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Affiches scientifiques — 2 e partie A211 tous les patients. La biopsie péritonéale a été réalisée dans 26 % des cas confirmant le diagnostic. Pour les autres cas, le diagnostic est retenu sur des arguments cliniques, paracliniques et évolutifs. D’autres localisations tuberculeuses étaient associées : intestinale (2 cas), ganglionnaire (2 cas), pleurale (1 cas), tubaire (1 cas) et ovarienne (1cas). Tous les patients ont rec ¸u une antibiothérapie antituberculeuse. L’évolution était favorable chez 90 % des patients. Conclusion.— La tuberculose péritonéale doit donc être évo- quée devant toute ascite lymphocytaire même en l’absence d’immunodépression, et conduire à une cœlioscopie. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.941 653 Miliaire tuberculeuse : expérience du service de pneumologie CHU de Setif à propos de 28 cas A. Marouani , A. Moumeni Pneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie Introduction.— La miliaire tuberculeuse est le résultat de la dissé- mination hématogène du BK. Elle représente 2,8 % des cas de tuberculose de toutes formes et 10% des TEP. L’objectif de notre travail.— Est de rapporter notre expérience sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique de 28 cas de miliaire présumée tuberculeuse. Patients et méthode.— Étude rétrospective de 28 cas âgés entre 14 et 74 ans, hospitalisés durant la période 2009—2010. Résultats.— La miliaire représentait 0,54 % de nos hospitalisations et 8,2 % des cas de tuberculose toute forme. On a pu poser le diagnostic bactériologique par le biais de la culture sur milieu spécifique dans 45 % des cas. Le taux de décès était de 11 %. Nous avons comparé nos résultats aux études de Biel, Munt, Gelb et Kim. Conclusion.— La miliaire tuberculeuse est une forme rare mais sévère de la tuberculose. Elle constitue une vraie urgence théra- peutique du fait du risque des complications neuromeningées. La lutte antituberculeuse est la base de prévention contre cette forme grave. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.942 654 La tuberculose urogénitale : à propos de 28 cas N. Ouboulmane a , S. Ait Batahar a , H. Serhane a , H. Sajiai a , L. Amro a , M. Ennezari b , A. Alaoui Yazidi a a FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc b CDTMR, Riad El Mokha, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose urogénitale est une localisation assez rare. Elle demeure grave en raison de l’atteinte souvent bilatérale menac ¸ant le sujet d’insuffisance rénale et du risque d’infertilité par obstruction de la voie séminale. But de l’étude.— Décrire le profil des malades suivis pour tubercu- lose urogénitale et évaluer sa prévalence. Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur 28 patients suivis au centre spécialisé de tuberculose de Marrakech de janvier 2009 à août 2011. Résultats.— Il s’agit de 16 femmes et 12 hommes avec une moyenne d’âge de 40,46 ans (22—56 ans). La prévalence de la tuberculose urogénitale est de 1,34 % par rapport à 2082 cas de tuberculose. L’antécédent de tuberculose était retrouvé dans 14%, le diabète dans 3 %, le tabagisme dans 39 % et le contage dans 25 %. Il s’agissait d’une tuberculose épididymaire dans 8 cas, de l’endomètre dans 6 cas, vésicale dans 5 cas, tubaire dans 4 cas, rénale dans 3 cas, urétrale dans 1 cas et de l’ovaire dans 1 cas. La confirmation diagnostique est obtenue dans 82 % des cas (95 % histologiquement et 5 % par la présence de BK dans les urines). Le régime 2RHZ/4RH a été préconisé dans 50 % des cas, 2RHZE/4RH dans 36 % des cas et 2SRHZE/1RHZE/5RHZ dans 14 % des cas. Le traitement chirurgical a été indiqué chez 3 patients (deux néphrectomies et une orchidec- tomie). L’évolution était bonne dans 96 % des cas, 4 % sont perdu de vue. Conclusion.