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Formation HEC Paris signe deux conventions avec la CGECI. Financement agricole Les propositions des partenaires techniques. Accord CGECI-SFI 4 millions de dollars pour faciliter l'accès au financement de PME. La Maison de l'Entreprise La CGECI est un instrument au service du développement de notre pays. Quelles contributions à la performance des entreprises ? Tarif Exterieur Commun Ce qui va changer en 2015 www.cgeci.org LE BULLETIN D'INFORMATION DU SECTEUR PRIVé IVOIRIEN Gratuit N° 009 AUDIT, EXPERTISE-COMPTABILITÉ

LA TRIBUNE DU PATRONAT N°009

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Magazine du secteur privé ivoirien

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1novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

FormationHEC Paris signe deux conventions avec la CGECI.

Financement agricoleLes propositions des partenaires techniques.

Accord CGECI-SFI4 millions de dollars pour faciliter l'accès au financement de PME.

La Maison de l'EntrepriseLa CGECI est un instrument au service du développement de notre pays.

Quelles contributions à la performance des entreprises ?

Tarif Exterieur Commun

Ce qui va changer en 2015

www.cgec i .o rgL e b u L L e t i n d ' i n f o r m a t i o n d u s e c t e u r p r i v é i v o i r i e n

Gratuit N° 009

AudIT, ExpErTISE-CoMpTAbILITé

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2 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

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3novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

Le développement des entreprises et des organisations ainsi que leur péren-nité exigent une bonne gouvernance ; ce qui suppose qu’elles ont une struc-ture organisationnelle appropriée, des hommes et des femmes compétents

et qu’elles sont capables de définir des stratégies pertinentes avec un processus de mise en œuvre rigoureux. Toutefois, pour des prises de décisions éclairées, les dirigeants doivent disposer d’une infor-mation financière fiable et de qualité.

Seul un professionnel indépendant (de l’entreprise ou de l’entité) et compétent peut garantir la fiabili-té de cette information financière à travers un au-dit. L’audit a pour objectif d’augmenter le niveau de confiance que les états financiers inspirent aux diffé-rents utilisateurs (actionnaires, Etat, banques, inves-tisseurs…). Pour ce faire, l’auditeur exprime une opi-nion indiquant si les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle, conformément au référentiel comptable applicable.

L’audit peut être contractuel (s’il est décidé par les dirigeants de l’entité, ses actionnaires ou associés, des bailleurs de fonds) ou légal s’il résulte de disposi-tions légales (commissariat aux comptes).

En Côte d’Ivoire, l’audit financier contractuel ou légal est exclusivement réservé aux experts-comptables et aux sociétés d’expertise comptable c’est-à dire à des professionnels préalablement inscrits au Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables.

Monsieur le Premier Ministre Daniel Kablan DUN-CAN, dans son discours d’ouverture des cérémonies de célébration du 20è anniversaire de l’Ordre des Ex-perts-Comptables de Côte d’Ivoire, le 26 novembre 2012, déclarait à juste titre aux membres de la cor-poration : «Vous êtes des acteurs essentiels dans le processus de la production et de la publication de

I'information financière. En effet, I'Expert-Comptable contribue fortement à I'amélioration de I'environne-ment des affaires en Côte d'lvoire et dans la sous-ré-gion. L'Expert-Comptable participe activement à la modernisation du Système Comptable Ouest Afri-cain (SYSCOA) en aidant les chefs d'entreprises à produire des états financiers de qualité. ll contribue également au développement de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et du marché financier régio-nal par la certification des comptes annuels des so-ciétés cotées. L'action de I'Ordre des Experts-Comp-tables est donc très appréciable dans la chaîne de I'économie nationale».

Les cabinets membres de l’Ordre parmi lesquels figurent les représentants locaux des cabinets in-ternationaux effectuent leurs missions selon les normes internationales édictées par l’IFAC (Fédéra-tion Internationale des Comptables) dont l’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire est membre à part entière. C’est le lieu de mentionner le rôle dé-terminant joué par les bailleurs de fonds, en parti-culier la Banque Mondiale qui a fortement contribué au renforcement des capacités des membres de la profession.

L’Acte Uniforme révisé de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’in-térêt économique fait obligation aux sociétés ano-nymes de désigner un commissaire aux comptes et un suppléant si elles ne font pas publiquement appel à l’épargne et au moins deux commissaires aux comptes et deux suppléants si elles font publi-quement appel à l’épargne. De même, les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés par actions sim-plifiées sont tenues, sous certaines conditions (total du bilan, chiffre d’affaires, effectif du personnel), de désigner au moins un commissaire aux comptes.

L’ambition du Président de la République, Son Excel-lence Monsieur Alassane OUATTARA, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 re-quiert une gestion rigoureuse, efficiente et optimale des ressources mises à la disposition des institutions et organisations. Aussi, l’audit pourrait-il être étendu aux établissements publics nationaux, collectivités territoriales, associations et fondations, à l’instar de ce qui se pratique dans divers autres pays

L'EDITORIAL DE

Monsieur Djué TieMeLe-YAo PRésIDEnT DE L’ORDRE DEs ExPERTs-COMPTAbLEs

La Tribune du PaTronaT est une publication de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire République de Côte d'Ivoire - Abidjan Plateau LA MAIsOn DE L’EnTREPRIsE, angle du boulevard de la République et de l’Avenue Lamblin TéL.: +225 20 30 08 20/27 - FAx : +225 20 22 28 25 www.cgeci.org - [email protected] DE PubLICATIOn Jean Kacou diaGou RéDACTEuR En CHEF Lakoun ouaTTara sECRéTAIRE GénéRAL DE LA RéDACTIOn richard beuGréRéDACTEuRs Ferdinand n'dri KoFFi, Zoumanan SanoGo COnCEPTIOn GRAPHIQuE ET RéALIsATIOn olivier TanoIMPREssIOn Graphicolor abidjan TIRAGE 2000 DIsTRIbuTIOn CGeCi RéGIE iCeL DEPôT LéGAL n° 10967 du 08 Janvier 2014AvEC LA COnTRIbuTIOn DE edouard LadouYou, bi-dama SoGone, Marie-Paule KaSSi, Karine KouaSSi Lou, aude KanGaH, Helena arKHurST, rose don MeLLo

Toute reproduction est interdite sans l'autorisation de la CGECI ©

etendre l’audit aux collectivités et établissements publics nationaux

L’audit peut contribuer à une gestion rigoureuse, efficiente et optimale des ressources publiques

M. Djué TieMeLe-YAo Président de l’Ordre

des Experts-Comptables

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4 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

36 | inauGuraTion de La MaiSon de L'enTrePriSe La CGECI est un instrument au service du développement de notre pays.

05 | ForMaTion HeC

HEC Paris signe deux conventions avec la CGECI

10 | doSSier SPéCiaL

Cabinet d'Audit, et d'Expertise-Comptable

26 | ForuM FranCo-ivoirien

un cocktail de bienvenue a été offert en l'honneur de la délégation d’hommes d’Affaires Français

Sommaire La Tribune du PaTronaTnOvEMbRE 2014_#009

|26

|36

|10

|05

— édiToriaL —

03 | audit, expertise-comptabLe Etendre l’audit aux collectivités et établissements publics nationaux

— aCTuaLiTé —

05 | formationHEC Paris signe deux conventions avec la CGECI

06 | environnement des affaires

Le FMI rencontre la CGECI

07 | La production industrieLLePortée par le textile et les matières plastiques augmente

de 7,3 au premier trimestre 2014

— doSSierS SPeCiaL —

10 | cabinet d'audit, et d'expertise-comptabLe

— enJeuX —

20 | tarif extérieur commun de La cedeaoCe qui va changer en 2015

22 | appLication de La reforme oHadaDes critères qualitatifs et quantitatifs font leur entrée

dans la définition des PME

23 | impôtsLa DGI et le secteur privé se concertent

24 | secteur de La transformation de L’Hévéa La fiscalité a été réaménagée

25 | epidémie eboLa Le secteur privé sensibilisé par la CGECI

— eveneMenTS —

26 | forum franco-ivoirien un cocktail de bienvenue a été offert en l'honneur

de la délégation d’hommes d’Affaires Français

27 | financement agricoLeLes propositions des partenaires techniques

29 | écHange éLectronique  La Côte d’Ivoire vers la dématérialisation du certificat d’origine

30 | credit-baiL/accord cgeci-sfi  4 millions de dollars pour faciliter l'accès au financement des PME

— brèveS —

32 | economie nationaLe et internationaLe RsE Exportation Crédits de TvA

Aide au développement Marché financier CACAO

— ZooM Sur —

36 | inauguration de La maison de L'entreprise La CGECI est un instrument au service

du développement de notre pays.

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5novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

HeC Paris signe deux conventions avec le patronat ivoirien

formation

HeC Paris a signé le 3 septembre 2014 deux conventions pour l’ouverture d'ici la fin de l'année 2014 de programmes de formation certifiants à destination des dirigeants et des managers d'entreprises à Abidjan, en partenariat avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI).

C O n v E n T I O n s

Ces conventions ont été signées à HEC Paris le 3 septembre 2014 par Madame Marina KUNDU, Directrice Déléguée de HEC Pa-ris en charge de l'Executive Edu-cation, et par Monsieur Lakoun

OUATTARA, Directeur Général de la Confédéra-tion Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire. Rappelons que ce partenariat stratégique s'ins-crit dans la suite de la visite d'Etat du Président de la République française François Hollande en Côte d'Ivoire en juillet 2014. HEC Paris, représen-tée par Jean-Luc Ricci, Directeur du développe-ment Afrique, et Armelle Dufour, Directrice des Relations Institutionnelles Afrique, avait à cette occasion signé deux Mémorandums d'accord de partenariat avec le Ministère d'Etat, Ministère des Affaires étrangères ivoirien d’une part, et le Patronat ivoirien (CGECI) d’autre part. Entre

2008 et 2011 le programme MIRI, conclu entre HEC Paris et le Ministère de l’Economie et des Finances ivoirien, a permis de former 450 cadres et dirigeants et de sensibiliser 8500 agents aux enjeux de développement majeurs que sont l’amélioration de la transversalité dans le fonc-tionnement de l’organisation administrative, l’accentuation du levier managérial dans la conduite des réformes, et plus globalement l’en-jeu de modernisation de l’action publique. Fort de cette réussite qui fait désormais référence, HEC Paris renforce son partenariat, pour ac-compagner le Gouvernement Ivoirien dans son objectif de «faire de la Côte d'Ivoire, un pays émergent à l'horizon 2020». Les deux nouveaux programmes consisteront en un "Cycle de Mana-gement pour Dirigeants" de 4 modules de 4 jours et un "Parcours de Management Certifiant" de 5 modules de 2 jours.

Spécialisée dans le domaine de l’enseignement et de la recherche en management, HEC Paris offre une gamme complète et unique de forma-tions aux décideurs de demain : le programme de la Grande Ecole, les Mastères Spécialisés, les MSc, le MBA, l’Executive MBA, TRIUM Global Executive MBA, le Doctorat et une large gamme de programmes pour cadres et dirigeants.

Créée en 1881 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, HEC Paris, membre fonda-teur de ParisTech et de l’Université Paris-Saclay, rassemble 110 professeurs permanents, plus de 4 000 étudiants et 8 500 cadres et dirigeants en formation chaque année. HEC Paris est classée numéro un mondial par le Financial Times pour ses programmes de formation continue des ma-nagers et dirigeants. www.hec.fr

| actualité

▲ Signature de la Convention HEC-CGECI par M. Lakoun ouATTArA, Directeur Général de la CGECI et Mme Marina KuNdu de HEC.

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6 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

Par des échanges sur les conditions de financement et d’accompagne-ment des entreprises créées ou gérées par les femmes, la table ronde avait pour objectif de créer, d’une part, un cadre d’échanges

entre ces dernières puis entre les Banques, les Etablissements financiers et les Institutions de microfinance d’autre part. Il s’est agi de donner des informations sur les conditions d’octroi de crédits aux femmes, ainsi que les modalités d’ac-compagnement des entreprises dirigées par des femmes. Cela dans l’optique de créer un cadre d’échanges et de collaboration pour l’obtention des conditions de facilité de financement de l’en-trepreneuriat féminin. Des échanges ont permis de comprendre les positions des unes et des autres. Ainsi, Madame Cassandra Kolber, Repré-sentant Résidente de la SFI, en Côte d’Ivoire, a ex-pliqué que pour le même bilan, les établissements financiers accordent plus de financement aux hommes qu’aux femmes. Elle jugera par la suite que la femme entrepreneure subit une véritable discrimination dans l’octroi des crédits à moyen et long terme. « Voilà pourquoi il faudra adopter de façon participative des mesures concrètes, afin de mettre rapidement quelque chose sur pied et d’ouvrir une nouvelle dimension en ce qui concerne le financement de l’entrepreneuriat fé-minin. » a-t-elle souligné.En réponse à cette analyse de Madame Cassan-dra Kolber, les banques, par la voix du représen-

tant de la Société Générale, se sont inscrites en faux contre cette affirmation faisant état de dis-crimination à elles faite aux femmes en matière de financement. Pour les banquiers, les conditions sont les mêmes qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme entrepreneur. Tout en reconnaissant les difficultés liées aux problèmes de garantie, les financiers expliquent qu’ils sont avant tout des entreprises comme toutes les autres, soucieuses de préserver leur survie.

Madame TOURE Massogbê, Présidente de la Commission Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (CDEF) de la CGECI, a demandé aux éta-blissements financiers de prendre un peu plus de risque. « En côte d’Ivoire, les banques préfèrent les crédits à la consommation liés aux salaires, il faut aller au-delà, les femmes entrepreneures sont des battantes qu’il faut accompagner dans le risque. Prenez un peu plus de risques et vous ne serez pas déçu ». A-t-elle martelé.

Au terme d’échanges participatifs, il ressort qu’au moins 60% des femmes n’obtiennent pas de prêts pour financer leurs activités. Cela est dû à une multitude de contraintes d’ordre divers. En effet, ceux-ci peuvent être d’ordre culturel, étant donné que la femme en Afrique n’est pas perçue sur le même pied d’égalité que l’homme. En outre, ils peuvent être d’ordre familial avec la difficulté qu’il y a de concilier les rôles de mère et de chef d’entreprise. Par ailleurs, il est revenu que

la majorité de la population pauvre en Afrique est constituée de femmes. Et dans le même temps, le comportement de certaines institutions finan-cières privilégient bien souvent les hommes au détriment des femmes dans le financement de leurs projets respectifs. Cette situation mérite qu’une concertation d’urgence et des réflexions

appropriées soient menées au plus haut niveau afin que des solutions idoines soient trouvées à la problématique liées au financement des femmes entrepreneures

E n T R E P R E n E u R I AT F é M I n I nactualité |

Mme Massogbè Touré« Prenez un peu plus de risques »

Le financement de L’entrepreneuriat féminin

dans le cadre du développement de l’entrepreneuriat Féminin en Côte d’ivoire, la Confédération Générale des entreprises de Côte d’ivoire (CGeCi) a organisé en partenariat avec la sFI, une table ronde sur la problématique du financement de l’entrepreneuriat féminin à la salle de conférence de la représentation de la banque Mondiale en Côte d’Ivoire à Cocody. Cette table ronde a vu la participation de plusieurs banques, notamment la société Générale, ubA, la sIb, CObACO ; et de certaines structures de micro finance : Advans, Mi-cro-cred et le fonds d’investissement I&P.

▲ Une vue d'ensemble des participants à la table ronde.

▲ Madame Cassandra Colbert, Représentante résidente de la SFI en Côte d'Ivoire en compagnie de Madame TourE Massogbê, Présidente de la Commission Développement de l'Entrepreneuriat Féminin (CDEF) de la CGECI.

