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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME
MASTER
Parcours : FINANCE ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Thème :
LA PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE FACE AUX RISQUES OPERATIONNELS AU SEIN DE LA BOA MADAGASCAR
Présenté par :
RAHARIMALALA Yvonne Nadia
Encadreur pédagogique :
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana
Professeur Titulaire
Date de soutenance : 30 Juin 2016
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME
MASTER
Parcours : FINANCE ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Thème :
LA PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE FACE AUX RISQUES OPERATIONNELS AU SEIN DE LA BOA MADAGASCAR
Présenté par :
RAHARIMALALA Yvonne Nadia
Encadreur pédagogique :
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana
Professeur Titulaire
Date de soutenance : 30 Juin 2016
~ i ~
REMERCIEMENTS Le présent œuvre n’aurait été réalisé sans la bénédiction de DIEU Le tout puissant,
alors nous tenons premièrement à lui rendre grâce de nous avoir donné la santé, le courage, et
la force.
Nous tenons aussi à témoigner notre reconnaissance et nos sincères remerciements aux
personnes qui ont contribués, de près ou de loin, à la réalisation de cet ouvrage, notamment :
-Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur Titulaire, Président de
l’université d’Antananarivo.
-Monsieur RAKOTO David, Maître de Conférences Doyen de la Faculté Droit, Economie,
Gestion, Sociologie.
-Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne, Maître de Conférences, Chef de
Département Gestion, qui nous a encadrés pendant l’élaboration de cet ouvrage et de nous
avoir consacré du temps pour le suivi de notre mémoire.
-Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaires, notre encadreur
pédagogique qui nous a fait part de ses précieux directives et conseils.
-La banque BOA Madagascar qui a accepté ma demande de visite pour que j’effectue mes
entretiens qui sont capitaux pour l’élaboration de ce mémoire.
-Tout les enseignants du Département Gestion. Vous m’avez été d’une aide que je n’oublierai
jamais durant mon cursus universitaire.
-A ma famille, mes amis pour leur soutien moral et financière, pour leurs prières à
l’accomplissement de ce mémoire.
"UN GRAND MERCI" à Toutes et à Tous !!!
~ ii ~
SOMMAIRE Remerciements………………………………………………………………………………….i
Liste des tableaux et listes des figures………………………………………………………...iii
Liste des abréviations………………………………………………………………………….iv
INTRODUCTION……………………………………………………………………………..1
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES……………………………………………….6
Section 1 : Zone d’étude……………………………………………………………………….7
Section 2 : Cadre théorique…………………………………………………………………...13
Section 3 : Méthodologie de recherche……………………………………………………….20
Chapitre II : RESULTATS…………………………………………………………………27
Section1 : Description des fonctions assumées de l’audit interne……………………………28
Section 2 : L’audit interne face aux risques…………………………………………………..37
Chapitre III : DISCUSSION ET PROPOSITION DE SOLUTIONS….………………...49
Section 1 : Discussion..…………………….…………………………………………………50
Section 2 : Solutions proposées………………………………………………………………59
CONCLUSION………………………………………………………………………………64
~ iii ~
LISTE DES TABLEAUX Tableau N°1 : Evaluation des dispositifs des risques………………………………………..45
LISTE DES FIGURES Figure N°1 : Organigramme du service de l’audit interne…………………………………...12
Figure N°2 : Les éléments du contrôle interne………………………………………………18
Figure N°3 : Le transfert des données……………………………………………………….35
Figure N°4 : Circuit d’octroi de crédit……………………………………………………….36
~ iv ~
LISTE DES ABREVIATIONS AFH : African Financial Holding
BCM: Banque Centrale de Madagascar
BMCE : Banque Marocaine du Commerce Extérieur
BOA: Bank Of Africa
BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud
BTA : Bon de Trésor par Adjudication
BTM : Bankin’ny Tantsaha Mpamokatra
BTP : Bâtiment et Travaux Publiques
cf. : conférer
CAF : Cash-Flow
CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes
COSO: Committee Of Sponsoring Organizations of the treadway commission
CO: Circulaire Organique
CSBF : Comité de supervision bancaire et financière Madagascar
DDC : Direction Déléguée à la Comptabilité
DDTC : Direction Déléguée à la Trésorerie et Change
DRH : Directeur des Ressources Humaines
EPP : Ecole Primaire Publique
fa : faible
FFOM : Forces, Faibles, Opportunités, Menaces
FIM : Foire Internationale de Madagascar
FOM : Société Financière Néerlandaise pour le développement
~ v ~
GAB : Guichets Automatiques Bancaires
i : important
IFACI: Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne
IIA : Institute of Internal Auditors
IMF : Institution de MicroFinance
IMMRED : Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats et Discussions
LC : Lettre Circulaire
MID : Marché interbancaire de devise
m : moyen
NI : Note d’information
PIB: Produits intérieurs bruts
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PODC : Prévoir, Organiser, Diriger, Contrôler
RTGS: Real-time Gross Settlement
SWOT: Strengths Weakness Opportunity Threats
SIIG: Système Intégré Informatisé de Gestion
SFI: Société Financière Internationale
TPE: Très Petite Entreprise
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africain
~ 1 ~
INTRODUCTION
Par ailleurs, la persistance de la crise Les groupes des pays émergents au sein du BRICS
(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) continuentd’afficher une meilleure santé
économique quoiqu’à un niveau moins étincelant comparé aux années précédentes, certains
amorcent même une descente en matière de taux de croissance. Comme quoi, aucun pays ne
semble à l’abri des désagréments engendrés par un désordre financier et économique au
niveau des pays riches. Madagascar n’a pas été particulièrement touché par la crise financière
compte tenu tout simplement de son faible niveau d’intégration dans le circuit financier
international. En revanche, la contraction de la demande interne dans les pays développés et la
diminution du volume d’aide accordée aux pays demandeurs ne manqueront pas de se faire
ressentir sur l’économie du payspolitique avait fait plonger le pays dans une récession
économique sans précédente caractérisée par un taux de chômage préoccupant dû à une
fermeture d’entreprises en cascade, situation alliée à une absence quasi totale
d’investissement dans la mesure où les financements reçus des bailleurs de fonds se limitent
juste au soutien des actions humanitaires. En un mot, tout cela s’est traduit par un taux de
croissance du PIB extrêmement faible, inférieur à 0,7 % au cours des quatre dernières
années1.
L’un des principaux moteurs de ce léger mouvement reste le secteur minier suivi dans une
moindre mesure par l’activité touristique. Cette dernière est pourtant menacée par une
insécurité grandissante. Sur le Marché Interbancaire de Devises (MID), l’ariary n’a pas
tellement connu la dépréciation tant redoutée par rapport à l’euro et au dollar au cours de
l’année. Le secteur bancaire malgache est constitué de onze (11) banques, six (6)
établissements financiers et trente-un (31) institutions de microfinance. Le secteur est resté
fidèle à ses objectifs de toujours, qui s’inscrivent dans la recherche constante de bons
résultats, de maintien des créances douteuses à un niveau le plus bas possible, d’octroi des
crédits à des prêteurs solvables. De ce fait, l’expansion des crédits à l’économie est restée
modérée. On a quand même noté une hausse remarquable des ouvertures de compte suite
aucroissance de l’insécurité. Le secteur de la microfinance s’est étoffé avec l’entrée en
échelon des trois institutions nouvellement agréées.
1CSBF, Rapport annuel 2012, 26 Mai 2016
~ 2 ~
Compte tenu de la diversité et du nombre grandissant des risques opérationnels dans
l’entreprise, il est difficile de définir des frontières qui limitent ce facteur inhérent à toute
activité. Toutefois, il est possible, grâce à l’audit interne, de se prononcer sur l’efficacité des
mesures à maîtriser ces risques.
La banque exerce dans un environnement en perpétuel changement. Sa survie est
conditionnée par la capacité des responsables banquiers à s’adapter à ces évolutions. Le
développement et la complexité croissante des opérations bancaires ont saturé en général les
services chargés du contrôle. Certes dans cet environnement, il est vital d’audité la banque.
Vu la complexité et l’étendue du thème audit bancaire, on a essayé de délimiter notre sujet sur
l’audit interne bancaire.
C’est le rôle des responsables de se doter des moyens permettant d’en détecter les écarts, les
erreurs et d’en apprécier les projections dans l’avenir. Si dans les pays développés, l’usage
des techniques de l’audit interne a pu réaliser des progrès appréciables,cependant, pour le cas
des pays en voie de développement est beaucoup plus loin et nécessite encore plus d’efforts à
déployer dans le domaine.
C‘est ce qui nous conduit à choisir le thème suivant : « LA PRATIQUE DE L’AUDIT
INTERNE FACE AUX RISQUES OPERATIONNELS AU SEIN DE LA BOA
MADAGASCAR »dans la réalisation de ce mémoire.C’est dans ce cadre qu’une étude de cas
relative à l’audit interne a été effectuée auprès de la banque BOA Madagascar et plus
exactement au service de l’Audit Interne qui est une branche de la Direction des audits et des
risques.
En matière de contrôle des établissements bancaires, la démarche générale de l’audit reste la
même. En outre, les diligences normales en matière d’audit interne sont aussi applicables aux
établissements de crédit. Les techniques de régulation des autorités monétaires ont une grande
influence sur les liquidités des banques. Les banques sont soumises aux règles prudentielles
pour préserver leur solvabilité et le volume des opérations bancaires. L’objectif de notre
mémoire, consacré aux risques opérationnels, estd’assurer la conformité du système de
gestion de la qualité des services offerts par les audits internes, tout en respectant les normes
internationales, avec des outils propres à elle.
~ 3 ~
La problématique à laquelle nous tenterons de répondre tout au long de ce travail est formulée
comme suit : « le service audit interne au sein de la BOA Madagascar est-elle efficace
pour gérer les risques opérationnels? ». Pour répondre à cette question, quelques points sont
nécessaires à résoudre : c’est-à-dire à quel niveau les responsables des banques sont-ils
conscients de la nécessité d’opter pour une pratique de l’audit ? Cette prise de conscience se
manifeste-t-elle réellement par la mise en place de moyens permettant d’avoir un meilleur
résultat au sein des services audités ? Quelles sont les contraintes qui pourraient être
inévitables et les perspectives d’application de l’audit au sein des banques ? Répondre à ces
questions revient à s’interroger sur l’audit et sa contribution au développement de la banque.
Pour répondre à cet objectif, nous avons traité le cas réel de la fonction audit interne au niveau
de la banque BOA Madagascar, surtout axé sur les risques opérationnels provenant de
quelques directions auditées par le service. Notre objectif est d’assurer la conformité du
système de gestion de la qualité des services offerts par les audits internes.De cet objectif
global ,on a soutiré les objectifs spécifiques à savoir l’identification des rôles de l’audit
interne dans la maîtrise des risques opérationnels, optimisation sur l’utilisation des ressources
en mettant en œuvre un système de contrôle utile à l’audit interne, ensuite l’orientation des
investissements de ressources destinés à l’amélioration de la qualité et analyser l’efficacité de
l’audit interne par rapport à la norme d’audit internationale IFACI. Enfin, mesurer les progrès
du service audit interne par rapport aux principes d’IFACI.
L’hypothèse est définie comme étant une réponse provisoire à une question par le chercheur.
Dans le cadre de cette étude, il existe deux hypothèses à savoir :
Les actions prises par l’audit interne assurent l’efficacité des dispositifs de maîtrise des
risques opérationnels.
Le contrôle périodique de l’audit interne dans les autres services de l’entreprise assure
la protection des patrimoines.
Pour vérifier ces hypothèses, une étude orientée sur l’audit interne en considérant cet audit
comme un outil d’investigation permettant de traduire et d’accompagner la volonté de
transparence et d’assister les membres dans l’exercice efficace de leurs responsabilités. Dans
ce but, l’audit interne veille sur l’évaluation et la gestion des risques opérationnels tout en
fournissant des analyses et des conseils afin de stimuler les performances de l’entreprise.
~ 4 ~
Au terme de ce mémoire, nous pensons être capables de démontrer qu’une maîtrise des
risques opérationnels pour une société est primordiale en vue d’assurer une optimisation de
ses activités et d‘atteindreles objectifs.Cela requiert l’intégration dans les processus les
actions de contrôle destinés à minimiser les risques, la facilitation de l’application des
procédures de l’entreprise grâce à leur modélisation des processus et enfin la fiabilité des
informations financières et de gestion car l’amélioration du contrôle interne permettra
l’établissement des états financiers ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci
proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Notre méthodologie de recherche s’est appuyée sur des références bibliographiques et
webographies, des interviews et des entretiens auprès du responsable de l’audit interne à
l’aide d’un guide d’entretien que nous avons élaboré avant la descente sur terrain. Nous avons
également consulté des cours théoriques se rapportant à notre thème. Ainsi, pour mener à bien
notre étude, la démarche que nous avons retenue a été celle de l’IMMRED.
La présentation de la zone d’étude ainsique la raison de ce choix sera exposée dans le chapitre
Matériels et Méthodes. Un cadrage théorique est obligatoire pour diriger notre recherche en se
basant sur certains documents et sur des sites internet où on découvrira les théories relatives à
notre objet d’étude.Afin de connaitre le mieux possible les réalités qui existent au sein de
notre terrain d’étude, une méthodologie est nécessaire, c’est pourquoi nous développerons les
méthodologies de recherche qui seront démontrées dans la troisième section.
Nous allons exposerles résultats dans le second chapitre de notre enquête au sein de
l’entreprise qui consistera à présenter la pratique d’audit interne au sein des services et des
agences afin d’appréhender une analyse deson dispositif de maîtrise des risques opérationnels
l’apport de l’audit interne.
Et enfin, nous révélerons les forces et les faiblesses ainsi que les opportunités et les menaces.
Ces éléments seront relatésdans le dernierchapitrequi subsiste au sein du service audit interne
de la BOA Antaninarenina, dans le but de proposer des perspectives qui sont les travaux les
plus cruciales de notre recherche.
~ 5 ~
CHAPITRE I: MATERIELS ET METHODES
~ 6 ~
Pour mener à bien la réalisation de cet ouvrage, se faire une idée des entreprises visitées est
dans la logique des choses. C’est pourquoi ce chapitre sera exclusivement orienté sur l’aspect
matériel et la méthode de travail. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de passer
en revue les différents composants ainsi que les moyens qui ont permis l’achèvement de cette
composition.
C’est la raison pour laquelle cette première partiesera consacrée sur la présentation du
cadre de l’étude composée de deux grandessections dont la premièresection concernera
laprésentation de la zone d’étude et la justification du choix de cette zone d’étude. La
secondesection se portera sur la généralité sur l’audit interne et la gestion des risques, ensuite
les dispositifs des risques opérationnels seront présentés pour y déceler le rôle audit interne et
après élaborer le modèle d’analyse qui montrera le procédé pour apprécier le rôle audit interne
dans la maîtrise des risques opérationnels à la banque BOA.
~ 7 ~
Section 1 : Zone d’étude
Le matériel est un ensemble des moyens qui sont exploités pendant l’élaboration de ce
mémoire. C’est la raison pour laquelle, dans ce chapitre, nous essayerons de définir le cadre
de l’étude et présenter les renseignements sur l’entreprise. Afin de bien mener notre mémoire,
nous avons eu recours à divers matériels ainsi que des méthodes de collecte de données et de
traitement d’information. Cette étude a pour objectif de faire un diagnostic global de la
fonction d’audit de la banque BOA MADAGASCAR. Cependant, pour atteindre cet objectif,
il est nécessaire de définir la partie méthodologie qui englobe les démarches et les outils
adaptés lors de la recherche. Cette partie est une phase préparatoire très importante pour
l’élaboration des résultats.
Avant d’entamer les détails des matériels utilisés, il faut d’abord décrire la zone
d’étude choisie où les informations ont été recueillies pour élaborer cet ouvrage. Un travail de
recherche exige un milieu à explorer pour nous permettre de faire une étude sur terrain afin de
vérifier nos hypothèses énoncées au départ et de mieux focaliser le domaine exploité. Cette
section nous permet de mieux connaître l’établissement auprès duquel l’étude a été faite :
généralité sur l’entreprise, ses missions, ses activités, la justification de la zone d’étude.
1.1 Présentation de la zone d’étude2
BANK OF AFRICA à Madagascar a été créée le 18 novembre 1999 lors de la reprise
par le Groupe BANK OF AFRICA du fonds de commerce de l'ancienne Banque Nationale
BTM. Son activité est celle d'une banque commerciale tous publics. Depuis sa création, elle a
connu une progression constante de ses activités et de ses résultats.
La Banque dispose d'un réseau composé de quatre-vingt-trois points (83) de vente et de
cent vingt-trois (123) GAB répartis sur l'ensemble du territoire, les dernières agences ont été
ouvertes le 29 décembre 2014 à ANKAZOBE et MANGARIVOTRA TOAMASINA. Chaque
point de vente est capable de traiter l'ensemble des opérations bancaires et d'offrir toute la
gamme de services selon les besoins de la clientèle. La BANK OF AFRICA à Madagascar est
ainsi active sur tous les marchés :
• Retail : la banque propose un large éventail de produits pour les particuliers,
professionnels, TPE et PME
2http : www.boa.mg/banque-madagascar-présentation, 2 Avril 2016
~ 8 ~
• Corporate : Leasing, Opérations Internationales, grandes entreprises
• Institutionnel
• Microfinance et Mésofinance.
Comme le dynamisme des entreprises et leurs besoins sont de plus en plus complexes,
BANK OF AFRICA à Madagascar a initié un plan d'amélioration de ses prestations pour sa
clientèle entreprise et a créé son premier Centre d'Affaires (CAF), entièrement dédié aux
Entreprises, à Ivandry Antananarivo. La banque dispose d'un centre de formation sis au
deuxième étage du bâtiment qui abrite également l'agence BOA ANKAZOMANGA.
