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La Poste : « Y a pas marqué Privatisation » La Poste : « Y a pas marqué Privatisation » Situation actuelle : le résultat des choix UMP Situation actuelle

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La Poste : « Y a pas marqué Privatisation »

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La Poste :

« Y a pas marqué Privatisation »

Situation actuelle : le résultat des choix UMP

Situation actuelle : le résultat des choix UMP

Le nouveau projet de l’UMP : La Privatisation

Le nouveau projet de l’UMP : La Privatisation

Que faire pour lutter ?Que faire pour lutter ?

La Poste aujourd’hui La directive de 2005 Les missions de service public Une nouvelle étape en 2006

La Poste aujourd’hui La directive de 2005 Les missions de service public Une nouvelle étape en 2006F

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La privatisation n’est qu’un choix politique Une rentabilité au détriment de la qualité

La privatisation n’est qu’un choix politique Une rentabilité au détriment de la qualitéF

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Un contre-projet pour assurer le financement du service postal

Un référendum ? La Commission ad hoc de N. Sarkozy ?

Un contre-projet pour assurer le financement du service postal

Un référendum ? La Commission ad hoc de N. Sarkozy ?F

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Situation actuelle

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Situation actuelle

La Poste, aujourdhuiLa Poste, aujourdhui

299 000 collaborateurs dont 56% de fonctionnaires 12 000 bureaux de poste et 5 000 points de contact

(agences postales communales et points relais commerçants)

4 métiers : Le Courrier – Le Colis Express – La Banque Postale – Le réseau Postal

299 000 collaborateurs dont 56% de fonctionnaires 12 000 bureaux de poste et 5 000 points de contact

(agences postales communales et points relais commerçants)

4 métiers : Le Courrier – Le Colis Express – La Banque Postale – Le réseau Postal

20 129

20 819

2006

2007

Chiffre d'Affaires du Groupe "La Poste"

(en millions d'€)

Courrier

Colis

La Banque Postale

Express

22,6 %

+5 %

15,2 %

+6,8 %

6,4

%+7,

4 %

55,6 %

+2,1 %

812

943

2006

2007

Résultat net du Groupe "La Poste"

(en millions d'€)

+16 %

+3,8 %

Répartition par activité

1 136

1 204

2006

2007

Investissements internes du Groupe

"La Poste"(en millions d'€)

+6 %

71 % Activité sur des marchés concurrentiels

16,1 % Chiffre d’affaires à l’international

71 % Activité sur des marchés concurrentiels

16,1 % Chiffre d’affaires à l’international

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Situation actuelle :

Le résultat des choix UMP

Une nouvelle étape en 2006Une nouvelle étape en 2006

Le Gouvernement a cédé sur le maintien du secteur réservé (courrier de moins de 50g.)

Dès lors pour le même type de courrier une personne éloignée paiera plus cher…

Le Gouvernement a cédé sur le maintien du secteur réservé (courrier de moins de 50g.)

Dès lors pour le même type de courrier une personne éloignée paiera plus cher…

La transposition des directives en loi du 20 Mai 2005

La transposition des directives en loi du 20 Mai 2005

Elle ouvre totalement le marché postal à la concurrence

Elle crée la Banque Postale

Elle permet aux concurrents de la poste de se saisir de tout marché rentable sur lequel elle opère.

Elle ouvre totalement le marché postal à la concurrence

Elle crée la Banque Postale

Elle permet aux concurrents de la poste de se saisir de tout marché rentable sur lequel elle opère.

Des missions de service public en France qui ne permettent pas les comparaisons avec les postes européennes

Des missions de service public en France qui ne permettent pas les comparaisons avec les postes européennes

Mission au rabais d’aménagement du territoire et de présence territoriale

Obligation d’un maillage postal avec des “points de contact” aux services réduits et sans obligation de confidentialité. En conséquence : en 2008, 12 000 bureaux de poste pour 5000 points poste.

La présence postale peut exclure durablement des populations éloignées de plus 5 kilomètres, ou de 20 minutes en voiture.