— La tuberculose urogénitale est une pathologie grave par son évolution souvent latente. L’amélioration de son pronostic passe par la prévention et le diagnostic précoce. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.943 655 Les abandons de tuberculose et les facteurs associés C. Cojocaru , E. Cojocaru , T. Mihaescu « Gr. T. Popa », université de médecine et de pharm, Iasi, Roumanie Environ une troisième de tous les patients de tuberculose des pays de l’Union Européenne habitent en Roumanie. Dans ces conditions, une question importante est l’abandon du traitement. Objectif.— D’évaluer les principales caractéristiques des cas de tuberculose qui ont abandonné le traitement. Nous avions l’intention de souligner quelles sont les principales causes de ces cas dans notre comté. Méthodologie.— Il a été réalisé une étude rétrospective pour éva- luer les caractéristiques des cas de tuberculose, notifiés en 2010 à Iasi qui ont abandonné le traitement. Résultats.— En 2010, 38 de cas abandonné TB (3,8 %) ont été enre- gistrés. L’âge moyen des patients était de 47,8ans (20—76) qui ont vécu dans le secteur rural (57,9 %) étaient répandu. Au total, 60,5 % de patients ont été déclarés qu’ils sont au chômage et les services sociaux ont été le seul revenu. Les nouveaux cas sont en proportion de 57,9 % et 18,4 % sont après un autre abandon de traitement. Avant d’initier la phase de poursuite de traitement, 71,1 % des patients ont arrêté le traitement. Le diagnostic de tuberculose pul- monaire a été soutenu en 73,5 % de cas sur l’examen microscopique, alors que la culture des crachats a été positive dans 85,3 % de cas. Au total, 15,8 % de patients se sont déclarés sans-abri. Conclusion.— L’absence d’un emploi et un logement semblent être les facteurs les plus importants chez les patients qui abandonnent le traitement antituberculeux. Soit ils migrent à la recherche d’un emploi ou abandonner le traitement du manque d’un cadre juridique pour réglementer ces situations. Le phénomène est impor- tant parce qu’il est associé avec le jeune âge de ces patients et l’apparition de cas de résistance. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.944 656 La tuberculose ostéoarticulaire périphérique N. Ouboulmane a , H. Serhane a , H. Sajiai a , S. Ait Batahar a , G. Hamzaoui a , L. Amro a , M. Ennezari b , A. Alaoui Yazidi a a FMPM, laboratoire de recherche, Marrakech, Maroc b CDTMR, Riad-El -Mokha, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose peut toucher toutes les structures osseuses et articulaires de l’organisme. La tuberculose ostéoarticu- laire (TOA) représente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses et 11 à 15 % des tuberculoses extrapulmonaires. La tuberculose vertébrale représente la moitié des cas. Objectifs.— Décrire le profil des malades suivis pour TOA à Mar- rakech et évaluer sa prévalence. Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur 20 patients suivis au centre spécialisé de tuber- culose de Marrakech entre août 2009 et août 2011.