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7novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

Au mois de Mars 2014, l'Indice Harmoni-sé de Production Industrielle (IHPI) de la Côte d'Ivoire se situe à 137,0 points; soit une hausse de 4,2% par rapport au niveau atteint en Mars 2013. Le tissu industriel du pays observe ainsi une remontée de 7,3% du volume de sa production au cours du premier trimestre 2014 comparativement à la même période de l'année 2013.Cette progression résulte de la bonne te-nue des branches de fabrication de pro-duits alimentaires et de boissons (14,3%), de produits en caoutchouc ou en matières plastiques (69,3%) de meubles et produits

divers (mèches, matelas…) (15,9%) et de textiles (129,9%).Toutefois, il faut noter la contre-perfor-mance des branches :- Extraction de pétrole brut et de gaz natu-rel et activités annexes (-34,2%) ;- Fabrication d'ouvrages en métaux/travail des métaux" (-27,6%).

Hors extraction, la production industrielle s'accroit de 13,2%; et le secteur manufac-turier s'améliore de 14,1% sur les trois (3) premiers mois de l'année 2014 comparati-vement à la même

La délégation du FMI a été reçue par le Président Jean KACOU DIAGOU qui avait à ses côtés, le Vice-Président Alain KOUADIO, Président de la Commission Economie et Finance, le Directeur

Général, OUATTARA Lakoun et certains de ses collaborateurs. Cette visite de courtoisie qui a duré une heure d’horloge s’est déroulée le 24 juin 2014 dans les locaux du groupe NSIA. Après les échanges de civilités, le Représentant Résident du FMI a indiqué les raisons qui ont motivé cette visite de courtoisie.Il a précisé qu’il était important pour lui, de dé-buter sa mission en Côte d’Ivoire, par une prise de contact avec le Président de la CGECI, Cette rencontre dira Monsieur FELER est également une occasion pour échanger « avec la CGECI sur des sujets en rapport avec l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, les préoccupations du secteur privé ivoirien, et l’effectivité des rela-tions entre l’Etat et le secteur privé ». Prenant

la parole, au nom de la CGECI, le Président Jean Kacou DIAGOU n’a pas manqué de remercier Monsieur FELER pour sa démarche. Les diffé-rents points évoqués par Monsieur Alain FELER ont été débattus au cours de la rencontre. Ainsi, le Président Jean Kacou DIAGOU a, dans son in-tervention, fait une présentation sommaire de la CGECI en montrant les actions entreprises par le patronat ivoirien en vue de l’amélioration de l’environnement des affaires et la compétitivité des entreprises. Relativement aux préoccupa-tions du secteur privé, le Président DIAGOU a abordé le sujet de la forte pression fiscale sur les entreprises, les difficultés de remboursement de la dette intérieure par l’Etat, les arriérés consta-tés au niveau du paiement des crédits de TVA, la problématique des terrains industriels et les difficultés rencontrées par les entreprises dans les diverses transactions à l’importation et à l’ex-portation. Saluant les efforts du gouvernement pour créer un cadre permanent d’échanges avec le secteur privé ivoirien, le Président DIAGOU a

également pu indiquer à son hôte du jour, que les initiatives au niveau du gouvernement sont nombreuses. Cependant, il a déploré que très souvent les propositions du secteur privé, ne sont pas prises en compte, notamment au ni-veau de l’annexe fiscale. Le Représentant Résidant du FMI, a pris bonne note de l’intervention du Président DIAGOU et profité de l’occasion pour faire un peu le point des actions menées par son institution en vue d’apporter un appui et un accompagnement à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a marqué sa disponibilité ainsi que celle de son institution à travailler avec la CGECI afin d’apporter son appui pour l’amélio-ration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire et l’accompagnement nécessaire au sec-teur privé dans son ensemble.

Les deux parties ont pris l’engagement de se rencontrer fréquemment pour échanger sur des sujets d’intérêts pour le secteur privé ivoirien

▶ E n v I R O n n E M E n T D E s A F F A I R E s | actualité

L’institut national de Statistiques (inS) apporte des éclaircissements sur l’évolution de la production industrielle de la Côte d’Ivoire au premier trimestre 2014.

Monsieur alain FeLer, le nouveau repré-sentant résident du FMi en Côte d’ivoire et ses collaborateurs, ont rendu une visite de courtoisie au Président de la CGECI Jean Kacou DIAGOu.

▲ De la gauche vers la droite : M. Jean Kacou dIAGou, Président de la CGECI - M. Alain FELEr, Représentant résident du FMI en Côte d'Ivoire - M. Lakoun ouATTArA, Directeur Général de la CGECI.

Portée par le textile et les matières plastiques la production industrielle augmente de 7,3 % au premier trimestre 2014

le FMi rencontre la CGeCi

La production industrieLLe

environnement des affaires

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8 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

Le Certificat de Provenance, créé par la Loi des Finances N°92-948 du 23 décembre 1992 et des-tiné à faciliter les activités des commerçants de produits vivriers d'origine végétale, animale et halieutique, avait été suspendu depuis le 28 jan-vier 2013. Le Certificat de Provenance vise trois objectifs :

Statistique : Capter les flux commerciaux des

produits vivriers sur le territoire ivoirien ou à l’exportation ;

Economique : Servir de laisser-passer aux différents postes de contrôle et bénéficier de la priorité devant les autres chargements ;

Financier : Mettre en place un fonds de ga-rantie pour soutenir les activités des acteurs du secteur du vivrier.

Le Certificat de Provenance est acquitté dans les agences de la CNCE (Caisse Nationale de Crédit et d'Epargne) contre délivrance d’un reçu de caisse. Il est délivré dans les services de l'OCPV, dans les plates-formes de chargements de produits et, en cas d'absence de l'OCPV, par les agents du Ministère de l'Agriculture

v I v R I E R s u G E C Iactualité |

Mise en circulation du Certificat de Provenance

produits vivriers

Le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation etat/Secteur Privé (Se-CCeSP), à travers l’Office d’Aide à la Commercialisa-tion des Produits vivriers (OCPv) a porté à la connaissance des opérateurs économiques, la mise en circulation, depuis le 8 août 2014, du Certificat de Provenance.

M. SYLLA Mahamadou, Directeur Général du Groupe IPS West Africa et Président sortant, a occupé la fonction de Président

de l’UGECI depuis Avril 2010.Etant à son deuxième mandat qui a démarré le 23 avril 2013, M. SYLLA Mahamadou a décidé de passer le relais à un autre administrateur car son agenda professionnel ne lui permettait plus d’assumer pleinement ses responsabilités de Pré-sident.

Ainsi, le passage de témoin s’est fait au cours d’un cocktail organisé par l’UGECI, le 10 juillet 2014, à l’hôtel Pullman, sous la Présidence ef-fective du Ministre de l’Industrie et des Mines, M. Jean-Claude BROU, en présence du Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), M. Jean Kacou DIAGOU et de plusieurs autres personnalités du monde des affaires. Plusieurs allocutions ont émaillé cette cérémonie. Notons celle de M. Christophe

KOREKI, 2è Vice-Président de l’UGECI, qui au cours de son intervention a rendu un hommage mérité au Président sortant, Mahamadou SYLLA. Il a profité de cette occasion pour faire le point des réalisations et des actions menées au cours du mandat du Président SYLLA en soulignant son engagement en faveur du Secteur Privé et des membres de l’UGECI. Il n’a pas manqué de présenter le nouveau Président dont l’implication en faveur de l’UGECI ainsi que son leadership de-vrait lui permettre de mener à bien sa mission.

Quant au Président SYLLA Mahamadou, Pré-sident sortant, il a au cours de son intervention traduit sa gratitude aux membres de l’UGECI et a indiqué sa disponibilité à accompagner le nou-veau Président dans l’exercice de son mandat. Il a également adressé un satisfecit au personnel du Secrétariat Exécutif de l’UGECI avec à sa tête, Mme Rose DON-MELLO et sa collaboratrice Mme CHERIF Aïcha.

Prenant la parole à son tour, M. Jean-Marie AC-KAH, le nouveau Président a surtout indiqué que ses actions s’inscriraient dans la continuité

de celles du Président SYLLA à qui, il a rendu un vibrant hommage pour ses actions menées à la tête de l’UGECI. Il n’a pas manqué de saluer la pré-sence des personnalités qui ont fait le déplace-ment tout en annonçant les couleurs des actions à venir. Raison pour laquelle, il dira au Ministre de l’Industrie et des Mines qu’il sera très souvent sollicité pour des dossiers et surtout pour travail-ler sur des problématiques touchant à la vie des membres de l’UGECI.

Le Ministre Jean Claude BROU, Président de la cérémonie, a quant à lui, salué et félici-té M. SYLLA Mahamadou pour ses actions et rassuré M. Jean-Marie ACKAH de son soutien et de celui du Gouvernement. Il n’a pas manqué de souhaiter plein succès au nouveau Président de l’UGECI.

La cérémonie s’est poursuivie par une remise de présents de l’UGECI et de la CGECI au Président sortant, M. Mahamadou SYLLA, qui a exprimé ses plus vifs remerciements à ces deux organi-sations patronales dont il reste un membre actif. Un sympathique cocktail a clôturé la cérémonie

L’union des Grandes entreprises industrielles de Côte d’ivoire (uGeCi) a un nouveau Président en la personne de M. Jean-Marie ACKAH, PDG du Groupe sIPRA (société ivoirienne de Produc-tions Animales). Elu par ses pairs lors du Conseil d’Administration de l’uGECI qui s’est tenu le 05 juin 2014, M. Jean-Marie ACKAH succède à ce poste à M. sYLLA Mahamadou.

Mahamadou sYLLA passe le témoin à jean-Marie ACKAH

présidence de L’ugeci

▲ Une photo de famille des officiels en compagnie des participants au cocktail.

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9novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

| Actualité

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10 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

Cette désignation peut aussi être consécutive à la demande en justice par un ou plusieurs associés représentant au moins le dixième du capital social. La désignation d’un commissaire aux comptes parmi les professionnels inscrits à l’Ordre des Experts Comptables constitue donc une obli-gation légale qui a pour but, outre certaines vérifications

spécifiques, la formulation d’une opinion sur la sincérité et la régularité de ces comptes contribuant ainsi à la qualité et à la transparence des informa-tions comptables et financières transmises par ces sociétés.En sus de cette mission à caractère légal, l’expert comptable intervient en tant que partenaire auprès des entreprises, notamment dans le cadre de missions de gestion et de conseil allant de la mise en place de la comptabi-lité à l’analyse de leurs performances leur permettant ainsi de rationnaliser leur gestion en vue d’une optimisation de leurs résultats.

Le cabinet AYELA Audit & Conseil dirigé par Monsieur MYLONOYANNIS Solon François et son équipe, s’appuie sur un réseau de consultants et d’ex-perts spécialisés, pour la réalisation de ces missions, auprès de sociétés et d’organismes divers tant en taille qu’en activité, possédant ainsi une réelle expertise dans les principales branches d’activité de l’économie au niveau de la zone UEMOA.

Véritable partenaire des entreprises, il contribue, par la diversité de son champ d’intervention à leur pérennité avec pour objectif essentiel celui de les assister tout au long de leur croissance

La société coopérative est un type de société original qui permet à des personnes ayant des aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs, de les satisfaire au moyen d’une entreprise qu’elles

constituent. (Article 4 de l’AUSCOOP).Pour illus-trer, il pourrait par exemple s’agir de commer-çants indépendants qui créent une société coo-pérative dont l’objet est la réalisation d’achats groupés (centrale d’achats). La mutualisation des coûts et le pouvoir de négociation que leur confère leur réunion, leur permet de profiter de certaines économies d’échelle.

CaraCtéristiques essentieLLes de La soCiété CooPérative- Le pouvoir démocratique : « un membre, une voix »Dans la société coopérative, le pouvoir de dé-cision ne tient pas compte de l’apport fait par chaque associé. Qu’un membre détienne 10 parts sociales ou plus et qu’un autre n’en détienne qu’une seule, ils ont chacun une voix lors des votes. (Article 102 de l’AUSCOOP).

L’affectation des résultatsLes résultats réalisés par la société coopérative sont qualifiés « d’excédents » lorsqu’ils sont po-sitifs et de « déficits » lorsqu’ils sont négatifs. Les notions de bénéfices et de pertes sont ignorées.Les résultats sont affectés entre les associés au prorata des opérations faites par eux avec la so-

ciété coopérative ou au travail effectué en faveur de cette dernière. (Article 112 de l’AUSCOOP).

La quasi-exclusivitéLes principaux bénéficiaires des services de la société coopérative doivent être les associés eux-mêmes. Ainsi bien que la société coopéra-tive puisse vendre ses services à des usagers non membres, son degré de liberté est défini par ses statuts. (Article 4 de l’AUSCOOP).

La fisCaLité des soCiétés CooPératives :D’un point de vue fiscal, entreprendre sous la forme coopérative revêt dans certains cas de nombreux avantages fiscaux. En prenant notre exemple de société coopérative de commerçants dont l’objet est la réalisation d’achats groupés pour ses membres, l’on peut citer :-Impôt sur les bénéfices : exemption (Art.4 CGI) ;- Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers : exemption (Art.217 CGI) ;- Patente : exemption (Art.280-15° du CGI) ;

Pourquoi entrePrendre sous La forMe CooPérative ?-Bénéficier de services mutualisés ;-Obtenir des économies d’échelle ;-Produire des biens ou services en commun.

ProbLéMatiques Liées aux soCiétés CooPératives :La riche expérience acquise par le cabinet CIEL EXPERTISE COMPTABLE avec les sociétés coo-pératives, permet de relever les difficultés ci-après:1) Mauvaise gestion des dirigeants des sociétés coopératives ;2) Mauvaise répartition des résultats entre les membres ;3) Confiscation du pouvoir coopératif par des non coopérateurs ;4) Déficit de financement des activités des socié-tés coopératives ;5) Evasion fiscale.

Pourquoi reCourir à L’exPert-CoMPtabLe insCrit au tabLeau de L’ordre des exPerts CoMPtabLes de Côte d’ivoire ?L’expert-comptable inscrit au tableau de l’Ordre des Experts Comptables de Côte d’Ivoire peut intervenir auprès des sociétés coopératives soit dans le cadre de prestations de conseils, soit en tant que commissaire aux comptes ; soit en tant que commissaire aux apports.

Partenaire multidisciplinaire de l’entreprise

une forme d’entreprise démocratique !

L’acte uniforme révisé relatif au droit des sociétés et des Gie impose à toutes les sociétés anonymes, la désignation d’un commis-saire aux comptes. Il l’impose également aux sociétés par Actions simplifiées et aux sociétés A Responsabilité Limitée atteignant deux des seuils suivants : Total bilan supérieur à 125 000 000 F.CFA ; Chiffre d’affaires annuel supérieur à 250 000 000 F.CFA ; Effectif permanent supérieur à 50 personnes

L’acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives (auSCooP), d’application obligatoire depuis le 15 mai 2013, en Côte d’Ivoire et dans les autres Etats Parties au Traité de l’Ohada énonce en son article 5 que les sociétés coopératives exercent leur action dans toutes les branches de l’activité humaine.

