15
Q uotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € 20 rabie el-Thani 1442 - dimanche 6 décembre 2020 - N° 17154 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - issN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE 24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7 3030 UN NUMÉRO VERT éPiDémiE DE lA coviD-19 P. 24 BilAn DEs DErnièrEs 24 hEurEs 772 NOUVEAUX CAS, 538 GUÉRISONS et 9 DÉCÈS l La course pour l’acquision du vaccin s’accélère. Elle suscite un opmisme réel, à la faveur des avancées remarquables enregistrées par certains laboratoires qui se déclarent prêts à la phase ulme de sa mise sur le marché. Aendue, la sore de crise est fondamentalement tributaire de l’élan de solidarité aux couleurs d’un «partenariat mondial inclusif» revendiqué par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, dans son intervenon à la session extraordinaire des Naons unies consacrée à la lue contre la Covid-19. Loin des égoïsmes naonaux, balayés par une contagion ravageuse, la démarche mullatérale est une nécessité vitale pour assurer la sécurité collecve. L’illusion d’une localisaon à une région donnée avec les conséquences désastreuses que l’on sait a vécu. Tous les pays ont vécu l’horreur d’une pandémie qui a provoqué plus de 1.500.000 morts et plus de 60 millions de cas infectés depuis sa détecon en Chine par l’Organisaon mondiale de la santé, en décembre 2019. Aucune sécurité et aucune stabilité mondiale n’est possible en dehors de l’éradicaon totale du virus. Cee réalité conforte l’urgence d’un «accès rapide et équitable du vaccin à l’ensemble des États», a souligné le Premier ministre, meant l’accent sur le cas des pays les plus pauvres souffrant de famine, de malnutrion et confrontés aux séquelles des crises. Solidaire avec les peuples de la région, l’Algérie, qui a su faire face efficacement à la pandémie, se prépare à la bataille de la vaccinaon. Membre du groupe Covax qui regroupe 170 pays, elle s’inscrit dans une démarche collégiale desnée à accélérer la mise en œuvre de la producon, des diagnoscs, du traitement et d’un accès équitable aux vaccins. En outre, très aenve aux développements de la recherche dans le monde, l’Algérie a établi des contacts avec les laboratoires et les pays concernés, pour garanr, dans les «délais les plus brefs», un vaccin de qualité et homologué par l’OMS. Dans une approche pragmaque et efficiente, le gouvernement a décidé de mere rapidement en place deux Task force. L’une est placée sous l’autorité du ministre de la Santé, de la Populaon et de la Réforme hospitalière, chargée de proposer une stratégie d’acquision du vaccin, le plan de vaccinaon et la préparaon du personnel. La seconde, confiée au ministre de l’Intérieur, des Collecvités locales et de l’Aménagement du territoire, est appelée à mere une organisaon de la logisque nécessaire au transport, au stockage et à la distribuon. Cee mobilisaon de tous les instants marque un engagement indéniable de l’État, déterminé à tout mere en œuvre pour mener à son terme le combat contre la pandémie. EL MOUDJAHID ÉDITORIAL La bataille du vaccin dJerAd, lors de lA coNféreNce des chefs d’éTAT eT de goUVerNemeNT de l’UA LA ZLECAF UN ATOUT DE COMPLÉMENTARITÉ ET D’INTÉGRATION CONTINENTALES NeUTrAlisATioN de Trois TerrorisTes à JiJel L’ANP DÉJOUE UN PLAN DE REDÉPLOIEMENT D’AQMI EntrEtiEn AvEc ArEzki BErrAki, ministrE DEs rEssourcEs En EAu P. 3 Algérie - iTAlie «GÉRER LES PRIORITÉS ET GARDER UNE VISION À LONG TERME» Pages 4-5 l M. DJERAD REÇOIT LE MINISTRE ITALIEN DES AE P. 24 MéMoranduM d’entente sur le dialogue stratégique Ph. : T. Rouabah P. 7 TesTs de déPisTAge de lA coVid-19 LE GOUVERNEMENT OCTROIE DES AIDES FINANCIÈRES AUX CITOYENS P. 3 AmmAr Belhimer «LE PEUPLE A FAIT ÉCHOUER TOUS LES CALCULS MISANT SUR LA CHUTE DE L’ALGÉRIE» P. 7

LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE · 2020. 12. 6. · L ev aci nSpo u tk V s l m d ans la troisième et dernière phase d'essais cliniques auprès de 40.000 volontaires

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Page 1: LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE · 2020. 12. 6. · L ev aci nSpo u tk V s l m d ans la troisième et dernière phase d'essais cliniques auprès de 40.000 volontaires

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

20 rabie el-Thani 1442 - dimanche 6 décembre 2020 - N° 17154 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - issN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 73030UN NUMÉRO VERTéPidémiE dE la covid-19

P. 24Bilan dEs dErnièrEs 24 hEurEs 772 NOUVEAUX CAS, 538 GUÉRISONS et 9 DÉCÈS

lLa course pour l’acquisition du vaccin s’accélère. Ellesuscite un optimisme réel, à la faveur des avancéesremarquables enregistrées par certains laboratoires

qui se déclarent prêts à la phase ultime de sa mise sur lemarché. Attendue, la sortie de crise est fondamentalementtributaire de l’élan de solidarité aux couleurs d’un«partenariat mondial inclusif» revendiqué par le Premierministre, Abdelaziz Djerad, dans son intervention à lasession extraordinaire des Nations unies consacrée à la luttecontre la Covid-19. Loin des égoïsmes nationaux, balayéspar une contagion ravageuse, la démarche multilatérale estune nécessité vitale pour assurer la sécurité collective.L’illusion d’une localisation à une région donnée avec lesconséquences désastreuses que l’on sait a vécu. Tous les pays ont vécu l’horreur d’une pandémie qui aprovoqué plus de 1.500.000 morts et plus de 60 millions decas infectés depuis sa détection en Chine par l’Organisation

mondiale de la santé, en décembre 2019. Aucune sécurité et aucune stabilité mondiale n’est possible en dehors del’éradication totale du virus. Cette réalité conforte l’urgenced’un «accès rapide et équitable du vaccin à l’ensemble desÉtats», a souligné le Premier ministre, mettant l’accent surle cas des pays les plus pauvres souffrant de famine, demalnutrition et confrontés aux séquelles des crises.Solidaire avec les peuples de la région, l’Algérie, qui a sufaire face efficacement à la pandémie, se prépare à labataille de la vaccination. Membre du groupe Covax quiregroupe 170 pays, elle s’inscrit dans une démarchecollégiale destinée à accélérer la mise en œuvre de laproduction, des diagnostics, du traitement et d’un accèséquitable aux vaccins. En outre, très attentive auxdéveloppements de la recherche dans le monde, l’Algérie a établi des contacts avec les laboratoires et les pays

concernés, pour garantir, dans les «délais les plus brefs», un vaccin de qualité et homologué par l’OMS. Dans uneapproche pragmatique et efficiente, le gouvernement a décidé de mettre rapidement en place deux Task force. L’une est placée sous l’autorité du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, chargée de proposer une stratégie d’acquisition du vaccin, le plan de vaccination et la préparation du personnel. La seconde,confiée au ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, est appelée à mettre uneorganisation de la logistique nécessaire au transport, austockage et à la distribution. Cette mobilisation de tous les instants marque un engagement indéniable de l’État,déterminé à tout mettre en œuvre pour mener à son termele combat contre la pandémie.

EL MOUDJAHID

ÉDITORIAL La bataille du vaccin

dJerAd, lors de lAcoNféreNce des chefs

d’éTAT eT de gouverNemeNTde l’uA

LA ZLECAFUN ATOUT DE

COMPLÉMENTARITÉET D’INTÉGRATIONCONTINENTALES

NeuTrAlisATioN de Trois TerrorisTes à JiJel

L’ANP DÉJOUE UN PLAN DE REDÉPLOIEMENT D’AQMI

EntrEtiEn avEc arEzki BErraki, ministrE dEs rEssourcEs En Eau

P. 3

Algérie - iTAlie

«GÉRER LES PRIORITÉS ET GARDER UNE VISION À LONG TERME» Pages 4-5

lM. DJERADREÇOIT

LE MINISTREITALIEN DES AE

P. 24

MéMoranduM d’ententesur le dialogue

stratégique

Ph. :

T. R

ouab

ah

P. 7

TesTs de déPisTAge de lA covid-19

LE GOUVERNEMENTOCTROIE DES AIDES

FINANCIÈRES AUX CITOYENS

P. 3

AmmAr Belhimer«LE PEUPLE A FAIT

ÉCHOUERTOUS LES

CALCULS MISANT SUR LA CHUTE DE L’ALGÉRIE»

P. 7

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2 EL MOUDJAHIDActuel

Dimanche 6 Décembre 2020

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONEdité par l’EPE-SPA

EL MOUDJAHIDau capital social de 200.000.000 DA20, rue de la Liberté, Alger

Président-Directeur Général Larbi TIMIZAR

Directeur de la RédactionLiesse DJERAOUD

DIRECTION GENERALE Téléphone : 021.73.79.93—Fax : 021.73.89.80

REDACTION EN CHEFTéléphone : 021.73.99.31—Fax : 021.73.90.43Internet : http://www.elmoudjahid.comE-mail : [email protected]

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Edition de l’Est : Société d’Impression de l’Est, ConstantineEdition de l’Ouest : Société d’Impression de l’Ouest, Oran

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France : IPS (International Presse Service)Tél. 01-46-07-63-90

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l’edition du 5 décembre 2020 a ete tiree a 13.000 exemplaires.

- Dohr........12h39- Asr..........15h14

- Maghreb....17h35- Icha .......... 18h59

EnsolEillÉ lundi 21 Rabie El-thani 1442 correspondant au 7 décembre 2020

Fedjr........06h16 - Echourouk... 07h48

horaires des prières de la journée du dimanche 20 Rabie El-thani 1442 correspondant au 6 décembre 2020

ENSOLEILLÉ à Algeret Tamanrasset.

NUAGEUXà Annaba, Constantine, Oran et Ouargla.

MétéoVIE RELIGIEUSE

la pandémie de coronavirus, qui acontaminé plus de 65 millions de per-sonnes et en a tué plus de 1,5 million, arecommencé à accélérer dans le monde,alors que les projets de vaccination mas-sive se précisent dans plusieurs pays.

la covid-19 a fait à au moins 1.507.480morts, pour 65,2 millions de cas. Et, de-puis le 24 novembre, plus de 10.000 nou-

veaux morts sont enregistrés chaquejour sur la planète (12.658 jeudi), un ni-veau jamais atteint auparavant. avec l'ar-rivée des vaccins, «nous commençons aapercevoir la fin de la pandémie», a es-timé le directeur général de l'organisa-tion mondiale de la santé (oms), tedrosadhanom ghebreyesus, lors d'un som-met de l'onu sur la pandémie. mais

«nous ne pouvons tout simplement pasaccepter un monde dans lequel les pau-vres et les marginalisés sont piétinés parles riches et les puissants dans la ruéevers les vaccins», a-t-il martelé, alorsque le début des campagnes de vaccina-tion est annoncé comme imminent danscertains pays - les plus riches de la pla-nète.

PLUS DE 65 MILLIONSDE CAS DANS LE MONDE

PandÉmiELES VACCINS NESIGNIFIENT PASZÉRO COVIDL'arrivée de plusieurs

vaccins efficaces contre laCovid-19 et l'optimisme quil'accompagne ne doit pasfaire baisser la garde, parcequ'ils n'élimineront pas levirus, a mis en garde l'Orga-nisation mondiale de lasanté. «Les vaccins ne signi-fient pas zéro Covid», a affirmé Mike Ryan, chargédes situations d'urgence àl'agence onusienne, expli-quant qu'à eux seuls les vac-cins ne «pourront pas faire leboulot».

oms

KazaKhstan

L’AFRIQUEDOIT

INTENSIFIERSA

PRÉPARATION Moins touchée que les

autres continents par leCovid-19, l'Afrique selance dans une courseaux vaccins semée d'obs-tacles financiers, logis-tiques et culturels, avecune préférence dansquelques grands payspour les offres les moinschères comme AstraZe-neca. Le continent a pourobjectif de vacciner «3%des Africains d'ici mars2021 et 20% d'ici la fin del'année prochaine», a dé-claré le 26 novembre ladirectrice régionale del'Organisation mondialede la Santé (OMS), Mats-hidiso Moeti, basée àBrazzaville. Sur le conti-nent, le coût du déploie-ment du vaccin auprèsdes «populations priori-taires» est estimé à 5,7milliards de dollars, avec«des coûts supplémen-taires de 15 % à 20 %

pour le matériel d'injectionet la livraison des vac-cins», selon l'OMS. Surles 47 pays de la régionAfrique de l'OMS, «seule-ment près du quart dispo-sent de plans adéquatspour les ressources et lefinancement», regrettel'agence onusienne.L'OMS a demandé aux

gouvernements «d'intensi-fier leur préparation à lavaccination contre la

Covid-19».

Vaccination

Le Kazakhstan commencera à produirele vaccin russe Spoutnik V contre la Covid-19, le 22 décembre, ont annoncé les auto-rités du pays, qui développe également sonpropre vaccin. Le lancement des vaccinations de

masse de la population est prévu à partir dedébut 2021. Dans un premier temps seront

vaccinés les groupes les plus vulnérables,dont les médecins, les enseignants et lesforces de l'ordre, est-il précisé dans un com-muniqué de la présidence. Selon cettemême source, la phase 3 des essais cli-niques d'un vaccin national sur 3.000 volon-taires commencera le 25 décembreprochain et la production d'un premier lot de

2 millions de doses de ce vaccin kazakhsera lancée courant décembre.Le vaccin Spoutnik V est actuellement

dans la troisième et dernière phase d'essaiscliniques auprès de 40.000 volontaires. Lesessais cliniques sont également menésdans d'autres pays dont le Bélarus.

PRODUCTION DU VACCIN SPOUTNIK V LE 22 DÉCEMBRE

États-unis

allEmagnE

Moderna prévoit d'avoirentre 100 et 125 millions dedoses de son vaccin contrela Covid-19 disponibles aupremier trimestre de l'année2021, dont l'immensemajorité ira aux Etats-Unis,a annoncé la société debiotechnologie américainedans un communiqué.Entre 85 et 100 millions deces doses seront réservéesaux Etats-Unis, et entre 15à 25 millions au reste dumonde, a-t-elle précisé.Elle a par ailleurs réaffirméque 20 millions de dosesseraient disponibles pour lesEtats-Unis avant la fin del'année.

AU MOINS 100 MILLIONS DE DOSES DUVACCIN DÉBUT 2021

usaUN ANCIENCOMBATTANT DE 104 ANS A VAINCU LA MALADIE

Des conteneurs de l'entre-prise allemande Va-Q-Tec,champions de l'isolation ther-mique, vont transporter les vac-cins contre la Covid-19 dansleur voyage réfrigéré à traversla planète.Grâce à l'usage d'une tech-

nologie utilisant des particulesde silice, une températureconstante, allant des quelques

degrés d'un réfrigérateurjusqu'au froid polaire, peut-êtremaintenue pendant dix jours.Mi-novembre, Va-Q-Tec a an-noncé un accord pour la fourni-ture de conteneurs thermiquesavec un fabricant pharmaceu-tique international de premierplan du vaccin contre la Covid-19 mais que le secret profes-sionnel empêche de nommer.

Au total, la PME est impliquéedans 30 à 40 projets, liés à lavaccination contre la Covid-19et Va-Q-Tec va construire plusde 10.000 conteneurs l'annéeprochaine contre une flotte de2.500 à ce jour, proposés à lalocation. Même à des températures

très basses, ces matériels n'ontqu'un besoin minimal en glace

sèche, un autre avantage alorsque les ressources de ce nou-vel or blanc sont limitées. Ilsfonctionnent sans moteur élec-trique pour le refroidissement, àla différence de super frigos.L'entreprise compte aussi fabri-quer plus de 100.000 caissonsgrands comme des glaciairespour pique-nique, contre 25.000actuellement en stock.

DES CAISSONS SUPER ISOLANTS POUR FAIRE VOYAGER LE VACCIN

Le gouvernement espagnol a an-noncé qu'il espérait vacciner contre le co-ronavirus 15 à 20 millions de sesconcitoyens, sur une population de 47millions, d'ici mai ou juin prochain, dont2,5 millions d'ici fin février. «Nous esti-mons que nous allons pouvoir commen-cer la campagne de vaccination débutjanvier», a affirmé le ministre de la Santé,Salvador Illa. Le chef du gouvernement espagnol,

Pedro Sanchez, a estimé que 2,5 mil-lions de personnes seraient vaccinéesdurant la première phase de cette cam-pagne, prévue pour durer deux mois.Cette phase concernera les populations

jugées prioritaires : «les personnes en mai-son de retraite, les professionnels de santéqui s'en occupent, les professionnels desanté qui sont en première ligne (le person-nel des hôpitaux) et les personnes en situa-tion de grande dépendance», a détaillé M. Illa. Pour la deuxième phase, le gouverne-

ment prévoit que «pour le mois de mai oujuin, nous ayons entre 15 et 20 millionsd'Espagnols vaccinés», a indiqué PedroSanchez. «La troisième étape, quand lenombre de vaccins disponibles sera largeet très étendu, nous permettra de couvrirl'ensemble de la population», a ajouté San-chez.

VACCINER 15 À 20 MILLIONSDE PERSONNES D’ICI À JUIN PROCHAIN

Un ancien combattant de laSeconde guerre mondiale acélébré chez lui son 104eanniversaire dansl'Alabama, aux Etats-Unis,après avoir passé plusieursjours à l'hôpital, où il avaincu la Covid-19. MajorWooten a été admis àl'hôpital, le 24 novembredernier après avoir étéinfecté par le coronavirus, aécrit sa petite-fille HollyWooten McDonald sur sapage facebook. Il estfinalement sorti de l'hôpitalla veille de son anniversaire.Sur une vidéo publiée parsa petite-fille, des médecins,infirmiers et des membresde sa famille sont autour delui pour assister à sa sortie,en fauteuil roulant, et luisouhaitent un «joyeuxanniversaire».

RoyaumE-uni

Le Royaume-Uni, paysle plus endeuillé en Europe par la pandémiede coronavirus, a passé lecap des 60.000 morts,dans l'attente des cam-pagnes de vaccination quidevraient y commencerdès la semaine prochaineet se rapprochent dans denombreux pays.Le Royaume-Uni, où le

nombre de morts a atteintjeudi passé 60.113 (414décès en 24 heures), estle premier pays à approu-ver l'utilisation du vaccindéveloppé par Pfizer etBioNTech contre laCovid-19.Les premières vacci-

nations, sur les résidentset le personnel des mai-sons de retraite, doiventcommencer dès la semaine prochaine.

