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La qualité de l’air en région Midi-Pyrénées L'ORAMIP est membre de la Fédération ATMO Édition réalisée dans le cadre du contrat de Projets État-Région

La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

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Page 1: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

La qualité de l’air en région Midi-Pyrénées

L'ORAMIP est membre de la Fédération ATMO

Édition réalisée dans le cadre du contrat de Projets État-Région

Page 2: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

L’édito de La présidente

R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 01 0 - o R a M i P

La qualité de l’air en région Midi-Pyrénées

Ce rapport annuel reflète les évènements marquants et l’activité de l’Observatoire durant cette année 2010.

2010 a été empreinte de changements importants dans la gouvernance de l’association, puisque le Bureau et le Conseil d’Administration de l’ORAMIP ont été renouvelés :ainsi, j’ai eu le plaisir de succéder à Jacqueline Alquier, qui a assuré pendant 9 années la présidence de l’ORAMIP, Bruno Magimel est devenu trésorier, remplaçant ainsi Bernard Duchêne ; José Cambou et Thierry Suaud sont désormais respectivement vice-présidente et vice-président de l’ORAMIP.

La direction de l’ORAMIP a également changé, puisque Jean-Pierre Della Massa, directeur depuis 1991, a fait valoir ses droits à la retraite le 25 décembre 2010 et Dominique Tilak lui a succédé le 1er janvier 2011.

L’équipe de l’ORAMIP a mis toutes ses compétences et son énergie, au service de ses missions, malgré un contexte difficile, suite au décès, le 4 janvier 2011, après plusieurs années de lutte contre la maladie, d’Emmanuel Blet, responsable d’exploitation.Je salue les personnels de l’ORAMIP qui ont su faire face et maintenir l’activité et le niveau d’expertise reconnue de l’Observatoire.

Vous trouverez, dans les pages de ce rapport : le bilan de la qualité de l’air pour chacune des villes, dans lesquelles des mesures sont réalisées quotidiennement, un bilan complet de la qualité de l’air par polluant dans la région Midi-Pyrénées ainsi que les résultats des études les plus marquantes menées par nos équipes, notamment avec nos partenaires industriels. Le Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA), document réglementaire, qui propose la stratégie de surveillance que l’ORAMIP souhaite mettre en œuvre de 2010 à 2015, a été élaboré et transmis en fin d’année au Ministère. L’inventaire des émissions de polluants atmosphériques et gaz à effet de serre par commune, travail mené en partenariat avec l’Observatoire Régional de l’Énergie en Midi-Pyrénées, sera inauguré prochainement par le lancement d’un site internet dédié, accessible à tous.Cet inventaire constitue pour l’ORAMIP un outil de travail indispensable pour améliorer ses modèles de prévisions de la qualité de l’air sur le territoire. Pour les collectivités et partenaires de l’ORAMIP, c’est un outil de sensibilisation aux problématiques des polluants atmosphériques et à celles des gaz à effet de serre, qui sont étroitement liées.

L’un des enjeux des années à venir est l’amélioration constante de la qualité, de la précision et de l’exploitation des données de cet inventaire, afin qu’il constitue un outil de référence pour le suivi et d’évaluation de la qualité de l’air dans les villes et sur les territoires de la région. De nombreux partenariats complémentaires seront mis en œuvre avec les villes et les départements pour que cet inventaire soit également un outil mutualisé, répondant aux besoins des collectivités en matière d’évaluation des gaz à effet de serre ; enfin, il sera un outil précieux pour l’ORAMIP de suivi dynamique de la qualité de l’air.

Ainsi, devant les perspectives enthousiasmantes qui se présentent à nous, je vous souhaite une excellente lecture et vous assure de la disponibilité des équipes de l’ORAMIP toujours soucieuses de mieux répondre à vos attentes. RégineLANGE

Présidente de l’ORAMIP

Page 3: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

03R a P P o R t a n n u e L 2 0 1 0 - o R a M i P u

Synthèse : les faits marquants de l’année 2010 . . . . . . . . . 4-5

u Structure et moyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-9u Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air . . . . . . . . . . . . .10-11u Surveillance 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12-14u Évolution réglementaire en 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15u Assurance qualité, laboratoire interrégional . . . . . . . . . .16-17

u Bilan statistique par polluant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 - dioxyde d’azote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20-21 - particules PM10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22-23 - particules PM2,5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 - poussières sédimentables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 - ozone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26-27 - dioxyde de soufre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28-29 - HAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 - benzène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31 - hydrogène sulfuré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32-33 - métaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34-35 - monoxyde de carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 - autres polluants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 - radioactivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38

u Bilan statistique par zone géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 - Qualité de l’air dans l’agglomération toulousaine . . . . . . . . . . . . . . 40-44 - Qualité de l’air à Montauban (Tarn-et-Garonne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 - Qualité de l’air à Albi (Tarn) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46-47 - Qualité de l’air à Castres (Tarn) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48-49 - Qualité de l’air à Tarbes (Hautes-Pyrénées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50-51 - Qualité de l’air à Lourdes (Hautes-Pyrénées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-53 - Qualité de l’air dans les zones rurales de Midi-Pyrénées . . . . . . . . . 54-55

u Études, modélisation et inventaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 - Act’Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57-59 - Prévisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

u Études spécifiques réalisées en 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61 - Ginestous-Garonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 - Umicore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63-65 - Qualité de l’air du Grand Rodez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66-68 - Agglomération toulousaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69-71 - Agglomération toulousaine, modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72-73

u Communication 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74 - Indicateurs, demandes d’informations, sensibilisation . . . . . . . . . . . . . . . . .75 - Bulletins d’information et rapport d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76 - Site internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 - Collaborations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

oRaMiP

MesuRes

inventaiRe, études

coMMunication

so

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Page 4: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

04 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les mesures : évoLution 2009-2010 Les résultats de la qualité de l’air en fond urbain confir-ment une tendance à la stagnation à des niveaux respec-tant la réglementation pour le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre (niveaux faibles) et les particules en suspension (PM10). Pour l’ozone, la valeur cible et l’objectif de qualité ne sont pas respectés; les niveaux d’ozone les plus élevés en moyenne horaire restent plus fréquents en zone périur-baine qu’en zone urbaine.

En proximité de trafic automobile, le dioxyde d’azote et le benzène restent élevés. Les particules en suspension montrent une tendance à la hausse.u la valeur limite pour la protection de la santé est dé-

passée pour le dioxyde d’azote sur toutes les stations de proximité automobile de Toulouse ;

u la valeur limite en particules en suspension PM10 est dépassée en moyenne journalière sur la station ORAMIP du périphérique de Toulouse;

u l’objectif de qualité n’est pas respecté pour le benzène sur les stations de qualité de l’air du centre ville de Toulouse mais la valeur limite est respectée.

En zone rurale, les concentrations en ozone dépassent la valeur fixée pour l’objectif de qualité pour la protection de la santé, comme toutes les autres stations de l’ORAMIP en zone urbaine et périurbaine. Les niveaux d’ozone en moyenne annuelle restent plus importants en zone rurale qu’en zone périurbaine et urbaine.

En proximité industrielle, les mesures en proximité des incinérateurs (Bessières, Toulouse Mirail, Ginestous) res-pectent la réglementation. Le suivi du plomb au nord de Toulouse respecte l’objectif de qualité. À Viviez dans l’Aveyron, la valeur cible pour le cadmium n’est pas res-pectée. Deux réseaux de suivi des poussières sédimen-tables sur les 15 que gère l’ORAMIP dépassent la norme environnementale TA luft. Enfin, à Saint-Gaudens, la va-leur guide pour ne pas générer de nuisances olfactives est dépassée pour l’hydrogène sulfuré à Saint-Gaudens 4 % de l’année, et à Miramont de Comminges 10 % de l’année.

Les polluants sous surveillance dans les 2 stations ORAMIP de l’aéroport Toulouse Blagnac (côté parkings et côté pistes) respectent la réglementation.

Le dispositif en 2010Le dispositif de surveillance de l’ORAMIP couvre l’ensem-ble de la région Midi-Pyrénées avec, fin 2010, 95 capteurs répartis dans : 35 stations fixes, 15 sites de mesures des retombées de poussières, 5 sites de mesures du benzène dans l’agglomération toulousaine et 2 sites de mesures des HAP par prélèvement sur Toulouse... Détails p.12

Les aLertes en 2010

Pour la première année en 2010, l’ORAMIP a déclenché des procédures d’information du public pour les 3 polluants réglementés : ozone, dioxyde d’azote, particules en suspension. Si 2003, année caniculaire, reste l’année où l’ORAMIP a déclenché le plus grand nombre de procédures, on note depuis 2 ans des déclenchements de procédures pour les particules en suspension et le dioxyde d’azote. Ces deux polluants sont directement émis par le trafic routier et les chauffages, contrairement à l’ozone qui se forme par réaction avec l’ensoleillement

u La procédure d’information du public a été activée à 3 reprises dans l’agglomération toulousaine au cours de l’hiver 2010 pour un dépassement de seuil des concentrations en dioxyde d’azote.... Voir p.20-21

u La procédure d’information du public a été activée 1 journée, le 12 décembre, pour un dépassement de seuil en particules en suspension PM10 dans l’agglomération toulousaine... Voir p.22-23

u La procédure d’information du public a été déclen-chée sur prévision pour l’ozone 1 journée, le 8 juillet, pour une prévision de dépassement de seuil dans 4 départements : Haute-Garonne, Gers, Hautes- Pyrénées, Ariège... Voir p.26-27

Synthèse : les faits marquants de l’année 2010 Métrologie & vie de l’Observatoire

Évolution 2009-2010mesures ORAMIP

En air ambiant de fond

Prèsdu trafic

Ozone kDioxyde d’azote g gDioxyde de soufre g gMonoxyde de carbone gBenzène gParticules g kBenzo(a)pyrène m m

Normes à respecter Valeurs à atteindre

Valeur limite Objectif de qualité Valeur cibleEn air

ambiant de fond

Près du trafic

En air ambiant de fond

Près du trafic

En air ambiant de fond

dépassement dépassement

respect dépassement respect dépassement

respect respect respect respect

respect respect

respect dépassement

respect dépassement dépassement (PM2,5) dépassement respect

respect respect

QuaLité L’AFAQ-AFNOR a confirmé en 2010 la certification de l’ORAMIP.... À lire p.12-13

0

2

4

6

8

10

12

dioxyde d'azote

particules

ozone

20102009200820072006200520042003

Nombre de procédures d’information du public déclenchées8 procédures d’information

du public déclenchées en 2010

Page 5: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

05R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

sYntHÈse

act’air : Le cadastre des émissions de poLLuants en midi-pyrénéesEn 2009, l’ORAMIP a entrepris, dans le cadre du Contrat de Projets État-Région, une actualisation de son inventaire des émissions en partenariat avec l’OREMIP (Observatoire Énergie Midi-Pyrénées). Cet inventaire, des émissions, finalisé en 2010, a été baptisé Act’Air. Il répertorie cinq secteurs d’émissions (transport, industrie, agriculture, résidentiel et tertiaire) et trente polluants, dont les gaz à effet de serre. Dès le 1er semestre 2011, l’ORAMIP mettra à disposition sur internet les résultats de cet inventaire, par secteur et par commune, pour les 3 000 communes de Midi-Pyrénées… Lire la suite p.57

Synthèse : les fait marquants de l’année 2010 Métrologie et vie de l’Observatoire

pLan de surveiLLance de La QuaLité de L’air 2010-20152010 a été marquée par l’élaboration de la seconde édi-tion du Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air de la région Midi-Pyrénées (2010 - 2015). Ce programme se décline en plusieurs axes :u Caractérisation de l’air en tout point de la régionu Poursuite des études sur des thèmes émergents et des

partenariats avec les décideurs locauxu Évolution du dispositif d’information.... Synthèse p.10-11

évoLution régLementaire 2010 Un décret et un arrêté, parus le 21 octobre 2010, modifient les valeurs réglementaires relatives aux particules en suspension inférieures à 10 microns et inférieures à 2,5 microns... Détails p.15

BiLan 2010 des indices de QuaLité de L’airEn Midi-Pyrénées, les indices de qualité de l’air sont calculés à Albi, Castres, Tarbes et Toulouse à partir du dispositif fixe de mesures. En 2010, les indices de la qualité de l’air ambiant sont restés globalement bons 70 à 80 % de l’année selon les villes. Des indices médiocres ont été enregistrés dans les 4 villes... Le bilan complet par ville : Toulouse p.40, Albi p.46, Castres p.48, Tarbes p.50.

TOULOUsE

Moyen18 %

Médiocre10 %

Très bon3 %

Bon69 %

ALBI

Moyen 18 %

Médiocre4 % Très bon

5 %

Bon73 %

TARBEs

Moyen 16 %

Médiocre8 % Très bon

2 %

Bon74 %

CAsTREs

Moyen12 %

Médiocre 3 %

Très bon 4 %

Bon 81 %

en 2010, une nouveLLe éQuipe pour L’oramipConformément aux statuts de l’ORAMIP, le Conseil d’Administration et le Bureau de

l’Observatoire ont été renouvelés au cours de la dernière Assemblée Générale, le 2 juillet 2010 : • Présidente : Régine LANGE, Communauté d’agglomé-

ration du Grand Toulouse • Vice-Président : Thierry sUAUD, Conseil Régional Midi-

Pyrénées• Vice-Présidente : José CAMBOU, personnalité qualifiée• Trésorier : Bruno MAGIMEL, Délégation Régionale Midi-

Pyrénées d’Électricité de France (EDF)

Bureau et Conseil d’Administration... p.8

Données transport routier :trafic moyen, type route, …

Inventaire des émissions par commune, par activité et par polluant

Cadastre d’émissions de l’ORAMIP pour les polluants atmosphériques réglementés et les gaz à effet de serre avec une résolution horaire (et une maille pouvant descendre à l’hectare)

Données Agriculture :superficie culture,

cheptels, …

Données résidentiel et tertiaire :

logement et emploi

Industrie :émissions

Géo-référencement :routes, industries,

communes

Act’air-Transport Act’air-Agriculture Act’air-Résidentiel Act’air-Industrie Outil de calcul ORAMIP : act’air

Page 6: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

oR

aM

iP

La qualité de l’airen région Midi-Pyrénées

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07R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

oRaMiPStructure & moyens

L’ORAMIP, Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées, est l’observatoire agréé par le Ministère de l’Écologie pour surveiller la qualité de l’air en région Midi-Pyrénées.

L’ORAMIP, association loi 1901, est l’un des 34 orga- nismes locaux agréés au titre du Code de l’environ- nement pour la surveillance de la qualité de l’air.

Ces 34 structures, les Associations Agréées pour la surveillance de la Qualité de l’Air (AAsQA), sont regroupées sous la charte commune du réseau national ATMO FRANCE.

u mesurer la qualité de l’air

L’ORAMIP mesure en continu les indicateurs majeurs de la pollution atmosphérique en région Midi-Pyrénées à l’aide de techniques de pointe.

u étudier la qualité de l’airL’ORAMIP effectue un travail d’interprétation et de valori-sation de ses mesures par :

- le calcul de statistiques,- l’étude de la cohérence entre stations,- la réalisation d’études prospectives, - l’élaboration de cartographies de dispersion

de polluants,- les comparaisons avec la réglementation.

Des études sont déployées sur l’ensemble de Midi-Pyrénées, grâce aux moyens mobiles, ce qui permet une meilleure connaissance des teneurs en polluants sur des sites non pourvus de stations fixes.

u prévoir la qualité de l’airL’ORAMIP calcule et diffuse l’indice de qualité de l’air prévu pour le jour même, le lendemain et le surlendemain. L’observatoire s’est spécialisé en modélisation afin d’affiner les prévisions. Tous les matins, des cartes de prévision à 2 jours sont mises à jour sur le site internet de l’ORAMIP : une carte régionale et un zoom sur Toulouse.

u informer sur la qualité de l’airL’ORAMIP informe sur la qualité de l’air au quotidien et en cas d’alerte. Les mesures sont diffusées en temps réel sur internet.

Les indices de qualité de l’air et les niveaux d’ozone et de dioxyde d’azote prévus à 2 jours pour les 3 020 communes de la région Midi-Pyrénées sont actualisés chaque jour sur internet : www.oramip.org

L’ORAMIP diffuse également le bulletin d’information "ORAMIP Infos", un rapport annuel, des documentations. L’ORAMIP participe à des expositions et intervient dans les établissements scolaires.

En cas d’alerte, l’information est diffusée dans un commu-niqué de dépassement de seuil envoyé par faxroutage et par e-mail sur abonnement gratuit.

L’oramip assure 4 missions

Les 34 Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air

Les mesures du réseau de qualité de l’air de Midi-Pyrénées sont réactualisées en continu sur internet : www.oramip.org

Budget 2010Le financement de l’oramip est tripartite :

> subventions État ;

> subventions des Collectivités locales et régionales ;

> Taxe Générale sur les Activités polluantes versée à l’ORAMIP par les industriels concernés.

Une part des ressources de l’ORAMIP provient égale-ment d’études ponctuelles.

Page 8: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

08 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les associations agréées de surveillance de la Qualité de l’air sont des structures collégiales, gage de trans-parence et d’indépendance.

Le conseil d’administration de l’ORAMIP regroupe les acteurs régionaux impliqués dans la qualité de l’air au sein de quatre collèges de six membres chacun.

Ces différents acteurs décident ensemble de l’orientation de la politique de surveillance de la qualité de l’air pour Midi-Pyrénées.

Conformément à la réglementation, l’ORAMIP regroupe quatre collèges de partenaires :

> services de l’État et des établissements publics ;

> collectivités territoriales ;

> entreprises industrielles ;

> associations de protection de l’environnement et personnes qualifiées.

L’ORAMIP a procédé au cours de son Assemblée Générale, en Juillet 2010, à l’élection de renouvellement de son Conseil d’Administration. Ce nouveau Conseil a, à son tour, élu les membres du Bureau.

Structure & moyens

L’éQuipe au 31 décemBre 2010L’équipe est composée de 17 personnes, mais l’effectif moyen annuel est de 15,2 personnes en Equivalent Temps Plein (ETP) :

Jean-Pierre DELLA MAssA, Directeur (cessation de fonctions au 31 Décembre 2010) - Dominique TILAK, Directrice - Emmanuel BLET, Ingénieur Responsable d’Exploitation - Géraud MOMBOIssE, Ingénieur d’Etudes et Exploitation - Edouard REY, Technicien d’Exploitation - Philippe NICHELE, Technicien d’Exploitation - Patrick PEZUC, Technicien d’Exploitation - Laurent ROCHEREAU, Technicien d’Exploitation - Laurent FLOUZAT, Technicien d’Exploitation - Pierre-Yves ROBIC, Ingénieur Responsable Etudes et Qualité - sandrine OLIVIER-CHENIKI, Ingénieur d’Etudes - Vincent CRAssIER, Ingénieur d’Etudes - Guillaume POMMIER, Ingénieur d’Etudes - Patricia PALEYRIE, Chargée de Communication - Ghislaine KREBs, Attachée de Direction - Monique sAPENA, secrétaire d’Accueil - Marina TIssOT, Comptable.

Le conseiL d’administration

ADMINISTRATION

> Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL Toulouse)

> Agence Régionale de santé (ARs)

> Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF)

> Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME)

COLLECTIVITÉS

> Communauté Urbaine du Grand Toulouse (CUGT)

> Conseil Régional de Midi-Pyrénées

> Communauté d’Agglomération de l’Albigeois (CAA)

> Ville de Balma (31)

> TIssÉO, syndicat Mixte des Transports en Commun (sMTC)

> Ville de Tarbes (65)

INDUSTRIELS

> EDF

> société Tarnaise des Panneaux

> UIPP (Union des Industries de Protection des Plantes)

> Ciments Lafarge

> Veolia Eau

> société Fibre Excellence ( saint-Gaudens - 31)

ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT, DE CONSOMMATEURS, ET PERSONNALITÉS QUALIfIÉES

> José Cambou

> Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA )

> Agence Régionale Pour l’Environnement (ARPE)

> Association Les Amis de la Terre

> Bernard Duchêne

> Institut de Veille sanitaire (InVs)

Le Bureau de L’oramipPRÉSIDENTE

Mme Régine LAnge, Adjointe au Maire de Toulouse, chargée du Développement Durable, Déléguée à la Communauté Urbaine du grand Toulouse

VICE-PRÉSIDENTS> M. Thierry SUAUD, Conseiller Régional de Midi-Pyrénées > Mme José CAMBOU, Représentante associative

SECRÉTAIREM. André CROCheRIe, Directeur Régional de l’environnement,

de l’Aménagement et du Logement (DReAL) Midi-Pyrénées

TRÉSORIERM. Bruno MAgIMeL, Directeur de Cabinet

Délégation Régionale Midi-Pyrénées d’Électricité de France (eDF)

ASSESSEURS> M. Michel PeyROn, Directeur Régional de l’ADeMe> M. Didier hOUI, Directeur de l’ARPe> M. Jacques FOnTAn, Président du Comité Régional de l’APPA

Mme Jacqueline ALQUIeR, ancienne Présidente de l’ORAMIP, a été désignée Présidente d’honneur

Page 9: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

9R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

oRaMiP

Hommage à emmanuel BLet, responsable du service exploitation de l’oramip

L’équipe de l’ORAMIP a été très affectée par la disparition d’Emmanuel BLET, Responsable du service exploitation de l’ORAMIP, le 4 janvier 2011. Notre collègue eut à cœur, pendant près de 15 ans, de développer le réseau de surveillance de qualité de l’air, notamment par le déploiement des stations en région, la mise en place de normes de qualité de l’air et la création du laboratoire interrégional. Il l’a fait avec passion et rigueur. son implication dans son travail était appréciée de tous.

Il a fait preuve d’un grand courage face à la maladie ; nous perdons un précieux collaborateur.

Conformément aux statuts de l’ORAMIP, le Conseil d’Administration et le Bureau de l’Observatoire ont été renouvelés au cours de l’Assemblée Générale du 2 juillet 2010.

passage de relais à la tête de l’oramip Régine LANGE, adjointe au Maire de Toulouse en charge du Développement Durable, est élue Présidente de l’ORAMIP en remplacement de Jacqueline ALQUIER.

Au poste de Trésorier, Bruno MAGIMEL remplace Bernard DUCHENE pour la Délégation Régionale d’EDF. José CAMBOU, représentante associative, devient Vice-Présidente tout comme Thierry sUAUD, Conseiller Régional de Midi-Pyrénées.

Dominique TILAK devient Directrice de l’ORAMIP succé-dant à Jean-Pierre DELLA MAssA, parti à la retraite après 35 années passées au service de la surveillance de la qualité de l’air en Midi-Pyrénées.

Régine LAnge, Présidente et Dominique TILAK, Directrice de l’ORAMIP

Après 35 années consacrées à l’étude et à la mesure des pollutions, Jean-Pierre DeLLA MASSA a cessé son activité professionnelle le 31 décembre 2010. Le Conseil d’Administration et l’ensemble des personnels lui souhaitent de profiter pleinement de sa retraite.

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2010 a été marquée par l’élaboration de la seconde édition du programme de surveillance de la Qualité de l’air de la région midi-pyrénées (2010 - 2015).

Rédigé par chaque Association Agréée de surveillance de la Qualité de l’Air, ce Programme de surveillance de la Qualité de l’Air est un document réglementaire qui décrit les orientations stratégiques et les axes de développement pour les 5 années à venir.

En Midi-Pyrénées, cette stratégie de surveillance et d’information a été élaborée en prenant en compte :

> le bilan du 1er PsQA établi pour 2005 - 2010,

> les enjeux régionaux de pollution atmos-phérique,

> les évolutions réglementaires nationales découlant des directives européennes.

Ce programme, soumis au Ministère de l’Éco-logie, se décline en plusieurs axes :

u redéploiement du dispositif de surveillance sur la région

Le réseau de mesures de la qualité de l’air en Midi-Pyrénées va évoluer pour prendre en compte les exigences réglementaires euro-péennes et locales. sur la région, le nombre minimum de capteurs fixé par la directive européenne est dépassé pour chaque zone de surveillance et pour la majorité des polluants. Des stations et des capteurs vont donc être redéployés ou arrêtés en Midi-Pyrénées. L’arrêt des stations fixes sera compensé par des campa-gnes de mesures par moyens mobiles. L’accent sera mis sur des zones potentiellement plus ex-posées : proximité automobile et industrielle, forte densité de populations, mais également sur des zones jusqu’alors peu étudiées : vallées pyrénéennes, parcs naturels régionaux, etc. Parallèlement, des modèles de dispersions des polluants atmosphériques sont en cours de déploiement sur la région.

u inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre

Finalisé en 2011, l’inventaire permettra :

> d’améliorer les prévisions de qualité de l’air sur la région,

> d’intégrer la prévision des particules en sus-pension inférieures à 10 microns (PM10) en plus de l’ozone et du dioxyde d’azote dans le modèle Chimère,

> de disposer et de mettre à disposition des col-lectivités des données sur les gaz à effet de serre à l’échelle communale pour l’ensemble de la région Midi-Pyrénées,

> de développer des outils d’aide à la décision pour la mise en œuvre de procédures de pré-vention des épisodes de pollution dans le cadre du Plan pour la Protection de l’Atmos-phère de l’agglomération toulousaine,

> de travailler avec les collectivités sur l’éva-luation de l’impact des politiques publiques visant à l’amélioration de la qualité de l’air et à la diminution des gaz à effet de serre.

pLan de surveiLLance de La QuaLité de L’air 2010-2015

Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air

Ces orientations ont été déclinées par aire de surveillance. La région Midi-Pyrénées est ainsi découpée en trois Zones Administratives de Surveillance :

> l’agglomération toulousaine comptant plus de 250 000 habitants [ZAg],

> les quatre unités urbaines de la région comprises entre 50 et 100 000 habitants (Tarbes, Albi, Castres et Montauban) [ZUR],

> les unités urbaines comprises entre 10 et 50 000 habitants [ZR].

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11R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

oRaMiP

u développement de la modélisation urbaine à haute résolution La modélisation urbaine à haute résolution consiste à évaluer les concentrations de polluants réglementés sur une commune en zoomant à l’échelle d’une rue. Ces cartographies permettront de cibler les territoires les plus impactés pour mettre en œuvre des actions prioritaires.

u production de cartes analysées Les cartes de prévision seront, à postériori, recalculées à partir des relevés des capteurs de l’ORAMIP et des données météorologiques réellement observées, ce qui permettra d’établir, pour le dioxyde d’azote et l’ozone, des moyennes annuelles pour chaque commune de la région.

u études en air intérieur Conformément à la Loi Grenelle 2, l’ORAMIP réalise des campagnes de mesures en air intérieur dans les établis-sements recevant du public. Cette démarche s’appuie sur les résultats de la campagne nationale d’évaluation de la qualité de l’air dans les lieux d’accueil de la petite enfance à laquelle l’ORAMIP a participé. La priorité est donnée aux établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et aux écoles maternelles.

u développement des partenariats avec les collectivités locales

Les outils de l’ORAMIP sont utilisés pour :

> Évaluer l’impact d’aménagements urbains sur la qualité de l’air d’une zone : transports en commun (métro, tram-way, bus en site propre), projets de ZAC, etc.

> Modéliser les différents scénarii d’aménagement des transports en commun afin d’étudier pour chacun d’eux

la dispersion de la pollution primaire sur l’agglomération toulousaine en partenariat avec Tisséo,

> Répondre aux propositions d’études faites dans le cadre du Plan Régional santé Environnement,

> Proposer des indicateurs aux collectivités dans le cadre du schéma Régional Climat Air Énergie et des Plans Climat Énergie Territoriaux.

u évolution du dispositif d’informationLa démarche d’information et de sensibilisation est essen-tielle afin de :

> permettre une meilleure connaissance des enjeux liés à la qualité de l’air,

> limiter les risques sanitaires liés à la pollution atmo-sphérique,

> faire évoluer les comportements du public.

L’ORAMIP accentuera donc au cours des 5 prochaines an-nées sa stratégie d’information et de sensibilisation du public. Des actions seront menées en complément des vecteurs réglementaires de transmission de l’information (indice ATMO et données en direct sur le site internet, communiqués d’alerte, etc).

