La propreté de l’espace publicà PARIS

Jean François VINCENT

Délégué Stratégie et Développement

Direction de la Propreté et de l’Eau- Service Technique de la Propreté de Paris

Sommaire1/ Le contexte parisien et son évolution2/ Le S.T.P.P. : missions, organisation et moyens3/ La propreté de l’espace public

1. Réussites et pistes d’amélioration2. « Une rue propre est une rue que l’on ne salit

pas » : obtenir une plus grande implication des parisiens

Le contexte parisien :

Capitale et centre ville de la région ( 2,2 millions d’habitants, 12.000.000 habitants en IDF)

Habitat le plus dense des grandes capitales européennes (20.587 hab./km2)

26 millions de touristes annuels; 1,2 million de visiteurs par jour

Forte densité de zones protégées et de monuments classés

Une utilisation du domaine public en pleine évolution: Forte utilisation traditionnelle du domaine public (manifestations quotidiennes, concerts, évènements culturels et sportifs…)

Nouvelle utilisation festive du domaine public

L’impact des nouvelles réglementations (ex : les mégots)

Sommaire1/ Le contexte parisien et son évolution2/ Le S.T.P.P. : missions, organisation et moyens3/ La propreté de l’espace public

1. Réussites et pistes d’amélioration2. « Une rue propre est une rue que l’on ne salit

pas » : obtenir une plus grande implication des parisiens

Propreté du domaine public : trottoirs, chaussées, voies rapides .

Plan de viabilité hivernale

Les missions du S.T.P.P. :

Collecte des déchets , avec impact important sur la propreté du domaine public : (collecte en bacs, mais problèmes de mauvaise présentation et de vrac; problématiques des receptacles de propreté et objets encombrants… )

Fortement déconcentré Disposant de moyens humains importants ( 6 790 agents, dont 4 862 éboueurs, 692 conducteurs, et 916 encadrants de terrain)

De près de 1 400 engins ( 244 bennes, 109 engins de chaussée, et 279 engins de trottoirs , 485 porteurs et véhicules utilitaires, plus 274 engins d’entreprises)

D’un budget de fonctionnement de 251 M€ (invest. 8 M€ )

Notre organisation et nos moyens

La Propreté de Paris est un service :

Le centre « Eugène Poubelle », véritable école de la Propreté, qui lui permet , en formant ses personnels ( formation initiale et continue ), de bénéficier de vrais professionnels de terrain , ainsi que d’harmoniser les techniques et les modes opératoires

Le Centre d’Action Pour la Propreté de Paris, (CAPP) chargé de mettre en œuvre les pouvoirs de police du maire dans le domaine de la propreté et de faire respecter le règlement sanitaire

Notre organisation et nos moyens

La Propreté de Paris dispose de deux structures spécifiques

Sommaire1/ Le contexte parisien et son évolution2/ Le S.T.P.P. : missions, organisation et moyens3/ La propreté de l’espace public

1. Réussites et pistes d’amélioration2. « Une rue propre est une rue que l’on ne salit

pas » : obtenir une plus grande implication des parisiens

105 km2 à garder propres

o 1.600 km de voies dont 66 km de voies rapides

o 17 km2 de chaussées et 2.900 km de trottoirs (9 km2 )

o 36 Hectares de voies piétonneso De nombreux sites touristiques à très forte

fréquentation estivale, dont les berges de la Seine

Une nouvelle logique de gestion de l’espace public

• Le co-pilotage avec les maires d’arrondissement.

• Planifier pour mieux anticiper : les plans de propreté.

• Une communication de proximité adaptée aux priorités locales.

• Un outil répressif mis à disposition des élus. • Une collaboration nouvelle avec tous les autres

acteurs de l’espace public : la création des coordonnateurs.