Le capital social de la BANK OF AFRICA à Madagascar au 31/12/13 est de 45 509 740 000
MGA. Sa répartition s'établit comme suit :
AFRICAN FINANCIAL HOLDING – OCEAN INDIEN 41,3%
ACTIONNAIRES PRIVES LOCAUX 24,8%
SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (SFI) 10,4%
SOCIETE FINANCIERE NEERLANDAISE POUR LE DEVELOPPEMENT (FMO) 9,4%
ETAT MALGACHE 9,4%
PROPARCO 4,4%
AUTRES ACTIONNAIRES 0,3%
Les faits suivants ont marqué l'année 2014 :
La Participation de BANK OF AFRICA à Madagascar en tant que sponsor et exposant :
o à la 9ème édition de la Foire Internationale de Madagascar (FIM) qui a vu la
participation de nombreuses entreprises étrangères et locales et dont le thème a été
axé sur le « Vita malagasy s’ouvre au monde ».
o aux Journées du BTP à l’hôtel Carlton Anosy
~ 9 ~
o au Salon International des Mines, des Hydrocarbures et de l’Equipement au Centre
de Conférence International Ivato
o au Salon de l’Industrie de Madagascar, ayant pour thème « Manjifanyvitagasyaho,
tombony ho an’nyrehetra »
o au Salon International de l’Habitat qui s’est déroulé au Parc des expositions
ForelloTanjombato
o au Congrès Malgache de la Route et des Transports au Centre de Conférence
International Ivato
o au Tour Cycliste de Madagascar 11ème édition en tant que partenaire principal
Inauguration le 21 février 2014 du 1er Centre d’Affaires de BOA-MADAGASCAR sis à
l’Immeuble AssistIvandry-ANTANANARIVO, espace dédié aux entreprises. Inauguration le
20 novembre 2014 du "Centre de vie" constitué d'une école primaire publique (EPP) et
d'autres infrastructures y associées (cantine scolaire,…) à Ambohidranomanga par la
Fondation BOA
LA DIVERSIFICATION : 1999/2010 :
Cette volonté de diversification, portée par des objectifs de croissance, s'exprime à trois
niveaux distincts et complémentaires : d'une part, passer d'un ensemble de banques à une
véritable structuration de groupe ; d'autre part, faire évoluer des activités de banque
commerciale pure vers celles liées au crédit-bail, à la bourse ou l'assurance, pour créer un pôle
financier multiforme, capable de proposer une gamme complète de produits et de services
financiers ; enfin, sortir de l'UEMOA et s'étendre à d'autres régions d'Afrique subsaharienne,
y compris anglophones.Le Groupe BOA passe alors de l'harmonisation de ses méthodes, de
ses outils et de ses équipes, à leur véritable intégration, et le Groupe s'implante dans deux
nouvelles zones, Océan Indien et Afrique de l'Est, tout en élargissant le champ sectoriel de ses
activités.
A la conclusion de cette dernière étape dans la vie du Groupe, celui-ci s'est enrichi de 7
nouvelles BANK OF AFRICA, à Madagascar en 1999, au Sénégal en 2001, au Kenya en
2004, en Ouganda en 2006, en Tanzanie en 2007, au Burundi en 2008, en République
Démographique du Congo et à Djibouti en 2010. De plus, la stratégie de diversification de ses
activité a conduit à la création de 3 sociétés ou services intégrés de crédit-bail, au Bénin, au
Mali et à Madagascar, à celle d'une société de bourse et d'une société d'investissement opérant
~ 10 ~
pour l'ensemble du Groupe, d’une société de gestion d’actifs, d’une société financière en
France, dédiée aux diasporas, ainsi que d'une banque spécialisée dans le financement de
l'habitat, au Bénin, et à une participation significative dans une importante compagnie
d'assurance.
1.2 Justification du choix de la zone de l’étude
La justification du choix de la zone de l’étude est une manière permettant de
démontrer la compatibilité de l’entreprise choisie par rapport au thème du mémoire, par
rapport aux objectifs et surtout par rapport aux vérifications des hypothèses et à l’analyse à
accomplir. La raison pour laquelle nous avons choisi cette société, afin de les orienter dans la
pérennité de l’entreprise, les conseiller pour rendre efficace et efficience son service audit
interne afin de prévenir les risques auxquels il est exposé. Voici quelques raisons pour
laquelle nous avons sélectionné BOA Madagascar ;
La banque est avant tout une banque commerciale, dont sa spécialité est donc l’octroi
de crédit, elle garantit par écrit les opérations que son client aura à effectuer. Cet engagement
n’implique pas le décaissement, renforce la crédibilité du bénéficiaire (sauf en cas de
défaillance du client). Pour faire face à ce problème de trésorerie en attendant le règlement de
leurs emprunteurs, les clients surtout les entrepreneurs peuvent obtenir, après étude du
dossier, des avances à un taux raisonnable de remboursement dont l’octroi suit une procédure
simple.
L’existence d’un service audit interne au sein de la firme qui est en relation étroite
avec tous les services surtout avec celui des gestions des risques et le service des
inspectionsnous facilite le travail afin de collectertous les informations nécessaires pour notre
mémoire.
La société figure parmi les grandes entreprises à Madagascar qui dispose d’un service
audit interne depuis toujours ; elle est consciente qu’une évaluation du service audit interne
est indispensable pour qu’il soit efficace. Pour cela, elle nécessite uncontrôlepermanentdu
service audit internepour réduire les risques à des niveaux acceptable et d’améliorer
l’efficacité de la directive interne.
~ 11 ~
Pour la coordination des tâches, l’existence des procédures que la banque a mis en
place, nous permet de les analyser en vue de trouver les failles et d’en proposer des solutions,
plus précisément, cela rendra possible le désir d’étudier les fonctions d’audit en vigueur.
1.2.1 Service étudié
La description de l’organisation des services existants sous la direction générale
s’avère utile pour l’évaluation du service audit interne car c’est le centre du travail concernant
l’importance de la responsabilité de l’audit interne. La gestion des risques par le service audit
interne en évaluant le système du contrôle interne mise en place conduit à l’appréciation de
l’efficacité de l’entité. Dans un sens plus large, l’audit interne a pour but d’améliorer l’activité
de la banque. La Direction Audit interne se compose en deux services : l’audit interne et
l’inspection. Ces deux services se distinguentpar les fonctions assumées, l’audit interne se
base sur la mise en place des procédures du contrôle de troisième niveau pendantque
l’inspection a pour rôle d’inspecter l’application les malversations, les fraudesexistants sur
toutes les agences en faisant un rapport adressé à la Direction de l’Audit Interne.
1.2.1.1Organigramme du service étudié
L’organigramme permet de représenter des informations hiérarchiques ou les relations
de rapport dans une organisation. L’organigramme ci-dessous montreles différentes fonctions
qui existent au sein de la BOA depuis le conseil d’administration jusqu’au service audit
interne.
~ 12 ~
Figure N°1 : Organigramme du service de l’audit interne de la BOA Madagascar
Source : Service audit interne, 28 Avril 2016
Le Conseil d’Administration : Le Conseil d’Administration est responsable de
l'établissement et de la présentation sincère des comptes annuels, conformément aux
obligations légales et réglementaires relatives à l’établissement et la présentation des comptes
annuels en vigueur au Luxembourg, le choix et l’application de méthodes comptables
appropriées, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des
circonstances.
Le comité d’audit et des risques :Il s’assure de la pertinence et de la permanence des
méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes consolidés et des comptes
sociaux de l’entreprise en vérifiant les procédures internes de collecte et de contrôle des
informations sur la fiabilité des processus concourant à l’établissement des comptes et la
validité des méthodes choisies pour traiter les opérations significatives
Le Directeur Général : Il a pour mandat d’assurer la direction et la gestion de l’organisme à
la lumière des orientations stratégiques établies par le Conseil d’Administration. Il s’acquitte
de certaines ou de la totalité des fonctions suivantes : leadership, planification et gestion des
opérations et de programmes, ressources humaines, finances, relations avec la communauté et
revendication, gestion des risques…
Conseil d'Administration
Comité d'Audit et des Risques
Direction Audit interne
AUDIT INTERNE INSPECTION
Directeur général
~ 13 ~
La Direction Audit interne :La fonction de Directeur de l’audit interne pour constituer un
troisième niveau de contrôle ou d’évaluation dans l’organisation qui doit être indépendant du
premier niveau de contrôle et du deuxième niveau de contrôle et du troisième niveau.
L’audit interne : Il aide l’organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique les processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernance d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
L’inspection : Il évalue en détail le lieu de travail sur la base de critères spécifiques,
d’esthétique…Pour cela, l’inspecteur a besoin d’un plan et d’une liste de points à vérifier (lors
d’une inspection formelle uniquement).
Après avoir présenté la zone d’étude et la justification de ce choix, nous allons
entamer dans cette seconde section le cadre théorique qui définit les concepts de base de notre
travail, il est constitué d’une ou plusieurs théories en vue d’insérer une étude dans notre
recherche.
Section 2 : Cadre théorique
L’élaboration d’un cadre théorique pertinent est une étape fondamentale de la
recherche car il fait référence aux différentes théories qui ont été convoquées pour répondre à
la problématique de cette étude. Cette recherche consiste en des travaux expérimentaux ou des
théories entrepris principalement en vue d’acquérir de nouvelles connaissances sur les
phénomènes et des faits observables. En ce sens, le choix d'une théorie ne peut être neutre car
s'organisant autour d'un objet d'étude, des concepts et des hypothèses que la recherche doit
pouvoir valider ou infirmer. Pour cela, nous avons retenula généralité sur l’audit interne, sa
mission dans la banque ensuite quelque notion sur les risques.
2.1 Généralités sur l’audit interne
« L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
~ 14 ~
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en
faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».3
« La fonction Audit Interne est une fonction s’exerçant avec une indépendance et
objectivité, visant à apporter une valeur ajoutée et amélioration du fonctionnement de
l’entité ; aidant à atteindre les objectifs par une approche systématique et raisonnée
d’évaluation et d’amélioration de la gestion des risques, des dispositifs de contrôles de
management »4
Ces définitions décrivent l’audit interne comme une activité « indépendante et
objective », « d’assurance et de conseil ». Sa mission est d’apporter de la valeur ajoutée à
l’entreprise en améliorant son fonctionnement et en l’aidant dans l’atteinte de ses objectifs.
Pour cela, l’audit interne doit mettre en place une approche systématique et méthodique
d’évaluation et d’amélioration des procédés de gestion des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise.
2.1.1 Code de déontologie5
Le Code de Déontologie regroupe les principes et les valeursapplicables à la
profession. Ce code est nécessaire que la profession se dote d’un tel code pour donner une
certitude objective sur les fonctionnements de l’administration de la société, de management
des risques, et de contrôle. On inclut deux composantes primordiale ;
1. Des principes fondamentaux pertinents pour la profession et pour la pratique de l’audit
interne ; intégrité, objectivité, confidentialité et compétence.
2. Des règles de conduite décrivant les normes de comportement attendues des auditeurs
internes. Ces règles sont une appuie à la mise en œuvre pratique des principes fondamentaux
et ont pour but de guider la conduite éthique des auditeurs internes.
2.1.2 Normes internationales6
Les normess’appliquent aux auditeurs internes et à l'activité du service. Tous les
auditeursinternes ont la responsabilité de se conformer aux normes relatives à l’objectivité,
3Normes IFACI, édition 2013, page 15, 10 Avril 2016,The Institute of Internal Auditors 4Cours Audit général, 4ème Année, Université d’Antananarivo, Année 2013-2014, 10 Avril 2016 5Norme IFACI, édition 2013, page 18, 10 Avril 2016, The Institute of Internal Auditors 6Norme IFACI, édition 2013, page 25, 10 Avril 2016, The Institute of Internal Auditors
~ 15 ~
aux compétences et à la conscience professionnelle individuelles. Les responsables de l’audit
interne ont la responsabilité d’assurer la conformité globale de l'activité d’audit interne avec
les Normes et d’en rendre compte.
Les Normes sont des principes obligatoires constituées : principalement de déclarations sur
les conditions fondamentales pour la pratique professionnelle de l’audit interne et pour
l’évaluation de sa performance. Elles sont internationales et applicables tant au niveau du
service qu’au niveau individuel ; et aussi d’interprétations éclaircissant les termes et concepts
utilisés dans les déclarations.
Le but est d’améliorer la transparence de la profession en lui donnant un cadre de
référence par le biais de principes de base et de critères d’appréciation. Ce cadre de référence
devient un facteur d’amélioration et de performance, et renforce le professionnalisme de la
fonction d’audit interne. Il est transcrit sous la forme d’un document regroupant les éléments
suivants ;
Normes de qualification: Ils regroupent les caractéristiques que doivent présenter les
services et les personnes réalisant l’audit. Elle rappelle qu’une charte de l’audit interne doit
être établie afin de définir la mission, les pouvoirs et responsabilités et que l’acceptation finale
de celle-ci dépendra des organes supérieurs de gouvernance.
Normes de fonctionnement : l’apport de valeur ajoutée à l’entreprise est une notion
primordiale pour l’audit interne. C’est la raison pourquoi le responsable de l’audit interne doit
veiller à ce que les misions réalisées, le soient dans le respect des objectifs et des
responsabilités définies dans la charte de l’audit interne. Cette valeur ajoutée va se traduire
par l’apport d’une « assurance objective » permettant d’établir l’efficacité des processus de
contrôle, de management et de gouvernement d’entreprise.
2.1.3 Mission de l’audit interne7
L’objectif général de l’Audit interne est d’apporter à la banque, une certitude
raisonnable que la BOA fonctionne et travaille convenablement et efficacement. Pour arriver
à cettefin, l’audit interne doit vérifierque les risques encourus par la banque dans
l’accomplissement de ses objectifs stratégiques sont dûment évalués et énoncés ; les
ressources et actifs de la Banque sont correctement comptabilisés et protégés. L’audit interne
doit assurer aussi que les données financières, opérationnelles, comptables et autres générées
au sein de la banque et (ou) utilisées à des fins de gestion sont précises et fiables. 7Charte de l’audit interne, édition juin 2013, page 5, 11 Avril 2016, Unédic
~ 16 ~
De plus, la qualité de l’audit interne nécessite l’intégrité, la fiabilité, la confidentialité
et la disponibilité permanente des systèmes informatiques et doit garantir que les procédures
et les méthodes de gestion des risques ainsi que les contrôles interne sont effectivement
appliqués et fonctionnent.
L’audit interne doit faire un contrôle sur les politiques et les procédures de la banque
relatives aux éléments ci-dessus pour qu’elles soientconformes et respectées et que les
ressources soient employées avec efficacité et efficience. Enfin, il doitmener avec efficacité et
efficience, tous les domaines décriventla manière de gouvernerles différentes activités et
toutes fonctions de la banque.
L’Audit interne peut participer à des activités de consultation et de conseil, notamment
dans le cadre de groupes de travail et de comités. Le Comité de direction et le Comité de
vérification seront informés de ces activités par le biais du rapport annuel de l'Audit interne
2.2Différence entre audit interne, audit externe et contrôle interne
Il n’est pas rare aujourd’hui d’entendre des erreurs d’association de thème entre l’audit
interne, l’audit externe et le contrôle interne. L’analyse particulière de chaque fonction va être
présentée. Et nous verrons qu’elles ne sont peut-être pas si opposées, le contrôle interne étant
un processus découlant de la fonction d’audit interne et l’audit externe permettant, dans
certains cas, de révéler des points faibles apparaissant au niveau du contrôle interne.
2.2.1 L’audit interne et l’audit externe8
L’audit externe vise surtout à la certification des états financiers dans leurs ensembles.
Pour bien les différencier, sept (7) points mettent la distinction l’audit interne de l’audit
externe : au niveau du statut, les bénéficiaires de l’audit, au niveau de l’objectif, du champ
d’application, sur la prévention de fraude, indépendance, et la périodicité de l’audit ;
Au niveau du statut : L’audit externe est dans la situation d’un prestataire de service
juridiquement indépendant. Par contre, l’audit interne appartient aux personnels de
l’entreprise.
8Cours Audit général, Facultés DEGS, Année 2013-2014, 12 Avril 2016
~ 17 ~
Bénéficiaire de l’audit : L’externe certifie des comptes à l’attention de tous ceux qui en ont
besoin (client, fournisseur). Tandis que l’auditeur interne, il travaille pour le compte de
responsable de l’entreprise tel que la Direction Générale.
Objectif : L’audit externe a pour objectif de certifier les comptes et résultats plus précisément
la régularité, la sincérité, l’exhaustivité, la réalité. Alors que l’objectif de l’audit interne est
d’apprécier la bonne maîtrise de l’activité de l’entreprise.
Champ d’application : L’audit externe englobe tout ce qui concerne la détermination du
résultat. Celui de l’audit interne est beaucoup plus vaste, incluant toutes les fonctions de
l’entreprise dans toutes leurs dimensions.
Prévention de fraude : L’audit externe est intéressé par toutes fraudes dès l’instant
qu’ellessont susceptibles d’avoir une incidence sur un résultat. En revanche, la détection de
fraude s’il en existe n’est qu’une conséquence des travaux d’audit interne.
Indépendance : L’indépendance de l’audit externe est celle d’un tiers titulaire d’une
profession libérale, elle est juridique et statutaire. Celle de l’audit interne est une
indépendance sous la dépendance car il fait partie du service interne de l’entreprise.
Périodicité : L’audit externe réalise en général sa mission de façon intermittente et à des
moments privilégiés pour la certification des comptes (fin de semestre ou fin d’année). En
dehors de ces périodes, sa présence dans l’entreprise est ponctuelle. Par contre, l’audit interne
travail en permanence dans son entreprise sur la base des missions planifiés et qu’il occupe
avec la même intensité quel que soit la période.
2.2.2 Le contrôle interne
Selon le CNCC, « Le contrôle interne est une ensemble de mesure de contrôles
comptables ou autres que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin
d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui en découlent »9. Cette définitionpose quelques
principes importants. Le contrôle interne est un processus, contrairement à l’audit interne qui
est une fonction. Il est le moyen d’atteindre les objectifs fixés en fournissant une assurance
9 Cours Audit générale, 4ème Année, Université Antananarivo, Année 2013/2014, 14 Avril 2016
~ 18 ~
raisonnable. Il est mis en pratique par des personnes, membres du personnel, faisant partie
intégrante de toute la hiérarchie de l’organisation.
• Les principaux éléments du processus du contrôle interne
Selon le COSO, le contrôle interne est composé de cinq éléments interdépendants qui
doivent être intégrés au processus de gestion, afin de répondre aux objectifs (listés dans la
définition précédente du contrôle interne par le COSO). En voici une illustration sous forme
de pyramide
Figure N°2 : Les éléments du contrôle interne
Source : Le contrôle interne, 14 Avril 2016
Ces éléments sont répertoriés et évalués afin d’en analyser la pertinence et l’efficacité.
