selon Ahmed Naït El Hocine,le lancement du permis à pointétait envisagé sous forme d’outilpédagogique et qu’il n’avait pas defichier national des permis deconduire et des infractions, c’estla raison pour laquelle il a mis dutemps pour être en œuvre.«On a introduit le permis à pointcomme document éducatif maison s’est rendu compte qu’il fal-lait passer directement vers lepermis à point», a-t-il détaillé.

Soumia Lalaoui

,«Avec l’approche desfêtes de fin d’année, lesvacances d’hiver et El-Mawlid Ennabawi, laSûreté nationale a mis enplace un dispositif qui setraduit par unrenforcement despatrouilles motoriséessur les grands axesroutiers qui enregistrentune concentration de lacirculation routière, et unfort taux de sinistralité»,a annoncé le commissairedivisionnaire, AhmedNaït El Hocine, sous-directeur, chargé de laprévention routière à laDGSN, hier, sur les ondesde la Chaine III.

«Le bilan macabre de 4 000 tuéssur les routes revient cette année»

Le commissaire divisionnaire Ahmed Naït El-Hocine

Réseaux sociaux et sécurité

E N S E I G N E M E N TS U P É R I E U R

Hadjar recevrales partenairessociauxle 28 décembre

Une rencontre entre le ministrede l’Enseignement supérieuret de la Recherche

scientifique, Tahar Hadjar, et lespartenaires sociaux du secteur estprévue pour le 28 décembre.En marge du colloque internationalsur «la lumière et l'astronomie»,Tahar Hadjar a annoncé, hier àAlger, qu’une rencontre avec lespartenaires sociaux du secteur seraorganisée le 28 décembre. «Larelation et les contacts avec lepartenaire social n'ont jamais étéinterrompus, l'organisation d'unerencontre le 28 décembre en est lapreuve», a-t-il dit précisant quecette réunion sera suivie pard'autres prévues en mars et en juinprochains, selon le programmetracé. Toutefois, il a précisé qu'«iln'y a aucune relation entre cetteréunion et les mouvements deprotestation». Pour rappel, leConseil national des enseignants dusupérieur (Cnes) a organisé le 15décembre dernier, un mouvementde protestation auquel des dizainesd'enseignants ont participé pourrevendiquer l'amélioration de leursconditions socioprofessionnelles.Par ailleurs et concernant le décretrelatif à l'équivalence des diplômesuniversitaires, Tahar Hadjar a ditqu'il tendait à adapter le décret de1971, à simplifier et à réduire lesdélais d'examen des dossiers. Prèsde 3 000 équivalences de diplômesont été enregistrés en 2014 par leministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique. En outre, lors ducolloque qui coïncide avec la fin del'année internationale de lalumière, le premier responsable dusecteur de l’enseignementsupérieur a annoncé la créationprochaine d'un centre national derecherches et d'étudesastronomiques. «La création de cecentre intervient sur instruction duprésident de la République,Abdelaziz Bouteflika lors d'unConseil des ministres», a-t-il dit,faisant savoir que ce centre aura àdévelopper les recherches et étudesen collaboration avec les autresstructures concernées. Tout enprécisant que le centre verra le jourdans les prochaines semaines,après présentation du décretconstitutif en Conseil dugouvernement.Par ailleurs, il a noté que cetteinstance constitue un nouveaujalon dans le processusd'édification des institutionsscientifiques nationales quijoueront un rôle important dans ledéveloppement des sciences del'astronomie. Toutefois, il a rappeléque l'Algérie accordait un intérêtparticulier à la science et au savoir,dont l'optique et la physique quioccupent une place importantedans les programmes nationaux derecherche. Cette importance setraduit également par le nombrecroissant de chercheurs et projetsde recherche liés à ce domaine etdes budgets colossaux qu'accordel'Etat à la recherche scientifique etau développement technologique.

Nawel Hami

Rencontre

n L’hécatombe continue. (Photo > New Press)

,Le général de corps d'armée,vice-ministre de la Défense na-tionale, chef d'état-major de l'Ar-mée nationale populaire, AhmedGaïd-Salah, a exhorté, hier, à Algerles forces armées à plus de «vigi-lance» et de «maîtrise» des tech-nologies de l'information et de lacommunication (TIC). Dans uneallocution prononcée en son nompar le directeur de la communi-cation, de l'information et del'orientation au ministère de laDéfense nationale, à l'ouvertured'un séminaire sur «l'Armée na-tionale populaire et les enjeux dela circulation de l'information àtravers les réseaux sociaux», legénéral de corps d'armée, Gaïd-Salah a affirmé que «le contexteactuel, nous requiert plus de vi-gilance et de maîtrise de ces tech-

nologies, et une sensibilisationpermanente des personnels surleur importance et leur rôle dansle développement de la commu-nication militaire, mais aussi surles risques induits par leur utili-sation inopportune». Le généralde corps d'armée a souligné,selon un communiqué du MDN,que «le séminaire revêt unegrande importance, au regard del'évolution accélérée des TIC dansnotre pays, notamment avec l'avè-nement des services internet detroisième génération et tout ceque cela apporte en termes derapidité, d'innovation et de pres-tations, engendrant un intérêt ex-ponentiel envers les réseaux so-ciaux, et l'échange instantané d'in-formations, particulièrementcelles à caractère sécuritaire trai-

tant des activités des unités del'ANP». Le séminaire organisé parla direction de la communication,de l'information et de l'orienta-tion au Cercle national de l'arméeà Béni-Messous, dans le cadre del'exécution du Plan de communi-cation de l'ANP au titre de l'exer-cice 2015-2016, a vu la participa-tion des hauts cadres de diffé-rentes structures du MDN et del'état-major de l'ANP. Il vise àmettre «la lumière sur l'impor-tance des TIC au sein de notreinstitution militaire, de ponctuerl'impact des réseaux sociaux surl'opinion publique, en faisant res-sortir l'importance et l'incidencede ces réseaux dans les pratiquesmédiatiques actuelles». La ren-contre vise également à «mettreen exergue les mécanismes ins-

taurés par l'institution militairedans ce contexte, mais aussi lecadre juridique et législatif quipermet une meilleure gestion desinformations transitant par cesréseaux et de conjuguer les ef-forts des différents organes del'ANP dans le domaine des TIC».Durant le séminaire, d'«impor-tantes conférences ont été don-nées, pour enrichir le thème et ré-pondre aux attentes de l'audience,ce qui reflète le grand intérêtqu'accorde le Haut Commande-ment de l'ANP à la sensibilisationdes personnels dans ce domaine,à travers les sujets abordés du-rant les travaux, ainsi que la né-cessité de traiter l'informationavec vigilance sur les réseaux so-ciaux», a précisé le communiqué.

R. N.

Gaïd-Salah exhorte à la maîtrise des TICet plus de vigilance

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Sidi Bel-Abbès

101 policiers ontbénéficié d’unepromotion

Profitant de l’événement de lafête de la police arabe, coïncidantavec le 18 décembre, le chef desûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès a préféré laisser l’honneurau wali Hattab Med Amine deprésider la cérémonie de remisedes galons. La cérémonieconviviale a été célébrée enprésence des autorités civiles etmilitaires. La promotion a touchétoutes les catégories du personnelde la police, dont une femmespécialiste en psychiatrie qui futpromue principale dans safonction.

Djillali T.

Aïn Témouchent

Saisie de 791bouteilles deboissons alcooliséesA chaque d’année fin grégorienne,la consommation des boissonsalcoolisées, la contrebande et lesdélits conséquents augmententd’une allure vertigineuse à l’échellenationale. En effet, une quantité de791 bouteilles et cannettes deboissons alcoolisées a été saisierécemment par les éléments de labrigade de renseignement etd’investigations de la sûreté de lawilaya d’Aïn Témouchent, selon lecommuniqué de la cellule decommunication de cette institutionsécuritaire. Selon notre source,l’opération de saisie a eu lieu lorsd’un barrage de contrôle au niveaude la sortie sud à destination de lacommune d’Aghlal. Les policiers ontcontrôlé et fouillé un véhicule demarque Renault 25 et ontdécouvert des caisses pleines deboissons alcoolisées et une sommede 15.500 DA, issus de la vente.Ainsi, le chauffeur A. F., présumécoupable, âgé de 53, originaired’Aïn Témouchent, a été présentéau procureur près le tribunal d’AïnTémouchent qui l’a mis sousmandat de dépôt pour le délit depossession et transport des boissonsalcoolisées sans autorisation.

Tentative de hargade 14 jeunesVendredi dernier en début desoirée, les éléments des gardes-côtes de Bouzedjar ont brisé lerêve de 14 jeunes qui ont tenté laharga à destination de l’Europe.L'opération a eu lieu à 3 miles aunord de Madagh 1 (littoralTémouchentois), soit à plus de 40km de la ville d’Aïn Témouchent.Les candidats à l’eldorodo, âgés de19 à 24 ans, dont la plupart sontoriginaires des wilayas d'Aïn-Temouchent et d'Oran, naviguaienten direction des côtes espagnoles àbord d'une embarcation motoriséeet longue de 4,5 m, a ajouté notresource. Après les procéduresd'usage, les mis en cause ont étémis à la disposition des services dela Gendarmerie nationale deBouzedjar.

S. Djelloul

Un poisson-lapin, une espèce connue pour sa toxicité, a été capturédans la nuit de samedi à dimanche à 2 kilomètres au large du CapRosa (El Kala, dans la wilaya d’El Tarf. (Photo > D. R.)

Mawlid enabawi : un importantdispositif de sécurité mis en place

La Direction de la Protection civile de la wilaya d'Alger mettra enplace, à l'occasion du Mawlid Enabawi, un dispositif de sécuritécomposé de moyens humains et matériels importants pour réduireles conséquences générées par l'utilisation des produitspyrotechniques, a indiqué, dimanche, un communiqué de laProtection civile. (Photo > D. R.)

Tramway d'Alger : mise en service de la station Ben Redouane

Une nouvelle station Ben Redouane sur la ligne Est du tramway d'Algerest opérationnelle depuis hier, à annoncé, dimanche, la Sociétéd'exploitation des tramways (SETRAM). (Photo > D. R.)

El-Tarf : capture d’un poisson-lapin au large d’El-Kala

Dénigrer l'adversaire a toujoursété de bon aloi, mais l'ère de lacommunication a fait de cette

activité une arme idéologique de trèsgros calibre devant laquelle plus d'ungroupe dissident a dû capituler. Lesorganisations clandestines sans accèsaux outils modernes de persuasion demasse ne peuvent survivre que si ellesjouissent, par ailleurs, d'une largeassise populaire, comme par exemplel'IRA irlandaise ou l'ETA basque, pourne citer que celles-ci. Sur un autreplan, les gouvernements et leursappareils ne se contentent pas decombattre la dissidence verbalement.Ils interviennent depuis longtemps surle terrain, chez eux et à l'étranger :mise en place ou infiltration degroupes terroristes, préparation etorganisation d'attentats, provocation,désinformation... Un des exemples lesplus évidents et les plus «réussis» demanipulation est sans doute celui desBrigades rouges italiennes dans lesannées 1970-1980. Les services secretsitaliens, épaulés par les Américains,réussirent alors à placer un de leurshommes à la tête de l'organisationclandestine et purent ainsitélécommander diverses actions, dontl'enlèvement et l'assassinat d'AldoMoro, un homme politique de droitejugé «dangereux», car partisan du«compromis historique» avec le particommuniste. Depuis, la tactiqueitalienne a souvent été copiée un peupartout dans le monde. (Lire Types ofTerrorism and 9/11 par GeorgePumphrey.) Aux Pays-Bas, en 1970, leservice de renseignements BVD est allémême jusqu'à créer de toutes piècesun parti «marxiste-léniniste maoïste»(le MLPN) afin d'infiltrer les milieux

«pro-chinois» que l'on croyait violentset manipulés par Pékin (en fait Mao sefichait éperdument des gauchisteshollandais). L'épisode du MLPN a étérendu public trente ans plus tard parun des responsables, maisparallèlement, des douzaines d'autrescas similaires en Europe occidentalesont plus ou moins restés dansl'ombre. Quand une bombe explosequelque part, qu'un avion estdétourné ou s'écrase contre un gratte-ciel, on est donc parfaitement en droitde se poser la question: qui avraiment fait le coup, à qui profite lecrime ? La question est pertinente,même lorsqu'une organisationrevendique la paternité de l'attentat,et à plus forte raison quand ce n'estpas le cas. Le dessous des cartes estrarement dévoilé au grand public.Avec l'aide de la presse, lesresponsables veillent à ce que rien netransparaisse.Dans ces conditions, les servicessecrets peuvent se permettred'exagérer à dessein l'importanced'organisations occultes existantes,organisations qu'ils ont parfois eux-mêmes contribué à créer (Al-Qaïda,par exemple) ou de «ressusciter» desgroupes disparus depuis longtemps(Brigades rouges italiennes ou Sentierlumineux péruvien), ou encore decréer de toutes pièces une «nouvellegénération» terroriste (Daech).Américains et Israéliens sont sansdoute les plus actifs et les plusimaginatifs en matière demanipulation, même si leurstrouvailles sont souvent cousues de filblanc.

(A suivre)C. A.

Terrorisme, dites-vous ? (IV)

L A C H RO N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière arappelé, dimanche, que l'usage des produits pyrotechniques, tels que lespétards, représente un «danger réel» et peuvent provoquer de «gravesaccidents qui menacent l'intégrité physique» des citoyens.

(Photo > D. R.)

Mise en garde contre l’usage desproduits pyrotechniques

Ces travaux vont ainsi engendrerune suspension de l'eau potable de 8h à 16h dans les communes deDraria, El Achour, Kheraicia (unepartie), Baba Hassen, Ouled Fayet,Dely Brahim, Saoula (une partie),Souidania, Rahmania, Douéra (unepartie), Tassala El Medja (Cité 1040logements et Cité 930 logements), etOued Chebel (Cité 3216 logementsChaïbia), a précisé la même source.La Seeal a affirmé que la situation se«rétablira progressivement» dèsl'achèvement des travaux de répa-ration, précisant qu'un dispositifde citernage a été mis en place pour

alimenter, en priorité, les établis-sements publics et hospitaliers,ainsi que la population et réduireainsi les désagréments. L'entreprisea assuré, par ailleurs, qu'elle a «toutmis en œuvre pour rétablir au plusvite la situation et assurer de nou-veau la continuité du service». Pourtoute information, les clients peu-vent utiliser le numéro du centre d'accueil téléphonique opération-nel de la Seeal (15-94), conclut lecommuniqué.

Agence

Suspension aujourd’hui de l’AEP dans plusieurs communes d'Alger

Seaal

é c h o s ,L'alimentation en eau po-table sera suspendue aujour-d’hui dans plusieurs com-munes de la wilaya d'Algerpour effectuer la réparationd'une fuite «importante» surune canalisation principale deproduction, a annoncé, hier, laSociété des eaux et de l'assai-nissement d'Alger (Seaal) dansun communiqué.