L’ORAMIP va également réactualiser ses outils de com-munication, améliorer la notoriété de son site internet et renforcer sa présence dans les médias.

Carte de distribution des concentrations modélisées en dioxyde d’azote sur le grand Rodez.

Une analyse plus fine a été menée au niveau de la rue Béteille qui se trouve au centre ville de Rodez. La modélisation de la dispersion des émissions pour une année entière met en évidence une concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote potentiellement supérieure à la valeur limite de 40 µg/m3 au niveau de la rue.

Page 12: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

12 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

évoLution du réseau de surveiLLance de L’oramip en 2010> Tarbes : fin 2010, l’ORAMIP a installé la station Jean

Dupuy dans le cadre de son Plan de surveillance de la Qualité de l’Air. Le suivi de nouveaux polluants, métaux et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, nécessite en effet la mise en place de préleveurs supplémentaires dont l’installation technique n’était pas réalisable dans les stations existantes. Les deux stations Victor Hugo et Paul Bert seront arrêtées début 2011. L’ORAMIP dis-posera alors d’un seul et nouvel emplacement, au lycée Jean Dupuy, pour le suivi de la qualité de l’air sur l’ag-glomération tarbaise.

> Castres : en raison de contraintes techniques dues au déménagement de l’hôpital de Castres, l’ORAMIP étudiait fin 2010 la possibilité d’installer une nouvelle station de mesures pour la surveillance de la qualité de

l’air sur l’agglomération castraise. Cette nouvelle station sera opérationnelle début 2011.

> Toulouse : - la station de mesures située rue Alsace Lorraine

(Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse) a été arrêtée fin janvier 2010.

- poursuite en 2010 des mesures de dioxyde de soufre dans l’environnement proche de la sTCM (société de Traitement Chimique des Métaux) à Toulouse Fondeyre.

> Colomiers : - l’analyseur d’oxydes d’azotes de la station de mesures

de Colomiers (ORAMIP) a été arrêté début mai 2010.- poursuite en 2010 des mesures de monoxyde de

carbone, oxydes d’azote, benzène et particules en suspension le long de la RN124, chemin d’En sigal à Colomiers, pour la DIRsO.

Données transport routier :trafic moyen, type route, …

Inventaire des émissions par commune, par activité et par polluant

Cadastre d’émissions de l’ORAMIP pour les polluants atmosphériques réglementés et les gaz à effet de serre avec une résolution horaire (et une maille pouvant descendre à l’hectare)

Données Agriculture :superficie culture,

cheptels, …

Données résidentiel et tertiaire :

logement et emploi

Industrie :émissions

Géo-référencement :routes, industries,

communes

Act’air-Transport Act’air-Agriculture Act’air-Résidentiel Act’air-Industrie Outil de calcul ORAMIP : act’air

Le dispositif de surveiLLance de L’oramipIl couvre l’ensemble de la région Midi-Pyrénées, la plus grande région métropolitaine, avec ses 45 348 km2, rassemblant 3 020 communes sur huit départements comprenant 2 900 000 habitants.

95 capteurs fixes en 2010 répartis dans 35 stationsFin 2010, le réseau de mesures fixes de qualité de l’air en Midi-Pyrénées comprend :• 95 capteurs fixes répartis dans 35 stations fixes dont

32 sont automatiques et 3 semi-automatiques (pour le suivi du plomb par prélèvement sur filtres) ;

• 7 mini stations météorologiques ;• 15 sites de mesures de retombées de poussières

(5 réseaux de plaquettes et 10 réseaux de jauges) ;• 5 sites de mesures de BTEX (benzène) par tubes passifs

sur l’agglomération toulousaine ;• 2 sites de mesures des HAP (Hydrocarbure Aromatiques

Polycyclique) par prélèvements sur Toulouse.

Les moyens mobiles : 17 études en 2010Des moyens mobiles de surveillance de qualité de l’air ont été déployés en Midi-Pyrénées en 2010 pour effectuer 17 études ponctuelles. L’ORAMIP dispose de deux stations mobiles et d’une cabine transportable.

prévision et modélisation : la qualité de l’air prévue pour les 3 020 communes de midi-pyrénéesL’ORAMIP met en oeuvre le modèle de prévision de qualité de l’air "Chimere". Ce modèle couvre désormais l’ensemble de la région Midi-Pyrénées et permet de donner une prévision à 2 jours des concentrations en ozone et en dioxyde d’azote. À partir de ces prévisions, un indice de la qualité de l’air est calculé pour le jour J, le lendemain et le surlendemain pour les 3 020 communes de la région.

act’air : le cadastre des émissions de polluants en midi-pyrénéesEn 2010, l’ORAMIP a poursuivi son activité d’actualisation du cadastre des émissions Act’Air.

Surveillance en 2010

Les stations fixes de l’ORAMIP en 2010

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oRaMiP

empLacement des stations de QuaLité de L’air

L’implantation des stations de qualité de l’air répond à un protocole élaboré au niveau national. Les stations sont réparties en 7 classes : "trafic", "urbain", "périurbain", "in-dustriel", "rural régional", "rural national" et "observation".

noms et répartition des 35 stations gérées par l’oramip fin 2010 :

> station trafic. L’objectif de ces stations est de fournir des informations sur les concentrations mesurées dans des zones représentatives du niveau maximum d’exposition auquel la population située en proximité d’une infras-tructure routière est susceptible d’être exposée.

Toulouse (31), place st Cyprien

Toulouse (31), rue de Metz

Toulouse (31), rue Pargaminières

Toulouse (31), Périphérique

Lourdes (65), rue de Paradis

> station urbaine. L’objectif de ces stations est le suivi du niveau d’exposition moyen de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique dite "de fond" dans les centres urbains.

Albi (81), square Delmas

Castres (81), centre hospitalier et rue Edit

Tarbes (65), école Victor Hugo

Tarbes (65), école Paul Bert

Lourdes (65), école Lapacca

Toulouse (31), centre culturel des Mazades

Toulouse (31), école Maurice Jacquier

Toulouse (31), lycée Berthelot

> station périurbaine. L’objectif est le même que pour une station urbaine, mais en périphérie du centre urbain.

Albi (81), Cantepau

Balma (31), Arènes

Colomiers (31), ORAMIP

Montgiscard (31), sicoval

Montauban (82), Farguettes

> station industrielle. L’objectif de ces stations est de fournir des informations sur les concentrations représen-tatives du niveau de pollution induit par des phénomènes de panache ou d’accumulation issus d’une source indus-trielle ou assimilée (aéroport).

Miramont-de-Comminges (31), mairie

saint-Gaudens (31), collège Didier DauratToulouse (31), boulodrome

Toulouse (31), F. FaureToulouse (31), J. Ferry

Toulouse (31), EisenhowerToulouse (31), Chapitre

Toulouse-Blagnac (31), aéroport côté pistesToulouse-Blagnac (31), aéroport côté parkings

Bessières (31), ÉconotreViviez (12), Usine Umicore

Viviez (12), Place du 8 mai 1945Viviez (12), stade du Crouzet

> station rurale régionale. Ces stations participent à la sur-veillance de l’exposition des écosystèmes et de la popula-tion à la pollution atmosphérique "de fond" notamment photochimique à l’échelle régionale. Elles participent à la surveillance de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales.

Bélesta en Lauragais (31)Gaudonville (32), Mairie

> station rurale nationale. Ces stations participent à la surveillance dans des zones rurales de la pollution atmos-phérique "de fond" issue des transports de masses d’air à longue distance notamment transfrontaliers.

Peyrusse Vieille (32), station du réseau européen MERA-EMEP (Mesures des retombées Atmosphériques)

> station d’observation. station utilisée pour des besoins spécifiques (modélisation, prévision, études…).

Colomiers, En sigal (31)

Cette station temporaire a été installée à Colomiers, zone En sigal, dans le cadre d’une convention avec la DIRsO.

taux de fonctionnementEn 2010, le taux de fonction-nement moyen global des analyseurs est de 97,2 % pour toutes les stations fixes de l’ORAMIP (hors capteurs mé-téo, réseaux plomb, métaux, jauges et plaquettes).

0 50 100

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

Pourcentage

Année

95,8 %

95,9 %

96,7 %

97,2 %

97,6 %

97,3 %

97,3 %

Page 14: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les poLLuants surveiLLés par L’oramip

u surveillance et analyses en continu

CO monoxyde de carbone

H2S hydrogène sulfuré

NO monoxyde d’azote

NO2 dioxyde d’azote

O3 ozone

PM10 particules en suspension d’un diamètre aérodynamique inférieur à 10 microns

PM2,5 particules fines en suspension d’un diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 microns

Rad Radioactivité

SO2 dioxyde de soufre

BTEX benzène, éthylbenzène, toluène, ortho, méta et paraxylènes

u surveillance systématique, analyses en différé

BTX Benzène

Métaux en phase particulaire : arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), plomb (Pb), mercure (Hg)

B(a)P Benzo(a)pyrène

Poussières sédimentables

u surveillance ponctuelle par station mobile ou analyseurs seuls

Polluants mesurés en continu auxquels s’ajoutent :

Métaux en phase particulaire

Pesticides (par préleveur haut débit)

TRS soufre réducteur total

Dioxines et furanes

HAP hydrocarbures aromatiques polycycliques

Chlorures

fluorures

COV divers dont aldéhydes

Les tecHniQues de mesures

Polluants Technique de mesure NormesCO Analyseur automatique - Absorption infrarouge CEN NF EN 14626

sO2 Analyseur automatique - Fluorescence ultraviolet CEN NF EN 14212

NOx Analyseur automatique - Chimiluminescence CEN NF EN 14211

O3 Analyseur automatique - Absorption ultraviolet CEN NF EN 14625

PM 2,5 Analyseur automatique - Gravimétrie EN 14907

PM 10 Analyseur automatique - Gravimétrie EN 12341

Poussières sédimentables Jauges d’Owen NF X 43-014

Poussières sédimentables Plaquettes NF X 43-007

Benzène Échantillonnage actif/passif - Analyse FID/PID EN14662

Métaux (plomb, arsenic, cadmium, nickel)

Prélévement sur filtre - Analyse ICP-MsEN 12341 EN 14902

B(a)P Prélévement sur filtre - Analyse HPLC fluo EN12341 EN15549

14 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Surveillance en 2010

Préleveur pour métaux, station Berthelot à Toulouse

Station de qualité de l’air de la rue Pargaminières à Toulouse

Page 15: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

15R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

oRaMiP

u particules en suspension pm2,5

Les particules en suspension PM2,5 font désormais l’objet d’une surveillance dans chaque agglomération de plus de 100 000 habitants sur un site caractéristique de la pollu-tion de fond urbaine. Pour la région Midi-Pyrénées, seule l’agglomération Toulousaine est concernée. Ce dispositif a été installé au sein de la station Berthelot du réseau de mesure de l’ORAMIP. Ces données serviront à déterminer l’indicateur d’exposition moyenne (IEM) avec les autres stations installées sur le territoire français. L’IEM corres-pondra ainsi à la concentration moyenne à laquelle est exposée la population française. En 2011, cet Indicateur d’Exposition Moyenne permettra de déterminer l’objec-tif national de réduction de l’exposition aux particules en suspension PM2,5 d’ici à 2020.

D’autre part, plusieurs valeurs réglementaires ont été transposées en droit français pour les particules en suspension PM2,5.

Ainsi, l’objectif de qualité, correspondant au niveau à atteindre à long terme afin d’assurer une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement dans son ensemble, est fixé à 10 µg/m3 en moyenne annuelle.

La valeur cible, qui est un niveau à atteindre dans la mesure du possible afin d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine ou l’environnement dans son ensemble, est fixée à 20 µg/m3 d’ici 2015.

Enfin, une valeur limite a été fixée pour les particules PM2,5 à 25 µg/m3 en moyenne annuelle à respecter pour 2015. D’ici cette échéance du 1er janvier 2015, la valeur limite sera augmentée d’une marge de dépassement décroissante. Ainsi pour 2010, la valeur limite pour les particules en suspension était de 29 µg/m3 et elle sera de 28 µg/m3 pour 2011.

u particules en suspension pm10

L’évolution réglementaire pour les particules en suspen- sion PM10 concerne les niveaux de concentration pour le déclenchement des procédures d’information et d’alerte. Le seuil de déclenchement de la procédure d’information passe ainsi de 80 µg/m3 à 50 µg/m3

en moyenne journalière et pour le seuil d’alerte de 125 µg/m3 à 80 µg/m3 en moyenne journalière. L’abais-sement de ces deux seuils va entraîner un plus grand nombre de déclenchements de la procédure d’informa-tion et probablement de quelques dépassements de la procédure d’alerte. Ainsi au cours de l’année 2010, la pro-cédure d’information aurait été déclenchée à 5 reprises sur l’agglomération toulousaine et à 9 reprises sur l’ag-glomération Tarbaise. Les arrêtés préfectoraux pour Midi-Pyrénées seront mis à jour après la parution, au niveau national, de l’arrêté type pour une entrée en vigueur avant l’automne 2011.

particuLes en suspension : La régLementation évoLue

au cours de l’année 2010, la réglementation des particules en suspension a été modifiée afin de faire évo-luer les valeurs réglementaires pour les particules en suspension pm10 (inférieures à 10 microns) et de prendre en compte les particules en suspension pm2,5. Les particules en suspension sont réglementées selon leur granulométrie qui conditionne leur nocivité : en effet, les par-ticules PM2,5 (inférieures à 2,5 microns) sont susceptibles de pénétrer plus profondément dans l’appareil respiratoire.

Le Plan Particules paru en juillet 2010 a fixé un objectif de réduction de 30 % des émissions de particules en suspension PM2,5 sur le territoire français d’ici 2015. Les principales sources d’émission des particules en suspension sont le transport routier, les dispositifs de chauffage résidentiel/tertiaire et les activités agricoles. La contribution des différents secteurs est variable selon la granulométrie des particules considérée.

Un décret et un arrêté sont parus le 21 octobre 2010 afin de modifier les valeurs réglementaires relatives aux particules en suspension PM10 et PM2,5.

Têtes de prélèvement des particules inférieures à 10 microns et à 2,5 microns à la station de qualité de l’air Toulouse-Berthelot.

Évolution règlementaire en 2010

Page 16: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

16 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

L’oramip est certifié iso 9001 (certificat AFNOR 18671)

Le système qualité de l’ORAMIP s’organise autour de 9 processus clés visant la prise en compte des exigences de ses clients (repré-sentants de l’État, collectivités, entreprises, bureaux d’études, médias, commanditaires d’études spécifiques, associations, secteurs de l’éducation, de la santé, grand public) et leur satisfaction, dans un souci constant de transparence et d’amélioration.

En 2010, l’ORAMIP a passé avec succès son deuxième audit de suivi. 2011 sera l’année du renouvellement selon le référenciel IsO 9001, version 2008.

PRINCIPAUX OBjECTIfS DU SySTèME QUALITÉ DE L’OBSERVATOIRE :

u la qualité du dispositif de surveillance de la qualité de l’air,

u la qualité des produits et services dif-fusés vers nos clients dans des délais optimisés,

u l’amélioration de la compréhension et de la diffusion de l’information attendue par nos clients.

La démarcHe QuaLité de L’oramip : fiabilité des mesures, transparence et crédibilité de l’information

certificationReconnaissance, par une instance habilitée, que le

système de management de la qualité mis en œuvre

dans une entreprise satisfait aux exigences de la norme

à laquelle il se réfère. L’organisme certificateur

de l’ORAMIP est l’AfAQ (Association française pour

l’Assurance de la Qualité).

L’ORAMIP, soucieux d’intégrer son activité dans une démarche qualité, a organisé son fonctionnement pour répondre à deux normes internationales :

> la norme iso 9001, "systèmes de management de la qualité", certification obtenue par l’ORAMIP en juillet 2002 ;

> la norme iso 17025, "laboratoires d’étalonnages et d’essais", accréditation du Laboratoire du Grand sud Ouest depuis avril 2006 (hors dernier trimestre 2010).

Assurance qualité, laboratoire interrégional

Page 17: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

17R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

oRaMiP

ORAMIP37 %

LIMAIR21 %

ATMOAuvergne

11 %

ATMO PoitouCharentes

14 %

AIRAQ17 %

Bilan des raccordements effectués par le laboratoire d’étalonnage en 2010

L’afaQ a confirmé la certification de l’oramip après l’audit de suivi iso9001 qui s’est déroulé en octobre 2010 au sein de l’observatoire.

accréditationProcédure par laquelle une instance habilitée reconnaît à la fois la compétence technique et l’impartialité d’un organisme pour mener des tâches spécifiques. L’accréditation fait référence à une méthode reconnue qui est employée par la structure accréditée. L’organisme accréditeur de l’ORAMIP est le COfRAC (Comité français d’Accréditation).

Le Laboratoire du grand sud ouest

En 2000, cinq organismes régionaux agréés pour la surveillance de la qualité de l’air se sont associés au sein du laboratoire interrégional d’étalonnage, le LGsO, Laboratoire du Grand sud Ouest, pour garantir la qualité des mesures réalisées dans le sud ouest de la France dans le domaine de la qualité de l’air.

Le Laboratoire du Grand sud Ouest, placé sous la coordination technique du Laboratoire Central de surveillance de la Qualité de l’Air (LCsQA), est installé dans les locaux de l’ORAMIP à Colomiers (Haute-Garonne).

Ce laboratoire répond, comme l’ensemble des activités de l’ORAMIP, aux exigences de la certification qualité AFAQ. Il est également accrédité selon le référentiel IsO 17025, version 2005, par le COFRAC mais une suspension du COFRAC a dû être demandée pour le 4ème trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 pour des raisons de personnel. Un nouvel audit COFRAC sera réalisé en avril 2011.

Bilan du fonctionnement et des raccordements en 2010 Chaque réseau de surveillance du Grand sud-Ouest raccorde, tous les trois mois, ses étalons de transfert à la chaîne nationale d’étalonnage par l’intermédiaire du laboratoire situé à l’ORAMIP. Ces étalons (gaz de référence) sont

ensuite utilisés pour vérifier et régler les analyseurs automatiques du réseau de mesure de qualité de l’air. Le laboratoire du Grand sud-Ouest a réalisé 104 raccordements en 2010 : 18 pour Airaq, 11 pour Atmo Auvergne, 15 pour Atmo Poitou-Charentes, 22 pour Limair et 38 pour l’ORAMIP

Depuis 2007, BIOMA, organisme chargé de l’exploitation technique du dispositif de surveillance andorran (pour le compte du Ministère de l’environnement d’Andorre), fait également appel au LGsO pour le raccorde-ment de ses étalons de gaz. En 2010, 16 raccor- dements ponctuels ont été réalisés pour BIOMA.

Comme les années précédentes, le LGsO a participé à une campagne d’intercomparaison entre les niveaux 2 ; cette campagne s’est déroulée à l’École des Mines de Douai en octobre 2010.

Page 18: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

me

su

res

La qualité de l’airen région Midi-Pyrénées

R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Page 19: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

19R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

Conformément au code de l’environnement, la termino-logie utilisée pour les différents seuils réglementaires comporte désormais 8 types de valeurs de référence. selon ses effets à plus ou moins long terme, un polluant peut avoir une ou plusieurs valeurs de référence.

u valeur cibleniveau fixé afin d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou sur l’environnement, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée.

u valeur limite niveau fixé sur la base des connaissances scientifiques afin d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou sur l’environnement, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint.

u niveau critiqueniveau fixé sur la base des connaissances scientifiques au-delà duquel des effets nocifs directs peuvent se pro-duire sur les végétaux ou les écosystèmes naturels mais pas directement sur les êtres humains.

u objectif à long termeniveau de concentration à atteindre à long terme afin d’assurer une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement.

u indicateur d’exposition moyenneniveau de concentration moyen déterminé sur la base des mesures effectuées dans des lieux caractéristiques de la pollution de fond urbaine sur l’ensemble du territoire et qui reflète l’exposition de la population. Cet indicateur d’exposition moyenne (IEM) est utilisé afin de calculer un objectif national de réduction de l’exposition, il concerne actuellement uniquement les particules en suspension de type PM2,5.

u seuil d’informationniveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine des groupes de personnes particulièrement sensibles et pour le-quel des informations immédiates et adéquates sont nécessaires.

u seuil d’alerteniveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine de l’ensemble de la population et à partir duquel des mesures doivent immédiatement être prises.

u objectif de qualiténiveau de concentration à atteindre à long terme, sauf lorsque cela n’est pas réalisable par des mesures pro-portionnées, afin d’assurer une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement dans son ensemble.

MesuResLes polluants

BiLan statistiQue par poLLuant

> Le dioxyde d’azote .............................................................................................................................................................................................................................................................. 20-21

> Les particules (PM10) ..................................................................................................................................................................................................................................................... 22-23

> Les particules (PM2,5) ............................................................................................................................................................................................................................................................. 24

> Les poussières sédimentables ......................................................................................................................................................................................................................................... 25

> L’ozone ............................................................................................................................................................................................................................................................................................. 26-27

> Le dioxyde de soufre ........................................................................................................................................................................................................................................................ 28-29

> Les HAP ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 30

> Le benzène ............................................................................................................................................................................................................................................................................................ 31

> L’hydrogène sulfuré .......................................................................................................................................................................................................................................................... 32-33

> Les métaux .................................................................................................................................................................................................................................................................................. 34-35

> Le monoxyde de carbone ..................................................................................................................................................................................................................................................... 36

> Les autres polluants .................................................................................................................................................................................................................................................................... 37

> La radioactivité ................................................................................................................................................................................................................................................................................ 38

Page 20: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Station temporaire de qualité de l’air à Colomiers en bordure de la Rn124

20 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Le dioxyde d’azote

sourcesMonoxyde (NO) et dioxyde d’azote (NO2) sont surtout émis par les véhicules (pour 66 %) et les instal- lations de combustion. Depuis l’arrivée des pots catalytiques, dans les années 1990, les émissions d’oxydes d’azote des véhicules automobiles ont diminué consi-dérablement. Cependant, le phé-nomène de catalyse du monoxyde d’azote fait légèrement augmenter les émissions de dioxyde d’azote.

effets sur la santéLe dioxyde d’azote est un gaz irri-tant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. À partir de 200 µg/m3, il peut entraîner une altération de la fonction respiratoire, une hyper- réactivité bronchique chez les personnes asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches chez l’enfant.

effets sur l’environnementLes oxydes d’azote interviennent dans la formation d’ozone dans la basse atmosphère. Ils contribuent également aux phénomènes des pluies acides et d’eutrophisation des cours d’eau et des lacs.

Une prévision des concentrations en dioxyde d’azote est réalisée tous les jours pour la journée en cours, le lendemain et le surlendemain. elle permet la création d’une carte quotidienne de distribution du dioxyde d’azote sur la région Midi-Pyrénées. Consultez les cartes de prévisions sur le site internet www.oramip.org

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance des oxydes d’azote a été réalisée en continu sur vingt sites. Avec 8 sites urbains, 2 sites périurbains et 6 sites de proximité automobile, ce polluant est essentiellement surveillé dans les agglomérations à Toulouse, Albi, Castres, Tarbes et Lourdes. En outre, les oxydes d’azote sont mesurés en 2 sites de type industriel aux abords de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Enfin, le niveau de fond de ce polluant est étudié par 2 stations de mesures rurales l’une implantée en Haute-Garonne, à Bélesta en Lauragais et, l’autre, dans le Gers, à Peyrusse-Vieille.

Rurale régionale

Industrielle

Trafic

Rurale nationale

Périurbaine

Urbaine

Typologie des stations

situation par rapport à La régLementation en 2010Objectif de qualité dépassement commentaire

• 40 µg/m3 en moyenne annuelle OUI

L’objectif de qualité est dépassé pour les 4 stations trafic implantées dans Toulouse avec un maximum annuel de 75 µg/m3 atteint pour la station ORAMIP du périphérique. Les stations en fond urbain respectent toutes l’objectif de qualité, la valeur la plus élevée est atteinte à Toulouse-jacquier avec 28 µg/m3.

Valeurs limites pour la santé humaine dépassement commentaire

• 200 µg/m3 en centile 99,8 des moyennes horaires (soit 18 heures de dépassement autorisées par année civile)

OUI

Sur l’année 2010, la valeur limite de 200 µg/m3 a été dépassée par la station du périphérique à 29 reprises. Les autres stations respectent cette valeur limite, on note cependant 13 dépassements à jacquier, et 11 rue de Metz.

• 40 µg/m3 en moyenne annuelle OUILes stations trafic de Toulouse dépassent toutes cette valeur limite avec une moyenne annuelle de 75 µg/m3 pour le périphérique toulousain et 56 µg/m3 rue de Metz au centre ville de Toulouse.

Valeurs limites pour la végétation dépassement commentaire

• 30 µg/m3 en moyenne annuelle ( NOx) NON La valeur limite pour la végétation n’a pas été dépassée en 2010 pour les stations rurales.

Seuils de recommandation et d’alerte dépassement commentaire

• Seuil de recommandation et d’information 200 µg/m3 en moyenne horaire OUI

L’ORAMIP a déclenché à 3 reprises en 2010 la procédure d’information et de recommandation à la population de l’agglomération toulousaine (voir page suivante bilan des dépassements).

• Seuil d’alerte 400 µg/m3 en moyenne horaire, ou 200 µg/m3 en moyenne horaire si la procé-dure d’information a été déclenchée la veille et le jour même et que les prévisions font craindre un dépassement le lendemain

NONLa procédure d’alerte n’a pas été déclenchée. Le maxi-mum horaire enregistré en 2010 est de 280 µg/m3 par la station Jacquier.

12

31

32

6509

81

82

46

Toulouse

Albi

Castres

Lourdes

Tarbes

Page 21: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Le dioxyde d’azote

21R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

Villestation ORAMIP

Typologie de

station

Taux de représen-tativité* (en %)

Moyenne annuelle(µg/m3)

Max horaire

(µg/m3)

Nombre heures ≥

200

Colomiers ORAMIP, C. Ader Périurbain 32 21 139 0

Colomiers En sigal Trafic 96 28 188 0

Toulouse Mazades Urbain 98 23 154 0

Toulouse Lycée Berthelot Urbain 98 20 172 0

Toulouse Jacquier Urbain 97 28 280 13

Toulouse Place st-Cyprien Trafic 85 41 138 0

Toulouse Rue de Metz Trafic 96 56 242 11

Toulouse Pargaminières Trafic 98 45 177 0

Toulouse Périphérique Trafic 97 75 253 29

Blagnac Aéroport-Pistes Industriel 96 22 186 0

Blagnac Aéroport-Parking Industriel 98 27 246 6

Albi Cantepau Périurbain 99 12 83 0

Albi square Delmas Urbain 100 17 110 0

Castres Hôpital Urbain 100 16 114 0

Tarbes Paul Bert Urbain 92 22 141 0

Tarbes Victor Hugo Urbain 98 20 124 0

Lourdes Rue Paradis Trafic 98 23 90 0

Lourdes Lapacca Urbain 99 17 129 0

Bélesta en Lauragais (31) Rural 96 6 46 0

Peyrusse Vieille (32) Rural 98 3 32 0

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.* Données validées sur l’année

Baisse ralentie des teneurs en dioxyde d’azote Après la diminution des niveaux de concentration en dioxyde d’azote initiée à la fin des années 90 par les avancées technologiques, on constate de-puis quelques années une stabilité de ces concen-trations en sites périurbains, urbains et trafic.

Les pots catalytiques et les filtres à particules ont permis une nette réduction des émissions en monoxyde d’azote, particules et monoxyde de carbone ; cependant le processus de catalyse produit une augmentation du dioxyde d’azote émis par les véhicules automobiles.

L’augmentation du trafic, la diésélisation du parc automobile entraînent également une augmentation des niveaux en dioxyde d’azote.

plusieurs déclenchements de la procédure d’information enregistrés en 2010La procédure d’information du public a été dé-clenchée à trois reprises en 2010 pour le dioxyde d’azote. La réglementation (arrêté préfectoral du 7 juillet 2009 pour la Haute-Garonne) pré-voit en effet le déclenchement de cette procé-dure pour l’agglomération toulousaine lorsque deux stations de l’ORAMIP dépassent le seuil de 200 µg/m3 ou lorsqu’un dépassement de ce seuil est prévu par le modèle de l’ORAMIP.