Au sommet de la pyramide se trouve « le pilotage » ; c’est la mise en place d’un processus,
par l’audit interne, permettant l’évaluation de la qualité du contrôle interne par le biais de
cartographie des risques. Rapprochant l’évaluation des risques et les activités de contrôle,
« l’information et la communication » sont essentiels. Les informations doivent être
identifiées, collectées et diffusées dans les délais impartis, pour permettre de définir en temps
voulu les responsabilités du contrôle interne.
L’établissement d’un rapport de contrôle interne est une obligation légale. En effet, la
loi de sécurité financière, impose que toutes les sociétés faisant appel à l’épargne, diffusent
~ 19 ~
leurs résultats dans ce rapport. Les problèmes rencontrés dans les cas récents de pertes
bancaires importantes relèvent de ces cinq catégories. Le fonctionnement efficace de ces
éléments est capital pour la réalisation des objectifs de performance, d’information et de
conformité d’une banque.
Le Contrôle Interne doit être vecteur de communication, il doit permettre aux
entreprises de maîtriser leurs trajectoires, de mesurer et d’anticiper les risques. Il ne doit pas
être un outil de surveillance, empêchant les entreprises d’avancer. Par ailleurs, il est important
que le contrôle interne ne se limite pas à l’analyse des seuls procédures et processus
comptables et financiers.
2.2.3 Limite de l’audit interne
Le dispositif d’audit interne ne peut pas donner une garantie absolue quant à la
réalisation des objectifs ni de la viabilité ni du future d’une organisation. Il ne peut que fournir
une assurance raisonnable. La probabilité d’atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule
volonté de la société. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système d’audit interne.
Ces limites résultent de nombreux facteurs notamment des incertitudes du monde extérieur, de
l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en
défaillance humaine ou d’une simple erreur. En effet la défaillance humaine, technique et
ainsi que le principe de proportionnalité est autant de limite qui viennent influencer le système
de audit interne. En outre, lors de sa mise en place, il est nécessaire de tenir comptes des
rapports coûts/bénéfices et de ne pas développer des systèmes d’audit interne inutilement
coûteux quitte à accepter un certain niveau de risques.
2.3Identification des risques
La norme 2210 de l’IFACI, traduit l’application de cette étape : « L'auditeur interne
doit procéder à une évaluation préliminaire des risques liés à l'activité soumise à l'audit. Les
objectifs de la mission doivent être déterminés en fonction des résultats de cette évaluation»10
A travers cette norme, il faut comprendre que l’identification passe par les
emplacements où les risques sont susceptibles de se produire et non par l’analyse des risques
en eux-mêmes.
Cette norme explique aussi que « le but de l’évaluation des risques pendant la phase de
planification de l’audit est d’identifier les secteurs importants de l’activité à auditer ». 10 Norme audit interne, page 193, The international Auditors, 16 avril 2016
~ 20 ~
Toutefois les normes ne proposent pas une méthode unique, chaque auditeur ou groupe
d’audit effectuera donc cette identification selon ses habitudes et sa culture.
Lors de cette étape, certains auditeurs préféreront faire l’impasse, pensant connaitre
suffisamment le sujet audité. Toutefois cette impasse, même si les connaissances sont réelles,
pourra malgré tout entrainer des problèmes tels que l’omission d’une zone à risque ou encore
l’obligation de devoir bâtir un programme de travail complet. Alors qu’avec cette
identification des risques, le programme de travail aurait pu être allégé en tenant compte
uniquement des zones à risque et à traiter.
Pour mener à bien cette identification, la méthode la plus utilisée est celle du « tableau
des risques ». Cetaspect doit prendre en compte les trois facteurs suivants :
L’exposition : risques pesants sur les biens de l’organisation tels que : malveillances,
dommages,…
L’environnement : ce qui se trouve autour du bien et qui est susceptible de devenir dangereux.
La menace : imprévisible et invisible. Fait appel au sens de l’imagination des auditeurs et
sous-entend la multiplication de procédures excessives et contraignantes.
Il va permettre de segmenter le secteur audité en taches élémentaires et concrètes et
d’associer à chacune d’elles, l’objectif recherché et son utilité. En face de chaque tâche
segmentée et objectivée, l’auditeur indiquera alors les risques encourus. En face de ces
risques, l’auditeur procède à une évaluation simple, en général de trois niveaux : risque
important (i), moyen (m) et faible (fa). Ensuite, l’auditeur indique quels sont les moyens et
solutions à mettre en œuvre pour contrer le risque identifié (personnes qualifiées, outils et
machines adaptés,…). Enfin, dans la dernière colonne, l’auditeur indique si le dispositif à
mettre en œuvre est existant ou absent.
Après avoir passé en revue les outils matériels et méthodologiques qui ont servi dans
cette étude, la section suivante mettra en évidence la manière dont les informations contenues
dans ce devoir ont été recueillies et les transformations qu’elles ont subies avant de donner les
résultats compris dans le chapitre suivant.
Section 3 : Méthodologie de recherche
Les méthodes constituent les démarches fondamentales adoptées aboutissant à la
réalisation de ce mémoire. Elles permettent de définir le chemin à suivre pour la collecte de
données nécessaires à la vérification des hypothèses et surtout pour l’analyse des données
jusqu’à la fin de cet ouvrage. Plusieurs techniques sont choisies et combinées avec des
~ 21 ~
matériels adéquats. Cette section présente les critères de choix utilisés pour sectionner les cas
ainsi que la méthode retenue pour collecter etanalyser les données.
Pour connaître ces méthodes, nous allons les présenter une à une et savoir l’utilité de
chacune d’entre elle. Ce sont les méthodes de collecte de données, de traitement et d’analyse
des données. Ci-après les méthodes de collecte adaptées pour la mise en œuvre de ce
mémoire.
3.1Méthodes de collecte de données
Les données ont été collectées en effectuant une visite au sein de l’organisme en
faisant un entretien auprès des responsables en posant des questions élaborées avant la visite.
L’essentiel de notre travail consiste à regrouper au plus grand nombre de source d’information
afin de réaliser des tests de concordance pour augmenter la validité des données, d’élaborer
une charte de signification et une chaînes des évidences des données pour assurer une
constance quant au sens attribué aux données et permettre à une autre personne de suivre les
exactitudes.
3.1.1Entretien
La collecte des données primaires s’est faite par des enquêtes auprès de l’entreprise.
Ces entretiens ont été réalisées auprès de la banque BOA Madagascar. Les descentes sur
terrain ont été faites pendant quatre jours et environ une heurepar jour. Cette technique nous a
permis d’amasserplus d’informations fiables et précises que possibles. Cela afin d’obtenir des
informations nécessaires, plus précisément les informations concernant le style de leadership
appliqué et la valorisation de la culture d’entreprise. Les visites ont été très dures à cause de la
réticence du responsable à divulguer les informations. Néanmoins, ils ont coopéré et ont
accepté de livrer des renseignements qui se sont avérés très utiles pour la bonne marche de la
recherche et la réalisation de l’étude.he Institute of Internal Auditors
Les informations susceptibles de porter intérêt à notre travail seront plus accessibles au
service de l’audit interne. Cet entretien traite uniquement les données qui peuvent converger
vers la vérification de nos hypothèses. L’entretien peut se présenter sous diverses formes et le
choix de celle-ci dépend entièrement du sujet. Pour notre cas, on a choisi l’entretien semi-
directif.
~ 22 ~
En outre, l’entretien revêt de processus fondamentaux de communication et de
l’interaction. Lors de nos entretiens avec les contrôleurs de gestion de la banque BOA
Madagascar, une règle a été préétablie pour mener à bien notre recherche. Dès le départ, nous
avons envisagé ces entretiens dans le cadre de notre problématique et les hypothèses. Cela
nous a permis de nous concentrer sur le sujet et de mettre en rapport l’objet de l’étude.
3.1.2Guide d’entretien (voir annexe 2)
Les interviews par le biais du guide d’entretien nous donnent l’occasion de détailler un
sujet élaboré et de présenter les points intéressants de notre thème. Le guide d’entretien est un
plan détaillé qui nous accède d’être certain d’atteindre tout ce qui doit l’être même si l’ordre
prévu par notre plan n’est pas respecté. Il se différencie d’un questionnaire parce que les
réponses peuvent être multiples. Ce guide va nous permettre de suivre la méthodologie
définie, tout en observant un comportement adéquat lors de notre entretien.
Notre cible est le responsable de l’audit interne de la banque BOA Madagascar. Nous
administrons une liste des thèmes aborder dans le cadre d’une enquête qualitative auprès du
responsable afin d’obtenir des informations en lien avec notre objectif principal. Cette liste
précise le moment et la manière de les introduire dans la conversation. L’instrument sera
composé à la fois des questions ouvertes et fermées nous permettant de collecter plus
d’informations qui soit à la fois adaptée et validée. L’avantage du guide d’entretien nous
permet de recueillir les informations nécessaires conformes à la problématique et d’assurer
l’enquêteur en cas de panne d’idée, une relance peut être faite.
3.1.3Composition de l’échantillon
Nous avons déjà mentionné ci-dessus le service étudié dans la première section, le
service auquel nous avons eu recours pour l’accomplissement de ce mémoire est le service
audit interne.Notre but est de disposer d’un nombre suffisant des cas des caractéristiques pour
réaliser la recherche. Il s’agit de déceler les caractéristiques pouvant apporter les informations
nécessaires et convaincre en grande partie les responsables d’y participer.Bien entendu, l’idéal
pour la réalisation d’une enquête serait de pouvoir interroger l’ensemble des individus qui
constituent la population concernée pour notre étude. Mais cela n’est souvent réalisable que
sur une population de taille très réduite.Le plus important aussi est d’assurer notre impartialité
vis-à-vis des enquêtés qui ont contribué dans la réalisation de cette mémoire. Il faut toujours
veiller sur l’exactitude des résultats qu’on va présenter.
~ 23 ~
Pour être plus clair sur la façon dont nous avons composé notre échantillon, il est
capital de souligner qu’il est constitué plus particulièrement du personnel du service audit
interne. En somme, quelques personnes auraient dû participé dans la réponse du questionnaire
mais nous avons été reçu par le responsable de l’audit interne durant l’entretien qui est à la
fois aussi l’adjointe de la direction d’Audit et des risquesde la banque BOA Antaninarenina.
La sélection était basée sur la connaissance en particulier de lafonction de l’audit interne.
3.2 Méthodologie d’analyse des données
L’objectif de ce traitement des données est d’assurer que les données recueillies sont
pertinentes présenté sous forme approprié. Ensuite, il faut analyser les données en faisant
ressortir toutes les informations qu’elles détiennent afin d’organiser un récit les données
dégagées dans l’analyse. Les méthodes d’analyse de contenu et l’analyse SWOT sont les
démarches pour analyser les données récoltées auprès de l’entreprise. 3.2.1 Analyse de
contenu
L’analyse de contenu est une méthode de classification ou de codification des divers
éléments du matériel analysé, permettant à l’utilisateur d’en mieux connaître les
caractéristiques et la signification. Les étapes pour cette analyse sont, en premier, la lecture
des données recueillies, ensuite la définition des catégories de classification des données
recueillies, ensuite nous évaluerons ces données selon le cadre référentiel du pratique de
l’audit interne enfin l’interprétation des résultats. Une analyse de contenu consiste en un
examen systématique et méthodique de documents textuels ou visuels. Le chercheur tente de
minimiser les éventuels biais cognitifs et culturels en s’assurant de l’objectivité de sa
recherche.
3.2.2 Test de conformité
Il s’agit du suivi des fonctions audit interne au sein de la banque BOA Madagascar à
travers tous les services et tâches accomplies. Ce test de conformité est éffectué dans le but
d’évaluer l’efficacité du service audit interne selon le référentiel de compétences de l’audit
interne de l’IIA. Ce test de conformité consiste à confronter un paramètre à partir de
l’échantillon. Les plus connus sont certainement les tests portants sur la moyenne ou sur les
proportions.
~ 24 ~
Il s’agit du suivi des fonctions d’audit interne à travers tous les postes et tâches
accomplies sur ces informations collectées pour s’assurer la conformité des fonctions
décrites3.2.3Analyse SWOT
Le diagnostic SWOT (Strengths, Weakness, Opportunity, Threats) ou appelé plus
précisément analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un outil
d’analyse permettant de procéder un diagnostic interne des forces et des faiblesses de
l’entreprise ainsi qu’un diagnostic externe des opportunités et des menaces de
l’environnement de l’entreprise. Il est utilisé afin de concevoir un portrait de la situation de
l’organisme, définir les besoins de celle-ci et ainsi de mener les activités de planification et de
stratégie d’une organisation.
L’analyse FFOM présente des avantages parce que c’est un procédé simple à
comprendre et à utiliser, elle peut dresser rapidement un portrait interne autant qu’externe
d’une organisation. Elle peut s’adapter facilement à tout genre de domaines stratégiques
relatives à la gestion et enfin d’identifier les forces et faiblesses afin de planifier une stratégie
et prendre des décisions. Elle a néanmoins ses limites. La première limite est sa mauvaise
utilisation qui peut entrainer vers un domaine d’étude qui soit trop vaste. La seconde limite est
le temps qu’il faut prendre pour bien la réaliser et de bien connaître quelles sont les FFOM
réelles de l’entreprise à étudier. L’utilisation de l’analyse SWOT sollicite donc une certaine
prudence car elle semble être un diagnostic simple à manier mais en somme, elle peut
conduire son utilisateur vers un sujet sans rapport avec la discussion initiale.
3.3 Limites et difficultés rencontrés
Un mémoire comme celui-ci ne saurait s’achever sans difficultés, dans sa réalisation.
Nombreuses ont été les difficultés auxquelles nous nous sommes heurtées mais nous en
citerons seulement les principales qui auraient pu faire entrave à la réalisation du présent
travail.
En premier lieu, la recherche d’une thématique pertinente et assez attraillante en rapport avec
la cible choisie et le domaine d’étude auquel nous sommes rattachés. En effet, les sujets à
aborder sont innombrables mais la difficulté réside dans le choix de celui qui pourrait
s’accommoder avec les données en notre possession et le temps qu’il nous a été accordé pour
la réalisation de ce mémoire. Sans parler du fait que la recherche d’une entreprise en elle-
même est déjà une difficulté en soi. Rares sont celles qui acceptent de dévoiler leur mode de
~ 25 ~
fonctionnement surtout si la recherche se frotte à certaines informations qu’elles qualifient
de « sensibles » ou « confidentielles ». Parmi les nombreuses tentatives auprès de différentes
institutions que nous avons approchées, seules la BOA nous a ouvert ses portes, et encore, les
informations données étaient plus ou moins limitées.
La plupart des informations collectées n’a pas eu la précision attendue pour donner plus de
crédit à ce travail.
A cela s’ajoute par la suite la recherche d’un créneau qui soit avantageux à la fois pour nous
et le Responsable de l’entreprise chargé de nous fournir les informations qui nous sont utiles.
Entant que responsable, il n’est pas à rappeler que nombreuses sont les taches afférentes au
poste, ce qui fait qu’il tout à fait compréhensible que le temps puisse être assez limité pour un
éventuel collecte d’informations ; ce qui a beaucoup joué sur le choix du thème abordé et les
données à inclure dans la réalisation de cette étude. Meme les informations fournies ont été
obtenues de manière assez évasive sans vraiment y répondre pour plusieurs raisons.
Un seul entretien n’aurait pas été suffisant car au fur et à mesure que la recherche avance, les
données nécessaires à sa réalisation s’accumulent et certaines méritent une précision que seul
le Responsable est à même de fournir. La vraie difficulté dans ce cas réside dans la recherche
d’un sujet qui soit pertinent ; qui n’implique pas la divulgation d’informations
confidentielles ; qui soit facile à manier et à interpréter ; et surtout qui ne requière plusieurs
descentes.
Face à ces contraintes que ce soient informationnelless ou temporelles, il serait normal de
traiter les données receuillies avec prudence(sans implication d’une quelconque interpretation
qui pourrait etre erronée en fin de compte).Les informations receuilles sont traitées en état
brut ; telles qu’elles sont ; ce qui a compliqué d’avantage la réalisation de l’étude car comme
il a été dit auparavant, l’entretien avec le Responsable de la BOA n’était pas une évidence.
Une autre difficulté mains la moindre réside dans l’echantillonage. Il n’est pas à rappeler que
BOA est l’une des plus grandes Banques du pays pour ne pas d’Afrique et vu sa taille, l’on
devrait etre à meme de cibler plusieurs domaines ou departement concerné par l’Audit. Nous
avons du nous contenter d’un seul interlocuteur et les informations donc ont été généralisées
dans leur ensemble ; certaines questions ont du etre abrogées,d’autres ont du etre combinées
avec certaines surtout celles qui étaient plus ou moins semblables.
~ 26 ~
La veritable difficulté qui résume le tout était la collecte des informations car le traitement des
données serait aisé si elles sont utiles et pertinentes pour l’étude et surtout si elles sont
suffisantes pour traiter le sujet dans son ensemble.
Nous avons présenté d’une manière détaillée la méthodologie regroupant les matériels et les
méthodes. Des études méthodologiques sont conçues pour bien fructifier la recherche. Cette
partie nous a permis de décrire dans l’ordre la manière dont la recherche a été conduite dans
une vision de reproductibilité de la démarche. Nous avons développé dans l’ordre ce qui a été
réalisé au cours de l’expérimentation. La méthodologie se divise en deux sections. D’une part,
la description générale de la zone d’étude concerne le cadre de la société concerné ainsi que la
justification du choix de la zone d’étude. D’autre part, la démarche méthodologique se
préoccupe du cadre théorique et la pratique de la méthodologie entreprise pour diriger le
travail. En globalité, la méthodologie est l’étude des diverses méthodes pour entreprendre une
recherche.
~ 27 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Pour conclure, ce chapitre a été caractérisé par les différents matériels et les méthodes qui
seront utilisées tout au long de ce mémoire, il nous a permis de découvrir d’un point vu global
les généralités fondamentales à notre étude. Nous avons axé dans la première section sur la
présentation du domaine d’activité de la banque BOA Madagascar, la société enquêtéeainsi
que le service étudié.
Le cadrage théorique sera démontré dans la deuxième section qui expose la généralité sur
l’audit ainsi que les normes, la différence entre l’audit interne et l’audit externe, quelque
notion sur le contrôle interne ainsi que les éléments composant du contrôle interne. Les
moyens pour identifier les risques selon la norme IFACI. Sachant que la réalisation des
objectifs fixés par l’entreprise dépend de l’efficacité du service audit interne.
