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La rhinite allergique sévère

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Page 1: La rhinite allergique sévère

266 Abstracts / Revue française d‘allergologie 54 (2014) 265–275

de tousseurs chroniques, la prévalence des patients avec FeNO élevée et dedécrire leurs caractéristiques cliniques, étiologiques et fonctionnelles.Méthodes.– Cent patients adressés pour bilan de toux chronique, définie par unetoux persistante depuis plus de 8 semaines, et ayant bénéficié d’une mesurede FeNO ont été inclus. Ils ont systématiquement bénéficié d’une imageriethoracique et d’une spirométrie ou d’une pléthysmographie.Résultats.– Vingt-cinq patients avaient une FeNO élevée (> 25 ppb). Pour4 d’entre eux un diagnostic spécifique a été retenu après le bilan de 1ère inten-tion. Parmi les 21 patients restant, 3 ont été considérés comme asthmatiques et6 patients comme ayant une toux équivalent asthme. Les 12 patients restantsavaient un test à la métacholine négatif et ont bénéficié d’une corticothérapieinhalée. Une amélioration a été observée pour 10 d’entre eux.Discussion.– Ce travail présente des limites liées à la non réalisation de cyto-logie de l’expectoration induite. Il présente l’originalité de placer la mesuredu NO exhalé en première ligne au même niveau que l’imagerie thoraciqueet que les explorations fonctionnelles simples dans le bilan initial d’une touxchronique. En utilisant cette stratégie, la constatation d’une valeur élevée deFeNO conduit à repérer les patients devant bénéficier en priorité d’un testd’HRB et de la mise en place d’une corticothérapie inhalée. Chez ces patientsayant une FeNO élevée cela permet le plus souvent d’éviter des explorationscomplémentaires complexes souvent plus invasives et coûteuses qui serontréservées aux seuls patients de ce groupe non répondeur à la corticothérapieinhalée.Conclusion.– La mesure de FeNO utilisée en 1re intention dans la prise en chargedes tousseurs chroniques permet de repérer les patients à FeNO élevée pouvantfaire l’objet d’explorations complémentaires réduites et d’un test thérapeutiqueaux corticoïdes inhalés souvent efficace.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.130

Pneu-4

Éducation thérapeutique de l’asthmatique àl’officine : Résultats d’une enquête chez30 pharmaciens de la région Midi-Pyrénée etParisG. Aupoix , B. Sallerin , R. EscamillaFaculté de pharmacie, Toulouse, France

Introduction.– Bien qu’il existe des traitements efficaces, en France, l’asthmecause plus d’un millier de décès par an. Face à ce constat, l’éducation thérapeu-tique des patients (ETP) est essentielle. La loi HPST implique les pharmaciensd’officine dans l’éducation thérapeutique des patients asthmatiques en particu-lier allergiques. Cependant, les connaissances et les besoins de formation despharmaciens n’ont pas été évalués. Nous avons mené une enquête pour définirleurs besoins et leurs attentes pour une ETP de qualité.Méthodes.– Une enquête a été réalisée, à l’aide d’un guide d’entretien, auprès de30 pharmaciens d’officine de Midi-Pyrénées et Paris. 7 pharmacies se situaienten centre-ville, avec une faible fidélisation de la clientèle, 12 en milieu urbaindans des quartiers plus résidentiels, avec une clientèle plus fixe, les 11 autres enrégion rurale, avec une clientèle fidèle. Les réponses ont été traitées de manièreconfidentielle et anonyme.Résultats.– Soixante-dix pour cent des pharmaciens, tous hors centre-ville, sesont déjà impliqués dans l’ETP. Un problème est rapporté par tous : l’absenced’un espace de confidentialité. 80 % considèrent que leurs connaissances surl’asthme sont bonnes ou très bonnes mais paradoxalement, 83 % souhaitentavoir une formation sur cette maladie. L’ensemble des pharmaciens interro-gés a demandé à participer à des réunions de formation. Pour la totalité, laformation devrait également comporter un module éducatif pour l’équipe offi-cinale, préférentiellement sous format papier pour 73 % d’entre eux. 93 %souhaitent disposer de tous les systèmes d’inhalation factices existants pourune démonstration en officine, 83 % de documents éducatifs à remettre auxpatients et 60 % sont favorables à promouvoir les sites Internet et applicationséducatifs. Il est à noter que 93 % sont prêts à accepter une aide de l’industriepharmaceutique.Discussion.– Le pneumo-allergologue doit être un acteur de la formation dupharmacien d’officine dans le cadre de réunions dédiées aux équipes officinales,et de réunions permettant une réflexion commune en regroupant les pharmaciens,

médecins généralistes et pneumo-allergologues, dans l’optique d’un « maillage »pour améliorer la prise en charge de l’asthmatique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.131

