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CAHIER SPÉCIAL MERCREDI 03 DÉCEMBRE 2014 PARTENAIRE DE VOTRE CAHIER SPÉCIAL SANTÉ CAH N° 7 " Le journal qui prend soin de vous " DOSSIER © gpointstudio - Shutterstock BIEN-ÊTRE La sophrologie ou l’art de s’écouter CHAUD DEVANT, L’HIVER EST LÀ SIDA Prévention et prise en charge en Picardie APNÉES DU SOMMEIL Le CHU de Compiègne à la pointe

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CAH

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SPÉCIALMERCREDI 03 DÉCEMBRE 2014

PARTENAIREDE VOTRE CAHIERSPÉCIAL SANTÉ

CAH

N° 7 " Le journal qui prend soin de vous "

DOSSIER

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poin

tstu

dio

- Shutterstock

BIEN-ÊTRELa sophrologie ou l’art

de s’écouter

CHAUD DEVANT,L’HIVER EST LÀ

SIDAPrévention et prise

en charge en Picardie

APNÉES DU SOMMEILLe CHU de Compiègne

à la pointe

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉMERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014 COURRIER PICARD

Cahier spécial du Courrier picard n°22 437 du mercredi 3 décembre 2014. Ne peut être vendu séparément. Directeur de la publication : Gabriel d’HARCOURT Rédacteur en chef : David GUEVARTRéalisation & coordination : Daniel MURAZ Rédaction : Laëtitia DEPREZ, Kaltoume DOUROURI, Diane LA PHUNG, Agence Destination Santé Conception et création de la Une : studio PMP.

Courrier picard, 29, rue de la République, CS 41 021, 80010 Amiens Cedex 1. Imprimé à la Pilaterie, 59700 Marcq-en-Baroeul. Reproduction interdite sauf accord de l’éditeur.

Nous en sommes déjà au septième numéro de Ma santé en Picardie.Ce « journal qui prend soin de vous » a su trouver sa place au fil desquatre saisons. Parce que la santé de nos proches, la nôtre, est un despremiers sujets de préoccupation. Au moment de s’embrasser sous le gui, personne n’oubliera de com-

pléter ses vœux de bonneannée par un complice «etbonne santé, hein, c’est im-portant ça, la santé. »Ce numéro de l’hiver 2014joue son rôle : en complé-ment des informationsdiffusées tous les joursdans le Courrier picard, ilprend du recul et abordeles faits d’hiver sous unangle plus serein – dans

les magazines, on dit « zen ». Les virus de saison sont particulièrement soumis à la vigilance deslecteurs, comme le manque de sommeil. Mais on vous incite aussi àne pas négliger sa forme et tonifier votre cœur… sans doute pourqu’il soit prêt, le printemps venu, pour la saison des amours ? Unefaçon de répéter qu’une dose d’humour est recommandée, même etsurtout pour suivre l’actualité. Notre prescription pour l’hiver : la lecture quotidienne de votre jour-nal régional.

L’ÉDITORIAL DE DAVID GUÉVART

Faits d’hiver... MA SANTÉ DANS LA RÉGION

Médecins du sommeil : donner de l’airPAGE 4

Densité médicale : le défi picardPAGE 6

Bien vieillir : faire rimer seniors avec sportPAGE 6

Journée mondiale contre le SIDA : la difficile équation picardePAGE 8

... MON DOSSIER SANTÉ

Capital Santé : Chaud devant, l’hiver est làPAGES 10 ET 11

... ME SOIGNER

5 astuces pour se réchauffer en hiverPAGE 12

Monoxyde de carbone : des conseils pour éviter les risquesPAGE 12

Qualité de vie : moins de télé pour vivre plus longtempsPAGE 14

Bien être : la sophrologie pour connecter corps et espritPAGE 14

Santé publique : E-Cigarette, plus de risques que de bénéfices ?PAGE 14

Chirurgie esthétique : une addiction ?PAGE 15

Au moment des’embrasser sous le gui,personne n’oubliera de compléter ses voeuxde bonne année d’un« et bonne santé »

LE SOMMAIRE - DÉCEMBRE 2014- N°7

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Étrangement, au sein de l’Unitédu sommeil de Compiègne,dans l’Oise, on ne croise pas

beaucoup d’insomniaques. Siquelques patients sont suivis grâceà des thérapies cognitives et com-portementales dans une prise encharge à long terme, ce type de pa-thologie n’est pas le quotidien duCHU. Ici, les patients n’ont pasl’impression de mal dormir etpourtant, ils se plaignent de fa-tigue et de somnolence. La cause :des micro-éveils, en général im-perceptibles par le malade, quiempêchent le sommeil d’être ré-parateur ! Petite cause grands ef-fets… Les conséquences sur la viequotidienne peuvent être dévasta-trices : difficulté à se concentrerau travail, fatigue chronique, som-nolence au volant, chutes…

La difficulté de diagnostic, quidemande des moyens mais sur-tout des compétences transverses(ORL, Neurologie…), limite lenombre de sites capables deprendre en charge ces patients. AuCHU de Compiègne, l’Unité duSommeil existe depuis plus devingt ans et a été labellisée Centred’exploration du sommeil par laSociété française de recherche etde médecine du sommeil. Une re-connaissance des moyens mis enœuvre par le CHU pour traiter cespathologies, ce qui n’empêche pasle service, malgré ses consulta-tions possibles à la fois à Com-piègne et à Noyon, de crouler sousles demandes et de fixer des ren-dez-vous avec 6 mois d’attente.

L’apnée du sommeil en têteEn général, les patients sont

orientés vers l’Unité du sommeilpar leur spécialiste (ORL, endocri-nologue, cardiologue) ou par leurgénéraliste. Après avoir conscien-cieusement rempli un question-naire précis, l’épreuve ultime de lapose de diagnostic sera l’enregis-trement du sommeil. Certainsviendront se faire poser des cap-teurs reliés à un boîtier et pour-ront repartir dormir dans leur lit,tandis que les patients qui re-quièrent un enregistrement pluscomplet seront invités dans l’unedes deux chambres dédiées en hô-pital de nuit pour une polysomno-graphie (enregistrant les para-mètres respiratoires mais aussineurologiques et permettant derelever tous les stades de sommeilet d’éveil.) Des tableaux et desdonnées qui dans les deux caspourront être analysés pour repé-rer les caractéristiques d’apnéesdu sommeil ou de maladies asso-ciées.

Dans 20 % des cas, les causes sontneurologiques avec principale-

ment le syndrome des jambessans repos. Un besoin irrépressiblede bouger le soir et pendant la nuitau détriment du sommeil… Uneimpatience dans les jambes quipeut s’expliquer par des carencesen fer ou /et un déficit en dopa-mine, substance permettant latransmission de l’informationentre les neurones, dans la moelleépinière. Mais dans 80 % des cas,ce sont surtout des troubles respi-ratoires au cours de la nuit quiprovoquent ces micro-éveils. Lesfameuses apnées du sommeil dont

on entend de plus en plus parler(voir encadré ci-contre)…

Des traitements bien tolérésPour redonner du souffle à ces

patients, deux traitements sontactuellement possibles : l’orthèseou l’appareil à pression positive.

L’orthèse d’avancée mandibu-laire est un petit appareil dentairequi se glisse dans la bouchechaque soir et tire sur la mâchoireinférieure afin d’éviter la ferme-ture de la bouche. Principalementconseillée dans les cas les moins

sévères, elle demande de nom-breuses étapes de réglages et detests.

L’appareil à pression positive, quiressemble à un masque à oxygènerelié à une petite machine, insufflede l’air régulièrement par le nez etfait pression sur les parois de lagorge limitant sa fermeture. 80 %des patients s’adaptent très bien àce dispositif, le plus répandu (10fois plus que d’orthèses). D’autantqu’aujourd’hui, ces appareils sontsilencieux et intelligents, s’adap-tant automatiquement à la respi-

ration des gens. Avec sur la der-nière génération des possibilitésde télétransmission automatiquedes données, une sécurité supplé-mentaire pour pouvoir intervenirrapidement entre deux consulta-tions en cas d’anomalies. Mais celademandera d’abord la mise enplace de l’organisation adéquatepour collecter et analyser ces don-nées ! À titre d’exemple, 1 600 pa-tients sous appareil à pression po-sitive sont actuellement suivis parla CHU de Compiègne-Noyon. Unesomme monumentale de don-nées…

Dans sa forme actuelle, cette ma-chine, prise en charge par la sécu-rité sociale, reste la solution privi-légiée pour le traitement desapnées du sommeil. D’autant quela contrainte est faible face àl’amélioration immédiate dans lavie quotidienne du patient. Aprèsun an et plus, 75 % des patientscontinuent à mettre l’appareiltoutes les nuits. D’autant que c’estun plus pour la paix des ménagescar l’utilisation de cet appareil si-lencieux supprime les ronflementstrès souvent associés à cette pa-thologie ! Par contre, les per-sonnes qui ne supportent vrai-ment pas de dormir ainsi appa-reillés se tournent vers l’orthèse.

