La restauration automatique : marché émerge nt · la restauration automatique: attente et motivations des consommateurs 10 a. De manière générale sur la distribution automatique

La restauration automatique : marché

émergent

collection MARCHE / CONCEPTS / ACTEURS

La restauration automatique 1

Octobre 2010

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Octobre 2010

Table des matières H:\Cécile\DOSSIERS EN ATTENTE\CDT-RESTAURATION AUTOMATIQUE\Cahier de tendances la restauration automatique marché émergent Vending 2010.docx - _Toc273446981

TABLE DES MATIERES 2

GLOSSAIRE 3

SOURCES D’INFORMATIONS 4

INTRODUCTION 5

MARCHE ET CONSOMMATEURS 6

1. LES GRANDS CHIFFRES DE LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE HORS DOMICILE 6 a. Les chiffres d’affaire par type 6 b. Répartition du chiffre d’affaires par type de restauration 7 c. Répartition du nombre de repas servis par type de restauration 7

2. LA RESTAURATION AUTOMATIQUE DANS LE PAYSAGE DE LA DISTRIBUTION AUTOMATIQUE 8 3. LA RESTAURATION AUTOMATIQUE PAR SEGMENTS 9 4. LES DETAILS PAR SEGMENTS 9 5. LA RESTAURATION AUTOMATIQUE : ATTENTE ET MOTIVATIONS DES CONSOMMATEURS 10

a. De manière générale sur la distribution automatique avant de rentrer dans la spécificité de la restauration automatique 10 b. Dans le vif du sujet : restauration automatique et consommateurs 11

PRODUITS ET MODES DE PAIEMENT 15

1. LES PRODUITS 15 a. Les snacks froids 15 b. Les snacks chauds 16 c. Les plats cuisinés 17 d. Les plateaux-repas 19 e. Les pizzas 19 f. Les pâtes et nouilles 20 g. Mais aussi… La restauration automatique bio et les produits agricoles 20

2. LES MODES DE PAIEMENT 21

UN TOUR DU MONDE… POUR VOIR UN PEU PLUS LOIN 24

1. L’OFFRE ALIMENTAIRE 24 2. L’OFFRE NON ALIMENTAIRE 30

LES PERSPECTIVES DE LA RESTAURATION AUTOMATIQUE 35



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Glossaire

CAA : circuits alimentaires alternatifs CAHD : consommation alimentaire hors domicile DA : distribution automatique RA : restauration automatique RC : restauration commerciale RR : restauration rapide VAE : vente à emporter



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Sources d’informations

� Sources internes Gira Conseil :

� Presse professionnelle et grand public :

Snacks& Foods magazine : Vers l’apparition d’une restauration automatique en

VAE ? ; septembre octobre 2010

� Sites internet :

Admirable design : http://www.admirabledesign.com/iPod-en-distributeur Alimentaire-pro :

http://www.alimentaire-pro.com/reportages/speciales_gillardeau.php

Coffee strategies : http://www.coffeestrategies.com/2008/06/02/starbucks-replaces-baristas-with-vending-machines Distripedie : http://www.distripedie.com/distripedie/spip.php?article276 Fahad : http://www.fahad.com/2007/03/starbucks-vending-machine-with-heat-on.html Japon canalblog : http://japon.canalblog.com/archives/2006/06/07/1985871.html Newlaunches : http://www.newlaunches.com/archives/touch_screen_coke_vending_machine_by_sapient.php

Ooh-tv : http://fr.ooh-tv.com/2010/06/28/sapientnitro-et-unilever-prsentent-un-distributeur-automatique-de-glaces-dclinant-un-dtecteur-de-sourire/



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Introduction

Depuis l’apparition au XVIIIème siècle du premier automate breveté, la distribution automatique s’est progressivement démocratisée. Mais c’est à partir du XXème siècle que l’activité s’est réellement développée ; de nombreux industriels de l’agroalimentaire et des fabricants de distributeurs sont apparus sur le marché. À cette époque, les distributeurs sont même devenus les principaux acteurs de la pause café en entreprise. Un élément clé dans l’histoire de la distribution automatique puisqu’à ce jour 80 % du CA de ce marché est réalisé grâce aux entreprises. Depuis quelques années, la DA aborde un nouveau tournant en s’ouvrant vers l’offre alimentaire et la restauration. Au-delà du snack et de la confiserie, c’est toute une gamme de produits qui vient enrichir l’offre en restauration automatique. Grâce à une évolution des produits et également des machines, l’automatisme devient progressivement une véritable alternative aux offres déjà existantes en restauration : produits frais, plats chauds, offres nomades… La RA dispose d’ailleurs d’un avantage sur les autres concepts puisqu’elle offre la possibilité au consommateur de manger à toute heure de la journée.

� Que représente à ce jour ce marché ? � De quoi se constitue l’offre ? � Quel est son poids ? � Quel type de restauration automatique retrouve-t-on en France, mais également à

l’étranger ? Toute une série de questions auxquelles vous trouverez des réponses à travers ce Cahier de Tendances spécial « Restauration Automatique » ; grâce à des données quantitatives et qualitatives que GIRA CONSEIL révèle ici en exclusivité et pour la première fois, dans le cadre du salon Vending 2010.