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monde La NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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Ce groupe extrémiste, quia proclamé la créationd'"un califat islamique" enjuin 2014, a essuyé plu-sieurs échecs dans lesdeux pays, mais il a, en re-vanche, commis une séried'attaques spectaculaires àtravers le monde qui ontfait des centaines demorts. "Les combattantsde Daech (acronyme arabede l'EI) sont en positiondéfensive sur la plupartdes fronts en Irak et enSyrie, perdant ainsi l'initia-tive qui caractérisait cetteorganisation", explique àl'AFP le chercheur irakienHicham al-Hachimi, spécia-liste des activités desgroupes jihadistes. Selonlui, plusieurs raisons ex-pliquent ce changementstratégique. "Le groupe aperdu partiellement sa ca-pacité de mouvement àcause des raids dont il estla cible, de l'anéantisse-ment des ses dépôts logis-tiques et de la perte de plu-sieurs routes d'achemine-ment". "Il a égalementperdu de nombreux kami-kazes qui jouent un rôleprimordial dans les at-taques", ajoute M. Ha-chimi. Les régions souscontrôle des jihadistessont intensivement bom-bardées par les avions dela coalition internationalemenée par les Etats-Uniset de la Russie, surtout de-puis les attentats de Paris(130 morts) et d'un avionrusse en Egypte (224morts) revendiqués parl'EI. En Syrie, le groupes'est retiré de vastes ter-ritoires dans la provincede Hassaké (nord-est) etde plusieurs localités danscelle d'Alep (nord).En Irak, il a perdu lecontrôle de la ville de Baïjiet sa raffinerie dans la pro-vince de Salaheddine enoctobre, et de Sinjar àl'ouest de Mossoul le moisdernier. Ces défaites l'ontprivé d'une route d'appro-visionnement stratégiqueentre l'Irak et la Syrie, etd'autres régions à Diala etKirkouk. "Daech est atta-qué sur plusieurs fronts etpar différents acteurs,

comme le Parti de l'Uniondémocrate kurde (PYD) àHassaké, le Parti démocra-tique du Kurdistan (PDK)et le Parti des travailleursdu Kurdistan (PKK) à Sin-jar", souligne Fabrice Ba-lanche, chercheur et géo-graphe."L'armée syrienne, ap-puyée par les frappesrusses, combat l'EI à l'estd'Alep et dans les locali-tés d'al-Qaryantaïn et dePalmyre" dans la provinced'Homs (centre) et laFrance et la Russie bom-bardent Raqa (nord)",ajoute-t-il.

Fragiliser la coalitionM. Balanche soutient aussil'hypothèse d'un revire-ment défensif du groupeavec un "repli vers des ré-gions arabo-sunnites où iljouit d'un soutien popu-laire, comme la vallée del'Euphrate en Syrie et dansle nord-ouest de l'Irak".Mais selon le chercheur,l'EI a toujours la capacitéde "lancer des offensives".La semaine dernière en-core, un bataillon de jiha-distes a lancé une offen-sive contre les Kurdes

dans la province de Ninivedans le nord de l'Irak, fina-lement repoussée par lespechmergas et les bombar-dements de la coalition in-ternationale. Plus de 200jihadistes auraient ététués.Le groupe "se retire des ré-gions dont les habitantslui sont hostiles" en Syrie,affirme M. Balanche. "L'of-fensive irako-américaineen Irak porte ainsi plus surRamadi, la capitale de laprovince d'al-Anbar, quesur Falouja, plus prochede Bagdad mais dont la po-pulation soutient davan-tage Daech".Malgré ces replis, l'EI restepuissant et "capable defrapper partout et de re-cruter de nombreux étran-gers", affirme Karim Bitar,de l'Institut français de re-lations internationales.Soufan Group, un institutaméricain spécialisé dansle renseignement, a récem-ment estimé que lenombre de combattantsétrangers en Irak et enSyrie avait plus que doubléen un an et demi pour at-teindre 27.000. "Certes, l'EIa été contraint d'effectuer

des retraits tactiques et li-mités, mais depuis sa prisede contrôle de Mossoul, iln'a subi aucune perte mili-taire déterminante capabled'affecter radicalement lemoral" de ses troupes,ajoute M. Bitar. Il a mêmeétendu son rayon d'actionà la Libye et dispose d'unsoutien accru de groupesarmés dans plusieurspays, notamment africains.Pour M. Hachimi, les prio-rités actuelles du groupejihadiste consistent à "fra-giliser la coalition interna-tionale et à faire en sorteque les pays qui la com-posent se préoccupent da-vantage de leur sécuritéinterne, sous la pressionde l'opinion publique".Dans la même optique, M.Balanche soutient que, "àdéfaut de pouvoir abattreles avions de la coalition",l'EI "organise des attentatsau coeur des paysmembres comme la Francedans une tentative de dé-stabilisation et pour ga-gner la bataille de la propa-gande qui peut lui appor-ter des combattants et desfinancements".

R. I./Agence

De l'attaque à la défense, le groupechange de stratégie

Etat islamique Yémen

,Les négociations visantà mettre fin au conflit yé-ménite se sont achevées di-manche en Suisse et lesparticipants sont convenusde se retrouver le 14 jan-vier mais il faudra d'abordparvenir à un accord surun cessez-le-feu permanent,a annoncé l'émissaire desNations unies pour leYémen. Le lieu de la nou-velle session de discus-sions n'a pas encore étéfixé, a ajouté Ismaïl OuldCheikh Ahmed. La Suisseet l'Ethiopie sont envisa-geables. "Les participants àces discussions sont unani-mement d'accord pour direque le but ultime que nousavons tous est la fin decette guerre et de ce faitd'avoir un cessez-le-feu per-manent", a déclaré IsmaïlOuld Cheikh Ahmed lorsd'une conférence de presseà Berne, la capitale suisse.Il a ajouté que "tous ses ef-forts" des prochains joursseraient centrés sur l'ob-tention d'une trêve durable.Par la suite, le ministre yé-ménite des Affaires étran-gères, Abdel Malek al Mekh-lafi, a déclaré à la presseque le cessez-le-feu, quiavait été déclaré mardipour lancer le début desnégociations, avait été pro-longé d'une semaine, sous

condition que les rebelleshouthis respectent la trêve.La guerre au Yémen a faitplus de 6.000 morts depuisle début des bombarde-ments aériens, fin mars, parune coalition de paysarabes emmenée par l'Ara-bie saoudite contre les po-sitions des miliciens chiiteshouthis, alliés de l'Iran,dans le but de rétablir legouvernement du prési-dent Abd-Rabbou MansourHadi. Les rebelles houthis,après s'être emparés deSanaa, la capitale, mena-çaient Aden, le grand portdu pays. L'émissaire spé-cial de l'Onu a estimé queles parties en guerre étaientencore loin de déposer lesarmes, décrivant le niveaude confiance entre ellescomme "nul". "Il est trèsclair que dans certains cas,le cessez-le-feu n'a pas étérespecté et a été violé dèsles premières heures de cesdiscussions", a déclaré Is-maïl Ould Cheikh Ahmed.Les participants ont prévuqu'à un certain stade, il yaurait des libérations deprisonniers dans les deuxcamps et que des proposi-tions devraient être faitessur la gestion du retrait desforces et des armeslourdes.

R. I./Agence

,L'ambassade des Etats-Unis à Tunis a prévenu sesressortissants: "un rapportdont nous ignorons la cré-dibilité indique la possibi-lité d'une attaque terro-riste contre le Tunisia Mallaux Berges du Lac le 20 dé-cembre 2015. Nous vous conseillonsd'éviter cet espace", a-t-elle indiqué dans un com-muniqué publié samedisoir .

«Vigilance accrue»pendant les fêtesDans un autre communi-qué publié le 17 décembre,l'ambassade leur avait déjàrecommandé une "vigi-

lance accrue" pendant lapériode des fêtes dans lesespaces publics commeles hôtels, les centres com-merciaux, les endroits tou-ristiques et les restaurants. Les autorités tunisiennesn'ont pas réagi dans l'im-médiat à l'avertissementaméricain. Le pays, décrit comme unmodèle pour sa transitiondémocratique, fait face de-puis sa révolution en 2011à l'essor de la mouvancedjihadiste qui a déjà tuéplusieurs dizaines de poli-ciers et de militaires ainsique des civils dont destouristes.

R. I./Agence

Les négociations reprendrontmi-janvier

? Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé lundi à Moscou pourrencontrer son homologue russe SergueïChoïgou qu'il espère convaincre de frapperdavantage le groupe État islamique (EI) enSyrie et discuter d'un partage derenseignements sur cette organisation."On va avoir un échange sur ceux que nousconsidérons comme groupes terroristes, etcomment on peut souhaiter que la Russierenforce son action contre Daech (acronymede l'EI en arabe) qui est notre seul ennemi",a déclaré M. Le Drian à quelques journalistesavant son départ pour Moscou. LesOccidentaux reprochent à l'aviation russe,qui a entamé sa campagne en Syrie le 30septembre, de bombarder avant tout

l'opposition armée qui menace son allié, leprésident syrien Bachar al-Assad, plutôt quel'EI. M. Le Drian et son homologue russedoivent également discuter des modalitésd'un éventuel partage de renseignements surle groupe jihadiste.Cette coopération avec les Russes avait étéévoquée par le président François Hollandelors de sa visite fin novembre à Moscou, maisétait depuis restée très largementsymbolique. "Il y a beaucoup derussophones dans Daech sur lesquels nouspouvons éventuellement avoir desinformations et réciproquement, ils peuventavoir des informations sur desfrancophones", a relevé le ministre français.

R. I./Agence

nL'émissaire des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould CheikhAhmed. (Photo > D. R.)

,A l'offensive depuissa création, le groupeEtat islamique (EI)adopte depuisquelques mois uneposition défensivedans les régions qu'ilcontrôle en Syrie eten Irak après lesrevers qu'il a subi surplusieurs fronts,selon des experts.

Le Drian à Moscou pour parlercoopération dans la lutte anti-EI

Menace terroriste en Tunisie

Les Etats-Unis redoutent une attaque imminente

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Il était jusqu'à présent appelé le"King Coal"... mais le règne du"roi charbon" pourrait êtreproche de sa fin. La part de l'éner-gie fossile la plus émettrice deCO2 dans l'ensemble de la pro-duction mondiale d'électricité vadiminuer de 41 à 37% entre 2015et 2020, estime l'Agence interna-tionale de l'énergie (AIE) dans sonrapport annuel sur le marché ducharbon publié vendredi 18 dé-cembre, près d'une semaine aprèsla conclusion de la COP21.

De 3,3% à 0,8% de croissancemoyenneEn conséquence, la consomma-tion de charbon va certes conti-nuer d'augmenter, en ligne aveccelle énergétique, mais bienmoins rapidement qu'auparavant.Après avoir atteint 3,3% par anentre 2010 et 2013, la croissancede la demande mondiale va no-tamment passer à une moyenneannuelle de 0,8% jusqu'en 2020,selon les pronostics de l'AIE. En2020, les tonnes de charbon brû-lées sur la planète devraient être5,8 milliards : plus de 500 millionsde tonnes de moins que prévu.Déjà aujourd'hui la tendance se-rait d'ailleurs enclenchée, relèvel'AIE : 2014 a été la première annéedepuis 1990 à ne pas connaîtrede hausse de la demande mon-diale de charbon et en 2015 unrepli pourrait même être constatéen 2015 pourrait même consta-ter un repli. Le mouvement dedésinvestissement du charbon serenforce. Pour expliquer cetteévolution, l'AIE identifie essen-tiellement deux causes interdé-pendantes :La première est la baisse de la

consommation du charbon enChine, qui actuellement engloutità elle seule la moitié des res-sources mondiales. Non seule-ment Pékin est confronté à un netralentissement de sa croissanceéconomique. Surtout, son éco-nomie est de plus en plus axée surles services, qui demandentmoins d'énergie que l'industrie.La seconde réside dans le ren-forcement des politiques envi-ronnementales, qui favorisent lamontée en puissance des éner-gies renouvelables, de plus enplus compétitives. Ainsi, en no-vembre, plusieurs pays de l'Or-ganisation de coopération et dedéveloppement économiques(OCDE) ont décidé de limiter leursoutien à l'exportation de cen-trales au charbon. Dans le privé,le mouvement de désinvestisse-ment de cette énergie fossileprend aussi de plus en plus d'am-pleur, sous la pression des orga-nisations de défense de l'envi-ronnement.Le charbon est par ailleursconfronté à la concurrence ac-crue du gaz, dont les prix ont re-culé dans le sillage de ceux dupétrole, pointe l'AIE.

L'Inde persisteUn pays continue néanmoins demiser sur cette énergie fossile :l'Inde, qui le perçoit comme in-contournable pour développerson secteur manufacturier ainsique permettre l'accès à l'électri-cité à quelque 240 millions de seshabitants qui en sont encore pri-vés. L'Inde est ainsi destinée àdevenir "le deuxième consom-mateur mondial de charbon de-vant les Etats-Unis, et le premier

importateur de charbon ther-mique", prédit l'agence. Avecl'Asie du Sud-Est (Indonésie, Viet-nam, Malaisie, etc.), le pays aux1,3 milliard d'habitants sera ainsile principal moteur de la crois-

sance du charbon les prochainesannées. Cela restera toutefois in-suffisant pour contrebalancer si-gnificativement la tendance gé-nérale.

R. E.

économieCharbon

La NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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Toshiba contraintà des coupes sévèresaprès avoir cachéses difficultés

Le conglomérat industrieljaponais Toshiba a annoncé lundides réductions massivesd'effectifs et un recentrage de sesactivités au détriment desproduits grand public, après avoirmasqué durant des années lamauvaise santé de ces divisionssoumises à rude concurrence."Nous prenons des dispositions etallons agir de toutes nos forcespour recouvrer la confiance desactionnaires", a justifié le PDG,Masashi Muromachi, lors d'uneconférence de presse."Je ressens une profonderesponsabilité dans cettedéchéance", a-t-il avoué.Cette restructuration, ajoutée à larentabilité amoindrie de ladivision centrale des mémoiresflash Nand, va entraîner des fraisimportants et le groupe s'attend àune perte nette annuelle recordde 550 milliards de yens (4,2 mdsEUR) pour l'exercice d'avril 2015 àmars 2016. Des fuites dans lapresse ont entraîné une chute de9,80% de l'action Toshiba avantmême l'annonce officielle decette plongée dans le rouge. Letitre a perdu 50% depuis leprintemps quand ont émergé lespremiers doutes sur les comptes.Toshiba avait déjà vécu uneannée noire accompagnée d'unerestructuration en 2008/2009 avecla crise financière internationale,mais la perte alors subie nedépassait pas 343 milliards deyens. Les 6.800 suppressions depostes prévues d'ici à fin mars2016 s'ajoutent à diversprogrammes déjà annoncéstouchant 2.800 emplois dans lessemi-conducteurs.

La FED monte ses taux Les mouvements à envisager en 2016Même si les réactions des marchésont été mesurées face à uneannonce anticipée de longuedate, il faut néanmoins tenircompte de cette nouvelle donnepour aborder 2016. Pour lapremière fois depuis denombreuses années la banquecentrale américaine a décidé demonter ses taux. Depuis le débutde la crise financière la FED avaitmis en œuvre une politiquemonétaire ultra-accommodante :taux à zéro et injection massivede liquidité. Janet Yellen laprésidente de la FED a indiqué,avec une infinie prudence que letemps d’une certainenormalisation était venue et queplusieurs hausses de taux coursétaient envisageables en 2016.Une intense communication avaitlargement diminué l’effet desurprise, toujours tant redoutépar la communauté financière. Demercredi, jour de l’annonce, lesréactions des marchés à cettenouvelle ont été assezmesurées.n

I N F O SE X P R E S S

,La croissance de la consommation mondiale de cette énergie fossile est destinée à ralentir d’ici à 2020,selon l’Agence mondiale de l’énergie. Le soutien aux énergies renouvelables et la transformation chinoisessont les principales causes de ce déclin.