La tuberculose ostéoarticulaire périphérique

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Page 1: La tuberculose ostéoarticulaire périphérique

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tous les patients. La biopsie péritonéale a été réalisée dans 26 %des cas confirmant le diagnostic. Pour les autres cas, le diagnosticest retenu sur des arguments cliniques, paracliniques et évolutifs.D’autres localisations tuberculeuses étaient associées : intestinale(2 cas), ganglionnaire (2 cas), pleurale (1 cas), tubaire (1 cas) etovarienne (1 cas). Tous les patients ont recu une antibiothérapieantituberculeuse. L’évolution était favorable chez 90 % des patients.Conclusion.— La tuberculose péritonéale doit donc être évo-quée devant toute ascite lymphocytaire même en l’absenced’immunodépression, et conduire à une cœlioscopie.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.941

653Miliaire tuberculeuse : expérience du service depneumologie CHU de Setif à propos de 28 casA. Marouani , A. MoumeniPneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie

Introduction.— La miliaire tuberculeuse est le résultat de la dissé-mination hématogène du BK.Elle représente 2,8 % des cas de tuberculose de toutes formes et10 % des TEP.L’objectif de notre travail.— Est de rapporter notre expériencesur la prise en charge diagnostique et thérapeutique de 28 cas demiliaire présumée tuberculeuse.Patients et méthode.— Étude rétrospective de 28 cas âgés entre14 et 74 ans, hospitalisés durant la période 2009—2010.Résultats.— La miliaire représentait 0,54 % de nos hospitalisationset 8,2 % des cas de tuberculose toute forme.On a pu poser le diagnostic bactériologique par le biais de la culturesur milieu spécifique dans 45 % des cas. Le taux de décès était de11 %.Nous avons comparé nos résultats aux études de Biel, Munt, Gelb etKim.Conclusion.— La miliaire tuberculeuse est une forme rare maissévère de la tuberculose. Elle constitue une vraie urgence théra-peutique du fait du risque des complications neuromeningées.La lutte antituberculeuse est la base de prévention contre cetteforme grave.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.942

654La tuberculose urogénitale : à propos de 28 casN. Ouboulmane a, S. Ait Batahar a, H. Serhane a, H. Sajiai a,L. Amro a, M. Ennezari b, A. Alaoui Yazidi a

a FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Marocb CDTMR, Riad El Mokha, Marrakech, Maroc

Introduction.— La tuberculose urogénitale est une localisation assezrare. Elle demeure grave en raison de l’atteinte souvent bilatéralemenacant le sujet d’insuffisance rénale et du risque d’infertilité parobstruction de la voie séminale.But de l’étude.— Décrire le profil des malades suivis pour tubercu-lose urogénitale et évaluer sa prévalence.Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur 28 patients suivisau centre spécialisé de tuberculose de Marrakech de janvier 2009 àaoût 2011.Résultats.— Il s’agit de 16 femmes et 12 hommes avec une moyenned’âge de 40,46 ans (22—56 ans). La prévalence de la tuberculoseurogénitale est de 1,34 % par rapport à 2082 cas de tuberculose.L’antécédent de tuberculose était retrouvé dans 14 %, le diabète

dans 3 %, le tabagisme dans 39 % et le contage dans 25 %. Il s’agissaitd’une tuberculose épididymaire dans 8 cas, de l’endomètre dans6 cas, vésicale dans 5 cas, tubaire dans 4 cas, rénale dans 3 cas,urétrale dans 1 cas et de l’ovaire dans 1 cas. La confirmation

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iagnostique est obtenue dans 82 % des cas (95 % histologiquementt 5 % par la présence de BK dans les urines). Le régime 2RHZ/4RHété préconisé dans 50 % des cas, 2RHZE/4RH dans 36 % des cas et

SRHZE/1RHZE/5RHZ dans 14 % des cas. Le traitement chirurgical até indiqué chez 3 patients (deux néphrectomies et une orchidec-omie). L’évolution était bonne dans 96 % des cas, 4 % sont perdu deue.onclusion.— La tuberculose urogénitale est une pathologie gravear son évolution souvent latente. L’amélioration de son pronosticasse par la prévention et le diagnostic précoce.

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55es abandons de tuberculose et les facteursssociés. Cojocaru , E. Cojocaru , T. Mihaescu

« Gr. T. Popa », université de médecine et de pharm, Iasi,oumanie

nviron une troisième de tous les patients de tuberculose des payse l’Union Européenne habitent en Roumanie. Dans ces conditions,ne question importante est l’abandon du traitement.bjectif.— D’évaluer les principales caractéristiques des cas deuberculose qui ont abandonné le traitement.ous avions l’intention de souligner quelles sont les principalesauses de ces cas dans notre comté.éthodologie.— Il a été réalisé une étude rétrospective pour éva-

uer les caractéristiques des cas de tuberculose, notifiés en 2010 àasi qui ont abandonné le traitement.ésultats.— En 2010, 38 de cas abandonné TB (3,8 %) ont été enre-istrés. L’âge moyen des patients était de 47,8 ans (20—76) qui ontécu dans le secteur rural (57,9 %) étaient répandu. Au total, 60,5 %e patients ont été déclarés qu’ils sont au chômage et les servicesociaux ont été le seul revenu. Les nouveaux cas sont en proportione 57,9 % et 18,4 % sont après un autre abandon de traitement.vant d’initier la phase de poursuite de traitement, 71,1 % desatients ont arrêté le traitement. Le diagnostic de tuberculose pul-onaire a été soutenu en 73,5 % de cas sur l’examen microscopique,

lors que la culture des crachats a été positive dans 85,3 % de cas.u total, 15,8 % de patients se sont déclarés sans-abri.onclusion.— L’absence d’un emploi et un logement semblent être

es facteurs les plus importants chez les patients qui abandonnente traitement antituberculeux. Soit ils migrent à la recherche’un emploi ou abandonner le traitement du manque d’un cadreuridique pour réglementer ces situations. Le phénomène est impor-ant parce qu’il est associé avec le jeune âge de ces patients et’apparition de cas de résistance.