3 procédures d’information du public déclen-chées les 18 janvier, 2 février et 16 mars dans l’agglomération toulousaine.Le maximum horaire enregistré est de 253 µg/m3 sur le périphérique et 280 µg/m3

en fond urbain à la station de Toulouse- Jacquier. Il s’agit des concentrations en dioxyde d’azote les plus élevées enregistrées en fond urbain sur l’agglomération toulousaine depuis la mise en place du réseau de surveillance.

0

10

20

30

40

50

60

70

80

2009 2010200820072006200520042003200220012000199919981997199619951994

Peyrusse-Vieille (rural)

Cantepau - Albi (périurbain)

Aéroport Toulouse - Blagnac (industriel)

Jacquier - Toulouse (urbain)Rue de Metz - Toulouse (tra�c)

mic

rogr

amm

es p

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ètre

cub

e

Valeur limite

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Toulouse Jacquier (urbain)

Toulouse Périphérique (tra�c)

Toulouse Paragaminières (tra�c)

Toulouse Metz (tra�c)

2009 20102008

26

9

3

41

811

0

29

13

Nbre de dépassements

Le nombre de dépassements de la valeur horaire de 200 µg/m3 est en hausse ces dernières années à Toulouse

Page 22: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

22 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les particules PM10

situation par rapport à La régLementation en 2010

Objectif de qualité dépassement commentaire

> 30 µg/m3 en moyenne annuelle OUI

L’objectif de qualité est dépassé pour une station. La moyenne annuelle la plus élevée est relevée par la station de mesures située en bordure du périphé-rique toulousain (41 µg/m3). Pour tous les autres sites (trafic, urbain et industriel), la moyenne annuelle est inférieure ou égale à 25 µg/m3.

Valeurs limites dépassement commentaire

• 50 µg/m3 en moyenne journalière avec 35 jours de dépassements autorisés par année civile OUI

La station du périphérique toulousain a dépassé plus de 35 jours le seuil journalier de 50 µg/m3. Pour toutes les autres stations ORAMIP, ce seuil a été dépassé au maximum 17 jours (à la station Tarbes Paul Bert).

• 40 µg/m3 en moyenne annuelle OUI La moyenne annuelle la plus élevée est relevée sur le périphérique toulousain (41 µg/m3).

Seuils de recommandation et d’alerte dépassement commentaire• Seuil de recommandation et d’information80 µg/m3 en moyenne sur 24 heures constatés à partir des données arrêtées à 8 heures et à 14 heures (en prenant en compte la moyenne calculée sur les 24 heures précédentes)

OUI

L’ORAMIP a déclenché le 12 décembre 2010 la procédure d’information du public pour l’agglomé-ration de Toulouse en raison du dépassement du seuil de 80 µg/m3 en moyenne sur les 24 heures précédentes.

• Seuil d’alerte 125 µg /m3 en moyenne sur 24 heures constatés à partir des données arrêtées à 8 heures et à 14 heu-res (en prenant en compte la moyenne calculée sur les 24 heures précédentes)

NONLe maximum en moyenne sur 24 heures constaté à partir des données arrêtées à 8 heures et à 14 heures le plus élevé est relevé pour la station implantée à Toulouse Mazades (88 µg/m3).

sourcesLes particules en suspension peuvent être d’origine naturelle (embruns océaniques, éruptions volcaniques, feux de forêt, érosion éolienne des sols) ou anthropique (combustion incomplète de matiè-res fossiles, transport, agriculture, activités industrielles : sidérurgie, incinération…). Une partie d’entre elles, les particules secondaires, se forme dans l’air par réaction chimique à partir de polluants précurseurs comme les oxydes de soufre, les oxydes d’azote, l’ammo-niac et les composés organiques volatils. On distingue les particules de diamètre inférieur à 10 microns (PM10), à 2,5 microns (PM2,5) et à 1 micron (PM1).

effets sur la santéLeurs effets sur la santé dépendent de leur granulométrie et de leur composition chimique. Plus elles sont fines, plus elles pénètrent pro- fondément dans l’appareil respira-toire et plus leur temps de séjour y est important. Elles peuvent conte-nir des produits toxiques tels que des métaux ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont certains sont cancérigènes. Une corrélation a été établie entre les niveaux élevés de PM10 et l’augmentation des admissions dans les hôpitaux et des décès, liés à des pathologies respiratoires et cardio-vasculaires.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance des particules de diamètre inférieur à 10 microns a été réalisée par quinze sites. Avec 7 stations urbaines (Toulouse, Albi, Castres, Tarbes, Lourdes) et 2 stations trafic (Toulouse et Lourdes), ce polluant est principalement surveillé dans les agglomérations. Les particules de diamètre inférieur à 10 microns sont également mesurées sur cinq sites industriels avec deux points de mesures aux abords de l’aéro-port Toulouse-Blagnac, deux points de mesures à proximité de l’usine d’incinération d’ordures ménagères de Toulouse et un point de mesures dans l’environnement de l’usine d’incinération d’ordures ménagères de Bessières. Enfin, le niveau de fond de ce polluant est étudié par une station de mesures implantée dans le Gers (à Peyrusse-Vieille) en zone rurale.

Têtes de prélèvement des analyseurs de particules inférieures à 10 microns

à la station Toulouse-Berthelot

31

6509

Industrielle

Trafic

Rurale nationale

Urbaine

Typologie des stations

Page 23: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

* Données validées sur l’année nombre de valeurs supérieures 125 µg/m3 : aucune pour toutes les stations**Valeurs estimées

Les particules PM10

23R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

15

25

35

45

2009 20102008200720062005

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

40 Valeur limite

30 Objectif de qualité

Périphérique Toulouse (tra�c) Chapitre - Toulouse (industrielle)Moyennes des stations urbaines de Toulouse Paul Bert - Tarbes (urbaine)

un déclenchement de la procédure d’information en 2010

La procédure d’information du public a été déclenchée le 12 décembre 2010 en raison de la présence de particules en suspension inférieures à 10 microns (PM10) dans l’agglomération toulousaine. La réglementation (arrêté préfec- toral du 7 juillet 2009 pour la Haute-Garonne) prévoit en effet le déclenchement de cette procédure pour l’agglomération toulousaine lorsqu’au moins deux stations de l’ORAMIP (dont une de fond et une en proximité automobile)

dépassent le seuil de 80 microgrammes par mètre cube sur les dernières 24 heures arrêtées à 8 heures ou à 14 heures.

Les concentrations mesurées entre le samedi 11 décembre à 8 heures et le dimanche 12 dé-cembre à 8 heures s’élevaient alors à 91 µg/m3

dans l’agglomération.

Le maximum sur 24 heures enregistré en 2010 a été :• 88 µg/m3 en situation urbaine de fond à la station ORAMIP de Toulouse-Mazades (le 11 décembre 2010).

Les moyennes annuelles sont stables sur l’ensemble des sites en 2010. Seule la station périphérique est nettement en hausse en 2009 et 2010.

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus : • 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air. • 1 µm = 1 micron ou micromètre

Villestation ORAMIP

Typo- logie destation

Taux de représen-tativité* (en %)

Moyenne annuelle(µg/m3)

MaxHoraire

(µg/m3)

Moy.max. journ.

(µg/m3)

Nb de moy.

journ. ≥ 50

Max moy. 24 h à 8 h et à 14 h

(µg/m3)

Nb moyenne 24h > 80

Toulouse Berthelot urbain 98 22 117 71 6 79 0

Toulouse Jacquier urbain 99 22 113 71 6 78 0

Toulouse Mazades urbain 98 23 151 83 7 88 2

Toulouse Périphérique** trafic - 41 - - 48 - -

Toulouse Eisenhower industriel 99 23 144 80 6 85 2

Toulouse Chapitre industriel 98 24 250 78 11 84 2

Colomiers En sigal observation 99 25 152 80 25 80 1

Blagnac Aéroport - Pistes industriel 98 23 155 76 7 83 2

Blagnac Aéroport - Parking industriel 99 24 146 77 10 81 1

Bessières industriel 91 22 85 73 4 72 0

Albi Delmas urbain 97 22 106 65 9 69 0

Castres Edit urbain 97 20 95 63 6 69 0

Tarbes Paul Bert urbain 99 22 129 67 17 72 0

Lourdes Lapacca urbain 99 21 129 60 6 63 0

Lourdes Rue Paradis trafic 98 21 136 58 2 58 0

Peyrusse Vieille rural 94 22 88 57 1 52 0

en 2010, le nombre de jours de dépassement des 50 µg/m3 est plus élevé à Tarbes (17 jours) et à Albi (9 jours) qu’à Toulouse (7 jours) en situation urbaine de fond. La réglementation autorise 35 jours de dépassement par an.

Page 24: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

24 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les particules PM2,5

sourcesDu fait de leur plus faible taille leur permettant de pénétrer plus pro-fondément dans l’appareil respira-toire, l’intérêt se porte aujourd’hui sur des particules plus fines (PM2,5 dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns), émises majoritaire-ment par le résidentiel-tertiaire (principalement par le chauffage au bois), et par les véhicules diesel.

C’est pourquoi, parallèlement à la surveillance des PM10, une sur-veillance des PM2,5 a été mise en place en Midi-Pyrénées depuis 1999.

Les résuLtats en 2010

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance des particules de diamètre inférieur à 2,5 microns a été réalisée par trois sites. Ce polluant est mesuré par deux stations urbaines implantées dans le centre ville de Toulouse. Depuis fin 2008, la station rurale de Peyrusse-Vieille est également dotée d’un analyseur de particules PM2,5.

12

3132

65

09

81

82

46

ToulousePeyrusse-Vieille

Courant 2009, un dispositif de suivi des PM2,5 prenant directement en compte la fraction volatile des particules en suspension a été installé sur la station urbaine de Toulouse-Berthelot. Ce nouveau capteur intègre le dispositif national pour l’évaluation des niveaux moyens en PM2,5 sur les lieux caractéristiques de la pollution de fond urbaine sur l’ensemble du territoire français. Ces mesures permettent de déterminer un "indicateur d’exposition moyenne" (IEM) qui reflète l’exposition de la population. Cet IEM sera utilisé à partir des données de 2009 à 2011 pour calculer l’objectif national de réduction de l’exposition et l’obligation en matière de concentration relative à l’exposition. L’objectif de réduction devrait se situer à - 15 % d’ici 2020 si les concentrations annuelles se maintiennent entre 13 et 18 µg/m3 en 2011.

En 2010, les deux stations de l’agglomération toulousaine mettent en évidence des moyennes annuelles du même ordre de grandeur et inférieures aux seuils réglemen-taires. L’objectif de qualité n’est pas respecté en milieu urbain, comme en milieu rural.

Pour ce qui est du suivi sur la station rurale de Peyrusse-Vieille la moyenne annuelle est plus faible que sur l’agglomération toulousaine avec 14 µg/m3 en 2010. Le ratio des concentrations PM2,5/PM10 montre une présence plus limitée de sources de PM2,5 en milieu rural avec une part de PM2,5 10 % plus faible dans les PM10 en milieu rural qu’en moyenne sur l’agglomération toulousaine.

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

73 %63 %

Proportion de particules �nes en suspension inférieures à 2,5 microns PM2,5 dans les particules PM10 (2010)

RuralUrbain

0

5

10

15

20

25

30

Peyrusse-Vielle (rural)

Berthelot(urbain)

Toulouse-Mazades (urbain)

Valeur cible (au 1er janvier 2010)

Objectif de qualité

Valeur limite

mic

rog

ram

mes

par

mèt

re c

ube

Particules �nes en suspension inférieures à 2,5 microns moyennes annuelles 2010

VillestationORAMIP

Typologiede station

Taux de représ.* (en %)

Moy. an.(µg/m3)

Max. hor. (µg/m3)

Max. journ.(µg/m3)

Toulouse Mazades urbain 99 17 100 64

Toulouse Berthelot urbain 100 16 106 63

Peyrusse-Vieille rural 96 14 73 51

Urbaine

Rurale nationale

Typologie des stations

Station de surveillance des particules PM10 (particules de taille inférieure à 10 microns) et

des particules PM2,5 (de diamètre inférieur à 2,5 microns) à la station Toulouse Berthelot

situation par rapport à La régLementation en 2010Valeur cible dépassement commentaire

• 20 µg/m3 en moyenne annuelle à atteindre en 2015 NON

La valeur cible est respectée. La moyenne annuelle la plus élevée est relevée sur la station de mesures urbaine de Toulouse Mazades avec 17 µg/m3.

Valeur limite dépassement commentaire

• 29 µg/m3 en moyenne annuelle NONLes moyennes annuelles relevées sur l’agglomération toulousaine sont inférieures ou égales à 17 µg/m3 pour l’année 2010.

Objectif de qualité dépassement commentaire

• 10 µg/m3 en moyenne annuelle OUI Les 3 stations ne respectent pas l’objectif de qualité.

* Données validées sur l’année

Évolution réglementaire décret 2010-1250, octobre 2010

> En savoir plus : • 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air. • 1 µm = 1 micron ou micromètre

Page 25: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les poussières sédimentables

25R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

La surveiLLance

Le collecteur de précipitation ou jauge d’Owen est un dispositif destiné à recueillir les retom-bées atmosphériques (Norme NF X43-014), c’est-à-dire la masse de matières naturellement déposées par unité de surface dans un temps déterminé.

La durée d’exposition du collecteur est de 2 mois. son contenu est ensuite analysé en laboratoire : pH, pesée de l’extrait sec, des pous-sières inférieures à 1mm, fractions organiques et minérales des poussières (perte au feu), etc.

L’ORAMIP gère dix réseaux de jauges.

La plaquette de dépôt est un dispositif des-tiné à recueillir les poussières présentes dans l’air ambiant et susceptibles de se déposer sur une surface horizontale en acier inoxydable, de dimension 5x10 cm (Norme NF X43-007).

Les poussières sédimentables se déposent par gravité sur une plaquette rectangulaire enduite d’un fixateur, en vue d’estimer l’importance des retombées. Cette plaquette est exposée pen-dant 1 mois.

L’ORAMIP gère cinq réseaux de plaquettes de dé-pôts en Haute-Garonne, en Ariège et en Aveyron.

pas de seuiL régLementaire actuellement en vigueur en france ou en europe mais des vaLeurs de référence…

poussières sédimentaBLes : mesures par jauges d’owen et plaquettes

La norme AFNOR NF X43-007 indique le seuil en-tre une "zone faiblement polluée" et une "zone fortement polluée". Cette valeur est de 30 g/m² par mois, soit 1 g/ m². jour.

Une norme environnementale allemande (TA LUFT) mentionne comme "limite dans l’air am-biant pour éviter une pollution importante" la teneur de 350 mg/m². jour.

Pour les métaux dans les retombées totales, le le référentiel réglementaire est suisse : Opair (Ordonnance sur la protection de l’air).

La surveillance des retombées de pous- sières permet de connaître le niveau moyen

d’empoussièrement autour d’une industrie et son évolution. C’est pourquoi, les résultats peu-vent être comparés d’une année sur l’autre sur un même site (à condition qu’il n’y ait pas eu de modification importante du réseau) mais ne peuvent en aucun cas être comparés entre plu-sieurs sites.

En effet, de nombreux facteurs entrent en compte : nombre de jauges, positionnement des jauges, topographie, conditions météorolo-giques, proximité d’autres activités génératrices de poussières (agriculture…).

L’ORAMIP suit actuellement le fonctionnement des réseaux de retombées atmosphériques par jauges et plaquettes au sein de quinze sites industriels répartis sur les départements de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et du Tarn. Incinérateur du Mirail setmi à Toulouse (31) 2 jauges m

Incinérateur Econotre à Bessières (31) 1 jauge kCiments Lafarge à Boussens, Martres Tolosane (31) 8 jauges kRio Tinto Alcan électrométallurgie à Beyrède (65) 4 jauges kERAMET Aubert Duval à Pamiers (09) 4 jauges gFibre Excellence à saint-Gaudens (31) 5 jauges mLa Tarnaise des Panneaux à Labruguière (81) 5 jauges mEnrobés Toulouse à saint-Jory (31) 5 plaquettes mGravière sOGRAR à Varhiles (09) 4 plaquettes mGravière sIADOUX à saverdun (09) 4 plaquettes kGravière sOCARO à Onet-le-Château (12) 4 plaquettes kGravière sOCARO à salles-la-source (12) 4 plaquettes -

Les Talcs de Luzenac à Luzenac (09)- usine- carrière

6 jauges3 jauges

gMalet matériaux à Portet-sur-Garonne (31) 4 jauges kUmicore Viviez (12) 5 jauges -

Au cours de cette année 2010, les niveaux moyens de retombées totales sont en légère hausse par rapport à 2009.Cinq réseaux de mesures ont ainsi mis en évidence une dimi-nution des niveaux moyens.six réseaux de mesures présen-tent une hausse de l’empoussière-ment en 2010 .Deux réseaux se maintiennent à des niveaux stables en 2010.La première année de suivi de la société Umicore à Viviez n’a pas montré de niveau d’empous-sièrement supérieur à la valeur référence de 350 mg/m2.jour.L’exploitation de la carrière de la socaro à Onet-le-Château a été suspendue une partie de l’année et les données ne sont pas suffi- santes pour être représentative de la période.En 2010, deux réseaux ont constaté sur deux sites de prélèvements des concentra-tions annuelles supérieures à 350 mg/m2.jour : il s’agit de la carrière socaro à salles-la- source et la gravière Malet à Portet-sur-Garonne.

Rapport annuel de ces réseaux disponible sur www.oramip.org

évolution 2009-2010

évolution 2009-2010

Collecteur de type "jauge d’Owen" Plaquette de dépôt

Page 26: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

26 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

sourcesL’ozone est un polluant secondaire issu de la transformation photo-chimique, sous l’effet des rayon-nements ultraviolets, de polluants primaires dans l’air ambiant : oxydes d’azote (NOx) et Composés Organiques Volatils (COV).

effets sur la santéL’ozone pénètre facilement jus-qu’aux voies respiratoires les plus fines. Il provoque une toux et une altération pulmonaire, surtout chez les enfants et les asthmatiques, ainsi que des irritations oculaires. Ces effets sont amplifiés par l’exer-cice physique.

effets sur l’environnementL’ozone a un effet néfaste sur la végétation (le tabac et le blé y sont particulièrement sensibles) et sur les matériaux (caoutchouc).

L’ozone

Une prévision des concentrations en ozone est réalisée tous les jours par l’ORAMIP. Cette prévision concerne la journée en cours, le lendemain et le surlendemain. La carte quotidienne de distribution de l’ozone sur la région Midi-Pyrénées est consultable sur le site Internet www.oramip.org

La surveiLLanceEn 2010, le réseau de surveillance de l’ozone est constitué de seize sites. Ce polluant est essentiellement surveillé dans les agglomérations, puisque huit sites sont implantés en zone urbaine (Toulouse, Albi, Castres, Tarbes et Lourdes) et cinq sites en zone périurbaine (Toulouse, Albi et Montauban). Enfin, ce polluant est mesuré par trois stations de mesures rurales implantées en Haute-Garonne (Bélesta-en-Lauragais) et dans le Gers (Gaudonville et Peyrusse-Vieille).

situation par rapport à La régLementation en 2010 Objectifs de qualité dépassement commentaire

• pour la protection de la santé humaine 120 µg/m3 en maximum journalier de la moyenne sur 8 heures glissantes

OUI

- Toutes les stations de l’ORAMIP ont dépassé cet objectif en 2010. La concentration maximale sur 8 heures a été atteinte à Toulouse Berthelot et à Tarbres Victor Hugo avec 160 µg/m3. La station de Bélesta en Lauragais a eu le plus grand nombre de dépassements (35) alors que la station de Peyrusse-Vieille (Gers) enregistre 18 dépassements.

• pour la protection de la végétation 6000 µg/m3 du 01/05 au 31/07 en valeur par heure en AOT40*

OUI- Toutes les stations de l’ORAMIP ont enregistré un dépassement de l’objectif de qualité pour la protection de la végétation.

Valeurs cibles dépassement commentaire• pour la protection de la santé humaine :

120 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 25 jours en moyenne glissante sur 8 heures OUI

- La valeur cible pour la santé a été dépassée plus de 25 jours sur les stations de Bélesta (35), Toulouse Mazades (32), Colomiers (31), sicoval (29), Toulouse Berthelot et Jacquier (respectivement 26).

• pour la protection de la végétation : 18 000 µg/m3 du 01/05 au 31/07 en valeur par heure en AOT40*

NON - Il n’y a eu aucun dépassement de la valeur cible pour la protection de la végétation.

Seuils de recommandation et d’alerte dépassement commentaire

• seuil de recommandation et d’information 180 µg/m3 en moyenne horaire OUI

- La procédure d’information et de recommanda-tion du public a été déclenchée sur prévision le 08/07 en Haute-Garonne, dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et en Ariège. Le maximum atteint est de 191 microgrammes par mètre cube à la station de qualité de l’air de Montgiscard (31 - sicoval).

• seuils d’alerte 240 µg/m3 en moyenne horaire 3 heures consécutives300 µg/m3 en moyenne horaire 3 heures consécutives360 µg/m3 en moyenne horaire

NON - Les seuils d’alerte n’ont pas été dépassés en 2010.

En 2010, la procédure d’information du public a été déclenchée sur prévision pour la journée du 8 juillet en Haute-Garonne, dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et en Ariège. Bien que ce bilan semble assez positif en terme d’épisodes de pollution photochimique pour cet été 2010, il ne doit pas occulter l’objectif à long terme fixé par la réglementa-tion concernant la protection de la santé humaine.

Ainsi, il faudrait que l’objectif de qualité de 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures ne soit plus dépassé. Or, au cours de cet été 2010, aucune station de mesures de l’ozone de la région n’a respecté cet objectif, ce qui indique que les niveaux moyens d’ozone restent élevés.

La station rurale de Peyrusse-Vieille est celle qui met en évidence la moyenne annuelle la plus élevée en 2010 (66 µg/m3) ; cependant, pour ce qui est de la valeur cible et de l’objectif de qualité concernant la protection de la santé humaine, les dépassements des 120 µg/m3

en moyenne glissante sur 8 heures sont nettement moins nombreux à Peyrusse-Vieille, en situation rurale, qu’en situation urbaine et périurbaine. La concentra tion maximale en moyenne horaire est mesurée sur le site périurbain de Mongiscard-sicoval avec 191 µg/m3 mais, en nombre de dépassements des 120 µg/m3, la station urbaine Mazades de Toulouse apparaît la plus exposée avec 32 jours de dépassements.

*AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

Rurale régionale

Rurale nationale

Périurbaine

Urbaine

Typologie des stations

12

31

32

6509

81

82

46

Toulouse

Page 27: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les résuLtats en 2010

L’ozone

27R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

Les moyennes annuelles les plus élevées sont relevées en zone rurale et en périphérie urbaine

Les concentrations annuelles en ozone sont forte-ment dépendantes des conditions météorologiques de l’année et plus particulièrement de la période estivale puisque l’ozone est le résultat de la trans-formation chimique de polluants dits "précurseurs" sous l’action du rayonnement solaire et de la cha-leur. Les polluants précurseurs sont essentiellement émis par le trafic routier et les industries.

Près des voies de circulation, le niveau annuel d’ozone reste faible car certains polluants présents dans les gaz d’échappement le détruisent. Il aug-mente en milieu urbain lorsque l’on s’éloigne des axes routiers.

Les concentrations moyennes annuelles les plus élevées sont mises en évidence sur les sites ruraux et périurbains. Les moyennes les plus élevées sont ainsi mesurées par les stations rurales de Peyrusse-Vieille dans le Gers (66 microgrammes par mètre cube), Bélesta-en-Lauragais (65 microgrammes par mètre cube) et Gaudonville (64 microgrammes par mètre cube).

L’ozone est un polluant qui peut être transporté par le vent sur de longues distances. En revanche, les maxima horaires et le nombre de dépassements de l’objectif de qualité les plus importants sont mesurés en zone urbaine ou périurbaine. En 2010, la procédure d’information du public a été déclenchée sur prévision pour la journée du 8 juillet en Haute-Garonne, dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et en Ariège.

**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

Villestation ORAMIP

Typologie de station

Taux de représenta-

tivité* (en %)

Moyenne annuelle(µg/m3)

AOT40**en

µg/m3.h

Moyenne max.

journalier(µg/m3)

Max journ. de la

moyenne sur 8 h

(µg/m3)

Nb de jours moyenne sur 8h >

120 µg/m3

Max. horaire

(µg/m3)

Colomiers ORAMIP Périurbain 98 57 14307 117 158 31 173

Balma Arènes Périurbain 96 51 12649 106 147 18 158

Montgiscard sicoval Périurbain 95 61 13850 118 157 29 191

Toulouse Mazades Urbain 96 55 15058 117 153 32 169

Toulouse Berthelot Urbain 98 53 14042 112 160 26 177

Toulouse Jacquier Urbain 98 52 13491 113 155 26 173

Albi Cantepau Périurbain 99 51 10553 113 136 11 149

Albi Delmas Urbain 100 49 10892 109 133 7 145

Castres Hôpital Urbain 100 51 7182 111 132 7 147

Tarbes Paul Bert Urbain 99 54 12557 116 155 17 165

Tarbes V. Hugo Urbain 100 53 13157 117 160 17 169

Lourdes Lapacca Urbain 99 52 11062 110 149 14 166

Montauban Farguettes Périurbain 95 58 12030 113 147 25 159

Bélesta en Lauragais (31) Rural 100 65 12650 124 145 35 150

Gaudonville (32) Rural 99 64 11998 119 146 18 156

Peyrusse Vieille (32) Rural 100 66 11476 112 140 18 151

* Données validées sur l’année

40

50

60

70

80

Peyrusse-Vieille (rurale)

Albi sq. Delmas (urbaine)

Colomiers (périurbaine)

2009 2010200820072006200520042003200220012000199919981997199619951994

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e Moyennes annuelles en ozone

Page 28: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

situation par rapport à La régLementation en 2010

Objectif de qualité dépassement commentaire

• 50 µg/m3 en moyenne annuelle NON

Avec des concentrations annuelles comprises entre 0,2 et 4,6 µg/m3, l’objectif de qualité annuel fixé à 50 µg/m3 a été largement respecté sur l’ensemble des sites de mesures quelle que soit la typologie de la station de mesures (urbaine, trafic ou industrielle).

Valeurs limites pour la santé humaine dépassement commentaire• 350 µg/m3 en centile 99,7 des moyennes horaires

(soit 24 heures de dépassement autorisées pour l’année civile)

• 125 µg/m3 en centile 99,2 des moyennes journa-lières (soit 3 jours de dépassement autorisés en moyenne journalière par année civile)

NON

Les différentes valeurs limites (125 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 3 jours et 350 µg/ m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures) sont elles aussi respectées.

Valeurs limites pour les écosystèmes dépassement commentaire

• 20 µg/m3 en moyenne annuelle et hivernale NON La valeur limite pour les écosystèmes est respectée.

Seuils de recommandation et d’alerte dépassement commentaire

• Seuil de recommandation et d’information 300 µg/m3 en moyenne horaire NON Les seuils d’information et d’alerte n’ont pas été

dépassés. Le maximum horaire sur l’année a été de :

- dispositif fixe de suivi : 54 microgrammes par mètre cube à la station de saint-Gaudens.

- dispositif temporaire : 247 microgrammes par mètre cube à la station de la Zone Fondeyre dans Toulouse.

• Seuil d’alerte 500 µg/m3 en moyenne horaire NON

28 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Le dioxyde de soufre

sourcesLe dioxyde de soufre est principa-lement issu de la combustion de matières fossiles soufrées (char-bon, fioul, gazole, …) et des procé-dés industriels. selon les données Citepa, il est en baisse de 67 % à l’émission en France de 1990 à 2007 (chute de l’utilisation du fioul et du charbon, limitation des consom-mations énergétiques, carburants moins soufrés, diminution/dépol-lution des émissions industrielles).

effets sur la santéLe dioxyde de soufre est un gaz irri-tant lorsqu’il entre en synergie avec d’autres substances (notamment les particules en suspension).

