La Tête dans les étoiles

Bordeaux, physiognomie de la pierre

Le Palais Rohan

Devenu archevêque deBordeaux en 1771,Ferdinand-MaximilienMériadec de Rohan entrepritla reconstruction complète duvieil archevêché qui dès leMoyen-Age occupait l'anglenord-ouest de la cathédrale.Des travaux de restaurationavaient été entrepris un siècle auparavantpar le cardinal François de Sourdis. Dès1771, ce fut à Joseph Etienne que futconfiée l'étude du palais et des lotisse-ments. La vente des terrains autour de l'ar-chevêché et les revenus du diocèse allaientaider à sa construction. Grâce à une inter-vention d'un adopté du Jugement, l'arche-vêque apprit qu'il s'agissait d'un synarque.Mécontent d'Etienne, l'archevêque le rem-plaça par Bonfin, architecte de la ville, quitermina les travaux avec l'entrepreneurPoirier. Alors que les frais de la constructionne cessaient de croître, l'archevêque futcontraint d'engager sa propre fortune. Illaissa sa place à Mgr Jérôme Champion deCicé dès 1781. Des rose+croix avaientobtenu son oreille, et sans qu'il n'adhère àquoi que se soit, ces derniers fondirent unefraternité basée sur la télépathie dansl'Hôpital pour les sourds et muets de Paris.Ils profitèrent de cette influence pour obtenirle droit de se réunir dans les sous-sols duPalais. Le palais fut enfin achevé vers1784.

Sur les deux côtés de la cour, des bâti-ments bas relient le corps de logis à unecolonnade. Malgré de nombreuses modifi-cations, l'intérieur du palais a conservé son

grand escalier d'honneur dessiné parBonfin, une suite de salons au rez-de-chaussée avec boiseries de tilleul sculp-tées par Cabirol et une salle à mangerdécorée de figures en trompe-l'œil parLacour et Beringazo. Deux décors, l'unpompéien, l'autre dans le goût de laRenaissance antiquisante, traduisent bienle raffinement des intérieurs bordelais decette époque.

En 1837, la mairie s'installa à l'intérieur,chassant les r+c dans la partie réservéeaux tableaux. En effet, à partir de 1801, leMusée des Beaux arts s'octroya les deuxailes arrière. La société des métamorpho-ses sophisiennes en fit son laboratoire.Cependant, le 7 décembre 1870, lessynarques déclenchèrent un feu dans lemusée, et une enquête provoqua leurdépart précipité. Ce n'est qu'en 1942 qu'ilspurent coloniser à nouveaux les caves dumusée.

La Société des Métamorphoses

SophisiennesConçue en 1350 pour tenter d'endiguer

la peste, comme beaucoup de fraternitésà cette époque, celle-ci a perduré, avecdes succès relatifs, et surtout beaucoup

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Charles Nancel Penard. Le fronton dumagasin représente le triangle typique del'architecture néoclassique, et figure d'uncôté le 10, et de l'autre le 12. Cependantlorsque Louothar entra en contact avec unpeintre de la fraternité, il chercha à lesdétruire. La lutte se termina par le décès deson simulacre et la faillite du magasin, quisert désormais d'entrepôt pour la fraternité.

Actuellement, la couverture de la fraternitéest une salle de remise en forme, le LordGym, et elle est reliée par un construct dis-simulé dans un hôtel, les Orangers, à unemaison de retraite, les Jardins d'Arcadie.Le complexe de remise en forme permetaux golden boys de se maintenir en forme.L'abonnement est hors de prix. La maisonde retraite drogue ses occupants, demanière à ce qu'ils soient heureux. Leconstruct leur pompe leur vie, et la renvoieaux riches clients de la salle de muscula-tion. Ainsi le roulement des personnesâgées est important et libère des lits, et del'autre côté, les riches clients rajeunissent.Le construct accumule aussi l'essencevitale dans des fioles, que la fraternitéoctroie aux autres r+c contre des faveurs.

Cette fraternité compte 8 membres, sépa-rés en deux groupes, sous l'autorité dedeux imperatores, qui s'entendent assezbien :- Didier Pescher, imperator.Champion de boxe poids plume, ceinturenoire de karaté, ce sportif a repris le clubde remise en forme à son précédant pro-priétaire en lui cassant tous les doigts unpar un. Il est implacable et détesté par tousles fratres. Il aime battre ses conquêtesféminines, et doit les faire taire ensuite.- Natalia Casteldi, imperator. Cetteblonde décolorée possède une plastiqueirréprochable, trop parfaite. Elle a en réalité76 ans, et a été obligée d'éliminer un deses cousins qui se montrait trop curieux.Elle dirige les Jardins d'Arcadie. Elle cou-che avec Didier, ce qui est sujet de fronce-ment de sourcils de la part de leurs supé-rieurs.- Stéphane Mignorat, frater, est pro-fesseur de stretching au club du Lord Gym.

d'échecs intéressants. Cette fraternité adepuis le début fondé sa liturgie sur uneMahatma immortelle fondue depuis long-temps dans le bloc adamantique, AshaVahishta. Orientée vers la branche ducorps, cette fraternité a toujours été activedepuis, mais, polymorphe, elle n'a jamaissuivi très longtemps les projets sur les-quels elle était engagée. En 1691 futcréée sur leur injonction l'académie royaledes beaux arts de Bordeaux. En 1709,après une expérience ratée de générationspontanée d'une créature issue d'untableau, et une altercation avec un adoptéde l'arcane du Soleil, Louothar,l'Académie fut fermée par les synarques.Mais la fraternité trouva d'autres masqueset s'adapta.