Dans tous les cas, lorsque desapnées du sommeil sont détectées,il est primordial de suivre un trai-tement car il est maintenant re-connu que cela augmente lesrisques cardiovasculaires (par ladécharge excessive d’adrénalineprovoquée par les apnées et lemanque d’oxygène), et accentue lerisque cérébral lié à l’absenced’oxygénation courte mais répétéeau cours des nuits. Une nouvellepreuve que le sommeil est un re-pos réparateur, essentiel pour l’es-prit comme pour le corps !

LAËTITIA DÉPREZ

TROUBLES RESPIRATOIRES

Médecins du sommeil : donner de l’airL’Unité du sommeil du CHU de Compiègne-Noyon aide ses patients à mieux dormir enleur redonnant du souffle, car le plus souvent des troubles respiratoires sont en cause.

Avant 70 ans, deux fois plus d’hommes que de femmes présentent des apnées du sommeil.

CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

▶ Quel est le profil d’un patient at-teint d’apnées du sommeil ? C’esten général un homme d’âgemoyen, entre 40 et 60 ans, souventen surpoids, qui ronfle et a dessymptômes d’hypertension arté-rielle. Avant 70 ans, nous avonsdeux fois plus d’hommes que defemmes qui présentent ce syn-drome, alors qu’après 70 ans, lamaladie touche indifféremmentles deux sexes.

▶ Combien de patients sont ac-cueillis par le CHU de Compiègne-Noyon ? Depuis deux ans, lesconsultations sont à peu prèsstables avec 780 enregistrementsdu sommeil suivis à Compiègne et180 à Noyon. Nous sommes aumaximum de nos capacités d’ac-cueil. Pourtant, les demandes sontde plus en plus nombreuses. Le dé-lai d’attente s’allonge forcément,même si nous faisons notre pos-sible pour identifier rapidementles urgences. Nous faisons passeren priorité les personnes cumulantdes facteurs à risques. Heureuse-ment, des spécialistes ORL et

d’autres services commencent às’équiper et à se former pour fairedes polygraphies ventilatoires (en-registrement de la respiration pen-dant le sommeil), ce qui pourraitpermettre une prise en charge plusdiversifiée.▶ Quels sont les risques liés auxapnées du sommeil ? Les per-sonnes atteintes de ce syndromeont deux fois plus d’hypertensionet risque des insuffisances corona-riennes. On constate 3 fois plusd’infarctus chez ces malades. Il estaussi prouvé qu’ils peuvent déve-lopper ou voir s’aggraver un dia-bète de type 2.

3 QUESTIONS À FRANCIS MARTIN

« Le surpoids : un facteur favorisant »DOCTEUR FRANCIS MARTIN, respon-sable de l’Unité du Sommeil duCHU de Compiègne-Noyon.

▶ L’apnée du sommeil se caracté-rise par de brefs et répétés arrêtsrespiratoires pendant la nuit. Lagorge s’obstrue par la langue et parle relâchement des muscles dupharynx lié au sommeil. Celaprovoque des micro-éveils quipermettent la reprise de la respira-tion. ▶ Nous ferions tous environ 5apnées par heure. À partir de 15apnées par heure, on détecte unsyndrome léger, de 15 à 25 lapathologie est modérée et de 25 à30 apnées par heure, on considèreque c’est une forme sévère de lamaladie.

À SAVOIR

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉ1283990900VD

L’ARS de Picardieveille et agit pourvotre santéL’Agence Régionale de Santé pilote

la politique de santé en Picardie. Elle

régule ainsi les 2,7 milliards d’euros

de crédits dédiés à la santé dans la ré-

gion. Ses compétences couvrent tous

les champs de la santé, principalement

la prévention, l’organisation des soins et

des prises en charges dans les secteurs

ambulatoire, hospitalier et médico-social,

la veille et la sécurité sanitaires.

Parmi ses principales activités, l’Agence

veille à la qualité des eaux de consom-

mation et de baignade, à la qualité des

prises en charge dans les hôpitaux, les

maisons de retraite, etc. Elle protège la

population des risques sanitaires (cani-

cule, épidémie...) ou environnementaux

(pollution industrielle...).

Premier fi nanceur de la prévention

en Picardie, elle oriente les principales

actions de prévention et de promotion

de la santé, en matière de nutrition, de

cancers, d’addictions… L’ARS cofi -

nance les structures d’accueil pour per-

sonnes âgées ou handicapées, autorise

l’implantation d’équipements lourds

(scanners, IRM...), détermine les acti-

vités pratiquées dans les hôpitaux.

Elle soutient aussi ces établissements,

fi nancièrement et en matière d’ingé-

nierie.

Dans une région en manque de méde-

cins, elle met en œuvre tous les moyens

dont elle dispose pour que les picards

aient accès dans les meilleures condi-

tions à une consultation en ville, à l’hôpital,

et à une structure d’urgence.

L’ARS de Picardie, labellisée AFAQ 26000 en matière de responsabilité sociétale

L’Agence agit pour préserver

les ressources naturelles,

humaines et fi nancières.

La responsabilité sociétale

(communément appelée RSE

ou RSO), est une démarche

volontaire dans laquelle les

entreprises privées et les or-

ganismes publics intègrent

les préoccupations environ-

nementales (la préservation

des ressources naturelles),

sociales (les ressources hu-

maines) et économiques (les

ressources fi nancières) dans

leurs activités et dans les re-

lations avec leurs partenaires.

Au quotidien, une démarche

RSO se traduit de diffé-

rentes manières : maîtriser la

consommation énergétique,

rendre la formation accessible

à tous les collaborateurs, ne

pas être discriminant, préve-

nir les risques professionnels,

respecter les budgets...

L’ARS de Picardie, un des

premiers organismes pu-

blics labellisés par l’Afnor

L’évaluation AFAQ 26000

porte sur tous les champs de

la responsabilité sociétale,

telle qu’elle est défi nie par

la norme internationale ISO

26000 : l’organisme prend-il

en compte l’impact de ses

activités et décisions sur la

société, en matière environ-

nementale, sociale et éco-

nomique ? Quels sont ses

pratiques et ses résultats ?

Comment y parvient-il ?

L’ISO 26000 est en effet une

norme de comportement :

elle incite non seulement à

l’amélioration continue en

matière de développement

durable, mais aussi à agir

de façon transparente, rede-

vable, en intégrant les intérêts

des parties prenantes, en

contribuant au développe-

ment local, etc.

L’ARS de Picardie, certifi ée ISO 9001 pour la veille sanitaire

L’émergence de nouveaux risques sanitaires, les

attentes de la population, les conséquences des

crises, nous incitent à rendre le

système de veille sanitaire plus

réactif et plus efÞ cace. L’ARS

de Picardie s’est engagée pour

cela dans une démarche qualité.

Elle a obtenu la norme AFAQ

ISO 9001 : 2008 délivrée par Afnor certiÞ cation.

>> rendez-vous sur www.ars.picardie.sante.fr

Abonnez-vous à ARS DIRECT,

la newsletter bimensuelle

de l’ARS de Picardie

L’ARS de Picardie, labellisée Diversité pour sa gestion des ressources humaines

L’ARS de Picardie s’est engagée dans

la lutte contre les discriminations et

dans la promotion de la diversité, qui

l’ont notamment conduit à obtenir

le label Diversité délivré par l’Afnor.

Tous les aspects de la politique de ressources

humaines sont examinés lors des audits : recrute-

ments, accueil, gestion des carrières, formations...

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

L’Insee Picardie a mené en parte-nariat avec l’Agence régionale deSanté (ARS) une étude sur la démo-graphie médicale. Même si l’accès àun généraliste demeure facile enPicardie, la situation pourrait êtreplus difficile dans les années à ve-nir. Aujourd’hui, deux tiers des Pi-cards ont un médecin généralistedans leur commune et 99 % ré-sident à moins de dix minutes d’uncabinet. Un Picard consulte son gé-néraliste une fois par trimestre,pour huit millions d’actes par an.

Situation critique d’ici 2020L’âge moyen des généralistes pi-

cards est de 54,4 ans. 41 % ont plusde 55 ans. « Afin de répondre auxremplacements des médecins âgés etaux besoins nouveaux générés par lacroissance démographique attendueet le vieillissement de la populationpicarde, près de 700 nouveaux géné-ralistes libéraux, soit la moitié de l’ef-fectif actuel, devront s’installer d’ici2020 », résume Yvonne Pérot, di-rectrice régionale de l’Insee Picar-die. À Amiens, le besoin potentielsera de 125 généralistes, soit untaux de renouvellement de 36,1 %,lorsqu’il est de 66 % à Laon ou Méru.

