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LA PRATIQUE DES ARTS VISUELS

T1

Remarques préalables

Rappel : dessin et écriture ���� le graphisme Le dessin et le graphisme font appel tous deux à la motricité fine, mais le graphisme est de fait destiné, sous le prétexte de dessiner ou de décorer, à introduire l’écriture sous son double aspect moteur et signifiant. L’attitude physique et mentale n’est pas la même pour les deux activités. Le graphisme n’est jamais gratuit, mais fondé sur un résultat attendu, qu’il soit ou non dicté par des consignes. Il tend à l’automatisme du geste, à la répétition du motif, à l’orientation du trajet. Il ne peut être pratiqué si

l’enfant n’a pas atteint une certaine maturité perceptivo - motrice. L’écriture implique l’acte moteur d’alignement d’une graphie, en supposant l’intégration d’une forme bien précise : celle de la lettre. Le dessin figure, l’écriture signifie. L’enfant doit découvrir et comprendre les différences entre ces activités qui s’articulent sans jamais se confondre. L’écriture : que ce soit celle de l’enseignant ou celle des élèves, c’est un sujet qui semble généralement négligé.

Or, les NP réhabilitent la pratique de l’écriture et de la calligraphie qui signifient pour les plus jeunes élèves la maturation de l’activité visuo – motrice, l’acquisition d’une psychomotricité fine, la capacité à se repérer dans un petit espace et à y reproduire des signes graphiques… Pour les plus grands s’ajoutera un aspect esthétisant avec l’étude de différentes formes de graphies dans l’art : lettres calligraphiées, abécédaires, enluminures, graffiti, lettrisme… L’enseignant se doit de toujours écrire avec le plus grand soin : tableau, modèles, documents, appréciations… La consultation d’un ouvrage - cahier d’écriture pourra indiquer aux enseignants du cycle 2 la progression logique à adopter pour passer de signes simples à des lettres plus complexes.

Au CP, la leçon d’écriture, dirigée et accompagnée, avec démonstration préalable au tableau et modèles dans les cahiers, est quotidienne (15 à 20 mn). Au 3e trimestre, on aborde les lettres majuscules. Au CE1, on peut encore prévoir 3 séances par semaine, pour achever et affiner l’apprentissage. Il faudra rester très exigeant tout au long de la scolarité de l’enfant : ce qui se conçoit bien s’énonce … se présente et s’écrit clairement ! En aucun cas, pour « faciliter » l’écriture, on ne peut mélanger majuscules en caractères d’imprimerie et minuscules en cursives ! Outre le côté hybride et bizarre des mots ainsi écrits, ce serait autoriser une pratique

qu’on récusera ensuite, quand l’enfant sera assez habile pour tracer les majuscules en cursives. Un cahier d’écriture peut indiquer la progression logique d’apprentissage des signes et des lettres. On trouve sur Internet des polices « modèles », dont on peut s’inspirer. Le crayon à papier : il ne peut servir que pour dessiner ou effectuer des travaux d’essai ou préparatoires. En aucun cas, il ne doit servir à rédiger sur le cahier du jour ou à compléter des fiches, sous prétexte que si l’élève se trompe, il pourra gommer et réécrire. Cela lui donne un blanc–seing pour écrire sans réfléchir puisque la réponse est « provisoire » et peut être effacée et modifiée : à quoi bon chercher la réponse attendue,

puisqu’on peut en proposer plusieurs jusqu’à trouver la bonne, un peu comme dans un jeu télévisé ! Quant à l’état de la page, après le passage de la gomme… D’autre part, si l’erreur éventuelle commise par l’élève disparaît, comment pourra-t- on évaluer le niveau exact dans l’acquisition d’une compétence et mettre en place une remédiation adaptée ? Comment l’élève pourra – t il apprécier ses progrès s’il ne garde pas la trace de la nature de ses erreur ? Argument final : hors de l’école, dans la vie quotidienne, rédige – t – on courrier, cartes de vœux ou de vacances, C.V, déclaration d’impôts, constat amiable, commande aux VPC… au crayon à papier ? La gomme : c’est l’alibi de l’élève pour ne pas réfléchir et se précipiter sur une feuille ou un cahier sitôt une

consigne donnée, quitte à effacer dans la minute ce qu’il vient de tracer ou d’écrire. Savoir que ce trait ou ces signes sont « définitifs » et non modifiables devrait amener l’élève à plus de discernement et à un temps de réflexion et d’application avant d’apporter sa réponse à la demande du maître. Oublions la gomme, ou usons-en avec parcimonie.