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Marché et consommateurs

1. Les grands chiffres de la consommation alimentaire hors domicile

a. Les chiffres d’affaire par type

Source Gira Conseil0910



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b. Répartition du chiffre d’affaires par type de restauration


c. Répartition du nombre de repas servis par type de restauration




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2. La restauration automatique dans le paysage de la distribution automatique



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3. La restauration automatique par segments

Segmentation

Gira Conseil

CA année (millions €)

% Machines %Volumes (millions)

%

Snacks froids 133,7 78,6% 23 617 95,6% 65,6 88,4%

Snacks chauds 15,2 8,9% 300 1,2% 5,1 6,9%

Pizza 11,6 6,8% 296 1,2% 1,4 1,9%

Plateaux-repas 7,7 4,5% 430 1,7% 1,9 2,6%

Plats cuisinés 1,8 1,1% 70 0,3% 0,2 0,3%

Source GIRA CONSEIL

4. Les détails par segments

Segmentation

Gira Conseil

Ventes:

machines/jour

Prix

moyen

produits

CA

machine/jour

CA

machine/année

(milliers €)

Machines

Snacks froids 7,6 1,83 € 15,50 € 5,6 23 617

Snacks chauds 46,7 3,16 € 139,10 € 50,8 300

Pizza 13,3 8,04 € 107,30 € 39,1 296

Plateaux-repas 12,1 4,11 € 50,00 € 18 430

Plats cuisinés 10,0 7,00 € 70,00 € 25,2 70

Source GIRA CONSEIL

CA année ( millions €)

170

Machines 24 713

Volumes (millions) 74,2

Total



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5. La restauration automatique : attente et motivations des consommateurs

650 personnes ont été interrogées sur les trois dernières années pour le compte de Reed Expositions. La méthode de l’entretien semi directif par téléphone d’environ 20 minutes a été utilisée. L’échantillon s’est définit ainsi :

� 45% d’hommes, 55% de femmes ; � 26% des personnes interrogées ont entre 20 et 30 ans, 26% ont entre 31 et 40 ans ;

22% ont entre 41 et 50 ans. La majorité (52%) de notre échantillon est donc âgée de 20 à 40 ans ;

� 26% des répondants appartiennent à des catégories socioprofessionnelles supérieures, 49% de catégorie intermédiaire et 25% de catégorie inférieure ;

� 61% des personnes interrogées sont mariés ou vive en couple.

a. De manière générale sur la distribution automatique avant de rentrer dans la spécificité de la restauration automatique

Si l’hygiène de la machine, la préhensibilité et l’emballage des produits sont toujours d’actualité comme pré-requis pour l’automatisme alimentaire à consommer sur place ou ailleurs, des divergences d’attentes existent entre les clients fidèles et réguliers, les occasionnels et les non-consommateurs.

� Les consommateurs fidèles et réguliers sont ceux qui veulent une révolution de la machine, de la variété, de la convivialité ou encore de la fraicheur. Ce sont les mêmes qui attendent éventuellement une déclinaison vers le haut en termes de qualité et de prix. La fraicheur et la composition des produits sont ainsi des éléments très importants pour ce type de consommateur qui utilisent régulièrement la D.A.

� Les consommateurs occasionnels sont ceux qui utilisent la machine dans sa fonction

purement de nécessité et/ou de dépannage sans trop se poser de questions. Ils sont sensibles à des critères beaucoup plus basiques et naturels : le prix, la quantité ou encore l’hygiène des produits et de la machine.

� Les non-consommateurs sont quant à eux septiques face à la déshumanisation de

l’acte d’achat en D.A. et ne portent aucun intérêt à la machine. Ils estiment qu’ils sont capables de parcourir quelques mètres supplémentaires pour obtenir un vrai contact humain dans une boulangerie et consommer un produit d’une qualité incomparable, en termes de goût et également en termes de propriétés nutritionnelles.



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Si les deux premières populations de consommateurs (réguliers et occasionnels) sont d’accord pour dire que le système de paiement est largement perfectible, ils sont aussi d’accord sur l’absence d’ergonomie et de qualité visuelle de la machine, sur ses emplacements pas toujours adaptés à leurs nouveaux rythmes de vie, sur l’évolution de l’offre produits obligatoire tout au long de la journée et sur l’absence de confort pour une consommation immédiate. De part ses modes d’implantation, la D.A. est donc perçue la plupart du temps comme une solution de substitution qui permet d’économiser du temps. Cependant dans certains lieux (hôpitaux, autoroutes) la D.A. peut s’apparenter à une véritable pause. Les motivations lors de l’acte d’achat sont ainsi très peu nombreuses. La D.A. correspond plus à de l’achat d’impulsion, de la gourmandise. Très peu de clients vont s’alimenter en machine par pur plaisir, il s’agit d’abord d’une impulsion ou alors d’un besoin physique à assouvir. La D.A. correspond par conséquent à un achat d’opportunisme et la localisation de la machine est un élément déterminant dans l’acte d’achat. A ceci s’ajoute le fait que la D.A. est globalement perçu comme cher, ce qui laisse entendre que le consommateur l’utilise en dernier recours, par impulsion (j’attends le métro) ou par besoin (je n’aurais pas le temps d’aller me restaurer alors je prends un sandwich en D.A.). Il est donc aujourd’hui indispensable d’être à l’écoute des attentes des consommateurs, de comprendre leurs besoins et d’y répondre d’une manière continue, notamment par l’innovation, la recherche et le développement.

b. Dans le vif du sujet : restauration automatique et consommateurs

Lorsque nous avons abordé la restauration automatique auprès des personnes interrogées, ces différentes études et enquêtes deviennent riches d’enseignements :

� Les consommateurs interrogés sont très intéressés par le sujet et attendent beaucoup de l’évolution de l’automatisme dans leur vie quotidienne ;

� Les résultats de cette étude confirment l’isolement des Français en termes de

comportement alimentaire. Ils sont ni anglo-saxons ni latins. Enfin l’enseignement le plus important nous paraît être le « business » colossal de la restauration automatique si elle sait d’adapter (rapidement !) aux nouveaux modes de consommation, aux nouveaux rythmes et aux nombreuses attentes. Les perspectives importantes de la restauration automatique doivent également s’appuyer sur les deux données suivantes :

� 71% des repas que nous prenons à l’extérieur de notre domicile le sont à moins de 10€ TTC boissons comprises ;



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� 1 repas sur 3 dans un cadre actif s’effectue en faisant autre chose et 1 repas sur 3 dans un cadre actif s’effectue sans se mettre à table. Ce qui fait que 2 repas sur 3 se prennent dans un cadre différent que le classique service à table.