Il altère la fonction pulmonaire chez l’enfant et exacerbe les symptômes respiratoires aigus chez l’adulte (toux, gêne respiratoire).

Les personnes asthmatiques y sont particulièrement sensibles.

effets sur l’environnementEn présence d’humidité, le dioxyde de soufre forme de l’acide sulfu- rique qui contribue au phéno-mène des pluies acides ainsi qu’à la dégradation de la pierre et des matériaux de certaines constructions.

La surveiLLanceEn 2010, le réseau de mesures du dioxyde de soufre comporte sept stations majori-tairement implantées dans les agglomérations (4 sites urbains et 1 site de proximité automobile). Deux sites sont implantés à proximité d’une papeterie spécialisée dans la fabrication de pâtes kraft (usine Fibre Excellence) située à saint-Gaudens au sud de la Haute-Garonne.

Un suivi du dioxyde de soufre a été mis en place en 2009 dans la zone Fondeyre au nord de Toulouse (dans l’environnement de l’entreprise sTCM) suite à des mesures initiées en 2008 ; l’ORAMIP a poursuivi ces mesures en 2010. Des mesures ponctuelles ont égale-ment été réalisées en 2010 à proximité de l’incinérateur de Toulouse-Mirail (sETMI) et à la Magdelaine-sur-Tarn dans l’environnement proche de l’incinérateur de Bessières Éconotre.

L’ORAMIP mesure le dioxyde de soufre autour de plusieurs industries de Midi-Pyrénées, ici une station implantée au lycée Didier Daurat de Saint-gaudens dans l’environnement proche de l’usine de fabrication de pâte à papier Fibre excellence. L’Objectif principal de cette station est la mesure des mercaptans (gaz odorant) qui est réalisée par une détermination du dioxyde de soufre.

en 2010, L’ORAMIP a poursuivi le suivi du dioxyde de soufre

à proximité de l’entreprise STCM, zone Fondeyre, au nord de Toulouse

12

31

32

65 09

81

82

46

Toulouse

Albi

Tarbes

st Gaudens

Industrielle

Trafic

Urbaine

Typologie des stations

Page 29: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Le dioxyde de soufre

0

10

20

30 En proximité automobile (Place Saint-Cyprien à Toulouse)

09 100807060504030201009998979695

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cu

be

0

10

20

30

1009080706050403020100999897969594

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e En proximité industrielle(aux abords de l'usine de pâte à papier de Saint Gaudens)

0

10

20

30 En milieu urbain de fond (Tarbes Paul Bert)

09 1008070605040302010099

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cu

be

29R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

teneurs très faibles pour toutes les typologies de stationsEn 2010, la pollution par le dioxyde de soufre se stabilise à des concentrations annuelles très faibles comprises entre 0,2 et 4,6 µg/m3.

Pour le dispositif fixe de suivi, cette stabilisation à des niveaux faibles est essentiellement liée à la diminution du taux de soufre dans les carbu-rants, à l’amélioration du traitement des rejets industriels et à l’arrêt de certaines activités.

teneurs en dioxyde de soufre : toujours en baisseDepuis la fin des années 1990, les teneurs en dioxyde de soufre ont chuté de plus de 80 % sur l’ensemble de la région Midi-Pyrénées.

réglementation respectéeLes teneurs annuelles en proximité industrielle (Zone Fondeyre et boulevard Eisenhower à Toulouse, Lycée Daurat à saint-Gaudens, La Magdelaine-sur-Tarn) respectent l’objectif de qualité fixé par la réglementation à 50 µg/m3 et la valeur limite pour la protection des écosystèmes (20 µg/m3).

VillestationORAMIP

Typologiede

station

Taux de représenta-

tivité* (en %)

Moyenne annuelle(µg/m3)

Max horaire

(µg/m3)

Nb heures ≥350 µg/m3

Maxjourn.

(µg/m3)

Nb valeurs journ.

≥125 µg/m3

Toulouse Berthelot urbain 98 0,5 32 0 4 0

Toulouse st-Cyprien trafic 98 1,6 22 0 12 0

Tarbes Paul Bert urbain 97 0,2 30 0 5 0

Tarbes Victor Hugo urbain 100 0,6 29 0 5 0

Albi square Delmas urbain 100 0,9 21 0 9 0

Miramont de Comminges industriel 99 3 48 0 12 0

saint-Gaudens industrie 100 2,1 54 0 7 0

mesures permanentes

Toulouse Eisenhower industriel 12 3,3 25 0 14 0

Toulouse Chapitre Industriel 13 1,7 13 0 10 0

Toulouse Zone Fondeyre Industriel 100 4,6 247 0 41 0

La Magdelainesur-Tarn Industriel 12 1,9 9 0 7 0

mesures temporaires

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

* Données validées sur l’année

Page 30: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

30 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les HAP

sourcesLes Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, communément ap-pelés HAP, sont une famille consti-tuée de plusieurs centaines de composés chimiques. Les HAP se forment lors de la combustion ; les sources majeures de HAP dans l’en-vironnement sont (source CITEPA*) :

- le secteur résidentiel/tertiaire (dispositifs de chauffage) qui repré-sente, en 2007, 74 % des émissions totales des HAP ;

- le transport routier : 20 %, en particulier les véhicules diesel.

Le CITEPA note que les émissions de HAP ont diminué de 48 % sur la période 1990-2007, une baisse observée dans l’ensemble des sec-teurs excepté dans le transport routier.

Les HAP font partie des POP (les Polluants Organiques Persistants) pour lesquels le protocole de Aarhus de 1998 a fixé une réduction en dessous des niveaux de 1990. Quatre HAP sont particulièrement concernés dont le benzo(a)pyrène.

effets sur la santéDu fait de la très grande diversité des HAP présents dans l’air ambiant et de leur toxicité très variable, le Benzo(a)pyrène -B(a)P- a été choisi comme traceur du risque cancé-rogène de l’ensemble des HAP car il représente à lui seul 40 % de la toxicité globale des HAP.

*CITEPA : Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique.

Les résuLtats en 2010

La surveiLLanceEn Midi-Pyrénées, la mesure du benzo(a)pyrène a démarré en 2008. Le réseau de sur-veillance du benzo(a)pyrène est constitué de trois sites. Deux sites sont implantés dans l’agglomération toulousaine, l’un en situation urbaine de fond (Berthelot), le second en proximité automobile (périphérique). Un troisième réseau de suivi a été mis en place à Peyrusse-Vieille en zone rurale (Gers) en 2010. Le benzo(a)pyrène est mesuré à partir des particules en suspension de diamètre inférieur à 10 microns. Les prélèvements sont effectués sur 24 heures tous les 6 jours.

situation par rapport à La régLementation en 2010

Valeur limite dépassement commentaire

1 ng/m3 en moyenne annuelle NON La valeur limite a été respectée

12

31

32

6509

81

82

46

ToulouseTrafic

Urbaine

Rurale nationale

Typologie des stations

des niveaux plus élevés en hiver qu’en étéEn 2010, les niveaux en benzo(a)pyrène mis en évidence par les trois stations sont très variables. Ce polluant est notamment mesuré à des niveaux de concentration supérieurs en hiver qu’en été. Ceci est dû aux émissions plus importantes de ce polluant en période hivernale en raison de la combustion de bois de chauffage et du fuel, aux conditions de dispersion de la pollution qui sont moins bonnes en hiver et à la réactivité importante du benzo(a)pyrène en été avec les autres polluants. Il faut noter que les véhicules diesel émettent des HAP gazeux et particulaires, dont du B(a)P, même si ces teneurs sont bien plus faibles que d’autres composés (fluoranthène, pyrène, etc.)

En 2010, les niveaux sont en baisse par rapport à 2009. Les trois sites de mesures du B(a)P respectent la valeur cible de 1 ng/m3 en moyenne annuelle. La concentration annuelle la plus élevée a été mesurée par le site situé en bordure du périphérique toulousain (0,15 ng/m3).

0

0,5

1,0

1,5

2010

2009

Peyrusse-Vieille

nano

gram

mes

par

mèt

re cu

be

PériphériqueBerthelot

Valeur limite

Moyennes annuelles en benzo(a)pyrène en 2009 et 2010

> En savoir plus : 1 ng/m3 = 1 nanogramme par mètre cube = 1 milliardième de gramme par mètre cube d’air (10-12 kg)

Villestation ORAMIP

Typologie de

station

Moyenne annuelle(ng/m3)

Toulouse Berthelot urbain 0,09

Toulouse Périphérique trafic 0,15

Peyrusse-Vieille rurale 0,04

Station ORAMIP, périphérique de Toulouse

Peyrusse-Vieille

Page 31: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Le benzène

31R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

sourcesLes Composés Organiques Volatils (COV), dont le benzène (C6H6) fait partie, sont issus de multiples sources : hydrocarbures (produits pétroliers, évaporation, stockage, réservoirs automobiles), procé-dés industriels, combustion in- complète, aires cultivées, solvants (peintures, encres, produits d’en-tretien, vêtements…).

effets sur la santéLes effets des COV sur la santé sont très divers selon les polluants : de la gêne olfactive à une irritation (pour les aldéhydes), d’une diminution de la capacité respiratoire à des effets mutagènes et cancérigènes (pour le benzène).

effets sur l’environnementIls jouent un rôle majeur dans le processus de formation de l’ozone dans la basse atmosphère.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance du benzène a été réalisée sur 6 sites, tous implantés dans l’agglomération toulousaine : 5 sites de proximité automobile (3 dans le centre ville de Toulouse, 1 en bordure du périphérique sud et 1 à Colomiers sur la RN124) et 1 site industriel.

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

VillestationORAMIP

Typologiede

station

Technique de mesure

Moyenneannuelle(µg/m3)

Toulouse saint-Cyprien trafic Tubes passifs 1,9

Toulouse Rue de Metz trafic Tubes passifs 2,1

Toulouse Pargaminières trafic Tubes passifs 3,1

Toulouse Périphérique trafic Tubes passifs 1,7

Blagnac Aéroport parking industriel Tubes passifs 1,1

Objectif de qualité dépassement commentaire

2 µg/m3 en moyenne annuelle OUIL’objectif de qualité n’a pas été respecté en proximité de trafic au centre ville de Toulouse : rue Pargaminières et rue de Metz.

Valeur limite dépassement commentaire

5 µg/m3 en moyenne annuelle NONAvec des moyennes annuelles comprises entre 1,1 et 3,1 µg/m3 selon les stations, la valeur limite est respectée.

situation par rapport à La régLementation en 2010

12

31

32

6509

81

82

46

Toulouse

Colomiers

Industrielle

Trafic

Typologie des stations

Les niveaux de concentration mis en évidence au cours de l’année 2010 sont stables par rapport à 2009. En 2010, deux stations du centre ville de Toulouse ne respectent pas l’objectif de qualité (ne pas dépasser 2 µg/m3) : rue Pargaminières (3,1 µg/m3) et rue de Metz (2,1 µg/m3). La station Pargaminières est celle mettant en évidence la concentration moyenne annuelle la plus élevée avec 3,1 µg/m3 en 2010. Cette station implantée dans une rue étroite bordée

de bâtiments de plusieurs étages ne favorise pas la dispersion des polluants émis par les véhicules (rue dite "canyon"). La concentration moyenne sur ce site est ainsi supérieure à celle de la station installée à proximité du périphérique toulousain pour laquelle la concentration annuelle est de 1,7 µg/m3, bien que le trafic soit bien plus important au niveau du périphérique. Cette situation s’explique par les conditions de circulation et de dispersion des polluants très différentes entre ces deux stations. Les moyennes annuelles des deux autres stations du centre-ville (Rue de Metz et saint-Cyprien) sont respectivement de 2,1 et 1,9 µg/m3. Enfin, le minimum correspond à la station Aéroport Trafic implantée en bordure d’une voie de circulation moins passante que pour les autres stations et avec un environnement plus aéré (1,1 µg/m3).

technique de mesuresL’ORAMIP effectue les prélèvements par tubes à diffusion passive par période de 15 jours. Les analyses sont ensuite réalisées en différé en laboratoire.

En 2010 et 2011 l’ORAMIP a prévu de déployer le suivi par prélèvement actif selon la norme EN 14662.

0

1

2

3

4

5

62009 20102008

Périphérique PargaminièresSt CyprienRue de MetzAéroport

µg/m3

Valeur limite

Objectif de qualité

mesures permanentes

mesures temporaires

VillestationORAMIP

Typologiede

station

Technique de mesure

Moyenneannuelle(µg/m3)

Colomiers RN124 observation Tubes passifs 1,2

* Données validées sur l’année

Page 32: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

32 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

L’hydrogène sulfuré

sourcesLes sources naturelles de sulfure d’hydrogène sont variées ; il est no-tamment présent dans le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Il se forme par fermentation anaérobie des substances organiques les plus diverses.

Par ailleurs, de nombreuses activi-tés industrielles peuvent dégager du sulfure d’hydrogène résultant de réactions chimiques sur des composés soufrés.

effets sur la santéson odeur d’"œuf pourri" peut être décelée à faible concentration, il est donc mesuré en tant qu’indicateur des nuisances olfactives générées. son seuil de toxicité est en revanche beaucoup plus élevé. Ainsi, la valeur limite d’exposition en ambiance de travail pendant un quart-d’heure est de 14 000 µg/m3.

La surveiLLanceEn 2010, le réseau de mesures de l’hydrogène sulfuré comporte deux stations, localisées à proximité d’une papeterie spécialisée dans la fabrication de pâtes kraft (société Fibre Excellence) implantée à saint-Gaudens au sud de la Haute-Garonne. Les analyseurs ont été renouvelés en 2009.

Le dispositif de surveillance de l’ORAMIP est utilisé en sentinelle par l’industriel qui est prévenu dès que le seuil de 50 µg/m3 est dépassé en moyenne sur un quart d’heure.

En 2010, 24 heures cumulées de dépassement du seuil de 50 µg/m3 ont été enregistrées à saint-Gaudens et 31 heures de dépassement de ce même seuil ont été enregistrées à Miramont-de-Comminges.

L’une des stations de surveillance de qualité de l’air de l’ORAMIP est située au collège Didier Daurat à Saint-gaudens. Cette station est équipée d’un mât météo (photo).

situation par rapport à La régLementation en 2010L’hydrogène sulfuré fait partie des polluants non réglementés dans l’air ambiant. Toutefois, l’Organisation Mondiale de la santé (OMs) a émis des recommandations concernant les concentrations de ce polluant dans l’air ambiant.

Valeur guide dépassement commentaire

7 µg/m3 sur une demi-heure pour ne pas générer de gènes olfactives (norme OMs) OUI

10,3 % des concentrations demi-horaires en H2S ont été supérieures à 7 µg/m3 à Miramont de Comminges. 4,2 % à Saint-Gaudens.

Valeur d’exposition ponctuelle pour l’absence d’effet sur la santé dépassement

commentaire

150 µg/m3 sur 24 heures (norme OMs) NON

La valeur d’exposition ponctuelle pour l’absence d’effet sur la santé fixée par l’OMs à 150 µg/m3 sur 24 heures n’a pas été atteinte sur la zone sur-veillée en 2010. Elle n’a jamais été atteinte depuis la mise en place du réseau de mesures.

©G

oogl

eMap

12

31

32

6509

81

82

46

Toulouse

st Gaudens

Industrielle

Typologie des stations

Page 33: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

L’hydrogène sulfuré

33R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

Des nuisances olfactives 7 % de l’année

Depuis 1994, le pourcentage de valeurs demi- horaires en hydrogène sulfuré supérieures 7 µg/m3 (valeur guide de l’OMs pour ne pas générer de gènes olfactives) est variable d’une année sur l’autre. Le pourcentage moyen, de 1994 à 2010, est de 6,8 % par an.

L’année 2010, pour laquelle a été enregistré 7,3 % de teneurs demi-horaires supérieures à 7 µg/m3 en moyenne sur les deux stations, a été marquée par une légère augmentation du nombre de dé-passements de la valeur guide de l’OMs par rap-port à l’année précédente (4,5 % en 2009). Ce-pendant, 2009 a été une année particulière pour l’activité de Fibre Excellence puisque l’usine n’a pas fonctionné pendant 7 semaines.

En comparaison à 2008, l’ORAMIP note, pour 2010, une augmentation du nombre de dépassements de la valeur guide de l’OMs pour la station de saint-Gaudens tandis que la station Miramont de Comminges enregistre un nombre de concentrations demi-horaires supérieures à 7 µg/m3 stable.

L’ORAMIP informe l’industriel dès que le seuil de 50 µg/m3 sur ¼ d’heure est enregistré

Le dispositif de surveillance de l’ORAMIP est utilisé en sentinelle par l’industriel qui est prévenu dès que le seuil de 50 µg/m3 est dépassé en moyenne sur un quart d’heure.

Ainsi, la grande majorité des épisodes de dé-passement du seuil de 50 µg/m3 sur un quart d’heure se produit pour des vitesses de vent très faibles, lorsque l’atmosphère est très stable.

• 124 quarts d’heure > 50 μg/m3 :- 76 quarts d’heures avec un vent de

vitesse < 0,5 m/s- 34 quarts d’heures pour un vent

de vitesse entre 0,5 m/s et 1 m/s- 14 quarts d’heures pour un vent

de vitesse > 1 m/s.

• 97 quarts d’heure > 50 μg/m3 :- 65 quarts d’heures avec un vent de

vitesse < à 0,5 m/s- 19 quarts d’heures pour un vent

de vitesse entre 0,5 m/s et 1 m/s- 13 quarts d’heures pour un ventde

vitesse > 1 m/s.

évolution des nuisances olfactives

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

20%

22%

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Station Miramont de C.Station Saint-GaudensMoyenne des deux stations

Pou

rcen

tag

e d

e d

emi-h

eure

en

H2S

su

pér

ieu

r à 7

µg

/m3

Pourcentage de demi-heure en h2S supérieures à 7 µg/m3

0,0%

0,1%

0,2%

0,3%

0,4%

0,5%

0,6%

0,7%

0,8%

0,9%

1,0%

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Station Miramont de C.Station Saint-GaudensMoyenne des deux stations

Pou

rcen

tag

e d

e d

emi-h

eure

en

H2S

su

pér

ieu

r à 5

0 µ

g/m

3

Pourcentage de quart d’heure en h2S supérieurs à 50 µg/m3

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

Miramont-de-Comminges saint-Gaudens

Taux de représentativité* (en %) 99 100

Typologie de station industrielle industrielle

Moyenne annuelle (µg/m3) 3 3

Moyenne quart-horaire max (µg/m3) 279 205

Taux de quart-d’heure supérieur à 50 µg/m3 (%) 0,35 0,28

Moyenne demi-horaire max (µg/m3) 273 162

Taux de demi-heure supérieur à 7 µg/m3 (%) 10,3 4,2

Moyenne journalière max (µg/m3) 28 16

Nombre quart heure >50 - année 2008 192 100

Nombre quart heure >50 - année 2009 82 23

Nombre quart heure >50 - année 2010 124 97* Données validées sur l’année

> à 1m/s

0,5 à 1m/s

<0,5m/s

St GaudensMiramont de comminges

Page 34: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

34 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les métaux

Objectif de qualité dépassement commentaire

• PLOMB 0,25 µg/m3 en moyenne annuelle NON L’objectif de qualité est respecté

sourcesLes métaux lourds regroupent de nombreux composés. Certains sont surveillés en continu dans l’air ambiant : l’arsenic, le cadmium, le nickel, le plomb et le mercure particulaire. Ces métaux lourds sont émis lors de la combustion de charbon, de pétrole, d’ordures ménagères et lors de certains procédés industriels. Ils se trouvent dans l’air ambiant à l’état de particules excepté le mercure (état gazeux et particulaire).

effets sur la santéLes métaux s’accumulent dans l’or-ganisme et provoquent des effets toxiques à court et/ou à long terme. Ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépa- tiques, respiratoires, ou autres.

La surveiLLanceEn 2010, le réseau de surveillance des métaux est constitué de dix sites majoritairement implantés à proximité de sites industriels (neuf sites sur dix), trois sites aux abords de l’usine de traitement chimique des métaux (sTCM) au nord de Toulouse, deux sites sous les vents de l’usine d’incinération des ordures ménagères (sETMI) de Toulouse, un site aux abords de l’usine d’incinération des ordures ménagères (ECONOTRE) de Bessières, et trois à Viviez, sur le chantier de dépollution conduit par la société UMICORE. Enfin, ce composé est également surveillé par le site urbain toulousain de Berthelot.

situation par rapport à La régLementation en 2010Ce rapport présente le bilan 2010 pour les métaux réglementés dans l’air ambiant : arsenic, cadmium, nickel, plomb et zinc. L’ORAMIP suit également d’autres métaux : - le mercure à proximité de l’incinérateur de Toulouse Mirail ;- le mercure, le nickel, le cobalt, le chrome, le cuivre, le manganèse, l’antimoine, le thalium

et le vanadium à proximité de l’incinérateur de Bessières ;- le zinc à Viviez.

12

31

32

6509

81

82

46

Toulouse

Bessières

Viviez

Industrielle

Urbaine

Typologie des stations

Valeurs cibles dépassement commentaire

• ARsENIC 6 ng/m3 en moyenne annuelle NON La valeur cible est respectée

• CADMIUM 5 ng/m3 en moyenne annuelle OUI

La valeur cible n’est pas respectée. 2 stations sur Viviez dans l’Aveyron mettent en évidence des moyennes annuelles supérieures à la valeur cible pour le cadmium dans les particules PM10. Ces 2 stations suivent les actions de dépollution initiées par la société UMICORE depuis 2009.

• NICKEL 20 ng/m3 en moyenne annuelle NON La valeur cible est respectée

Valeur limite dépassement commentaire

• PLOMB 0,5 µg/m3 en moyenne annuelle NON La valeur limite est respectée

0,00

0,25

0,50

0,75

1,00

1,25

1,50

1,75

2,00

IndustrielTra�c

09 1008070605040302010099989796959493929190898887

Objectif de qualité

Valeur limite

microgrammes par mètre cube

01/08/891ère diminution du plomb dans les essences

01/06/912e diminution du plomb dans les essences

01/01/2000Suppression du plomb dans les essences

Dans les années 80, le plomb était surveillé en proximité automobile et aux abords de l’usine de traitement chimique des métaux (sTCM) au nord de Toulouse. Avec la réduction progressive de son taux dans les essences, l’apparition du pot catalytique en 1993 et sa suppression dans les carburants en 2000, ses teneurs dans l’air ambiant ont fortement diminué.

En proximité automobile, les concentrations mesurées sont passées, en 2000, en deçà du seuil de détection analy-tique de la méthode de mesures induisant l’abandon de la surveillance du plomb en bordure des voies de circulation.

En proximité industrielle, les mesures se poursuivent et ont été étendues à d’autres sites industriels.

En 2010, toutes les stations de surveillance du plomb dans l’air ambiant respectent la réglementation.

en midi-pyrénées, le plomb est le plus ancien composé surveillé

Suivi du plomb à Toulouse

Station de qualité de l’air ORAMIP "Usine Umicore" à Viviez (12)

Page 35: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les métaux

35R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

Villestation ORAMIP

Typologie de

station

Moyenne annuelleARsENIC(ng/m3)

Moyenne annuelle

CADMIUM(ng/m3)

Moyenne annuelleNICKEL(ng/m3)

Moyenne annuellePLOMB(µg/m3)

Moyenne annuelle

ZINC(ng/m3)

Toulouse Eisenhower Industriel 0,72 0,14 1,1 0,009

Toulouse Chapitre Industriel 0,41 0,12 1 0,006

Toulouse Berthelot Urbain 0,40 0,14 1 0,006

Bessières Econotre Industriel 0,36 0,11 0,64 0,004

Viviez Usine Industriel 1,4 7,4 0,012 102

Viviez Pl. 8 mai Industriel 0,7 13 0,006 77

Viviez stade Industriel 0,9 0,9 0,006 32

Toulouse Faure Industriel 0,08

Toulouse Ferry Industriel 0,04

Toulouse Boulodrome Industriel 0,19

Les résuLtats en 2010

La surveillance de l’arsenic, du cadmium et du nickel a été mise en place sur l’agglomération toulousaine depuis 2008 dans le cadre de l’évaluation des niveaux de concentration en situation urbaine. Ce type de suivi est réalisé en proximité industrielle depuis 2003 dans le cadre des plans de surveillance des incinérateurs de Toulouse Mirail (stations ORAMIP Eisenhower et Chapitre), de Bessières depuis 2005 et de Toulouse-Ginestous. Les niveaux de concentrations sur ces dif-férents sites (urbain et industriels) sont nettement inférieurs aux valeurs réglementaires en vigueur.

Au cours de l’année 2009, un nouveau dispositif de mesures a été créé en Midi-Pyrénées dans le cadre du plan de surveillance du chantier de dépollution de l’an-cien site d’exploitation UMICORE sur la commune de Viviez. Pour l’année 2010, les moyennes en cadmium sur deux des trois sites de suivi de ce nouveau réseau sont supérieures à la valeur cible (5 ng/m3) : le site de Usine enregistre, en moyenne sur l’année, 7,4 ng/m3 et celui de la place du 8 mai : 13 ng/m3.

Pour les autres métaux suivis à Viviez, les niveaux de concentration respectent les seuils réglementaires. Les moyennes annuelles les plus élevées pour le plomb, l’arsenic et le zinc sont celles de l’usine Umicore mais les valeurs cibles sont respectées.

Enfin dans le cadre des différents réseaux de suivi des métaux particulaires, d’autres éléments sont me-surés tels que le zinc ou le vanadium et l’ensemble de ces résultats est disponible sur le site Internet de l’ORAMIP : www.oramip.org

*Année de mesures incomplète (19/06/2010 > 31/12/2010)

> En savoir plus : • 1 ng/m3 = 1 nanogramme par mètre cube = 1 milliardième de gramme par mètre cube d’air

Viviez 8 mai

Bessières Econotre

Toulouse Eisenhower

Toulouse Chapitre

Toulouse Berthelot

Viviez stade

Viviez usine

0

1

2

3

4

5

6

7

2009 2010200820072006

Valeur cible

ng/m3Cadmium

Page 36: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Le monoxyde de carbone

sourcesLe monoxyde de carbone provient du mauvais fonctionnement des appareils de chauffage et du trafic automobile. Des taux importants de monoxyde de carbone peuvent être rencontrés quand un moteur tourne au ralenti dans un espace clos (garage) ou en cas d’embou-teillage dans des espaces couverts (tunnels), ainsi qu’en cas de mau-vais fonctionnement d’un appareil de chauffage domestique.

effets sur la santéLe monoxyde de carbone se fixe à la place de l’oxygène sur l’hémo-globine du sang, conduisant à un manque d’oxygénation du système nerveux, du cœur et des vaisseaux sanguins. Les premiers symptômes sont des maux de tête et des ver-tiges. Ces symptômes s’aggravent avec l’augmentation de la concen-tration de monoxyde de carbone (nausée, vomissements...) et peu-vent, en cas d’exposition prolon-gée dans un milieu confiné, aller jusqu’au coma et à la mort.

effets sur l’environnementDans l’atmosphère, le monoxyde de carbone se transforme en dioxyde de carbone (CO2) et contribue à l’effet de serre. Il participe éga-lement à la formation de l’ozone troposphérique (près du sol).

VillestationORAMIP

Typologiede

station

Taux de représentativité*

(en %)

Moyenne annuelle(mg/m3)

Maximumjournalier de la moyenne sur 8 heures

(mg/m3)

Toulouse saint-Cyprien trafic 71 0,4 1,2

Toulouse Rue de Metz trafic 100 0,4 1,7

Toulouse Pargaminières trafic 98 0,5 1,9

Toulouse Périphérique trafic 96 0,5 2

Colomiers En sigal observation 99 0,3 1,4

Lourdes Paradis trafic 92 0,3 0,9

* Données validées sur l’année

Les résuLtats en 2010

> En savoir plus :

• 1 mg/m3 = 1 milligramme par mètre cube = 1 millième de gramme par mètre cube d’air.

