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Biocontact n° 229 – novembre 2012 Cette pédagogie reste encore peu connue en France. Pourtant, depuis 1946, de nombreuses écoles ont été créées partout en France. Et aujourd’hui, ce sont plus de 2 500 enfants qui fréquentent ces crèches, jardins d’enfants, écoles primaires et secondaires. Qu’est-ce qui motive les parents à inscrire leurs enfants dans ces établissements ? Quelle place donner à cette pédagogie dans le contexte actuel ? La pédagogie Steiner-Waldorf ette école aura 100 ans en 2019. Aujourd’hui, 250 000 élèves dans le monde fréquentent ces établisse- ments. Plus de 1 000 écoles et 2 000 jardins d’en- fants pratiquent cette pédagogie en l’adaptant au contexte particulier de chaque pays où elle s’implante : des préfabriqués dans la banlieue d’une ville, un vieux château, un bidonville, un hangar désaffecté, une ferme dans la cam- pagne, parfois même dans la rue ou dans un bâtiment écologique construit pour être une vraie école… Le fondateur Rudolf Steiner n’en a pas eu lui- même l’initiative. Il a répondu à une demande pressante et à une sollicitation dynamique de la part d’Emil Molt, le directeur d’une usine de cigarettes (Waldorf-Astoria) à Stuttgart, en Allemagne. En effet, après la Première Guerre mondiale, en 1918, l’Allemagne était exsangue et tout appelait à la nécessité d’un renouveau dans les domaines économique, juridique et culturel. Les ouvriers de cette usine, auxquels le directeur avait proposé un projet culturel sous forme de conférences sur l’histoire, la littéra- ture, l’économie, une sorte de formation conti- nue en cours du soir, se montrèrent reconnais- sants et intéressés. Mais leur souhait le plus cher était une école pour leurs enfants qui ne soit pas seulement une école professionnelle mais une institution qui prenne en compte le développement de l’enfant et plus largement de l’être humain dans sa globalité. Au début du XX e  siècle, Rudolf Steiner était connu en Europe grâce à ses conférences publiques sur des sujets très divers, philosophie et sciences humaines, histoire et civilisations, sciences de la nature et sciences techniques. Pour financer ses études à l’Ecole supérieure d’enseignement technique de Vienne, il avait mené une expérience pédagogique de pré- ceptorat auprès d’un enfant hydrocéphale à qui il avait permis de rejoindre après quelques années un cursus scolaire normal. Il avait éga- lement été sollicité pour donner des cours à l’Ecole de formation ouvrière à Berlin, fon- dée par Wilhelm Liebknecht, où il enseigna entre 1899 et 1904. Emil Molt demande donc à Rudolf Stei- ner de rassembler une équipe de professeurs pour ouvrir une école pour les enfants de ses ouvriers. Trois forces La conclusion de ce travail préparatoire à l’ouverture de l’école, Rudolf Steiner la résume en trois mots clés pour les futurs professeurs : imagination, vérité, responsabilité. Ce sont trois forces que l’on pourrait appeler les nerfs de l’éducation. La transmission conçue comme un art, ou l’art de la pédagogie, était au centre des pré- occupations des enseignants qui avaient pour mission de veiller à une cohésion, une com- plémentarité et une transversalité entre les matières enseignées. Pour ce faire, des réunions collégiales hebdomadaires étaient organisées dans l’école au cours desquelles avaient lieu des échanges autour de la progression et du devenir des enfants, des comptes rendus d’en- seignement et des idées nouvelles. Après consultation et accord des autori- tés académiques officielles, la première école Waldorf ouvrit ses portes en septembre 1919 à Stuttgart, dans les locaux d’un restaurant. Elle s’est considérablement agrandie depuis et abrite un centre de formation des maîtres. 9279F229 MARINÉ AU TAMARI Onctueuse et légère, s’utilise comme une CRÈME ÉPAISSE Délicieux sur des toasts en apéritif ou en entrée SOJAMI à CUISINER SPÉCIALITÉ au TOFU LACTOFERMENTÉ FABRICATION ARTISANALE SOJA BIO ORIGINE SUD-OUEST Découvrez NOS GAMMES ET NOS RECETTES sur TOFU LACTOFERMENTé TARTI’GOURMET en BLOC et en CUBES PÂTÉS FRAIS 100 % VÉGÉTAL NATURE AUX OLIVES À consommer FROID ou CHAUD comme du fromage ou de la viande Le soja c’est bon, lactofermenté c’est mieux Le tofu lactofermenté est obtenu grâce à l’action de ferments sélectionnés cultivés sur une base végétale (boisson de soja). Très digeste, non pasteurisé, le tofu lactofermenté est riche en ferments probiotiques actifs. Il apporte également des protéines d’excellente qualité et des Omega 3. www.lesojami.com Des spécialités 100% végétales et biologiques, naturellement sans cholestérol, sans lactose 18 % PROTÉINES DE Créateur d’équilibre et de saveurs 38 dossier l’anthroposophie C