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L’EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE PROGRAMMES DU B.O N° 3

19 JUIN 2008

Des observations préalables à l’élaboration des précédents programmes en 2002 amenaient les constats suivants : Dans notre système éducatif, depuis très longtemps « l’art et la culture semblent ne pas appartenir aux domaines nobles, dignes de la construction d’un savoir, comme les mathématiques ou le français. » Il devenait indispensable de marquer une volonté de rupture et « de ne plus considérer l’art comme le supplément d’âme du système éducatif, la matière à pratiquer après toutes les autres, la matière sacrifiée, comme c’est trop souvent le cas, aux savoirs plus « fondamentaux » C’est donc à l’école « d’organiser la rencontre de tous avec l’art...pour instaurer de manière précoce le contact avec les œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes époques et civilisations… de différentes techniques, traditionnelles ou innovantes. Les élèves pourront ainsi accéder au rang d’ « amateur éclairé ». Les inégalités d’accès à l’art et la culture s’en trouveront notablement réduites. « L’intelligence sensible est inséparable de l’intelligence rationnelle. Pour assurer un épanouissement harmonieux et équilibré des élèves, l’enseignement doit prendre en compte la totalité de l’être humain et cesser de fractionner les savoirs. » Chaque enfant doit pouvoir se construire une culture personnelle, à valeur universelle, fondée sur les œuvres de référence rencontrées au cours de sa scolarité. « Les pratiques culturelles, qui sont souvent collectives...apprennent également à vivre en communauté...elles sont porteuses d’un contrepoids intellectuel face à la consommation passive des images déversées » quotidiennement par les médias. Elles permettent d’acquérir une identité, une personnalité, un esprit critique, mettant en mesure de résister aux menaces de nivellement, issues de la mondialisation économique et culturelle. » La fréquentation des lieux culturels (musée, galerie, cinéma, théâtre, salle de concert…) doit devenir spontanée pour l’enfant, prolonger et enrichir les rencontres artistiques faites en classe.

L’école primaire est l’école de base, celle de l’acquisition des apprentissages fondamentaux et

parmi ceux-ci doit figurer l’exigence absolue d’une véritable alphabétisation artistique et culturelle de l’enfant, pleinement reconnue comme enseignement obligatoire. Qu’est – ce que les arts visuels ? Les arts visuels, qui doivent être entendus au sens de la diversité des pratiques, des supports et des médias, regroupent les arts plastiques, le cinéma, la photographie, le design, les arts numériques. Cultiver son regard par le cinéma et la photographie, pratiquer un art graphique ou plastique pour expérimenter et comprendre le sens de l'espace, cela a partie liée avec tous les langages, du plus sensible au plus abstrait. Un apprentissage de l'image, dont la place est au carrefour des savoirs, notamment au moyen des nouvelles techniques d'information et de communication, permettra d’en maîtriser sa compréhension et sa production. L’histoire des arts, en relation avec les autres enseignements, enrichit de références culturelles les pratiques artistiques des arts visuels et concourt à leur analyse et à leur compréhension. Elle permet de donner à chacun une conscience commune : celle d’appartenir à l’histoire des cultures et des civilisations, à l’histoire du monde.

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ARTS VISUELS PROGRAMME DE L’ECOLE PRIMAIRE

B.O n°3 du 19 Juin 2008 - Hors série

� Les compétences relevant d’autres domaines artistiques que celui des arts visuels apparaissent en italique.

PERCEVOIR, SENTIR, IMAGINER, CREER

A la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : • adapter son geste aux contraintes matérielles (instruments, supports, matériels) ; • utiliser le dessin comme moyen d’expression et de représentation ; • réaliser une composition en plan ou en volume selon un désir exprimé ; • observer et décrire des œuvres du patrimoine, construire des collections ; • avoir mémorisé et savoir interpréter des chants, des comptines ; • écouter un extrait musical ou une production, puis s’exprimer et dialoguer avec les autres

pour donner ses impressions.

