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La vie des saintes presentation du projet

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La Vie des Saintes(note synthétique et germinale)

A l’origine, un lanturelu.Il se nomme Vieux Néon. Il porte sur la société qui l’entoure un regard aigu et naïf, se joue des mots et des musiques pour aller chercher derrière un peu de l’essence des âmes. Il éclaire le monde, d’une lueur particulière, mais d’une lueur quand même (cf le spectacle Vieux Néon éclaire le monde – documentation ci-après).Le lanturelu s’offre un lieu : le Tapis des Opinions.Or donc, pense Vieux Néon, nous entrons sans équivoque dans le temps du Faramineux N’Importe Quoi. Une flopée de Grands Fronts (entendre par là spécialistes et autres experts), nous assènent ce qui doit être et ce qui ne peut point advenir. Il est temps que les lanturelus et les incompétents reprennent la parole. Alors Vieux Néon se dit qu’il s’offrirait bien un retour à l’origine, au rustique : la rue, la halle, l’église. Le palc, comme disent les forains. Il s’invente un Parle-m’en des courants d’air. Un tapis rond (nous pensons à un tapis de 6 ou 7 mètres de diamètre, similaire aux tapis de piste des cirques). Muni d’un bâton taillé dans la repousse d’un châtaigner de sa colline pour principal accessoire, il y donnera ses Opinions (dont les chroniques qu’il fit sur France Bleu Armorique), et invitera les passants à y partager les leurs. Pour l’inaugurer, il s’intéresse à… la Vie des Saintes !Le lanturelu rencontre Sainte Emérance.A Notre Dame des Fleurs, en Moustoir-Remungol, baguenaudant cet été sur l’Art dans les Chapelles, Vieux Néon rencontre Sainte Emérance (Emérentienne), dont le martyre le bouleverse. Lui vient la nécessité de parler des saintes, religieuses ou laïques. De ce que ça veut dire aujourd’hui, la sainteté. Du pourquoi certaines saintes eurent des enfants, d’autres pas, d’autres de la barbe, mais pas Sainte Barbe... Evidemment, Vieux Néon est incapable d’un discours argumenté. Ce sera donc une errance du verbe et de la musique (dans le droit fil du spectacle Trêve, le récital de Stefanie Theobald que nous avons mis en scène en 2014). On songera naturellement (de loin) aux Passions et Martyrologues qui signèrent il y a mille ans le retour en grâce du théâtre chanté.La forme.A ce stade initial, nous imaginons une forme de 20 à 30 minutes. Un rêve musical et conté qui mettra en jeu deux chanteuses (Stefanie Theobald et Catherine Dartevelle), Vieux Néon et un harmonium. Le tout se racontant sur le Tapis des Opinions, posé dans le chœur des églises et chapelles, ou dehors dans leurs parages, pour une jauge d’une cinquantaine de personnes. On ne s’interdira pas pour autant les endroits profanes. Le spectacle pourra se jouer plusieurs fois dans la journée.En germe...Nous en sommes au tout début du début de cette aventure méditative et burlesque. Tout peut encore s’envisager. Par exemple des pistes « participatives » en postlude au spectacle : proposer au public d’entrer dans le chant avec nous une fois la Vie des Saintes achevée ? Un atelier d’écriture

lapidaire autour de marbres peints (inventer des saintes, leur vie) ? Etc. Nous sommes à votre écoute !La création du spectacle est prévue pour l’été 2015, dans le cadre de l’Art dans les Chapelles, qui aime ce projet et envisage de l’accompagner.

Les intervenantsLes Saintes- Sainte Catherine (Dartevelle)Après une formation musicale et l’apprentissage du hautbois au Conservatoire de Montbéliard, Catherine Dartevelle se lance dans l’agriculture, munie d’un BEPA agriculture/élevage, puis la confection et la vente de pains d’épices. Elle se mue en bibliothécaire en 1989. Assistante de conservation du patrimoine et des bibliothèques, elle anime le secteur adultes, puis le secteur jeunesse de la Médiathèque de Pontivy. Devenue comédienne, elle crée avec Lionel Epaillard en 2002 Les Arts Paisibles. Elle est à l’origine de La Tente aux Mots Dits, une yourte itinérante dédiée au « mot » et à la lecture qui œuvrait en villages et en quartiers. Elle a eu l’idée du concept des Apérimots et s’intéresse aujourd’hui, outre le jeu avec les mots, au chant (baroque, classique et contemporain). Elle a créé en 2013 avec Tatiana Le Petitcorps, L’Etal des Abandons, une petite forme alliant le théâtre d’objets (fruits et légumes) et des chants de Gabriel Fauré et d’Ilse Weber.- Sainte Stefanie (Theobald)Née en 1975. Elle étudie le chant classique et le jazz à Hambourg et Tübingen, le chant traditionnel tzigane en République Tchèque, la comédie musicale à la Stage School of Music, Dance and Drama. Elle s’intéresse à des approches très différentes, tant musicales (du Roy Heart Theater à l’enseignement du chant prénatal) que dansées (flamenco, danse orientale tribale, etc.). En Allemagne elle est la chanteuse lead dans de nombreux groupes de musique Jazz, Rock et World et joue dans plusieurs spectacles de théâtre musical. Aujourd’hui elle enrichit de sa voix de multiples groupes de musique fusion, world et rock en Bretagne (Aodan, Ashera, Baroka, Seven Reizh etc.). Dans le même temps, elle garde un intérêt vivant pour la pédagogie du chant et la formation des enseignants. Elle a créé en 2014 son premier « récital », Trêve, un spectacle à son image : hors cadres.