La pédagogie Steiner-Waldorf

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Biocontact n° 229 – novembre 2012

Cette pédagogie reste encore peu connue en France. Pourtant, depuis 1946, de nombreuses écoles ont été créées partout en France. Et aujourd’hui, ce sont plus de 2 500 enfants qui fréquentent ces crèches, jardins d’enfants, écoles primaires et secondaires. Qu’est-ce qui motive les parents à inscrire leurs enfants dans ces établissements ? Quelle place donner à cette pédagogie dans le contexte actuel ?

La pédagogie Steiner-Waldorf

ette école aura 100 ans en 2019. Aujourd’hui, 250  000 élèves dans le monde fréquentent ces établisse-

ments.Plus de 1  000 écoles et 2  000 jardins d’en-

fants pratiquent cette pédagogie en l’adaptant au contexte particulier de chaque pays où elle s’implante  : des préfabriqués dans la banlieue d’une ville, un vieux château, un bidonville, un hangar désaffecté, une ferme dans la cam-pagne, parfois même dans la rue ou dans un bâtiment écologique construit pour être une vraie école…

Le fondateur Rudolf Steiner n’en a pas eu lui-même l’initiative. Il a répondu à une demande pressante et à une sollicitation dynamique de la part d’Emil Molt, le directeur d’une usine de cigarettes (Waldorf-Astoria) à Stuttgart, en Allemagne.

En effet, après la Première Guerre mondiale, en 1918, l’Allemagne était exsangue et tout appelait à la nécessité d’un renouveau dans les domaines économique, juridique et culturel.

Les ouvriers de cette usine, auxquels le directeur avait proposé un projet culturel sous forme de conférences sur l’histoire, la littéra-ture, l’économie, une sorte de formation conti-nue en cours du soir, se montrèrent reconnais-sants et intéressés. Mais leur souhait le plus cher était une école pour leurs enfants qui ne soit pas seulement une école professionnelle mais une institution qui prenne en compte le développement de l’enfant et plus largement de l’être humain dans sa globalité.

Au début du XXe siècle, Rudolf Steiner était connu en Europe grâce à ses conférences publiques sur des sujets très divers, philosophie et sciences humaines, histoire et civilisations, sciences de la nature et sciences techniques.

Pour financer ses études à l’Ecole supérieure d’enseignement technique de Vienne, il avait mené une expérience pédagogique de pré-ceptorat auprès d’un enfant hydrocéphale à qui il avait permis de rejoindre après quelques années un cursus scolaire normal. Il avait éga-lement été sollicité pour donner des cours à l’Ecole de formation ouvrière à Berlin, fon-dée par Wilhelm Liebknecht, où il enseigna entre 1899 et 1904.

Emil Molt demande donc à Rudolf Stei-ner de rassembler une équipe de professeurs pour ouvrir une école pour les enfants de ses ouvriers.