La fin de l'âge d'or serait arrivée

,Le Brent de mer du Nord esttombé lundi matin à ses plus basniveaux depuis 2004, se retrou-vant ainsi sous ses points bastouchés pendant la crise finan-cière de 2008, dans l'inquiétudecroissante face à la surabon-dance de l'offre de pétrole sur lemarché mondial.La production de pétrole restepléthorique partout dans lemonde, dans des marchés quidevront faire place au retour dupétrole iranien. Le relèvementdes taux de la Réserve fédérale etla hausse des stocks aux Etats-Unis, avec l'ouverture de nou-veaux puits, ont également pesésur les cours. Le baril de Brentpour livraison en février perdaitprès de 2% à 36,13 dollars vers07h35 GMT, à son plus bas ni-veau depuis juillet 2004, sous labarre de 36,20 touchée fin 2008 àla veille de Noël. Le contrat fé-vrier sur le brut léger américain(WTI) perdait de son côté 1,2% à34,32 dollars le baril, toujoursprès de ses plus bas de l'annéetouchés la semaine dernière.Dans un contexte d'offre large-ment excédentaire, le pétrole aperdu plus des deux tiers de sa

valeur depuis mi-2014, début desa glissade, et les analystes dusecteur estiment que les risquesde poursuite de la baisse sontde plus en plus élevés.L'espoir d'un rééquilibrage en2016 continue de subir de sérieuxrevers", écrit Morgan Stanleydans une note lundi.La banque évoque la productionaméricaine qui s'avère "plus ré-sistante que ne le prévoyaient laplupart des modèles", le retourde l'Iran avec une productiond'au moins 500.000 barils par jour(bpj) anticipée au premier tri-mestre 2016, l'augmentation de laproduction en Libye et le ralen-tissement de la demande pourexpliquer cette situation d'offrelargement excédentaire.n

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Les cours du pétrole à leurs plusbas niveaux depuis 2004

Energie

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La délégation de haut niveauconduite par le ministre d’Etat,ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération internatio-nale, Ramtane Lamamra, étaitaccompagné de Pierre Buyoya,l’ex-président du Burundi, man-daté comme étant le haut re-présentant de l’Union africainepour le Mali et le Sahel.Dans le même contexte, des di-plomates du Burundi, du Séné-gal, de l’Angola, du Tchad,Rwanda, l’Egypte, du Nigeria, ycompris ceux des plénipoten-tiaires d’organisations africaineset onusiennes. L’intervention du ministred’Etat, ministre des Affairesétrangères et de la Coopérationinternationale, qui a évoqué aucours de cette rencontre, quis’est tenue au palais descongrès, sis au sein de la wilaya,mettant l’accent sur l’Emircomme étant un humaniste quia marqué son époque par sapensée civilisationnelle a été le

fondateur de l’Etat algérien etle concepteur des droits hu-mains. Le haut représentant del’Union africaine pour le Mali etle Sahel, Pierre Buyoya, qui apris la parole au cours de cettecérémonie, a fait en sorte debrosser un tableau de la cité quia enfanté l’émir Abdelkader, endéclarant que le fondateur del’Etat Algérien «était avant toutun homme pour lequel la tolé-rance apparaît comme la mèrede toutes les vertus». Un diplomate rencontré aucours de cette rencontre diraque «l’émir Abdelkader, artisande la réconciliation à Damas, a

mis en lumière le mépris nourripar le camp occidental à l’égarddu peuple arabe». Vers 17h de ce samedi très par-ticulier, la délégation a étéconviée à la visite dans un pre-mier temps à l’aune du passéglorieux, un haut lieu de spiri-tualité communément appelée«la smala», révélatrice de la ré-sistance face aux occupantsfrançais, le rempart contre l’in-famie. Les hôtes de la wilayade Mascara ont achevé leur vi-site au site de l’arbre Dardara

(frêne) dans la commune de Gh-riss, où a eu lieu la première al-légeance à l’Emir par les tribusde la région. Cette visite a étéparachevée par la plantationd’un arbre au niveau du jardincommémoratif de Dardara, oùRamtane Lamamra s’est vuconfier cette tâche pour que lesgénérations futures se souvien-nent de l’émir Abdelkader qui adit que «l’amour est ma foi etma loi, le chemin de la réconci-liation».

Manseur Si Mohamed

Mascara

Elevée en rang de sous-préfec-ture lors du dernier découpageadministratif, la circonscriptiond’El Matmar reste incontestable-ment la moins lotie en matièred’infrastructures urbaines, à tra-vers toute la wilaya de Relizane.Pourtant, en matière de démo-graphie, elle compte 60.000 ha-bitants. Tout ce beau mondedonc afflue vers ces deux «pe-tits» chef-lieu que sont Belacel,Sidi M’Hamed Benaouda, ce der-nier étant le chef-lieu de daïra.Une agglomération traversée parle CW 14 sur une longueur de 23

km et quelques dizaines demètres embellies par des im-meubles et locaux commerciaux.Pour le passant profane, il ne pa-rierait pas un sou sur le fait quecette bourgade est un chef-lieusous-préfectoral. Aujourd’hui,tout un nouvel aménagement ur-bain s’impose car il demeure im-pératif que la localité remplisseconvenablement son statut ur-bain en effectuant une nouvelleplanification à même de répondreaux exigences de son dévelop-

pement. La démolition, parexemple, de quelques vieilles bâ-tisses pour implanter de nou-veaux immeubles, le transfert dela stèle de martyrs de la place oùelle se trouve vers le cimetièredes chouhada, l’agrandissementet l’aménagement des principalesartères et bretelles, le remplace-ment du réseau souterrain, au-tant de mesures à prendre pourfaire d’El Matmar une vraie villeet un réel chef-lieu de daïra.

N.-Malik

Oum El-Bouaghi

Une famille sauvéede justesse del’asphyxieAvant-hier, 3 membresd’une même famille, âgésde 25 à 60 ans, habitant lacité En Nasr, mitoyenne ausiège du 2e arrondissementde la sûreté de la daïrad’Oum El Bouaghi, ont étéasphyxiés par le monoxydede carbone provenant d’unchauffage à gaz, sans doutedéfectueux, a-t-on apprisauprès de la cellule decommunication de laProtection civile de lawilaya. Les trois personnesétaient inconscientes aumoment de leur évacuationpar les éléments de laProtection civile versl’hôpital Mohamed-Boudiaf de la mêmecommune pour recevoir lessoins appropriés. La mêmesource précise que leur vieest hors de danger,néanmoins, pour plus deprécautions, elles sonttoujours gardées enobservation.

A. Remache

Oran

Saisie de 34 kg de kiftraitéAgissant surrenseignements, lesgendarmes de la brigadede Bousfer ont récupéré unsac en plastiquerenfermant 34 kg de kiftraité à la plage Coralez delocalité d’Oran. Uneenquête a été ouverte pourélucider l’affaire.

R. R.

I N F O SE X P R E S S

,Une forte délégation,prévue dans le cadre du 3eséminaire de haut niveausur la paix et la sécuritéen Afrique, qui s’est ou-vert dimanche à Oran, aété l’hôte de la cité del’émir Abdelkader sa-medi après-midi. Pasmoins de soixante-dix re-présentants de diverspays africains ont prispart à cette cérémonie,qui demeure une pre-mière dans les annales dela wilaya.

Relizane

,Le petit village d’ElMatmar n’était sansdoute pas destiné à deve-nir un jour ce chef-lieu dedaïra. En témoigne l’ac-tuel aménagement quidemeure loin d’offrir lamoindre commoditéurbaine.

Aïn TémouchentSaisie de produits decontrebandeA chaque fin d’année grégorienne, dla consommation de boissonsalcoolisées, la contrebande et lesdélits conséquents augmententd’une manière vertigineuse àl’échelle nationale. En effet, unequantité de 791 bouteilles etcannettes de boissons alcoolisées aété saisie récemment par leséléments de la brigade derenseignement et d’investigation de

la sûreté de la wilaya d’AïnTémouchent, selon le communiquéde la cellule de communication decette institution sécuritaire. Selonnotre source, l’opération de saisie aeu lieu lors d’un barrage de contrôleau niveau de la sortie sud de la ville,à destination de la communed’Aghlal, quand des policiers ontprocédé à la fouille d’un véhicule demarque Renault 25. Ils ont découvertdes caisses pleines de boissonsalcoolisées et une somme de 154.500DA, supposée être le revenu de lavente de ces produits.

S. Djelloul

B R È V E

régionsLa NR 5426 — Mardi 22 décembre 2015

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Visite d’une délégation d’officielsafricains

1 020 bouteilles de boissonsalcoolisées saisies

Djelfa

, Lors d’une patrouille sur laroute reliant M'Liliha à Djelfa, àhauteur de la zone Dhaya El-Malha, commune de M'Liliha, lesgendarmes de la Section de sé-curité et d’intervention du grou-pement territorial ont récupéré 1 020 bouteilles de différentesmarques de boissons alcooliséesà bord d'une camionnette aban-donnée par son conducteur qui aréussi à prendre la fuite pédes-trement dans un bois mitoyen.

Informé, le Procureur de la Ré-publique près le tribunal de Djelfaa ordonné l’ouverture d’une en-quête et la remise des boissonsalcoolisées aux services des do-maines de Djelfa. Une enquête a été ouverte parles gendarmes de la brigade deM'liliha.

R. R.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

L’aménagement urbain,plus qu’une nécessité

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El-Tarf : concours de la meilleureœuvre picturale dédiée à l’écotourisme

Des jeunes gens venus de 28 wilayas du pays participent à El Tarf au«concours de la meilleure oeuvre picturale dédiée àl’écotourisme», a-t-on constaté dimanche devant l’entrée de lamaison de jeunes Ahmed-Betchine où se tient une expositioncollective.

(Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5426 - Mardi 22 décembre 2015

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Ouargla : une étude technique pour la réalisation d’un complexe sportif

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a annoncé,dimanche à Ouargla, qu’une étude technique sera inscrite en 2016 pourla réalisation d’un complexe sportif régional dans cette wilaya.0

(Photo > D. R. )

Adrar : 5 800 jeunes demandeursd’emploi placés en 2015

Pas moins de 5.802 jeunes sur 13.955 demandeurs d’emploi à Adrar ontété placés dans le cadre des différents dispositifs d’emploi durant2015 dans la wilaya.

(Photo > D. R.)

Aïn Témouchent : lancement duprogramme Diveco 2 de la pêche

Un programme d’appui à la diversification de l’économienationale consacré au secteur de la pêche DIVECO 2 a étélancé dimanche à Aïn Temouchent, retenue comme wilayapilote pour la région Ouest du pays, a annoncé le directeurnational de ce programme. (Photo > D. R. )

Annaba325 000 tonnes de déchetsspéciaux stockés annuellement

Une intervention sur la po-litique environnement in-dustriel avait été expliquéepar Mme Adjali du minis-tère de l’Aménagement duterritoire et de l’Environ-nement durant l’événe-ment.Il existe des déchets in-dustriels spéciaux DISétant spécifiques de l’acti-vité industrielle quicontiennent en quantitévariable des élémentstoxiques ou dangereuxpour l’homme et l’envi-ronnement : toxicité chi-mique ou risque d’explo-sion. Outre des déchets or-ganiques qui sontnotamment des résidusdes eaux usées, des ma-tières de vidange, bouesde curage, corps gras etaussi des déchets orga-niques des industries agro-alimentaires provenantdes différentes filières, àsavoir viande, laiteries,charcuteries et des sous-produits organiques hété-rogènes comme des dé-chets de légumes ou defruits de conserveries. Acet effet, il est à soulignerque le cadeste des déchetsspéciaux a réalisé en 2002par le ministère de l’Amé-nagement du territoire etde l’Environnement uneétude révélant que laquantité annuelle des dé-chets spéciaux générés auniveau nationale est del’ordre de 325 000 tonnes.Soit 2360 tonnes stockéesde pesticides périmés, 12000 t de médicaments, 450000 t de boues contenantdu zinc stockées, 1 000 000t de boue de mercure et272 tonnes de déchés cya-runés, indique-t-on. Six wi-layas (Alger, Béjaïa, Skikda,Annaba, Tlemcen, Oran)produisent à elles seules

283 000t/an et détiennent1,9 million de tonnes enstock, soit 95% du stockdétenu au niveau national.La région Est, avec lesdeux wilayas industrielles,et leurs industries pétro-chimiques, sidérurgiquesd’El Hadjar, et le complexemercuriel de Azzaba, gé-nère annuellement, à elleseule 45 % des déchetsspéciaux. Alors que la ré-gion Centre génère 77 000t/an de déchets spéciauxet stocke 378.000 tonnes.Les régions Sud-Est et Sud-Ouest sont celles où lesquantités générées et stoc-kées sont les moins im-portantes.Quatre secteurs indus-triels génèrent, à eux seuls,86% de la totalité des dé-chets industriels spéciauxproduits en 2001. Le sec-teur des hydrocarbures(raffinage du pétrole,transport etc.) : 34%. Lesecteur de la chimie, ducaoutchouc et du plas-tique : 23%. Celui de la si-dérurgie et métallurgie :16%. Le secteur des mines: 13%. Le secteur des tex-tiles (4%) ainsi que ceuxdu papier et cellulose, duciment et dérivés, del’agroalimentaire et de lamécanique produisentchacun d’eux des quanti-tés de déchets spéciauxmoins importantes (2%).

Risques liés aux déchetsDeux types de pollutionpeuvent être générés parles déchets solides : lespollutions biologiques,dont la manifestation secaractérise par la prolifé-ration d’agents patho-gènes favorisée par la pré-sence de résidus orga-niques en décompositionou de déchets spécifiquescomme les déchets hospi-taliers. Les pollutions chi-miques engendrées par laprésence de déchetstoxiques, notamment cer-tains déchets industriels

(métaux lourds, peintures,cyanures etc.), qui pré-sentent un risque d’autantplus grand que certains ef-fets ne se manifestentqu’après un long tempsd’exposition (effets chro-niques). Ces pollutions gé-nérées notamment par lesdéchets ont pour effetd’altérer la qualité deseaux superficielles et sou-terraines par lessivage desdépôts de déchets par leseaux de pluie, puis infil-tration des lixiviats, etavoir pour conséquencesdes intoxications ou ma-ladies dues aux polluantspathogènes ou toxiques.De polluer l’air ambiant enrisquant d’affecter les po-pulations environnantes,soit du fait de l’incinéra-tion à ciel ouvert des dé-chets, soit de leur dissé-mination dans l’atmo-sphère (amiante). De lapolluer les sols, et de créerainsi des sites contaminésdont la dépollution en-gendre des coûts très im-portants.

Risques d’incendie et d’explosionCertains déchets peuventêtre à l’origine d’incendieset même d’explosions.Pour cela, trois conditionsdoivent être réunies : laprésence d’un déchetcombustible (matièrescombustibles organiques),d’un comburant (oxygènede l’air ou matière com-burante) et d’une sourcede chaleur (étincelle d’ori-gine électrique ou méca-nique) feu, etc. Notonsaussi les risques pour lasanté qui sont liés aux sub-stances chimiques utili-sées en industrie sontcomplexes et sont liés no-tamment à la forme du pol-luant (solide, liquides ougazeux), à ses propriétésphysico-chimiques (solu-bilité, réactivité, pointd’éclair etc.), ainsi qu’auxconditions d’exposition

(durée, conditions tech-niques, et notamment lesmesures de préventionmises en pratiques). Lemode d’entrée de la sub-stance dans l’organismeinfluence également lerisque potentiel (voie res-piratoire, digestif ou cu-tané). Risques d’atteintedes voies respiratoires :les substances qui entrentdans l’organisme par in-halation peuvent affecterles voies respiratoires defaçon plus ou moins grave(irritation, allergies, pneu-moconioses, etc. ).Risques d’atteinte géné-rale : les substances ditestoxiques peuvent aprèspénétration dans l’orga-nisme, affecter l’un oul’autre organe, parfois en-traîner la mort de l’indi-vidu (plomb, mercureetc.). Cette atteinte à lasanté peut être aiguë ouchronique, c’est-à-dire sur-venir après un laps detemps plus ou moins long.Risques cutanés : lecontact de certaines sub-stances avec la peau (irri-tantes, allergènes, corro-sives) peut affecter celles-ci de façon plus ou moinsgrave. Risques dus auxsubstances tératogènes oumutagènes : au-delà desrisques pouvant atteindrel’individu exposé, cer-taines substances peuventaffecter la descendance decelui-ci, soit par atteintedu fœtus lorsque la mèreest exposée, soit par mu-tation génétique. Dans cechapitre, il est impératifd’indiquer que La décla-ration des déchets (nature,quantité, caractéristiques)par les générateurs et/oules détenteurs des déchetsspéciaux dangereux au mi-nistre chargé de l’environ-nement est rendu obliga-toire. En outre, ils doiventfournir périodiquement lesinformations ayant trait autraitement de ces déchets,ainsi qu’aux mesures pra-tiques prises et à prévoirpour réduire la productionde ces déchets.Le transport des déchetsdangereux est soumis àune autorisation du mi-nistre chargé de l’environ-nement après avis du mi-nistre chargé des trans-ports. L’exportation desdéchets spéciaux dange-reux est réglementée parla Convention de Bâle etsoumise à autorisation duministère chargé de l’En-vironnement alors quel’importation des déchetsspéciaux dangereux est in-terdite

Oki Faouzi

,Des journées d’in-formation sur le sys-tème de gestion en-vironnementalavaient été organi-sées à Annaba par leconservatoire natio-nal des formations àl’environnement. Or,cet établissement apour principal ob-jectif dans la contri-bution à bâtir uneconscience environ-nementaliste danstoutes les sphèressociales tout en vi-sant ainsi à partici-per efficacement àla mise en œuvre decette politique et àl’élargissement deses sphères d’appli-cation.