LE CAP DES 60.000MORTSDÉPASSÉ

EsPagnE

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D ans son allocution aux travaux de la13e Session extraordinaire de laConférence des chefs d'État et de

gouvernement de l'Union africaine (UA),tenus en visioconférence, M. Djerad a dé-claré que «pour l'Algérie, la Zlecaf est unchoix stratégique, exigeant une conjugaisondes efforts pour aller de l'avant dans laconcrétisation des objectifs de développe-ment de notre continent et de nos pays, et laconsolidation de la paix et de la sécurité,étroitement liée aux progrès du développe-ment économique».Le Premier ministre a estimé que «l'avan-

cement» réalisé, aujourd'hui, dans l'activa-tion de la Zlecaf, dont le lancement seraeffectif à partir de janvier 2021, avec ledébut des échanges de marchandises et deservices, sans restrictions entre les paysmembres, «nous incite à consentir davantaged'efforts pour aplanir les difficultés qui per-sistent et régler les questions en suspens».Estimant que ces difficultés et questions

«peuvent impacter l'activation totale de laZlecaf», M. Djerad a cité, notamment, cellesayant trait aux règles d'origine, aux tarifsdouaniers et aux listes d'engagements relatifsau commerce de services.Il a souligné, dans ce sens, «l'adhésion de

l'Algérie au consensus enregistré au niveaudes instances de négociation, concernant lesquestions en suspens en lien avec les règlesd'origine», assurant que «l'élaboration desoffres tarifaires du commerce des biens etdes services et des offres préliminaires dessecteurs prioritaires pour le commerce deservices algérien est en voie de finalisation».«Convaincue de l'importance de la com-

plémentarité économique africaine, l'Algériea été parmi les premiers pays à ratifier l'ac-cord de création de la Zlecaf, lors de la 10esession extraordinaire du sommet des chefsd'État et de gouvernement, en mars 2018, eta pris part, régulièrement et efficacement,depuis le lancement des négociations en

2016, à toutes les réunions des instances denégociation et à tous les niveaux», a rappeléle Premier ministre.Et d'ajouter : «Elle a également donné une

dimension importante à ce projet, en œu-vrant à la mise en place d'une haute entitéchargée de la gestion et du suivi de ce dos-sier stratégique.» M. Djerad a rappelé, dans ce sens, «l'en-

térinement récemment par le parlement al-gérien de l'Accord de création de la Zlecaf,le dépôt des instruments de ratification de-vant se faire dès le parachèvement des pro-cédures internes».Mettant en exergue «la vision de l'Algérie

tendant à conférer aux infrastructures natio-nales et projets structurants régionaux, un ca-ractère complémentaire et intégré», il asouligné que cette vision «s'inscrit en droiteligne de sa fidélité constante à sa dimensionafricaine, à ses engagements continentaux età sa politique de solidarité envers les paysafricains».«Des projets qui profiteront, inéluctable-

ment, à la Zlecaf, en ce sens qu'ils garanti-ront le soutien logistique indispensable,notamment à travers la Transsaharienne

Alger - Lagos (Nigéria), le Gazoduc entrel'Algérie et le Nigeria, la liaison fibre optiqueAlger-Abuja et le port de Cherchell, en tantque hub de fret maritime».

Commerce interafricain : Une hausse de 16% à 52% à la faveur de la Zlecaf

La création de la Zlecaf, a estimé le Pre-mier ministre, «est une opportunité crucialepour intensifier et développer le commerceinterafricain», qui devrait connaître, a-t-ilajouté, «une hausse significative, en sus dela consolidation des objectifs de complémen-tarité et d'intégration continentales, à traversle commerce et l'investissement, deux élé-ments clé pour le soutien de la croissance etdu développement économique durable».«Avec un marché de 1,2 milliard de per-

sonnes, d'une valeur de 3.000 milliards USDet un Produit intérieur de 2,5 milliards USD,les potentialités et les capacités économiquesde l'Afrique connaîtront une exploitation op-timale, grâce aux flux commerciaux intra-continentaux qui devront avoisiner les 52%au lieu du taux actuel, qui ne dépasse pas

16%», a-t-il fait remarquer. M. Djerad a re-levé, également, que «le développement ducommerce interafricain contribuera au déve-loppement des chaînes de valeurs régionales,de l'industrialisation et de la création des op-portunités d'emploi», ajoutant que «le dé-mantèlement tarifaire progressif entre lesÉtats africains, à hauteur de 90% de posi-tions tarifaires sur 5 ans, donnera la prioritéaux entreprises africaines afin de répondreaux besoins croissants du marché africain etde profiter de ses avantages».Au début de son allocution, M. Djerad a

transmis les salutations, les vœux de succèset les félicitations du président de la Répu-blique, M. Abdelmadjid Tebboune, au prési-dent de la République d'Afrique du Sud,Cyril Ramaphosa, pour «sa direction clair-voyante de notre organisation continentale etson fort attachement à la relance de l'actioncommune. Un attachement qui s'est mani-festé par ses efforts inlassables pour l'orga-nisation de deux sommets extraordinaires, endépit de la conjoncture difficile qu'impose lapandémie de Coronavirus à nos pays et aumonde entier».Il a également adressé les remerciements

au président de la République du Niger,Mahmadou Issoufou, pour «les efforts dé-ployés dans le cadre du mandat qui lui a étéconfié par notre organisation, pour que leprojet de la Zlecaf atteigne cette phase avan-cée à laquelle nous assistons aujourd'hui».«La tenue de notre sommet autour de ce

thème important, en dépit de la conjonctureque traversent nos pays du fait de la propa-gation de la pandémie de Coronavirus, té-moigne d'une véritable volonté d'aller del'avant dans la concrétisation des nobles ob-jectifs tracés par les pères fondateurs et af-firmée par les sommets successifs de l'UA,notamment en ce qui a trait à l'intégrationcontinentale et à la complémentarité écono-mique», a conclu le Premier ministre.

DJERAD, LORS DE LA CONFÉRENCE DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’UA

LA ZLECAF, UN ATOUT DE COMPLÉMENTARITÉ ET D’INTÉGRATION CONTINENTALES

3EL MOUDJAHID

Dimanche 6 Décembre 2020

Nation

Une nouvelle applicationpour assister et accompagnerles établissements universi-taires dans la réception desdossiers des candidats au mas-ter a été mise en place par laDirection des réseaux et sys-tèmes d'information et decommunication universitaires(DRSICU), a indiqué hier leministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, dans un commu-niqué. Saisi par les étudiantsvia les réseaux sociaux ausujet de la méthode classiqueadoptée par certaines universi-tés pour la réception des dos-siers des candidats au master,le ministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique a décidé d'interve-nir en vue d'accompagner lesétablissements universitaires,à travers la mise en place d'uneapplication de réception desdossiers en format numérique,le but étant de «faciliter auxétudiants la procédure d'ins-cription et leur épargner lesfrais de déplacement, notam-ment en cette conjoncture sa-nitaire difficile». La méthodeclassique et traditionnelle

adoptée par certaines universi-tés «ne cadre pas» avec la po-litique tracée par la tutelle quis'emploie à la numérisationgénérale des diverses activitésdu secteur, précise le commu-niqué. Le ministère de l'Enseigne-

ment supérieur rassure l'en-semble des étudiantssouhaitant participer auconcours de classement etd'orientation pour s'inscrireaux études supérieures dedeuxième cycle (Master) autitre de l'année universitaire2020/2021, que cette opération«sera reconduite à partir du 6décembre en cours, pour per-mettre aux futurs mastérantsde compléter leur dossier dansdes délais raisonnables».N'ayant aucun lien avec le

logiciel Progress, l'inscriptionvia la nouvelle application est«décentralisée» et devra s'ef-fectuer, normalement, au ni-veau des établissementsd'enseignement supérieur, re-lève la même source.Au sujet des inscriptions et

de l'orientation des nouveauxbacheliers «session septembre2020», le ministère affirme

que toutes les procédures sesont déroulées «exclusivementen ligne», à commencer par lespremières inscriptions, laconfirmation, en passant par letraitement des vœux et la pro-clamation des résultats del'orientation, jusqu'à la récep-tion des vœux des bacheliersn'ayant obtenu aucun de leurchoix et leur réorientation.Les transferts internes et

externes, le traitement des casspéciaux bac 2020, l'offre desservices universitaires, ainsique le paiement électroniquedes taxes d'inscription ont étéeffectués également sur inter-net, indique le communiqué.En effet, plus de 250.000

étudiants se sont inscrits et re-gagneront les bancs de l'uni-versité, à partir du 15décembre.Compte tenu du nombre

important des demandes detransfert, le ministère de l'En-seignement supérieur a fait sa-voir qu’»une autre chance seraofferte à compter du 6 décem-bre 2020 aux nouveaux bache-liers, pour effectuer leurtransfert», a conclu le commu-niqué.

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réaffirmé, hier, que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), dont le lancementeffectif est prévu début 2021, constituait pour l'Algérie «un choix stratégique», appelant à «davantage d'efforts pour aplanir les difficultés

qui persistent et régler les question en suspens».

ÉTUDIANTS EN MASTERNOUVELLE APPLICATION

POUR LA RÉCEPTION DES DOSSIERSLe gouvernement a décidé l'octroi

d'aides financières aux citoyens dansles frais engagés pour les examens descanner et autres tests PCR et antigé-niques pour diagnostiquer les contami-nations à la Covid-19, a indiqué uncommuniqué des services du Premierministère ayant sanctionné hier unConseil interministériel présidé par lePremier ministre, Abdelaziz Djerad. En voici le texte intégral : «Le Premier Ministre, Monsieur

Abdelaziz Djerad, a présidé, ce samedi5 décembre 2020, un Conseil Intermi-nistériel consacré à l’examen desconditions et modalités d’améliorationdes remboursements des prestationsmédicales relatives à la COVID-19.Ont pris part à cette réunion, les

Ministres en charge de l’Intérieur, desFinances, de la Solidarité nationale, duCommerce, de la Santé, du Travail etde l’Industrie pharmaceutique.Cette réunion intervient en conti-

nuité à la réunion du Gouvernementdu mercredi 2 décembre 2020, où cettequestion a été examinée avec la déci-sion de lui consacrer un Conseil Inter-ministériel. Après avoir entendu lesdifférents exposés et des débats qui lesont suivis, Monsieur le Premier minis-

tre a rappelé les orientations de Mon-sieur le Président de la Républiquequant à la nécessité d’apporter tout lesoutien et l’assistance aux citoyens, no-tamment en ces moments difficiles ca-ractérisés par la crise sanitaire liée aucoronavirus et qui a fortement impactétoute la population, en particulier lesplus démunis d’entre elle.Monsieur le Premier Ministre a

également rappelé que l’objectif re-cherché par les pouvoirs publics estd’aider les citoyens dans les frais enga-gés pour les examens de Scanner et lestests PCR et antigéniques.À ce titre, Monsieur le Premier Mi-

nistre a décidé l’octroi d’une aide fi-nancière d’un montant de :- 5.000 DA pour les frais engagés au

titre de l’examen du Scanner thora-cique COVID-19 ;- 3.500 DA pour les frais engagés au

titre du test RT- PCR COVID-19 ; - 1.500 DA pour les frais engagés au

titre du test rapide AntigéniqueCOVID-19.Cette mesure entrera en vigueur à

compter du 1er Janvier 2021, pour unedurée de six (06) mois renouvelable enfonction de l’évolution de la situationépidémiologique.»

TESTS DE DÉPISTAGE DE LA COVID-19LE GOUVERNEMENT OCTROIE

DES AIDES FINANCIÈRES AUX CITOYENS

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4 EL MOUDJAHIDNation

DES ENJEUXLa distribution de l’eau potable est assurée dans

75% des communes. Dans 27 wilayas, la situa-tion est fragile et il y a des zones d’ombre qu’il

faudra prendre en charge au plus vite. Le gouverne-ment prévoit une stratégie pour le prochain quinquen-nat afin de sécuriser l’accès à la ressource.

Concernant le recours à l’eau dessalée comme pre-mière ressource, il est prévu de réaliser à l’horizon2030, de nouvelles stations de dessalement d’eau demer pour couvrir les besoins des villes côtières et lesvilles intérieures à 100 km des côtes. La production

d’eau dessalée représente 17% de la quantité d’eau po-table à travers 11 stations d’une capacité de productionde 770 millions de m3 par an couvrant les besoins deplus de 7 millions d’habitants. Actuellement, quatrenouvelles stations de dessalement sont en cours de réa-lisation avec une capacité totale de 770.000 m3/j.

Pour ce qui est du traitement et du recyclage deseaux usées, l’Algérie dispose de 200 stations d’épura-tion avec une capacité de 900 millions de m3/an.

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«GÉRER LES PRIORITÉS ET GARDER UNE VISION

À LONG TERME»

AREZKI BERRAKI, MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU

El Moudjahid :Quels sont lesmécanismes mis en place pour faireface au déficit pluviométrique ?

Arezki Berraki : Ayant constatéque 20 barrages qui approvisionnent18 wilayas ont connu des baissesconsidérables, nous avons pris desmesures afin d’être prêts au scénariole plus pessimiste, à savoir celui duprolongement de la tendance obser-vée jusque-là concernant la pluvio-métrie. Les eaux de surface, quiincluent les barrages, n’assurent que27% de la distribution, le reste estsurtout assuré par les eaux souter-raines à hauteur de 60% et par ledessalement à hauteur de 13%.Cela-dit, si nous ne faisons rien,nous risquons de connaître des per-turbations dans plusieurs wilayas.C’est pour cette raison que nousavons agi par anticipation lors duConseil interministériel (CIM) du23 novembre dernier, afin de com-penser les éventuels manques en ap-ports par un nombre suffisant deforages, car nos ressources souter-raines demeurent à un niveau appré-ciable. Cette mesure va nonseulement sécuriser les wilayasconcernées sur le plan de la dispo-nibilité, mais elle permettra aussid’assurer la continuité en cas d’arrêtde tirage au niveau des barrages.Autrement dit, ce sont des mesuresd’urgences qui profiteront à la po-pulation même dans le cas de l’amé-lioration de la situationpluviométrique. Par ailleurs, le CIMa décidé d’installer un groupe de tra-vail interministériel qui a entamé untravail d’anticipation sur deuxphases. D’abord, pour les deux pro-chains mois afin de répondre à l’ur-gence, ensuite sur l’année 2021 etmême au-delà. L’objectif étant derépondre aux besoins dans les do-maines de l’industrie, l’agricultureet les services.Quels sont les aspects qui exigentdes solutions pressantes ?Bien que j’aie fait tout mon par-

cours professionnel au sein du sec-teur des ressources en eau, il mesemblait nécessaire et inévitable departir sur une base objective. Il est

difficile d’avoir une vue générale àpartir d’une position spécifique. J’aivoulu construire et faire construirecette vision globale pour la diffuserensuite afin que tout le monde soitau même niveau de conscience. Lesfaiblesses du secteur des ressourcesen eau, tout le monde les connaît,mais l’enjeu, quand on fait un diag-nostic, est d’identifier les causes etles leviers d’amélioration et situerles priorités. L’urgence du secteur a été

d’abord d’assurer la continuité duservice public dans un contextesocio-sanitaire très complexe. Mal-heureusement, nous avons dû réa-dapter nos efforts et nos moyenspour faire face à l’urgence induitepar la crise de la Covid-19, la dispo-nibilité de l’eau étant un élémentmajeur dans l’application des me-sures barrières. C’était pour nous undéfi, car nous avons dû travailleravec seulement 50% de nos effectifsà cause des mesures de confine-ment. Les autres urgences sont lamise en place de mesures qui vontpermettre de desservir le maximumde citoyens, notamment dans leszones désavantagées jusque-là.C’est aussi opérer un travail d’anti-cipation sur certains dangers quinous guettent, à savoir la sècheresseet les inondations.Votre département vient de finaliserune stratégie de gestion de l’eau quiprendra en compte tous les aspectsliés à cette ressource, que ce soit laproduction, la collecte, ladistribution ou le recyclage…

Il y a tellement d’urgences quel’on peut facilement oublier de pla-nifier et de se projeter sur l’avenir.Or, quand on ne gère que les ur-gences, on ne peut prétendre avoirune stratégie. Même si plusieurs po-litiques ont été annoncées aupara-vant, il faut à un certain momentrevenir aux faits. Et les faits ce sontdes enjeux, à leur tête les change-ments climatiques et l’évolution dé-mographique qu’il faut considéreravec beaucoup de sérieux. Est-ceque les politiques précédentes ontsuffisamment intégré ces réalités ?La réponse est non. D’où l’importance de notre nou-

velle stratégie. Depuis mon arrivéeà la tête du secteur des ressources eneau, j’ai tenté d’appliquer une poli-tique simple : gérer les prioritéspressantes, surtout quand celles-cise rapportent à la qualité de vie ducitoyen, et garder une vision àmoyen et long terme.Car si on se laisse guider par le

court terme uniquement, on ne peutcontrôler la direction qu’il nous faitprendre. Je rappelle aussi que lanouvelle stratégie du secteur «Eau2030» a été élaborée grâce à uneprofonde analyse des politiques an-térieure et à une évaluation rétros-pective des choix stratégiques etopérationnels.De quelle manière allez-vousrépondre aux besoins despopulations pour les années à veniret mobiliser d’autres ressources quecelles provenant desprécipitations ?

Nos ressources sont en effet vul-nérables car dépendantes de l’aléamétéorologique. L’Algérie est frap-pée de plein fouet par le réchauffe-ment climatique et ce que nousvivons aujourd’hui, avec la rareté dela pluie, en est une illustration. Ils’agit-là d’une tendance lourde,c’est-à-dire une situation qui est par-tie pour durer, mais il n’y a pas unefaiblesse dans la mobilisation. On aassez investi dans les barrages alorsqu’ils dépendent d’une ressource ir-régulière : la pluie. C’est pour cela que la capacité

de stockage n’a jamais atteint sonmaximum. La nouvelle stratégie«Eau 2030» compte donner une plusgrande importance aux sources nonconventionnelles, à savoir le dessa-lement, puisque l’eau de mer est iné-puisable, et à la réutilisation deseaux usées, puisqu’il y en aura tou-jours. S’il faut investir pour mobiliser

plus d’eau autant que ce soit dansdes ressources sur lesquelles nouspourrons toujours compter.Qu’en est-il du traitement et durecyclage des eaux usées ? L’Algérie dispose aujourd’hui

de 200 stations d’épuration avecune capacité d’épuration de 900millions m3/an. Nous avons aussi,en cours de lancement, 33 stationsavec une capacité de 220 millionsm3/an ainsi que 48 stations en coursde réalisation, d’une capacité de250 millions m3/an.

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POLITIQUENATIONALE DE L’EAU

L'Algérie est un pays semi-aride et les ressources en eau sont faibles,

irrégulières et localisées dans la bandecôtière, avec une consommation en eau

potable et industrielle de l'ordre de 5 milliards de m3/an.

Le ministre desRessources en eau,

Arezki Berraki,souligne que la

nouvelle stratégie«Eau 2030» vise àdonner une plus

grande importanceaux sources non-

conventionnelles, àsavoir le

dessalement et laréutilisation des

eaux usées, tout enévoquant la

nécessité d’assurerune vision à moyen

et long terme. Ilannonce que larévision de latarification est

nécessaire, pour lavalorisation de la

ressource et pour lalutte contre le

gaspillage, maisqu’elle ne sera pas

appliquée dansl’immédiat.