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56a tuberculose ostéoarticulaire périphérique. Ouboulmane a, H. Serhane a, H. Sajiai a, S. Ait Batahar a,. Hamzaoui a, L. Amro a, M. Ennezari b, A. Alaoui Yazidi a

FMPM, laboratoire de recherche, Marrakech, MarocCDTMR, Riad-El -Mokha, Marrakech, Maroc

ntroduction.— La tuberculose peut toucher toutes les structuressseuses et articulaires de l’organisme. La tuberculose ostéoarticu-aire (TOA) représente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses et 11 à5 % des tuberculoses extrapulmonaires. La tuberculose vertébraleeprésente la moitié des cas.

bjectifs.— Décrire le profil des malades suivis pour TOA à Mar-

akech et évaluer sa prévalence. Patients et méthodes.— Étudeétrospective sur 20 patients suivis au centre spécialisé de tuber-ulose de Marrakech entre août 2009 et août 2011.

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212 16e Congrès de pneumologie de la

ésultats.— Il s’agissait de 14 femmes et 6 hommes avec uneoyenne d’âge de 43,25 ans (14—58 ans). La prévalence de la loca-

isation ostéoarticulaire est de 1,22 % par rapport à 1629 cas deuberculose. Le contage tuberculeux a été retrouvé dans 25 %.a douleur était présente dans tous les cas, le gonflement arti-ulaire dans 60 % des cas, une impotence fonctionnelle dans 40 %es cas et des signes généraux dans 45 % des cas. I1 s’agissait de4 localisations articulaires et 6 localisations osseuses. L’arthriteuberculeuse intéresse le genou dans 4 cas, le coude dans 4 cas,e poignet dans 3 cas, la sacro-iliaque dans 2 cas et l’épaule danscas. L’ostéite tuberculeuse intéresse le calcanéum dans 2 cas, le

ternum dans 1 cas, le tibia dans 1 cas, le femur dans 1 cas et less du tarse dans 1 cas. La confirmation a été obtenue dans 80 % par’histologie. Le régime 2RHZ/4RH a été préconisé dans 80 % des cast 2SRHZ/7RH dans 20 % des cas. L’évolution était favorable chez5 % des cas, 5 % sont perdus de vue.onclusion.— La TOA pose un problème de santé par son polymor-hisme clinique. Le pronostic reste favorable si le diagnostic estrécoce et le traitement est bien conduit.

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57a tuberculose anale : à propos de 19 cas. Ouboulmane a, H. Sajiai a, S. Ait Batahar a, H. Serhane a,. Hamzaoui a, L. Maliki a, L. Amro a, M. Ennezari b,. Alaoui Yazidi a

FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, MarocCDTMR, Riad El-Mokha, Marrakech, Maroc

ntroduction.— Les localisations digestives représentent environ 1 %es cas de tuberculose extrapulmonaire. La localisation la plusréquente est la région iléo-cæcale alors que la localisation ano-érinéale est rare.ut de l’étude.— Décrire le profil des malades suivis pour tubercu-ose anale et évaluer sa prévalence.atériel et méthodes.— Étude rétrospective sur 19 patients suivisu centre spécialisé de tuberculose de Marrakech de janvier 2009 àoût 2011.ésultats.— Il s’agissait de 16 hommes et 3 femmes avec uneoyenne d’âge de 39,63 ans. La prévalence de la tuberculose anale