Enfin, la dernière section décrit les outils d’analyses à savoir l’analyse du contenu, le test de
conformité, l’analyse SWOT et de collecte de données utilisées dans le cadre de notre étude.
méthodes déployés pour la collecte des informations : enquête, entretien, guide d’entretien.
Mais qu’en est-il des résultats? Le chapitre suivant exposera les résultats lors de notre
entretien avec le responsable de l’audit interne.
~ 28 ~
CHAPITRE II: RESULTATS
~ 29 ~
Cette partie est destinée à apporter une narration et un exposé des faits observés sans faire des
analyses. C’est une démarche de démonstration des deux hypothèses fixées précédemment.
La banque au quotidien est composée de plusieurs direction et services dont l'intérêt premier
est de faciliter l’application des procédures dans chaque direction et service en les permettant
de gérer les tâches quotidiennes sans difficulté. La première section sera consacrée sur la
description de la fonction de l’audit interne au sein de la banque BOA. Le second sera une
analyse de cette fonction qui consistera à effectuer le diagnostic sur la conformité de la
fonction audit interne de l’entreprise.
Notre présent travail est focalisé sur l’étude de l’efficacité de lafonction audit interne de la
banqueBOA Madagascar. Le but de cette étude n’est pas seulement de définir la
méthodologie adoptée pour l’élaboration des résultats, mais il tend aussi vers la connaissance
des réalités lors de la descente sur terrain. C’est la raison pour laquelle dans la présente
partie, nous allons présenter les faits constatés lors de notre recherche. Il s’agit plus
précisément de voir les bonnes pratiques adoptées par la société en matière d’audit et à mettre
en évidence les défaillances constatées lors de notre intervention.
~ 30 ~
Section 1 : Descriptions des fonctions assumées de l’audit interne
Ainsi, ce deuxième chapitre de notre mémoire sera consacré à la description des
procédures fonctions existantes exécutées par le service audit interne. Les résultats des tests
d’évaluation y seront également présentés.
Cette étape est très importante pour l’évaluation de la fonction de l’audit interne
actuel. Elle consiste à mettre en exergue le fonctionnement interne de l’audit interne et des
tâches du personnel concerné. Pour ce faire, nous allons décrire les fonctions opérationnelles
actuelles en s’appuyant sur le guide d’entretien. Les fonctions assumées par le service audit
interne que nous avons collectées durant les entretiens concernent également quelques
procédures sur le fonctionnement d’octroi de crédit.
1.1 Le service audit interne
La direction audit interne est liée à la direction du comité d’audit et des risques mais
non pas à la direction générale, mais il est relié à la direction générale fonctionnellement mais
pas hiérarchiquement. Sous cette direction, il y a le service audit interne et l’inspection.
Le responsable d’audit interne a répondu que : « Le service audit interne s’occupe
principalement du suivi de contrôle du siège sur l’audit des processus (contrôler la sécurité
globale de l’entreprise…) mais le suivi sur les différentes agences sont à l’inspection que
revient cette tâche contre les malversations, les fraudes au sein des agences. Sauf en cas
d’exigence par le comité des risques suite à la demande de la direction générale. » (Voir
annexe 2, guide d’entretien, question 1). La différence entre ces deux services est que le
contrôle fait aux agences est dit « inspecter », quant au contrôle effectué au sein du siège, il
est nommé « auditer ».
Les missions d’inspections effectuées par l’auditeur, consistent en analysant des
données constituées detableaux de bord, de comptes rendus d’activités, l’information extrait
dans les agences, pour en sortir les dysfonctionnements ou anomalies majeures.Le
responsable a déclaré que : «ces dysfonctionnements pourrait venirde la base des suspicions,
des plaintes qui reviennent, il planifie et réalise les missions d’inspectionsde paierie et
structures administratives et financières » (cf. annexe 2, guide d’entretien, question 2). Enfin,
l’auditeur, en cas de détournements ou de malversations lors des missions d’inspections
propose des mesures conservatoires à prendre avec la Direction générale.
~ 31 ~
Le service inspection traite le contrôle des agences, traitement des affaires spéciales ;
malversations, fraudes, réclamations. Tandis que le service audit interne concerne le contrôle
du troisième niveau. Le contrôle interne est composé de trois niveaux, le service audit interne
concerne le contrôle du troisième niveau ; le contrôle périodique. Le contrôle périodique est
effectué selon le plan audit ; soit annuel, soit biannuel. Tous les services sous la direction du
Direction Générale est tous auditable pour les auditeurs.
1.1.1 Missions et responsabilités
Les normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant des missions d’audit interne. On peut dire que
c’est la base de la pratique de l’audit interne.
La mission, les pouvoirs que détiennent l’audit interne, « ses responsabilités sont
définies dans une charte d’audit interne révisé par la banque dont la source est retiréepar
rapport à la norme IFACI »(cf. annexe 2, guide d’entretien, question 3). Cette charte d’audit
interne est cohérente avec la définition de l’audit interne, le code de déontologie ainsi que les
normes d’audit. Le responsable d’audit interne revoit périodiquement la charte d’audit interne
et la soumet à l’approbation du Direction d’audit interne et des risques ainsi que le comité de
l’audit et des risques. Elle explique la position de l’audit interne dans l’organisation y compris
la nature de la relation fonctionnelle entre le responsable de l’audit interne et la Direction
générale ; autorisation à l’accès aux documents, aux personnels et aux biens qui sont
nécessaires à la réalisation des missions.Selon le service audit interne : « L’approbation finale
de la charte d’audit interne relève de la part du conseil d’administration». (Voir annexe 2,
guide d’entretien, question 3)
b)Indépendance et objectivité
Pour l’auditeur interne, l’indépendance représente l’affranchissement de toute
condition menaçant la capacité de l’activité d’audit interne à s’acquitter de ses responsabilités
de manière impartiale. Les normes de l’IIA précisent que l’objectivité implique que les
auditeurs internes ne subordonnent pas leur jugement en matière d’audit à celui d’autres
personnes.
L’indépendance de l’auditeur au sein de la banque se manifeste tout d’abord par
l’existence d’une charte d’audit interne qui est un document officiel élaboré par l’auditeur
interne. Elle détermine le cadre de la fonction d’audit interne de BOA Madagascar, les
~ 32 ~
implications des Directions au sein du processus d’audit interne puis établit sa mission, son
rôle et ses responsabilités. Elle précise aussi « que dans l’exercice de ses fonctions, l’auditeur
interne jouit d’un accès libre, illimité, direct et immédiat à tous les dossiers de la banque,
directeurs ou agents contractuels de BOA et à tous ses locaux »(cf. annexe 2, guide
d’entretien, question 4). Cette charte d’audit interne est approuvée par le Directeur audit et
des risques. Il est nommé et révoqué par ce dernier.
Et enfin, les ressources allouées à l’auditeur apparaissent dans le budget. Le Directeur
Général tient compte de la nécessité d’assurer l’indépendance de l’auditeur en lui attribuant
les ressources nécessaires pour lui permettre de remplir efficacement son mandat et
d’atteindre les objectifs requis.
c) Programme d’assurance et d’amélioration qualité
Le responsable de l’audit interne a jugé opportun de mettre en place un programme
d’assurance et d’amélioration qualité incluant des évaluations internes et externes mais
l’auditeur interne ne l’a pas encore mis en place Ce programme inclut la réalisation
périodique d’aperçues internes et externes de la qualité ainsi qu’un suivi interne continu. Le
service audit interne a déclaré que : « chaque partie du programme étant conçue dans un
double but : aider l’Audit Interne à apporter de la valeur ajoutée aux opérations de
l’organisation et de les améliorer, et garantir qu’il est mené en conformité avec les normes ».
(cf. annexe 2, guide d’entretien, question 5)
1.1.1L’organigramme
Un organigramme mis à jour existe au sein de la BOA précisant les liens hiérarchiques
entre chacun des postes. Le nouvel organigramme a été créé pendant cette année 2016, il est
bien distinct de tout autre organigramme car il est à vocation plus descriptif des effectif(voir
annexe 1, organigramme détaillé de la BOA). Cet organigramme comporte une estimation des
risques car il y a l’existence du service gestion des risques qui gère la cartographie des risques
au sein de la BOA, ce service est rattaché fonctionnellement à la direction audit interne. Il est
publié et facilement accessible car le service audit interne envoie à tout le personnelpar e-
mails dans une note de procédure.
Suivant la nouvelle organisation mise en place, les auditeurs internes et les inspecteurs
sont soumis à des principes fondamentaux de déontologie concernant l’intégrité, l’objectivité,
la confidentialité, la compétence et l’indépendance.
~ 33 ~
Le principe de séparation des tâches est respecté au sein de la banque et au niveau de
chaque service car ce principe est primordial pour l’entreprise afin d’améliorer l’organisation
du travail (voir annexe 1, Organigramme détaillé de la banque BOA Madagascar). Le service
audit interne envisage pour cette année 2016 de réviser l’organigramme car il constate que
des améliorations sont nécessaires. Le poste de travail est précisé par une fiche de fonction.
Cette fiche de fonction permet d’identifier le poste, sa mission, sa place dans l’organisation
des tâches, son degré d’autonomie et ses moyens humains et matériels.
1.1.2Formation du personnel
Pour la banque, la formation dupersonneldébute dès le début de l’année pour les
services qui en ont besoin ou pour les nouvelles recrues. Cette formation est souhaitée par
chaque agence pour le cadre d’évaluation de ces personnels. Un suivi de la satisfaction, en
délai et en qualité, des besoins de formation ayant reçu une réponse favorable existe au sein
du service de l’audit interne.
Le responsable de l’audit interne certifie que : « ce suivi de satisfaction est opéré soit
pendant la formation ou après la formation, cela dépend du type de formation du personnel »
(voir annexe 2, guide d’entretien, question 6). On distingue deux sortes d’évaluations :
- évaluation à chaud
- évaluation à froid
a) Evaluation à chaud
Cette évaluation concerne l’évaluation du formateur, il est estimé à partir du délai, la
durée de la formation qu’il a donnée, la qualité de l’information transmis aux agents formés.
A la fin de la formation, le suivi de l’évaluation est immédiat.
b) Evaluation à froid
L’évaluation à froid consiste à évaluer que les agents. Cette évaluation à froid
ne commence qu’après six mois ou un an après la formation. Après la formation requis par la
direction pendant son intégration sur le lieu du travail, une évaluation est nécessaire après six
mois suivant son formation, cette évaluation est noté sur la difficulté de l’application de
l’agent sur son travail, son aptitude, c’est ce qu’on appelle formation à froid.
~ 34 ~
Cette évaluation comporte selon le thème ou le sujet acquit pendant la formation. Le
responsable d’audit interne a exprimé que : « une note est attribué pendant l’évaluation,
appréciation sur la pratique de l’agent, sur les problèmes rencontré pendant la formation ;
sur quel domaine ?quel partie du domaine l’agent a du mal à sortir ?...C’est le suivi de la
satisfaction » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 7).
Lors d’une formation individuelle d’un collaborateur au sein du service audit interne à
un nouveau savoir-faire, ou une nouvelle connaissance, le personnel en question organise à
son tour une séance de retransmission pour ces collègues de travail, on appelle ce formation ;
« formation à relais ». Cette formation est utilisée le plus souvent au sein de la banque.
1.1.3Délégations de pouvoirs
La délégation de pouvoir est adaptée pour toute entreprise, mais le fonctionnement est
différent. La base est qu’une personne substitue une autre personne suite à l’absence de celle-
ci. Pour la banque, une liste descriptive à jour des activités et éventuellement des sous
activités comme l’investissement dans les projets public existe.
Pour chaque activité ou sous activité sensible existe un seul et unique responsable qui
a le contrôle sur toutes ces activités et qui a les moyens d’assumer ses responsabilités. Mais
en cas d’incapacité du responsable, l’existence de la délégation de pouvoirs intervient.
A chaque poste de l’organigramme hiérarchique, un document écrit à jour correspond
à des fonctions déléguées. Le responsable audit interne a relaté que : « pour chaque poste, une
fiche de fonction est signée et approuvée en cas de délégation des pouvoirs, cette fiche décrit
toutes les tâches à accomplir pour le personnel concernée nommée « le binôme » pour tous
les services existants au sein de la BOA Madagascar » (cf. annexe 2, guide d’entretien,
question 8).
« Chaque poste de l’organigramme comporte dans la lettre de mission un énoncé
quantitatif à jour des objectifs annuels, elle est cosignée contractuellement en deux
exemplaires par le donneur d’ordre, le responsable de l’audit interne et le délégué, le chef de
mission » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 9). Par contre, cette lettre ne mentionne
pas la désignation à jour des conséquences du non-respect des objectifs, de ce fait, le
personnel aura une sanction positive, il sera transférer à la formation afin de lui permette ainsi
de faire face à la réalité et ainsi d’évoluer.
~ 35 ~
1.2 La fonction audit interne et les autres services
Comme l’audit interne est l'ensemble des dispositifs de sécurité contribuant à la
maîtrise de la société, une analyse objectivement possible et concrète, résulte des faits qui
existent réellement tels que les procédures et les moyens de contrôle. Nous allons entamer la
fonction audit interne au sein de quelques services de la BOA Madagascar.
1.2.1Le service trésorerie
Des délégations de pouvoirs spécifiquement ont été formalisées pour les personnes
impliquées dans les opérations de trésorerie, prenons par exemple la vente des devises sur le
marché interbancaire. Le responsable a exposé que : « quand il y a un transfert d’argent
provenant de l’étranger, une personne détient le pouvoir de vendre ce devise sur ce marché
pour qu’il soit convertit en Ariary afin que le service puisse enregistrer le montant sur le
compte du client concerné » (cf. annexe 2, guide d’entretien, question 10).
Toutes les transactions de trésorerie réalisées sont systématiquement recensées et
formellement encadrées par des délégations de pouvoirs. Une note de procédure décrit les
instructions à faire lors de cette délégation de pouvoirs.
Si la situation nette de trésorerie de la société est en position excédentaire, la trésorerie
a reçu des instructions écrites approuvées par la Direction pour l’utilisation de ces excédents
soit il est incorporé dans les réserves, soit il est utilisé pour l’augmentation du capital. Le
responsable audit interne nous a informé que : « Les règles d’utilisation des excédents sont
définies et formalisées au sein d’une procédure : type d’investissements autorisés, seuils et
limites d’utilisation » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 11).
1.2.2 Le services Ressources humaines (DDTC)
Il existe des organigrammes formalisés au sein de la société, ils sont régulièrement mis
à jour et diffusés à l’ensemble du personnel. Avant d’initier le processus de recrutement, les
demandes de recrutement font l’objet d’un format d’approbation spécifique. Cette demande
sera approuvée par la direction des ressources humaines groupe. Le dernier recrutement de la
BOA Madagascar était au mois de Novembre 2015.
Le DRH groupe sise à Sénégal assure le processus de recrutement, la réception des
demandes pour la sélection se fait par e-mail. Il occupe aussi l’établissement des sujets suite à
~ 36 ~
la réponse de la sélection des candidates. Le test écrit et oral se passe à Madagascar, ensuite il
sera envoyé par email pour les corrections car c’est la DRH groupe qui corrige les copies.
1.2.3 Le processus organisation comptable et financière(DDC)
La banque BOA n’effectue plus des tâches manuelles, c’est-à-dire la comptabilisation
des pièces comptables comme les chèques reçus, le retrait ou le versement sur le compte des
clients. Un serveur les comptabilise automatiquement. Un programme a été installé au sein du
siège BOA Antaninarenina. A la fin de la journée, quand les opérations sont closes, le
responsable informatique lance le programme pour comptabiliser toutes les opérations
enregistrées pendant la journée.
Toutes les opérations enregistrées mêmes celles des agences sont toutes
automatiquement centralisées sur ce serveur, sans que la comptabilité n’intervienne. Ce
serveur centralise toutes les opérations dans toutes les agences de la BOA Madagascar,et non
pas seulement dans la région d’Analamanga.
Le responsable d’audit interne a notifié que : « ce programme a été lancé pendant
cette année 2016 suite à l’évolution technologique mais ça n’exclut pas l’existence des pièces
justificatives en cas de contrôles des comptes exigées par la loi » (voir annexe 2, guide
d’entretien, question 12).
Le responsable d’audit interne nous a communiqué aussi que : « le rôle du service
comptabilité dans ce casest bien défini malgré la comptabilisation automatique des
opérations, le service comptabilité effectue la clôture de l’exercice, la régularisation des
comptes, l’établissement des états financiers » (cf. annexe 2, guide d’entretien, question 13).
~ 37 ~
Figure N°3 : Transfert des données
Source : Auteur, 29 Avril 2016
Ce schéma de transfert de données explique le rôle du serveur pour le traitement des
opérations provenant de diverses agences du BOA Antaninarenina.
Les opérations sont correctement approuvées par l’existence des pièces comptables
comme les chèques, le bordereau de versement, le retrait d’espèces,…Ils doiventtoujours
comporté la signature des clients avant d’être enregistrées par le personnel. Les principes de
comptabilisation, de contrôle des opérations et de leurs flux sont documentés dans une note de
procédure du 13juin 2014 qui stipule que ; « Dans le cadre de renforcement de la
circularisassions des opérations et afin de réduire les risques, les malversations des banques,
la présente note décrive le contrôle de suivi, la modalité de contrôle a effectué auprès des
agences lors de saisies ou les opérations bancaire initié et engagée …».
Le processus et circuit d’information sont clairement définis, ces circuits en place
permettent une centralisation rapide des données vers la comptabilité et une homogénéisation
des traitements comptables. Prenons par exemple le circuit d’information sur l’octroi de
crédit.
Serveur
BOA tamatave
BOA toliary
BOA Antsirabe
~ 38 ~
Figure N°4 : Circuit d’octroi de crédit
Source : Auteur, 2 Mai2016
Si un client demande un emprunt auprès du service chargé de clientèle, cette demande
sera envoyée au service d’analyse de crédit selon le montant à emprunter, ensuite elle sera
transmise au directeur du service déblocage des fonds pour la validation de l’emprunt. Si elle
est acceptée, la demande sera signée par le directeur pour la validation du montant, sinon elle
sera renvoyée auprès de l’agence concernée pour annuler la demande.
Un calendrier de clôtures des opérations comptables existe au sein de la banque tous
les ans, le mois de Décembre. Le responsable de l’audit interne nous a rapporté que : « pour
la clôture des opérations comptables, quelques acteurs sont exigées, une responsable des
agences ; du service informatique et du service comptable ; ils sont indispensables car le
clôture se fait manuellement. La présence de ces responsables est nécessaire en cas de
problème ou en cas d’irrégularité des comptes qui nécessitera une régularisation des
opérations » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 14).