En 1832, lors de l'épidémie de choléra,ils mirent en pratiques les recherchesqu'ils avaient testées sur des prisonniersde la Révolution. L'homéopathie fit sespremiers progrès sous l'impulsion d'unrose+croix, le docteur Mabit, qui officia àl'Hôpital Saint André, puis à l'Hôtel Dieu,où les malades étaient plus dispensables.C'est ainsi qu'ils découvrirent que cetteépidémie était amplifiée par les mystes.Guidant des néphilims vers cette cha-pelle, ils récupérèrent l'artefact responsa-ble, la tête de Goya. Par la suite, ils s'enservirent pour réduire les effets des épi-démies, ou pour se débarrasser de leursennemis.

Pendant la seconde guerre mondiale,malgré leur discrétion, ils tentèrent d'ab-sorber l'énergie vitale du camp de transitde Bacalan, gardé par les nazis, et furentemprisonnés. La tête leur fut enlevée,mais ils parvinrent à se libérer et desrésistants interceptèrent le train qui l'en-voyait à Berlin. Depuis, la tête est introu-vable, mais une aquarelle la représentanta été découverte au marché aux pucesde Saint-Michel.

En 1982, Louothar s'incarna dans unquincaillier, qui acheta un magasin defournitures de bureau et d'arts plastiques,le Spectre Solaire, 10-12 rue du Docteur

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Gigantesque, il possède des muscles abominablement protubérants. Cependant, il nesait réellement pas les utiliser en cas de bagarre.- Christelle Limouzin, frater, seconde Casteldi dans la gestion de l'hospice. Ellesouffre d'une névrose maniaco-dépressive, et ne peut s'empêcher de classer et decompter toutes les informations. Elle possède un goût vestimentaire atroce.- Herbert Jurdant, frater, est le propriétaire de l'hôtel miteux, les Orangers. Il faittout son possible pour avoir l'air sale et décourage les clients qui voudraient une cham-bre.- Constantin Huriaque, frater, est un ingénieur électronique spécialisé dans lesmicrocircuits et les applications sur le corps humain. Il travaille dans un laboratoire,l'AAME, Atelier Aquitain de Microélectronique.- Mickaël Brensic, frater, est un professeur de chimiobiologie, spécialisé dans l'an-giogenèse, le processus qui génère des tumeurs à partir des vaisseaux sanguins. Il tra-vaille dans le laboratoire Angioworld, et présume que le pentacle néphilim est une sortede cancer mystique.- Louise Davendruck, frater, est bibliothécaire au Musée des Beaux arts deBordeaux. Elle possède les clefs qui lui permettent d'entrer dans la remise des œuvresnon exposées.

La fraternité recherche par tous ses moyens la tête de Goya.

blis. Seuls lesrêveurs hyp-notisés par lesArgouletsakashiquesont permis dele garderintact.

La Cour del'Ombrière fut le premier objectif des tem-pliers français une fois revenus àBordeaux, en 1452. En une vingtained'années, tous furent détruits, remis enstase ou renvoyés dans les akashas. Lepouvoir de la Justice et du Jugement nelaissa plus de place à l'Amoureux, qui neparvint pas à revenir sur scène avant ledébut du XIXe siècle. Compressée entreles akashas des r+c et ceux des synar-ques, la Cour d'Amor reste fragile. Et mal-gré certains sursauts, comme contre lafraternité des Kinémanautes Technicolorau début du siècle, les adoptés del'Amoureux doivent rester solidaires etdiscrets à Bordeaux.

La Cour d'Amor a donc décidé de s'ex-centrer de Bordeaux, et se réunit à

La Cour d’Amor de

l’Ombrière

La cour d'amor de l'Ombrière s'est consti-tuée sous le règne d'Aliénor d'Aquitaine.Constituée de troubadours et de réfugiéscathares, elle voulut refléter les règles de lachevalerie de la Table Ronde. Lors de sonâge d'or, au XIIIème siècle, elle généra dessœurs à Toulouse et à Poitiers, qui devin-rent bien plus puissantes qu'elle. Ses créa-teurs furent Cercamon, un pérégrin de l'en-tremonde, et Syrinx, un Archipoète del'Amoureux, qui partit sous d'autres cieux, àla recherche du temps sacré. Ce futCercamon qui resta aux côtés d'Aliénorpour propager les idées de l'Amoureux etentretenir la Cour d'Amor. Cependant, à soninsu, une faction se créa de rebellesmécontents, des mythologues capables despires bassesses pour ôter des songes mor-tels leur pouvoir : les Argoulets akashi-ques. Chassés par Cercamon, ils se vengè-rent en l'enfermant dans un akasha, gardépar des chimères draconiques. Aucunrêveur ne parvint à l'atteindre, et il ne putque rentrer dans sa stase, qu'il avait cachéauprès de lui. Au fil des siècles, son akashas'est étriqué, et ses geôliers se sont affai-