• Fiche Inpes "Risque d’intoxication au monoxyde de carbone" disponible sur www.oramip.org

La surveiLLanceEn 2010, le monoxyde de carbone a été mesuré en continu sur six sites. Ces stations de mesures sont toutes implantées aux abords de voies de circulation, le trafic automo-bile étant le principal émetteur de CO. Cinq d’entre elles sont situées dans l’agglomé-ration toulousaine, la sixième se trouve à Lourdes.

situation par rapport à La régLementation en 2010

Valeurs limites pour la santé humaine dépassement commentaire

• 10 mg/m3 (10 000 µg/m3)en maximum journalier de la moyenne glissante sur 8 heures. NON

La valeur limite a été respectée sur tous les sites de mesures du réseau de la région Midi-Pyrénées. Le maximum enregistré a été de 2 mg/m3 en moyenne sur 8 heures, soit 20 % de la valeur limite fixée.

12

31

32

65

09

81

82

46

Toulouse

Lourdes Trafic

Typologie des stations

Pour toutes les stations, les moyennes annuelles en monoxyde de carbone sont faibles et tendent à se stabiliser ces dernières années. Notons cependant que la rue Pargaminières, au centre ville de Toulouse, atteint en 2010 un maximum journalier sur 8 heures de 1,9 mg/m3 et le périphérique, pourtant nettement plus circulé, de 2 mg/m3. De même, la moyenne annuelle en monoxyde de carbone est identique rue Pargaminières à la moyenne annuelle du périphérique (0,5 mg/m3). La rue Pargaminières est en effet une rue dite "Canyon" où les pol-

luants stagnent. La dispersion des polluants est donc moins bonne.

Toutes les stations respectent la réglementation. Le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures est, pour toutes les stations, inférieur à 10 mg/m3.

(Saint-Cyprien, rue de Metz, rue Pargaminières)

0,000,350,701,051,401,752,102,452,803,153,50

100908070605040302010099989796959493

Mill

igra

mm

es p

ar m

ètre

cub

e

Les niveaux les plus élevés en monoxyde de carbone sont relevés sur le périphérique de Toulouse, mais ils respectent la réglementation.

36 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Page 37: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les autres polluants

Sources

> Acide chlorhydrique HCl

Dans le cas des ordures ména- gères, les principales sources d’acide chlorhydrique sont les plas-tiques ( jusqu’à 50 % des rejets), mais également les papiers et cartons, ainsi que les caoutchoucs et sels de cuisine.

> Acide fluorhydrique HF

Le fluor est présent dans les dis-positifs semi-conducteurs, dans le verre, l’aluminium, l’émail, les insecticides et comme agent de protection du bois.

Ce sont les chlorures et les fluo-rures qui sont recherchés car les acides chlorhydrique et fluorhydri-que ne peuvent être appréhendés directement.

LA SURVEILLANCE> Depuis la fin de l’année 2004, l’ORAMIP réalise la quantification des chlorures totaux sur les deux stations à proximité de l’incinérateur du Mirail à Toulouse (SETMI) et à proximité de l’incinérateur de Bessières/La Magdeleine (Éconotre). Ce suivi se déroule sur 1 mois durant la période hivernale qui est susceptible de mettre en évidence les niveaux de concentrations les plus importants.

> Les fluorures sont mesurés à Bessières (31), à proximité de l’incinérateur Éconotre, depuis 2006. Les dernières mesures de fluorures ont été réalisées début 2008 et 2009 sur la station de Bessières. En 2010, les fluorures ont été mesurés sur les communes de la Magdelaine-sur-Tarn, également à proximité de l’incinérateur Éconotre.

Valeur limite dépassement commentaire

• CHLORURES 100 µg/m3 en moyenne annuelleNON

La seule valeur de référence existant actuellement pour les chlorures dans l’air ambiant est issue de la TA Luft réglementation allemande) de 1986. La valeur limite de 100 µg/m3 dans l’air ambiant en moyenne annuelle est largement respectée.

• FLUORURES : 1 µg/m3 en moyenne annuelle NON La réglementation est respectée (même source réglementaire TA LUFT)

SItUAtIoN pAR RAppoRt à LA RégLEmENtAtIoN EN 2010

Industrielle

Typologie des stations

Station Eisenhower, l’une des deux stations de surveillance de la qualité de l’air à proximité de l’incinérateur de Toulouse-Mirail (SETMI)

12

31

32

6509

81

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46

ToulouseBessières

37R a p p o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i p u

MESURES

LES RéSULtAtS EN 2010

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

ChloruresLes concentrations en chlorures sont homogènes autour des deux incinérateurs avec une légère tendance à la baisse depuis 2008. Les prélèvements effectués en 2010 mettent en évidence des niveaux de chlorures faibles.

Fluorures En 2010, les concentrations en fluorures sont inférieures à la limite de détec-tion des analyseurs et sont, par conséquent, en quantité négligeable autour de l’incinérateur Éconotre.

VilleStation ORAMIP

Typologie de

station

Chlorures(µg/m3)

Fluorures(µg/m3)

Toulouse Chapitre industriel 0,72 -

Toulouse Eisenhower industriel 0,63 -

La Magdelaine-sur-Tarn Industriel 0,61 < 0,24

0,0

0,3

0,6

0,9

1,2

1,5

Magdelaine

Bessières

Eisenhower

Proximité incinérateur Toulouse Setmi :

Proximité incinérateur Éconotre :

Chapitre201020092008

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

Suivi des chlorures

Page 38: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

38 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

La radioactivité

radonsourcesLe radon est un gaz rare, radio- actif, d’origine naturelle, issu de la désintégration de l’uranium et du thorium naturellement contenus dans les sols. Il est particulièrement présent dans les régions graniti-ques, volcaniques et uranifères. Lorsque le radon et ses produits de filiation s’accumulent dans des espaces confinés, ils peuvent atteindre des niveaux nocifs.

effets sur la santéLe radon et ses descendants radio-actifs sont responsables du tiers de l’exposition naturelle aux rayonne-ments ionisants. Le radon est un gaz chimiquement inerte. Il ne réa-git pas avec les tissus du corps. En revanche, ses produits de filiation inhalés avec l’air, se déposent dans les poumons qui subissent les rayonnements alpha émis. La dose de rayonnement résultante augmente le risque de cancer du poumon.

rayonnement gammasourcesLes rayons gamma sont une forme de rayonnement électromagnétique issu de la désintégration gamma de certains éléments radioactifs.

effets sur la santéLe rayonnement gamma peut péné-trer profondément la matière mais est moins ionisant que les rayonne-ments alpha et beta. Il endommage les tissus vivants en arrachant des électrons aux molécules qui com-posent le tissu en ne permettant qu’une faible régénération des cel-lules vivantes. Une exposition trop intense devient très dangereuse. Une irradiation par les rayons gamma trop importante (dans le cas d’un accident nucléaire par exemple) conduit graduellement à des dommages tels que brûlures, cancers et mutations génétiques.

Les résuLtats en air amBiant extérieur en 2010

> En savoir plus : • 1 millisievert (msv) = 1000 microsievert (µsv) • bq/m3 = Bequerel par mètre cube

La surveiLLanceL’ORAMIP mesure, à Colomiers, le rayonnement Gamma, les aérosols alpha et bêta, l’iode 131 depuis juin 1990.

situation par rapport à La régLementation en 2010

Recommandations dépassement commentaire

• 1 millisievert (msv ) par an (dose efficace maximale ad-missible résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine). Cette limite de 1 msv/an concerne le public en général.

NONAvec un cumul annuel de 873 µsv (0,87 msv), la réglementation est respectée.

12

31

32

6509

81

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46

ToulouseColomiers

Périurbaine

Typologie des stations

aucune anomalieIl existe une relation étroite entre la nature du sol et la dose cumulée de la population. Ainsi, le bruit de fond naturel est faible dans les bassins sédimen-taires tel que celui sur lequel est implantée l’agglomération toulousaine.

Avec une exposition annuelle naturelle de moins de 1 msv, la population toulousaine est exposée à une dose plus faible que la moyenne de la population française. En effet, la population française est exposée chaque année à une dose efficace par habitant de 3,7 msv. Ces 3,7 msv se répartissent en 2,5 msv de radioactivité naturelle, 1,1 msv d’origine médicale et 0,06 msv de radioactivité liée aux autres activités humaines dont le nucléaire (source : laradioactivite.com LEDEN, EDP sciences).

En 2010, aucune me-sure anormale liée à un évènement radiolo- gique accidentel n’a été détectée par la balise de l’ORAMIP (dans ses limites de détection).

À titre d’information, en air ambiant intérieur :

> Ne pas dépasser 200 Bq/m3 en radon dans les bâtiments à construire.

> En dessous de 400 Bq/m3 dans les bâtiments anciens, aucune action corrective n’est à prendre (circulaire de la Direction Générale de la santé du 27/01/1999).

Villestation ORAMIP

Typologie de

station

Paramètre mesuré

Taux de représentativité*

(en %)Unité

Moy. ann.

Max. journ.

Cumulannuel

Toulouse Colomiers Périurbaine Radon Bq/m3 3,9 20

Toulouse Colomiers PériurbaineRayonnement

gammaµsv 873

0

1000

2000

08 09 1007060504030201009998979695

bruit de fond gamma

Limite annuelle d'exposition pour le public : 1000 µSv en plus du bruit de fond

Évolution depuis 1995 du cumul annuel d'irradiation Gamma mesuré sur la balise de Colomiers

MicroSievert

873

* Données validées sur l’année

Page 39: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

12

3132

6509

81

82

46

39R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuResLes zones

BiLan statistiQue par zone

> Qualité de l’air à Toulouse et dans son agglomération ...............................................................................................................................................................40-44

> Qualité de l’air à Montauban ............................................................................................................................................................................................................................................ 45

> Qualité de l’air à Albi .......................................................................................................................................................................................................................................................... 46-47

> Qualité de l’air à Castres ................................................................................................................................................................................................................................................ 48-49

> Qualité de l’air à Tarbes .................................................................................................................................................................................................................................................. 50-51

> Qualité de l’air à Lourdes .............................................................................................................................................................................................................................................. 52-53

> Qualité de l’air en zone rurale ................................................................................................................................................................................................................................. 54-55

Toulouse

Castres

Montauban

Albi

Bélesta-en-LauragaisLourdes

Tarbes

Peyrusse-Vieille

Gaudonville

Page 40: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Qualité de l’air à Toulouse et dans son agglomération

Polluant

Taux de représenta-

tivité*

(en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 h à partir des

données arrêtées à 8 h et à 14 h

Maximum journalier de la moyenne sur

8 h (en µg/m3)

Nb de jours moyenne sur 8h >

120 µg/m3

Maximum horaire

(en µg/m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station COLOMIERS CLÉMENT ADER (périurbain)Dioxyde d’azote 32 21 139Ozone 98 57 14307 117 158 31 173Station COLOMIERS EN SIGAL (observation)Dioxyde d’azote 96 28 188Monoxyde de carbone 100 0,3 mg/m3 1,2 mg/m3 1,4 mg/m3 2,3 mg/m3

Particules < 10 microns 99 25 80 80 152 25 dont 1>80Benzène 1,2Station BALMA (périurbain)Ozone 96 51 12649 106 147 18 158Station MONTGISCARD (périurbain)Ozone 95 61 13850 118 157 29 191Station TOULOUSE MAZADES (urbain)Dioxyde d’azote 98 23 154Ozone 96 55 15058 117 153 32 169Particules < 10 microns 98 23 83 88 151 7 dont 2>80Particules < 2.5 microns 99 17 64 100Station TOULOUSE jACQUIER (urbain)Dioxyde d’azote 97 28 280Ozone 98 52 13491 113 155 26 173Particules < 10 microns 99 22 71 78 113 6

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Toulouse et son agglomération a été réalisée en continu sur dix-neuf sites : trois sites périurbains, trois stations urbaines, cinq stations trafic et huit sites industriels.

• NO2 = dioxyde d’azote

• O3 = ozone

• sO2 = dioxyde de soufre

• NO = monoxyde d’azote

• CO = monoxyde de carbone

• BTEX = benzène, toluène, éthylbenzène, xylènes

• PM10 = particules inférieures à 10 microns

• PM2,5 = particules inférieures à 2,5 microns

• HAP = Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques

• Pb= plomb, As = arsenic, Cd = cadmium, Hg = mercure, Ni = nickel

Trafic

Industrielle

Périurbaine

Urbaine

Typologiedes stations :

*Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

40 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

hors domaine : station SICOVAL

située à Montgiscard

Page 41: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

MesuRes

Polluant

Taux de représen-tativité*

(en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à

8 h et à 14 h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures

Nb de jours moyenne sur 8h >

120 µg/m3

Maximum horaire(en µg/

m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station TOULOUSE BERTHELOT (urbain)Dioxyde d’azote 98 20 172Ozone 98 53 14042 112 160 26 177Dioxyde de soufre 98 0,5 4 32Particules < 10 microns 98 22 71 79 117 6Particules < 2,5 microns 100 16 63 106Arsenic 0,4 ng/m3

Cadmium 0,14 ng/m3

Nickel 1 ng/m3

Plomb 0,006B(a)P 0,09 ng/m3

Station TOULOUSE ST CyPRIEN (trafic)Dioxyde d’azote 85 41 138Monoxyde de carbone 71 0,4 mg/m3 1,1 mg/m3 1,2 mg/m3 1,8 mg/m3

Dioxyde de soufre 98 1,6 12 22Benzène 1,9

Station TOULOUSE RUE DE METZ (trafic)Dioxyde d’azote 96 56 242Monoxyde de carbone 100 0,4 mg/m3 1,2 mg/m3 1,7 mg/m3 3,3 mg/m3

Benzène 2,1

Station TOULOUSE PARGAMINIèRES (trafic)Dioxyde d’azote 98 45 177Monoxyde de carbone 98 0,5 mg/m3 1,4 mg/m3 1,9 mg/m3 3,9 mg/m3

Benzène 3,1

Station TOULOUSE PÉRIPHÉRIQUE (trafic)Dioxyde d’azote 97 75 253Monoxyde de carbone 96 0,5 mg/m3 0,5 mg/m3 2 mg/m3 3 mg/m3

Particules< 10 microns - 41 - - - 48B(a)P 0,15 ng/m3

Benzène 1,7

Station BLAGNAC AÉROPORT PISTES (industriel)Dioxyde d’azote 96 22 186Particules < 10 microns 98 23 76 83 155 7 dont 2>80

Station BLAGNAC AÉROPORT PARKING (industriel)Dioxyde d’azote 98 27 246Particules < 10 microns 99 24 77 81 146 10 dont 1>80Benzène 1,1

Station TOULOUSE BOULODROME (industriel)Plomb 0,19

Station TOULOUSE fAURE (industriel)Plomb 0,08

Station TOULOUSE fERRy (industriel)Plomb 0,04

Station TOULOUSE EISENHOWER (industriel)Particules < 10 microns 99 23 80 85 144 6 dont 1>80Arsenic 0,72 ng/m3

Cadmium 0,14 ng/m3

Nickel 1,1 ng/m3

Plomb 0,005

Station TOULOUSE CHAPITRE (industriel)Particules < 10 microns 98 24 78 84 250 11 dont 1>80Arsenic 0,41 ng/m3

Cadmium 0,12 ng/m3

Nickel 1 ng/m3

Plomb 0,006Station TOULOUSE fONDEyRE (industriel)Dioxyde de soufre 100 4,6 41 247

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010 (suite)

12

31

32

6509

81

82

46

> En savoir plus : • 1 mg/m3 = 1 milligramme par mètre cube = 1 millième de gramme par mètre cube d’air.• 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.• 1 ng/m3 = 1 nanogramme par mètre cube = 1 milliardième de gramme par mètre cube d’air

*Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

41R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

Page 42: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

42 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Moyen18 %

Médiocre10 %

Très bon3 %

Bon69 %

BiLan de L’indice de QuaLité de L’air à touLouse en 201072 % de l’année 2010, l’indice de qualité de l’air s’est situé entre 2 (très bon) et 4 (bon). 10 % de l’année, l’indice a été médiocre, soit 25 journées avec un indice 6 (médiocre), 12 avec un indice 7 (médiocre). Il n’y a pas eu d’indice mauvais ou très mauvais. Enfin, près d’un jour sur 5 en 2010, l’indice de qualité de l’air a été moyen à Toulouse (18 % de l’année).

Les douze indices 7 (médiocres) se sont répartis pour trois-quart en été, un quart en hiver. En hiver, l’augmentation des particules en suspension PM10 dans l’air ambiant a provoqué un indice 7 le 11 décembre, le dioxyde d’azote (NO2) a été à l’origine de deux indices 7 le 18 janvier et le 16 mars, alors qu’en période estivale, l’ozone étant plus présent dans l’air ambiant, il a été à l’origine des neuf indices 7 enregistrés de juin à août.

L’augmentation des émissions de polluants particulaires et du dioxyde d’azote est due, en hiver, au fonctionnement

des chauffages domestiques et industriels associé à des conditions météorologiques particulièrement défavora-bles à la dispersion de ces polluants.

En été, l’ozone est le résultat de la transformation chimique de polluants, essentiellement émis par le trafic routier et les industries, sous l’action du rayonnement solaire et de la chaleur. Lors de journées particulièrement chaudes et sans vent, l’ozone s’accumule et atteint des concentrations élevées dans l’atmosphère.

En 2010, la procédure d’information a été déclenchée :

- à 3 reprises au premier trimestre (18 janvier, 2 février, 16 mars) en raison du dioxyde d’azote présent dans l’air ambiant de l’agglomération toulousaine,

- sur prévision, le 8 juillet 2010 en raison de concentra-tions élevées en ozone prévues en Haute-Garonne,

- sur constat, le 12 décembre 2010 en raison de l’aug-mentation des particules en suspension (PM10) dans l’agglomération toulousaine.

L’ORAMIP était présent, début avril 2011, sur le "Village du Développement Durable" place du Capitole. Une exposition sur la qualité de l’air était proposée sur le stand ORAMIP ainsi que des visites d’une station de qualité de l’air.

Régine Lange, Présidente de l’ORAMIP et Pierre Cohen, Maire de Toulouse, en visite sur le stand ORAMIP.

Qualité de l’air à Toulouse et dans son agglomération

Page 43: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

43R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

dioxyde d’azote : 3 procédures d’information déclenchées en 2010

Le nombre de dépassements de la moyenne horaire des 200 µg/m3 a, pour la première année en 2010, diminué dans l’hypercentre : la station de proximité trafic de la rue Pargaminières n’enregistre aucun dépassement de cette valeur en 2010 (contre 3 en 2009, 5 en 2007, 9 en 2006 et 19 en 2005). La tendance est également à la baisse sur le périphérique (41 dépassements en 2009, 29 en 2010) mais le nombre de dépassements reste élevé, au-delà de la va-leur limite fixée pour la protection de la santé (18 heures de dépassement autorisées sur l’année). Cependant, en moyenne annuelle, aucune station de proximité trafic de Toulouse ne respecte la valeur limite pour la protection de la santé (ne pas dépasser 40 µg/m3) : périphérique 75 µg/m3, rue de Metz 56 µg/m3, rue Pargaminières 45 µg/m3 et place saint-Cyprien 41 µg/m3. En fond urbain, à la station Jacquier, la tendance est à la hausse avec un nombre de dépassements de la moyenne horaire des 200 µg/m3 plus important en 2010 (13) qu’en 2009 (8) ; mais les 3 sta-tions de l’Oramip en fond urbain (stations Jacquier, Ma-zades et Berthelot) respectent les valeurs limites pour la protection de la santé. Notons que la concentration maxi-male mesurée en moyenne horaire par la station jacquier (280 µg/m3) correspond au niveau le plus élevé mis en évidence par cette station depuis sa création en 1992. La procédure d’information du public a été déclenchée à 3 reprises en 2010 : le 18 janvier, le 2 février et le 16 mars.

particules en suspension : 1 procédure d’information déclenchée en 2010Les moyennes annuelles en particules en suspension infé-rieures à 10 microns (les PM10) sont stables sur l’ensemble des sites en 2010. seule la station du périphérique ne res-pecte pas l’objectif de qualité (ne pas dépasser 30 µg/m3

en moyenne annuelle) ; les niveaux relevés sur cette station sont en nette hausse depuis 2009. sur l’agglo-mération toulousaine, la procédure d’information du pu-blic a été déclenchée le 12 décembre 2010 en raison du dépassement du seuil de 80 µg/m3 en particules PM10 en moyenne sur 24 heures. Précisons que la quantité de particules fines en suspension (les PM2,5) relevée en fond à Toulouse dans les PM10 est de 73 % ; ces particules fines PM2,5, du fait de leur plus petite taille, pénètrent plus profondément dans l’appareil respiratoire.

Benzène : l’objectif de qualité n’est pas respectéLes niveaux de concentration mis en évidence au cours de l’année 2010 sont stables par rapport à 2009. En 2010, deux stations du centre ville de Toulouse ne respectent pas l’objectif de qualité (ne pas dépasser 2 µg/m3) : rue Pargaminières (3,1 µg/m3) et rue de Metz (2,1 µg/m3). La station Pargaminières est celle mettant en évidence la concentration moyenne annuelle la plus élevée avec 3,1 µg/m3 en 2010. Cette station implantée dans une rue étroite bordée de bâtiments de plusieurs étages ne favorise pas la dispersion des polluants émis par les véhicules (rue dite "canyon"). La concentration moyenne sur ce site est ainsi supérieure à celle de la station installée à proximité du périphérique toulousain pour laquelle la concentration annuelle est de 1,7 µg/m3, bien que le trafic soit bien plus important au niveau du périphérique. Cette situation s’ex-plique par les conditions de circulation et de dispersion des polluants très différentes entre ces deux stations.

0

1

2

3

4

5

62009 20102008

Périphérique PargaminièresSt CyprienRue de MetzAéroport

µg/m3

Valeur limite

Objectif de qualité

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Toulouse Jacquier (urbain)

Toulouse Périphérique (tra�c)

Toulouse Paragaminières (tra�c)

Toulouse Metz (tra�c)

2009 201020082007200620052004

1 1

19

4

9

5 52

69

3

41

811

0

29

13

Nbre de dépassements

Nombre de dépassements de la moyenne horaire > 200 µg/m3

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Toulouse Jacquier (urbain)

Toulouse Périphérique (tra�c)

Toulouse Paragaminières (tra�c)

Toulouse Metz (tra�c)

2009 201020082007200620052004

1 1

19

4

9

5 52

69

3

41

811

0

29

13

Nbre de dépassements

Nombre de dépassements de la moyenne horaire > 200 µg/m3

Page 44: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde d’azote

NO2

• Objectif de qualité OUI L’objectif de qualité (40 µg/m3) est dépassé pour les 4 stations trafic toulousaines, avec un maximum annuel de 75 µg/m3 atteint pour le site implanté en bordure du périphérique.

• Valeurs limites

OUI

OUI

La valeur limite fixée sur la moyenne annuelle est dépassée pour les 4 stations trafic toulousaines (St Cyprien, rue de Metz, rue Pargaminières et Périphérique).La valeur limite fixée à 200 µg/m3 avec 18 heures de dépassement autorisés a été dépassée 29 heures en 2010 par la station du périphérique. Toutes les autres stations de Toulouse respectent les valeurs limites horaires.

• seuil de recommandation OUIEn 2010, la procédure d’information du public a été activée à 3 reprises pour l’agglomération toulousaine : • 18 janvier, 2 février et 16 mars.Le maximum horaire enregistré est de 253 µg/m3 sur le périphérique et 280 µg/m3 en fond urbain à la station de Toulouse-jacquier..

• seuil d’alerte NON Aucun déclenchement de la procédure.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeurs cibles OUI

- La valeur cible pour la protection de la santé a été dépassée 32 jours à Toulouse Mazades, 31 jours à Colomiers, 29 à Montgiscard, 26 jours à Jacquier, 26 à Berthelot (soit plus des 25 jours autorisés).

- Avec au maximum 15058 µg/m3 pour Toulouse-Mazades, la valeur cible pour la protection de la végétation n’a pas été dépassée (< 18 000).

• Objectif de qualité OUI- L’objectif de qualité pour la protection de la santé a été dépassé par toutes les stations du réseau

de l’ORAMIP.- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3) a été dépassé par toutes les

stations toulousaines.

• seuils de recommandation et d’alerte OUI Le maximum horaire atteint dans l’agglomération toulousaine a été de 191 µg/m3 à la station de qualité de l’air de Montgiscard. La procédure d’information a été déclenchée le 8 juillet en Haute-Garonne.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Monoxyde de carbone CO

• Valeur limite pour la protection de la santé humaine NON Le maximum enregistré est de 1,9 mg/m3 en moyenne sur 8 heures (rue Pargaminières), il représente

moins de 20 % de la valeur limite fixée.

Polluant Seuil dépassement Commentaire

Particules PM10

• Objectif de qualité OUILa moyenne annuelle la plus élevée est relevée pour la station de mesures située en bordure du périphérique toulousain (41 µg/m3). Pour tous les autres sites (trafic, urbain et industriel), la moyenne annuelle est comprise entre 22 et 24 µg/m3.

• Valeurs limites OUILa valeur limite en moyenne journalière a été dépassée 48 jours par la station du périphérique, soit plus des 35 jours autorisés. La valeur limite en moyenne annuelle (40 µg/m3) a également été dépassée par la station du périphérique (41 µg/m3). Les autres stations de l’agglomération ont respecté les valeurs limites.

• seuil de recommandation OUIEn 2010, la procédure d’information du public a été déclenchée 1 journée, le 11 décembre. Le maximum enregistré sur 24 heures dans l’agglomération a été de 88 µg/m3 en fond urbain (Toulouse-Mazades).

• seuil d’alerte NON Aucun déclenchement de la procédure.

Polluant Seuil Dépassement CommentaireParticules

PM2,5• Valeur cible• Valeur limite NON Toutes les réglementations ont été respectées par les stations de mesures toulousaines.

Polluant Seuil Dépassement CommentaireDioxyde de

soufre SO

2

• Objectif de qualité

• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par les stations de mesures toulousaines.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Benzène• Objectif de qualité OUI

L’objectif de qualité a été franchi par les stations de proximité de trafic automobile du centre ville de Toulouse rue Pargaminières et rue de Metz avec au maximum 3,1 µg/m3 en moyenne annuelle rue Pargaminières.

• Valeur limite NON Avec des moyennes annuelles comprises entre 1,1 et 3,1 µg/m3 selon les sites de mesures, la valeur limite est largement respectée.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Plomb• Objectif de qualité

NON Tous les sites de mesures du plomb respectent l’objectif de qualité et la valeur limite en 2010. • Valeur limite

Polluant Seuil Dépassement CommentaireArsenic,

cadmium, mercure

particulaire, nickel

• Valeurs cibles NON Tous les sites de mesures des métaux lourds respectent les valeurs cible en moyenne annuelle.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

B(a)P • Valeur cible NON Tous les sites de mesures du B(a)P respectent la valeur cible de 1 ng/m3 en moyenne annuelle. La teneur annuelle la plus élevée a été mesurée par le site situé en bordure du périphérique toulousain (0,15 ng/m3).

44 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Qualité de l’air à Toulouse et dans son agglomération

Page 45: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

45R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

Qualité de l’air à Montauban

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

PolluantTaux de

représentativité* (en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Maximum journalier de la moyenne sur

8 heures(en µg/m3)

Nb de jours

moyenne sur 8h > 120

Maximum horaire

(en µg/m3)

Station MONTAUBAN (périurbain)

Ozone 95 58 12030 113 147 25 159

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeurs cibles NON

- La valeur cible pour la protection de la santé a été atteinte 25 jours sur Montauban. La valeur cible autorise 25 jours de dépassement dans l’année.

- Avec 12030 µg/m3.h, la valeur cible pour la protection de la végétation n’a pas été dépassée (< 18 000).

• Objectif de qualité OUI

- L’objectif de qualité pour la protection de la santé n’a pas été respecté 25 jours à Montauban.

- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3.h) n’a pas été respecté à Montauban (12030 µg/m3.h).

• seuils de recommandation et d’alerte NON- La procédure d’information et de recommandation du public n’a pas été

déclenchée pour l’ozone en 2010 dans le Tarn-et-Garonne. - Les seuils d’alerte n’ont pas été dépassés en 2010.

12

31

32

6509

81

82

46

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Montauban a été réalisée en continu sur un site périurbain.

Périurbaine

Typologie des stations :

• O3 = ozone

sur le département du Tarn-et-Garonne, l’arrêté préfectoral du 27 janvier 2010 établit des procédures d’information et d’alerte en cas de dépassement constaté ou prévu pour l’ozone ou le dioxyde d’azote. Il définit également trois zones d’application de ces procédures : l’ouest du département du Tarn-et-Garonne, l’agglomération montalbanaise, l’est du département Tarn-et-Garonne.

*Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

en 2010, il n’y a pas eu de déclenchement de la procédure d’information, le maximum horaire enregistré a été de 159 microgrammes par mètre cube le 1er juillet 2010 comme l’illustre le graphique ci-contre (la procédure est déclenchée à partir de 180 microgrammes par mètre cube).

0

40

80

120

160

200 Station de qualité de l'air de Montauban

24h23h22h21h20h19h18h17h16h15h14h13h12h11h10h9h8h7h6h5h4h3h2h1h0h

Seuil d’information à la population : 180 microgrammes par mètre cube

En 2010, le maximum horaire en ozone a été atteint à Montauban le 1er juillet 2010 à 14h

Micr

ogra

mm

es p

ar m

ètre

cube

Page 46: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Moyen 18 %

Médiocre4 % Très bon

5 %

Bon73 %

46 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Qualité de l’air à Albi

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

Polluant

Taux de représen-tativité* (en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à 8h et à 14h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures(en µg/m3)

Nb de jours moyenne

sur 8h > 120

Maximum horaire

(en µg/m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station ALBI CANTEPAU (périurbain)Dioxyde d’azote 99 12 83

Ozone 99 51 10553 113 136 11 149

Station ALBI Square DELMAS (urbain)Dioxyde d’azote 100 17 110Ozone 100 49 10892 109 133 7 145Particules > 10 microns 97 22 69 65 106 9Dioxyde de soufre 100 0,9 9 21

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

* Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

BiLan de L’indice de QuaLité de L’air à aLBi en 201078 % de l’année 2010, l’indice de qualité de l’air s’est situé entre 2 (très bon) et 4 (bon). 4 % de l’année, l’indice a été médiocre, soit 14 journées avec un indice 6 (huit journées en hiver et six en été) et une journée avec un indice 7 (le 12 décembre 2010). Il n’y a pas eu d’indice mauvais ou très mauvais. Enfin, 18 % de l’année, près d’1 jour sur 5, l’indice de qualité de l’air a été moyen à Albi.

En hiver, l’augmentation des particules en suspension PM10 dans l’air ambiant a provoqué les huit indices 6 et l’indice 7, alors qu’au printemps et en été, l’ozone étant plus présent dans l’air ambiant, il a été à l’origine des indices 6 de mai à septembre.

L’augmentation des émissions de polluants particulaires est due, en hiver, au fonctionnement des chauffages do-mestiques et industriels associé à des conditions météo-rologiques particulièrement défavorables à la dispersion de ces polluants.

En été, l’ozone est le résultat de la transformation chimique de polluants, essentiellement émis par le trafic routier et les industries, sous l’action du rayonnement solaire et de la chaleur. Lors de journées particulièrement chaudes et sans vent, l’ozone s’accumule et atteint des concentrations élevées dans l’atmosphère.

Cependant, malgré des niveaux d’ozone importants pen-dant l’été 2010, il n’y a pas eu de dépassement du seuil d’information et de recommandation à la population à Albi.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Albi (Tarn) a été réalisée en continu sur deux sites : un site urbain situé square Delmas et un site périurbain, Cantepau.

Périurbaine

Urbaine

Typologie des stations : • NO2 = dioxyde d’azote• O3 = ozone• sO2 = dioxyde de soufre • NO = monoxyde d’azote• PM10 = particules inférieures à 10 microns

Page 47: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

47R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde d’azote

NO2

• Objectif de qualité

• Valeurs limites

• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par les deux sites albigeois.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeurs cibles NON

- La valeur cible pour la protection de la santé a été atteinte 11 jours à Cantepau et 7 jours square Delmas (soit moins des 25 jours autorisés).

- Avec 10553 µg/m3.h et 10892 µg/m3.h respectivement pour Cantepau et Delmas, la valeur cible pour la protection de la végétation n’a pas été dépassée (< 18 000).

• Objectif de qualité pour la santé humaine OUI- L’objectif de qualité pour la protection de la santé a été dépassé 11 jours à

Cantepau et 7 jours square Delmas- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3.h) a

été dépassé sur les 2 stations albigeoises

• seuils de recommandation et d’alerte NON Le maximum horaire atteint à Albi a été de 149 µg/m3 à Cantepau (le seuil d’in-formation à la population est déclenché à 180 µg/m3 en moyenne horaire)

Polluant Seuil dépassement Commentaire

Particules PM10

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par le site albigeois.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde de soufre SO

2

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par le site albigeois.

0

5

10

15

20

25

30

35

201020092008

Protection de la santé : nombre de jours de dépassement de l'objectif de qualité et situation par rapport à la valeur cible

Nb de jours

Valeur cible : ne pas dépasser plus de 25 jours par an 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures

8

2423

3 2

577 7

32

18

11

0

6000

12000

18000

20102009

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e pa

r heu

re

Protection de la végétationValeur cible

Objectif de qualité6899

13445

4299

7667

10553 10892

15058

11476

12

31

32

6509

81

82

46

La moyenne annuelle des particules en suspension PM10 est globalement stable en 2010.

Pour l’ozone, en 2010, le nombre de jours de dépassement des 120 µg/m3 (moyenne 8 heures) a été plus élevé sur les 2 stations de l’agglomération albigeoise qu’en 2009 (11 jours pour les 2 stations d’Albi en 2010, 9 jours en 2009). L’objectif de qualité pour la protection de la santé humaine n’a pas été respecté sans toutefois dépasser la valeur cible. Concernant la protection de la végétation, la valeur de l’AOT40 est supé-rieure à l’objectif de qualité, mais bien inférieure à ce qui est observé sur l’agglomération toulousaine et à la valeur cible.

Les stations de mesures d’albi ont respecté en 2010 l’ensemble des réglementations fixées pour le dioxyde d’azote, les particules de diamètre inférieures à 10 microns et le dioxyde de soufre. Les valeurs cibles en ozone sont respectées, ce qui n’est pas le cas de l’objectif de qualité.L’ORAMIP n’a pas déclenché de procédure de recommandation et d’information de la population sur la commune ni sur constat ni sur prévision.

15

25

35

45

Moyennes des stations urbaines de ToulouseSq. Delmas - Albi (urbain)

201020092008200720062005

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

40 Valeur limite

30 Objectif de qualité

Moyennes annuelles en particules en suspension PM10 à Albi et à Toulouse

Ozone

Ozone

0

6000

12000

18000

Peyrusse Vieille (rurale)

Toulouse Mazades (urbaine)

Albi Delmas (urbaine)

Albi Cantepau (station périurbaine)

2009

valeur cible

objectif de qualité

6899

13445

4299

7667

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

Protection de la végétation

Page 48: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Moyen12 %

Médiocre 3 %

Très bon 4 %

Bon 81 %

48 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Qualité de l’air à Castres

BiLan de L’indice de QuaLité de L’air à castres en 201085 % de l’année 2010, l’indice de qualité de l’air s’est situé entre 2 (très bon) et 4 (bon). 3 % de l’année, l’indice a été médiocre, soit 10 journées avec un indice 6 (six journées en hiver et quatre en été). Il n’y a pas eu d’indices 7 (mé-diocre) à 10 (très mauvais).

En hiver, l’augmentation des particules en suspension PM10 dans l’air ambiant a provoqué les six indices 6, alors qu’en été l’ozone étant plus présent dans l’air am-biant, il a été à l’origine des indices 6 de juillet et août.

L’augmentation des émissions de polluants particulaires est due, en hiver, au fonctionnement des chauffages

domestiques et industriels associé à des conditions météorologiques particulièrement défavorables à la dispersion de ces polluants.

En été, l’ozone est le résultat de la transformation chimique de polluants, essentiellement émis par le trafic routier et les industries, sous l’action du rayonnement solaire et de la chaleur. Lors de journées particulièrement chaudes et sans vent, l’ozone s’accumule et atteint des concentrations élevées dans l’atmosphère.

Cependant, malgré des niveaux d’ozone importants pen-dant l’été 2010, il n’y a pas eu de dépassement du seuil d’information et de recommandation à la population à Castres.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Castres (Tarn) a été réalisée en continu sur un site urbain : Hôpital et rue Edit.

Urbaine

Typologie des stations : • NO2 = dioxyde d’azote• O3 = ozone• PM10 = particules inférieures à 10 microns

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

Polluant

Taux de représenta-

tivité* (en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à 8h et à 14h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures(en µg/m3)

Nb de jours

moyenne sur 8h > 120

Maximum horaire

(en µg/m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station CASTRES HOPITAL / RUE EDIT (urbain)

Dioxyde d’azote 100 16 114

Ozone 100 51 7182 111 132 7 147

Particules < 10 microns 97 20 63 69 95 6

* Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

Page 49: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

49R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde d’azote

NO2

• Objectif de qualité

• Valeurs limites

• seuils de recommandation et d’alerteNON Toutes les réglementations ont été respectées par la station castraise.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeurs cibles NON- La valeur cible pour la protection de la santé a été atteinte 7 jours à

Castres (soit moins des 25 jours autorisés)- Avec 7182 µg/m3.h pour Castres, la valeur cible pour la protection de la

végétation n’a pas été dépassée (< 18 000)

• Objectif de qualité OUI- L’objectif de qualité pour la protection de la santé a été dépassé 7 jours

à Castres.- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3.h) a

été dépassé à castres (7182 µg/m3.h).

• seuils de recommandation et d’alerte NONLe maximum horaire atteint à Castres a été de 147 µg/m3 à la station de qualité de l’air de Castres (le seuil d’information à la population est déclenché à 180 µg/m3 en moyenne horaire).

Polluant Seuil dépassement Commentaire

Particules PM10

• Objectif de qualité

• Valeurs limites

• seuils de recommandation et d’alerteNON Toutes les réglementations ont été respectées par le site castrais.

12

31

32

6509

81

82

46

Les stations de mesures de Castres ont respecté en 2010 l’ensemble des réglementations fixées pour le dioxyde d’azote et les particules de diamètre inférieures à 10 microns. Les valeurs cibles en ozone sont respectées, cependant l’objectif de qualité est toujours dépassé.

L’ORAMIP n’a pas déclenché de procédure de recommandation et d’information de la population sur la commune ni sur constat ni sur prévision.

15

25

35

45

Moyennes des stations urbaines de ToulouseCastres (urbain)

201020092008200720062005

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

40 Valeur limite

30 Objectif de qualité

Moyennes annuelles en particules en suspension PM10à Castres et à Toulouse

0

5

10

15

20

25

30

35

201020092008

Protection de la santé : nombre de jours de dépassement de l'objectif de qualité et situation par rapport à la valeur cible Nb de jours

Valeur cible : ne pas dépasser plus de 25 jours par an 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures

108

2423

3 2

7

32

18

0

6000

12000

18000

Peyrusse Vieille (rurale)

Toulouse Mazades (urbaine)

Castres

20102009

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e pa

r heu

re

Protection de la végétation

Valeur cible

Objectif de qualité7224

13445

4299

15058

7182

11476

Pour l’ozone, en 2010, le nombre de jours de dépassement des 120 µg/m3 (moyenne 8 heures) est stable à Castres par rapport à 2009. L’objectif de qualité pour la protection de la santé humaine n’a pas été respecté sans toutefois dépasser la valeur cible. Concernant la protection de la végétation, la valeur de l’AOT40 est la valeur la plus faible relevée sur les réseaux des 16 capteurs d’ozone de l’ORAMIP dans la région, toutefois cette valeur est supérieure à l’objectif de qualité, mais bien inférieure à ce qui est observé sur l’agglomération toulousaine et à la valeur cible.

La moyenne annuelle des particules en suspension PM10 est globalement stable en 2010. Cette tendance a éga-lement été observée sur les autres stations urbaines du réseau toulousain.

Ozone

Ozone

Page 50: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Moyen 16 %

Médiocre8 % Très bon

2 %

Bon74 %

50 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Qualité de l’air à Tarbes

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

Polluant

Taux de représenta-

tivité* (en %)

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à 8h et à 14h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures(en µg/m3)

Nb de jours moyenne

sur 8h > 120

Maximum horaire

(en µg/m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station TARBES PAUL BERT (urbain)Dioxyde d’azote 92 22 141

Ozone 99 54 12557 116 155 17 165

Particules < 10 microns 99 22 67 72 129 17

Dioxyde de soufre 97 0,2 5 30

Station TARBES VICTOR HUGO (urbain)Dioxyde d’azote 98 20 124Ozone 100 53 13157 117 160 17 169Dioxyde de soufre 100 0,6 5 29

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

* Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

BiLan de L’indice de QuaLité de L’air à tarBes en 201076 % de l’année 2010, l’indice de qualité de l’air s’est situé entre 2 (très bon) et 4 (bon). 8 % de l’année, l’indice a été médiocre, soit 24 journées avec un indice 6 (quinze journées en période hivernale et neuf en période estivale) et quatre journée avec un indice 7 (deux en été, deux en hiver). Il n’y a pas eu d’indices mauvais ou très mauvais. Enfin, un jour sur 6, l’indice de qualité de l’air a été moyen à Tarbes.

En hiver, l’augmentation des particules en suspension PM10 dans l’air ambiant a provoqué les deux indices 7 (médiocres) les 11 et 29 décembre, alors qu’en période estivale, l’ozone étant plus présent dans l’air ambiant, il a été à l’origine des indices 7 les 24 et 26 juin.

L’augmentation des émissions de polluants particulaires est due, en hiver, au fonctionnement des chauffages domestiques et industriels associé à des conditions météorologiques particulièrement défavorables à la dis-persion de ces polluants.

En été, l’ozone est le résultat de la transformation chimique de polluants, essentiellement émis par le trafic routier et les industries, sous l’action du rayonnement solaire et de la chaleur. Lors de journées particulièrement chaudes et sans vent, l’ozone s’accumule et atteint des concentra-tions élevées dans l’atmosphère.

En 2010, la procédure d’information et de recommanda-tion à la population a été déclenchée pour le départe-ment des Hautes-Pyrénées le 8 juillet 2010. Le modèle de l’ORAMIP prévoyait en effet un risque de dépassement du seuil de 180 µg/m3 en ozone.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Tarbes a été réalisée en continu sur deux sites urbains : Paul Bert et Victor Hugo.

• NO2 = dioxyde d’azote• O3 = ozone• sO2 = dioxyde de soufre • NO = monoxyde d’azote• PM10 = particules inférieures à 10 microns

Urbaine

Typologie des stations :

Page 51: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

51R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde d’azote

NO2

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par les deux stations tar-baises.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeur cible NON

- La valeur cible pour la protection de la santé a été atteinte 17 jours à la station Paul Bert et 17 jours à la station Victor Hugo (soit moins des 25 jours autorisés).

- Avec 12557 µg/m3.h et 13157 µg/m3.h respectivement pour Paul Bert et Victor Hugo, la valeur cible pour la protection de la végétation n’a pas été dépassée (< 18 000).

• Objectif de qualité OUI

- L’objectif de qualité pour la protection de la santé a été dépassé 17 jours à la station Paul Bert et 17 jours à la station Victor Hugo.

- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3.h) n’a pas été respecté sur les 2 stations de Tarbes.

• seuils de recommandation et d’alerte NONLe maximum horaire atteint à Tarbes a été de 160 µg/m3 à la station de qualité de l’air Victor Hugo (le seuil d’information à la population est déclenché à 180 µg/m3 en moyenne horaire).

Polluant Seuil dépassement Commentaire

Particules PM10

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par le site de Tarbes.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde de soufre SO

2

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par le site de Tarbes.

15

25

35

45

201020092008200720062005

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

40 Valeur limite

30 Objectif de qualité

Moyennes des stations urbaines de Toulouse

Paul Bert - Tarbes (urbaine)

12

31

32

6509

81

82

46

Les stations de mesures de Tarbes ont respecté en 2010 l’ensemble des réglementations fixées pour le dioxyde d’azote, les particules de diamètre inférieures à 10 microns et le dioxyde de soufre. Les valeurs cibles en ozone sont respectées, cependant l’objectif de qualité reste à atteindre.

Dans les Hautes-Pyrénées, l’arrêté préfectoral du 24 juin 2010 établit des procédures d’information et d’alerte en cas de dépassement constaté pour l’ozone, le dioxyde d’azote ou le dioxyde de soufre.

En 2010, la procédure d’information et de recommandation à la population a été déclenchée pour le département des Hautes-Pyrénées le 8 juillet 2010. Le modèle de l’ORAMIP prévoyait en effet un risque de dépassement du seuil de 180 µg/m3 en ozone.

0

5

10

15

20

25

30

35

201020092008

Protection de la santé humaineNb de jours

Valeur cible : ne pas dépasser plus de 25 jours par an 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures

14

2423

3 25 6

11

17 17

32

18

0

6000

12000

18000

20102009

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e pa

r heu

re

Protection de la végétationValeur cible

Objectif de qualité8698

13445

4299

10044

12557

15058

11476

13157

Peyrusse Vieille (rurale)Toulouse Mazades (urbaine)

Tarbes Victor Hugo (urbaine)Tarbes Paul Bert (station urbaine)

Moyennes annuelles en particules en suspension PM10 à Tarbes et à Toulouse

La moyenne annuelle des particules en suspension PM10 est stable en 2010. Cette tendance a également été ob-servée sur les autres stations du réseau toulousain. La moyenne annuelle 2010 est identique à Tarbes et, en moyenne, à Toulouse (22 µg/m3).

Pour l’ozone, en 2010, le nombre de jours de dépassement des 120 µg/m3 (moyenne 8 heures) a été plus élevé sur les 2 stations de l’agglomération tarbaise qu’en 2009. L’objectif de qualité pour la protection de la santé humaine n’a pas été respecté sans toutefois dépasser la valeur cible. Concernant la protection de la végétation, la valeur de l’AOT40 est bien supérieure à l’objectif de qualité, mais reste toutefois inférieure à ce qui est observé sur l’agglomération toulousaine et à la valeur cible.

Ozone

Ozone

Page 52: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

52 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Qualité de l’air à Lourdes

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

Polluant

Taux de représen-tativité* (en %)

Moyenne annuelle

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à 8h et à 14h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures

Nb de jours moyenne

sur 8h > 120

Maximum horaire

(en µg/m3)

Nb de moyennes

journ. ≥ 50 µg/m3

Station LOURDES LAPACCA (urbain)Dioxyde d’azote 99 17 129

Ozone 99 52 11062 110 149 14 166

Particules < 10 microns 99 21 60 63 129 6

Station LOURDES rue PARADIS (trafic)Dioxyde d’azote 98 23 90

Monoxyde de carbone 92 0,3 mg/m3 0,3 mg/m3 0,9 mg/m3 1,5 mg/m3

Particules < 10 microns 98 21 58 58 136 2

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air sur Lourdes a été réalisée en continu sur deux sites : un site urbain (Lapacca) et un site trafic (Paradis).

• NO2 = dioxyde d’azote• O3 = ozone• sO2 = dioxyde de soufre • CO = monoxyde de carbone• PM10 = particules inférieures à 10 microns

Trafic

Urbaine

Typologie des stations :

* Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

> En savoir plus : • 1 mg/m3 = 1 milligramme par mètre cube = 1 millième de gramme par mètre cube d’air. • 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

La moyenne annuelle des particules en suspen-sion PM10 est globalement stable en 2010. Cette tendance a également été observée sur les autres stations du réseau toulousain.

15

25

35

45

Moyennes des stations urbaines de Toulouse

Lourdes Lapacca (urbain)

2009 20102008200720062005

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

40 Valeur limite

30 Objectif de qualité

Moyennes annuelles en particules en suspension PM10 à Lourdes et à Toulouse

Page 53: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

53R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

MesuRes

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Dioxyde d’azote

NO2

• Objectif de qualité

• Valeurs limites

• seuils de recommandation et d’alerteNON Toutes les réglementations ont été respectées par les deux stations de

Lourdes.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

OzoneO

3

• Valeur cible NON

- La valeur cible pour la protection de la santé a été atteinte 14 jours à la station de Lapacca (soit moins des 25 jours autorisés).

- Avec 11062 µg/m3.h pour Lapacca, la valeur cible pour la protection de la végétation n’a pas été dépassée (< 18 000).

• Objectif de qualité OUI

- L’objectif de qualité pour la protection de la santé a été dépassé 14 jours à la station de qualité de l’air de Lourdes Lapacca.

- L’objectif de qualité pour la protection de la végétation (6000 µg/m3.h) a été dépassé à Lapacca (11062 µg/m3.h).

• seuils de recommandation et d’alerte NONLe maximum horaire atteint à Lourdes a été de 166 µg/m3 à la station de qualité de l’air Lapacca (le seuil d’information à la population est déclenché à 180 µg/m3 en moyenne horaire).

Polluant Seuil dépassement Commentaire

Particules PM10

• Objectif de qualité

• Valeurs limites

• seuils de recommandation et d’alerteNON Toutes les réglementations ont été respectées par les deux sites de

Lourdes.

Polluant Seuil Dépassement Commentaire

Monoxyde de carbone CO

• Valeur limite pour la protection de la santé humaine NON La réglementation a été respectée.

12

31

32

65

09

81

82

46

Les stations de mesures de Lourdes respectent l’ensemble des réglementations fixées pour le dioxyde d’azote, les par-ticules de diamètre inférieur à 10 microns et le monoxyde de carbone. Les valeurs cibles en ozone sont respectées cependant l’objectif de qualité reste à atteindre.

Dans le département des Hautes-Pyrénées, l’arrêté préfectoral du 24 juin 2010 établit des procédures d’information et d’alerte en cas de dépassement de seuil pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules en suspension PM10. Il définit également trois zones d’application de ces procédures : l’arrondissement de Tarbes (225 communes), l’arrondissement de Lourdes/Argeles-Gazost (89 communes) et l’arrondissement de Bagnères-de-Bigorrre (163 communes).

En 2010, la procédure d’information et de recommandation à la population a été déclenchée pour le département des Hautes-Pyrénées le 8 juillet 2010. Le modèle de l’ORAMIP prévoyait en effet un risque de dépassement du seuil de 180 µg/m3 en ozone.

0

5

10

15

20

25

30

35

201020092008

Protection de la santéNb de jours

Valeur cible : ne pas dépasser plus de 25 jours par an 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures

4

16

2423

3 2

32

14

18

0

6000

12000

18000

Peyrusse Vieille (rurale)

Toulouse Mazades (urbaine)

Lourdes Lapacca (station urbaine)

20102009

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e pa

r heu

re

Protection de la végétationValeur cible

Objectif de qualité8961

13445

4299

11476

15058

11062

Pour l’ozone, en 2010, le nombre de jours de dé-passement des 120 µg/m3 (moyenne 8 heures) est en légère baisse sur la station urbaine de Lourdes par rapport à 2009. L’objectif de qualité pour la protection de la santé humaine n’a pas été respecté (14 jours de dépassement) sans toutefois dépasser la valeur cible (25 jours de dépassement autorisés). Concernant la protec-tion de la végétation, la valeur de l’AOT40 est équivalente au niveau rural et bien supérieure à l’objectif de qualité (6000 µg/m3.h), mais reste toutefois inférieure à ce qui est observé sur l’agglomération toulousaine et à la valeur cible (18000 µg/m3.h).

Ozone

Ozone

Page 54: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les stations de mesures rurales respectent l’ensemble des réglementations fixées pour le dioxyde d’azote et les particules en suspension. Les valeurs cibles en ozone sont respectées, ce qui n’est pas le cas de l’objectif de qualité.

sur le département de la Haute-Garonne, l’arrêté préfectoral du 7 juillet 2009 établit des procédures d’information et d’alerte en cas de dépassement constaté ou prévu pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules en suspension. Il définit également trois zones d’application de ces procédures : le nord du département de la Haute-Garonne, l’agglomération toulousaine, et le sud du département de la Haute-Garonne.

Qualité de l’air en zone rurale

54 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les résuLtats par station et par poLLuant en 2010

Polluant

Taux de représen-tativité* (en %)

Moyenne annuelle

AOT40**(en

µg/m3.h)

Maximum journalier

(en µg/m3)

Max moyenne 24 heures à

partir des don-nées arrêtées à 8h et à 14h

Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures(en µg/m3)

Nb de jours moyenne sur

8h > 120 µg/m3

Maximum horaire

(en µg/m3)

Station BELESTA EN LAURAGAIS (rurale régionale)Dioxyde d’azote 96 6 µg/m3 46

Ozone 100 65 µg/m3 12650 124 145 35 150

Station GAUDONVILLE (rurale régionale)Ozone 99 64 µg/m3 11998 119 146 18 156

Station PEyRUSSE VIEILLE (rurale nationale)Dioxyde d’azote 98 3 µg/m3 32Ozone 100 66 µg/m3 11476 112 140 18 151Particules inférieures à 10 microns 94 22 µg/m3 57 52 88Particules inférieures à 2,5 microns 96 14 µg/m3 51 73Benzo(a)pyréne 0,04 ng/m3

* Données validées sur l’année**AOT40 = l’AOT40 exprimé en microgrammes par mètre cube par heure, est égal à la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (soit 40 ppb) et 80 µg/m3 en utilisant uniquement les valeurs sur une heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures, de mai à juillet.

> En savoir plus : 1 µg/m3 = 1 microgramme par mètre cube = 1 millionième de gramme par mètre cube d’air.

La surveiLLanceEn 2010, la surveillance de la qualité de l’air dans les zones rurales a été réalisée en continu sur trois sites : deux sites ruraux régionaux (Bélesta en Lauragais en Haute-Garonne et Gaudonville dans le Gers) et un site rural national (Peyrusse-Vieille dans le Gers). La station de Peyrusse-Vieille a été équipée d’un analyseur de particules fines inférieures à 2,5 microns et d’un suivi du benzo(a)pyrène dans l’atmosphère.

• NO = monoxyde d’azote• NO2 = dioxyde d’azote• O3 = ozone• PM10 = particules inférieures à 10 microns• PM 2,5 = particules fines inférieures à 2,5 microns

Rurale régionale

Rurale nationale

Typologie des stations :

31

32

6509

81

82

Toulouse

12

46

Page 55: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

55R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

L’ozone résulte de réactions chimiques très complexes entre certains polluants dits polluants précurseurs. Les niveaux rencontrés sont particulièrement élevés en périphérie des zones urbaines où les émissions de précurseurs sont im-portantes et où l’ensoleillement et les températures sont particulièrement élevés et persistants.

La station de Peyrusse-Vieille est éloignée des zones urbaines, elle permet donc de déterminer le niveau de fond de l’ozone. sur ce site, les niveaux d’ozone mesurés sont fonction des sources naturelles de précurseurs, du transport de l’ozone et de ses précurseurs sur de grandes distances, et de l’apport stratosphérique en ozone. Depuis 1994, les niveaux annuels d’ozone de fond ont varié entre 55 et 72 µg/m3. La concentration annuelle la plus élevée a été mesurée pendant l’année 2003, année particulièrement marquée par la pollution à l’ozone du fait de la canicule.

Les moyennes annuelles des 3 stations rurales de l’ORAMIP sont du même ordre de grandeur mais, contrairement à

Peyrusse-Vieille et à Gaudonville (2 stations situées dans le Gers à l’ouest de l’agglomération toulousaine), le nombre de dépassements de la valeur cible et de la valeur de l’AOT 40 observé à Bélesta en Lauragais est plus élevé. En effet, la station du Lauragais, à l’est de Toulouse, est davantage influencée par les conditions météorologiques et les émissions anthropiques (précurseurs d’ozone) de l’agglo-mération toulousaine.