La direction comptable dispose d’une autorité lui permettant de faire valoir la règle
comptable comme la règle de comptabilisation des opérations, la gestion des comptabilités, la
gestion des clients (provisions,…). Ces règles gèrent la gestion des comptes, ils les ont
transmis au responsable informatique afin qu’il les intègre dans le programme afin que la
comptabilisation des opérations automatiques suivent ces règles établies par la direction.
Demande d’octroi de crédit par le client
Chargée de clientèle
Analyse de la demande de crédit auprès
Validation par le Directeur du déblocage des fonds
OUI
NON
Accordé
~ 39 ~
Des procédures permettent de s’assurer l’effectivité des contrôles en place, de tracer
les différents écarts par rapport à la norme et les actions correctrices à mettre en place.
L’effectif de la fonction comptable est suffisant et adapté à la complexité des opérations
comme la gestion des états financiers pour la banque centrale. Les fonctions comptables
n’interviennent pas qu’au moment des clôtures des comptes ou au moment des régularisations
des comptes. Les données sont transférées par réseau.
Section 2 : Le contrôle périodique de l’audit interne face aux risques
La Direction de l’audit interne maîtrise les risques au niveau des unités de la banque et
effectue les contrôles suivant les normes et les procédures en vigueur. Ces contrôles sont
exécutés en suivant les plans d’audit interne établis annuellement et la criticité des risques. Le
déploiement du projet du groupe visant à normaliser la méthode de travail dans le cadre du
contrôle interne est effectif actuellement.
Chaque hiérarchie connaît avec précision la hauteur de risques de chacun de ses actes
et de chacune des activités qu’elle a déléguée. Le suivi de chacun de ces risques (indicateurs
et tableaux de bord spécifique) est assuré jusqu’au plus haut niveau adéquat avec la hauteur de
chacun de ces risques. La direction établit un rapport de contrôle celui-ci contient un constat,
des recommandations et la détermination du niveau des risques. A chaque risque identifié par
le service gestion des risques, un tableau de bord est spécifié afin de résoudre les problèmes
avec les indicateurs de la cartographie des risques élaborés par ce dernier.
2.1 Contrôle et suivi du service audit interne
L’identification des risques est une étape décisive pour le service audit interne dans la
construction rationnelle et globale de gestion des risques pour permettre l’élaboration d’un
contrôle interne efficace. En effet, c’est le point de départ pour une évaluation des risques
puisse qu’elle requiert une connaissance appropriée et une bonne compréhension des activités
de l’entreprise. Le responsable de l’audit interne nous a confié que : « l’audit identifie les
différents risques en découpant les activités en tâches élémentaires à travers une liste les
énumérant. Ce travail préalable permettra de connaître les risques probables lorsqu’une
tâche n’est pas exécutée et/ou dans le respect des procédures. En outre, cette identification
est également basée sur une check-list qui recense les risques relatifs aux différentes
activités » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 16).
~ 40 ~
Pour chaque point d’audit, il y a une constatation du niveau du risque si c’est élevé,
moyen, inhérent, c’est très important. Ensuite, ce rapport est adressée à l’entité concerné, dans
ce rapport est mentionné une date butoir imposée par le responsable audit interne pour le suivi
et réalisation de toutes les instructionsexigées par la direction ; urgence à signalé,
immédiate… Cette date butoir est fixée selon le niveau de risque. Mais en globalité, il impose
aux services concernés un délai si ce n’est pas très urgent pour la réponse sur les
observationsémises, le plus souvent c’est un mois après que le rapport ait été reçu, le dix(10)
du mois suivant.Le responsable nous a avoué aussi qu’ : « une coordination efficace entre les
travaux de l’audit interne et ceux de l’audit externe permet d’évaluer ses indicateurs de
réussite sur les performances de notre équipe » (cf. annexe 2, guide d’entretien, question 17).
Nature du travail
Selon la norme de fonctionnement norme, « l’audit interne doit évaluer les processus
de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et contribuer à leur
amélioration sur la base d’une approche systémique et méthodique ». Pour cela, l’auditeur
interne appuiela BOA à classeret à évaluer les risques afin de contribuer à l’amélioration de la
gestion des risques en entreprenant des inspections pour recenser les secteurs à risques et les
dysfonctionnements. Le responsable nous a fournis que : « l’auditeur interne évalue aussi la
fiabilité et l’intégrité des mécanismes de contrôle interne au sein des services de la banque »
(voir annexe 2, guide d’entretien, question 18). De ce fait, la majeure partie des mandats
d’audit fixés dans le plan annuel de travail se base sur des activités jugées à hauts risques.
2.1.1La cartographie des risques
Le dispositif du contrôle interne comprend un système visant à s’assurer de l’existence
d’un processus de démarches primordiaux des risques liés à l’activité de la banque. Le niveau
de détail de ce processus est adapté aux objectifs, caractéristiques et environnement de
l’établissement (des décisions stratégiques aux opérations). Il existe un processus qui évalue
ces risques, ce processus intègre les objectifs de la société. Une organisation a été mise en
place pour cet effet, le service des gestions des risques qui organise la cartographie des
risques.
L’élaboration de cettecartographie est établie suite aux risques ou incidents à déceler
par tous les services, et c’est à partir de cette cartographie que le plan d’audit est réalisé. Un
contrôle permanent doit être effectué, c’est à la Direction générale que revient cette tâche, on
~ 41 ~
appelle ce contrôle, le contrôle du deuxième niveau. C’est pour cette raison que la direction
des risques qui gèrela cartographie des risques ; risques opérationnels, risques des crédits…
2.1.1.1Planification des missions
Les missions de l’auditeur interne s’inscrivent dans le plan d’audit de la banque,
élaboré par lui-même à l’aide d’une méthodologie
fondéesurlesrisquesintégranttoutrisqueouproblèmeliéaucontrôle recensé par le Directeur
Général ou compte tenu des indications données par la direction des gestion des risques, pour
répondre au niveau de contrôle demandé par le Directeur Général. Le responsable nous a
invoqué que : « ce plan d’audit prend en considération les audits à réaliser au siège et auprès
des blocs régionaux » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 19).
L’éventuelle modification du plan d’audit en cours d’année est soumise à
l’approbation du Directeur Général. En plus du plan d’audit, l’auditeur interne tient aussi un
programme de travail qui indique les objectifs d’audit et les points à auditer mais ne précise
pas les détails des ressources allouées. Ce programme de travail est présenté et validé par le
DG.
Le questionnaire d’analyse de risques existe, il est établie avant la mission auprès des
services suite à la cartographie des risques envoyés par le service des gestions des risques.
L’adéquation des besoins théoriques et l’équipement est assuré suite à une descente sur terrain
faite par le service audit interne. Sa mission commence selon la liste émis au service audit
interne des risques les plus critiques. Prenons par exemple, quelques questions à posér lors du
contrôle sur les règles de décaissement des caisses : la participation du responsable est–elle
adoptée au décaissement ? Les pièces comptables existent-elles vraiment ? Ces questions sont
élaborées selon le thème du contrôle exigé par l’entreprise.
Toute la direction remonte tous les risques ou incidents qu’ils ont constatés à la
Direction des risques, et c’est d’après ces incidents que cette direction réalise une
cartographie des risques. Puisque le risque est déjà identifié par le service, et c’est cette
direction qui identifie la hiérarchisation des risques si c’est élevé, inhérent, moyen. C’est par
degré de gravité suite par l’envoi du cartographie des risques envoyés par ce dernier que la
direction audit interne établie le plan d’audit annuel ou biannuel. Mais avant,l’audit interne va
les examinér sur la base de données. Et c’est après que l’audit interne envoi le rapport. C’est
~ 42 ~
après la cartographie reçue par le service audits et des risques qu’ils reçoivent la liste des
situations les plus critiques etles moins alarmants.
2.1.2 Contrôle et suivi du service caisse et des délivrances des cartes bancaires
Dès que le service caisse reçoit les chèques ou les bordereaux d’espèces que ce soit un
retrait ou un versement, c’est le service contrôle interne qui en a la charge, c’est le contrôle du
premier niveau. C’est le suivi des procédures, du saisi, du nom, du montant…qui sera validé
par le chef d’agence ou le chef de caisse après vérification du service contrôle interne. Le
principe de séparation des tâches est appliqué systématiquement pourtoute activité, ce
principe s’appelle « principe de dualité ». Ce système fonctionne par l’intermédiaire d’un
binôme en cas de délégation de pouvoirs.Ce binôme est le substitue de son service en cas
d’absence de l’un ou l’autre, les autres services n’interviennent jamais. Ce principe de dualité
est appliqué à chaque service de la banque. Une documentation existe pour expliquer les
procédures, elle est à jour.
Prenons exemple sur les services qui s’occupent des cartes bancaires, il y a deux
services qui sont concernés. Le responsable nous a confié que : « le service gestion des cartes
qui préoccupe des délivrances des cartes bancaires et l’autre service responsable des pin
mailers envoie les codes des cartes bancaires aux clients dans une enveloppe. Ces deux
services sont bien distincts et n’appartiennent pas aux mêmes services » (cf. annexe 2, guide
d’entretien, question 20). Par conséquent, si le client a un problème sur son code pin, il devra
adresser au service gestion des pin mailers mais pas au service gestion des cartes bancaires.
Cette procédure est adaptée pour prévenir les risques comme le vol ou de quelconques
malversations, de détecter les anomalies. Elle a été mise en place le 07 juillet 2005 ; « un
service ne peut détenir la carte et le code », il est appliqué en permanence.
2.1.3 Le suivi des résolutions
Pour ce qui est du suivi des résolutions, un tableau est élaboré par l’auditeur, dans
lequel l’auditeur dresse la liste des différents constats dans une partie et dans l’autre sont mis
en place des plans d’actions correctives et préventives par les structures opérationnelles. A
l’échéance des constats, c’est-à-dire un mois après que les avertissementsaient été reçu par le
service concerné, l’auditeur s’assure que les directives ont été mises en œuvre ;dans le cas
contraire, il relance l’audité, pour le lui rappeler.
~ 43 ~
Le responsable audit interne nous a éclaircit que : « Le suivi de la mise en application
des conseils est assuré par le responsable de chaque mission, chaque trimestre pour les
actions échues à cette date » (voir annexe 2, guide d’entretien, question 20). Les services ou
agences audités sont interrogés par la direction de l’audit et des risques. Elle transmet les
réponses accompagnées des justificatifs des actions menées. Les réponses sont contrôlées par
l’auditeur chargé de la mission, éventuellement complétées et font l’objet d’une mission de
suivi. Deux fois par an, un reporting sur le suivi des consignesest adressé à la Direction
générale.
2.1.3.1Surveillance des actions de progrès
La charte de l’audit interne stipule que l’auditeur doit procéder à un suivi d’audit
concernant les unités ou les activités auditées. Ces brèves vérifications de suivi sont adaptées
aux spécificités de chaque audit. Elles sont établies en lien direct avec les plans d’action mise
en œuvre. L’audit interne a pour objet d’apprécier les dispositifs du contrôle interne qui
accompagnent la mise en œuvre des politiques de la Direction Générale.
Un rapport d’audit est établit pendant cette surveillance en formulant toutes les
recommandations utiles aux services audités afin d’améliorer l’efficacité, l’efficience et les
résultats de leur action. Le responsable de l’audit interne met en place un système qui doit être
en revanche mis à jour, permettant de vérifier la suite donnée aux résultats communiquées aux
différents services.
2.2 La documentation terminologique
La documentation terminologique (glossaires, lexiques, etc.) des termes employés
dans le métier existent, elle est à jour et répond aux besoins aux agents. La documentation est
divisée en deux grandes parties ; le circulaire dont il est composé de trois catégories ; le
circulaire Organique CO, lettre circulaire LC, Note d’information NI. Pour chaque catégorie,
il y a sept groupes et ces groupes qui représentent le document terminologique. Ces catégories
de note circulaire sont pratiques pour les services et les Directions, c’est une sorte de
communication entre eux. Ces circulaires sont envoyés à toutes les directions afin que ces
derniers les appliquent.
~ 44 ~
Il y a aussi le manuel de procédures qui représente un outil du contrôle interne, sa
fonction principale est de mettre en place des dispositifs afin de maîtriser les différents risques
de la banque.
2.2.1 Méthode adoptée
Les méthodes appropriées pour analyser et maîtriser les risques sont disposées. Cette
année 2016, la banque a adopté la méthode de la BMCE depuis la signature d’un Protocole
d’Investissement entre AFRICAN FINANCIAL HOLDING (AFH) et la
BANQUEMAROCAINE DU COMMERCE EXTÉRIEUR (BMCE) prévoyant l’entrée de la
BMCE au capital d’AFH à hauteur de trente-cinq pour cent de celui-ci. Le déploiement du
BOA vers méthode du BMCE selon la norme internationale qui est importé par ce dernier.
Cette déploiement de la BOA vers cette méthode a pour but de déterminer le niveau de
risque associé au danger où la Direction générale et le comité des risques ont décidé
d’accepter la méthode du BMCE. Cette méthode repose sur les principes suivantes ;
identifier, évaluer et décrire des mesures de maîtrise. Elle consiste avant tout à procéder à une
analyse des risques, ensuite à déterminer les points critiques afin de fixer les seuils
significatifs qui représentent un grand risque pour la banque. Pour cela, il a fallumettre en
place des actions correctives lorsque le suivi révèle qu’une mesure de maîtrise est défaillante.
2.3 Evaluation de la fonction audit interne
La division Audit interne poursuit un programme de contrôle et d’amélioration de la
qualité portant sur tous les aspects de l’activité d’audit interne. Ce programme comprendra
une évaluation de la conformité de l’activité avec la définition de l’audit interne et les normes
en la matière ainsi qu’une appréciation de l’application du code déontologique par les
auditeurs. Il devra également évaluer l’efficacité et l’efficience de l’activité d’audit interne et
recenser les possibilités d’amélioration.
2.3.1 Test de conformité
Le test de conformité est important pour s'assurer que la fonction audit interne au
niveau de la banque est efficace face aux risques. Il consiste à mettre en œuvre des tests de
cheminement permettant de dérouler un service complet à partir de quelques opérations
sélectionnées et à réaliser des normes selon le cadre référentiel de l’IIA sur des activités
~ 45 ~
particulières paraissant peu claires. Le tableau suivant présente les résultats du test de
conformité que nous avons effectué.
Le test de conformité s’interroge sur l’application des normes au sein de l’entreprise.
Nous avons effectué le test et consulté en même temps le dite norme pour la bonne
compréhension des préceptes qui y sont énoncés. Par rapport à la norme IIA, l’administration
de la BOA est sensiblement en cohésion avec les règles que celle-ci stipule.
2.3.1.1 Normes établit par l’IFACI
Selon l’IFACI, le responsable d’audit interne prend en compte les moyens mise en
œuvre pour détecter les risques au sein de l’établissement, il tient aussi compte du besoin pour
le risque définie par le management pour les différentes branches de l’organisation. Si le
système n’est pas encore en place, le responsable d’audit interne d’audit interne doit se baser
sur sa propre analyse des risques après avoir informer la Direction Générale et du Conseil.
Voici quelques décision prises par le responsable d’audit interne assure la promotion
de l’audit interne et de sa valeur ajoutée dans l'ensemble de l'organisation, il doit être un
modèle pour les membres de l’équipe en démontrant un haut niveau de performance, analyser
ses propres forces et faiblesses en vue de maximiser sa contribution personnelle à
l'organisation. Il anticipe les problèmes, préoccupations et questions des auditeurs internes et
y répond de manière adéquate, pour cela, il doit viser la qualité et l'excellence et encourage les
autres collaborateurs à en faire autant et assumer les résultats obtenus dans son domaine de
responsabilité et en rend compte. Il doit accompagner ses collaborateurs dans le renforcement
de leurs compétences et leur développement professionnel, développer continuellement ses
compétences professionnelles et saisit les opportunités pertinentes de formation. Il évalue ses
objectifs de développement personnel et ses objectifs de carrière et transforme les nouveaux
défis en opportunitésd'évolution personnelle et professionnelle en utilisant différents outils et
tests pour évaluer les capacités et les domaines de compétences des candidats afin d’élaborer
et actualiser régulièrement une stratégie de planification de la relève.
Selon l’IIA, le code de déontologie doit s’appliquer aux personnes et aux entités qui
fournissent des services audit internes. Toute violation du code de déontologie fera l’objet
d’une évaluation et sera traitée en accord avec les statuts de l’institut et ses directives
administratives. Le service audit interne doit adhérer au Code de déontologie de l'IIA et en
assure la promotion et appliquer les principes et valeurs déontologiques dans le cadre des
~ 46 ~
activités auditées. De plus, elle doit préconiser l'application des principes et valeurs éthiques
dans le cadre des activités auditées. De plus, le service audit interne doit mener des
investigations à propos de problèmes d’éthique et propose des solutions, agir de manière
appropriée en cas de violation de principes d’éthique, mais elle doit faire preuve de
conscience professionnelle.
2.3.1.2Normes appliquées par la BOA
Selon la BOA, le responsable de l’audit interne doit se conformer au charte de l’audit
interne retirer dans l’IFACI et révisé par la banque. Cette charte d’audit interne définit de
façon détaillée les missions et responsabilités, les normes de travail, l’organisation et le
processus d’audit, ainsi que la référence aux principes codes et normes en vigueur dans le
groupe. La structure et la composition des équipes d’audit interne sont en adéquation avec les
recommandations de l’IFACI.
L’existence d’une coordination efficace entre les travaux de l’audit interne et ceux de
l’audit externe représente des indicateurs de réussite pour évaluer les performances de l’audit
interne. Le service audit interne offre des perspectives d’évolution de carrière adéquates à ses
équipes, un système de gratification fondés sur les performances estinstallé pour motiver les
équipes du service audit interne. Le résultat de cet système adoptés est très satisfaisant, par
exemple, le degré d’indépendance des équipes d’audit interne par rapport aux activités
qu’elles doivent contrôler.