• Des outils de gestion modernes et valorisants (SIG)

Le co-pilotage avec les mairies d’arrondissement

1. Elaboration d’un diagnostic partagé

Cartographie des actions de nettoiement, carte des points noirs , des dépôts etc…2. Elaboration du plan d’actions conjointement par les mairies et les divisions territorialesCartographie des priorités et des fréquence de nettoiement, Cartographie des opérations de communication et de verbalisation à réaliser

Sommaire1/ Le contexte parisien et son évolution2/ Le S.T.P.P. : missions, organisation et moyens3/ La propreté de l’espace public

1. Réussites et pistes d’amélioration2. « Une rue propre est une rue que l’on ne salit

pas » : obtenir une plus grande implication des parisiens

• Le service est gratuit et systématique (En cas de refus , le propriétaire doit faire enlever les graffitis à ses frais).

• L’enlèvement sur les immeubles privés et municipaux est confié à des entreprises privées.

• Sont concernés les graffiti visibles par le public, et situés à moins de 4m de hauteur.

1/ La lutte contre les graffiti

382.000 m2

de murs nettoyés en 2012

• Une prestation réorganisée et adaptée au mode de vie des Parisiens : gratuité du service, collecte dans la demi-journée, tests de dépose des O.E. le soir pour une collecte le lendemain matin, solutions de stockage adaptées aux grands ensembles, application de la directive DEEE…

• Un service modernisé : numéro d’appel unique pour les RDV, logiciel de gestion repensé, traçabilité, matériels adaptés ( ventouses, grappins, véhicules de collecte modifiés…)

2/ L’enlèvement des objets encombrants

849.096 dépôts collectés en 2011

dont 48,2% sur RDV en porte à porte,

et 52,8% de dépôts clandestins

• Paris-capitale : Un contexte difficile pour les corbeilles de rue• Le plan Vigipirate et ses contraintes

(transparence, éclatement ..)• S’inscrire dans une gestion globale de l’espace public (désencombrement des trottoirs, cheminement piéton, PMR,…)

• Des contraintes techniques (ABF, sites prestigieux , institutions, Tramway…)

• Le remplacement des porte sacs: un chantier important

3/ 30.000 corbeilles de rue et Vigipirate!

Collecte réalisée en

grande partie lors de la

collecte des déchets

ménagers

Sommaire1/ Le contexte parisien et son évolution2/ Le S.T.P.P. : missions, organisation et moyens3/ La propreté de l’espace public

1. Réussites et pistes d’amélioration2. « Une rue propre est une rue que l’on ne salit

pas » : obtenir une plus grande implication des parisiens

• L’évolution des campagnes institutionnelles : • Après l’appel au civisme, puis au sentiment écologique, une nouvelle approche met désormais les femmes et les hommes du STPP au centre du geste de propreté, avec le slogan « Nous pouvons faire le maximum, mais pas l’impossible »

Mieux impliquer les Parisiens 1

Prendre en compte l’évolution de la société

Prendre en compte l’évolution de la société

• L’évolution des campagnes institutionnelles : • Après l’appel au civisme, puis la culpabilisation écologique, une approche désormais plus humaniste

Mieux impliquer les Parisiens 1

• Une déclinaison des actions de communication adaptée aux problématiques locales

Prendre en compte l’évolution de la société

• L’évolution des campagnes institutionnelles qui évoluent : • Après l’appel au civisme, puis la culpabilisation écologique, une approche désormais plus humaniste

Mieux impliquer les Parisiens 1

• Une déclinaison des actions de communication adaptée aux problématiques locales• Une action volontariste et novatrice auprès du jeune public dans les écoles

Mieux impliquer les Parisiens 2

Créer du lien avec les NTIC • Le 39-75, un guichet unique pour échanger avec la Mairie de Paris et la propreté

• Ramen : Prendre des rendez-vous en ligne pour les objets encombrants

• Avec l’application mobile « Paris Dans Ma Rue », le Parisien va pouvoir devenir acteur de la propreté du domaine public

• Des professionnels de la propreté, assermentés, dont les priorités d’action sont fixées conjointement avec les élus locaux : les inspecteurs du CAPP

• Des actions de sensibilisation des Parisiens et de répression des comportements inciviques toujours renouvelées, mais qui portent leurs fruits : l’exemple des déjections canines

Mieux impliquer les parisiens 3

Plus de 18.000 PV(en augmentation de 17,5% sur 3 ans

Le volet sensibilisation/répression

Merci de votre attention

Direction de la Propreté et de l’Eau- Service Technique de la Propreté de Paris