Trois forcesLa conclusion de ce travail préparatoire à

l’ouverture de l’école, Rudolf Steiner la résume en trois mots clés pour les futurs professeurs  : imagination, vérité, responsabilité. Ce sont trois forces que l’on pourrait appeler les nerfs de l’éducation.

La transmission conçue comme un art, ou l’art de la pédagogie, était au centre des pré-occupations des enseignants qui avaient pour mission de veiller à une cohésion, une com-plémentarité et une transversalité entre les matières enseignées. Pour ce faire, des réunions collégiales hebdomadaires étaient organisées dans l’école au cours desquelles avaient lieu des échanges autour de la progression et du devenir des enfants, des comptes rendus d’en-seignement et des idées nouvelles.

Après consultation et accord des autori-tés académiques officielles, la première école Waldorf ouvrit ses portes en septembre  1919 à Stuttgart, dans les locaux d’un restaurant. Elle s’est considérablement agrandie depuis et abrite un centre de formation des maîtres.

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Le tofu lactofermenté est obtenu grâce

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Petits et grands se côtoientLe projet pédagogique prend rapidement

forme : 15 jours de travail intensif avec apports et échanges sur l’évolution de l’enfant et de l’adolescent comme base de la pédagogie. (1) L’enfant, un être en devenir qui regarde devant lui, suit un chemin accompagné par ses parents et ses professeurs. Il est amené à franchir plu-sieurs paliers aux différentes étapes de son développement. Avant 7 ans, c’est l’âge de l’imitation et de la connaissance du monde par l’intérieur. Entre 7 et 14 ans, temps de la matu-rité scolaire, l’enfant est prêt pour les apprentis-sages fondamentaux et ouvert à la découverte de la beauté du monde des sens. Puis, de 14 à 21 ans, à la période de l’adolescence et de la jeunesse, une aspiration et une recherche de la vérité constituent les fondements du travail pédagogique.

Un lieu de rencontresIl s’agit en fait de gérer plusieurs rencontres :

celle de l’enfant avec son ou ses professeurs, la prise de contact des enfants avec les matières étudiées, enfin la relation de l’élève avec son groupe classe et chacun des autres enfants.

L’organisation des enseignements est calée sur ces objectifs avec un «  professeur de classe » (instituteur, professeur des écoles) qui suit ses élèves pendant le temps de l’école pri-maire. Il accueille les enfants pendant les deux premières heures de la matinée. Il les salue et leur serre la main. L’apprentissage de l’écriture, de la lecture et du calcul est accompagné par la pratique journalière des arts graphiques, calligraphie, peinture, dessin, dans un cahier

personnel que l’enfant ou l’adolescent réalise à l’aide du professeur pendant trois ou quatre semaines intensives de travail pour aller en profondeur dans la connaissance de la matière étudiée et se l’approprier.

Des professeurs de langue (deux langues dès la première classe – cours préparatoire –), de sport, de musique, de travaux manuels et d’atelier, d’eurythmie (danse du langage et de la musique) interviennent en collaboration avec le professeur de classe. Dans les grandes classes (niveau collège-lycée), des professeurs spécialistes en sciences, littérature, philoso-phie, histoire et géographie, langues, chorale et orchestre, histoire de l’art, arts plastiques accompagnent les groupes d’élèves et inter-viennent auprès d’eux en fonction de leur choix d’orientation. Les élèves restent cepen-dant par classe d’âge pendant toute la durée de leur scolarité.

Arts et travaux manuelsLes pratiques artistiques, musicale, gra-

phique, plastique et rythmique, ainsi que les différents travaux d’aiguille, de menuiserie, de métal ou de jardinage en fonction des possibili-tés du lieu d’implantation de l’école, font partie intégrante de l’emploi du temps. Elles déve-loppent la dextérité et donnent une consis-tance au temps.