PREMIER PALIER POUR LA MAITRISE DU SOCLE COMMUN

COMPETENCES ATTENDUES A LA FIN DU CE 1

Compétence 5 : La culture humaniste L’élève est capable de • dire de mémoire quelques textes en prose ou poèmes courts ; • découvrir quelques éléments culturels d’un autre pays ; • distinguer le passé récent du passé plus éloigné ; • s’exprimer par l’écriture, le chant, la danse, le dessin, la peinture, le volume (modelage,

assemblage) ; • distinguer certaines grandes catégories de la création artistique (musique, danse, théâtre,

cinéma, peinture, sculpture) ; • reconnaître des œuvres visuelles ou musicales préalablement étudiées ; • fournir une définition très simple de différents métiers artistiques (compositeur,

réalisateur, comédien, musicien, danseur).

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DEUXIEME PALIER POUR LA MAITRISE DU SOCLE COMMUN COMPETENCES ATTENDUES A LA FIN DU CM2

Compétence 5 : La culture humaniste L’élève est capable de • dire de mémoire, de façon expressive une dizaine de poèmes et de textes en prose ; • interpréter de mémoire une chanson, participer avec exactitude à un jeu rythmique ;

repérer des éléments musicaux caractéristiques simples ; • identifier les principales périodes de l’histoire étudiée, mémoriser quelques repères

chronologiques pour les situer les uns par rapport aux autres en connaissant une ou deux de leurs caractéristiques majeures ;

• identifier sur une carte et connaître quelques caractères principaux des grands ensembles physiques et humains de l’échelle locale à celle du monde ;

• connaître quelques éléments culturels d’un autre pays ; • lire et utiliser différents langages : cartes, croquis, graphiques, chronologie, iconographie ; • distinguer les grandes catégories de la création artistique (littérature, musique, danse,

théâtre, cinéma, dessin, peinture, sculpture, architecture) ; • reconnaître et décrire des œuvres visuelles ou musicales préalablement étudiées : savoir

les situer dans le temps et dans l’espace, identifier le domaine artistique dont elles relèvent, en détailler certains éléments constitutifs en utilisant quelques termes d’un vocabulaire spécifique ;

• exprimer ses émotions et préférence face à une œuvre d’art, en utilisant ses

connaissances ; • pratiquer le dessin et diverses formes d’expressions visuelles et plastiques (formes

abstraites ou images) en se servant de différents matériaux, supports, instruments, techniques ;

• inventer des textes, des œuvres plastiques, des chorégraphies ou des enchaînements, à visée artistique ou expressive.

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MISE EN PLACE D’UN PROJET EN ARTS VISUELS

Il doit être en relation et en cohérence avec : - les Instructions Officielles pour le niveau de la classe - le projet d’école et son volet « ouverture culturelle » - la programmation mise en place par l’équipe pédagogique Il peut permettre de : - développer une pratique créative - exercer l’imagination - exercer et explorer différents langages plastiques - exercer et explorer différents matériaux, supports, outils, gestes - fréquenter et produire des images sous toutes les formes et dans différents domaines - exploiter les ressources de l’environnement et y affiner le regard - s’ouvrir aux arts du quotidien, au design, à l’architecture, à la vidéo - approcher et connaître des œuvres - comparer son travail à d’autres productions - expliquer et justifier des choix et des démarches - définir des critères de jugement - justifier des jugements de valeur - structurer ces connaissances et les mettre en relation avec les autres disciplines… Il peut être : - l’inscription à l’exposition départementale d’arts visuels annuelle (« Architectures et paysages » en 2008 – 2009) - la mise en place d’une classe à PAC - la participation au dispositif « Ecole et cinéma » - la participation à des actions proposées par l’Action Culturelle : « Adopter un jardin », « Voyages en ville »…

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QU’EST – CE QUE LES ARTS PLASTIQUES ?