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Eglise Sainte Croix

Bouliac, sur l'autre rive, où ils ont durablement influencé la ville. Le Centre Léo Drouyn,fruit de l'initiative de Jean-Pierre Favroul et du Professeur Valentin Lacoste, est le centrede recherche de l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, dédié à l'étude des monu-ments du Moyen Age. Jean-Pierre Favroul est le simulacre de Daanor, un centaure,élève de Cercamon, qui dirige l'Association d'Amanieu de Bouliac. Valentin Lacoste,professeur d'histoire, est le simulacre d'Etéocle, un satyre. Les aspects architecturaux,la décoration sculptée ou peinte, les édifices sont analysés par les chercheurs du centre.Etudiants, de la maîtrise à la thèse, ou enseignants chercheurs s'efforcent d'éclaircirl'histoire de la réalisation de ces oeuvres et de replacer celles-ci dans le contexte de lacréation artistique de l'Europe médiévale. Le domaine géographique des investigationsdu centre s'étend à toute l'Europe méridionale, France du sud, Italie, Espagne. Tous lesans sont organisées les Médiévales de Bouliac, qui, par un clin d'œil ironique à l'histoire,se déroule précisément au moment où la première cour de l'Ombrière fut détruite, en1453. Une centaine de bénévoles, une dizaine d'associations médiévistes, présentent unspectacle représentant le Bouliac de l'époque. Une rencontre secrète entre Pey Berlandet Poton de Xaintrailles... 1453... La guerre de Cent Ans vient de se terminer, mais les"problèmes" du bon peuple ne sont pas pour autant résolus, et la paix reste fragile...C'est pourquoi Pey Berland a souhaité organiser une rencontre avec le Maréchal Potonde Xaintrailles dans la bonne ville de Bouliac; personnage influent, l'évêque de Bordeaux(qui fut curé de Bouliac) est l'homme de la situation. De tels entretiens peuvent cepen-dant se révéler "gênants" et devront donc rester secrets... Au cours du festival se rejoi-gnent plusieurs cours d'amor de France, de l'alcôve du Schisme Factice.

La Fraternité du Spectre de

l'EtoileCette fraternité date de 1690, date à

laquelle le Collège des élus Cohen sedéplaça à Plassac. En même temps, lesinstallations de la basilique Saint-Michelfurent désertées petit à petit. Pendant plusd'un siècle, cette fraternité s'est consacréeà la création de mensonges, de clubs et desociétés liées aux R+C mais sans en fairepartie. Puis elle surfa sur la vague du mes-mérisme, du spiritisme, et de la chasse auxfantômes.

Ce n'est qu'en 1878, à la création del'Observatoire, qu'elle changea complète-

Bâtie aux XIIe et XIIIe siècles, l'égliseSainte-Croix a vu son architecture profon-dément remaniée à la fin du XIXe siècle,ce qui a ôté toute propriété magique à sonarchitecture rose+croix. Heureusement,son superbe portail roman a été préservé.Il présente un décor particulièrement riche,dont les sculptures les plus étonnantessont celles qui symbolisent les châtimentsde deux des pêchés capitaux : la luxureest incarnée par une femme dont la poi-trine dénudée est dévorée par des ser-pents et des crapauds. Quant au châti-ment de l'avarice, il est symbolisé par unpersonnage portant, suspendue à soncou, une bourse dont les cordons sonttenus par un démon. Lorsque le portail estactivé par la tekhné adéquate, le portailindique quel est le pêché qui attire le plusla victime, en absorbant un peu de son kasoleil par la sculpture qui correspond.

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ment d'orientation pour s'intéresser à l'as-tronomie, à l'astrologie, et aux conjonctionsastrales. Elle fit partie des essais de mon-golfières. Intéressée par les travaux deFerdinand Arnodin sans savoir qu'il s'agis-sait d'un néphilim, cette fraternité choisit del'espionner de loin, pour lui voler ses tra-vaux. Ils ne purent que constater son échecaprès l'intervention des synarques. Maisavant que les templiers ne détruisentHakinas, les r+c parvinrent à le capturer, età enfermer son pentacle dans un constructcomprenant aussi son bâton. Ils obtinrentainsi une entrée vers son monde alchimi-que, qu'ils baptisèrent Mériadecko.

Cela leur permet de copier les inventionsstockées dans ce Bordeaux parallèle, pourles utiliser. Grâce à ces développementstechnologiques inattendus, ils parvinrent àconserver leur intégrité face aux acteursoccultes du XXème siècle sans problème,formant d'autres initiés. Leurs laboratoiresse développèrent jusqu'à pouvoir fournird'autres initiés aux fraternités de Bordeaux.Leurs " découvertes " ne furent cependantpas dévoilées au public : trop avancée endébut du siècle, elles sont devenues troplourdes et encombrantes, pour des effetssouvent devenus obsolètes. Afin de déve-lopper des prototypes s'inspirant de cestechnologies, ils ont été obligés d'acquérirun chenil de la SPA, et ils testent leursinventions rétrocybernétiques sur des ani-maux. Leur manque de ka soleil les rendsouvent fragiles. Ils possèdent encore uneentrée dans un chantier naval du côté duquai de Brazza, en face des ruines du Pontd'Hakinas. De plus, cette fraternité se réunità l'Observatoire.