Entretien réalisé par Farida Larbi

Dimanche 6 Décembre 2020

Photos T. Rouabah

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5EL MOUDJAHID

Dimanche 6 Décembre 2020

NationCOMMENTAIRE

PRésERvERLE PRéCiEuxLiquiDE

lÀ quelques jours del'hiver, la pluie resteépisodique. Certes,

certaines régions du paysont, en cette fin de la saisond'automne, été marquéespar des perturbationsclimatologiques qui ontgénéré des averses, chutesde neige, accompagnées degrêle, mais ces signes nesont certainement pasrévélateurs de générositéou d'abondance hydriques.Nous sommes loin de cetteépoque où l'automne gâtaitet comblait les Algériensavec des pluiesannonciatricesd'abondance ou encored'épisodes neigeux etpluvieux, en pareillepériode. Aujourd'hui, lesdonnées et les conditionsmétéorologiques ontchangé de manièreremarquable. Les saisonssubissent de manièrecontinue des «secousses»qui les éloignent descaractéristiques réelles dechacune d'elle. Des changementsclimatiques importants ontété enregistrés, cesdernières années, auniveau mondial. Et l’Algérien’a pas tardé à êtreconfrontée à ce phénomènequi induit desbouleversementsécologiques etéconomiques. Les quantités de pluie ontsensiblement baissé.Résultat : nos potentialitésen eau ne cessent deprendre un sacré coup etnos réserves hydriquesrisquent d'être menacées sila sécheresse persiste. L’Algérie est doublementaffectée par le dérèglementclimatique en tant que paysméditerranéen, d'une part,et semi- aride, de l'autre.Les conséquences de cephénomène sont visibles. Letaux de remplissage de nosbarrages a nettementreculé, avec la baisse de lapluviosité, alors que laconsommation, quant àelle, ne cesse d'augmenter,en raison de croissancedémographique et del’urbanisation effrénée. Cequi fait que les besoins encette denrée vitale etsurtout non renouvelableont augmentésubstantiellement. De plus, les ressources eneau ont été lourdementimpactées par les activitéshumaines à l'origine de lapollution qui a accentué leprocessus d'amenuisementdes ressources hydriques etune sécheresse cyclique,provoquée par lescomportements agressifsde l'homme portantatteinte à l'environnement.il est, aujourd’hui, plusqu’urgent de revoir notregestion de l’eau et deréfléchir à un nouveaumode de gestion et deconsommation qui préservela précieuse ressource.

Samia D.

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Il y a en cours de lancement, 33 stations avec une capacité de 220 mil-lions m3 par an, ainsi que 48 autres en cours de réalisation d’une capacitéde 250 millions m3 par an. La capacité d’épuration sera bientôt renforcéede 470 millions m3 par an, pour éviter de polluer l’environnement et uti-liser ce volume dans l’irrigation. Sur 1,3 milliard m3 de rejet, sont collec-tés 480 millions m3, dont 50 millions sont utilisés. La stratégie du secteura pour finalité de préparer le pays à prendre en charge des enjeux impor-tants, tels que le réchauffement climatique, l’évolution démographique eturbanistique, la viabilité du modèle économique, la nécessité d’accom-pagner l’industrie et l’agriculture. Farida Larbi

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Notre capacité d’épuration serabientôt renforcée de 470 millions m3

par an, pour éviter de polluer lesoueds et l’environnement en généralet récupérer cet énorme volume etl’utiliser dans l’irrigation. Malgré cesavancées, nous accusons un retard ence qui concerne les collecteurs. Sur1,3 milliard m3 de rejet, on ne col-lecte que 480 millions m3, dont 50millions m3 sont utilisés. Nous espé-rons combler notre retard dès que lesressources financières le permettront.Quelles sont les actions àentreprendre face au gaspillage del’eau, aux fuites et aux piquagesillicites ?Le secteur est mobilisé pour lutter

contre les pertes de toutes sortes. Lesfuites constituent un grand défi, sur-tout quand on sait que notre réseauest vétuste. Nous perdons près de50% de l’eau distribuée, ce qui estbien au-dessus des standards interna-tionaux qui se situent à 15% toléra-bles. Notre objectif et de passer à30% d’ici 5 ans, ce qui est loin d’êtreune tâche facile. En fait, pour réaliserun tel progrès, nous devons réhabili-ter 2.000 kilomètres de réseau par an,avec un coût énorme en temps et enargent. Nous avons déjà fait signerdes conventions à 500 micro-entre-prises pour lutter contre les fuites, etce n’est qu’un début. Pour ce qui estdes piquages illicites, le projet de loisur l’eau, s’il est adopté, prévoit unnouveau statut pour la police del’eau. Dans la loi actuelle, la policede l’eau n’a pas de statut juridique,cela fait que quand elle établit un rap-port, il n’y a pas de suite juridique. Avec la nouvelle loi, nous aurons

deux possibilités : soit former despoliciers ayant déjà un statut, afinqu’ils soient spécialisés dans la pro-tection de la ressource hydrique, unpeu comme la police de l’urba-nisme, soit conférer à certains denos agents, un statut judiciaire, àl’image des garde-forestiers. Quant au gaspillage, c’est un

fléau qui nous implique tous en tantque nation. Le secteur des Res-sources en eau est engagé à poursui-vre ses efforts de sensibilisation,mais tant que le tarif de l’eau, qui, jele rappelle,n n’a pas été révisé de-puis 2005, ne sera pas prohibitif, legaspillage ne sera pas éradiqué.Bien entendu, l’engagement socialde l’État ne sera pas revu de sitôt,nous ferons donc le maximum afinde faire comprendre aux gaspilleursla gravité de leurs mauvaises habi-tudes.Une politique de tarificationrationnelle de l’eau n’est-elle pasnécessaire, notamment la mise enplace du barème progressif pour lesgrands consommateurs ? L’État algérien est social et four-

nit de grands efforts pour rendrel’eau accessible. La révision de latarification est nécessaire, pour lavalorisation de la ressource et pour

la lutte contre le gaspillage, maiselle ne sera pas appliquée dans l’im-médiat. Cependant, je ne vois paspourquoi un industriel paierait l’eauau même tarif qu’un foyer. Lorsquel’eau est utilisée dans un processuscommercial, il est nécessaire de laconsidérer comme une matière pre-mière ou un produit économique. Lanouvelle loi sur l’eau permettra depasser à cette logique. Deux tarifsdevront exister simultanément, letarif social et le tarif industriel.Notre objectif est d’arriver à uneétape où le tarif de l’eau permettraun financement autonome des pro-jets.Peut-on en finir avec les fluctuations del’approvisionnement et les pénuriesrécurrentes ?Il faut revenir aux causes des

problèmes. Tout d’abord, il y a ladisponibilité de la ressource ; si ellen’est pas disponible en volumes suf-fisants, cela engendre forcément desperturbations. Comme je l’ai dit précédem-

ment, nous ne devons plus dépendrede l’aléa climatique. Nous devonsnous tourner vers les solutions pé-rennes et inépuisables, à leur tête ledessalement. Mais la mobilisation àelle seule ne suffit pas. J’ai déclaréplus d’une fois que nos réservesd’eau allaient nous suffire jusqu’à lafin de l’année. Nous voilà arrivés àla fin de 2020, et, jusqu’à présent, iln’y a pas eu de rupture, même si nosbarrages ont vu leur niveau dimi-nuer d’une manière inhabituelle.Certains, par incompréhension peut-être ou par méconnaissance du fonc-tionnement des systèmes hydriques,ressortent ces déclarations à chaquefois qu’il y a perturbation dans l’ali-mentation en eau. D’autres encores’indignent que tel village ne soitpas alimenté malgré sa proximitéd’un barrage ! En réalité, la mobili-sation de la ressource est dépendantedes réseaux de distribution et de leurétat. Donc, pour revenir à votrequestion, la situation se stabiliseralorsque nous avancerons dans laconcrétisation de nos objectifs stra-tégiques, à savoir la restauration, leraccordement et la sécurisation de lamobilisation par les ressources nonconventionnelles.La qualité de l’eau est menacée etles eaux superficielles se dégradent,quelles en sont les solutions ?L’eau du robinet est d’excellente

qualité. Nous la soumettons systé-matiquement à un process de traite-ment des plus rigoureux. Les eauxde surface sont parfois menacées parl’envasement, au niveau des bar-rages et par certains agissements,notamment au niveau des oueds.Nous travaillons avec les autres dé-partements ministériels pour les pro-téger. Nos oueds subissent desagressions par des rejets domes-tiques et industriels. Nous avons ré-cemment organisé une journéed’étude, qui nous a permis d’arrêter

un plan d’action interministériel quisera piloté par un comité dédié à ceteffet.Avez-vous situé les carences enmatière de gestion ?Oui. En plus du diagnostic que

nous avons établi, des inspections etdes process d’évaluation nous ontpermis de détecter beaucoup de ca-rences et d’identifier des leviersd’amélioration. C’est après ceconstat que nous avons défini unenouvelle organisation pour le sec-teur. Mais nous avons déjà entrepriscertaines actions stratégiques, no-tamment le remplacement de cer-tains responsables et l’injection dejeunes compétences. En prévisiond’un changement profond en faveurde la refonte institutionnelle.Vous avez installé une cellule poursignaler les dysfonctionnements,est-ce suffisant pour régler lesnombreux déficits constatés ?Écouter c’est bien. Mais écouter

pour agir, c’est mieux. La celluled’écoute que nous avons installée, ily a plusieurs semaines, tend à élimi-ner les obstacles bureaucratiques età renforcer la proximité avec les ci-toyens, mais aussi avec les journa-listes. Toutes les requêtes etdoléances que nous recevons sonttraitées dans des délais relativementcourts. Je suis conscient que ce n’estqu’un début, et qu’il est possible derecevoir un grand nombre de corres-pondances, mais nous allons releverle défi. Nous avons constitué une équipe

de jeunes cadres issus du secteur,nous les avons formés et nous conti-nuerons à le faire. Nous leur appor-tons tous les moyens dont ils ontbesoin pour servir le citoyen. Cettecellule est aussi chargée de fournirdes études et des statistiques quiconstitueront des outils précieux

d’aide à la décision. Bien sûr, la dé-marche ne peut améliorer le quoti-dien des Algériens que si elle estrelayée par une prise en charge effi-cace de tous les dysfonctionne-ments. Nous y travaillons.Nous tenons à avoir une vision

toujours claire de la réalité que vi-vent nos concitoyens. C’est pourcela d’ailleurs que nous avons lancédeux autres projets : un inventaire detoutes les capacités en moyens et in-frastructures du secteur, ainsi qu’uneenquête sociale concernant le ser-vice public sur tout le territoire.Cette dernière nous a permis d’enta-mer un recrutement temporaire de5.000 jeunes universitaires pour unecourte durée.Y a-t-il des dispositifs de préventionet d’intervention pour faire face aurisque des inondations ?Nous sommes face à un phéno-

mène évolutif. Les effets des chan-gements climatiques sont de plus enplus menaçants. Cela nécessite uneveille et des ajustements continuels.Cela dit, nous avons constaté quedurant les années passées, les effortss’étaient résumés à des solutions lo-calisées, qui ne tenaient pas comptedes dynamiques plus larges. Parexemple, au lieu d’agir en amont desbassins versants, nous avons plutôtprivilégié des mesures localisées quiont vite montré leurs limites.D’un autre côté, les sites qui ont

été identifiés comme étant à risquen’ont pas bénéficié de plans d’actionspécifiques incluant l’ensemble desparties prenantes. Enfin, le facteurhumain n’a pas été suffisammentpris en considération. Vous pouvezavoir les meilleures infrastructures,si des personnes continuent à jeterdes ordures un peu partout, vous nepouvez pas espérer une améliora-tion.

F. L.

STRATÉGIQUES

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7EL MOUDJAHID

Dimanche 6 Décembre 2020

Nation

La neutralisation de trois terroristes vétérans à Jijel, en finde semaine, contribue à anéantir les tentatives des groupes ter-roristes de se restructurer notamment suite à l’élimination duchef d’AQMI, Abdelmalek Droukdel. Le plan criminel des ter-roristes est mis en échec par l’ANP grâce au travail de rensei-gnement et d’anticipation et l’intensification des ratissages.Selon le MDN, l’un des terroristes est Leslous Madani, aliascheikh Assem Abou Hayane, qui avait rallié les groupes terro-ristes en 1994 et qui était en charge de la région Est et respon-sable du Conseil de la Charia d’une organisation terroriste.

Leslous, un vétéran du GIA devenul’adjoint du chef d’AQMI

Selon nos sources, Leslous Madani, imam d’une mosquéeà Birkhadem, est un vétéran de l’ex-GIA qui a rejoint la Kati-bat El Khadra (phalange verte) qui écume la région allant dusud de la wilaya de Médéa à l’ouest de Aïn Defla, en passantpar le nord de Tissemsilt. Il a rallié le Groupe sunnite pour laprédication et le djihad créé en 1996 par un dissident du GIAen l’occurrence, Abdelkader Souane, alias Abou Thoumama,à partir de la katibat dénommée Er-Rabaniyyat dont il était lechef et d’autres groupes de Médéa qui l’ont rejoint, selon deschercheurs dans les questions islamiques. Le terroriste Leslousest devenu son adjoint et son bras droit. Il devient alors, le chefde l’organisation criminelle après le décès de Souane. En 2001,il annonce son alliance avec le GSPC dirigé par Hassan Hattab,qui s’est rendu, plus tard, aux services de sécurité, dans le

cadre de la réconciliation nationale. Il est nommé par Abdel-malek Droukdel, chef de l’AQMI, membre dans la commis-sion de la Charia dirigée à l’époque par M’Barek Yazid, aliasAbou Obaida Youcef El Annabi, l’actuel chef d’AQMI.

A la suite de l’affiliation à l’AQMI, Madani Leslous signeraun attentat contre des ressortissants russes et ukrainiens tra-vaillant sur un projet de gazoduc en mars 2007. Traqué par lesservices de sécurité, il est localisé et abattu. Selon le MDN, ildirigeait le Conseil de la Charia d’une organisation terroriste,soit l’AQMI. C’est la plus importante autorité dans cette or-ganisation criminelle.

Khelifi, l’adjoint du chef de Jund Al-Khilafa

Le deuxième terroriste est identifié comme étant MohamedKhelifi. Ce dernier est, selon nos sources, originaire du villagede Boudhar dans la commune de Si Mustapha. Il est considérécomme l’adjoint d’Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Sel-mane, un chef terroriste dans la région du Centre au sein del’ex-GSPC qui voulait fonder une nouvelle organisation terro-riste Jund Al-Khilafa se proclamant de l’organisation Etat is-lamique. Gouri est l’auteur de l’enlèvement suivi del’exécution du touriste français Hervé Gourdel. Il a été abattupar un détachement de l’ANP. Le terroriste Khelifi avait rejointles groupes armés terroristes en 2001 après avoir fait partied’un réseau de soutien. Il était avec Gouri parmi les premiersjeunes de son village à rallier les maquis terroristes avec sesfrères Amine, Rédha et Billal. Ce criminel activait au sein de

la phalange El Arkam au sud et à l’ouest de le wilaya de Bou-merdès. Il a été derrière presque toutes les attaques terroristesdont les opérations kamikazes ayant ciblé les édifices de sécu-rité entre 2007 et 2011 en plus des assassinats perpétrés contreles membres les forces de sécurité. Le nom de Khelifi figurepresque dans tous les arrêts de renvoi les affaires de terrorismetraitées par le tribunal criminel de Boumerdès. Il a étécondamné par contumace à la peine capitale à maintes reprises.

Le nouveau chef d’AQMIfait appel à ses anciens acolytes

Le troisième terroriste éliminé est Abdelmadjid H’rida,alias Moussan El Hassen, qui était chargé de la propagande etde l’information dans la même organisation, selon le commu-niqué du MDN.

La neutralisation des chefs terroristes constitue un coup durpour l’organisation terroriste notamment suite à la nominationde Yazid M’Barek, alias Youcef El Annabi, en tant que chefdu conseil consultatif d’Al-Qaïda au Maghreb islamique enremplacement de Droukdel. Ce terroriste était chef de la zone6 soit la région de l’Est qui compte les wilayas de Tébessa,Jijel, Biskra, Batna et Skikda. La présence des chefs terroristesau Centre à Jijel appuie l’hypothèse d’une nouvelle stratégiede la part de la filiale maghrébine d’Al-Qaïda, celle d’un re-déploiement depuis l’Algérie vers le Sahel et le nord du Malien particulier.

Neila Benrahal

NEUTRALISATION DE TROIS TERRORISTES À JIJELL’ANP DÉJOUE UN PLAN DE REDÉPLOIEMENT D’AQMI

Dans un entretien avec le site Dzertic24,M. Belhimer a indiqué que «le peuplealgérien a fait échouer tous les calculs

misant sur la chute de l’Algérie en élisant,d’abord, le président Abdelmadjid Tebbouneet en allant de l’avant, ensuite, dans la concré-tisation de la politique d’édification de l’Al-gérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ouchantage, qu’elles qu’en soient l’origine ou lanature».

Il a estimé dans ce sens que le plébiscitepopulaire de l’amendement constitutionnel etla fidélité de l’Algérie à ses principes de sou-tien aux causes de libération et d’autodétermi-nation à travers le monde «s’inscrivent endroite ligne dans cette voie».

«L’Algérie se trouve, aujourd’hui, à lacroisée de deux courants : celui des nostal-giques de la sinistre ère coloniale, qui se ca-chent derrière des prétentions de démocratieavec ses phases constitutives et transitoires, etcelui des tenants d’un changement radical parla voie pacifique et institutionnelle», a indiquéM. Belhimer.

Soulignant, à ce propos, que «le référen-dum de novembre a plébiscité le deuxièmechoix», il a soutenu que ce dernier «est bâtisur des bases solides» et qu’il «finira par per-mettre d’éradiquer les résidus et symboles del’ancien régime, dont la majorité se trouventen fuite à l’étranger ou en prison».

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a fait état de la révi-sion prochaine des lois organiques relativesaux élections, aux partis politiques, aux asso-ciations et aux médias «en concrétisation dunouveau mode de gouvernance» dans le pays.

Pour M. Belhimer, «il était prévisible, faceà cette dynamique, que la campagne d’aboie-ments et d’acharnement soit à la mesure de ladouleur infligée aux ennemis et à leurs valetspar la politique de l’Algérie souveraine etclairvoyante sous la direction du PrésidentTebboune».

«La campagne frénétique engagée par descercles et des milieux hostiles à l’Algérie àtravers des fake news sur la santé du présidentconfirme leur faillite à manipuler l’opinionpublique nationale», a-t-il encore relevé, met-tant en avant la compassion témoignée par lepeuple à son président dans sa maladie et larelation de confiance qu’il a réussi à établiravec les citoyens, en peu de temps.

Le ministre a tenu à préciser, à ce propos,que la maladie du président n’avait jamais été

cachée et qu’il l’avait lui-même annoncé, as-surant qu’il était «en cours de rétablissementet de guérison et retournera bientôt au payspour poursuivre l’édification de l’Algérie, quidérange les ennemis et les haineux».

Il a rappelé, dans ce sens, que les servicesde la Présidence de la République ont tenu«régulièrement» informée l’opinion publiquesur l’état de santé du président.

L’Algérie, cible d’une «tentative dereprésailles» au service d’agendas précis

En réponse à une question sur la campagnemenée par des médias marocains contre l’Al-gérie et son institution militaire, le ministre dela Communication, porte-parole du gouverne-ment a expliqué que «l’institution militaire al-gérienne est l’éternel complexe du Makhzen»pour plusieurs raisons, mettant en avant, par-ticulièrement «la cohésion innée et indestruc-tible entre le peuple et son armée et la mise enéchec par notre vaillante armée de toutes lesmanœuvres et plans visant la souveraineté etl’unité de l’Algérie, Etat et peuple».

"L'Armée nationale populaire a toujoursétait le rempart au pied duquel s'échouent tousles complots et machinations individuels oucollectifs", a-t-il affirmé ajoutant que "grâceaux sacrifices et au professionnalisme de son

armée, elle a réussi à sécuriser ses vastes fron-tières et à raffermir ce lien naturel avec le peu-ple en dépit de l'acharnement du Makhzen etde ses lobbies à gages et de ses connivences,bien connues, avec certains pays".