Lorsque l’on s’éloigne des villes, tout en restant sous leur panache, la quantité de précurseurs émis diminue. L’ozone ne réagira plus avec le monoxyde d’azote alors que l’ensemble des autres réactions va se poursuivre lors du déplacement des masses d’air. La concentration en ozone va donc augmenter car l’ozone formé n’est plus détruit.

MesuRes

situation par rapport à La régLementation en 2010Polluant Seuil dépassement commentaire

Dioxyde d’azoteNO

2

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées par les deux stations rurales mesurant ce polluant.

OzoneO

3

• Valeurs cibles OUI

- La valeur cible pour la protection de la santé humaine a été dépassée moins de 25 jours à Gaudonville et à Peyrusse Vieille (respectivement 18 jours de dépasse-ment) mais plus de 25 jours à Bélesta en Lauragais (35 jours de dépassement).

- Il n’y a eu aucun dépassement de la valeur cible pour la protection de la végétation.

• Objectif de qualité OUI

- Toutes les stations de l’ORAMIP ont dépassé l’objectif de qualité pour la protection de la santé. La concentration horaire maximale obtenue sur le réseau de l’ORAMIP a été atteinte à Toulouse Berthelot.

- Toutes les stations de l’ORAMIP ont enregistré un dépassement de l’objectif de qualité (valeur à atteindre) pour la protection de la végétation. En zone rurale, Gaudonville enregistre un maximum horaire de 146 µg/m3, Bélesta 145 µg/m3, Peyrusse-Vieille 140 µg/m3.

• seuils de recommandation et d’alerte OUI- La procédure d’information et de recommandation du public a été déclenchée sur prévision le 08/07 en Haute-Garonne, dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et en Ariège. Le maximum atteint est de 191 microgrammes par mètre cube à la station de qualité de l’air de Montgiscard (31 - sicoval).

Particules PM10

• Objectif de qualité• Valeurs limites• seuils de recommandation et d’alerte

NON Toutes les réglementations ont été respectées. La moyenne annuelle est de 22 µg/m3 en zone rurale à Peyrusse-Vieille (ne pas dépasser 30 µg/m3).

Particules fines PM2,5

• Valeur cible• Valeur limite NON La moyenne annuelle enregistrée à Peyrusse Vieille (14 µg/m3) respecte

la valeur cible (ne pas dépasser 25 µg/m3).

Benzo(a)pyrène • Valeur limite NON La valeur limite (1 ng/m3) est respectée à Peyrusse Vieille (0,04 ng/m3).

ozone : les moyennes annuelles les plus élevées sont mesurées en zone rurale

0

20

40

60

80

Bélesta en Lauragais (station rurale)Gaudonville (rurale) Toulouse Berthelot (urbain)

Peyrusse-Vieille (rurale)

mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e

201020092008200720062005200420032002200120001999199819971996199519941993

2003 : année de la canicule

0

6000

12000

18000

20102009

Valeur cible

Objectif de qualité

15058

1147612650

11998

Toulouse Mazades (urbaine)

Peyrusse Vieille (rurale)

Gaudonville (rurale)

Bélesta en Lauragais (station rurale)

Protection de la végétation

Mic

rogr

amm

es p

ar m

ètre

cub

e pa

r heu

re

Nb de jours

Protection de la santé : nombre de jours de dépassement des 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures

0

5

10

15

20

25

30

35

201020092008

Valeur cible : ne pas dépasser plus de 25 jours par an 120 µg/m3 en moyenne glissante sur 8 heures

32

18 18

35

Page 56: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

inve

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La qualité de l’airen région Midi-Pyrénées

R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Page 57: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

57R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

inventaiReAct’Air

L’oramip puBLie Les résuLtats d’act’air : L’inventaire régionaL des émissions de poLLuants atmospHériQues

L’ORAMIP s’est lancé, depuis près de 10 ans, dans l’élaboration d’un inventaire des émissions de polluants atmosphériques. Un premier inventaire a été élaboré en 2001 puis actualisé en 2005. En 2009, l’ORAMIP a entrepris, dans le cadre du Contrat de Projets État-Région, une actualisation de son inventaire en partenariat avec l’OREMIP (Observatoire Energie Midi-Pyrénées). Cet inventaire, finalisé en 2010 grâce à l’outil Act’Air développé par l’ORAMIP, répertorie cinq secteurs d’émissions (transport, industrie, agriculture, résidentiel et tertiaire) et trente polluants, dont les gaz à effet de serre. Dès le 1er semestre 2011, l’ORAMIP mettra à disposition sur internet les résultats de cet inventaire, par secteur et par commune, pour les 3 000 communes de Midi-Pyrénées.

de nombreuses applications… L’inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre permet à l’ORAMIP :

> d’améliorer la qualité et la résolution des prévisions de qualité de l’air sur la région,

> de prendre en compte les particules inférieures à 10 mi-crons en plus de l’ozone et du dioxyde d’azote dans les prévisions sur Midi-Pyrénées,

> de disposer et de mettre à disposition des collectivités des données sur les gaz à effet de serre à l’échelle com-munale sur l’ensemble de la région Midi-Pyrénées,

> de développer des outils d’aides à la décision pour la mise en œuvre de procédures de prévention des épiso-des de pollution dans le cadre du Plan pour la Protec-tion de l’Atmosphère de l’agglomération toulousaine,

> d’accompagner les collectivités dans la mesure de l’effi-cacité des politiques publiques pour l’amélioration de la qualité de l’air et la diminution des gaz à effet de serre.

à l’origine des principales émissions de polluants atmosphériques de la région : le transport pour les oxydes d’azote (nox) et le résidentiel/tertiaire (chauffages) pour les particules en suspension pm10

Le secteur résidentiel/tertiaire repré-sente la part la plus importante des émis-sions de particules PM10 dans la région (42 % des émissions). L’agriculture arrive en seconde position avec 36 %. Précisons que les émissions issues de l’agriculture sont principalement dues au labourage et au séchage des céréales, ce sont des émissions très diffuses contrairement aux émissions dues au transport (21 % des émissions de particules PM10) et au résidentiel/tertiaire (les chauffages), qui sont des émissions très localisées, liées quant à elles aux principaux axes rou-tiers et aux agglomérations.

Pour les PM2,5, 85 % des émissions pro-viennent des chauffages et du transport.

Les émissions de particules inférieures à 10 microns (PM10)

0,5 %

36 % 42 %

21 %

30 % 24 %

14 %32 %

Le transport et l’agriculture sont responsables de près des 2/3 des émissions de gaz à effet de serre dans la région. Globalement, les émis-sions du transport s’élèvent à 6,8 millions de tonnes de CO2, dont 2,3 millions de tonnes de CO2 pour l’agglomération toulousaine (aire urbaine des 72 communes).

Les émissions de gaz à effet de serre en tonnes équivalent CO2 par secteur en Midi-Pyrénées.

Agriculture

Résidentiel/tertiaire (chauffage)

Industrie

Transport

Le transport représente 66 % des oxydes d’azote émis en Midi-Pyrénées et 69 % des oxydes d’azote émis dans le département de la Haute-Garonne.

66 %

12 %

14 %

8 %

69 %

6 %

12 %

14%

La part des oxydes d’azote par secteur en Midi-Pyrénées

La part des oxydes d’azote par secteur en haute-garonne

Page 58: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

58 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Act’Air

Act’air peut être utilisé pour prévoir l’évolution des émissions en fonction des différents scénarios prévus sur un territoire et ainsi servir à évaluer l’efficacité des projets envisagés et contribuer à la réduction des émissions de polluants. Act’air permet de prendre en compte un large éventail de paramètres lors de la réalisation de ces scénarios comme : les améliorations techniques notamment dans le secteur des transports avec la prise en compte des normes Euro, l’évolution de la démographie, l’évolution du parc automobile, l’utilisation accrue des transports en commun, une meilleure gestion dans l’utilisation des engrais, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, etc.

Un inventaire d’émissions est en constante évolution en fonction des nouvelles données disponibles que ce soit :

> des données statistiques, comme un recen-sement INsEE ou des données agricoles (sur-face par culture et cheptel)

> des améliorations sur la méthodologie de calcul des émissions avec des facteurs d’émis-sions plus précis,

> des changements dans le nombre de sources d’émissions comme la création ou la dispari-tion d’une usine ou d’une route, etc.

Act’air permet d’intégrer rapidement ces nou-velles données afin d’être toujours plus proche de la réalité.

Act’Air est l’outil de calcul, développé par l’ORAMIP, utilisé pour faire l’inventaire des émissions de polluants. L’inventaire d’émissions consiste à référencer les émissions totales de polluants (en kg) :

> pour une année civile ;

> pour une trentaine de polluants (NOx, PM10, COV, métaux, HAP, GEs, etc.) ;

> pour chaque commune de la région (3 021 communes en Midi-Pyrénées) ;

> par secteur d’activité (agriculture, industrie, résidentiel et tertiaire, transport).

Afin d’assurer la cohérence et la comparabilité des données, la méthodologie utilisée est commune à l’ensemble des AAsQA (associations Agréées de surveillance de la Qualité de l’Air). L’outil Act’Air permet de garantir la traçabilité des résultats.

L’nventaire des polluants atmosphériques, finalisé en 2010 grâce à l’outil Act’Air développé par l’ORAMIP, répertorie cinq secteurs d’émissions (transport, industrie, agriculture, résidentiel et tertiaire) et trente polluants, dont les gaz à effet de serre.

Carte des émissions des particules en suspension dans

l’air réalisée à partir de 4 grands types de sources de pollution

atmosphérique :

trafic

agriculture

industries

chauffages

L’oramip développe act’air : pour être acteur de la Qualité de l’air dans sa commune

+

=

+

+

Page 59: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

59R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

inventaiRe

La distribution des émissions d’oxydes d’azote en ré-gion Midi-Pyrénées met en évidence les principaux axes routiers et les agglomérations de la région. Cer-taines communes restent très impactées par le tra-fic routier de "transfert", alors qu’elles ont un nombre d’habitants très faible en proportion. C’est notamment le cas de : la RN20 (secteur Cahors - Montauban), l’A75, à la hauteur de Millau, la vallée d’Ax-les-Thermes/ Andorre. Ces communes ont donc un apport de "CO2 subi" important.

Contrairement aux émissions d’oxydes d’azote qui sont essentiellement liées au transport, les particules en sus-pension ont des origines très variées et sont réparties de façon assez homogène. Néanmoins la carte des émis-sions fait ressortir les principales zones agricoles de la région, les agglomérations et les grands axes routiers.

Les grandes cultures représentent la source principale de particules. Mais la plupart (plus des trois-quarts) sont des particules supérieures à 10 microns. Ce sont les moins dangereuses pour la santé et elles restent peu long-temps dans l’air. Viennent ensuite les émissions liées aux chauffages, notamment aux chauffages au bois, qui sont essentiellement de taille inférieures à 2,5 microns (les plus dangereuses pour la santé). Pour finir, les sources localisées (l’industrie et les grands axes routiers) émet-tent des particules de toute taille.

L’oramip s’adapte pour répondre aux demandes localesL’inventaire de l’ORAMIP, régulièrement actualisé, suit l’évolution des émissions de polluants en région Midi- Pyrénées. Il peut ainsi permettre de dresser une première estimation sur l’efficacité des actions menées pour la ré-duction des émissions dans le cadre des plans régionaux et locaux, notamment ceux issus de la Loi Grenelle 2 :

schéma Régional Climat Air Énergie, Plan pour la Protec-tion de l’Atmosphère (agglomérations de plus de 250 000 habitants), Plan Climat-Énergie Territorial (zones de plus de 50 000 habitants), agendas 21, etc.

Les résultats de l’inventaire sont actuellement proposés sous forme cartographique à la commune et seront, dans le cou-rant du 1er semestre 2011, mis à la disposition du public sur internet, par commune, sous forme chiffrée et graphique.

act’air : pour agir sur les émissions de polluants atmosphériques à l’échelle locale et régionaleLes données brutes issues de l’inventaire, auxquelles s’ajoute l’expertise des ingénieurs de l’ORAMIP, permet-tent une analyse fine des leviers d’actions mis en œuvre ou prévus afin de contribuer à la réduction des émissions sur un territoire. Act’Air peut ainsi être utilisé par les col-lectivités comme un véritable outil d’aide à la décision.

L’ORAMIP propose en effet de fournir une liste d’indicateurs pertinents et leur suivi sur plusieurs années, créant ainsi un véritable Observatoire de la qualité de l’air urbain en Midi-Pyrénées en développant les partenariats avec les agglomérations et les communes de la région, et en mutualisant les investissements opérés par les différents partenaires de cet Observatoire.

Page 60: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

60 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Prévisions

L’oramip prévoit La QuaLité de L’air en région midi-pyrénées

En 2010, la plateforme de prévision de l’ORAMIP a fourni tous les matins une carte de la région Midi-Pyrénées sur laquelle apparaissent les prévisions en ozone et en dioxyde d’azote. Ces cartes ont été réalisées pour le jour même, le lendemain J+1 et le surlendemain J+2.

Cette plateforme (version 2) utilise le cadastre d’émissions ORAMIP datant de 2005 et fournit des prévisions à fine échelle sur l’agglomération toulousaine et à moyenne échelle sur le reste de la région Midi-Pyrénées.

Une mise à jour de cette plateforme (version 3) est prévue courant 2011 pour prendre en compte le nouveau cadastre d’émissions de l’ORAMIP et fournir des prévisions à fine échelle sur l’ensemble de la région.

Tous les jours, retrouvez

les prévisions de l’ORAMIP

sur www.oramip.org

Page 61: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

61R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

étudesÉtudes spécifiques

1 Plan de déplacements urbains de l’agglomération toulousaine révisé à l’horizon 2020 (31)

2 Évaluation de l’impact sur la qualité de l’air des murs végétalisés installés pont Raynal à Toulouse (31)

3 Qualité de l’air aux abords de la Route Nationale 124 à Colomiers, École Paul Bert (31)

4 Mesures de la qualité de l’air autour de l’incinérateur des boues de l’usine de dépollution des eaux usées de Ginestous-Garonne à Toulouse (31)

5 Quantification de plusieurs polluants dans l’air à proximité de l’usine Tarnaise des Panneaux à Labruguière (81)

6 Évaluation de la qualité de l’air au sein du Lycée CROs de Pamiers (09)

7 Étude comparative et statistique - station DOAs Toulouse (31)

8 Étude comparative et statistique - stations de l’agglomération du Grand Tarbes (65)

9 Pesticides : rapport DRAAF sur Prélèvements CRUIsER - Midi-Pyrénées

10 Impact des émissions issues du trafic routier sur la qualité de l’air du Grand Rodez (12)

11 Mesures d’odeurs autour de la station de récupération et de traitement des eaux de pluie de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (31)

12 État 0 - Ligne E Tramway de Toulouse (31)

13 Pesticides : rapport DRAAF sur Prélèvements Imidaclopride - Midi-Pyrénées

14 Rapport sur l’évaluation de la qualité de l’air sur le site de l’usine Rio TintoAlvan à Beyrède, 2 (65)

15 Plan de surveillance de la Qualité de l’Air de la ligne B du métro toulousain - 4ème campagne de mesures - hiver 2009-2010 (31)

16 État initial de la qualité de l’air aux abords de la RD902 (31)

17 Impact d’un chantier de dépollution à Viviez (12)

Les études spécifiQues réaLisées en 2010

Toutes les études de l’ORAMIP font l’objet d’une synthèse détaillée, diffusée sur www.oramip.org

4

2

8

14

517

11 1223

6

10

15

16

Les résultats des études surlignées figurent dans les pages suivantes

17

Page 62: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Étude 2010 : Usine de Ginestous-Garonne à Toulouse

62 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

QuaLité de L’air et traitement des eaux usées

Résultats de la 5e édition du programme de surveillance de la qualité de l’air aux abords de l’usine d’in-cinération des boues de la station de traitement des eaux usées de l’agglomération toulousaine.

À la demande de Veolia Eau, l’ORAMIP a réalisé les premières mesures de la qualité de l’air aux abords de l’usine de traitement des eaux de Ginestous-Garonne au printemps 2000. L’objectif était alors de définir un état zéro de la qualité de l’air avant la mise en route d’un incinérateur de boues. Depuis sa mise en service, en novembre 2003, Veolia Eau a pour obligation d’assurer une surveillance de la qualité

de l’air dans l’environnement de la station d’épuration. Veolia Eau a sollicité l’ORAMIP afin d’effectuer ce suivi : des mesures de gaz polluants et de métaux contenus dans les poussières atmosphériques sont réalisées à raison de deux campagnes par an, l’une au printemps, l’autre

en automne. En 2007, à la demande de la DREAL, la mesure de l’arsenic et des dioxines et furanes (une fois par an pour ces dernières) sont venues compléter le dispositif de surveillance. Ainsi, cinq campagnes de mesures ont été réalisées depuis la mise en service de l’incinérateur.

résultats de la campagne 2010 : réglementation respectéeDeux sites de mesures ont été retenus pour assurer la surveillance de la qualité de l’air aux abords de l’usine d’incinération de Ginestous : l’un exposé au vent de nord-ouest et l’autre au vent de sud-est. Chaque campagne de mesures dure, en moyenne, 2 semaines sous les vents dominants.Pour chacun des polluants surveillés, les teneurs enregistrées sont comparées aux concentra-tions mesurées par diverses stations fixes toulousaines de l’ORAMIP mais également aux normes en vigueur.

Les concentrations en oxydes d’azote, particules en suspension et dioxyde de soufre évoluent de la même manière que les stations de qualité de l’air ORAMIP de Toulouse prises comme référence. Ces polluants semblent donc émis par les mêmes types de sources que ceux rencontrés en site urbain ou périurbain (transport, chauffages). Cependant, dans la zone étudiée, on note la présence de plusieurs entreprises potentiellement émettrices de monoxyde d’azote, particules en suspension, de dioxyde de soufre et métaux particulaires pouvant induire ponctuellement des "pics" de concentration.

Le monoxyde de carbone (CO)

Concentrations inférieures à celles enregistrées sur les stations ORAMIP en proxi-mité de trafic routier dans Toulouse. Réglementation respectée.

Les oxydes d’azote (NO & NO2)

Concentrations moyennes inférieures à celles mesurées par les stations ORAMIP en proximité de trafic routier dans Toulouse mais supérieures à celles relevées sur les stations ORAMIP en air ambiant de fond dans l’agglomération.Réglementation respectée.

Les particules en suspension inférieures à 10 microns (PM10)

Concentrations moyennes et maxima horaires et journaliers supérieures à celles mesurées en site urbain toulousain.Réglementation respectée.

Le dioxyde de soufre (SO2)

Concentrations faibles et du même ordre de grandeur que celles obtenues sur toutes les stations de qualité de l’air de Toulouse.Réglementation respectée.

Métaux particulaires : cadmium, mercure, arsenic

et plomb

Teneurs faibles, proches de celles rencontrées dans le centre ville de Toulouse, excepté les concentrations en plomb plus élevées que celles mesurées dans le centre de Toulouse. Réglementation respectée.

Dioxines et furanes

Teneurs en dioxines/furanes légèrement supérieures à celles mesurées sur les autres sites de Midi-Pyrénées. Les dioxines mesurées rue Bernard Délicieux et rue Marie Laurencin peuvent être, en partie, attribuées à l’unité d’incinération des boues, cependant il y a certainement dans la zone étudiée des sites de combustions non maitrisées qui génèrent des concentrations en dioxines localement importantes.Il n’existe pas de réglementation pour ces polluants dans l’air ambiant.

Page 63: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

63R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

études

dépoLLution industrieLLe et suivi de QuaLité de L’air à viviez dans L’aveyron

La société Umicore s’est engagée dans un vaste programme de réhabilitation de ses anciens bassins de stockage des résidus issus de la métallurgie du zinc (usine créée au XIXe siècle).

u métaux particulaires

Le site de l’usine est celui qui met en évidence les concentrations mensuelles les plus élevées du réseau de mesures pour trois des quatre métaux : arsenic, plomb et zinc.

La concentration moyenne en cadmium la plus élevée est relevée place du 8 mai. La moyenne annuelle 2010 de ce site est cependant forte-ment influencée par la concentration en cad-mium mesurée en avril 2010 à 117 ng/m3. En s’affranchissant de l’influence de cette donnée, le site de l’usine est le plus exposé en moyenne au cadmium. Le site du stade du Travet au sud du domaine d’étude est moins exposé aux mé-taux lourds.

Vis-à-vis de la réglementation dans l’air am-biant, les niveaux de concentration en cad-mium des sites "USINE" et "PLACE 8 MAI" sont supérieurs à la valeur cible fixée à 5 ng/m3 en moyenne annuelle. Les niveaux de concentra-tion en arsenic sur le réseau de suivi restent quant à eux inférieurs à la valeur cible de 6 ng/m3 en moyenne annuelle mais sont cependant supérieurs aux niveaux de concentration géné-ralement observés en situation urbaine. Pour le

L’objectif à terme est d’éliminer tout risque d’entraînement de polluants métalliques dans les eaux souterraines et de surface.

Umicore a retenu l’ORAMIP, organisme agréé pour la surveillance de la qualité de l’air en Midi-Pyrénées et reconnu pour son indépendance, pour assurer la surveillance de la qualité de l’air pendant toute la durée des travaux de dépollution.

L’ORAMIP réalise donc pendant toute la durée du chantier, sur plusieurs stations de mesures, fixes et mobiles, la détermination des :

> particules en suspension de taille inférieure à 10 microns (PM10) et des éléments métal-

liques (arsenic, cadmium, plomb et zinc), avec une analyse mensuelle de l’échantillon prélevé en continu pendant le mois,

> retombées atmosphériques totales et des mêmes métaux que ceux mentionnés ci-dessus, avec une analyse bimestrielle de l’échantillon prélevé en continu pendant 2 mois,

> et ponctuellement le suivi des particules en suspension PM10, avec un analyseur fournissant, en continu, des données quart horaire, à proximité immédiate des zones d’habitation et selon l’avancement des travaux.

Étude 2010 : Usine Umicore

Moyenne2010

Arsenic Cadmium Plomb Zinc

site "Usine" 1,4 ng/m3 7,4 ng/m3 14,5 ng/m3 102 ng/m3

site "Place du 8 mai"

0,7 ng/m3 13 ng/m3 5,6 ng/m3 77 ng/m3

site "stade" 0,9 ng/m3 0,9 ng/m3 5,9 ng/m3 32 ng/m3

Moyennes mensuelles en cadmium dans les particules en suspension PM10 en 2010

Fond

de

cart

e ©

Goo

gleM

ap

Page 64: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

64 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Concentrations moyennes sur les trois sites sur l’année 2010.

Étude 2010 : Usine Umicore

plomb dans les particules en suspension PM10 les concentrations moyennes sur l’ensemble du réseau de suivi restent bien inférieures à l’ob-jectif de qualité et à la valeur limite fixés en moyenne annuelle respectivement à 250 ng/m3

et 500 ng/m3. Les niveaux de concentration en moyenne annuelle sont globalement similaires à ceux habituellement mesurés en situation urbaine. Enfin pour le zinc, il n’existe pas de réglementation pour ce composé dans l’air ambiant mais le niveau de concentration en si-tuation rurale en Midi-Pyrénées est de 12 ng/m3

sur ces 5 dernières années.

u particules en suspension (pm10 et pm2,5)

Le réseau de suivi des particules en suspension inférieures à 10 microns (PM10) met en évi-dence des niveaux de concentration conformes à la réglementation en moyenne annuelle. Le site le plus exposé est celui dénommé "Usine" (18 µg/m3) mais les écarts de concentrations entre les trois sites sont relativement limités.

sur cette année 2010, les niveaux de concen-tration mesurés sont inférieurs à l’objectif de qualité fixé par la réglementation à 30 µg/m3 en moyenne annuelle et sont du même ordre de grandeur que ce qui est mis en évidence en situation rurale.

Afin de compléter le suivi des particules en sus-pension PM10, une campagne de mesures des particules en suspension PM2,5 a été organisée à proximité du préleveur "Usine" du 18 octobre au 18 novembre 2010. Les particules en sus-pension PM2,5 correspondent aux particules en suspension ayant un diamètre inférieur à 2,5 microns.

Valeurs maximales (horaires et journalières) mesurées sur le site "Usine" du réseau UMI-CORE pour les particules en suspension de type PM2,5 et à titre de comparaison pour une sta-tion rurale et une station urbaine du réseau ORAMIP sur la même période :

Les niveaux de concentration en particules en suspension PM2,5 mesurés sur le site "Umicore" sont en moyenne similaires à ceux qui ont été mis en évidence en milieu urbain durant la même période. Les concentrations en milieu rural sont plus faibles et présentent une am-plitude de variation des concentrations nette-ment moins importante.

PM10 "Usine" "Place8 mai" "stade"

Moyenne 2010

18 µg/m3 16,6 µg/m3 17,3 µg/m3

PM2,5UMICORE

PM2,5RURAL

PM2,5URBAIN

Moyenne 15 µg/m3 11 µg/m3 14 µg/m3

Conc. Horaire max.

77 µg/m3 34 µg/m3 85 µg/m3

Conc. Journ. max

34 µg/m3 21 µg/m3 35 µg/m3

Station de qualité de l’air ORAMIP "Place du 8 mai 1945" à Viviez (12)

Page 65: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

65R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

études

Le niveau de concentration au cours de ce mois de mesures peut être comparé à la concentra-tion moyenne annuelle 2010 du site urbain. Le niveau de concentration ainsi estimé en moyenne annuelle sur le site Umicore serait de 17,5 µg/m3, ce qui serait inférieur à la valeur cible de 20 µg/m3 et à la valeur limite de 29 µg/m3 en moyenne annuelle.

u retombées totalesLe réseau de mesure installé dans la vallée a permis un suivi sur l’ensemble de l’année 2010, tandis qu’à partir du mois de mai des capteurs temporaires ont été installés à proximité des zones d’extraction et de traitement des sols. Les quantités moyennes de retombées totales sur les différents sites sont inférieures à la valeur de référence de 350 mg/m².jour en moyenne annuelle. Concernant la présence de métaux dans ces retombées totales, les valeurs de réfé-

rence issues des référentiels environnementaux suisse (Opair) et Allemand (TA Luft) sont dépas-sées en moyenne annuelle sur plusieurs sites.

Pour le réseau permanent en vallée, les quantités moyennes de retombées de cadmium, arsenic et zinc sont supérieures aux valeurs de référence sur les sites "Usine" et "Voie ferrée".

Concernant le réseau implanté à proximité des secteurs d’extraction et de traitement, les sites "Montplaisir", "Dunet Plateforme" et "Igue Bas" sont les plus exposés. Ces trois sites mettent en évidence des quantités moyennes de retombées pour les quatre métaux (arsenic, cadmium, plomb et zinc) au-dessus des valeurs de référence. Le suivi sur les sites à proximité des zones d’extraction et de traitement étant en place depuis mai 2010, les quantités moyennes observées par les échantillonneurs ne sont pas totalement représentatives des moyennes annuelles (sous-estimation ou surestimation).