La vente à emporter s’inscrit aujourd’hui dans les pratiques alimentaires des français. En effet, 45% des actes d’achat en restauration rapide s’effectuent en vente à emporter ! Un taux qui est très proche du taux américain. Qui sont-ils ? Deux profils se dessinent nettement : D’une part, une femme de 20 à 30 ans, employée, mariée ou en couple ; d’autre part, un cadre (homme ou femme) ayant entre 50 et 61 ans, mariés ou en couple. Les Français achètent leur déjeuner dans les enseignes de restauration rapide à la française (61%). La distribution automatique, quant à elle, n’attire actuellement que 12% d’entre eux, pour ce moment de consommation. Les autres déclarent acheter leur déjeuner en GMS ou en boulangerie. La restauration automatique a encore un grand chemin à parcourir ! La pause déjeuner arrive en tête des moments de consommation privilégiés pour la restauration automatique. Il est à noter que les femmes s’autorisent aussi une collation dans la matinée mais ce sont les hommes en revanche, qui préfèrent une collation dans l’après-midi ! De façon marginale, on peut noter une consommation au petit déjeuner et en soirée. Une consommation la nuit n’a pas été citée, ce qui peut paraître étonnant par rapport au rôle initial de la DA ! Les produits de boulangerie frais sont fortement demandés dans la distribution automatique et plus particulièrement dans la restauration automatique. Le sentiment de fraîcheur des produits achetés joue un rôle prépondérant dans le déclanchement (ou non) de l’acte d’achat. Les clients suggèrent de pouvoir disposer d’une lecture aisée des dates de péremption (voire de fabrication) des produits. Le conditionnement du produit est fondamental dans l’optique d’un achat nomade. Il doit être « propre-préhensible-emballé ». Les produits privilégiés recherchés dans l’automatisme par les nomades sont le sandwich, les encas salés et les encas sucrés. Les attentes restent nombreuses sur l’ensemble des gammes de produits existants déjà : ils sollicitent plus de produits simples ou facilement utilisables, identifiables, rassurants et bien emballés.



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Pour consommer dans ces machines de restauration automatique, les attentes en termes de produits sont : des sandwiches, encore et toujours, mais de qualité artisanale et plus diététique. Certains ont cité « Un sandwich doit être beau pour être appétissant, mais pas trop pour ne pas paraître industriel ». Cela constituera un casse-tête à résoudre pour les Industriels de l’agroalimentaire !! De plus, ils plébiscitent les plats à réchauffer expliquant que le four à micro-ondes était de plus en plus présent en entreprise et omniprésent au domicile. Les consommateurs interrogés sont prêts aussi pour une offre de produits frais et naturels tels que des fruits. Il a été cité en ce sens : « des compotes, des pommes et autres fruits, des amandes et noisettes » : la tendance est au sain ! Plus en marge, quelques répondants ont cité : un kebab, des pâtes en box, des pâtisseries !! Les produits proposés sont très souvent les mêmes. Aucune variation dans l’offre, d’une machine à l’autre et d’une saison à l’autre. Le consommateur avoue ne quasiment jamais regarder le contenu d’une machine, étant sur de ce qu’il y a dedans ! En termes de boissons, les personnes interrogées réclament de la même manière plus de diversité, plus de naturalité et surtout plus de confort de consommation en termes de packaging. Cependant, le facteur prix est l’un des freins principaux à l’achat : celui-ci est perçu comme étant trop élevé pour un produit identique, vendu en GMS et surtout plus élevé. Le consommateur ne comprend pas la différence de prix entre ces deux circuits de distribution. Même si les consommateurs sont disposés à consommer en situation de vente à emporter, ils apprécieraient de pouvoir se « poser » plus ou moins confortablement près du distributeur dans un espace dédié et équipé. Ce confort de consommation souhaité est d’une part typiquement Français et d’autre part plutôt masculin. Les emplacements souhaités pour ces machines ne sont pas identifiés par les personnes interrogées, cependant on peut traduire dans leur discours qu’elles ne doivent pas être systématiquement sur un lieu à fort passage. On constate qu’il existe un lien entre restauration automatique et vente à emporter, mais contre toute attente, la relation n’est pas croissante : plus les consommateurs sont adeptes de vente à emporter moins ils consomment en restauration automatique ! Pour comprendre cela, il y a deux explications possibles :

� La restauration automatique est principalement implantée en entreprise (près de 80% des machines). Ce qui pourrait ne pas inviter les consommateurs à emporter ailleurs mais à consommer sur place.



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� La restauration automatique actuelle ne répond pas exactement aux attentes liées à la vente à emporter, dans l’ensemble de son mix-marketing. En effet, l’ensemble des résultats de cette étude tend à montrer que le consommateur habitué à la vente à emporter attend beaucoup de ce mode de distribution.

Enfin ces différentes études qualitatives sur l’image de la restauration automatique a permis de déceler que celle-ci devrait donc d’avantage s’adapter aux attentes particulières du consommateur. Elle a également permis de mettre en avant 8 pistes de réflexion telles que :

� Contrairement aux idées reçues l’automatisme dans l’alimentation ne pose apparemment pas de problème aux consommateurs, ils sont demandeurs d’évolution. Peut-on faire évoluer les machines ?

� Plutôt adeptes de la distribution automatique, quelles sont les attentes

particulières des femmes ?

