formation | santé publique

12 OptionBio | Lundi 22 février 2010 | n° 431

des réalisations, l’insuffisance de financement, l’insuffisance d’accords précoces de recherche avec les industriels (français ou non), l’absence de structuration d’ensemble des efforts de recherche et de soins.Plusieurs stratégies ont été envisagées pour dynamiser la recherche nationale sur la maladie d’Alzheimer. La méthode la plus simple consisterait à augmenter simplement les res-sources financières et humaines. Finalement, il fut décidé dès 2008 de construire un réseau national d’excellence appelé la Fondation de coopération scientifique, dont le rôle de coordina-teur est d’encourager les échanges d’information, de construire des programmes de recherche conjointe entre sciences fon-damentales et sciences humaines, de favoriser une recherche commune entre secteur public et secteur privé et d’accroitre les échanges internationaux.

Vers quel choix de recherche ?L’un des axes de recherche découle du constat suivant : il est considéré comme “vraisemblable” qu’une bonne prévention cardiovasculaire retarde la survenue, ou l’évolutivité des trou-bles cognitifs et comportementaux associés à l’âge.Les objectifs de recherche seraient ainsi de :– préserver l’intégrité synaptique ou stimuler la plasticité neuronale par la découverte de médicaments et la mise en place d’études spécifiques, médicamenteuses et non médicamenteuses ;– par un complément d’études randomisées contrôlées, démontrer le bénéfice de la prévention cardiovasculaire sur les fonctions cognitives, actuellement qualifiée de simplement “vraisemblable” ;

– améliorer la mise en place effective quotidienne des recom-mandations, que ces pratiques relèvent de médication (hyper-tension, cholestérol...) ou d’hygiène de vie (activité physique, surveillances du poids, alcool et tabac), en testant dans la population générale de nouvelles méthodes d’implantation de ces recommandations. |

ROSE-MARIE LEBLANC

consultant biologiste, Bordeaux (33)

rmleblanc@style-info.com

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Maladie d’Alzheimer. Coupe de cerveau |humain, atrophie corticale et dilatation ventriculaire

SourcesCommunication de J. Ménard, directeur général de la santé, lors des 51es Journées de

biologie clinique, Paris, février 2009.

www.plan-alzheimer.gouv.fr

Référence1. Weil A, Ricordeau P et al., CNAMTS, 2007.

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