Définitions : • Plastique : - qui peut être façonné par modelage, malléable ; sculpture. - qui vise à donner des corps, des objets une représentation, une impression esthétique. • Arts plastiques : - ceux qui sont producteurs ou reproducteurs de volumes, de formes (principalement la sculpture et la peinture) « Le petit Larousse » grand format - Mai 1993

Faire des arts plastiques c’est : - développer une perception esthétique et accéder à la culture artistique. - élaborer du sens, prendre conscience de ses possibilités d’expression, permettre et respecter la différence. - dépasser le stade de l’exécution pour parvenir à une expression personnelle de caractère artistique… Degré 0 de la production plastique : Support + Matière + Outil + Geste = S.M.O.G Démarche : - choix des S. M. O. G - mise en relation en un objet visible Support :

• ce qui est destiné à recevoir des traces et qui soutient l’oeuvre. � caractérisé par son format, sa forme, son orientation, sa texture, ses qualités physiques et mécaniques (souple,

transparent, plat, en volume...), papier dessin, carton ondulé, carton plume, toile tendue, tulle, toile à sac, papier de verre, tôle, mur, contre-plaqué, planche de bois, tissus, pierre, savon, sable, papier journal, PVC, cuir, objets divers...

Matière : • substance colorée ou non, solide ou liquide, capable d’agir sur nos sens (vue, toucher...)

� caractérisée par son état (solide, en poudre, pâteux, liquide, visqueux...), sa texture, ses qualités physiques et mécaniques, sa couleur, sa luminosité. ( gouache, encre de Chine, peinture à l’huile, brou de noix, acrylique, pastel, craie, colle

à bois, fusain, sable et colle, aquarelle, plâtre, terre ou pâte à modeler, pâte à sel... ) Outil :

• instrument dont on se sert pour produire une trace, pour apporter ou enlever de la matière : pinceau, brosse, rouleaux, éponge, chiffon, plume, spatule, raclette, peigne, bouchon, règle, chiffon, balai, vaporisateur, morceau de carton...

� caractérisé par sa forme, son mode d’action (percer, assembler, vaporiser, racler, brosser, tracer, tamponner...), ses qualités mécaniques (rigide, souple), sa technicité. Geste : • physique : mouvement du corps, des bras, de la main, mouvement des doigts, mouvement rythmé, en zigzag, de bas en

haut, gribouillage, balayage, en pression, au hasard, en cercle... � caractérisé par les parties du corps impliquées, l’ampleur et/ou la structure du mouvement (rythmée, arrondie, rageuse,

en zigzags, ondulante, libre, balayée, projetée, spiralée...) � En fonction de l’âge des élèves, la plus grande attention doit être apportée au bon usage et au choix pertinent des S.M.O.G, en particulier à la préhension des outils. Pour enrichir le langage plastique de l’enfant, il est nécessaire d’augmenter la quantité et la qualité des S.M.O.G et de

provoquer de nouvelles combinaisons entre ces éléments : • reproduire une fois, reproduire plusieurs fois, transformer, assembler, soustraire, enlever une partie, déplacer,

modifier les couleurs, la taille (agrandir ou diminuer), détourner, enrichir, isoler un détail signifiant pour le placer hors contexte, découper, arracher, vaporiser, lacérer, immerger...

La progression pédagogique consiste en une alternance entre des expériences de découvertes et de relances et le projet personnel, en constante évolution, de l’élève.

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DES GESTES D’ARTISTES

Le peintre enroule déroule plie

détord aplatit casse éparpille effiloche tache taraude ravaude installe accroche répartit étire

boucle débrouille désigne lance... et

s’en va. »

Jean TARDIEU L’espace et la flûte

agrafer appliquer appuyer arroser arracher asperger assembler camoufler caviarder colorier coller

déchirer décoller découper démonter éclabousser écraser effleurer froisser frotter gratter griffer glisser

hachurer inverser lacérer masquer mouler plier

pointiller racler

saupoudrer tamponner tapoter tisser

tresser...

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PROPOSITION DE DEMARCHE POUR UNE SEQUENCE D’ARTS PLASTIQUES

1. Phase spontanée/représentations initiales :

• Etape de sollicitation à partir d’un mot, d’une image, d’un objet, d’un thème, d’un écrit, d’un événement, d’un projet de réalisation…

• Verbalisation, confrontation des points de vue, mise en commun pour aboutir à une élucidation : le prétexte à découvrir, à travailler, à réaliser.

• Evaluation des besoins, des comportements, des étapes de la réalisation. 2. Phase dirigée, faisant suite à une consigne précise, en fonction d’un objectif :

• Individuellement ou en groupes, les élèves recherchent, procèdent à des essais de réponses, exploitent les résultats mais aussi les différentes stratégies :

• Expérimentation de procédés créatifs, d’opération plastiques (agrandir, isoler, associer, reproduire…)

• Application de techniques (peinture, collage, dessin, sculpture…) • Exploration d’un paramètre plastique (couleur, outil, support, forme, matière,

composition…) 3. Synthèse/oralisation/confrontation des différents points de vue/validation :

• Analyse de la pertinence des différentes stratégies pour amener progressivement l’élève à passer d’une stratégie personnelle à une stratégie experte.