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his to ireLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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Issu de la faction des Aït Smaïl de latribu berbère des Iguejtoulen, dans larégion de Boghni en Kabylie, où ilnaît, selon certaines sources, vers

1720, M’hamed Ben Abderrahmane* estissu d’une famille de marabout. Trèsjeune, il étudie dans une zaouïa du Djurd-jura, surnommée Djebel Ennour (La mon-tagne de la lumière). Il y apprend le saintCoran et les fondements de l’Islam avecpour maître le cheikh Sidi Hussein IbnArab des Aït Iraten qui a fondé sa zaouïaaprès son retour d’Egypte.Vers l’âge de vingt ans, il part poursuivreses études et parfaire ses connaissancesà l’université al-Azhar, en Égypte, commec’est souvent la coutume à l’époque. Il ré-side dans le riouak (galerie) des Magh-rébins et se lie d’amitié avec différentsétudiants et cheikhs, notamment ceux dela Khalwatiya.C’est ainsi qu’il sera initié par cheikh ElHafnaoui à cette tariqa avant d’entreren khalwa (retraite). Partant de l’idéeque la retraite spirituelle du pratiquanten est le principe fondamental, cette ta-

riqa se réfère à la retraite de Mohameddans la grotte de Hira, et à celle du pro-phète Moïse sur le mont Sinaï. Le Khal-wati, ou Khalwi doit se retirer dans unegrotte ou dans une pièce fermée, pourpratiquer la prière, la méditation, le wird,c’est-à-dire la récitation du Coran et ledhikr (l’invocation des noms de Dieu).Cette retraite avec très peu de nourri-ture, est d’une durée illimitée avec un mi-nimum de trois jours.Après quelques temps, le cheikh envoieM’hamed Ben Abderrahmane pour unesyaha (un voyage spirituel). Son périplequi durera six années, le mènera entreautre en Inde et au Soudan. Il y initierade nombreuses personnes à la Khalwa-tiya, dont le sultan du Darfour. A son re-tour en Egypte, El Hafnaoui l’autorise àrentrer dans son pays, après une ab-sence de trente années.De retour parmi les siens, chez les AitSmaïl, il fonde la première zaouïa Khal-watiya d’Afrique du Nord, vers 1769. Ilinitie de nombreux disciples, dont SidiErrahmouni auteur d’ouvrages de gram-maires et de jurisprudence dans le ritemalékite.Après quelques années, il décide des’installer à Alger, dans le quartier quiportera plus tard le nom d’El Hamma, oùil fonde une autre zaouïa. Cette dernièrerayonne sur tout le pays, accueillant lespauvres, les orphelins et les étrangers.Tout en étant un lieu d’études pour denombreuses sciences, de nombreux dis-ciples viendront y demander l’initiationet faire leur retraite spirituelle.Parmi les disciples du Cheikh M’hamed,

Sidi Abderrahmane Bachatarzi El Qo-santini qui propagera la tariqa dans leConstantinois et dans tout l’est du pays,Sidi Ibn Azzouz El Bordji, Sidi AmezianeEl Haddad, chef spirituel de la révoltedes Mokrani, Sidi Ahmed Tidjani fonda-teur de la tariqa Tidjaniya et biend’autres. Sa Tariqa Khalwatiya deviendrala Rahmaniya, en référence à son pèreAbderrahmane.Sidi M’Hamed enseignera ses préceptespendant plus de 25 ans. Jusqu’au jour où,sa santé déclinant et sentant sa fin arri-ver, il retourne dans son village natal. Ily décédera en 1793, à l’âge de 73 ans.Les Aït Smaïl l’enterrent et lui construi-sent un mausolée.Mais ses adeptes d’Alger, estimant avoirplus de droit sur sa personne, déterrentsa dépouille de nuit et l’ensevelissentdans sa zaouïa algéroise. Les Aït Smaïl in-dignés, expriment violemment leur mé-contentement, l’affaire est sur le point detourner au drame. Mobilisés pour faireroute vers Alger afin de récupérer le ca-davre du saint homme, l’un d’entre euxa l’idée de vérifier sa tombe pour confir-mer le vol, mais la dépouille s’y trouveencore. Pour la population, il s’agit d’unvéritable miracle, Sidi M’hamed étantun saint homme. La colère des villageoisretombe et il est unanimement sur-nommé Bou Qabrin.Quand à sa tariqa, elle continuera à pros-pérer dans tous le pays. Des zaouïassont fondées un peu partout et la Rah-manya devient l’une des plus impor-tantes par le nombre de ses adeptes.

Source www.babzman.com

L’homme aux deux tombesSidi M’hamed Ibn Abderrahmane

,Le cimetière Sidi M’hamed deBelouizdad, tient son nom d’unsoufi, fondateur de la tariqa(confrérie) Rahmania. Tout aufond de ce lieu de repos se trouveson mausolée. Qui est véritable-ment ce saint homme ? et quelleest son histoire ?

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détenteLa NR 5426 — Mardi 22 décembre 2015

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N° 67

Mots fléchés

Mot mystère - Thème : ETOFFES

Mots croisés

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«Sois...................................................mais laisse-toi prendre pour un ignorant.»(Proverbe russe)

Est-ce le mot : A : Discret ? B : Savant ? Intelligent ?

Le mot manquant

Solutions du numéro 66Mot mystère

PUERILEMENT

Mots fléchésHorizontalement : P - A - M - M - A - CHEVREPIED - ARAIRES - SCORE - SEME - ODEUR - RAT - ACE- SAPERA - HELERA - TI - LESA - EPARS - R - TO - ATE - MERES - SESO.

Verticalement : C - S - A - L - M - PHACOCHERE - ERODEES - R - AVARE - LATE - RIEUSE - OS- MER - RARE - PES - PAPAS - MISERE - ATE - E - MARTRES - AD - ETAIS - O.

Mots croisésHorizontalement : MONSTRUEUX - ORIENT - PRE - NAGER - LIER - TNES - TIASO - EGR - FART - D - LE- TETE - PE - IRRITE - BUR - MAIRE - TEAM - AISE - FORNI - RESTREINTE.

Verticalement : MONTELIMAR - ORANGERAIE - NIGER - RISS - SEES - TIRET - TNR - FETE - R - RT -TATE - FE - U - LIRE - TOI - EPIAT - BERN - URES - PUANT - XERODERMIE.

Le mot manquant

«L’ennemi est entré dans le mondepar la paresse»

(La Bruyère)

Repoussant Âme d’enfant

Cela se passeavant l’aube

Véto

Bassiner Le chrome

Ecrivain enquarantainePetit Robert

Bien roulées

Vêtement trèsajustéEspèce

En AsieAutre nom du

Salpêtre

Crise del’énergie

Cinq pour unlustre

Est apoétique

Département Déterminant

Il a raison de lajalousie

Action d’évacu-ation

Embarras

Clou pourle bois

Cité du PérouCours delittérature

Jeu de cartesRépondit àl’appel

Firmeraccourcie

Morceaux decanards

Préfixe divi-seur

Ecole decommis

HORIZONTALEMENT

I. Indépendantes. II. Se couche. III. Les-Bains dans l'Aude. Ses rames ne sontpas en contact avec l'eau. IV. Remis en demeure. V. Base sportive. Pommevenant de Rome (d’). VI. Pressera à la lingerie. VII. Pan de jupe. Ville duPérou. VIII. Passa au rouge. IX. Elle fait ses paquets. Fais l'innocent. X.Écueil. C'est de l'étain.XI. Le deuxième inspira Edmond Rostand. XII.Plus sympa que vous. Possessions.

VERTICALEMENT

1. Tiraillement. 2. Il a son dormeur. Sur une rose. Il a une poigned'acier. 3. Ouverts par nécessité. Jamais pour l'insatisfait. 4. Rangedes sardines. Meneuse de jeu. Cheval de trait léger. 5. Il possédaitsa clé. Vol sans envergure.Trotte de Pékinois. 6. Qui adhère à l'UE.7.Réduire les dimensions d'une pièce de bois. Complément de lamortaise. 8. Les Suisses en font tout un fromage. On y trouve desmorceaux choisis. Nos pôles.

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10.15 Un ticket gagnant pour Noël

12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.40 Au coeur des Restos

du coeur13.55 Hôtel Transylvanie15.35 Stuart Little 217.00 Ghost19.00 Money Drop20.00 Journal20.40 Nos chers voisins20.55 Zoo : Une visite au zoo22.35 Zoo 23.10 Zoo

11.55 Tout le monde veutprendre sa place13.00 Journal13.50 Les Grosses Têtes17.10 Flynn Carson et les

nouveaux aventuriers 17.55 Flynn Carson et les

nouveaux aventuriers 18.50 N'oubliez pas les

paroles19.20 N'oubliez pas les

paroles20.00 Journal20.55 L'hôtel du Libre-échange23.20 Au coeur de «L'Hôtel

du Libre-échange»

09.00 M6 boutique10.55 Once Upon a Time 11.50 Once Upon a Time 12.45 Le journal13.15 Scènes de ménages13.45 Trois jours avant Noël15.30 Un Noël sur mesure17.00 Le Noël des petites

terreurs 18.35 Objectif Top chef 19.45 Le journal20.05 Scènes de ménages20.55 Félins22.25 Chimpanzés

06.00 EuroNews07.50 Ludo vacances08.27 Les lapins crétins :

invasion08.35 Les lapins crétins :

invasion09.45 Consomag09.50 Midi en France :

Les meilleurs moments10.22 Les chroniques de Zorro10.49 Niko le petit renne 212.00 Journal12.55 13h avec vous13.40 En course sur France 315.40 Culturebox15.45 Slam

16.15 Un livre toujours

16.25 Des chiffres et des lettres

17.00 Ouifi

18.10 Questions pour un

champion

19.30 Journal

20.00 Tout le sport

20.25 Plus belle la vie

20.55 Marius

22.30 Grand Soir 3

23.05 Superstar

13.45 Les contes de Grimm : Cendrillon

15.35 La villa des coeurs brisés 16.55 La villa des coeurs brisés 18.05 Grey's Anatomy 19.00 Grey's Anatomy 19.50 Grey's Anatomy 20.55 Le big bêtisier 22.45 Le big bêtisier

17.00 Inspecteur Barnaby 18.50 Touche pas à mon poste 20.55 Le meilleur des 4/3 de

Jean-Luc Lemoine volume 2

23.15 Le meilleur des 4/3de Jean-Luc Lemoine

14.50 Une nounou 15.45 Une nounou 16.40 Un dîner presque parfait17.40 Un dîner presque parfait18.50 Les princes de l'amour 19.35 Les princes de l'amour 20.55 Golden Moustache :

spécial parodies22.30 Suricate : Les Dissocié

14.50 Monstres marins : une aventure préhistorique

18.10 Les as de la jungle18.45 Une saison au zoo19.15 Une saison au zoo20.50 C'est mon métier 22.20 On n'est plus des

pigeons !

10.15 La semaine des Guignols10.50 Wild12.50 La nouvelle édition s14.05 Le Hobbit : la bataille

des cinq armées16.30 47 Ronin19.00 Ce soir show20.10 Le petit journal21.00 Whiplash22.40 U223.10 Draquila

13.30 Black Death15.10 Nomad17.00 L'ivresse du pouvoir18.50 Gibraltar20.45 Paranoïak 22.25 The Lords of Salem

17.00 Une place sur la Terre18.40 Landes20.45 Voyage au centre

de la Terre 22.15 3h10 pour Yuma

14.15 Rencontre avec les mormons

15.10 Le marcheur du Nil 16.00 La science grandeur nature18.15 Sauvez les animaux

19.00 Sauvez les animaux 19.45 Arte Journal20.05 Life, l'aventure de la vie 20.55 Royal Affair23.05 Le roi, la reine et son

amant

11.55 Appelez-moi le père Noël !

13.40 L'enquête corse15.30 Christian Clavier : la fabu-

leuse histoire d'un Bronzé17.15 Mylène Farmer :

sur les pas d'une icône19.10 Las Vegas 19.55 Las Vegas 20.55 L'âge de glace 223.30 Une famille en or

20.30 Coupe du monde 2015/2016

21.45 Championnat du mondeWBO

23.20 Championnat du mondede vitesse 2015

Programme

té lév is ion

Sélection

LES MISERABLES

Les premiers mois de soninstallation en qualité deministre de la Culture,Azzeddine Mihoubi avaitorganisé une soirée enhommage aux artistesalgériens. C’est bien ! C’estplus que bien, sauf que…Oui,il y’a un hic, comme dirait leHic d’El Watan. Lors de cethommage organisé à laBibliothèque nationale d’El-Hamma, on a carrément «omis » d’inscrire les artistespeintres et de les convier aumême titre que les autresprésents.Les présents ? Il y’avait descomédiens, des gens duthéâtre, des chanteurs, despoètes…même quelquesanimateurs (ah bon ? c’est desartistes ?), mais point depeintres, de plasticiens ou desculpteurs…pour le ministèrede la Culture, cette catégorien’existe pas. Mieux encore, ondoit décerner le prix del’ignorance à ceux qui se sontoccupés des invitations, dontla culture se limite à latélévision….Whaouuuuu !Hayla !La grosse bévue des cadres duministère de la Culture aprovoqué la colère des artistesplasticiens qui se sont sentismis à l’écart, marginalisés,effacés, inexistants.Ce n’est pas vraimentnouveau, volet « culture », onzappe presque toujours nosplasticiens, et la culture selimite aux chanteurs de raïand Co.Je ne veux pas créer unepolémique, mais je voudraisbien connaître la définitiondu mot « culture » chez nosdécideurs.La culture en algérien estorpheline, et si la culture étaitla famille Thénardier duroman « Les Misérables » deVictor Hugo, la peinture seraitCosette. Si le cinéma est leparent pauvre de la culture enAlgérie, la peinture a toujoursété le parent le plus pauvre.On parle peu d’exposition,d’installation, de vernissage,nos musées sont déserts, nospeintres méprisés, ignorés etsouvent meurent dans la plustotale indifférence de nosautorités. Les hommagesviennent souvent à titreposthume et c’est lors desenterrements que l’ont al’occasion de voir ce défilé dehauts responsables, mais c’estjuste pour les caméras de latélés et les objectifs desphotographes, et leur passagedure souvent quelquessecondes.« Ne dites pas à mère que jesuis peintre, elle croit que jesuis agent de sécurité chezArdis ! » …Allez, à demain sije ne suis pas viré !

