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.Mme Abbane..Année 20132014, L1 AES.
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Table de matière: Introduction………………………………………………………………………………………………...31 Un processus en deux phases:...................................................................................................45
A La socialisation primaire:.......................................................................................................45B La socialisation secondaire:......................................................................................................5
2 La socialisation secondaire entre rupture et choc biographique:.................................................67A Une socialisation continue:.......................................................................................................6B Une rupture avec la socialisation primaire:...........................................................................67
Conclusion:..........................................................................................................................................8Bibliographie:........................................................................................................................................9
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Introduction
La socialisation est un processus interactif d’intériorisation et de réinterprétassions du monde social qui
n’est pas limité à une seule période de la vie. Si l’enfance constitue bien un moment privilégié
d’acquisition de normes, de valeurs, de dispositions, ce processus se poursuit tout au long de la vie
adulte. Les expériences vécues dans les différents milieux rencontrés au cours du cycle de vie constituent
autant d’élément de transformation qu’il faut prendre en compte dans l’étude de la socialisation. Cette
socialisation se fait au travers d’instances de socialisation comme la famille par exemple qui intervient en
premier. C’est une fonction essentielle de la famille.
Cette socialisation peut être différente d’une société à l’autre, les règles de vie étant variables. Cet
apprentissage a aussi beaucoup évolué dans le temps ; aujourd’hui cette socialisation laisse plus de place
à l’individu, son autonomie, alors qu’auparavant les relations notamment dans la famille ou à l’école
étaient beaucoup plus autoritaires. La famille est le lieu premier de la socialisation des enfants mas les
enfants ont également une influence sur la socialisation des parents. La socialisation est donc à double
sens. Depuis les années 60, le modèle de socialisation des enfants a changé : on est passé d’une
socialisation verticale, fondé sur une relation autoritaire parents/enfants, à une socialisation plus
démocratique, où la relation parents/enfants est plus égalitaire, ce qui facilite les échanges, et donc facilite
cette socialisation à double sens, réciproque. La socialisation ne se fait pas une fois pour toutes mais
par étapes. Dans l’enfance on parle de socialisation primaire, elle se fait principalement par la famille,
l’école ou les groupes de pairs.
La socialisation continuetelle pendant l’âge adulte ou s’arrête telle durant l’adolescence ?
Quelles sont les étapes de la socialisation ?
Peut t il y avoir une rupture pendant le processus de socialisation ?
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1 Un processus en deux phases:
A La socialisation primaire:
On a tendance à considérer que la socialisation primaire c'est celle qui conserve cette socialisation,
façonnage de l'individu par la société, on considère que cette socialisation là concerne l'enfance, de
l’adolescence. La socialisation primaire est un processus d’apprentissage social des enfants et des
jeunes. Il repose sur 2 enseignements : les normes et les valeurs d’une société. Le premier regroupe
l’ensemble des règles de conduite et de comportement à adopter en groupe. Le second apprentissage
quant à lui représente les idéaux et principes qui guident nos manières de penser et d’agir, cela inclut le
respect des autres et la politesse entre autres. Ce n ‘est pas un hasard si la socialisation s’apprend dès la
naissance, en effet à un jeune âge, l’enfant est considéré comme particulièrement attentif et réceptif, donc
plus apte à retenir ce qu’on lui enseigne. La socialisation primaire se déroule essentiellement dans le
cadre familial. Les parents sont les premières personnes responsables de cet enseignement, ils
représentent l’institution fondamentale pour la socialisation. Pierre Bourdieu, sociologue, a d’ailleurs
employé le mot « Habitus » pour désigner l’ensemble des aptitudes apprises par un individu dans son
cadre familial.