� Comment agir pour que le consommateur ait le reflexe de la machine (restauration automatique) tout au long de la journée, et non pas seulement au moment du déjeuner ?

� La restauration automatique doit-elle se décliner par types de produits

ou par niveaux de prestations ?

� Doit-elle se créer son propre univers avec ses propres codes identifiables par le consommateur ?

� La restauration automatique doit-elle restée centrée sur la vente de

quelques produits de masse que le consommateur trouve aisément en grande distribution ?

� De manière générale, l’emballage, le conditionnement, les DLC, les prix

sont-ils adaptés aux modes de consommation actuels ?

� L’emplacement des appareils doit-il être repensé en fonction des nouveaux rythmes de vie ou en fonction de la sécurité produit recherchée ?



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Produits et modes de paiement 1. Les produits

Les concepts de restauration automatique abordent un tournant depuis quelques années. Face aux offres historiques limitées par les boissons, les snacks et les confiseries, la RA voit arriver de nouveaux produits dans sa gamme. Il en découle une segmentation naturelle de l’offre. On voit ainsi arriver après les sandwichs, des plats chauds, des soupes, des pâtes, des pizzas... De nos jours, la restauration automatique c’est un choix varié de :

� De snacks froids ;

� De snacks chauds ;

� De plats cuisinés ;

� De pizzas ;

� De pâtes ;

� De plateaux-repas ;

� Et également des produits bios. Il ne s’agit donc plus uniquement pour la restauration automatique de combler « les petites faims », mais l’offre est désormais en concurrence avec la restauration rapide voir traditionnelle.

a. Les snacks froids

Les snacks froids représentent l’offre de restauration la plus communément proposée par les gestionnaires de distributeurs automatiques. Actuellement, on retrouve cette offre de restauration sur les lieux de travail, les lieux de séjour (hôtels, campings, hôpitaux, résidences…), les lieux de loisirs, mais également dans les gares, le métro et autres lieux publics…



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Qu’ils soient industriels ou élaborés de façon artisanale, les snacks que l’on retrouve dans cette segmentation sont :

� les sandwichs triangle ;

� les sandwichs baguette ;

� les sandwichs briochés ;

� et également les salades.

b. Les snacks chauds

Grâce à l’arrivée de nouveaux acteurs sur ce segment, on assiste depuis peu à un enrichissement et une diversification de l’offre en snacking chaud.

� Les frites Des frites en 2 minutes pour 2 €, c'est ce que propose PROLAVE avec leur distributeur automatique de frites « Just Fries ». Chaque portion est frite à l'huile, puis délivrée bien chaude avec une dose de condiments individuelle (Ketchup, moutarde, mayonnaise) et une serviette. En plus des 1,40 euro de marge par portion, le temps d'attente est rentabilisé par l'affichage de messages publicitaires aux clients affamés, qui assurent des revenus complémentaires aux gestionnaires.

� Les sandwichs industriels à réchauffer

Plusieurs gestionnaires de distributeurs automatiques offrent un choix de sandwichs industriels à réchauffer, tels que des hamburgers ou encore des hot-dogs. À noter que certains acteurs proposent même quelques produits halals.



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� Les snacks chauds prêts à consommer

Un nouveau concept d’automates SNACKYSIMME débarque sur le marché en cette fin d’année 2010. La particularité de ce restaurant automatique est de pouvoir préparer une large gamme de menus de types fast-food (frites, beignet de légumes, ailerons de poulet, brochettes de viande, lamelles de kebab…). D’après la société EASY MEAL, qui commercialise SNACKYSSIME, la performance du concept est de pouvoir préparer tous les aliments précuits et surgelés de petit calibre sans ajout de matière grasse et dans des délais inférieurs à 3 minutes. EASY MEAL prévoit par la suite d’élargir son offre en proposant

des menus Bios, végétariens, exotiques, orientaux, selon les lieux d’implantation.

� Les sandwichs chauds artisanaux HOT FOOD MATIC commercialise depuis 2008 des distributeurs de sandwichs chauds toastés. Les produits proposés sont de types paninis, hamburgers, croque-monsieur… Tous sont élaborés de façon artisanale. Les produits sont stockés à une température entre 0 ° et 5 ° et sont ensuite toastés à la commande, grâce à un système de plaques chauffantes. Les prix des sandwichs varient de 2,80 € à 3,80 €. Selon le type de distributeur, les clients ont le choix entre deux ou quatre types de sandwichs différents.

c. Les plats cuisinés

Les modifications liées au rythme de vie ont eu pour conséquence dans les 15 dernières années d’amener les consommateurs à vouloir consommer tout à toutes heures. Ceci s’est notamment vu dans la restauration qui a dû progressivement adapter en partie ses horaires d’ouvertures pour contenter ses clients. Malgré tout, il est assez difficile de concevoir une offre de restauration chaude et de qualité 24 heures sur 24 sans devoir passer par des avancées technologiques.



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� Les plats industriels

Une marque comme RESTOHOT propose des distributeurs de plats chauds & froids dans des meubles « Duo » et équipés de fours à micro-ondes. Parmi les plats chauds, le consommateur peut choisir entre 12 sélections différentes. Les plats industriels fournis par WILLIAM SAURIN, LA BELLE CHAURIENNE ou encore PAUL & LOUISE sont maintenus en permanence à

une température de 6 °. Le distributeur SNACK AND CO propose, quant à lui, une gamme de produits cuisinés (WILLIAM SAURIN, LE GAULOIS, LA

CUISINE DU SOLEIL…) et de pâtes (SODEB’ O, ENTRA’ ACTE), que le client doit réchauffer par la suite dans un des micro-ondes installés prêts des distributeurs. Alors que ces deux types d’automates ne disposent d'aucuns système intégré de

remise à température, d’autres machines sont quant à elles capables de distribuer un produit chaud et prêt à consommer. Le distributeur TAS & FAST de la société VENDO, distribue et réchauffe n’importe quel type de produits surgelés. L’automate RESTO MINUTE fabriqué également par VENDO sert des plats cuisinés, appertisés et chauffé en une minute.