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5426 — Mardi 22 décembre 2015

12

Ciné Frisson - 20.45ParanoïakThriller avec Shia LaBeouf

,Kale, 17 ans, vit dans une banlieue aisée etennuyeuse. Condamné à la suite d'unealtercation avec un professeur, il est placé souscontrôle judiciaire. Muni d'un braceletélectronique, il ne peut quitter le domicilefamilial, ce qui n'est pas réellement unepunition pour lui. Sa mère, voyant qu'il passeses journées à surfer sur le Net et à jouer à desjeux vidéo, décide de lui supprimer sesdivertissements. Désœuvré, il se met àespionner ses voisins…pas mal comme idée !

,Personne ne croit plus le professeur TrevorAnderson lorsqu'il affirme être sur le point defaire une extraordinaire découverte. Ses hypo-thèses révolutionnaires l'ont mis au ban de lacommunauté scientifique.

,Dan Evans, un vétéran de la guerre de Sécession,est propriétaire d'un ranch au bord de la faillite. Lasécheresse et l'incendie de sa grange en pleine nuitsur les ordres du puissant Glen Hollander luimettent encore plus le couteau sous la gorge.

Ciné Premier - 22.153h10 pour Yuma Film western avec Russell Crowe

Ciné Premier - 20.45Voyage au centre de la Terre Film d’aventures avec Brendan Fraser

Page 13: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 4 - lnr-dz.com fileLa LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5426 Mardi 22 décembre 2015 - Prix : 10 DA NR Université : Hadjar recevra les

La saison 2015 sera donc clôturéepar un évènement rare, commecette superbe exposition des ar-tistes Yacine Belferd, l’étonnantAhmed Stambouli mais aussi l’in-égalable Nouredine Chegrane.Trois grands maîtres de la pein-ture algérienne réunis par JazyaBelaloui et qui sont venus pourprésenter une grande partie deleurs œuvres. Evènement incon-tournable de la fin de l’année2015, cette exposition est une vé-ritable surprise, puisqu’on re-trouve de très nombreusesœuvres récentes de ces troisgrands artistes. Yacine Belferdpossède un style particulier, celuide marier les symboles à la calli-graphie, avec cette parfaite pré-cision du moindre petit détailavec une très riche palette de

couleurs. Cet artiste, timide et ré-servé parle surtout avec ses toileset ses couleurs. Alors que lesautres s’expriment aisément parle langage, lui, extériorise ses sen-timents par ses tracés, ses traitset ses couleurs. Les traits et lescouleurs ? Il y’en a et beaucoupmême ! Les œuvres de Yacine Bel-ferd sont autant d’invitation àvoyager dans un monde aux cou-leurs d’un gigantesque arc-en-ciel.Ahmed Stambouli, lui, est un ex-traverti. Le verbe facile, il s’ex-prime avec grande aisance faceau public réuni autour de lui. Ilparle d’art, ses mots sont cou-leurs et son langage est trait. Par

sa gestuelle, il semble vouloirdessiner dans l’espace des formesque seul lui peut distinguer. Sesœuvres sont un mixage parfaitdes deux civilisations maghré-bine et africaine, à travers lessymboles, mais aussi les formeset les couleurs, notamment lejaune, le marron et l’ocre. Oui, lesœuvres d’Ahmed Stambouli sontreconnaissables entre mille. Im-possible de se tromper grâce à satouche artistique unique. Cegrand artiste a été nombre defois copié mais jamaiségalé…c’est à travers ça qu’onreconnait la touche d’un grandmaitre. L’autre grand maître pré-

sent en ces lieux majestueux dé-diés à l’art et aux artistes, Nou-redine Chegrane. Cet artiste n’estplus à présenter, ni d’ailleurs sestravaux. Difficile donc de ne pasêtre sensible à toutes les cou-leurs, à tous les symboles et àtoutes les formes de NouredineChegrane. Des compositions réa-lisées avec des techniques aussidiverses, ce grand artiste a réuniplusieurs de ses œuvres, soit plu-sieurs années de travail, qui offreaux visiteurs, et rien que poureux. La rencontre historique deces trois grands peintres a étérendue possible grâce à la galerie« Les Ateliers Bouffée d’Art » qui,par la même occasion à voulutransformer l’évènement en hom-mage à ces trois grands noms dela peinture.Et on ne peut clôtu-rer sans parler de la formidablesymbiose entre les artistes, tel-lement parfaite d’ailleurs, que lestrois peintres disent la mêmechose : « La peinture est une ou-verture aux autres »…je vais justeme permettre d’ajouter que cetteouverture est magnifique.

Réda BoufellahExpo de Belferd, Chegrane et

Stambouli, Galerie « Les AteliersBouffée d’Art », Résidence Sah-

raoui Les Deux Bassins, Ben Aknoun-Alger, jusqu’au

janvier

Palettes coloréesBelferd, Chegrane et Stambouli aux «Ateliers Bouffées d’Art»

La NR 5426 - Mardi 22 décembre 2015

13

kLa galerie «Les AteliersBouffée d’Art» de JazyaBelaloui, située au centrede la résidence Sahraoui –Les Deux Bassins, à BenAknoun, n’est pas qu’unesimple galerie d’art. Elleest connue pour êtreégalement un haut lieu derendez-vous des plusgrands noms de lapeinture algérienne.

e ANNIVERSAIRE DELA MORT DE CHEIKHLARBI BENSARI

CONCERT DE MUSIQUEÀ TLEMCEN

Le grand orchestre de lamusique andalouse de la villede Tlemcen donnera,vendredi prochain à lamaison de la culture«Abdelkader Alloula», unconcert de musique pourcommémorer le 51eanniversaire de la mort duchantre Larbi Bensari, a-t-onappris dimanche auprès decet établissement culturel. Cetorchestre composé de plusd’une centaine de musiciensde différentes associationsmusicales activant à Tlemcentelles que «Kortobia»,«Ahbab cheikh LarbiBensari», «Slam»,«Gharnata" et autrespermettra aux mélomanes, letemps d’une soirée, de sesouvenir du cheikh LarbiBensari, qui fut un virtuosedu R’bab et de musique demanière générale.Né en 1857 dans une famillemodeste, Larbi Bensaricommença très jeune àapprendre la musique desgrands maîtres de l’époque, àl’instar de cheikh Boudefla.

R. C.

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culture

Page 14: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 4 - lnr-dz.com fileLa LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5426 Mardi 22 décembre 2015 - Prix : 10 DA NR Université : Hadjar recevra les

CLAFOUTIS LÉGERAUX POMMES

INGRÉDIENTS- 4 pommes- 4 œufs- 100 g de sucre en poudre- 100 g de farine- 125 g de beurre- 50 cl de lait demi-écrémé- 1 pincée de sel

PRÉPARATIONPortez le lait à ébullition.

Hors du feu, faites fondre 100g de beurre en parcelles, dansune terrine, mélangez les

œufs, le sucre et 1 pincée desel, incorporez la farine puisle mélange lait-beurre tiédi endélayant avec un fouet.Préchauffez le four th. 7(210°C). Epluchez etépépinez les pommes,coupez-les en dés.Répartissez-les dans unmoule à gratin beurré.Recouvrez de la pâte etenfournez 20 min. Servez de préférence tiède.

vie pratiqueLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

14

HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENTMV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoMardi 22 décembre : 22°C

,Dans la journée :EnsoleilléMax 22°C ressentie 20°CVent modéré de sud-ouest

,Dans la nuit :Peu nuageuxmin 7°C ressentie 9°C

Alger : Lever du soleil : 7h55Coucher du soleil : 17h35

Santé

,Le ventre est l’une deszones de notre corps qui atendance à accumuler leplus de graisse, commeconséquence d’unemauvaise alimentation etd’un style de vie sédentaire.Une fois que la graisse estlocalisée, il est très difficilede l’éliminer. Pour avoir unventre plat et joli, il estnécessaire de modifiercomplètement seshabitudes de vie.

Première étape : commencezvotre journée par des exercices,une bonne alimentation et del’eauSous aucun prétexte, vous ne devezsauter le petit-déjeuner, car celaralentit le métabolisme et rend plusdifficile l’élimination des graisses.Commencez la journée avec unverre d’eau tiède au citron.Faites des exercices cardiovascu-

laires pendant une demi-heure.(courir, faire du vélo, sauter à lacorde, danser, entre autres).L’idéal est de commencer l’exer-cice avant le petit-déjeuner, car lecorps utilisera comme combustibleles calories qui sont déjà accumu-lées dans votre corps. Après les exercices, reposez-vouset consommez un petit-déjeunersain et riche en fibres.

Deuxième étape : le dernier ali-ment que vous consommez dansla journée

Il est très important de mangerquelque chose de léger au dîner, aumoins 3 heures avant d’aller dor-mir. Cela évite que l’organisme n’aittrop de travail de digestion.Pendant que vous dormez, votremétabolisme n’est pas aussi actifque durant la journée, et ce n’estpas suffisant pour brûler des calo-ries.Ainsi, l’idéal est de manger quelquechose de léger, faible en calories etavec un moment d’anticipation parrapport à l’heure du coucher.

(A suivre)

Les 3 étapes pour brûler de la graisseabdominale rapidement

I N F O SVO L S

Mardi 10 rabi al-awal 1437 :22 décembre 2015

Dhor ................12h42Asser ...............15h14Maghreb ..........17h35Icha .................19.00

Mercredi 11 rabi al-awal 1437 :23 décembre 2015

Fedjr ....................06h19

Page 15: LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 4 - lnr-dz.com fileLa LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5426 Mardi 22 décembre 2015 - Prix : 10 DA NR Université : Hadjar recevra les

En effet, le colloque a attiré à la fois desspécialistes et des acteurs de terrain, entreautres : des universitaires, des enseignantsdes trois paliers de l’enseignement géné-ral, des inspecteurs de l’éducation natio-nale et même des étudiants des départe-ments de langues et d’autres disciplines.La diversité des disciplines scientifiquessollicitées et des savoirs mis en action aété très grande. Par ailleurs, la manifesta-tion scientifique a montré que même siles acteurs du monde de l’enseignement engénéral mieux sensibilisés, ont acquis à lafois une plus grande vigilance et unemeilleure connaissance des mécanismes etenjeux de l’enseignement des langues enAlgérie notamment dans le cadre de l’ap-proche par les compétences, un énormetravail reste à faire en matière de préven-tion des risques d’échecs d’apprentissagevoire de l’enseignement et d’action sur lapédagogie.

L’organisation soignée, le maillon fortdu colloquePour ce qui est de l’organisation, cettetâche si lourde a été confiée à un comitécomposé de six maîtres assistants du dé-partement de Français et chapeauté parMlle. AIT AMAR MEZIANE Ouardia en saqualité de présidente du comité et coor-dinatrice scientifique du colloque. Enoutre, des étudiants de master I et II option« didactique et ingénierie de la formation» en l’occurrence Mlle. Bouacha Aïcha Ib-tissem, M. Oumoussa Seifeddine, Mlle.Hamdi Fatima Zohra, M. Mohamed AmineZouaoui, M. Benbrahim Toufik, Mlle. Had-jarab Lynda et Mlle. Makhloufi Amina.Mlle. Sassi Sarah, ancienne étudiante dudépartement et actuelle doctorante en di-dactique à l’université de mascara étaitégalement parmi les membres du comitéd’organisation. M. Abdelkader Abdelsadok (étudiant endroit) ainsi que Mlle. Bouhafs Ghizlane(Licence de Français 2) ont accepté defaire partie volontairement du comité d’or-ganisation. L’évènement scientifique n’au-rait pas réussi sans les efforts conjuguésdes enseignants et des étudiants sus-citésd’autant plus qu’il s’agit de la premièreexpérience du département de langueétrangères de l’université de Tiaret.

Le colloque a connu un tauxde participation maximal Et pour preuves, les salles d’ateliers ont étéremplies avec environ une trentaine departicipants qui se sont succédés au coursde la journée. La séance plénière ayantprécédé la séance de clôture, quant à elle,a connu un engouement particulier avecune participation très importante d’en-seignants, d’inspecteurs de l’éducationnationale et de chercheurs venus desquatre coins du pays. », a-t-elle lancé ànotre adresse Mlle. AIT AMAR MEZIANE.On notera, fait plutôt rare, que peu de dé-fections, enchaînera-t-elle, ont été obser-vées, les personnes s’étant inscrites sont

venues en grand nombre ce que l'on peutinterpréter comme un signe de forte mo-tivation.

Témoignages et appréciations del’organisation et du déroulement des travaux du colloque« Nous recevons beaucoup de marquesde satisfaction aussi bien de la part des in-tervenants que des participants, ce quirécompense nos efforts. Je tiens à remer-cier tous les intervenants car une part denotre succès tient à leurs contributionsainsi qu'à leur présence si efficace et si ef-ficiente. » M. Bouacha, président du comitéscientifique du colloque. Toute notre équipe se joint à moi, ajouteraDr. Bouacha, pour remercier intervenantset participants sans exception pour lacontribution à la réussite du colloque danssa première édition. Notre équipe de l’uni-versité de Tiaret était enchantée de pou-voir de vous avoir accueilli dans la wilayaen générale et dans l’enceinte universi-taire en particulier.

Chakib Ilyas Righi, enseignantà l’université de BécharNous remercions toute l’équipe organisa-trice du colloque pour l’accueil chaleu-reux et l’efficacité pour le bon déroulé decet événement. Je tenais, à mon nom, maiségalement au nom de l’ENS et l’Universitéde Béchar, à remercier pour votre accueilchaleureux et pour la qualité des presta-tions. L’université Ibn Khaldoun de Tia-ret, lieu exceptionnel, magique, a réelle-ment contribué à la réussite de ce col-loque. Les échos que nous avons eus toutau long de notre séjour à Tiaret furent trèsélogieux. Que nos remerciements soienttransmis à l’ensemble des équipes qui onttravaillé sur cet événement ! M. RIGHI Cha-kib Ilyas enseignant à l’Université Bechar.M. Kaddour HAMMAL, Maître assistant audépartement d’espagnol à l’université deMostaganem «Tout d’abord un GRANDmerci pour tout pendant ces deux joursqui ont remporté un franc succès et qui ontsollicités beaucoup de compliments. Sansvotre organisation, cela n’aurait pas été

possible. Le colloque a réussi à réunir età cibler très efficacement des acteurs dela didactique des langues en Algérie. Nousespérons également que la prochaine édi-tion du colloque sera internationale», té-moigne-t-il M. Kaddour HAMMAL, ensei-gnant d’espagnol.

Clôture des travaux du colloque et lecture des recommandationsLa clôture des travaux du colloque a étésanctionnée par les recommandationsdonnées par le doyen de la faculté deslettres et des langues de l’université deTiaret. Ce monsieur chevronné de l’en-seignement a plaidé pour qu’il y ait desévaluations continues des systèmes édu-catifs afin que les méthodologies et/ou lesapproches adoptées soient mises à jouren fonction des exigences de la société.Il a également insisté dans son mot de lafin sur l’utilisation à bon escient du termede compétence et dans le bon contexte.En remerciant et félicitant les interve-nants, Monsieur le doyen a promis auxprésents l’éventualité d’une rencontre ul-térieure dans le même sillage dans lemême lieu. Le comité d’organisation et àsa tête Mlle. Aït Amar Meziane a tenu à ho-norer le doyen pour tous les efforts four-nis au profit de la faculté qu’il superviseen général et pour l’enseignement et l’édu-cation en particulier.