L’expert-comptabLe

La société coopérative

CieL exPertise CoMPtabLe Siège social : Cocody Ambassade rue serpente lots 478 & 485 • 08 BP 2461 Abidjan 08Tél : +225 22 44 08 34 Fax : +225 22 44 07 [email protected]

s P é C I A L A u D I T E T C O M P TA b I L I T édossiers |

Cabinet aYeLa audit & Conseil est situé aux Deux-Plateaux, Boulevard Latrille, Immeuble SICOGI Latrille, bâtiment N.01 BP 10193 Abidjan 01 - RCI Tél.: (225) 22 42 93 44/88 - Fax : (225) 22 42 94 61 - [email protected]

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11novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

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Le métier d’expert-comptable dépasse largement celui de la compta-bilité. En effet, que ce soit lors de la phase de création d’entreprise, pendant la phase de développement de son activité ou au moment de sa transmission, l’expert-comptable joue un rôle important dans l’accompagnement des entreprises. La plupart du temps, les diri-geants d’entreprises sollicitent leurs conseils ou leurs accompagne-

ments en matière juridique, fiscale, sociale, comptable voir même patrimoniale, il faut cependant comprendre qu’ils peuvent leur apporter beaucoup plus. Cette capacité de conseil, l’expert-comptable le doit à plusieurs éléments :

La connaissance qu’il a de l’entreprise, l’expert-comptable est bien souvent, pour les PME, le conseiller qui connait le mieux le chef d’entreprise. Sa formation qui l’aide à avoir une bonne analyse des problématiques, La très large vision qu’ont la plupart des experts-comptables sur l’évolution de

l’économie locale. La nécessaire et obligatoire actualisation de leurs compétences de par les nom-

breuses textes de lois de tous types adoptés par l’administration fiscale et sociale, mais aussi les idées, les stratégies et solutions mis en place par les entreprises pour s’adapter au marché

un partenaire privilégié L’expert-comptable est un partenaire privilégié du chef d’entreprise. son rôle est de le conseiller, mais aussi, de l’accompagner dans la ges-tion, le pilotage et le développement de son activité.

L’expert-comptabLe

 

 

Cocody-2 Plateaux (près station Oil Lybia) Immeuble Pelou 3 è étage Porte 850 • 23 BP 3786 Abidjan 23 Tél. : 22 41 07 05 / 07 56 28 14 / 48 38 28 38 - Fax : 22 41 07 [email protected]/ [email protected]/ [email protected]

Cabinet Africain de Révision et d'Expertise Comptable01 BP 3863 Abidjan 01Treichville, Avenue 27 rue 38 Arras 4, Imm. RosetteTél.: 21 24 18 46 / 21 24 18 64Mail: [email protected]

un bilan certifié par un cabinet d’expertise comptable est un gage de crédibilité. Le respect des normes comme l’exige l’OHADA, donne un caractère univer-sel et surtout une fiabilité au travail effectué par le Cabinet Africain de Révision et d’Expertise comptable (CAREC). En conséquence, l’absence de contrôle d’un

cabinet spécialisé auprès d’une entreprise ne peut que favoriser l’échec de celle –ci. La lecture erronée des données comptables n’aide pas à publier des informations utiles et surtout fiables. Le cabinet CAREC qui travaille étroitement sur les missions d’Audit et de commissariat aux comptes peut s’appuyer sur son correspondant la SARECI, basé à Ba-mako. Les partenaires de CAREC bénéficient ainsi de la longue expé-rience de M. Bourahima Siby et d’une équipe compétente.

Dans un environnement des affaires hautement concurrentiel, seules les entreprises qui acceptent de faire confiance à des spécialistes peuvent donner des gages à leurs clients et partenaires. Le CAREC veut éviter l’échec à toutes les entreprises qui lui font confiance

il n’y a que des avantages à avoir une bonne organisation au sein de l’entreprise, sans oublier la tenue et la supervi-sion comptable. En effet, une tenue professionnelle des livres comptables permet aux entreprises d’être crédibles auprès des institutions financières.

entreprise

eviter l’échec à travers la supervision comptable

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12 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

Le cabinet Audit Inter exerce dans les domaines traditionnels de la profes-sion à savoir :

Missions contractuelles : - l’audit organisationnel, opération-

nel financier et comptable ;- Assistance, organisation et supervision des comptabilités ;- Etablissement et révision des comptes intermédiaires et annuels ;- Etude et restructuration financière des organismes et entreprises ;- Gestion financière et formation.

Missions légales :- Commissariat aux comptes ;- Commissariat aux apports ;- Commissariat à la fusion.

Ses activités légales ou contractuelles s’exercent dans tous les secteurs d’activité tant auprès des entreprises publiques et privées que des associa-tions, des fondations, des collectivités publiques et organismes nationaux et internationaux.

Le redressement judiciaire Cette procédure judiciaire est ouverte lorsque, l’entreprise connait des sérieuses difficultés fi-nancières ou est en cessation de paiement.

Le but poursuivi par les procédures est :- d’abord de protéger les créanciers impayés et assurer leur désintéressement dans les meil-leures conditions.- de permettre la sauvegarde des entreprises redressables car toutes les entreprises ont un impact bénéfique sur l’économie du pays à travers les emplois, les recettes fiscales et so-ciales, voire la balance commerciale.-et enfin, de punir et éliminer les commerçants et les chefs d’entreprises qui n’honorent pas leurs engagements. Cet aspect doit contribuer à normaliser le milieu des affaires.

C’est pourquoi, l’intervention judiciaire est essen-tielle dans ce domaine. Elle est destinée à proté-ger les intérêts en présence et à assurer l’efficaci-té des procédures. En Côte d’Ivoire, l’avènement du Tribunal de Commerce est la bienvenue.

Toutefois, il convient de noter qu’après l’introduc-tion des requêtes, les décisions sont prises avec retard, permettant ainsi aux chefs d’entreprises indélicats d’organiser leur insolvabilité. Les procédures collectives comprennent trois (3) étapes plus ou moins liées :

1. Le règlement préventif qui est avant la cessation de paiement ;2. Le redressement judiciaire qui vise

le sauvetage de l’entreprise ;3. La liquidation des biens qui implique la liquidation de l’entreprise au profit des créanciers.

Quelque soit la procédure judiciaire engagée, l’Expert-Comptable inscrit près les Tribunaux in-tervient et constitue le maillon essentiel. Il faut disposer des connaissances spécifiques en droit, en économie, en finances, en négociation, en marketing et en gestion pour bien mener cette opération.

Cette compétence est aussi requise dans les procédures de liquidation administratives qui concernent la liquidation des Etablissements Pu-blics Nationaux (EPN) et des sociétés d’Etat.

En la matière, Audit Intercontinental a une expé-rience avérée et dispose des ressources néces-saires pour répondre aux besoins de ces clients (sociétés d’Etat, sociétés privées ; organismes publics ou privés etc. ...).

Les évolutions des textes juridiques de l’OHADA et l’avènement des Tribunaux de Commerce per-mettent d’espérer que les procédures collectives d’apurement du passif vont connaître un accrois-sement et un traitement rapide afin de sauver les entreprises en difficultés ; et extirper du monde des affaires les opérateurs économiques indéli-cats

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L’intervention judiciaire

un moyen essentiel dans les affaires outre les activités traditionnelles, le cabinet audit inter a étudié et développé de manière particulière, l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif appelé couramment le redressement judiciaire ou la liquidation des biens.

Av. Lamblin, Rue A-16, Plateau 16 Bp 1962 Abidjan 16 Abidjan Tel. : +225 20 32 14 80 / +225 20 32 26 07Fax : +225 20 32 27 17

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13novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

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03 ET 04DEC. 2014

ACCORD DE PARTENARIAT ÉCONOMIQUE

THÈME

C O M M I S S I O N D O U A N E S , I N T É G R A T I O N R E G I O N A L E E T T R A N S P O R T

S É M I N A I R E

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s P é C I A L A u D I T E T C O M P TA b I L I T édossiers |

dans la guerre ouverte des ta-lents, le défi pour les grands cabinets internationaux en particulier est d’attirer les meilleurs (pour les métiers exercés) qui se présentent

sur le marché de l’emploi. Pourquoi les meil-leurs ? Pour cinq raisons essentielles :- il s’agit d’être des « porte-étendards » de signatures prestigieuses au plan mondial, ser-vies à des clients de tout premier ordre ;- les métiers exercés ont des exigences intel-lectuels fortes ;- il faut des personnes de bonne pointure pour apporter de la valeur à des clients exi-geants disposant de ressources humaines de qualité ;- l’agilité intellectuelle des professionnels est le ciment de leur efficacité et partant de la rentabilité ;- les cabinets servent d’incubateurs de com-pétences pour les entreprises et les organisa-tions, d’accélérateurs de carrières. Les talents y trouvent le moyen de réaliser plus rapide-ment leurs ambitions.

La question de la formation initiale pose le problème de la qualité de la formation reçue et donc la responsabilité de l’Etat. Le système éducatif en place doit permettre de produire

des ressources humaines répondant aux standards élevés des firmes internationales. La disponibilité ou l’accès à des ressources humaines de qualité conditionne l’implan-tation et le développement des cabinets in-ternationaux. Faute de pouvoir les trouver localement, ils devraient pouvoir les recruter facilement à l’international pour le pays, en demeurant compétitifs.Chaque année, et c’est une exigence de leur organisation, les cabinets recrutent systéma-tiquement des débutants fraîchement diplô-més. A leur échelle, ils œuvrent à l’emploi des jeunes qui se voient offrir des perspectives de carrière de premier plan, dans un cadre véri-tablement international de par les méthodes et outils utilisés, les valeurs mise en œuvre, l’encadrement de proximité, les formations reçues, les missions réalisées et les opportu-nités de détachements à l’étranger.

Chez PwC, nous avons compris depuis tou-jours, que le développement du cabinet repose avant tout sur la promotion des res-sources locales. C’est pourquoi, un accent particulier a été mis sur le recrutement, le développement et la rétention des meilleures ressources humaines du marché. Les grandes écoles ivoiriennes nous ont donné l’essentiel de nos cadres dont le nombre a été complé-

té et enrichi avec les diplômés des grandes universités occidentales. Ces ressources sont formées à nos méthodes et sont vivement en-couragées, par des politiques très incitatives à passer les diplômes professionnels (congés examens, prise en charge totale ou partielle de frais, encadrement). Nous traduisons le développement de nos ressources humaines dans les actes.

La formation nous a coûté environ 5% de notre chiffre d’affaires l’année dernière, en valorisant les temps investis en plus des frais supportés.

Le résultat de cette politique peut se résumer en quelques points :

PwC est le premier cabinet de sa catégorie à avoir favorisé l’obtention du diplôme d’ex-pertise-comptable d’un professionnel ivoi-rien. Aujourd’hui, il a contribué sur la place à la formation du plus grand nombre de diplô-més d’expertise-comptable et compte le plus grand nombre de membres de l’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire pour un cabinet (3 femmes et 3 hommes) ;

Nous disposons du plus grand nombre de professionnels certifiés (diplômes et certifica-tions professionnelles diverses : CPA, ACCA, CIA, CISA, CFE, etc) ;

PwC a été le premier à coopter, dès 1988, des nationaux comme Associés, et à avoir confié toutes les responsabilités de gestion et de direction en 1990 à ces nationaux. Nous comptons aujourd’hui 6 Associés dont une femme ;

La question du genre est centrale : notre ef-fectif professionnel compte 42% de femmes ;

Le capitaL Humain

un enjeu crucialLes cabinets d’audit et de conseil sont les plus importants prestataires de ser-vices intellectuels tant localement que sur le plan international. Il va sans dire que la question des ressources humaines est centrale dans leurs métiers. Le personnel constitue le principal actif (immatériel) dans ce secteur ; l’essentiel du capital qui valorise le cabinet, en sus de ses moyens techniques et savoirs-faire.

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15novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

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La qualité technique de nos professionnels fait qu’ils sont activement sollicités par le réseau PwC pour réaliser des contrôles qualité dans les plus grands bureaux (Paris, Montréal, Genève, Bruxelles, Londres etc…). Ces contrôles internes à PwC visent à s’assurer que les bureaux appliquent effectivement les méthodes et règles de la firme ;

Notre politique de mobilité internationale a pro-fité à une quarantaine de cadres locaux. Actuelle-ment, nous avons en détachement en Amérique du Nord et en Europe 4 professionnels.

Sur la place, les cabinets sont trop souvent exclusi-vement perçus (à tort) comme des professionnels du chiffre (experts-comptables, commissaires aux comptes). Alors qu’ils exercent des métiers très variés, avec un développement notable des activi-tés de conseil en divers domaines. Les effectifs de PwC comptent par exemple 1 ingénieur électricien, 7 ingénieurs informaticiens et 5 docteurs en mé-decine…

Chez PwC, nous avons compris depuis toujours, que le développement du cabinet repose avant tout sur la promotion des ressources locales.

PricewaterhouseCoopers sa. Immeuble Alpha 2000 2nd & 20th Floor Rue Gourgas - Plateau Abidjan, 01. Côte d'Ivoire.

Tél.: [225] 20 31 54 00

edouard Messou Regional Senior Partner et CEO

Afrique Francophpone Subsaharienne

issaka ouattara Associé Assurance & Advisory

souleymane Coulibaly soroAssocié Assurance & Advisory

Responsable pays

didier n’guessanAssocié Assurance & Advisory

dominique tatYAssocié, Tax Leader

Afrique Francophone Subsaharienne

Madeleine tanoéAssociée Assurance & Advisory

a travers nos deux entités légales en Côte d’Ivoire (PricewaterhouseCoopers SA et Pricewaterhouse-Coopers Tax et Legal ),nous développons en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest Francophone, sous la marque PwC, des services variés dans les métiers du chiffre, du consulting et du juridique et fiscal.

Nous fournissons aux investisseurs des services étendus compre-nant la recherche de financements, la structuration de leurs projets, la création de d’entreprises et leur accompagnement multiforme en cours de vie. Nos experts assistent tout aussi efficacement ceux qui

ambitionnent de développer leurs activités, ainsi que ceux qui visent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et des performances de leurs entreprises. Nous avons développé des compétences particu-lières dans l’accompagnement des bailleurs de fonds internationaux et les bénéficiaires de leurs financements. Notre pôle Service Public apporte à l’Etat et aux organisations publiques un accompagnement multiforme centré sur les problématiques fortes : la vision, les sys-tèmes et les hommes. Nos 6 Associés, tous pleinement porteurs de la signature PwC, mobilisent les ressources nécessaires pour apporter à nos clients des services de proximité

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16 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

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Ces services tiennent toujours compte des règles profession-nelles et déontologiques aussi bien au niveau local, sous régio-nal qu’international, particuliè-rement dans un environnement

fortement réglementé marqué par des exigences de plus en plus accrues des régulateurs. Face aux nombreuses réformes institutionnelles et réglementaires nationales et internationales nous aidons les dirigeants d’entreprises à appré-hender ces évolutions et leur complexité. Tout cela dans un contexte où l’amplitude des chan-gements et des révisions, et surtout la vitesse à laquelle ces nouvelles exigences sont introduites par les nombreuses instances de règlementa-tions comptables, organismes de contrôles et autres administrations fiscales sont sans pré-cédents et sous la contrainte de la séparation nette des activités de contrôle et des services de conseils traditionnels. L’enjeu est de laisser toute

la latitude aux dirigeants de mieux se concentrer sur le cœur de métier tout en assurant une meil-leure prise en charge de l’impact de ces change-ments dans leur entreprise.

Au niveau local, l’Ordre National des Experts Comptables de Côte d’Ivoire a obtenu depuis quelques années le statut de membre à part entière de l’IFAC (International Federation of Ac-countants), l’autorité internationale qui organise, normalise et réglemente notre profession. L’exer-cice de la profession d’expertise comptable est donc de plus en plus soumis à des règles strictes.Au sein de l’UEMOA, le Conseil Régional de l’Epargne, et des Marchés Financiers, exerce son rôle de régulation des entités faisant appel pu-blic à l’épargne. Il en est de même avec la Com-mission Bancaire qui assure la régulation des établissements bancaires et assimilés. Ces deux organes ont pris récemment des initiatives ten-dant à réguler ces deux secteurs d’activités en

introduisant de nouvelles exigences de reporting et de contrôle des sociétés.