Moyenneannée 2010

USINE 8 MAI sTADE VOIE FERRÉE AUBIN

retombées tota-les (mg/m2.jour)

109 98 80 110 88

Analyses Chimiques des Retombées Totales

Cadmium (µg/m².jour)

4,7 3,1 0,7 4,1 0,6

Plomb (µg/m².jour)

68 28 19 43 22

Zinc (µg/m².jour)

440 390 901 1 422 384

Arsenic (µg/m².jour)

4,6 1,3 1,2 4,9 1,6

Moyenneannée 2010

MONT PLAISIR

DUNET CLOTURE

DUNET PLATEfORME

IGUE BAS IGUE HAUT

retombées tota-les (mg/m2.jour)

251 75 157 99 90

Analyses Chimiques des Retombées Totales

Cadmium (µg/m².jour)

5,4 1,2 39,6 3,5 0,9

Plomb (µg/m².jour)

133 60 1 052 162 51

Zinc (µg/m².jour)

951 254 4 559 1 508 211

Arsenic (µg/m².jour)

22,3 5,6 86,7 11,7 5,0Station de qualité de l’air ORAMIP "Usine Umicore" à Viviez (12)

Page 66: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Étude 2010 : Qualité de l’air du Grand Rodez

66 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

dans le cadre de cette étude, l’oramip a installé 30 capteurs à diffusion passive pour mesurer le dioxyde d’azote et le ben-zène dans l’air ambiant. Globalement les niveaux de concentration en dioxyde d’azote respectent la valeur limite de protection de la santé humaine fixée à 40 µg/m3

en moyenne annuelle. seuls quatre sites ont mis en évidence un niveau de concentration

supérieur à cette valeur limite bien que la ma-jorité des sites soient implantés à proximité d’axes routiers et, de fait, directement influen-cés par les émissions issues du trafic routier. Les niveaux de concentration en dioxyde d’azote les plus élevés correspondent aux sites implantés près des axes routiers les plus importants et aux axes pour lesquels les conditions de disper-sion sont moins favorables.

Pour les sites de mesure du benzène, les concentrations sont les plus importantes au niveau des sites à proximité des axes présentant des conditions de dispersion limitées et/ou des vitesses ré-duites. Les niveaux de concentration mesurés au cours de cette campagne de mesure se situent en-dessous de la valeur limite fixée à 5 µg/m3 en moyenne annuelle. Sept des huit sites de mesure du benzène ont cependant mis en évidence des niveaux de concentration supérieurs à l’objectif de qualité fixé à 2 µg/m3 en moyenne annuelle.

Le calcul des émissions de gaz à effet de serre montre que les émissions de dioxyde de carbone représentent ainsi 16 % des émissions de co2 issues du trafic routier sur le département de l’aveyron et 1,5 % de celles de la région midi-pyrénées.Les routes prises en compte dans cette étude correspondent aux axes principaux de l’agglomération du Grand Rodez pour lesquels des comptages routiers ont été recueillis. mis en évi-dence des niveaux de concentration supérieurs à l’objectif de qualité fixé à 2 µg/m3 en moyenne annuelle.

Oxydes d’azote

NOx

Particules en suspension

PM10

Dioxyde de carbone

CO2

MéthaneCH4

Communauté du Grand Rodez

414 tonnes 1 026 tonnes 101 ktonnes 13,4 tonnes

Département de l’Aveyron

2 746 tonnes 9 361 tonnes 617 ktonnes 83 tonnes

Région Midi-Pyrénées

29 188 tonnes 97 590 tonnes 6735 ktonnes 853,4 tonnes

à la demande de la communauté d’agglomération du grand rodez, l’oramip a réalisé une évaluation de la pollution à proximité des principaux axes de circulation de l’agglo-mération. Les émissions des principaux polluants atmosphériques et gaz à effet de serre issues du trafic routier ont été quantifiées sur l’agglomération.

impact des émissions issues du trafic routier sur La QuaLité de L’air du grand rodez

Concentrations moyennes en dioxyde d’azote (en bleu) et en benzène (en orange)

Émissions annuelles issues du trafic routier sur le réseau routier du domaine d’étude

Page 67: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Les oxydes d’azote et les particules en suspension cor-respondent aux deux principaux polluants réglementés émis par le trafic routier. Le dioxyde de carbone et le mé-thane sont les deux principaux gaz à effet de serre dans l’environnement.

Pour le territoire du Grand Rodez, les émissions de polluants réglementés et de gaz à effet de serre issues du trafic routier se situent majoritairement sur les communes d’Onet-le-Château et de Rodez. Les deux tiers des émissions du trafic routier se situent sur ces deux communes.

Les émissions de CO2 issues du trafic routier sur la com-mune d’Onet-le-Château sont avec celles de Rodez les plus importantes de l’agglomération. Ces mêmes émissions peuvent être complétées en les rapportant à la superficie et à la population résidant sur la commune. Les émissions du trafic routier de la commune de Druelle, si elles sont rapportées au nombre d’habitants, sont ainsi similaires à celles de Rodez avec environ 3 tonnes/habitant, alors que la quantité émise sur la commune de Rodez est nettement plus importante avec 31 700 tonnes de CO2 par an contre 6 000 tonnes sur la commune de Druelle.

67R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

Détail des émissions de CO2 rapportées à la surface du territoire et au nombre d’habitants

CO2 tonne/km²

CO2 tonne/hab.

Druelle 169,2 3,17

Luc-la-Primaude 599 3,05

Le Monastère 137,5 0,45

Olemps 751,7 3,07

Onet-le-Château 754,2 2,90

Rodez 2805,3 1,32

st Radegonde 70,8 1,42

sébazac Concourés 155,7 1,45

TOTAL Grand Rodez 527,8 Tonne/km² 1,97 Tonne/Hab.

TOTAL Département Aveyron 70,6 Tonne/km² 2,25 Tonne/Hab.

TOTAL Région Midi-Pyrénées 148,5 Tonne/km² 2,40 Tonne/Hab.

Les émissions de dioxyde de carbone issues du trafic routier et rapportées au km² sur le territoire du Grand Rodez sont près de 8 fois plus importantes que celles du département de l’Aveyron et près de 4 fois celles de la région Midi-Pyrénées. Ceci s’explique par la densité d’axes routiers, et donc d’émissions de dioxyde de carbone, plus importante sur le territoire du Grand Rodez qu’à l’échelle du département de l’Aveyron ou de la région Midi-Pyrénées.

Inversement en tenant compte de la population des diffé-rents territoires considérés, les émissions de CO2 rappor-tées à l’habitant sur l’agglomération du Grand Rodez sont moins importantes que la situation pour le département de l’Aveyron et la région Midi-Pyrénées. La densité de po-pulation sur le Grand Rodez étant nettement supérieure à celle du département de l’Aveyron et de la région Midi-Pyrénées, les émissions rapportées à l’habitant sont plus faibles sur le Grand Rodez.

études

trafic moyen journalier annuel

Page 68: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Étude 2010 : Qualité de l’air du Grand Rodez

68 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Les données d’émissions issues du trafic routier sont modélisées afin de déterminer les niveaux de concentration des polluants dans l’air ambiant sur le domaine d’étude.

La modélisation met en évidence peu de zones ayant une concentration moyenne supérieure à 40 µg/m3 (valeur limite de protection de la santé humaine en moyenne annuelle). Les zones risquant de mettre en évidence des moyennes annuelles supérieures à la valeur limite se situent à proximité des carrefours importants au nord de Rodez.

Cependant la modélisation a sous-estimé les concentrations moyennes sur certains secteurs du centre-ville. La modélisation sur les carrefours importants est ainsi légèrement sous-estimée par la modélisation, ainsi que dans certaines rues dite "canyon" pour lesquelles la dispersion des polluants est limitée. D’autre part la contri-bution des émissions de dioxyde d’azote issues du chauffage urbain n’a pas été prise en compte dans cette modélisation ce qui peut également expliquer certains écarts de concentration entre la modélisation et les mesures sur site.

Carte de distribution des concentrations modélisées en dioxyde d’azote (nO2)

Une analyse plus fine a été menée au niveau de la rue Béteille qui se trouve au centre ville de Rodez. La modélisation à l’échelle de l’agglomération du Grand Rodez ne permet pas de prendre en compte l’effet canyon de la rue Béteille et sous-estime donc les concentrations entre les bâtiments de la rue. La répartition

horaire du trafic et de la capacité de la route ont été intégrées pour estimer l’évolution des vitesses de circulation en fonction de l’heure de la journée.

La modélisation des émissions pour une année entière met en évidence une concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote po-tentiellement supérieure à la valeur limite de 40 µg/m3 au niveau de la rue. Cette situation s’explique par la combinaison d’émissions im-portantes de polluants en trafic à faible vitesse et d’une dispersion limitée des polluants du fait de la présence de constructions élevées de part et d’autre de la voie. L’influence des autres sources d’émission de dioxyde d’azote au centre ville, notamment en provenance des secteurs résidentiel et tertiaire est plus impor-tante qu’en moyenne sur le reste du domaine d’étude.

En utilisant la même méthodologie que pour le dioxyde d’azote, la dispersion des émissions des particules en suspension PM10 issues du trafic routier a été réalisée le long de la rocade. Aucun secteur ne met en évidence une moyenne annuelle supérieure à la valeur réglementaire fixée à 40 µg/m3.

Page 69: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

69R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

étudesÉtude 2010 : Agglomération toulousaine

vaste étude de QuaLité de L’air sur 160 points de mesure de L’aggLomération touLousaine

En 2009 et 2010, l’ORAMIP a été chargé par Tisséo-SMTC d’étudier l’impact sur la qualité de l’air du Plan de Déplacements Urbains toulousain à l’horizon 2020.

Afin de valider le modèle de dispersion utilisé pour créer des cartographies de qualité de l’air sur l’aire d’étude, l’ORAMIP a installé 160 tubes échantillonneurs passifs : 130 tubes de mesures du dioxyde d’azote, 30 tubes pour le suivi du benzène et des blancs.

Le territoire concerné par le Plan de Dépla- cements Urbains englobe, notamment, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse et les Communautés d’Agglomération du sICOVAL et du Muretain. Le périmètre est constitué des communes du sCoT de la Grande Agglomération Toulousaine et de la commune de Lapeyrousse-Fossat, soit de 118 communes, couvrant au total 1 222 km² et accueillant près de 900 000 habitants.

L’ORAMIP dispose en outre de huit stations fixes de qualité de l’air situées dans le domaine d’études pour le suivi du dioxyde d’azote.

La campagne de mesures par tubes échan-tillonneurs passifs a été menée sur le domaine d’études sur le périphérique et les principaux axes structurants de l’agglomération. Cette campagne a eu lieu entre le 13 et le 27 octobre 2009.

L’emplacement des sites de mesure répond à différents objectifs :

> placés aux abords des voies de circulation, ils permettent de mesurer l’impact direct du trafic routier.

> placés sur des points plus éloignés, ils permet-tent de mesurer les concentrations de fond.

résultats pour le dioxyde d’azote

Les résultats obtenus sont très variables. Ils se répartissent entre 4 et 93 µg/m3.

Nous indiquons, dans le tableau ci-après, les concentrations en dioxyde d’azote relevées, pour la période de mesures soit du 13 au 27 octobre 2009, comparées aux mesures du dis-positif fixe ORAMIP pendant l’année 2008.

Les teneurs mesurées pendant la période de mesures par tubes passifs sur les stations fixes de l’ORAMIP sont quasiment du même ordre que les moyennes annuelles 2008 mesurées dans les stations ORAMIP.

Tube échantillonneur passif

Mesure par tube échantillonneur passif à la station de qualité de l’air de la rue Pargaminières

Valeurs de dioxyde d’azote en µg/m3

Minimum Maximum Moyenne

4 93 37

Station fixe ORAMIP

Concentration moyenne NO2 (µg/m3)

Tubes passifs / Période de

mesures 2009

Station ORAMIP / Année 2008

ORAMIP (Colomiers)

14 17

M. Jacquier 21 24

saint-Cyprien 40 41

Rue de Metz 54 58

Rue Pargaminières

44 46

Mazades 25 23

Berthelot 21 22

Aéroport Parking

27 23

stationpériphérique

74 74

Page 70: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Étude 2010 : Agglomération toulousaine

70 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Résultats du dioxyde d’azote sur Toulouse

Résultats du dioxyde d’azote sur le domaine d’étude

Page 71: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

71R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

études

résultats pour le benzène

Pour le benzène, les variations sont beaucoup moins im-portantes que pour le dioxyde d’azote, car on observe des valeurs comprises entre seulement 0,1 et 1,6 µg/m3.

Le code de l’environnement fixe pour le benzène les valeur suivantes dans l’air ambiant :> Objectif de qualité : 2 µg/m3 en moyenne sur l’année civile ;> Valeur limite en 2010 : 5 µg/m3 en moyenne sur l’année.

Les 22 sites de mesure ont respecté l’objectif de qualité pour le benzèneCes données ponctuelles ont permis de valider des car-tes de dispersion de la pollution à l’échelle urbaine, en effet cette étude s’est poursuivie par une modélisation de la qualité de l’air sur l’ensemble de l’agglomération toulousaine afin d’appréhender de façon plus exhaus-tive la qualité de l’air sur le domaine d’étude (pages suivantes).

Voierie Concentration NO2 (µ/m3)

Purpan - Ponts Jumeaux 86

Minimes - sesquières 82

Purpan - La Cépière 80

station périphérique 74

Pont Jumeaux - Minimes 69

Les Izards 59

allées Charles de Fitte 56

La Cépière - La Faourette 56

bd de l'Embouchure 55

rue de Metz 54

rue de Metz 54

allées Jules Guesde 54

bd silvio Trentin 50

Embranchement A64 49

Autopont de la Croix de Pierre 49

route de Launaguet 48

av. de Muret 48

A621 44

rue Pargaminières 44

allées Jean Jaurès 44

bd des Minimes 43

bd Carnot 43

bd Lascrosses 43

rue Henri Desbals 42

av. Paul séjourné 41

allées Charles de Fitte 40

rte de saint-simon 40

Place du Fer à cheval 40

Place st-Cyprien 40

Valeurs de benzène en µg/m3

Minimum Maximum Moyenne

0,1 1,6 0,9

L’objectif de qualité n’est pas respecté sur 29 sites de mesureLe code de l’environnement fixe pour le dioxyde d’azote les valeur suivantes dans l’air ambiant :

> Objectif de qualité : 40 µg/m3 en moyenne sur l’année civile ;

> Valeur limite en 2010 pour la protection de la santé hu-maine : 40 µg/m3 en moyenne sur l’année, sans dépasser 175 heures par année civile la moyenne horaire de 200 µg/m3 et 18 heures par année civile la moyenne horaire de 210 µg/m3.

Les valeurs réglementaires sont établies sur une année entière de mesures. Il n’en existe pas pour des périodes de quelques jours. Cette étude a duré 15 jours, mais comme nous venons de le décrire, les concentrations sont représentatives des moyennes annuelles 2008 pri-ses en référence dans le cadre du plan de Déplacements Urbains.

29 sites de mesure enregistrent une teneur en dioxyde d’azote qui ne respecte pas la valeur limite de 40 µg/m3. Notons que tous les sites sont des sites de proximité auto-mobile toulousains.

Récapitulatif des sites dépassant la valeur limite 2010

Page 72: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Étude 2010 : Agglomération toulousaine, modélisation

72 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

En 2009 et 2010, l’ORAMIP a été chargé par Tisséo-Smtc d’étudier l’impact sur la qualité de l’air du Plan de Déplacements Urbains toulou-sain à l’horizon 2020.

Deux scénarios ont été étudiés :

> Un scénario "Fil de l’eau" : impact dû à l’aug-mentation attendue de la population si aucune modification de la gestion des dé-placements n’était prise.

> Un scénario "Plan de Déplacements Urbains" : impact dû à l’aménagement des déplace-ments (zones 30, augmentation de l’offre

TC, etc.) pressenti dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération toulousaine.

Le territoire concerné par le Plan de Déplace-ments Urbains englobe, notamment, la Com-munauté Urbaine du Grand Toulouse et les Communautés d’Agglomération du sICOVAL et du Muretain. Le périmètre est constitué des communes du sCoT de la Grande Agglo-mération Toulousaine et de la commune de Lapeyrousse-Fossat, soit de 118 communes, couvrant au total 1 222 km² et accueillant près de 900 000 habitants.

situation initiaLe 2008

QueL impact sur La QuaLité de L’air du pLan de dépLacements urBains touLousain à L’Horizon 2020 ?

Les particules pm10Le code de l’environnement fixe pour les particules en suspension inférieures à 10 microns (PM10) les valeur suivantes dans l’air ambiant :

- la valeur limite pour la protection de la santé humaine est fixée à 40 µg/m3 en moyenne sur l’année.

Carte des concentrations moyennes annuelles en patricules PM10 sur l’aire d’études pour la situation initiale 2008

Carte des concentrations moyennes annuelles en particules PM10 sur Toulouse et sa 1ère couronne pour la situation initiale 2008

Les cartes de dispersion des particules PM10 pour la situation initiale 2008 permettent de voir que, comme pour le NO2 :

> À proximité des voiries les plus fréquentées, les concentrations moyennes annuelles en PM10 dépassent régulièrement les valeurs limites 2010. sont ainsi concernés :

- Les autoroutes A61, A62, A64 ;

- Toutes les voiries rapides (Rocade toulousaine, Fil d’Ariane, etc.) ;

- Tous les grands boulevards toulousains et d’une manière générale une grande partie des artères du centre-ville toulousain.

Cependant il faut noter que la zone d’impact des particules PM10 reste moins importante que celle du NO2.

Les couleurs orange, rouge et noire correspondent à des concentrations supérieures à la valeur limite en moyenne annuelle

Page 73: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

73R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

études

Le dioxyde d’azote (no2)Le code de l’environnement fixe pour le dioxyde d’azote les valeur suivantes dans l’air ambiant :

- la valeur limite pour la protection de la santé humaine est fixée à 42 µg/m3 en moyenne sur l’année pour 2009 et à 40 µg/m3 moyenne sur l’année pour 2010, sans dépasser 175 heures par année civile la moyenne horaire de 200 µg/m3 et 18 heures par année civile la moyenne horaire de 210 µg/m3.

Les cartes du scénario 2020 "fil de l’eau" et l’évolution par rapport à la situation 2008 seront présentées dans le dossier d’enquête publique du Plan de Déplacements Urbains. Une synthèse complète sera mise en téléchargement sur le site internet de l’ORAMIP.

Carte des concentrations moyennes annuelles en dioxyde d’azote sur l’aire d’études pour la situation initiale 2008

Carte des concentrations moyennes annuelles en dioxyde d’azote sur Toulouse et sa 1ère couronne pour la situation initiale 2008

Les résultats issus de la campagne de mesures par tubes de prélèvement permettent de valider les cartes de dispersion du dioxyde d’azote pour la si-tuation initiale 2008 :

> À proximité des voiries les plus fréquentées, les concentrations moyennes annuelles en NO2 dé-passent régulièrement les valeurs limites 2010. sont ainsi concernés :

- Les autoroutes A61, A62, A64 ;

- Toutes les voiries rapides (Rocade toulousaine, Fil d’Ariane, etc.) ;

- Tous les grands boulevards toulousains et d’une manière générale une grande partie des artères du centre-ville toulousain.

Les couleurs orange, rouge et noire correspondent à des concentrations supérieures à la valeur limite en moyenne annuelle

Page 74: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

La qualité de l’airen région Midi-Pyrénées

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coMMunicationCommunication 2010

2010

Visites site internet www.oramip.org 28 452

Pages vues sur www.oramip.org 128 000

Nombre d’abonnés newsletter Alertes 1 251

Nombre d’abonnés newsletter Indices 521

Nombre d’abonnés newsletter La lettre 469

Demandes d’information 190

Bulletins "ORAMIP Infos" (version papier) 14 800

Contacts médias / reportages ou articles 39 / 21

En 2010, l’équipe a traité 190 demandes d’information. Les données de qualité de l’air restent toujours la principale demande en 2010 (près du tiers des demandes), viennent ensuite les demandes de mises à jour de fichiers : inscriptions aux newsletters ou mises à jour d’adresses de réception des newsletters (ces demandes sont de plus en plus nombreuses : 13 % en 2009, 27 % en 2010) puis, en 3e position, arrivent les demandes d’information générale (14 % en 2010).

u principaux demandeurs :1/ journalistes (21 % des demandes)

2/ collectivités (18 %)

3/ administrations (15 %)

Près de la moitié des collectivités a contacté l’ORAMIP en 2010 pour de la fourniture de données. Les administrations, quant à elles, ont sollicité l’ORAMIP pour des mises à jour de listes (regroupement des administrations en 2010 avec changement de noms). Enfin, les demandes des médias se répartissent entre demandes d’interviews et

de données. 32 % des demandeurs ont été réorientés vers le site internet. L’information recherchée étant disponible sur internet, de moins en moins de demandes sont suivis d’un envoi de documentations, brochures, données : 12 % en 2010 (30 % en 2008, 25 % en 2009). La mise en ligne de formulaires de téléchargement de données explique en partie cette réorientation. Ajoutons que, dans 90 % des cas, le délai convenu avec le client a été respecté en 2010.

u information recherchée :1/ Données de qualité de l’air (32 %)

2/ Abonnements aux newsletters (27 %)

3/ Information générale (14 %)

Pour la 1ère année en 2010, les journalistes sont les princi-paux demandeurs d’information (21 % des demandes). Les collectivités, en tête des demandes depuis 2 ans, passent en 2e position en 2010 (18 %). Enfin les demandes émanant des administrations n’ont jamais été aussi nombreuses depuis 2006, elles représentent 15 % des demandeurs en 2010.

190 demandes d’information traitées en 2010

sensiBiLisationexposition et interventionsL’ORAMIP est intervenu :

> le 12 janvier auprès d’élèves de Première au Lycée Marie Curie à Tarbes pour une visite de la station de qualité de l’air Victor Hugo ;

> le 1er avril dans le cadre des Deuxièmes rencontres éco-construction de la CAPEB31, l’organisation professionnelle de l’artisanat du bâtiment de Haute-Garonne, au cours d’une conférence consacrée à la qualité de l’air intérieur ;

> le 11 mai dans le cadre du Mastaire Hygiène Sécurité Environnement du CNAM IPST.

L’exposition "l’Air qui nous entoure" a été affichée au Collège des Pyrénées à Tarbes du 24 septembre au 22 octobre.

Le poster sur les études pesticides de l’ORAMIP a été laissé à la disposition de l’association gersoise "Pierre et Terre" toute l’année 2010.

affiches "ton air sur le net"Les affiches créées dans le Cadre du Contrat de Plan État-Région ont été adressées aux 530 établissements

scolaires du secon-daire de la région Midi-Pyrénées en juin 2010. Chaque établis- sement a reçu 3 ex-emplaires à afficher ainsi qu’un courrier d’accompagnement.

Les indicateurs

Page 76: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

Communication 2010

76 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

BuLLetin "oramip infos" : Le 100ème numéro fêté en 2010 !

rapport annueL d’activité et sa syntHèse

N° Daté Thèmes format Tirage

100 janv. - fév. 2010Numéro spécial 100ème ! ORAMIP Infos : 100 numéros, 19 ans d’information continue.Les alertes et les indices de janvier et février 2010

4 pages 3 700 ex

101mars - avril

2010Bilan 2009 de la qualité de l’air 8 pages 3 700 ex

102mai - juin - juillet 2010

Renouvellement Bureau et Conseil d’Administration - Arrêté pré-fectoral du Tarn-et-Garonne - Autoroute Castres Toulouse - Alerte mars 2010 - Indices de qualité de l’air mars, avril et mai 2010

4 pages 3 700 ex

1034e trimestre

2010Act’Air le cadastre des émissions de polluants en Midi-Pyrénées 4 pages 3 700 ex

Total diffusé en 2010 14 800 ex

Les bulletins et le rapport d’activité sont téléchargeables sur le site internet de l’ORAMIP www.oramip.org

rapport d’activité 2009Le rapport d’activité 2009 a été tiré, en 2010, à 200 exemplaires et diffusé aux membres de l’ORAMIP lors de l’Assemblée Générale en juillet 2010.

Il a également été mis en ligne sur internet.

Bilan 2009 La synthèse du bilan d’activité (8 pages) a été mise à disposition sur internet.

> 1er numéro : mai 1991

> 103 numéros à fin 2010

> Parution bimestrielle

> Financement 2010 : Contrat de plan État-Région

> IssN : 1634-5517

> Dépôt légal : à parution

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77R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P u

coMMunication

site internet www.oramip.org

Le 1er mars 2010, une nouvelle version du site internet a été mise en ligne. La navigation a été revue et séparée en 2 menus : l’un, en haut de l’écran, concerne les résultats de qualité de l’air ; le second, à gauche, est dédié à l’information générale. Cette nouvelle version, basée sur un logiciel libre de gestion du contenu, permet une actualisation plus souple du site en complète autonomie.

Dès sa mise en ligne, le nombre de pages vues a augmenté : + 18 % entre février et mars 2010.

statistiques 2010 (référentiel agréé diffusion contrôle)Le nombre de visites reste stable entre 2009 et 2010 : 28 452 visites en 2010. Le nombre de pages vues est en augmentation : + 10 % par rapport à 2009 (128 000 pages vues en 2010). Les pages les plus consultées sont : les cartes de prévision, les indices de qualité de l’air et l’information sur les polluants. En moyenne, un visiteur consulte 4 à 5 pages du site. Le taux de retour est de 27 %.

Les newslettersLe nombre d’abonnés aux newsletters est globalement en augmentation.Fin 2010 l’ORAMIP enregistrait : 1 251 inscrits à la newsletter des alertes en temps réel, 521 abonnés à la newsletter des indices de qualité de l’air et 469 inscrits à la Lettre mensuelle de l’ORAMIP.

Les actualisations en 2010Tout au long de l’année, le site internet a fait l’objet d’actualisations régulières : résultats d’études, de prélèvements et de mesures, historiques d’indices, bulletins ORAMIP Infos, rapports d’activité, bulletins pollens du Réseau National de surveillance Aérobiologique, etc.

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35 000

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105 000

140 000

20102009

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Nombre de pages vues sur le site www.oramip.org

Le nombre de pages vues est en augmentation de 10 % en 2010.

Des fiches répertoriant les moyennes annuelles de toutes les stations depuis leur installation ont été mises en ligne. Accès direct : www.oramip.org/oramip/mesures/annuel/fiches

L’information générale : réseau de surveillance, textes réglementaires, fiches polluants, publications à télécharger, etc.

Les résultats de qualité de l’air : indice du jour, carte de prévision, mesures en continu, synthèses d’études, historique des alertes, etc.

Page 78: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

coLLaBorations

u magazine fédération atmoComme chaque année depuis 2005, la Fédération Atmo, Fédération regroupant toutes les AAsQA (Associations Agréées pour la surveillance de la Qualité de l’Air en France), a publié son magazine. Pour l’édition 2010, l’ORAMIP a proposé les résultats de son étude sur "la qualité de l’air dans les transports quotidiens domicile-travail". À télécharger sur : www.atmo-france.org

u réseau resideL’ORAMIP fait partie des membre du réseau régional REsIDE Midi-Pyrénées, Réseau d’Information Développement Durable et Environnement.

Ce réseau, créé à l’initiative de la Fédération Uminate, a pour but de développer des interac-tions entre les différents centres d’information sur l’environnement et le développement durable en Midi-Pyrénées afin d’offrir un accès aisé aux ressources disponibles.

En 2010, une affiche de promotion du site internet a été créée et adressée aux partenaires et aux établissements scolaires de la région.

u air quality in europeLes indices de qualité de l’air de Toulouse sont toujours diffusés sur le site internet européen www.airqualitynow.eu

Quatre-vingt villes participent en 2010 à ce projet européen.

Communication 2010

78 u R a P P o R t d ’a c t i v i t é 2 0 1 0 - o R a M i P

Ce site permet de comparer la qualité de l’air dans différentes ville européennes. Il donne un indice de qualité de l’air, heure par heure, en fond urbain et en proximité de trafic automobi-le. L’ORAMIP fournit ses mesures pour le calcul de ces deux indices.

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La qualité de l’airsur internet :

www.oramip.org

Une publication de l’ORAMIP, Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées. Tirage : 200 exemplairesDirectrice de Publication : Régine LANGE, Présidente de l’ORAMIP - Contenu rédactionnel : ORAMIP

Création et mise en page : sunset studio, RCs Toulouse 422 176 883 - Impression : Tendance Numérique. Impression sur papier 100 % recyclé.

Page 80: La qualité de l'air en région Midi-Pyrénées

La qualité de l’air sur internet :www.oramip.org

oRaMiP, observatoire Régional de l’air en Midi-Pyrénées19 avenue clément ader 31770 coLoMieRsTél. 05 61 15 42 46 • Fax 05 61 15 49 [email protected]

L'ORAMIP est membre de la Fédération ATMO

Édition réalisée dans le cadre du contrat de Projets État-Région