- Jean Marie Portdevielle, imperator,astronome responsable de l'Observatoirede Bordeaux. 37 ans, catogan, lunettes desoleil. Ses yeux trop sensibles à la lumièredu jour lui permettent de voir la nuit et dediscerner le ka soleil (et donc les autrescréatures ésotériques par défaut).- Christian Vanoile, frater, fabricantde coques de bateaux à Aquitaine BoatServices. 42 ans, barbe grise et cheveuxlongs, yeux bleus clair. C'est le gardien de

la porte du monde d'Hakinas. Il détient lesconstructs permettant d'y aller et d'enrevenir.- Vanessa Bridienzo, frater, ingé-nieur à l'Atelier Aquitain de MicroElectronique. 32 ans, rousse avec destâches de rousseur. Elle s'inspire desinventions d'Hakinas pour les reproduiresur terre, mais sans leur composantearkhémique.- Julie Ogodale, frater, une noired'une vingtaine d'années, radioastronome.Elle passe son temps à étudier les pulsa-tions lumineuses pour y détecter l'arrivéedes voors, mais aussi des conjonctions.- Henri Charles Lamertume, frater,est champion du monde de voile en soli-taire. 39 ans, cheveux gris, buriné par lesoleil. Il reçoit régulièrement des subven-tions de la région pour ses bateaux terri-blement chers qu'il n'utilise qu'une fois.Mais c'est surtout le pilote de l'astronef del'Observatoire.

L'Observatoire de BordeauxL'Observatoire de Bordeaux a été fondé

par décret le 11 mars 1878. GeorgesRayet (1839-1906), astronome originairede Bordeaux et dont le nom est resté célè-bre (étoiles Wolf-Rayet), fut l'artisanmajeur de sa fondation en permettant laconcrétisation d'un projet souhaité à la foispar le gouvernement et par la municipalitéde Bordeaux. Les activités scientifiques del'observatoire ont longtemps été orientéesessentiellement vers la mécanique célesteet l'astrométrie, jusqu'aux annéessoixante-dix où a été introduite et dévelop-

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pée la radioastronomie. Les r+c ont identifié les signatures ondulatoires des conjonctionsastrologiques. Dans le but de les contrer, ils ont fabriqué dans les caves del'Observatoire un gigantesque construct, qui envoie des ondes inverses dans l'espace.Seule la région de Bordeaux évite les effets de ces conjonctions pour l'instant.Cependant, ces effets ont des répercutions inattendues, comme la libération proche de laGuivre, l'inversion du champ magique du tramway décidé par les synarques, qui estcontinuellement en panne, la naissance des effets dragons du Pont d'Aquitaine, ou lalibération accidentelle de quelques néphilims prisonniers de maisons stases. L'utilisationde leur construct nécessite heureusement une grande quantité de ka soleil.

Le site de Floirac abrite 7 instruments d'observation : 4 lunettes (dont une lunette méri-dienne toujours en activité), 1 télescope de 60 cm, 2 radiotélescopes. Des subventionsdu Ministère de la Culture et de la Région Aquitaine ont permis la rénovation des coupo-les et des instruments d'observation. Tous les instruments ont été recensés dans le cadrede l'inventaire du patrimoine astronomique national. La collection instrumentale est utili-sée pour des travaux en épistémologie et histoire des sciences, en témoignage de la pra-tique scientifique menée dans les observatoires au XIXe siècle. Le fleuron de la flottespatiale du XVIIIe siècle repose dans les caves de l'Observatoire, prêt à s'envoler parune grotte dans la falaise. Ce vieil engin peut voler, mais ce n'est pas sa première utilisa-tion. Les r+c continuent de s'en servir car il peut les emmener au-dessus de l'Océan pri-mordial.

du nom de ce quartier : Mériadeck (avec artdéco). Au XIXe siècle, à Mériadeck, desmaisons closes, cafés et bals animent cequartier cosmopolite. En 1955 a lieu le pro-jet d'aménagement du nouveau Mériadeck,avec sa galerie marchande, ses espacespublics, ses commerces et services deproximité, la Piscine Judaïque, la Patinoirerépondant aux besoins de ses habitants, etjouant un rôle essentiel. Les hôtels, lesadministrations - comme la Préfecture dePolice, le Conseil Général. Il existe certaine-ment une entrée clandestine dans le quar-tier de Mériadeck, car l'akasha déborde detemps en temps dans le quartier.