Pour lutter contre la démédicali-sation différentes mesures et dis-positifs sont d’ores et déjà mobili-sés. « Avec une moyenne de 77 méde-cins généralistes libéraux pour100 000 habitants, notre région estbien la dernière en matière de densitémédicale. Toutefois, il faut apporter

quelques nuances, car l’accès aux gé-néralistes reste facile en Picardie.Notre région se situe dans lamoyenne nationale lorsque l’on rap-porte la densité médicale à la struc-ture par âge de la population et doncaux besoins en soins », complèteChristian Dubosq, directeur del’ARS Picardie.

Pour de nouveaux médecinsLa question de l’attractivité des

territoires reste prédominante.Parmi les dispositifs mis en œuvrefigure le contrat d’engagement deservice public pour favoriser l’exer-

cice en zone démédicalisée : uneallocation de 1 200 ¤ brut par moispendant les études, en contrepartied’un engagement à s’installer dansces zones. Le budget annuel del’ARS est de 600 000 ¤. 41 contratsont été signés depuis 2010. Unautre dispositif intitulé PraticienTerritorial de Médecine Générale(PTMG) permet de faciliter l’instal-lation des jeunes généralistes dansles zones à l’offre médicale insuffi-sante. Le contrat PTMG offre, pen-dant 2 ans, un complément aux re-venus pour garantir un net men-suel de 3 640 ¤. Dernier projet en

date, entre l’ARS et le rectorat, unefilière d’excellence pour faciliterl’accès des jeunes picards auxétudes de médecine. « L’idée est dedonner l’égalité des chances pour quechacun puisse réussir la 1ère annéede médecine. Une sorte de prépa pu-blique ouverte à quelques dizainesd’élèves sélectionnés sur critères so-ciaux et d’excellence », expliqueYves Duchange, chef du projet, dé-légué territorial de l’Aisne à l’ARS.En pratique, les élèves pilotes deLaon ont déjà pu bénéficier d’unmodule de présentation et de deuxheures d’enseignement supplé-

mentaires en terminale afin des’initier à quelques notions et aurythme soutenu qui les attend. « Ils’agit aussi de donner envie à desjeunes qui n’auraient pas forcémenteu assez confiance en eux pour selancer dans ce type d’études. Quandon vient d’une cité ou de la cam-pagne, on doute parfois de ses capa-cités qui sont pourtant bien réelles. »Cette expérimentation devrait fairedes petits dans la région et mêmealler plus loin avec l’ambition à larentrée 2016 d’un module d’ac-compagnement renforcé post-bacpour une trentaine d’élèves en in-ternat bénéficiant de tutorat etd’enseignements spécifiques toutau long de la 1ére année de méde-cine. « C’est un parisur l’avenir. L’ex-périence montre qu’il est plus facilede garder un jeune médecin formé enPicardie lorsqu’il a ses attaches fami-liales et amicales ici… », conclutYves Duchange. Un exemple parmiles trente mesures mises en œuvrepar l’ARS de Picardie contre la dé-médicalisation.

KALTOUME DOUROURI

DÉMOGRAPHIE MÉDICALE

Le défi de la densité médicale picardeD’ici 2020, un médecin généraliste sur deux sera à remplacer en Picardie. Une régionqui se caractérise par la plus faible densité de médecins généralistes de France.

Le vieillissement de la population picarde va demander une plus grande prise en charge par les généralistes.

Moins de 15 % des seniors sont li-cenciés dans un club sportif, selonla mission des Études de l’observa-tion et des statistiques. Et pour-tant, le premier outil pour luttercontre le vieillissement pénalisantest l’activité physique ! Recom-mandé dans la prévention deschutes, des risques coronariens outout simplement contre la perte demobilité, le sport permet d’entre-tenir aussi bien le corps que l’es-prit… « Souvent les personnes deplus de 60 ans n’osent pas se lancerdans une activité physique parcequ’ils ont des problèmes de santé.Depuis 5 ans, avec notre programmeSENIORS SOYEZ SPORT, nous propo-

sons donc des ateliers adaptés et sé-curisés avec des éducateurs sportifsdiplômés qui prennent en comptel’âge mais aussi les pathologies oules suites d’opérations parexemple », explique Stéphane Le-cossois, directeur de l’UFOLEPSomme, à l’initiative du projet etépaulée par l’Agence régionale desanté (ARS), le Conseil régional, leConseil général, le CNDS (Centrenational pour le développementdu sport) et la caisse de retraiteAG2R la mondiale. Aujourd’hui,près de 200 personnes participentà une quinzaine d’ateliers hebdo-madaires répartis dans toute laSomme (Amiens, Abbeville, Ailly-

le-Haut-Clocher, Ailly-sur-Noye,Airaines, Boves, Flixecourt, Ga-maches, Harbonnières, Longueauet Doingt). Des séances multi-acti-vités qui enchaînent toute l’annéegym douce, tir à l’arc, sarbacane,step, marche nordique ou sportscollectifs… « La seule condition estd’avoir plus de 60 ans, notredoyenne a 84 ans ! Avec une cotisa-tion très raisonnable et un certificat

médical, chacun peut participerdans la bonne humeur à ces séanceset tisser du lien social tout en faisanttravailler son corps », continue Sté-phane Lecossois. Car une activitédouce mais régulière apporte denombreux bienfaits : préventiondes maladies cardiovasculaires,gestion du souffle, entretien desarticulations, souplesse, préserva-tion contre la décalcification, lutte

contre le mal de dos et le surpoids,préservation du tonus musculaireet maintien de l’équilibre… La listeest longue et non exhaustive. Au-tant de motivations pour se (re-)mettre au sport et avec ces ate-liers adaptés aucune excuse pour ycouper !

LAËTITIA DÉPREZ▶ Renseignements : UFOLEP Somme, 03 2252 49 16 ou [email protected]

BIEN VIEILLIR

Faire rimer seniorsavec sport !

Etirements doux sont au programme des ateliers « Seniors soyez sport ».

« Près de 700 nouveauxgénéralistes libéraux,soit la moitié de l’effectifactuel, devront s’installerd’ici 2020 »Yvonne Pérot (INSEE Picardie)

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉMERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014 COURRIER PICARD

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

La Picardie reste une région à forteprédominance rurale, où les po-pulations dites à risques comme

les hommes ayant des relationssexuelles avec les hommes ont moinsde lieux de rencontres type sauna.Cependant la fréquence des infec-tions reste supérieure à celle du Nord- Pas-de-Calais, puisque le nombre denouvelles infections VIH tourne au-tour de 56 par millions d’habitantscontre 49 dans le Pas-de-Calais »,analyse le professeur Jean-LucSchmit, Chef de service des patho-logies infectieuses et tropicales duCHU d'Amiens et président de laCoordination régionale de luttecontre le virus de l’immunodéfi-cience humaine (COREVIH).

Des dépistages trop tardifsAujourd’hui, si l’on vit et vieillit

avec le VIH, le dépistage tardif, quiagit sur l’affaiblissement des dé-fenses immunitaires, reste l’un despoints faibles de la région. Le projetinter-régional « Impress Health 2 »réalisé en Picardie (Oise et Somme)et dans le Kent (Angleterre) soute-nu par l’Union Européenne et portépar l’association AIDES, le CHUAmiens-Picardie, l’IREPS ainsi quedes partenaires anglais, s’est pen-ché sur les raisons des retardsconstatés entre la contamination etle diagnostic du VIH. « Il y a plu-sieurs choses qui font que les genstardent à se faire dépister. La pre-mière est une représentation du VIHdatée. Ensuite, il y a le sentiment dene pas être concerné puisque « c’estpour les jeunes et les gays ». Saufqu’en Picardie, et c’est encore plusvrai pour le Kent, la tranche d’âge decontamination c’est 35 / 50 ans. At-tention, cela ne veut pas dire qu’il n’ya pas d’intérêt pour les jeunes,puisque l’on remarque clairementque cette population est très conta-minée par les infections sexuelle-ment transmissibles, c’est donc l’oc-casion de faire aussi de la préventionsur ce sujet », indique Frédéric Lan-cel, délégué régional d’AIDES, asso-ciation de lutte contre le VIH et leshépatites virales.

Le projet Impress Health 2 donneaussi lieu depuis fin novembre àune action de formation des per-sonnels de soin par le CHU, unecampagne de communication rap-pelant l’intérêt de la préventionainsi qu’une possibilité de dépis-tage rapide dans les bars gays de larégion et des foyers d’héberge-ment. « Le but, c’est vraiment d’allerau-devant des gens et de proposer dudépistage rapide en accompagne-ment de ce que l’on fait déjà à savoirde la prévention et de la réduction desrisques. Le dépistage est un outil maisil faut aussi savoir adapter », insiste

Frédéric Lancel. Une adaptation quipasse sans doute par un messagequi colle aux sexualités et la propo-sition régulière par les médecinsgénéralistes d’un dépistage. Unequestion abordée dans le Plan na-tional de lutte contre le VIH 2010/2014 qui proposait aux généralistesde tester au moins une fois l’en-semble de leur patientèle. Un floptotal selon le professeur Jean-LucSchmit : « En moyenne il y a 90 nou-velles infections par an en Picardie,les médecins ne sont donc que très ra-rement confrontés à cette pathologie.Une méconnaissance des éventuelsfacteurs de risques ou la non re-cherche de facteurs de risques sontdes freins au dépistage précoce. Etpuis en reprenant l’histoire d’unepersonne infectée, on se rend égale-ment souvent compte qu’il y a dessignes qui n’ont pas été reconnus ».