Suivant la nouvelle organisation mise en place pour cette année, les auditeurs internes
ainsi que les inspecteurs sont soumis à des principes fondamentaux de déontologie concernant
l’intégrité, l’objectivité, la confidentialité, la compétence, et l’indépendance. Grâce à ses
principes, la réceptivité de l’audit interne concernant des demandes émanant du comité
d’audit et notamment des demandes de contrôles spécifiques sont très satisfaisantes. Le
service audit interne adhère aux règles, pratiques et procédures clés de l'organisation, parle en
connaissance de cause des règles, pratiques et procédures clés de l'organisation et enfin, elle
examine le cas échéant, des questions sensibles de déontologie avec le Conseil
d’administration, le comité d’audit et le directeur général.
L’efficacité de la planification et de la réalisation des missions repose sur un
comportement déontologique et une gestion du service d'audit interne à même d’assurer une
coordination adéquate des ressources et des activités. Ce tableau nous montre les aptitudes du
~ 47 ~
service audit interne au sein de la banque pour la gestion de son service en faisant référence
sur les normes de l’audit.
2. 3.2 Evaluation des dispositifs de risques
L’évaluation des risques donne lieu à quantifier de manière plus ou moins précise la
probabilité (fréquence) et l’impact du risque en cas de survenance. Ces deux variables nous
donneraient une idée sur la cotation brute du risque. La probabilité ou la fréquence, on peut
l’obtenir à travers les incidents remontées pour ce qui est du risque opérationnel, ou à travers
l’analyse des processus complétée par des entretiens avec le service audit interne.
Le tableau ci-dessous nous indique la qualité du contrôle interne au sein de la banque.
Tableau N°3 : Evaluation des dispositifs de risques
Risques Qualité du dispositif Observations
Pertes de données Satisfaisant Existence de serveur
Cumul de fonction Satisfaisant Existence de séparations de
fonctions
Personnel insuffisant Insuffisant Absence de personnel
Absence de contrôle Très satisfaisant Contrôle réalisé à chaque
service.
Connaissances de l’audit interne
sur ses responsabilités, activités,
risques confrontées
Satisfaisant Maîtrise des risques au niveau
des unités de la banque et
effectue les contrôles selon les
normes et procédures
Missions d’audit interne en
fonction des besoins actuels et
futurs de l’entité
Satisfaisant L’équipe audit interne suit le
plan audit établis annuellement
pour chaque mission.
~ 48 ~
Suite du tableau N°1 : Evaluation des dispositifs des risques
La façon dont l’audit interne
traite les problématiques
critiques ou controversées
Satisfaisant L’équipe de l’audit interne suit
une formation poussée avant de
traiter les problèmes critiques.
La formalisation et la
conception du plan de contrôle
détaillé décrivant l’objet du
contrôle, le risque couvert, la
périodicité, les indicateurs,…
Satisfaisant L’équipe de l’audit interne avant
tout descente sur terrain élabore
un plan qui sera validé par le
responsable de l’audit interne.
Source : Auteur, 20 Mai 2016
L’appréciation de la qualité du dispositif de maîtrise de risque permet de connaître l’étendue
de la maîtrise de risque et de savoir si celui couvre ou pas les risques identifiées. La politique
des risques reflètent leur compréhension, leur mesure ainsi que le contrôle par la société. La
maîtrise des risques opérationnels traduit la volonté des dirigeants d’améliorer le processus
décisionnel dans un contexte d’incertitude en vue d’une part de maximisation les avantages et
d’autre part de minimiser les coûts.
Les résultats descriptifs que nous avons démontrés ci-dessus suggèrent que les
auditeurs internes font plus d’activités d’assurance que d’activités de conseil. Il existe une
grande interaction entre l’audit interne et la direction, ce qui est favoriser le développement
d’une relation de partenariat entre l’audit interne et la direction. Les résultats descriptifs nous
montrent également que les fonctions d’audit interne ont mis en place de nombreuses
pratiques et politiques en vue d’assurer l’objectivité des auditeurs internes. La BOA
Madagascar ne cesse de développer ses activités et pour cela, il faut un service qui soit
efficace afin d’optimiser les contrôles au niveau des opérations au niveau de chaque service.
De ce fait, elles continueront jouer un rôle important, en matière de contrôle et suivi des
besoins des personnels et financement des entreprises pour leurs besoins d’exploitation
courante.
~ 49 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Pour conclure, ce chapitre nous démontre que l’audit interne doit être exercé dans le respect
des normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne. Ce respect de norme est la base
de tout travail de l’audit interne stipulé dans le code de déontologie de la banque BOA
Madagascar. Toutefois, il se peut que cette pleine conformité ne soit pas réalisée, de ce fait,
un contrôle permanent sur l’application des procédures est primordiale pour faire face aux
risques identifiés par la direction des gestion des risques et par les autres services.
Pour qu’une mission d’audit soit conduite avec succès, il faut avant tout se fonder à la
méthodologie adoptée sur le plan international. Les outils et techniques mis en place par le
service audit interne doivent être exploitées et fait l’objet d’un suivi au bon moment sans
oublier d’impliquer le comité d’audit, la DG et les service audités. Le suivi des directives
imposées par le service audit interne est l’élément vitale de tout contrôle des risques.
Au fil de ce deuxième chapitre, nous avons constaté que le service audit interne présent un
manque d’effectif, en conséquence, il peut y avoir un risque majeur d’accroissement des
défaillances pour les agences non audités ou le retard de suivi et de contrôle. Ceci peut nuire à
la performance de la société.
Nous allons maintenant aborder le chapitre suivant, consacré à la discussion et proposition de
solutions.
~ 50 ~
CHAPITRE III : DISCUSSION ET PROPOSITION
SOLUTIONS
~ 51 ~
La synthèse des résultats exposés précédemment va permettre de valider ou non les
hypothèses de travail énoncées dès le début, à savoir l’efficacité du service audit interne de la
BOA Madagascar face aux risques opérationnels et besoins des particuliers et de l’entreprise.
Les causes profondes des comportements de l’audit interne de la banque méritent d’être
étudiées. Les points seront traités et mis en exergue ultérieurementen vue d’une amélioration
pour donner une meilleure image de la banque BOA Madagascar. Ce chapitre analysera les
points forts et les points faibles du service audit interne sans perdre de vue des hypothèses
émises précédemment. Ces analyses seront catégorisées en deux sections avec leurs sous
sections respectives. D’une part, lapremièresectiondéveloppera les discussions selon l’analyse
SWOT. D’autre part, le second section va exposer des solutions appropriées sur la base des
discussions formulées.
~ 52 ~
Section 1: Discussion
Cette section consiste à apporter une solution à notre problématique de recherche
formulant ainsi : « Le service audit interne au sein de la BOA est-elle efficace pour gérer les
risques auxquels elle est exposée? ». Autrement dit, quels sont les fonctions que l’audit
interne prend en compte face aux risques.Cette question constitue le moteur de notre
recherche, et ce qui nous a permis de poser les deuxhypothèses dès le départ afin de répondre
à notre problématique.
Les discussions portent sur les résultats obtenus. Etaler ce contexte nous permettra
d’analyser la réalité existante et d’interpréter les faits, en les reliant aux hypothèses dès le
départ. Nous développerons d’une part les points forts et faiblesses et d’autre part la
discussion sur les opportunités et menaces.
1.1 Les points forts et faibles
L’évaluation de l’audit interne que nous avons effectué précédemment ont permis de
mettre en évidence aussi bien les points forts que les points faibles de l’audit interne. Nous
entamerons en premier les points forts pour ensuite enchaînés les points faibles.
1.1.1 Les points forts au sein du service audit interne
Le service audit interne en vigueur au sein de la banque comporte des points forts tels
que la conscience de la nécessité d’un service audit interne efficace, l’utilisation d'un
personnel compétent et talentueux, de jeunes diplômés performants et ayant un bon
comportement, la mise en place d’un système de contrôle informatisé, d’informations et de
communication performants, ainsi que l’existence des moyens de protection et des activités
de contrôle.
Au niveau de la séparation des fonctions, nous avons relevé la séparation de
l’inspection générale, du l’audit interne et du service contrôle interne. L’adaptation du binôme
sur chaque service rend l’exécution du travail plus aiséau sein de la banque, car les opérations
exécutées sont nombreuses au sein de la banque. La séparation des tâches permet de faciliter
le contrôle et suivi de chaque service.
~ 53 ~
Au niveau des procédures, le contrôle et suivi mis en place au sein de la banque laisse
transparaître des points forts, tels que la gestion des cartes bancaires qui est accompli par deux
services distinctes : le service responsable des délivrances des cartes bancaires et le service
responsable du code pin des cartes bancaires. Prenons exemple aussi sur la demande d’octroi
du crédit, le service responsable de validation de la demande ne peut effectuer le déblocage
des fonds du compte des clients.
1.1.1.1 Démarche formalisée
Quel que soit le service ou l’agence auditée, les préparations sont toutes équivalentes.
Ceci s’explique par le fait que l’approche à suivre est formalisée par unguide préparé à
l’avance. Cela rend la préparation des missionsplus simple pour l’auditeur. Il suffit que
l’auditeur suiveet respecte point par point les directives qui y sont énoncées. Cette
formalisation fait référence à l’établissement d’une lettre de mission ou
d’introductionpourl’utilisation des correspondances rapides signées par le responsable et la
Direction audit interne compétents. L’auditeur prépare son intervention à partir de documents
(dossiers polices et dernier rapport d’audit) procurés au responsable de l’audit interne tandis
que le niveau du service inspections’occupe les documents suite à leur descente sur terrain.
Mais il y a aussi les documents comptables, procuré auprès du service comptabilité.
1.1.1.2 Applications des normes internationales
La structure et la composition de l’équipe d’audit interne sont en adéquation avec les
supportsde l’IFACI. Ceci permet d’expliquer l’approche systématique de l’audit interne. En
outre, étant donné que les travaux d’audit interne s’effectuent et se fondent sur la base des
Normes, il est essentiel que ces dernières soient à la disposition des auditeurs et de manière
permanente.
Le Département Audit de la banque opère tous ses travaux de manière habituelle.
Après une mission d’audit, le rapport d’audit porte la mention « conforme aux normes et
procédures en vigueur »11.
Les normes et les procédures en vigueur sont en conséquent celles appliquées depuis
plusieurs années, au sein de la Compagnie. Ces procédures sont évaluées selon le changement
l’évolution économique et de l’environnement et mise à jour. Malgré la mise à jour des
procédures et des normes en suivant les méthodes internationales du groupe BMCE en se 11 Norme IFACI, p 40, 29 Mai 2016, The international interne auditors
~ 54 ~
basant sur la norme IFACI, les risques ne sont pas totalement éliminés. L’application de cette
norme internationale élimine tous les risques d’obtention de qualité d’informations moins
fiables. En plus, l’image de la pratique du service audit interne au sein de la banque s’en
trouve modernisée.
1.1.1.3 La contribution de la Direction générale
L’application de la direction générale dans le contrôle permanent en s’appuyant sur les
procédures en cours au sein de la banque représente un point fort dans la minimisation des
risques en plus des tâches de la direction. Cette participation du directeur dans le contrôle et
suivi des procédures prévient le cumul des fonctions du service audit interne.
1.1.1.4 Le respect de l’audit interne des procédures
L’existence d’un ordre de mission permet à l’auditeur de se rendre à l’agence ou
service indiquée pour son investigation, sans ce document il ne peut exécuter sa mission.
L’auditeur dispose d’un guide de procédures d’audit qu’il doit appliquer à la lettre. Il définit
clairement que tous les systèmes à auditer, toutes les vérifications à effectuer, enfin les
documents que l’auditeur doit se procurer.
L’utilisation de ce guide permet tout d’abord à l’auditeur de faire son travail de façon
organisé et approprié aux consignes, dont le but de réduire le risque d’oubli d’un suivi. Par
ailleurs, tous les systèmes sont ainsi audités de la même manière dans les différentes agences
ou service. La qualité du travail réalisé est alors invariable. Faire respecter les procédures
pour le service audit interne ainsi que pourla société sont très bénéfiques pour ce dernier. Si
toutes ces procédures sont suivies, cela favorisera le travail de contrôle effectué par le service
audit interne et l’inspection réduit le temps perdu au moment des contrôles.
1.1.1.5 Compétence
La compétence fait partie des principes fondamentaux de la déontologie de l’audit
interne. L’équipe d’audit interne bénéficie d’un programme de formation continue adéquat.
L’audit interne assiste à toutes les réunions du comité d’audit et peuvent être consultées hors
des réunions du comité d’audit interne et notamment les demandes de contrôles spécifiques.
L’audit interne assure que le président du comité d’audit interne soit parfaitement mis au
courant des conclusions ou développements significatifs avant la tenue des réunions du
comité d’audit. Mais avant l’audit interne informe rapidement le comité d’audit de tout
~ 55 ~
changement important apporté au plan d’audit interne, des problématiques significatives, et
notamment concernant des projets spécifiques, tels les enquêtes sur des fraudes éventuelles.
1.1.1.6 Relations entre les auditeurs et la Direction
L’efficacité des relations entre les auditeurs et la direction favorise l’échange
d’informations, ce qui accroît l’efficacité et l’efficience de l’audit. Pour qu’un audit soit
efficace, l’auditeur doit conserver un esprit critique et être prêt à remettre en question les
assertions de la direction au besoin. Il est crucial d’établir un équilibre judicieux à cet égard,
car une remise en cause exagérée des assertions de la direction peut ralentir le processus
d’audit, nuire à la circulation de l’information et risque d’engendrer des coûts inutiles.
L’indépendance de l’auditeur est un facteur clé qui influe sur le degré d’esprit critique
manifesté au cours de l’audit.
1.1.2 Les points faibles du service audit interne
Lors de notre descente sur terrain au sein du service audit interne, nous avons
constatées quelques défaillances. Ces points faibles doivent être considérées afin de les
améliorées car elles sont sources de désagrément qui peuvent contraindre l’entreprise dans
l’atteinte de ses objectifs même si les effets ne sont pas toujours immédiat.
1.1.2.1 Manque de personnel
Nous avons constatéeau sein du service audit interne, pendant notre entretien et visite
que le service audit interne manque de personnel. Dernièrement, le nombre de démission, non
seulement au service audit interne mais dans tout le service, pour cette année 2016 est élevé.
Le manque de personnel peut entraîner le cumul de fonction et l’insuffisance des inspections
sur des agences. Ce manque de personnel a une répercussion sur le travail ; les tâches
prennent de plus en plus en retard à cause du sous-effectif. Le déficit de personnel et le
surcharge de travail n’est pas bon pour l’entreprise.
Le sous-effectif engendre par conséquent une charge supplémentaire de travailet une
démotivation du personnel pour ceux qui restent, c’est l’une des raisons principales qui
empêche le salarié de réaliser l’ensemble de ses tâches quotidiennes. Si la situation ne
s’améliore pas, les salariés seront sous pression, obligés de jongler entre manque de temps,
tension avec les clients et procédures pesantes. Ce manque de personnel peut conduire à
~ 56 ~
unesurcharge de travail où les salariés ne savent plus comment assurer le contrôle, la gestion
du risque et la qualité du service.
Plus d’un sur deux peut faire face à des ordres et des consignes contradictoires, ou à
l’absence d’informations claires. Cela crée des incohérences, qui ne peuvent produire du bien
ni côté santé, ni en termes de performance. C’est donc la question de l’efficience de ces
entreprises qui est en jeu.
Le manque crucial de personnel constitue indéniablement une entrave considérable au
développement de l’activité au sein de la banque BOA Madagascar. Vu le volume et la taille
de l’entreprise, cette situation ne permet pas au service de jouir pleinement son rôle. De plus,
la fonction audit interne est une fonction évolutive, normée et astreinte à une méthodologie de
rigueur.
1.1.2.2 Insuffisance de budget de mission
Lors de sa mission, l’audit interne doit disposer suffisamment de ressources afin
d’accomplir parfaitement le travail dont l’entreprise lui confie. Cependant, pour la banque
BOA Madagascar, l’auditeur finance elle-même son budget durant sa mission, même si la
mission exige le déplacement en province. L’auditeur sera remboursé dès son retour avec les
pièces qui justifient toutes les dépenses effectuées lors de ce déplacement. Cette procédure a
été adoptée afin de minimiser les risques d’abus de liquidité du personnel. Le problème dans
cet application de cette procédure est les moyensmis à la disposition de l’auditeur si ce dernier
ne dispose pas de fonds nécessaire pendant sa mission.
1.2 Les opportunités et menaces
Notre travail sur l’appréciation de la fonction audit interne nous amène à déterminer
les opportunités et les menaces qui pèsent sur le service de l’audit interne. Nous débuterons
par les opportunités et finirons avec les menaces de l’audit interne en se référant sur les
activités de la banque.
1.2.1 Les opportunités
Le responsable de l’audit interne doit élaborer et tenir à jour un programme
d’assurance et d’amélioration qualité portant sur tous les aspects de l’audit interne. Un
programme d’assurance et d’amélioration qualité est conçu de façon à évaluer la conformité
~ 57 ~
de l’audit interne avec la définition de l’audit interne et les normes et le respect du code de
déontologie par les auditeurs internes.
Ce programme permet également de l’activité d’audit interne et d’identifier toutes
opportunités d’amélioration.
1.2.1.1 Utilisation de la mention « conforme aux normes internationales pour la
pratique professionnelle de l’audit interne »
Le responsable de l’audit interne peut indiquer que l’activité d’audit interne est
conduite conformément aux normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit
interne seulement si, les résultats du programme d’assurance et d’amélioration qualité l’ont
démontré.
Le service audit interne est en conformité avec les normes lorsqu’il respecte les
exigences de la définition de l’audit interne, du code de déontologie et des normes. Les
résultats du programme d’assurance et d’amélioration qualité incluent les résultats des
évaluations externes. Tout service d’audit interne disposera de résultats d’estimations
internes. Les services d’audit interne qui ont plus de cinq ans d’ancienneté disposeront
également des résultats de leurs appréciations externes.
1.2.1.2 Utilisation de tableau de répartition des tâches
Il s’agit d’établir pour une équipe l’ensemble des tâches à maîtriser chaque poste de
travail, la liste des tâches qui doivent être exécutées en situation normale d’activité. Le
tableau se présente comme ceci : diviser le tableau en deux parties, d’un côté les membres
de l’équipe, de l’autre toutes les tâches effectuées par l’équipe. Le croisement des deux
données peut s’exprimer soit par le temps consacré par l’équipier, soit en fonction d’un niveau
de maîtrise.
Le tableau de répartition des tâches a pour fonctions de recenser les tâches effectuées dans
une partie de l’activité d’une organisation, ensuite identifier la personne qui réalise ces tâches.