Elles permettent aussi aux enfants et aux adolescents de se lier plus profondément aux enseignements et d’acquérir une confiance en eux-mêmes et dans la vie. Avoir réalisé soi-même un bel objet, une corbeille à pain dont on se sert tous les jours, une écharpe tissée pour l’hiver, une trousse brodée pour ses crayons ou son propre carnet de croquis déve-loppe un respect de la matière et de soi-même.

Les enfants du jardin d’enfants jouent, chantent, écoutent des récits et des contes au fil des saisons et des fêtes de l’année. Les plus grands élèves présentent oralement en fin de scolarité devant un large public un «  travail personnel de fin de cycle  » sur un thème de leur choix (2) qu’ils conduisent pendant une année, accompagnés par des adultes et pro-fessionnels.

Une expansion mondialeLe mouvement des écoles Steiner-Waldorf

dans le monde prend de l’expansion et se déve-loppe avec des caractéristiques et des options propres à chaque pays.

De l’Allemagne à la Chine, de Rome à New York, de Paris à Bangkok, le fonctionnement actuel des écoles Steiner-Waldorf reste globale-

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Les travaux manuels font partie intégrante de l’emploi du temps des élèves. Ils développent la dextérité et donnent une consistance au temps.

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ment sur le même modèle avec des ajustements suivant les législations et les cultures des différents pays où elles s’implantent et une organisation pratique adaptée au pays où elles prennent naissance (3).

Une école est par définition un lieu protégé où les enfants et les jeunes adolescents peuvent se construire. Mais c’est aussi un lieu potentielle-ment ouvert aux visites d’élèves étrangers et aux échanges linguistiques. Les stages forestiers, agricoles, industriels et sociaux poussent aussi les plus grands élèves dehors et leur permettent aussi d’envisager un cursus d’études et une vie professionnelle.

C’est la formation des maîtres qui est en grande partie garante de la qualité de l’enseignement dans les écoles, même si le travail collégial heb-domadaire et la formation continue jouent aussi un grand rôle.

Dans les Instituts de formation des maîtres (deux en France : Institut Rudolf-Steiner de Chatou (Yvelines) et Didascali dans la région d’Avignon (4)), un regard aiguisé et une attention fine sont portés sur l’observation du petit enfant et du jeune enfant, de l’adolescent et du jeune adulte. Les fondements de la pédagogie restent donc bien d’amener les élèves vers ce qu’ils doivent devenir en accompagnant leur chemin d’enfance et d’adolescence avec ses embûches et ses épreuves pour leur donner confiance dans la vie.

Ce regard a pour but de faire naître et éclore des « manières d’ensei-gnement » toujours nouvelles ou renouvelées. L’enseignement est un art et l’enseignant un artiste, ce fut l’apport principal de Rudolf Steiner en pédagogie.

Et en France ?A un moment crucial en ce début du XXIe siècle où il est question en

France de «  refonder l’école de la République  », la pédagogie Steiner-Waldorf se situe d’emblée au cœur de ces discussions. Plusieurs groupes de recherche diligentés par des responsables de l’Education nationale étudient les questions de rythmes, de santé, d’évaluations (bienveillantes) des élèves et des enseignants, d’apprentissage, de transversalité, d’éduca-tion à l’environnement.

Comment susciter de la curiosité et un vrai questionnement chez les élèves pour que l’éducation soit la plus proche possible de leurs besoins ? Educateurs, enseignants, thérapeutes et parents se rapprochent pour un travail commun et se donnent les moyens d’une réflexion sérieuse et sereine. La mission de l’école, instruire, éduquer et insérer tous les enfants qui lui sont confiés, doit être réaffirmée.

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La pédagogie Steiner-Waldorf voit l’enfant comme un être en devenir qui regarde devant lui et suit un chemin accompagné par ses parents et ses professeurs.

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tenir la vivacité des forces d’apprentissage, à susciter un profond intérêt pour le monde et à favoriser la naissance de la personnalité.

Quelques questions pédagogiques cruciales restent à l’ordre du jour  : les évaluations pré-coces déjà en maternelle, notes ou apprécia-tions, l’utilisation des technologies de l’infor-mation et de la communication et enfin les programmes scolaires de plus en plus chargés.