Au niveau régional, l’Organisation pour l’Har-monisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), a vocation à harmoniser le droit des affaires dans 17 pays en Afrique Subsaharienne. Cet organisme, a révisé en 2014, certains de ses actes uniformes dont principalement l’acte uni-forme relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique. Cette révision qui est rentrée en vigueur depuis le 5 mai 2014, induit des changements majeurs pour l’ensemble des acteurs du monde des affaires. L’OHADA s’apprête également à réviser l’acte uniforme relatif au droit comptable pour le faire converger vers les normes internationales IFRS, le référentiel comptable utilisé par plus de cent pays dans le monde. Devant ces nouvelles exigences, la complexité et l’ampleur de ces évolutions, les acteurs du monde des affaires continuent à faire confiance à EY.

Les services faas

Vous aider à appréhender le changement et la complexitéen faisant la jonction entre les services traditionnels d’audit, de conseils, de transaction et juridique et fiscal, eY propose une offre innovante de FaaS : (Financial accounting & advisory Services ) services de conseil comptable et financier. Ces services sont assurés par des experts en comptabilité, en fiscalité, en droit, en système d’information qui ont des compétences éprouvées dans différents secteurs d’activités et qui disposent d’une vaste expérience dans la mise en œuvre des changements comptables.

Nous aidons les dirigeants d’entreprises à appréhender ces évolutions et leur complexité.

M. jean-François ALbreCHT

Diplômé de l’ESCP, Expert-Comptable inscrit à l’Ordre des

Experts Comptables de Côte d’Ivoire

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17novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

s P é C I A L A u D I T E T C O M P TA b I L I T é | dossiers

A cet effet, EY conseille les directeurs financiers, les comités d’audits, les trésoriers et généralement les dirigeants à comprendre changements en cours, à en évaluer les impacts sur leurs sociétés et à les mettre en œuvre. EY apporte ainsi une assistance technique ciblée sur la plani-fication d’une transition ordonnée et efficace tout en aidant à réduire les risques en matière de reporting financier et fiscal, en matière de système d’information et surtout du suivi des opérations.

La question légitime que l’on peut se poser est de savoir comment as-surer des services de conseils en finance et comptabilité (FAAS) auprès des entités où EY exerce des mandats de commissariat aux comptes ou d’audit contractuel tout en respectant des règles déontologiques plus strictes.

Il est important de noter que la séparation des activités de contrôle et de conseil est l’une des mesures les plus marquantes des récentes ré-formes du métier de l'audit (Sarbanes-Oxley act, la loi n° 2003-706 de Sécurité Financière (LSF) du 1er août 2003, etc.) à la suite des différents scandales enregistrés dans le monde. Cependant, contrairement à un raccourci parfois répandu, ces réformes n'avaient pas pour objectif de li-miter le commissariat aux comptes à la seule vérification des états finan-ciers et d'interdire toute mission du réseau du commissaire aux comptes auprès de l’entité contrôlée.

Le périmètre du contrôle légal des comptes couvre un champ étendu de vérifications, y compris en amont des opérations, et fait appel à des spécialistes de la comptabilité, de la finance, du droit, de la fiscalité, de l’évaluation, des systèmes d'information, de la gestion des risques… La pluridisciplinarité permet davantage de sécuriser l’opinion du com-missaire aux comptes ou de l’auditeur. Notre offre de services FAAS per-met justement d'atteindre cet objectif en fédérant toutes nos expertises et toutes nos lignes de services auprès de nos clients en particulier et du marché en général dès lors que l’auditeur ou le commissaire ne se trouve pas en situation d’auto révision.

Diplômé de l’ESCP, Expert-Comptable inscrit à l’Ordre des Experts Comptables de Côte d’Ivoire, Jean-François Albrecht est en Côte d’Ivoire depuis 1996, après avoir, au sein de EY, travaillé en France, en Guinée et au Gabon.

Directeur Général du bureau d’Abidjan, depuis 2004, Jean François Al-brecht est devenu depuis 2011 Regional Leader de Francophone Sub Saharan Africa (FSSA), région qui regroupe les bureaux du Sénégal, de la Guinée, du Cameroun, du Tchad, de la Guinée Equatoriale, du Gabon, de la RDC , du Congo et de la Côte d’Ivoire. Il supervise depuis la capitale ivoirienne ces pays, et opère également dans les autres pays d’Afrique francophone où il n’y pas de bureaux. Plus de 450 collaborateurs dans la région exercent dans nos différentes lignes de service que sont Audit, Juridique et Fiscal, Transactions et Advisory.

Depuis 2009, le réseau EY s’est résolument tourné vers une organisa-tion intégré en Afrique, regroupant tous les pays francophones et an-glophones. Ce réseau est dirigé par un « Board » commun en Afrique du Sud.

Cette organisation nous permet de servir nos clients de la même ma-nière partout en Afrique, avec une même qualité et une grande fluidité dans le traitement des informations, l’échange des compétences, brisant ainsi les frontières géographiques et linguistiques.

EY veut se donner les moyens de doubler sa taille au niveau de la crois-sance en occupant le terrain où il est encore absent. Avec un effectif de plus d’un demi-millier d’employés et une quinzaine d’associés, il est question de créer un meilleur monde de travail et surtout de donner un travail de qualité

Les services faas

ernst & Young5, Avenue Marchand - Plateau01 BP 2715 Abidjan 01Tél. : +225 20 21 11 15Fax: +225 20 21 12 59

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18 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

dossiers |

des prestations de conseil personnalisées

sur le fondement de nos travaux comptables, nous vous offrons, à travers nos différents pôles de compétences, des prestations de conseils dédiées, tenant compte de la spécificité de votre secteur

d’activité et de la typologie de votre structure.

un accompagnement permanentQuel que soit le stade de maturité de votre acti-vité économique, nous anticipons avec vous les

phases de votre développement pour préparer votre avenir dans l’environnement comptable, fiscal, social et juridique en perpétuelle évolution qui est celui de la Côte d’Ivoire et de l’UEMOA.Compétence, probité et respect de l’éthique professionnel comme valeurDirigé par un associé issu du moule des firmes internationales d’audit, notre cabinet intègre dans sa culture d’entreprise, la compétence, la probité et le respect strict de l’éthique et de la déontologie

L’accompagnement des pme

compétence et probité

Le cabinet Strataige Expert Consul-ting, au-delà des attributions dévo-lues à l’ensemble de la corporation opte pour un accompagnement étudié de ces PME dont la bonne organisation conditionne le déve-

loppement de l’économie. La plupart des PME qui se créent dans la dynamique de la reprise économique dans un pays comme la Côte d’Ivoire peuvent bénéficier des conseils avisés des spécia-listes dans leur fonctionnement de tous les jours. Bien évidemment si dès le départ toutes les di-mensions de la vie en entreprise ont été prises en compte. Par exemple, la définition des éléments juridiques qui déterminent le statut des entre-prises, les types d’activités et les incidences sur la fiscalité et le social, et la mise en exécution de leur plan d’affaire. De nos jours toutes les entreprises mettent en place des stratégies pour faire des éco-nomies. L’une de ces stratégies est la mutualisa-tion des forces dont l’objectif est la réduction des

coûts.Un véritable avantage puisque toutes les entités se supportent en bénéficiant des mêmes avantages. Avec un travail cordonné en l’espace de quelques années, des PME peuvent se donner les moyens de devenir de grandes entreprises grâce aux conseils de spécialistes qui auront aupa-ravant identifié tous les risques. C’est un objectif d’ensemble, qui a pour réel avantage de bénéficier à toutes les petites entreprises dont les moyens financiers et humains sont insuffisants et consti-tuent malheureusement un frein à leur essor. Le choix de l’accompagnent d’une entreprise découle avant tout de la vision de l’entreprise et de l’entre-preneur. L’un ne peut se faire sans l’autre. Dans un environnement économique extrêmement compétitif, le cabinet Strataige Expert Consulting met l’accent sur ce partenariat qui aide les PME à se développer dans la sérénité. Avec au final, l’op-tion de participer effectivement à la création de la croissance économique

une option de création de la croissance avoir recours à un cabinet d’audit peut revenir cher à certaines entreprises dont le budget est modeste. Les démarches sont souvent coûteuses car cela requiert le travail de spécia-listes. A cela il faut ajouter d’autres contraintes au niveau de la production de biens, et de services qui occupent dans une grande partie le temps des entrepreneurs. Toute chose qui se présente comme un défi pour les PME. notamment celles qui veulent éviter de mettre la clé sous le paillasson dans un environnement économique globalisé.

« ebur Fiduciaire, la compétence et la probité à la disposition de votre entreprise »

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Créé en 2005, ebur Fiduciaire est une société d’expertise comptable à taille humaine avec une dizaine de collaborateurs. nous couvrons une large palette d’expertises dans les métiers du chiffre (assistance comptable, audit et commissariat aux comptes), du juridique et du social.

Cabinet Africain de Révision et d'Expertise Comptable01 BP 3863 Abidjan 01Treichville, Avenue 27 rue 38 Arras 4, Imm. RosetteTél.: 21 24 18 46 / 21 24 18 64Mail: [email protected]

M. brou olivier KouADioAssocié

Expert-comptableCommissaire aux comptes

s P é C I A L A u D I T E T C O M P TA b I L I T é

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19novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

s P é C I A L A u D I T E T C O M P TA b I L I T é | enjeux

CenTre De DéVeLoPPeMenT

Des AFFAires Du seCTeur PriVé iVoirien

LA MAISON DE L’ENTREPRISE

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20 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

L’un des objectifs fixés par les articles 3 et 35 du Traité de la Communau-té Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est l’établis-

sement progressif au cours d’une période de 10 ans, à partir du 1er janvier 1990, d’une union douanière entre ses membres. Cependant, c’est le 12 janvier 2006 que la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a adopté la Décision N° A/DEC.17/01/06 portant TEC de la CEDEAO. Aux termes de cette Décision, il est créé entre les Etats membres de la CEDEAO, un tarif exté-rieur commun (TEC), basé sur le TEC de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UE-MOA).Autrement dit, les 15 Etats membres de la CE-DEAO ont décidé de se doter d’un même tarif des douanes, c’est-à-dire d’utiliser la même codi-fication ainsi que la même désignation des mar-chandises et d’appliquer aux produits importés des pays tiers les mêmes droits et taxes à leur entrée, quel que soit l’Etat membre dans lequel ces marchandises pénètrent dans l’espace com-munautaire. Les travaux pour l’établissement du TEC de la CEDEAO, entamés en 2006, se sont achevés en 2013, avec l’adoption du Règlement C/REG.1./06/13 du 21 juin 2013 portant définition de la liste composant les catégories des mar-chandises figurant dans la Nomenclature Tari-faire et Statistique de la CEDEAO. L’entrée en vigueur du TEC de la CEDEAO est fixée au 1er janvier 2015,Ainsi, à partir de cette date, les 15 Etats membres de la CEDEAO formeront un même territoire douanier, c’est-à-dire qu’ils auront tous :- La même codification et la même désignation des marchandises (Nomenclature)- Les mêmes droits et taxes d’entrée (structure)

- La même fiscalité d’entrée (le taux des droits et taxes).

La Nomenclature Tarifaire et Statistique (NTS) du TEC CEDEAO :La NTS du TEC de la CEDEAO est basée sur le Système Harmonisé de codification et de dési-gnation des marchandises (SH) de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Toutefois, la NTS de la CEDEAO se compose de 10 chiffres, au lieu des 6 chiffres de l’OMD ; les 4 derniers chiffres, en plus par rapport à l’OMD, permettent de prendre en compte la spécificité de l’activité économique et industrielle de la région. Tenant compte de l’évolution de l’industrie mondiale et de celle du commerce internationale, l’OMD pro-cède à une révision périodique du SH. La version actuellement en cours est celle réalisée en 2012.

Ainsi, la NTS du TEC de la CEDEAO est-elle basée sur le SH 2012.

Les droits et taxes inscrits au TEC CEDEAO :Le tableau des droits et taxes du TEC de la CEDEAO se compose :

D’un TEC de base comprenant :> Le Droit de douane (DD),> La Redevance Statistique (RS),> Le Prélèvement Communautaire d’Intégration (PCI).

De mesures complémentaires de taxation.Sans préjudice des droits et taxes inscrits dans le TEC, 2 taxes auxquelles les États Membres ont re-cours, en cas de nécessité ont été instituées pour s’appliquer aux marchandises originaires des pays tiers ; il s’agit de : > La Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI), qui permet à chaque Etat membre de s’ajuster au TEC sur une période de 5 ans ;> La Taxe complémentaire de Protection (TCP), qui protège les produits locaux contre les effets

de variation de prix et de quantité sur le marché international, pendant une durée maximum de 2 ans, à compter de l’invocation de ces effets.

Les taux des droits et taxes inscrits au TEC CEDEAO :

Le TEC de base> Le taux du droit de douaneChaque marchandise figurant dans la NTS a été affectée, suivant son niveau de transformation industrielle et son importance dans la consom-mation des ménages, dans l’une des 5 catégories suivantes :

▪ Catégorie 0 composée des biens sociaux essen-tiels▪ Catégorie 1 composée des biens de première nécessité, des matières premières de base, des biens d’équipement et des intrants spécifiques,▪ Catégorie 2 composée des intrants et des pro-duits intermédiaires,▪ Catégorie 3 composée des biens de consom-mation finale,▪ Catégorie 4, appelée aussi 5ème bande compo-sée des biens spécifiques pour le développement économique.

Le taux du droit de douane applicable à chacune des catégories est fixé comme suit :

▪ Catégorie 0 : 0%,▪ Catégorie 1 : 5%,▪ Catégorie 2 : 10%,▪ Catégorie 3 : 20%,▪ Catégorie 4 : 35%.

> Le taux de la redevance statistique est de 1%.> Le taux du Prélèvement Communautaire d’In-tégration est fixé comme suit :

▪ 0, 5% pour les Etats non membres de l’UEMOA▪ 1,5% pour les Etats membres de l’UEMOA. Ce taux est reparti entre la CEDEAO et l’UEMOA à raison de :

- 0,5% pour la CEDEAO,- 1% pour l’UEMOA, au titre du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS). Cette situa-tion est transitoire, pour une période de 5 ans, en attendant les conclusions des réflexions appro-fondies demandées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

T E Cenjeux |

tarif extérieur commun de La cedeao

Ce qui va changer en 2015 L’un des objectifs fixés par les articles 3 et 35 du Traité de la Communauté econo-mique des etats de l’afrique de l’ouest (Cedeao) est l’établissement progressif au cours d’une période de 10 ans, à partir du 1er janvier 1990, d’une union douanière entre ses membres.

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21novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

T E C | enjeux

Le TEC de la CEDEAO se résume comme indiqué dans le tableau ci-après :

Les mesures complémentaires de taxation

> Le taux de la TAI : Le taux applicable pour un produit est le différentiel entre le droit de douane appliqué par un pays avant la mise en œuvre du TEC et le droit de douane inscrit au TEC pour ce produit.

> Le taux de la TCPLe taux varie, pour chaque Etat membre, en fonction de ses en-gagements vis-à-vis de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Par rapport au TEC de l’UEMOA, le TEC de la CEDEAO se caractérise par ;- L’existence de la catégorie 4, au taux de 35%,- Le changement de catégorie pour 612 lignes tarifaires (361 à la baisse et 251 à la hausse, dont 130 à la catégorie 4 dite 5ème bande),- Le remplacement de la TDP et la TCI par la TAI et la TCP.