Mériadecko

(assez prégnant)

Origine : Parvenu au faîte de lavoie axiale des principes égarants,le nixe Hakinas décida de créer sondomaine élémentaire. Une fois celafait, son akasha, rempli de sesexpériences, il y mit aussi ses créa-tions alchimiques de spagyrie. Ne sesentant pas le courage de poursuivre savoie vers l'Agartha, il préféra laisser sasapience accessible à tous, et même auxmortels. Il mit donc en œuvre son pontarkhémique. Hélas, les synarques firentéchouer son projet, en manipulant lestempliers. De plus, il fut capturé par lesr+c, qui l'enfermèrent dans un construct.Ils lui volèrent aussi son bâton, qui servitde levier dans le processus permettantd'ouvrir la porte de l'akasha.

Lorsque les r+c virent le style architectu-ral de certains quartiers se rapprocher deleur akasha, ils décidèrent de le baptiser

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Décor : L'akasha est un assemblage urbain detours de verre et de béton aux formes exotiques,dans un mélange d'art déco et de contemporain,sur 4 à 5 niveaux. Il est presque impossible des'y retrouver, les rares plans qu'on y trouve sontlacunaires. Un vent froid serpente entre les pas-serelles de métal. Les immeubles sont tous fer-més, et le lieu est désert. Il y a plusieurs fontai-nes froides, et des bosquets d'arbres neurasthé-niques. Toutes les heures, les portes des immeu-bles s'ouvrent et laissent sortir une foule d'em-

ployés de bureau excités qui veulent manger, fumer, et discuter. Ils s'assemblent autourdes fontaines et parlent de leurs inventions qui vont changer le monde. C'est le seulmoment où les portes sont ouvertes et permettent aux visiteurs d'entrer dans les labora-toires. À l'intérieur, tout est immaculé, et des ingénieurs parcourent les couloirs à grandevitesse. Il y a aussi des ouvriers habillés de bleu, qui eux ne sortent jamais, et sont heu-reux de fabriquer toute sorte d'invention.

Dans les niveaux souterrains, les créations ratées sont accumulées. Aucune n'estdétruite. Celles qui sont intelligentes se sont rassemblées dans un village de déchetsmétalliques. Elles fomentent une révolte pour avoir le droit de libérer leurs collègues quitravaillent sans s'arrêter. Les r+c ont des bureaux là où ils ont des intérêts, au sommetdes tours. Ils y vont rarement, et n'ont pas vraiment d'influence sur le déroulement quoti-dien de l'akasha.

Portes : Une en face du Cours du Médoc, sur la rive droite, dans un hangard'Aquitaine Boat Service. L'autre dans un réduit d'entretien qui donne sur un escaliersouterrain de Mériadeck.

Enjeux : Les inventions d’Hakinas se retrouvent dans cet akasha, mais aussi toutescelles découvertes dans les environs par des scientifiques trop futuristes pour pouvoirappliquer leurs théories. L’énergie qui les fait fonctionner est le ka soleil de leurs utilisa-teurs. Il semblerait que d’une manière totalement imprévue, la narcose forcée d’Hakinasdéborde de son sceptre. Cetaines de ses inventions ont montré des signes d’intelligencequi tendraient à prouver qu’Hakinas est toujours présent, à travers toutes ces inventions.

Admirable illustration du style gothiqueflamboyant, la basilique Saint-Michelréserve quelques surprises. Tout commel'Eglise Sainte Croix, elle a longtemps abritéles rose+croix, mais ils ont aujourd'huidéserté les lieux. Couronné de coquillesSaint-Jacques, son portail nord rappelleque Bordeaux est située sur l'un des che-mins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Àl'opposé, la balustrade surplombant le por-tail sud offre des entrelacs en apparenceindéchiffrables. En s'armant de patience, lepromeneur peut y discerner l'inscription "Henry de Valois Ray ", le H de Henry étant

La Basilique Saint Michel

surmonté d'une couronne. Il s'agit en réa-lité d'un hommage au roi Henri II, dont leslibéralités ont permis l'achèvement del'édifice. Ces entrelacs cachent une for-mule alchimique du second cercle, l'am-bre lithique, placée là par un maçon ins-piré et facétieux de l'arcane du Jugement.

À l'intérieur, l'une des chapelles de laplus grande des églises paroissiales deBordeaux héberge une statue des plus pit-toresques : elle représente sainte Ursuleabritant sous son manteau protecteur une

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foule de figurines. Pour la plupart, ellesévoquent les 11 000 vierges qui, selon lalégende, accompagnaient la saintelorsqu'elle fut martyrisée par les Hunssous les murs de Cologne parce qu'ellerefusait de trahir sa foi. Mais l'on distingueaussi sous le manteau de la sainte unempereur, un roi, un pape, un cardinal etquelques évêques, dont la présence à sescôtés reste énigmatique. Cette statuecommémore l'élaboration finale d'unconstruct rose+croix, le manteau de lapetite ourse. Le rituel est assez ancien,car il a été découvert à Cologne lors del'invasion d'Attila. Le manteau ainsi crééprotège comme une amure 4/4 sansencombrement. Malheureusement pourles rose+croix, il leur a été dérobé parAelgamiel, qui le cacha dans les caveauxsouterrains du Puit de la Guivre du Mirail.