Les dépistages sont aujourd’huiaccessibles dans des centres ano-nymes et gratuits, les centres hos-pitaliers, mais aussi au sein d’AIDESqui propose des tests rapides àorientation de diagnostic (TROD).En cas de résultat positif, la prise encharge est alors immédiate.

Si l’accueil de la séropositivité estdifférente en fonction des patients,les médecins mettent l’accent surle bénéfice des traitements, aveclesquels on peut vivre normale-ment. « Avec la prise de comprimésjournalière (entre 1 et 4 prises parjour à vie) il y a une dimension psy-chologique que l’on ne peut pas nier,mais au point de vue somatique leschoses doivent bien se passer avec lemoins d’effets secondaires pos-

sibles », indique le praticien.Cependant, la dimension sociale

du VIH s’impose comme un véri-table enjeu, une facette trop peumise en avant selon le délégué ré-gional d’AIDES qui regrette que« l’hospitalier ait pris la main surl’éducation thérapeutique », arguantau passage que le laps de temps de6 mois qui sépare chaque rencontreentre patients et soignants ne per-met pas d’aborder sereinement lesquestions liées à la qualité de vie.« C’est bien l’observance, mais cen’est pas assez. Nous sommes aussisur les problèmes de sérophobie, oucomment avoir une sexualité épa-nouie par exemple... », note FrédéricLancel dont l’association proposedes week-ends d’actions santé quiabordent ces questions.

Un suivi moral aussi...Un problème rencontré par Ka-

rine, séropositive depuis deux ans.« Quand on se retrouve avec le ver-dict, préparée ou non, c’est violent.Ça remet tout en cause parce quemême si on nous explique qu’avec lestraitements ça va aller, il y a tout lereste. La vie en société, le rapport auxautres. Quand il faut expliquer qu’onest séropositif, c’est toujours compli-qué, raconte la jeune trentenaire.Avec les médecins, il faut avoir le cou-rage de se lancer, demander si onpourra avoir des enfants parexemple. Les soignants, psychologueset autres, sont attentifs à mes de-mandes, mais le risque c’est de s’iso-ler. On n’est pas tout le temps à l’hôpi-tal et entre les rendez-vous, il faut un

peu se débrouiller avec nos ques-tions. »

Du côté du COREVIH (constituéaussi bien de professionnels desanté que d’associations et quicompte quatre groupes de travail- prévention & dépistage, qualitéde vie, virus & épidémiologie etprocréation), l’éducation théra-peutique est cependant prise trèsau sérieux. « L’activité est menée pardes soignants formés mais la compo-sante associative doit intervenir dansla co-construction du programme. Lapersonnalisation des relations entreles patients et des membres del’équipe soignante est réelle, il y a unvrai suivi sur les côtés extra médi-caux », déclare le professeur Schmittout en admettant que certains mé-decins sont peu sensibilisés à cetype de démarche et qu’il existeune contrainte de temps. « Entre lesrendez-vous à l’hôpital, il est impor-tant que les patients puissent se tour-ner vers les associations. Les actionsd’AIDES sont tout à fait légitimes etnous leur adressons d’ailleurs les pa-tients. Mais il y a ici un accompagne-ment social institutionnalisé avec destravailleurs sociaux et des psycho-logues ainsi qu’un côté plus informelavec des personnes qui sont chargéesde parler et d’écouter ».

Une prise en charge qui n’est pasforcément équivalente sur l’en-semble du territoire puisque le ser-vice régional des maladies infec-tieuses n’existant pas en Picardiedans les années 80, les médecinsont construit années après annéesleurs propres files actives sur desvilles comme Creil, Compiègne,

Beauvais, Abbeville ou Amiens. « Leproblème de cette décentralisationc’est qu’il n’y a pas de grosse file ac-tive, donc pas de moyens en termesde personnel pour assurer ce suivinon médical. En Picardie il n’y a quetrois programmes d’éducation théra-peutique et il y a encore des patientssuivis dans des hôpitaux de la régionqui n’ont pas accès à ce service »,conclut Jean-Luc Schmit.

DIANE LA PHUNG

JOURNEE MONDIALE CONTRE LE SIDA

VIH, la difficile équation picardeSi la Picardie est l’une des régions les moins touchées par le VIH avec 1 300 patientssuivis en 2013, elle doit faire face à une inégalité de prise en charge extra-médicale

L’EXPERT

L’Agence régionale de santé Picar-die, chargée de la mise en œuvre dela politique de santé nationale, lanceune nouvelle campagne de sensibi-lisation autour du préservatif. Carc’est actuellement le moyen le plusefficace pour lutter à la fois contre leVIH et les IST (Infections sexuelle-ment transmissibles). L’établissement public continue parailleurs de financer un travail deprévention fait par des associationsauprès des populations dites àrisques – Hommes ayant des rela-tions avec des hommes, migrants,prostituées, ou personnes en situa-tion de précarité - et entretient desliens étroits avec le COREVIH ainsiqu’avec les Centres d’information dedépistage et de diagnostic des in-fections sexuellement transmis-sibles (CIDDIST) et les Centres de dé-pistage anonymes et gratuits (CDAG).Des actions sont également menéesdans les écoles et en dehors. Nousessayons de nous adresser aussibien aux populations ciblées qu’à unpublic plus général avec des actionshors les murs. L’idée c’est vraimentd’aller au-devant des gens. Il estvrai que les moyens sont limités,mais les IST et le VIH restent desproblèmes de santé publique. Lalutte contre ces pathologies de-meure une de nos priorités. Un nou-veau plan national de lutte contre leVIH est actuellement en cours d’écri-ture. Si peu d’informations ont filtré,on sait simplement que l’utilisationdes TROD (test de dépistage rapide)sera développée et que le CIDDIST etCDAG fusionneront au 1er janvier2016. Une demande faite depuis septans par les acteurs de terrain.

CHARLINECAPELChargée de mission àl’ARS Picardie.

« L’ARS Picardie nebaisse pas la garde »

▶ 1 302 patients étaient suivis enPicardie au 31 janvier 2013, dansl’un des huit centres du territoire(Abbeville, Amiens, Beauvais, Creil,Compiègne, Laon, Saint Quentin,Soissons). ▶ 25 % des personnes vivantavec le VIH et résidant dans larégion seraient accompagnées endehors de celle-ci, portant à 1 600environ le nombre de personnesséropositives. ▶ 644 patients sont dénombrésdans l’Oise, département picard leplus touché.▶ 451 patients sont recensés dansla Somme et 207 dans l’Aisne. ▶ 35 ans, c’est l’âge moyen de ladétection du VIH dans la région.▶ 24,3 % des patients accompa-gnés sont des hommes ayant desrelations sexuelles avec deshommes (HSH englobant homo-sexuels et bisexuels). Majoritaire-ment, les porteurs du virus sontdonc des hommes hétérosexuels.

À SAVOIR

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

1 SE PROTÉGER DES PIEDS À LA TÊTE L’hi-ver ne réussit pas à notre peau,surtout celle du visage, la partie

la plus exposée du corps ! Avec lefroid la peau tiraille, rougit, dé-mange, s’assèche… Crèmes onc-tueuses spécial peaux sèches etbaumes anti-froid sont vos alliés.Vous les trouverez en pharmacieou parapharmacie, et même engrandes surfaces. Des marquescomme A-derma, Avène, Klorane,la Roche-Posay, Mixa, Neutrogena,Nivea et Nuxe auront forcément leproduit qui vous conviendra. Évi-tez en revanche les parfums : lelait qui s’accorde à votre parfumhabituel est très glamour par tem-pératures clémentes… mais n’aplus grand intérêt pour une hydra-tation efficace. Et pour le reste ducorps ? Une crème hydratanteaprès chaque douche vous assure-ra plus de confort. Pour les mains,une crème adaptée, chaque soiravant le coucher, favorise l’hydra-tation. Soignez aussi vos ongles etleur pourtour, avec de l’huiled’amande douce par exemple – ou,moins cher mais plus… parfumé,de l’huile d’olive ! Enfin, vos piedsméritent un petit détour par lacase pédicure, pour en enlever lescallosités. Nourrissez aussi votrepeau de l’intérieur ! Comme toutorgane, la peau a besoin de nutri-ments spécifiques. Une alimenta-tion riche en vitamine A (présentedans le beurre et les abricots secspar exemple) et en oméga 3 (desacides gras présents dans l’huile decolza, entre autres) permet de lanourrir. Et bien sûr, buvez (del’eau…) : ce n’est pas parce qu’ilfait froid que vous n’avez pas be-soin de vous hydrater ! Dernierconseil : évitez les soins agressifs.Limitez l’usage du savon et lesbains prolongés, ils dessèchent lapeau. Évitez les gommages fré-quents, les masques à l’argile –utiles en été, mais pas en saisonfroide – et les exfoliants. Et si vousutilisez un traitement anti-âge quirend votre peau plus sèche, n’hési-tez pas à appliquer, par-dessus,une crème hydratante ! Et contrai-rement aux idées reçues, le froidn’empêche pas les coups de soleil.Encore moins en montagne ! Plusvous montez en altitude, plus les