Mission d’aide à la diffusion de la presse, pluralisme d’expression. (aidée par l’Etat, avec un financement qui diminue)

Bancarisation des plus démunis : La banalisation du Livret A (Loi LME) qui permettait de financer cette mission pour 2 Millions de français la remet en cause.

Mission au rabais d’aménagement du territoire et de présence territoriale

Obligation d’un maillage postal avec des “points de contact” aux services réduits et sans obligation de confidentialité. En conséquence : en 2008, 12 000 bureaux de poste pour 5000 points poste.

La présence postale peut exclure durablement des populations éloignées de plus 5 kilomètres, ou de 20 minutes en voiture.

Mission d’aide à la diffusion de la presse, pluralisme d’expression. (aidée par l’Etat, avec un financement qui diminue)

Bancarisation des plus démunis : La banalisation du Livret A (Loi LME) qui permettait de financer cette mission pour 2 Millions de français la remet en cause.

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Le nouveau projet de l’UMP : La Privatisation

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Le nouveau projet de l’UMP : La Privatisation

La privatisation n’est qu’un choix politique national

La privatisation n’est qu’un choix politique national

Par principe, ni la directive européenne, ni le traité n’imposent la privatisation des entreprises publiques.

Les résultats nets et les marges d’exploitation sont en nette progression.

L’argument qui assure la protection constitutionnelle (service public) est faux par les seules expériences de France-Télécom et GDF.

Par principe, ni la directive européenne, ni le traité n’imposent la privatisation des entreprises publiques.

Les résultats nets et les marges d’exploitation sont en nette progression.

L’argument qui assure la protection constitutionnelle (service public) est faux par les seules expériences de France-Télécom et GDF.

Pour distribuer des dividendes au détriment de la qualité

Pour distribuer des dividendes au détriment de la qualité

La Poste est avant tout une entreprise de main d’oeuvre sur un marché du courrier stagnant

Coupes sombres prévisibles :- main d’oeuvre, diminution des

tournées (5 jours sur 7 au lieu de 6 jours sur 7)

- Lieux de distribution (fin de la distribution personnalisée)

- Réseau postal (réduction des bureaux de poste à la faveur des agences postales communales ou des points contact)

A terme, les agences postales communales disparaîtront puisqu’elles nécessitent l’emploi d’agents communaux, ce qui constitue une aide publique incompatible avec le le statut de SA. Donc réduction du maillage postal.

La Poste est avant tout une entreprise de main d’oeuvre sur un marché du courrier stagnant

Coupes sombres prévisibles :- main d’oeuvre, diminution des

tournées (5 jours sur 7 au lieu de 6 jours sur 7)

- Lieux de distribution (fin de la distribution personnalisée)

- Réseau postal (réduction des bureaux de poste à la faveur des agences postales communales ou des points contact)

A terme, les agences postales communales disparaîtront puisqu’elles nécessitent l’emploi d’agents communaux, ce qui constitue une aide publique incompatible avec le le statut de SA. Donc réduction du maillage postal.

La qualité mise à

bas !

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Que faire pour lutter ?

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Que faire pour lutter ?

Un contre-projet pour assurer le financement du service postal.

Un contre-projet pour assurer le financement du service postal.

L’Etat charge La Poste d’environ 900 M€ par an (aide à la presse, accessibilité bancaire, présence territoriale). En 3 ans, on atteint les 3Mds€ de besoins de financement

Plus immédiatement, la Banque Postale, soumis à rude épreuve depuis la banalisation du Livret A, pourrait ouvrir son capital à la CDC

L’Etat charge La Poste d’environ 900 M€ par an (aide à la presse, accessibilité bancaire, présence territoriale). En 3 ans, on atteint les 3Mds€ de besoins de financement

Plus immédiatement, la Banque Postale, soumis à rude épreuve depuis la banalisation du Livret A, pourrait ouvrir son capital à la CDC

Un Référendum ?Un Référendum ?

