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La Révolution françaiseexpliquée à ma petite-fille

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Michel Vovelle

La Révolution françaiseexpliquée

à ma petite-fille

Éditions du Seuil

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ISBN 978-2-02-131800-5

© ÉDITIONS DU SEUIL, JANVIER 2006

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue unecontrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

www.seuil.com

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À Gabrielle,ma première petite-fille,complice de ces entretiens,à ceux qui vont grandir,

Marie,Camille,Matthieu,Guillaume,et à tous les autres…

Je garde précieusement la médaille qui me vientde mon père Gaétan Vovelle,

instituteur public (1899-1969),et qui dit : «Tous les enfants du monde

sont mes enfants. »

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Gabrielle, qui vit en Italie, à Pise, a accepté deme consacrer quelques heures, pendant son séjour devacances en France,pour discuter avec moi,son grand-père,de cette Révolution française que j’ai enseignéependant quarante ans. Ça pourrait être un moyende mieux se connaître si nous réussissons…

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Chapitre 1

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE :UNE RÉVOLUTION

PAS COMME LES AUTRES

– As-tu entendu parler de notre «GrandeRévolution» ? Cela te dit quelque chose ?

– Un peu, mais pas beaucoup, à quatorze ansj’entre juste au «Liceo classico » et on ne m’en apas encore parlé.

– Rassure-toi : même si on leur en a déjàdit quelque chose, je suis sûr que pour beau-coup de collégiens français de ton âge, c’estune histoire compliquée, lointaine, avec pleind’événements, de personnages. Un historiend’il y a plus d’un siècle, Alphonse Aulard,a écrit : « La Révolution française, pour lacomprendre il faut l’aimer. » On va d’abordessayer de comprendre, on verra ensuite si on

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aime à la fin du jeu… Pour cela,ce serait bienque tu me poses des questions…

– Mais je ne sais pas poser les bonnes ques-tions…

– Je m’en doutais,mais je suis sûr qu’il t’enviendra : il suffit de bien démarrer.

– Grand-père, qu’est-ce que c’est une révo-lution ?

– Tu as commencé le latin, as-tu entenduparler de Spartacus? Spartacus,c’était dans l’An-tiquité, au temps de la République romaine,avant notre ère. Esclave lui-même, il a pris latête des esclaves révoltés pour menacer lesmaîtres.Mais les esclaves furent écrasés et misà mort. La révolte de Spartacus a laissé sonsouvenir dans l’histoire,mais c’est une révolteparmi les milliers de révoltes des oppriméscontre leurs oppresseurs.

– La Révolution française est-elle une révolted’esclaves comme celle de Spartacus ?

– Non, la Révolution française, en 1789,prend place dans tout un ensemble de révo-lutions – à Genève, en Belgique, aux Pays-Bas…, la plus importante étant la révolution

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LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EXPLIQUÉE À MA PETITE-FILLE

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américaine, c’est-à-dire le soulèvement destreize colonies anglaises de la côte est del’Amérique du Nord, contre leur métropole,entre 1779 et 1783. Elle a donné naissanceaux États-Unis actuels. Une révolution, à ladifférence d’une révolte, change le cours del’histoire,dans un pays.

– Mais alors,la Révolution française n’est qu’unerévolution comme les autres ?

– C’est une révolution parmi d’autres,en effet, et on nous a souvent reproché, à nous Français,de vouloir orgueilleusement lamettre à part, en lui donnant une importanceparticulière. Mais pour comprendre, il fautcommencer par voir comment et pourquoitout a débuté.Et la réponse n’est pas si simple.Les hommes de la Révolution, dès l’origine,ont appelé «Ancien Régime» le monde qu’ilsavaient détruit, comme s’ils voulaient tournerla page en entrant dans une nouvelle aventure.Cet Ancien Régime était celui du royaume deFrance,une monarchie sur laquelle régnaient leroi Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette.Louis XVI n’était pas un mauvais homme, ilavait de bonnes intentions à défaut de grandes

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UNE RÉVOLUTION PAS COMME LES AUTRES

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qualités. Il n’a pas eu de persévérance à garderde bons ministres – Turgot, Necker… – et àdéfendre les réformes qu’ils proposaient.C’estque la résistance était forte de la part des pri-vilégiés, et la crise grave.