La Flèche de Saint-Michel, haute de 114mètres, est visitable en partie. Son esca-lier ne va que vers le haut, et il est barréavant d'arriver aux cloches. Au dessus duniveau des cloches se trouve l'ancien quaichimérique, accessible par un passage

secret. Il n'est solide que lors des grandesconjonctions d'air. Il a été fabriqué selon lemême principe que l'Eglise Saint-Michel deBraspart dans les Monts d'Arrée, par unecollaboration entre les templiers et les r+cde la Fraternité de Montuzet. Sous le rez-de-chaussée se trouvent 3 niveaux souter-rains, chacun possédant un souterrain qui ymène. Le plus profond est celui des wisi-goths, et contient les squelettes des gardesd'Ataulf. Il a été muré en 1575, et possèdeun passage secret qui mène à la Garonne,sous les quais. Il communique avec le sys-tème d'égouts romains, qui donne sur uneouverture vers l'Hadès. Le second contientles ossements des victimes de la peste, etdate de la construction du carney. Il pos-sède un passage secret qui mène au Puitdu Mirail, juste sous l'Hôtel Saint-Françoisdes templiers. Il communique aussi avecles égouts plus récents, et sent très fortl'orichalque (-2 à tous les jets des néphi-lims). Le premier sous-sol contient lescorps exhumés à la révolution, qui ressem-blent à des momies. Il possède un passagesecret qui donne juste en dessous de lafontaine du Marché neuf de la PlaceCanteloup, dans une cave, et il communi-que avec plusieurs autres caves, dont unedonne sur les égouts modernes.

Le Collège des Elus CohenInstallé à Bordeaux depuis le VIème siè-

cle, le collège de Sainte Croix se consa-cra aux études de l'esprit humain, aux pos-sessions et aux maladies mentales. Grâceaux reliques de Saint Momolin, ils parvin-rent à soigner ou provoquer des maladiesmentales, mais aussi à faire tomber unnéphilim définitivement en ombre, aprèsavoir rendu le simulacre fou. Ils s'étendirentpetit à petit dans la basilique Saint-Micheltoute proche dès qu'elle fut construite, etconstruisirent des quais pour des expédi-tions astrales au sommet de la flèche. Lecollège comptait plusieurs fraternités quis'occupaient de l'espace, de l'esprit et dutemps à travers la Gironde.

Mis à mal par l'arrivée des templiersanglais, les r+c de Bordeaux se firent plus

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discrets. À Plassac se trouvait une frater-nité, les Lazaristes de la Véritable Croix,implantée en Gironde depuis 735, date àlaquelle Charles Martel descendit vers lesud et les sarrasins. Les r+c de la branchedu corps, impliqué dans le schème visant àcréer un surhumain en la personne deCharlemagne, rencontrèrent leurs homolo-gues de l'Orient. Ils voulurent leur donnerleurs découvertes, mais furent détruits parles templiers. On découvrit à Plassac en1850 le trésor qu'ils laissèrent derrière eux.Cependant, les survivants organisèrent unenouvelle secte, en noyautant le couvent quise trouvait là. Quelques années plus tard,ils parvinrent à retrouver les informations deleurs camarades morts, en scrutant l'Eidos.Ils envoyèrent vers le nord les données àleurs frères qui purent mettre en œuvre lacréation de Charlemagne. Cependant, lesLazaristes étaient devenus aveugles pen-dant leur tâche. Mais cela n'arrêta pas lesmoines aveugles, qui continuèrent leurgarde aveugle et silencieuse, scrutantl'Eidos afin de ramener des informationsconfidentielles.

Un pèlerinage important s'organisa sur lechemin de Compostelle, impliquant la fra-ternité, sur le lieu de Notre Dame deMontuzet. Les marins de toute la Girondeen profitaient, et s'installaient naturellementà Bordeaux une fois riches. Cette organisa-tion de marins eut de plus en plus de poidsà Bordeaux, et fut lentement infiltrée pardes templiers et des synarques. C'est cetteorganisation, le roi de France et le Collègede Sainte Croix qui financèrent Saint-Michel. Aussi, lorsque le collège fut en dan-ger, après la Fronde de l'Ormée, ils décidè-rent de déménager à Plassac, dans leslocaux d'une fraternité qui avait pris beau-coup d'importance.

Ils laissèrent derrière eux deux fraternitésrecoupant leurs activités, et se concentrè-rent sur la gestion de leurs projets concer-nant l'esprit et les pouvoirs mentaux. En1759, un groupe de fratres envoyés par undes imperatores, sans l'appui de ses collè-gues, tenta de dérober un loa en stase auxtempliers, Ayizan. Le manque de soutien

leur fit cruellement défaut, et ils furent sui-vis jusqu'au collège par plusieurs néphi-lims. Péhébazat, Akhysphos, et Huon,accompagnés de plusieurs adoptés de lacompagnie de fer de la force, saccagèrentle collège et le sanctuaire de Saint Pierrede Montuzet. Des dizaines de frères mou-rurent, et laissèrent le collège exsangue.La destruction d'un construct qui pompaitle ka soleil d'Ayizan déclencha un tremble-ment de terre, qui détruisit en partie lecouvent. La fraternité des élus cohen, quivenait de naître, qui se concentrait sur l'in-filtration des franc-maçons, fut dépêchéepour prendre la relève. Pendant plus d'unsiècle, les r+c reconstruisirent patiemmentleur collège.