4. Réinvestissement/réalisation personnelle, intentionnelle :

• Activité en autonomie (choisir son idée, ses matériaux, inventer, s’exprimer…) • Savoir expliquer et justifier ses choix, sa démarche.

5. Références culturelles :

• Découvrir une œuvre ou plusieurs, un mouvement, un artiste… • Apprendre à regarder, comparer, confronter, s’interroger, connaître… • Collectionner, exposer (musée personnel, musée de classe…)

6. Exposer :

• Présenter, mettre en valeur son travail. Remarques : - Il est possible d’établir un autre ordre dans les étapes, bien que l’étape 6 soit toujours la dernière. On peut commencer par 2, 4 ou 5… et combiner ensuite logiquement les autres étapes. - Le ou les objectifs doivent être précis. - Un objectif par séance ! - Evaluer les compétences préalables attendues pour permettre la réalisation prévue : savoir découper ? Coller ? Connaître le fusain ? Le pastel sec ? Utiliser un appareil photo ?... - Multiplier les essais préparatoires, les esquisses, les plans, les schémas, les croquis… Les conserver. - Eviter absolument les reproductions provenant de sites Internet, pour leurs mauvaises qualités picturales et …leur taille.. - Utiliser des reproductions de qualité : couleurs, dimensions... - Abonder la banque d’images de la classe. - Eviter absolument les catalogues de VPC pour les collages : papier de mauvaise qualité, images sans intérêt… - Exploiter la liste nationale des œuvres à connaître et/ou profiter de l’actualité culturelle de proximité… - On ne dessine pas un « bonhomme » (une « bonne femme » !...), mais un personnage, un enfant, un adulte, un vieillard, le père Noël, un ogre,

une fée, un pêcheur, un pompier, une infirmière… Varions et adaptons le vocabulaire.

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COMMENT LIRE DES IMAGES?

“Celui qui n’apprend pas à déchiffrer les images sera l’analphabète de demain.” Walter BENJAMIN

Devant l’immensité et la complexité du monde des images, il n’est plus envisageable que seule une fraction de la communauté éducative en détienne la maîtrise et l’utilisation. L’élève doit comprendre et apprendre ce langage, s’il veut devenir un être libre. L’image est polysémique, (sauf, peut-être pour les pictogrammes, la signalisation routière ou... les icônes du Moyen Age, fortement codées et normalisées) et le travail possible sur son interprétation est infini, car l’image n’a pas de sens.

Elle n’a de sens que celui de notre expérience. Elle n’a pas de sens en soi. Et comme c’est le lien entre l’image et l’expérience qui donne le sens, et que l’expérience d’un sujet est souvent non réductible à celle d’un autre, à cause d’écarts culturels, ces écarts référentiels entraînent des écarts d’interprétation.

1. A quel type d’image a- t- on affaire ? : image fixe, animée, virtuelle ?

2. Quel est son genre ? : estampe, gravure, reproduction d’oeuvre d’art, BD, document historique, photographie, photo d’identité, illustration, publicité, croquis, radiographie, schéma, plan, dessin, carte postale, affiche...

3. Quelle est sa provenance ? : manuel de classe, catalogue de voyages, livre de recettes, ouvrage scientifique, historique, documentaire... revue, journal, vidéo, film ...

4. Constater : dénotation des éléments figurant sur l’image � décrire ce que l’on voit sans aucune recherche d’interprétation.

5. Analyser : connotation à partir des éléments dénotés en étayant par les éléments visuels que sont les notions plastiques : cadrage, composition, matières, formes, couleurs, espace, lumière...

6. Synthétiser : décrypter le message que l’auteur a voulu transmettre, en cherchant un ordre, une structure, un fil directeur. La lecture de l’image est la mise en ordre de l’expression des ressentis et s’enrichit de la sensibilité du lecteur. Chaque individu a « sa » lecture et donc « son » image.

7. Acquérir un vocabulaire spécifique à l’image : point de vue, plans, cadrage, champ, hors - champ, visée, plongée, échelle, objectif, éclairage, composition, travelling, zoom, montage, photomontage ...