st de 0,91 % par rapport à 2082 cas de tuberculose. Le contage até retrouvé dans 31 % et le diabète dans 5 %. Aucun patient n’avaitn antécédent de tuberculose. La présentation clinique était unestule anale unique dans 84 % des cas et un abcès dans 16 % des cas.e délai moyen entre le début des symptômes et la consultationst de 10,31 mois. La confirmation diagnostique a été obtenue dans4 % des cas par l’histologie. Tous les patients ont été traités chi-urgicalement par mise à plat du trajet fistuleux et médicalementar le régime 2RHZ/4RH dans 79 % des cas et par 2RHZE/4RH dans1 % des cas. L’évolution était bonne dans tous les cas.onclusion.— Souvent méconnues, les fistules anales d’origineuberculeuse posent un problème diagnostique. L’aspect de lastule n’est pas toujours évocateur. Une analyse histologiquees pièces d’exérèse chirurgicale de trajet fistuleux s’impose au

oindre doute.

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

58al de Pott : à propos de 3 cas observés au servicee pneumophtisiologie, CHU de Sétif, Algérie. Moumeni , A. Marouani

Pneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie

ntroduction.— Le mal de pott est une spondylodyscite tuberculeuseouvent associée a une atteinte vertébrale pouvant se compliquere compression médullaire.bjectif.— Déterminer les aspects clinique, épidémiologique etvolutif sous traitement du mal de pott.atériel et méthode.— Nous rapportons 03 cas de malades hospita-

isés dans notre service.ésultats.— Trois femmes dont l’âge moyen est de 38 ans.e syndrome phtisiogène a été noté chez les 03 patientes, avec untat général altéré chez une femme.’examen de l’appareil locomoteur a révélé une limitation des mou-ements avec douleur des épineuses chez 02 malades.ur le plan neurologique, on retrouve un syndrome pyramidal chezne patiente.ux aires ganglionnaires, on retrouve des adénopathies périphé-iques chez une autre.a radiographie du thorax : un foyer parenchymateux dans tous lesas.a radiographie dorsale a révélé une scoliose dorsale et pincemente l’espace intervertébral D8-D9.a TDM thoracique a détecté en plus des lésions rachidiennes, desbcès épiduraux.DR à la tuberculine est positive dans tous les cas.es bacilloscopies des crachats : positives dans 2 cas.a ponction de l’abcès froid avec recherche de BK s’est avéréeositive l’examen direct et à la culture chez une malade.e traitement antituberculeux a été instauré chez les 3 malades.’évolution était favorable dans 2 cas et les complications neurolo-iques ont été retrouvées dans un cas.onclusion.— La spondylodiscite tuberculeuse est la plus fréquentees localisations osteo-articulaires, le diagnostic doit être précoceinsi que le traitement car le pronostic fonctionnel est le plus sou-ent mis en jeu.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.947

59uberculose pulmonaire et diabète. Hamdi , Z. Moatemri , C. Aichaouia , G. Laaribi , S. Daboussi ,. Hdiji , M. Khadraoui , R. Cheikh

Service de pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie

’association de la tuberculose pulmonaire et diabète est un véri-able problème de gestion thérapeutique. Nous avons étudié lesarticularités cliniques et radiologiques de la tuberculose pul-onaire chez les patients diabétiques, en réalisant une étude

étrospective portant sur 17 cas de tuberculose pulmonaire de pre-ière atteinte, colligés entre janvier 2003 et septembre 2011.

l s’agissait de 8 femmes et 9 hommes avec une moyenne d’âgee 53,3 ans (25 à 87 ans). Onze cas avaient un diabète non insuli-odépendant. Les symptômes sont dominés par la toux, la fièvret l’altération de l’état général. Une hyponatrémie sévère estotée chez 8 patients. Une lymphopénie est notée chez 4 malades.’imagerie objective des lésions étendues dans 3 cas et des opa-ités alvéolaires dans 2 cas. Une atteinte des bases est retrouvéehez 5 malades. Dix patients ont eu un déséquilibre de diabètet un seul a présenté une acidocétose diabétique nécessitant uneéanimation médicale. Le traitement antituberculeux était ins-

auré dans tous les cas avec une durée moyenne de 6,3 mois (6 à0 mois). Le délai moyen de négativation des bascilloscopies est de5 jours. Le passage sous insulinothérapie a été instauré chez tous