Les représentants des parents de la pédago-gie Steiner-Waldorf constitués en association, l’Apaps (Association des parents et amis de la pédagogie Steiner), en compagnie des res-ponsables de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France se sont manifestés auprès du ministère de l’Education nationale pour participer à ces débats.

En France, la place de cette pédagogie reste encore confidentielle : 23 structures sur le terri-toire français, crèches, jardins d’enfants, écoles primaires et secondaires dans plusieurs régions, sous contrat avec l’Education nationale ou hors contrat. C’est pour chacune des écoles un choix. Ce sont toutes des écoles privées non confessionnelles soumises à la législation scolaire en vigueur en France. Les écoles sous contrat d’association sont tenues de respecter les programmes scolaires nationaux avec pour support le caractère propre de la pédagogie Steiner-Waldorf. Les élèves qui sortent de ces

écoles en cours ou en fin de scolarité sont préparés à intégrer un cursus normal pour poursuivre leurs études. Les professeurs qui enseignent dans ces écoles doivent avoir une formation académique et une formation à la pédagogie Steiner-Waldorf.

L’obtention d’une charte qualité (5) est en cours de processus dans plusieurs écoles pour rester toujours en éveil à la fois sur le travail pédagogique proprement dit et sur la relation avec les parents. La gouvernance d’Ecole, orga-nisme composé de parents, de professeurs, d’enfants et d’enseignants géré par une asso-ciation loi 1901, entre également dans le cadre de cette démarche qualité ■

1. La nature humaine, fondement de la pédago-gie, Rudolf Steiner, trad. R. Burlotte, éd. Triades. 2. Recherche sur un thème philosophique, lit-téraire, scientifique ou artistique avec réalisation d’un mémoire écrit ou portfolio, des représen-tations scéniques, lectures poétiques, chant, danse, musique, théâtre, défilés de mode… et des présentations plastiques, sculptures, pein-ture, instruments de musique… 3. L’école dans la rue en Haïti, en Afrique où des professionnels de la pédagogie Waldorf apportent leur aide ponctuelle ou plus durable. 4. Contacts : [email protected] ou 01.39.52.58.19 ; [email protected] ou 04.90.61.97.93. Voir aussi le site www.steiner-waldorf.org. 5. « Chemins vers la qualité France » et la « Sociocratie » sont deux démarches pratiquées en France dans deux grandes écoles.

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Cette fédération a pour objectifs le déve-loppement des écoles, l’aide aux initiatives nouvelles, la formation des professeurs Stei-ner-Waldorf. Elle informe le public, la presse, les partenaires et élus, assure la défense, la promotion des écoles Steiner-Waldorf, les relations avec l’Education nationale, les pouvoirs publics, divers partenaires natio-naux, le développement des contacts avec les mouvements de pédagogie nouvelle et le mouvement mondial des écoles Steiner-Waldorf.

Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France13, rue Gassendi75014 ParisTél. : 01.43.22.24.51Site : www.steiner-waldorf.org

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❯ Céline Gaillard.Artiste plasticienne et

enseignante en arts plastiques et histoire

de l’art à l’école Steiner de Verrières-le-Buisson

(Essonne). Auteur d’une thèse de doctorat d’histoire

de l’art publiée en mai 2012, Rudolf Steiner, artiste et enseignant – L’art de la

transmission. Elle travaille aussi à l’Institut de formation pédagogique de Chatou et à la Fédération des écoles Steiner-Waldorf

en France dont elle est la présidente.

Livres• Rudolf Steiner, artiste et enseignant – L’art de la transmission,

Céline Gaillard, éd.  Orizons (13, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris).• Art et spiritualité dans la pédagogie Steiner-Waldorf – Une

recherche action, éd.  de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France. Ouvrage collectif, fruit d’une collaboration entre les chercheurs de l’université de Paris VIII Saint-Denis et des professionnels de la péda-gogie Steiner.