– C’est quoi les privilégiés ?– Dans la France de l’Ancien Régime,tous

n’étaient pas égaux ; la société était divisée enordres,qui avaient plus ou moins de privilèges:en tête, le clergé, l’église catholique, qui avaitseul le droit d’enseigner la religion, mais quiétait aussi très riche en terres et en revenus.Plus riches encore les aristocrates, formantl’ordre de la noblesse, possesseurs du quart aumoins des terres, favorisés de privilèges hono-rifiques,mais aussi fiscaux, fiers de leurs titres,servant le roi dans ses armées, mais la plupartdu temps vivant oisifs dans leurs châteaux ou àla ville, les plus distingués résidant à la cour duroi, à Versailles. Il y avait des très riches, parmieux, et d’autres qui l’étaient moins. Certainsavaient acquis leur noblesse en achetant unecharge de magistrat :c’était la noblesse de robe.Que leur noblesse soit ancienne ou récente, lesnobles tiraient leurs prétentions des temps

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LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EXPLIQUÉE À MA PETITE-FILLE

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médiévaux de la féodalité, c’est-à-dire d’unepériode où la structure politique du royaumereposait sur des relations de vassalité : le pro-priétaire d’un fief,appelé le vassal,et tous ceuxqui y vivaient et y travaillaient devaient foi ethommage au seigneur, souvent un noble. Cesseigneurs avaient dominé une paysannerie deserfs, des paysans attachés à leur terre et quidevaient la mettre en valeur. Mais à la fin duXVIIIe siècle,en France, il n’y avait presque plusde serfs : les paysans étaient libres, et souventpropriétaires de leurs biens,qui représentaientau total près de la moitié du sol français. Il sub-sistait néanmoins des obligations et des rede-vances: c’étaient les droits féodaux et seigneu-riaux,qui se payaient en argent ou en nature,etétaient parfois très lourds, comme le «cham-part» – après la moisson,les envoyés du seigneurprélevaient dans les champs une gerbe sur dix,ou sur douze, ou sur quatorze. Les seigneursavaient gardé des droits honorifiques, leurs jus-tices, leur place à l’église, le droit de chasse.

– Comment les paysans ressentaient-ils cela ?– Eux sur qui pesait presque tout le poids

de l’impôt royal ressentaient durement ces

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humiliations. Ils s’agitaient pour défendreleurs droits que les nobles avaient tendance àgrignoter, et parfois ils se révoltaient : en par-ticulier pour protester contre la cherté dupain en temps de disette.Et ils n’étaient pas lesseuls, car pour les ouvriers des villes, commepour eux, le pain était l’aliment principal etreprésentait pour une famille la moitié dusalaire,chaque jour.Qu’en penses-tu, toi pourqui il ne faut surtout pas manger trop de pain?

– J’aimerais surtout savoir ce qu’est une disette !– Dans ce grand royaume qu’était la France,

peuplé de vingt-huit millions d’habitants, il yavait de riches plaines,comme autour de Paris,et des régions beaucoup plus pauvres,dans lesmontagnes par exemple ;mais, en tout lieu, leblé pour le pain restait une nécessité essen-tielle : qu’une ou plusieurs mauvaises récoltesadviennent en raison des conditions clima-tiques,et les prix flambent, la misère s’installe,la révolte gronde ; c’est ce qu’on appelle une«émotion populaire ».Le XVIIIe siècle avait vureculer ces crises et la mortalité qui les accom-pagnaient, mais elles subsistaient, et c’est cequi s’est passé en 1788 et 1789 :à la veille de la

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Révolution, des révoltes éclatent dans plu-sieurs provinces et les villes sont agitées.

– Et c’est cela qui a causé la Révolution ?– Oui et non. Nous avons parlé des pay-

sans, et nous avons eu raison, ils forment lestrois quarts de la population, mais ils ne rem-plissent pas tout l’espace à côté des deux pre-miers ordres. Ils font partie du troisième ordre,que l’on appelle le tiers état : gens des villes etdes campagnes, riches ou pauvres, qui consti-tuent au total 95 % des Français.Tous – sur-tout les pauvres,bien sûr – sont touchés par lacrise,mais,comme disait un de mes maîtres, ily a des crises tous les dix ans, il n’y a pas unerévolution à chaque fois.C’est une des causes,mais non la seule.

Mettons-nous à l’écoute des villes, pourvoir où gronde la colère,où se manifeste l’in-satisfaction.Paris est une grande cité, avec sixcent mille habitants, la troisième au mondesans doute.

– Quelles sont les deux autres ?– Londres et probablement Pékin. Reve-

nons en France où il y a d’autres grandes villes

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(Lyon, Marseille, Bordeaux), beaucoup depetites et des bourgs. Nous y trouvons unefoule de gens du petit peuple, des mendiantsaux travailleurs journaliers, les «gagne deniers»,mais également des artisans,des commerçants– on dit « l’échoppe et la boutique» –,qui sontassociés en corporations, regroupant maîtreset compagnons indépendants. Il y a aussi unebourgeoisie, opulente, composée de négo-ciants parfois très riches – dans les ports –, debanquiers, d’entrepreneurs de manufacturesdans le textile ou la métallurgie naissante.Ausein de cette bourgeoisie, un groupe ne doitpas être oublié : les avocats, les gens de justice,les médecins.Aujourd’hui, on dirait les intel-lectuels et les professions libérales. Garde-lesà l’œil, nous allons les retrouver.