UV sont dangereux pour votrepeau et vos yeux (la proportion derayons UV augmente de 10 % àchaque palier de 1 000 mètres).Gardez vos lunettes de soleil leplus longtemps possible au fil de lajournée afin d’éviter le risque depicotement ou de brûlure desyeux. Invisibles et indolores, lesUV peuvent provoquer des lésionsdouloureuses au contact de la ré-tine. Ou encore l’ophtalmie desneiges, soit un coup de soleil surl’œil (photokératite) sans parler del’accélération du vieillissement del’œil favorisant le développementde la cataracte ou de la dégénéres-cence maculaire liée à l’âge (DM-LA)…

2 GARE AUX ENGELURES Elles sur-viennent dans les périodes defroid humide et concernent

surtout l’enfant et l’adolescent,mais également les femmes. Lesengelures touchent essentielle-ment les doigts, les orteils, lesoreilles, les joues ou le nez. Et pourque la fête soit complète, ellespeuvent se compliquer de cre-vasses ou de petites bulles sen-sibles. Selon l’Union française pourla Santé du Pied (UFSP), « les enge-lures se présentent sous forme detaches rouges ou violacées etdonnent des douleurs à type debrûlures ou de démangeaisons im-portantes. » Le froid et l’humidité

vont provoquer à la fois une com-pression des petites artères et unedilatation des petites veines. C’estcette combinaison qui va se trou-ver à l’origine des engelures. Com-ment s’en protéger ? Évitez bienentendu de vous exposer au froidhumide, et de laver vos mains àl’eau froide. De bons gants, debonnes chaussettes et des chaus-sures pas trop serrées vous proté-geront. Pas trop serrées en effet,pour ne pas gêner la circulation dusang. Enfin il est recommandé demasser chaque jour les zones àrisque. Trop tard : vous avez desengelures. Des pommades à la vi-tamine A ou avec des corticoïdes –uniquement sur avis médical dansce dernier cas – pourront hâter laguérison. Demandez conseil àvotre pharmacien. Si vous fumez,c’est vraiment l’occasion ou jamaisd’arrêter. Le tabac en effet, favorisela vasoconstriction et donc l’enge-lure. Vous pouvez aussi réchaufferprogressivement la partie atteinteen la plongeant alternativementdans de l’eau (pas trop) chaude et(pas trop) froide, pour stimuler lacirculation.

3 BOOSTEZ VOTRE MORAL Comme 4Français sur 5, le ciel gris, lesjournées raccourcies et le re-

tour des températures froides vousdonnent le cafard ? Votre orga-nisme a simplement du mal às’adapter au changement de sai-son. Pour se rebooster vous pouvezstimuler votre plexus solaire afinde dénouer les tensions et relancerl’énergie dans tout votre orga-nisme. Allongez-vous sur le dos,fermez les yeux et massez votreplexus solaire en faisant des petitscercles avec la pulpe des doigts.Pour optimiser l’effet bien-être decet automassage, utilisez un mé-

lange composé de 30 ml d’huiled’amande douce et de 10 gouttesd’huile essentielle de Petit GrainBigarade. Second conseil : aug-mentez vos apports en oméga 3afin de réguler votre humeur et deralentir votre production de corti-sol (hormone du stress). Pourmettre de la bonne humeur au me-nu, consommez plusieurs fois parsemaine des poissons dits « gras »(saumon, thon), des algues, descrustacés, des mollusques, desnoix ou encore de l’huile de colzaou de lin. Et en complément, siro-tez des tisanes réconfortantes. Auréveil et à midi, buvez une infusionà base de rhodiole (rhodiola ro-sea). Comme toutes les plantesdites « adaptogènes », elle aide l’or-ganisme à s’adapter aux situations

de stress. Enfin, traquez lemoindre rayon de soleil. La lu-mière du soleil agit directementsur l’hypothalamus, cette partie ducerveau qui régit les sécrétionshormonales et contrôle l’appétit, lalibido, le sommeil, l’humeur,l’énergie… Voilà pourquoi lesbaisses de forme et de moral sontplus fréquentes à la mauvaise sai-son. La solution ? Multiplier les pe-tites occasions d’être en plein air :déjeunez en terrasse, lisez sur lebalcon ou dans un parc, jardinez…Mais si comme 1 Français sur 10vous souffrez de troubles affectifssaisonniers, c’est-à-dire d’une dé-prime qui dure tout l’hiver, parlez-en à votre médecin. Il pourra vousprescrire des séances de lumino-thérapie.

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Chaud devant,l’hiver est là !Pour tenir le coup et éviter d’attraper le premiervirus qui passe, voici quelques conseils qui vouspermettront de vous prémunir des risques les pluscourants que nous apporte le vent d’hiver…

Se préserver du froid de l’hiver est essentiel pour notre corps mais aussi pour notre moral © gpointstudio - Shut

La saison passée, l’Institut de Veillesanitaire (InVS) a recensé 661 casgraves de grippe ayant demandéune admission en services deréanimation.

Faire du gras contre le froid : mauvaise pioche !Halte aux idées reçues, une petite couche de graisse ne protège pas dufroid à l’approche de l’hiver… Ce qui compte, c’est la surface du corps. Carc’est par la peau que se font les échanges de chaleur. Un vrai maigre aurasans doute un peu plus froid qu’un individu de poids normal, car il produitmoins de chaleur : son métabolisme est diminué, et sa température cen-trale également. Mais trop de gras n’est pas bon non plus : dans un tissuengorgé par la graisse, la circulation sanguine est en effet moins efficace.

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4 PRÉSERVEZ-VOUS DES VIRUS En hi-ver, nous vivons dans des es-paces fermés propices à la

contagion, mais en plus notre sys-tème immunitaire est affaibli, cequi nous rend beaucoup plus vul-nérables. Rhinopharyngites, an-gines, laryngites, gastro-entéritesou simple rhume, les virus de l’hi-ver se transmettent très rapide-ment ! Une seule défense : lesgestes barrières comme le lavagedes mains plusieurs fois dans lajournée, après s’être mouché, avoirtoussé ou éternué, après avoir ren-du visite à une personne malade etévidemment avant de préparer lesrepas et de les servir. Utilisez desmouchoirs en papier à jeter aprèsusage et évitez les contacts avecdes personnes fragiles ou portez

un masque… Soignez-vous sérieu-sement et restez au chaud autantque possible pour enrailler cesmaladies hivernales bénignesmais fatigantes. Côté épidémieplus inquiétante, chaque hiver, lagrippe touche des millions de per-sonnes en France, pouvant entraî-ner des complications graves chezles plus fragiles. La saison passée,l’Institut de Veille sanitaire (InVS)a recensé 661 cas graves admis enservices de réanimation. Le vaccinantigrippal est le seul moyen effi-cace pour se protéger. Contraire-ment à une idée largement répan-due, il est bien toléré par l’orga-nisme et ne peut en aucun casdonner la grippe. L’efficacité duvaccin contre la grippe est limitéedans le temps, de 6 à 8/9 mois chez

les personnes âgées de plus de 65ans qui doivent donc se faire vacci-ner chaque année. C’est ainsi quepour cette catégorie d’âge, l’Assu-rance-maladie prend en charge à100 % le vaccin, tout comme pourles publics fragiles (femmes en-ceintes, personnes atteintes demaladies chroniques, patientsobèses, l’entourage familial denourrissons de moins de six moisprésentant des facteurs de risquegrave comme les prématurés, per-sonnes séjournant dans un établis-sement de soins, professionnels desanté libéraux…). Les vaccins sontindiqués à partir de l’âge de 6mois. Pour en savoir plus, deman-dez conseil à votre médecin trai-tant ou à votre pharmacien.