Pneu-5

La rhinite allergique sévèreN. Lakhdar , W. El Khattabi , H. Sellal , I. Lhafiane ,M.H. Afif , A. AichaneService des maladies respiratoires, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc

Introduction.– La rhinite allergique sévère représente un véritable problèmede santé, elle est responsable de 30 % des allergies respiratoires et elle touched’avantage la population féminine et urbaine. Le but de notre travail est d’évaluerl’incidence de la rhinite allergique sévère.Méthodes.– Notre étude est prospective étalée sur deux années (juin 2010 à juin2013), qui a intéressé 278 malades suivis à la consultation d’allergologie pourrhinite allergique.Résultats.– La moyenne d’âge était de 29 ans. Il existe une prédominance fémi-nine (63 %). La rhinite sévère représente 48 % des cas, elle est classée persistantedans 27 %des cas et intermittente dans 21 % des cas. Elle est isolée dans 5 % descas, associé à un asthme dans 86 % des cas, associée à une conjonctivite dans42 % des cas. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’unexamen clinique complet. Des Prick-test pour les principaux pneumallergènesont été pratiqués avec extraits standardisés. Les PT sont positifs dans 83 % descas. Les allergènes les plus incriminés sont les Dermatophagoides pteronyssinus(DP) dans 68 %, Farinae (DF) dans 50 %, Blomia Tropicalis (BT) dans 38 %,l’Alternaria dans 33 %. Après traitement basé sur l’association antihistaminique-corticothérapie nasale, les symptômes sont contrôlés dans 40 % des cas et noncontrôlés dans 60 % des cas. Les facteurs de mauvais contrôle sont l’expositionallergénique persistante dans 12 cas, la mauvaise observance du traitement dans11 cas, l’humidité et le tabagisme passif dans 3 cas chacun et le tabagisme actifdans un cas.Discussion.– La rhinite allergique touche 20 à 40 % de la population généraleeuropéenne dont 15 à 20 % sont atteints d’une forme sévère de la maladie (48 %des cas dans notre série). C’est une pathologie chronique avec un retentissementsur la vie quotidienne. Les principaux allergènes incriminés restent les acarienssuivis des moisissures comme en témoignent nos résultats.Conclusion.–La prise en charge de la rhinite allergique nécessite un suivi régulierpour éviter l’évolution vers la rhinite allergique sévère.Pour en savoir plusBousquet J et al. Allergic rhinitis and its impact on asthma (ARIA). Allergy2008;63(Suppl. 86):8–160.Ait Khaled et al. Allergy 2009;64:123–148.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2014.02.132

Pneu-6

Asthme et qualité de vieN. Lakhdar , W. El Khattabi , B. Elbied , L. Qassimi ,M.H. Afif , A. AichaneService des maladies respiratoires, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc

Introduction.– La qualité de vie peut être altérée chez les patients asthmatiques.Le questionnaire de Saint-Georges est un outil qui permet d’évaluer la qualitéde vie chez ces patients. Il permet d’évaluer les symptômes, le retentissementsur l’activité quotidienne et l’impact sur l’état de santé du patient asthmatique.Méthodes.– Nous rapportons une étude prospective s’étalant sur un mois portantsur 48 patients suivis en consultation pour asthme.Résultats.– Il s’agit de 26 hommes et 22 femmes dont la moyenne d’âge est de34 ans. Le questionnaire a été administré en langue arabe chez tous les patients.La version arabe était validée par l’équipe du CHU de Fès. Sur un score de100 % indiquant un état de santé excellent, le score moyen des symptômes estde 47 %, de l’activité est de 35 % et de l’impact sur la vie quotidienne est de56 %. Le score moyen total du questionnaire est de 45 %. Le score moyen dessymptômes est de 31 % pour le stade I, 54 % pour le stade II, de 73 % pour lestade III et 85 % pour le stade IV. Le test de marche de six minutes était pratiquépour 50 % des patients et était normal dans tous les cas. L’index de Barthel est