Les entreprises se doivent d’examiner avec beaucoup d’attention le nouveau tarif doua-nier, pour être fixées sur la situation de leurs produits ; si elles estiment avoir été lésées par le TEC de la CEDEAO, elles peuvent déjà préparer les demandes de changement de catégorie, à inscrire à l’ordre du jour des premières réunions du Comité de Gestion du TEC de la CEDEAO qui suivront l’entrée en vigueur. Par ailleurs, les entreprises dont les produits bénéficient de la TDP et de la TCI dans le TEC de l’UEMOA devront prendre les dispositions pour se voir appliquer la TAI et la TCP à compter du 1er janvier 2015

Catégorie Produits concernésnombre de

lignesdroit de douane

redevance statistique

pci total des droits et taxespcc pcs

0 biens sociaux essentiels 85 0% 1% 0,5% 1% 2,5%

1Matières premières et biens

d’équipement2146 5%

1% 0,5% 1%7,5%

2 biens intermédiaires 1373 10% 1% 0,5% 1% 12,5%

3 Produits finis 2165 20% 1% 0,5% 1% 22,5%

4Produits spécifiques

pour le développement économique

130 35%1% 0,5% 1%

37,5%

etats membres de la Cedeao

ont décidé de se doter d’un même tarif des douanes

15

tarif extérieur commun de La cedeao

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22 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

P M Eenjeux |

face à une soixantaine de repré-sentants de PME, les experts ont exposé les modifications appor-tées par la reforme OHADA. Mais avant, l’objectif de cette rencontre a été expliqué par le Directeur des

Services et Prestations aux Adhérents de la CGECI, M. Allah K Germain, qui est de contribuer à la vulgarisation du nouveau cadre juridique des Petites et Moyennes Entreprises, favoriser l’appropriation des règles fondamentales qui constituent « l’ossature » juridique et adminis-trative de toute entreprise et susciter la mise en place, au sein de l’entreprise, d’un cadre déci-sionnel et opérationnel conforme aux exigences des nouvelles législations sur les sociétés com-merciales et les PME en particulier.

Cette rencontre s’est articulée autour de deux sous-thèmes. Le premier sous-thème, développé par M. Okou Paul, juriste et secrétaire exécutif du Mouvement des Petites et Moyennes Entre-

prises (MPME) a porté sur la définition des PME et analyse des politiques d’accompagnement. Son exposé a permis de comprendre les en-jeux de la loi n° loi n° 2014-140 du 24 mars 2014 portant orientation de la politique nationale de promotion des Petites et Moyennes Entreprises, connaitre les critères de définition , de catégo-risation des PME, les dispositions à prendre pour bénéficier efficacement des politiques et mesures incitatives mises en place en faveur des PME. L’on apprend ainsi que des critères quali-tatifs et quantitatifs sont désormais à prendre en compte. Le critère qualitatif exige que moins de 25% du capital d’une PME ne peut être déte-nu par une grande entreprise. Quant aux critères quantitatifs, ils distinguent trois types d’entre-prises. Notamment les microentreprises (moins de 10 salariés et un Chiffre d’Affaires (CA) Hors Taxe (HT) inférieur ou égal à 10 millions FCFA), les petites entreprises (moins de 50 salariés et un Chiffres d’Affaires HT compris entre 30 et 50 millions FCFA) et les moyennes entreprises

(moins de 200 salariés et un CA, HT compris entre 150 millions et un milliards). Toutefois, il est important de préciser que le seuil prépon-dérant est celui du chiffre d’affaires. Autrement dit, une entreprise de moins de 10 salariés, sera catégorisée comme une petite entreprise (et non comme une microentreprise), si son CA est supérieur à 30 millions FCFA. Aussi, les entre-prises sont-elles priées de se faire délivrer une attestation d’identification par le ministère pour bénéficier du statut de PME et des mesures spécifiques y afférents. Par ailleurs, le Décret 2012 - 05 du 11 janvier 2012 est devenu cadu-que. En effet, depuis le 05 mai 2014, est entré en vigueur le nouvel acte uniforme OHADA relatif au Droit des sociétés commerciales et GIE. Un peu avant, la loi n° 2014-140 du 24 mars 2014, portant orientation de la politique nationale de promotion des Petites et Moyennes Entreprises était adoptée par l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Ces législations viennent repréciser les obligations de gestion juridique et administra-tive des sociétés commerciales et réaffirmer les enjeux pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) de s’y conformer. Dans la phase pratique, la loi d’orientation est prise mais les mesures d’accompagnement sont attendues.

Le deuxième sous-thème a porté sur l’identifi-cation des obligations juridiques et administra-tives des PME au regard du droit OHADA des affaires et de la loi d’orientation des PME. Il a permis de faire connaitre la portée des obliga-tions juridiques et administratives des PME. Les explications ont permis de favoriser la mise en conformité des PME aux exigences légales

appLication de La reforme oHada

Des critères qualitatifs et quantitatifs font leur entrée dans la définition des PMeLa Commission Juridique et Fiscale de la Confédération Générale des entreprises de Côte d’ivoire (CGeCi) a organisé un séminaire de formation à l’attention des PME sur les obligations des petites et moyennes entreprises à l’épreuve de la reforme OHADA des sociétés commerciales et de la nouvelle loi d’orientation des PME.

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23novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

I M P ô T S | enjeux

à l’ordre du jour, les préoccupations du secteur privé, no-tamment le sort de ses propositions pour l’annexe fiscale 2015 en préparation, la réforme fiscale, mais aussi les ob-servations sur l’ensemble des difficultés rencontrées par les opérateurs économiques en matière de taxation, de contrôle et de paiement des impôts.

Pour ce faire, le Président de la CGECI, Monsieur Jean Kacou DIAGOU a souligné l’éclosion de nouvelles taxes sur différents secteurs d’activités. Particulièrement au niveau des télécoms, du caoutchouc, du tourisme, des sachets plastiques, etc. Il a fait la remarque selon laquelle le nombre croissant d’impôts directs pourrait refroidir les investisseurs alors que de manière indirecte, les entreprises contribuent à la création de richesses, donc à l’élargissement de l’assiette fiscale, source de revenus pour l’Etat. Tout en saluant les efforts du gouvernement qui ont permis au secteur privé de résister à la crise, Monsieur DIAGOU a souhaité que les proposi-tions du secteur privé pour l’annexe fiscale 2015 soient prises en compte, du moins dans une proportion supérieure à celle des années précédentes. Pour ce faire, deux propositions majeures, à savoir, le maintien des faveurs actuelles accordées à certains secteurs et le respect des principes de la neutralité de la TVA en ce qui concerne les achats en franchise, ont retenu l’attention. La question des Centres de Gestion Agréés a également été évoquée.

Pour rassurer ses interlocuteurs, le Directeur Général des impôts, M. ABI-NAN Pascal a expliqué que sa régie se tient aux côtés des opérateurs éco-nomiques qui génèrent les impôts. « Si les entreprises évoluent dans un environnement propice, elles se développent, créent des emplois qui

profitent au gouvernement. Nous le savons, c’est pourquoi nous prenons bonne note de vos préoccupations et les transmettrons à notre hiérarchie tout en traitant avec déférence ce qui relève de notre compétence. Nous sommes des partenaires et les 4000 milliards de budget sont recouvrés grâce à vous ». A déclaré M. ABINAN.

Les deux parties ont échangé sur toutes les questions d’ordre fiscal du mo-ment. Avant de se quitter, elles ont promis de se rencontrer le plus souvent dans le cadre du CER, puisque la dernière date de 2012

Cercle d’echanges et de réflexion (Cer) réunit les deux entités dans le cadre des rencontres du Cercle d’echanges et de réflexion (Cer) réunissant la Direction Générale des Impôts (DGI) et le secteur privé ivoirien, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) avec à sa tête son Président, Jean Kacou DIAGOu a échangé, avec la DGI représentée par son Directeur Général, M. AbInAn Pascal.

La dgi et Le secteur privé se concertent

▲ M. AbINAN pascal, Directeur Général des Impôts et M. Jean Kacou dIAGou, Président de la CGECI.

▲ Photo de famille.

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24 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

H é v é Aenjeux |

La taxe sur le caoutchouc granulé spécifié, due par les usiniers sur leur chiffre d’affaires (précédemment à 5 %) est désor-mais fonction du prix international moyen mensuel du kilo-gramme de caoutchouc naturel et s’établit comme suit:

la taxe n’est pas due pour un prix inférieur à 1000 fCfa / kg ; la taxe est de 2.5% pour un prix allant de 1000 FCFA / kg à 1300 fCfa/kg ; la taxe est de 3,5% pour un prix allant de 1301 FCFA / kg à 1600 fCfa / kg ; la taxe est de 6% pour un prix supérieur à 1600 fCfa / kg.

Le mécanisme actuel de calcul du prix aux producteurs est maintenu. En guise de rappel, l’évolution des cours mondiaux du caoutchouc se présente depuis 2012 comme suit : 1 625 f Cfa / kg en 2012, 1 269 fCfa / kg en 2013, le cours moyen oscille entre 800 et 850 fCfa / kg en 2014.

Au-delà de la contribution du secteur hévéicole au budget de l’Etat, ces me-sures visent à assurer des revenus équitables aux producteurs, ainsi qu’un meilleur développement de cette filière

La fiscalité a été réaménagéeen vue de réduire l’impact de la baisse des cours mondiaux du caoutchouc sur les revenus des producteurs de la filière hévéicole, le Conseil des Ministres, en sa session du 6 août 2014, a arrêté les décisions suivantes :

secteur de La transformation de L’Hévéa

▲ La culture de l'Hévéa est en pleine expansion en Côte d'Ivoire.

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25novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

S A N T é | enjeux

en raison de la dangerosité du virus Ebola, l’économie sous régionale et nationale est menacée, car de par son impact sur le capital humain, l’épidémie Ebola limite les déplacements, entraîne une

psychose au sein de la population et ralentit l’activité industrielle et commerciale. La CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire), le patronat ivoirien, a mis sur pied un Comité de crise qui travaille de concert avec la CECI (Coalition des Entreprises de Côte d’Ivoire contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme). Pour marquer son engagement auprès des entreprises dans la lutte contre cette maladie, la CGECI a organisé le jeudi 28 Août 2014 à l’hôtel IVOTEL au Plateau, une rencontre de sensibilisation des acteurs du secteur privé sur l’épidémie Ebola avec pour thème « Epidémie à virus Ebola, mesures de prévention et de prise en charge». L’objectif étant d’informer les acteurs du secteur privé sur les mesures à prendre dans le cadre de la réponse face à l’épidémie Ebola et présenter le kit minimum de biosécurité.

Les explications venues de l’inHPDeux exposés suivis d’une démonstration du port de la combinaison de protection des équipes mé-dicales ont meublé cette séance. L’on retient de l’exposé fait par le Professeur TIEMBRE Issiaka de l’institut National d’Hygiène Publique (INHP) qu’il existe 05 espèces de Virus Ebola : Ebo-la-Bundibugyo (Ouganda), Ebola-Côte d’Ivoire (apparu brièvement en 1994), Ebola-Reston

(USA), Ebola-Soudan (Soudan) et Ebola-Zaïre (RDC). Ce virus à mortalité très élevée résiste à une température de 4°C et reste stable pendant une période indéterminée à 70 °C. Ce qui veut dire qu’un aliment conservé dans un réfrigérateur conserve aussi le virus. Par contre il ne résiste pas à la chaleur (15 mn à 50°C), à la lumière(UV) causant une dessiccation lente, aux solvants des lipides (éther, chloroforme). Il est aussi inactivé par eau de Javel (3°), Savon, Acide phénique, le formol et à ammoniums quaternaires. Quant au gel-hydro-alcoolique (70%), utilisé actuellement de manière courante, il n’est efficace qu‘après un lavage des mains au savon. Selon le professeur

TIEMBRE, le diagnostic de la maladie se caracté-rise par une forte fièvre (T°≥ 38 C) +/- saignement (épistaxis, hématémèse, rectorragie etc…), asso-ciée à au moins un des facteurs d’exposition sui-vants : Séjour dans une zone où sévit une épidé-mie de Fièvre Ebola ; Contact avec une personne atteinte ou décédée de Fièvre Ebola ; Contact avec un animal mort ou malade. Les éclaircissements de l’institut Pasteur

Le Docteur ADJOBOUA de l’Institut Pasteur d’Abidjan a exhorté les médecins à commencer leur diagnostic par un interrogatoire du pa-tient. Ils doivent obligatoirement s’assurer que n’importe quel malade, en plus de la fièvre et des saignements, doit remplir impérativement les trois autres conditions suscitées, pour être suspecté d’atteinte d’Ebola, avant les analyses. Pour contracter l’Ebola, a-t-il expliqué, il faut absolument un contact avec une personne at-teinte et en phase maladive, puisque durant la phase d’incubation, la personne atteinte n’est pas contagieuse. « Chez soi à la maison, faire une fièvre et dire qu’il s’agit d’Ebola n’est pas possible, sans un contact avec un malade ou un animal affecté ». Souligne-il. Le Dr ADJOBOUA a en outre expli-qué que le virus ne résiste pas plus d’une minute sur une surface inerte (poignée de porte, table, chaise etc.). « Il n’y a pas d’Ebola en Côte d’Ivoire, car ce n’est pas une maladie qu’on peut cacher vu le nombre de morts qu’elle occasionne en un temps record ». soutient Dr ADOBOUA. Les mains sont les premières sources de contamination voilà pourquoi se laver les mains avec le savon consti-tue le premier geste à respecter. La séance de présentation s’est terminée par une démonstra-tion du port de l’équipement des médecins

Le secteur privé sensibilisé par la CGeCi en raison de la dangerosité du virus ebola, l’économie sous régionale et nationale est menacée, car de par son impact sur le capital humain, l’épidémie Ebola limite les déplacements, entraîne une psychose au sein de la population et ralentit l’activité industrielle et commerciale.

epidémie eboLa

▲ Démonstration du port de la combinaison par des expert de la santé.

▲ Une image de synthèse montrant le virus de l'Ebola s'attanquant à des globules blancs.

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26 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

C G E C I / M E D E Fevènements |

La Confédération Générale des En-treprises de Côte d’Ivoire (CGECI), en collaboration avec le MEDEF et la Mission Economique de l’Am-bassade de France, a organisé à l’attention des membres de cette

délégation d’hommes d’affaires, un cocktail de bienvenue, au Sofitel Hôtel Ivoire le 16 juillet 2014. Ce cocktail fut l’occasion pour les sec-teurs privés français et ivoiriens d’échanger sur les perspectives d’affaires en général, et celles concernant le thème de la ville durable en parti-

culier. Au nom de la CGECI, M. Bernard N’Dou-mi, Vice-président, dans son intervention a traduit la joie du patronat ivoirien d’accueillir les opérateurs économiques français. « Nous espérons que cette visite en Côte d’Ivoire permet-tra de sceller de bonnes affaires entre les chefs d’entreprises des deux pays. Car une coopération durable lie déjà les deux pays ». Il a notamment souligné la joie des Ivoiriens d’accueillir le Pré-sident de la République française SEM François HOLLANDE que vous accompagnez. »

En réponse, M. Gérard WOLF, Vice-Président du comité Afrique du MEDEF International, a expli-qué que cette rencontre permettra de consolider les excellentes relations qui unissent les entre-prises des deux pays. Pour lui, les enjeux sont énormes. Le thème, ville durable, choisit pour le forum franco-Ivoirien est un creuset qui illustre bien les défis de demain. Car, dira-t-il, la popu-lation urbaine des villes africaines est appelée à tripler d’ici 2040. De ce fait, l’agro-alimentaire, les infrastructures, les services et les questions de santé seront des préoccupations qu’il faut an-ticiper dès aujourd’hui. Toujours selon M. WOLF, la Côte d’Ivoire aujourd’hui est doté d’une excel-lente culture informatique qui n’a rien à envier à l’Europe. Et les villes ivoiriennes ont toutes les chances d’être des villes intelligentes dans un avenir bref

un cocktail de bienvenue a été offert en l'honneur de la délégation d’hommes d’Affaires Français

forum franco-ivoirien

une délégation d'hommes d'affaires Français accompagnait le Président Français, François HoLLande lors de sa visite officielle en Côte d'Ivoire

▲ Un aperçu de la délégation d'hommes et de femmes d'affaires Français.