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉMERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014 COURRIER PICARD

Aux sports d’hiver, skieurs et snowboarders ne s’exposent pas auxmêmes risques. C’est la conclusion d’une étude américaine publiée dans« The American Journal of Sports Medicine ». Mené pendant 18 saisons suc-cessives dans des stations de l’état du Vermont (nord-est des États-Unis), cetravail a permis de comparer deux sports de glisse très populaires outre-At-lantique : le ski et le surf, ou snowboard. De leur travail, il ressort ainsi queles snowboarders se blesseraient bien plus fréquemment que les skieurs.Les auteurs sont même parvenus à retranscrire le « portrait-robot » du can-didat à l’accident. De la candidate devrait-on dire, puisqu’il s’agirait plusvolontiers d’une femme jeune et peu expérimentée. Quant aux blessures,elles diffèrent également d’une pratique à l’autre. Chez le snowboarder, lesentorses du poignet tiennent le haut de l’affiche, juste devant les contu-sions des épaules et des chevilles… Le skieur pour sa part est particulière-ment vulnérable au niveau des genoux. En effet, les accidents de ski entraî-neraient le plus souvent des entorses ou des ruptures de ligaments croisés.Au ski, 17,2 % des blessures concernent en effet le genou, contre seulement1,7 % chez les pratiquants du snowboard. En France, le ski demeure bienplus populaire que la planche de surf. D’après les chiffres 2011 de l’Associa-tion des Médecins de Montagne (MdeM), pratiquement 80 % des vacan-ciers qui vont aux sports d’hiver font du ski, contre seulement 17 % de prati-quants pour le snowboard. D’une manière générale, les blessures les plusfréquentes sont des ruptures des ligaments croisés ou des entorses du ge-nou. Quant aux accidents de surf, ils représentent 22 % de l’ensemble, unchiffre en relative conformité avec la proportion de pratiquants. Si vousvous apprêtez à partir aux sports d’hiver, n’oubliez pas que le port ducasque reste indispensable. En cas de chute ou de collision, il vous protége-ra d’un traumatisme crânien. Pour prendre soin de leurs genoux, les skieursdoivent faire régler leurs fixations par un professionnel et les snowboar-ders, eux, doivent porter des protections aux poignets.

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À chaque glisse ses blessures

En France, 80 % des personnes qui vont aux sports d’hiver pratiquent le ski.

Avec www.ma-cuisine-ma-sante.fr, les chefs ont concocté des petitsplats tout en réconfort, pour un hiver serein. Pour être en forme, stimulezla dopamine, véritable booster le matin mais son taux diminue au fil de lajournée. Pour tenir jusqu’à midi, intégrez une source de protéines à votrepetit-déjeuner. Des œufs, du jambon ou du fromage vous aideront à garderla pêche. Pour rendre votre système immunitaire plus performant, faites leplein de vitamine C. Vous avez de la chance : l’hiver est une saison particu-lièrement foisonnante en fruits riches en vitamine C. Ainsi, jetez votre dé-volu sur le kiwi ou l’ananas… Sans oublier l’orange bien sûr. Et pourquoi nepas marier les trois ? Le week-end, un smoothie apportera une douceursupplémentaire à votre cocooning du dimanche. Côté légumes, vous entrouverez dans les poivrons, les radis noirs ou les choux – qu’ils soient deBruxelles, blanc, rouge ou brocolis… Alors, prêt pour une petite soupe ?Vos proches vous trouvent particulièrement fatigué, irritable ? Peut-êtremanquez-vous de fer. Lui aussi est un allié de notre système immunitaire.Soyez certain qu’en cas de carence, le premier virus qui passe sera pourvous. Pas de mystère, le boudin noir, le foie ou encore les lentilles en sont lesplus pourvus. Autre oligo-élément indispensable à notre organisme, lezinc. Il participe au renouvellement de nos cellules. Et là, les gourmands se-ront à la fête puisque vous le dénicherez dans les huîtres, les viandesrouges, mais aussi… le chocolat. Pour faire barrage à la déprime saison-nière, faites le plein de sérotonine. Les laitages, les fruits secs comme lesabricots, les figues ou les dattes, le pain complet ou aux céréales… sans ou-blier le chocolat, agiront comme de véritables antidépresseurs. Enfin pourlutter contre le stress, misez sur le magnésium (poissons, fruits et légumessecs). Et surtout, n’oubliez pas de bien dormir pour recharger les batteries !Pour cela, évitez les excitants en fin de journée que sont le café, le thé, le ta-bac ou les boissons sucrées.

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Des recettes vitaminées

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

1 PROTÉGEZ VOS EXTREMITÉS Lesmains sont les premières àsouffrir des chutes des tempé-

ratures. Portez systématiquementdeux paires de gants quand voussortez. La première, en soie, va ab-sorber l’humidité et ainsi limiter laformation d’engelures. Une se-conde paire en laine vous isoleradu froid.

Pour partir en randonnée ouquand vous êtes au ski, n’hésitezpas à y intercaler des petiteschaufferettes. Vous en trouverezdans tous les magasins de sport. Semasser les mains en partant dupoignet et en remontant jusqu’auxongles est aussi une excellente ha-bitude. Et pour éviter les pieds ge-lés appliquez par exemple unecrème chauffante, recommandéepar votre pharmacien. Vous verrez,l’effet est immédiat. Sinon, « pourobtenir un résultat plus durable, sti-mulez régulièrement le système cir-culatoire », recommande l’Unionfrançaise pour la Santé du Pied(UFSP) Comment ? Par un bain depieds ou tout simplement en vousmassant la plante des pieds et lesorteils. D’une manière générale, lacirculation sera également stimu-lée par une marche en extérieur, àcondition d’être bien chaussée etde porter des chaussettes adap-tées. Sachez enfin qu’en journée,vous pouvez aussi glisser une se-melle thermique dans vos escar-pins. Si, si cela existe et il paraîtque le résultat est intéressant. Enrevanche, si vous constatez une

décoloration brutale des doigts etdes orteils accompagnée « d’unesensation désagréable voire doulou-reuse » aux extrémités (doigts, or-teils, nez, oreilles) avec éventuelle-ment perte de sensibilité, consul-tez sans tarder votre médecin. Iléliminera le cas échéant une mala-

die de Raynaud, bénigne mais dontla forme primaire est très fré-quente : d’après l’UFSP, 5 % à 10 %de la population en souffriraient.En revanche, la forme secondaire(très rare) est, elle, beaucoup plusgrave. Elle « est généralement cau-sée par des maladies qui atteignent

les vaisseaux sanguins ».

2 FRICTIONNEZ-VOUS L’huileessentielle de thym vulgaire àthujanol, en stimulant le sys-

tème circulatoire, a la particularitéde réchauffer la peau. Pour profiterde ses propriétés, mettez-en deux

gouttes dans une cuillère à souped’huile végétale et frictionnezvotre thorax avec ce mélange.

3 ÉPICEZ VOTRE ALIMENTATION Legingembre, le piment et lepoivre renferment des prin-

cipes actifs connus pour activer lathermogenèse, c’est-à-dire la pro-duction naturelle de chaleur parl’organisme.

4 BAISSEZ LE CHAUFFAGE Si vous sur-chauffez votre logement, lecontraste avec l’extérieur sera

d’autant plus violent. L’idéal ? 19oCdans les pièces à vivre, 18oC dans lachambre à coucher. Et même sil’air extérieur est très froid, conti-nuez à aérer 10 minutes par jour.

5 SUPERPOSEZ LES COUCHES. L’airemprisonné entre chaqueépaisseur de vêtement est un

très bon isolant. Et vous pourrezvous couvrir et vous découvrir àvolonté en fonction de l’endroit oùvous vous trouvez. À même lapeau, portez un vêtement quilaisse respirer la peau, en coton ouen matière technique anti-froid.

Et attention aux idées reçues : laconsommation d’alcool ne ré-chauffe pas. Elle peut même s’avé-rer dangereuse car l’engourdisse-ment atténue les signaux d’alertedu froid.

WWW.DESTINATIONSANTE.COM▶ Source : Site de l’Institut national deprévention et d’éducation pour la santéconsulté le 29 octobre 2014

BIEN-ÊTRE

Cinq astuces pour se réchauffer en hiverVous êtes frileuse ? Pour ne plus appréhender la chute des températures, adoptez cescinq bonnes habitudes. Elles ont fait leurs preuves.

Boissons chaudes et feux de cheminée ne sont pas les seules armes contre le froid. ©Phovoir

Lorsque les températuresbaissent, les risques d’intoxicationau monoxyde de carbone (CO)augmentent. Invisible, inodore etnon irritant, le CO est un gaz trèsdifficile à détecter. Le CO résulted’une combustion incomplète.Qu’il s’agisse de bois, de butane, decharbon, d’essence, de fuel, de gaznaturel, de pétrole ou de propane,il se diffuse très vite. Les autoritéssanitaires rappellent donc les prin-cipales recommandations pour nepas être pris au piège : n’installez

jamais un groupe électrogène dansun lieu fermé (maison, cave, ga-rage…), il doit impérativementêtre placé à l’extérieur ; n’utilisezjamais de façon prolongée unchauffage d’appoint à combus-tion ; n’obstruez jamais les grillesde ventilation, même par grandfroid ; aérez quotidiennementvotre habitation. Maux de tête, fa-tigue, nausées… Les symptômesliés à une intoxication appa-raissent plus ou moins rapidementet peuvent toucher plusieurs per-

sonnes. Une intoxication impor-tante peut conduire au coma et à lamort, parfois en quelques minutes.