Il a fait observer, dans ce sens, que "l'Al-gérie se trouve, en raison de ses positions deprincipe justes, la cible d'une tentative de re-présailles orchestrée par plusieurs partiesselon des agendas bien précis, notamment àtravers la planification de divisions internes etla perturbation de ses efforts, pacifiques etconsensuelles, notamment dans des pays voi-sins comme le Mali et la Libye".

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a soutenu, dans cecontexte, que l'Algérie, "demeurera fidèle àses principes et valeurs et ne versera jamaisdans le marchandage des droits et des causesjustes, dont celle du Sahara occidental, en ap-plication des résolutions de l'ONU et de l'UA,affirmant qu'elle relève de la décolonisation etde l'autodétermination".

M. Belhimer a appelé, ainsi, la commu-nauté internationale et à sa tête le Conseil desécurité à "assumer son entière responsabilitédans le respect du cessez-le-feu, violé par leMaroc, et dans la résolution de la questionsahraouie à travers l'organisation d'un référen-dum d'autodétermination, conformément à la

légalité internationale et résolutions onu-siennes", déplorant "le piétinement des us etcoutumes internationales par des groupes d'in-térêt». Le ministre a fait savoir au sujet des in-cendies enregistrés dernièrement que lesenquêtes sécuritaires avaient révélé "l'impli-cation de suspects et la Justice tranchera enappliquant les sanctions prévues dans le Codepénal".

Il a salué, à ce propos, l'élan national desAlgériens, à titre individuel et au sein des ins-titutions, entreprises et organisations, à traversla participation à une vaste campagne de re-boisement.

Par ailleurs, et à une question sur les effortsde la Justice pour éradiquer la bureaucratie, leministre de la Communication a estimé que"l'éradication de la corruption, enracinée toutau long des vingt dernières années dans l'ad-ministration, les institutions de l'Etat et dansla société, quand bien même possible, néces-sitera un certain temps", soulignant des "pro-grès positifs" en matière d'éradication de cefléau.

Quant à une éventuelle fermeture desécoles du fait de la propagation du Coronavi-rus, le porte-parole du gouvernement a rappeléla déclaration du Premier ministre à Tipasa,que si des cas positifs étaient constatés dansdes écoles, ils seront traités individuellement,mais que la décision de fermer les écolesn'était pas à l'ordre du jour. Abordant la reprisepar Air Algérie, à compter de dimanche, desliaisons intérieures et le rapatriement des res-sortissants algériens encore bloqués à l'étran-ger, le ministre a tenu à rappeler "lerapatriement de plus de 30.380 citoyens, entremars et août derniers". Le ministre de la Com-munication a évoqué, par ailleurs, les axesmajeurs de l'assainissement du secteur annon-çant la mise en application, "dès janvier pro-chain", des 15 normes régissant la distributionde la publicité publique, en attendant la pro-mulgation de la loi relative à la publicité, quise trouve, a-t-il assuré "à un stade trèsavancé". Il a fait savoir, en outre, que le décretexécutif relatif aux modalités d'exercice de lapresse électronique, "sera bientôt publié dansle Journal officiel", invitant tous les sites élec-troniques à "se conformer aux dispositions dudécret qui exige le dépôt d'une déclaration parle directeur responsable de l'information ac-compagnée d'un dossier auprès de l'Autoritécompétente et la domiciliation du domaine(.dz)".

AMMAR BELHIMER

«LE PEUPLE A FAIT ÉCHOUER TOUS LES CALCULS MISANT SUR LA CHUTE DE L’ALGÉRIE»

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé hier que le peuple algérien «a fait échouer tousles calculs misant sur la chute de l’Algérie», et ce «en allant de l’avant dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie

nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage».

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Accompagné du wali d’Alger, YoucefCharfa, lors d’une visite d’inspectiondes travaux de la nouvelle unité des

urgences médico-chirurgicales au niveau duCHU Mustapha-Pacha, le ministre a an-noncé que 15 services similaires au niveaude structures de santé de proximité à Algerseront dotés en équipements de pointe afind’assurer des services de qualité et alléger lapression sur les grands hôpitaux.Cette opération «sera généralisée à l’en-

semble du territoire national dans le cadre dela stratégie de modernisation du système sa-nitaire, sur instructions du Président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune», a-t-ilajouté. Il a précisé que cette nouvelle unitémédico-chirurgicale (ex-garderie du CHUMustapha-Pacha), dont les travaux sont encours, sera un petit hôpital pilote pour laprise en charge optimale des cas urgents envue d’alléger la pression sur les deux ser-vices d’urgences du même hôpital».Une enveloppe financière a été mobilisée

par la wilaya d’Alger pour la réalisation destravaux sur 3 étages afin d'aménager dessalles de soins, d’orientation, et de réanima-

tion aux normes internationales. Le ministrea souligné que l'entrée en service des 15 uni-tés d’urgences médicales et chirurgicales, ré-parties à travers les établissements de santéde proximité d’Alger, «permettra de soulagerles grands hôpitaux qui enregistrent au quo-

tidien un afflux de 1.100 malades, dont 70%peuvent être pris en charge au niveau desstructures de proximité». Pour sa part, lewali d'Alger a indiqué que les travaux d'amé-nagement de ces unités sont programmés en2021 dans le cadre du budget supplémentaire

de wilaya, en coordination avec l'Assembléepopulaire de wilaya (APW). Dans le cadre des projets du secteur de la

Santé en cours de réalisation, le wali d'Algera fait savoir qu'une enveloppe de 35 millionsde dinars a été affectée à la réalisation d'unepénétrante vers l'hôpital Issaad-Hassani àBeni Messous. Le directeur général du CHU Mustapha-

Pacha, Bennana Abdeslam, a souligné re-levé, quant à lui, que la nouvelle unité desurgences médio-chirurgicales de Mustapha-Pacha «constitue une expérience pilote àl'échelle nationale», ajoutant que ce «mini-hôpital» sera doté d'équipements et de maté-riel modernes en matière de réanimation etde prise en charge des différents cas urgents. Dans une déclaration à l'APS, le directeur

des travaux publics de la wilaya d'Alger, Ab-derrahmane Rahmani, a affirmé que l'ensem-ble des propositions formulées par leministre de la Santé sont pris en chargeconcernant la réalisation d'issues d'entrée etde sortie au niveau du CHU Mustapha-Pachapour fluidifier le trafic vers la nouvelle struc-ture des urgences.

SANTÉ DE PROXIMITÉ À ALGERAMÉNAGEMENT PROCHAIN DE 15 SERVICES

D’URGENCES MÉDICO-CHIRURGICALES

9EL MOUDJAHID

Dimanche 6 Décembre 2020

Nation

Les Algériens suivent avecbeaucoup d'intérêt toutes les nou-velles informations relatives au développement du vaccin anti-coro-navirus, susceptible de mettre fin àla crise sanitaire.Les autorités publiques, qui ne

se sont pas encore prononcées sur lechoix du vaccin sont, d'une part, te-nues de fournir le vaccin le plus ra-pidement possible aux citoyens faceà une concurrence féroce et à unedemande internationale croissante,et d'autre part, ne pas se hâter afind'éviter une éventuelle catastrophesanitaire qui pourrait résulter d’uneerreur ou d’un choix inapproprié duvaccin. Selon le directeur de l'Insti-tut Pasteur Algérie, Faouzi Derrar,l'Algérie est en phase d'étudiertoutes les possibilités offertes et seprononcera sur ce sujet très prochai-nement. «Le choix se fera sur labase des données scientifiques rela-tives à la sécurité du vaccin sur la

santé des citoyens, dont notammentles capacités de conservation et destockage pour un pays comme l’Al-gérie, où les distances sont énormeset les climats différents», dit-il.Cela nécessite des installations

et des structures équipées et desmoyens de transport adaptés car lemédicament doit être conservé àune température inférieure à 70 de-grés Celsius. Les vaccins dévelop-pés nécessitent des injectionssupplémentaires qui coûtent de l'ar-gent, car nous ignorons combien dedoses le patient doit recevoir, et sielles n'auront pas d'effets graves surles patients dont l'infection n'a pasété confirmée à la date de vaccina-tion ou si elle n'a pas été découvertelors du test. Parmi les informationsqui doivent également être connuesfigurent les délais et la durée del'immunité pour ce type de vaccin,les résultats du laboratoire Pfizer etd'autres laboratoires restent prélimi-

naires et doivent être suivis des avisd'experts. Il souligne que la vacci-nation n'aura pas lieu avant 2021, etse déroulera par étapes qui s'étale-ront sur au moins un an pour incluretoutes les catégories concernées.Des données complémentairessur les vaccins demandées

par l’Algérie

Pour sa part, le membre du co-mité scientifique de veille et desuivi de l'épidémie de Corona, ledocteur Elias Akhamouk, a affirméque le comité présidé par le ministrede la Santé n'a pas encore pris sa dé-cision finale concernant le vaccin àacquérir. Il indique que plusieursréunions ont été menées avec desreprésentants de laboratoires en Al-gérie et le ministre a tenu des réu-nions similaires avec lesreprésentations diplomatiques decertains pays, soulignant que l'Al-

gérie acquerra le vaccin efficacedans le cadre d'une stratégie natio-nale basée sur des aspects logis-tiques et techniques.La décision du comité est basée,

selon le Dr Akhamouk, sur cer-taines données scientifiques liéesaux résultats de la troisième étapedes essais, des informations com-plémentaires ont été demandées auxlaboratoires concernant les effetssecondaires, les informations divul-guées jusqu'à présent étant des in-formations générales pour laconsommation médiatique qui nepeuvent pas être prises en comptepour la prise de décision. Il qualifiela décision de très «difficile et com-plexe», étant donné que chaquevaccin a ses avantages, certes, maisn'est pas non plus sans inconvé-nients, d’où la nécessité d’étudesapprofondies. L’opération se ferasoit de manière individuelle, c'est-à-dire entre l'Algérie et le produc-

teur direct, et entre dans le cadre dumécanisme de l'ONU «Covax», au-quel participent plus de 180 pays,après autorisation de l’Organisationmondiale de la santé. Pour Abde-louahed Kerar, président de l’Unionnationale des opérateurs de la phar-macie, l'Algérie est confrontée à denombreux problèmes et défis dansle choix du vaccin, dont la sécurité,l'efficacité, la durée de protection etla non-gravité des effets secon-daires, d'autant plus qu'il s'agit decertains vaccins testés pour la pre-mière fois sur l'homme, comme lesvaccins Pfizer, Moderna et Spout-nik.Il ajoute que les vaccins les plus

sûrs sont fabriqués à partir de virusinactivés, souvent développés parles laboratoires chinois, tandis queles résultats et effets secondairesdes vaccins développés à partird’ADN ne sont pas encore connus.

Salima Ettouahria

«La tendance à la baisse des cas de conta-mination est due à l’efficacité des mesures pré-ventives prises par le gouvernement, suite à larecrudescence de l’épidémie», c’est ce qu’asouligné le Pr Amar Tebaïbia, chef de servicede médecine interne à l’hôpital Birtraria. «Depuis un certain temps une diminution

du nombre de malades est enregistrée. Elle estdue à l’efficacité des mesures prises par le gou-vernement, entre autres l’interdiction des ras-semblements, l’interdiction des mariages etdes fêtes familiales, le confinement dans plu-sieurs wilayas ainsi que d’autres mesures tou-chant certaines activités commerciales»,souligne-t-il. Le président de la Société algérienne de

médecine interne indique qu’à l’hôpital Birtra-ria, une nette diminution du nombre de ma-lades d’hospitalisations a été enregistréependant la deuxième quinzaine de novembre,marquant une grande différence par rapport àla première quinzaine du même mois où lenombre de consultations a atteint jusqu’à 120malades/jour. «Actuellement l’on reçoit entre15 et 30 malades quotidiennement avec moins

de pression concernant l'hospitalisation, soitune baisse d’environ la moitié du nombre demalades», soutient le Pr Tebaïbia. Cependant il convient de ne pas baisser la

garde car le virus est toujours là et continue àsévir. «Il faut rester vigilant et continuer à res-pecter les mesures préventives, pour cela lesautorités doivent exercer un contrôle rigou-reux. Saluant la décision d’ouverture deslignes intérieures, le praticien se dit favorableà la reprise progressive de l’activité dans lestrict respect du protocole sanitaire», note-t-il,n’écartant pas pour autant le risque de rebondde l’épidémie du fait que les gens vont se dé-placer plus, ce qui va favoriser la propagationdu virus.S’exprimant sur l’ouverture des universités

prévue le 15 de ce mois, il dit craindre le non-respect des gestes barrières et des mesures deprévention dans les cités universitaires. Pourlui, l’idéal étant de favoriser l’enseignement àdistance. Il a, par ailleurs, souligné l’impor-tance d’augmenter la capacité de dépistage dela maladie par PCR et par test antigénique.S’agissant de la vaccination, le Pr. Tebaïbia in-

dique que le choix du vaccin doit obéir à descritères d’efficacité, de tolérance, de conserva-tion et de stockage ainsi que de coût. Il faudra,souligne-t-il, commencer par vacciner les per-sonnes âgées, les sujets atteints de maladieschroniques et les immunodéprimés en premierlieu, puis le personnel de santé et ceux qui in-tervient dans la lutte contre la Covid-19, à sa-voir la protection civile, la gendarmerie, lapolice et l’armée, et par la suite les personnesqui veulent voyager.A ce sujet, le spécialiste relève que certains

pays vont exiger le passeport sanitaire qui at-teste que la personne est immunisée contre lecoronavirus ou a été vaccinée. «Cela se fera-t-il uniquement sur la base des anticorps et unesérologie qui montre les IgG positif ou faudra-t-il que la personne soit vaccinée ? On neconnaît pas tout sur ce vaccin tout comme surle coronavirus. Entretemps et en l’absence devaccin le virus continue à sévir. Aussi les me-sures de prévention doivent être appliquées ri-goureusement et plus que jamais», affirme lePr Tebaïbia.

Kamelia Hadjib

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a fait état, hier à Alger, d'un programmed’aménagement et d’équipement de 15 services d’urgences médico-chirurgicales au niveau de structures de santé de proximité à Alger,

en vue d’alléger la pression sur les grands établissements hospitaliers.

AIR ALGÉRIE LES VOLS

INTERNATIONAUXDEMEURENT SUSPENDUSLe ministère des Transports a

annoncé, hier dans un communiqué,le retour des vols intérieurs, à partir

d’aujourd’hui, à travers unprogramme quotidien d’Air Algérie.

Les vols internationaux àdestination et en provenance de

l'Algérie concernent uniquement lerapatriement des citoyens bloqués à

l’étranger, et non les volscommerciaux, à propos desquels lesautorités du pays n'ont pris aucunedécision et qui demeurent suspendusjusqu'à nouvel ordre, a ajouté la

même source.

ACQUISITION DU VACCIN ANTI-COVID-19

UN CHOIX DIFFICILE

LE Pr AMAR TEBAÏBIA«IL NE FAUT PAS BAISSER LA GARDE»

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«Les tests PCR étaientimportés au début (dela pandémie) pour 25

dollars (le test), avant que ce prixne soit réduit à 12 dollars grâce auconcours de l'Armée nationale po-pulaire (ANP). Aujourd'hui, avecles attestations de régulation, nousles importons entre 5 et 7 dollars.Ils seront fabriqués localementpour l'équivalent de 2,5 dollars. Cequi nous laisse entrevoir une meil-leure accessibilité à ces tests par lapopulation», a-t-il précisé à l'APS.Le ministre a rappelé que cer-

tains laboratoires ont récemmentbaissé le prix des PCR à 9.000 DA.Sachant que ces tests sont généra-lement disponibles à des tarifs al-lant de 12.000 DA à 17.000 DA.Le ministre a également évoqué

les tests antigéniques qui «serontégalement fabriqués localement».«Nous les importons autour de5 $/test, mais, une fois fabriquéslocalement, ils nous reviendront à4 $/test. A ce prix-là, ils pourrontêtre disponibles pour 1.500 ou2.000 DA/test au niveau des labo-ratoires ou peut-être même, au ni-veau des pharmacies, comme cela

se fait dans un certain nombre depays dans le monde», a-t-il avancé.Le ministère de l'Industrie Phar-

maceutique avait annoncé que lestests PCR et antigéniques allait êtreproduits par trois laboratoires na-tionaux qui sont «HUPP et IMD»,pour les kits de prélèvement et detransport, avec une capacité de pro-duction journalière de 80.000 kits,«IMD», pour les kits réactifs PCRavec une capacité de productionjournalière de 10 000 kits, et«SALEM» pour les tests antigé-niques, avec une capacité de pro-duction journalière de 30.000 tests.Interrogé, d'autre part, sur la

«rareté» du Lovenox, un anticoa-gulant qui fait partie du protocolethérapeutique contre le covid-19, leministre a tenu à souligner que leVarenox, un générique du Love-nox, est fabriqué localement avecprès de 200 milles de boîtes/se-maine par le laboratoire Frater-Razes, 100% algérien.Faisant remarquer qu'une pénu-

rie mondiale de ce produit a été en-registrée, il a assuré que l'Algériedisposait de 25 millions de se-ringues pré-remplies produites lo-

calement «ce qui nous rassure etnous conforte pour cette année etl'année prochaine»Déjà, pour cette année, la pro-

duction de produit (Le Varenox) «aété multipliée par cinq» et celanous permet d'économiser 60 mil-lions de dollars (d'importations)»,a-t-il soutenu. A la question de sa-

voir si le marché algérien souffraiteffectivement de quelques cen-taines de produits pharmaceutiquesen rupture, comme cela a été rap-porté par des acteurs du marché, leministre n'a pas hésité à qualifier de«lobbies de l'importation» ceux qui«essayent de semer le doute sur lesproduits fabriqués en Algérie».

Plus explicite, il a argumenté queles produits cités comme étant «enrupture» ont généralement leurséquivalents fabriqués localement. Cependant, des parties qu'il

qualifie de «lobbies de l'importa-tion» préfèrent, selon lui, les pro-duits importés, considérant toutproduit qui n'est pas importécomme étant en rupture, en dépitde la disponibilité de son géné-rique. Ainsi, les déclarations sur les

ruptures de certains médicamentsvitaux ont été faites, selon lui, «demanière volontaire» dans l'objectifde «saper les efforts du ministèrede l'Industrie pharmaceutique quiest en train de mettre un plan d'ac-tion inédit pour l'Algérie, permet-tant de lutter contre lasurfacturation (des importations) etd'assurer une croissance impor-tante de la production nationale».M. Benbahmad soutient que sa

politique «dérange» ces «lobbies»car elle a permis de «révéler, à tra-vers l'attestation de régulation, denombreuses sociétés qui faisaientde la surfacturation, jusqu'à 130fois le prix du produit».