Une campagne d’explication pour une mobilisation nécessaire (4 millions de signataires)

Inapplicable dans l’immédiat, faute de loi organique. D’application lourde à mettre en oeuvre (une procédure parlementaire sans garantie de succès car la Gauche minoritaire au Parlement)

Sans attendre le référendum, nous devons nous concentrer sur la recherche d’autres alternatives.

Une campagne d’explication pour une mobilisation nécessaire (4 millions de signataires)

Inapplicable dans l’immédiat, faute de loi organique. D’application lourde à mettre en oeuvre (une procédure parlementaire sans garantie de succès car la Gauche minoritaire au Parlement)

Sans attendre le référendum, nous devons nous concentrer sur la recherche d’autres alternatives.

La Commission ad hoc ?La Commission ad hoc ?

Annoncée par N. Sarkozy, elle ne doit pas être un alibi pour une procédure d’évolution du statut de La Poste qui serait déjà décidée.

Annoncée par N. Sarkozy, elle ne doit pas être un alibi pour une procédure d’évolution du statut de La Poste qui serait déjà décidée.

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Annexes

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Interventions récentes

François Brottes – Emission « C’est dans l’Air » France 5http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=481

Paul Quilès – Le Monde – 1er octobre 2008

« La Poste ne doit pas être privatisée » (voir Fiche 9)

Communiqué du Groupe SRC

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La Poste :

« Y a pas marqué Privatisation »

La Poste ne doit pas être privatisée

Le Monde, 01/10/2008

Les arguments invoqués par le gouvernement sont fallacieux et des solutions alternatives existent

Pour assurer le développement de

son établissement, le président de

La Poste explique qu'il a besoin de

moyens financiers importants que

l'Etat n'est pas en mesure de lui

apporter. Cette affirmation ne peut

entraîner comme unique réponse la

privatisation de ce service public

auquel les Français sont très

attachés. Examinons les mauvais

arguments avancés pour tenter de

justifier ce projet qui doit être rejeté.

On nous explique, en premier lieu,

que la privatisation serait imposée par

la déréglementation européenne. Cela

est inexact. C'est l'actuel

gouvernement qui a accepté, au sein

des instances communautaires, la

libéralisation totale du courrier à partir

de 2011, alors qu'il aurait pu s'y

opposer. Par ailleurs, les règles de

l'Union ne fixent aucune obligation en

matière de statut des entreprises

intervenant sur le secteur postal, dès

lors que sont respectées les règles de

concurrence en vigueur du fait de la

déréglementation.

J e tiens à ce propos à souligner que

celle-ci va déséquilibrer La Poste, qui

ne pourra plus financer elle-même ses

missions d'intérêt général, grâce au

monopole dont elle bénéficiait pour

assurer la distribution des lettres

de moins de 50 grammes, pour

assurer la péréquation tarifaire,

pour garantir la même qualité de

service pour tous quel que soit le

destinataire à tarif identique, pour

assurer un accès égal pour tous

au réseau postal et pour maintenir

une présence postale sur tout le

territoire...

Quant aux fonds de péréquation

proposés par la Commission, ils

seront inopérants, soit parce

qu'ils subiront la pression à la

baisse des financements de

l'Etat, soit parce que le

financement par les concurrents

de La Poste est illusoire. Au total,

on se dirige vers la disparition

d'un de nos meilleurs outils

d'aménagement du territoire et

vers le délitement des politiques

de solidarité liées à l'accès au

réseau postal et au service

bancaire universel.

Deuxième argument invoqué : il

ne s'agit pas d'une privatisation,

mais d'une simple ouverture du

capital. Quel crédit y accorder,

dès lors qu'il vient de ceux qui ont

privatisé GDF, après avoir pris les

engagements publics les plus

solennels, y compris législatifs, de

ne jamais le faire ? La vie politique

récente a montré que les processus

d'ouverture du capital se traduisent

toujours par une privatisation, plus

ou moins rapide : Air France,

France Télécom, GDF, bientôt la

Caisse nationale de prévoyance

(CNP)...