Ce recensement permet ensuite d’analyser des tâches. Celle-ci peut révéler des
dysfonctionnements : tâches redondantes, superflues, mal positionnées dans la chronologie de
l’activité ou mal réparties. Cette analyse conduit à des propositions éventuelles de
réorganisation de l’activité dans le but d’améliorer la performance.
~ 58 ~
1.2.2 Les menaces
Les différentes activités et politiques de développement initiées par l’entreprise
l’exposent à des risques opérationnels pouvant générer des pertes financières. Ces risques ne
peuvent être appréhendés qu’avec l’instauration d’une véritable culture d’entreprise. La
politique de gestion des risques opérationnels est le premier repère de cet investissement après
la définition de son profil de risque. L’audit interne a un rôle clé à jouer au niveau du
management des risques opérationnels, de gestion des clients qui représente la source des
financements de la banque.
Même si le service audit interne a déjà agrée la norme internationale au début de cette
année 2016, la route est encore longue pour renforcer les activités de la banque comme le
risque de l’insolvabilité, de crédit et de liquidité pour les clients. En conséquence, l’audit
interne ne doit pas limiter ses travaux que sur l’audit des environnements internes mais aussi
sur la maîtrise des risques externes car c’est là, l’origine de tous les problèmes qui peuvent
être significatifs ou non.
Voici quelques risques que l’audit interne doit prendre en compte afin de défaire les
difficultés que l’entreprise pourrait encourir, nous allons les classer selon le secteur d’activité
de la banque :
Pour le secteur bancaire : Risques de crédit, de liquidité, de solvabilité, accroissement des
créances douteuses et litigieuses, Risque de concentration sur les grands débiteurs, Lacunes
sur le dispositif d’informations, Exposition des banques à la moindre défaillance de l’Etat,
risques induits par les placements massifs dans les titres du Trésor (BTA), Absence de la
notion de risque systémique dans la loi bancaire.
Secteur de la microfinance : Risques de crédit, de liquidité, de solvabilité, Accroissement des
prêts non performants, Insuffisance de refinancement, Quasi inexistence d’informations
fiables et de qualité
Marché interbancaire de devises : Dépendance de la stabilité et de la liquidité du marché aux
interventions de la Banque Centrale : risque d'instabilité et d'illiquidité du marché en cas de
révision de la politique d'intervention de la BCM, Exiguïté du marché et dominance de
quelques intermédiaires : risque d'émergence d'un cartel qui pourrait manipuler les cours,
Fortes Interventions de la BCM sur le MID ( risque d'épuisement graduel du niveau des
~ 59 ~
réserves internationales) risque d'une forte dépréciation de l'Ariary par rapport à l'euro et au
dollar, perte d'efficience du marché, Développement et floraison des marchés parallèles :
risque d'illiquidité du MID.
le système de paiement : inefficacité du mécanisme d’autoprotection contre le risque financier
au niveau de la compensation manuelle, rallongement des délais d’encaissement des valeurs
non normalisées au niveau de la compensation manuelle, limite de l’instruction de la banque
BCM sur le fonctionnement des systèmes de paiement ,nécessité de consacrer la force
exécutoire des transactions électroniques ; absence de règles sur les fraudes, altérations,
usages de faux, sanctions en matière d’opérations de paiement électroniques, absence de
textes réglementaires sur les instruments de paiement scripturaux susceptibles d’être traités
dans les nouveaux systèmes de paiement.
1.2.2.1 Contraintes et dysfonctionnement de l’investissement du secteur bancaire
Du côté de l’investissement pour le secteur bancaire, l’existence des contraintes sait
freiner le fonctionnement surtout dans le secteur microfinance. Et puisque la banque BOA
Madagascar est aussi dans ce secteur, il est aussi concerné. Le secteur souffre de certaines
faiblesses et contraintes qui peuvent freiner son développement comme l’absence d’une
véritable politique nationale axée sur les "pratiques optimales" internationalement reconnues,
il y a aussi l’absence de stratégie nationale .
Le cadre légal et réglementaire n’est pas adapté, il est considéré comme contraignant
et discriminatoire à l’endroit des systèmes de "crédit direct" suite à l’absence d’une véritable
coordination au niveau national. Lacouverture géographique est inégale et insuffisante du
territoire, de plus l’existence d’un déséquilibre de l’offre entre zones rurales et zones urbaines
persiste et cela à cause de l’absence de structures de promotions d’institutions prometteuses et
de l’infrastructure de base comme les routes et les communications sont en déficits surtout en
milieu rural.
Les compétences des IMF limitées au niveau des ressources humaines ; SIIG et
planification sont encore insuffisantes. Cela est dû à l’insuffisance de l’offre en formation et
services d’appui-conseil pour les IMF. Les IMF ne sont pas au courant de cette carence de
l’offre en formation suite à l’absence de données statistiques complètes et fiables sur le
secteur.
~ 60 ~
L’insuffisance des moyens de refinancement sur le moyen et long terme des IMF est
encore en question car le seuil de l’autonomie financière n’est pas encore pour la majorité des
IMF.
1.2.2.2 Indépendance de l’audit interne
L’indépendance de l’audit interne de la banque peut entraîner un conflit d’intérêt, une
situation dans laquelle l’auditeur interne, qui jouit d’une position de confiance, a un avantage
personnel venant en concurrence avec ses devoirs et responsabilités. Ce conflit d’intérêt peut
exister même si aucun acte contraire à l’éthique ou malhonnête n’a été commis, ce désaccord
peut créer une situation susceptible d’entamer la confiance en l’auditeur interne, vis-à-vis du
service audit interne et en la profession et peut compromettre la capacité d’un individu à
conduire ses activités et exercer ses responsabilités de manière objective.
Puisque cette indépendance est cadrée au sein de la banque, il existe diverses menaces
à l’indépendance de l’auditeur, dont les suivantes :
Les menaces liées à l’intérêt personnel : lorsque l’auditeur peut tirer profit d’une relation (par
exemple, lorsqu’il détient un intérêt financier direct ou indirect);
Les menaces d’auto-révision : lorsque l’auditeur pourrait réviser son propre travail (par
exemple, la tenue de comptabilité);
Les menaces liées à la représentation : lorsque l’auditeur est en position de faire valoir le
point de vue ou l’opinion de l’entreprise auditée (par exemple, lors de prestations juridiques);
Les menaces liées à la familiarité : lorsqu’une relation de longue date et possiblement étroite
pourrait créer un lien bienveillant entre l’auditeur et la direction, de manière à engendrer un
risque que l’auditeur devienne trop complaisant à l’égard des travaux de la direction (par
exemple, lorsque l’auditeur audite depuis longtemps la même entreprise);
Les menaces d’intimidation : lorsqu’il existe une situation réelle ou apparente susceptible
d’intimider l’auditeur au point de l’empêcher d’adopter un esprit critique approprié à l’égard
de la direction (par exemple, lorsque l’entreprise auditée emploie un ancien membre de
l’équipe d’audit).
Cette section nous a permis de mettre en évidence les forces et les faiblesses constatées
entre les hypothèses et les résultats obtenus. On peut déduire que le service audit interne de la
~ 61 ~
banque est conçu comme de véritables facteurs de pérennité de l’organisation à satisfaire les
besoins décelés auprès des services.
1.2.2.3 Menaces à l’objectivité des auditeurs internes identifiées par l’IIA
Mutchler (2003) et Stewart et Subraniam (2010) notifient les sept menaces à l’objectivité de
l’audit interne publiés par l’IIA en 2001 dans son d’analyse. Ces menaces sont l’auto-examen,
la pression sociale, l’intérêt économique, la relation personnelle, la familiarité, les biais
culturels et les biais cognitifs. L’IIA a également assimilés plusieurs mesures de sauvegardes
contre ces dangers telles que « de politique augmentant le statut des auditeurs internes dans
l’organisation, un environnement de gouvernance solide et solidaire, des régimes incitatifs
appropriés (récompensantl’objectivité, l’utilisations des équipes, et la supervision adéquate
du personnel » (Stewart et Subraniam, 2010, page 332)
Après avoir détecter ces anomalies au sein du service audit interne, nous allons
entamer dans la deuxième section des proposition des solutions afin d’y remédier le service au
perpétuel changement de l’environnement externe.
Section 2 : Proposition de solutions
La suite de notre travail de recherche aboutit aux propositions de solutions. Toutefois,
les solutions proposées ici ne seraient point définitives mais il s’agit seulement des conseils de
notre part formulées suivant les moyens et les potentialités de l’établissement. La proposition
de solution est l’étape finale de notre travail de recherche. Elle consiste à trouver des solutions
à mettre en œuvre pour l’amélioration des activités au sein du service audit interne.
2.1 Propositionde solutionsconcernant les faiblesses
Nous allons commencer par proposer des solutions sur les faiblesses que nous avons
remarquées sur le service audit interne.Nous nous efforcerons de mettre en parallèle les
connaissances à notre disposition avec la situation de l’entreprise toujours par rapport aux
hypothèses sur lesquelles on s’est focalisées.
2.1.2 Allocation d’un budget à part
L’auditeur doit disposer d’un budget suffisant basé sur les frais de déplacement, les
frais de location pendant sa mission au sein des agences, compte tenu de l’importance des
~ 62 ~
responsabilités qui lui sont confiées. C'est-à-dire, il doit bénéficier d’un titre de contribution
appelée « frais de contrôle » versée par la direction soumise à un contrôle qui sera réaffectée
au budget du service concerné.
Cet élément important ne doit pas être laissé à la discrétion de l’organisation car le
budget a une incidence sur la capacité de l’auditeur à s’acquitter de ses fonctions. Une
autonomie financière qui va renforcer son indépendance s’avère indispensable dans
l’accomplissement de ses missions.
2.1.3 Recrutement de personnel et motivations
Nous allons proposer quelques solutions pour remédier aux problèmes reliés aux
personnels, nous allons les entamer le recrutement dupersonnel du service audit interne. Le
service audit interne en sous–effectif, les auditeurs internes, cela met une mal les activités du
service. Pour réparer à cela, la Direction des ressources humaines devra procéder au
recrutement d’auditeurs qualifiés afin d’atténuer le déficit au sein du service.
2.2 Proposition de solutions concernant les menaces
A partir des menaces et des risques encourus, que nous avons détectés sur le système
financier de Madagascar ci-dessus, nous allons proposer quelques solutions et des mesures
correctives ci-après afin de prévenir l’apparition des crises financières et limiter leurs impacts
l’entreprise et sur le système financier en particulier, dont lesquelles restent pertinentes et sont
toujours d’actualité.
2.2.1 Solutions aux contraintes de l’investissement du secteur bancaire
Pour le secteur bancaire, afin de minimiser les risques qui peuvent exposés l’activité
bancaire. Pour cela, il faut poursuivre la mise en conformité aux directives de Bâle, renforcer
la surveillance des activités bancaires, renforcer les systèmes de gestion des risques et des
technologies de l’information, augmenter l’espace budgétaire de l’Etat, prendre en compte la
notion de risque systémique et de nouvelles dispositions visant à renforcer la stabilité
financière dans un projet de loi bancaire.
Pour le secteur microfinance, quelques améliorations est nécessaire ; rendre meilleur la
supervision des institutions de la microfinance, faire des études pour élargir le financement du
secteur de la microfinance (dont la possibilité de refinancement auprès de la BCM),
~ 63 ~
poursuivre la formalisation du secteur afin d’augmenter la rationalisation du comportement
sur le marché au sein de l'industrie et de renforcer la confiance dans le secteur, améliorer et
harmoniser la production des informations du secteur.
Dans le cas du marché interbancaire de devise, il est nécessaire de prendre des
mesures pour le développement des flux sur le MID, d’élargir les intermédiaires agréés aux
autres grands acteurs économiques, d’informer et sensibiliser sur la politique de change de la
BCM afin de donner davantage de confiance et de visibilité aux acteur.
Pour remédier aux systèmes de paiement aux niveaux des banques, il faut réduire la
fréquence des échanges dans les chambres de compensation manuelle, voir le déploiement du
RTGS et la télé compensation au niveau des représentations territoriales sous contrat de
louage de service ; obliger les participants à traiter toutes les valeurs dans le RTGS ou la télé
compensation, obliger le traitement des valeurs dans la télé compensation, resserrer les
mesures pour la normalisation des lettres de change, finaliser la promulgation de loi sur les
systèmes de paiement, instaurer des textes légaux et réglementaires sur les instruments de
paiement électroniques et les prélèvements interbancaires. Le système à règlement brut en
temps réel ou RTGS en anglais (Real-time Gross Settlement) est un système de transfert dans
les instructions de transférer les fonds ou de titres intervient individuellement (instruction par
instruction). Un échange en temps réel comme la transmission, le traitement et le règlement
d’une instruction de transfert de fonds ou de titres au moment où elle est émise.
a)Fonctionnement du RTGS
Dans un système du RTGS, les instructions sont traitées individuellement et
immédiatement. Ceci ne signifie cependant pas qu’elles soient imputées sans délai. En effet,
différentes raisons peuvent différer l’imputation, comme l’insuffisance de provision au
compte, ou l’atteinte de limites posées pour maîtriser les déséquilibres des échanges entre
deux participants.Si la banque adopte ce système de RTGS qui facilite le transfert des fonds,
le service audit interne doit établir un procédure qui pourrait conduire la démarche de ce
système au sein du service concernées sur le transfert de fonds pour le protéger les activités de
l’entreprise des risques qui pourrait subvenir malgré qu’elle soit efficace, ce procédure a pour
but aussi uniformisé du pratique qui peut guider la personne pour chaque opération.
~ 64 ~
2.2.2 Solutions à l’indépendance de l’audit interne
La banque doit combiner une approche sur des principes avec un ensemble de règles et
d’interdictions spécifiques concernant la gestion de l’indépendance. Si l’auditeur identifie des
menaces qui ne sont pas significatives, il doit déterminer et mettre en œuvre les garanties
propres afin de les ramener à un niveau acceptable. Dans le cas contraire, il doit soit éliminer
les activités, les intérêts ou les relations à l’origine des menaces, soit refuser la mission, ou
refuser de la poursuivre. Le cadre relatif aux menaces et aux sauvegardes qui sous-tend les
interdictions est efficace pour analyser les conséquences éventuelles, sur l’indépendance, de la
prestation autre que d’audit, ou pour combler d’éventuelles lacunes quant aux interdictions.
L’ensemble de règles et d’interdictions combiné avec le cadre de référence sur les menaces et
sauvegardes, fournit une structure efficace pour encadrer la question de l’indépendance.
a) La mise en place d’un système de mesure de l’efficacité
En effet, il est primordial que la banque instaure un système de mesure d’efficacité de
son service audit interne. Un système de mesure permet à tout service de connaître le degré
d’atteinte de ses objectifs afin de pouvoir s’améliorer et mettre en place des mesures
correctives.La mesure de l’efficacité du service est utile au responsable du service qui doit
savoir si en permanence si ces collaborateurs sont en mesure d’atteindre les objectifs qu’il
leur a fixés doit pouvoir mesurer éventuellement les formations complémentaires à prévoir
pour élever le niveau de leurs capacités.
Pour cela, nous conseillons la méthode « l’audit de l’audit ». Elle pourra être faite par
des évaluateurs internes et externes selon la périodicité de cinq ans. Comme l’indiquent les
normes de l’audit (norme 1310).Cela constituerait un véritable atout d’optimisation du service
car il permettra de détecter les anomalies et les corriger.
Pour clore, ce chapitre nous a permis non seulement de montrer les menaces et les faiblesses
constatées mais aussi d’apporter diverses solutions importantes. Les problèmes identifiés
constituent des menaces externes que l’audit interne doit prendre en considération. Ils
concernent les risques financiers qui peuvent être l’origine des problèmes dans les services de
la banque. Nous présumons ainsi que nos apports de solutions suffisent à mettre fin aux
difficultés rencontrées. D’une part, nous proposons à la BOA Madagascar le contrôle des
contraintes aux dysfonctionnements de l’investissement du secteur bancaire Le recours à la
maitrise de l’environnement en est une solution commune pour toutes les banques.
~ 65 ~
CONCLUSION PARTIELLE
En résumé, nous avons exposé dans ce chapitre les forces et les faiblesses concernant la
fonction audit interne et de l’établissement. Ainsi, nous avons pu démontrer que l’efficacité
du service audit interne limitées par ses faiblesses, en particulier par l’insuffisance des
effectifs qui occupent une place importante dans l’activité du service. Nous ne sommes pas
seulement contentée de la discussion des résultats d’évaluation de la fonction audit interne qui
nous a permis d’identifier les opportunités et les risques liés aux forces et faiblesses
constatées au sein du service audit interne.
Grâce à cette dernière chapitre, nous sommes arrivés à fournir quelques solutions s’avèrent
utiles pour la banque faire face aux risques encourus par l’organisme. Les discussions sur
notre évaluation et analyse reflètent le degré du mise en pratique du service audit interne suite
à l’entretien effectué au sein de ce service. Les points positifs sont les forces que renforcent la
valeur de l’organisation, néanmoinsles faiblesses doivent être prises en compte.
La surveillance des contrôles dans le cadre du département de l’audit interne se fait par
niveau ; elle est ordonnées et coordonné par la direction audit interne. Ces quelques
propositions vont guider le service audit interne à maîtriser les menaces qui peuvent subvenir
au sein de la banque BOA Madagascar.
~ 66 ~
CONCLUSION
Au fil de ce mémoire, nous avons vu que l’audit, de façon générale est un mélange
d’observation des risques, d’identification de leurs causes, conséquences, et de recherche de
solution. Seulement, la pratique est loin d’être simple et constant. En conséquence, une
méthodologie est nécessaire cependant rien n’est définitif et inévitable. C’est la raison pour
laquelle l’audit interne doit toujours rénover ses démarches car chaque situation est
spécifique, même complexe.
L’objectif de notre travail était de démontrer « LA PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE
FACE AUX RISQUES AU SEIN DE LA BOA MADAGASCAR » spécifiquement celles
du secteur bancaire. Nous sommes partis du principe selon lequel les établissements des
crédits à Madagascar souffrent d’insuffisance des bailleurs de fonds depuis le commencement
de cette crise depuis 2009. Cependant, toute entreprise, aussi petite qu’elle soit, doit effectuer
des contrôles permanents, d’un simple révision au début à un audit plus approfondies à la fin
dans le but de connaître l’évolution de son entreprise en termes derésultats.