Il est donc primordial d’agir le plusvite possible, en appelant le 15, le18 ou le 112. L’hiver dernier, 1028

épisodes d’intoxication domes-tique ont été enregistrés en France.

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SÉCURITÉ SANITAIRE

Monoxyde de carbone : les conseils

Tout type d’appareil de chauffage de la cheminée à la chaudière gaz peut dégager du monoxyde de carbone.

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Diplômé d’État et régulièrement formé à l’évolution des nouvelles technologies numériques, la mission de l‘audioprothésiste est de vous aider à améliorer votre audition. Il s‘agit que vous retrouviez une meilleure qualité de vie et que vous profi tiez de chaque instant.L‘audioprothésiste est à votre service pour vous écouter, propo-ser et choisir avec vous, tout au long de votre rééducation auditive les réglages et solutions les plus adaptés à vos attentes et vos exigences.Véritable technicien de santé inscrit dans le parcours Santé, il travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, orthophonistes et autres spécialistes de l‘audition et du langage. On peut égale-ment le solliciter pour des conseils en milieu professionnel où les nuisances sonores sont importantes.

FABIEN MARTIN, audioprothésiste D.E.vous garantit un service personnalisé, pour vous conseiller sur le choix de l‘appareillage auditif le plus adapté, et pour vous accompagner pendant toute la durée de vie de vos aides auditives.

Il vous propose,

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LES DIX COMMANDEMENTS

DE L’APPAREILLAGE

UNE DÉMARCHE, UN SUIVI PERMANENTVous avez votre ordonnance médicale pour porter un appa-reillage auditif ?Voilà une bonne chose de faite.A présent, c‘est à votre audio-prothésiste qu‘il revient de vous conseiller sur la solution la plus adaptée à vos besoins et de vous accompagner dans cette démarche.Laissez-vous alors guider au travers de 10 étapes.

1. Le premier rendez-vousL’audioprothésiste reçoit le patient au cours d‘un entretien approfondi. L‘his-torique de la perte d‘audition est entiè-rement retracé ainsi que les éventuels antécédents. Le patient peut poser toutes les questions qui lui vient à l‘esprit. Une relation de confi ance s‘établit alors, ce qui augure de bons résultats pour l‘adaptation audioprothétique.

2. Les bilans audiométriquesDeux bilans sont effectués par l‘audioprothé-siste, dans une cabine spécialement équipée, insonorisée. Le bilan tonal mesure le taux de défi cience auditive, le bilan vocal teste les facultés de compréhension.

3. Le choix de l’appareillage

Le choix de l’appareillage est crucial : il

dépend des troubles auditifs constatés lors

des bilans audiométriques les plus récents

et des indications précisées par le médecin

prescripteur.

4. La prise d’empreinteQue le choix se porte entre un contour d‘oreille et un appareil intra-auriculaire, il est important de vous concevoir un embout ou une coque sur mesure.L‘audioprothésiste réalise une empreinte d‘oreille, par l‘injection d‘une pâte en sili-cone qui durcit en quelques minutes. Cette étape est indolore et réalisée en protégeant le tympan. A noter cependant, les contours d‘oreille à écouteurs déportés ne néces-sitent pas de fabrication d‘embout.

5. La fabrication sur mesureDans l‘éventualité où elle est nécessaire, cette empreinte d‘oreille est ensuite placée dans un scanner en 3D Siemens, numérisée puis adressée au fabricant leader mondial, qui a considérablement amélioré ses processus de fabrication. Une meilleure traçabilité, des dé-lais raccourcis de livraison et un contrôle faci-lité par les Nouvelles Technologies, apportent au patient une garantie de suivi de qualité pendant toute la durée de vie de l‘appareil.

6. L’essai gratuitRien ne vaut mieux que la preuve par l‘exemple : aujourd‘hui, les audioprothé-sistes vous proposent d‘essayer votre ap-pareillage pendant une durée allant de 15 jours à unmois. Sans engagement et sous réserve d‘un chèque de caution dumontant de l‘appareil prêté, vous pouvez essayer

gratuitement votre nouvelle solution auditive, chez vous, dans le cadre de votre vie nor-male. Lors d‘un autre rendezvous, le patient et l‘audioprothésiste font le point. Comment s‘est passé le port de l‘appareillage ? Quels sont les avantages, les diffi cultés ? Cet échange donne parfois lieu à de nouveaux réglages de l‘appareillage, afi n d‘optimiser le confort audioprothétique.

7. La délivrance de l’appareillageLa solution auditive est adoptée, tant mieux ! L‘adaptation continuera de se faire en dou-ceur, aidée en cela par l‘audioprothésiste et ses conseils. C‘est ce suivi qui créé la qua-lité de la prestation de l‘audioprothésiste.

8. L’éducation prothétiqueLe patient appareillé est informé par l’audio-prothésiste sur le fonctionnement de son appareillage, sa mise en place, l‘entretien, la gestion quotidienne, avec une utilisation régu-lière de produits d’entretien destinés à mainte-

nir une hygiène et un fonctionnement normal.

9. L’adaptation à l’appareillage

L‘adaptation au port d‘un appareillage audi-

tif est une étape importante. Sa durée est

variable selon les personnes. Il s‘agit glo-

balement de réentendre ou de retrouver une

bonne compréhension des sons du quoti-

dien, ce qui suppose pour le cerveau de s‘y

réadapter. La règle veut que plus la période

entre l‘apparition des troubles auditifs et

l‘appareillage est courte, plus la période

d‘adaptation est courte.

10. Les contrôles réguliers

L‘audioprothésiste accompagne son patient

pendant toute la durée de vie de son appa-

reillage. Plusieurs fois par an, vous serez invi-

tés à bénéfi cier d‘un contrôle, d‘un nettoyage

gratuit, et à chaque fois que nécessaire,

vous trouverez toujours chez votre audio-

prothésiste les réponses à vos questions sur

votre audition ou son évolution.

3 LABORATOIRES DE CORRECTION AUDITIVEModernes et dotés des meilleurs équipements, ils sont dédiés à votre audition

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉCOURRIER PICARD MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

Àpriori moins toxique que letabac, la cigarette électro-nique aiderait de nombreux

fumeurs à diminuer leur consom-mation. Chez certains, ce dispositifs’avérerait même plus efficace queles patchs nicotiniques. Mais l’e-ci-garette contient des particulesfines… nocives. Les risques liés auvapotage prennent-ils le dessussur ses bénéfices ?

« Tout ce qui peut aider les fumeursà arrêter est bon à prendre, y com-pris la cigarette électronique », avaitdéclaré Marisol Touraine le 25 sep-tembre 2014, à l’occasion du lance-ment du Programme national deRéduction du Tabagisme (PNRT).Quelques mois plus tard, la Mi-nistre de la Santé a annoncél’éventuelle interdiction de l’e-ci-garette dans tous les lieux publicsà compter de 2015 pour faire recu-ler le tabagisme.

Moins toxique que la cigarette…En réponse à cette ambivalence,

une étude menée auprès de5 863 fumeurs est venue démon-trer l’efficacité de l’e-cigarettedans le sevrage tabagique. « Au to-tal, 20 % des vapoteurs ont réussi às’abstenir, contre 10 % chez ceux quiavaient recours à un substitut nico-tinique et 15 % pour les fumeurs quiont arrêté sans aucune aide », révé-laient les chercheurs de ce travailpublié le 21 juin 2014 dans la Re-vue Addiction.

Deux mois plus tard, les auteursd’une étude américaine décla-raient – au contraire – que le vapo-tage incite à fumer plus qu’il n’ac-

compagne l’arrêt du tabac. « Les e-cigarettes peuvent devenir desportes d’entrée au tabagisme en ex-posant les jeunes à la nicotine et en‘relégitimant’ l’usage du tabac dansla société », déclaraient-ils dans leJournal of the Americain Medical As-sociation. Depuis quelques années,la cigarette électronique connaîtune popularité rapide aux États-Unis. De l’autre côté de l’Atlan-tique, « 3,1 % des adolescents avaientdéjà essayé la e-cigarette en 2011.Un an plus tard, ils étaient 6,5 % »,expliquent les chercheurs de l’Uni-versité de Californie (San Francis-co) qui se sont penchés sur les ha-bitudes de 40 000 collégiens et ly-céens.