Le gouvernement prétend aussi que

la perte de contrôle majoritaire par

l'Etat du capital de La Poste serait

anticonstitutionnelle, en raison des

missions de service public exercées

par La Poste. Or cela ne figure pas

dans la Constitution. Quant à la

jurisprudence du Conseil

constitutionnel, à supposer qu'elle

confirme cette thèse, elle pourra

être contournée en attribuant des

délégations de service public à

d'autres opérateurs postaux,

comme cela se fait dans le secteur

de l'eau ou des transports.

Troisième argument : il n'y aurait

rien à craindre de la privatisation,

puisque les missions de service

public seront préservées. C'est

assez cynique, venant d'un

gouvernement qui a décidé la

banalisation du Livret A. Après avoir

constitué La Banque postale, en

banalisation du Livret A. Après avoir

constitué La Banque postale, en

expliquant que celle-ci serait une

banque comme les autres et avoir

même prévu dans la loi l'ouverture

possible de son capital, ce même

gouvernement s'étonne que la

Commission européenne demande de

banaliser le Livret A, considérant que

La Banque postale n'a plus vraiment

de spécificités à faire valoir !

Cette banalisation menace à

l'évidence le financement du

logement social : si les banques

veulent pouvoir distribuer le Livret A,

ce n'est pas pour accéder à une

clientèle modeste, mais pour attirer

les épargnants les plus " intéressants

" et leur proposer des produits

financiers alternatifs, plus lucratifs

pour elles. Il en résultera une baisse

de la collecte et un tarissement

progressif des ressources financières

pour le logement social. L'accès à un

service bancaire universel est une

nécessité pour assurer une véritable

égalité d'accès aux services

bancaires. La Poste devrait continuer

de jouer un rôle spécifique dans le

système bancaire français, ce qui n'a

pas été prévu par la loi qui a créé La

Banque postale.

Enfin, on veut nous faire croire que la

privatisation serait le seul moyen

d'accompagner le développement

futur de La Poste. Mais de quoi parle-

t-on ? S'agit-il d'investir dans des

bureaux de poste plus modernes,

d'ouvrir davantage le samedi,

d'arrêter d'avancer les heures de

la dernière levée ? S'agit-il de

continuer d'investir dans des

centres de tri dont le trafic baisse,

ou bien d'investir dans les

nouvelles technologies de

l'information et de la

communication, pour faire de La

Poste un opérateur majeur du

courrier physique mais aussi

électronique et fournir aux

entreprises et aux particuliers des

solutions complètes à leurs

besoins de communication ?

Bien sûr, La Poste doit aussi

poursuivre le développement de

ses activités bancaires et de

transport rapide et express de

colis, y compris avec des

alliances industrielles, pour autant

qu'elles soient utiles et profitables

au développement durable de ces

activités. Les structures actuelles

du groupe La Poste permettent

de nouer ces alliances.

Pour accroître les fonds propres

de La Poste, tout en garantissant

son statut public et en confortant

ses missions de service public et

d'aménagement du territoire,

d'autres solutions doivent être

étudiées.

C'est le cas, par exemple, de

l'entrée de la Caisse des dépôts

(CDC) dans le financement de La

Poste, pour conforter ses besoins

de fonds propres. On pourrait aussi

envisager de restructurer le capital

de la CNP, où la CDC et La Poste

deviendraient conjointement

majoritaires, les Caisses d'épargne

cédant leur participation. Cela

permettrait tout à la fois de

conforter cette alliance, de

sécuriser les revenus tirés de la

CNP, tant pour la CDC que La

Poste, et de conserver cette grande

institution financière dans le secteur

public.

Pourquoi ne pas réfléchir, enfin, à la

création d'une structure publique

de contrôle, ayant par exemple le

statut de fondation, comme cela se

fait dans certains pays anglo-

saxons, ou de coopérative, faisant

appel à l'épargne, avec une

association des représentants des

sociétaires, des usagers, des clients

et des élus aux instances de

contrôle de l'entreprise. Pour toutes

ces raisons, le projet du

gouvernement doit donc être rejeté.

On ne peut assister passivement au

démantèlement d'un de nos

services publics les plus

emblématiques.

Paul Quilès

Ancien ministre

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La Poste :

« Y a pas marqué Privatisation »

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