Vieux NéonAlias Lionel Epaillard

Après qu’il ait sans doute poussé un premier cri vers 1954, on retrouve Lionel Epaillard au pupitre des parties de tambourin et de trompinette solinote de la Symphonie des Jouets, puis en pilote d’un groupe de rock progressif, Kyste (le groupe qui s’incruste). Il était donc inévitable qu’il finît au cirque. De ce fait, il intègre presque sans le vouloir l’équipe de ceux qui fondèrent, dans le début des années 70, le « nouveau cirque » au sein du Cirque Bonjour inventé par Jean-Baptiste Thiérrée et Victoria Chaplin. Lorsque Jean-Baptiste et Victoria portent à la scène la quintessence de leur univers banquiste, Lionel Epaillard est de cette nouvelle aventure. Le Cirque Imaginaire (aujourd’hui Cirque Invisible) le baguenaudera pendant huit ans à travers l’Europe. Rencontre décisive, qui lui ouvre les portes de l’esprit.

Suite à quoi, il arpente son univers perso. Auteur, musicien, comédien, clown… avec sa troupe, Drôle d’Hydraule, puis avec Les Arts Paisibles (qu’il crée en compagnie de Catherine Dartevelle). Lionel Epaillard trace les chemins de traverse, dans les rues comme dans les théâtres. Joueur de mots, d’images, de sons, on lui doit (que ses débiteurs veuillent bien se manifester, merci), entre autres facéties : Le Cabaret Encyclopédique (le seul café itinérant au monde où l’on ne serve, depuis 1990, que des mots !), les Valses de calioliE, l’Instrumutarium Européen (autour des analogies de formes entre les instruments de musique et les animaux), les Machicotes, Derrière la Frétillagigouille (et la découverte du Kantriste !)… et ces fameux Apérimots. Muni de tout ce barda, il tourne un peu partout, de Montréal à Taipei, de Saint-Gargoumy-les-Bretelles à Langazonvec-Arnadu, parfois de chez lui à chez lui. Il est aussi Vieux Néon, qui « éclaire le monde ! » sur scène (et en 2012/2013 sur les ondes de France Bleu). Lionel Epaillard a reçu le prix du Livre Audio 2012.Discographie   : Mon lexique en vrac (2003, ed. CDL)Monsieur Calme et l’Oiseau des Tempêtes (divertissement policier – 2004, ed. CDL)Livres enregistrés (aux éditions CDL) :L’Homme à la Vie Inexplicable (Henri Gougaud), Passer l’Hiver (Olivier Adam), La Demande (Michèle Desbordes), Raboliot (Genevoix), Mygale, La Belle et la Bête (Thierry Jonquet), Les Ames Grises (Philippe Claudel), Les Contes du Lundi (Daudet), Le jardin du Bossu (Franz Bartelt), Irénée (Antoine Broto), Souvenez-vous de moi (Richard Price), Le Vampire de Ropraz (Chessex), Trois Hommes, Deux Chiens et une Langouste (Ian Levison), Les Dernières Cartes (Arthur Schnitzler) Prix du Livre Audio 2012, Le Monde à l’Endroit, etc.Bibliographie   : Les Apérimots (2010, ed. Les Oiseaux de Papier)/Derrière la frétillagigouille… (2012, Aakenen éditor)

Un projet de résidenceNous aimerions développer le principe d’une résidence sur le long terme (une saison), rendue plus aisée par le fait que la Tapis des Opinions, du fait de sa frugalité, ne requiert point de lourde logistique. L’espoir sera d’installer Vieux Néon et son Tapis des Opinions comme un personnage et un espace « facilitateurs » du débat, exhausteurs du talent des autres. Et ce en posant des rendez-vous réguliers (mensuels) autour d’un thème donné, qui sera le fil conducteur de cette résidence. On cherchera des endroits insolites (chez un particulier, dans une usine…), et/ou symboliques (une église, le hall d’un hôpital…), et/ou plus classiques (la scène du théâtre, la médiathèque).Le thème :Le thème fédérateur de cette résidence :- peut-être lié à La Vie des Saintes (par exemple : la thématique de la maternité/non-maternité)- peut découler plus globalement de l’approche Vieux-Néonnienne (par exemple : ça veut dire quoi, porter un regard sur le monde ?)- peut être défini par les spectateurs eux-mêmes, après qu’ils aient vu Vieux Néon éclaire le monde ! Mais il me semble dans tous les cas intéressant que ce choix thématique soit débattu et validé par les différents intervenants du projet.Une idée de déroulé :- Cela commence le 20 septembre 2015, correspondant au Jour de l’Opinion si le calendrier républicain était toujours en application. Citons son concepteur, Fabre d’Eglantine :

« La loi donne carrière à l'imagination plaisante et gaie des Français. Permis à l'opinion dans ce jour de se manifester sur ce chapitre de toutes les manières : les chansons, les allusions, les caricatures, les pasquinades, le sel de l'ironie, les sarcasmes de la folie (…). C'est ainsi que par son caractère même, par sa gaieté naturelle, le peuple français conservera ses droits et sa souveraineté ».

Pour initier le cycle, nous jouons Vieux Néon éclaire le monde !, et nous présentons la résidence.- Puis les rendez-vous mensuels sur le Tapis sont de trois ordres :

Spectaculaires (nous jouons la Vie des Saintes) Instructifs – terme désuet mais sensé (conférences, débats) Participatifs (un atelier de création artistique)

- Enfin la résidence s’achève au Jour de l’Opinion 2016, avec restitution de l’atelier participatif, et distractions festives.