▲ M. Gérard WoLF, Vice-Président du comité Afrique du MEDEF International en compagnie de M. bernard N’doumi, Vice-Président de la CGECI .

▲ Des invités attentifs aux allocutions de personnalités Françaises et Ivoiriennes.

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27novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

F I N A N C E M E N T A G R I C O L E | evènements

Cet atelier avait pour objectif de permettre aux opérateurs privés du secteur agricole de prendre connaissance des mécanismes de financement de l’agriculture offerts par les Partenaires Tech-

niques et Financiers (PTF) comme la SFI, la BAD, l’AFD, le FADA, la BOAD, et s’approprier ces mé-canises pour en tirer tous les bénéfices néces-saires. Au nom de la CGECI, Monsieur YORO Bi Tizié, Président de L’Union des Entreprises Agri-coles et Forestières (UNEMAF) et administrateur de la CGECI a indiqué que l’agriculture ivoirienne est historiquement forte et diversifiée, mais qu’il faut reconnaître qu’elle est quelque peu en perte de vitesse. Car dira-t-il, la productivité de nos ex-ploitations agricoles est loin derrière celles de nos concurrents asiatiques et sud-américains. L’un des freins au développement du secteur agricole relevé par M. YORO Bi, est, l’accès au finance-ment, qui, de fait, ralentit l’investissement dans le secteur. Selon lui, en ce qui concerne le secteur agricole, les produits financiers sont inadaptés, les taux d’intérêt élevés, les durées des prêts trop courtes. Selon les statistiques de la BCEAO, le secteur agricole ne bénéficie que de 3% des financements des banques commerciales, la plupart (environ 60%) étant des prêts de court terme. Le manque de financement est plus criard chez les petits producteurs. Il y a aussi une dis-parité en termes de filières financées (les filières traditionnelles d’exportation étant quelque peu avantagées). Il est impérieux pour assurer la « révolution verte » que la question de l’accès au financement soit résolue. De son point de vue, le recours aux partenaires techniques et financiers

est une alternative au financement du secteur agricole. Les partenaires techniques et financiers ont donc tout naturellement présenté leurs offres aux entreprises. Madame Cassandra KOLBERT, Représentante Résidente de la SFI a présenté les trois axes de financement de son organisation. Ainsi, le service de l’investissement à capitaux intense de la SFI doté de 9,5 milliards Dollars, a dans sa palette de financement, la prise de par-ticipation minoritaires (entre 10 et 15%) dans le capital des certaines entreprises qui remplissent ses critères. Ce service, en plus de financer les en-treprises travaillant dans l’import-export, fait de la gestion des risques. Par ailleurs, cette structure concentre une partie de ses efforts au conseil. Il s’agit d’assister et former les entreprises au ni-

veau managérial pour corriger les carences en matière de gestion. Cette institution consacre en-viron 232 millions de Dollars à ce service. La gestion des actifs fait aussi partie des do-maines de compétence que cet établissement financier met à la disposition des entreprises. Toutefois, madame Kolbert a fait la remarque selon laquelle, la justice ivoirienne ne facilite pas la tâche aux banques dans la gestion des conflits avec les mauvais payeurs. Cette situation a des répercussions sur l’activité économique. Ainsi, Sur les 260 millions de dollars prévus pour le sec-teur agricole, seul 1,9 % ont été utilisé.

A sa suite les représentants de la BAD, de l’AFD et de la BOAD ont tour à tour présenté leurs offres aux entreprises. Bien qu’il existe une forte similarité entre les différentes offres, une parti-cularité cependant subsiste au niveau de la BAD. La Banque Africaine de Développement a en son sein un Fonds d’études pour les entreprises qui le sollicite. Les conditions à remplir restent liées aux transferts effectifs des compétences pour les in-vestissements étrangers, la sécurité alimentaire, les questions environnementales et sociales. Par ailleurs, toutes ces structures indiquent qu’elles ne se substituent pas aux banques commerciales dont le rôle est de financer l’économie. Quant à l’AFD, ses prêts non souverains à long terme (18 ans) financent les innovations à risques. Cette garantie appelée ARIZ la Côte d’Ivoire est le 1er pays a en avoir bénéficier pour un montant de 180 millions d’euros dont une garantie de 80 mil-lions euros gérés par la BICICI, ECOBANK, la SGB-CI, etc. sous forme de garantie de 50% accordée aux entreprises sur les prêts que les banques leur accorde.

Prenant la parole, le Ministre de l’Agriculture, Monsieur Mamadou Sangafowa COULIBALY a fait remarquer que le début du succès c’est croire à ce qu’on fait, il appartient donc aux entreprises de s’adresser aux bailleurs de fonds. En réponse à certaines inquiétudes, il a souligné avec vigueur que le foncier a constitué un obstacle auquel le gouvernement s’est attaqué. Ceci ne constitue donc plus un frein, il faut juste que les utilisateurs prennent le chemin tracé. « Nous avons les moyens de régler les problèmes de justice, c’est pourquoi le tribunal de commerce a été créé. Le gouvernement continue de faire des reformes pour améliorer le cadre des investissements en Côte d’Ivoire et cela s’est reflété dans le dernier classement du Doing Business. Avec le programme MCC, l’Etat reste sur la voie de l’amélioration de l’environnement des affaires. Toute chose qui bénéficie au secteur agri-cole en plus de nombreux avantages qui existent.» A souligné le ministre avant de conclure sur ces mots : le secteur agricole doit continuer sa fonc-tion sociale et le gouvernement continuera d’ap-puyer tous les efforts dans ce domaine

financement agricoLe

les propositions des partenaires techniquesLe Ministère de l’agriculture a organisé en Collaboration avec la Confédération Générale des entreprises de Côte d’ivoire (CGeCi), un petit déjeuner débat sur le thème : « opportunités de financement du secteur prive agricole par les partenaires techniques et financiers » le 05 juin 2014 à la salle des fêtes du Ministère de l’Economie et des Finances l’immeuble sCIAM.

Sur les 260 millions de dollars prévus pour le secteur agricole, seul 1,9 % ont été utilisé.

▲ Des paysans africains dans une exploitation d'ananas en zone forestière.

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28 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

P M Eevènements |

selon M. Ben LAKP LOW, représentant résident du BIT Abi-djan, les PME assurent environ deux tiers de l’ensemble de l’emploi des pays industrialisés et plus encore dans le monde en développement. Un avis partagé par M. Bernard N’DOUMI, Vice-Président de la CGECI lorsqu’il affirme qu’il est impérieux de lever les contraintes relevées par l’étude

pour permettre aux PME de jouer leur rôle. Pour ce faire, il a souhaité que le BIT mette tout en œuvre pour que les actions identifiées lors de cet atelier puissent bénéficier d’un accompagnement concret.

L’une des recommandations de l’étude réalisée au niveau national a porté sur le renforcement des capacités des PME. En effet, selon l’étude, les faibles capacités techniques et financières des PME constituent les princi-pales contraintes à l’amélioration des relations entre les EMN et les PME. Pour y remédier il convient de créer des cadres favorables au renforce-ment des capacités des PME.

A cet effet, il serait souhaitable de mettre en place un programme de renforcement des capacités techniques des PME avec l’appui du BIT et des Entreprises Multinationales (EMN). Les activités de ce programme

pourraient s’articuler autour d’un certains nombres de points dont l’ap-pui à la formation, au conseil et à l’information sur les opportunités d’af-faires et les nouvelles technologies ; la mise en place d’un programme de formation à la culture de la prestation ; la sensibilisation des entreprises sur l’adoption des bonnes pratiques (protection sociale, participation aux programmes de développement des compétences). Il s’agit aussi de bé-néficier d’un appui au renforcement des capacités financières à travers la recherche des financements pour les PME, la mise en œuvre d’une poli-tique de crédit spécifique pour les PME, tout en encourageant la cotrai-tance pour permettre aux PME qui ont de faibles capacités financières ou techniques de réunir leurs moyens humains et matériels pour répondre aux appels d’offres. La rencontre du 1er Juillet 2014 a regroupé autour de la CGECI, le BIT, les EMN notamment celles qui ont pris part à l’étude, les institutions gouvernementales en charge du développement des PME notamment le Ministère en charge des PME, le Ministère de l’Emploi et les organisations syndicales de travailleurs. La deuxième journée, celle du 02 Juillet 2014 fut destinée aux Grandes Entreprises de tous les secteurs pour recueillir leurs points de vue sur la question, partager avec elles les résul-tats de l’étude nationale et examiner avec elles les possibilités de mettre en place un plan d’action

Le Patronat ivoirien et l’oiT pour le renforcement des liens entre les Multinationales et les PMeLa Confédération Générale des entreprises de Côte d’ivoire (CGeCi) a organisé les 01 et 02 Juillet 2014 au novotel Plateau, un atelier de renforcement des liens entre les entreprises multinationales et les PME. En collaboration avec le Département des entreprises multi-nationales de l’OIT, les résultats de l’étude nationale sur le renforcement des liens entre les Entreprises Multinationales (EMn) et les PME et leur incidence sur l’emploi des jeunes fut l’objet d’analyse dans le but de proposer un plan d’action.

accompagnement pme

Les faibles capacités techniques et financières des PMe constituent les principales contraintes à l’amélioration des relations entre les eMn et les PMe.

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29novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

é C H A N G E é L E C T R O N I q u E | evènements

Cette cérémonie organisée par le Ministère de l’Industrie et des Mines, en collaboration avec la Commission de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’Al-

liance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE), a enregistré la participation des acteurs étatiques et du secteur privé, notamment la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Le certificat d’origine, selon les spécialistes, est émis dans le but de prouver l'origine des produits livrés par le fournisseur afin que les autorités douanières du pays d’im-portation puissent exercer un contrôle sur les marchandises, calculer des droits de douane auxquels elles sont soumises, et appliquer les réglementations spécifiques à certains produits.

Jusque-là délivré sur support papier par la Di-rection de l’Industrie du Ministère de l’Industrie et des Mines et contresigné par les services douaniers, le certificat d’origine sera désormais, conformément au projet, requis, traité et déli-vré à partir d’une plateforme d’échange élec-tronique des certificats d’origine UEMOA. Ce nouveau mode de traitement du certificat d’ori-

gine aura le mérite de contribuer à la dématé-rialisation, à la sécurisation et à la célérité dans la délivrance du certificat d’origine. A ce jour, la Côte d’Ivoire délivre environ 2 500 certificats d’origine (en version papier), dont 10 500 soit 46% à destination des pays membres de l’UE-MOA, a précisé M. GNAMIEN Guillaume, Direc-teur de Cabinet du Ministre de l’Industrie et des Mines, président de séance. Ce projet consis-tera à s’inspirer de l’expérience du Sénégal, qui traite électroniquement l’émission du certificat d’origine depuis 2004, pour construire un pilote avec un autre pays de l’Union, en l’occurrence la Côte d’Ivoire, et apprécier les bénéfices d’une telle approche afin de l’étendre à l’ensemble des pays membres de l’UEMOA.

Selon M. Cheick N’DIR, Représentant résident de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, le projet traduit la volonté de l’UEMOA de mettre les TIC au cœur des échanges commer-ciaux dans la zone. Il a en effet indiqué que le certificat d’origine en version papier fait l’objet de nombreuses contestations sur son authenti-cité et est soumis à diverses interprétations de la part des agents des douanes sur le terrain. Il a signalé que les derniers rapports ont établi que

les entraves tarifaires et non tarifaires dans les échanges commerciaux entre les pays membre de l’UEMOA ont affectés environ 11% du taux des échanges. Aussi, as-t-il notifié qu’en plus des avantages suscités, la plateforme électro-nique d’échange des certificats d’origine entre les pays de l’UEMOA entrainera la baisse des coûts liés à la délivrance du certificat d’origine, augmentera les échanges commerciaux et affi-nera les statistiques commerciales.

Le secteur privé pour sa part, représenté par la CGECI, a attiré l’attention des représentants éta-tiques sur l’accompagnement des entreprises à l’utilisation et au fonctionnement de la plate-forme, la prise en charge des problèmes tech-niques qui pourraient subvenir dans le fonction-nement de la plateforme, ainsi que sur les coûts additionnels que peuvent générer la mise en œuvre de la plateforme.

Notons que ce projet prévu pour être réalisé à la fin de l’année 2014, est une initiative de l’Al-liance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE) dont l’objectif principal est de renforcer et promouvoir les guichets uniques du com-merce en Afrique

La Côte d’ivoire vers la dématérialisation du certificat d’origine

projet piLote d’écHange éLectronique

La Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’ivoire a abrité le 4 août 2014, la cérémonie de lancement du projet pilote d’échange électronique de certificats d’origine uEMOA entre le sénégal et la Côte d’Ivoire.

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30 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

C R E D I T- B A I L evènements |

L’un des objectifs des parties signataires, à travers cette ini-tiative est de créer des oppor-tunités pour permettre aux PME locales de s’épanouir et de jouer pleinement leur rôle

effectif de moteur de l’économie. Le Programme Africa Leasing Facility II, d'IFC a pour objectif de créer un environnement légal et fiscal favorable au Crédit-Bail, renforcer les capacités des acteurs-clés du Crédit-Bail et mobiliser les investissements pour le Crédit-Bail sur le Continent. Ce Projet Africa Lea-sing Facility II, facilite l'accès au financement pour les micros, petites et moyennes entreprises (PME) dans les états Fragiles et affectés par un conflit, en déve-loppant une infrastructure durable pour le crédit-bail en vue de promouvoir ce secteur. Dans le cadre de cet accord de coopération, les services-conseils d'IFC fourniront à la CGECI l’expertise et l’appui technique pertinents qui guideront le processus de développe-ment d'un cadre règlementaire efficace sur le cré-dit-bail. Le Projet contribuera au renforcement de l'infrastructure financière des marchés financiers en Côte d’Ivoire. Dans sa mise en œuvre, le projet aura comme livrable, la création d’un Comité Crédit-Bail du Secteur Privé, la formation/ateliers pour au moins 500 PME liées à la CGECI et plus de vingt (20) ac-teurs clés de l’organisation ainsi que le déroulement d’un programme pilote d’accès au financement pour les PME utilisant les différents produits du crédit-bail pour une durée de 24 mois

accord cgeci-sfi

4 millions de dollars pour faciliter l'accès au financement de PMeLa CGeCi et la SFi ont signé le 26 Juin 2014 au siège de la CeGCi, un accord de coopération pour faciliter l'accès au financement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans le cadre du crédit-bail, d’un montant de 4 millions de dollars.

▲ M. ouATTArA Lakoun, Directeur Général de la CGECI et M. ryadh NAouAr, Responsable régional du programme crédit bail IFC.

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31novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

Les services à vaLeurs ajoutées (sva) crée par La confédération GénéraLe des

entreprises de côte d’ivoire (cGeci) dont L’une des missions est de participer

à L’optimisation des ressources humaines de ses adhérents, au déveLoppement de

Leur savoir-faire et de Leurs compétences au niveau nationaL et internationaL.

2014 / 2015

confédération GénéraLe des entreprises de côte d’ivoire

République de Côte d’ivoiRe • AbidjAn plAteAu

La maison de L’entreprise, anGLe du bouLevard de La répubLique et de l’Avenue lAmblin • 01 bp 8666 AbidjAn 01

tél.: +225 20 30 08 20/27 • FAx : +225 20 22 28 [email protected] • www.CgeCi.oRg

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32 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

N AT I O N A L E Sbrèves |

rse

exportation

crédits de tva

marcHé pubLic

Loi sur le développement

Mise en place du Conseil national des exportations (Cne)

Travaux du Comité de suivi des remboursements des crédits de TVA

réduction des délais de passation des marchés publics

a doptée à l’unanimité le 26 mai 2014 par le parle-ment ivoirien, la Loi sur le Développement Du-

rable vient d’être publiée au journal officiel. Elle comprend (46) articles et (05) chapitres et a pour objectif de définir les modalités de mise en œuvre de la politique nationale en

matière de développement durable.