Ce n'est qu'en 1938 que le Collègeretrouvait sa splendeur passée, loin desregards. La Fraternité desKinémanautes Technicolor fut attaquéepar la Cour d'Amor de l'Ombrière justeaprès la guerre, et perdit la clef de sesakashas cinématographiques. Elle s'inté-gra alors au collège en 1960, lors de lafermeture de leur couverture qui n'étaitplus rentable, et qui ne leur fournissaitplus de sujets d'expérience. Depuis, leCollège cherche à récupérer la Clef deCristal, menant des expéditions coups depoing contre les évènements historiquescomme les Médiévales de Bouliac.

Les activités actuelles du Collège tour-nent autour ducontrôle mentalde masse. Leurcouverture est uncomplexe de sal-les de séminai-res incluses dansle vieux couvent,avec tout leconfort moderne.Les intervenantsfont leurs confé-rences dans dessalles allouées,avec du matériel

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dernier cri. Ce qu'ils ne savent pas, c'estque les rétroprojecteurs sont des récep-teurs de ka soleil, qui lisent dans lesesprits ouverts des spectateurs. Souvent,les maîtres de conférence sont des r+c,qui ont besoin de contrôler l'esprit d'unecinquantaine de personnes. Dans cet étatde disponibilité, non seulement leur espritest vidé, mais il est disponible pour l'hyp-notisme et le lavage de cerveau.

Le personnel du collège est très impor-tant puisqu'il sert d'antenne à toutel'Aquitaine. Il est composé des imperato-res de toutes les fraternités d'Aquitaine,mais qui se déplacent rarement, et d'unevingtaine de fratres dévoués. Voici lesplus importants :- Jean François Putivier, imperatorde la fraternité de la Rose Croix d'Or, estun notaire d'un cabinet bordelais. Il gèreles diverses sectes vaguement initiéesselon les rites r+c, mais qui participentaux mensonges, comme le Misraïm bor-delais, la loge écossaise de Gironde, Lasociété des rites initiatiques du parfaitcohen, la librairie Pégase, le centred'Informations Métapsychiques, l'Hommenouveau de Périgueux… - Armand Truinère de Lantelier,imperator de la fraternité de la Vigne deNoé. Cette fraternité tombée dans l'oubliavait pour schème de contrôler la régionet bientôt le monde, grâce à leur vin illumi-nant les fidèles lors de l'eucharistie et lesmettant en contact avec Sérapis.Cependant, avec les OGM, elle revient àl'honneur. Ils vont tenter d'introduire danscette vigne une partie du code génétiquede Jésus, et sont en rapport avec la clini-que Genesis.- Bernadette Galmidiou, imperatordu Cénacle de la Perle dorée, est la tréso-rière d'une coopérative d'ostréiculteurs deGujan-Mestras. Sous couvert du Lycée dela mer, les r+c tentent de fabriquer deshuîtres, qui concentrent le ka soleil dansdes perles.- Clément Tortignac, imperator de

la fraternité du sentier des planètes, est leresponsable d'une branche du CNRS, nonloin de Biscarrosse. Celle-ci contrôle unepiste d'essai des prototypes de soucoupesvolantes en plein cœur des Landes. Ils ycapturent des ar-kaïms nouveaux-nés, etles persuadent de faire partie d'une raced'extraterrestres, les bétans, qui luttentcontre une autre race, les végans (lesnéphilims).- Claire Germain, imperator de la fra-ternité Lux Slendor, est responsable del'Institut des Lasers et Plasma, situé àproximité du CEA CESTA, le centre seconcentrant sur la recherche des armesnucléaires françaises, dans la commune duBarp. Leur but est de fabriquer un laser enorbite autour de la terre, pouvant vitrifierles endroits sensibles. Bientôt, l'arrivée dulaser mégajoule les rendra encore pluspuissants.- Vincent Trivoltane, imperator de lafraternité des constellations, est le directeurdu conseil d'administration de la MutuelleMyriade, la plus importante d'Aquitaine. Ilsfournissent l'argent à toutes les autres fra-ternités dans le besoin.