� Les plats de types artisanaux L'idée de VIT’ CHO ! TRAITEUR (un nouveau concept de distributeurs mis en circulation depuis le début de l’année 2010) est de proposer une solution de restauration rapide et d'offrir via un distributeur automatique, une quinzaine de recettes de plats cuisinés traiteur, complets et équilibrés. Chaque portion de 400g associe une viande ou un poisson, un féculent et des légumes légèrement assaisonnés. Les plats traiteurs sont surgelés et ensuite remis en température, par le client via une solution de fours à micro-ondes situés à proximité de l’automate. Selon le repas choisi, les prix varient entre 6 € et 9 €. Actuellement, une vingtaine de distributeurs sont en circulation sur la région lyonnaise. La société DISTRINAT, à l’origine de ce concept prévoit la mise en circulation d’une dizaine de nouvelles machines supplémentaires, sur le dernier trimestre 2010. Elle compte déployer son activité dans les grandes agglomérations françaises, d’ici les deux ou trois ans.



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d. Les plateaux-repas

La distribution automatique de plateaux-repas est une solution de gestion pour la restauration collective, en service continu. Elle vise à répondre aux besoins de certaines entreprises qui ne disposent pas de self, ou qui ne peuvent proposer un service de restauration à leurs employés, dont les horaires sont incompatibles avec les repas. Les automates Resto' Cruiser et ESPASELF fonctionnent de façon autonome et permettent de proposer des menus complets en libre service. Ces deux solutions conservent les plateaux-repas à une température approximative de 3 °. Chacune des unités est compartimentée, et peut contenir selon le modèle entre 14 et 18 plateaux.

e. Les pizzas

Depuis déjà longtemps, les industriels ont essayé de fabriquer des machines à même de fournir des pizzas de bonne qualité en libre service. Seul problème, la plupart du temps ces machines reposaient sur des bases surgelées de piètre qualité, dont la cuisson accélérée dans des fours non adaptés donnait un résultat pour le moins décevant. La révolution provient du fait que ce sont maintenant des machines approvisionnées avec des pizzas sorties depuis peu du four. Le concept repose en effet sur un distributeur géré et alimenté par des pizzerias traditionnelles. Ces pizzas sont remises à température dans le distributeur lors de la commande du client. Trois types d’automates de pizzas fraiches sont actuellement en circulation sur le marché : RESTO’CLOCK, PIZZADOOR et DISTRIPIZZA.



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f. Les pâtes et nouilles

Si l’on retrouve les coups de pâtes en distribution dans les automates de produits ultra-frais, il semblerait qu’il n’y ait actuellement aucun distributeur proposant uniquement des pâtes, en circulation sur le marché. Noodles» n' Go un distributeur de nouilles qui misait sur l'attrait pour les saveurs asiatiques a récemment cessé sont activité. Le distributeur proposait un repas nutritionnellement correct, rapide (prêt en moins de 30 secondes) et économique (seulement 2,50 €). Pour plus de praticité, le client avait le choix d’obtenir sa cup préparée pour une consommation immédiate ou fermée pour la consommer plus tard. La société VESTA FRANCE commercialisait jusqu’au début de l’année 2010 un distributeur de spaghetti, le SPAGHETTI COOKER. Cet automate cuisait et servait une portion de pâtes en 2 minutes.

g. Mais aussi… La restauration automatique bio et les produits agricoles

Entrant dans la grande tendance du sain, naturel et écoresponsable, les DA se mettent au bio! Ainsi, on peut maintenant trouver des produits agricoles en distributeur tels que des pommes de terre locales et du lait cru fermier.

Notons ici l'arrivée de marques sur le marché du snacking de DA frais et sain, voire bio. Ce concept, déjà présent aux États-Unis et dans quelques pays européens, fait timidement son arrivée



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en France avec des offres telles que "envie d'équilibre » de Selecta et O'Tomat…

2. Les modes de paiement

L’élargissement des systèmes de paiement se doit d’être la priorité des industriels de l‘automatisme alimentaires. Le manque de variété et de fiabilité des systèmes actuels représentent un frein important lors de l’acte d’achat. À l’heure actuelle, voici les différents modes de paiement existants :

� Le paiement par monnayeur : Ce système de paiement est le plus classique. Les consommations sont payées directement au distributeur automatique avec de la monnaie. Selon les automates, le monnayeur peut être équipé ou non d'un système qui rend la monnaie. Le cas échéant, le consommateur doit faire l'appoint lors de son règlement.

� Le paiement par clé ou carte CASHLESS : Cette option est en fait un système de porte-

monnaie électronique rechargeable. Le consommateur y crédite le montant désiré et paye directement ses consommations avec, sans avoir recours à la monnaie.

� Les badges : La technologie MIFARE, est par exemple une des technologies de carte à

puce sans contact les plus répandues dans le monde. Principalement utilisé en entreprise, ce système permet à un employé de régler ses consommations à l'aide de la même carte qu’il utilise à son travail pour : entrer dans son bâtiment, faire des photocopies, manger au restaurant d'entreprise… Les badges permettent de limiter le nombre de supports de paiement au sein d’une société, et en facilitent la gestion et le réapprovisionnement.

� Le paiement par MONEO : Ce système de Porte-monnaie électronique permet de

régler par carte toutes sortes de petites dépenses, comme celles de la distribution automatique. La carte se recharge dans n'importe quelles agences bancaires et bureaux de poste, ou via une borne au sein d’un établissement disposant d’un ou plusieurs distributeurs.