PRIX DES PCR ET DES TESTS ANTIGÉNIQUES

VERS UNE BAISSE SENSIBLE GRÂCE À LA PRODUCTION LOCALE

11EL MOUDJAHID

Dimanche 6 Décembre 2020

Nation

D’énormes efforts sont consentis afin de dynamiser da-vantage la filière pharmaceutique, parmi les mesures quiconcourent à cet objectif figure notamment l’adoption ré-cente d’une batterie de lois et de décrets régissant le secteur.Ainsi trois nouveaux viennent d’être publiés dans le JournalOfficiel ; le premier porte sur les modalités d’homologationdes dispositifs médicaux, le deuxième concerne le dispositifd’enregistrement des produits pharmaceutiques et le troi-sième décret régit le comité économique intersectoriel desmédicaments.Le premier décret fixe les modalités d’homologation des

dispositifs médicaux à usage de médecine humaine afin dedéterminer les missions, la composition, l’organisation et lefonctionnement de la commission d’homologation des dis-positifs médicaux, créée auprès de l’Agence nationale desproduits pharmaceutiques ainsi que les conditions d’octroi,de renouvellement, de retrait, de transfert et de cession de ladécision d’homologation. Tout cela est clairement régi parce nouveau décret favorablement accueilli par la corporation.Mais quelles sont donc les missions et quel est la composi-tion de cette commission ? Le décret définit l’ensemble desprécisions nécessaires à ce sujet du deuxième au sixième ar-ticle. A titre d’exemple, cette commission est chargée de«donner son avis, sur les demandes qui lui sont soumises parle directeur général de l’Agence nationale des produits phar-maceutiques, notamment les demandes de renouvellementet de modification des décisions d’homologation ; les de-mandes de retrait, de transfert et de cession des décisionsd’homologation ainsi que toute question relative à la qualité,à la sécurité, à l’innocuité et à la performance des dispositifsmédicaux». Pour ce qui est de la composante de la commission cette

dernière comprend un représentant du ministre chargé del’industrie pharmaceutique ayant des compétences et desqualifications dans le domaine de l’homologation des dispo-sitifs médicaux, ; d’un représentant du ministre chargé de lasanté ayant des compétences et des qualifications dans le do-maine de l’homologation des dispositifs médicaux ; d’un re-présentant de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ; d’unexpert en physique ; d’un expert en chimie ; d’un expert enbiophysique ; d’un expert, représentant du centre national detoxicologie ; d’un expert en métrologie ; d’un expert, repré-sentant du Centre national de pharmacovigilance et matério-vigilance ; d’un expert en pharmacologie ; d’un expert enbiomédical ainsi que d’un expert clinicien et/ou biologistemédical concerné par chaque type de dispositifs médicauxinscrit à l’ordre du jour de la commission.S’agissant du volet relatif à l’organisation et au fonction-

nement de la commission, cette dernière se réunit en sessionordinaire sur convocation de son président une fois tous les

trois mois. Elle peut se réunir en session extraordinaire, au-tant de fois que nécessaire, à la demande du directeur généralde l’Agence nationale des produits pharmaceutiques.Le même texte précise que les convocations, ainsi que

l’ordre du jour, sont établis par le président de la commissionet adressés aux membres, au moins huit jours avant la datede la réunion, ce délai peut être réduit pour les sessions ex-traordinaires à trois jours. Cela étant dit, les réunions de lacommission ne sont valables «qu'en présence de la majoritéde ses membres. Si le quorum n'est pas atteint, une nouvelleréunion est programmée dans les huit jours qui suivent ladate de la réunion reportée. La commission se réunit alors,valablement, quel que soit le nombre des membres présents»,est-il mis en exergue. L’article 22 souligne que le dossier d’homologation fait

l’objet d’un examen de recevabilité par les services del’Agence nationale des produits pharmaceutiques, dans undélai n’excédant pas huit jours et que l’examen porte sur lavérification de la complétude du dossier et de l’authenticitédes documents ainsi que l’acquittement des droits d’homo-logation. Lorsque le dossier d'homologation est incomplet,il est déclaré irrecevable. Une notification en est faite à l’éta-blissement pharmaceutique demandeur. Lorsque le dossierd’homologation est jugé recevable, une évaluation techniqueest effectuée par les services compétents de l’Agence natio-nale des produits pharmaceutiques qui peuvent faire appel,si besoin, à des experts et/ou des établissements compétentsen la matière. Lorsque l’évaluation du dossier d’homologa-tion soulève des observations, le directeur général del’Agence nationale des produits pharmaceutiques en informel’établissement pharmaceutique demandeur pour apporter lescompléments d’informations requis.Il convient de retenir que «les experts participant à l’éva-

luation technique des dossiers d’homologation ne doiventavoir aucun intérêt direct ou indirect, même par personne in-terposée, dans la fabrication, l’importation ou la commercia-

lisation des dispositifs médicaux faisant l'objet de leurs ex-pertises. Ils signent, à cet effet, à l'occasion de chaque ex-pertise, une déclaration écrite, attestant de l’inexistence deconflit d’intérêt, conformément à la législation et à la régle-mentation en vigueur», détaille notamment le document quicomporte tous les éclairages et les précisions attendus à cesujet.Le second décret relatif aux modalités d’enregistrement

des produits pharmaceutiques indique dans son article 24 quelorsque la demande de pré-soumission est acceptée, l'établis-sement pharmaceutique demandeur doit déposer dans undélai n’excédant pas une année, sa demande d’enregistre-ment accompagnée du dossier complet exigé à cet effet. Ledossier fait l’objet d’un examen de recevabilité par les ser-vices de l’agence nationale des produits pharmaceutiques,dans un délai n’excédant pas huit jours. Il est bon de savoirque la demande d’enregistrement «d’un produit pharmaceu-tique fabriqué localement ou importé peut être subordonnéeà la visite du site de fabrication du produit fini et de la subs-tance active, par les experts de l’Agence nationale des pro-duits pharmaceutiques, dans le cadre de l’audit et/ou ducontrôle de qualité», comme mentionné dans l’article 31.Pour ce qui est du décret portant missions, composition,

organisation et fonctionnement du comité économique inter-sectoriel des médicaments, il est clairement noté que «le co-mité a pour mission principale de fixer les prix desmédicaments à l’enregistrement et qu’à ce titre, il est chargénotamment de fixer les prix à l’enregistrement des médica-ments fabriqués localement et importés ; de procéder à la ré-vision des prix lors du renouvellement des décisionsd’enregistrement et lors de toutes variations de prix, dûmentjustifiées sur la base des dossiers soumis par les établisse-ments pharmaceutiques demandeurs, détenteurs ou exploi-tants des décisions d’enregistrement et d’étudier le dossieréconomique et, le cas échéant, la comparaison des prix surle plan international. Le comité a également pour mission destatuer, au besoin, définitivement, sur les prix des médica-ments, après examen du dossier de remboursement par l’or-gane compétent relevant de la sécurité sociale,conformément à la législation et à la réglementation en vi-gueur ; de contribuer à la détermination des éléments per-mettant la mise en place d’une politique de prix favorable audéveloppement de la production nationale et de l’exporta-tion, de proposer toute mesure visant à garantir l’accessibilitédes médicaments aux patients et d’entreprendre toute exper-tise en rapport avec ses missions. Il est question aussi de par-ticiper à la régulation financière du marché du médicamentet de contribuer à assurer une bonne maîtrise des dépensesdu médicament remboursable.

Soraya Guemmouri

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, a assuré que les tests PCR et antigéniques, destinés au dépistage de la Covid-19, seront bientôt disponibles à des prix raisonnables, grâce à leur production localement.

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

TROIS NOUVEAUX DÉCRETS RÉGISSENT LE SECTEUR

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12 EL MOUDJAHIDNation

TIZI OUZOU UNE FEMME MEURT BRÛLÉE

DANS L’INCENDIE D’UNE MAISON

Les éléments de la Protection civile de l’unité de Draael Mizan dans la wilaya de Tizi-Ouzou sont intervenushier pour éteindre un feu qui s’est déclaré dans unemaison au village Ichelouchen, commune d’Ain

Zaouia, apprend-on de la cellule de communication dela protection civile. Cet incendie a provoqué la mortd’une nonagénaire. Trois autres personnes sont

incommodés par la fumée, a indiqué la même source.Des effets vestimentaires et de couchage ainsi que desappareils électroménagers ont été détruits par le feu, a

fait savoir la cellule de communication de laprotection civile.

Bel. Adrar

Les citoyens de la 3e tranche dela cité El Mouna, située dans la ré-gion de Sarkina, ont été secoués,vendredi vers 14h50, par une explo-sion de gaz due, selon les constata-tions des équipes techniques de lasociété de distribution d’électricitéet de gaz de l’Est (SDE) et des ser-vices de la Protection civile, à unefuite causée par une agression sur laconduite principale d’alimentationde ce secteur par une entreprise pri-vée. Le spectaculaire incendie gé-néré par l’explosion a été vitemaîtrisé grâce au savoir-faire deséléments de la protection civile del’unité Sissaoui présents sur place,qui se sont immédiatement attelé àcirconscrire le feu puis, avec le ren-fort de leurs collègues de l’unitéprincipale d’Ali Mendjeli et del’unité Boumaâza, à sécuriser leslieux et empêcher la propagationdes flammes aux habitations mi-toyennes. L’opération, qui a duréplus de trois heures, a nécessité lamobilisation de 30 sapeurs-pom-piers, ainsi que cinq camions-incen-die et deux ambulances. Aucunevictime n’a été déplorée, et le com-muniqué de la protection civile n’afait état, en matière de dégâts maté-riels, que de la combustion dequelques fils électriques. Selon lespremiers éléments disponibles,l’entreprise incriminée procédait àdes travaux «non autorisés» debranchement d’eau potable com-mandités par un citoyen. Dans cecontexte, la chargée de communica-

tion de la SDE, Mme Ouahiba Bou-houche, a déclaré que 311 agres-sions sur les réseaux de distributiond’énergie ont été recensées depuisle début de l’année, dont 259 surceux du gaz. Lesdites agressions,principalement été localisées au ni-veau de la nouvelle ville Ali Mend-jeli et de la commune du Khroub,sont le fait d’entreprises, publiqueset privées, ou encore de particuliers,et ont à chaque fois causé des per-turbations dans la desserte affectantdes centaines de citoyens.

I. B.

EXPLOSION DE GAZ À LA CITÉ EL-MOUNA (CONSTANTINE)

PLUS DE PEUR QUE DE MALEFFONDREMENT D’UN

VIEIL IMMEUBLE À LA CASBAH D’ALGERHUIT PERSONNES

SECOURUES Huit personnes ont été secourues et

évacuées, samedi à l’aube, suite à l’effon-drement d’un mur extérieur et des esca-liers d’un ancien immeuble sur leshauteurs de la Casbah d’Alger, «sansqu’aucune victime ne soit déplorée», a-t-on appris auprès des services de la Pro-tection civile.

«Immédiatement après l’effondrementpartiel de cet ancien immeuble, situé au5 rue Nefissa sur les hauteurs de la Cas-bah, les agents de la Protection civilesont intervenus pour secourir huit per-sonnes occupant les lieux», a précisé àl’APS, le chargé de la communication à ladirection de la Protection civile de la wi-laya d’Alger, le lieutenant Khaled Ben-khalfallah. Il a ajouté que trois camions,trois ambulances et une équipe de se-cours avaient été mobilisés pour cetteopération.

De son côté, le président de l’Assem-blée populaire communale (P/APC) de laCasbah, Omar Ztili, a fait savoir que l’im-meuble en question se compose de deuxétages (rez-de-chaussée et premierétage), ajoutant que «les quatre famillesqui y habitaient ont été évacuées etprises en charge dans les meilleuresconditions». «Le P/APC a indiqué que lewali d’Alger avait donné son «accord»pour le relogement des familles sinis-trées, rappelant qu’une partie des habi-tants de cet immeuble fragile avaitbénéficié d’une opération de relogementen 1987». «Environ 80% du tissu urbainde la Casbah est vieux et fragile et plusde 1.300 immeubles classés rouge né-cessitent le relogement de leurs occu-pants», a-t-il souligné.

INTEMPÉRIES À ORAN

LÉGERS DÉGÂTS MATÉRIELS ENREGISTRÉS Les premières fortes pluies de la saison, qui se sont abattues sur Oran durant les dernières 48 heures, ont causé de légers dégâts matériels

et un accident de la circulation ayant fait deux blessés.

En effet, les services de la Protectioncivile ont effectué quelques interven-tions dans la nuit du vendredi à sa-

medi, au cours desquelles «fortesheureusement, pas de grands dégâts ont étéconstatés», a affirmé le chargé de communi-cation auprès de la direction de wilaya de laProtection civile en l’occurrence M. Bellala.Il s’agit principalement d’une intervention àHaï el Yasmine dans la commune de Bir ElDjir, où les éléments de la Protection civileont dégagé de la voie publique un poteaud’électricité tombé dans la nuit. Une autredans le quartier Plateau qui relève de la com-mune d’Arzew où les mêmes services ont dûintervenir pour le pompage des eaux infil-trées dans l’une des habitations. Au niveau de la RN1, précisément à MersEl Hadjadj, un carambolage entre trois voi-tures, a eu lieu vendredi aux environs de20h20, faisant deux blessées, âgées de 20 et27 ans. Après avoir reçu les premiers soinssur place, les victimes ont été transférées àl’hôpital d’El Mohguen. Si les premièrespluies d’hiver n’ont pas causé de forts dé-gâts, du moins, jusqu’à présent, c’est parceque les chutes de pluie ont été marquées pardes temps d’interruption. Souvent, les dégâts

sont causés lorsque les précipitations persis-tent de façon continue pendant plus de 10heures, précise un responsable local. L’autre raison concerne, les opérationsanticipées de curage et de nettoiement desavaloirs et des canalisations d’assainisse-ment effectuées en fin d’été. Suite aux di-rectives des autorités locales et les appelsrelayés sur les réseaux sociaux par des ci-toyens et des activistes de la société civile,

plusieurs APC de la wilaya ont réalisé pen-dant plusieurs jours, de vastes opérations decurage des réseaux sanitaires d’évacuationdes eaux pluviales et le nettoiement des ava-loirs et des regards. Les agents des divisions de voiries et d’as-sainissement au niveau de ces communes ontmobilisé un dispositif humain et matérielpour assurer le curage d’un maximum d’ava-loirs. Ces opérations s’ajoutent à celles réa-

lisées par la société des eaux et de l’assainis-sement d’Oran (SEOR). Cette dernière a pris en charge dans cettemême période l’assainissement de plus de1.100 avaloirs et 250 regards. Il y a quelquesmois les services de la wilaya ont annoncéla mise en place d’un important dispositif deprévention contre les inondations. Ainsi, le chef de l’exécutif avait instruitl’ensemble les présidents des communesd’entamer en avance, des travaux de curageet d’entretien des avaloirs pour éviter lesrisques d’inondation. Dans ce sens, plu-sieurs secteurs urbains relevant de la com-mune chef-lieu ont lancé des travaux decurage et d’assainissement et ont ciblés lespoints noirs. Ces derniers sont habituellement,consta-tés, au niveau de la RN 11 qui traverse lacommune de Bir El Djir, le rond-point ElMorchid, jusqu’à la forêt récréative de Ben-daoud, le rond-point de la cité Djamel etcelui d’El Bahia. L’on croit savoir, par ail-leurs, que la Protection civile a mis en placeun dispositif qui se déclenche automatique-ment à la publication de chaque BMS par lesservices de météo.

Amel Saher

EL-BAYADHCIRCULATION DIFFICILE À LAGUERMI

La neige enregistrée samedi à l’aube a rendu la «circulation difficile» au niveau de la régionde Laguermi dans la commune d’El Bayadh a-t-on appris auprès de la direction des travauxpublics. Les agents de la maintenance des routes sont intervenus le matin pour l’enlèvementde la neige au niveau de la RN 47 à la sortie sud-est du chef-lieu de wilaya au ravin deLaguermi pour faciliter le trafic routier. Cette opération ayant mobilisé 15 agents de

maintenance et un chasse neige a permis de rétablir la circulation. Les différentes routes dela wilaya enregistrent un trafic normal, a-t-on fait savoir . Plusieurs régions de la wilayad’El Bayadh ont été couvertes samedi dernier, d’un manteau blanc à l’instar du mont deKassel et du mont de Bouderga suite à la chute d’importantes quantités de neige

accompagnées d’une baisse sensible de la température.

TISSEMSILT PERTURBATIONS DU TRAFIC ROUTIER

Les chutes de neige qui sont abattues samedi sur les hauteurs de la wilaya de Tissemsilt ontprovoqué des perturbations dans la circulation automobile sur le chemin de wilaya n° 5 (CW 5) au niveau du tronçon reliant les communes de Bordj Bounâama et Sidi

Slimane, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. La neige accompagnée deverglas a causé de grandes difficultés aux automobilistes, les conducteurs de poids lourds,sur le CW n° 5, notamment sur le tronçon reliant les communes de Bordj Bounâama et SidiSlimane (à l’entrée-sud de la ville de Bordj Bounâama), a-t-on relevé. Les services de laProtection civile, soutenus par ceux de la direction des travaux publics et des communes deBordj Bounâama, sont à pied d’œuvre pour faciliter la circulation en utilisant les chasses-

neiges, le sel et le gravier.

El Moudjahid/Pub ANEP 2031100674 du 06/12/2020

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Dimanche 6 Décembre 2020

Page 10: LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE · 2020. 12. 6. · L ev aci nSpo u tk V s l m d ans la troisième et dernière phase d'essais cliniques auprès de 40.000 volontaires

13

Dimanche 6 Décembre 2020

EL MOUDJAHID Economie

Une option dictée par les impé-ratifs de la nouvelle politiquebudgétaire visant la rationa-

lisation de la dépense publique et lapréservation des ressources del’Etat, dans un contexte financierfortement contraignant. Aussi, l’ou-verture du capital de banques pu-bliques a fait l’objet de propositiondans le début des années quatre-vingt-dix à la faveur du lancementdes réformes bancaires dites de «se-conde génération». Il est vrai que ces réformes avaient

permis d’opérer une nouvelle confi-guration du secteur bancaire et fi-nancier, mais le constat qui faitl’unanimité est que le déphasageentre l'activité bancaire et l'environ-nement économique s’est maintenuau fil des années. Un décalage ag-gravé par l’absence d’un marché fi-nancier, et l’inertie, peut-on dire, dela Bourse d’Algérie. Par conséquent,il devient impératif, dans la conjonc-ture actuelle, de revoir le mode de fi-nancement de notre économie,exclusivement assuré par le budgetde l’Etat, ce dernier étant alimentéen grande partie par les recettes deshydrocarbures. La décision du gou-vernement d’aller vite vers la refontede la gouvernance du système ban-caire algérien s’avère ainsi décisiveen ce sens qu’elle est censée accom-pagner et favoriser la transformationde l’économie nationale. Il est clairen effet que le secteur bancaire sera

appelé à s’inscrire dans la dyna-mique en cours et à s’adapter auxexigences que suppose cette transi-tion. Il s’agit d’engager une restruc-turation du système bancairenational, à travers notamment lamise à niveau de la réglementation,de sorte qu’elle évolue avec la ré-forme économique préconisée par legouvernement. Dans son analyse du secteur, le

docteur Meriem Touil, de l’univer-sité de Tlemcen, souligne que «lesystème bancaire algérien demeuretoujours très peu développé», dansle sens où «les chantiers les plus im-portants des réformes, liés à la gou-vernance des banques, l'ouverture du

capital de certaines banques pu-bliques, le renforcement du contrôlebancaire, ainsi que l'amélioration dumarché du crédit et la dynamisationdu marché financier et du commerceélectronique tardent à se concrétiser,ce qui influe beaucoup sur les per-formances de toute l’économie».Et d’ajouter que «la réforme du

secteur bancaire et financier ne peutse faire dans l’isolement et en igno-rant les autres secteurs économiquespour parvenir à un développementglobal et une transition saine». Danscette optique, elle estime que «lapoursuite des efforts doit se faire envisant l’assainissement et la stabilitédu climat des affaires» et pour ga-

rantir «les conditions politiques,macro-économiques et juridiques fa-vorables à la promotion de l’inves-tissement national et l’attraction desIDE pour la création de richesse etd’emploi ainsi que la réanimation del’activité bancaire et financière quiest au centre de l’intermédiation etde financement des agents écono-miques». Meriem Touil souligneégalement la nécessité de «garantir,par la loi, l’indépendance de l’auto-rité monétaire et de l’intégralité deses attributs par rapport au pouvoirexécutif tout en promouvant sabonne gouvernance et sa responsa-bilité publique».