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L’ART ET L’ECOLE

EXPRESSION, IMAGINATION, CREATION

L’ART ET L’ECOLE Pour aider un enfant à se construire, il est tout aussi important de lui apprendre à regarder, à entendre et à ressentir que de lui apprendre à lire, à écrire et à compter. Contribuer à développer son goût le plus tôt possible, c’est aussi contribuer à développer son sens critique, sa conscience individuelle, son identité, sa personnalité... C’est aussi lui faire découvrir l’importance de l’écoute de l’autre, du partage, de la tolérance : autant d’acquis indispensables pour qu’existe une réelle démocratie. Il faut lutter contre la « fracture culturelle » qui fait que certains n’ont accès qu’aux productions commerciales ou industrielles diffusées par les médias, tandis qu’un nombre limité, possédant les « clés », sensibilisé par un environnement familial et/ou social, accède à la compréhension des œuvres, voire à la création. Il faut trouver une voie entre l’élitisme et le populisme. L’école est peut – être le dernier îlot de résistance à la culture marchande, le dernier lieu où on peut encore offrir à tous les élèves une approche désintéressée de la culture et des différents types d’expression artistique. D’après Didier LOCKWOOD, vice - président du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle, dans « Question d’éducation – La lettre électronique de la communauté éducative » (Décembre 2006).

EXPRESSION : Dans la pratique artistique, contrairement à la plupart des autres disciplines, on est dans le domaine de l’individualité et de la personnalité de chaque élève, qui doit pouvoir exprimer à sa manière, librement, dans un cadre ouvert et motivant, ce qu’il souhaite « dire », sans être contraint par nos représentations d’adultes. Les œuvres individuelles doivent être privilégiées. On évitera l’œuvre collective dans laquelle les expressions de chacun peuvent être contradictoires ou se heurter, où l’enfant ne se sent pas « reconnu » pour son projet personnel, mais « dilué » dans un ensemble. On proposera plutôt une production coopérative, précédée d’étapes de productions individuelles, où chacun pourra reconnaître son apport personnel.

IMAGINATION : « Faculté de se représenter par l’esprit des objets, d’évoquer des images… » Dictionnaire encyclopédique Larousse – 1986 L’imaginaire de l’enfant doit être nourri à partir du vécu ou d’expériences, tout en sachant faire la part entre rêve et réalité, car pour les plus petits, la frontière entre les deux est floue. Le regard de l’enfant doit être constamment sollicité : images, reproductions, visite au musée, jeu des éléments naturels (matières, couleurs, formes des nuages, des taches sur les murs, des écorces d’arbres, des flaques d’eau) qui vont nourrir l’imaginaire… Chez les petits, ces découvertes doivent s’accompagner d’une verbalisation qui les fixera dans la mémoire.

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CREATION : C’est faire exister. La création est une fonction qui se pratique, se développe, s’enrichit telle la mémoire ou l’imagination et qui met également en jeu une démarche liée à l’affectivité. Savoir regarder, se souvenir, c’est déjà commencer à créer, car on ne crée pas « ex nihilo ». Déjà, en se souvenant, on engage un processus de création car la mémoire n’est pas fidèle : elle transforme, embellit, déforme, inverse, associe… Créer demande du temps, celui dont l’enfant a besoin pour « avoir des idées » qui vont faire leur chemin. Le projet va se construire lentement, par relances, enrichissements, recherches, découvertes, comparaisons avec des œuvres d’artistes…Une fois les éléments prêts, il faudra choisir les opérations plastiques qui permettront la réalisation du projet. COMMENT EVITER LES BLOCAGES DE LA CREATIVITE : Ne pas se limiter à l’apprentissage de recettes, l’imitation, le modèle, des situations de fabrication (le même objet pour Noël, le même masque, le même cadeau de fête des mères pour toute la classe…), décidé par l’enseignant. Donner du sens aux pratiques : « Faites moi une petite peinture qui fait peur ! » Le projet de réalisation est important pour l’élève et doit amener à un questionnement. Penser également qu’on ne fait pas de technique sans réinvestissement (on ne lit pas le mode d’emploi d’un objet dont on ne se servira pas). La représentation est validée par le regard de l’adulte : éviter le « c’est bien ! » systématique qui empêche de progresser. D’après l’intervention de Patrick STRAUB, CPC arts visuels de l’Académie de Strasbourg au séminaire AGIEM – CRDP de Mont Saint Aignan 26/3/2008