� Le paiement par téléphone portable : Le système

CRANDY permet à une personne de payer ses consommations en DA à l'aide de son téléphone portable. Le consommateur appelle le numéro de



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téléphone indiqué sur le distributeur. Le distributeur affiche le solde disponible, il suffit ensuite à la personne de sélectionner le produit souhaité pour l’obtenir.

Au-delà de toutes ces solutions existantes, les consommateurs sont impatients de pouvoir payer par l’intermédiaire de nouveaux systèmes et notamment :

� Par carte bancaire, via des abonnements déjà en leur possession tels que leur passe NAVIGO, leur carte étudiante ;

� Grâce à un lecteur de tickets restaurant ;

� Ou encore par le biais d’un système mobile sans contact. Actuellement en phase de test, le système de paiement sans contact via téléphone portable (Technologie NFC : Near Field Communication) pourrait être d’ici peu une nouvelle solution de paiement en DA. Ce nouveau service développé par des opérateurs de téléphonie permet aux consommateurs d’utiliser un mobile pour payer toutes sortes de produits, chez les commerçants équipés. Il suffit pour le client d’apposer son téléphone portable contre un lecteur NFC pour effectuer une transaction.



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Un tour du monde… pour voir un peu plus loin De l’apparition du premier automate distributeur de timbres, au 18e siècle, jusqu’à aujourd’hui, le secteur de la distribution automatique a connu un vaste développement. Tout au long des différentes périodes, les acteurs du marché ont su diversifier l’offre de façon notable, afin de tenter de mieux répondre aux nouveaux modes de vie et besoins des consommateurs. À ce jour, de nombreux biens et services marchands sont accessibles par le biais de la distribution automatique. Certains sont relativement répandus : les boissons, l’alimentaire, l’argent liquide, les vidéos, les journaux… D’autres, plus récents tentent progressivement d’intégrer le marché : les appareils électroniques, la parfumerie-cosmétique, les articles de sport… GIRA CONSEIL propose ici un tour du monde de concepts, innovants, ludiques et parfois même insolites, de ce qui s’est fait et ce fait toujours en distribution automatique.

1. L’offre alimentaire

� Le popcorn Hello Kitty à la sauce japonaise C’est au Japon, le pays où la concentration en distributeurs automatiques est la plus élevée, qu’il est possible de trouver toutes sortes de machines et notamment cet automate à pop corn qui reprend la forme du très populaire personnage créé par la société SANRIO, HELLO KITTY. D’après la JAPAN VENDING MACHINE MANUFACTURERS Association, le

pays comptait au début des années 2000 une machine pour 23 personnes, soit un total de 6 millions de machines pour tout l’archipel.

� Un robot distributeur de Coca-Cola Coca-Cola a lancé en 2007 une opération de marketing viral en terre nippone. Le VENDING MACHINE RED, un robot distributeur automatique déambulait dans les rues de Tokyo, créant ainsi un buzz massif auprès de la population.



Octobre 2010

� Starbucks Coffee et sa solution café sans Baristas L’enseigne américaine a installé en 2008 des distributeurs automatiques de café dans plusieurs épiceries de huit états des États-Unis. L’idée de la marque était d’apporter une solution STARBUCKS aux endroits où il était difficilement possible d’implanter une unité. Le principe de l’automate était de distribuer un café chauffé à la commande grâce à un système de chauffe éclair (Iron Powder Exothermic Technologies), et servi scellé. À ce jour, il semblerait que STARBUCKS COFFEE ait récupéré ses distributeurs, l’opération n’aurait pas réussi à séduire la population américaine.

� Un distributeur de snacks chauds aux couleurs explosives Si l’enseigne américaine BAMN ! n’existe plus depuis mars 2009, ce distributeur d’un autre jour mérite toutefois d’être présenté.

Le principe de BAMN était de proposer toute une gamme de snacks chauds d’influences américano-asiatiques, dans un large automate métallisé aux allures de distributeurs des années 50 et dans une ambiance moderne et flash. L’un des créateurs du concept précisait avoir voulu recréer une atmosphère de boite de nuit ou encore de soirée privée.



Octobre 2010

� Un automate suédois entre boutique et distributeur automatique Le LAXOMAT dont le nom est une contraction du mot lax (saumon en suédois) et automate est un concept inventé par un restaurateur suédois spécialisé dans le saumon. Cette mini-boutique automatisée propose des plats cuisinés en libre-service, à toute heure de la journée. La particularité du concept réside dans son mode de fonctionnement. Pour entrer dans la boutique, le client doit introduire sa carte bancaire dans le lecteur situé à l’entrée. Une fois à l’intérieur, ce dernier choisit son repas sur une étagère réfrigérée. Il se dirige ensuite vers la caisse où il y dépose tous ces plats. Grâce à une puce intégrée sur chaque item, un ordinateur arrive à reconnaitre tous les produits sélectionnés. Le client peut ensuite payer à l’aide de la même carte qu’il a utilisée pour entrer. Une fois le ticket de caisse imprimé, la porte s’ouvre automatiquement.

� Des barbes à papa faites minute Cet astucieux automate a été imaginé et conçu par la société irlandaise MANUFACTURING LTD. On le retrouve en circulation dans plusieurs pays et notamment aux États-Unis, en Irlande et en Angleterre. Son système de fonctionnement se rapproche sensiblement de celui des appareils manuels. Une fois que le consommateur a introduit sa pièce dans le distributeur, un bras automatisé rotatif s’actionne et va introduire une baguette de bois dans une centrifugeuse fabriquant le sucre tiré. Grâce à l’action rotative du bras, les filets de sucre viennent se piéger tout autour de la baguette de bois. Au bout de quelques secondes, la barbe à papa est prête.