Réception aux doctorants admis aux concours de doctoratÀ l’issue des travaux du colloque, le chefde département de français en l’occur-rence Dr. Belarbi Belgacem a proposé d’ho-norer les diplômés de l’université de Tia-ret qui ont été nouvellement reçus auxconcours de doctorat au titre de l’annéeuniversité 2015/2016. En effet une Récep-tion a été organisée en l’honneur des doc-torants acceptés en première année doc-torat : Sassi Sarah Et Sassi Lila, BenamaraSonia, Aouali Naouel, Si Merabet Moha-med et Kedjoud Salah. Ces derniers sontinscrits à l’université de Mascara, l’uni-versité de Chlef ainsi que l’université d’Al-ger 2. Profondément touchés, sincèrement

affectés par l’honorable geste du staff pé-dagogique de leur ancien département,les doctorants, ces lauréats ont été dou-blement récompensés. La première ré-compense est celle de la réception auxconcours de doctorat, la petite fête quileur était réservée en est la seconde. «Être honorer par ses anciens enseignants,par son ancien chef de département nepeux être qu’un honneur, un encourage-ment et surtout une motivation pour bienentreprendre cette nouvelle aventurescientifique », reconnaît-il un doctorantreçu à l’université de Mascara.

Une excursion à Frenda au profitdes hôtes de Tiaret Une excursion a été organisée, dansl’après-midi de la dernière journée, vers laville historique et archéologique de Frenda,à l’honneur des hôtes de la ville de Tiaret.La sortie touristique a permis à ces der-niers de découvrir de plus près cette an-tique bourgade des Hauts-Plateaux,contemporaine de Rome et de Carthageévoque sans hésitation les grottes sécu-laires de Taghazout, les célèbres mauso-lées des Djeddar, la chapelle de CEN desDonatistes (Vestiges de Ain Sbiba). C’est laville où est né Edgar Stoebel (1909-2001),l'auteur de nombreuses traductions, ap-préciées notamment pour la qualité deleur style, dont celle du Coran, et de nom-breux ouvrages et essais, notamment "Mé-moires des deux rives". La ville antique aconnu aussi le passage du grand penseuret l’initiateur de la sociologie moderne enl’occurrence Cheïkh Abderahmane IbnKhaldoun. Lassé des intrigues politiques,il se réfugia, pendant quatre années, avecsa famille, auprès de la tribu d'Aouled Arif,(Qalaa de Beni Salama) à Frenda. Là il seconsacra à l'écriture de son monumentalœuvre : La Muqaddima (Prolégomènes ouDiscours sur l'histoire universelle). À tra-vers les ouvrages qui lui sont consacrés lacité de Frenda (Qalaa de Beni Salama ouTaghzout) est évoquée par les auteurs quis'intéressent à l'érudit Ibn Khaldoun.

(Suite et fin )Zakarya M.

soc ié téPrès de 40 chercheurs de 20 universités algériennes y ont pris part

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,Compétence, compétent,approche par compétences…Des mots de la même famille,des qualifiants et des conceptsutilisés de nos jours à tort et àtravers. «Compétence»,un terme est désormaisomniprésent dans tousles domaines.

Université de Tiaret : la notion de compétence débattuedans le premier colloque national de la didactique (II)

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Cette spécialité médicale quis’intéresse spécialement à l'or-gane dentaire (émail, dentine,

pulpe dentaire), des maxillaires (osmaxillaire, os mandibulaire) et destissus attenants. Le médecin-den-tiste assure donc la prévention, lediagnostic et traitement des patho-logies acquises et congénitales dela bouche, des dents, des maxillaireset des tissus attenants. Le dentistes’occupe également de l’installationdes prothèses dentaires. Cette tech-nique a plus évolué ces cinq der-nières années qu'en 50 ans. C’est laprothèse dentaire flexible, la mise àjour de la prescription des antibio-tiques, qui ont fait l’objet du col-loque national d'odontostomatolo-gie réunissant les professionnels dela médecine dentaire, tenu à Chlef le17 décembre dernier. Cette rencontrescientifique d'odontostomatologie aété tenu le jeudi dernier à la sallede conférence de l’hôtel El-Wancha-ris au centre-ville de Chlef. Elle a étéprésidée par le Dr. Ali Araïbi, chi-rurgien-dentiste privé, installé àChlef. Le colloque a été dédié parl'association du corps médical privéde Chlef (ACMPC) à tous les den-tistes qui souhaitent une formationcontinue. L’intervention la plus re-marquée fut celle du professeur Ben-zoua, enseignante de prothèse auCHU de Mustapha Pacha d’Alger,concernant le flexible. La communi-cation a été d'un très haut niveau etle débat passionnant. À une ques-tion d'un participant, concernantl’adjonction d’un appui occlusal, pro-fesseur Benzoua tient à rectifier « cedispositif ne sert à rien s’il n'est pasaccompagné d’un crochet coulé quiva enlacer la dent aidé par un brasvestibulaire rigide d'une prothèseen résine acrylique. Ces conditionsréunies vont entraîner une dépres-sibilité de la muqueuse de seulement1/10 de mm, mais le parodonte ré-cupéré en quelques minutes. Laconférencière a ajouté : « la susten-tation d’un appareillage prothétiquene peut être garantie que si la ré-tention est acquise, et c'est le cro-chet coulé qui répond à ces impé-ratifs biomécaniques. Le bras de ca-lage empêche la dent de s'enfonceret protège ainsi le parodonte. Quand

la dent n'existe plus après son avul-sion, au moment de la mastication,l’appui ostéo-muqueux est impor-tant. De ce fait les crêtes sont vul-nérables. Le sujet jeune récupère enquelques heures et le sujet âgé beau-coup plus longtemps, c’est pourcette raison que le protocole d’uneprise d’empreinte est différent. « Cesprécisions nous permettent de saisirles insuffisances d'une prothèseflexible .Cette dernière ne possèdepas de bras de calage, ni de brasvestibulaire. Alors la sustentationn’est pas assurée et la résorptiondes crêtes est plus importante quelors du port d'une prothèse en ré-sine. » La conférencière n’a pas man-qué de vanter l'importance deconfectionner un porte empreinteindividuel pour prendre une em-preinte anatomo-fonctionnelle. Elle aconvaincu les praticiens présentsde cette démarche très utile poursoulager la surface ostéo-muqueuse.Une mise au point a eu trait à la co-loration des prothèses flexibles quise sont avérées porteuses de foyersinfectieux eu égard au fait que la ma-tière utilisée n’est pas un biomaté-riau. Ce genre d'appareillage, en l'ab-sence d'un entretien rigoureux peutêtre cause de pathologies bucco den-taires et gastro œsophagiennes. Pr.Benzoua relate le cas d'une patientequi s’est présentée à son servicepour cause de décoloration de sonflexible. Il s'est avéré que cette der-nière se traitait chez un gastro-en-térologie. Le lien fut vite établi entrel'état de la prothèse et la santé de laconsultante. Et de rajouter que cemode d’appareillage n'a pas fait par-tie du cursus des chirurgiens-den-tistes pour la bonne raison que lamatière utilisée n’est pas un bioma-tériau. Le flexible n'est pas auxnormes. Il ne respecte pas lesconcepts établis par la science à sa-voir le calage, la rigidité de la dualitétissulaire, l'amortissement des selles.On peut leur concéder une petiteplace dans les cas d'allergie à la ré-sine acrylique, le cas psychologiqueoù le patient refuse une prothèseconventionnelle pour sa dureté, pen-

dant la phase post implantaire etdans le cas de malades présentantdes polypathologies empêchant unechirurgie régulatrice des crêtes .Ilfaut savoir que ces prothèses sontappelés à être renouvelées sou-vent, des fois au bout de 18 mois. Deplus, il faut utiliser des produits spé-ciaux pour les nettoyer. Le profes-seur Boukaïs du CHU de Blida a in-sisté sur la nécessité de l'utilisationet la prescription des antibiotiquesdans un but d'optimiser leur succès.Il abordera aussi les accidents al-lergiques qui peuvent survenir aucabinet et les moyens de les éviterou de les prendre en charge. Ce futun sujet porteur qui va donner lieuà des questions très intéressantes.Le conférencier va parler aussi de laconduite à tenir devant un trauma-tisme alvéolo-dentaire en denturedéfinitive. Le Dr. Maouani présentaun sujet sur les hémorragies post-ex-traction elles et l'interprétation desclichés radiographiques. Quant auxappréciations des participants, leDr Djafer Hakim, chirurgien, dentistede santé publique pense que « cecolloque a été un succès car il a mo-bilisé 150 praticiens venus princi-palement des wilayas du centre-ouest du pays à l’image de Chlef, Re-lizane, Tissemsilt, Tiaret et Aïn Deflaet même de Mila, de Blida et d’autreswilayas du territoire national ». Lescommunications présentés par lesspécialistes ne la matière étaient,selon Dr. Djafer, très intéressantesà l’instar du flexible. « Il faut signalerégalement que la rencontre était uneoccasion pour les chirurgiens den-tiste pour enrichir leurs connais-sances en matière d’odontostoma-tologie afin qu’il y ait une meilleureprise en charge des patients notam-ment dans la prescription des anti-biotiques », conclue-t-il le même in-terlocuteur. Dr. Kettab, dentiste ins-tallé à Blida, fabricant de dents enrésine, souhaiterait pour sa part «une journée dédiée à l’implantolo-gie puisque ce module fait partie ducursus des étudiants en chirurgiedentaire. »

Zakarya M.

santéOrganisée par l'ACMPC de Chlef

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Chirurgie bariatriqueDes dizainesd'opérationseffectuées à l’EHUd’Oran

Des dizaines d'opérationsde chirurgie bariatriqueont été effectuées auservice de chirurgieviscérale etlaparoscopique àl’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) "1ernovembre" d’Oran, a-t-on appris du chef deservice. Sept à huitpatients souffrantd’obésité sont opéréschaque trimestre dans leservice de chirurgieviscérale etlaparoscopique depuis lelancement de la chirurgiebariatrique en 2013, aindiqué Pr MohamedBoubkeur, lors d’uneconférence de presseanimée à l’EHU d’Oran,soulignant que lespersonnes opéréesreprennent rapidementleurs activitésquotidiennes. La chirurgielaparoscopique favoriseun rétablissement rapidedes patients qui peuventquitter la clinique aprèsquelques jours seulementaprès l'opération, a-t-ilrappelé ajoutant quel’utilisation de la voiecoelioscopique rend l’actechirurgical moinsdouloureux, moinsinvalidant et nécessiteune courte duréed'hospitalisation. Cettetechnique consiste àsectionner la partiesupérieure de l'estomacpar laparoscopie, demanière à ne garderqu’une petite pochegastrique créée paragrafage. Une fois réduite,l'estomac est directementrelié à une portion del’intestin. La majeurepartie de l’estomac et lepremier mètre d’intestinsont déconnectés et neparticipent plus à ladigestion, a-t-il expliqué."La chirurgie bariatriqueest une chirurgie miniinvasive certes mais trèsdélicate et nécessite unepréparation du maladepour une période d’uneannée, afin d’effectuertous les bilans et analysesnécessaires, pour être sainde toutes les maladies,aussi minimes qu’ellessoient, sauf celles liées àl’obésité", a-t-on encoresouligné. Un témoignagea été présenté lors de cetterencontre par une mèrede famille quadragénairequi souffrait depuislongtemps d’un surpoids(plus de 132 kg), d’undiabète, de l'hypertensionet de sérieux troubles desommeil.

Agence

,Le marché de l’appareilamovible à crochets en ré-sine flexible a le vent enpoupe. En effet, les exi-gences d’esthétique et debien-être conditionnent dé-sormais le plan de traite-ment et s’ajoutent aux cri-tères biologiques et fonc-tionnels. Lechirurgien-dentiste n’estplus cet « extracteur » dedents, mais il est plutôt ceprofessionnel de santé mé-dical habilité à pratiquerl'odontologie.

I N F O E X P R E S S

La lutte anti-sida a enregistré desavancéesextraordinaires au cours desdernières annéesLa lutte contre le Virus del'immunodéficience humaine(VIH)/Sida a enregistré des"avancées extraordinaires" aucours des 15 dernières années,a annoncé dimanche leProgramme des Nations Uniespour la coordination desactions de lutte contre le Sida(ONUSIDA). S'appuyant sur deschiffres relatifs à la lutte contrele virus, l'ONUSIDA s'est félicité,dans un communiqué, que"les avancées de la riposteface au VIH/SIDA au cours des15 dernières années ont étéextraordinaires". En juin 2015,l'ONUSIDA a estimé que "15,8millions de personnes avaientaccès à la thérapieantirétrovirale, contre 7,5millions de personnes en 2010et 2,2 millions de personnesen 2005". A la fin de 2014, lesnouvelles infections à VIHavaient "chuté de 35%,depuis le pic de 2000, alorsque les décès liés au Sida ontdiminué de 42% depuis le picde 2004", a estimé l'ONUSIDAà la veille de la tenue à Algerd'une réunion régionale surl'accélération du dépistage duvirus du sida dans la région duMoyen-orient et d'Afrique duNord (MENA).

Agence

Réunion régionaleà Alger surl'accélération dudépistage du sidaUne réunion sur l'accélérationdu dépistage du virus du sidadans la région du Moyen-orient et d'Afrique du Nord(MENA) sera organisée lundi àAlger avec la participationd'experts nationaux etétrangers. La réunion estinitiée par le Programme desNations Unies de coordinationdes actions de lutte contre leSida (ONUSIDA) encollaboration avec le ministèrede la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalièreet l'Organisation mondiale dela santé (OMS), a précisédimanche ONUSIDA dans uncommuniqué.La réunion régionale, dont lestravaux s'étalent sur deuxjours, vise à "soutenir les paysde la région MENA à accélérerleur riposte par l'améliorationde l'approche du dépistage etdu traitement dans le cadredes 90-90-90", (90% despersonnes vivant avec le Virusde l'immunodéficiencehumaine (VIH) connaissentleur séropositivité, 90% despersonnes conscientes de leurséropositivité ont accès autraitement, et 90% despersonnes sous traitementatteignent des niveaux de VIHindétectables dans leurorganisme).