L’école est aussi un agent de socialisation. Elle éduque, transmet des règles de savoirfaire et enseigne
des connaissances. On dénombre d’autres agents, ayant une influence de plus en plus importante,
comme la religion, les médias, la politique…
LA SOCIALISATION DE L’ENFANT CE FAIT PART :
LA FAMILLE L'ÉCOLE GROUPE DE PAIRS LES MÉDIAS
Les messages, valeurs et normes véhiculés par les différentes instances de socialisation (école, famille,
médias, pairs) aux enfants ne sont pas toujours identiques. Elles peuvent être complémentaires mais
peuvent aussi parfois différer voire être contradictoires. Ainsi, le style vestimentaire et langage différent
souvent entre groupe de pairs (désigne un ensemble d’individus ayant choisi d’avoir des relations
fondées sur la similitude des goûts et des pratiques. Ex : un groupe d’amis) et famille. De la même
manière l’école tente de véhiculer la valeur travail alors que l’idée d’argent facile est fréquemment mise
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en avant dans les médias. Lorsqu’un individu se trouve exposé à des règles contradictoires par les
différentes instances de socialisation, son identité est remise en question. Il en résulte donc parfois des
conflits de socialisation, mais aussi la possibilité de choisir certaines normes et valeurs, d’adapter son
comportement aux différentes situations auxquelles on peut être confronté. L’un des cas classiques de
conflits identitaire lié à l’antagonisme de deux instances de socialisation est illustré par les contradictions
possibles entre les attentes de l’école et celles de la famille, particulièrement accusées en milieu
populaire.
B La socialisation secondaire:
La socialisation secondaire est un processus de socialisation qui se déroule ultérieurement à la
socialisation primaire et qui permet à un individu de s’intégrer dans un sousensemble particulier de la
société (une entreprise par exemple). La socialisation secondaire n’a pas la force de la socialisation
primaire, et elle est réversible : l’individu qui change d’emploi, et qui a un autre style vestimentaire que
l’entreprise où il va, n’aura pas de mal à adapter son style. Par comparaison, le fait de ne pas se montrer
nu est plus profondément incorporé dans l’individu grâce à la socialisation primaire, il est donc très
difficile ou même impossible de modifier cette norme. Dans l’entreprise, l’individu n’a pas d’autrui
significatifs donc la socialisation secondaire est purement impersonnelle. Néanmoins, la socialisation
secondaire peut aussi se dérouler dans le cadre d’une relation affective : amitié entre collègues de travail.
Les entreprises ellesmêmes peuvent chercher à favoriser ce type de relation, pour créer un attachement
à l’entreprise et favoriser la motivation du l’employé. Même pour la socialisation primaire, le cadre
affectif n’est pas toujours dominant, comme dans le cas de l’école, où, avec l’âge, les individus se
détachent progressivement de l’affection porté à leur professeur. La socialisation professionnelle fait
partie de la socialisation secondaire. C’est une socialisation qui a pour but de permettre à un individu de
s’intégrer dans un sousensemble de nature professionnelle (en adopter les normes, les valeurs, les
comportements, etc.). Un sousensemble peut être une entreprise, une profession ou même un atelier (un
service au sein d’une entreprise).
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2 La socialisation secondaire entre rupture et choc biographique:
A Une socialisation continue:
La socialisation primaire a un impact majeur sur les comportements individuels, que ce soit au niveau de
la réussite scolaire, du choix du métier, des pratiques sociales ou même du choix du conjoint. La
socialisation ne s’arrête cependant pas une fois l’adolescence ou l’âge adulte atteint. En ce sens on peut
affirmer que la socialisation est un processus continu et de long terme.
Pendant la première phase de la vie, la « socialisation primaire » s’effectue par la médiation de la famille,
de l’école, du groupe des pairs (les copains, la bande du quartier,…) et les médias. La relation aux
parents, exerce l’influence la plus profonde et le plus durable parce que l’enfant se trouve alors en
situation de dépendance matérielle et affective. La notion de socialisation secondaire a été introduite
pour rappeler qu’au terme de son adolescence, l’individu reconnu comme adulte, qui occupe un emploi,
a fondé un foyer, n’est pas un « produit fini ». La socialisation se poursuit tout au long de l’existence,
encore dans la famille, où elle s’effectue parfois des enfants vers les parents, quand les premiers initient
les seconds aux nouvelles technologies, mais aussi dans le cadre des relations avec les voisins, les amis,
au sein d’associations, de clubs, de syndicats, de partis..