Octobre 2010

� Des huitres spéciales accessibles jour et nuit

Dans la ville de Bourcefranc en Charente-Maritime, il existe depuis août 2009 un distributeur d’huîtres, qu’un ostréiculteur a créé pour désengorger ses établissements de vente pendant les périodes d’affluence. L’automate se compose d’une borne de paiement et d’armoires réfrigérées divisées en casiers à ouverture individuelle. Après avoir introduit sa carte dans la borne, le client fait son choix parmi une sélection de bourriches déposées le matin même. Après validation, il récupère son produit. Un système qui permet une dégustation d’huîtres fraiches à toute heure de la journée.

� Des distributeurs automatiques vachement lait ! Pour vendre du lait en automate aux États-Unis, ils sembleraient que certains acteurs aient eu l’idée de déguiser les distributeurs sur des thèmes toujours plus proches du produit. Ainsi, rien d’anormal à tomber sur une machine aux allures de brique de lait ou encore de vache... un moyen humoristique et peut-être efficace de se souvenir d’où vient le lait.



Octobre 2010

� 5 fruits et légumes par jour, c’est automatique Consommer des fruits et légumes à chaque moment de la journée ; une possibilité désormais offerte aux consommateurs français par le biais des distributeurs automatiques. Le concept FRUIT BOX permet de distribuer des fruits et légumes frais en portions individuelles adaptées, dans des lieux où il semblait difficile de les proposer.

� Des distributeurs Coca-Cola à écran tactile

En circulation aux États-Unis depuis 2009, ces nouveaux distributeurs imaginés par la société SAPIENT devraient prochainement faire leur arrivée en Europe. La façade de chaque automate est occupée par un grand écran tactile qui permet au consommateur de visualiser chaque produit sur tous les angles et d’en obtenir des détails. Pour recevoir un soda, le client n’a qu’à cliquer sur l’image du produit souhaité et le récupérer dans le bac de réception.

� Il faut sourire pour… avoir une glace

En ce qui concerne l’innovation, la société SAPIENT fait preuve de beaucoup de compétences. Cette dernière a développé pour UNILEVER, le tout premier distributeur automatique de glaces qui intègre un détecteur de sourire. La façade du distributeur est équipée d’un écran où sont diffusés des contenus invitant les personnes à interagir. Lorsque quelqu’un se retrouve devant l’automate, il est convié à sourire. À ce moment-là, une

photo est prise, puis diffusée après accord sur le réseau social FACEBOOK. Selon l’intensité du sourire, la personne peut se voir offrir la glace de son choix, qu’il devra sélectionner sur l’écran avant de pouvoir la déguster… en sourire.



Octobre 2010

La première apparition publique de cette automate remonte à mai 2010 à Lisbonne. Vraisemblablement, sa mise en circulation est prévue pour les mois qui viennent.

� Un distributeur qui récompense les têtes pleines À l’occasion d’une campagne publicitaire, la marque de jus de fruits JUICY DRENCH a mis en circulation dans des centres commerciaux, gares et métros du Royaume-Uni, des « Smart » vending-machines. Les automates dotés d’un écran tactile offrent gracieusement une boisson à tous ceux qui arrivent à résoudre une série de casse-têtes. Les premières machines ont été installées en été 2010, à Londres et à Bristol, en s’appuyant sur un slogan : « les cerveaux sont plus performants, lorsqu’ils sont hydratés ».



Octobre 2010

2. L’offre non alimentaire

� Dites le avec des fleurs Des distributeurs automatiques de fleurs fleurissent doucement dans le paysage français depuis quelques années. Ces machines qui répondent aux achats d’impulsion permettent une vente 24 h/24, 7 j/7 de fleurs en bouquets et prêtes à offrir. Chaque appareil permet une conversation d’approximativement 5 jours grâce à un système de réfrigération et une température maintenue à 10 °.

� Des jeans à porter immédiatement

Ce distributeur de jeans a été mis en circulation dans la ville de Florence, en août 2009. Serait-ce pour répondre aux besoins d’une clientèle pressée d’avoir l’air propre est bien habillée que la marque HAMBOURG BASED CLOSED

JEANS a eu l’idée de cet automate ? L’idée de départ semble intéressante, mais le concept toutefois peu adapté aux réelles attentes des consommateurs.

� Pour trouver chaussure à son pied S’il existe un distributeur automatique de jeans, pourquoi ne pourrait-il pas y en avoir pour des chaussures ? La marque japonaise ONITSUKA TIGER a installé courant 2008, à Londres un distributeur, proposant un choix de 24 paires de chaussures de course en six tailles différentes. Le client n’avait qu’à choisir son modèle, sa taille, introduire sa carte bancaire et sa nouvelle paire



Octobre 2010

de baskets tombait dans le bac récupérateur, prête à être chaussée.

� Jouer au foot partout et n’importe quand ;

En 2005, NIKE FOOTBALL innovait en installant à Singapour des distributeurs automatiques de ballons de foot, dans les lieux urbains à fort trafic. But de l’opération : Promouvoir l’idée qu’il était possible de jouer au foot partout et n’importe quand.

� Des cosmétiques en boite Aux États-Unis, grâce aux distributeurs automatiques il est possible d’assouvir des envies d’achats de produits de beauté. La chaîne de magasins de cosmétiques SEPHORA y a installé des automates. Elle propose quelques-uns de ses produits les plus vendus (produits de beauté, maquillage, parfums) dans des magasins dont les superficies ne permettent pas d’accueillir un stand complet. En mars 2010, l’enseigne THE BODY SHOP annonçait qu’elle se lançait dans la distribution automatique. Son idée : apporter les produits commercialisés par la marque dans des lieux accessibles et pratiques sur le territoire américain.