N O T E Z - L E

La prothèse dentaire flexible débattuedans un colloque médical consacré à l'odontostomatologie

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Troisième axe : la gestion actuelledu commerce extérieur, héritée dusystème passé entrave le fonc-tionnement de l’industrie, y com-pris à l’exportation. Le poids his-torique de la lourdeur bureaucra-tique caractérise l’ensemble desorganismes qui interviennent dansle cycle de la vie de l’entreprise estune entrave constante au fonc-tionnement efficient de celle-ci.Leur disparition ne sera que pro-gressive. Ceci est probablement ag-gravé par un système judiciairelent, peu transparent et non adaptéà une économie moderne. L’objec-tif de protection de l’industrie nais-sante a généré une gestion bu-reaucratique des procédures de li-cences d’importation qui estdevenu un terreau pour de nom-breuses pratiques non conformes.L’adhésion de l’Algérie à l’OMC se-rait un signal fort pour simplifier cesystème obsolète mais les habi-tudes prises ont généré des mono-poles lucratifs et puissants qui se-ront lents à disparaître ou àcontourner. Les formalités decontrôle des changes restent en-core largement interprétées par lepersonnel des banques qui garde lanostalgie de la puissance de sonrôle de contrôleur. Concernant l’in-vestissement étranger, les multi-nationales recherchent classique-ment des avantages comparatifspour produire de façon compéti-tive pour un marché local solvablemais aussi vers un marché régionalet/ou mondial, en intégrant leurscapacités commerciales et pro-ductives, d’où l’importance de l’in-tégration du Maghreb pont entrel’Europe et l’Afrique où l’Algériepourrait trouver des avantagescomparatifs. Le modèle à domi-nance étatique à taux d’intégrationverticale élevé va à l’opposé desnouvelles mutations mondiales. Leslourdeurs bureaucratiques (délaisde négociation et de mise en place)et l’incertitude juridique (tauxdouaniers, fiscalité, réglementa-tions) ont encore renforcé l’imaged’un marché difficile et fermé, iso-lant l’Algérie des nouvelles muta-tions mondiales. Le problème es-sentiel à résoudre est la mise enplace de subventions ciblées bud-gétarisées par le parlement afind’éviter des transferts artificiel desbénéfices par les prix de cession vi-sant l’optimisation fiscale vers leslieux fiables et peu imposés, la dis-torsion de la concurrence, le mo-nopole, source de surcoûts et enfinl’amélioration du système d’infor-mation (limitation de l’accès auxdonnées nationales pour les socié-tés étrangères) et la distorsiondans l’accès aux données techno-

logiques devient une urgence del’heure. Car le fait marquant en ceXXIe siècle, est l’internationalisa-tion des économies qui rend obso-lètes les systèmes autarciques, faceà la politique des Etats qui est sou-vent un dosage voire une oscillationentre libéralisme et intervention-nismes excessifs, ce qui expliqueque face aux nouvelles contraintes,dans la plupart des pays, l’Etat a lar-gement réorienté son action. Leschoix de développement des filièresdoivent être cohérents avec les ten-dances lourdes internationales carles tendances incontournables àl’internationalisation des écono-mies tendent à reléguer au secondplan les politiques et contrôles na-tionaux au profit d’espaces écono-miques régionaux ou mondiaux.De maître d’œuvre, l’Etat évoluevers un rôle d’organe de régulationpar un certain nombre de leviersdont il reste maître (taux du crédit,taux de change, déficit budgétaire,poids de l’impôt et des servicespublics…) et de réglementation(commerce, taxes, télécommuni-cations, transports, droit du tra-vail…) La globalisation économiquea été impulsée par les multinatio-nales puis par les États; désormaiselle devient un phénomène poli-tique et économique copié par lesÉtats eux-mêmes pour les grandssecteurs stratégiques. Ce sont lesEtats souverains qui signent les ac-cords créant un cadre propice auxéchanges (CEE, ASEAN, MERCO-SUR). Les organismes supranatio-naux assurant souvent l’applica-tion des règles entre les parte-naires. Ainsi, l’OMC, à laquelle veutadhérer l’Algérie est une institu-tion chargée d’appliquer une lé-gislation et d’arbitrer les conflitsentre les Etats membres par l’in-termédiaire de l’ORG (organe deRèglement des Différents). Cela nesaurait signifier la fin du rôle del’Etat mais un rôle stratégique dansla régulation. La problématique dela mondialisation implique une po-litique d’ouverture de l’Algérie quidoit aborder les questions sous unautre angle. L’insertion dans l’or-ganisation internationale de l’in-dustrie et des services, est une ur-gence pour l’Algérie afin de s‘adap-ter avec les mesures d’appuinécessaires notamment : déve-loppement de la concurrence surles marchés intérieurs ; accès auxmarchés extérieurs ; importanceaccrue de la recherche-développe-ment et de la technologie dans lesstratégies d’entreprises ; partici-pation des systèmes d’approvi-sionnement internationaux ; déve-loppement des PME/PMI à l’expor-tation ; mesures d’amélioration du

climat des affaires (lutte contre labureaucratie) ; participation auxnouveaux réseaux mondiaux : lo-gistique, Internet, financiers, dis-tribution. L’important est donc laspécialisation non pas dans lesbranches, loin de la vision méca-nique (vision dépassée) conduit àun endettement excessif sans ré-soudre les problèmes du dévelop-pement, mais dans la dynamiquedes produits par l’innovation tech-nologique et managériale. Quatrième axe : la CEE est le pre-mier partenaire et surtout son prin-cipal débouché à l’exportation tan-dis que La Russie, le Qatar, bientôtl’Iran et les USA dès 2017 (révolu-tion du gaz/ pétrole de schiste) sontde rudes concurrents notammentsur le marché européen.Dans lecadre de son adhésion à la CEE etéventuellement de son adhésion àl’OMC, l’Algérie est tenu d’ouvrirson champ de coopération multi-latérale ce qui devrait renforcer en-core les échanges croisés notam-ment en prenant des engagementssur le démantèlement de ses pro-tections douanières ( reportés àhorizon 2020 au lieu de 2017) etl’ouverture graduelle de son mar-ché avec notamment :la réductiondes quotas à l’importation pour lesproduits agricoles ; la mise en placed’un taux douanier maximal pourles produits industriels ; un accordsur les technologies de l’informa-tion ; la libéralisation du commercedes services et de l’accès au mar-ché des services ; d’ouvrir unchamp large de partenariats multi-latéraux tant régionaux qu’euro-péens ; de renforcer ses réformesstructurelles dont la privatisation etla démonopolisation( nouveaux ac-teurs privés) , devant mettre surle même pied d’égalité secteurprivé et secteur public qui recèledes managers brillants devant leurdonner l'autonomie de gestion, afinde favoriser un cadre concurren-tiel, ; de revoir ses normes de ges-tion , l’Etat algérien dépensant 2fois plus que la moyenne des paysémergents pour avoir deux foismoins de résultats économiqueset sociaux d’Asie. Aussi, il s’agit delutter contre la sphère informelle re-présentant plus de 50% de la su-perficie économique en l’intégrantpar de nouveaux mécanismes éco-nomiques et non bureaucratiquesautoritaires qui produisent l’effetinverse. Les systèmes douaniers etfiscaux, complexes doivent êtreréformés et adaptés aux normes in-ternationales. La déficience des ré-seaux de distribution des matièrespremières, matériaux et/ou piècesde rechange rend impossible la ré-activité et la logistique demandée

par la sous-traitance internationale; faiblesse des infrastructures deservices et la difficulté d'acquisi-tion de foncier industriel posent leproblème des facilités matérielles àcréer de nouvelles activités. Il y alieu d’améliorer l’environnementexterne : institutions, infrastruc-tures y compris les actions anti-dumping revoir la politique dessubventions –les télécommunica-tions, les compétences humainesdont le système d’enseignementet constituer une base de donnéesprécise sur les exportations, le fi-nancement, les garanties de la pros-pection et des opérations. Cinquième axe : l’Algérie doit in-vestir dans l’économie de laconnaissance et les segments ausein de filières internationaliséespour avoir des avantages compa-ratifs. Il s’avère urgent la promo-tion de la recherche développe-ment - RD, avec des avantages fis-caux : appui à larecherche-développement -achatde technologies - amélioration del’appui institutionnel et collabora-tion universités/ secteur public/entreprises privées. Sans cela il nefut pas s’attendre à la mise en placed’un tissu productif durable. Lalibre circulation des produits gé-nère une hyper-compétitivité quidemande une ré-allocation rapidedes ressources à l’échelle régionale(demain à l’échelle mondiale). Lemaintien abusif de filières non com-pétitives équivaut à une subven-tion indirecte mais surtout, en em-pêchant une optimisation des ca-pitaux investis, pénalise l’avenirdes filières les plus dynamiques.Les analyses du commerce inter-national, sur une période longue,montrent que les branches indus-trielles ont un cycle de vie analogueaux produits industriels, cependantplus complexe.Les pays «convergents» (qui ontrattrapé le niveau de vie du groupedes anciens pays industrialisés)sont ceux qui ont renforcé leursavantages sur les produits dyna-miques.. Il faut donc examinerd’autres paramètres qui expliquentla productivité globale des facteursde production (part de la crois-sance qui ne s’explique pas par laprogression du stock de capital etde travail mais par l’immatériel.L’utilisation des statistiques ducommerce international permet derévéler les caractéristiques des tis-sus industriels. Elles permettent dedégager la structure de spécialisa-tion d’un pays, notamment sa ca-pacité d’insertion internationale.Les analyses montrent que les en-treprises privées sont un terrainde plus grand dynamisme écono-

mique que les entreprises pu-bliques car elles s’ajustent plus ra-pidement au marché et font unemeilleure allocation des ressources.Leur poids dans l’économie est unfacteur indicatif d’adaptation im-portant. Les choix de développe-ment des filières doivent coller avecla structure socio-économique etculturelle du pays. La forte démo-graphie a généré un fort accrois-sement de la population algé-rienne, allant vers 50 millions d’ha-bitants horizon 2030 (39 millionsd’habitants au 01 janvier 2014). Lesemplois créés dans le secteur lourdà forte intensité de capital coûtententre 4 et 10 fois plus que dans unePMI/PME. Pour les entreprises pri-vées, les performances sont encorefreinées par le savoir-faire entre-preneurial limité mais aussi par ladifficulté d'accès aux technologiesmodernes et par des normes dequalité obsolètes. En plus de la mo-bilisation de l’épargne domestique( faible bancarisation ) où tout setraite en cash avec l’importance dela sphère informelle contrôlant40/50% de la masse monétaire encirculation, l’on doit mettre en placedes réseaux pour une meilleure at-tractivité du pays aux IDE ainsiqu’aux fonds de la Communautéémigrée par la création de filières àl’étranger Ceci devrait être géré parle système bancaire qui reste à mo-derniser (par exemple : crédit-bail,escompte des traites, nantissementdes marchés publics, etc…).Conclusion : Le retour de la crois-sance passe par l’Etat de Droit, unegouvernance renouvelée se fondantsur une plus grande moralité deceux qui dirigent la Cité. Du fait detensions budgétaires à venir, lachute des cours des hydrocarburesétant durable dans le temps, celaimplique une plus grande effica-cité des dépenses publiques. Le dé-veloppement de l’Algérie, devra re-poser sur l’initiative locale pour ini-tier des activités productives, cartoute action centralisatrice estvouée à l’échec sans implicationdes acteurs locaux.. Je suis convaincu, afin d’éviter l’expériencedramatique des impacts de la crisede 2006, que la bataille de la re-lance économique future de l’Algé-rie et sa place dans la compétitionmondiale se remportera grâce à labonne gouvernance et sa capacitéà innover. L’Algérie en a les poten-tialités, sous réserve d’une nettevolonté politique d’accélérer les ré-formes structurelles, impliquant lamobilisation de toutes les Algé-riennes et Algériens, tenant comptede leurs différentes sensibilités.

(Suite et fin)Dr Abderrahmane Mebtoul

contributionLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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Défis de l’Algérie pour la relanceéconomique

Face à la chute du cours des hydrocarbures

,Cette présente contribution est une très brève synthèse, fruit d’un long rapport sous ma direction assisté de 26 experts internationaux, remis àla demande du Premier ministre au gouvernement, (10 volumes 1 000 pages janvier 2013), où nous avons souligné l’importance des potentialitésde l’Algérie, devant éviter toute vision alarmiste, tout étant réaliste par un discours de vérité. Les derniers rapports internationaux ( 2014/2015)montrent que le climat des affaires doit être amélioré, l’Algérie malgré ses potentialités étant souvent déclassée. Il ne faut pas avoir une visionde sinistrose. Beaucoup de réalisations mais des insuffisances qu’il s’agit impérativement de corriger. Je suis convaincu, afin d’éviter l’expériencedramatique des impacts de la crise de 2006, que la bataille de la relance économique future de l’Algérie et sa place dans la compétition mon-diale se remportera grâce à la bonne gouvernance et sa capacité à innover, impliquant de cerner cinq axes.

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Leader du classement en 2014, l'Algérietombe à la quatrième place, ce qui la main-tient cependant parmi les meilleureséquipes africaines, écrit «Jeune Afrique». Lafaute incombe notamment à une CANmoyenne, achevée en quarts de finale faceà la Côte d’Ivoire (1-3), et à des défaites enmatches amicaux au Qatar (0-1) et face àla Guinée (1-2), poursuit la même source.Grâce à Slimani ou Mahrez, les Verts ont as-suré l’essentiel, tant en qualifications pourla CAN-2017 (deux victoires en deuxmatches) que pour la Coupe du monde(2-2, 7-0 contre la Tanzanie), conclut «JeuneAfrique». La première place du classement2015 est occupée par les Eléphants de Côted'Ivoire après leur sacre africain, le secondde leur histoire. «Cela faisait vingt-troisans que la Côte d’Ivoire attendait d’êtrechampionne d’Afrique pour la secondefois de son histoire. Elle l’a fait en févrierdernier lors de la CAN-2015, à l’issue d’unefinale insipide face au Ghana (0-0, 9-8 auxtab). La Côte d’Ivoire a assuré sa présenceau troisième tour des qualifications pourla Coupe du monde 2018 face au Liberia (1-0, 3-0) et s’est offert un succès en amical auMaroc (1-0). Dussuyer a également quali-fié les locaux pour le CHAN-2016 face auGhana (1-2,1-0). Le Ghana, vice-championd'Afrique arrive en seconde position der-rière son bourreau en finale de la CAN-2015. Les Black stars n'ont plus remporté

la compétition depuis 1982. Onzième duclassement en 2014, la RDC effectue unbond en avant aussi spectaculaire que lo-gique et qui lui permet d’accrocher le po-

dium. Troisième de la CAN-2015 après avoirété éliminés par les futurs vainqueurs ivoi-riens en demi-finale (1-3), les Léopards ontensuite atteint les objectifs fixés, dont le

dernier tour qualificatif pour la Coupe dumonde 2018. Seul vrai couac, la défaite enCentrafrique (0-2) en qualifications.

R. S.

Classement «Jeune-Afrique» des meilleures sélections africaines de football

sportLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

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n L’Algérie a perdu trois places dans ce classement. (Photo > D. R.)

,La sélection algérienne defootball occupe la quatrièmeplace du sixième classementdes sélections nationalesafricaine du magazine «JeuneAfrique», dominé logiquementpar la Côte d'Ivoire,championne d’Afrique 2015.