Car la bourgeoisie, si elle n’a pas encorevraiment le profil que lui donnera la révolu-tion industrielle du siècle suivant, a énormé-ment profité du développement économiquedu XVIIIe siècle, avec l’essor du grand com-merce maritime. Elle a de nouvelles aspira-tions, de nouvelles ambitions. Un des futursporte-parole de la Révolution,Barnave,écriraqu’à une nouvelle distribution des richesses

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doit correspondre une nouvelle distributiondes pouvoirs… Tu sais,on a beaucoup écrit etbeaucoup lu durant le XVIIIe siècle, ce qui luivaut son titre de siècle des Lumières.Tu en asentendu parler en Italie ?

– Oui, bien sûr… I lumi, l’Illuminismo…Mais qu’est-ce que c’est exactement ?

– C’est tout un courant d’idées à traversl’Europe.De Naples à Milan, vous en avez eude brillants représentants : tous ont lu le traitéDes délits et des peines dans lequel votre juristeBeccaria dénonçait la torture et les peinesinutiles ou injustes. De l’Angleterre à l’Alle-magne, de grandes voix se sont aussi faitentendre. En France, Montesquieu,Voltaire,Rousseau,Diderot,chacun dans son style,ontfait résonner la voix de la philosophie.Contrel’intolérance religieuse et pour les libertés,contre l’arbitraire de l’absolutisme et pour unrégime politique où les citoyens, garantis parune constitution, participent à la gestion del’État.Les journaux,on dit encore souvent lesgazettes, mais aussi les associations diffusentces idées : sous une forme simplifiée, elles nesont pas inconnues des classes populaires dans

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une France où plus de la moitié des adultessavent lire et écrire (on le voit à leur signa-ture)…

– Ce n’est pas beaucoup… non?– Ça peut nous paraître faible, et plus

encore, si nous regardons l’inégalité entre leshommes et les femmes, bien défavorisées, ouentre les régions – le Nord est plus savant quele Midi… Mais, à l’échelle de l’Europe, laFrance n’est pas mal placée.Et, dans les villes,on voit naître une opinion publique dont lescampagnes ont des échos.

– Alors, ils sont tous d’accord, les riches, lespauvres… et contre quoi ?

– N’allons pas trop vite.Les choses ne sontpas aussi simples qu’on pourrait le croire. Larévolution qui se prépare sera-t-elle, commeon a dit, la fille de la misère ou de la prospé-rité ? Un de nos grands historiens, Michelet,au XIXe siècle,évoquant la disette, se penchait,se souvenant de la Bible, sur le paysan :« Voyez-le couché sur son fumier, pauvreJob… » Cela te dit quelque chose ?

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– Oui, c’est un malheureux à qui Dieu fit subirdes épreuves avant de le récompenser. N’y va-t-ilpas un peu fort Michelet ?

– C’est une image, il écrit comme cela.Mais plus tard,au début du XXe siècle,un autregrand historien, Jean Jaurès, dit, en gros :maisnon, ce n’est pas la misère qui a fait la révolu-tion, c’est la volonté de ceux que leur rôle etleur richesse incitaient à prendre leur placeréelle dans la société, les bourgeois.Michelet,Jaurès : qui a tort, qui a raison?

– C’est à toi de le dire, grand-père !– Ils ont raison tous les deux.De la prospé-

rité du siècle,tous n’ont pas profité.La misère vacontribuer à mobiliser non seulement les villesmais aussi les campagnes. Elles explosent en1789 et une nouvelle crise sévira en 1795.Maisce «chef d’orchestre, la misère» ne résume pastoutes les revendications populaires. Les pay-sans,pauvres ou riches,ont un compte à régleravec le système féodal,ou ce qu’il en reste,et larévolution paysanne va converger,un temps dumoins,avec celle des bourgeois des villes.

L’élite de la fortune et du savoir a ses objec-tifs et ses buts de guerre.Des porte-parole lui

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tracent la voie :un abbé,Sieyès,expose le pro-blème dans un écrit intitulé Qu’est-ce que letiers état ?. Ce tiers état, sur qui pèsent lesimpôts et les charges, « aujourd’hui il n’estrien… qu’aspire-t-il à devenir ? Tout ».

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CRÉDITSPHOTOGRAPHIQUES

Les cinq illustrations sont extraites de l’Almanachde la Révolution française, Jean Massin, Le club françaisdu livre,1963.

1. 5 mai 1789. L’ouverture des états généraux àVersailles. (Dessin de Monnet, gravé par Helman.)

2. 14 juillet 1789. La prise de la Bastille. (Gravurede Prieur.)

3. Images populaires qui représentent les troisordres (le tiers état, le clergé, la noblesse),avant et aprèsla Révolution.

4. Un sans-culotte.

5. Robespierre croqué sur le vif. (Dessin de Gros.)

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