« C’est là où la création pour les enfants doit bien être comprise pour ce qu’elle est, non pour ce qu’elle n’est pas. La création est la capacité de fabriquer des choses pour pouvoir rentrer dans les œuvres, ce n’est pas l’illusion que l’on donne aux enfants qu’ils vont faire une œuvre. S’ils font une œuvre, tant mieux, et c’est par surcroît » Philippe MEIRIEU : extrait d’une conversation avec Jean – Pierre DANIEL, président de l’association « Ecole et cinéma ».

ET LA CULTURE ? « Toute culture suppose un travail d’apprentissage, de mémoire, d’éducation vers une expérience esthétique qui, quoi qu’on dise par démagogie, n’est pas donné d’emblée : la culture implique une patience cognitive qui relève nécessairement d’une transmission donc d’un apprentissage. » Pierre MAYOL in « Culture et recherche, démocratisation culturelle, diversité culturelle, cohésion sociale » – Décembre 2005

« L’accumulation de capital culturel exige une incorporation qui, en tant qu’elle suppose un travail d’incultation et d’assimilation, coûte du temps et du temps qui doit être investi personnellement par l’investisseur (elle ne peut en effet s’effectuer par procuration, pareille en cela au bronzage !)…Le capital culturel est un avoir devenu être, une propriété faite corps devenue partie intégrante de la « personne »… Celui qui le possède a « payé de sa personne »…de son temps et ne peut le transmettre instantanément (à la différence de la monnaie ou de tout autre titre de propriété)…» Pierre BOURDIEU in « Actes de la recherche en sciences sociales »

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LES AGES DU DESSIN

� de 2 à 3 ans : le réalisme fortuit Le réalisme fortuit est l’étape du gribouillage avec signification découverte en cours de route. L’âge de 2 ans représente un tournant dans l’évolution du dessin de l’enfant puisque son développement mental et physique lui permet d’en faire évoluer la forme. Ses muscles se développent, ce qui lui donne la possibilité de contrôler de plus en plus visuellement ses mouvements : son oeil commence à suivre sa main pour la guider là où il le désire. Son tracé évolue et il commence à ralentir son geste jusqu’à réussir à freiner son mouvement pour arriver à un point précis. L’enfant constate que son gribouillis le manifeste, détaché de lui comme un double, et cela l’intéresse. Comme ce gribouillis n’exprime rien, il l’accompagne par une verbalisation : il nomme ce qu’il a cru reconnaître. L’habituel tourbillon spiralé devient un tracé de plus en plus horizontal, souvent de gauche à droite, sorte de prémisse d’écriture. � de 3 à 4 ans : le réalisme manqué Le réalisme manqué se caractérise par les éléments du dessin juxtaposés au lieu d’être coordonnés dans un tout : le chapeau est dessiné bien au - dessus de la tête, les boutons à côté du corps... L’enfant dessine dans une intention réaliste et cherche à reproduire, mais il se heurte à un double obstacle : immaturation de la motricité et incapacité synthétique. Apparaît alors le « bonhomme têtard », que l’enfant dessine pour se désigner : un rond qui représente à la fois la tête et le tronc vus de face, auquel sont attachés deux bâtons pour les jambes et souvent deux autres pour les bras. Les détails apportés à ce bonhomme vont se multiplier au fur et à mesure du développement mental de l’enfant : petits ronds figurant la bouche, les yeux et parfois un sexe. Plus tard, il superpose deux ronds, plaçant parfois les bras et les jambes à des endroits fantaisistes, et ajoutant cheveux ou chapeau. A cet âge, l’enfant commence à nommer son dessin et à faire des commentaires sur son oeuvre. Ils peuvent paraître incohérents car l’enfant interprète de façon très personnelle son univers intime. Le dessin reste un révélateur du développement psychomoteur de l’enfant et son incapacité à représenter ce bonhomme têtard, vers 5 ans, peut amener à s’interroger sur les étapes de sa progression. (Le « test du bonhomme » de Florence Goodenough permet de mesurer le développement psychique et affectif de l’enfant) � vers 4 ans : le réalisme intellectuel C’est l’âge du premier dessin intentionnel : l’enfant sait qu’il dessine même si il ne sait pas encore ce qu’il dessine. Dans son désir de faire ressemblant, l’enfant dessine « tous les éléments réels de l’objet, même invisibles, soit du point de vue où il est envisagé, soit de

n’importe quel point de vue et, d’autre part, donne à chacun de ces détails sa forme caractéristique, celle qu’exige l’exemplarité ». D’où l’emploi de procédés variés : énumération, en les détachant les uns des autres, des détails, transparences, vues à vol d’oiseau,