L'Algérie à la quatrième place

Coupe d'Algérie

Programme et dates des 16es de finale ,Vendredi 8 janvier 2016 : 1er-Novembre (Mohammadia) : USM El Harrach- IRB El Kerma 14h45 Omar-Hammadi (Bologhine) : MC Alger- US Biskra 16hMessaoud-Zoughar El Eulma : MCE.El Eulma- CRB Ain Fekroun 16hAhmed-Zabana (Oran) : SCM.Oran- USM Bel Abbes 16h

Samedi 9 janvier 2016: Aïn Defla - A : R.A.Ain Defla- CRB Ouled Djellal 14h30 OPOW - 11Decembre 1960 : HB.Chelghoum Laid- E.Collo14h30 Unité-Maghrébine (Béjaïa) : MO Béjaia- JSD Jijel 16h 8-Mai45 (Sétif) : ES Sétif- CR Belouizdad 16h Habib-Bouakeul (Oran) : ASM Oran- ARB Ghriss 14h30 Demène-Debbih Ain M’lila : ASAM Ain M'lila- ASB Maghnia 14h30 Abderrahim (Tiaret) : ESB Dahmouni- RC Relizane 14h30 1er-Novembre (Mohammadia): EC Oued Smar- DRB Tadjenant 14h30 OPOW (Ouargla) : CR BéniThour- Paradou AC 14h30 OPOW (Tébessa) : US Tebessa- USM Blida 14h30 Larbaâ : RC Arbaa- USB Tissemsilt 14h30 20-Août (Alger) : NA Hussein Dey- JS Saoura 16h.n

Fédération algérienne de handisport

La mise en conformité des statutstypes au menu de l'AG,La mise en conformité des textes ré-glementaires (statuts types et règlementsintérieurs) avec le décret fixant les mo-dalités d'organisation et de fonctionne-ment des Fédérations sportives natio-nales, sera, vendredi (14h30) à l'INFS/STSde Dély Brahim (Alger), à l'ordre du jourde l'assemblée générale extraordinaire

de la Fédération algérienne handisport(FAH). Les projets de textes comprenantles statuts, règlements intérieurs de la fé-dération ainsi que le statut type desligues de wilaya seront soumis pour dé-bats, puis approbation, aux membres sta-tutaires de l'AG, a-t-on appris auprès del'instance fédérale.n

,L'équipe nationale de taekwondo a en-tamé hier un stage bloqué à salle omni-sports de la ville de Bouira, a-t-on apprisauprès du président de la Fédération Ab-delhak Tiabi. «Le stage a démarré hiermatin à la salle OMS de Bouira en pré-sence de vingt athlètes (garçons et filles)de l'équipe nationale spécialité (kata) et ilse poursuivra jusqu'au 29 du mois encours», a indiqué à l'APS Tiabi. La sélectionnationale senior de kumité effectuera deson côté, un stage bloqué du 24 au 29 dé-cembre, selon la même source. «Ces stagessont programmés pour sélectionner deuxathlètes garçons et deux athlètes filles de-vant prendre part au prochain tournoiqualificatif aux Jeux olympiques de Rio

(Brésil), prévu le 6 et 7 février à Agadir auMaroc», a-t-il précisé. Ce stage intervient quelques jours après lestage effectué par 25 arbitres nationauxau Centre de loisir scientifique (CLS) deBouira. Le président de la fédération avait saisicette occasion pour vanter les progrèsque connaît ce sport de combat (taek-wondo) en Algérie. L'augmentation dunombre de pratiquants licenciés de taek-wondo, et des arbitres nationaux et inter-nationaux, ainsi que d'entraîneurs, consti-tue la preuve tangible de ces avancéesconnues dans la promotion de cette dis-cipline sportive en Algérie, d'après le pré-sident de l'instance fédérale.n

Taekwondo

L'équipe nationale entame unstage bloqué à Bouira

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«Mon père me prenait souvent aveclui en vacances en Algérie, je mesentais depuis plus algérien, et çame tenait à cœur de porter lemaillot de l'Algérie. Je suis trèscontent d'avoir exaucé ce rêve», aconfié Mahrez, invité de l'émission«Football club» de Canal+ dimanchesoir. Né le 21 février 1991 à Sar-celles (France), d'un père algérienet d'une mère marocaine, Mahrez afêté sa première sélection en mai2014 lors du match amical Algérie-Arménie, disputé en Suisse avantquelques semaines de la partici-pation des Verts à la Coupe dumonde 2014 au Brésil, à laquelle lejoueur de Leicester City a pris part.Il compte actuellement 22 matchesen sélections pour deux buts mar-qués. Mahrez, passé de l'AAS Sar-celles (2008-2009) au Quimper CFC(2009-2010) en divisions françaisesamateurs, a rejoint Leicester Cityen janvier 2014 en provenance duHavre AC (Ligue 2/France). Six moisplus tard, il accède avec cette for-mation en Premier League. «Aprèsune première saison quelque peudifficile en Premier League (Lei-cester a failli descendre, ndlr), j'aiacquis une bonne expérience quim'a permis d'aborder ma deuxièmeannée dans la cour des grands avecplus de confiance», s'est félicitéMahrez, dont l'équipe est actuelle-ment leader de son championnat.Auteur jusque-là d'une premièrepartie de saison époustouflante,

avec à la clé 13 buts marqués etsept passes décisives, Mahrez esten train de s'imposer comme étantl'un des meilleurs joueurs de la Pre-mier League, selon les spécialistes.Un parcours qui n'a pas pour au-tant surpris l'intéressé, estimantqu'il avait confiance en ses qualités.«J'avais l'habitude de marquer desbuts en divisions inférieures enFrance, et je savais que j'avais justebesoin de me mettre en confiance»,a ajouté Mahrez. Etant sous les feuxde la rampe depuis le début de cetexercice, Mahrez intéresse désor-mais plusieurs gros bras du Vieux

Continent. Questionné justementsur un éventuel retour en France,au cas où l'actuel «géant» de laLigue 1, le Paris St Germain, solliciteses services, l'ex-havrais s'est dit se

plaire en Angleterre. Le joueur avaitdéclaré la semaine passée qu'ilcomptait terminer la saison avecLeicester City.

R. S.

Riyad Mahrez

sportLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

23

Championnat du Portugal

Slimani perd avec leSporting

Le Sporting Lisbonne aconcédé sa premièredéfaite cette saison enchampionnat depremière divisionportugaise de football surle terrain de l'UnionMadera (1-0), dimanchesoir dans le cadre de la14e journée.L'international algériende Sporting, IslamSlimani, meilleur buteurde l'équipe avec huitréalisations, a participé àl'intégralité du temps dela partie, mais sans pourautant éviter auxLisboètes leur premieréchec qui leur a coûtéleur fauteuil de leader.Cette contre-performancedu club de la capitale aprofité au FC Portovainqueur à domicile faceà Academica (3-1).L'international algériendes «Dragons», YacineBrahimi, a été alignépendant 78 minutes danscette partie. Porto, quireste la seule équipeinvaincue enchampionnat, prendainsi les commandes duchampionnat portugaisavec 36 points, devançantd'une seule unité leSporting. Benfica, lechampion sortant, étanttroisième avec 31points.n

E ND E U X M O T S

,L'international algérienRiyad Mahrez, révélationde la Premier League an-glaise cette saison, a indi-qué que ça lui tenait àcœur depuis son enfancede porter le maillot de lasélection algérienne pouravoir visité le pays natal deson père plusieurs fois.

nMahrez avait rejoint les Verts en 2014. (Photo > D. R.)

«Ça me tenait à cœur de jouer pour l’Algérie»

Quotidien national d’in-formation. Edité par la SarlSEDICOM au capital socialde 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Le Rwanda prêt pour le tournoi Chan-2016

,A moins d'un mois du coup d'en-voi du championnat d'Afrique desnations Chan-2016, les installationssportives du Rwanda sont prêtes àaccueillir le tournoi de football ré-servé aux joueurs locaux, a indiquéle président du comité d'organisa-tion local Vincent Nzamwita. La qua-trième édition du Chan qui se dé-roulera au Rwanda du 16 janvier au7 février 2016, se jouera dans quatreenceintes sportives : les stades Ama-

horo et régional Nyamirambo dansla capitale Kigali, stade Huye à Bu-tare et stade Umuganda à Gisenyi.«Les travaux à Amahoro NationalStadium et au stade régional de Ki-gali à Nyamirambo sont terminés»,a affirmé Nzamwita au journal NewTimes. «Il n'y a que quelques tra-vaux de finition aux stades de Huyeet Umuganda mais sinon, noussommes prêts pour le tournoi», a-t-il ajouté.n

Belfodil signe son sixième but Championnat des Emirats arabes

,L'international algérien Ishak Bel-fodil a inscrit son sixième but enchampionnat des Emirats arabesunis, lors de la victoire de sonéquipe Bani-Yas face au dauphin Al-Ahly (1-0), dimanche dans le cadrede la 12e journée. Belfodil reste tou-tefois loin du meilleur buteur duchampionnat, l'Argentin Tagliabue(Al-Wahda), qui compte 13 réalisa-tions. Son équipe, quant à elle, elleest 7e au classement distancée de 15unités par le leader, Al-Ain. Le joueurde 23 ans a retrouvé pour l'occa-sion sa place de titulaire après avoirété relégué sur le banc de touche deson équipe lors de ses deux der-

nières sorties en championnat eten coupe. Signataire d'un contratde deux ans avec Bani-Yas depuisl'été dernier, Belfodil est à sa pre-mière expérience en dehors de l'Eu-rope, lui qui a été formé à Lyon(Ligue 1, France) et passé par plu-sieurs clubs italiens, à l'image del'Inter Milan et Parme. Son transfertà Bani-Yas avait d'ailleurs suscitéles critiques des observateurs, es-timant qu'il allait porter préjudice àsa carrière. Même l'entraîneur dela sélection algérienne, le FrançaisChristian Gourcuff, a regretté la tran-saction conclue par l'attaquant, il ya quelques mois.n

L'Algérie entame son stage en Serbie

CAN-2016 de handball

,La sélection algérienne de hand-ball messieurs a entamé hier sonstage de préparation en Serbiepar une première séance d'en-traînement au centre sportif deBelgrade, a-t-on appris auprès dela Fédération algérienne de hand-ball (FAHB). Au cours de ce stagequi se poursuivra jusqu'au 31 dé-cembre prochain, le sept algériensous la conduite de l'entraîneurSalah Bouchekriou effectueradeux séances d'entraînement parjour (biquotidien) lors de la pre-mière semaine, qui sera ponctuéepar une rencontre amicale le ven-dredi 25 décembre à 18h. D'autrepart, les joueurs évoluant à l'étran-ger : Kaâbache Soltane Kieffer,Boultif et Rahim devraient rallierle groupe avant mercredi. L'équipealgérienne se déplacera le samedi

26 décembre vers le Monténégroavec deux matches amicaux auprogramme contre la sélection na-tionale les 27 et 28 décembre. Lescoéquipiers de Berkous repren-dront l'entraînement le lendemainmardi avec deux séances d'en-traînement, alors que l'ultimeséance aura lieu le mercredi 30décembre. Le retour aux pays estprévu jeudi après-midi. L'Algérieévoluera lors de la CAN-2016 dansle groupe A avec l'Egypte (payshôte), le Maroc, le Gabon, le Ni-geria et le Cameroun. Le groupe Best composé de la Tunisie, Kenya,la RD Congo, la Libye, Congo et del'Angola. Le champion d'Afriquese qualifiera aux JO-2016 de Rio etles trois premiers prendront partau championnat du monde 2017en France.n

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C’est peut-être le match le plus importantde la phase aller aussi bien pour l’USMAlger que le MC Alger. Voisins et rivaux detoujours, les deux clubs ne veulent pourrien au monde rater ce rendez-vous. Endépit de la défaite en Ligue des cham-pions d’Afrique, la formation de Soustaraa fait pratiquement cavalier seul en cham-pionnat. Car depuis le revers subi lors dela première journée en championnat faceau NA Hussein Dey, au stade du 20-Août1955 (1-2), l’USMA n’a plus perdu uneseule rencontre avec à la clé dix victoireset deux matches nuls.Aujourd’hui, l’équipe avec ses 32 points,possède neuf points d’avance sur le se-cond du classement, le CR Belouizdad etdix sur le MC Alger, son adversaire de cesoir et troisième du classement de la Ligue1. Donc, tout semble aller pour le mieuxpour l’équipe. Pas vraiment. La formationdes Rouge et Noir a été éliminée, jeudidernier, au stade Bologhine, dès le premiertour de la Coupe d’Algérie, sous la main duclub de la Ligue 2, le Paradou AC sur lescore de 3 buts à 1.Cette défaite a fait très mal à l’équipe etses supporters. Privée de plusieursjoueurs, le coach de l’équipe MiloudHamdi a accordé du repos aux interna-tionaux, qui avaient pris part à la CAN-2015 des U23. Résultat : l’USMA a été hu-miliée sur sa pelouse et devant son public.Du coup, la confrontation de ce soir sejouera sous pression. Car quoique que leparcours en championnat est excellentjusque-là pour les coéquipiers de Meftah,les supporters ne leur pardonneront ja-mais un revers face à «l’ennemi juré». LesUsmistes ont peut-être un ascendant psy-chologique sur son adversaire.Le dernier match joué entre les deux for-mations est revenu à l’équipe de Sous-tara au stade de Bologhine sur le scored’un but à zéro, grâce à Baïtèche. La der-nière confrontation au stade du 5-Juillet aégalement été remportée par l’USMA surle score d’un but à zéro, à la faveur du butinscrit par Gasmi, lors de la saison 2013-2014. Les poulains de Miloud Hamdi ontégalement remporté deux victoires cette

saison au stade du 5-Juillet face au CRB (2-1) et l’USMH (2-1). Pour ce rendez-vous, lesRouge et Noir devraient récupérer plu-sieurs joueurs, dont les internationauxdes U23. Ce sera de bon augure pour af-fronter le voisin.Ce match est aussi important, voire capi-tal pour le MC Alger, qui veut rebondiren championnat et rafler le seconde placedu classement au CR Belouizdad, quicompte 23 points après quatorze jour-nées. Les Mouloudéens estiment que lacrise est bien derrière eux après avoir étébattus par le NA Hussein Dey (1-2) et fait

match nul devant le RC Arbaâ au stade du5-Juillet (3-3) alors qu’ils menaient à uncertain moment sur le score de 3 buts à 0.L’équipe reste aujourd’hui sur quatre ren-contres sans défaite en championnat.L’équipe a également remporté un suc-cès «tranquille» en Coupe d’Algérie, jeudidernier, devant l’USM Oran sur le score de2 buts à 0.L’autre bonne nouvelle de cette partie,c’est que le meilleur buteur de la saisondernière avec le MC El Eulma, Derrardja ainscrit un doublé. Avec le buteur Mer-zougi, il pourrait constituer un atout de

taille pour bousculer le leader et allerchercher le deuxième succès dans underby cette saison après leur victoire ac-quise devant l’USM Harrach. C’est l’ob-jectif de l’entraîneur de Meziane Ighil, quiveut que son équipe termine la saison2015 sur une victoire afin de mieux pré-parer la phase retour de la meilleure desmanières.

Khaled M.

A voirn Canal Algérie : USMA – MCA à 18hn Alkass One : Al Ahli -Al Jaish à 14h

,C’est ce soir que se jouera legrand derby algérois entre l’USMAlger et le MC Alger au stade du5-Juillet à partir de 18h.

n Eliminée en Coupe d’Algérie, l’USMA se projette sur le championnat. (Photo > D. R.)

Top sélections africaines L'Algérie à la qua-trième place

Riyad Mahrez«Ça me tenait à cœur dejouer pour l'Algérie»

en direct le match à suivre

sportLa NR 5426 – Mardi 22 décembre 2015

CAN-2016 de handball L'Algérie entame sonstage en Serbie

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Alors que partout ailleurs les derbies se jouent sous hautepression, voire dans des climats électriques, les Usmistes etles Mouloudéens se taquinent dans une ambiance bon en-fant. Les supporteurs des deux camps, en bons voisins, se nar-guent convivialement sans jamais dépasser les limites niuser de quelques dépassements qu’ils soient donnant à cederby un air de fraternité dans lequel le résultat est reléguéau second plan. Malgré l’enjeu capital de cette rencontre,on n’a jusqu’à présent pas relevé la moindre incartade nidans un camp ni dans l’autre. Et c’est tant mieux pour le football et pour le sport dont

l’essence même se base sur le fair-play où le meilleur rem-porte la victoire. On aimerait bien que tous nos derbies,voire tous nos matches, se déroulent dans pareille am-biance où malgré l’importance du résultat, le bon voisi-nage est scrupuleusement respecté. Les deux campsveillent à donner à ce derby une bonne image empreintede plaisanteries et de taquineries parfois provocatricesmais qui ne sortent jamais du cadre sportif. Certes, la pression est dans l’air mais sans plus puisqueSoustara et Bab El-Oued respirent le football et tiennent ja-lousement à conserver le rapport de bon voisinage qui atoujours existé malgré tout ce qui se dit sur ce derby. Il est

vraiment rarissime que les deux frères ennemis se livrent àdes dépassements qu’ils abhorrent par-dessus tout. Certes,ces deux quartiers n’ont d’yeux que pour ce derby maisuniquement pour se délasser et pour se taquiner commec’est le cas aujourd’hui où ils s’adonnent à toutes sortesd’asticotages sans dépasser les bornes. C’est tout à leur honneur pour peu que les supporteurs desautres clubs suivent leur exemple et se montrent à leurtour sportifs, y compris dans les rencontres où l’enjeu estcapital. Car après tout, USMA-MCA n’est qu’un match defootball où il y a un vainqueur et un vaincu.

Assem Madjid

La Der Ambiance bon enfant

Ligue 1 Mobilis

USMA – MCA : la grande explication