Selon Lauren Dutra, principal au-teur de ce travail, « malgré les affir-mations selon lesquelles la cigaretteélectronique aide à arrêter de fumer,nous avons découvert qu’elle est enfait associée à une consommationaccrue de cigarettes (traditionnelles)chez les adolescents. » En clair, lesfumeurs qui se sont laissés tenterpar ce nouveau dispositif n’ont pasréduit leur consommation… bienau contraire. Dans un secondtemps, les auteurs se sont intéres-sés aux 20 % des collégiens et 7 %des lycéens vapoteurs qui jusqu’icin’avaient jamais fumé. « Leur pro-babilité de se laisser tenter par unecigarette traditionnelle pendant lemois, le trimestre ou l’année à venirétait plus élevée que chez ceux quin’avaient jamais vapoté, ex-pliquent-ils. L’e-cigarette agit pro-bablement comme une passerellevers une dépendance à la nicotine

chez les jeunes. » Faute de recul, lesétudes manquent pour confirmercette tendance. Mais chaque jour,200 Français décèdent d’une mala-die directement liée au tabagisme.

D’ores et déjà les autorités desanté en appellent à la prise deconscience des fumeurs sur l’im-pact de la cigarette, électroniqueou non.

… mais pas dénuée de risquesComparées au tabac, les e-ciga-

rettes présentent un taux bien plusbas de substances toxiques. Les ef-fets indésirables associés seraientaussi bien moins importants. Resteque l’aérosol présent dans l’e-ciga-rette contient des particules finescancérogènes comme le formaldé-hyde. Une toxicité récemment re-levée par l’Organisation mondialede la Santé (OMS).

Enfin, outre le geste de fumer, lepoint commun entre la cigaretteélectronique et le tabac classiqueest la présence de nicotine. Certesnon cancérigène, cette substanceaddictive peut accélérer le déve-loppement d’une tumeur déjà pré-sente et freiner le développementdu cerveau du fœtus et de l’adoles-cent.

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▶ Source : UFC QUE CHOISIR santé, no88 –Novembre 2014. « Inhalateurs électroniquesde nicotines », rapport de l’OMS – 26 juin2014. « Real world effectiveness of e-cigarettes when used to aid smokingcessation : a cross sectional populationstudy », Addiction, 21 juin 2014

SANTE PUBLIQUE

E-cigarette, plus de risquesque de bénéfices ?Longtemps érigée en solution miracle pour les fumeurs, la cigaretteélectronique commence à révéler ses limites et ses risques…

Aujourd’hui, l’e-cigarette est interdite dans les transports collectifs, les établissements accueillant des mineurs et au travail. AFP

Une façon d’harmoniser le corpset l’esprit. Voici comment pourraitse définir la sophrologie.

Elle prend racine dans les années1960 autour d’un psychiatre co-lombien, en poste à Madrid : Al-fonso Caycedo, intéressé par laphilosophie orientale et la relaxa-tion. Ses pérégrinations le mènenten Inde où il s’initie au Yoga. Puisauprès du Dalaï Lama.

Riche de ces rencontres, il se meten tête d’élaborer une nouvelle ap-proche basée sur l’étude de laconscience humaine qui met-trait de côté toute considéra-tion philosophique ou reli-gieuse.

L’étude de la conscienceharmonieuseLa sophrologie était

née.De sos (harmo-

nieux), phrenos(conscience) et lo-gos (étude), c’est« l’étude de laconscienceharmo-nieuse ».Aujour-d’hui,« noussommesdavan-

tage dans le pragmatisme, expliquePascal Gautier, directeur de l’Insti-tut de Sophrologie de Rennes.Même si cela semble antinomique,notre discipline est une sorte de re-laxation dynamique, contrairementà l’hypnose. » Savoir gérer ses émo-tions, se préparer au changement,que ce soit dans le cadre d’unecompétition sportive, d’un exa-men, de notre vie quotidienne…

« Le gros problème de nos sociétésmodernes, c’est que nous ne sommesjamais dans l’instant présent. Soitnous sommes stressés pour l’avenir,soit nous ruminons le passé.

La sophro propose de se centrersur l’expérience présente par desmouvements permettant de sentir

son propre corps ou desexercices de concentrationqui impliquent d’être dansl’instant. » Gérer sonstress et se libérer, cela

s’appelle l’action posi-tive.

« Le but n’estpas de chercherà être zen àtout prix,mais de trou-ver une cer-taine autono-mie, une

sérénité. »

BIEN-ÊTRE

La sophrologie pourconnecter le corps et l’esprit

La sophrologie se définit comme l’art de s’écouter(crédit Phovoir)

Combien de temps passez-vouschaque jour devant la télévision ?Au volant ? Et face à un ordina-teur ? Une étude espagnole (pu-bliée dans le Journal of AmericanHeart Association, 26 juin 2014)confirme les risques associés à lasédentarité.

D’après ses auteurs, le fait de re-garder la télévision plus de troisheures par jour du fond de son ca-napé doublerait le risque de mor-talité prématurée. Par rapport àcelles et ceux y passant moins detemps. Le Dr Miguel Martinez-Gonzalez et son équipe de l’Uni-versité de Navarre à Pampelune(Espagne) ont interrogé par ques-tionnaire 13 330 adultes (âgemoyen 37,5 ans). Ces derniers ontensuite été suivis pendant plus de8 ans. Au total, 97 participants sontmorts au cours de l’étude : 19d’une maladie cardiovasculaire, 46d’un cancer et 32 « d’autrescauses », précisent les auteurs.

Il ressort toutefois que ce risquede mortalité prématurée a étédeux fois plus élevé chez ceux qui

ont déclaré regarder la télévisionau moins 3 heures par jour.

En revanche et plus inattendu, lesscientifiques n’ont pas découvertle même type d’association avecles deux autres facteurs de risqueétudiés : à savoir le temps passédevant l’ordinateur et celui au vo-lant. C’est pourquoi, ils appellent àla réalisation d’études complé-mentaires pour mieux com-prendre les éventuels « méca-nismes biologiques en jeu ».

L’importance d’une activitéphysiqueEn conclusion, ils insistent sur

l’importance de pratiquer réguliè-rement une activité physique pourpréserver le cœur et les artères.

Par ailleurs, évitez de passer 3 à 4heures consécutives en station as-sise, face à l’ordinateur. Levez-vousrégulièrement pour marcher ou al-ler chercher un verre d’eau parexemple. Un peu comme vous lefaites lors d’un vol long-courrier.Cela permet en effet de réamorcerla pompe cardiaque.

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QUALITÉ DE VIE

Moins de télé pour vivrelongtemps

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CAHIER SPÉCIAL SANTÉMERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014 COURRIER PICARD

La chirurgie ou la médecine es-thétique ont pour objet l’amé-lioration de l’apparence phy-

sique en corrigeant une partie ducorps perçue comme disgracieuse.Ces interventions ont donc pourbut de procurer un mieux-êtrepsychologique. Or, lorsque les opé-rations s’accumulent sans que ja-mais le but du patient ne soit at-teint, « celui-ci entre alors dans unespirale qui échappe à son contrôle,explique Diana Odon-Baylac. Lepatient se trouve dans une quêteconstante d’amélioration de son ap-parence physique sans jamais par-venir à en être pleinement satisfait. »C’est là que commence l’addiction,« lorsque les interventions esthé-tiques sont perçues par l’individucomme faisant partie intégrante desa vie ; elles deviennent la règle etnon plus l’exception. »

En réalité, « le patient drogué à lachirurgie esthétique ne perçoit pas lamême image que celle qu’il renvoieaux autres. Il se voit toujours tropceci, ou pas assez cela… Dévalorisé à

ses propres yeux, il cherche dans cesopérations à répétition une réassu-rance et une sécurité interne qu’iln’a pas », explique Diana Odon-Baylac.

Une spirale infernaleLiposuccions, injections de botox,

d’acide hyaluronique ou liftings…Ces interventions de médecine es-thétique, plus encore que les opé-rations de chirurgie, sont cibléespar les drogués de l’esthétique.« Ce sont des interventions qui, pardéfinition, doivent être répétéespour maintenir l’aspect escompté »,signale la psychologue. Alors, le re-cours à ces interventions que lepatient intègre dans sa routinequotidienne finit parfois paréchapper à son contrôle. Car, in-consciemment, il se place lui-même dans une situation impos-sible : comment continuer de pa-raître jeune alors que l’on vieillitchaque jour ?

Malheureusement, cette addic-

tion, comme les autres, présentedes risques. Cet excès dans la re-cherche d’une autre image de soioutre les souffrances psychiquesqu’il entraîne, peut égalementavoir des conséquences délétèressur la santé physique. « Il ne fautpas oublier qu’il s’agit avant toutd’interventions chirurgicales…même si dans la médecine esthé-tique, elles sont moins invasives. »

Plusieurs années de liftings,d’augmentations mammaires ouautres liposuccions peuvent laisserdes séquelles parfois irréversiblescar rappelons-le, le corps n’est pasune ressource infinie.

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BEAUTÉ

Chirurgie esthétique, une addiction ?Insatisfaction, recherche de perfection… La chirurgie esthétique peut devenir unevéritable addiction, décryptage avec Diana Odon-Baylac, psychologue.

« Une quête constanted’amélioration de son apparence physiquesans jamais parvenir à en être satisfait »Diana Odon-Baylac

L’insatisfaction perpétuelle est une source de souffrance psychologique.

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