En France, c’est à l’occasion d’événements spéciaux que les personnes ont pu tomber sur ce type de distributeurs. Lors d’une opération marketing en février 2010, SEPHORA a mis en place des distributeurs automatiques de parfum dans le métro parisien. Pendant une vingtaine de jours, les utilisateurs du métro pouvaient acheter des flacons de 15 ml d’un célèbre parfum, au prix de 10 € l’unité.



Octobre 2010

� Un distributeur de parapluies

On peut désormais trouver dans plusieurs pays des distributeurs de parapluies : Chine, Singapour, Canada, Allemagne, États-Unis... En Angleterre, la société UMBROLLY a installé son premier automate à Londres en 2005 et prévoyait la mise en circulation de sa première machine parisienne en 2008. Une opération qui semblerait ne pas avoir abouti. En attendant l’arrivée d’un automate dans la capitale, les Parisiens n’auront qu’à bien se couvrir !

� Téléphones et appareils électroniques en vente express ! En 2006, MOTOROLA expérimentait un nouveau moyen de vendre ses téléphones portables. Quelques-uns de leurs mobiles et accessoires étaient donc vendus en distributeurs automatiques dans 20 localités à fort trafic de leurs établissements aux États-Unis. En 2008, ce sont les enseignes américaines MACY’ S et BEST BUY qui mettaient à disposition de leurs clients, des distributeurs de iPod, d’appareils photo numériques et d’accessoires pour l’électronique.

� Un « smartomatique » au pays du soleil levant



Octobre 2010

En 2008, les responsables japonais de l'opération marketing de la Smart Fortwo ont eu une idée plutôt originale pour promouvoir cette petite européenne sur le sol nippon. Ainsi, un distributeur automatique factice de voitures a été placé dans le métro au Japon. Si cet appareil ne proposait pas de vraies voitures, il distribuait cependant des petits tubes au logo SMART dans lesquels se trouvaient toutes les informations concernant la voiture à l’origine de la campagne et les adresses des revendeurs sur l’archipel.

� Un distributeur automatique de vélos made in Pays-Bas

Depuis octobre 2007, il existe aux Pays-Bas des distributeurs automatiques de vélos. Un utilisateur n’a besoin que de 15 secondes pour pouvoir libérer un vélo de la station et déambuler avec. Une fois son tour terminé, il suffit de le rendre dans n’importe quel autre distributeur. Grâce à ce concept, la société néerlandaise SPRINGTIME a remporté un prix au concours Spark 2007 de design et d’architecture. Ce BIKEDISPENSER néerlandais va-t-il connaitre d’aussi beaux jours que le V’ LIB ? Affaire à suivre.



Octobre 2010

� Le distributeur d’émotion

Cet appareil assez « original » a été exhibé pour la première fois en 2006, à Berlin, lors d’une exposition. Comme pour tous les autres distributeurs automatiques, l’utilisateur peut choisir parmi une liste de produits. Ici, les produits sont des émotions ressenties dans différentes villes du monde et réactualisées en temps réel. Trois émotions peuvent être sélectionnées à la fois, par exemple la peur, l’optimisme et la joie. L’automate déchiffre alors la polarité émotionnelle des villes, pour créer un cocktail musical. La personne peut ensuite brancher sa clé USB sur l’automate pour récupérer la mélodie comme il récupèrerait une bouteille de soda dans un distributeur à boisson.



Octobre 2010

Les perspectives de la restauration automatique Les concepts de restauration automatique abordent un nouveau tournant depuis quelques années. Face à l'offre historique limitée aux boissons, snacks et confiseries, la restauration automatique arrive avec de nouveaux produits dans sa gamme. On voit ainsi arriver après les sandwichs, des plats chauds, des soupes, des pâtes, etc. Il ne s’agit donc plus uniquement pour la restauration automatique de combler « les petites faims », mais l’offre va désormais se trouver en concurrence avec la restauration rapide. Généralement, les distributeurs automatiques sont implantés en entreprise (66 %), dans d'autres collectivités (25 %), ou sur des sites publics (9 %). La variété des sites d'implantations de la restauration automatique reste donc très restreinte ce qui limite le développement du secteur. De plus, l'évolution des rythmes de vie suggère que ces emplacements ne sont plus toujours adaptés. De ce fait, la conquête de nouveaux territoires pourrait introduire de nouvelles perspectives de développement. Les mutations des méthodes de travail et de l'organisation des entreprises prévues dans les cinq à dix années à venir devraient impliquer la création et l’extension de nouveaux lieux de convivialité. De ce fait, les espaces de distribution automatique devraient évoluer en espaces lounge intégrant des fauteuils et un mobilier plus confortable et agréable. Ces évolutions répondent à un besoin de confort de consommation exprimé par les consommateurs de restauration rapide en général. Les modifications liées au rythme de vie ont eu pour conséquence dans les quinze dernières années d’amener les consommateurs à vouloir consommer tout à toutes heures, la restauration a donc dû progressivement adapter ses horaires d’ouvertures pour contenter ses clients. La restauration automatique répond directement à ce besoin en proposant une offre de restauration 24 h/24. Cependant, les distributeurs automatiques sont principalement utilisés en milieu de matinée et en milieu d'après-midi. Bien que la configuration de la majeure partie des sites d'implantation de distribution automatique y soit pour quelque chose, cela laisse supposer que l'offre produit pour les périodes de petit-déjeuner, déjeuner et diner reste insuffisante et inadaptée pour couvrir les besoins des consommateurs. Il y a donc un vrai potentiel de développement sur ces périodes de consommation.



Octobre 2010

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Documents

La restauration automatique : marché émerge nt · la restauration automatique: attente et motivations des consommateurs 10 a. De manière générale sur la distribution automatique