D'après les dispositions de cette loi, les entreprises devront produire périodiquement un rapport extra-fi-nancier pour faire connaitre les efforts consentis en matière de res-ponsabilité sociétale

L e Conseil National des Expor-tations (CNE) a été créé par le Décret n°2014-372 du 18 juin 2014. Le CNE a pour ob-

jectif principal de :- mobiliser les acteurs économiques et sociaux pour la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Exportation, définie par le gouvernement en liaison avec le Secteur Privé ;- débattre de toute question relative au commerce et aux exportations au plan national, régional et international. Le CNE est composé de 26 membres issus de l’Administration Publique et du Secteur Privé. Il comprend 03 or-ganes :

- le Bureau Exécutif : chargé entre autres de :▪ définir et de mettre en œuvre les plans d’actions du CNE ;▪ coordonner les activités des commis-sions et de la cellule technique ;- les commissions : réparties par fi-lières chargées d’établir et de mettre en œuvre pour chaque secteur le plan d’action préalablement approuvé par le Bureau Exécutif du Conseil ;- la cellule technique d’appui à l’ex-portation : dont la mission consiste à étudier et à donner son appréciation technique sur les dossiers soumis par le Bureau Exécutif du CNE et/ou les commissions

L e Comité de Suivi des Rem-boursements des Crédits de TVA a été créé par l’arrê-té n°252 MEF/IGF du 7 sep-

tembre 2011 du Ministre de l’Econo-mie et des Finances, conformément à l’axe stratégique de soutien au sec-teur privé du Programme de Travail Gouvernemental et spécifiquement dans le cadre de la poursuite des efforts d’apurement des arriérés et de régularisation des passifs de l’Etat. Le Comité est un cadre pari-taire constitué de membres issus du secteur privé (Confédération Géné-rale des Entreprises de Côte d’Ivoire - CGECI) et de l’Administration Pu-blique (Impôts, Trésor et Douanes). Il est présidé par l’Inspecteur Général des Finances.

Au titre des cinq (5) premiers mois de l’année 2014, le Comité a traité

notamment les diligences relatives :▪ au suivi de l’instruction des dos-siers de remboursements de TVA ;▪ au suivi du plan d’apurement des crédits de TVA adopté en 2012 ;▪ à la levée des entraves à la déli-vrance de l’attestation d’exportation ;▪ au projet de mise en place d’un portail sur le site de la Direction Générale des Impôts (DGI) pour per-mettre aux entreprises de suivre en temps réel, l’évolution de leurs dos-siers (de l’instruction au paiement) et aussi à travers l’applicatif de la Direction Générale des Douanes (DGD), de faire le suivi des attesta-tions douanières ;▪ au suivi du mécanisme d’approvi-sionnement de la Régie des crédits TVA ;▪ au suivi du paiement des rembour-sements de TVA.

L e gouvernement a pris des mesures pour la réduction des délais de passation des marchés publics qui

passent d’un délai moyen de 322 jours à 88 jours. Ces mesures s’ins-crivent dans le cadre de la réforme du système des marchés publics et portent sur :- la prise d’un texte encadrant les délais de passation de marchés ;- l’élaboration des manuels de pro-cédures disponibles sur le site de la Direction des Marchés Publics ;- la formation et la sensibilisation des acteurs de la chaîne de passa-tion des marchés publics sur :• le respect des délais ;

• les Dossiers d’Appels d’Offre (DAO) types• les différentes procédures en vigueur.- la mise en place du Comité de Sui-vi des délais de passation des mar-chés et d’exécution de la dépense par arrêté n° 068/MPMB/CAB du 21 février ;- la finalisation du processus de ca-tégorisation des entreprises néces-saire à l’évaluation de la capacité de celles-ci à exécuter les prestations ;- l’arrêté n° 118 MPMB du 26 mars 2014 portant modalités d’applica-tion des sanctions liées aux viola-tions de la règlementation des mar-chés publics

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33novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

N AT I O N A L E S | brèves

réseau routier ivoirien cacao

situation et le plan de développement

Les implications d’une production record

L e Fonds d’Entretien Routier (FER) présente la situation et le plan de développement du réseau routier ivoirien. Le patrimoine routier en 2013 est estimé à 4.055 milliards de francs CFA et se compose de:

6 604 km de Routes revêtues ; 9 010 km de Routes en Terre ; 66 463 km de Pistes.

Le plan de développement du réseau routier est chiffré à 4290 milliards de fCfa sur la période 2013-2020 et s’articule autour de : l’entretien du réseau routier et la réalisation de services routiers (mesure

de sécurité, éclairage public, Balisage, assistance dépannage et médicale en cas de sinistre) à hauteur de 640 milliards; le doublement du réseau revêtu estimé à 2400 milliards; la construction d’autoroutes de connexion avec les pays voisins suivant

les axes Nord, Sud-Est et Sud-Ouest pour un montant de 1 250 milliards.La mise en œuvre de ce plan s’appuie sur une stratégie de mobilisation des ressources axée sur: la levée de fonds auprès des Partenaires Financiers; l’élargissement de l’assiette de ressources; la sécurisation des circuits de collecte des ressources tirées, notamment:

• des redevances sur la vente des produits pétroliers à usage routier ;• des droits de péage sur le réseau routier;• des redevances liées à l’exploitation des postes de pesage ;• des indemnisations versées en réparation des dommages et dégâts cau-sés par les usagers du réseau national ; • des produits des prestations diverses

a vec une production 2013-2014 record de 1,67 Millions de tonnes, la CI conforte

sa position de leader mondial. Taxes à l’export attendues: 300 Milliards de FCFA.

La production ivoirienne de cacao pour la campagne 2013-2014 qui s’achève en Septembre s’élèvera à 1,67 millions de tonnes ; soit un ni-veau supérieur aux 1,4-1,5 Millions de tonnes prévues par le Conseil Café Cacao.Ce niveau de production s’explique par la très bonne météo de l’année 2012-2013 et surtout par l’entrée en production de nouveaux vergers de la région de Soubré. Rappelons que la Côte d’Ivoire a initié plusieurs

projets de développement en par-tenariat avec les multinationales du cacao en vue de consolider son rang de premier producteur mondial. Loin devant son voisin ghanéen, deuxième producteur mondial, qui tente de doper sa production nationale qui s’établit à 900 000 tonnes.

La récolte exceptionnelle réalisée permet au pays d’engranger plus de 308 milliards de F CFA au titre du DUS (Droit Unique de Sortie); ce qui a conduit le ministère de l’économie et des finances à propo-ser une loi rectificative de la loi de finance. Cette manne pourrait aider à éponger la lourde dette intérieure de l’Etat et doper la croissance des entreprises

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34 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

a lors que la lutte contre la corruption est devenue une priorité dans le monde des affaires, la branche française de Transparency International, principale organisation non gouvernementale de lutte contre la corruption d'origine allemande, a conçu un nouvel

outil de formation en ligne, un "eLearning", pour les entreprises tricolores. Ce nouvel outil intitulé « Faire des affaires sans corruption », disponible en libre accès sur Internet, en version française et anglaise, permet aux collaborateurs de tout type d’entreprise, petite ou grande, de se former aux enjeux et aux risques liés à la corruption dans le secteur privé. En effet, de nombreuses so-ciétés n’ont pas, à l’heure actuelle, pris les mesures nécessaires pour prévenir ces risques. Afin de répondre à la demande croissante d’information sur le sujet, Transparency International France a conçu un module de formation en ligne d'une durée de 1h30. L’objectif de ce module est de sensibiliser les colla-borateurs aux risques liés à la corruption pour l’entreprise et de les informer des comportements répréhensibles. Cet eLearning propose de nombreuses mises en situation qui permettront aux collaborateurs de mieux appréhender les situations à risques

u n nouveau rapport sur la face cachée de l’aide au développement publié le 15 juillet 2014 par 13 ONG

africaines et britanniques révèle que l’Afrique subsaharienne perd chaque an-née près de 60 milliards de dollars dans le cadre de ses relations avec les pays riches et les multinationales.

Intitulé « Comptes honnêtes : la vraie histoire de milliards de dollars perdus par l'Afrique » (Honest accounts ? The true story of Africa’s billion dollar losses), le rapport précise que chaque année 134 milliards de dollars entrent en Afrique sous diverses formes et 192 milliards en sortent, pour un résultat négatif de 58 milliards. Les flux financiers entrants 134 milliards sont notamment une combinai-son de prêts, d’investissements étran-gers et d’aide publique au développe-ment, d’envois de fonds des migrants…

Les flux sortants proviennent des flux financiers illicites, des remboursements de la dette, de la fuite des cerveaux, des coûts injustes de l’adaptation au chan-gement climatique, la pêche illégale, du

pillage des ressources forestières etc…

Les ONG ayant réalisé le rapport, et par-mi lesquelles figurent Health Poverty Action, World Development Movement, African Forum and Network on Debt and Development, Friends of the Earth Africa, Tax Justice Network, notent que les populations africaines seront privées à ce rythme de 580 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

« Les gouvernements riches mettent en avant leur générosité tout en aidant si-multanément leurs entreprises à piller les ressources de l'Afrique subsaharienne; les compagnies communiquent sur leur responsabilité sociétale alors qu’elles rapa-trient leurs profits via des paradis fiscaux ; les riches philanthropes donnent de l'argent aux africains, tandis que leurs sociétés opé-rant sur le continent pratiquent l’évasion fiscale », écrivent les auteurs du rapport. Et d’ajouter : « Les notions d'aide et de charité permettent en réalité aux gouvernements des pays riches et aux multinationales à continuer à piller l'Afrique derrière un faux voile de générosité »

I N T E R N AT I O N A L E Sbrèves |

Lutte contre La corruption aide au déveLoppement

Transparency international France lance une formation en ligne pour les entreprises

Chaque année, les pays riches donnent 134 milliards $ us à l’Afrique d’une main et prennent 192 milliards de l’autre !

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35novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

I N T E R N AT I O N A L E S | brèves

marcHé financier

L'intérêt des entreprises africaines pour les obligations à hauts rendements continue de progresser

s even Energy qui opère dans le domaine des hydrocarbures a effectivement an-noncé dès le 23 juillet 2014, qu'elle effec-tuerait une feuille de route aux côtés de

Deutsche Bank, Morgan Stanley et Standard Bank afin de sensibiliser les investisseurs de New York, Boston (Etats-Unis) et Londres (Grande Bretagne) afin que ceux-ci participent à son opération.

Des observateurs n'ont pas manqué de constater, que Seven Energy prend un train qui a déjà été récemment emprunté par d'autres entreprises africaines ou opérant sur le continent, ayant une notation inférieur à BBB, et donc susceptibles de payer des intérêts plus importants. Selon des avis récoltés par « Global Capital », cela serait une pure coïncidence et aucun facteur ne permet d'établir une corrélation entre les différentes opérations.On ne peut pourtant pas s'empêcher de constater, que des entreprises comme Helios Towers Nigeria (qui a levé 250 millions $), Access Bank, Diamond Bank et Zenith Bank ont toutes sollicité le marché des eurobonds très récemment pour un montant global de 1,1 milliard $. First Bank of Nigeria est sur une opération de 500 millions $, et Kosmos Energy, une entreprise spécialisée dans l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures et opérant au Ghana, annonce une émission obligataire de 300 millions $. Toutes ces opérations font accroître de façon significative, l'enveloppe des obligations

à hauts rendement émises par des entreprises opérant en Afrique. Même si cela semble être une pure coïncidence, l'intérêt poussé pour des obligations à haut rendement peut trouver un ensemble d'explications cohérentes. Déjà ce sont des placements de tendance, et, depuis 2013 face à un marché obligataire international qui n'offre plus beaucoup d'alternatives, la politique monétaire américaine tardant encore à relever les taux et dont les marges, tout autant que les placements dans certaines entreprises européennes jouissant d'une bonne notation, qui elles peuvent recourir aux marchés financiers ou aux banques pour se financer. Dans un rapport publié par Morningstar l'année dernière, il est apparu, que les performances délivrées du début de l’année et jusqu’à la fin novembre 2013 par les fonds d’investissement spécialisés dans ces instruments en Europe ont été remarquables. Pour les fonds spécialisés dans les obligations internationales à haut rendement, les tableaux de performance ont affiché un gain de 5,0% avec une volatilité de 7,8. Pas étonnant que des entreprises africaines aient voulu tirer profit de cette opportunité.

D'un autre côté, la période d'avant les vacances s'annoncent souvent comme celles durant les-quelles, les investisseurs procède à des placements plus stables, de façon à sécuriser leurs portefeuilles, en attendant le retour des congés et des grandes

manœuvres qui interviennent après les résultats du troisième trimestre sur les différentes places financières. Mais une troisième raison de l’appétit des investisseurs pour ces instruments et donc de l'engouement des entreprises africaines à les of-frir, se trouve dans les perspectives et les secteurs concernés. On a souvent reproché aux entreprises qui rentrent dans cette catégorie d'émetteur d'uti-liser les fonds collectés pour refinancer une partie de leurs dettes anciennes, ce qui pose un risque d'insolvabilité sur le long terme.

Lorsqu'on jette un regard sur les entreprises afri-caines citées dans ces obligations, on constate que même si leurs notations ne sont pas très bonnes, elles interviennent dans des domaines susceptibles de croissance à très court terme. C'est le cas pour Helios Towers Nigeria qui va tirer profit du boom des télécommunications au Nigéria et dont les services sont vendus à des entreprises quasi insol-vables.

C’est aussi le cas pour les banques nigérianes, qui opèrent au sein de la première économie d'Afrique, condamnée à investir pour faire face aux défis qu'impose un tel statut. C'est aussi le cas pour Kosmos Energy ou Seven Energy, deux entreprises qui sont dans les domaines du pétrole et du gaz, secteurs dont on dit que les possibilités dans une Afrique de l'ouest en quête d’énergie sont quasi-ment illimitées sur le moyen terme

est-ce qu'il existe actuellement un élément qui permette d'expliquer la forte présence d'entreprises opérant sur le continent africain sur le marché des obligations à hauts rendement (émises par des entreprises dont la notation se situe en dessous de bbb)? La question semble appropriée surtout que seven Energy une autre entreprise nigériane de la même catégorie, a annoncé le début d'une opération visant à lever 500 millions $ us.

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36 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

I N A u G u R AT I O N D E L A M A I S O N D E L' E N T R E P R I S EZoom sur |

Le Président de la République, a remer-cié le secteur privé pour ses efforts inlassables en faveur de l’émergence de l’économie nationale, tout en l’en-courageant à continuer de mener des actions fortes en matière d’in-

vestissement productif susceptible de contribuer à la réduction du chômage. « Je suis heureux Monsieur le Président de la CGECI que nous soyons devenus voi-sins grâce à votre belle « Maison de l’Entreprise ». Je suis convaincu de la contribution de ses occupants à une Côte d’Ivoire émergente. Soyez assuré que de mon côté, je continuerai, avec le Gouvernement, de renfor-cer la synergie et le dialogue qui existent déjà entre le Gouvernement et le secteur privé pour bâtir une Côte d’Ivoire toujours plus forte, pour le bien-être de tous ». Conclura le chef de l’Etat. Avant l’allocution du Président de la République, le

Président de la CGECI, Monsieur Jean Kacou DIA-GOU a traduit la reconnaissance du secteur privé au chef de l’Etat pour son soutien au secteur privé ivoirien: « Monsieur le Président de la République, mer-ci de votre confiance. Merci surtout de nous mettre en confiance, en tenant toujours vos engagements envers le secteur privé ivoirien». Pour le Président de la CGE-CI, cette Maison est un symbole. Car elle traduit le fait que le secteur privé ivoirien prend définitivement pied dans le quartier des Affaires et s’y enracine.Au-delà du symbole, cette Maison, selon Monsieur Jean Kacou DIAGOU, est l’affirmation d’un enga-gement dur comme du béton et inusable comme le diamant, celui d’être l’incontournable acteur de l’émergence de notre pays. La CGECI est et demeure un instrument au service du développement de la Côte d’Ivoire. Cet évènement majeur de la Confé-dération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

(CGECI) a vu la présence des secteurs privés frères des pays voisins et amis dont les organisations sœurs ont fait nombreux le déplacement. Il s’agit des secteurs privés du Bénin, du Burkina Faso, du Cap Vert, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo, regrou-pés au sein de l’Organisation régionale commune, la FOPAO (Fédération des Organisations Patronales de l'Afrique de l'Ouest) dont Monsieur Jean Kacou DIAGOU assure la Présidence. Aussi, l’organisation sœur du Cameroun, le Groupement Interprofes-sionnel du Cameroun (GICAM) représentant pour la circonstance l’Union Patronale des Organisations de l’Afrique Centrale (UNIPACE) a fait le déplacement.