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rabattements, changements de point de vue... Ainsi un visage vu de profil aura un second oeil parce qu’un bonhomme a deux yeux, ou le cavalier aura une jambe vue à travers le cheval en plus de la jambe visible. L’enfant fait preuve de plus de précision et peut dessiner des lignes brisées, reprendre un dessin là où il le souhaite, et multiplier les détails et les objets qui vont agrémenter son dessin original. A partir de formes simples se présentent des formes nouvelles et complexes, des croisements répétés et originaux. � de 4 à 7 ans : les prémices du dessin réaliste Le dessin de l’enfant se transforme en schéma, même s’il ne dessine encore que le monde qu’il a dans la tête et qui lui est propre. Il commence à intégrer dans son univers les personnes et les objets qu’il connaît, mais il ne dessine pas encore la réalité. Il représente ce qu’il sait et non ce qu’il voit, non pas le modèle qu’il a sous les yeux, mais ce qu’il en connaît. Les sujets le plus souvent choisis sont : • la maison : Elle a d’abord la forme d’une motte, puis l’enfant lui met un toit à double pente,

une cheminée, une porte, des fenêtres et un chemin en boucle pour y arriver. On l’appelle généralement « la maison visage » à cause de la disposition des éléments. • la nature : elle fait son apparition avec l’herbe, les arbres avec des oiseaux ou des pommes,

les papillons, le soleil, le ciel et ses nuages. Cela indique l’élargissement du champ spatial de l’enfant.

Son dessin se schématise, regorge de transparences, ne respecte pas la perspective et fait apparaître des proportions différentes selon les objets représentés. � vers 8 à 9 ans : le réalisme visuel L’enfant accède au réalisme visuel, c’est à dire à celui de l’adulte, qui voit disparaître graduellement tous les procédés antérieurs. Apparaît une forme de dessin soucieuse simultanément des perspectives, des proportions et des mesures de distance. On ne verra ainsi que le sommet d’un arbre derrière une maison et non plus l’arbre entier. Cependant, il y a souvent décalage entre les ambitions et les réalisations. Pour éviter la rupture et le découragement, il est nécessaire d’amener l’enfant à des réalisations porteuses de sens et de lui faire découvrir d’autres techniques et procédés d’expression. Peu à peu, la socialisation de l’enfant vient enrichir ses dessins d’éléments empruntés à l’entourage et intégrés à sa vision du monde. Entre 3 et 12 ans le dessin de l’enfant est caractérisé par le schématisme et l’intention représentative. Au cours de cette période, l’évolution va dans le sens d’une plus grande ressemblance entre le dessin et ce qu’il représente. L’enfant apprend à dessiner comme il apprend à parler : en situation. Sous la pression de son environnement et parce qu’il a besoin de communiquer, l’enfant vise à signifier. Ainsi la figuration apparaît. Le progrès de son dessin se fait donc grâce au contact avec les autres enfants, à la culture environnante et passée et par le besoin qu’il a de s’accomplir. Il faut donc lui proposer, outre les occasions de dessiner, la présence d’autres enfants et des représentations (images, dessins, illustrations, reproductions d’oeuvres d’art).

M.C CARBONNET – Conseillère pédagogique en arts visuels – Académie de Rouen

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FICHE DE PREPARATION (suggestion)

Arts visuels

Domaine Niveau Effectif

(arts plastiques, photo, cinéma, arts numériques, design…)

Titre de la séquence :

Séance n° Durée

Date :

Compétence(s) à acquérir

Compétences préalables nécessaires

Objectif(s) de la séance

Apport culturel

Interdisciplinarité

Matériel

Déroulement

• Maître

• Elève Mode de travail : (individuel, en groupe, en atelier, en binôme…)

Bilan : points positifs

Bilan : points négatifs

Remédiation / Suite à prévoir :