D. Akila

OUVERTURE DU CAPITAL DE BANQUES PUBLIQUESÀ LA RECHERCHE DE FINANCEMENTS

COMPLÉMENTAIRESL'ouverture du capital de deux banques publiques à travers la Bourse d'Alger, dans le sillage des réformes dusystème financier national, engagées par le gouvernement, s’inscrit dans le cadre de l’orientation des pouvoirs

publics qui consiste à favoriser progressivement le financement de l’économie par le recours au marché.

IMPLANTATION DES FIRMES INTERNATIONALES EN ALGÉRIE NÉCESSITÉ D’UNE VEILLE STRATÉGIQUE

DÉCLARATION DE L’IMPÔT SUR LA FORTUNEDE 2020LA SOUSCRIPTIONPROROGÉE À FIN DÉCEMBRE La Direction générale desimpôts (DGI) a annoncé hier laprorogation du délai de lasouscription de la déclaration del’impôt sur la fortune pourl’année 2020 à la fin du mois encours, et ce pour des raisonsliées à la situation sanitaire(COVID-19). «Le délai desouscription de cette déclarationa été fixé exceptionnellement,pour l’année 2020, au 30septembre 2020. Toutefois, pourdes raisons liées à la situationsanitaire (COVID-19), et dans lesouci de faciliterl’accomplissement de cetteformalité déclarative, ce délaiest prorogé jusqu’au31décembre 2020», précise laDGI, dans un communiquépublié sur son site web. Dansson communiqué relatif à lasouscription de la déclaration del’impôt sur la fortune, et ceconformément aux articles 274à 282 du code des impôts directset taxes assimilées, la DGI aporté à «la connaissance despersonnes dont la valeur dupatrimoine, appréciée au 1erjanvier 2020, est supérieure ouégal à 100.000.000,00 DA,qu’elles sont soumises à l’Impôtsur la Fortune (ISF),anciennement dénommé Impôtsur le Patrimoine (ISP)». Pourl’appréciation du patrimoineservant au calcul de cet impôt,l’Administration fiscale a faitsavoir que les personnesconcernées sont tenues dedéclarer la valeur de certainsbiens et des droits, à savoir lesbiens immobiliers bâtis et nonbâtis et les droits réelsimmobiliers (Usufruit, droitd’usage). La liste des biensconcernés comprend égalementles biens mobiliers, tels que lesvéhicules automobilesparticuliers d’une cylindréesupérieure à 2.000 cm3 (essence)et de 2.200 cm3 (gasoil),motocycles d’une cylindréesupérieure à 250 cm3, yachts etles bateaux de plaisance, avionsde tourisme, chevaux de course,objets d’art et tableaux devaleur estimés à plus de 500.000DA, avance la DGI.Certains biens sont exclus del’assiette de l’ISF, selon la DGI.Il s’agit, notamment del’habitation principale dont lavaleur vénale est inférieure ouégale à 450.000.000 DA, lesbiens constituant un héritage eninstance de liquidation, lesimmeubles donnés en location.Dans ce cadre, la Directiongénérale des impôts a soulignéque les personnes concernéessont tenues de souscrire unedéclaration de leurs biens, unefois tous les 4 ans, au plus tardle 31 mars, auprès del’inspection des impôts ou ducentre de proximité des impôts(CPI) de leur domicile fiscal(résidence principale).La DGI a d’autre part préciséque l’imprimé de déclarationpeut être retiré auprès desservices de l’administrationfiscale ou téléchargé sur son siteWeb. Un avis à payer seratransmis par l’administrationfiscale aux personnes ayantsouscrit la déclaration,indiquant le montant de l’Impôtsur la Fortune dû et quiprécisera la date limite depaiement, conclu lecommuniqué.

«L’Algérie doit se doter d’une veille straté-gique en vue d’identifier tout mouvement annon-çant que des firmes sont à la recherche denouvelles implantations quelques soient lesformes», a déclaré Brahim Guendouzi, écono-miste, relevant la nécessité de surpasser lesconséquences économiques de la pandémie et debooster les investissements directs étrangers. Cemécanisme viendra ainsi appuyer les décisionsprises par les pouvoirs publics, comme notam-ment la règle 51/49 maintenue uniquement surquelques secteurs stratégiques biens définis, ledroit de préemption qui se limite à une simple au-torisation du Gouvernement. Devront s’ajouter,selon l’économiste, des efforts portant endigue-ment des blocages des IDE et du développementde l’attractivité de l’économie algérienne. Aussi,le projet de la nouvelle stratégie industrielleconfirme cette volonté de faire des IDE un vec-teur de la politique de développement industrielet un canal de transmission de transfert de tech-nologie. Mais comment faire pour valoriser le

rôle des IDE dans le processus de transfert detechnologie ? Une chose est sûre : l’investisse-ment direct étranger est une composante impor-tante pour la stimulation de la croissance et undéterminant décisif dans le processus de rattra-page technologique vis-à- vis des pays dévelop-pés. Ainsi, le pays est appelé plus que jamais àdéployer plus d’efforts pour assurer un climat fa-vorable à l’attrait des investissements étrangersen mettant en place les conditions permettantd’en tirer profit. Quant au succès de l’opération de transfert

technologique, c’est un secret de Polichinelle dedire qu’elle dépend autant des conditions d’ac-cueil que de la forme d’implantation des IDE. Iln’y a pas de transfert de technologie sans l’exis-tence préalable de capacités de recevoir, de com-prendre, d’adapter et d’adopter la ditetechnologie. Dans cette optique, Nouria Kadri,universitaire, affirme que l'IDE dans les indus-tries manufacturières a généralement un «impactpositif» sur les échanges de ces industries, rele-

vant une «faible corrélation» entre les exporta-tions, les importations et les IDE due à la faibleattractivité de l’Algérie en matière des IDE in-dustriels hors hydrocarbure. Au niveau des indus-tries manufacturières, l’universitaire relève «laforte spécificité sectorielle de la relation qui peutêtre expliquée par la faiblesse du tissu industrielhors hydrocarbure». En effet, la très forte corrélation entre le taux

de croissance, les dépenses budgétaires et le prixdu baril de pétrole freinent toute initiative versune vraie ouverture vers les IDE. La dominancede la rente pétrolière empêche toute tendance versdes IDE qui contribuent à booster la création derichesse. Par ailleurs, il y a lieu de préciser quecette problématique de donner une nouvelle dy-namique aux IDE, en baisse, n’est pas propre àl’Algérie. Selon la CNUCED, le flux d’IDE del’Afrique au cours de la première moitié de 2020est de 16 milliards $, enregistrant ainsi une baissede 28%.

Fouad Irnatene

ALGERIA START-UP CHALLENGE 43 PROJETS POUR LA GRANDE FINALE Quarante-trois (43) finalistes ont été sélection-

nés par un jury parmi les 739 porteurs de projetsinscrits à la deuxième édition de «l’Algeria Start-up Challenge» dont les résultats définitifs serontannoncés lors d’une cérémonie de la grande finaleen ligne, prévue à la mi-décembre. Initiée sous leparrainage du Premier ministère et avec leconcours du ministère délégué chargé des Start-ups et de l’Economie de la connaissance, ladeuxième édition de l’Algeria Start-up Challengea vu la participation de 739 porteurs de projets,parmi lesquels 147 ont été présélectionnés et au-ditionnés par le comité scientifique, a indiqué mer-credi un communiqué de l'organisateur. A l’issuedes auditions, 43 finalistes ont été retenus du 25au 28 novembre dernier, a précisé l’incubateur deStart-up «Capcowork» initiateur de cette compé-tition.Ayant débuté le 7 mars 2020 à Constantine, le

programme Algeria Start-up Challenge (ASC) a

ensuite sillonné l’Algérie à la recherche des «pé-pites» de projets de start-ups et ce, en ligne au vudu contexte de la pandémie relative à la Covid 19.Pour la dernière journée de présentation, le minis-tre délégué chargé des Start-ups et de l’Economiede la connaissance auprès du Premier ministère,Yacine El Mahdi Oualid, a honoré de sa présencevirtuelle afin d’encourager les porteurs de projetset leur souhaiter bonne chance.Les projets ont été segmentés sur diverses thé-

matiques portant notamment sur l’économie cir-culaire, l’entrepreneuriat social, lee-gouvernement, le tourisme, la distribution, la fi-nance et le e-commerce ainsi que le e-santé.Les résultats des projets gagnants seront annon-

cés, selon l'organisateur, lors d’une cérémonie ditela «Grande Finale», prévue en ligne à la mi-dé-cembre de l’année en cours, en présence du minis-tre délégué chargé des Start-ups et de l’Economiede la connaissance auprès du Premier ministère.

RÉASSURANCELA CCR AUGMENTE SON CAPITAL À 25 MILLIARDS DALa Compagnie centrale de réassurance(CCR) vient d'augmenter son capital social,le portant de 22 milliards de DA (170,54 mil-lions USD) à 25 milliards de DA (193,79 mil-lions USD), a indiqué jeudi la compagniedans un communiqué. Selon la mêmesource, «le renforcement de l’assise finan-cière permettra à la compagnie de dévelop-per ses activités sur les deux marchés,national et international».La CCR avait réalisé en 2019 un chiffred’affaires de 35,65 milliards de DA (276,39millions USD), en progression de 11,16%par rapport à l’exercice 2018, rappelle lecommuniqué.

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15EL MOUDJAHID CultureCulture

LES FESTIVITÉS OFFICIELLES À BATNA

NOUVEL AN AMAZIGH 2971

PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO LE CLASSEMENT DU COUSCOUS

ET DE LA MUSIQUE RAÏ BIENTÔT EXAMINÉS Les dossiers pour le classement du couscous

et de la musique Raï, chant populaire d’Algérie,au patrimoine immatériel de l'humanité devrontêtre examinés lors de la 15e session du Comitéintergouvernemental pour la sauvegarde du pa-trimoine culturel immatériel, prévu en ligne du14 au 19 décembre, indique l’Unesco sur sonsite Internet. Déposé en mars 2019 auprès duComité d'évaluation de l'Unesco au nom dequatre pays maghrébins, le dossier de classe-ment du couscous, plat millénaire et très popu-laire dans le Maghreb, figure parmi unequarantaine d’autres candidatures à examinerpar le Comité qui devra statuer sur leur inscrip-tion en 2020 sur la liste représentative du patri-moine culturel immatériel de l’humanité.

Des réunions ont regroupé des experts et re-présentants des ministères de la Culture et duPatrimoine de Tunisie, de Mauritanie et duMaroc en plus de l'Algérie, représentée par ledirecteur du Centre national de recherches pré-historiques, anthropologiques et historiques(Cnrpah) et le chercheur en anthropologie, Sli-mane Hachi. Le Raï, chant populaire algérien,

est l’autre dossier de candidature à l’Unesco dé-posé par l’Algérie en 2016, que le Comité devraexaminer. L’Algérie compte cinq éléments deson patrimoine immatériel sur la liste représen-tative de l’Unesco : l’Ahellil du Gourara, le cos-tume nuptial de Tlemcen, l’Imzad, le Rakb deOuled Sidi Cheikh et le Sbuâa, célébration duMawlid Ennabaoui à Timimoun. En 2018,l’Unesco avait inscrit les savoir-faire des mesu-reurs d’eau des foggaras (système d’irrigation),des communautés ksouriennes du Touat et duTidikelt sur sa liste du patrimoine immatérielnécessitant une sauvegarde urgente. La 15e ses-sion du Comité intergouvernemental pour lasauvegarde du patrimoine culturel immatérielqui se déroulera en ligne en raison raison de lapandémie de Covid-19, devra examiner durantsix jours «42» candidatures à la liste représen-tative, en plus de «quatre» autres relatives aupatrimoine immatériel nécessitant une sauve-garde urgente. Les débats seront retransmis enligne dans leur langue originale, ainsi que leurinterprétation en temps réel en anglais et enfrançais sur le site web de l'Unesco.

Dans une conférence depresse animée au siège dela wilaya en présence du

wali, Si El Hachemi Assad, il estindiqué que le début des festivitésaura le 9 janvier 2021 à Menaâavec une visite pour la région deBouzina, expliquant ce choix par«la richesse du patrimoine culturelmatériel et immatériel de cette ré-gion». La manifestation qui sepoursuivra au 13 janvier verra l’or-ganisation avec la participationd’associations de la région, d’ex-

positions d’artisanat, de livres, deproduits multimédia en langueamazighe en plus d’une opérationde reboisement de 1000 plantsd’arbres à Menaâ, selon la mêmesource. La salle de conférences deMenaâ accueillera le 9 janvier unséminaire sur «la culture amazigheentre créativité et réceptivité dansles arts (cinéma, théâtre, arts plas-tiques et musique) qui sera orga-nisé conjointement par l’universitéBatna-2, le laboratoire de re-cherche sur les esthétiques vi-

suelles dans les pratiques artis-tiques algériennes et la faculté deslettres arabes et des arts de l’uni-versité Abdelhamid-Benbadis deMostaganem. Le programme pré-voit aussi l’inauguration d’unefresque à Menaâ et le départ auterme de ces activités d’une cara-vane d’artistes et écrivains de lawilaya de Batna en direction d’Al-ger pour participer à la cérémoniede remise du prix du président dela République de langue et de litté-rature amazighes prévue le 12 jan-

vier au Centre international desconférences Abdelatif-Rahal.

Ce prix est un acquis majeurobtenu en 2020 avec l’aval du pré-sident de la République Abdelmad-jid Tebboune, a souligné Si ElHachemi Assad. Relevant que lespréparatifs de ces festivités ont dé-buté depuis plusieurs mois au ni-veau du HCA, le même intervenanta évoqué les activités du HCAadaptées à la conjoncture de lapandémie du Covid-19. Il a égale-ment souligné la publication del’encyclopédie amazighe avec lacontribution de compétences algé-riennes spécialisées dans la langueet la culture amazighes.

Si El Hachemi a indiqué avoirrencontré durant sa visite à Batnales directeurs de plusieurs secteurs,dont ceux de l’éducation, de la cul-ture et l’université avec qui il aévoqué l’intégration de la langueamazighe localement.

Le secrétaire général du HCAse rendra jeudi vers la commune deMenaâ pour s’enquérir des prépa-ratifs de cet évènement national.

Le secrétaire général duHaut-Commissariat àl'Amazighité (HCA),El-Hachemi Assad, a

annoncé, dernièrement àBatna, que le lancementdes festivités nationalesofficielles du nouvel Anamazigh Yennayer 2971

aura lieu à Menaâ (wilayade Batna).

LANCEMENT DE LA PLATEFORME

NUMÉRIQUE DES LANGUES AFRICAINES

SI EL-HACHEMIASSAD PREND PART

À UNE RÉUNIONCONSACRÉE

AUX PRÉPARATIFSLe Secrétaire général du Haut-

Commissariat à l'Amazighité (HCA),et membre de la commission deslangues transfrontalières de l'Acadé-mie africaine des langues (ACALAN),Si El Hachemi Assad, a pris part jeudià une réunion consacrée aux prépara-tifs pour le lancement de la plateformenumérique des langues africaines, aindiqué vendredi un communiqué duHCA. Organisée par l'ACALAN, laréunion, tenue en visioconférence, apermis d'aborder «la méthodologie etles approches ayant trait aux contenusnumériques relatifs aux langues»,selon la même source.

Les critères de sélection des mem-bres devant piloter le projet ont étéégalement définis lors de cette réu-nion. Ont pris part à cette réunion, lesmembres de l'ACALAN et des expertsde différents pays africains, ajoute-t-on de même source.

SITE GUERGOUR À SERIANA DÉCOUVERTE D’UNE INSCRIPTION LIBYQUE

Une inscription libyque ancienne a été dé-couverte récemment au site archéologiqueGuergour de la commune de Seriana dans la wi-laya de Batna, a indiqué vendredi à l’APS le di-recteur local de la culture et des arts, OmarKabour.

Le même responsable, également chercheuruniversitaire et spécialiste en archéologie, a ex-pliqué que l'importance de cette inscription,trouvée par hasard le 25 novembre dernier, estqu'elle pourrait «confirmer l'existence d'un sitearchéologique important dans la région de Se-riana datant de la période antérieure à la pré-sence romaine dans la région, d'autant plus qu'ils'agit de la deuxième inscription du genre, trou-vée sur le même site». «Cette inscription peutégalement confirmer ce que les archéologuesrelèvent depuis des années, s’agissant des sites

archéologiques de la région, et le fait qu’ilsn’étaient pas tous de l’époque romaine», aajouté M. Kabour. Il a, en outre, souligné que«cette découverte relève que les habitants de cesite ont atteint au fil des âges le sommet de lacivilisation avec la maîtrise des principes del’écriture». Le directeur du secteur a soulignéque des mesures urgentes ont été prises pourprotéger l’inscription découverte, indiquant quecelle-ci a été transférée à la direction de la cul-ture et des arts après avoir pris les mesures ju-ridiques nécessaires. Il a également rappelé quela première inscription du genre, trouvée sur lemême site en 2018, est actuellement conservéeau musée de la ville de Timgad. De son côté, lechef du service du patrimoine culturel de la di-rection de la culture et des arts de Batna, Ab-delkader Bittam, a relevé que «cette inscription,

découverte sur le site de Guergour, pourrait êtreune pierre tombale». Il a détaillé que «l’inscrip-tion contient 3 lignes de l'ancien alphabet libyenqui était répandu dans les régions d'Afrique duNord, où la première ligne se compose de 5 let-tres et la deuxième ligne contient 7 lettres, tan-

dis que la troisième ligne a été détruite par desfacteurs humains et naturels». «Cette écritureest gravée dans son intégralité sur du calcaire.La pierre en calcaire mesure 1,41 mètre de long,54 cm de large et 24 cm d'épaisseur», est-t-il in-diqué.

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CINÉMADÉCÈS DE L’ACTEUR MOHAMED DJOUHRI

L'acteur algérien Mohamed Djouhri est décédé vendredi à l'âge de 70 ans, a-t-on apprisauprès de ses proches. Né à Alger en 1950, Mohamed Djouhri a fait une première apparitionsur grand écran en tant que figurant en 1966 dans «La bataille d'Alger» du réalisateuritalien Gillo Pontecorvo. Il a joué dans des dizaines de films à l'instar de «Hors la loi» deRachid Bouchareb, «L'adieu à la nuit» du Français André Téchiné, «Zabana !» de SaidOuld Khlifa, ou encore «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui.

Il a également souvent joué dans des films du réalisateur Ammar Si Fodil qui luiavait confié des rôles dans «El Achiq», «Jours de cendre» et «Le sang des loups».