On peut alors se demander si la socialisation secondaire s’effectue dans le prolongement de la
socialisation primaire. En effet, si ce processus est continu dans le temps l’estil dans son contenu ?
L’individu peutil rompre totalement ou partiellement avec les normes et valeurs qui lui ont été transmises
dans l’enfance ?
B Une rupture avec la socialisation primaire:
La socialisation secondaire est davantage marquée encore par l’adaptation à des situations nouvelles,
notamment dans les sociétés modernes caractérisées par un important mouvement de changement social,
rendant nécessaires des modifications de comportement, ce que la sociologie désigne sous le terme de
survenance qui est l’acquisition de normes et de valeurs essentielles du milieu d’adoption avec la
conservation de certaines caractéristiques culturelles acquises au cours de la vie de l’individus.
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On parlera d’acculturation lorsque la part des valeurs acquises l’emporte en majeure partie sur les
caractéristiques culturelles héritées. D'autre part les individus peuvent anticiper l'adoption des normes et
des valeurs du groupe social qu'ils tentent d'intégrer : on parle alors de socialisation anticipatrice.
Le changement social implique le processus de différenciation et d’autonomie des champs de la pratique
sociale et notamment de l’action instrumental de type économique puisse entrer en contradiction avec le
processus de reproduction des institutions éducatives et notamment des rapports d’autorité, de
domination et de pouvoir caractérisant l’action communicationnelle ou de type relationnel. Contradiction
ne peut s’analyser qu’en relation avec les conflits sociaux opposant des groupes ou des acteurs sociaux
définis non seulement par leur intérêt mais aussi par leur identité culturelle. C’est en effet grâce à la
transformation possible des identités dans la socialisation secondaire que l’on peut mettre en cause les
relations sociales intériorisées au cours de la socialisation primaires : la possibilité de construire d’autres
mondes que ceux intériorisé dans l’enfance fonde la réussite possible d’un changement social non
reproducteur.
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Conclusion:
La socialisation est donc un processus qui n'est jamais ni parfaitement réussie ni achevée. Dès le plus
jeune âge, la socialisation primaire se met en place et va permettre à l'individu d'intérioriser un modèle
culturel. Une fois l'individu socialement construit, la socialisation secondaire se met en place, de
l'adolescence jusqu'à la fin de sa vie. De nouvelles instances (autre que la famille, l'École, le groupe de
pairs et les médias), jouent un rôle dans cette socialisation continue comme le mariage, le fait de fonder
un foyer, le travail, etc. ..
La socialisation secondaire peut renforcer ou transformer la socialisation antérieure. En effet, de
nouvelles instances de socialisation apparaissent, et peuvent alors créer la rupture. Un individu peut se
voir imposer de nouvelles normes ou valeurs, ou peut effectuer alors une socialisation anticipatrice :
l’individu va délaisser son groupe d’appartenance pour intégrer le groupe de référence. Mais ces
différents groupes, ces différentes valeurs et normes, ces différentes instances de socialisation peuvent se
compléter, formant un « homme pluriel ». Cependant, la socialisation primaire joue un rôle fondamental
dans la construction de l’individu. En effet, la socialisation primaire est différenciée selon le genre et le
milieu social. Ces différences se retrouvent plus tard dans la réussite scolaire, les postes occupés, le
choix du conjoint, l’activité professionnelle, le choix de la profession, le quotidien.
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Bibliographie:
Berger Peter L. et Luckmann T. (1966). La construction sociale de la réalité. Paris. Doubleday & Company Inc.
Dubar C. (1998). La socialisation: Construction des identités sociales et professionnelles. Paris. Armand Colin.
Durkeim E. (1922). Éducation et société. Paris. Les Presses universitaires de France, 1968. De la socialisation de l'enfant à la socialisation de l'adulte : continuité ou ruptures ? [En Ligne]
http://www1.montpellier.inra.fr/bartoli/moisa/bartoli/download/moisa2011_pdf/regles.pdf Socialisation et contrôle sociale [En Ligne]
http://sesnoailles.fr/2013/05/chapitre1lesprocessusdesocialisationetlaconstructiondesidentitessociales/
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