Le Président de la République a reçu des mains du Président de la CGECI une miniature en bronze de La Maison de l’Entreprise en guise de présent. Le Président de République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA a ensuite procédé à la coupure du ruban suivie du dévoilement de la plaque inaugurale et de la visite des locaux. La cérémonie s’est achevée par un cocktail offert par la CGECI à ses invités de marque

La maison de L'entreprise

jean Kacou DiAGou «La CGeCi est un instrument au service du développement de notre pays»La CGeCi a inauguré son siège dénommé La MaiSon de L’enTrePriSe le 19 Septembre 2014, en présence du Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane OuATTARA, du Premier Ministre Daniel Kablan DunCAn et de plusieurs Ministres et personnalités de l’Etat.

▲ M. Jean Kacou dIAGou, Président de la CGECI remettant une maquette en Bronze de l'édifice au Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane ouATTArA.

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37novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

I N A u G u R AT I O N D E L A M A I S O N D E L' E N T R E P R I S E | Zoom sur

La maison de L'entreprise

▲ 1. Le nouveau siège de la CGECI: LA MAISoN dE L'ENTrEprISE • 2. Le Chef de l'Etat accueilli par le Maire du Plateau, Le Premier Ministre, le Président et les administrateurs de la CGECI. • 3. Le Président de la République lors de son allocution. • 4. Coupure du ruban. • 5. Vue des invités d'honneurs. • 6. La plaque inaugurale portant le nom du Président de la République Son Excel-lence Monsieur Alassane ouATTArA.

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38 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

L’A S S E M B L é E G é N é R A L E O R D I N A I R EZoom sur |

Le Président DIAGOU a remercié le Conseil d’Administration ainsi que l’Assemblée Générale Ordinaire pour la confiance placée en lui. « J’aurai souhaité passer la main, mais quand le pays t’appelle, il faut répondre ». Dira-t-il en substance. L’action de Monsieur Jean Kacou DIAGOU a permis à la CGE-CI de se positionner aujourd’hui comme le porte-parole du

secteur privé. C’est pourquoi, le Président DIAGOU demande une plus forte implication de l’ensemble des acteurs du secteur privé ivoirien dans la gestion des activités quotidiennes de la confédération, c’est-à-dire dans la défense des intérêts du secteur privé. Pour son nouveau mandat de deux ans, il entend rester indépendant en apportant sa contribution à l’amélioration continue de l’environnement des affaires et à la promo-tion des entreprises privées. Dans cette optique, il compte faire en sorte qu’il ait des entreprises ivoiriennes championnes dans leur domaine au niveau national et régional, voire international. «Pour peu que l’adminis-tration nous soutiennent et nous accompagne, puisque c’est elle qui nous met les bâtons dans les roues, les entreprises ivoiriennes doivent dépasser le cadre national pour être des champions en Afrique. C’est la mission que je me donne.» Soutient Monsieur DIAGOU.

Selon le Président DIAGOU, les entreprises ivoiriennes sont prêtent à ac-compagner l’émergence et ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’elles ne quittent pas le pays à la première secousse : Elles demeurent avec le pays et méritent donc le soutien du gouvernement.

En réponse, le Ministre de l’Industrie et des Mines a félicité le Président de la CGECI de même que le Conseil d’Administration et l’Assemblée Gé-nérale pour avoir reconduit M. Jean Kacou DIAGOU pour les deux pro-chaines années. «J’ai foi et je crois au secteur privé ivoirien, cette reconduc-tion est la reconnaissance de votre travail, le gouvernement de Côte d’Ivoire et avec à sa tête le Président Alassane OuATTARA est fier de votre œuvre et convaincu qu’on ira loin ensemble dans ce partenariat gagnant-gagnant », a soutenu le Ministre Jean Claude BROU. Il se félicitera de la cohésion au sein de la CGECI qui a permis le consensus autour de Monsieur DIAGOU. «C’est ce que le gouvernement attend et souhaite du secteur prive ivoirien». Toujours selon le Ministre, l’entrepreneuriat reste une préoccupation du gouvernement ivoirien, conscient qu’il faut faire d’avantage. Pour cela, un dialogue franc avec la CGECI sera incontournable

jean Kacou Diagou « Les entreprises ivoiriennes doivent dépasser le cadre national pour être des champions en Afrique. C’est la mission que je me donne »après sa reconduction pour deux ans et surtout l’adoption par l’assemblée Générale ordinaire, du rapport moral et financier, des comptes et le bilan, à l’unanimité avec quitus entier et sans réserve aux Administrateurs, le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a traduit sa reconnaissance à ses pairs.

diagou reconduit pour deux ans

▲ Les Administrateurs lors de l'Assemblée Générale ordinaire du 26 septembre 2014 à LA MAISON DE L'ENTREPRISE, siège social de la CGECI.

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39novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

L’A S S E M B L é E G é N é R A L E O R D I N A I R E | Zoom sur

L’ un des temps forts de l’As-semblée Générale Ordinaire de la CGECI qui s’est tenue le 26 Septembre 2014, a été la décoration des employés

de la CGECI. Au nombre de 10, ceux-ci ont été distingués pour le service qu’ils ont rendu à l’institution. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la For-mation Professionnelle, Dosso Moussa, qui a décoré les bénéficiaires, a par ailleurs invité le personnel de la CGECI à suivre l’exemple des récipiendaires. Le porte-parole de ces der-niers, M. Diallo, conseiller du Président DIA-GOU et secrétaire Exécutif de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO) a traduit la reconnaissance de ces pairs au ministre et au Président de la CGECI : « On ne peut suivre que quelqu’un qui a confiance en soi, en ces idées et qui sait tout mettre en œuvre pour les réaliser ; merci Mon-sieur le Président pour cette reconnaissance» dira-t-il à l’endroit de Monsieur DIAGOU. Quatre catégories de distinctions étaient au menu.

M. DIALLO Ousséïne, Conseiller du Président de la CGECI et Secré-taire Exécutif de la FOPAO, 39 ans de service, médaille Grand Or.

BEUGRE Dioké Richard, Directeur Administratif de la CGECI, 35 ans de service, médaille Grand Or.

ALLAH Konan Germain, Directeur des Services et Prestations aux Ad-hérents de la CGECI, 30 ans de service, mé-daille Petit Or.

KOUAKOU Adjoua Brigitte, Responsable Administration et Gestion des Adhérents, Assistante du Bureau du Conseil, 28 années de service, médaille Vermeil.

OUATTARA Lakoun, Directeur Général de la CGECI, 25 années de service, médaille Vermeil.

ZAGRE Babli Noël, Responsable de la reprographie de la CGECI, 20 années de service, médaille Argent.

LADOUYOU Sibahi Edouard, Responsable du Département "Social,Formation et Emploi" de la CGECI. 18 années de service, médaille Argent.

KONE Makoura, Assistante de Direction de la CGECI. 17 années de service, médaille Argent.

GOUEDAN Prosper Pascal, Directeur Financier de la CGECI, 17 années de service, médaille Argent.

SOUMAGNIN Philibert, Responsable des Ressources Humaines, 15 années de service, médaille Argent

La CGeCi honore son personnel

distinction

L’un des temps forts de l’assemblée Générale ordinaire de la CGeCi qui s’est tenue le 26 septembre 2014, a été la décoration des employés de la CGECI.

▲ Les récipiendaires Or et Vermeil encadré par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, dosso Moussa à l'extrême gauche et du Président de la CGECI, M. Jean Kacou dIAGou à l'extrême droite.

▲ Les récipiendaires Argent encadré par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, dosso Moussa à l'extrême gauche et du Président de la CGECI, M. Jean Kacou dIAGou à l'extrême droite.

▲ le Ministre dosso Moussa et M. dIALLo ouseine, conseiller du Président de la CGECI.

▲ Photo d'ensemble avec le Ministre de l'Industrie Jean Claude brou.

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40 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

S E N S I B I L I S AT I O NZoom sur |

La Confédération Générales de En-treprises de Côte d’Ivoire (CGECI) s’est associée à cette série d’initia-tives majeures qui traduisent l’ap-pui du secteur privé à la mise en œuvre de la stratégie nationale de

prévention de l’épidémie à Ebola pronée par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, pour en véhiculer la portée auprès des autres entreprises implantées en Côte d’Ivoire.

« Les institutions bancaires et financières ont un rôle primordial dans le développement de sociétés prospères et saines. A Standard Char-tered Bank, nous pensons qu’ en exerçant nos activités de façon efficiente, en accompagnant nos clients et parties prenantes et en investis-sant dans les marchés ou nous opérons, nous pouvons effectivement être une force du pro-grès . » affirme Anne-Edith Kouassigan, Directrice de la Communication et des Relations Extérieures.

Dans cette optique, la Banque a réuni les condi-tions optimales afin que chacun de ses em-ployés s’approprient les mesures de prévention à l’épidémie et soit en mesure de les relayer dans leur entourage proche au cours d’une

séance d’échanges animée, le 10 septembre 2014 par Dr. Oulai, médecin d’entreprise de la CGECI et M. Philibert Soumagnin, Directeur des Ressources Humaines.Dans cette même logique de mise en œuvre de son slogan « Here for people », le comité d’Hygiène et de Santé sur le lieu de travail de a invité une dizaine d’agents de la société Kleen Services, chargés de l’entretien de ses locaux, à

suivre une formation sur les méthodes d’entre-tien des locaux en période de risque épidémio-logique. « Cette formation fut également le lieu de rappeler aux agents concernés, leurs respon-sabilités individuelles et collectives, les valeurs d’engagement et de travail d’équipe. « Le métier évoluant fortement avec la modification de la règlementation d'hygiène et de sécurité, no-tamment en matière de produits utilisés, nous

standard Chartered bank et le Patronat de Côte d’ivoire jouent une partition commune face à ebola

eboLa

Forte de son slogan, Here for people, Standard Chartered bank Côte d’ivoire a consacré le mois de septembre à des activités d’in-formation et de sensibilisation à la ensibiliprévention de l’épidémie à Ebola à l’attention de son personnel, ses fournisseurs de service et de populations vulnérables.

▲ Mme Anne-Edith KouASSIGAN, Corporate Affairs, Brand & Marketing à Standard Chartered Bank - M. ouATA, Directeur de l'administration pénitentiaire - dr. ouLAI, medecin d'entreprise et M. SouMAGNIN philibert, Responsable des Ressources Humaines, représentant la CGECI à cette occasion.

▲ Photo de famille avec les agents de terrain

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41novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

S E N S I B I L I S AT I O N | Zoom sur

Le Forum CRANS MONTANA des Nouveaux Leaders du Futur est une communauté exceptionnelle de jeunes dé-cideurs de moins de 42 ans d’Afrique, du Monde Arabe, d’Europe Orientale, d’Asie Centrale, d’Amérique du sud et d’Extrême Orient, sélectionnés pour leur réussite profes-sionnelle et leur expérience du Leadership au sein d’entre-

prise et/ou de gouvernements. Ce prix remis par Madame Marie-Paule ROUDIL Représentante de l’UNESCO à l’UNION Européenne récompense son approche innovante de la communication en Côte d’Ivoire. Diplômée de l’Institut Supérieur de Communication et de Publicité de Paris, Sophia Daniel a débuté sa carrière en France dans des grands groupes tels que AXA, Randstad, Gras Savoye, etc. Ivoirienne de la diaspora, elle a voulu matérialiser son désir d’entreprendre dans son pays en créant l’agence SDC Communication à Abidjan. Convaincue que la communication en Afrique est plus que nécessaire à l’ère du numérique et de la mondiali-sation, elle propose à ses clients des solutions novatrices tout en étant adaptés aux spécificités ivoiriennes

La Côte d’ivoire à l’honneur nouveaux Leaders du futurs du crans montana

Sophia danieL, directrice associée de l’agence SdC Commu-nication a reçu, le jeudi 16 octobre dernier à Genève la distinction de « nouveaux Leaders du Futur » du Forum CRAns MOnTA-nA lors de la dernière convention de cet organisme mondial.

eboLa

▲ ▼ dr. ouLAI, medecin d'entreprise lors de sa présentation.

visons également à partager avec eux les valeurs de travail, excellence et performance, reconnues par notre Groupe, né-cessaires pour progresser et accéder à des emplois qui font appel à plus de technicité moyennant formation, puis plus de responsabilité moyennant expérience. » a indiqué Mme Kouassigan.

Enfin, souhaitant élargir son action à certaines populations dites vulnérables car n’ayant pas accès à l’information, dans le cadre de leur engagement sociétal, les membres du per-sonnel de la Banque se sont rendu à la Maison d’Arrêt Civil d’Abidjan (MACA), le 24 septembre. Les échanges qui ont suivi le chaleureux accueil de la délégation fait par le Direc-teur de l’administration pénitentiaire, M. OUATTARA Bakar ont permis de comprendre la précarité dans laquelle vivent les détenues ; précarité qui rend difficile l’adoption de com-portements hygiéniques et l’application de mesures de pré-vention du virus Ebola. En effet, « comment se prémunir contre ce virus lorsque vous êtes 21 personnes par cellule, dormant à deux sur un matelas d’une place, combiné à la présence massive de rats, des toilettes insuffisantes et sur-tout un manque criard de moyen pour s’acheter ne serait-ce qu’un savon ? » ont demandé en substance les détenues qui ont massivement assisté à cette rencontre et posé de nom-breuses questions.

La réponse à ces questions est un cri de cœur adressé à l’en-semble de la population ivoirienne en général et aux entre-prises en particulier. Ces dernières sont donc invitées à suivre l’exemple de la Standard Chartered Bank, dont le caractère pionnier de l’initiative a été salué par Monsieur Koné Hinclé-ban, régisseur de la MACA

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42 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

F É D É R A T I O N D E S O R G A N I S A T I O N S P A T R O N A L E S D ’ A F R I Q U E D E L ’ O U E S T

F E D E R A T I O N O F W E S T A F R I C A E M P L O Y E R S ’ A S S O C I A T I O N S

10-11 novembre

2014Abidjan

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43novemBRe 2014 #009 LA TRIBUNE DU PATRONAT

Ensemble, relevons le défi du meilleur !

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Tél.: +225 20 30 08 20/27 • Fax : +225 20 22 28 [email protected] • www.cgeci.org

F É D É R A T I O N D E S O R G A N I S A T I O N S P A T R O N A L E S D ’ A F R I Q U E D E L ’ O U E S T

F E D E R A T I O N O F W E S T A F R I C A E M P L O Y E R S ’ A S S O C I A T I O N S

10-11 novembre

2014Abidjan

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44 LA TRIBUNE DU PATRONAT #009 novemBRe 2014

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