El Moudjahid/Pub 06/12/2020Dimanche 6 Décembre 2020

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EL MOUDJAHIDVie pratique18

Dimanche 6 Décembre 2020

El Moudjahid/Pub ANEP 2016019744 du 06/12/2020

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ANEP 2016102746 du 06/12/2020ANEP 2016019883 du 06/12/2020

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El Moudjahid/Pub ANEP 2016102743 du 06/12/2020

ANEP 2016102745 du 06/12/2020

CONDOLÉANCES

CONDOLÉANCES

CONDOLÉANCES

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21EL MOUDJAHID Monde

Dimanche 6 Décembre 2020

«Un retour à l'accord actuelne suffira pas», a déclaréle chef de la diplomatie

allemande, Heiko Maas, à l'hebdoma-daire Der Spiegel, dans la perspectived'une possible relance de ce dossieraprès l'entrée en fonction du démo-crate Joe Biden comme président desEtats-Unis. Il va falloir une sorte d'ac-cord nucléaire plus, ce qui est aussidans notre intérêt», a déclaréM. Maas. Joe Biden a confirmé mer-credi dernier être favorable à un retourde son pays dans l'accord si les auto-rités iraniennes revenaient à «un res-pect strict» des limites imposées à leurprogramme nucléaire, avant des négo-ciations sur les autres menaces poséespar Téhéran.«Nous avons des attentes claires à

l'égard de l'Iran : pas d'armes nu-cléaires mais pas non plus de pro-gramme de missiles balistiques qui

menace toute la région», a soulignépour sa part M. Maas, alors que l'Al-lemagne occupe jusqu'à la fin du moisla présidence semestrielle de l'UE.«Voici ce que Heiko Maas et Ber-

lin, Londres et Paris doivent faireavant de parler de ce que l'Iran devraitfaire», a réagi sur Twitter le ministredes Affaires étrangères iranien Mo-hammad Javad Zarif : «Respectez vosobligations (...) et cessez de violerl'accord de Vienne conclu en 2015entre les grandes puissances et la Ré-publique islamique».L'actuel président américain Do-

nald Trump, qui quittera la MaisonBlanche en janvier, a claqué la porteen 2018 de l'accord conclu par lesEtats-Unis, la Chine, la Russie, l'Alle-magne, la France et le Royaume-Uniavec l'Iran pour l'empêcher de se doterde l'arme nucléaire, le jugeant insuffi-sant pour endiguer les comportements

«déstabilisateurs» de la République is-lamique.Dans la foulée, le président répu-

blicain a rétabli puis durci les sanc-tions américaines levées en 2015, augrand dam des alliés européens deWashington qui disent vouloir sauverl'accord mais que Téhéran accuse den'avoir rien fait pour l'aider à contour-ner les sanctions américaines. JoeBiden a confirmé mercredi son projetde revenir dans cet accord. «Cela seradifficile, mais oui», a-t-il dit à un édi-torialiste du New York Times. Bidenexige cependant que l'Iran revienned'abord au respect plein et entier de

l'accord de Vienne alors que Téhéran,qui a commencé à s'affranchir de plu-sieurs de ses engagements clef à partirde 2019 en riposte au retrait améri-cain, exige que Washington fasse lepremier pas en levant ses sanctions.Seulement après un retour de

Washington et de Téhéran dans lesclous de l'accord, «en consultationavec nos alliés et partenaires, nous en-gagerons des négociations et des ac-cords de suivi pour durcir et prolongerles restrictions nucléaires imposées àl'Iran et pour aborder le programme demissiles iraniens», a expliqué JoeBiden.

L'Allemagne, qui préside actuellement l'Union européenne,a estimé, vendredi dernier, qu'un simple retour à l'accord

existant sur le nucléaire iranien ne suffirait plus et qu'il fallait l'élargir, notamment aux programmes

balistiques de Téhéran.

NUCLÉAIRE IRANIEN

L’ALLEMAGNE VEUT UN ACCORD PLUS LARGE

Le secrétaire général de la Liguearabe, M. Ahmed Aboul-Gheit, s'estfélicité vendredi dernier des efforts duKoweït pour «guérir les divisionsarabes».Dans un communiqué,Aboul-Gheit a déclaré qu'il suivait lesefforts actuels et les bons offices duKoweït pour «guérir la division arabeet éliminer les causes de désaccord

entre un certain nombre de paysarabes». Le chef de la Ligue arabe a souli-

gné que le rétablissement de laconfiance entre les pays arabes etl'élimination des racines des pro-blèmes qui ont conduit à des diffé-rends sont les seuls moyens de mettrefin à ces différends. Les remarques de

M. Aboul-Gheit sont intervenuesquelques heures après que le ministrekoweïtien des Affaires étrangères, lecheikh Ahmad Nasser al-Mohammedal-Sabah, a déclaré dans un commu-niqué que des pourparlers «fruc-tueux» impliquant les pays du Golfeavaient eu lieu récemment.

ONU - UA POUR UNPARTENARIATPLUS EFFICACELe président tunisien, Kaïs Saïed, adéclaré, vendredi, devant le Conseilde sécurité des Nations unies, que lacomplexité de la situation enAfrique exige d’accélérer ledéveloppement des relations decoopération et de complémentaritéentre l’ONU et l’Union africaineafin que les peuples africainspuissent disposer de mécanismesconjoints pour relever les défis de lastabilité et de la sécurité en Afrique,rapporte l'agence TAP.Le président Kaïs Saïed s’estfélicité du développement desrelations de coopération entrel’ONU et l’UA, à traversnotamment les réunions deconcertation entre le Conseil desécurité et le Conseil de paix et desécurité de l’UA, et la coordinationentre les pays africains, membresélus du Conseil de sécurité, ou dansla cadre des opérations conjointesmenées dans plusieurs zones detension en Afrique. Il nous faut,aujourd’hui, réaliser un bondqualitatif dans les relations ONU-UA, de manière à asseoir unpartenariat plus efficace dans laprévention des conflits et letraitement de leurs causesprofondes, a-t-il précisé.Le chef de l'Etat tunisien a soulignéque la paix et la stabilité dans lecontinent africain restent tributairesde la volonté des Africains d'abordet d'un soutien onusien etinternational ensuite pour impulserles efforts de développement et deréforme économique et financièreet permettre la promotion des paysafricains dans divers domaines.

PALESTINE UN COLON TENTE D’INCENDIER UNE ÉGLISE

RÉCONCILIATION DANS LE GOLFELES EFFORTS DU KOWEÏT SALUÉS

MOZAMBIQUEAU MOINS

25 SOLDATSTUÉS PAR DESTERRORISTES Des éléments terroristes auMozambique ont tué au

moins 25 soldats dans uneembuscade au nord du

pays, ont indiqué vendredides sources militaires.

«Les terroristes ont laisséles véhicules des militairespénétrer dans une zone

avec une dense végétationet ont ensuite ouvert le feuavec des armes lourdes,faisant d'énormes pertes

dans les rangs de nosforces», a fait savoir un

haut responsable militaireà Maputo.

«Pas moins de 25 hommesont été tués et des dizainesd'autres blessés», a-t-il dit,ajoutant que les assaillantsse sont repliés dans la forêtaprès l'assaut. Selon un

autre responsable militaire,ces attaques avec unnombre aussi élevé de

victimes étaient devenuesplus courantes dans le pays.

«Il est étrange de voircomment les terroristesdisposent d'informationsprécises sur le mouvement

des forcesgouvernementales», a-t-ilajouté, notant que «desattaques comme celle-ci

affectent profondément lemoral des troupes».

SAHARAOCCIDENTALL’AFRIQUE

DU SUD SUITDE PRÈS

LA SITUATION La ministre des Affaires

étrangères de l’Afrique duSud, Mme Naledi Pandor adiscuté jeudi dernier avecl’ambassadeur sahraoui à

Pretoria, MohamedYeslelm Baisat, des

relations bilatérales et desderniers développements

dans la région aprèsl’agression marocaine, le 13novembre dernier contredes civils sahraouis à El-Guerguerat, a rapporté

l'agence de pressesahraouie SPS.

La rencontre a étél'occasion de faire le point

sur les derniersdéveloppements dans larégion à la lumière del'agression marocaine

contre les civils sahraouis etla violation par le Maroc del'accord de cessez-le-feu le13 novembre dernier à el

Guerguarat, a précisé SPS.Baisat a présenté il y a un

mois ses lettres de créancesau président sud africain,M. Cyril Ramaphosa entant qu’ambassadeur

extraordinaire etplénipotentiaire où il a

réitéré les liens d’amitié etles valeurs révolutionnaires

partagés entre les deuxpeuples sud-africain etsahraoui, selon SPS.

Le colonel Malick Diaw a été élu hier à la têtedu Conseil national de transition (CNT), un organelégislatif, ont rapporté plusieurs médias locaux. LeConseil, qui compte 121 sièges et regroupe des par-tis politiques, des représentants de la société civile,des syndicats et des militaires, était réuni à Bamakopour sa session inaugurale au centre internationalede conférence de Bamako. Seul candidat à la prési-dence du CNT, le colonel Malick Diaw a été élu paracclamation. Depuis quelques semaines, son nomcirculait déjà sur les réseaux sociaux comme proba-

ble président du conseil, ce qui a été confirmé parson élection. La mise en place de cet organe légis-latif de la transition est prévue par la charte de latransition qui stipule en son article 14 qu’il seracomposé de 121 membres répartis entre les forcesvives de la nation. Et l’article 15 de la charte stipule que «le Conseil

de la transition est présidé par une personnalité ci-vile et militaire élue en son sein».Les officiers de l’armé ont remis le pouvoir entre

septembre et octobre à un gouvernement intéri-

maire, censé diriger le pays pendant 18 mois avantla tenue d’élections. Les autorités maliennes ontcommuniqué jeudi la composition de ce futur organelégislatif de la transition censée rétablir l’ordreconstitutionnel.Après la désignation d’un président, d’un Pre-

mier ministre et d’un gouvernement de transitionentre fin septembre et début octobre, il restait auxautorités mises en place après le changement poli-tique du 18 août à créer le troisième organe, législa-tif, de cette période transitoire.

MALILE COLONEL MALICK DIAW ÉLU À LA TÊTE DU CONSEIL

NATIONAL DE TRANSITION

La Palestine a condamné vendredi la tentatived'un colon israélien d'incendier la Basilique de l'Ago-nie, de Gethsémani, à Al Qods-Est, selon la présidencepalestinienne. «La tentative de brûler une église d'AlQods est une terrible attaque terroriste», a indiquél'agence de presse gouvernementale WAFA, citant des

propos de la présidence palestinienne. Le communi-qué appelle la communauté internationale à assurerla protection du peuple palestinien et des lieux, siteset sanctuaires saints islamiques et chrétiens, dans lesterritoires palestiniens.

Le Premier ministre de la transi-tion du Mali, Moctar Ouane, a assuréque le dialogue entre le gouvernementet des groupes terroristes prôné parBamako émane et va dans le sens de«la volonté du peuple malien».Dans un entretien accordé à des

médias français, le Premier ministreMoctar Ouane a souligné que songouvernement avait exprimé son sou-hait d’enclencher un processus de dia-logue avec les groupes terroristes,conformément aux conclusions issuesdu Dialogue national de 2019 et qu’ils’agit de ce fait pour le gouvernementd’être «en phase avec la volonté dupeuple malien». «Face à l’option militaire, le gou-

vernement a préféré la voie du dia-

logue», a fait observer le haut respon-sable malien. Par ailleurs, il a expli-qué que des négociations avec despersonnalités comme Iyad Ag Ghaly,le chef du groupe de soutien à l’islamet aux musulmans (GSIM), ou Mama-dou Koufa, le chef de la Katiba Ma-cina, ne sont pas exclues, soulignantque le but est d’instaurer «un dialogueavec tous les enfants du Mali», évo-quant, au cours de l’entrevue, «unedynamique en cours» afin de «rétablirla sécurité sur l’ensemble du pays».Début octobre, le Commissaire à

la Paix et à la Sécurité de l’Union afri-caine, Smaïl Chergui, avait estimé quel’accord signé avec les talibans, le 29février dernier, «pouvait inspirer lesÉtats membres (de l’UA), si les condi-

tions sont réunies, pour explorer ledialogue avec les extrémistes et lesencourager à déposer les armes, enparticulier ceux qui ont été enrôlés deforce dans les rangs de ces groupes». Dans le même temps, les pays afri-

cains devraient réaffirmer leur déter-mination à assécher les sources definancement du terrorisme, avait-il re-commandé, dans une tribune relayéepar la presse internationale.Aussi, le secrétaire général de

l’ONU, Antonio Guterres, a estiméque «le dialogue est possible avec cer-tains groupes armés extrémistes auSahel, et qui, selon lui, auront intérêtà s’engager dans le dialogue pour de-venir des acteurs politiques dans lefutur».

MOCTAR OUANE, PREMIER MINISTRE MALIEN«LE DIALOGUE AVEC LES TERRORISTES

EST UNE VOLONTÉ DES MALIENS»

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23EL MOUDJAHID Sports

Prévu d’abord à 13h45, heurealgérienne, la direction d’AlNasr Libyen a reprogrammé le

match à 17h avec notamment unedélocalisation au stade de Petrosportau lieu de celui d’Al Shorta, dont lapelouse est en mauvais état. Pourrappel, les protégés du technicienfrançais Franck Dumas ont rem-porté la manche aller à Alger sur lescore de deux buts à zéro. Un avan-tage qu’il faudrait garder coûte quecoûte afin de passer au deuxièmetour et aller le plus loin possibledans la compétition.

La délégation algéroise, compo-sée de 36 membres dont 19 joueurs,se trouve depuis vendredi au Caire.Les coéquipiers d’Amir Sayoud onteffectué un premier entraînementvendredi au centre du club de HarrasAl Houdoud.

Le portier des Rouge et Blanc,Gaya Merbah, s’est dit «conscient»

des enjeux de ce match afin de sequalifier au prochain tour. «Nousavons bien préparé ce match avec lecoach et le staff technique. Noussommes conscients de ce qui nousattend au Caire. Le match sera diffi-cile certes, mais nous restons

concentrés sur notre devoir sur lecarré vert pendant 90 minutes. Nousavons oublié le résultat du matchaller aux vestiaires du stade 5-Juil-let, et nous allons entamer le matchavec l’idée de gager et de ne pas en-caisser», a souligné Gaya Merbah.

Hormis le forfait du jeune atta-quant Khaled Bousseliou, victimed’une déchirure musculaire de der-nière minute, tout l’effectif du CRBest prêt à aborder ce match. FranckDumas aura l’embarras du choixpour contrecarrer les tentatives d’AlNasr et assurer un résultat positif.

Se trouvant dans une périodefaste, avec notamment le récent titrede Supercoupe, mais aussi celui dechampion en 2020 et de coupe d’Al-gérie en 2019, le rêve des Belouiz-dadis est, désormais, d’obtentenir lesacre continental pour rejoindre leMCA, la JSK et l’ESS. Un trophéemanquant au palmarès de ce grandclub et pour qui la direction et lestaff technique accordent une im-portance majeure. Il y a lieu de noterque les quatre arbitres que la CAF adésignés sont de nationalité tuni-sienne.

Kader Bentounès

LIGUE DES CHAMPIONS AL NASR BENGHAZI (LIBYE) – CR BELOUIZDAD

(CE SOIR À 17H EN ÉGYPTE)

LE CHABAB VEUT CONFIRMER

Dimanche 6 Décembre 2020

NEGHIZ, ENTRAÎNEUR DU MC ALGER «JE N’AI PAS L’EFFECTIF SUFFISANT POUR FAIRE FACE AU CALENDRIER»

L'entraîneur du MC Alger (Ligue 1 algé-rienne de football) Nabil Neghiz a admis, ven-dredi, qu’il ne disposait pas d’un effectif assezriche pour faire face aux cadences du calendriercette saison, soulignant qu'il va procéder à unturnover, en puisant dans l’équipe de la réservepour jouer sur tous les fronts. «Sincèrement, sion veut vraiment être performants dans l’ensem-ble des compétitions, ce n’est pas évident de lefaire avec l’effectif dont on dispose. Ce sera unechance pour les joueurs de la réserve d’avoirplus de chances de jouer, je vais les lancer dans

le bain, surtout en championnat. Je vais fairetourner l’équipe, c’est impossible de jouer toutesces épreuves avec 20 joueurs, surtout avec cerythme effréné. Nous craignons les blessures etl'intensité des matchs. Nos joueurs n’ont pasl’habitude de la succession des rencontres, à par-tir de là, on va piocher dans les U21», a indiquéle coach mouloudéen sur les ondes de la Radionationale. Neghiz a estimé que son équipe man-quait encore de rythme en ce début de saison,soulignant qu’il comptait y remédier en vue no-tamment de l’éventuelle double confrontation

face au CS Sfax. «Jouer 90 minutes de la mêmemanière c’est très difficile de le faire. Noussommes très loin de ce niveau. Il y a des mo-ments forts au cours desquels il faudra s’imposeret être efficace, et en même temps des momentsfaibles qu’il faudra gérer. D’ici au premiermatch face au CS Sfax (22-23 décembre, ndlr),on va essayer de hisser notre niveau de jeu, enayant plus d’automatismes et d'enchaînements,cela devrait se réaliser en jouant les matchs duchampionnat, à travers lesquels on va essayer derégler nos imperfections», a-t-il conclu.

Le CR Belouizdad prend part au match retour du premier tour préliminaire de la Ligue des champions, cet après-midià partir de 17h, face à Al Nasr Benghazi, en Égypte.

LIGUE 1 (2e JOURNÉE) L’ENTENTE CALE

À DOMICILE La Ligue 1 se poursuit pour la

deuxième semaine de suite sur un fauxrythme. Après deux journées, il paraîtclairement que toutes les équipes sontencore en rodage et il va falloir sansdoute patienter éventuellement jusqu’àla fin de l’année pour voir quelques-unes atteindre leur rythme de croisière.Pour l’heure, les dix-huit équipes enlice — le MCA et le CRB n’ont pasencore joué — sont confinées dans unpetit mouchoir de poche. Conséquence des résultats nuls en-

registrés lors de cette deuxième jour-née. Il est vrai que l’ES Sétif a puconserver sa place de leader, mais lenul concédé à domicile face au RCR afaussé littéralement ses calculs. Aufinal, la bande à Kouki a plus l’impres-sion d’avoir perdu deux précieuxpoints que d’en avoir gagné un, maiselle aurait pu tout aussi perdre sonmatch à domicile après avoir concédél’ouverture du score peu avant lapause. L’Aigle noir a certes réussi à remet-

tre les pendules à l’heure au retour desvestiaires, mais il lui a manqué ce petitquelque chose qui lui aurait permis deporter l’estocade. A contrario,l’USMA, décimée par la Covid-19, aréussi une belle opération en revenantavec le point du nul de son déplace-ment à Béchar. Menés à deux reprises,les gars de Soustara sont parvenus àchaque fois à niveler la marque et à as-surer un petit point. Dans les autresrencontres, les deux belles affiches devendredi, MCO -JSK et PAC - CSCse sont soldées par des matches nuls.Le match qui a opposé les Pacistes auxSanafir aura tenu toutes ses promessesen matière de jeu et de buts, contraire-ment au sommet d’Oran, marqué parun jeu décousu et un engagement phy-sique à la limite de la correction, dansdes conditions météorologiques déplo-rables. L’ASO et l’ASAM sont lesgrands gagnants de cette deuxièmejournée, en signant chacune sa pre-mière victoire de la saison.

Amar B.

RÉSULTATJSS 2 - USMA 2MCO 0 - JSK 0PAC 2 - CSC 2ESS 1 - RCR 1USB 0 - NAHD 0CABBA 1 - USMBA 1ASO 1 - WAT 0ASAM 2 - NCM 1

LES DATES DES 3e ET 4e JOURNÉES

FIXÉESLa troisième journée du champion-

nat national de Ligue 1 a été program-mée les 11-12 décembre, suivie de laquatrième journée qui se déroulera leweek-end d'après (18-19 du mêmemois), a annoncé vendredi soir laLigue de football professionnel (LFP).L'instance présidée par AbdelkrimMedouar a procédé, par la même oc-casion, à la programmation des matchsen retard qui n'ont pu se dérouler enmême temps que les autres rencontres,en raison de la participation du MCAlger et du CR Belouizdad à la Liguedes champions africaine. Ainsi, le Mouloudia disputera son

premier match en retard le 8 décem-bre, en déplacement chez l'USM Bel-Abbès, avant de recevoir l'Olympiquede Médéa, le 15 du même mois.Concernant le CR Belouizdad, sa ren-contre chez l'AS Aïn M'lila a été pro-grammée le 15 décembre, en attendantde connaître la date de son deuxièmematch en retard contre la JSM Skikdaqui n'a pas encore été fixée. La LFPavait tenu une réunion avec les repré-sentants du CRB et du MCA pourtrouver un compromis et placer cesmatchs en retard à des dates appro-priées, afin d’éviter le cumul des ren-contres et de maintenir par la mêmeoccasion une certaine cohérence dansle programme du championnat natio-nal.