A cet effet, notre question dès le départ a été :«Le service audit interne au sein de la BOA
est-il efficace pour gérer les risques auxquels elle est exposée?». Pour répondre à cette
question, la théorie sur les généralités de l’audit interne en faisant un mise au point sur la
différenciation entre audit interne et audit externe ; en développant l’identification des
risques ; nous a permis de démontrer la nécessité pour les sociétés d’effectuer des contrôles
périodiques. Par conséquent, pour pouvoir réaliser les résultats attendus, nous avons fixé deux
objectifs spécifiques en se basant des deux hypothèses.
Dans la conduite de cette analyse, il est indispensable d’avoir une démarche organisée pour
aboutir aux résultats. La partie matériels et méthodes nous a permis de décrire le cadre général
de la zone d’étude puis la démarche méthodologique. D’une part, la description générale de la
zone d’étude concerne le cadre théorique et la justification du choix de la zone d’étude. Le
contexte global de notre étude est donc lié aux services bancaires et le service audit
interne.D’autre part, la démarche méthodologique se préoccupe des études théoriques et
pratiques de la méthodologie. Pour aboutir à un certain résultat, la recherche des meilleurs
canaux d’accès à la bonne information revêt d’une grande importance.
~ 67 ~
Nous disposons deux sources d’informations pour réaliser l’étude. D’un côté, les données
secondaires peuvent émaner des divers auteurs tels que la recherche sur internet, la
consultation des ouvrages, des cours et travaux dirigés. D’un autre côté, les données primaires
s’obtiennent à partir d’une étude sur terrain recourant à des méthodes permettant de collecter
des informations auprès du service audit interne.
Sur le plan pratique, nous avons réalisé une étude de cas en adoptant une démarche qualitative
comme méthode de recherche. Ce qui nous a admis à priori à valider nos propositions de
recherche. Il en résulte de ce fait que la maîtrise des risques opérationnels pour la société est
primordiale en vue d’assurer une optimisation de ses activités et l’atteinte des objectifs, et les
actions de contrôles prises par le service audit interne pour évaluer le contrôle interne, les
systèmes de management, et de gestion financière est efficace. La fiabilité des informations
financières et de gestion car l’amélioration du contrôle interne permettra l’établissement des
états financiers ne comportant pas d’anomalies significative, que celle-ci proviennent de
fraudes ou résultent d’erreurs.
La deuxième partie de cet ouvrage se préoccupait des résultats. Elle est destinée à apporter
une narration des faits observés sans faire des analyses ni des interprétations. C’est une
démarche de démonstration des deux hypothèses fixées précédemment. En résumé, on peut
affirmer que l'audit interne se positionne à cet instant comme un instrument de gestion
incontournable pour tout manager qui désire atteindre des résultats optimums dans un
contexte où le contrôle de l'environnement est quasi impossible. Cependant, la détection de
facteurs clés d'échecs dans l'entité ne doit pas être le seul détonateur de facteurs clés de succès
de l'auditeur, même si en soi, elle reste un moteur d'action et de motivation de celui-ci.
Pour répondre à la première hypothèse, nous pouvons affirmer que les actions prises par le
service audit interne assurent l’efficacité des dispositifs des risques car afin de développer
leurs activités, la banque a installé une direction gestion des risques qui permettent
d’élaborer les procédures qui sont indispensables par ce dernier. De plus, le service
audit interne a pris comme initiative la séparation des tâches, en incluant les directions
sur le suivi permanent des procédures égaliseau sein de leur service respective.
Quant à la deuxième hypothèse qui s’est focalisé sur le contrôle périodique de l’audit
interne dans les autres services de l’entreprise assure la protection des patrimoines en
faisant un suivi au sein du siège et des autres agences.Les résulats ont montrés que le
~ 68 ~
contrôle permanent du siège est effectué tous les deux mois, pourtant les agences sont
audités que deux fois par an. Ce contrôle périodique est effectué dans le but d’améliorer
sans cesse les activités de la banque afin de minimiser les risques encourus par ce
dernier.
Au terme de nos travaux, nous retenons que l'audit interne est une fonction indépendante et
objective. Il fournit à toute organisation (ou entreprise) une assurance sur le degré de maîtrise
des opérations, lui apporte des conseils pour fructifier ses activités. L'audit interne permet
ainsi à la banque d'atteindre ses objectifs dans la mesure où il évalue par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d'entreprise en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité, leur
finalité étant de contribuer à la création de valeur ajoutée de l'entreprise.
Les résultats de l’évaluation de la fonction d’audit interne nous ont permis de savoir
l’appréciation des normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne au sein de la
banque. Toutefois, en comparant la pratique de l’audit interne avec les normes
professionnelles en la matière, on a vu que la situation actuelle de la banque démontre
quelques dysfonctionnements et lacunes mais elle a aussi ses points forts. Ces
dysfonctionnements et lacunes ne permettent pas à la fonction d’audit interne de faire preuve
de la mise en œuvre conforme des normes de l’IIA et d’efficacité.
Pour BOA Madagascar, la Direction audit interneest composé d’un service audit interne et
d’un service d’inspection. L’auditeur est rattaché fonctionnellement à la Direction Générale.
L’Audit Interne est supporté par une charte d’audit interne qui garantit les conditions
d’indépendance de la fonction et protège-les audités contre tout excès. La charte précise les
missions, les objectifs, les responsabilités, les procédures de travail. L’auditeur dispose aussi
d’un plan d’audit où s’inscrivent les missions qui lui sont confiées, sur instruction du
Directeur Général. Le programme d’assurance et d’amélioration pas non plus au sein de
l’Audit Interne pour évaluer l’efficacité et l’efficience de l’Audit Interne. Nous avons
constaté que l’auditeur doit posséder les compétences, le savoir-faire et les connaissances
nécessaires à l’exercice de ses responsabilités, même si elle ne dispose pas des certifications
et qualifications professionnelles appropriées et tout autre diplôme promu par l’IIA.
La troisième partie est consacrée aux discussions et aux solutions proposées. Les bases des
discussions émises concernent les points forts et les faiblesses, les opportunités et les
~ 69 ~
menaces.A cet effet, au terme de cette étude, nous avons proposé le recrutement et d’une
allocation du budget qui pourrait permettre aux banques malgaches de renforcer leurs outils
d’amélioration pour faire face aux risques auxquels les banques sont exposées. Par ailleurs,
les banques malgaches devraient veiller à ne pas exécuter pour un même poste des fonctions
incompatibles. Cela fait partie également de la raison d’être de cet ouvrage d’exister en tant
qu’outil et référence pour une étude ou une utilisation future de toute sorte.
Etre un bon responsable de la fonction d’audit interne c’est impérativement être l’oreille de la
Direction Générale et de la Direction de l’audit interne, du comité d’auditet des risques. C’est
être considéré comme un interlocuteur de haut niveau, c’est savoir écouter et prendre en
compte les préoccupations de la Direction, c’est être en mesure d’informer directement et
rapidement les questions importantes. Il importe donc au plus haut point que le responsable de
l’audit soit d’une forte personnalité.
Pour répondre à la question qu’on a posé au début de cette recherche, on peut affirmer alors
que : le service audit interne de la BOA Madagascar est infaillible car il dispose déjà
d’un service de gestion des risques, un service contrôle interne, la participation du
Direction générale pour le contrôle permanent des procédures, l’application de la norme
IFACI qui représentent les points clés pour que le service audit interne soit performant.
Pourtant, étant donné le changement incessant de la situation environnemental, il y a toujours
des améliorations à apporter et ce thème n’est pas une fin en soi, il pourra servir de discussion
et de références pour des études futures. En conséquent, c’est nécessaire aussi d’avoir une
bonne gouvernance dela société, pourtantcela recquiert la maitrise des PODC : prévoir,
organiser, diriger et contrôler. La production de l’information financière et sa diffusion sont
aujourd’hui primordiales avec la gouvernance d’entreprise. Selon Laurent Capelet « la
gouvernance d’entreprise concerne les relations des dirigeants avec toutes les parties
prenantes »12 : l’information financière est destinéepour l’ensemble des parties prenantes, les
stakeholders, avec une volonté de rendre transparents les comptes et les opérations réalisées.
Pour que les informations financières et comptables communiquées aux associées ou aux tiers
soient utiles et significatives, elles doivent être en conséquent de qualité.
Mais qu’en est-il de fonction de l’audit interne sur la gestion des clients et son environnement
externe ?
12Sources : www.contrôle des comptes.mg, 29 Mai 2016
~ VI ~
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE Ouvrages :
LEMANTOlivier, « Créer, organiser et développer l’audit interne : Que faire pour
réussir? », édition 1999,148 pages,
RENARD Jacques, « Théorie et Pratique de l’audit interne », collection institut de
l’audit interne, Paris 2006, 267 pages
DUMEZ Hervé, « Méthodologie de la recherche qualitative », éd Vuibert, Paris 2011
SCHICK Pierre, « Mémento d’audit interne », édition Dunod, 2007, 217 pages
PILVERDIER Juliette et HAMET Joanne, « Le marché financier », édition
Economica, 4ème édition, 2001, 453 pages
Manuels :
IFACI, « Cadre de référence international des pratiques professionnelles de l’audit
interne », édition 2013, 255 pages
IFACI, « Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne »,
publié en 2008, révision 2012, 22 pages
IIA, « Référentiel de compétences de l’audit interne de l’IIA », édition Septembre
2013, 18 pages
Ouvrage collectif, « Manuel de l’audit interne : Améliorer l’efficacité de la
gouvernance, de contrôle interne et du management des risques », 3ème édition,
Collection EYROLLES 2013, 45 pages
Ouvrage collectif, « Audit interne et référentiel de risques », 2ème édition, DUNOD
Paris 2014, 353 pages
Cours :
-Cours Audit général, option Finance et comptabilité, Département gestion, Faculté DEGS,
4ème Année, Université d’Antananarivo, Année 2013/2014
Webographie :
-http : //www.memoireonline.com, 20 Mai 2016
-http://www.contrôledescomptes.mg, 29 Mai 2016
-http : //www.ifaci.com, 02 Avril 2016
~ VII ~
-http://www.boa.mg/banque-madagascar-présentation, 02 avril 2016
-http://www.cahier-chargesaudit-interne.com, 11 Avril 2016
-http : //www.bei.org, 12 Avril 2016
-http:// www. audit-committee –institute.fr, 15 Avril 2016
Autres sources :
-Rapport annuel du Commission de supervision bancaire et Financière Madagascar 2012, 63
pages
-Charte de l’audit interne de l’Unedic du 25 Novembre 2014
~ VIII ~
ANNEXES
~ IX ~
LISTE DES ANNEXES Annexe 1 : Organigramme détaillée de la banque BOA
Annexe 2 :Guide d’entretien
~ X ~
Annexe 1 : Organigramme détaillé de la BOA Madagascar
Directeur général
Directeur Général Adjoint en charge du
Retail
Direction du Réseau
Direction de la
Microfinance et mésofinance
Direction du Marketing et
de la Communicatio
n
Direction de l'Animation
Commerciale
Directeur Général Adjoint en charge du corporate
CENTRE D'AFFAIRES
Directeur Général Adjoint en Chrage du Pôle Support &
Finance
SUPPORT
Direction des Affaires
Juridiques
Direction Deleguées des
affaires Juridiques
Direction Deleguées au recouvrement et contentieux
Direction déleguée aux
opérations Internationales
Direction Déleguée aux
opérations
Direction des moyens
originaux
Direction deleguées aux
ressources humaines
Direction deléguée à la
formation
Direction deleguée à
l'organisation
Direction Informatique
Gestion Administrative
dees crédits
Direction de la Finance
Direction déléguée à la comptabilité
Direction déléguée à la Trésorerie et
Change
Direction déléguée à
l'Optimisation deesAchats
Direction au Contrôle de
Gestion
Direction C entrale en charge du Pôle Risques
Direction délégué à l'analyse des créditts
Gestion des Risques
Risque de crédit
Risque opérationnels
Direction des contrats , des
garanties et du suivi
Contrôle Permanent Direction de la Gestion Préventive des Risques
Compliance Direction Déleguée de la qualité et des Risques Sociaux et Environnementaux
~ XI ~
Annexe 2:Guide d’entretien Le service audit interne :
1. Pouvez-vous me parler de la fonction d’audit interne au sein de la banque ?
2. Quel pourrait-être la source des dysfonctionnements de l’audit interne ?
3. Pouvez-vous me parler des missions et responsabilités du service audit interne ? D’où
provient l’approbation de la charte d’audit interne ?
4. Pouvez-vous nous expliquez l’indépendance et l’objectivité de l’audit interne ?
5. Quel est le but du programme d’assurance et d’amélioration de qualité ?
Formation du personnel :
6. Un suivi de la satisfaction, en délai et en qualité, des besoins de formation ayant reçu
une réponse favorable existe-t-il au sein de votre service audit interne ?
7. Existe –t-il une note attribué à chaque évaluation de l’agent ?
Délégations de pouvoirs :
8. À chaque poste de l’organigramme hiérarchique correspond-il un document écrit à
jour des fonctions déléguées ?
9. Chaque poste de l’organigramme comporte-t-il dans la lettre de mission la désignation
à jour des conséquences du non-respect des objectifs ?
Trésorerie :
10. Pouvez-vous m’expliquer le déroulement des transferts d’argent provenant de
l’étranger ?
11. Si la situation nette de trésorerie de la société est en position excédentaire, des règles
d’utilisation des excédents ont-elles été définies et formalisées au sein d’une procédure
: type d’investissements autorisés, seuils et limites d’utilisation?
Processus Organisation Comptable et Financière
12. Pouvez-vous me décrire le lancement du programme de ce serveur ?
13. Quel est le rôle du service comptabilité si un programme d’enregistrement des
opérations a été installé ?
14. Pouvez-vous me décrire le déroulement du calendrier de clôture des opérations
comptables ? les différents acteurs de l’arrêté des comptes sont-ils identifiés ?
~ XII ~
15. La direction comptable dispose-t-elle d’une autorité lui permettant de faire valoir la
règle comptable ?
Contrôle et suivi du service audit interne :
16. Parlez-nous de la fonction audit interne sur le suivi et l’identification des risques ?
17. Disposez-vous des méthodes appropriées pour analyser et maitriser les risques
localement ?
18. Parlez-nous de la planification des missions ?
Contrôle et recommandations
19. Quel est le processus pour la délivrance des cartes bancaires et du code pin par
exemple?
20. Qui assure le suivi et la mise en application des recommandations ? Quel est la
fréquence ?
~ XIII ~
TABLE DE MATIERES REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
SOMMAIRE .............................................................................................................................. ii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... iii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I: MATERIELS ET METHODES ......................................................................... 5
Section 1 : Zone d’étude ......................................................................................................... 7
1.1 Présentation de la zone d’étude .................................................................................... 7
1.2 Justification du choix de la zone de l’étude ............................................................... 10
1.2.1 Service étudié ...................................................................................................... 11
Section 2 : Cadre théorique .................................................................................................. 13
2.1 Généralités sur l’audit interne .................................................................................... 13
2.1.1 Code de déontologie ............................................................................................ 14
2.1.2 Normes internationales ........................................................................................ 14
2.1.3 Mission de l’audit interne ............................................................................... 15
2.2Différence entre audit interne, audit externe et contrôle interne ................................. 16
2.2.1 L’audit interne et l’audit externe ......................................................................... 16
2.2.2 Le contrôle interne .............................................................................................. 17
2.2.3 Limite de l’audit interne ...................................................................................... 19
2.3Identification des risques ............................................................................................. 19
Section 3 : Méthodologie de recherche ................................................................................ 20
3.1Méthodes de collecte de données ................................................................................ 21
3.1.1Entretien ............................................................................................................... 21
3.1.2Guide d’entretien ( ............................................................................................... 22
3.1.3Composition de l’échantillon ............................................................................... 22
3.2 Méthodologie d’analyse des données ......................................................................... 23
3.2.2 Test de conformité ............................................................................................... 23
3.2.3Analyse SWOT .................................................................................................... 24
3.3 Limites et difficultés rencontrés ................................................................................. 24
CHAPITRE II: RESULTATS .................................................................................................. 28
Section 1 : Descriptions des fonctions assumées de l’audit interne ..................................... 30
~ XIV ~
1.1 Le service audit interne .............................................................................................. 30
1.1.1L’organigramme ................................................................................................... 32
1.1.2Formation du personnel ........................................................................................ 33
1.1.3Délégations de pouvoirs ....................................................................................... 34
1.2 La fonction audit interne et les autres services .......................................................... 35
1.2.2 Le services Ressources humaines ....................................................................... 35
1.2.3 Le processus organisation comptable et financière ............................................. 36
Section 2 : Le contrôle périodique de l’audit interne face aux risques ................................ 39
2.1 Contrôle et suivi du service audit interne ................................................................... 39
2.1.1La cartographie des risques .................................................................................. 40
2.1.2 Contrôle et suivi du service caisse et des délivrances des cartes bancaires ........ 42
2.1.3 Le suivi des résolutions ....................................................................................... 42
2.2 La documentation terminologique ............................................................................. 43
2.2.1 Méthode adoptée ................................................................................................. 44
2.3 Evaluation de la fonction audit interne ...................................................................... 44
CHAPITRE III : DISCUSSION ET PROPOSITION DE SOLUTIONS ................................ 50
Section 1: Discussion ........................................................................................................... 52
1.1.1 Les points forts au sein du service audit interne ................................................. 52
1.1.2 Les points faibles du service audit interne .......................................................... 55
1.2 Les opportunités et menaces ...................................................................................... 56
1.2.1 Les opportunités ............................................................................................. 56
1.2.2 Les menaces ........................................................................................................ 58
Section 2 : Proposition de solutions ..................................................................................... 61
2.1 Propositionde solutionsconcernant les faiblesses ....................................................... 61
2.1.2 Allocation d’un budget à part .............................................................................. 61
2.1.3 Recrutement de personnel et motivations ........................................................... 62
2.2 Proposition de solutions concernant les menaces ...................................................... 62
2.2.1 Solutions aux contraintes de l’investissement du secteur bancaire ..................... 62
2.2.2 Solutions à l’indépendance de l’audit interne ..................................................... 64
CONCLUSION ........................................................................................................................ 66
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ............................................................................... VI
ANNEXES ............................................................................................................................ VIII
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... IX
~ XV ~
Annexe 1 : Organigramme détaillé de la BOA Madagascar ................................................. X
Annexe 2:Guide d’entretien ................................................................................................. XI
TABLE DE MATIERES ....................................................................................................... XIII