Les Chevaliers magnétiques de

RaëlCe groupe d'adoles-

cents est un mensongerosecroix. Persuadésde faire partie d'unesociété secrète visantle développement desatlantes, et la rencon-tre avec des extrater-restres, ces jeunesgeeks sont entraînés àaffronter une race de mutants créée par legouvernement américain (les néphilims),dans le but d'affronter les gentils extrater-restres qui vont arriver (les enfants deRaél). Ils sont 5 :

- Martial Lascagne, étudiant enscience physique à Bordeaux 1, est untrekkie patenté. Il se déguise en monsieurSpock dès qu'il est seul. C'est difficile car

c'est un gros blond à lunettes de 20 ans. Il est vaguement considéré comme le chef. Iltrouve n'importe quoi sur le net à toute vitesse. Il possède assez de sens critique pour sedemander au juste en quoi Raél représente l'évolution de l'humanité.- Alexandre Lascagne, le petit frère du précédant, est un fan de Star Wars, etpasse un BAC scientifique. Il ressemble à son frère, des tâches de rousseur en plus, etune mèche de padawan. Il écoute la Cibi sur les bandes de la police, mais aussi sur lestrop hautes fréquences, pour tenter de capter les extraterrestres. Il croit dur comme ferdans les faux enseignements des r+c.- Moustapha Nedina est en première année de Science Po. Ami d'enfance deMartial, c'est aussi un fan absolu de Takeshi Kitano, et pour l'honorer, il s'entraîne aukendo 3 fois par semaine. Pragmatique, il considérait que ces histoires d'extraterrestresétaient de la foutaise, jusqu'à ce qu'il soit témoin d'une invocation d'armure de kabbale.Cela dit, il refuse de reconnaître qu'il est geek.- Samuel Brétecher est un étudiant en japonais à Bordeaux 3, mais on ne l'y voitpas beaucoup. Il préfère bosser au Macdo pour se payer la dernière playstation.Incollable sur Tekken ou Splinter Cell, il croit dur comme fer au mensonge r+c. Issu d'unefamille juive traditionnelle, il fait leur malheur, mais n'en a cure.- Karine Moulière est la petite amie de Moustapha. C'est une étudiante en langue,dans le même TD que Samuel. Elle reste sceptique sur leurs histoires bizarres, mais lesaime bien. Cependant ces derniers temps, elle ressent des sensations étranges, liées auvent. En effet, c'est devenue une ar kaïm de la maison des Poissons. Elle a peur de ledire à ses camarades, et d'être chassée.

Ces sympathiques blaireaux vont et viennent dans Bordeaux à la recherche d'évène-ments occultes. Ils ont compris que les néphilims sont très puissants en voyant Nahulacse débarrasser d'un templier. Ce qui leur fait beaucoup plus peur, c'est l'existence dessociétés secrètes. Ils se doutent désormais qu'ils sont surveillés en permanence et pren-nent des tas de précautions. En vérité, Jean François Putivier vient les voir une fois parsemaine, mais n'exerce pas plus sa surveillance sur eux, les prenant pour des incapa-bles.

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François Cabannes, le simulacre d'Huon,un adopté de l'arcane de la Force, vientd'ouvrir un bar à l'esprit pur rock : c'est leCrossroads, qui se trouve rue DuffourDubergier, près de la place Pey-Berland. Lepatron y voue un culte à tous ceux qui por-tent les cheveux longs et jouent de la gui-tare électrique, des Stones à Maiden, deKiss aux Strokes. Des concerts sont d'ail-leurs prévus dès les mois d'octobre et denovembre, soit dans la grande salle duhaut, aux allures très " pub anglais", soitdans la cave qui vient d'être réaménagée. Ilpossède de plus une boutique de piercingset de tatouages, ainsi que de sculptures,Percikopat, au 199, rue Sainte-Catherine.Les vendeurs mortels ne sont pas des pro-

Crossroadsfanes, etidentifientles néphi-lims rapide-ment. Tousles confrèresd'Huon sontmorts ousont partis àtravers lesans, mais lui

est toujours là.

HuonHuon a eu sa première incarnation dans

le sanctuaire du couchant, en Irlande. Il aété mis en stase pendant la secondeguerre de Mag Tured, et en a retiré une

haine profonde contre Lugh et ses sbires, qui l'avaient forcé à agir en détenant sa stase.Il revint pendant le règne de Charlemagne, et il affronta les templiers qui tentaient de lemanipuler, comme Amaury de la Tour de Rivier. Cependant, ce faisant, il dut tuer le filsde Charlemagne, ce qu'il ne lui pardonna pas. Aussi Huon partit dans une longue quêtede vengeance contre les sidhes, en souvenir de Mag Tured. C'est là qu'il rencontraObéron, avec qui il marchanda de la sapience, contre un geis. Huon est désormais inca-pable de toucher un sidhe, mais possède les talents d'un dracomaque. Il est resté long-temps à s'entraîner dans le Temps sacré, jusqu'à ce qu'un rêveur ne fasse son appari-tion, et qu'il puisse le suivre : William Shakespeare. C'est ainsi qu'il est rentré sur terre,en possédant l'esprit d'un autre rêveur. Revenu à Bordeaux en 1664, il fonda un grouped'adoptés d'Aldébaran. Il ne s'est jamais entendu avec Herensuge, le serpent basque,avec qui il se heurta plusieurs fois. En 1759, il les conduisit à la victoire lors de leuraffrontement contre les r+c du collège des élus cohens. Mais beaucoup moururent. C'estpendant la révolution qu'il affronta un sombre dragon, un frère sombre, qui le remit enstase, d'où il ne sortit qu'en 1986.

Actuellement, il habite au 20, rue Pedroni, où un griffon se détache au-dessus de laporte.

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Réalisé par Hubert Terrieux(Ouroboros)