Le premier but de Riyad Mahrez contre Burn-ley (5-0), samedi dernier, en match de la 10e jour-née du championnat d'Angleterre, a été nominépour le but du mois de novembre en PremierLeague, a indiqué vendredi le club sur son site of-ficiel. Aligné dans le onze de départ des Citizens,le capitaine des Verts s'est offert un triplé lors decette rencontre, avec un doublé dans la premièredemi-heure de jeu pour permettre aux siens demener très vite 2-0. Il a ouvert d'abord le score àla 6e minute sur une passe dans la surface de DeBruyne. Avant de doubler le score à la 26e, sur unetouche de Walker, dans un angle fermé, il se dé-barrasse de deux défenseurs avant d'envoyer le

ballon dans le filet opposé. Au retour des ves-tiaires, il marquera le 5e but des siens à la 69e mi-nute. De Bruyne lance superbement Foden dansl'espace sur l'aile gauche, ce dernier centre fort ausecond poteau et Mahrez repend de la tête pourmarquer. Le but de Mahrez sera confronté à plu-sieurs autres beaux buts marqués au cours du moisde novembre. Parmi eux, on peut citer Raphinhapour Leeds United contre Everton, James Ward-Prowse et Danny Ings de Southampton pour leursbuts contre Aston Villa, Solly March pour safrappe contre Villa , le but de Jamie Vardy contreLeeds United , Eberechi Eze pour son effort contreLeeds et la frappe d'Ola Aina contre Everton.

USM BEL-ABBÈSBOUGHERARA TIRE LA SONNETTE D’ALARME

L’entraîneur de l’USM Bel-Abbès, Lyamine Bougherara, a tiréde nouveau, samedi, la sonnetted’alarme concernant la situationprévalant dans son club, tout en fai-sant planer le doute quant à son ave-nir avec cette formation de Ligue 1de football. «La situation est trèscomplexe à tous les niveaux. Lesautorités locales et tous les amou-reux du club sont censés intervenirpour l’aider, car au train où vont leschoses, l’USMBA risque de ne pasvoir de sitôt le bout du tunnel», a

souligné le coach sur la page Face-book officielle du club. Rentré chezlui à Aïn M’lila à l’issue du matchjoué vendredi par son équipe sur leterrain du CA Bordj Bou Arréridj(1-1) dans le cadre de la 2e journéedu championnat, Bougherara n’estpas sûr de revenir à Sidi Bel-Abbès,a-t-il prévenu. «Depuis que j’ai re-joint l’USMBA en septembre der-nier, je n’ai à aucun momentréclamé mon argent, tout comme lesjoueurs. J'ai fait preuve de patience,mais voilà que la direction du club

ne parvient toujours pas à qualifierles nouvelles recrues. Je ne peuxévidemment plus travailler dans detelles conditions, car étant privé dema principale arme», a poursuivil’ancien gardien de but internatio-nal. Face au CABBA, Bougherara adû recourir à plusieurs joueurs del’équipe de la réserve, en plus deceux de l’équipe seniors de la saisonpassée. Aucun des 13 nouveauxjoueurs recrutés l’été passé n’a étéencore qualifié par la Ligue de foot-ball professionnel. Malgré cela, les

Vert et Rouge de la formation del’ouest du pays ont réussi à imposerle nul à leur adversaire du jour,après avoir été les premiers à ouvrirla marque. Les gars de la Mekerraaccueillent mardi le MC Alger dansle cadre de la mise à jour de la pre-mière journée du championnat. Ilsrisquent de disputer cette rencontresans leurs nouvelles recrues encore,apprend-on de Bougherara qui pro-longe le suspense concernant sa pré-sence ou non sur le banc de touchelors de ce rendez-vous.

BUT DU MOIS DE NOVEMBRE EN ANGLETERRE UNE RÉALISATION DE MAHREZ CONTRE BURNLEY NOMINÉE

USMATHIERRY FROGER NOUVEL ENTRAÎNEUR

La direction de l’USM Alger a annoncé, dans un communiqué, avoir engagé Thierry Frogerau poste de nouvel entraîneur. Le technicien français, qui connaît bien la maison usmiste aveclaquelle il a remporté un titre de champion d’Algérie, succède donc à François Ciccolini, démisde ses fonctions au lendemain de la finale de la Supercoupe d’Algérie face au CRB. La directiondes Rouge et Noir a précisé que le Français s’engagera pour une seule saison.

A. B.

ITALIELE STADE DE NAPLESREBAPTISÉ «DIEGO

ARMANDO MARADONA»Le stade de Naples a officiellement été re-

baptisé «Diego Armando Maradona», en vertud'une résolution adoptée vendredi par la villede Naples, dix jours après le décès de la starargentine qui a porté les couleurs de Napolientre 1984 et 1991. Le maire de la ville avaitproposé de changer le nom de stade San Paolole 25 novembre, quelques heures seulementaprès l'annonce de la disparition de Mara-dona, devenu une véritable idole de la ville dusud de l'Italie, après un passage marqué parses deux seuls titres de champion d'Italie. «Ladélibération a été signée par tout le conseil mu-nicipal», a indiqué la municipalité de Naplesdans un communiqué. Maradona est salué parla mairie comme «le plus grand footballeur detous les temps qui, avec son immense talent etsa magie, a honoré pendant sept ans le maillotde Naples, lui offrant deux scudetti (titres dechampion d'Italie) et d'autres coupes presti-gieuses, et recevant en échange de la ville en-tière un amour éternel et inconditionnel».

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DÉCÈS DU MOUDJAHID ET ANCIEN MINISTRE

DJELLOUL BAGHLILe moudjahid et ancien ministre Djelloul

Baghli est décédé à l’âge de 91 ans, a indi-qué samedi un communiqué du ministèredes Moudjahidine et des Ayants-droit.Djelloul Baghli est né le 12 novembre

1929 à Tlemcen. En cette douloureuse cir-constance, le ministre des Moudjahidine etdes Ayants-droit, Tayeb Zitouni, a adressé unmessage de condoléances à la famille du dé-funt, l’assurant de sa profonde sympathiesuite à la perte d’un des symboles de la Ré-volution et d’un des cadres ayant grande-ment contribué à l’édification de l’Algérieindépendante, et priant Dieu Tout-Puissantd'accorder au défunt Sa sainte miséricorde,de l’accueillir en Son vaste paradis parmi lesmartyrs et les saints et d’assister ses prochesdans cette épreuve".

M’siLaDÉCÈS DU MOUDJAHID

AHMED ZEROUAKLe moudjahid et ancien secrétaire de wi-

laya de l’Organisation nationale des moudja-hidine de M’sila, Ahmed Zerouak décédésamedi des suites d’une longue maladie aété inhumé après la prière d’El Asr dans le ci-metière El Azla. Né à M’cif en 1935, le défunta rejoint l’Armée de libération nationale (ALN)fin 1955 dans les maquis de Meharga, dansla wilaya 1 historique (Aurès-Nememcha)avant la création de la wilaya-6 historique(Sahara) après le congrès de la Soummam,le 20 août 1956. Officier au sein de l’ALN,dans la wilaya 6 historique, il a participé à lapremière bataille de Meharga en novembre1956, puis la deuxième bataille dans lamême région en novembre 1957, suivies decelle d’El Barkouk sous le commandementde Si El Houas vers la fin de l’année 1957.Le défunt occupa le poste de secrétaire dewilaya de l’Organisation nationale des moud-jahidine avant de se retirer pour des raisonsde santé, de même qu’il a fait partie desmembres du Conseil de la nation en 1997, etfut un fervent défenseur des droits des moud-jahidine et leurs ayants-droits.

aLgériE - iTaLiE

Le ministre des Affairesétrangères, Sabri Boukadoum,a reçu samedi à Alger, le minis-tre italien des Affaires étran-gères et de la Coopérationinternationale, Luigi Di-Maio,qui effectue une visite de travailde deux jours en Algérie. L'au-dience s'est déroulée au siègedu ministère des Affaires étran-gères. Elle a été élargie par lasuite aux membres des deuxdélégations. Il s'agit de ladeuxième visite de M. Di-Maioà Alger, au titre de l'année2020. Elle s'inscrit dans lecadre de "la consolidation desliens d'amitié et de coopérationentre l'Algérie et l'Italie", a pré-cisé le ministère des Affairesétrangères dans un communi-qué. Cette visite constituera,également, "une occasion depasser en revue les axes prio-ritaires de la coopération bilaté-rale et d'examiner l'agenda desgrandes échéances à venir, no-tamment la tenue, au cours del'année 2021, de la 4ème réu-nion de Haut niveau".Les questions d'actualité ré-

gionales et internationales, enparticulier, l'évolution récenteau Sahara occidental ainsi quela situation en Libye et au Mali,figureront également à l'ordredu jour des entretiens entre leschefs de la diplomatie des deuxpays.

signature d'un mémorandumd'entente sur le dialogue

stratégiqueL'Algérie et l'Italie ont signé,

samedi, un mémorandum d'en-tente sur le dialogue stratégiquesur les relations bilatérales etles questions politiques et desécurité globale. Le document aété signé par le ministre des Af-faires étrangères, Sabri Bouka-

doum, et le ministre italien desAffaires étrangères et de laCoopération internationale,Luigi Di-Maio, à l'issue d'entre-tiens entre les deux parties.Dans une déclaration à lapresse, M. Boukadoum a souli-gné que les relations entre l'Al-gérie et l'Italie sont"particulières et appelées à sedévelopper davantage". Il a précisé que ses entre-

tiens avec son homologue ita-lien ont été axés sur "lesmoyens de consolider les rela-tions et la coopération bilaté-rales", faisant part d'un accordentre les deux pays en vue dela reprise du dialogue bilatéralet la coopération visant à déve-lopper un "véritable partenariat"entre les deux pays. Le ministredes Affaires étrangères a faitpart également d'une "conver-gence de vues" entre l'Algérieet l'Italie sur nombre de ques-tions régionales, notamment laLibye et le Mali, et les pro-blèmes qui touchent le bassinméditerranéen. Par la mêmeoccasion, M. Boukadoum a ex-primé ses remerciements à l'Ita-lie qui a invité l'Algérie à laprochaine réunion du G20 quisera présidé par ce pays en2021.

Pour le chef de la diplomatieitalienne, Luigi Di-Maio a souli-gné le caractère "stratégique"des relations algéro-italiennes,en appelant à leur "consolida-tion pour faire face aux défis ré-gionaux auxquels les deux payssont confrontés".

Il a souligné, en outre, quela signature de ce mémoran-dum confirme l'"engagement"des deux pays à aller de l'avantpour le développement de lacoopération bilatérale", ajoutantque les deux parties ont ex-primé aussi leur intention d'or-ganiser, en 2021, un sommetintergouvernemental et unforum économique. M. Di-Maioa souligné, à ce propos, que lesdeux pays ont développé un"partenariat solide" dans lessecteurs économique et com-mercial, rappelant que l'Algériea été en 2019, le "premier par-tenaire" de l'Italie dans la régionMENA (Moyen-Orient et Afriquedu Nord) 2019, et que l'Italie estle troisième partenaire de l'Al-gérie. Il affiché, à cet égard, le

souhait de son pays de diversi-fier les domaines de coopéra-tion avec l'Algérie, autres que lesecteur des hydrocarbures, encitant, à titre d'exemple, les in-frastructures, les petites etmoyennes entreprises (PME),l'innovation technologique,l'Energie, l'agro-industriel et lestélécommunications.

Le ministre italien a indiquéque ses entretiens avec son ho-mologue algérien ont porté éga-lement sur la situation dans lebassin méditerranéen, marquéepar le phénomène de l'immigra-tion clandestine. Il a rappelé, à cet effet, "l'im-

portance qu'accorde l'Italie auproblème des flux migratoiresirréguliers et sa volonté de ren-forcer sa collaboration avec l'Al-gérie pour faire face à ce fléau",en saluant l'"engagement del'Algérie pour y faire face". Lacoopération en matière de "luttecontre la criminalité organiséeet la traite des êtres humains"ont été aussi au menu de cesentretiens, a-t-il ajouté.

COOPÉRATIONm. BouKadoum

s’enTreTienT avec m. Luigi di-maio

M. DJERAD REÇOIT LE MINISTRE ITALIEN DES AE

RÈGLEMENT DE LA CRISE ENTRE LES PAYS DU GOLFEL’aLgérie souTienT Les eFForTs du KoweïT

Le Premier ministre, Abdelaziz Dje-rad, a reçu, samedi à Alger, le ministredes Affaires étrangères et de la Coopé-ration internationale de la République ita-lienne, Luigi Di Maio, en visite de travailen Algérie, indique un communiqué desServices du Premier ministre "L’audience

a constitué une opportunité pour poursui-vre le dialogue politique sur les questionsrégionales et internationales, ainsi queles discussions sur le renforcement et ladiversification des relations", précise lamême source.

L'Algérie a exprimé, samedi par la voix deson ministre des Affaires étrangères Sabri Bou-kadoum, son soutien aux efforts du Koweït vi-sant le règlement de la crise entre les pays duGolfe. A une question, au terme de ses entre-tiens avec son homologue italien, Luigi Di-Maio, sur l'initiative du Koweït visant unesolution à la crise du Golfe, M. Boukadoum aréaffirmé "la position de principe de soutien de

l'Algérie à tous les efforts visant à promouvoirdes solutions politiques aux crises". Partant, aajouté le Chef de la diplomatie, "l'Algérie ap-porte son soutien aux efforts du Koweït, sou-haitant les voir sanctionnés de succès auservice de tous les peuples de la région etavoir un impact positif sur le règlement des au-tres crises dans la région, notamment la situa-tion au Yémen".

BiLLeT

L’image grossièrede TF1

lLe journal télévisé du vendredi 4décembre 2020, à 20h00, sur la chaine

de télévision française TF1 (visible sursite MY TF1 à la 29ème minute - tf1.fr) aconsacré un reportage au traficd'animaux sauvages à travers le monde,principalement entre l'afrique etl’Europe. une des images de cereportage montre un douanier qui ouvraitun conteneur qui laissait apparaître desmarchandises estampillées d'un drapeaualgérien. s'en est suivie l'affirmationsuivante dans le commentaire dujournaliste : « le plus gros du traficd'animaux sauvages dans le monde estentre l'afrique et l’Europe ». Dans lesconditions de réalisation de ce reportage,il est suggéré la déduction que notre paysest la principale plaque tournante de cetrafic. un argument supplémentaire non-dit mais s’additionnant : notre façademaritime sur la Méditerranée. Du point devue déontologique, le drapeau algérienaurait dû être flouté mais cela n'a pas étéfait. in fine, cela laisse clairement sous-entendre la perméabilité de nosfrontières sud et nord. outre les préjugés,certaines opérations médiatiques,clairement préméditées, œuvrentd’arrache-pied à ternir l’image de notrepays et à mettre en doute son potentiel desécurité et de défense contre ce genre detrafic auquel il ne peut être associé ni deprès ni de loin. Elles n’ont aucune chanced’aboutir. E. M.

Sept cent soixante-douze (772) nouveaux casconfirmés de Coronavirus, 538 guérisons et 9décès ont été enregistrés durant les dernières24 heures en Algérie, a annoncé, samedi à

Alger, le porte-parole du Comité scientifique desuivi de l'évolution de la pandémie duCoronavirus, Dr Djamel Fourar.

772 NOUVEAUX CAS, 538 GUÉRISONS ET 9 DÉCÈS

Coronavirus

Le militant desdroits de l’Homme,Mahrez Lamari, ainterpellé l’ancienprésident tunisienMoncef Marzouki, sur la campagne "hai-neuse" qu'il mène contre l'Algérie, évo-quant "une stratégie de confrontation"visant à "faire endosser à l'Algérie" le blo-cage du dossier du Sahara occidental."Il est malheureux de constater que

Mohamed Moncef Ben Mohamed BedouiMarzouki, continue d'adopter une attitudenégative, une stratégie de confrontationet une fuite en avant en poursuivantcomme toujours sa campagne haineusede dénigrement et d'atteinte à l'Algérie denovembre 1954, terre de liberté, de fierté,de dignité et de courage", écrit l’ex-prési-dent du Comité national algérien de soli-darité avec le peuple sahraoui(CNASPS), Mahrez Lamari, dans une let-tre ouverte à l'adresse de l'ancien diri-geant tunisien. Mahrez Lamari souligneque "l''aveuglement de Moncef Marzoukivise à ignorer une réalité historique éta-blie et maintes fois confirmée par la léga-lité internationale", rappelant que cetteréalité repose sur un consensus interna-tional en tant que question de décolonisa-tion et sur la responsabilité du Conseil de

sécurité de l’ONU dans le processus derèglement devant conduire à l’organisa-tion d’un référendum d’autodéterminationau Sahara occidental.L'ancien président du CNASPS, af-

firme que "ni l'échappatoire indigne etmalhonnête de la diplomatie marocaine(...) ni aucune forme de pression ne pour-rait influer sur la détermination de l'Algérieà soutenir le droit du peuple sahraouid’exercer son droit à l’autodéterminationet son représentant légitime, le Front Po-lisario, jusqu'à l'organisation d'un référen-dum libre régulier et sans contraintes dequelque nature que ce soit".Dans sa lettre, M. Lamari a réaffirmé,

en outre, que la société civile algériennedans toutes ses composantes et ten-dances reste attachée à la position deprincipe de l'Algérie qui est claire et sansambiguïté.M. Lamari invite Moncef Marzouki, à

"faire preuve de sens de responsabilité etde suivre de la voie de la sagesse parti-culièrement quand on est en fin de par-cours on ne doit pas nourrir l'injustice et

l'impunité, avant quel'histoire n'enregistredéfinitivement quevous défendez le co-lonialisme".

"J’interpelle votre conscience à revenirà la raison et à la légalité internationaleautour de cette question de décolonisa-tion et par la même contribuer à assurerpaix, stabilité et développement à tous lespeuples de la région, peuple du Saharaoccidental y compris", a-t-il ajouté consi-dérant que "les voix hurlantes contre l'Al-gérie, l'agressivité gratuite et lesvociférations du makhzen, de ses relaiset valets doivent raisonnablement setaire".

Et d'enchaîner: " Notre forte convic-tion, est que, tôt ou tard, le droit impres-criptible à l’autodétermination triompheraau Sahara occidental", appelant l’anciendirigeant tunisien à "agir main dans lamain, Algérien, Tunisien, libyen, Maro-cain, Mauritanien, Sahraoui de la RASD,pour traduire en actes concrets les aspi-rations profondes et légitimes des peu-ples de la région à la liberté, audéveloppement, à la paix, la stabilité, ladignité l'honneur, la paix et le bon voisi-nage".

PROPOS DE MARZOUKI SUR L’ALGÉRIEMAHREZ LAMARI DÉPLORE UNE CAMPAGNE «HAINEUSE»